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lundi, 04 février 2019

Saine colère irlandaise

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Saine colère irlandaise

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

Roscommon est une bourgade de quelque 5 000 habitants dans le comté de Connacht non loin de la frontière avec l’Irlande du Nord. Dans la matinée du 16 décembre 2018, des vigiles mandatés par un organisme bancaire expulsaient de sa ferme Michael Anthony McGann ainsi que les personnes qu’il logeait, Geraldine, sa sœur, et David, son frère d’âge déjà très avancé. L’action filmée montre des individus venus de l’Ulster molester l’un des deux frères…

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En procès depuis 2009, Michael Anthony McGann conteste à la banque belge KBC une dette de 300.000 €. Que ce soit en France, en Italie, en Grèce ou en Irlande, les conditions de travail des fermiers, agriculteurs et autres paysans ne cessent de se détériorer sous l’initiative concertée de gouvernements libéraux-progressistes cosmopolites, de la mondialisation anti-écologique et des mafias bancaires. Plus que jamais, le monde agricole incarne les nouveaux forçats de la terre. Quand un exploitant agricole surendetté et fiscalement matraqué ne met pas fin à ses jours, ce sont ses proches qui l’abandonnent, c’est sa maison, ses champs, ses outils qui lui sont légalement dérobés.

Cette expulsion a indigné toute l’Irlande. Le 24 décembre suivant, plus de 700 personnes manifestaient dans les rues de Roscommon contre la tyrannie des banques à l’appel du parti d’opposition de gauche nationaliste-multiculturaliste Sinn Fein. L’un de ses élus, le député Matt Carthy, s’engagea en faveur des victimes. Ayant obtenu un rendez-vous avec la direction irlandaise du groupe belge, il les tança publiquement. Ce n’est pas tout. Quelques jours auparavant, les auteurs de l’expulsion étaient rossés et leurs véhicules incendiés. Un chien de garde y fut même abattu, ce que déplora plus tard un communiqué officiel des responsables du raid, peut-être des dissidents de l’IRA.

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La police locale a assez vite identifié tous les protagonistes, mais ce sont les vigiles qui sont surtout poursuivis. Ils ont chassé de leur domicile Geraldine et David McGann étrangers au contentieux entre leur frère et cette banque cotée à la Bourse de Bruxelles dont le slogan publicitaire est – ô ironie ! – « C’est vous qui comptez ». Le vaste soutien qu’apportent les Irlandais aux expulsés se comprend fort bien. Cette expropriation leur rappelle deux terribles périodes de leur mémoire historique. Celle, entre 1918 et 1921, des Black and Tans (« Noirs et Fauves »), ces anciens combattants britanniques de la Grande Guerre qui pourchassaient les résistants irlandais et persécutaient de vaillants civils pendant la Guerre d’Indépendance. Celle, plus ancienne, des expulsions de 1848 en pleine « Grande Famine », ce quasi-génocide perpétré par Londres avec l’approbation de l’hérésie sectaire anglicane.

Tous les Irlandais, y compris les policiers et les magistrats, gardent en eux ces événements douloureux. Ils ne veulent pas qu’ils se répètent aujourd’hui. Si la clique bankstère continue à opprimer le fier peuple irlandais, il est fort probable – et même souhaitable – qu’il revête à son tour le gilet jaune de la grande révolte des peuples d’Europe !

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 110, mise en ligne sur TV Libertés, le 28 janvier 2019.

L'intelligence française bradée aux Américains c'est ici, c'est maintenant, et c'est dans notre dos

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L'intelligence française bradée aux Américains c'est ici, c'est maintenant, et c'est dans notre dos

Quand on n'a pas d'argent pour payer ses dettes on paye en nature et c'est ce que fait le gouvernement en permettant à Microsoft de faire son marché au sens propre dans l'éducation nationale avec la complicité du ministre.
 

Guerra irrestricta, guerra civil molecular y guerra híbrida: tres modos de hacer la guerra en el S. XXI

Ex: http://www.elespiadigital.com

La guerra es “el más espectacular de los fenómenos sociales”, rezaba la consigna del prestigioso sociólogo y polemólogo francés Gaston Bouthoul. Mucho antes en el tiempo, el llamado “Profeta de la Guerra Estatal” Carl Von Clausewitz en su tratado “Vom Kriege” (De la Guerra) nos ilustraba acerca del gran desorden que representaba la guerra como duelo a gran escala, y la forma geométrica de tratar el reordenamiento en el caos provocado durante el fragor de la batalla.

Sebastián Tepedino

Leer: Guerra irrestricta, guerra civil molecular y guerra híbrida: tres modos de hacer la guerra en el S. XXI

samedi, 02 février 2019

Le crash de la "bulle de tout" a commencé en 2018

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Le crash de la "bulle de tout" a commencé en 2018

par Brandon Smith
Ex: https://echelledejacob.blogspot.com 
 
Voici ce qui nous attend en 2019
 
En 2018, un changement économique très important s’est produit qui a scellé le sort de l’économie américaine et de nombreuses autres économies dans le monde. Ce changement était le renversement de la politique de la banque centrale. L’ère des mesures de relance et du soutien artificiel de divers marchés, y compris les actions, commence à s’estomper à mesure que la Réserve fédérale poursuit le resserrement de sa politique, notamment en augmentant les taux d’intérêt et en réduisant davantage son bilan. 

J’ai mis en garde contre ce changement sous la direction du nouveau président Jérôme Powell au début de 2018 dans mon article « Le nouveau président de la Fed va faire plonger les marchés en 2018 ». Le crash a connu un faux départ en février/mars, les actions ayant été sauvées par des rachats massifs d’entreprises au cours des 2ème et 3ème trimestres. Toutefois, à mesure que les taux d’intérêt ont légèrement augmenté et que les réductions d’impôt de Trump se sont amenuisées, les rachats d’actions de sociétés ont commencé à diminuer au cours du dernier trimestre de l’année. 

Comme je l’avais prédit en septembre dans mon article « La bulle de tout : quand va-t-elle enfin éclater ? », le crash s’est accéléré en décembre, lorsque la Fed a relevé les taux d’intérêt à leur taux d’inflation neutre et augmenté les réductions de bilan à 50 milliards de dollars par mois. En 2019, cet effondrement se poursuivra alors que la Fed reprendra ses coupes à la mi-janvier. 

Il est important de noter que lorsque l’on parle de crash dans les milieux économiques alternatifs, il ne s’agit pas seulement de marchés boursiers. Les économistes du courant dominant affirment souvent que les marchés sont un indicateur prédictif de la santé future de l’économie au sens large. C’est inexact. Les marchés sont en fait un indicateur de suivi ; ils ont tendance à s’effondrer bien après que tous les autres fondamentaux aient commencé à baisser. 

Les marchés de l’immobilier sont en chute libre, tant en termes de prix de ventes que de valeur. Les hausses des taux d’intérêt de la Fed se traduisent par des taux hypothécaires beaucoup plus élevés à la suite d’une inflation excessive des prix et d’une baisse des salaires des consommateurs. Les acheteurs professionnels d’immobilier, qui soutiennent le marché de l’immobilier depuis des années, ne sont plus en mesure de continuer à assurer son maintien en vie. La dette des entreprises n’a jamais été aussi élevée depuis le crash de 2008 et, avec des taux d’intérêt plus élevés, l’emprunt de capitaux bon marché n’est plus une option. 

En novembre 2018, les ventes de maisons ont affiché la plus forte baisse depuis plus de 7 ans 

Les marchés de l’automobile, autre indicateur majeur de stabilité économique, sont en chute libre. Le marché de l’automobile a connu de fortes baisses tout au long du second semestre de 2018, une fois de plus, la hausse des taux d’intérêt de la Fed ayant tué les prêts automobiles de type ARM à crédit facile. 

Le crédit américain se tarit également, car les investisseurs tirent des capitaux de la volatilité des marchés et de la hausse des taux d’intérêt. Les liquidités disparaissent, ce qui signifie que l’endettement devient plus coûteux ou inaccessible pour la plupart des gens et des entreprises. 

Les médias et les banquiers centraux présentent un faux récit dans les courants dominants sur ces circonstances, à la fois les médias et les banques centrales. Les autorités économiques et les analystes grand public ont beaucoup parlé pour tenter de détourner l’attention du public de la crise économique et d’inciter le monde de l’investissement à faire du commerce avec des œillères. Avec la propagande qui s’emballe, nous devons couper à travers le brouillard et les miroirs, évaluer les menaces les plus importantes au sein du système et déterminer quand elles pourraient s’intensifier. 

Ne vous y trompez pas, aussi erratique et instable qu’ait été 2018, 2019 sera bien pire. 

La Réserve fédérale continuera de se resserrer 

Un mensonge circule dans les médias selon lequel Jérôme Powell et la Fed sont « héroïques » parce qu’ils « vont à l’encontre » des anciennes politiques des banques centrales et suppriment les politiques de facilité monétaire. C’est exactement le motif opposé qui se cache derrière ce qui se passe. Nous devons nous rappeler que c’est la Fed et d’autres banques centrales qui ont créé le crash initial en 2008 par le biais de politiques d’argent facile. Elles ont ensuite délibérément créé une bulle encore plus grande (la « bulle de tout ») par le biais d’une plus grande détente monétaire ; une bulle si grande qu’elle ferait s’effondrer toute l’économie américaine, y compris les marchés obligataires et le dollar si jamais elle éclatait. 

Ce processus circulaire de crise, de stimulation puis de crise est un processus que la banque centrale utilise depuis plus d’un siècle. D’anciens responsables de la Fed comme Ben Bernanke et Alan Greenspan ont ouvertement admis la culpabilité de la banque centrale américaine pour la Grande dépression ainsi que pour le crash de 2008. Cependant, ce faisant, ils affirment également qu’ils n’étaient « pas conscients à l’époque » de ce plus grand danger. Je n’y crois pas une seconde. 

Dans presque tous les cas où la Fed a créé un environnement de crash, les institutions bancaires ont pu profiter de l’occasion pour s’emparer d’actifs tangibles pour quelques centimes par dollar, ainsi que voler plus de pouvoir politique et social. Pendant la Grande dépression, les grandes banques ont absorbé des milliers de petites banques locales ainsi que tous les actifs qu’elles détenaient. En 2008, les banques et les entreprises ont bénéficié d’un déluge d’argent facile payé par les contribuables américains sur le dos des générations à venir, tout en aspirant les biens durables comme les hypothèques résidentielles en difficulté. 

La centralisation mondiale de l’autorité économique est un prix encore plus important pour les élites bancaires, et c’est je crois leur objectif avec ce prochain crash technique qui suit son cours. Au fur et à mesure que la crise mènera à la catastrophe, ce seront des institutions mues par le globalisme comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque des règlements internationaux (BRI) qui interviendront pour « sauver la situation ». 

Comme je l’ai noté à maintes reprises, Jerome Powell est bien conscient de ce qui se passera alors que la Fed resserre. C’est consigné dans le procès-verbal de la Fed d’octobre 2012 où il discute des conséquences, y compris son allusion à un crash imminent si la Fed met fin aux mesures de relance, relève les taux d’intérêt et réduit le bilan. 

Pourtant, Powell continue tout de même de resserrer les conditions, ce qui indique que les mesures prises par la Fed et les résultats obtenus sont tout à fait délibérés. Les récentes déclarations de Powell ont été interprétées à tort par les médias dominants comme indiquant que la Fed pourrait arrêter ses politiques de resserrement. Je prévois que cela n’arrivera pas, du moins pas avant que l’accident n’ait déjà bien suivi son cours. 

Je m’attends à ce que Powell continue de réduire son bilan d’environ 50 milliards de dollars par mois jusqu’à la fin de 2019, peut-être. Je maintiens également ma prévision initiale de l’an dernier selon laquelle la Fed augmentera les taux d’intérêt en 2019, au moins deux autres fois, avec une hausse en mars. La Fed a continué à montrer une propension au double discours sur l’« accommodation », et il y a une bonne raison à cela…
 
Les marchés boursiers continueront de plonger 

De nombreux économistes alternatifs ont souligné au fil des ans la corrélation directe entre le bilan de la Fed et les cours boursiers. Au fur et à mesure que la Fed a racheté des actifs, le marché boursier a augmenté exactement en tandem. Au fur et à mesure que la Fed se débarrasse de ses actifs, les actions chutent de plus en plus vite et de façon de plus en plus volatile. 

Si vous voulez un exemple parfait de cela, il suffit d’examiner les totaux du bilan FRED de la banque centrale et de les comparer avec un graphique de l’indice S&P500 sur un an. Ne regardez pas seulement la chute des actions, mais aussi les rallyes boursiers. Des coupes dramatiques en décembre ont facilité le début du crash ; le récent rebond s’explique en partie par les investissements de fin d’année des caisses de retraite d’entreprises, à la recherche désespérée de rendement dans un environnement où les obligations ne sont plus viables ou sûres. Toutefois, prenez note que la première semaine de Janvier a également vu la Fed bloquer les coupes. 

Qu’est-ce que cela signifie ? En l’absence d’une source de capital de remplacement massive comme les rachats d’actions, toute nouvelle réduction importante des actifs de la Fed entraînera une forte baisse vers le milieu de chaque mois. Chaque pause dans les coupes se traduira par un rebond, mais à des sommets plus bas. Le plafond des rallyes et les attentes des investisseurs diminueront progressivement jusqu’à ce que la réalité de la fin de la fête les atteigne enfin. 

Les récents commentaires « dovish » de la Fed sont, à mon avis, complètement frauduleux et très calculés. Comme la banque centrale a réduit les mesures de relance et augmenté les taux d’intérêt au point où les entreprises ne peuvent plus se permettre des rachats massifs, il ne reste plus rien pour soutenir les actions, si ce n’est de la désinformation, une confiance aveugle et une pause d’une à deux semaines dans la réduction des bilans. 

Il s’agit d’une démolition contrôlée de l’économie et des marchés. La Fed fera tout son possible pour éviter que le système n’implose trop vite, car le désossage des mâchoires est le seul outil qui reste. Entre-temps, M. Powell continuera de réduire les actifs et d’augmenter les taux d’intérêt comme prévu. Cela se traduira inévitablement par une baisse des cours des actions, car le système manque de « pression ». La confiance aveugle des investisseurs n’ira pas plus loin. Ils seront laissés en plan, tout comme ceux qui espèrent leurs pensions. 

Je m’attends à ce que les marchés actions reprennent leur forte baisse tout le long de 2019 et qu’ils tombent bien en deçà des niveaux de soutien observés en 2017. Si l’on se fie à la baisse de décembre, tant que la Fed poursuivra sa trajectoire actuelle de réduction de bilan, je vois le Dow Jones dans la fourchette de 17 000 à 18 000 points en mars et avril.

Trump portera le blâme pour l’accident 

La propension incessante de Trump à s’attribuer le mérite de la remontée boursière fait de lui un bouc émissaire parfait pour le crash en cours. L’accélération en 2019 sera suivie de nombreuses distractions. Alors que Trump a blâmé la Réserve fédérale pour l’instabilité récente des marchés, il a en même temps blâmé sa propre guerre commerciale. Trump a attaché le succès de sa présidence au succès d’un marché boursier qu’il appelait autrefois une « grande bulle » créée par la Fed. 

La guerre commerciale de Trump et l’arrêt du gouvernement ne sont que deux facteurs qui sont déjà ciblés par les médias grand public et les commentateurs globalistes comme étant les causes de la chute des actions en décembre. 

L’arrêt du gouvernement pourrait ne pas se poursuivre en janvier si Trump déclare l’état d’urgence et commence le mur à la frontière sud, rendant le débat budgétaire plutôt théorique. Cela dit, je soupçonne que cela pourrait continuer de toute façon ; cette fois-ci, c’est différent. Considérez que si l’arrêt se poursuit jusqu’en février, il y a la menace que les programmes d’aide sociale comme EBT soient retardés, ce qui ouvre la porte à un tout nouveau type de folie. Je n’ai pas nécessairement quelque chose contre la personne moyenne qui demande de l’aide sociale en période de crise personnelle. Cela dit, il y a des millions d’Américains qui ont fait carrière en recevant de l’aide gouvernementale, et leur attitude est souvent celle de se contenter de ce sort. Si et quand leur revenu et leur source de nourriture sont coupés, leur réaction peut être violente. 

La date actuelle de l’arrêt fait en sorte qu’il constitue une distraction tellement utile pour la banque centrale que je serais surpris qu’on y mette fin dans un avenir proche. La menace de retards dans l’EBT et l’aide sociale du gouvernement serait une crise très juteuse qui pourrait être exploitée par les banques centrales et les globalistes. 

Je prévois que la guerre commerciale se poursuivra jusqu’en 2019, comme l’année dernière. Trump annoncera des progrès « énormes » dans les négociations avec la Chine, parfois pour faire grimper les marchés, mais quelques jours ou semaines plus tard, ces progrès seront à nouveau remis en question. Je sais que c’est une prédiction facile. La farce de la guerre commerciale a suivi un schéma assez prévisible ces derniers temps. 

Trump a été d’une aide extraordinaire pour les élites bancaires à cet égard. En fait, l’administration Trump semble ajouter une nouvelle escalade dans la guerre commerciale une semaine après chaque baisse ou hausse de taux importante du bilan de la Fed ; juste à temps pour que les actions chutent violemment en raison de la réduction de bilan de la Fed. 

Autres prévisions pour 2019 

Un « Hard Brexit » : Attendez-vous à ce que le Brexit entre dans un éventuel scénario de non-accord avec l’UE, suivi d’un ralentissement économique agressif au-delà de ce qui se passe déjà en Europe. Bien que ce résultat semble être un pari risqué en ce moment, il a du sens d’après le faux récit que les globalistes sont en train de construire – le récit selon lequel les « populistes » sont une influence imprudente et destructrice qui mène à un désastre économique. 

Turquie quittant l’OTAN : On dirait que c’est déjà fait. La Turquie se positionne pour s’associer à des puissances de l’Est comme la Chine et la Russie par le biais de divers accords commerciaux et d’accords stratégiques, et abandonner ses liens avec l’Ouest. Bien que cela puisse durer encore quelques années, je crois que cela se produira rapidement – d’ici la fin de 2019. 

Conditions de la loi martiale en France : Les protestations des « gilets jaunes » vont se poursuivre jusqu’en 2019, et deviendront probablement plus volatiles à mesure qu’Emmanuel Macron tentera de resserrer les contrôles. Attendez-vous à ce que les protestations se multiplient au printemps et en été à mesure que le temps se réchauffe. Macron n’a pas hésité à utiliser sa boîte à outils totalitaire. Je m’attends à ce qu’il déclare l’état d’urgence nationale avec des pouvoirs de type loi martiale en place dès la fin de cette année. Je ne sais pas encore si les globalistes avec lesquels Macron s’associe de si près ont eu l’intention de parvenir à ce résultat, je ne sais pas encore si c’est le cas. Nous n’avons pas beaucoup entendu parler des revendications spécifiques ou des points de vue idéologiques des gilets jaunes. Comprendre les objectifs et les motivations des deux parties déterminera s’il y a un faux paradigme en jeu ou si les gilets jaunes sont un véritable mouvement populaire.

Résumé 

En résumé, le crash de la « bulle de tout » a été délibérément initié par les banques centrales. Le pire reste à venir en 2019. Trump est la brebis sacrificielle pour les élites bancaires, et son administration en assumera la responsabilité d’ici la fin de l’année, quels que soient les faits entourant le programme de démolition contrôlée de la Réserve fédérale. L’année 2018 a été le début de la prochaine phase de la crise, 2019 verra l’effondrement frapper la conscience du grand public sans parler de leur pas de porte et de leur portefeuille. 

Brandon Smith
 

vendredi, 01 février 2019

Le président autrichien accuse les USA de traiter l’UE comme des colonies

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Le président autrichien accuse les USA de traiter l’UE comme des colonies

par Charles Sannat

La grosse colère autrichienne est liée à la double affaire Nord Stream 2, qui est un gazoduc censé alimenter l’Europe en gaz russe, et les sanctions avec l’Iran qui empêchent les pays européens de commercer avec Téhéran.

Pour le président autrichien, les USA traitent l’UE « comme des colonies ». Cela semble pour lui une découverte alors que nous, nous le savions depuis bien longtemps.
 
L’Union européenne, au lieu de tenter de se créer et de rêver sa puissance en éradiquant ses propres peuples et ses propres nations, ferait mieux de se penser par rapport aux grands acteurs que sont la Russie, la Chine et les États-Unis.
 
C’est en construisant une unité de nos différences et de nos identités aussi précieuses les unes que les autres pour affronter un monde extérieur fort peu sympathique que nous construirons une grande Europe fédérale utile et aimée.
 
Charles SANNAT
 
Le président fédéral autrichien Alexander Van der Bellen s’en est pris aux États-Unis pour leur attitude envers les pays membres de l’UE, rapporte Die Standard. Selon le média, c’est les différends sur le Nord Stream 2 et l’accord nucléaire avec l’Iran qui ont suscité une telle réaction du chef d’État.
 
Washington traite les pays membres de l’UE « comme des colonies », estime le président fédéral autrichien Alexander Van der Bellen cité par le quotidien Die Standard.
 
Selon le média, ces déclarations sont liées à la pression exercée par les États-Unis sur l’UE au sujet de la construction du gazoduc Nord Stream 2 et de l’accord sur le programme nucléaire iranien.

Il a fait remarquer que l’UE, qui est la troisième économie mondiale, doit être plus « sûre d’elle » sur la scène internationale.
 
Le projet Nord Stream 2 est réalisé par la société russe Gazprom, en coopération avec les entreprises européennes Engie, OMV, Shell, Uniper et Wintershall. Le gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique devrait être mis en service d’ici fin 2019. Les États-Unis s’opposent énergiquement à ce projet.
 
La Russie a déclaré plusieurs fois qu’il s’agissait d’un gazoduc absolument commercial et compétitif. Par ailleurs, Vladimir Poutine a souligné que l’élaboration du Nord Stream 2 ne signifiait pas pour autant l’arrêt du transit de gaz russe via l’Ukraine.
 
Source Agence russe Sputnik.com ici

A propos du traité d'Aix la chapelle et de la notion de souveraineté

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A propos du traité d'Aix la chapelle et de la notion de souveraineté

par Pierre Eisner

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

La signature du traité dit d’Aix-la-Chapelle entre la France et l’Allemagne a suscité beaucoup de réactions. Sans doute a-t-on attaché trop d’importance à ce qui n’était qu’une opération de communication. Elle a été voulue par Emmanuel Macron pour l’aider à construire une façade de partisan de l’Europe, et concédée par Angela Merkel qui n’a plus de poids politique. Même s’il a fallu flatter le voisin allemand pour y parvenir. Mais tout texte, fût-il mal conçu et peu contraignant, a malgré tout une signification.

Le Rassemblement national (RN), comme une certaine partie de la droite, y a vu une perte de souveraineté, certains parlant de trahison. C’est sur cette perte supposée qu’il nous faut réfléchir. De quelle souveraineté s’agit-il quand on parle de celle de la France ? Est-ce celle du pouvoir de son dirigeant ou est-ce celle du pouvoir de son peuple ?

Le président Emmanuel Macron n’a pas perdu la moindre parcelle de son pouvoir par le fait du traité. Prenons ainsi l’exemple de la politique étrangère et de la défense. La France et l’Allemagne se sont engagées à coordonner leurs actions dans ces domaines, favorisant les échanges de personnel diplomatique et instituant notamment un Conseil franco-allemand de défense et de sécurité. Si, pour une raison quelconque, les dirigeants français et allemands sont amenés à prendre des décisions contradictoires, comme cela a été souvent la cas dans un passé récent, rien ne pourra les en empêcher. Alors ils se garderont bien de faire jouer les instances communes qu’ils ont instituées. En revanche si l’un ou l’autre, à propos d’une question un peu épineuse et faisant débat, est en phase avec son homologue ou parvient à le convaincre de rejoindre sa position, il pourra expliquer dans son pays qu’il est contraint par l’obligation de trouver une position commune, sollicitant par exemple l’avis d’un Conseil compétent.

En revanche le peuple français, comme le peuple allemand, aura perdu un peu de son pouvoir. On vient d’expliquer le mécanisme qui permet de court-circuiter le peuple lorsque sa position pourrait ne pas être celle attendue par son dirigeant.

C’est exactement ce qui se passe avec l’actuelle Union européenne. Il est inexact de dire que telle ou telle décision est imposée par Bruxelles. Lorsque l’avis des représentants du peuple français n’est pas sollicité, au prétexte de l’obligation de se conformer à telle règle européenne, c’est parce que son dirigeant s’est arrangé auparavant avec ses homologues pour ladite règle soit instaurée. Il y a bien un cas où la règle européenne est légitime. C’est celui de l’Euro et de la règle des 3% relative au déficits publics. En France au moins, le peuple s’est prononcé par référendum. Le paradoxe est que cette règle a été peu contraignante. On a accepté n’importe quoi de la Grèce pour son admission, comme de la France pour s’y conformer. Si la règle n’est pas respectée en 2019, il est peu probable que cela fasse des vagues.

Il y a bien un transfert de pouvoir, aussi bien à l’occasion de ce traité franco-allemand qu’à l’occasion des traités européens. Mais un transfert du pouvoir populaire au bénéfice du pouvoir discrétionnaire d’un dirigeant. C’est une perte sèche de démocratie, indépendamment de ce qu’on peut mettre comme périmètre pour définir le peuple.

Ce n’est pas comme si une Europe politique était installée, sous la forme d’un état unifié.  Ou comme si la France et l’Allemagne fusionnaient pour donner naissance à un état commun. On pourrait alors parler de transfert de souveraineté démocratique. Aujourd’hui la souveraineté démocratique n’est pas transférée : elle est dissoute au bénéfice d’une techno-structure et in fine des membres d’un club.

Pour revenir au traité franco-allemand ou à toutes les opérations qui y ressemblent, dans l’absence d’une instance politique installée au niveau adéquat, pour produire les rapprochements, les convergences que l’on peut raisonnablement souhaiter, ce ne sont pas des institutions qu’il faut créer pour tenter de les imposer, mais des convergences qu’il faut réaliser, sous le contrôle des citoyens de tous les états concernés.

Évidemment c’est difficile : il faut des dirigeants éclairés et courageux pour cela. Et cela concerne certains sujets comme l’économie, quand la diplomatie a besoin d’une légitimité politique et quand la lutte contre le terrorisme peut se contenter d’une coopération avec une mise en commun de moyens. A l’inverse, les institutions nouvelles, qui se multiplient à l’infini avec un coût incontrôlé, ne sont que des alibis. Chacun le sait : quand on veut évacuer un problème, on crée une commission.

C’est ainsi qu’il faut apprécier le traité d’Aix-la-Chapelle. Beaucoup de bruit pour rien, surtout pour ne rien faire de sérieux. Juste de la poudre aux yeux, mais qui peut aveugler.

Pierre EISNER (Le Parti des Européens)

jeudi, 31 janvier 2019

2019, l'année du renouveau identitaire européen !

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2019, l'année du renouveau identitaire européen !

par Eugène Guyenne

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

Bonne année 2019 ! Qu'elle soit placée en vous de celle du chemin de l'enracinement identitaire (local, régional, européen) si ce n'est déjà fait car plus les années passent et plus ce sentiment s'affirme et se confirme comme le seul rempart au monde actuel où l'on vit (par l'effet de la mondialisation donc du déracinement exprimé par les flux migratoires extra-continentaux des dernières décennies, par l'islamisation, par le terrorisme, par la destruction des frontières européennes, des mœurs fondant notre civilisation par le "mariage pour tous", la théorie du genre...).

Où il n'y a pas d'échappatoire autre que de retrouver nos racines communautaires (famille, amis), locale (échelle la plus concrète et enracinée plus le lien avec la commune dans laquelle on vit), régionale (aimer notre propre région chargée d'Histoire, d'anciennes langues, cultures, traditions, en patrimoine culturel, culinaire) et européenne (puisque nous appartenons tous à cette terre qu'est l'Europe, à ce groupe d'humain qu'est notre Civilisation, unie pour la plupart d'une culture partagée de langue, de tradition, de patrimoine et donc d'héritage indo-européen).

Retrouver le lien communautaire, le lien de la nature avec les forêts, les montagnes, les mers, le lien spirituel (païen ou chrétien en rupture avec le pape actuel préparant notre extinction). Au-delà de l'enracinement humain et culturel, 2019 doit être aussi l'année du réveil identitaire sur le plan politique: pour transformer l'essai et voir les combattants de cette Europe gagner et mettre à bas tous ceux qui veulent la détruire, il est impératif de cotiser à une ou plusieurs structures faisant la promotion de cette Europe-là, identitaire, enracinée donc européenne. Par exemple au Parti des Européens, convergeant avec les autres structures identitaires animées du même idéal mais seule véritable structure identitaire électorale car aucun parti de droite en France ne promeut cet enracinement à la fois local, régional et européen.

Les souverainistes défendent une communauté nationale "multiculturelle", concevant la France comme une Idée et non une Réalité charnelle, chez qui l'Allemagne et de l'Europe constituent à leurs yeux le mal absolu, alors qu'en vérité il se situe aussi bien dans chacun des états, coupable par ses actions politiques du déracinement, de la globalisation, d'une société multi-conflictuelle, du jacobinisme mortifère, du socialisme de l'assistanat, de l'ultra-libéralisme, du cosmopolitisme. Le Parti des Européens souhaite mettre à bas ces états devenus nocifs, renverser la table au sein de l'Union Européenne et changer radicalement son fonctionnement afin de bâtir enfin une Europe identitaire unie.

En cette année européenne et identitaire de 2019, faites gagner vos idées, qui sont aussi les nôtres, et rejoignez-nous ! Une seule place manque: la vôtre !

Eugène Guyenne (Le Parti des Européens)

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Comment la jeunesse devint le gibier de la caste mondiale

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Comment la jeunesse devint le gibier de la caste mondiale

par Nicolas Bonnal

Dans les années soixante, rappelle Thomas Frank, on a imposé le slogan Think Young, pour célébrer la marchandise nouvelle et la non-culture nouvelle à base de pub et de communication, une culture d’usurpateur (le Spectacle), disait Debord qui veut faire oublier comment elle est arrivée au pouvoir. On chassa les anciens et la tradition pour imposer le jeunisme consumériste.

Cinquante plus tard, on a une jeunesse de dystopie, à 90%  ruinée par l’immobilier, par les études, promue à des petits boulots disqualifiés, à des exils ingrats, à un nomadisme cheap et à un abrutissement technologique festif. Certes les jeunes valent mieux que leurs aînés et votent, rappellent Todd ou Guilluy, contre le système, aussi bien en France qu’en Angleterre.  Mais la jeunesse est remplacée et divisée. En outre elle n’a plus aucun outil culturel pour affronter le système. Depuis la fin des années 70, on ne lit plus – ou mal…

Celui qui a le mieux décrit cette involution est le mathématicien Gilles Chatelet, vers la fin des années 90 quand Paris achève sa grande transformation, pour parler comme Polanyi. Paris est promue capitale des fêtes,  de services et de la vie chère, bourrée de gadgets, de culture néo et de  « tantouzes de première »

Dans Vivre et penser comme des porcs, ouvrage polémique, décalé et philosophique, Chatelet commence par une description festive :

« Un dimanche soir de novembre 1979… Personne ne voulait manquer la « soirée rouge et or ». Tout ce qui avait compté, ou prétendait encore compter, avait promis de venir : brillants universitaires ralliés à la nuit, anciens et futurs ministres, mondains professionnels, jeunes condottieri de la mode, prédateurs et chasseurs de tête. »

Je le dis et je le répète, lisez le livre de ma condisciple Bacqué sur Richard Descoings. « Richie » dénonce  la collusion entre élites et fêtes, fric et multiculturalisme, appétits sans fin et humanitarisme creux. L’axe DSK-Macron-Benalla est déjà là, avec cette « nuit porte-jarretelles » qui n’en finit pas – et rappelle l’apocalypse joyeuse de Broch ou le festif de la Cacanie de Musil (j’en reparlerai). On vit, dit Chatelet, dans une société d’entendidos, de renards qui se comprennent à demi-mot en forniquant, pendant que les couillons continuent de voter pour la gauche ou la droite, ou pour les politiciens soi-disant responsables.

actualité,jeunesse,sociologie,problémes contemporainsChatelet comprend que les jeunes seront maltraités (en 1999, disait le Figaro il fallait gagner 90 000 franc mensuels pour mieux vivre à Londres qu’à Paris). Alors à quoi sert ce cirque romain et inhumain ?

« La commande sociale de l’ordre cyber-mercantile est simple : comme les grandes villes d’autrefois, qui montraient un solide appétit pour les pauvres, il se montre très friand de tout ce cyber-bétail de « jeunes à baladeur nomades et libres dans leur tête », un peu râleurs mais au fond malléables, facilement segmentables en tranches d’âge et en générations, et donc gibier sociologique idéal pour les modes. »

Les gadgets technologiques n’auront en rien aidé :

« La crétinisation postmoderne par la communication remplace avantageusement la caporalisation perpétrée par les conservatismes d’autrefois, décrits par Ernest Renan. »

Ceci dit si les jeunes ont voté contre le Brexit, contre Clinton pour Donald ou Bernie, pour Mélenchon ou pour Le Pen, c’est que ces outils ambivalents ont quelque part desservi le système… Raison pourquoi le système veut aussi imposer le programme – comme à la télévision…

Chatelet commente Attali (je sais, je sais, il est plus bête et ignare que méprisable encore) dans un de ses chapitres les plus percutants :

« Pour les Turbo-Bécassines et cyber-Gédéon de deuxième génération, l’ordre cyber-mercantile pourrait se montrer fort appétissant : en scrutant l’horizon des grandes tendances, Attali croit discerner une multitude de jeunes cavaliers chargés d’objets-nomades de plus en plus « intelligents ».

Tout le livre de Chatelet tourne autour de la dénonciation de la satanée pensée britannique (pour moi le pire reste le trop méconnu Bentham). Donc…

« Il n’est pas difficile de voir que ces jeunes à baladeur, prédictibles et stockables, ne sont que la forme festive et transurbaine des créatures de l’état de nature de Hobbes, réclamant donc un monde de souveraineté à la hauteur de leur mobilité et de leur convoitise exaspérée par les objets-nomades. »

cyberjeueneséé.jpgOui, la vie postmoderne est devenue « solitary, poor, nasty, brutish, and short », comme dit Hobbes. Car les attentats festifs aident à l’écourter cette vie.

Mais au-dessus de cette plèbe cheap et technophile règnent « les cavaliers-nomades de la surclasse »…Comme Christophe Guilluy, Chatelet souligne l’antiracisme tartuffe de cette surclasse à la romaine (revoyez les Fellini, Dolce Vita et le Satiricon). Et d’ajouter :

« On peut accorder une chose à cette surclasse : elle n’est pas « raciste » et même friande d’exotisme. Elle adore visiter ces précieux réservoirs de sauvagerie que sont les peuples-marchés pourvoyeurs de gladiateurs-boxeurs et de nubiens à plume. »

La bourgeoisie néo préfère les migrants aux compatriotes. Comme dit encore Guilluy, elle a besoin d’ouvriers du bâtiment et de serveurs de restau – sans oublier de footeux…

Le système n’aime pas les gilets jaunes mais il adore la racaille et les émeutiers. Chatelet écrit :

« On peut parier que les émeutes n’inquiéteront pas plus la surclasse qu’elles n’inquiètent M. le juge Richard Ponzer, pour qui la ville de New York illustre la possibilité pour des communautés situées aux deux extrêmes de l’éventail des revenus de cohabiter et de coopérer dans des conditions qui ne sont pas parfaitement harmonieuses et certainement pas placides. »

Car un pauvre de même origine peut devenir plus dangereux ; il l’a montré dans le passé. Il faut donc le remplacer.

Les émeutes font bouger, donc c’est du tout bon :

« Toute révolte ne sera qu’un « remous » inaudible par les marchés, aussi inoffensif et pathétique que les règlements de comptes entre jeunes mâles d’un troupeau de bovidés. »

Visionnaire, Chatelet annonce la réaction populaire de la France larguée :

« Car il reste encore aujourd’hui quelques braises de lucidité populaire ; le malaxage en peuple-marché et en cyber-bétail réversible n’a pas encore triomphé !…Demain, naturellement, les  « populistes ringards » risquent d’aboyer – sinon de mordre – encore plus fort. »

Quant à la jeunesse, à moins d’être milliardaire, on sait ce qui l’attend, entre le Bataclan, Orlando, le RER en panne,  la chambre de bonne à mille euros et les frais d’inscription à dix-vingt mille l’année :

« Comment battre de vitesse l’atomisation et sa prolifération d’unités de détresse réduite à leurs baskets, leur deux kilos de cervelle et leur baladeur ? »

Et Gilles Chatelet de conclure justement sur une référence mythologique :

« Prométhée n’est pas le dieu adoré par les saltimbanques de l’anarcho-mercantilisme. C’est devant Hermès – Hermès, Hermès l’esclave de Zeus -, et surtout devant Plutos l’argent-roi, qu’ils se vautrent, sans aucune pudeur. »

On espère que la jeunesse finira par comprendre. Elle a commencé, malgré son inculture politique et philosophique institutionnalisée par la dégénérescence de nos programmes éducatifs (tout pour le fric ou pour l’ouvert), et cela n’est pas bon sur le système qui repose comme on sait sur les retraités (80h de BFM par semaine), le bobo abruti qui accepte euphorique sa progressive prolétarisation, et les cathos zombie évoqués par Emmanuel Todd.

Sources principales

  • Gilles Chatelet – Vivre et penser comme des porcs (Gallimard)
  • Hobbes – Léviathan
  • Raphaelle Bacqué – Richie (Grasset)
  • Nicolas Bonnal – Lettre ouverte à la droite fille de joie (Michel de Maule) ; la décadence romaine (Amazon.fr)

NICOLAS BONNAL

https://nicolasbonnal.wordpress.com/2019/01/25/comment-la...

lundi, 28 janvier 2019

Le coup d'Etat Macron. Le Prince contre la Nation

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Le coup d'Etat Macron. Le Prince contre la Nation

Un livre de Guillaume Larrivé

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Guillaume Larrivé est  député Les Républicains de l'Yonne. Il est énarque, maître de requête au Conseil d'Etat, ancien membre des cabinets de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux

Présentation par l'éditeur

« Qu'est-ce que le macronisme au pouvoir ? Un nouvel absolutisme. Plus d'un an après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, le moment est venu de démontrer et dénoncer la logique de son règne : celle d'un coup d'État insidieux, par lequel le Prince cherche à accaparer, mois après mois, tous les pouvoirs de l'État. Sa présidence égocratique est celle d'une régression antidémocratique : un principat concentré dans les mains d'un homme et des palatins qui composent sa cour. Et parce qu'il est le premier lieu du pluralisme et de la défense des libertés, le Parlement est aussi le premier à être attaqué. Mais l'étrange coup d'État Macron aboutit à un paradoxe : le président de la force est celui de la faiblesse. Tandis que le Prince s'empare de la République, la nation est fracturée par l'impuissance de l'État à protéger vraiment les Français et à dessiner notre avenir. Pour que la France se réconcilie avec elle-même, il faut préparer, dès maintenant, l'après-Macron. »

larrivé.jpgCommentaire.

On ne pouvait pas attendre que Guillaume Larrivé, membre du parti Les Républicains, lequel se veut élément actif de l'opposition à Emmanuel Macron, juge avec beaucoup de faveur le début de quinquennat de celui-ci. Il faut noter cependant que les LR refusent généralement d'être considérés comme une « opposition de droite ». Ils se veulent plutôt représentatifs de tous le corps électoral centriste qui, par peur de Marine Le Pen, avait voté pour Emmanuel Macron, qui le regrette aujourd'hui et se cherche une ou plusieurs personnalités politiques pour les représenter lors des prochaines élections.

Nous conseillons la lecture de ce livre bien documenté à tous ceux qui se veulent aujourd'hui dans l'opposition, qu'elle soit de gauche ou d'extrême gauche, de droite ou d'extrême droite ou qu'elle se reconnaisse dans le mouvement Les Républicains. Le jugement que porte Guillaume Larrivé sur le pouvoir Macron et sur la personnalité de ce dernier devrait être partagé par tous. Macron se comporte  de plus en plus comme un dictateur en puissance s'étant approprié tous les pouvoirs de l'Etat. Mais le livre va plus loin. Il porte un jugement sévère sur ce qu'est devenue la Ve République et notamment sur ce que l'on appelle le pouvoir parlementaire ainsi le système électoral permettant à l'apprenti dictateur de se saisir pour les mettre à son service de toutes les formes de démocratie représentative.

Chacun ayant quelque bon sens ne pourra que partager son jugement. Le problème majeur du système politique actuel est la concentration du pouvoir dans les mains d'un seul homme. Depuis De Gaulle, il avait été admis que le chef de l'État incarnait la nation. Mais ceci ne doit pas signifier qu'un président élu de justesse puisse concentrer la quasi totalité des pouvoirs. On ne peut alors espérer qu'il puisse bénéficier de la confiance de la totalité des Français pendant cinq ans, sans aucun autre lieu de délibération et de décision. Pour Guillaume Larrivé, ceci explique l'apparition de voies de contestation ailleurs que dans la sphère politique. Les Gilets Jaunes en sont aujourd'hui l'incarnation la plus visible, mais il y en aura d'autres.

Il critique également le mode de fonctionnement de l'Assemblée Nationale que la majorité électorale au service d'Emmanuel Macron a transformé en une chambre d'enregistrement des volontés du Prince. Il reconnaît d'ailleurs que ce système avait commencé à fonctionner sous Jacques Chirac, avec le soutien de beaucoup ceux qui se veulent aujourd'hui opposants à Macron.

Malheureusement le livre ne donne pas beaucoup d'éclairages sur la façon selon laquelle devrait fonctionner le système politique dans le cas plus que probable du remplacement de la majorité actuelle par une majorité issue de l'opposition, et notamment d'une majorité issue du parti Les Républicains. On peut penser que par ce livre Guillaume Larrivé veut se positionner comme futur chef de cette majorité. Les candidats de valeur, on doit le reconnaître, ne sont guère nombreux actuellement .

Notre point de vue

Nous devons, en essayant de mieux comprendre la façon dont un Emmanuel Macron a réussi à prendre le pouvoir, regretter que Guillaume Larrivé ne cherche pas à expliquer en profondeur ce phénomène. Nous avons plusieurs fois ici rappelé l'hypothèse formulée par la plupart des analystes politiques s'efforçant à un regard géostratégique. Emmanuel Macron a été suscité et financé, avant et pendant sa campagne, par les multinationales financières ayant donné partout en Occident le pouvoir aux quelques 5% d'ultra-riches dominant cette partie du monde.

Il n'y a aucune raison de penser que des opposants à Macron, susceptibles de le remplacer, puissent le faire sans l'accord et le soutien de ces multinationales américaines. Qu'ils le veuillent ou non, ils seront obligés de s'y soumettre. Ils seront obligés aussi de défendre l'engagement de la France dans le complexe militaro-industriel américain, en lui refusant toute capacité de faire apparaître en Europe une majorité d'Etats se voulant indépendants, tant à l'égard du Brics que des Etats-Unis.

On peut craindre qu'un Guillaume Larrivé ou un de ses homologues, s'ils accédaient au pouvoir en France, puissent se comporter de façon différente.

Ajoutons sans donner de nom que les chefs actuels des Républicains ne suscitent pas une forte envie de les voir remplacer Emmanuel Macron.

On problems of European Sovereignty

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On problems of European Sovereignty

Ex: http://www.geopolitica.ru

The current situation in Europe is nothing extraordinary. It was even predicted. Moreover, several times forecasts were made by people who had opposing views on the political system in this part of the world. The only difference is that some people considered the creation of the EU to be a systemic error, while others reckoned it to be only an intermediate step in the further disintegration of nation-states and the creation of global civil society. These two points of view are now manifesting themselves in the European crisis, and just what the point of geopolitical bifurcation will be largely depends on the further developments of events. 

Let us consider these two cases with specific examples. For comparison, we will borrow the ideas expressed in two works with similar titles: The Breakdown of Nations and The Breaking of Nations are going to be considered. The first was published in 1957, and the second appeared in 2003. The first work was written by a lawyer, economist and political scientist of Austrian origin, Leopold Kohr, who held the position of Professor of Economics and Public Administration at the University of Puerto Rico for about 20 years. He was also inspired by the Small is Beautiful movement. Kohr called himself a philosophical anarchist, although he never advocated anti-state activities. He was an opponent of large projects, including European integration. In 1941, Leopold Kohr predicted not only the fallacy of creating a supranational system in Europe, but also the collapse of the Soviet Union. Even back during World War II, he analyzed the balance of ethnic groups and came to the conclusion that both the Nazi and Soviet regimes were doomed. As history has shown, his analysis has turned out to be accurate even though few scholars have turned to his theoretical principles.

Forgotten prophet

Kohr’s approach to the Swiss Confederation is quite concise: it is not a confederation of ethnic and linguistic groups, but a confederation of regions. As he wrote in his work “Disunion Now: A Plea for a Society based upon Small Autonomous Units”:       

In fact the basis of the existence of Switzerland and the principle of living together of various national groups is not the federation of her three nationalities but the federation of her 22 states, which represent a division of her nationalities and thus create the essential precondition for any democratic federation: the physical balance of the participants, the approximate equality of numbers. The greatness of the Swiss idea, therefore, is the smallness of its cells from which it derives its guarantees. People who argue for a union of nations in Europe because they believe that this kind of union has been realized and thus proved its practicability in Switzerland, have never based their wonderful schemes on the principle of cantonal or small-state sovereignty. The national idea has so much troubled the minds of the political thinkers, in contrast, the notion of the state is so much more flexible, adaptable and multipliable than that of the nation, that it has most completely gone out of use. For virtue has been seen only in great and greater while smaller entities have been thought and taught to be the source of all mischief and evil. We have been educated in the worship of the bulk, of the universal, of the colossal, and have come away from the minuscule, the completeness and universality on the smallest scale - the individual, which is the protoplasm of all social life. We have learned to praise the unification of France, Britain, Italy and Germany in the belief that they would give birth to a unified humanity. But they created only Great Powers.

Leopold Kohr upholds the principle of sovereignty for the smallest, not the largest state subject, or Kleinstaaterei, as the Germans say. He says that no one knows what the term “mankind” really means or why we should even die for it. Unionism and colossalism would not result in anything good. Moreover, Unionism is just another expression of totalitarianism. It is a one-party system transplanted into the international sphere. Kohr writes:

Not only history but also our own experience has taught us that true democracy in Europe can only be achieved in little states. Only there the individual can retain his place and dignity. And if democracy is a worthwhile idea, we have to create again the conditions for its development, the small state, and give the glory of sovereignty (instead of curtailing an institution from which no one wants to depart) to the smallest community and to as many people as possible. It will be easy to unite small states under one continental federal system and thus also satisfy, secondarily, those who want to live on universal terms. Such a Europe is like a fertile inspiration and a grandiose picture, although not a modern one which you paint in one dull line. It will be like a mosaic with fascinating variations and diversity, but also with the harmony of the organic and living whole.[1]

But this is practically the very idea of a Eurasian confederation, merely expressed in other words!

In his most famous book, The Breakdown of Nations, Kohr offers philosophical, political, cultural, economic, and administrative arguments in favor of small state actors. In the section entitled “The Physics of Politics: The Philosophic Argument”, he says:

This is no accident, for smallness is not only a convenience. It is the design of God. The entire universe is built on it. We live in a micro-cosmos, not in a macrocosmos. Perfection has been granted only to the little. Only in the direction of the minuscule do we ever come to an end, to a finite, a boundary, where we can conceive the ultimate mystery of existence. In the direction of the colossal we arrive nowhere. We may add and multiply, and produce increasingly vaster figures and substances, but never an end, as there is nothing that can not always again be doubled, though doubling in the physical sense soon means collapse, disintegration, catastrophe. There is an invisible barrier to size beyond which matter can not accumulate. Only non-existing mathematical shadows can penetrate further. Division, on the other hand, brings us eventually to the existing, though unseen, ultimate substance of all things, to particles which defy any further division. They are the only substances which creation has endowed with unity. They alone are indivisible, indestructible, eternal. Lucretius has called these the first bodies or primal particles and, in an unsurpassed piece of reasoning, has argued in the Nature of Things.

Although at first glance it seems that Leopold Kohr is appealing to Democritus’ idea of atomicity and the individual (which, in a sense, can be translated into the practice of liberalism and multiculturalism), this is not the case. Unfortunately for many anarchists who are nihilistic materialist (especially followers of Peter Kropotkin, who tried to provide scientific examples of anarchy), Leopold Kohr always spoke of God and His will as necessary to try to understand from the perspective of state organization:

There are two ways by which equilibrium and order can be achieved. One is by means of a stable and the other by means of a mobile balance. When in their proper element, both are self-regulatory. The stable balance is the balance of the stagnant and the huge. It creates equilibrium by bringing two objects into a fixed and unchanging relationship with each other such as a house with its ground, or a mountain with its plain. Instead of creating harmony, it moulds its diverse parts into unity. Being the balance of the rigid and fixed, it could be conceived as a universal principle only if the universe were still, non-moving, lifeless. Then the existence of only a few large bodies would make sense and, for that matter, even the existence of a single one. But in the bottomless vastness of the abyss of creation, it could be maintained only by the ever-conscious will of God Himself who, in order to prevent it from dropping into nowhere, would have to do nothing less than hold it perpetually in His hands. Since this was obviously not His intent, He created instead a moving, breathing, and dynamic universe, maintained in order not by unity but harmony, and based not on the stable balance of the dead, but the mobile balance of the living. In contrast to the stable balance, this balance is self-regulatory not because of the fixity of its relationships but because of the coexistence of countless mobile little parts of which no one is ever allowed to accumulate enough mass to disturb the harmony of the whole.[2]

kohr_0.jpgKohr connects the political system to the idea of internal democracy which relies on the community: “A small state in its inner nature is democratic. The rulers of small states could be considered as neighbors of citizens...”

Although Kohr’s ideas are not quoted widely, the example of Switzerland could serve as proof of his ideas’ validity. Furthermore, it may be added that the majority of today's nation-states of Europe are also in need of being ‘defragmented' to completely eradicate the bourgeois spirit and erroneous bases of nationalism which in the Enlightenment intensely destroyed the traditions and cultures of the peoples of Europe, imposing bureaucracy in their place.

The EU against sovereignty

 It should be noted that the destruction of the EU could have not only a positive, but a negative significance if this question is examined in terms of the classical notion of sovereignty. As mentioned above, the author of the second book bearing a similar title, The Breaking of Nations: Order and Chaos in the Twenty-First Century, is the British diplomat and strategist Robert Cooper. At the time that his work appeared in 2003, he served as Director General for External and Political-Military Affairs at the General Secretariat of the EU Council.

Despite the identical titles, the ideas and approaches in these two works are completely different. If Kohr proposes to strengthen sovereignty from the bottom, then Cooper, on the contrary, believes that sovereignty should be completely destroyed. "The sovereignty of the post-modern state is the right to a place at the negotiating table”,[3] he says.

Much of his work is contradictory. For example, he states that “Liberalism and nationalism can go together today just as they did for 18th and 19th century states emerging from one or another form of imperial rule”[4]. But why is this possible? For permanently destroying national culture or manipulating movements and parties that appeal to national identity? Cooper seems to have both in mind.

 In the second part, he declares that “most people are subjugated by ideas rather than by force”[5], but later in the same chapter states that “European institutions strengthen international cooperation by strengthening sovereignty...the EU security of public order agreement provides for police action in other countries”. Where is the rule of law and ideas if "member-states of the EU have lost the exclusive right to the adoption of laws”?[6]

cooper_0.jpgHe speaks fearfully of Islam which could become the basis for a new imperialism, and he mentions the Pacific region where the question of a union could also be raised. Both of these, according to Cooper, are a threat not only to Western interests, but ultimately the West itself.

Consequently, Cooper defends the ideas of Western hegemony undergoing transformation into something new. For him, the post-modern state is the quintessential idea of liberalism which has hitherto opposed any forms of collective identity, be it class, national, race, or state. Cooper asserts that Communism and Fascism were attempts to contain the effects of the modernization of society caused by the ideas of the Enlightenment and the technological innovations of the Industrial Revolution[7]. Hence his certainty that all industrial and post-industrial countries have potential for post-modernity.

 In the end, he reveals his cards and confirms the need to celebrate the individual: “Chaos is tamed by empire; empires are broken up by nationalism; nationalism gives way, we hope, to internationalism. At the end of the process is the freedom of the individual[8]. On the same page, he clarifies that he has in mind the open society which is in fact identical to post-modernity. In other words, this is practically the same thing that George Soros has spoken of and tried to realize in practice through various projects.

In addition, Cooper confesses on US interests and the difference between American and European perceptions of reality: “European countries are based on nationality and history. History is nonsense for Americans. They aim not to colonize space, but colonize time, in other words, the future space[9]. This colonization has been successfully implemented in Western Europe through a system of political, economic, and military dependence on Washington: “The American plan consisted in developing a global community of open markets and international institutions in which the United States would play a leading role...In general, the United States has managed to achieve the stated goals through the Marshall Plan, the creation of the European Union and international financial institutions, particularly the IMF and the World Bank[10]. Note the phrase "the creation of the European Union". Did European countries, starting with the Coal and Steel Community, understand that the Americans were behind all of this? Certainly some of the actors must have benefited from such an association, but for just how long?

The fragility of the European Union has already manifested itself in Brexit, its inability to cope with the migrant problem and terrorist attacks, as well as some of its countries’ dependence on the dictates of financial commissioners. What does Robert Cooper offer as an immediate political agenda? “In politics it is necessary to restrain manifestations of the pre-modern or foreign; interests can be reconciled with the modern state, but lasting peace can only come with the confluence of postmodern identities[11], he writes. For the whole EU, this means a continuation of the erosion of the cultural code of all peoples and countries. As a result, a new type of Homo Politicus should appear. But this is only in theory. In reality, a weak identity will be pushed by stronger ones which are now represented by the masses of migrants who almost always position themselves as the bearers of Islam and show little respect for indigenous Europeans.

Perhaps such external aggression could help the peoples of Europe rethink their role in world history and try to reestablish their old identity and sovereignty as much as possible in present circumstances.


[1] Leopold Kohr. Disunion Now. A Plea for a Society based upon Small Autonomous Units. The Commonweal, September 26, 1941 http://www.panarchy.org/kohr/1941.eng.html

[3] Robert Cooper. The Breaking of Nations: Order and Chaos in the Twenty-First Century. P. 62.

[4] Ibidem. P. 29.

[5] Ibidem. P. 40.

[6] Ibidem. P. 61.

[7] Ibidem. P. 70.

[8] Ibidem. P. 98.

[9] Ibidem. P. 65.

[10] Ibidem. P. 161.

[11] Ibidem. P. 178.

Translated from Russian by Jafe Arnold.

On problems of European Sovereignty

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On problems of European Sovereignty

Ex: http://www.geopolitica.ru

The current situation in Europe is nothing extraordinary. It was even predicted. Moreover, several times forecasts were made by people who had opposing views on the political system in this part of the world. The only difference is that some people considered the creation of the EU to be a systemic error, while others reckoned it to be only an intermediate step in the further disintegration of nation-states and the creation of global civil society. These two points of view are now manifesting themselves in the European crisis, and just what the point of geopolitical bifurcation will be largely depends on the further developments of events. 

Let us consider these two cases with specific examples. For comparison, we will borrow the ideas expressed in two works with similar titles: The Breakdown of Nations and The Breaking of Nations are going to be considered. The first was published in 1957, and the second appeared in 2003. The first work was written by a lawyer, economist and political scientist of Austrian origin, Leopold Kohr, who held the position of Professor of Economics and Public Administration at the University of Puerto Rico for about 20 years. He was also inspired by the Small is Beautiful movement. Kohr called himself a philosophical anarchist, although he never advocated anti-state activities. He was an opponent of large projects, including European integration. In 1941, Leopold Kohr predicted not only the fallacy of creating a supranational system in Europe, but also the collapse of the Soviet Union. Even back during World War II, he analyzed the balance of ethnic groups and came to the conclusion that both the Nazi and Soviet regimes were doomed. As history has shown, his analysis has turned out to be accurate even though few scholars have turned to his theoretical principles.

Forgotten prophet

Kohr’s approach to the Swiss Confederation is quite concise: it is not a confederation of ethnic and linguistic groups, but a confederation of regions. As he wrote in his work “Disunion Now: A Plea for a Society based upon Small Autonomous Units”:       

In fact the basis of the existence of Switzerland and the principle of living together of various national groups is not the federation of her three nationalities but the federation of her 22 states, which represent a division of her nationalities and thus create the essential precondition for any democratic federation: the physical balance of the participants, the approximate equality of numbers. The greatness of the Swiss idea, therefore, is the smallness of its cells from which it derives its guarantees. People who argue for a union of nations in Europe because they believe that this kind of union has been realized and thus proved its practicability in Switzerland, have never based their wonderful schemes on the principle of cantonal or small-state sovereignty. The national idea has so much troubled the minds of the political thinkers, in contrast, the notion of the state is so much more flexible, adaptable and multipliable than that of the nation, that it has most completely gone out of use. For virtue has been seen only in great and greater while smaller entities have been thought and taught to be the source of all mischief and evil. We have been educated in the worship of the bulk, of the universal, of the colossal, and have come away from the minuscule, the completeness and universality on the smallest scale - the individual, which is the protoplasm of all social life. We have learned to praise the unification of France, Britain, Italy and Germany in the belief that they would give birth to a unified humanity. But they created only Great Powers.

Leopold Kohr upholds the principle of sovereignty for the smallest, not the largest state subject, or Kleinstaaterei, as the Germans say. He says that no one knows what the term “mankind” really means or why we should even die for it. Unionism and colossalism would not result in anything good. Moreover, Unionism is just another expression of totalitarianism. It is a one-party system transplanted into the international sphere. Kohr writes:

Not only history but also our own experience has taught us that true democracy in Europe can only be achieved in little states. Only there the individual can retain his place and dignity. And if democracy is a worthwhile idea, we have to create again the conditions for its development, the small state, and give the glory of sovereignty (instead of curtailing an institution from which no one wants to depart) to the smallest community and to as many people as possible. It will be easy to unite small states under one continental federal system and thus also satisfy, secondarily, those who want to live on universal terms. Such a Europe is like a fertile inspiration and a grandiose picture, although not a modern one which you paint in one dull line. It will be like a mosaic with fascinating variations and diversity, but also with the harmony of the organic and living whole.[1]

But this is practically the very idea of a Eurasian confederation, merely expressed in other words!

In his most famous book, The Breakdown of Nations, Kohr offers philosophical, political, cultural, economic, and administrative arguments in favor of small state actors. In the section entitled “The Physics of Politics: The Philosophic Argument”, he says:

This is no accident, for smallness is not only a convenience. It is the design of God. The entire universe is built on it. We live in a micro-cosmos, not in a macrocosmos. Perfection has been granted only to the little. Only in the direction of the minuscule do we ever come to an end, to a finite, a boundary, where we can conceive the ultimate mystery of existence. In the direction of the colossal we arrive nowhere. We may add and multiply, and produce increasingly vaster figures and substances, but never an end, as there is nothing that can not always again be doubled, though doubling in the physical sense soon means collapse, disintegration, catastrophe. There is an invisible barrier to size beyond which matter can not accumulate. Only non-existing mathematical shadows can penetrate further. Division, on the other hand, brings us eventually to the existing, though unseen, ultimate substance of all things, to particles which defy any further division. They are the only substances which creation has endowed with unity. They alone are indivisible, indestructible, eternal. Lucretius has called these the first bodies or primal particles and, in an unsurpassed piece of reasoning, has argued in the Nature of Things.

Although at first glance it seems that Leopold Kohr is appealing to Democritus’ idea of atomicity and the individual (which, in a sense, can be translated into the practice of liberalism and multiculturalism), this is not the case. Unfortunately for many anarchists who are nihilistic materialist (especially followers of Peter Kropotkin, who tried to provide scientific examples of anarchy), Leopold Kohr always spoke of God and His will as necessary to try to understand from the perspective of state organization:

There are two ways by which equilibrium and order can be achieved. One is by means of a stable and the other by means of a mobile balance. When in their proper element, both are self-regulatory. The stable balance is the balance of the stagnant and the huge. It creates equilibrium by bringing two objects into a fixed and unchanging relationship with each other such as a house with its ground, or a mountain with its plain. Instead of creating harmony, it moulds its diverse parts into unity. Being the balance of the rigid and fixed, it could be conceived as a universal principle only if the universe were still, non-moving, lifeless. Then the existence of only a few large bodies would make sense and, for that matter, even the existence of a single one. But in the bottomless vastness of the abyss of creation, it could be maintained only by the ever-conscious will of God Himself who, in order to prevent it from dropping into nowhere, would have to do nothing less than hold it perpetually in His hands. Since this was obviously not His intent, He created instead a moving, breathing, and dynamic universe, maintained in order not by unity but harmony, and based not on the stable balance of the dead, but the mobile balance of the living. In contrast to the stable balance, this balance is self-regulatory not because of the fixity of its relationships but because of the coexistence of countless mobile little parts of which no one is ever allowed to accumulate enough mass to disturb the harmony of the whole.[2]

kohr_0.jpgKohr connects the political system to the idea of internal democracy which relies on the community: “A small state in its inner nature is democratic. The rulers of small states could be considered as neighbors of citizens...”

Although Kohr’s ideas are not quoted widely, the example of Switzerland could serve as proof of his ideas’ validity. Furthermore, it may be added that the majority of today's nation-states of Europe are also in need of being ‘defragmented' to completely eradicate the bourgeois spirit and erroneous bases of nationalism which in the Enlightenment intensely destroyed the traditions and cultures of the peoples of Europe, imposing bureaucracy in their place.

The EU against sovereignty

 It should be noted that the destruction of the EU could have not only a positive, but a negative significance if this question is examined in terms of the classical notion of sovereignty. As mentioned above, the author of the second book bearing a similar title, The Breaking of Nations: Order and Chaos in the Twenty-First Century, is the British diplomat and strategist Robert Cooper. At the time that his work appeared in 2003, he served as Director General for External and Political-Military Affairs at the General Secretariat of the EU Council.

Despite the identical titles, the ideas and approaches in these two works are completely different. If Kohr proposes to strengthen sovereignty from the bottom, then Cooper, on the contrary, believes that sovereignty should be completely destroyed. "The sovereignty of the post-modern state is the right to a place at the negotiating table”,[3] he says.

Much of his work is contradictory. For example, he states that “Liberalism and nationalism can go together today just as they did for 18th and 19th century states emerging from one or another form of imperial rule”[4]. But why is this possible? For permanently destroying national culture or manipulating movements and parties that appeal to national identity? Cooper seems to have both in mind.

 In the second part, he declares that “most people are subjugated by ideas rather than by force”[5], but later in the same chapter states that “European institutions strengthen international cooperation by strengthening sovereignty...the EU security of public order agreement provides for police action in other countries”. Where is the rule of law and ideas if "member-states of the EU have lost the exclusive right to the adoption of laws”?[6]

cooper_0.jpgHe speaks fearfully of Islam which could become the basis for a new imperialism, and he mentions the Pacific region where the question of a union could also be raised. Both of these, according to Cooper, are a threat not only to Western interests, but ultimately the West itself.

Consequently, Cooper defends the ideas of Western hegemony undergoing transformation into something new. For him, the post-modern state is the quintessential idea of liberalism which has hitherto opposed any forms of collective identity, be it class, national, race, or state. Cooper asserts that Communism and Fascism were attempts to contain the effects of the modernization of society caused by the ideas of the Enlightenment and the technological innovations of the Industrial Revolution[7]. Hence his certainty that all industrial and post-industrial countries have potential for post-modernity.

 In the end, he reveals his cards and confirms the need to celebrate the individual: “Chaos is tamed by empire; empires are broken up by nationalism; nationalism gives way, we hope, to internationalism. At the end of the process is the freedom of the individual[8]. On the same page, he clarifies that he has in mind the open society which is in fact identical to post-modernity. In other words, this is practically the same thing that George Soros has spoken of and tried to realize in practice through various projects.

In addition, Cooper confesses on US interests and the difference between American and European perceptions of reality: “European countries are based on nationality and history. History is nonsense for Americans. They aim not to colonize space, but colonize time, in other words, the future space[9]. This colonization has been successfully implemented in Western Europe through a system of political, economic, and military dependence on Washington: “The American plan consisted in developing a global community of open markets and international institutions in which the United States would play a leading role...In general, the United States has managed to achieve the stated goals through the Marshall Plan, the creation of the European Union and international financial institutions, particularly the IMF and the World Bank[10]. Note the phrase "the creation of the European Union". Did European countries, starting with the Coal and Steel Community, understand that the Americans were behind all of this? Certainly some of the actors must have benefited from such an association, but for just how long?

The fragility of the European Union has already manifested itself in Brexit, its inability to cope with the migrant problem and terrorist attacks, as well as some of its countries’ dependence on the dictates of financial commissioners. What does Robert Cooper offer as an immediate political agenda? “In politics it is necessary to restrain manifestations of the pre-modern or foreign; interests can be reconciled with the modern state, but lasting peace can only come with the confluence of postmodern identities[11], he writes. For the whole EU, this means a continuation of the erosion of the cultural code of all peoples and countries. As a result, a new type of Homo Politicus should appear. But this is only in theory. In reality, a weak identity will be pushed by stronger ones which are now represented by the masses of migrants who almost always position themselves as the bearers of Islam and show little respect for indigenous Europeans.

Perhaps such external aggression could help the peoples of Europe rethink their role in world history and try to reestablish their old identity and sovereignty as much as possible in present circumstances.


[1] Leopold Kohr. Disunion Now. A Plea for a Society based upon Small Autonomous Units. The Commonweal, September 26, 1941 http://www.panarchy.org/kohr/1941.eng.html

[3] Robert Cooper. The Breaking of Nations: Order and Chaos in the Twenty-First Century. P. 62.

[4] Ibidem. P. 29.

[5] Ibidem. P. 40.

[6] Ibidem. P. 61.

[7] Ibidem. P. 70.

[8] Ibidem. P. 98.

[9] Ibidem. P. 65.

[10] Ibidem. P. 161.

[11] Ibidem. P. 178.

Translated from Russian by Jafe Arnold.

dimanche, 27 janvier 2019

L’essai prémonitoire sur les « Gilets jaunes »

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L’essai prémonitoire sur les « Gilets jaunes »

par Georges FELTIN-TRACOL

Certains livres anticipent l’actualité dès leur parution. Publié en septembre 2018, le nouvel essai du géographe Christophe Guilluy a pris une résonance particulière avec l’action politico-sociale inédite des « Gilets jaunes ». Son titre en anglais se rapporte aux propos tenus dans le magazine Woman’s Own du 31 octobre 1987 par le Premier ministre britannique, la détestable conservatrice-libérale atlantiste et cosmopolite Margaret Thatcher pour qui « la société, ça n’existe pas ». S’ils ont été surpris par une forte et soudaine mobilisation facilitée par un usage accru des réseaux sociaux, les lecteurs attentifs de ses précédents ouvrages (1) savaient que les « populations périphériques » de la « tierce France », délaissée des aires métropolitaines mondialisées et des banlieues de l’immigration elles aussi globalisées, allaient tôt ou tard dénoncer cet abandon programmé, un ethnocide doux. Sans généraliser, on ne peut que relever le caractère européen et fortement féminin des classes moyennes inférieures et intermédiaires occupent les ronds-points, filtrent la circulation et rendent gratuit le péage d’autoroute.

Christophe Guilluy a ainsi le privilège rare de voir ses analyses souvent contestées par le microcosme universitaire hors sol et rance confirmées par la crise des « Gilets jaunes » (2). Il remarque que « pour la première fois dans l’histoire économique occidentale, les catégories modestes ne vivent plus là où se créent l’emploi et la richesse et, surtout, ne pourront plus y vivre. […] Désormais, les milieux modestes résideront majoritairement toujours plus à l’écart de métropoles qui, inversement, attireront toujours plus les nouvelles classes supérieures (pp. 28 – 29) ».

Terminée la démocratie !

La juste colère des « Gilets jaunes » n’est que la réplique hexagonale d’un mécontentement plus large déjà exprimé en Grande-Bretagne par le Brexit, aux États-Unis par l’élection surprise de Donald Trump, en Italie par l’arrivée d’un triumvirat gouvernemental « Jaune – Vert », en Allemagne par l’ascension rapide de l’AfD et même en Espagne par l’irruption dans le jeu politique de nouvelles forces politiques, Podemos, Ciudadanos et maintenant Vox. Tous ces bouleversements qui n’en sont qu’à leurs débuts annoncent « l’émergence de nouveaux continents, des continents populaires et périphériques, ceux de l’ancienne classe moyenne occidentale (p. 34) ». Cet avis perturbe les tenants d’un âge obsolète qui assiste à la « disparition progressive de la classe moyenne occidentale et des vieux partis de gauche et de droite qui la représentaient (p. 42) ».

Or cette réalité à la fois politique, sociologique et territoriale n’est toujours pas acceptée par les laquais de l’« hyper-élite (p. 40) ». Ils persévèrent à déverser via des médiats serviles une « pensée positive (p. 37) » experte, bureaucratique et indigeste. Ce mode de réflexion superficielle profite largement de « l’infantilisation des sociétés occidentales désormais incapables d’assumer et même de penser les nouvelles conflictualités sociales et culturelles (pp. 36 – 37) ». Plutôt de sensibilité républicaine à la Jean-Pierre Chevènement, Christophe Guilluy rejoint ici les derniers ouvrages de la philosophe belge Chantal Mouffe (3). Il va même plus loin qu’elle en voyant dans « le multiculturalisme […] une idéologie faible qui divise et fragilise (p. 91) ». L’échec multiculturel profite aux communautarismes que l’auteur condamne aussi. Dans une veine très IIIe République, il ne comprend pas que tous les communautarismes ne se valent pas. Christophe Guilluy reste un indécrottable nostalgique de l’assimilation. Légitime, le communautarisme albo-européen s’impose dorénavant comme une nécessité impérative. Les communautarismes musulman et/ou africain représentent pour leur part des vecteurs indispensables pour l’inévitable réémigration de leurs membres vers la terre de leurs ancêtres.

nosocietyCG.jpgIl montre toute sa sévérité envers « l’expertise d’un monde médiatico-universitaire (le plus souvent) issu du monde d’en haut et (toujours) porté par un profond mépris de classe (p. 149) ». Il critique volontiers un « antifascisme d’opérette [qui] ne suffit plus au monde d’en haut pour imposer ses représentations dans l’opinion (p. 114) ». Il se moque aussi de la doxa dominante qui met en exergue « l’existence de quartiers pauvres ou de ghettos à l’intérieur des métropoles et la crise de quelques grandes villes pour minimiser la dynamique globale d’embourgeoisement et de citadellisation des métropoles (p. 115) ». Il s’agit pour les médiats institutionnels de valoriser à la fois la « France d’en-haut » et la « France des “ zones populaires sensibles ” » dans un antagonisme factice qui présente le double avantage d’écarter des schémas de représentation convenue la « France périphérique » largement majoritaire et de polariser autour de quelques oppositions binaires formatées une population sciemment mise à cran : modèle occidental – cosmopolite de consommation de masse à crédit contre « péril » islamiste aujourd’hui, menace chinoise (ou russe ou bordure) demain.

Mondialisme régionalisé

La « citadellisation des métropoles » se manifeste de surcroît par le regain indépendantiste de certaines régions – patries charnelles d’Europe. Défenseur de l’État-nation, il perçoit les indépendantismes régionaux sous un angle original. « Plus qu’un renouveau du nationalisme, c’est d’abord la sécession des bourgeoisies qui porte en germe la balkanisation des pays développés (p. 132). » Ce phénomène ne se limite pas à la Flandre, à l’Écosse ou à la Catalogne. Les grandes métropoles telles Paris et Londres rêvent de s’émanciper de la tutelle étatique centrale. « La nouvelle bourgeoisie proposera demain la création de cités-États au nom du Bien et de l’ouverture, ce qui lui permettra de s’éloigner définitivement de la plèbe (p. 132). » Anne Hidalgo et Sadiq Khan oublient que toute cité-État n’est viable qu’à la condition de disposer d’un arrière-pays utile, sinon leur indépendance se révélera fictive…

Christophe Guilluy a bien cerné ce nouveau « nationalisme » propagé par certains régionalismes nantis et encouragé par le mondialisme. Ce néo-nationalisme ouvert, inclusif et progressiste provient de « l’alliage idéologique du libéralisme économique et du libéralisme sociétal. […] Les classes dominantes utilisent ici un sentiment nationaliste réel pour imposer un modèle néolibéral qui in fine desservira les classes populaires en Espagne mais aussi en Catalogne (p. 134) ». L’auteur oublie cependant que cette combinaison délétère n’accompagne pas que les aspirations stato-régionales; il infecte aussi bien la structure européenne que l’État-nation lui-même. Ce dernier agit de plus en plus en auxiliaire zélé et impitoyable du désordre ultra-libéral mondial. Loin d’exaucer les vœux pieux des libertariens et des autres néo-libéraux, l’État se désengage du jeu économique et social au profit du marché omnipotent pour mieux envahir le domaine privé, la vie intime, voire de la sexualité (pénalisation des clients de prostituées) de ses administrés. L’intrusion incessante dans la vie des familles (interdiction de la fessée aux enfants), des couples (pénalisation du soi-disant « viol conjugal ») et des particuliers (surveillance de leurs comptes en banque au nom de la lutte anti-terroriste) démontre que la structure étatique redéfinit ses missions et ses priorités. La crise des « Gilets jaunes » lui a montré de réelles faiblesses qu’il va combler au plus tôt. Fort de cette expérience inédite et de la résolution (provisoire ?) de la crise, il empêchera la prochaine fois toute nouvelle contestation en frappant bien plus en amont : blocage des comptes Facebook, limitation du droit de manifester au nom de la sécurité, arrestations préventives… Ces mesures répressives n’affecteront que les conséquences, nullement les causes.

Le renforcement sécuritaire des États occidentaux à l’essor foudroyant d’une « société relative (p. 160) ». L’éclatement de la société est maintenant pris en compte par « la classe politique [qui] ne s’adresse plus à un tout mais à des parts de marché (p. 160) », d’où le développement exponentiel des exigences minoritaires ethno-raciales, sexuelles, religieuses, et bientôt alimentaires (vegans, coprophilie, anthropophagie…), souvent acceptées par des gouvernements minables d’intérêts immédiats. En revanche, quand la majorité sociologique revendique plus de justice sociale et fiscale, elle n’a pour réponse que la répression policière, le dénigrement médiatique et le harcèlement judiciaire. Christophe Guilluy prévient que cette société relative vire en une « société paranoïaque (p. 168) » dans laquelle « arme de représentation et de revendication des minorités, la victimisation est en train de devenir la norme de sociétés relatives, y compris de la population majoritaire et blanche (pp. 169 – 170) ».

Demain tous sous surveillance ?

L’auteur s’aveugle toutefois sur cette mue liberticide. « Sauf à militariser la coercition, écrit-il optimiste, la classe politique ne pourra pas compter longtemps sur le monde médiatique ou académique pour canaliser le monde d’en bas (p. 172). » Cette coercition existe déjà de façon implicite; elle rend chaque jour plus tangible la « société sous surveillance globale » (4). Celle-ci s’épanouit en pleine jacquerie post-moderne jaune. Christophe Guilluy appréhende par ailleurs la principale motivation sous-jacente de la colère des « Gilets jaunes », à savoir « la combinaison d’une double insécurité : sociale (liée aux effets du modèle économique) et culturelles (liée à l’émergence de la société multiculturelle) (p. 26) ». Il en déduit une grille d’interprétation pertinente :

– la droite bourgeoise conservatrice qui vote François Fillon, et les indépendantistes catalans, flamands, basques, écossais subissent pour des raisons différents la seule insécurité culturelle;

– les électeurs de La France insoumise pâtissent de l’insécurité sociale, mais se félicitent pour la plus grande majorité de l’accueil continu des migrants,

– les fans d’Emmanuel Macron ignorent ces deux insécurités et préfèrent se complaire dans une « France d’après » selon le slogan grotesque du temps du calamiteux Sarközy,

– seuls les électeurs de Marie Le Pen, voire de Nicolas Dupont-Aignan (et pour des raisons là aussi très différentes, des nationalistes corses), cumulent les deux insécurités, ce qui en font des porteurs de revendications potentiellement explosives.

Cette dernière catégorie ne peut former à lui tout seul un nouveau « bloc hégémonique ». « Pas de mouvement de masse, pas de révolution sans alliance de classe (p. 165). » La petite bourgeoisie provinciale (et francilienne) n’a pas rallié le « peuple périphérique » et reste sur une réserve naturelle. Dans l’ensemble, hormis bien sûr de notables exceptions, ceux qui défilaient avec La Manif pour Tous n’ont pas de gilet jaune. Et ceux qui portent des gilets jaunes ne participaient pas à la contestation contre la loi Taubira. Seuls quelques « Gilets jaunes » bretons avaient eu quelques années auparavant un bonnet rouge sur la tête…

Bref, la révolution n’est pas pour ce soir, ni pour demain matin, surtout quand elle est par avance préemptée par Emmanuel Macron et ses clones politiques luxembourgeois et canadien. Dès 1974, le philosophe catholique belge Marcel De Corte s’inquiétait de l’avènement d’une dissociété (5). Avec No Society, Christophe Guilluy confirme que la « dissociété », cette termitière humaine, est bien là !

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : Parmi les plus récents, mentionnons Fractures françaises, François Bourin, 2010; La France périphérique, Flammarion, 2015; Le Crépuscule de la France d’en haut, Flammarion, 2016.

2 : En parallèle aux travaux socio-géographiques de Christophes Guilluy, des journalistes sont partis à la découverte de cette « France périphérique ». Signalons Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham, Éditions de l’Olivier, 2010; Aymeric Patricot, Les Petits Blancs. Un voyage dans la France d’en bas, Éditions Plein jour, 2013; Gérald Andrieu, Le peuple de la frontière. 2 000 km de marche à la rencontre des Français qui n’attendaient pas Macron, Éditions du Cerf, 2017; Anne Nivat, Dans quelle France on vit, Fayard, 2017.

3 : cf. Chantal Mouffe, L’illusion du consensus, Albin Michel, 2016; idem, Pour un populisme de gauche, Albin Michel, 2018. Voir aussi Chantal Mouffe et Íñigo Errejón, Construire un peuple. Pour une radicalisation de la démocratie, préface de Gaël Brustier, Éditions du Cerf, 2017.

4 : cf. Georges Feltin-Tracol, En liberté surveillée. Réquisitoire contre un système liberticide, Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, 2014.

5 : Marcel De Corte, De la dissociété, Éditions Remi Perrin, 2002.

• Christophe Guilluy, No Society. La fin de la classe moyenne occidentale, Flammarion, 2018, 242 p., 18 €.

samedi, 26 janvier 2019

Presseschau Januar 2019

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Presseschau

Januar 2019

AUßENPOLITISCHES

 

Gefahr einer Eskalation

OSZE warnt vor Nationalismus in Europa

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/osze-warnt-vor-nationalismus-in-europa/

 

Spaniens ultrarechte Partei Vox zieht ins Regionalparlament von Andalusien ein https://www.gmx.net/magazine/politik/spaniens-ultrarechte-partei-vox-regionalparlament-andalusien-33447198

 

Vox-Partei in Spanien

Der Aufstieg der Rechtsextremen

https://www.tagesschau.de/ausland/spanien-vox-101.html

 

Frankreich in Aufruhr

Europas Held ohne Volk

von Jürgen Liminski

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/europas-held-ohne-volk/

 

„Gelbwesten“

Über 700 Schüler bei Protesten in Frankreich festgenommen https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/ueber-700-schueler-bei-protesten-in-frankreich-festgenommen/

 

Gelbe Westen – Alain de Benoist im Gespräch

https://sezession.de/59957/gelbe-westen-alain-de-benoist-im-gespraech

 

Zusagen an Gelbwesten: Günther Oettinger fordert Defizitverfahren gegen Frankreich Weil Emmanuel Macron den Gelbwesten Zusagen in Milliardenhöhe gemacht hat, wird sich Frankreich höher verschulden. Der EU-Haushaltskommissar will das nicht hinnehmen.

https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-12/zusagen-gelbwesten-frankreich-guenther-oettinger-defizitverfahren-neuverschuldung

 

(Einige Tage später...)

Oettinger: Höhere französische Schulden einmalig tolerieren Frankreichs Präsident Emmanuel Macron erhält für seine milliardenschweren Sozialmaßnahmen erneut Rückhalt aus der EU. «Wir haben den französischen Etat vor einigen Wochen geprüft und werden jetzt nicht erneut in Prüfung gehen», sagte EU-Haushaltskommissar Günther Oettinger den Zeitungen der Funke-Mediengruppe. Sollte Frankreich an seiner Reformpolitik festhalten, «werden wir eine Staatsverschuldung, die höher liegt als drei Prozent, als einmalige Ausnahme tolerieren». Macron hatte wegen der «Gelbwesten»-Krise den «sozialen und wirtschaftlichen Notstand ausgerufen».

https://www.stern.de/panorama/oettinger--hoehere-franzoesische-schulden-einmalig-tolerieren-8506872.html

 

(Zu Macron und dem Migrationspakt)

Sonntagsheld (88) – General-Streik

https://sezession.de/60006/sonntagsheld-88-general-streik

 

29-Jähriger auf der Flucht

Die Jagd nach dem Täter von Straßburg

https://www.welt.de/politik/ausland/article185382336/Zwei-Tote-in-Strassburg-auf-Weihnachtsmarkt-Die-Jagd-nach-dem-fluechtigen-Taeter.html

 

Straßburg-Attentäter von Polizei erschossen

https://www.br.de/nachrichten/deutschland-welt/strassburg-attentaeter-von-polizei-erschossen,RC91YGd

 

Anschlag von Straßburg

Der Terror ist eingeschleppt

von Karlheinz Weißmann

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/der-terro...

 

Wegen Streits um UN-Migrationspakt

Belgische Regierung in Turbulenzen

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/belgische-regierung-wackelt/

 

Brüssel: Ausschreitungen bei Demonstration gegen UN-Migrationspakt https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-12/bruessel-demonstration-protest-un-migrationspakt

 

Vor Brexit-Abstimmung

Tausende Briten schließen sich Demo von Rechtsextremen an http://www.spiegel.de/politik/ausland/london-tausende-protestieren-mit-rechtsextremen-fuer-den-brexit-a-1242784.html

 

Briten im Endzeitmodus

Prepper rüsten sich für den Brexit

https://www.n-tv.de/panorama/Prepper-ruesten-sich-fuer-den-Brexit-article20737519.html

 

3500 Soldaten in Wartestellung

Britische Armee wappnet sich für Chaos-Brexit

https://www.n-tv.de/politik/Britische-Armee-wappnet-sich-fuer-Chaos-Brexit-article20779576.html

 

Bis 2030

EU verschärft CO2-Grenzwerte für Neuwagen

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/eu-verschaerft-co2-grenzwerte-fuer-neuwagen/

 

Guerilla-Urbanisten aus der Zarenstadt

Junge Aktivisten wollen den Bürgern von St. Petersburg zeigen, wie sie urbanen Raum zurückerobern können. Dadurch möchten sie in der breiten Bevölkerung für politisches und demokratisches Bewusstsein sorgen

https://www.fluter.de/politischer-aktivismus-in-russland

 

Stellungname des Außenministeriums

Israel setzt Boykott von FPÖ-Ministern fort

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/israel-setzt-fpoe-boykott-fort/

 

China: Die Welt des Xi Jinping | Doku | ARTE

https://www.youtube.com/watch?v=o4BA_6RROJ8

 

Amerikanische Lektionen I – Wahlsiege und Machtstrukturen https://sezession.de/59981/amerikanische-lektionen-i-wahlsiege-und-machtstrukturen

 

Fiasko um Mauerfinanzierung

US-Shutdown tritt in Kraft

https://www.n-tv.de/politik/US-Shutdown-tritt-in-Kraft-article20785729.html

 

(Nächste Verunglimpfungsakion)

Neue Amphibienart nach Trump benannt – als Kritik an dessen Klimapolitik https://www.watson.ch/international/usa/581868632-neue-amphibienart-nach-trump-benannt-als-kritik-an-dessen-klimapolitik

 

(Billy Six)

Südamerika

Deutscher Reporter in Venezuela verhaftet

http://www.spiegel.de/politik/ausland/venezuela-deutscher-reporter-billy-six-in-venezuela-verhaftet-a-1244013.html

 

Freiheit für Billy Six!

Knastweihnacht in Caracas

von Dieter Stein

https://jungefreiheit.de/debatte/streiflicht/2018/knastweihnacht-in-caracas/

 

Exodus aus Venezuela – die nächste Völkerwanderung!

https://www.youtube.com/watch?v=TaeBIppXr2M

 

Die Krise in Venezuela zeigt, dass Lateinamerika sich nicht länger vor der Geschichte verstecken kann

https://www.nzz.ch/meinung/die-krise-in-venezuela-zeigt-dass-lateinamerika-sich-nicht-laenger-vor-der-geschichte-verstecken-kann-ld.1425093

 

Europas und Nordamerikas Linke schweigt

Venezuela – Ein reiches Land, vom Sozialismus ruiniert https://www.tichyseinblick.de/kolumnen/aus-aller-welt/venezuela-ein-reiches-land-vom-sozialismus-ruiniert/

 

Mexikos linker Präsident wird Liebling der Märkte https://www.heise.de/tp/features/Mexikos-linker-Praesident-wird-Liebling-der-Maerkte-4255855.html

 

Kuba, real und nicht geschönt

Polizeistaat Kuba: Verhör in Havanna

https://www.tichyseinblick.de/kolumnen/aus-aller-welt/polizeistaat-kuba-verhoer-in-havanna/

 

Proteste in Haiti gegen Korruption

https://www.bote.ch/nachrichten/international/proteste-in-haiti-gegen-korruption;art46446,1132483

 

AfD-Politiker Petr Bystron

„Ich will auf die Situation der weißen Farmer in Südafrika aufmerksam machen“ https://jungefreiheit.de/debatte/interview/2018/ich-will-auf-die-situation-der-weissen-farmer-in-suedafrika-aufmerksam-machen/

 

Afrika hat genug von seinen Helfern

https://www.achgut.com/artikel/afrika_hat_genug_von_seinen_helfern

 

Hat Madagaskar noch eine Chance?

Von Volker Seitz

https://www.achgut.com/artikel/hat_madagaskar_noch_eine_chance

 

Südsudan will neue Hauptstadt : Ein kapitaler Plan https://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/menschen/suedsudan-will-neue-hauptstadt-ein-kapitaler-plan-15927995.html

 

Terror an den Pyramiden

Tote bei Anschlag auf Touristenbus in Ägypten

https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/id_85008988/aegypten-zwei-tote-bei-anschlag-auf-touristenbus-nahe-pyramiden.html

 

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INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

 

(Psychologie der herrschenden Generation)

„Die Wiedergutmacher“

Psychosen im gefühlsgeleiteten Hippiestaat

von Thorsten Hinz

https://jungefreiheit.de/kultur/literatur/2018/psychosen-im-gefuehlsgeleiteten-hippiestaat/

 

„Wir schaffen das“ oder deutlicher: „Deutschland schafft sich ab“

https://www.goldseiten.de/artikel/398592--Wir-schaffen-da...

 

Wirtschaftsentwicklung 2019 – Die deutsche Lust am Niedergang

https://www.cicero.de/wirtschaft/wirtschaftsentwicklung-2...

 

Auf dem Gipfel deutscher Schizophrenie

von Markus Vahlefeld

https://www.achgut.com/artikel/auf_dem_gipfel_deutscher_schizophrenie

 

Union ganz vorne

Das sind die größten Partei-Spenden 2018

https://www.abendzeitung-muenchen.de/inhalt.union-ganz-vorne-das-sind-die-groessten-partei-spenden-2018.d4c0239d-fad5-4813-a4cd-ccf240f8f8bd.html

 

Zur Wahl von Kramp-Karrenbauer zur CDU-Vorsitzenden Weitermerkeln

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/weitermerkeln/

 

Susi Neumann

„Von der SPD kann man nix mehr erwarten“- Ex-Putzfrau verkündet Austritt aus Partei https://www.focus.de/politik/deutschland/susi-neumann-von-der-spd-kann-man-nix-mehr-erwarten-ex-putzfrau-verkuendet-austritt-aus-partei_id_10022261.html

 

Abrechnung mit „Schlipsträgern“

Ex-Putzfrau Susanne Neumann tritt aus SPD aus

http://www.spiegel.de/politik/deutschland/spd-ex-putzfrau-susanne-neumann-tritt-aus-der-partei-aus-a-1242056.html

 

SPD startet neues Ausschlussverfahren gegen Thilo Sarrazin https://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/spd-vorstand-spd-startet-neues-ausschlussverfahren-gegen-thilo-sarrazin/23769112.html?ticket=ST-86803-mnjw5ygFrGsMxqFhyyTi-ap4

 

Internationaler Tag

Bundesregierung: Geistig Behinderte sollen wählen dürfen https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bundesregierung-geistig-behinderte-sollen-waehlen-duerfen/

 

Nach Terrroranschlag auf Berliner Weihnachtsmarkt: LKW-Besitzer zürnt über Berlin https://web.de/magazine/panorama/terrroranschlag-berliner-weihnachtsmarkt-lkw-besitzer-zuernt-berlin-33470462

 

Terroranschlag auf Berliner Weihnachtsmarkt

Zwei Jahre danach – und das Staatsversagen geht weiter von Michael Paulwitz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/zwei-jahre-danach-und-das-staatsversagen-geht-weiter/

 

„Egal woran Sie glauben“

Integrationsbeauftragte verschickt weihnachtslose Weihnachtsgrüße https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/integrationsbeauftragte-verschickt-weihnachtslose-weihnachtsgruesse/

 

Flüchtlingskrise 2015

Bundesverfassungsgericht schmettert AfD-Klagen zur Asylpolitik ab

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bundesv...

 

Streit um das Amt der Bundestagsvizepräsidentin

Schäbiges Verhalten der Altparteien

von Jörg Kürschner

https://jungefreiheit.de/debatte/2018/schaebiges-verhalten-der-altparteien/

 

Schleswig-Holstein

Kieler AfD-Landtagsfraktion schließt Sayn-Wittgenstein aus https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/kieler-afd-landtagsfraktion-schliesst-sayn-wittgenstein-aus/

 

Eklat in Stuttgarter Landtag

Polizei begleitetet AfD-Politiker aus Plenum

https://www.n-tv.de/politik/Polizei-begleitetet-AfD-Politiker-aus-Plenum-article20770134.html

 

Landtagspräsidentin Muhterem Aras

„Aggression der AfD-Fraktion nimmt zu“

https://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.landtagspraesidentin-muhterem-aras-aggression-der-afd-fraktion-nimmt-zu.97d09ba9-04a3-46aa-b071-a4c64265d920.html

 

Stuttgart

Landtagspräsidentin sieht „höchste Eskalationsstufe“ mit der AfD https://www.welt.de/politik/deutschland/article185574044/Stuttgart-Landtagspraesidentin-sieht-hoechste-Eskalationsstufe-mit-der-AfD.html

 

70 Jahre FDP

Die „nationalen“ und „rechten“ Wurzeln vergessen von Karlheinz Weißmann

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/die-nationalen-und-rechten-wurzeln-vergessen/

 

Nicht der letzte Akt

Deutschlands halber Ausstieg aus der Kohle

Mit einem Staatsakt hat sich Deutschland am Freitag von der Steinkohle verabschiedet. Schauplatz war das Bergwerk Prosper-Haniel im Ruhrgebiet, das letzte noch aktive. Allerdings ist der Abschied von der Kohle nur ein halber: Künftig wird Steinkohle importiert und weiter in Kraftwerken verbrannt, Braunkohle wird weiter gefördert, und wie die Zeit danach aussehen soll, ist auch noch nicht klar.

https://orf.at/stories/3105159/

 

Neue Feiertage für die Hauptstadt

Berlin: Tag der deutschen Kapitulation wird Feiertag https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/berlin-tag-der-deutschen-kapitulation-wird-feiertag/

 

17.000 ermordete Juden: Kein Prozess gegen KZ-Wachmann

https://www.faz.net/aktuell/rhein-main/prozess-gegen-kz-w...

 

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LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE

 

(Zur geistigen Lage der deutschen Gesellschaft)

Rechenschaftsbericht 2018 (II) – Januar bis April

von Götz Kubitschek

https://sezession.de/60034/rechenschaftsbericht-2018-ii-januar-bis-april

 

(Billige „Antifa“-Mobber und -Diskriminierer geben sich erneut als „Künstler“ aus) Kampagne gegen Rechts

„Zentrum für politische Schönheit“ ruft zur Denunziation auf https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/zentrum-fuer-politische-schoenheit-ruft-zur-denunziation-auf/

 

„Zentrum für politische Schönheit“

„Soko Chemnitz“ beschäftigt Justiz und Politik

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/soko-chemnitz-beschaeftigt-justiz-und-politik/

 

„Soko Chemnitz“

„Zentrum für politische Schönheit“ schaltet Online-Pranger ab https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/zentrum-fuer-politische-schoenheit-schaltet-online-pranger-ab/

 

„Zentrum für Politische Schönheit“

Jagd auf Andersdenkende

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/jagd-auf-andersdenkende/

 

Neuer Totalitarismus

Mein Künstler, dein Spitzel

von Thorsten Hinz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/mein-kuenstler-dein-spitzel/

 

(ähnliches Kaliber)

Coca-Cola-Werbung gegen die AfD? Das steckt hinter dem Plakat in Berlin https://www.gmx.net/magazine/panorama/coca-cola-werbung-a... https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/linker-adventskalender-ruft-zu-anti-afd-aktionen-auf/

 

Anti-Rechts-Broschüre

Sachsens Kultusminister kritisiert Amadeu-Antonio-Stiftung https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/sachsens-kultusminister-kritisiert-amadeu-antonio-stiftung/

 

Amadeu-Antonio-Stiftung

Zopf-Alarm und Nazi-Wahn

von Felix Krautkrämer

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/zopf-alarm-und-nazi-wahn/

 

(Das war zu erwarten gewesen...)

Neuer Verfassungsschutzpräsident

Haldenwang will AfD beobachten lassen

https://www.n-tv.de/politik/Haldenwang-will-AfD-beobachten-lassen-article20759584.html

 

Nach Wechsel an der Spitze

Medienbericht: Verfassungsschutz will AfD beobachten

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/medienb...

 

Nach „Prüffall“

AfD Thüringen klagt gegen Landesverfassungsschutz https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-thueringen-klagt-gegen-landesverfassungsschutz/

 

(Der Verfassungsschutz hat ja nun mit der AfD zu tun...) Keine Überwachung

Bericht: Ditib nicht mehr im Visier des Verfassungsschutzes https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bericht-ditib-nicht-mehr-im-visier-des-verfassungsschutzes/

 

Bürgerliche Offensive

Kampfansage an die linke Einäugigkeit

https://www.welt.de/regionales/nrw/article184778062/Kampfansage-an-die-linke-Einaeugigkeit.html

 

Hamburger Menetekel

„Rechts ist die Hölle – links ist der Himmel – in der Mitte ist nichts“

https://www.tichyseinblick.de/kolumnen/spahns-spitzwege/r...

 

(Angesichts solcher Radikalisierung wird es Zeit für ein SPD-Verbot...) SPD-Politiker Kahrs fordert AfD-Verbot

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/spd-politiker-kahrs-fordert-afd-verbot/

 

Kind eines AfD-Politikers abgelehnt

Linksgrüne Sippenhaft an der Waldorfschule

von Michael Paulwitz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/linksgruene-sippenhaft-an-der-waldorfschule/

 

Streit um AfD-Politikerkind

Eine Waldorfschule braucht Nachhilfe in Demokratie Ob privat oder öffentlich – Schulen dürfen niemanden diskriminieren. Die Ausgrenzung der Rechten nimmt seltsame Züge an.

https://www.tagesspiegel.de/politik/streit-um-afd-politikerkind-eine-waldorfschule-braucht-nachhilfe-in-demokratie/23765516.html

 

Die Entscheidung der Berliner Waldorfschule & die Folgen Die neuen Nazis sind totalitäre „Gutmenschen“

http://www.pi-news.net/2018/12/die-neuen-nazis-sind-totalitaere-gutmenschen/

 

Baden-Wüttemberg

AfD-Abgeordneter darf keine Weihnachtsgeschichte vorlesen https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-abgeordneter-darf-keine-weihnachtsgeschichte-vorlesen/

 

Traditioneller Adventskalender

Die Post beschenkt alle Bundestagsabgeordneten – fast alle https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/die-post-beschenkt-alle-bundestagsabgeordneten-fast-alle/

 

Oberverwaltungsgericht Rheinland-Pfalz

Reichsbürgern dürfen Waffen entzogen werden

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/reichsbuergern-duerfen-waffen-entzogen-werden/

 

Widerspruch zu Wagenknecht

Linkspartei-Chef Riexinger warnt vor deutschen „Gelbwesten“ https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/linkspartei-chef-riexinger-warnt-vor-deutschen-gelbwesten/

 

(Inner-Linker Konflikt. Vom „Tagesspiegel“ deshalb thematisiert, weil die Gruppe antijüdisch agiert.)

Gewalttätige Politsekte „Jugendwiderstand“

Maos Schläger aus Berlin-Neukölln

https://www.tagesspiegel.de/berlin/gewalttaetige-politsekte-jugendwiderstand-maos-schlaeger-aus-berlin-neukoelln/23729980.html

 

Das erfolgreichste Programm „gegen Nazis“ in der Geschichte Deutschlands Die Identitären – ein notwendiger Perspektivwechsel

http://www.pi-news.net/2018/12/die-identitaeren-ein-notwe...

 

Rückblick & im Gespräch mit Weltenbrand

von Martin Sellner

https://www.youtube.com/watch?v=qI5mYpWu71E

 

(Berliner Urania untersagt Pressefreiheit)

Tagesdosis 4.12.2018 – Zensoren in die Produktion!

https://www.youtube.com/watch?v=xVZ0-z8fFLQ

 

Skandal um rechte Chatgruppe: Landeskriminalamt ermittelt gegen Polizisten

https://www.gmx.net/magazine/politik/skandal-rechte-chatg...

 

(Und sofort wird aus der Chatgruppe in den Medien ein „rechtes Netzwerk“...) Rechtes Netzwerk in Frankfurter Polizei – Landeskriminalamt ermittelt

https://www.gmx.net/magazine/politik/rechtes-netzwerk-fra...

 

Hamburg

G20-Krawalle: Polizei veröffentlicht weitere Fahndungsbilder https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/g20-krawalle-polizei-veroeffentlicht-weitere-fahndungsbilder/

 

Frauenchiemsee

Schändung von Jodl-Grab: Täter verurteilt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/schaendung-von-jodl-grab-taeter-verurteilt/

 

Linke Gewalt – Angriffe in Halle/Saale

https://sezession.de/59976/linke-gewalt-angriffe-in-halle-saale

 

Baden-Württemberg

Sitzbank-Wurf gegen Auto von AfD-Abgeordneten: Polizei ermittelt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/sitzban...

 

Rosenheim: Antifa will AfD-Büro stürmen

http://www.pi-news.net/2018/12/rosenheim-antifa-will-afd-buero-stuermen/

 

Rosenheim

Antifa stürmt AfD-Büro – Polizei schreitet ein

https://www.youtube.com/watch?v=H3oBbHOM0wQ

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EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

 

Der Migrationspakt als Elitenprojekt

https://sezession.de/59954/der-migrationspakt-als-elitenprojekt

 

UN-Migrationspakt: Hetze statt Fakten

https://www.youtube.com/watch?v=T3fW9rARIwY

 

„Lügen- und Angstkampagne“

Auswärtiges Amt beklagt Propagandafeldzug gegen Migrationspakt https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/auswaertiges-amt-beklagt-propagandafeldzug-gegen-migrationspakt/

 

Wohlstand migrieren, nicht Menschen!

„Eine humanistische Kritik am Wesen der Migration ist längst überfällig“, erklärt Autor und Rubikon-Beiratsmitglied Hannes Hofbauer im Exklusiv-Interview.

https://www.rubikon.news/artikel/wohlstand-migrieren-nicht-menschen

 

Auftritt bei UN-Migrationsgipfel

Merkel beklagt gezielte Falschmeldungen

https://www.n-tv.de/politik/Merkel-beklagt-gezielte-Falschmeldungen-article20764431.html

 

Kritik am Migrationspakt ist eine Mischung aus Lügen und Hetze! Das behauptet jedenfalls Angela Merkel. Was erlauben diese Frau!!!?

http://antides.de/was-erlauben-diese-frau

 

Kampagne gegen UN-Migrationspakt

Was bleibt? Der Tag nach Marrakesch

von Matthias Moosdorf

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/was-bleibt-der-tag-nach-marrakesch/

 

UN-Migrationspakt

Menetekel von Marrakesch

von Dieter Stein

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/menetekel-von-marrakesch/

 

UNHCR-Vertreter: Andere Staaten sollen sich an Deutschland orientieren https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/unhcr-vertreter-andere-staaten-sollen-sich-an-deutschland-orientieren/

 

Integrationsministerin Anne Spiegel

Grünen-Politikerin fordert Einwanderungskultur

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gruenen-politikerin-fordert-einwanderungskultur/

 

Zurückweisungen an der Grenze

Seehofers Rückführungsabkommen erweisen sich als Luftnummer https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2019/seehofers-rueckfuehrungsabkommen-erweisen-sich-als-luftnummer/

 

„Politische Angriffe“: Flüchtlingsorganisation gibt „Aquarius“ auf https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/politische-angriffe-fluechtlingsorganisation-gibt-aquarius-auf/

 

Flüchtlingsbetreuer

Die politisch-korrekte Schweigespirale durchbrechen https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/die-politisch-korrekte-schweigespirale-durchbrechen/

 

Fahndungserfolg

Grenzkontrollen lohnen sich

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/grenzkontrollen-lohnen-sich/

 

Die Reisen der „Immigranten“ – unter der Lupe betrachtet Wem nützt es? So ein Migrationszug muss geplant und von langer Hand organisiert werden, das sagt einem schon der gesunde Menschenverstand. Diese Leute müssen wochenlang verpflegt werden, sie müssen Schlaf- und Waschgelegenheiten haben (Klos nicht zu vergessen), sie müssen Wäsche zum Wechseln haben ... Einige Überlegungen zur „Migration“.

https://www.epochtimes.de/meinung/gastkommentar/die-reisen-der-immigranten-unter-der-lupe-betrachtet-a2726033.html

 

(Die Wirtschaft will Einwanderung...)

Arbeitgeberpräsident hält Integration von Einwanderern für gelungen https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/arbeitgeberpraesident-haelt-integration-von-einwanderern-fuer-gelungen/

 

Ulrich Vosgerau zu Asylwahnsinn & Meinungsterror

https://www.youtube.com/watch?v=wklUR7i3beE

 

Moslems im Schwimmbad

Timke: Unsere Regeln dürfen nicht zur Disposition gestellt werden https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/timke-unsere-regeln-duerfen-nicht-zur-disposition-gestellt-werden/

 

Mangelnde Integration

Schröder wirft moslemischen Männern Gewaltproblem vor https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/schroeder-wirft-moslemischen-maennern-gewaltproblem-vor/

 

OECD-Bericht

Jeder siebte Zuwanderer in Deutschland hat nur Grundschulniveau https://www.welt.de/wirtschaft/article185252246/OECD-Jeder-siebte-Zuwanderer-hat-nur-Grundschulniveau.html

 

Grabschattacken

Sexuelle Belästigung: Flüchtlingsblogger Aras B. Zu Sozialstunden verurteilt https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/sexuelle-belaestigung-fluechtlingsblogger-aras-b-zu-sozialstunden-verurteilt/

 

Nach Verurteilung

Der jähe Absturz des Vorzeige-Migranten

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/der-jaehe-absturz-des-vorzeige-migranten/

 

Nach Suchaktion

Vermisste 17-Jährige tot in Flüchtlingsheim in Sankt Augustin gefunden https://www.ksta.de/region/rhein-sieg-bonn/sankt-augustin/nach-suchaktion-vermisste-17-jaehrige-tot-in-fluechtlingsheim-in-sankt-augustin-gefunden-31681748

 

Vorfall in Sankt Augustin

Starb die 17-jährige Elma C., weil sie ihren neuen Freund beleidigte? https://www.focus.de/panorama/welt/vorfall-in-sankt-augustin-starb-die-17-jaehrige-elma-c-weil-sie-ihren-neuen-freund-beleidigte_id_10021376.html

 

Baden-Württemberg

Mißbrauch von zwei Mädchen: Polizei nimmt Nordafrikaner fest https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/missbrauch-von-zwei-maedchen-polizei-nimmt-nordafrikaner-fest/

 

Oberösterreich

Mord an 16jähriger: Tatverdächtiger Afghane auf der Flucht

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/mord-an-16j...

 

Nordrhein-Westfalen

Kurdisch-libanesische Hochzeit sorgt für Großeinsatz https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/kurdisch-libanesische-hochzeit-sorgt-fuer-grosseinsatz/

 

Schwere Krawalle in Ankerzentrum in Bamberg: Elf Verletzte, neun Festnahmen https://www.gmx.net/magazine/panorama/schwere-krawalle-ankerzentrum-bamberg-verletzte-festnahmen-33460966

 

Festnahme in Deutschland

Serienvergewaltigung erschüttert Finnland

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/serienvergewaltigung-erschuettert-finnland/

 

Opfer von mildem Urteil enttäuscht

Mann ins Koma geprügelt: Schläger müssen nicht in den Knast https://www.op-online.de/region/langen/egelsbacher-koma-gepruegelt-keine-schlaeger-muss-knast-10848521.html

 

Neuer Asylantrag

Abgeschobener Rädelsführer von Ellwangen zurück in Deutschland https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/abgeschobener-raedelsfuehrer-von-ellwangen-zurueck-in-deutschland/

 

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KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

 

Kunsthistoriker sieht Nervosität bei Entscheidungsträgern Kommt jetzt doch kein Kreuz auf das Berliner Stadtschloss? Das Berliner Stadtschloss wird originalgetreu nachgebaut – die Frage ist nur: Mit dem Kreuz, das früher auf der Kuppel war? Oder ohne? Die Frage schien geklärt – und bricht jetzt doch wieder auf.

https://www.katholisch.de/aktuelles/aktuelle-artikel/kommt-jetzt-doch-kein-kreuz-auf-das-berliner-stadtschloss?utm_source=aktuelle-artikel&utm_medium=Feed&utm_campaign=RSS

 

(...Oder die vom Nachkriegs-Wiederaufbau verschonte Stadt...) Die vom Krieg verschont gebliebene Stadt Köln

https://www.youtube.com/watch?time_continue=153&v=oXAoEnUotOc

 

(Ende des Moderne-Hypes auf dem Kunstmarkt?)

Villa Grisebach in Berlin : Freud und Leid des Auktionators am Pult http://www.faz.net/aktuell/villa-grisebach-in-berlin-freud-und-leid-des-auktionators-am-pult-12964876.html

 

(Hurra, es wurde wieder etwas gefunden...)

Kunsthalle Mannheim: NS-Raubkunst in grafischer Sammlung Die Detektivarbeit eines Provenienzforschers hat in der grafischen Sammlung der Mannheimer Kunsthalle einige Werke mit dubiosem Hintergrund zu Tage gefördert. Eine Radierung raubten die Nazis zweifelsfrei ihrem jüdischen Besitzer.

https://www.welt.de/regionales/baden-wuerttemberg/article185320820/Kunsthalle-Mannheim-NS-Raubkunst-in-grafischer-Sammlung.html

 

Braucht Dresden ein Bombenkriegs-Museum?

Ja!, sagt Dankwart Guratzsch, seiner Geburtsstadt, die er 1957 verließ, aufs Engste verbunden. Hier sollte am 13. Februar 2020, dem 75. Jahrestag der Zerstörung, der Startschuss für den Bau eines solchen Museums fallen. Einen Wunschstandort hat er auch schon.

http://www.dnn.de/Dresden/Lokales/Braucht-Dresden-ein-Bombenkriegs-Museum

 

Die USA-Lobby: Deutsche Staatsmedien im Fadenkreuz der Transatlantik-Gefolgsleute https://deutsch.rt.com/meinung/80182-usa-lobby-deutsche-staatsmedien-im-fadenkreuz-transatlantik/

 

Pressefreiheit adé – Frankreich führt Gesetz gegen „Fake News“ ein! https://www.youtube.com/watch?v=3cESV87dFWg&t=

 

Manipulation durch Reporter

SPIEGEL legt Betrugsfall im eigenen Haus offen

http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/fall-claas-relotius-spiegel-legt-betrug-im-eigenen-haus-offen-a-1244579.html

 

„Spiegel“-Skandal um Claas Relotius

Geliefert wie gewünscht

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/geliefert-wie-gewuenscht/

 

Die und wir – erbärmlich versus konstruktiv

https://sezession.de/60014/die-und-wir-erbaermlich-versus-konstruktiv

 

Der Fall Relotius: Es ist ein Stein ins Lügenmeer gefallen https://www.achgut.com/artikel/der_fall_relotius_es_ist_ein_stein_in_luegenmeer_gefallen

 

Medien: Haltung statt Wahrheitssuche

Die FakeNews beim SPIEGEL sind kein Einzelfall: Statt zu versuchen, der Wahrheit auf die Spur zu kommen, ersetzen Journalisten Recherche durch Haltung. Diese Einstellung droht den Journalismus in Verruf zu bringen – und FakeNews als Instrument der Denunziation fällt auf die Erfinder zurück.

https://www.youtube.com/watch?v=e2MEzbLSfMg

 

(Weitere Fälle von Lügen in den etablierten Medien) Gerechtigkeit für Claas Relotius!

Wer über sehr viele ähnliche Medienfälle nicht reden will, der sollte über den Ex-SPIEGEL-Mann schweigen

von Alexander Wendt

https://www.publicomag.com/2018/12/gerechtigkeit-fuer-claas-relotius/?fbclid=IwAR2Y2NxIhKBHoaUJVcBmOiq52rm6pD8swOKoi_t_uKSRfOewHqRnSP7nI4I

 

(Vergangene Fälle von Lügen in den etablierten Medien) Der inszenierte Rassissmus

https://www.zeitenschrift.com/artikel/der-inszenierte-rassissmus

 

Skandal: MDR-Moderatorin berichtet wie Druck auf sie ausgeübt wurde um sie politisch............…

https://www.youtube.com/watch?v=rtPTcgOfxQg

 

Patriotische Youtuber

Eine neue Form der Aufklärung

von Björn Harms

https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2018/eine-neue-form-der-aufklaerung/

 

(Nach der Homo-Ehe der nächste Schritt zur „Ehe für alle“) Hochzeit kostete 15.000 Euro: Wie dieser Japaner eine Zeichentrickfigur geheiratet hat

https://rp-online.de/panorama/ausland/japaner-heiratet-ho...

 

Transfrau Angela Ponce bei Miss Universe: „Eine Lektion für die Welt“ https://web.de/magazine/unterhaltung/lifestyle/transfrau-angela-ponce-miss-universe-lektion-welt-33469342

 

Japaner heiratet Hologramm

https://www.youtube.com/watch?v=N2hsHndTkJA

 

Katja Kraus

Ex-Nationalspielerin will Frauenquote für Vorstände von Bundesliga-Klubs

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/ex-nationalspielerin...

 

Viele Kinder wünschen sich vom Nikolaus ein Handy https://www.mittelhessen.de/hessen-welt/boulevard/vermischtes_artikel,-Viele-Kinder-wuenschen-sich-vom-Nikolaus-ein-Handy-_arid,1461022.html

 

Das wahre Gesicht der Jusos ist unmenschlich und radikal SPD-Jugendorganisation fordert die legale Tötung von Ungeborenen bis zur Geburt

https://www.freiewelt.net/nachricht/spd-jugendorganisatio...

 

(Keine Luftballons mehr)

Umweltschutz

Morgen Kinder wird’s was geben – oder auch nicht

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/morgen-kinder-wirds-...

 

Nur noch St. Nikolaus ohne Rute

Grüne Landtagsabgeordnete will Knecht Ruprecht abschaffen http://www.pi-news.net/2018/12/gruene-landtagsabgeordnete... https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gruenen-politikerin-warnt-vor-knecht-ruprecht/

 

Gedanken über den Krampus

von Martin Lichtmesz

https://sezession.de/59985/gedanken-ueber-den-krampus

 

Zum revolutionären Ikonoklasmus

Sonntagsheld (86) – Konterfei-Revolution

https://sezession.de/59952/sonntagsheld-86-konterfei-revolution

 

„Wie in 1930er Jahren“

Künstler Ai Weiwei beklagt Stimmungswandel in Deutschland https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/kuenstler-ai-weiwei-beklagt-stimmungswandel-in-deutschland/

 

(Bezeichnendes Psychogramm)

Multi-Kulti-Bezirk im Umbruch Berlin-Moabit: Total zentral, aber überhaupt nicht wie Mitte https://www.rbb24.de/politik/wahl/bundestag/beitraege/moabit-berlin-wahljahr-2017-reportage.html

 

Straßenzeitungen

Obdachlose akzeptieren bargeldlose Bezahlung

https://www.sueddeutsche.de/medien/strassenzeitungen-obdachlose-akzeptieren-bargeldlose-bezahlung-1.4238692

 

„Wenn es hier so scheiße ist, warum sind Sie dann hier?“ Klartext-Buch bringt Richter Dienstaufsichtsbeschwerde ein

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/klartex...

 

Die ethnische Wahl

Martin Sellner

https://sezession.de/60002/die-ethnische-wahl

 

JF-TV Jahresrückblick 2018

https://www.youtube.com/watch?v=wci57ltyG4E

 

Zum 100. Geburtstag von Helmut Schmidt

„Der große Mann mit kleiner Wirkung“

von Karlheinz Weißmann

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/der-grosse-mann-mit-kleiner-wirkung/

 

Fleisch-Skandal in Deutschland : Die Verrohung des Schlachtens Metzger aus Osteuropa sind überfordert, Tiere bluten bei Bewusstsein aus – und das unter den Augen amtlicher Veterinäre. Was sind die Folgen des Schlachthof-Skandals?

https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/fleisch-skanda...

 

Ausbreitung der Waschbären bedroht andere Arten 1,3 Millionen Waschbären gibt es mittlerweile in Deutschland, auch in Berlin vermehren sich die Tiere rasant. Artenschützer schlagen deshalb Alarm.

https://www.tagesspiegel.de/wissen/wildtiere-ausbreitung-der-waschbaeren-bedroht-andere-arten/23808538.html

 

(Andreas Gabalier)

„Volksrocker“ gegen linke Medien

A Meinung haben

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/a-meinung-haben/

 

 

Le djihad violent comme résultat du djihad civilisationnel

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Le djihad violent comme résultat du djihad civilisationnel

Mohamed Mokhtar Qandiel

Les mouvements islamiques modérés aussi bien qu’extrémistes pratiquent le djihad en accord avec leur vision et en accord avec les lois de la politique. En conséquence, chaque action doit provoquer une réaction. Les réactions viennent en résultat de ces pratiques. Nous pouvons dire qu’affronter le djihad violent est la partie la plus facile pour les polices des gouvernements et les autres parties concernées. Mais continuer de se concentrer sur le djihad violent impose un questionnement sur la relation entre le djihad civilisationnel et le djihad violent. Cela nous oblige à nous demander ce qu’il vaut mieux combattre en premier ? Ou faut-il combattre les deux à la fois en les plaçant sur le même plan ?

Le djihad civilisationnel comme infrastructure de l’Etat islamique

Mohammad Akram (un dirigeant palestinien, qui est probablement aussi « Mohammad Akram Adlouni », un membre du Conseil de la Choura des Frères Musulmans [Muslim Brotherhood] et l’un des plus importants dirigeants en Amérique) a publié un document intitulé  « Mémorandum explicatif sur le but stratégique général du Groupe Islamique en Amérique du Nord » le 22 mai 1991. Il était attaché à un plan de montée en puissance à long terme qui fut lancé par le Conseil de la Choura des Frères Musulmans en 1987.

Ce mémorandum commençait par poser la question suivante : « Comment aimeriez-vous voir le Mouvement Islamique en Amérique du Nord dans dix ans ? ». Les buts généraux sont :

  • Etablir un Mouvement Islamique effectif et stable dirigé par les Frères Musulmans.
  • Adopter les causes des musulmans sur le plan intérieur [= dans une nation particulière] et au niveau mondial.
  • Elargir la base musulmane pratiquante.
  • Unifier et diriger les efforts des musulmans.
  • Présenter l’Islam comme une civilisation alternative [à l’Occident].
  • Soutenir l’établissement de l’Etat Islamique mondial partout où il [l’islam] est présent.

Ce mémorandum est l’un des documents importants qui prouvent le concept de « djihad civilisationnel » ; il pourrait même être la source de ce concept. En fait, l’idée de Mohammed Akram n’est pas seulement de développer [l’islam] en Amérique ; c’est aussi l’idée de répandre ce genre de djihad dans diverses régions en établissant des branches des Frères Musulmans dans divers pays, en établissant des organisations islamiques sans avoir de contrôle effectif sur leurs activités, en établissant des mosquées dirigées par des wahhabites, en établissant et en développant des sites [= des centres] islamiques « défendant des mesures ou des vues extrêmes » qui travaillent à bâtir un caractère islamique visant à établir un Etat islamique en accord avec les idées du mouvement islamique, ou en développant des organisations caritatives qui appartiennent à des organisations islamiques extrémistes cachées.

D’une manière générale, le djihad pourrait être défini comme « chercher à établir un Etat islamique en travaillant à bâtir une communauté militante islamique, en intensifiant la défense, l’établissement et la montée en puissance du Mouvement Islamique dans les communautés où l’Etat islamique sera lancé ; il renoncera à la violence dans ses premières étapes ».

Le djihad violent comme résultat du djihad civilisationnel :

Le djihad violent est la phase finale du djihad, d’après la perspective islamique ; il est représenté comme un combat pour établir l’Etat islamique, proclamer la parole de Dieu et agir en accord avec Sa loi et ses clauses en accord avec le verset : « Et ceux qui ne jugent pas selon ce que Allah a révélé, ce sont eux qui sont les mécréants ».

La continuation du djihad violent en dépit des affrontements en cours par les organisations djihadistes dans le monde entier a plusieurs interprétations ; l’une des plus importantes interprétations est de viser à la création d’une zone où l’établissement et le développement du djihad civilisationnel peut être accompli. Ce second genre de djihad travaille à semer les germes de l’extrémisme chez ses adeptes ; l’irrigation de ces semences se fait par l’intervention de groupes djihadistes pour trouver des recrues afin que l’idéologie extrémiste se développe et que l’individu se tourne directement vers le djihad violent.

Traits généraux des deux genres de djihad :

Les deux genres ont des traits et des avantages particuliers ; d’une part, on pourrait dire du djihad violent qu’il est une confrontation directe avec les gouvernements et les communautés qui refusent le règne de la loi islamique et l’établissement d’un Etat islamique gouvernant selon la divine Charia, en décrivant l’islam comme le Sauveur de l’humanité, ainsi il sauve l’humanité de la Jahiliyyah, l’ignorance de la guidance divine, sans établir de base militante servant ces buts.

D’autre part, le djihad civilisationnel est plus rationnel, plus intelligent et plus précis pour développer des stratégies ; il sert d’infrastructure et de pierre angulaire pour la construction d’un Etat islamique basé sur l’application de la loi et recourant à l’islam tel qu’il est contre l’« ignorance » prévalant dans les communautés, en accord avec la perspective des penseurs de ces groupes et en bâtissant et en développant une base militante qui aura des valeurs et des idées pour établir un Etat islamique.

Si nous voulons apporter un éclairage sur les modèles de djihads violent et civilisationnel, nous pouvons voir un modèle vivant dans l’« Organisation de l’Etat Islamique en Irak et au Levant ». C’est un grand modèle pour le premier genre, le djihad violent. Quant au second genre, le djihad civilisationnel, le modèle le plus évident et le plus efficace est l’organisation internationale des Frères Musulmans et ses diverses branches et établissements dans le monde entier. Il y a aussi beaucoup d’autres organisations qui adoptent les deux modèles. Nous pouvons dire que l’« organisation al-Qaïda », durant les différentes étapes de son histoire, a combiné ces deux modèles, le djihad violent et le djihad civilisationnel.

Quel est le plus dangereux ?

La dangerosité du djihad violent ne peut pas être comparée à la dangerosité du djihad civilisationnel, en dépit des résultats spectaculaires et des victimes du djihad violent ; on pourrait dire que le djihad civilisationnel est le plus dangereux, mais aussi qu’il est le fondement du djihad violent puisqu’il est considéré comme une phase préparatoire d’un djihad violent victorieux.

Il est très dangereux parce que les adeptes du djihad civilisationnel œuvrent depuis le début à instiller l’idée de la nécessité d’appliquer la loi islamique et les clauses de l’islam ; ces clauses sont recouvertes d’un discours tolérant où les musulmans se présentent comme opprimés et persécutés, et devraient recevoir leurs droits dans le cadre du respect des droits humains et des conventions internationales ; ils utilisent d’autres mécanismes qui permettent de bâtir une communauté en se basant sur les attitudes du groupe islamique. Ils pourraient être transformés en une armée d’extrémistes ; nous ne voulons pas dire par là tous les autres groupes islamiques dans divers pays, mais nous voulons dire ces groupes qui adoptent des attitudes et des pensées extrémistes.

D’autre part, les chiffres montrent que les adeptes des groupes du djihad civilisationnel doublent le nombre de ceux qui appartiennent aux groupes djihadistes qui adoptent le djihad violent. Le nombre des adeptes des Frères Musulmans dans le monde entier est de cent millions d’individus d’après les statistiques de 2013, mais le nombre de ceux qui appartiennent à Daech est de 200.000 combattants, la plus grande organisation représentant le djihad violent.

Comment affronter les deux genres de djihad ?

Affronter le djihad violent est beaucoup plus facile qu’affronter le djihad civilisationnel, car ce dernier pousse les pays [non-musulmans] à tomber sous l’accusation de violation des droits humains et de persécution des musulmans, donc il fait apparaître l’Etat concerné comme violant les droits humains et comme étant hostile à l’islam et aux musulmans, ce qui accroît la probabilité d’exposition de cet Etat à des attaques venant des partisans et des sponsors du « djihad violent ».

Pour éviter la diffusion du djihad civilisationnel, les Etats concernés devraient travailler à combattre le djihad violent en participant aux opérations armées qui ciblent les bastions du djihad violent, à condition de ne pas toucher aux civils vivant dans ces lieux, tout en renforçant la surveillance pour restreindre les activités des partisans du djihad civilisationnel en amendant les lois qui gouvernent leur existence et leur travail comme les lois de naturalisation par la naissance et les matériels des sermons prononcés dans les mosquées et  servant à la formation des extrémistes, ou les lois des ONG affiliées à celles-ci [= les mosquées extrémistes] et contrôlées par celles-ci. Les pays qui courent le risque de subir le djihad violent devraient s’en remettre à des Centres de Loi Islamique [Da’wah] qui feraient connaître le [véritable] concept de loi islamique et la [bonne] manière de l’appliquer et la validité des conditions de l’époque actuelle imposées par la réalité.

Finalement, on pourrait dire que les deux sortes de djihad, le djihad violent et le djihad civilisationnel, sont basés sur l’idée d’imposer la loi islamique aux Etats [non-musulmans] et de débarrasser ces pays des vestiges de l’« ignorance » [Jahiliyyah], d’après cette vision. Ainsi, la différence est que le djihad violent cherche à subjuguer les nations par la force militaire, et que le djihad civilisationnel cherche à subjuguer les pays en développant des communautés militantes qui sont bâties sur une mauvaise compréhension de l’islam et qui souffrent d’un conflit interne, d’un état d’aliénation et d’une perte d’identité.

vendredi, 25 janvier 2019

Les antifas ne l'ont pas compris mais le nazisme et le fascisme sont morts

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Les antifas ne l'ont pas compris mais le nazisme et le fascisme sont morts

William S. Lind

Des deux cotés du spectre politique, les mots « nazi » et « fasciste » sont entrés dans l’usage commun. J’ai de mauvaises nouvelles pour les cinglés portant des drapeaux à croix gammée et pour les voyous connus sous le nom d’« Antifas » (les « antifascistes ») : le nazisme et le fascisme sont morts.

Le fascisme et son frère illégitime et plus jeune, le nazisme, furent les produits de circonstances historiques spécifiques qui ne présentent aucune ressemblance avec l’Amérique d’aujourd’hui. Tous deux naquirent de la formidable colère devant le résultat de la Première Guerre mondiale dans deux pays qui souffrirent fortement de ce conflit, l’Allemagne et l’Italie. Ayant accepté un armistice dont elle pensait qu’il conduirait à une paix basée sur les Quatorze Points de Wilson, l’Allemagne fut livrée au Diktat de Versailles, qui humilia et appauvrit le pays. Grâce à sa duplicité habituelle, l’Italie se retrouva dans le camp des vainqueurs (elle était alliée à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie en 1914), mais les autres puissances alliées la traitèrent avec mépris et elle gagna très peu à la Conférence de Versailles, après avoir perdu un million d’hommes. L’Italie eut la réaction d’un pays vaincu.

Le fascisme et le nazisme furent des réponses à la défaite. Ils vénéraient la force, méprisaient la faiblesse, et cherchaient à laisser de coté toute la composante chrétienne de la culture occidentale et à revenir au système de valeurs du monde antique où la puissance était le bien suprême. Fatalement, tous deux transformèrent une vertu instrumentale, la volonté, en une vertu substantielle ; l’acte de volonté était bon en lui-même, quel que fût l’objet de cette volonté. Cela conduisit à des désastres comme l’entrée de Mussolini dans la Seconde Guerre mondiale, la déclaration de guerre désinvolte de Hitler aux Etats-Unis, et l’Holocauste. Le fascisme italien n’était pas basé sur la race, mais le nazisme offrait une explication unique de l’histoire, habituelle dans une idéologie, sous la forme de la suprématie aryenne. Comme disait une plaisanterie allemande, l’Aryen idéal devait être blond comme Hitler et mince comme Goering.

On ne voit rien dans le paysage politique américain qui ait des chances de recréer le fascisme ou le nazisme. De plus, tout cela dépend d’un seul homme, et Mussolini et Hitler sont morts depuis plus de 70 ans. Mussolini avait un successeur potentiel qui aurait pu maintenir le mouvement fasciste en vie, le maréchal Italo Balbo, mais il fut tué au début de la guerre, peut-être pas accidentellement (il était opposé à l’entrée en guerre de l’Italie et demanda si Mussolini n’était pas devenu fou). Au-dessous d’Hitler, il n’y avait personne dans la hiérarchie nazie qui aurait pu prendre la succession. Le vide politique du nazisme sans Hitler fut illustré par le choix de son successeur après sa mort : l’amiral Dönitz.

Donc pourquoi avons-nous maintenant des « Antifas » violents qui prétendent combattre le fascisme tout en se comportant eux-mêmes comme les chemises brunes ? La réponse est qu’il s’agit d’un nouvel exemple des mots qui mentent du marxisme culturel. Les marxistes culturels ont donné au fascisme une nouvelle définition codée qui n’a rien à voir avec son sens réel. Dans leur vocabulaire, le « fascisme » est tout ce qui défend la société et la culture traditionnelles.

D’où vient tout cela ? Le vrai fascisme était fortement moderniste et tourné vers le futur, contrairement aux « réactionnaires », comme disent les communistes. Comme c’est souvent le cas, cela vient de l’Ecole de Francfort et de son esprit le plus créatif, Theodor Adorno. Dans une série d’« Etudes en préjugés » qui culmina avec son livre immensément influent, La personnalité autoritaire, Adorno affirma que toutes les institutions traditionnelles de la société, à commencer par la famille, produisaient des « préjugés » qui devenaient du « fascisme ». Son livre, qui prétendait être un ouvrage de sociologie (aujourd’hui complètement démoli en tant que tel), proposait une « échelle F » pour mesurer le degré de « fascisme » d’une personne en déterminant son attitude envers tous les aspects de la vie normale. Plus la personne était normale, plus son potentiel « fasciste » était élevé.

Quand la gauche utilise aujourd’hui le terme « fasciste » ou, moins fréquemment, « nazi », c’est la définition d’Adorno qu’elle utilise. Quiconque vit une vie normale, avec un père et une mère mariés, des enfants, le père comme pourvoyeur de ressources et la mère comme maîtresse de maison, allant à l’église, ne se préoccupant pas beaucoup de politique, est un « fasciste ». En tant que tels, ils sont tous menacés d’être agressés physiquement par les « Antifas ».

Si le fascisme et le nazisme sont des idéologies mortes, le marxisme culturel est une idéologie qui est vivante, dangereuse, et de plus en plus totalitaire. Comme nous le voyons trop souvent sur les campus universitaires, il fait de son mieux pour empêcher la liberté de pensée ou d’expression. Tout désaccord avec lui fait de vous « un autre Hitler ». Ironiquement, les néo-nazis ne peuvent pas créer un autre Hitler. Mais les marxistes culturels pourraient bien y parvenir.

 

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Les antifas: l'armée de la terreur des globalistes

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Les antifas: l'armée de la terreur des globalistes

Alexandr Bovdunov

L’antifascisme est un simulacre, une copie sans l’original, il s’oppose à un fascisme qu’il a lui-même inventé, et qui en réalité n’existe pas.

« En résultat de l’affrontement entre les supporters de Trump et les antifascistes à Berkeley, 6 personnes ont été blessées », « les protestations contre le meeting de Marine Le Pen à Paris se sont transformées en affrontements massifs », « les antifascistes ont utilisé des cocktails Molotov au meeting de Marine Le Pen », « les groupes antifascistes sont soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque terroriste à Dortmund » – ce ne sont que quelques reportages de presse dans les dix derniers jours durant lesquels des groupes de jeunes gauchistes qui se qualifient d’« antifascistes » sont mentionnés d’une manière ou d’une autre. En Russie, ce mouvement est marginal. En Occident, tout est différent. Ici, il est devenu depuis longtemps une partie organique du Système.

L’antifascisme : l’ancien et le nouveau

L’antifascisme moderne est un phénomène tout à fait nouveau. En tant que sous-culture, il a pris forme dans les années 80, empruntant des symboles et des slogans à des mouvements historiques qui s’opposèrent à l’extrême-droite en Europe dans les années 1920-1940. En même temps, l’épine dorsale des nouveaux mouvements antifascistes était différente. Elle était formée d’anarchistes et de trotskistes qui furent marginalisés en résistant aux régimes  fascistes historiques dès la guerre civile espagnole, où le rôle de divers éléments radicaux parmi les Républicains fut très important. Les partis communistes staliniens jouèrent un rôle beaucoup plus grand dans l’affrontement avec les régimes fascistes, mais les antifascistes modernes préfèrent les blâmer en les qualifiant de « crypto-fascisme ». Que pouvons-nous dire des conservateurs et des nationalistes comme Ernst Niekisch et Otto Strasser en Allemagne ou des participants du mouvement de la Résistance en France, parmi lesquels il y avait des gens de gauche, de droite et même des nationalistes français ? En d’autres mots, il n’y a pas de continuité idéologique et historique entre les nouveaux groupes antifas et les groupes de la Résistance, qui combattirent les véritables fascistes.

Le financement de l’antifascisme

Mais il y a une autre connexion plus forte. Avec le capital financier. Par exemple, la Tides Foundation, qui est active aux Etats-Unis et qui reçoit des injections financières de George Soros, finance régulièrement des groupes antifascistes, incluant ceux qui organisent des émeutes de masse comme les affrontements de Berkeley en février de cette année, quand les antifascistes battent des gens, brûlent des voitures et cassent des vitrines.

Le mouvement « antiraciste » Black Lives Matter, qui s’occupe principalement d’organiser des émeutes de masse, a reçu 33 millions de dollars en 2016 de George Soros via l’Open Society Foundation et le Center for American Progress, dirigé par le tristement célèbre John Podesta. 100 autres millions de dollars ont été accordés par la Fondation Ford et l’organisation Borealis Philanthropy, qui a créé dans ce but le Movement Fund dirigé par des Noirs.

Le financement des initiatives antifascistes et antiracistes en Europe est aussi l’une des priorités de l’Open Society Foundation, ainsi que d’autres structures d’influence américaines. Par exemple, le même Fonds Ford contribuant activement à de nombreuses initiatives antiracistes à travers l’Europe. Le réseau d’organisations européennes SOS-Racisme, dont les débuts se firent en France, fut originellement créé par la gauche majoritaire à la requête du président Mitterrand et du Parti Socialiste. L’organisation est encore largement financée par l’Etat français.

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Tous les réseaux antifascistes en Europe sont liés à des Etats ou à des fonds caritatifs financés par des capitalistes. Il n’y a simplement pas d’autre argent disponible en Europe. Un paradoxe apparaît, c’est que les gauchistes et les anarchistes reçoivent des fonds venant de l’Etat et des capitalistes, c’est-à-dire de leurs principaux « ennemis de classe ». Mais pourquoi ?

Les sections d’assaut du libéralisme

La réponse est évidente : la gestion des flux d’argent est nécessaire pour réorienter les radicaux, les éloigner de la critique du système bourgeois et du combat contre lui, et les orienter vers l’action contre un « fascisme » mythique. Le capitalisme propose, au lieu de combattre contre lui, de s’attaquer à des fantômes idéologiques, ainsi qu’à des adversaires de ce même capitalisme dans le camp de la droite. C’est très opportun, sûr et profitable en termes d’argent.

Depuis quelque temps des idéologues disent aux débutants que les « fascistes » sont tous ceux pour qui l’esprit émancipatoire des Lumières est inacceptable, ceux qui ne veulent pas abandonner les identités collectives provenant de l’enracinement dans la tradition, l’ethnique, le national, le religieux et qui pensent que l’homme est un homme et qu’une femme est une femme et que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme, ceux qui aiment leur peuple et leur histoire, qui ne voient pas seulement le nihilisme dans la culture mais aussi les valeurs de la continuité et du Logos.

En un mot, les « fascistes » sont ceux qui ne sont pas d’accord pour accorder à toutes les perversions possibles le statut de la norme sociale et de la loi légale. Pour un antifasciste professionnel, toute personne normale saine et équilibrée est un « fasciste ». Et avec un fasciste, comme disent les antifascistes, il ne faut pas discuter. Un bon fasciste est un fasciste mort. Cela nous rappelle quelque chose.

Le problème est que le phénomène du fascisme n’est pas du tout intégral idéologiquement. L’application du terme lui-même aux diverses doctrines des années 20 et 40 est une simplification excessive. Etendre à l’excès cette même interprétation du « fascisme » prive le concept de tout sens. Mais cela est accompagné de tant d’allusions traumatiques pour la conscience européenne d’après-guerre qu’il est impossible de s’empêcher de l’utiliser comme étiquette. Appelez votre ennemi idéologique « un fasciste », et les masses sont de votre coté. Et personne ne comprendra. L’important est simplement de crier le premier le qualificatif maudit. Et pour cela vous pouvez compter sur le grand capital et sur la machine étatique.

Les intellectuels occidentaux ont créé le concept de « fascisme éternel » dans l’esprit d’Umberto Eco, essayant d’étendre au maximum la définition de ce phénomène de manière à pouvoir l’appliquer au nombre maximum d’adversaires de l’ordre mondial libéral, pour les délégitimer et les faire attaquer par les « sections d’assaut » des antifascistes. Ainsi les représentants de toutes les forces populistes de droite n’appartenant pas au système en Europe, du Parti de la Liberté autrichien au Front National français et au Parti pour l’Indépendance du Royaume-Uni [UKIP], ont été qualifiés de fascistes.

Les antifascistes eux-mêmes vivent selon un principe complètement fasciste. « Abandonnons cette chimère de la conscience, le Führer pense à notre place ». Pour les antifascistes, en règle générale, ce sont les philosophes ultralibéraux venus de l’ancienne gauche qui pensent réellement. Comme le défunt André Glucksmann ou les bien vivants Daniel Cohn-Bendit et  Bernard-Henri Lévy. Ce dernier passe littéralement son temps dans toutes sortes de Maïdans, déclare régulièrement qu’il hait Poutine (un « fasciste »), et tourne des documentaires lorsqu’il faut justifier une invasion américaine d’un pays particulier. Saddam Hussein, Kadhafi, Assad, vous êtes des « fascistes » ! Donc nous venons vous rendre visite.

On ne voit pas en quoi ces intellectuels diffèrent des néoconservateurs américains, puisque leurs principes de base – la diffusion de la démocratie libérale dans le monde, le renversement des régimes « totalitaires », l’opposition à la Russie, l’appui à l’Etat d’Israël et aux Etats-Unis – sont les mêmes. Peut-être que la seule différence est que les néoconservateurs (également représentés, en règle générale et pour une raison quelconque, par d’anciens Juifs trotskistes) aiment Israël et les Etats-Unis un peu plus.

L’antifascisme au service de l’impérialisme

La définition communiste classique du fascisme comprenait celui-ci comme un phénomène sociopolitique complexe. Par conséquent, il mentionnait un capital financier comme principal sponsor et bénéficiaire et soulignait la nature agressive et impérialiste du fascisme. Les antifascistes ne se soucient pas de telles difficultés. Leur perception du monde est plate, ils se contentent de clichés et encore de clichés. Sinon ils comprendraient qu’il y a quelque chose en commun entre eux et les fascistes historiques.

L’antifascisme moderne est non seulement financé par le même capital financier, mais est aussi pleinement en solidarité avec les politiques agressives des pays occidentaux. Les antifascistes ont participé à toutes les révolutions de couleur que l’Occident a menées. Cependant, en Ukraine par exemple, en 2014, ils ne furent pas embarrassés par la présence de néonazis sur les barricades voisines.

Que nous prenions la guerre en Yougoslavie, le conflit du Kosovo, le bombardement de la Libye, les antifascistes prennent toujours parti pour l’hegemon et ses représentants. Ils sont toujours du coté des USA et des « rebelles » sponsorisés par eux : des Bosniaques et des Albanais aux extrémistes islamiques en Syrie. Si besoin est, ils soutiennent des nationalistes, des extrémistes religieux, n’importe qui. Ici, qui est « fasciste » et qui ne l’est pas est décidé par Bernard-Henri Lévy.

Un exemple typique est : les antifascistes et Trump. Immédiatement après l’élection du président américain Donald Trump, aux Etats-Unis et en Europe des milliers de manifestations contre le fascisme, la xénophobie et le sexisme eurent lieu. Trump fut dénoncé comme un envoyé de l’enfer lorsqu’il tenta de « vendre » à la société américaine une proposition de commencer à renégocier avec la Russie. Mais le même Trump lança une attaque de missiles contre la Syrie. Et où sont passés tous ces millions de gens avec des chapeaux roses ? Ils ont tabassé le leader de l’Alt Right, Richard Spencer, qui a organisé une manifestation contre la guerre. Eh bien, Bernard-Henri, qui avait précédemment attaqué Trump, s’est aligné sur les néocons, puisqu’il a fait bon accueil à l’attaque de missiles contre la Syrie aussi bien qu’aux actions pour intimider la Corée du Nord, disant que « c’est un geste courageux ».

L’antifascisme est du fascisme

L’antifascisme est un simulacre, une copie sans l’original, il s’oppose à un « fascisme » qu’il a lui-même inventé, et qui en réalité n’existe pas. Il prétend être le successeur de l’« antifascisme », qui n’en était pas un, car qu’est-ce que les communistes allemands des années 30 et Cohn-Bendit ont en commun ? Attaquer le vide, cela sert seulement à maintenir l’existence rabougrie d’un autre simulacre subculturel : le néonazisme, son frère jumeau. Enfin, il ne propose rien de positif. Seulement détruire, écraser, interdire. La psychologie typique du pogrom.

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Il n’est pas surprenant que les antifascistes manifestent en pratique un comportement fasciste. Un autre trait caractéristique des antifascistes est l’anti-intellectualisme. Si leurs adversaires de droite tentent d’organiser une discussion ou un discours, les antifascistes préfèrent interrompre l’événement, mais n’entrent pas dans un dialogue et ne justifient pas leur position. Un autre trait commun est l’intolérance envers les porteurs d’autres idées. Encore un autre : un penchant à la violence physique et à l’intimidation envers les adversaires. Enfin, l’absence de pensée critique, ce qui les empêche de voir une franche manipulation dans les actions de ceux qui les dirigent. Les antifascistes sont aveugles d’un œil : ils voient seulement un pseudo-fascisme et ne voient pas le vrai fascisme, celui qu’ils servent fidèlement.

Pour certains cela pourra paraître surprenant, mais l’antifascisme d’aujourd’hui est un phénomène réactionnaire qui protège l’hégémonie libérale, le statu quo libéral et les politiciens libéraux. Ceux qui ne veulent rien changer, qui veulent faire venir des millions de migrants et réduire la responsabilité sociale de l’Etat et du commerce, qui minent la souveraineté nationale de leurs pays en faveur du commerce transnational et qui sont étroitement impliqués dans les réseaux de la gouvernance mondiale.

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Le mouvement des Gilets jaunes comme conflit asymétrique

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Le mouvement des Gilets jaunes comme conflit asymétrique

par Michel Goya

Ex: https://lavoiedelepee.blogspot.com

Le mouvement des Gilets jaunes est une guérilla moderne, sous le seuil heureusement lointain de la guerre civile, mais guérilla quand même dans son sens premier de petite guerre. De la guerre, il en a le caractère politique et la volonté de faire plier une entité politique opposée : le président de la République, désormais en première ligne après avoir fait le vide entre le peuple et lui.

Techniquement, c’est une guérilla intelligente utilisant au mieux les capacités d’organisation, de mobilisation, mais aussi de résonance des technologies de l’information, des réseaux sociaux aux chaines d’infos. Certaines trouvailles tactiques sont remarquables, comme l’emploi du gilet jaune, une sorte de cape de visibilité pour ceux qui se sentaient dans l’ombre, le choix des rond-points comme points d’occupation, la combinaison de cette occupation et des « actes », comme au théâtre. D'autres initiatives, par les actes et la parole, sont également désastreuses (ou inadmissibles comme la dégradation de l'Arc de triomphe) mais construit par en bas avec de multiples initiatives, essais et erreurs, le mouvement a émergé comme système efficace de lutte. Tout cela n’est pas nouveau.

Les tentatives d’organisations de contestations sont en réalité fréquentes mais peu atteignent une masse critique. Pour atteindre un seuil de visibilité et de puissance (désormais presque des synonymes), il ne faut pas seulement de l’intelligence tactique. Il y a en France des professionnels de l’« agit-prop » qui s’« agitent » en vain depuis des années, car leur cause ne rencontre pas de masse. Pour réussir et susciter des centaines de milliers de volontaires de lutte, avec cela implique d’efforts, il faut toucher le cœur et l’esprit de millions de gens.

Pour toucher des millions de gens en ces temps de mondialisation, il faut évoquer sa face sombre : l’insécurité sous toutes ses formes. En ce sens, le mouvement des Gilets jaunes est aussi une guérilla moderne, car c’est une guérilla « en réaction ». Pour les thuriféraires de la mondialisation, la « grande ouverture » et la multiplication des flux en tous genres, financiers, matériels, informatifs, humains, devaient avoir pour effet d’apporter progressivement le meilleur à tous. Le monde devenait ainsi de plus en plus plat, selon l’expression de Friedman, c’est-à-dire de plus en plus lisse et uniforme, et même fixe (la fin de l’histoire) dans l’optimum des marchés en tous genres.

Ils n’avaient pas tort sur les bienfaits macroéconomiques de l’affaire puisque « globalement » jamais autant de monde n’est sorti de la pauvreté en aussi peu de temps. Ils avaient tort sur l’uniformisation. Au début du XIXe siècle, les costumes typiques des Alsaciennes et des Bretonnes étaient très proches. Puis, au fur et à mesure de la multiplication des échanges au sein de la France ouverte grâce au chemin de fer, aux technologies de l’information, et à la volonté de centralisation, les costumes ont divergé jusqu’à être très différents à la fin du siècle. L’ouverture a généré un sentiment d’insécurité et ce sentiment a poussé à une réaction identitaire. C’est un détail folklorique mais qui illustre combien les réactions, si elles n’ont pas été toujours violentes, ont été vives au cours de cette Première mondialisation, contestations sociales, crainte devant l’arrivée de nombreux étrangers (notamment les « dangereux » catholiques polonais et italiens) et même le long mouvement terroriste des anarchistes.

Lorsqu’il n’y a que le sentiment de subir advient rapidement celui de la colère. Lorsqu’on a le sentiment d’être piégé dans sa classe parce qu’une aristocratie bloque l’ascenseur social et squatte les hauts étages, lorsqu’on a le sentiment d’être coincé dans son travail parce qu’il est difficile d’en trouver un autre ou de monter en grade puisque les grades sont occupés par les machines pensantes, lorsqu’on a le sentiment de subir à plein la pression fiscale parce que justement on ne peut s’en échapper, lorsque ses revenus stagnent alors que l’on sait que la richesse globale augmente, lorsqu’on voit enfin ses façons de vivre ne plus forcément constituer la norme de ce que l’on accueille, cela finit par faire beaucoup.

Lorsque le beaucoup s’accumule et ne trouve pas d’exutoire, il devient forcément le trop. Il fut un temps en France où les poches de colère, pour reprendre l’expression d’Arjun Appadurai, trouvaient une écoute et une réponse dans certains partis politiques, à gauche notamment. Il fut un temps où des intellectuels se targuaient d’être l’avant-garde de la France d’en bas. Ils se plaisaient même à dire qu’ils en étaient, même si ce n’était pas le cas. Ce temps n’est plus depuis longtemps. Les partis de gauche ont été détruits par la mondialisation, par défaut de modèle alternatif efficace pour les uns, par séduction pour les autres. Quant aux intellectuels, ils ont rapidement abandonné le peuple (les beaufs) et l’universalisme après mai 1968 pour s’intéresser à des « communautés » ou « sections ». La démocratie ne fonctionne bien que si elle permet l’alternance de deux agrégats de valeurs également estimables mais plutôt opposés, comme la création destructrice et la protection, la liberté et l’égalité. Les effets négatifs de l’un finissent par être compensés par les effets positifs de l’autre selon un régime stable dans son instabilité et sa souplesse. Lorsque ne règne qu’un seul modèle, le système n’est stable que par sa rigidité et son destin est la cassure.

Comme dans le film Ridicule de Patrice Leconte, on reconnaît une aristocratie à l’âge des vanités (Chateaubriand) à son aveuglement ou au mieux pour certains à son inertie consciente. Tout ce qui a été dit plus haut n’est pas une nouveauté. Qui n’a pas entendu depuis des années que « ça allait péter » ? Qui a pu bien être surpris par le fait que le sentiment croissant d’injustice, de mépris et d’insécurité de toute une partie du peuple allait déboucher sur autre chose que le vote « hors système » ou l’abstention ? On savait aussi qu’il était possible de se mobiliser via les « nouvelles » technologies de l’information sans passer par les cadres partisans. Des tentatives de révolte horizontale, il y en a eu régulièrement dont certaines ont réussi à prendre forme, comme les émeutes de banlieue d’octobre-novembre 2005, quelques mois après un référendum sur la Constitution européenne dont le triomphe annoncé du oui avait été largement enrayé par une guérilla internautique. En octobre 2013, ce n’était pas les banlieues qui s’enflammaient mais les Bonnets rouges bretons.

Tout cela était bien connu, documenté, écrit. On disait que Christophe Guilluy avait été entendu par tous les candidats à la présidentielle, voire à plusieurs présidentielles successives, sans visiblement qu’il soit écouté. L’écouter supposait en effet des ruptures. Il fallait revenir à un peu plus de protection, la mission première de l’Etat, un peu plus de justice et à un peu moins de mépris. C’était impossible sans une « nuit du 4 août » et la fin des multiples privilèges réels ou fantasmés (mais comment savoir quand tout est caché) d’une élite, désormais largement endogamique, et apparemment seule à profiter des bienfaits de l’ouverture. Comme par ailleurs concevoir une colère ? Beaucoup de gens subissent la mondialisation à la française mais ils bénéficient aussi d’un magnifique système de redistribution. Pourquoi les gens se plaindraient-ils quand des centaines de millions d’autres rêveraient d’être à leur place. Oui mais voilà l’être humain ne se nourrit pas que d’allocations. Passé la satisfaction des besoins vitaux, il se nourrit de justice. Il est même possible que cela fasse partie des besoins vitaux. Frustration d’un côté, vieil aveuglement et nouvelles maladresses de l’autre, le choc était inévitable.

Comme toujours dans les conflits de ce type, beaucoup de choses se jouent au début lorsque les analyses et le choix qui sont faits rétrécissent très vite le champ des possibles. Le diagnostic qui est fait, par le pouvoir en particulier, est fondamental. Que celui-ci sous-estime le phénomène et la contestation aura le temps de s’incruster dans le paysage. Que la réponse soit inadéquate et l’adversaire s’en trouvera renforcé. C’est exactement ce qui est arrivé et c’est hélas très classique. Un diagnostic honnête impose toujours une remise en cause, exercice difficile mais pourtant moins douloureux que la gestion de la suite. La reconnaissance d’une confrontation politique suppose aussi la désignation de facto d’un interlocuteur, et donc de conférer à ceux à qui on s’oppose un statut d’égal. Cela va de soi lorsqu’on affronte un autre État, quoiqu’on ait souvent tendance à le dévaloriser (« État-voyou », « membre de l’axe du mal »), c’est très rare lorsqu’on affronte une autre organisation politique. On qualifiera plus volontiers le mouvement opposé de tout autre chose que politique. Il sera social ou sociétal au mieux, criminel au pire. Dans le premier cas, il suffit d’attendre que les manifestants arrêtent de faire des ronds pour rien, dans le second cela supposera une réponse policière qui exemptera de tout dialogue, négociation et surtout de remise en cause. Cette négation peut parfois fonctionner si le mouvement opposé n’a pas de masse de soutien, elle échoue dans les autres cas.

La réponse à un incendie doit être rapide et il ne pas faut lancer l’eau à côté. La première réponse aux Gilets jaunes a été lente, car centralisée, et ratée. Il ne s’agissait pas d’une révolte contre « une taxe qui allait sauver la planète » mais d’un mouvement politique. C’est dès le début qu’il fallait faire le discours qui n’est venu que le 10 décembre, presque un mois après le début des événements. Entre temps, la violence s’est installée, initiée par les profiteurs d’un côté, voleurs, casseurs, radicaux, parfois tout ensemble, mais aussi par les erreurs de la réponse policière, initialement hésitante au niveau opérationnel et parfois maladroite au niveau tactique. Dans le monde militaire, on parle depuis plus de vingt ans de « caporal stratégique », cette capacité pour un seul soldat de déclencher, généralement par une erreur, des effets considérables grâce notamment à l’amplification des médias. Il y de la même façon des « policiers stratégiques ». Quelques erreurs, minimes en nombre au regard du nombre total d’actions mais graves par leurs effets, vont contribuer à accroître la colère et la violence au lieu de la contrôler.

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À ce jour, avec 1700 blessés de part et d’autre, sans même parler des dix morts par accident, le mouvement des Gilets jaunes est sans doute le plus violent que la France ait connu depuis la fin de la guerre d’Algérie. Les effets politiques de la violence sont ambigus. Ils peuvent être utilisés pour discréditer les Gilets jaunes mais dans le même temps, outre que les torts sont devenus plus ou moins partagés en la matière, il est évident, hélas, que le pouvoir n’a cédé que sous cette pression.

La force du mouvement des Gilets jaunes a été sa structuration émergente et sa capacité à fédérer des sentiments de colère, sa faiblesse est d’être un mouvement en réaction. Il n’y a pas d’objectif positif, de projet de société seulement une « expression de besoins » parfois de fantasmes. La Révolution française avec ses pulsions parfois immenses de violence ou ses innombrables rumeurs stupides (les infox de l’époque), était encadrée et structurée par un corpus idéologique mouvant mais puissant. Chez les Gilets jaunes, il n’y pas de théorie, car il n’y a pas vraiment, pour l’instant, de théoriciens. Il n’y a pas de stratèges pour atteindre un « état final recherché » mais simplement des tacticiens. Or, un bon tacticien n’est pas forcément un grand stratège et encore moins un théoricien. Il peut même desservir complètement la cause lorsqu’il s’y essaye et c'est actuellement plutôt le cas.

Dans l’état actuel des choses, les réponses stratégiques (mesures sociales, Grand débat national) et tactiques (dispositifs de sécurité mieux adaptés) ont permis de regagner du terrain mais pas de gagner la guerre. D’un autre côté, les Gilets jaunes peuvent tenir les rond-points et multiplier les « actes » indéfiniment mais ils ne peuvent pas imposer leur volonté de cette façon purement défensive.

Le front devrait être désormais sur le champ des idées. Les Gilets jaunes ne pourront s’imposer autrement que comme nuisance que s’ils construisent une théorie. Négliger le Grand débat national au prétexte qu'il s'agirait d'un changement pour que rien ne change serait sans doute une erreur stratégique. Il faut l’investir bien sûr. Il faut infuser au moins l’idée de Français comme actionnaires des services publics, à qui on doit des dividendes (c’est déjà le cas), de la transparence sur les rémunérations et avantages de leurs employés (ce n’est pas absolument pas le cas, notamment les plus hauts fonctionnaires), des justificatifs de bonne gestion (la preuve que l’on traque vraiment les fraudeurs en tous genres par exemple et surtout le plus gros) et des services de base comme la sécurité et la justice. Beaucoup plus de transparence et de justice (sous toutes ses formes) ferait déjà beaucoup de bien à notre société, avant même d’aborder la reconquête des champs perdus de la République française.

Tout cela il faut l’incarner par une vraie structure politique. Soit les partis actuels se transforment pour revenir à une vraie alternative pour tous, gauche-droite pour simplifier, et non un immense marais cerné par à gauche et à droite par des mouvements qui accueillent désormais plus les divisionnistes que les défenseurs du peuple dans son ensemble. Soit ce mouvement devient à son tour  un parti. Dans tous les cas, ce sera difficile.

Le conflit ne fait que commencer. Une nouvelle phase, aux contours inconnues, débutera en mars.

jeudi, 24 janvier 2019

Conférence du 26 Janvier : L’Ukraine, un regard non-conformiste

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Résistance helvétique:

Conférence du 26 Janvier : L’Ukraine, un regard non-conformiste

Conférence de Pascal Lassalle sur l’Ukraine.

HISTOIRE IDENTITÉ ACTUALITÉ

-Ouverture des portes à 19:00-
-Restauration : Guzul Banosh-

Towards Continental Unity

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Towards Continental Unity

Iure Rosca
Ex: http://flux.md
 

My approach to the European issue is not an original one. Europe was divided into two occupation areas after the Second World War by the two winning superpowers, the USSR and the US.The Soviet empire collapsed. The US defeated the Cold War, and the winner imposed its conditions for the capitulation to the countries of the former communist camp.In an apparently strange way, for the first time in history, the defeated countries gladly accepted the conditions of surrender as a charity, as a liberation.The primary cause of this naive jubilation lies in the loss of the cognitive, cultural, civilization war of the Soviet camp long before the collapse of communism.Western mass culture, the consumer society’s magnetism, the fascination exercised by the capitalist model as a whole has conquered the collective mentality in the East. That is, the communist regimes have not been prepared to resist a non-military war that has taken place for decades.It followed the soft occupation of countries of the former Soviet zone of influence.

Therefore, in order for the economic, political and military occupation to succeed (for the countries absorbed in the NATO bloc), in the initial phase it was necessary to perform a psychological, intellectual, civilization occupation.The process of expanding the globalized West to Eastern Europe has been called democratization, transition to the market economy, and other components of social engineering that shaped the political and economic model of our countries.Therefore, our countries have become societies that have imitated, parodied, copied the western model. And being aware of the position of imitators, the new political elites in the ex-communist space took over completely, without any discernment, all the directives given by the power centers of the global oligarchy: the US, the IMF, the World Bank, the European Union, the WTO, etc.

But after almost three decades of transition from the communist to the liberal model, the economic and social situation in our societies has catastrophically degraded.These failures have been explained for a long time by the incompetence and corruption of governments that have succeeded over the past decades, which have been unable to implement all the reforms dictated by Washington and Brussels. This was the message sent by the emissaries of the Western financial and political organizations, which were repeated by the local politicians and the media.

But time passed, elections brought other political actors to the top of state hierarchies, but the social-economic situation continued to worsen. And then, slowly, some of us began to recover from the state of intellectual and volitional trance. Intellectuals with deeply patriotic feelings insisted on deepening the knowledge of the essence of our problems. Thus, naturally, many of the former anticommunists, including myself, have become the new dissidents who unleash the new type of imperialism, an imperialism usually associated with the US and with the European bureaucracy in Brussels, but which is in fact an extraterritorial one, even though most members of the global elite are based in America.

The discovery of the truth that the US is actually a captured state, where the power is usurped by the banksters and the military-industrial complex, of the corporatocracy as a non-state actor, more powerful than states, and subordinated them for their own financial interests: this was like a real shock for us. Today the idea that just as the Russian people were the first victim of communism, so the American people is the first victim of globalism has already become a common one. Yet, in order to regain national sovereignty, European countries naturally tend to emerge from the American protectorate. And the rise of populist political parties on our continent is the most eloquent proof of this movement of national emancipation. In this regard, I would like to emphasize an extremely sensitive difference of approach between intellectuals and political parties in the West and East of our continent. While the avant-garde of Western European dissidents advocates strongly the end of the US military occupation and the liquidation of NATO, and this message is increasingly verbalized by some anti-system political parties, eastern European countries are more reluctant.

I find it particularly important for all those who really want to restore the unity of our continent to seriously treat the difference of perception over Russia in the West and East of our continent. While Western nationalists are habitually showing a special sympathy for Russia, eastern nationalists regard their great neighbor with more caution, and often with animosity. The historical causes for these attitudes, ranging from hatred and hostility to restraint and circumspection, are well known. They are especially related to the tragic experience of our peoples in the twentieth century, when Communism was imposed by Soviet Russia (or the USSR, which is the same thing). The former Soviet republics and Warsaw Pact countries have inherited profound psychological traumas as a result of the dictatorship and repression of the communist regime. People in these countries usually say, “The Russians have occupied us, the Russians have terrorized us, the Russians deported us.”

This tragic historical confusion between the communist regime and the Russian people is the main subject of manipulation, used by the Atlanticist networks of influence. In such a favorable psychological climate, the exploitation of the subject of “Russian danger” and the nourish of Russophobia became a very easy task for professionals of social engineering. The concept launched by American neoconservatives (see the memorable speech of Donald Rumsfeld in 2003) about Old Europe and New Europe  is part of the same strategy. If Western European partners of American strategists are not so motivating to manifest sufficient level of anti-Russian attitude, Eastern Europeans are always ready to play the game which is ordered from Washington. This issue is more or less familiar for many people.

But I would like to elaborate further on this idea. I have repeatedly affirmed that the common geopolitical opponents of all European peoples, who are based in the US, will be successful in instigating and exacerbating such a type of reactions by using a classical trick named phishing or management of perceptions and behavioruntil Russia itself will defuse this ideological bomb.If we start from the premise that the principle ”Know your enemy” is one familiar to us, and our geopolitical adversary is unequivocally identified, now we should look at our Russian friends and allies without whom the idea of continental unity would be an illusion. Once again, as the Russian philosopher Ivan Ilyn said, “The Soviet Union is not Russia.” This should be the core element of speech that the peoples of Eastern Europe expect from the current leadership in Moscow. In other words, as long as Russia’s current leadership will keep an ambiguous attitude toward Soviet past and will not want to categorically distance themselves from the USSR crimes committed against all the peoples who were under its domination, the technique of our artificial division will work impeccably. We need historical reconciliation between the Russian people and the other peoples in the ex-communist area. And the initiative could be emanating from Moscow. My call to our Russian friends is to use the principle “Disarm your enemy!” Take from them their perverse argumentation which empoisons our relations.

In recent years, financial, speculative, virtual, non-productive capitalism has been largely criticized. All these criticisms are perfectly valid and I fully adhere to them. As I enthusiastically adhere to the resurrection of the European peoples under the flag of populism. I am also the advocate of economic protectionism, the restoration of the national sovereignty of the European peoples, which implies at least the disappearance of NATO and the EU. But I am equally close to those intellectuals who believe that liberalism is moving towards its historic end. The triumphal march of the so-called French Revolution ends in a lamentable manner. And if we agree that the era of all political theories that have accompanied Modernity, communism, fascism, (nazism) and even liberalism are overcome, then there is no more pressing task than developing the future model of organizing our societies. The first fundamental principle for our efforts could be based on following idea: Any society in which there is at least one value which is higher than money is better than capitalism.

I personally advocate for a post-liberal, post-capitalist, post-American Europe that builds its future based on Tradition, Christianity, Family, the millennial civilization of our continent under the conditions of post-modernity. I am convinced that our economic, political and military power, even if it would grow tenfold, and even if we succeed in overcoming the dividing lines that separate us today, will be extremely fragile without our spiritual rebirth.Europe does not exist or at least is a monstrous caricature without Christ in the center of the world, in the heart of our continent, in the soul of every European. The motto ”Nihil sine Deo” (”Nothing without God”) is a nobility blazon of our civilization.

 

Iurie Roșca is a politician, journalist, author, editor and translator.He is now the president of People’s University, which is a school of political leadership, an international think-tank and printing house.

Source: https://www.vision-gt.eu

Violences policières: la revanche des faibles

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Violences policières: la revanche des faibles

Eric Werner

Ex: https://metainfos.fr

De plus en plus on se rend compte que les gouvernants européens ont tendance à traiter leurs propres populations comme autrefois les anciennes métropoles coloniales, à ce qui se dit aujourd’hui, traitaient les peuples colonisés. Ce retournement endocolonial vient de trouver son illustration dans les récents débordements policiers en France, qui ont surpris tout le monde par leur ampleur. Mais peut-être ne faut-il y voir qu’une élucubration complotiste.

On dit volontiers que l’État est le détenteur de la violence physique légitime. Mais on s’accorde en même temps à dire que lorsque l’État en vient à recourir à la violence, ce n’est jamais très bon signe : très bon signe pour lui. Car il montre ainsi qu’il n’arrive pas autrement à se faire obéir. En d’autres termes, qu’il est très faible.

Qui plus est, le recours à la violence contribue à l’affaiblir davantage encore. Hannah Arendt a écrit de très belles pages à ce sujet (1). Le recours à la violence est peut-être payant à court terme, mais si l’on prend en compte ses effets à moyen ou long terme, l’État a plutôt intérêt à s’en abstenir.

C’est à tout cela que l’on pense en voyant le déchaînement actuel de la violence policière en France. Il n’en est bien sûr que très peu question dans les chaînes d’information officielles. Pour s’en faire une idée un peu précise, il faut aller sur l’internet (2), et en particulier consulter certains sites spécialisés (ceux-là mêmes sur lesquels les chaînes en question ne cessent, en permanence, de déverser leur venin, au motif qu’ils diffuseraient de « fausses nouvelles » : belle actualisation, n’est-ce pas, de la parabole de la paille et de la poutre).

D’abord quelques chiffres. On apprend ainsi qu’entre le 17 novembre et le 6 janvier, près de 2000 personnes ont été blessées par les forces de l’ordre en France. Parmi elles, au moins 93 blessés graves. Certaines, 13 au total, ont été éborgnées, d’autres encore défigurées ou ont perdu un membre. Beaucoup de ces blessures sont dues à l’utilisation d’armes comme les lanceurs de balles de défense (LBD) : arme qui n’est utilisée par aucune autre police européenne.

Il semble également que des grenades offensives aient été utilisées pour l’occasion, alors même, on s’en souvient, que cette arme avait causé il y a cinq ans la mort d’un militant écologiste lors d’une manifestation à Sivens.

Toujours au cours de la même période, pas moins de 5339 personnes ont été placées en garde à vue, certaines, comme le montrent des vidéos, après avoir été plaquées au sol et menottées dans le dos. Plus de 400 l’avaient déjà été le 17 novembre, premier jour de mobilisation des gilets jaunes. Ces personnes étaient pour la plupart des manifestants pacifiques ou même de simples passants. Notons à ce propos que les forces de l’ordre recourent volontiers en France à la stratégie de l’encerclement, ce qui leur permet de maximiser le nombre des arrestations. En bon français, cela s’appelle une rafle.

On signale également le cas d’un gilet jaune arrêté chez lui en pleine nuit par des policiers du RAID, après que ces derniers eurent défoncé sa porte. Rappelons que le RAID est un service de police spécialisé dans la lutte contre le terrorisme. Jusqu’à preuve du contraire, les manifestations de gilets jaunes n’ont rien à voir avec le terrorisme.

Voilà donc ce qu’on apprend sur les sites susmentionnés. On comprend mieux à partir de là la hargne des chaînes officielles à leur endroit, en même temps que l’intention souvent prêtée aux dirigeants français actuels de les interdire purement et simplement, au risque de se voir accuser, à tort bien sûr, de vouloir instaurer en France un régime orwellien, avec contrôle total de l’information. Encore une élucubration complotiste.

La violence policière est en France une constante historique. On pense ici bien sûr à la Commune de 1871, et en remontant plus haut encore dans le temps aux journées de juin 1848. De la répression sanglante de juin 1848, un historien disait, il y a une vingtaine d’années, qu’elle avait « influé sur l’évolution de la société française jusque sous la Ve République, non pas en dépit mais à cause de son refoulement, qui a empêché qu’elle ait été repensée théoriquement » (3). On pourrait également évoquer dans ce contexte la période 40–45 (elle aussi refoulée), mais aussi les guerres coloniales du XXe siècle, guerres, selon certains auteurs, qui ont directement inspiré la doctrine française actuelle en matière de maintien de l’ordre (4). Les mêmes méthodes que celles autrefois utilisées contre les anciennes populations colonisées le seraient donc aujourd’hui contre les citoyens français eux-mêmes.

Ce qu’il y a de dangereux dans la situation présente, ce n’est pas seulement que beaucoup de choses, effectivement, dorment dans l’inconscient collectif : elles y dorment donc, et donc également sont prêtes, en toute occasion, à refaire surface.

Les LBD, ou le retour du refoulé

Parallèlement aussi, on pourrait évoquer certaines attitudes et comportements, attitudes et comportements qui ne sont pas sans lien avec le racisme social aisément repérable chez nombre de représentants de la classe possédante au XIXe siècle. Car, on le sait, la haine de classe fonctionne dans les deux sens. Les dérapages à répétition du président Macron dans ce domaine le montrent bien. On les interprète volontiers comme des provocations, mais peut-être faudrait-il y voir surtout des lapsus, lapsus lui échappant sans qu’il y fasse trop attention. En cela même, d’ailleurs, d’autant plus significatifs.

Ainsi, le 27 juin 2017, peu de temps donc après son intronisation, ne déclarait-il pas : « Une gare c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». C’est moins, il est vrai, ici la haine que le mépris qui est ici en cause. Ce représentant choisi de la suprasociété dit ici ouvertement ce qu’il pense de certains de ses concitoyens : ils ne sont rien. Or il n’est de loin pas seul à le penser. Voyez par exemple comment les médias mainstream, sous couvert de défense de la société ouverte et de lutte contre ses ennemis, se permettent de parler des partis dits « populistes » et de leurs électeurs. On ne peut même plus ici parler de partialité. Les insultes coulent à jets continus. Les « populistes » écoutent, la plupart encaissent, mais certains non : ils n’encaissent pas. Il ne faut pas s’étonner ensuite s’ils entrent en insurrection.

La IIe République française, responsable des massacres de l’été 48, était un régime faible, passablement brinquebalant même. Quatre ans plus tard il cédera la place au Second Empire. Ceci explique sans doute cela. En 1871, rebelote. La France venait de perdre une guerre, celle qu’elle avait elle-même déclenchée contre la Prusse. Le régime issu de cette défaite, une autre république, avait donc une revanche à prendre : revanche qu’elle prit sur sa propre population. Ce fut la « semaine sanglante » : 20 000 prisonniers passés par les armes. A défaut d’être capables de défendre le pays contre l’ennemi extérieur, les pouvoirs en place, en France, sont volontiers tentés de se refaire une santé aux dépens de l’ennemi intérieur : les gens qui ne sont « rien ». Chacun mesure aujourd’hui le zèle que met le président Macron à défendre les frontières de la France et son autonomie dans tous les domaines.

NOTES :

  1. Cf. en particulier les textes réunis sous le titre : Du mensonge à la violence, Calmann-Lévy, coll. Pocket, Paris 2012.
  2. Cf. l’entretien d’Aude Lancelin avec David Dufresne, Le Média, 7 janvier 2019.
  3. Dolf Œhler, Le spleen contre l’oubli. Juin 1848, Payot, 1996, p. 28.
  4. Cf. Mathieu Rigouste, La domination policière, une violence industrielle, La Fabrique, Paris 2016. En 1951 déjà, dans la première partie de The Origins of totalitarianism, Hannah Arendt avait relevé cet effet boomerang du colonialisme. Paul Virilio reprit plus tard cette thématique dans L’Insécurite du territoire (1993).
  5. Source : DRONE 054 (Antipresse 164) | 20.1.2019

Emmanuel Macron et la vente à l'étranger des actifs industriels français

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Emmanuel Macron et la vente à l'étranger des actifs industriels français

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Dans un long article, que nous ne résumerons pas ici mais qu'il faut lire, le journal Le Monde rapporte le fait que le parquet de Paris a été saisi jeudi 17 janvier, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, par le député (LR) d'Eure-et-Loir Olivier Marleix.

Olivier Marleix n'agit pas à la légère. Il est l'ancien président de la commission d'enquête parlementaire créée fin octobre 2017 sur « les décisions de l'Etat en matière de politique industrielle ». En bref,  Olivier Marleix, dans la seconde partie de cette lettre, émet l'hypothèse selon laquelle, dans le cadre de la vente de la branche énergie d'Alstom à GE, aurait existé un  « pacte de corruption » (c'est le terme qu'il emploie), au bénéfice du ministre de l'économie en poste lors de la signature finale du rachat, le 4 novembre 2014, c'est-à-dire Emmanuel Macron.

A nos yeux, ceci confirmerait l'hypothèse qu'avaient toujours émise les candidats malheureux à l'élection présidentielle, selon laquelle Emmanuel Macron avait bénéficié lors de sa campagne d'appuis financiers anonymes bien supérieurs à ceux autorisés par la législation.

Bien davantage et plus grave, ceci voudrait dire aussi qu'Emmanuel Macron n'avait pas hésité, dans l'affaire que nous avions ici jugée désastreuse, de la vente de la branche « énergie » d'Alstom à General Electric, à laisser faire cette opération. Manifestement, l'Etat aurait pu intervenir, compte tenu dans ses intérêts industriels dans la société, afin d'interdire au PDG d'Alstom et à son conseil d'administration une opération introduisant GE au cœur du complexe électro-nucléaire français, sans lequel la France ne pèserait guère dans les compétions internationales.

Comme le signale Le Monde, Alstom n'est pas la seule entreprise stratégique française à avoir été rachetée par un concurrent ou une puissance étrangère sous le ministère d'Emmanuel Macron. Entre son arrivée à Bercy le 26 août 2014 et sa démission le 30 août 2016 pour se consacrer à la campagne présidentielle, l'ancien associé-gérant de la banque Rothschild a également autorisé la cession de l'équipementier télécoms Alcatel-Lucent au finlandais Nokia, le parapétrolier Technip à l'américain FMC et l'aéroport de Toulouse-Blagnac à la Chine.

Aujourd'hui, en tant que président de la République, Emmanuel Macron se propose de favoriser la vente au profit du secteur privé, où les intérêts industriels américains pèsent d'un poids dominant, d'une série d'autres actifs industriels de l'Etat français. Ceci sous prétexte de diminuer l'endettement français. Quand la France aura par ces ventes perdu toute possibilité de jouer un quelconque rôle industriel au sein de l'Union Européenne et de la zone dollar, il ne faudra pas s'étonner de voir le déficit, non pas se résorber, mais s'étendre indéfiniment.

Que Le Monde, réputé non sans raisons proche de l'Elysée, donne aujourd'hui un tel poids à la démarche d'Olivier Marleix, montre la gravité des accusations portées par ce dernier à l'égard d'Emmanuel Macron

Source

Voir l' article du Monde Affaire Alstom-GE : la justice saisie par l'ancien président de la commission d'enquête parlementaire

mercredi, 23 janvier 2019

Fukuyama on Civic Nationalism

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Fukuyama on Civic Nationalism

In his new book Identity, Francis Fukuyama seeks to forestall the rise of white identity politics. Nevertheless, as I argue in “Fukuyama on Identity Politics [2],” Identity is a very useful book for White Nationalists because it concedes many of our most important premises. In “Fukuyama on Diversity [3],” I argue that Fukuyama admits that diversity is a problem and offers only very weak reasons to value it at all. Here I examine Fukuyama’s alternative to white identity politics, namely a conservative form of color-blind civic nationalism. 

Making the European Union Work

Fukuyama focuses on the European Union rather than individual European states because he clearly wants to make the EU work.

The EU, he says, was created because “exclusive ethnic definitions of national identity had been at the root of the two world wars that Europe experienced” (p. 143). “The founders of the European Union deliberately sought to weaken national identities at the member-state level in favor of a ‘postnational’ European consciousness, as an antidote to the aggressive ethno-nationalism of the first half of the twentieth century” (p. 143).

It is astonishing that the modern EU project is founded on an almost perfect inversion of historical truth. The First World War was not a clash of ethnostates but of Empires: the British, French, and Russian vs. the German, Austro-Hungarian, and Ottoman Empires. The war broke out because of the Austro-Hungarian Empire’s clash with the kingdom of Serbia—itself a multinational state—over the multinational territory of Bosnia, as they scrambled to divide the carcass of the multinational Ottoman Empire in the Balkans. The entire war could have been avoided, though, if ethnonationalism rather than imperialism had been the guiding policy of Europe, moving borders and people to create homogeneous sovereign homelands for all peoples.

The Second World War could have been avoided in the same way if, in the aftermath of the First World War, the principle of national self-determination had been actually practiced as opposed to merely preached. But instead of dividing multiethnic empires into homogeneous states wherever possible, the victors divided countries like Germany and Hungary and created new multiethnic states like Czechoslovakia and Yugoslavia.

The European Union, in short, is built on lies. The World Wars were not caused by nationalism. They were caused by the suppression of the legitimate nationalist aspirations of European peoples by multinational imperial bodies—just like the European Union.

How does Fukuyama propose to make the EU work? According to Fukuyama, the main failures of the EU were (1) not creating a “strong sense of pan-European identity that supersedes the identities of its member states” (p. 153) and (2) not creating “democratic accountability” which left the citizens of EU states feeling “little sense of ownership or control over the institutions governing Europe as a whole” (p. 144). Thus the solution is to intensify the EU’s existing drive to destroy the national identities of the member states, but to make the process more democratic, so the technocrats can tell protesters that “You are doing it to ourselves.” (Of course this democracy would have to be a sham, otherwise Europeans will vote to stop the destruction of their homelands.) As Fukuyama puts it:

The European agenda must start with redefinitions of national identity embodied in its citizenship laws. Ideally, the EU should create a single citizenship whose requirements would be based on adherence to basic liberal democratic principles, one that would supersede national citizenship laws. . . . It would help if the EU democratized itself by shifting powers from the Commission to the Parliament and tried to make up for lost time by investing in European identity through the creation of appropriate symbols and narratives that would be inculcated through a common educational system. . . . Those laws of EU member states still based on jus sanguinis [the right of blood, i.e., citizenship through descent] need to be changed to jus soli [the right of soil, i.e., the idea that one has the right of citizenship simply by being born on a given country’s soil, what Vox Day mocks as “magic dirt”] so as not to privilege one ethnic group over another. (p. 167)

Let’s pause for a minute, take a deep breath, and reflect on the strange decay of language that allows such overheated Jacobin fantasies to be called a form of conservatism.

These proposals, if adopted, would spell the death of the white race and all of its distinct nations in Europe. Every European nation has below-replacement levels of fertility. Redefining European identity in inclusive liberal democratic terms will lead inevitably to open borders. (Face it, that’s really the whole point in redefining European identity as openness.) Open borders and granting citizenship to anyone born within Europe’s territory will lead to the replacement of Europeans with non-Europeans within a few generations. Basically, for whites, liberal democratic openness amounts to openness to collective suicide. And Fukuyama proposes making openness to demographic annihilation the defining value of European identity.

Ironically, Fukuyama himself realizes that “diversity cannot be the basis for identity in and of itself; it is like saying that our identity is to have no identity . . .” (p. 159). But making an identity of liberal democracy, defined as being essentially open to diversity, has the exact same problem. As a concept, it is vacuous, and when put into practice it can lead only to destruction.

But won’t our replacements be “Europeans” if they are assimilated to the new European identity—which is to be maximally open to demographic replacement? Of course not.

First of all, it might be the case that only white people are stupid enough to adopt a collective suicide pact as an identity.

Second, why would any healthy population wish to emulate the value system of a race that built the richest civilization in world history—then went mad and gave it all away?

Third, it would be far more advantageous for immigrant populations to merely pretend to accept liberal democratic openness while practicing strict preferences for their own tribes. Liberal democratic true believers would blind themselves to this form of cheating, so there is little danger of being found out and punished. And even if cheaters were caught, liberals would just blame themselves (or retrograde xenophobic whites) for failing to be sufficiently open.

Fourth, Fukuyama envisions a democratized European Union, which means that once the white population is too small and weak to maintain the hegemony of its suicidal value system, the newcomers will simply vote to replace it with something more to their liking, most probably an Islamic state. It is the height of naivete to think that once non-whites are the majority, they will continue to take orders from white liberals.

Fukuyama has a few specific proposals for EU member states. He praises Emanuel Macron trying to break France’s unions and “liberalize” its labor laws to make it possible for more blacks and Muslims to find jobs (p. 172). In short, migrant employment should be paid for by falling French wages and living standards.

He also suggests destroying the Dutch system of state-supported parochial schools and replacing it with a single state education system with a standardized curriculum of liberal democratic swill—again, to better integrate Muslims (pp. 151, 171). As if Dutch schoolboys and schoolgirls don’t have enough problems with Muslim youths outside of school hours.

These are very real threats to the well-being of countless Europeans. Yet Fukuyama airily reassures us that “The region [a sinisterly generic term for Europe] is not threatened by immigrants so much as by the political reaction that immigrants and cultural diversity create” (p. 153). In fact, the deepest threat to Europe is liberal democracy. The pauperization of French workers; the bullying and rape of Dutch schoolchildren; the Bataclan massacre, the Nice massacre, and countless other terrorist attacks on European soil—these events do not threaten the plans of people like Fukuyama and the EU leadership. Pauperization, cultural annihilation, and race replacement are parts of the plan. They are small prices  to pay — for other people to pay — for the realization of the European Dream. What threatens the EU is Europeans awakening to the fact that the EU’s dream is their nightmare, then rejecting their destruction.

Are any of Fukuyama’s suggestions likely to be adopted? Of course not. Even the most Left-wing and ethnomasochist EU member states would reject these schemes. To his credit, Fukuyama himself recognizes that his proposals have no realistic chance of being implemented by the EU. At best, they can only be implemented by particular member states. Which means on his own terms that liberal democracies will be increasingly polarized between identity politics of the Left and the Right. Fukuyama warns that, “Down this road lies, ultimately, state breakdown and failure” (p. 165).

But the breakdown and failure Fukuyama envision is of multicultural, multiracial liberal democracies that do not adopt assimilationism and the construction of a liberal democratic “identity” to unify them. There is, however, another solution: the preservation, restoration, or creation of racially and ethnically homogeneous states by moving borders and people—and I will never tire of repeating that Fukuyama admits that these processes can be carried out in a wholly non-violent and ethical manner.

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Making Multicultural America Work

Fukuyama’s proposals for making a multicultural America work are no more plausible. Basically, he argues for a “liberal democratic” multicultural civic nationalism, which consists of a creed and a minimally “Protestant” culture. First the creed:

[The] creedal understanding of American identity emerged as the result of a long struggle stretching over nearly two centuries and represented a decisive break with earlier versions of identity based on race, ethnicity, or religion. Americans can be proud of this very substantive identity; it is based on belief in the common political principles of constitutionalism, the rule of law, democratic accountability, and the principle that “all men are created equal” (now interpreted to include all women). These political ideas come directly out of the Enlightenment and are the only possible basis for unifying a modern liberal democracy that has become de facto multicultural. (p. 158)

Fukuyama deserves praise for conceding that the “creedal” civic nationalist concept of American identity was contested from the start and only became dominant in the 20th century—in fact in the 1960s with the success of the black civil rights movement and the abandonment of America’s immigration laws that aimed at maintaining a white supermajority.

Fukuyama argues that a creedal identity is not enough. It is a necessary condition to make a multicultural liberal democracy work. But it is not a sufficient condition. The other necessary condition is . . . a common culture, including a set of virtues. But this common culture has to be vacuous enough to somehow include multiculturalism, and it has to be detached from any fixed biological categories like race and, I presume, sex. Fukuyama’s answer is the Anglo-Protestant culture, stripped of anything exclusively Anglo and Protestant, i.e., retaining only those aspects of Anglo-Protestant identity that make it a collective suicide pact.

The only specific Anglo-Protestant virtue that Fukuyama mentions is, of course, the “work ethic.” Americans, after all, work hard. Not as hard as Asians, Fukuyama reminds us, but certainly harder than those effete Europeans. Americans respect hard work and economic competition (and low wages) so much that we have repeatedly debased the ethnic homogeneity of our society to bring in hard-working and cheap (or just plain cheap) immigrants. And if white Americans are displaced by non-white immigrants, well that’s fair. You didn’t mistake this economic zone for a homeland did you?

In the end, there’s nothing specifically Anglo or Protestant about the economy. As producers and consumers, we are all fungible. Who works hard in America these days? Fukuyama’s answer is: “It is just as likely to be a Korean grocery-store owner or an Ethiopian cab-driver or a Mexican gardener as a person of Anglo-Protestant heritage living off dividends in his or her country club” (p. 161).

This point is problematic in a number of ways.

First, it proves too much, for if there’s nothing specifically Anglo-Protestant about the marketplace, there is nothing specifically American about it either. The market and its virtues are global. Thus in what sense are we talking about anything American at all?

Second, the proper reaction of an American identitarian to this concept of identity is simply to reject it. We reject any universal, non-exclusive identity that makes all men fungible. The whole point of a national identity is to be exclusive. The whole point of a homeland is to enjoy it as a birthright and to pass it on to one’s posterity—and only one’s posterity. The whole point of a homeland is that it belongs to us, and we belong to it, unconditionally. We don’t have to earn it. We don’t have to compete with foreigners to keep it. Why shouldn’t Americans have that kind of homeland, that kind of security—especially if we do not begrudge others the right to their own homelands?

The only reason anyone will ask you to replace an exclusive form of national identity with an inclusive one is because he envisions replacing you in your homeland. Once you define yourself as replaceable, someone will replace you.

Third, to claim that a Korean, an Ethiopian, a Mexican, and a WASP are “just as likely” to be hard-working is implicitly to reject biological race differences and to embrace social constructivism, which Fukuyama hints at elsewhere. But biological race differences are real, which means that taken at random, WASPs and Koreans are far more likely than Mexicans and Ethiopians to be successful in the American economic system. And Fukuyama implicitly recognizes this, since if race did not matter, why is his hypothetical Korean not a gardener and his hypothetical Mexican not a grocery-store owner?

Finally, note the lazy, sloppy language. No WASP “lives off dividends in his or her country club.” Nobody lives in country clubs at all. This anti-WASP canard has become so hackneyed that people can’t even be bothered to make it sound plausible.

Will Fukuyama’s proposals save liberal democracy in America? The answer is no.

First of all, although Fukuyama advertises his book as an attempt to stave off Trumpian identity politics, his outlook and policy proposals are essentially indistinguishable from Trumpian civic nationalism. So liberal democrats will simply reject Identity as a disingenuous attempt to advance Trumpism while bashing Trump.

Second, demanding that immigrants assimilate, even to an almost vacuous liberal creed and Protestant culture, is still “racism” and “cultural imperialism” as far as the Left is concerned. Is Fukuyama really going to challenge the taboo against racism? I doubt he is willing to pay that price, which means that his proposals are a dead letter.

White Nationalists, by contrast, have no problem taking heat for “racism”: we unapologetically take our own side in ethnic conflicts. We aim to create or restore white homelands by moving people and borders. But we have no desire to assimilate non-whites—or be assimilated by them. We simply want to go our separate ways. That’s the whole point of having separate homelands where different peoples can practice different ways of life without outside interference.

Third, even if Fukuyama’s ideas were adopted, they would not be enough to save America from white identity politics. White identity politics is not simply being driven by Left identity politics, so that if one turned off Left identity politics, white identity politics would dry up. Rather, white identity politics is being driven by one of the consequences of Left identity politics, namely white dispossession. But even if the Left halted identity politics, white dispossession is still “baked in” to Fukuyama’s scheme, since the borders would remain open, white birthrates would remain low, and non-white birthrates would remain high. But as the white majority continues to decline, white ethnocentrism will continue to rise, feeding white identity politics.

Fourth, even if we implemented all of Fukuyama’s policies, only whites are likely to actually believe in and practice multicultural civic nationalism—because only whites do so today. There is nothing in Fukuyama’s plan to prevent non-whites from cheating: outwardly professing liberal democratic universalism and demanding to be treated accordingly, while covertly practicing preferences for their own tribes. Thus Fukuyama’s solution would simply intensify the ongoing process of white dispossession. At best it might slow down the backlash, by blinding people to what is happening. But it might also ensure that the backlash is far more severe when it actually arrives.

In their hearts, I think many civic nationalists believe that America and Europe took a wrong turn when they opened their borders and embraced diversity. But they are unwilling to contemplate actually rolling back the Left’s social engineering, specifically the catastrophic demographic and cultural trends of the last half-century. It is a gigantic failure of imagination and nerve.

For example, consider Fukuyama’s comments on the millions of illegal aliens in America:

It is . . . ridiculous to think that the United States could ever force all these people to leave the country and return to their countries of origin. A project on that scale would be worthy of Stalin’s Soviet Union or Nazi Germany. (p. 176)

First, if it is possible for people to enter the United States, it is possible for them to leave. What’s truly ridiculous is thinking that the turnstile at the border only turns one way. Second, the United States has forced millions of Mexicans to return to Mexico twice in the 20th century, and in neither case did it turn into genocide. (We need a wall, so we don’t have the deport them a fourth time.) Third, didn’t Fukuyama himself, on page 142 of the very same book, claim that ethnic cleansing can take place in an entirely non-violent and ethical fashion?

Because of this failure of nerve and imagination, writers like Fukuyama are driven to the makeshift ideology of “liberal democratic” multicultural civic nationalism. If you believe that Leftism and diversity are destroying civilization, but you are too scared to contemplate actually reversing the damage, your only hope is to halt the decline by imposing a sham unity on ethnic diversity—by synthesizing an inclusive creed and culture, then demanding people assimilate it.

Another reason why a color-blind civic nationalism appeals to Fukuyama is simply because he is not white. No matter how convinced he might be that multiculturalism and immigration have catastrophic consequences, he will never contemplate an alternative that does secure his presence and upward mobility.

To defeat civic nationalists like Fukuyama, we must not only demonstrate that their solutions are unworkable, but also show that the creation of racially and ethnically homogeneous homelands is both moral and practical. The Left is destroying white civilization, and neocons like Fukuyama can’t save it. It is time for them to step aside and let ethnonationalists take over.

Afterthoughts

Fukuyama makes three other noteworthy points that are useful to White Nationalists.

First, he argues that dual citizenship is a “rather questionable practice” if “one takes national identity seriously.” “Different nations have different interests that can engender potentially conflicting allegiances” (p. 168). I don’t know what percentage of neocons have dual US-Israeli citizenships, but it is certainly above the national average, and Fukuyama knows it. So this is a rather gutsy position to take.

Second, Fukuyama points out a crucially important distinction that globalists stubbornly refuse to acknowledge, namely the distinction between human rights and civil rights (pp. 173-74). Human rights are universal. Civil rights are particular. We are morally obligated to respect the human rights of all people. We are not morally obligated to give civil rights to all people. Ethnonationalists can recognize that all people have basic human rights, but we can still say that they are not good fits for our particular societies.

Third, Fukuyama points out an important implication of the distinction between human rights and civil rights (p. 175). We all have human rights, but simply having human rights does not entitle us to enter other people’s countries and demand to participate in their political life, which is what civil rights entitle us to do. Nations still have the right to control their borders and determine who may and may not become “naturalized” parts of their body politic.

One human right that we need to respect is the right of refugees to safe harbor. After all, any people can suffer misfortune. (Although obviously dumber and more quarrelsome peoples are more “accident prone” than others.) But the United Nations has already drawn up reasonable laws about refugees. A refugee has the right to take refuge in the closest safe country, for instance Syrians fleeing to Turkey or Lebanon. (This makes sense in terms of moral reciprocity, given that in different circumstances, Turks and Lebanese might wish to take refuge in Syria.) But once a person leaves the closest safe place for better pay and benefits, he is no longer a refugee, he is a migrant, and other countries have the absolute right to bar his entry.

Afterword

Identity is a poorly written book. It is repetitive, padded, and poorly organized. There are also a number of places where I actually laughed out loud. To end on a light note, I will share a few.

In his Preface, Fukuyama writes: “Megalothymia thrives on exceptionality: taking big risks, engaging in monumental struggles, seeking large effects, because all these lead to recognition of oneself as superior to others. In some cases, it can lead to a heroic leader like a Lincoln or a Churchill or a Nelson Mandela. But in other cases it can lead to tyrants like Caesar or Hitler or Mao who lead their societies into dictatorship and disaster” (pp. xiii-xiv).

On page 34, Fukuyama writes: “Rousseau’s assertion that pride emerged only at a certain stage of social evolution is curious; it begs the question of how such an intrinsic human feeling could spontaneously appear in response to an external stimulus.” “Begs the question” refers to a logical fallacy, which is clearly inapplicable here. Fukuyama means “raises the question.” This is a very common error in spoken English, but it seldom gets into books by reputable publishers.

On page 70, Fukuyama writes of jihadis: “When they showed up in Syria with a long beard and toting an AK-47 or staged a murderous attack on their fellow Europeans, their families always professed surprise and incomprehension at the transformation.” First, most jihadis carry American-made weapons. Second, “fellow Europeans.” Third, taking Muslim professions of surprise and incomprehension at face value when their religion teaches them to lie to infidels as a weapon of jihad.

But the best laugh appears on page 176: “. . . the United States now hosts a population of 11–12 million undocumented aliens. . . . The idea that they are all criminals because they violated U.S. law to enter the country is ridiculous.” If you are ever on trial, you should suggest that your lawyer use Fukuyama’s argument: “Your honor, the idea that my client is a criminal just because he violated the law is ridiculous.”

 

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

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[2] Fukuyama on Identity Politics: https://www.counter-currents.com/2019/01/fukuyama-on-identity-politics/

[3] Fukuyama on Diversity: https://www.counter-currents.com/2019/01/fukuyama-on-diversity/

Le progressisme sociétal est au service des intérêts sociaux-économiques du Système !

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Le progressisme sociétal est au service des intérêts sociaux-économiques du Système !

par Antonin Campana

Ex: http://www.autochtonisme.com

On sait, depuis Gramsci, que tous les systèmes de domination reposent sur un pouvoir culturel. Le système de domination oligarchique, quant à lui, passe par une suprématie culturelle mais aussi par un suprémacisme sociétal, un suprémacisme qui s’affirme peu à peu dès 1789 et qui, aujourd’hui, n’est quasiment plus contesté, si ce n’est par quelques milieux réfractaires.

Le processus d’hégémonie culturelle est quasiment arrivé à son point terminal : les individus fréquentent davantage les centres commerciaux que les églises, ils cherchent moins à préserver leur liberté que leur « pouvoir d’achat », ils se soucient de leur individualité mais pas de leur lignée, ils ont conscience de leurs intérêts mais ignorent leur communauté, ils croient être libres mais sont domestiqués. L’homme d’aujourd’hui  est laid (au propre comme au figuré), déstructuré, liquide, superficiel, ignorant, égoïste et moralement tout petit. Même son QI semble s’amenuiser d’année en année, c’est dire ! Cette réalité, à peine caricaturée, prouve que le Système maîtrise à son profit et depuis longtemps tous les outils qui lui permettent d’assurer son hégémonie culturelle (enseignement scolaire, intelligentsia, télévision, presse, production artistique, publicité…). Cela prouve aussi qu’il en use pour amoindrir l’humain, ce qui devrait enlever toute illusion à son sujet. 

Il est évident que cette hégémonie culturelle sert les intérêts du Système. L’Eglise, l’idée nationale, la capacité à penser selon des valeurs constituent autant de frontières morales, physiques ou intellectuelles qui parasitent la relation à la marchandise, qui entravent la libre circulation des biens, des capitaux et des hommes, voire qui limitent la consommation des produits et détournent l’attention des préoccupations strictement matérielles et monnayables, seules légitimes. Un croyant, un patriote, ou un individu dépositaire de l’héritage d’une lignée, ne sera jamais pleinement un consommateur. Il y a quelque chose en lui qui échappe au Système, un quant-à-soi dangereux que celui-ci ne peut marchandiser et qui doit donc être détruit.

L’hégémonie culturelle du Système transforme les individus en consommateurs accomplis. Plus rien ne subsiste en eux que le désir d’exister à travers les produits qu’ils achètent et l’argent qu’ils gagnent. Toutefois, pour avoir une efficacité maximum, cette hégémonie culturelle doit aussi devenir sociétale. Autrement dit, elle doit pénétrer les mœurs et dicter les relations entre les hommes.

Prenons l’exemple des rôles sociaux masculins et féminins. Ces rôles sociaux, que l’on sait largement dictés par la nature, ont aussi une indéniable dimension culturelle (c’est pourquoi ces rôles peuvent varier d’une société à l’autre, voyez l’islam, sans qu’ils soient exactement les mêmes quelque part). On comprendra que du point de vue Système, cette différentiation des rôles sociaux entre les sexes constitue une perte importante d’énergie. Pourquoi les femmes resteraient-elles dans leur foyer pour éduquer leurs enfants ? Ne seraient-ils pas oligarchiquement plus rentable de les mettre à l’usine avec des salaires moindres (dans un premier temps et pour faire baisser le coût du travail) et de leur faire payer dans le même mouvement  l’éducation oligarchique de leurs enfants ? Et puis, ne pourrait-on pas rentabiliser la « maternité », en marchandisant la PMA et en industrialisant la GPA par exemple ? Pour arriver à ses fins, le Système va accoucher du féminisme. Il va « libérer » les femmes en prétextant leur donner le même rôle social qu’aux hommes. Il va en fait exploiter leur force de travail, en attendant d’exploiter leur ventre. L’émancipation des femmes signifie, comme l’immigration, l’augmentation du nombre de consommateurs et de producteurs sous-payés. Et cela est bon pour les affaires.  

En fait, le Système conçoit l’organisation des populations humaines comme un éleveur de poulet conçoit son élevage en batterie. On sait que l’homogénéité est pour l’éleveur un facteur important de productivité. L’homogénéité de l’élevage permet d’assurer une meilleure gestion de l’alimentation, une meilleure évacuation des déjections, une stimulation lumineuse adaptée à tous les membres du groupe, une meilleure maîtrise de la concentration des animaux. L’homogénéité permet aussi d’endiguer le risque microbien, de standardiser le matériel de production ou d’envoyer à l’abattage tout le lot arrivé en même temps à maturité… Pour obtenir cette homogénéité, l’éleveur fait ce qu’on appelle un « calibrage » : en début de production, il pèse et isole les petits sujets afin que ceux-ci rattrapent leurs congénères par un meilleur accès à la mangeoire ou à l’abreuvoir. On peut renouveler l’opération si besoin est. L’objectif est d’obtenir à terme une homogénéité supérieure à 80%. La raison est triviale : gagner en productivité pour gagner plus d’argent.

De la même manière, le Système a intérêt à ce que les citoyens soit à 80% « sans distinction » (Constitution), c’est-à-dire « calibrés ». Il pourra ainsi soumettre les individus aux mêmes hiérarchies. Il pourra les affecter aux mêmes fonctions. Il pourra les manipuler en usant des mêmes émotions. Il pourra les grouper, les organiser, les redistribuer selon ses besoins et sans se soucier des anciennes incompatibilités naturelles, culturelles ou géographiques, désormais effacées. En rendant homogène le cheptel humain, le Système n’a plus à tenir compte des origines, des races, des sexes, des religions, des comportements sexuels… Pour le système d’exploitation, le calibrage représente donc indéniablement un gain important d’énergie, aussi important sans doute que dans un élevage de poulets en batterie. Bien sûr, le calibrage des hommes est bien plus subtil et beaucoup plus long que celui des poulets. Le métissage est un bon moyen d’évoluer vers le standard, de même que la substitution du « genre » aux sexes ou la confusion entretenue des rôles sociaux masculins et féminins. Il sera profitable aussi qu’un nouvel ordre sexuel basé sur l’union inconstante et superficielle entre individus abstraits et plus ou moins asexués se substitue à l’ordre sexuel traditionnel fondé sur l’union d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille.

Le progressisme sociétal (le féminisme, l’idéologie LGBT, l’antijaphétisme, le soutien aux minorités…) est donc un moyen du processus de calibrage de l’humain. Au nom de l’interchangeabilité planétaire et du calibrage institutionnalisé, il est important que tous les hommes soient passivement les clones d’un être qui ne serait plus vraiment Blanc ou Noir, homme ou femme, chrétien ou musulman, jeune ou vieux, hétérosexuel ou homosexuel… Le calibrage sociétal est la condition de la rentabilité maximum. Aussi faut-il que cesse le détournement inutile d’énergie au profit des appartenances traditionnelles : toute l’énergie humaine du cheptel doit bénéficier au système qui exploite le cheptel. Comprenez bien, au nom de l’efficacité du système d’exploitation, aucune fraction de cette énergie ne doit revenir inutilement au cheptel. La famille traditionnelle, l’ordre sexué, les traditions, les religions… sont des parasites du système d’exploitation, des parasites qu’il convient donc d’éradiquer. Le Système ne peut tolérer des mangeurs d’énergie qui accaparent en partie ce qui lui est du en totalité. Et peu importe que ce processus-Système de captation d’énergie, de vol !, transforme les peuples, vidés de leur âme, en troupeaux de zombies : c’est l’objectif de la manœuvre !

 En 1789, une classe de bourgeois et de marchands a pris le pouvoir. Cette classe oligarchique a taillé les institutions à sa mesure et depuis deux siècles n’a rien laissé au hasard pour perpétuer son emprise sur la société. Imaginer que des évolutions sociétales d’une importance historique inouïe, comme celles que nous vivons actuellement, puissent n’avoir pas été décidées et conduites par cette oligarchie relève, tant les faits sont évidents, d’un déni ridicule. Objectivement, ces évolutions sociétales servent les intérêts sociaux-économiques du régime oligarchique. Celui-ci a tout à craindre d’un peuple organisé et tout à profiter d’un agrégat sagement calibré.  

Antonin Campana

00:45 Publié dans Actualité, Sociologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sociologie, progressisme sociétal, sociétal | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le RIC. Il faudra bien y venir en France

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Le RIC. Il faudra bien y venir en France

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Un excellent article de Wikipédia présente le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) parfois désigné du nom de Référendum d'Initiative Populaire (RIP) Nous y renvoyons le lecteur.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendum_d%27in...

En France actuellement, comme le précise l'article de Wikipédia, les Gilets jaunes proposent que le RIC soit applicable à quatre types de procédures qui existent pour partie dans certains pays mais n'existent nulle part en totalité:

  • Le référendum législatif, qui consisterait à soumettre au peuple une proposition de loi dès lors que cette proposition serait du domaine de la loi. Les citoyens inscrits sur une liste électorale et demandant un tel référendum, se verraient donner satisfaction s'ils représentaient un certain pourcentage de cette liste, par exemple 10 à 25% des inscrits.

  • Le référendum abrogatif, qui consisterait en la possibilité pour la population d'abroger ou d'empêcher la mise en application d'une loi votée précédemment par le Parlement..

  • Le référendum révocatoire, qui consisterait à démettre un élu de son mandat, qu'il ait été élu au plan local ou au plan national.

  • Le référendum constitutionnel, qui consisterait à permettre au peuple de modifier la Constitution du pays.

On objecte que ceci introduirait dans le pays concerné une telle instabilité qu'aucun gouvernement ou qu'aucune politique suivie ne serait possible. Concernant la France, il en résulterait que celle-ci, affirme-t-on, devrait renoncer à participer aux dialogues ou aux affrontements entre grandes puissances.

Elargir la base démocratique des institutions et des politiques

Le sérieux et le sens de la responsabilité qui émanent de l'essentiel des revendications des Gilets Jaunes montrent que ceux-ci, de même que les électeurs qui s'en inspireraient, seraient très soucieux de maintenir la continuité de la Nation. Ils viseraient seulement à renforcer celle-ci en lui permettant d'être gouvernée autrement que, comme c'est le cas actuellement, par les quelques 5% de citoyens super-riches et super-puissants qui depuis des années se sont attribués du pouvoir. Ils demandent seulement à donner une base populaire plus large qu'actuellement aux politiques et aux décisions appliquées par le gouvernement ou les représentants élus, pourtant supposés parler au nom du peuple et de l'intérêt général.

Il s'ensuivrait que des objectifs présentés par la majorité actuelle comme irréalistes et dangereux pourraient être abordés. Ainsi en serait-il d'une plus grande égalité des revenus ou des profits, parfaitement réalisable en quelques années sans nécessiter une révolution sociale. Parallèlement, il n'y a aucune raison de penser que les politiques présentant un intérêts vital pour le pays puissent être remises en cause. Au contraire, elles bénéficieraient d'un meilleur soutien populaire. Il en serait ainsi d'une une forte augmentation des investissements productifs ou de la part donnée aux recherches scientifiques et techniques, quelles que soient les restrictions aux dépenses de consommation qui en découleraient.

Postuler a priori et sans les avoir essayés que des RIC mettraient la France en danger montre un grand mépris de la sagesse citoyenne, celle qui s'est notamment exprimée lors des manifestations des Gilets Jaunes. Il montre surtout que l'étroite oligarchie financière et intellectuelle qui gouverne la France n'a aucune intention de partager son pouvoir.

Il est certain que dans le Grand Débat proposé par Emmanuel Macron, le RIC sera proposé. Mais il sera également certain qu'il sera refusé, car n'entrant pas dans le cadre du Débat fixé par le même Macron au service de sa politique personnelle.

mardi, 22 janvier 2019

Sur le Traité franco-allemand dit d'Aix La Chapelle

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Sur le Traité franco-allemand dit d'Aix La Chapelle

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Le 22 janvier 2019, Emmanuel Macron et Angela Merkel signeront un nouveau traité de coopération et d'intégration franco-allemand

Il est présenté officiellement comme devant renforcer les liens entre l'Allemagne et la France, notamment dans les domaines de la politique économique, de la politique étrangère et de sécurité, de l'éducation et de la culture, de la recherche et de la technologie, du climat et de l'environnement, ainsi qu'en matière de coopération entre les régions frontalières. Notons que peu de gens en France n'en ont entendu parler, car les négociations préalables se sont faites plus que discrètement. Pourquoi? 

Mais lorsque l'on connaît l'étroite dépendance de l'Allemagne vis-à-vis des Etats-Unis, dans les domaines économiques, diplomatiques et militaires, ce traité risque d'être un nouveau pas vers la soumission de Paris non seulement à Berlin mais à Washington dans ces différents domaines. Emmanuel Macron ne peut pas l'ignorer. Il se révèle ainsi, ce dont certains doutaient encore, comme une sorte d'agent des Etats-Unis, non seulement en France mais dans toute l'Union européenne.

Ceci sera ainsi le cas dans les domaines diplomatique, militaire, scientifique, comme en ce qui concerne la lutte contre le réchauffement climatique. Dans tous ces domaines, la France a pris une avance certaine sur l'Allemagne. Elle dispose de laboratoires et d'expériences industrielles que l'Allemagne n'a pas, sans mentionner son industrie nucléaire. Ainsi l'Allemagne est le plus grand pollueur au sein de l'Europe avec ses centrales à charbon.

Les industries charbonnières et pétrolières américaines souhaitent que ceci continue, car elles en espèrent la poursuite de leurs contrats actuels. Si l'Allemagne refuse le nucléaire français, c'est moins pour ses prétendus dangers que pour la concurrence qu'elle ferait à ses importations de pétrole et gaz américains et russes. Par ailleurs, l'Allemagne dont la population d'origine diminue rapidement, sera très ouverte à l'immigration étrangère. Or nul n'ignore que les Etats-Unis encouragent discrètement celle-ci, notamment par le biais d'interventions de la CIA, comme susceptible de ruiner à terme des pays européens où ils voient des rivaux.

Ajoutons qu'une clause de traité devrait soulever le plus d'opposition, notamment dans les provinces et au niveau des collectivités régionales. Il s'agira de la mise en place dans les régions franco-allemandes frontalières, d'euro-districts qui risquent d'être sur le modèle des länders allemands. Ainsi, en ce qui concerne l'Alsace, beaucoup d'Alsaciens craignent à tort ou à raison qu'elle ne repasse au moins en partie sous la loi allemande et que la langue administrative n'en redevienne l'allemand. Là encore, il y aurait que demi-mal si l'Allemagne s'était donnée une autonomie suffisante par rapport aux Etats-Unis. Or ce n'est pas le cas. L'Allemagne, notamment au sein de l'Otan, se montre le meilleur élève des Etats-Unis pour en faciliter la pénétration militaire et économique en Europe, par exemple en ce qui concerne l'acquisition de matériels militaires tous fabriqués outre atlantique.

Ainsi actuellement la France espère voir l'Allemagne acquérir les Rafales nouvelle génération. Ce ne sera pas le cas car l'Amérique fera pression pour que l'Allemagne continue à s'équiper en avions de combat américains déjà obsolètes avant même d'avoir volé, tel que le JSF Joint Strike Fighter.

Voir Traité d'Aix La Chapelle

Voir à la date du 21/01
un article de Henti Vernet dans Le Parisien
http://www.leparisien.fr/politique/france-allemagne-ce-tr...