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lundi, 31 janvier 2011

Le néolibéralisme face au mur des réalités

Le néolibéralisme face au mur des réalités

Par Michel Geoffroy

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Le XXe siècle a été marqué par la victoire intellectuelle et politique de la gauche, mais aussi par la chute du communisme en Europe. Le XXIe siècle a commencé par la prise du pouvoir par la super-classe mondiale en Occident, sous domination anglo-saxonne, au nom de la révolution néolibérale. Mais au train où va le monde le XXIe siècle risque d’être marqué également par la fin de l’idéologie libérale en Occident. Car comme le marxisme, le libéralisme se heurte à son tour au mur des réalités.

Dans l’histoire européenne, le libéralisme a d’abord rimé avec la démocratie. Les libéraux s’opposaient aux traditionalistes et prônaient la libération du commerce et de l’industrie comme moyen de réaliser le bonheur sur terre, voire de conduire les États vers la paix par le « doux commerce ». Mais ils prônaient aussi la liberté du commerce des idées et la liberté politique.

Libéralisme et démocratie : la fin d’une convergence

Il y avait donc convergence entre la théorie économique (l’intelligence du marché et de l’échange libres : plus ils sont libres et transparents, plus ils prennent de bonnes décisions car les acteurs économiques sont mieux informés) et la théorie politique (la loi de la majorité débouche sur de meilleures décisions que tout autre régime politique).

A l’origine, le libéralisme n’est pas une idéologie d’importation et il y a une école libérale française ancienne qui tire son origine de la Fronde et de la lutte contre l’absolutisme. Mais le spectacle des débordements de la Révolution de 1789 va ancrer chez certains le principe de la supériorité absolue du modèle politique et économique anglais et bientôt américain (voir notamment à ce sujet le livre « Les révolutions de France et d’Amérique, » de Georges Gusdorf) sur celui de l’Europe continentale.

A fortiori face aux effets désastreux de la mise en œuvre du communisme et de la social-démocratie dans la seconde moitié du XXe siècle, le libéralisme incarnait encore la défense de la propriété privée et la libération de toutes les contraintes étatiques.

Le messianisme anglo-saxon a fait perdre la raison au libéralisme

Le problème majeur tient justement au fait que le libéralisme a perdu la raison quand il a rencontré le messianisme anglo-saxon au XXe siècle et qu’il a hérité de sa prétention ridicule à incarner le bien absolu dans tous les domaines, quand le communisme s’est effondré. C’est alors « la fin de l’histoire » diagnostiquée un peu vite par Francis Fukuyama.

Le libéralisme est alors devenu le discours des maîtres : il est passé du stade de la théorie – économique voire sociale – à celui de l’idéologie, c’est-à-dire un discours qui sert des fins politiques. C’est pourquoi aujourd’hui l’idéologie libérale s’est mise au service de l’oligarchie, de la super-classe mondiale, et se détache de plus en plus de la démocratie. Les néolibéraux considèrent les peuples comme des obstacles sur la route du gouvernement mondial, c’est-à-dire du leur, bien sûr. Tocqueville doit se retourner dans sa tombe…

C’est justement cela qui est en passe d’être soumis au jugement de l’histoire.

Comme le communisme a tenté de monopoliser à son profit la question sociale qui émergeait au XIXe siècle, l’idéologie libérale instrumente des principes de bonne économie, mais au service d’un projet politique de pure domination.

Oui, il vaut mieux des prix libres que des prix administrés. Oui, la concurrence doit être recherchée de préférence aux monopoles. Oui, les déficits publics doivent être combattus. Oui, l’intervention publique dans l’économie peut déboucher sur des effets pervers. Oui, la bureaucratie est étouffante. Mais ce qui est en cause ce ne sont pas ces principes – dont beaucoup renvoient à la sagesse des nations – mais le fait que l’idéologie libérale soit frappée d’hybris et de cécité.

Or les idéologues libéraux n’acceptent aucune contradiction, car leur libéralisme est désormais un système intellectuel fermé sur lui-même.

L’idéologie libérale : un raisonnement de défense circulaire à l’image de celui du communisme

L’idéologie libérale reste très prolixe, en effet, lorsqu’il s’agit de critiquer l’économie dirigée sous toutes ses formes. Parce qu’elle est un discours très efficace pour mettre en accusation les institutions ou les politiques, quelles qu’elles soient, en particulier les politiques redistributives. Elle est au sens propre une idéologie révolutionnaire, que les socialistes saluaient d’ailleurs en leur temps comme préparant la route à la révolution communiste. Il suffit de relire le Manifeste du parti communiste !

Les intellectuels libéraux sont aussi très forts pour expliquer le passé : ils trouvent toujours des racines étatiques aux crises du marché ! On l’a vu lors de la dernière crise financière : c’était la faute aux subprimes, donc aux politiques publiques conduites en faveur de l’accès préférentiel des « minorités » au crédit. Pas au marché qui a pourtant donné massivement la préférence aux actifs toxiques.

En bons idéologues, les intellectuels libéraux retombent toujours sur leurs pieds, comme les chats. Si ça marche, c’est grâce à la libération du marché. Si ça ne marche pas, c’est parce que le fonctionnement du marché a été perturbé par l’intervention publique. A ce jeu intellectuel, la réalité se trouve vite écartée.

Il faut dire que, comme dans les pays occidentaux l’Etat – même aux Etats Unis – intervient toujours plus ou moins dans l’économie et le social, il n’est pas difficile de trouver des arguments en faveur de la thèse.

Si les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances ce n’est pas que les principes soient mauvais, c’est, au contraire, qu’on ne les a pas assez mis en œuvre : le genre de raisonnement circulaire – propre à tous les doctrinaires – de ceux qui expliquent que l’URSS ne représentait pas le vrai communisme…

Les effets du libre-échange : chômage, désindustrialisation, immigration

L’idéologie libérale reste aveugle au réel d’aujourd’hui. Nous sommes assurés avec elle de mourir en bonne santé économique et morale…

Comment ne pas s’interroger, en effet, devant les effets du libre-échange adopté par l’Union européenne : chômage, désindustrialisation, immigration ? Qui peut sérieusement prétendre que cette ouverture, mise en application concrète de l’idéologie du libre-échange, produit les effets bénéfiques escomptés par la théorie des avantages économiques comparatifs ? L’économiste Maurice Allais a pourtant clairement établi la connexion entre le chômage en Europe et ce choix du libre-échange mondial – sous l’influence anglo-saxonne d’ailleurs. Mais c’est vrai qu’on l’a réduit au silence à partir de ce moment là. « Maurice Allais : la mort d’un dissident »

L’Asie et les États-Unis, eux, se protègent

Comme il est curieux que les pays qu’on nous présente comme des parangons de la révolution libérale, soient en réalité ceux qui se protègent le plus – par des dispositifs les plus variés ou tout simplement par la distance culturelle – de la concurrence mondiale et notamment européenne : États-Unis, Asie. Est-ce à dire que la concurrence ne produirait pas toujours les effets bénéfiques escomptés quand les termes de l’échange sont par trop inégaux ? Ou que le protectionnisme pourrait produire des effets positifs ?

Il est quand même remarquable qu’aucun pays ne mette vraiment en œuvre de politique économique reposant totalement sur le principe « laisser faire, laisser passer ». Et pour cause : tout ordre politique suppose de réaliser le contraire de ce fameux principe : il suppose notamment des frontières et d’édicter des droits et des obligations spécifiques en faveur de certaines catégories de personnes, autant d’obstacles à la transparence ou à la non-discrimination.

La « société ouverte » n’existe nulle part

Le débat réel ne porte donc que sur le degré de libération de l’économie que l’on préconise. Il faut alors se rendre à l’évidence : la « société ouverte » défendue par les théoriciens libéraux, paradigme qu’ils opposent toujours à l’enfer de la société fermée, n’existe nulle part. Ce qui devrait quand même conduire à nous interroger. Si on ne la rencontre pas, ne serait-ce pas parce que ce modèle est justement inhumain ?

Que dire des effets réels des mesures de déréglementation et de réduction des charges pesant sur les entreprises initiées à partir des années 1990, quand le chômage de masse a commencé de progresser en Europe ? Ces mesures, inspirées du mot d’ordre libéral « Trop d’impôt tue l’impôt », étaient censées « libérer l’énergie des créateurs de richesses » – car l’idéologie libérale a aussi sa langue de bois ! – et permettre à nos entreprises de mieux affronter la concurrence mondiale et de sauver l’emploi.

L’idéologie libérale trouve ses plus chauds partisans au sein de la super-classe mondiale

Mais quel est le résultat réel de ces politiques ? L’augmentation de la profitabilité des entreprises et, en même temps, des déficits publics. Car les entreprises se sont restructurées, elles ont réduit leurs effectifs et délocalisé leur production mais l’État doit payer les plans sociaux. Comme il doit assumer les coûts de l’immigration qui a servi à limiter les coûts salariaux de ces mêmes entreprises. Pendant ce temps l’écart des salaires, lui, a explosé partout en Occident.

Il faut en vérité une certaine dose d’optimisme – un optimisme déjà raillé par Voltaire dans son Zadig, d’ailleurs – pour qualifier « d’échange moral » un système économique où les profits sont privatisés et les pertes systématiquement transférées aux États !

Mais on comprend que l’idéologie libérale trouve de chauds partisans parmi les dirigeants des entreprises transnationales, membres actifs de la super-classe mondiale, toujours prompts à fustiger le conservatisme des Etats et, bien sûr, des autochtones bornés et pas assez mobiles !

Les désastres du « paradis » britannique

Que dire des paradis anglo-saxons toujours vantés par les idéologues libéraux ? La Grande-Bretagne, quel paradis en effet ! : Ce pays n’a plus d’industrie et est devenu une économie de services, financiers principalement ; il n’a plus d’armée, et son modèle social implose sous les coups du communautarisme et de l’islamisme, fruit du dogme de l’ouverture des frontières. Après la révolution thatchérienne, les services publics anglais sont devenus un sujet d’hilarité à l’étranger. Que sont devenus les « miracles » irlandais ou espagnol qu’on nous vantait au début du siècle ? Qui nous parle de la progression de la pauvreté aux États-Unis, dont l’affaire des subprimes ne constitue que la face émergée ?

Que dire des effets de la « destruction créatrice » tant vantée par Schumpeter comme ressort de la supériorité du capitalisme ? Les Européens voient bien les destructions mais ne voient pas les créations, si ce n’est la mise en place d’une vague économie de services, dont les emplois sont d’ailleurs de plus en plus occupés par les immigrés de première ou seconde génération.

Le rouleau compresseur de l’esprit mercantile

Que dire d’une société dont les valeurs sont passées au rouleau compresseur de l’esprit mercantile et dont toutes les structures, toutes les traditions ont été « dérégulées » pour les soumettre au modèle états-unien : la fin de l’histoire assurément, mais en poussant son caddy comme dans le terrible roman de fiction de Cormack Mac Carthy, La Route.

Les libéraux expliquaient toujours que les erreurs publiques sont plus graves que les erreurs privées. Mais à l’heure des entreprises transnationales, qui ont des surfaces financières supérieures à certains États – sans parler de leur pouvoir d’influence politique – qui peut encore sérieusement soutenir cela ? Qui n’a vu les multinationales menacer les Irlandais de représailles si d’aventure ils maintenaient leur vote négatif lors du second référendum sur l’Europe ? Si le marché est toujours plus intelligent que les États, comment se fait-il que les États – c’est-à-dire les contribuables – soient appelés au secours des banques à chaque crise financière ?

Une idéologie qui date du XVIIIe siècle

A vrai dire le roi est nu : l’idéologie libérale – conçue pour l’essentiel au XVIIIe siècle – a beaucoup de mal à concevoir le monde du XXIe siècle, qui est devenu un monde de masses, d’oligopoles et de mise en concurrence non des simples acteurs économiques, mais des civilisations elles-mêmes.

Le libéralisme – conçu à une époque où l’Europe était dominante, rurale, où le summum du transport était la marine à voile et où la monnaie était convertible en or ou en argent – a du mal à s’appliquer à un monde globalisé qui fonctionne avec Internet à la vitesse de la lumière et où les « traders » vendent de l’immatériel avant de l’avoir payé. A l’évidence nous ne sommes plus au temps d’Adam Smith.

Déjà du temps de Marx on pouvait nourrir des doutes sérieux quant à la liberté réelle du travailleur « échangeant » sa force de travail contre un salaire. Que dirait-il aujourd’hui, alors que les médias – possédés par les puissances d’argent, c’est-à-dire les banques et les entreprises transnationales – façonnent par la publicité l’esprit public et sont dotés de pouvoirs de sidération sans précédent dans l’histoire : qui peut croire vraiment que le consommateur est libre de ses choix, que l’échange est équitable et que le commerce est « doux » ?

Une théorie et une praxis adaptées à la situation de l’Europe restent à inventer

Comment sérieusement croire que l’Europe va pouvoir « s’adapter », pour faire face à la concurrence des pays émergents qui pratiquent sur une grande échelle à la fois le dumping social et l’espionnage économique, en appliquant les potions libérales ? Pays émergents qui ne se bornent pas, au surplus, à fabriquer des T-shirts mais qui fabriquent aussi des ordinateurs et des fusées et qui regroupent la majorité de la population mondiale et qui constituent à eux seuls des marchés. En faisant en sorte que les Européens acceptent des salaires indiens ou des conditions de travail chinoises ? Qui peut sérieusement se réjouir d’une telle perspective ? Qui peut s’étonner que ce discours ait du mal à passer auprès des autochtones ?

Nous sommes en réalité, nous autres Européens, déjà sortis du circuit économique tel qu’il était conçu par les libéraux.

Nous sommes en train de découvrir que la « main invisible » nous pousse sans ménagements excessifs vers la sortie de l’histoire.

Une théorie et une praxis – comme diraient les marxistes – adaptées à notre situation économique réelle restent à inventer !

Polémia

Militaire topman NAVO: het tij is gekeerd in Afghanistan

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Militaire topman Navo: het tij is gekeerd in Afghanistan

       
BRUSSEL 27/01 (BELGA) = Het hoofd van het militair comité bij de NAVO, de admiraal Giampaolo Di Paola, heeft donderdag alles uit de kast gehaald om te onderstrepen dat de internationale troepenmacht in Afghanistan de bovenhand gehaald heeft op de Taliban. "Ik geloof oprecht dat het tij gekeerd is", benadrukte hij na een ontmoeting van de NAVO-stafchefs. De Italiaan schuwde zelfs een vergelijking met de Tweede Wereldoorlog niet.

Tijdens een NAVO-top eind vorig jaar beslisten de NAVO-leiders om de macht in Afghanistan tegen 2014 volledig aan de Afghaanse autoriteiten over te dragen. Deze lente nog moet die evolutie zich al in enkele provincies voltrekken. Niet alle waarnemers geloven echter dat
de Afghaanse veiligheidstroepen daar klaar voor zullen zijn. 

"Het zal niet makkelijk zijn. Het wordt echt geen wandeling door het park, maar de situatie gaat wel degelijk vooruit", onderstreepte Di Paola. Om ook de twijfelaars over de streep te trekken, trok hij vervolgens een vergelijking met de Tweede Wereldoorlog. Zo was de  lucht in 1942 nog "erg donker" voor de geallieerden en werd ook nadien nog hevig gevochten, maar de eindoverwinning werd wel degelijk binnengehaald.

Vraag blijft echter of een vergelijking met het Vietnam van 1957 niet beter opgaat. De eigen veiligheidstroepen vielen toen in nauwelijks enkele weken volledig uit mekaar, waarop een jarenlange uitzichtloze oorlog volgde. "Die parallel gaat niet op", oordeelde admiraal Di Paola. De grote internationale inzet en de intensieve opleiding van Afghaanse troepen maken volgens hem het verschil. KNS/RBR/

Van het konijn en de boa constrictor

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VAN HET KONIJN EN DE BOA CONSTRICTOR

Deze crisis is een crisis van de Vlaamse christendemocratie

De N-VA is geen partij die de staatshervorming echt wil schragen, schrijft
TOM LANOYE . Voor die verantwoordelijkheid past ze. Dat maakt het des te
merkwaardiger dat CD&V zich eraan vastklinkt, want dat is een strategie die
haar nog betekenislozer dreigt te maken dan ze nu al is.

CD&V levert de premier, de minister-president en de Europese president: dat
is slechts de façade van een herenhuis vol zwammen en betonrot

De N-VA heeft de afgelopen zeven maanden nooit onderhandeld om echt een
regering te vormen. Ze is al lang en breed bezig aan wat letterlijk in haar
programma staat: de Belgische staat opdoeken , in plaats van hem te helpen
hervormen - wat het leeuwendeel van de Vlamingen nochtans van haar verwacht.

Maar wie iets hervormt, bevestigt het bestaan ervan. Zover kan de N-VA het
niet laten komen, of ze verliest stemmen op haar radicale rechterflank,
waarin het reservoir van het Vlaams Belang nog steeds aan het leeglopen is.
Zolang België bestaat, verschaft het opzichtig blokkeren ervan al electorale
winst aan de huidige marktleider van 'Belgiekske Niekske'. En moeilijk is
zo'n obstructie niet. Bij ieder bijna-compromis legt Bart De Wever een
nieuwe eis of een hele financieringswet op tafel, om vervolgens over de
grond te rollen van verontwaardiging wanneer er niet wordt ingegaan 'op onze
zo simpele en zo gerechtvaardigde vraag'.

Dit is geen opbod meer. Dit is georganiseerde kanker.

Die malafide tactiek bleek het best uit een interview met Siegfried Bracke
in Knack. Bracke - met Baskische baret op het hoofd, allicht om zijn hipheid
kracht bij te zetten - gunde ons een blik in de psyche van zijn partij.
(Neen, niet Amada, Volksunie of SP, maar het huidige nest van onze meest
ervaren draaideurintellectueel.) Drie jaar geleden zouden zijn partijgenoten
in vreugdedansen zijn uitgebarsten bij de nota-Vande Lanotte. Nu halen ze er
de neus voor op. 'De urgentie is veranderd', verklaarde Bracke in Reyers
Laat.

In drie jaar tijd van vreugdedans naar minachting. Bestaat er dan eigenlijk
wel een urgentie, behalve die van het partijbelang? Zo dramatisch is de
toestand voor de Vlaamse deelstaat dus blijkbaar niet, als de Nieuw-Vlaamse
Elite zich kan permitteren om nu al vier jaar lang te onderhandelen zonder
ook maar één vette vis te aanvaarden. Al die kaakslagen en hete hangijzers:
BHV, de 'schandalige' transfers van Noord naar Zuid (waarvan vooral de
cijfers schandalig worden gemanipuleerd), de verfransing van de Brusselse
Rand ze blijven gewoon voortduren. Ze vormen inmiddels voor de N-VA wat de
Amerikaanse boycot is voor de familie Castro op Cuba. Minder een hinderpaal,
dan wel een uitvlucht om het eigen regime te handhaven. Met inbegrip van de
retoriek van het zelfbeklag.

De N-VA denkt niet slecht te varen bij deze verrottingsstrategie. Waarom
anders blokkeren Vlaamse voorvechters zélf een forse, en tot voor kort
onmogelijk gewaande, vooruitgang? Het risico nemend dat ze het momentum zo
lang oprekken dat het misschien nog eerder verdampt dan de Belgische staat
zelf? Het zou niet de eerste spectaculair gegroeide partij zijn die weer
leegloopt als een ballon. Zeker niet als het in wezen gaat om een
éénmanspartij.

Dat brengt ons bij Bart De Wever. Zijn persoonlijkheid en populariteit
vormen een tweede verklaring voor de negotiërende schizofrenie van deze 'uit
haar pak gegroeide zweeppartij', zoals Bart Sturtewagen in deze krant de
N-VA omschreef. De Wever ís de Nieuw-Vlaamse Elite. Gezicht, instrument,
stem en body. Hij is ook een product van zijn tijd, waarin ideologie op alle
terreinen wordt verdrongen door idolatrie. 'Bart' haakt naar de volksgunst
met inzet van frituur, gewicht, verjaardag en desnoods de eigen kinderen.
Anything goes. Een trotse academicus die, zoals Marc Reynebeau opmerkte,
spot met academici om populistisch te scoren. Zelfs Steve Stevaert, de
vorige tribuun van het anti-intellectualisme, speelde het nooit zo
schijnheilig.

In de cenakels van zijn partij blijft hij ideoloog onder de ideologen, op de
publieke planken speelt hij met zichtbaar plezier het tegendeel. De bullebak
van het gezond verstand en de droge grap, die lak beweert te hebben aan
politieke spelletjes, en verlekkerd is op alle andere. Die zich de liefde
laat welgevallen van desnoods de grootste idioten, en die maar schrik heeft
van één ding. Dat zijn volk hem zou moeten zien opereren in het genadeloze
licht van wat een politicus hoort te doen, ná het winnen van verkiezingen en
opiniepeilingen. En dat is: besturen.

Als historicus weet De Wever alles van alle groten der aarde, hij heeft zich
hun tics en hun woorden eigen gemaakt, hij vertelt met smaak hun anekdotes
na alsof hij ze zelf heeft beleefd. Eén ding durft hij niet met hen te
delen. Hun littekens van leider zijn die de grenzen van de eigen stam of
partij durft te overstijgen. Dat hij zo ook hun medailles en triomfen
misloopt, zal hem een rotzorg zijn. Hij wil invloed zonder
verantwoordelijkheid. Altijd en overal.

Stel dat deze onderhandelingsmarathon alsnog uitdraait op nieuwe
verkiezingen: hoeveel hebben we er dan gehad zónder dat De Wever een ambt
heeft opgenomen? Geen minister onder Verhofstadt III. Geen Schepen in
Antwerpen. Geen Vlaams minister onder Kris Peeters II. En, bij voorbaat,
geen eerste minister bóven Elio Di Rupo Een echte conservatief stroopt zelf
de mouwen op, zou je denken, in plaats van het werk over te laten aan
anderen. Dehaene en Mitterrand, die durfden zelf compromissen door te duwen,
tegen hun achterban in. Hugo Schiltz, Nelson Mandela en Barack Obama: net
zo. En wat zou, omgerekend naar hun land, een Nicolas Sarkozy of een Winston
Churchill niet hebben aangevangen met een overwinning van achthonderdduizend
stemmen? Margaret Thatcher of Mark Rutte - zouden die nog aan het
onderhandelen zijn, na zeven maanden? Of zouden die zo snel mogelijk
regeren, om tijdens hun beleid nog meer trofeeën binnen te halen dan tijdens
de negotiaties?

Vergeleken met al dezen is De Wever een showman en geen staatsman. Een
hedendaagse Hamlet. Boordevol bon mots en tomeloze dadendrang, maar op het
moment van de daad gaat hij lopen.

Dat is wat Bart Sturtewagen volgens mij impliceerde met zijn analyse van de
N-VA als overgroeide zweeppartij. Ze speelt boven haar niveau. Het
vooruitzicht van de macht zelf maakt haar en haar leider nerveus en
paranoïde.

En het maakt onze gedoodverfde machtspartij hoorndol. CD&V, de vroegere
grote kartelzus van de N-VA, zit als een konijn gevangen in de kronkels van
een boa constrictor die ze zelf in het leven heeft geroepen. De kern van
deze hele crisis draait niet eens om de wankele Belgische structuur of de
overmoedige Vlaamse elite, maar om onze stuurloze christendemocraten.

Al sinds het ontstaan van onze staat voelt de christendemocratie zich
geroepen om bestuurders te leveren. Ze doet dat nog steeds, met merkwaardig
groot succes zelfs, gezien haar afgekalfde aanhang. Akkoord, de glans is
eraf. De Vlaamse christendemocratie bestuurt alleen nog in de luwte (Yves
Leterme als eeuwig demissionaire Belgische premier), in de schaduw (Kris
Peeters als eeuwig beloftevolle minister-president van Vlaanderen), of
ergens in den hoge (Herman Van Rompuy als eeuwig gedienstige president van
gans Europa). Niettemin: bestaan er andere partijen in Europa die zo'n
balans kunnen voorleggen?

Tegelijk is dit slechts de mooie façade van een herenhuis vol zwammen en
betonrot, waar de existentiële angst door alle kamers giert. CD&V is intern
verscheurd door gruwelijke twisten, en haar vroegere raison d'être droogt
steeds meer op. Haal u alle Vlaamse partijen voor de geest, en probeer ze
eens te vatten in een paar sleutelwoorden. Waar staat de SP.A voor? Sociale
zekerheid. Open VLD? Meer markt, minder taksen. Groen! Het milieu. N-VA?
Vlaanderen. Vlaams Belang? Islamofobie. LDD? Jean-Marie Dedecker. CD&V? Het
antwoord daarop is te diffuus voor één term.

Op Jean-Marie Dedecker na, bevat CD&V een stukje van alle andere partijen
tegelijk. Vroeger was dat haar kracht, toen de standen zich nog verenigden
onder haar vlag en onder de noemer van een en hetzelfde geloof. Ze kon daar
zelfs anderhalve eeuw lang een hele zuil op uitbouwen. Nu? De kerken liggen
er na de pedofilieschandalen helemaal verlaten bij, de restanten van de
katholieke zuil staan overal onder druk, en zelfs de traditioneelste kiezers
blijken zo volatiel als een vlucht regenwulpen onder een donderwolk. Wat is
er nog zo christelijk aan het ACW? Wat is er nog katholiek aan de
Boerenbond? Andermaal: wat ís die CD&V eigenlijk?

Vroeger: de macht in het centrum. Nu: de herinnering aan die macht, en de
vurige wens ze te bestendigen, ook zonder de vroegere confessionele basis.
De vraag is echter of een partij op lange termijn kan blijven manoeuvreren,
en zelfs voortbestaan, zonder inhoudelijk doel of ideologisch kader. Haar
enige inhoudelijke vernieuwing bestaat er niet voor niets in dat Rik Torfs
zich gaat bezatten in Café De Monk. Al dan niet met zijn onderbroek van De
Slimste Mens nog op zijn kop - het hoeft niet altijd een Baskische baret te
zijn.

CD&V klinkt zich nu, zelfs zonder kartel, toch weer vast aan de N-VA. Dat
lijkt op het eerste gezicht logisch. De vroegere marktleider van de macht
bijt zich vast in zijn concurrent, vast van plan hem niet te lossen. Om in
de metafoor te blijven: het konijn imiteert de slang die hem aan het wurgen
is, in de hoop alsnog de rollen om te draaien. Een beetje potsierlijk is dat
schouwspel wel. De ene partij wil de macht eigenlijk niet, de andere wil ze
koste wat het kost terug. En inmiddels laten ze zich allebei chanteren door
de meest radicale vleugel van een versteende Vlaamse Beweging.

Ik betwijfel of dit alles een goede strategie is voor CD&V, zelfs vanuit een
machiavellistisch oogpunt. Door Bart De Wever na te praten, soms nog vóór
hij iets heeft gezegd, zet ze iedere keer zelf in het licht dat ze maar de
tweede viool speelt. De daaropvolgende complimenten die ze van Bart De Wever
krijgt toegewuifd voor haar 'standvastigheid' zijn helemaal a kiss of death.
Zo spreekt men zijn schoothond toe. Correctie. Zo sprak de CVP haar
coalitiepartners toe, toen de CVP-staat nog bestond.

Als CD&V de politieke poleposition wil heroveren, zal ze juist moeten leren
om Bart De Wever tegen te spreken. Zo niet zal ze zich, als partij zonder
bodem, laten pletten en uiteenrukken. Ze heeft eigenlijk maar één keuze. Met
bravoure het voortouw nemen om de Belgische staat te hervormen, liefst tegen
de N-VA in. Het is dat of verdwijnen. Hetzij in de muil van de tijd, hetzij
in die van de andere partijen.

TOM LANOYE
Wie? Schrijver.
Wat? De N-VA heeft CD&V in de tang.
Waarom? De vroegere marktleider klampt zich vast aan de concurrent, maar
benadrukt zo dat hij tweede viool speelt.

© 2011 Corelio
Publicatie:     De Standaard /
Publicatiedatum:     zaterdag 29 januari 2011

Japan wird herabgestuft

Japan wird herabgestuft

Michael Grandt

Die Finanzkrise trifft jetzt auch den Fernen Osten: Die Ratingagentur Standard & Poors stufte heute die Kreditwürdigkeit von Japan wegen steigender Staatsschulden herab.

Erstmals seit 12 Jahren wurde die Kreditwürdigkeit Japans um eine Note herabgestuft und liegt damit nun bei »AA-«, also bereits drei Stufen unter der Bestnote. Die Agentur schätzt die Aussichten zudem düster ein, denn der Gipfel der Verschuldung werde erst Mitte der 2020er Jahre erreicht werden. Die Märkte reagierten sofort: Der Yen gab nach und die Kosten für die Kreditausfallversicherung stiegen.

Der japanische Wirtschaftsminister Kaoru Yosanu bedauerte die Herabstufung. Bei Experten war dies jedoch schon seit Längerem erwartet worden, denn die Staatsverschuldung summiert sich bereits auf das Doppelte der Wirtschaftsleistung. Damit ist der japanische Schuldenberg so hoch wie in keinem anderen Industrieland der Welt und die Haushaltslage die schlechteste aller Industrienationen.

Finanzminister Yoshihiko Noda wertete die Senkung der Bonitätsnote als Warnung an die Regierung, die endlich aktiv werden müsse, sonst stehe Japan irgendwann vor einem größeren Problem als Europa.

 

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/mi...

Dr. Rolf Kosiek - Mai 68 und die Frankfurter Schule

Dr. Rolf Kosiek

Mai 68 und die Frankfurter Schule

 

Céline, toujours...

Céline, toujours...

Le Magazine Littéraire du mois de février 2011 consacre son dossier à... Céline !

On y trouvera notamment des articles de David Alliot, d'Yves Pagès, de Maxime Rovere ou de Pascal Ifri, universitaire américain par ailleurs spécialiste de Rebatet.

On pourra aussi lire un entretien avec Céline datant de 1958 et consacré à Rabelais, ainsi qu'un chapitre non paru de Féérie pour une autre fois. 

Céline magazine littéraire.jpg

Portrait of Julius Evola - Alexander Slavros

Portrait of Julius Evola by Alexander Slavros

Ex: http://alexander-slavros.deviantart.com/

00:10 Publié dans art, Traditions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, art, tradition, traditionalisme, evola, italie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

El pluralismo moral no implica un relativismo ético

relativitat-escher.jpgEl pluralismo moral no implica un relativismo ético

 

Alberto Buela (*)

 

Siempre recordaré como comenzó su primera lección de Ética en la Universidad de Buenos Aires, hace ya de esto cuarenta años, el entonces joven profesor Ricardo Maliandi, que venía de Alemania de sostener su tesis con Nicolai Hartamann: “Señores, morales hay muchas, ética una, que es la que vamos a estudiar nosotros acá guiados por el sano uso de la razón”.

Es sabido que el mundo fue caracterizado por la modernidad como un universo cuando en realidad el mundo es un pluriverso, pues no es una, sino muchas las versiones y visiones que tenemos de él.  Es que nuestro mundo está compuesto, para beneficio de los hombres, de muchas y variadas culturas. Así, se hablan alrededor de 6900 lenguas aunque el 95% de la población se concentra en unas pocas (mandarín, castellano, inglés, hindi, árabe, portugués [1] y otras pocas).

Está compuesto, además, por varias ecúmenes culturales: la anglosajona, la eslava, la iberoamericana, la arábiga, la europea, la oriental con sus variantes, pero al mismo tiempo infinidad de culturas conviven en ellas. Lo que muestra que el hombre, en general, no forma parte de una sola cultura como pretende el multiculturalismo,  sino que es un ser intercultural. Varias culturas viven en él mismo.

 

Las morales tienen que ver y están vinculadas a los culturas, así la moral anglosajona va a ser diferente de la moral arábiga y la iberoamericana de la oriental, pero además las morales están vinculadas a los credos, y así puede afirmarse, por ejemplo, que existe una moral cristiana, otra judía y otra musulmana.

Las morales son el piso axiológico donde los hombres caen cuando llegan a la existencia, nadie elige nacer donde nació. Nace aquí o allá y listo el pollo. Ellas constituyen el núcleo de la tradición cultural donde nacimos y nos criamos. Y esto viene a explicar la cierta relatividad de las morales que si las alzamos como absolutos nos transformamos de facto en totalitarios. Lo cual no invalida que nosotros para vivir prefiramos una y pospongamos el resto, dado que nadie puede vivir al margen de una tradición cultural.

Se plantea entonces el tema eterno de cómo vivir unos con otros en paz, evitando la guerra, la destrucción y la violencia de unos contra otros.

Quienes se dieron cuenta y nos hicieron dar cuenta de una vez y para siempre fueron los antiguos griegos cuando produjeron el paso del mito al logos e intentaron ordenar la vida de los hombres a través de la polis y las leyes, que ellos definieron como “la razón sin pasión”. Y allí aparece la ética en tanto disciplina racional que intenta dar universalidad a sus proposiciones. Esto quiere decir que ofrece argumentos sobre problemas del obrar, dignos de ser tenidos en cuenta por cualquier persona razonable en cualquier contexto o latitud mundial.

 

De alguna manera la ética sobrevuela las particularidades morales de los hombres para anclarse en aquello que tiene de específico del género humano, en tanto zoon logon ejon (animal que posee razón).

El problema surge cuando los filósofos y pensadores enamorados de la razón calculadora de la racionalidad moderna confunden género humano con humanidad y pretenden escribir una “ética mundial” como intenta desde hace años Hans Küng, o una “ética mínima” como la española Adela Cortina o una “ética de los derechos humanos” como otro ibérico Rubio Carracedo.

Es que la universalidad que busca e intenta la ética, que dicho sea de paso siempre es filosófica, no es por la universalización del hombre en “humanidad”, sino por la validez universal de sus respuestas. Esta es la madre del borrego. Quien resuelva esto resuelve, a su manera se entiende, el problema ético.

Si nosotros pretendemos como los autores citados más arriba escribir una ética mínima para evitar chocar con las múltiples soluciones morales o unos derechos humanos para la humanidad en lugar de para las personas que son las reales existentes, estamos poniendo el carro delante del caballo, pues estamos subordinado la ética a la ideología.

Es decir, buscamos justificar un conjunto de ideas preconcebidas (la paz perpetua, la ciudadanía mundial, etc.) en lugar de explicar los conflictos reales y existentes que plantea a diario y siempre en forma novedosa el obrar humano.

Si la tarea de la ética queda reducida a justificar la ideología del progreso o la de los derechos humanos del neoliberalismo y la socialdemocracia, entonces no hacemos ética, hacemos ideología.

La diferencia entre ambas actitudes se presenta  mínima pero es sustancial, pues cuando la ética pretende hacer una ética, sea mínima, transcultural, de la liberación, del oprimido, de los negocios y tantas otras que se pueden plantear, hace ideología. Mientras que la ética cuando encara los problemas del obrar hace ética sin más. Es que a esta difícil disciplina filosófica se le aplica a ella misma su máxima deontológica: El valor moral de la acción va a las espaldas de la acción. Es decir, no hacemos ética porque nos propongamos hacer ética, sino que hacemos ética cuando hacemos ética.

Los juicios éticos llevan siempre un pretensión de universalidad que si nosotros no la tenemos no estamos haciendo filosofía  sino más bien “filodoxa” o charla de café.

Hay que tener en claro que si bien las morales y la ética se mueven en el mismo dominio como lo es el del obrar humano, al mismo tiempo se manejan en diferentes planos tanto lógicos como gnoseológicos. Las morales se manejan con preceptos la ética con argumentos. Las morales como las creencias nos tienen, decía Ortega, los argumentos los tenemos y los elaboramos nosotros.

Lo que hay que rechazar de una vez y para siempre es el mito ilustrado de la inconmensurabilidad de las culturas. Mito inaugurado por Montaigne, seguido por Herder, luego Spengler y más acá el norteamericano Rorty y los antropólogos multiculturalistas según los cuales cada cultura sería un dominio autónomo de significaciones y una autoidentidad insuperable.

Por el contrario, cada cultura no es un todo clausurado como suponen los relativistas culturales voceros del multiculturalismo que no permite mensurar unas con otras, sino que cada cultura permanece abierta a las otras y en mutua influencia. Además existen criterios objetivos para mensurar una cultura como es la mayor o menor perfección de sus productos culturales. No tiene la misma jerarquía cultural tocar el bombo en una murga que hacerlo en medio de una sinfonía.

Existe, por otra parte, un criterio intrínseco de jerarquía cultural que está vinculado a la expresión de la parte más elevada del hombre como lo es la vida del espíritu, que siempre es superior a la del dominio de lo agradable o de lo útil.

Hay que tener en cuenta que una cultura no es superior a otra in totum  sino solo en aquellos aspectos en que ella florece,[2] cuando desarrolla en plenitud los productos y características que le pertenecen.

 

En cuanto a la ética en sí misma, ésta  plantea tres problemas fundamentales: el problema del bien y la naturaleza de lo bueno, el del deber y la naturaleza de las normas y el de las virtudes o excelencias que nos llevan al logro del bien y a la realización de lo debido. Así las virtudes van a formar el carácter del hombre que como decía Heráclito: el hombre es su carácter=ethos anthropos daimon. El ejercicio de la norma funda la autoridad, donde el hombre muestra que “sabe y puede”, y el bien como  aquello que todo hombre apetece de suyo y por sí mismo y entendido universalmente como felicidad.

Y acá no existe relativismo ético. Se pueden, eso sí, tener destintas opiniones al respecto, pero eso no implica ningún relativismo ético sino mas bien respuestas diferentes. Es por ello que la ética se puede caracterizar como aquella disciplina filosófica que intenta resolver los problemas atingentes al obrar humano con la pretensión de universalidad pero sin proponer recetas universales.

 

Los argumentos de los relativistas éticos se reducen a tres: 1) que la verdad ética no es objetiva sino socio-cultural. 2) que los argumentos éticos no tienen el rigor de los lógicos- científicos y 3) que toda ética es una ética de situación y por lo tanto no puede universalizarse.

Al primero de los argumentos respondemos que el bien como felicidad por todos apetecida no depende de las condiciones socio-culturales sino de la naturaleza misma del hombre. Sobre el segundo ya afirmó Aristóteles hace ya 2500 años que no puede exigírsele a la ética el mismo rigor que a la matemática, pues ésta trata sobre lo necesario y aquella sobre lo verosímil. Y sobre el tercero de los argumentos respondemos, que la ética de la situación, en Iberoamérica encarnada por la filosofía de la liberación, no invalida la pretensión de universalidad de la ética sino que solo limita su alcance. En realidad la ética situacionista esconde un gran simulacro pues disimula en la limitación de la ética a tal o cual situación, su pretensión de universalidad: que todo es relativo.

Es que la pretensión de universalidad de la ética despierta enseguida la necesidad y la mirada sobre lo local, sobre las circunstancias, que es quien presenta el problema al filósofo

En definitiva, todo este difícil planteo entre la relación de particularidad –universalidad, identidad –uniformidad, unidad y diversidad, requiere el empleo de la categoría metafísica de participación, la sola que nos permite encontrar una explicación filosófica con fundamento in re.

 

 

(*) alberto.buela@gmail.com – filósofo, mejor arkegueta, eterno comenzante.

UTN (Universidad Tecnológica Nacional)

CeeS (Centro de estudios estratégicos suramericanos)

Casilla 3198

(1000) Buenos Aires

 



[1] Lenguas habladas por más de 200 millones de personas

[2] El filósofo escocés Alasdair MacIntayre desarrolla el concepto de florecimiento( flourishing) en su libro Animales racionales y dependientes, Paidós, Barcelona, 1999

La religione solare nell'impero romano

La religione solare nell’impero romano

Autore: Giovanni Pellegrino

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

In questo articolo prenderemo in considerazione l’importanza rivestita dalla religione solare nell’impero romano a partire dall’introduzione del culto solare da parte di Elagabalo, avvenuta nel 218.

Nel III ancor più nel IV secolo nell’universo pagano romano esistevano diverse correnti di pensiero in assoluto contrasto tra di loro. Come abbiamo messo in evidenza in due nostri libri, ovvero Il neopaganesimo nella società moderna ed Il ritorno del paganesimo questa conflittualità esistente nel mondo pagano nell’età imperiale favorì senza dubbio la vittoria del cristianesimo sul paganesimo. Senza dubbio la causa più importante che determinò nell’universo pagano romano la formazione di tali correnti in aperto conflitto tra loro fu la crisi della religione politeistica tradizionale.

Premesso ciò torniamo ad occuparci della religione del “Sol Invictus” che era una divinità originaria dell’Oriente particolarmente venerata in Siria: nel III e nel IV secolo diverse religioni orientali fecero il loro ingresso nell’impero romano. La religione solare fu introdotta a Roma nel 218 dal giovanissimo imperatore Elagabalo che decise che il dio solare, venerato nella sua patria, diventasse una divinità onnipotente alla quale avrebbero dovuto assoggettarsi tutti gli altri dei della tradizionale religione romana, ivi compreso Giove. Il tentativo di Elagabalo, già di per se stesso prematuro ed anacronistico, venne inoltre condotto senza nessuna prudenza e senza il minimo rispetto della mentalità e dei costumi socio-religiosi romani. Per tali ragioni esso causò una violenta reazione nell’impero, in quanto profanava i simboli più sacri della tradizione religiosa romana.

Alla fine i romani eliminarono in poco tempo sia l’imperatore Elagabalo sia il suo dio solare di origine siriana. Tale reazione del popolo romano indusse il successore di Elagabalo, ovvero suo cugino Alessandro, a tralasciare in tutto il territorio dell’impero qualsiasi rito che riguardasse la divinità solare, sebbene questa avesse grande importanza presso tutti i membri della famiglia imperiale.

Tuttavia, poco dopo nel paganesimo orientale ebbe grande vigore la riflessione teologica sulla divinità solare. La nuova teologia solare divenne ancora più raffinata a partire dalla metà del III secolo, ricollegandosi a concezioni sempre più chiaramente monoteizzanti. Nella nuova teologia solare Helios acquistò la sua definitiva dimensione, che rimarrà tale anche nel tardo paganesimo. In tali riflessioni la divinità solare era sempre la più importante delle divinità, ma veniva subordinata all’Uno, la somma divinità dei filosofi neoplatonici, che affidava a Helios, come ad un demiurgo, il controllo di tutte le parti dell’universo.

La creazione teologica di un principio universale di tipo monoteizzante suscitò grande interesse nella società dell’epoca. Infatti la teologia solare non solo interpretava in maniera efficace sul piano religioso molte delle più importanti esigenze di quel periodo storico ma diventava anche causa di rilevanti conseguenze in ambito politico, in un’era storica nella quale la dimensione religiosa e quella politica erano strettamente collegate. In questo periodo della storia dell’impero romano la già avvenuta trasformazione dello stato romano in una moltitudine di popoli differenti tra loro per costumi, tradizioni, sistemi politici provocò come importantissima conseguenza sul piano politico una forte conflittualità tra imperatore e senato: la romanizzazione spesso poco efficace e superficiale delle province di recente conquista faceva sì che l’impero dovesse temere non solo il conflitto con i nemici esterni ma anche e soprattutto il conflitto permanente che si sviluppava all’interno dei territori dell’impero.

Considerata sotto questo aspetto, la crisi economica e sociale del terzo secolo fu in gran parte conseguenza dello scontro tra due opposte ideologie, l’una conservatrice tendente a restaurare nell’impero i valori tradizionali della “romanitas”, l’altra modernizzante tendente a dare importanza nell’impero romano a tradizioni religiose, sociali, politiche e culturali che erano in aperto conflitto con gli ideali della romanizzazione. Questo conflitto ideologico -culturale ebbe notevoli conseguenze sul piano politico poiché secondo l’ideologia conservatrice l’imperatore doveva essere scelto secondo il principio dell’adozione del migliore mentre secondo l’altra ideologia l’imperatore doveva essere scelto secondo i criteri di una stabile monarchia ereditaria.

Questo conflitto ideologico, culturale e politico divenne particolarmente forte dopo l’età di Marco Aurelio. Dopo il regno di tale imperatore entrò in crisi il principio dell’adozione del migliore e si affermò sempre più il principio della monarchia ereditaria, che presentava maggiori garanzie di stabilità e continuità rispetto all’altro principio. Anche negli ambienti intellettuali pagani si affermò sempre più il principio della monarchia ereditaria e si comprese che tale ideale politico poteva affermarsi con maggiore facilità se avesse avuto il supporto di una religione adatta a tale scopo. Proprio la religione solare venne considerata negli ambienti intellettuali pagani la più adatta a sostenere questo nuovo tipo di ideologia politica. In sintesi l’imperatore veniva considerato come una persona che godeva dell’appoggio del dio solare, che forniva il suo appoggio anche a tutti i membri della famiglia imperiale. Prendendo le mosse dalle concezioni astrologiche dominanti in quel periodo storico, la religione solare divenne un ottimo supporto per la monarchia ereditaria: tali concezioni astrologiche partivano dal presupposto che le anime preesistenti nell’empireo, allorquando si abbassavano verso la Terra per animare i corpi cui erano destinate, attraversavano la sfera dei pianeti e ne ricevevano determinate qualità. Partendo da tali concezioni astrologiche si affermò la convinzione che il Sole, re degli astri, era egli stesso il padrone del destino degli imperatori, poiché Helios dava a quelle persone che aveva scelto come imperatori la virtù dell’invincibilità, e inoltre li assisteva continuamente nella loro opera di governo proprio come un compagno ed un protettore personale. L’imperatore era perciò legato ad Helios da un rapporto di intima comunione e ne costituiva in qualche modo l’incarnazione sulla Terra: egli era pertanto imperatore per diritto di nascita, perché fin dalla sua venuta al mondo gli astri lo avevano destinato a diventare imperatore (si noti come il determinismo astrologico giocava un ruolo importantissimo nella religione solare non solo per l’imperatore ma per tutti gli esseri umani dal più potente al più umile). L’imperatore, che secondo la religione solare era disceso dal cielo prima di diventare quello che era, dopo la morte risaliva in cielo per vivere in eterno con gli dei; inoltre molti teologi della religione solare sostenevano che l’imperatore dopo la morte fosse portato in cielo dal Sole in persona nella sua quadriga risplendente.

Da quanto abbiamo detto appare evidente che la religione solare e le teorie politiche ad essa collegate davano una giustificazione religiosa al crescente assolutismo degli imperatori romani, ragion per cui molti di essi vennero attratti da tale religione. Per fare un esempio, nella seconda metà del III secolo l’imperatore Gallieno volle che venisse collocata a Roma una statua gigantesca del dio Helios.

Tuttavia fu soprattutto alcuni anni più tardi che il culto del “Sol Invictus” rivestì un ruolo importantissimo a Roma all’epoca degli imperatori illirici. Essi ritennero la religione solare per i suoi stessi intrinseci caratteri il supporto più efficace della monarchia ereditaria che volevano instaurare. Dobbiamo dire che dal punto di vista storico-sociale e politico tali imperatori restaurarono l’unità politica e militare dell’impero romano ed inoltre riuscirono a garantire la pace sociale promuovendo la conciliazione tra le necessità economiche delle varie classi. La religione solare raggiunse il suo apogeo nell’impero romano nel 274 quando Aureliano proclamò il “Deus Sol Invictus” la divinità ufficiale dell’impero e in suo onore costruì a Roma un tempio di straordinaria bellezza, al cui servizio fu preposto un apposito collegio di sacerdoti che presero il nome di “pontifices Dei Solis”. Inoltre molti storici sostengono che in quel periodo la religione solare era ufficialmente imposta ai soldati romani nonché ai capi delle legioni.

Anche i successori di Aureliano continuarono a proteggere ed appoggiare la religione solare. Tuttavia le cose cambiarono radicalmente quando salì al trono Diocleziano. Infatti tale imperatore si prepose come scopo principale del suo regno la restaurazione della romanitas. Nell’ambito di tale restaurazione Diocleziano attribuì grande importanza alla religione tradizionale romana. Diocleziano attribuì grande importanza al culto delle divinità classiche quali Marte, Mercurio, Pallade, Giove ed Ercole. Egli inoltre perseguitò con grande durezza i cristiani, ritenendoli dei pericolosi nemici degli ideali e della religione tradizionale del popolo romano. Per questi motivi la persecuzione voluta da Diocleziano fu una delle più dure della storia del cristianesimo: moltissimi cristiani vennero uccisi, a cominciare da quelli che rivestivano ruoli importanti nell’impero.

Diocleziano costituì anche un sistema di governo che prese il nome di tetrarchia, nel quale il potere sovrano era affidato a quattro persone, ovvero due Augusti e due Cesari. In tale sistema di governo la successione veniva assicurata non per diritto di nascita ma attraverso il tradizionale sistema dell’adozione del migliore. Da quanto abbiamo detto è facile comprendere che l’impero di Diocleziano trovava il suo fondamento etico, politico e religioso non nella religione solare ma nelle divinità della religione tradizionale romana. Tuttavia tutti gli sforzi di Diocleziano di restaurare la romanitas e di far ritornare l’impero romano ai suoi antichi splendori fallirono, tanto che Diocleziano si ritirò amareggiato e deluso a vita privata e non ne volle più sapere di riprendere il suo posto nella tetrarchia.

Dopo il ritiro di Diocleziano dalla scena politica romana ricominciarono le guerre civili originate dai conflitti tra i tetrarchi ed il principio dell’ereditarietà del potere imperiale tornò ad affermarsi e con esso tornò in auge la religione solare. Costantino in gioventù fu un fervente adepto della religione solare, anche perché suo padre, verso il quale il futuro imperatore provò sempre un’ammirazione assoluta ed incondizionata, era a sua volta un convinto adepto del dio Helios. Nella biografia di Costantino scritta da un autore anonimo si sostiene che nel 310 a Costantino sarebbe apparso il dio solare mentre il futuro imperatore era intento a pregare in Gallia in un tempio dedicato alla divinità solare.

Molto complessa da interpretare e da comprendere è la politica religiosa instaurata da Costantino dopo la sua conversione al cristianesimo (Costantino abbandonò la religione solare e si convertì al cristianesimo poiché prima della battaglia di Ponte Milvio, nella quale egli sconfisse Massenzio, gli apparve in cielo una croce. Costantino ordinò che la croce fosse posta sullo scudo di tutti i suoi soldati, in quanto era convinto che in tal modo avrebbe sconfitto Massenzio, conquistando il potere imperiale. Dopo aver sconfitto Massenzio Costantino si convertì al cristianesimo). Tuttavia nessuno può negare che la politica religiosa di Costantino fu dominata dal sincretismo religioso, non solo dopo la vittoria di Ponte Milvio su Massenzio, ma anche dopo che Costantino sconfisse Licinio diventando l’unico imperatore romano (mentre in precedenza Costantino governava la parte occidentale dell’impero e Licinio quella orientale).

Gli storici si sono chiesti come è possibile spiegare il persistente sincretismo religioso di Costantino, pur considerandone sincera la conversione al cristianesimo. A nostro avviso è possibile solo se si tiene presente che la maggior parte dei sudditi di Costantino erano pagani, mentre i cristiani costituivano una minoranza nella popolazione dell’impero. Inoltre i cristiani erano una minoranza quasi totalmente incapace di gestire il potere, poiché Diocleziano, come detto in precedenza, aveva fatto uccidere la maggior parte dei cristiani che avevano qualsiasi tipo di potere.

Nella parte finale di questo articolo cercheremo di dimostrare due cose: in primo luogo che non è corretto sostenere che Costantino si sia convertito al cristianesimo per un puro calcolo politico (in tal caso Costantino dovrebbe essere considerato un politico molto scadente, cosa molto lontana dalla realtà); in secondo luogo che per salvare la vita e il trono Costantino non poteva far altro che una politica religiosa imperniata sul sincretismo, poiché la maggioranza dei suoi sudditi erano adepti o della religione solare o della religione tradizionale romana politeistica, e la scelta del sincretismo fu quindi dovuta a un calcolo politico.

La scelta di Costantino di convertirsi alla religione cristiana non fu calcolo politico per almeno due ragioni. In primo luogo i cristiani erano una minoranza della popolazione dell’impero romano (secondo la maggior parte degli storici costituivano poco meno del 10% della popolazione dell’impero), e per di più quasi totalmente priva di uomini dotati di potere; in secondo luogo Costantino non avrebbe abbandonato la religione solare per un puro calcolo politico, anche per rispetto della memoria di suo padre Costanzo Cloro, il quale non solo era un convinto adepto della religione solare ma aveva più volte invitato Costantino a non abbandonare mai il dio Helios; e dopo la morte eroica di Costanzo Cloro in Britannia l’ammirazione di Costantino verso il padre era aumentata considerevolmente.

Riteniamo opportuno dire qualcosa su Costanzo Cloro che deve essere considerato un buon generale ed un valente uomo politico. Egli rivestì il ruolo di Cesare nella tetrarchia di Diocleziano, poi dopo l’abdicazione di Diocleziano e Massimiano divenne Augusto insieme con Galerio. Costanzo Cloro dimostrò di essere un valoroso condottiero in quanto combatté diverse battaglie per difendere i confini dell’impero. Morì eroicamente in battaglia in Britannia dove si era recato per guidare una spedizione romana contro gli abitanti di quella provincia dell’impero.

Per quanto riguarda la decisione di Costantino di adottare una politica religiosa basata sul sincretismo dobbiamo dire che si trattò di un calcolo politico molto intelligente ed anche inevitabile. Dobbiamo tenere presente che al tempo di Costantino la maggior parte di coloro che facevano parte degli ambienti politici, militari ed intellettuali dell’impero romano erano adepti della religione solare, mentre tra le masse popolari e il proletariato erano prevalenti gli adepti della religione romana tradizionale. Se Costantino si fosse posto in contrasto contro la religione solare si sarebbe messo contro i suoi stessi soldati che lo ammiravano in maniera incondizionata, non solo perché erano in maggioranza adepti del dio Helios, ma anche perché erano stati in gran parte agli ordini di Costanzo Cloro.

D’altra parte se Costantino avesse dimostrato pubblicamente di disprezzare la tradizionale religione romana si sarebbe attirato l’odio delle masse popolari, a quel tempo molto turbolente e frustrate. Di conseguenza Costantino praticò un evidentissimo sincretismo religioso adottando simboli e comportamenti in linea a volte con la religione solare e a volte con la religione tradizionale romana. Inoltre pur essendosi convertito al cristianesimo nel 312 non si fece mai battezzare se non quando si trovava già sul letto di morte gravemente ammalato.

Dopo Costantino i suoi successori praticarono una politica religiosa sempre più filocristiana ed ostile al paganesimo fino a che la religione cristiana divenne la religione ufficiale dell’impero romano. Al declino progressivo del paganesimo non sfuggì neanche la religione solare, che divenne sempre meno importante anche negli ambienti dove aveva esercitato una notevole influenza al tempo di Costantino.

Chiudiamo questo articolo mettendo in evidenza che il paganesimo nel V secolo era quasi totalmente sparito negli ambienti urbani mentre continuava ad essere praticato negli ambienti rurali dove riti come la lustratio finalizzata ad aumentare la fertilità dei campi erano considerati così importanti dalla maggior parte dei contadini che a volte accadde che i cristiani che si rifiutavano di partecipare a tale rito subissero il martirio anche nel V secolo e all’inizio del VI secolo, come attestano alcune iscrizioni trovate in varie province dell’impero.

* * *

Riferimenti bibliografici
G. Pellegrino, Il neopaganesimo nella società moderna, Edisud, Salerno, 2000.
G. Pellegrino, Il ritorno del paganesimo, New Grafic Service, Salerno, 2004.
M. Sordi, L’Impero Romano, Laterza, Bari-Roma, 2003.

The Warrior & the City

The Warrior & the City

Dominique Venner

Ex: http://www.counter-currents.com/

Translated by Greg Johnson

Hoplite_Armour.jpgIn 1814, at the end of the Napoleonic wars, Benjamin Constant wrote with relief: “We have arrived at the age of commerce, the age that must necessarily replace that of war, as the age of war necessarily had to precede it.” Naïve Benjamin! He took up the very widespread idea of indefinite progress supporting the advent of peace between men and nations.

The age of soft commerce replacing that of war . . . We know what the future made of that prophecy! The age of commerce was imposed, certainly, but by multiplying wars. Under the influence of commerce, science, and industry—in other words “progress”—wars even took on monstrous proportions that nobody could have imagined.

There was, however, some truth in Constant’s false forecast. If the wars continued and even thrived, on the other hand, the figure of the warrior lost his social prestige to the profit of the dubious figure of the tradesman. This is the new age in which we still live, for the time being.

The figure of the warrior was dethroned, and yet the institution of the military has endured more than any other in Europe after 1814. It has endured from the time of the Iliad—thirty centuries—while transforming, adapting to all changes in ages, war, societies, and political regimes, but still preserving its essence, which is the religion of pride, duty, and courage. This permanence in change is comparable only to that of another imposing institution, the Church (or the churches). The reader is shocked. A surprising comparison! And yet . . .

What is the army since Antiquity? It is a quasi-religious institution, with its own history, heroes, rules, and rites. A very old institution, older even than the Church, born from a need as old as humanity, and which is nowhere near ceasing. Among Europeans, it was born from a spirit that is specific to them and which—unlike the Chinese tradition, for example—makes war a value in itself. In other words, it was born from a civic religion arising from war, whose essence, in a word, is admiration for courage in the face of death.

This religion can be defined as that of the city in the Greek or Roman sense of the word. In more modern language, it is a religion of the fatherland, great or small. As Hector put it 30 centuries ago in Book XII of the Iliad, to deflect an ill omen: “It is not for a good outcome that we fight for our fatherland” (XII, 243). Courage and fatherland are connected. In the last battle of the Trojan War, feeling beleaguered and doomed, Hector tears himself from despair with the cry: “Oh well! No, I do not intend to die without a fight, nor without glory, nor without some great deed that is retold in times to come” (XXII, 304–305). One finds this cry of tragic pride in all epochs of a history that glorifies the ill-fated hero, magnified by an epic defeat: Thermopylae, the Song of Roland, Camerone, or Diên Biên Phu.

Chronologically, the warrior band comes before the state. Romulus and his bellicose companions first traced the future boundaries of the City and laid down its inflexible law. For having transgressed it, Remus was sacrificed by his brother. Then, and only then, did the founders seize the Sabine women to ensure their descent. In the foundation of the European state, the order of free warriors precedes that of families. This is why Plato saw Sparta as far closer to the model of the Greek city than Athens.[1]

Weak though they may be, today’s European armies constitute islands of order in a crumbling environment where fictions of states promote chaos. Even diminished, an army remains an institution based on strong discipline and participating in civic discipline. That is why this institution carries in it a genetic seed of restoration, not by seizing power or militarizing society, but by reasserting the primacy of order over disorder. It is what the compagnonnages of the sword did after the disintegration of the Roman Empire and so many others after that.

Note

1. In Les métamorphoses de la cité, essai sur la dynamique de l’Occident (Paris: Flammarion, 2010), based on the reading of Homer, Pierre Manent highlights the role of warlike aristocracies in the foundation of the ancient city.

Source: http://www.dominiquevenner.fr/#/edito-nrh-52-homme-de-gue...

Suzy Solidor - Les filles de Saint Malo

Suzy Solidor

Les filles de Saint Malo

 

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dimanche, 30 janvier 2011

Afghanistan - "Totenacker der Imperien"?

Afghanistan – »Totenacker der Imperien«?

Gedanken zur Verlängerung des Afghanistan-Mandates

Wolfgang Effenberger

 

Mitte Januar 2011 beschloss die Bundesregierung, das Afghanistan-Mandat vorerst bis Ende 2011 zu verlängern. Dann soll der Abzug beginnen, sofern »die Lage dies erlaubt«. Weder dürften die verbleibenden deutschen Soldaten, noch die »Nachhaltigkeit des Übergabeprozesses» gefährdet werden. Die seit Jahren übliche Rhetorik, die üblichen Worthülsen. Diese schwammigen Formulierungen sind eine Farce. Viel wichtiger als der Beginn eines scheinbaren Abzuges – man erinnere sich an den »Abzug« der US-Kampfbrigaden im Irak im Sommer 2010 (1) – ist das definitive Ende mit der Rückkehr des letzten Soldaten. Diesen Mut hat die Sowjetunion bewiesen und den Rückzug aus Afghanistan fest terminiert: Am 15. Februar 1989 überquerte mit General Boris Gromow der letzte sowjetische Soldat die Termez-Brücke am Grenzfluss Amu Darja.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/wolf...

 

 

 

Quelle: http://gesellschaftsspiegel.de/wordpress/wp-content/uploads/brz158.jpg

"La véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique"

« La véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique »

Par Stellio Robert, alias Stellio Capo Chichi, alias Kemiour Aarim Shabaz, alias Kemi Seba, « prédicateur panafricain » qui annonce quitter la France pour le Sénégal en mai 2011.

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Face à la discrimination, la véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique afin de participer à la construction de ce continent, plutôt que dans la mendicité d’une place en France en prônant l’intégration.

Dire que la négrophobie et autres actes racistes se banalisent, se démocratisent en France ne relève plus de l’anecdote mais bien du fait établi voire de l’euphémisme. Habitué aux violences policières de toutes sortes (tabassage dans des fourgons, utilisation mortelle de Taser, évacuation musclée des familles mal-logées, violence en réunion, etc.).

La nouveauté vient du fait que les langues se délient (de plus en plus facilement) aussi bien sur les chaînes grand public (exemple du parfumeur Guerlain) que dans les plus hautes sphères de l’État (Brice Hortefeux, Éric Besson avec le débat sur l’identité nationale, les tests ADN, etc.).

Il est clair que l’ambiance, en France, est délétère, déjà pour les Français dits de souche, au vu de la crise économique et de son lot de délocalisations, de pertes d’emplois, de chômage record, mais aussi et surtout pour la communauté afro-descendante. La précarité, la discrimination à l’embauche comme au logement, ajoutée au stress que créé cette situation sous couvert de crise économique, font que la vie pour cette population est insupportable, intenable.

Et ce ne sont certainement pas les hommes et femmes politiques français, toutes tendances confondues, qui vont remédier à cela en proposant des solutions viables, sérieuses. Ils n’en n’ont pas, et ils le savent très bien. Bien au contraire, ces populations immigrées deviennent de plus en plus les sujets d’enjeux bassement électoralistes.

Face à un tel constat catastrophique, la seule et unique solution pour extirper ces communautés de la lente « clochardisation, » à laquelle certains font déjà face, est de se prendre en main.

Se prendre en main en se disant qu’il vaut mieux être roi chez soi que mendiant chez autrui. L’Afrique est un continent riche qui n’attend que ses enfants… Que ceux qui l’aiment véritablement viennent à elle pour travailler à son développement, plutôt que de continuer à s’émerveiller devant l’occidental allaitement qui nous avilit à travers bon nombres d’oeuvres pseudo-humanitaires.

L’Occident en général, et la France en particulier, n’a plus les moyens d’accueillir décemment les gens sur son territoire. Elle n’a déjà plus rien à s’offrir à elle-même, ce n’est certainement pas à des populations immigrées en difficulté qu’elle offrira quoique se soit. Pour échapper à cette situation de crise, pour ne plus avoir à faire face à des actes racistes, il est préférable de faire retour en Afrique pour construire un chez soi sûr.

Le retour volontaire et définitif en Afrique pour des objectifs clairs, viables est la seule et unique voie pour remédier aux problèmes que rencontrent ces populations d’immigrés en difficulté installées en France. On ne peut se sentir bien là nous où l’on n’est pas désiré, là où il n’y a plus de perspectives d’avenir, là où on n’est pas chez soi.

Tôt ou tard, l’Afrique demandera des comptes à sa diaspora. CONSTRUISONS, et rejoignons Afrikan Mosaïque (qui fait vivre des gens par centaines, à travers les emplois qu’elle a créée, grâce à la construction, toujours en cours, du village).

La Société Afrikan Mosaïque recrute ! Pour les entretiens d’embauche, contactez-les au 07 60 72 65 75

Kemi Seba

(Merci à jean-marc)

Geen rgering? Geld terug!

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Economieprof wil geldkraan naar partijen dichtdraaien: "Geen regering? Geld terug"

Wie niet horen wil, moet voelen. De Gentse economieprofessor Koen Schoors
heeft een voorstel klaar om de lethargische onderhandelaars tot spoed aan te
zetten. "Onze politieke partijen zijn door u en mij verkozen en betaald om
een regering te vormen en het land te besturen. Doen ze dat na 200 dagen nog
altijd niet? Draai dan de geldkraan dicht en leg ze droog." Simplistisch en
onhaalbaar, lijkt het. "Maar het zou verdorie wérken", zegt Schoors. "Geen
regering? Geld terug!"

JAN SEGERS

Professor Schoors (UGent) stelt vast dat de onderhandelingen ongestraft
mogen blijven aanslepen. De partijen voelen het niet waar het pijn doet: in
hun portemonnee. En dus werkte hij een systeem uit (zie kader rechts) dat de
dotaties aan de partijen verdubbelt als ze binnen de honderd dagen een
regering vormen en dat die dotaties na 200 dagen maandelijks verder afbouwt,
desnoods tot nul, en tot nieuwe verkiezingen onvermijdelijk zijn.

Ongetwijfeld zal u populisme verweten worden.

"Onterecht. Ik baseer me als economist op de cijfers. In de discussies over
een nieuwe financieringswet gaat het over enkele honderden miljoenen meer of
minder voor regio X of regio Y. Maar nu al staat vast dat het uitblijven van
een regering elke Vlaming, elke Brusselaar en elke Waal meer zal kosten aan
gestegen intrestlasten dan wat een nieuwe financieringswet hen zou
opbrengen. Het nieuwe ordewoord is responsabilisering, maar de
hoofdrolspelers gedragen zich niet als verantwoordelijke volwassenen, maar
als kleuters die vechten om een stuk speelgoed tot het kapot is. Van de
leefloners en de werklozen tot en met de deelstaten: alles en iedereen moet
volgens de onderhandelaars geresponsabiliseerd worden, verantwoordelijk
gemaakt voor de gevolgen van zijn eigen beleid. Alles en iedereen, behalve
zijzelf. Wel, met mijn voorstel dwing ik hen om op de blaren te zitten als
ze er zoals nu een vaudeville van maken."

U wil de partijen belonen met een extraatje als ze binnen de 100 dagen een
regering vormen. Stimuleert u dan geen haastwerk?

"Neen. Holderdebolder te werk gaan is nergens voor nodig. Hun bonus spelen
de partijen vanaf de 100ste dag geleidelijk kwijt, maar geld verliezen doen
ze pas na de 200ste dag, en dan nog zeer geleidelijk. We zitten nu aan dag
230, zijnde één maand verder. Wel, in mijn schema ontvangt elke partij deze
maand dan slechts 90% van wat ze anders zou krijgen. En volgende maand nog
slechts 80%. Enzovoort. Tot ze droog staat."

Helemaal droog staat ze zelfs dan niet. U bouwt enkel de dotaties af, niet
de lonen van parlementsleden of ministers.

"Inderdaad, ook daarover kan je discussiëren. Nu zeggen de backbenchers in
het parlement tegen hun onderhandelaars: 'Bart, Elio, Joëlle, Wouter, hou
het been stijf!' Zelf hebben ze intussen weinig omhanden, maar worden ze
voluit doorbetaald."

Op welke partijen zou u uw voorstel nu toepassen? Enkel op N-VA en PS? Of op
alle zeven?

"Meer zelfs: op alle politieke partijen, zonder uitzondering."

Zelfs op Vlaams Belang, dat ongewenst is, en op de Open Vld, die pas
gisteren, na 230 dagen, bij de onderhandelingen is betrokken? Is dat fair?

"Ik scheer iedereen over dezelfde kam. De liberalen hebben lang de boot
afgehouden. En het VB is door zijn radicale opstelling zelf een deel van het
probleem."

Redelijken en radicalen: u scheert ze allemaal over één kam?

"Ja, want wat is dat: redelijkheid? Ongetwijfeld vinden Bart De Wever en de
drie Franstalige partijen zichzelf niet onredelijk. Radicaal, dat zijn
altijd de anderen, nooit zijzelf. Zo komen we er nooit, natuurlijk. Mijn
voorstel stimuleert en beloont echte redelijkheid."

Is dat erg democratisch: partijen financieel onder druk zetten om toch maar
geen radicale standpunten te verdedigen?

"Als die standpunten de werking van het land beletten? Ja. Voor dat soort
partijen wil ik als burger geen belasting meer betalen."

Dreigt u niet vooral de koffiedame van de N-VA of de receptionist van de PS
te treffen? Vooral zij worden met die dotaties betaald, niet De Wever of Di
Rupo.

"Die mensen zullen De Wever en Di Rupo wel ter harte gaan, zeker? Ik wil
gewoon af van de huidige regeling. Die zet aan tot radicalisme. Als mijn
voorstel nu al geldig was, zou de druk van alle andere partijen op N-VA en
PS veel groter zijn geweest. Die is er nu amper."

Moeten partijen tussentijds al afgestraft worden? Volstaat het niet dat de
kiezer elke vier jaar de kans krijgt om zelf weg te stemmen wie hij niet
meer wil?

"Ook de kiezer verdient een tweede kans, vind ik. Voor de verkiezingen sloeg
de N-VA een compromisbereide toon aan. Ik ben geen N-VA-vreter, maar na 13
juni hebben ze tegen de afspraken in eerst de financieringswet op tafel
gegooid en daarna de splitsing van de RVA. Geen wonder dat de PS dan
wantrouwig wordt. En dat Elio Di Rupo nadien ook blokkeert op de Vlaamse
vragen die wél volstrekt redelijk zijn. Zo vliegen de dagen en de maanden
voorbij. De onderhandelaars spelen met onze welvaart, en we hebben nu geen
enkel wapen in handen om hen op betere gedachten te brengen. Vandaar mijn
voorstel."

"Het nieuwe ordewoord is responsabilisering, maar ze gedragen zich als
kleuters die vechten om een stuk speelgoed tot het kapot is"

Koen Schoors (UGent)
 

"De onderhandelaars spelen met onze welvaart, maar we hebben nu geen enkel wapen om hen op betere gedachten te brengen"

Koen Schoors (UGent)

© 2011 Het Laatste Nieuws
Publicatie:     Het Laatste Nieuws /
Publicatiedatum:     zaterdag 29 januari 2011

La balcanizzazione del Sudan: il ridisegno del Medio Oriente e Africa del Nord

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La balcanizzazione del Sudan: il ridisegno del Medio Oriente e Africa del Nord

Il Sudan è una nazione diversa e un paese che rappresenta la pluralità dell’Africa delle varie tribù, clan, etnie, gruppi religiosi. Tuttavia l’unità del Sudan è in questione, mentre si parla di nazioni unificanti e del giorno della creazione degli Stati Uniti d’Africa attraverso l’Unione africana.
La ribalta è per il referendum del gennaio 2011 in Sud Sudan. L’amministrazione Obama ha annunciato ufficialmente che sostiene la separazione del Sudan meridionale dal resto del Sudan.

La balcanizzazione del Sudan è quello che è veramente in gioco. Per anni i dirigenti ed i funzionari del Sud Sudan sono stati sostenuti dagli USA e dall’Unione europea.

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La politicamente motivata demonizzazione del Sudan

 

Una campagna di demonizzazione importante è in corso contro il Sudan e il suo governo. È vero, il governo sudanese di Khartoum ha avuto un record negativo per quanto riguarda i diritti umani e la corruzione dello stato, e nulla poteva giustificare questo.

Per quanto riguarda il Sudan, condanne selettive o mirate sono state attuate. Ci si dovrebbe, tuttavia, chiedere perché la leadership sudanese è presa di mira dagli Stati Uniti e dall’Unione europea, mentre la situazione dei diritti umani in diversi clienti sponsorizzati dagli Stati Uniti tra cui l’Arabia Saudita, Egitto, Emirati Arabi Uniti, e l’Etiopia sono casualmente ignorate.

Khartoum è stato diffamata come una oligarchia autocratica colpevole di genocidio mirato sia in Darfur e Sud Sudan. Questa attenzione deliberata sullo spargimento di sangue e l’instabilità nel Darfur e nel Sud Sudan è politica e motivata dai legami di Khartoum con gli interessi petroliferi cinesi.

Il Sudan fornisce alla Cina una notevole quantità di petrolio. La rivalità geo-politica tra Cina e Stati Uniti per il controllo delle forniture energetiche mondiali e africane, è il vero motivo per il castigo del Sudan e il forte sostegno dimostrato dagli Stati Uniti, dall’Unione europea e dagli ufficiali israeliani alla secessione nel Sud Sudan.

E’ in questo contesto che gli interessi cinesi sono stati attaccati. Ciò include l’attacco dell’ottobre 2006 alla Greater Nile Petroleum Company di Defra, Kordofan, da parte della milizia del Justice and Equality Movement (JEM).

Distorcere le violenze in Sudan

Mentre c’è una crisi umanitaria in Darfur e un forte aumento del nazionalismo regionale nel Sudan meridionale, le cause profonde del conflitto sono stati manipolate e distorte. Le cause di fondo della crisi umanitaria in Darfur e il regionalismo nel Sud Sudan sono intimamente collegate a interessi strategici ed economici. Se non altro, l’illegalità e i problemi economici sono i veri problemi, che sono stati alimentati da forze esterne.

Direttamente o tramite proxy (pedine) in Africa, gli Stati Uniti, l’Unione europea e Israele sono i principali architetti degli scontri e dell’instabilità sia in Darfur che in Sud Sudan. Queste potenze straniere hanno finanziato, addestrato e armato le milizie e le forze di opposizione al governo sudanese in Sudan. Esse scaricano la colpa sulle spalle di Khartoum per qualsiasi violenza, mentre esse stesse alimentano i conflitti al fine di controllare le risorse energetiche del Sudan. La divisione del Sudan in diversi stati è parte di questo obiettivo. Il Supporto al JEM, al Sud Sudan Liberation Army (SSLA) e alle altre milizie che si oppongono al governo sudanese da parte degli Stati Uniti, dell’Unione europea e d’Israele è orientato al raggiungimento dell’obiettivo di dividere il Sudan.

E’ anche un caso che per anni, Stati Uniti, Gran Bretagna, Francia, e l’intera UE, con la scusa dell’umanitarismo stiano spingendo al dispiegamento di truppe straniere in Sudan. Hanno attivamente sostenuto il dispiegamento di truppe NATO in Sudan sotto la copertura di un mandato di peacekeeping delle Nazioni Unite.

Si tratta della rievocazione delle stesse modalità utilizzate dagli Stati Uniti e dall’Unione europea in altre regioni, in cui i paesi sono stati suddivisi a livello informale o formale e le loro economie ristrutturate dai proxy installati da governi stranieri, sotto la presenza di truppe straniere. Questo è quello che è successo nella ex Jugoslavia (attraverso la creazione di numerose nuove repubbliche) e nell’Iraq occupato dagli anglo-statunitensi (attraverso la balcanizzazione soft tramite una forma di federalismo calcolato, volto a definire uno stato debole e de-centralizzato). Le truppe straniere e una presenza straniera hanno fornito la cortina per lo smantellamento dello stato e l’acquisizione estera delle infrastrutture, risorse ed economie pubbliche.

La questione dell’identità in Sudan

Mentre lo stato sudanese è stato dipinto come oppressivo nei confronti del popolo del Sud Sudan, va osservato che sia il referendum che la struttura di condivisione del potere del governo sudanese, rappresentano qualcos’altro. L’accordo per la condivisione del potere a Khartoum tra Omar Al-Basher, il presidente del Sudan, include il SPLM. Il leader del SPLM, Salva Kiir Mayardit, è il primo vicepresidente del Sudan e  presidente del Sud Sudan.

La questione etnica è stata anche portata alla ribalta dal nazionalismo regionale o etno-regionale che è stato coltivato in Sud Sudan. La scissione in Sudan tra i cosiddetti arabi sudanesi e i cosiddetti africani sudanesi è stata presentata al mondo come la forza principale del nazionalismo regionale che motivatamente chiede di fondare uno Stato in Sud Sudan. Nel corso degli anni, questa auto-differenziazione è stata diffusa e socializzata nella psiche collettiva delle popolazioni del Sud Sudan.

Eppure, le differenze tra i cosiddetti sudanesi arabi e i cosiddetti africani sudanesi non sono un granché. L’identità araba dei cosiddetti arabi sudanesi si basa principalmente sull’uso della loro lingua araba. Supponiamo anche che le identità etniche sudanesi sono totalmente separate. E’ ancora noto, in Sudan, che entrambi i gruppi sono molto eterogenei. L’altra differenza tra il Sud Sudan e il resto del Sudan è che l’Islam predomina nel resto del Sudan e non in Sud Sudan. Entrambi i gruppi sono ancora profondamente legati l’uno all’altro, tranne che per un senso di auto-identificazione, che è ben nel loro diritto avere. Eppure, sono proprio queste diverse identità su cui si è giocato da parte dei leader locali e delle potenze straniere.

La negligenza della popolazione locale di diverse regioni, da parte delle élites del Sudan, è la causa principale dell’ansia o dell’animosità realmente motivate tra le persone nel Sud Sudan e il governo di Khartoum, e non le differenze tra i cosiddetti arabi e i cosiddetti africani sudanesi.
Il favoritismo regionale ha operato in Sud Sudan.

La questione è anche aggravata dalla classe sociale. Il popolo del Sud Sudan crede che la sua condizione economica e tenore di vita migliorerà se formerà una nuova repubblica. Il governo di Khartoum e i sudanesi non-meridionali sono stati usati come capri espiatori per le miserie economiche del popolo del Sud Sudan e della loro percezione della povertà relativa da parte della leadership locale del Sud Sudan. In realtà, i funzionari locali del Sudan meridionale non miglioreranno le condizioni di vita delle popolazioni del Sud Sudan, ma manterranno uno status quo cleptocratico. [1]

Il progetto a lungo termine per balcanizzare il Sudan e i suoi collegamenti con il mondo arabo

In realtà, il progetto di balcanizzazione del Sudan è in corso dalla fine del dominio coloniale britannico nel Sudan anglo-egiziano. Sudan ed Egitto sono stati un paese solo per molti differenti periodi. Sia l’Egitto che il Sudan sono stati anche un paese, in pratica fino al 1956.

Fino alla indipendenza del Sudan, c’era un forte movimento per mantenere l’Egitto e il Sudan uniti come un unico stato arabo, che stava lottando contro gli interessi britannici. Londra, tuttavia, alimentò il regionalismo sudanese contro l’Egitto, e nello stesso modo il regionalismo è al lavoro nel Sud Sudan contro il resto del Sudan. Il governo egiziano è stato raffigurato nello stesso modo di come lo è oggi Khartoum. Gli egiziani sono stati dipinti come sfruttatori dei sudanesi, come i sudanesi non-meridionali sono stati dipinti come sfruttatori dei sudanesi del sud.

Dopo l’invasione britannica di Egitto e Sudan, gli inglesi riuscirono anche a mantenere le loro truppe di stanza in Sudan. Anche mentre lavoravano per dividere il Sudan dall’Egitto, i britannici hanno lavorato per creare differenziazioni interne tra il Sud Sudan e il resto del Sudan. Ciò è stato fatto attraverso il condominio anglo-egiziano del 1899-1956, che costrinse l’Egitto a condividere il Sudan con la Gran Bretagna dopo le rivolte mahdiste. Alla fine, il governo egiziano avrebbe rifiutato di riconoscere il condominio anglo-egiziano come legale. Il Cairo avrebbe continuamente chiesto agli inglesi di porre fine alla loro occupazione militare illegale del Sudan e di smettere di impedire la re-integrazione di Egitto e Sudan, ma gli inglesi si rifiuteranno.

Sarà sotto la presenza delle truppe britanniche che il Sudan si sarebbe dichiarato indipendente. Questo è ciò che porterà alla nascita del Sudan come una stato arabo e africano separato dall’Egitto. Così, il processo di balcanizzazione è iniziato con la divisione del Sudan dall’Egitto.

Il Piano Yinon al lavoro in Sudan e nel Medio Oriente

La balcanizzazione del Sudan è legato anche al Piano Yinon, che è la continuazione dello stratagemma britannico. L’obiettivo strategico del Piano Yinon è quello di garantire la superiorità israeliana attraverso la balcanizzazione del Medio Oriente e degli stati arabi, in stati più piccoli e più deboli. E’ in questo contesto che Israele è stato profondamente coinvolto in Sudan. Gli strateghi israeliani videro l’Iraq come la loro più grande sfida strategica da uno stato arabo. È per questo che l’Iraq è stato delineato come il pezzo centrale per la balcanizzazione del Medio Oriente e del mondo arabo.The Atlantic, in questo contesto, ha pubblicato un articolo nel 2008 di Jeffrey Goldberg “Dopo l’Iraq: sarà così il Medio Oriente?” [2] In questo articolo di Goldberg, una mappa del Medio Oriente è stato presentato, che seguiva da vicino lo schema del Piano Yinon e la mappa di un futuro in Medio Oriente, presentato dal Tenente-colonnello (in pensione) Ralph Peters, nell’Armed Forces Journal delle forze armate degli Stati Uniti, nel 2006.

Non è neanche un caso che da un Iraq diviso a un Sudan diviso, comparivano sulla mappa. Libano, Iran, Turchia, Siria, Egitto, Somalia, Pakistan e Afghanistan erano presentati anch’esse come nazioni divise. Importante, nell’Africa orientale nella mappa, illustrata da Holly Lindem per l’articolo di Goldberg, l’Eritrea è occupata dall’Etiopia, un alleato degli Stati Uniti e d’Israele, e la Somalia è divisa in Somaliland, Puntland, e una più piccola Somalia.

In Iraq, sulla base dei concetti del Piano Yinon, gli strateghi israeliani hanno chiesto la divisione dell’Iraq in uno stato curdo e due stati arabi, una per i musulmani sciiti e l’altra per i musulmani sunniti. Ciò è stato ottenuto attraverso la balcanizzazione morbida del federalismo nell’Iraq, che ha permesso al Governo regionale del Kurdistan di negoziare con le compagnie petrolifere straniere per conto suo. Il primo passo verso l’istituzione di ciò fu la guerra tra Iraq e Iran, che era discussa nel Piano Yinon.

In Libano, Israele ha lavorato per esasperare le tensioni settarie tra le varie fazioni cristiane e musulmane, nonché i drusi. La divisione del Libano in diversi stati è anche visto come un mezzo per balcanizzare la Siria in piccoli diversi stati arabi settari. Gli obiettivi del Piano Yinon sono di dividere il Libano e la Siria in diversi stati sulla base dall’identità religiosa e settaria per i musulmani sunniti, sciiti, cristiani e drusi.

A questo proposito, l’assassinio di Hariri e il Tribunale speciale per il Libano (STL) giocano a favore di Israele, creando divisioni interne nel Libano e alimentando il settarismo politico. Questo è il motivo per cui Tel Aviv è stato assaiu favorevole al TSL e l’appoggia assai attivamente. In un chiaro segno della natura politicizzata del TSL e dei suoi legami con la geo-politica, gli Stati Uniti e la Gran Bretagna hanno anche dato al TSL milioni di dollari.

I legami tra gli attacchi contro i copti egiziani e il referendum in Sud Sudan

Dall’Iraq all’Egitto, i cristiani in Medio Oriente sono sotto attacco, mentre le tensioni tra musulmani sciiti e sunniti sono alimentate. L’attacco a una chiesa copta di Alessandria, il 1° gennaio 2011, o le successive proteste e rivolte copte non dovrebbero essere considerati isolatamente. [3] Né la furia successiva dei cristiani copti espressasi nei confronti dei musulmani e del governo egiziano. Questi attacchi contro i cristiani sono legati ai più ampi obiettivi geo-politica di Stati Uniti, Gran Bretagna, Israele e NATO sul Medio Oriente e sul mondo arabo.

Il Piano Yinon precisa che se l’Egitto viene  diviso, il Sudan e la Libia sarebbero anch’esse balcanizzate e indebolite. In questo contesto, vi è un legame tra il Sudan e l’Egitto. Secondo il Piano Yinon, i copti o cristiani d’Egitto, che sono una minoranza, sono la chiave per la balcanizzazione degli stati arabi del Nord Africa. Così, secondo il piano Yinon, la creazione di uno stato copto in Egitto (sud Egitto) e le tensioni cristiani-musulmani in Egitto, sono dei passi essenziali per balcanizzare il Sudan e il Nord Africa.

Gli attacchi ai cristiani in Medio Oriente sono parte delle operazioni di intelligence destinata a dividere il Medio Oriente e il Nord Africa. La tempistica degli attacchi crescenti ai cristiani copti in Egitto e il processo per il referendum nel Sud Sudan, non è una coincidenza. Gli eventi in Sudan ed Egitto sono collegati l’uno all’altro e sono parte del progetto per balcanizzare il mondo arabo e il Medio Oriente. Essi devono anche essere studiati in collaborazione con il Piano Yinon e con gli eventi in Libano e in Iraq, nonché in relazione agli sforzi per creare un divario sunniti-sciiti.

Le connessioni esterne di SSLA, SPLM e milizie nel Darfur

Come nel caso del Sudan, l’interferenza o l’intervento sono stati usati per giustificare l’oppressione dell’opposizione interna. Nonostante la  corruzione, Khartoum è stata sotto assedio per aver rifiutato di essere semplicemente un proxy. Il Sudan s’è giustificato sospettando le truppe straniere e accusando Stati Uniti, Gran Bretagna e Israele di erodere la solidarietà nazionale del Sudan.  Per esempio, Israele ha inviato armi ai gruppi di opposizione e ai movimenti separatisti in Sudan. Ciò è stato fatto attraverso l’Etiopia per anni, fino a quando l’Eritrea è diventata indipendente dall’Etiopia, che ha fatto perdere all’Etiopia l’accesso al Mar Rosso, e fatto sviluppare cattive relazioni tra gli etiopi e gli eritrei. In seguito le armi israeliane sono entrate nel Sud Sudan dal Kenya. Dal Sud Sudan, il People’s Liberation Movement del Sud Sudan (SPLM), che è il braccio politico del SSLA, avrebbe ceduto le armi alle milizie nel Darfur. I governi di Etiopia e Kenya, così come l’Uganda People’s Defence Force(UPDF), hanno anche lavorato a stretto contatto con Stati Uniti, Gran Bretagna e Israele in Africa orientale.

Il grado d’influenza israeliana nell’opposizione sudanese e nei gruppi separatisti è significativo. Il SPLM ha forti legami con Israele e suoi membri e sostenitori regolarmente visitano Israele. È grazie a questo, che Khartoum ha capitolato e ha rimosso le restrizioni ai passaporti sudanesi per le visita in Israele, alla fine del 2009, per soddisfare il SPLM. [4] Salva Kiir Mayardit ha anche detto che il Sud Sudan riconoscerà Israele quando sarà separato dal Sudan.

The Sudan Tribune ha riferito, il 5 marzo 2008, che gruppi separatisti in Darfur e nel Sudan meridionale aveva uffici in Israele:
I sostenitori di Israele [del Movimento di liberazione del Popolo del Sudan ] hanno annunciato la costituzione della sede in Israele del Sudan People’s Liberation Movement, ha detto oggi un comunicato stampa. 
Dopo consultazioni con i leader della SPLM a Juba, i sostenitori del SPLM in Israele hanno deciso di istituire l’ufficio del SPLM in Israele”. Detto [sic.] un comunicato ricevuto via email da Tel Aviv, firmato dalla segreteria dell’SLMP in Israele. La dichiarazione ha detto che l’ufficio avrebbe  promosso le politiche e la visione del SPLM nella regione. Ha inoltre aggiunto che, in conformità con il Comprehensive Peace Agreement, lo SPLM ha il diritto di aprire uffici in qualsiasi paese, compreso Israele. Ha inoltre segnalato che ci sono circa 400 sostenitori dell’SPLM in Israele. Il leader dei ribelli del Darfur, Abdel Wahid al-Nur ha detto la scorsa settimana, che ha aperto un ufficio a Tel Aviv. [5]”

Il dirottamento del referendum del 2011 in Sud Sudan

Cosa è successo al sogno di un’Africa unita o di un mondo arabo unito? Il Panarabismo, un movimento di unità di tutti i popoli di lingua araba, ha avuto pesanti perdite, come nell’unità africana. Il mondo arabo e l’Africa sono stati costantemente balcanizzati.

La secessione e balcanizzazione in Africa orientale e nel mondo arabo sono nei piani degli Stati Uniti, d’Israele e della NATO.

L’insurrezione della SSLA è stata segretamente sostenuta da Stati Uniti, Gran Bretagna e Israele dagli anni ’80. La formazione di un nuovo stato in Sudan non è destinata a servire gli interessi del popolo del Sud Sudan. Fa parte di un più ampio programma geo-strategico mirato al controllo del Nord Africa e del Medio Oriente.

Il conseguente processo di “democratizzazione” che porta fino al referendum del Gennaio 2011, serve gli interessi delle compagnie petrolifere anglo-statunitensi e alla rivalità contro la Cina. Questo avviene a detrimento della vera sovranità nazionale in Sud Sudan.

Mahdi Darius Nazemroaya è un ricercatore associato del Centre for Research on Globalization (CRG).

NOTE
[1] una cleptocrazia è un governo e/o stato che lavora per proteggere, estendere, approfondire, continuare e consolidare la ricchezza della classe dirigente.

[2] Jeffrey Goldberg, “After Iraq: What Will The Middle East Look Like?” The Atlantic, gennaio/febbraio 2008.

[3] William Maclean, “Copts on global Christmas alert after Egypt bombing”, Reuters, 5 gennaio 2011.
[4] “Sudan removes Israel travel ban from new passport”, Sudan Tribune, 3 ottobre 2009: 


[5] “Sudan’s SPLM reportedly opens an office in Israel – statement”, Sudan Tribune, 5 marzo 2008:

http://www.sudantribune.com/spip.php?page=imprimable&....

 

 

 

ALLEGATO: La mappa del “Nuovo Medio Oriente” del The Atlantic
Nota: la seguente mappa è stata disegnata da Holly Lindem per un articolo di Jeffrey Goldberg. E’ stata pubblicata su The Atlantic di gennaio/febbraio 2008. (Copyright: The Atlantic, 2008). 

Fonte: Global Research 

http://globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=22736 

Traduzione di Alessandro Lattanzio

http://www.sudantribune.com/spip.php?iframe&page=impr...

 

 

 

di Mahdi Darius Nazemroaya - 27/01/2011

Fonte: eurasia [scheda fonte]

 

 

 

 

Slapend rijk in Brussel: Euro 24.000,- per maand

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Slapend rijk in Brussel: € 24.000,- per maand...

 

Midden in de crisis eisen EU-medewerkers loonsverhoging

De geldverslindende Europese Unie zorgt goed voor zijn handlangers: 37 topambtenaren verdienen meer dan de minister-president, 5.461 EU-bediendes krijgen meer dan 10.000 per maand. Daarnaast is er een overschot aan vakantiedagen beschikbaar, betalen de EU-medewerkers slechts 12% belasting en gaan ze maximaal op hun 61e op een luxe-pensioen van €12.600.

Een verzoek van de Oostenrijkse EU-afgevaardigde Martin Ehrenhauser onthulde het best bewaarde geheim in Brussel: wat verdienen eigenlijk de 23.186 EU-medewerkers? Hoe lang werken ze? En wat is hun pensioen?

Het resultaat overtrof de stoutste verwachtingen. De bureaucratie in Brussel heeft veel weg van een zelfbedieningswinkel met volkomen abstracte salarisstructuren. Daarnaast mogen de Europese ambtenaren zich verheugen over tal van extra voordelen. Een totaal aan 100.000 dagen 'bijzonder verlof', op je 61e met pensioen, vette pensioenen, royale kinderbijslag en tal van toelages en bonussen. En uiteraard de hallucinante belastingvoordelen die voor de 'gewone' burgers van de EU niet weggelegd zijn.

Topsalaris € 24000 per maand

Volgens de informatie die Ehrenhausr kreeg krijgen 37 topambtenaren in Brussel €24.000 per maand (en dat is meer dan menig minister-president of staatshoofd krijgt. Het basissalaris van de zogenaamde EU-topambtenaren ligt tussen de €16.601 en €18.025 per maand. Daar komen dan nog tal van toelages bij. Zo is er een speciale 'buitenlandtoelage' (die dus bijna alle medewerkers krijgen) van 16%, een huishoudtoelage van 0500 euro per maand en kinderbijslag van 300 euro per kind per maand.

Een op de vier medewerkers krijgt €10.000

Maar ook op de lagere etages in Brussel hoeft men geen honger te lijden. Precies 5461 ambtenaren krijgen meer dan 10.000 euro per maand. Dat betekent dus 23,55% van de Eurocraten, ofwel bijna een op de vier EU-medewerkers gaat met meer dan 10.000 euro naar huis.

Droombaan: EU-secretaresse

Blijft het beperkt tot de hogere etages? Welnee! Ook 'doodgewone' medewerkers graaien flink in de door de Europese belastingplichtigen gevulde ruif. Zo krijgt een beginnend secretaresse €2.550,-.

Netto.

Nauwelijks belasting

Opdat er natuurlijk iets overblijft van die vette salarissen hebben de eurocraten speciale belastingwetten voor zichzelf gecreëerd. Volgens de belastingexperts betalen EU-medewerkers nauwelijks belasting. Een ambtenaar met een basissalaris van €7.600 mag precies 900 euro aan de staat geven. Dat is net geen 12%. De gemiddelde EU-inwoner betaalt het driedubbele! Daarbij zijn alle toelages die de ambtenaren boven op hun vette salarissen krijgen belastingvrij. Ter vergelijking: in België betaalt een arbeider 60% belasting op toelages voor weekend- of avondwerk.

100.000 dagen 'bijzonder verlof'

Omdat veel EU-medewerkers ver van huis werken krijgen ze bovenop hun dikke salarissen ook nog eens royaal bemeten 'bijzonder verlof'. Per jaar vallen in Brussel 100.000 werkdagen uit. Uiteraard heeft dat geen enkele invloed op het inkomen.


Pensioen: 12.600 euro

En omdat vooral topambtenaren natuurlijk zo hard werken hebben ze ook recht op een appeltje voor de dorst wanneer ze op hun 61e 'op rust' gaan. Opdat het luxe leventje ook na de 'actieve' jaren kan worden voortgezet, kan bijvoorbeeld een Algemeen Directeur van de EU maandelijks bruto 22.000 euro tegemoet zien.

En ze willen uiteraard meer.

De personeelsvertegenwoordigers van de eurocraten hebben bij het Europees Gerechtshof in Luxemburg een klacht neergelegd over het tegenhouden van een serieuze loonsverhoging.

In 2009, midden in de crisis, hadden de hardwerkende EU-ambtenaren een extraatje van 3,7% voor zichzelf in gedachten. De Duitse bondskanselier Merkel en haar Oostenrijkse collega Werner Faymann spraken hun veto uit tegen de verhoging, maar dat pikten men niet in Brussel.

Terwijl in Europa miljoenen vrezen voor hun baan en hun broodwinning en keiharde besparingsmaatregelen moesten slikken, drukte de Europese Commissie er toch een verhoging van 1,85% door. En daartegen klagen de 'armoedzaaiers'. Ze willen met terugwerkende kracht ook de rest van de salarisverhoging.

Indien de rechters in Luxemburg hun collega's in het gelijk stellen kost dat de Europese belastingbetaler nog eens 170 miljoen aan achterstallige lonen.

Alle andere - kleinere - loonsverhogingen meegerekend zou daarmee het salaris van een EU-medewerker in drie jaar tijd met 7,2% gestegen zijn.

Zwijggeld is nu eenmaal duur...
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Bron: Zonnewind.be

Ayméric Chauprade: contre le nouvel ordre mondial !


Ayméric Chauprade: contre le nouvel ordre mondial!

An Internal Clash of Civilizations

An Internal Clash of Civilizations

Dominique Venner

Ex: http://www.counter-currents.com/

Translated by Greg Johnson

History does not move like the course of a river, but like the invisible movement of a tide filled with eddies. We see the eddies, not the tide. Such is the present historical moment in which Europeans and the French live. The contradictory eddies of the present hide from them the inexorable tide of a clash of civilizations in their own lands.

Since 1993, Samuel Huntington has distinguished with rather remarkable prescience, one of the most important new phenomena of the post-Cold War era. His thesis of the “clash of civilizations” provoked indignant reactions and sometimes justified criticisms.[1] However, what he predicted is being slowly  confirmed by reality. In substance, Huntington predicted that, in the post-Cold War era, the distinctions, conflicts, or solidarity between powers would no longer be ideological, political, or national, but above all civilizational.

Is the “clash of civilizations” really a new phenomenon? One might say that there were always conflicts between civilizations in the past: Median wars, the Christianization of Rome, the Muslim conquests, the Mongol invasions, the European expansion beginning in the 16th century, etc.

The novelty of our time, although ill-discerned by Huntington, is due to the combination of three simultaneous historical phenomena: the collapse of longstanding European supremacy after the two World Wars, decolonization, and the demographic, political, and economic rebirth of old civilizations that one might have believed were defunct. Thus the Moslem countries, China, India, Africa, or South America mounted, against American power (equated with the West), the challenge of their reawakening and sometimes aggressive civilizations.

The other novelty of our time, an absolute novelty, a consequence of the same historical reversals, is the wave of immigration and settlement by Africans, Asians, and Muslims hitting all of Western Europe. Everywhere, its effects are becoming crushing, in spite of attempts to hide it by the political and religious oligarchies, which are its objective accomplices.

Beyond the questions of “security” whipped up during elections, everything indicates that a genuine clash of civilizations is mounting on European soil and within European societies. Nothing proves it better than the absolute antagonism between Muslims and Europeans on the question of sex and femininity. A question that one could describe as eternal, so far as it is already discernible in Antiquity between the East and the West, then throughout the Middle Ages and modern times.[2] The female body, the social presence of women, the respect for femininity are eloquent proofs of identities in conflict, incompatible ways of being and living which span time. One could add many other moral and behavioral oppositions concerning with the good manners, education, food, the respect for nature and the animal world.

A consequence of this fundamental otherness is that Europeans are being compelled to discover their membership in a common identity. This identity rises above old national, political, or religious antagonisms. French, Germans, Spaniards, or Italians discover little by little that they are adrift in the same leaky boat, confronted with the same vital challenge before which the political parties remain dumb, blind, or crippled.

In the face of this conflict of civilizations, the political answers of yesterday suddenly seem outmoded and absurd. What is at stake is not a question of regime or society, right or left, but a vital question: to be or to disappear. But before we find the strength to decide what must be done to save our identity, it would still be necessary it to have a strong awareness of it.[3] For lack of an identitarian religion, Europeans have never had this awareness. The immense ordeal we are going through will have to awaken it.

Notes

1. See Nouvelle Revue d’Histoire no. 7, pp. 27 and 57.

2. Denis Bachelot, L’Islam, le sexe et nous [Islam, Sex, and us] (Buchet-Chastel, 2009). See also the article of this author in Nouvelle Revue d’Histoire no. 43, pp. 60–62.

3. I discuss the question of identity in my essay Histoire et tradition des Européens (Le Rocher, nouvelle édition 2004).

Source: http://www.dominiquevenner.fr/#/edito-nrh-51choc-civilisations/3745095

Translator’s Note: I omitted the first paragraph of the French original, which makes sense only in the context of the journal in which it was originally published.

?Etnocentrismo o etnopluralismo? Simplemente... Eurocentrismo

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¿Etnocentrismo o Etnopluralismo?
SIMPLEMENTE … EUROCENTRISMO
Sebastian J. Lorenz
No se trata de reproducir aquí el famoso debate entre el filósofo Alain de Benoist y el islamófobo Guillaume Faye, entre un etnopluralismo a la deriva que se ha desviado hacia el muticulturalismo pan-tercermundista y un etnonacionalismo eurocéntrico y monocultural, heterogeneidad contra homogeneidad, pero merece la pena recordarlo. Ésta es una aproximación a la tarea de superación tanto del diferencialismo biológico como del etnismo pluricultural, abogando por la aceptación de una “diversidad etnocultural”, pero ojo, no sólo hacia fuera de Europa sino, sobre todo, hacia una introspección de la riqueza histórico-cultural europea. A esto se le debería llamar “transeuropeísmo”, un término que evoca imágenes y conceptos revolucionarios, como transgresión de la modernidad, transformación de la realidad, transportación a los orígenes, transversalización de la europeidad. Aunque yo prefiero hablar de Urkulturalismo europeo, como un renacimiento de la cultura europea originaria en el sentido paleoeuropeo de la sabiduria del völk. Y tomamos Europa, no como el centro del mundo, sino como el núcleo de nuestros sentimientos: por esa razón, valoramos un etnopluralismo centrípeto (hacia dentro de los pueblos de Europa) y un etnocentrismo centrífugo (hacia afuera, respecto al resto del mundo).
El etnocentrismo es la concepción tribal y cerrada de un grupo, según la cual éste es el centro del mundo y punto referencial de valoración que identifica los ideales, los valores y las normas con el propio etnos, asumiento conductas discriminatorias o de rechazo contra los principios de otros grupos extraños. La psicología etnocéntrica se justifica a través de una serie de deformaciones aparentemente racionalizadas que, siguiendo a Pareto, reducen y humillan al grupo adverso a la posición simbólica del mal. Es el-grupo-de-nosotros frente a los-grupos-de-los-otros. Posiblemente haya sido así en la Europa de la edad moderna hasta 1945, pero la situación se ha invertido.
Las culturas superiores, humanísticas o técnicas, siempre han intentado imponer sus propios valores e instituciones, ya sea mediante el uso de la fuerza o de la razón, en términos de guerra o colonización, imperio o civilización. En el caso de Europa, en su peor versión “occidentalista”, se justifica el eurocentrismo con paradigmas o principios éticos que proclaman beneficios universales a cambio de una hegemónica superioridad. Esta visión provinciana –compartida desde Weber a Habermas- sobrevivió hasta el fin de la modernidad, coincidiendo con la pérdida de centralidad de Europa en el mundo. Pese a esta evidencia, la civilización europea ha seguido demonizándose con acusaciones de explotación y destrucción de las otras culturas para su beneficio propio, mientras los europeos sentimos un aburguesado sentimiento de culpabilidad hibridado con un falso altruismo paleo-cristiano que permite –y presume de ello- la creación de auténticos enclaves extra-europeos en nuestro viejo continente, como si se tratara de una compensación por nuestras injusticias históricas. Se hacía necesaria, pues, una reinterpretación de la etnicidad europea.
En tal proceso revisionista, Alain de Benoist abandonó progresivamente el diferencialismo biológico para adoptar un etnopluralismo que permitía reivindicar la identidad étnica europea en defensa tanto de su diversidad cultural, como del respeto a las identidades de los otros pueblos. Posteriormente, sin embargo, se produjo un giro radical con la aceptación del multiculturalismo, el tercermundismo y el asimilacionismo-integracionismo inmigratorio. Esto se llama “angelismo islámico”. Este cambio no lo entendieron, por ejemplo, ni Guillame Faye, ni tampoco Robert Steuckers, Pierre Vial o Pierre Krebs. El reconocimiento de una heterogeneidad étnica en Europa y el resto del mundo no debía cuestionar la homogeneidad biocultural europea. El derecho de las minorías a la diferencia no puede identificarse con la utopía de una Europa multicolor deseada por las ideologías igualitarias como el cristianismo y la doctrina de los derechos humanos. Así lo han entendido los grupos identitarios europeos, aunque el díscolo Faye, llevando al extremo su obsesiva islamofobia, busque ahora una alianza entre gentiles e israelitas.
El multiculturalismo no es sino una débil respuesta al fracaso del modelo USAmericano de integración social y racial de las diferencias conocida como melting pot, que luego ha querido exportarse a la pluriétnica Europa, como si fuera un “crisol de pueblos y culturas”. No puede admitirse sin debate la inmigración colectiva –desplazamiento masivo de poblaciones alógenas por diversos motivos socioeconómicos o ideológicos-, ni por motivos de invasión cultural o confesional (el caballo de Troya del Islam), ni por motivos de expansión comercial (las mafias asiáticas), ni por motivos de complejo post-colonial (la leyenda negra hispanoamericana), como les gustaría a los partidarios multiculturalistas de la “Internacional del Arco Iris”. Por el contrario, nada debe oponerse a la inmigración individual por motivos políticos o profesionales.
Pero el camino hacia el etnopluralismo europeo no se encuentra en la “asimilación” de los grupos inmigrantes extra-europeos (que presupone la superioridad de los patrones culturales de la mayoría dominante), ni en la “integración” (que supone la extensión de esos patrones a todas las minorías), ni tampoco en la “segregación” (que implica un reconocimiento de la auto-guetización). Precisamente, el multiculturalismo (ahora se habla ya de interculturalismo, ese moderno “interactuar entre culturas”) es una fuerza divisoria que perpetúa la escisión de la sociedad en grupos étnicos y constituye un factor de disgregación social.
Una sociedad europea regida por la comunicación, el intercambio y la convivencia entre las diversas culturas, como quiere Alain Toraine, es una utopía. Algo mejor es la propuesta de Jürgen Habermas: los derechos culturales de las minorías no pueder ser considerados derechos colectivos, sino individuales, garantizándolos al ciudadano, no al grupo por su adscripción étnica, cultural, confesional o sexual. Como dice Alberto Buela, el multiculturalismo es una trampa que sólo persigue la fusión cultural en el seno del mercado global. Al final, el multiculturalismo equivale a transformar el derecho a la diferencia en un ordenado deber de integración en otra identidad supuesta o impuesta, lo que, según Taguieff, acaba convirtiéndose en un peligroso “multirracismo” pues, contrariamente a lo que pretendía, provoca el “etnocidio” de las minorías culturales.
Bastante tiene Europa con acabar con sus agotadas naciones históricas, reconocer los derechos de sus propias etnias y sentar las bases para su re-unificación, pero hay que repensar el futuro caos étnico que supondrá la implosión de las comunidades árabes, bereberes, turcas, chinas, indias, latinoamericanas, etc, cada vez más numerosas y prolíficas. ¿Qué pasó con las migraciones tribales célticas, itálicas y germánicas? Que se fundieron por toda Europa por su parentesco biocultural indoeuropeo. ¿Que pasó con los emigrantes portugueses, españoles, italianos, polacos, rumanos, hacia el norte y el centro europeo en épocas recientes? Lo mismo. ¿Qué separa a un danés de un aragonés? Con mucho, el color del pelo o de los ojos.
¿Y qué separa a un gentleman inglés de un musulmán, un hindú o un peruano? Una forma de ser y convivir del “homo europeus”, incluso de combatir entre sí, que ha levantado un “nivel europeo” inalcanzable para otras culturas. Y un dato revelador: si el islam, la negritud, el criollismo, la indianidad, se reivindican precisamente frente a la europeidad, nosotros sólo podremos reencontrar nuestra perdida identidad comunitaria negando la suya en nuestro territorio, primero, y reconociéndola en el suyo, posteriormente. Eurosiberia contra Eurabia, para Faye; la nación Europa hasta Vladivostok de Thiriart; el eje París-Berlín-Moscú de Benoist.
El sociólogo y politólogo Robert Putnam, que ha estudiado las relaciones interétnicas en los USA, ha constatado que las redes que ligan a los miembros de una sociedad y las normas de reciprocidad, confianza y convivencia que derivan de las mismas tienden a desaparecer cuanto más se incrementa la diversidad étnica y cultural. Una verdad de perogrullo. Y terminamos con la conclusión de este “progresista” que contiene un doble rechazo digno de reflexión: «Sería una lástima que un progresismo “políticamente correcto” negara la realidad del desafío que constituye la diversidad étnica para la solidaridad social. Y sería igualmente lamentable que un conservadurismo ahistórico y etnocéntrico se negara admitir que ese desafío es a la vez deseable y posible.»

Lale Andersen - Wo die Nordseewellen...

Lale Andersen

Wo die Nordseewellen...

samedi, 29 janvier 2011

Tunisie: la révolution des privilégiés?

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Tunisie : la révolution des privilégiés ?

Un communiqué de Bernard Lugan : 

 

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com/

 

En France, les tartuffes politiques ont applaudi la chute d’une dictature qu’ils fréquentaient assidûment peu auparavant, à commencer par ceux qui voulaient cacher que le RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), le parti du président déchu était membre de l’Internationale socialiste [1].

 

Tous ont oublié qu’en 1987, l’accession au pouvoir du général Ben Ali avait été unanimement saluée comme une avancée démocratique, que sous sa ferme direction, la subversion islamiste avait été jugulée, que la Tunisie était devenue un pays moderne dont la crédibilité permettait un accès au marché financier international. Attirant capitaux et industries, le pays avait à ce point progressé que 80% des Tunisiens étaient devenus propriétaires de leur logement. Ce pôle de stabilité et de tolérance dans un univers musulman souvent chaotique voyait venir à lui des millions de touristes recherchant un exotisme tempéré par une grande modernité. Des milliers de patients venaient s’y faire opérer à des coûts inférieurs et pour une même qualité de soins qu’en Europe. Dans ce pays qui consacrait plus de 8% de son PIB à l’éducation, la jeunesse était scolarisée à 100%, le taux d’alphabétisation était de plus de 75%, les femmes étaient libres et ne portaient pas le voile ; quant à la démographie, avec un taux de croissance de 1,02%, elle avait atteint un quasi niveau européen. 20% du PIB national était investi dans le social et plus de 90% de la population bénéficiait d’une couverture médicale. Autant de réussites quasiment uniques dans le monde arabo-musulman, réussites d’autant plus remarquables qu’à la différence de l’Algérie et de la Libye, ses deux voisines, la Tunisie ne dispose que de faibles ressources naturelles.

 

Les Tunisiens étaient donc des privilégiés auxquels ne manquait qu’une liberté politique généralement inexistante dans le monde arabo-musulman. Ils se sont donc offert le luxe d’une révolution en ne voyant pas qu’ils se tiraient une balle dans le pied. Leur euphorie risque d’ailleurs d’être de courte durée car le pays va devoir faire le bilan d’évènements ayant provoqué des pertes qui s’élevaient déjà à plus de 2 milliards d’euros à la mi-janvier et qui représentaient alors 4% du PIB. La Tunisie va donc sortir de l’épreuve durablement affaiblie, à l’image du secteur touristique qui recevait annuellement plus de 7 millions de visiteurs et qui est aujourd’hui totalement sinistré, ses 350 000 employés ayant rejoint les 13,2% de chômeurs que comptait le pays en décembre 2010.

 

Pour le moment, les Tunisiens ont l’illusion d’être libres. Les plus naïfs croient même que la démocratie va résoudre tous leurs maux, que la corruption va disparaître, que le chômage des jeunes va être résorbé, tandis que les droits de la femme seront sauvegardés… Quand ils constateront qu’ils ont scié la branche sur laquelle ils étaient en définitive relativement confortablement assis, leur réveil sera immanquablement douloureux. Déjà, dans les mosquées, les prêches radicaux ont recommencé et ils visent directement le Code de statut personnel (CSP), ce statut des femmes unique dans le monde musulman. Imposé par Bourguiba en 1956, puis renforcé par Ben Ali en 1993, il fait en effet des femmes tunisiennes les totales égales des hommes. Désormais menacée, la laïcité va peu à peu, mais directement être remise en cause par les islamistes et la Tunisie sera donc, tôt ou tard, placée devant un choix très clair : l’anarchie avec l’effondrement économique et social ou un nouveau pouvoir fort.

 

Toute l’Afrique du Nord subit actuellement l’onde de choc tunisienne. L’Egypte est particulièrement menacée en raison de son effarante surpopulation, de l’âge de son président, de la quasi disparition des classes moyennes et de ses considérables inégalités sociales. Partout, la première revendication est l’emploi des jeunes et notamment des jeunes diplômés qui sont les plus frappés par le chômage. En Tunisie, à la veille de la révolution, deux chômeurs sur trois avaient moins de 30 ans et ils sortaient souvent de l’université. Le paradoxe est que, de Rabat à Tunis en passant par Alger, les diplômés sont trop nombreux par rapport aux besoins. Une fois encore, le mythe du progrès à l’européenne a provoqué un désastre dans des sociétés qui, n’étant pas préparées à le recevoir, le subissent.

 

En Algérie, où la cleptocratie d’Etat a dilapidé les immenses richesses pétrolières et gazières découvertes et mises en activité par les Français, la jeunesse n’en peut plus de devoir supporter une oligarchie de vieillards justifiant des positions acquises et un total immobilisme social au nom de la lutte pour l’indépendance menée il y a plus d’un demi-siècle. Même si les problèmes sociaux y sont énormes, le Maroc semble quant à lui mieux armé dans la mesure où la monarchie y est garante de la stabilité, parce qu’un jeune roi a su hisser aux responsabilités une nouvelle génération et parce que l’union sacrée existe autour de la récupération des provinces sahariennes. Mais d’abord parce que le Maroc est un authentique Etat-nation dont l’histoire est millénaire. Là est toute la différence avec une Algérie dont la jeunesse ne croit pas en l’avenir car le pays n’a pas passé, la France lui ayant donné ses frontières et jusqu’à son nom.

 

   

 

 

Explosie Moskou: onderzoekers verdenken Russische islamist

Explosie Moskou: onderzoekers verdenken Russische islamist

       
attentat-moscou.jpgMOSKOU 27/01 (AFP) = De onderzoekers verdenken er een Russische islamist van verantwoordelijk te zijn voor de zelfmoordaanslag van maandag op
de Moskouse luchthaven Domodedovo. Hij zou samen met een vrouw de aanslag gepleegd hebben. Dat berichtte de Russische krant Kommersant donderdag.
   De krant haalt politiebronnen aan. De man, met de naam Razdoboudko,
zou lid zijn van een islamistische rebellengroepering uit de regio van Stavropol. Die stad ligt in het zuiden van Rusland, in de Kaukasus.

In de Russische media circuleert de piste van een rebellengroepering die aanvankelijk een aanslag vlakbij het Rode Plein in Moskouzou gepland hebben tijdens Nieuwjaarsnacht. Een vrouw moest die aanslag uitvoeren, maar kwam om toen haar explosievengordel te vroeg
ontplofte. Een andere vrouw van de rebellengroepering zou dan de aanslag van maandag op Domodedovo gepleegd hebben.

Volgens de bronnen van Kommersant zouden de twee vrouwen onder dwang van Razdobouko gehandeld hebben, maar de man zou ook bij de aanslag maandag op de Moskouse luchthaven geweest zijn. Op de plaats van de feiten werd in elk geval het hoofd van een man gevonden, aldus Kommersant. VRW/VOC/

Krantenkoppen / Januari 2011 - 10

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Krantenkoppen
 
Januari 2011 /10
 
'Beter PVV'ers doodschieten'
FrontaalNaakt-blogger en medewerker van de Vrije Universiteit Amsterdam Peter Breedveld riep via Twitter de VN op om naar Nederland te komen om PVV'ers dood te schieten. Wat voor hem satire is, leidt op internet tot een stroom van verontwaardiging. Ook PVV-leider Geert Wilders reageert ontstemd: "Te walgelijk voor woorden. Die ambtenaar moet op staande voet worden ontslagen!"
http://www.spitsnieuws.nl/archives/binnenland/2011/01/bet...
 
‘Homorechten niet in gevaar door allochtonen’
Het idee dat de vrijheid van homoseksuelen en vrouwen teloor gaat door de aanwezigheid van allochtonen, is overdreven. Dat zei de Amsterdamse wethouder Andrée van Es (diversiteit, GroenLinks) vanavond tijdens een toespraak op een conferentie in de hoofdstad. ,,Het sentiment van de teloorgang van progressieve waarden is wat mij betreft onterecht.’’
http://www.spitsnieuws.nl/archives/binnenland/2011/01/hom...
 
'Lafaard' Hitler in de maling genomen
Adolf Hitler werd in juni '44 flink in het ootje genomen door de Britse geheime dienst. De Britten slaagden er via een onderschepte memo in Hitler ervan te overtuigen dat D-Day niet aan de kust van Normandië, maar die van Pas de Calais zou plaatsvinden.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/buitenland/2011/01/laf...
 
Duitsland stopt steun aan VN-aidsfonds
Duitsland zal de komende tijd geen bijdragen geven aan het internationale fonds dat strijd tegen aids, tuberculose en malaria. De oosterburen besloten hiertoe na berichten over corruptie.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/buitenland/2011/01/dui...
 
35 procent meer moslims in 2030
De tsunami van moslims, die sommige personen vrezen, lijkt meer een klein golfje te worden.
De komende twintig jaar groeit het aantal moslims in Europa slechts met twee procent. Nederland telt in 2030 ruim 1,3 miljoen moslims, dat is 7,8 procent van alle Nederlanders. Dat blijkt uit een studie van het Amerikaanse Pew Research Center's Forum on Religion and Public Life.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/buitenland/2011/01/35_...
 
Telegrafist Hitler wordt oud
Wie nog op een brief wacht van Rochus Misch, de oude radiotelegrafist van Adolf Hitler, kan het wel vergeten. De man is inmiddels zo oud dat hij de gigantische lading aan fanmail niet meer kan beantwoorden.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/buitenland/2011/01/tel...
 
'Alstublieft, Allah, dood alle joden'
Een imam van de Palestijnse terreurorganisatie Hamas is in opspraak geraakt door in een gebed aan Allah te vragen om het vermoorden van alle joden. Hij doet de uitspraken in een twee uur durende documentaire, To Shoot the Elephant, die tegen Israël gericht is en wordt uitgezonden op Palestijnse middelbare scholen.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/buitenland/2011/01/als...
 
Terreurverdachten mogen worden uitgeleverd aan België
De drie Marokkaanse Nederlanders, die in november werden opgepakt op verdenking van betrokkenheid bij terrorisme, mogen worden uitgeleverd aan België. Dat heeft de rechtbank in Amsterdam donderdag bepaald.
http://www.refdag.nl/nieuws/binnenland/terreurverdachten_...
 
Frankrijk steunt Grieks grenshek
Frankrijk steunt het Griekse plan om een hek te plaatsen langs delen van de grens met Turkije om illegale immigratie tegen te gaan. Dat heeft de Franse minister van binnenlandse zaken Brice Hortefeux donderdag gezegd.
http://www.trouw.nl/nieuws/wereld/article3398210.ece/Fran...
 
Leers vecht vonnis zaak Sahar aan
Minister voor Immigratie en Asiel Gerd Leers (CDA) gaat in hoger beroep in de zaak van het Afghaanse meisje Sahar. Hij wil van de Raad van State horen of herhaaldelijk procederen, met langdurig verblijf en verwestering tot gevolg, reden moet zijn voor verblijf. Hij vindt de zaak niet zo uitzonderlijk dat hij voor het meisje een uitzondering maakt.
http://www.trouw.nl/nieuws/nederland/article3397960.ece/L...
 
SP wellicht naar rechter om 'discriminatie'
De SP-afdeling van Oude IJsselstreek overweegt een gang naar de rechter als de partij niet meer mag inspreken tijdens vergaderingen van de gemeenteraad. De afdeling krijgt daarbij steun van de Tweede Kamer-fractie van de partij, die een ‘gepeperde’ brief gaat schrijven naar de gemeente. „Hier wordt een grondrecht geschaad. We worden gediscrimineerd op politieke voorkeur. Dat mag niet”, vindt Maurits Gemmink van de plaatselijke SP.
http://www.gelderlander.nl/voorpagina/achterhoek/8044619/...
 
'Bezuinigen op inburgering is dom'
„De bezuinigingen van het kabinet op het inburgeren van mensen vind ik dom”, zegt Otwin van Dijk, wethouder van de gemeente Doetinchem.
http://www.gelderlander.nl/voorpagina/achterhoek/8043691/...
 
Nederland was en is voor Israël
Ook al groeit alom de kritiek op Israël, Nederland is een trouwe steunpilaar gebleven. De documenten die door WikiLeaks naar buiten zijn gebracht kleuren dat beeld verder in.
http://nos.nl/artikel/214587-nederland-was-en-is-voor-isr...
 
PVV: er is angst voor achterban GroenLinks
Volgens de PVV worden er ,,politieke spelletjes'' gespeeld rond het debat over een nieuwe missie in Afghanistan. Een meerderheid van de Kamer wil per se donderdagavond nog het debat afronden, waar de tegenstanders van de missie PVV, SP en de PvdA meer tijd hebben gevraagd.
http://www.bnr.nl/artikel/21296767/pvv-angst-achterban-gr...

NATO knew Hashim Thaçi was criminal

Ex: http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=201...
d=72322

"NATO knew Hashim Thaci was criminal"

Source: BBC, Guardian.co.uk

Hashim_Thaci.jpgLONDON -- A London newspaper has published leaked NATO documents that
describe Kosovo Albanian PM as one of the "biggest fish" in organized crime
in Kosovo.

The Guardian has published the article on the day the Parliamentary Assembly
of the Council of Europe is debating a draft resolution based on Dick
Marty's report on human organ trafficking in Kosovo, and Albania, writes the
BBC.

The article also incriminates Xhavit Haliti, "a former head of logistics for
the KLA who is now a close ally of the prime minister and a senior
parliamentarian in his ruling PDK party", whom the Marty report named as a
member of the so-called Drenica Group.

The newspaper says the NATO documents are marked secret, and reveal that
America and other western backing Kosovo's government "have had extensive
knowledge of its criminal connections for several years".

Haliti is linked with the Albanian mafia in the report, which also suggests
that he is the person who "exerts considerable control over Thaci".

Haliti is expected to be among Kosovo's official delegation to Strasbourg
tomorrow and has played a leading role in seeking to undermine the Marty
report in public, writes the Guardian.

The NATO papers, said to have originated in Kosovo in 2004, also suggest
that "behind his role as a prominent politician, Haliti is also a senior
organized criminal who carries a Czech 9mm pistol and holds considerable
sway over the prime minister"

It further says that Haliti "more or less ran a fund for the Kosovo war in
the late 1990s, profiting from the fund personally before the money dried
up. As a result, Haliti turned to organized crime on a grand scale."

The daily further quotes from the NATO documents to describe Haliti as
"highly involved in prostitution, weapons and drugs smuggling", who "serves
as a political and financial adviser to the prime minister". Haliti uses a
fake passport to travel abroad because he is black-listed in several
countries, including the U.S., according to this.

Haliti is further linked to the alleged intimidation of political opponents
in Kosovo and two suspected murders dating back to the late 1990s, "when KLA
infighting is said to have resulted in numerous killings".

"One was a political adversary who was found dead by the Kosovo border,
apparently following a dispute with Haliti. A description of the other
suspected murder - of a young journalist in Tirana, the Albanian capital -
also contains a reference to the prime minister by name, but does not
ascribe blame," writes the Guardian.

"Haliti is also named in the report by Marty, which is understood to have
drawn on NATO intelligence assessments along with reports from the FBI and
MI5," says the article.

Les dernières frasques libertaires et déontologiques de BHL

Les dernières frasques libertaires et déontologiques de BHL

Ex: http://www.acrimed.org/article3520.html

BHL_par_Mor-2-cece2.jpgEncore BHL ? Oui, encore ! Mais pourquoi un tel acharnement ? Parce que l’année 2011 débute en fanfare pour le philosophe en chemise blanche, décidément sur tous les fronts. Et parce que cette fausse grandeur est en charge de la surveillance de plusieurs médias. Pauvres médias !

BHL a-t-il aidé à la censure de Stéphane Hessel ?

C’est en tout cas ce qu’affirme Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), dans un éditorial publié le 13 janvier sur le site du Crif. Richard Prasquier se félicite de l’annulation d’une conférence qui devait se dérouler à l’Ecole normale supérieure, en présence de Stéphane Hessel, mais aussi, entre autres, d’Elisabeth Guigou, de Benoît Hurel (Syndicat de la magistrature), de Leïla Shahid (représentante de la Palestine à Bruxelles) ou encore de Michel Warshawski (militant israélien). Le thème de la conférence était la solidarité avec les militants de la campagne de boycott d’Israël poursuivis en justice.

Le CRIF affirme que c’est grâce à son action que la directrice de l’ENS, Monique Canto-Sperber, a décidé d’annuler la conférence. Et, au détour d’une phrase, rend hommage à Valérie Pécresse, au rectorat de Paris, « ainsi qu’à Claude Cohen Tanoudij, prix Nobel de Physique, Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut, tous anciens élèves de l’Ecole normale supérieure ». La phrase ne souffre d’aucune ambiguité : les trois « anciens » seraient, comme la ministre et le rectorat, intervenus auprès de la direction de l’ENS. BHL, ami d’Israël, aurait-il participé de près ou de loin à ce qui ressemble à s’y méprendre à une atteinte à la liberté d’expression ?

Pendant cinq jours, BHL ne réagit pas à l’éditorial de Richard Prasquier. C’est le 18 janvier, alors que « l’affaire » commence à faire du « buzz » (nous y reviendrons dans un prochain article), qu’il se signale. D’une curieuse manière. C’est en effet au Nouvel Obs, et non au Crif, que BHL fait parvenir le démenti qui suit :

« Je rentre des Etats-Unis et apprends qu’un débat autour de l’opération BDS a été annulé à l’Ecole normale. Contrairement à ce que laisse entendre votre site, je ne suis intervenu ni auprès de madame Canto-Sperber ni auprès de quiconque pour recommander l’annulation de ce débat. Je suis, par principe, même et surtout quand le désaccord est profond, partisan de la confrontation des points de vue – pas de leur "annulation" ».

Dont acte.

Dont acte ? Ou presque.

De deux choses l’une :
– soit le Crif dit la vérité, et BHL tente désespérément de se démarquer de cette initiative peu glorieuse, probablement en raison du « buzz » qu’elle a suscité ;
– soit le Crif ment. Mais dans ce cas, pourquoi BHL qui, chacun le sait, se sent très concerné par tout ce qui le concerne, a-t-il attendu cinq jours avant de réagir ? Pourquoi ne pas avoir exigé qu’un erratum soit publié sur le site de ceux qui sont à la source de cette « mauvaise » information, et non sur le site du Nouvel Obs, qui s’est contenté de la relayer ? Et pourquoi Richard Prasquier n’a-t-il pas, à l’heure où nous écrivons, changé la moindre virgule de son éditorial du 13 janvier ?

Autant de questions qui, pour l’instant, demeurent sans réponse. On ne doute pas que l’affaire ne manquera pas de connaître de nouveaux développements et rebondissements. A l’image d’une autre affaire impliquant BHL, celle qui l’oppose à Bernard Cassen.

BHL salit de nouveau Bernard Cassen...

Nous l’avions rapporté dans un précédent article : dans son Bloc-notes du 23 décembre, BHL commettait une bourde infamante : confondre, en évoquant les « Assises contre l’islamisation de l’Europe », Bernard Cassen, ancien directeur du Monde diplomatique, et Pierre Cassen, animateur de Riposte laïque. Cette utile confusion avait permis à Bernard-Henri de remettre au goût du jour l’un de ses thèmes favoris : les passerelles entre « rouges » et « bruns ». Si la bourde a été rapidement corrigée, BHL n’a toujours pas présenté ses excuses à Bernard Cassen. Bien au contraire...

En effet, dans son Bloc-notes du 6 janvier, il remet le couvert, évoquant « le double procès que [lui] intentent, pour le même article, un groupuscule d’extrême droite et un ancien du Monde diplo ». Par un (pas très) subtil procédé rhétorique, BHL réussit finalement là où il avait échoué deux semaines plus tôt : amalgamer Bernard Cassen et l’extrême droite. L’usage de l’expression « double procès  » est en effet lourde de sens : Cassen et le Bloc identitaire n’étaient peut-être pas côte à côte aux « assises », mais ils le sont désormais dans une croisade commune contre le philosophe en chemise blanche. En somme, BHL, adepte de la prophétie auto-réalisatrice, avait raison avant tout le monde. Soyons certains que cette clairvoyance ne manquerait pas, si l’affaire devait prendre une tournure judiciaire, d’être saluée par les tribunaux.

… et offre une tribune au Bloc identitaire

Tribunaux que la direction du Point semble vouloir éviter, puisqu’elle a accordé au Bloc identitaire, sympathique groupement de jeunes gens épris de valeurs progressistes, un droit de réponse aux approximations de Bernard-Henri Lévy. Comme nous l’avions signalé, l’accusation de « tentative d’assassinat contre Jacques Chirac » portée contre cette organisation était des plus contestables : le Bloc identitaire en tant que tel n’existait pas à l’époque, et c’est Maxime Brunerie, un proche de l’ancêtre du Bloc, Unité radicale, qui avait tenté de tirer sur le chef de l’Etat.

Le Bloc identitaire a donc pu, grâce à la rigueur de BHL, s’adresser, entre autres, au lectorat du Point. Une audience quantitativement inédite pour une organisation qui, bien qu’elle récuse le terme de groupuscule, n’a pas franchement pignon sur rue. Et même si Bernard-Henri a rédigé une « mise au point » à la suite du droit de réponse, le résultat est là : BHL aura offert, à cause de la démesure et de l’emphase habituelles de ses propos, une formidable tribune au Bloc, sans aucun doute ravi de cette publicité à moindres frais. Nous présentons à BHL toutes nos félicitations, auxquelles nous nous empressons d’en ajouter d’autres, au sujet de son courage et de sa lucidité quant à la révolution tunisienne.

BHL et la Tunisie, épisode 1 : le résistant de la 26e heure

Les quelques motivés qui suivent l’actualité du philosophe médiatique ont constaté qu’il a été, durant de longues semaines, silencieux sur la situation en Tunisie. Et soudain, le miracle est arrivé.

Le 13 janvier, (veille du départ de Ben Ali), depuis les États-Unis où il se trouve alors, Bernard-Henri Lévy lance – sur l’antenne d’Europe 1 – un appel dont le retentissement dépasse, et de loin, l’Appel de Londres lancé par le général de Gaulle. Le site « officieux » de BHL se charge, dès le lendemain, de mettre en valeur cette initiative. Les bonnes causes sont avant tout celles qui sont bonnes à la promotion de BHL-Moi-Je. 

Extrait : « Les Tunisiens vivent leur 1789. Et Bernard-Henri Lévy est de ceux qui ont compris que, pour gagner une bataille comme celle-ci, le Net est aujourd’hui un outil incontournable. Il sait les risques juridiques qu’il prend. Mais que faisaient d’autres ceux et celles de ses aînées qui, naguère, signaient des appels pour l’avortement ou pour l’insoumission dans la guerre d’Algérie. C’est la même logique, toujours ». Quand BHL ne met pas lui-même en scène sa légendaire modestie, ses amis se chargent de le faire pour lui.

Mais quelle est donc la prouesse qui nous a valu ce modeste éloge ? Le résistant BHL a posté un message sur Twitter via le compte de sa revue La règle du jeu : « Hackers de tous les pays, unissez-vous. Soutenez les Anonymous. Piratez, bloquez les sites officiels de la Tunisie de Ben Ali. BHL ». Les Anonymous sont des hackers qui, depuis plusieurs semaines, multipliaient les attaques informatiques contre les sites du régime tunisien… sans avoir attendu le réveil de BHL.

Et pourtant, toujours sur le site, on apprend que, malgré le retard à l’allumage de BHL, son « Tweet » « a fait le tour de la Toile ». Vérification faite, le tour fut rapide, comme en témoigne cette capture d’écran, réalisée plus de quarante-huit heures après la publication de l’appel :

 

Un écho international à la hauteur du courage de Bernard-Henri, résistant de la vingt-sixième heure.

BHL et la Tunisie, épisode 2 : Arabes, musulmans, même combat !

Après la chute de Ben Ali, Bernard-Henri ne tient plus en place. Dans son Bloc-notes du 18 janvier, titré « Leçons tunisiennes », il tire, à chaud, ses premiers bilans de la révolte populaire. On apprend ainsi que l’un des éléments notables du soulèvement tunisien est qu’il s’agit d’une « insurrection arabe » (c’est la deuxième « leçon ») : « Eh oui. Rappelez-vous ceux qui nous disaient qu’il y a des peuples faits pour la révolte et d’autres qui ne le sont pas ». Pour BHL, les événements de Tunisie sont la démonstration qu’il n’y a pas de peuple imperméable aux principes démocratiques : « les principes démocratiques sont des principes universels ». Même les Arabes, donc ! Saluons le courage avec lequel Bernard-Henri se défend contre la droite xénophobe et néo-coloniale...

Suit alors une prophétie quasi planétaire : « Aujourd’hui, la Tunisie. Demain, la Libye de Kadhafi. La Syrie de la famille Assad. Peut-être l’Iran d’Ahmadinejad ». Une déclaration qui nous vaudra peut-être un erratum de plus puisque, cher Bernard-Henri, les Iraniens ne sont pas Arabes : ce sont des Perses. Mais c’est vrai qu’après tout la majorité d’entre eux sont aussi des musulmans. L’amalgame est d’autant plus fâcheux qu’il est courant chez ceux que BHL prétend pourfendre dans sa chronique, « ces apôtres de la guerre des civilisations pour qui l’idée même d’un pays musulman et, en particulier, arabe ouvert aux droits de l’homme était une contradiction dans les termes ». On espère que Bernard-Henri saura, avant de nous infliger ses prochaines « leçons » politico-philosophiques, réviser ses leçons d’histoire-géographie.

Selon les fans de BHL, BHL triomphe aux Etats-Unis

Cette approximation est peut-être une conséquence de l’épuisant séjour de BHL aux États-Unis, destiné à promouvoir le livre coécrit avec Michel Houellebecq, Ennemis publics : une tournée qui, d’après le site de la revue de BHL, fut, comme l’annonce le titre de l’article qui lui est consacré, un « Triomphe, aux USA, pour Bernard-Henri Lévy et Michel Houellebecq ». Promotion réussie d’un livre, dont on nous dit qu’ « il semble qu’il soit parti pour faire un tabac ».

En témoigneraient, notamment, les critiques de la presse écrite états-unienne. Maria de França, qui a signé l’article de La règle du jeu, mentionne ainsi « la critique, excellente, signée par Sam Munson dans le Wall Street Journal ». Une critique, il est vrai, plutôt élogieuse. Puis l’article évoque « Les deux critiques, moins favorables mais importantes, signées, dans le New-York Times, par Dwight Garner (page culturelle quotidienne) et Ian Buruma (supplément Livres du week end) ».

Les extraits qui suivent, tirés de la critique de Ian Buruma, montrent ce que La règle du jeu appelle une critique « moins favorable » :

« On peut lire ce livre, un dialogue entre deux célèbres auteurs français, comme un roman comique, une brillante satire traitant de la vanité des écrivains […] ».

« Le running gag qui imprègne l’ensemble de la discussion est cette vaine prétention selon laquelle BHL, l’intellectuel le plus célébré et le plus médiatique [1] en France, et […] l’auteur de best-sellers Michel Houellebecq seraient détestés, persécutés et méprisés par à peu près tout le monde […] ».

« Ce qui est hilarant […] est l’usage des hyperboles […] ».

Et encore :

– « [A propos de la façon dont BHL revendique ses « engagements » (Daniel Pearl, Ayaan Hirsi Ali, Sarajevo, etc.)] : c’est ce que les Allemands appellent un Hochstapler, quelque chose qui se situe entre le vantard et l’imposteur, une célèbre figure comique dans la littérature européenne. (...) »

« Tout est brillamment exécuté. Mais je crains d’avoir à dire que rien de tout ceci n’est destiné à être lu comme un roman comique. Tout est fait avec le plus grand sérieux du monde ».

Etc.

Une critique « moins favorable » ? BHL et ses amis ont, décidément, le triomphe modeste, et manient tout aussi bien l’euphémisme que l’hyperbole. C’est sans doute cela, le « style BHL », complément indispensable de la rigueur et de la probité qu’il met au service du microcosme médiatique et de sa surveillance.

Parole de pape

Un style dont l’emphase et la solennité tiennent en général lieu d’argumentation.

Dans son Bloc-notes du 6 janvier, BHL professe : « Benoît XVI est parfaitement fondé à dire que les chrétiens sont, aujourd’hui, à l’échelle de la planète, le groupe religieux "en butte au plus grand nombre de persécutions" ». Aucun chiffre, aucune enquête, ne viennent étayer ce propos nuancé. Il faut dire que la source de BHL est connue pour sa modération et son objectivité.

Rideau.

Julien Salingue (avec Henri et Serge)