Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°336. Au sommaire :
- Marc Laudelout : Bloc-notes
- Claude Duneton : Un engagement lyrico-stylistique
- François Pignon : Retour en juillet 1961…
- *** : La vente du cinquantenaire
- Francis Bergeron : Paris Céline
- P. S. : Montaigne dans « Voyage au bout de la nuit »
- Jean-Claude Demeilliez : Céline à Dinard
- Robert Le Blanc : Céline en Bretagne, le grand retour
Un numéro de 24 pages, 6 € frais de port inclus.
Abonnement pour l’année 2012 (11 numéros) : 50 €
Le Bulletin célinien
B.P. 70
Gare centrale
BE 1000 Bruxelles
mardi, 06 décembre 2011
Le national-bolchevisme allemand de 1918 à 1932
Le national-bolchevisme allemand de 1918 à 1932
Karl Otto Paetel
Ex: http://anti-mythes.blogspot.com/
Annexes
Le texte complet du Traité de Versailles (1919) peut être consulté sur le site :
http://mjp.univ-perp.fr/traites/1919versailles.htm
Sur Karl Otto Paetel, on lira l’intéressant article de Luc Nannens, intitulé « K.O. Paetel, national-bolcheviste » et paru dans le N° 5 de la Revue VOULOIR, désormais disponible sur le site suivant : http://vouloir.hautetfort.com/archive/2010/10/10/paetel.html (augmenté de références bibliographiques et de renvois à des articles complémentaires sur le thème).
Nos lecteurs anglophones pourront également consulter, les « Karl M. Otto Paetel Papers » sur http://library.albany.edu/speccoll/findaids/ger072.htm#history. On peut y mesurer la « masse » des écrits de K.O. Paetel non traduits en français à ce jour.
Sur Claus Heim et le Landvolkbewegung, on consultera avec profit la thèse de Michèle Le Bars, Le mouvement paysan dans le Schleswig-Holstein 1928-1932. Peter Lang, Francfort sur Main / Berne / New-York, 1986 (une brève biographie de Claus Heim fait partie des documents en annexe) mais aussi Michèle Le Bars, Le « général-paysan » Claus Heim : tentative de portrait, in Barbara Koehn (dir.) La Révolution conservatrice et les élites intellectuelles. Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2003. Bien évidemment pour des versions romancées, mais faisant revivre les événements de façon saisissante, on lire La Ville, d’Ernst von Salomon et Levée de fourches, de Hans Fallada.
Sur le Groupe Die Tat : on peut lire l’article d’Alex[andre] M[arc] Lipiansky, paru dans La revue d’Allemagne et des Pays de langue allemande, N°60, du 15 octobre 1932, Paris, intitulé : « Pour un communisme national. La revue Die Tat. ». Cet article a été republié intégralement par le bulletin privé C’est un rêve, N°11, automne-hiver 1996, Marseille. Il est également disponible sur le site de la BNF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5405292f.r=”die+t…. D’autre part, Edmond Vermeil, dans son ouvrage Doctrinaires de la révolution allemande 1918-1932, (Fernand Sorlot, Paris, 1938) consacre le chapitre IV au Groupe de la « Tat » (aperçus disponibles sur Google Livres).
Sur le groupe des Adversaires (Gegner) on peut lire l’article d’Alexandre Marc paru dans La revue d’Allemagne et des Pays de langue allemande, N°66, du 15 avril 1933, Paris, intitulé : « Les Adversaires (Gegner) ». Cet article a été republié intégralement par le bulletin privé C’est un rêve, N°12, automne-hiver 1996, Marseille. On peut aussi le retrouver sur Gallica (en cherchant bien !)
[i] Source : Documents - Revue mensuelle des questions allemandes - no 6/7 - juin-juillet 1952, pp.648-663 : Karl A Otto Paetel “Le national-bolchevisme allemand de 1918 à 1932″. Il s’agit de la traduction de l’article “Der deutsche Nationalbolschewismus 1918/1932. Ein Bericht,” paru dans Außenpolitik, No. 4 (April 1952). [NDLR]
[ii] Karl Otto Paetel fait bien évidemment référence ici au livre de Lénine Le gauchisme, maladie infantile du Communisme : « Mais en arriver sous ce prétexte à opposer en général la dictature des masses à la dictature des chefs, c'est une absurdité ridicule, une sottise. Le plaisant, surtout, c'est qu'aux anciens chefs qui s'en tenaient à des idées humaines sur les choses simples, on substitue en fait (sous le couvert du mot d'ordre “à bas les chefs!”) des chefs nouveaux qui débitent des choses prodigieusement stupides et embrouillées. Tels sont en Allemagne Laufenberg, Wolfheim, Horner, Karl Schroeder, Friedrich Wendel, Karl Erler. » et plus loin : « Enfin, une des erreurs incontestables des “gauchistes” d'Allemagne, c'est qu'ils persistent dans leur refus de reconnaître le traité de Versailles. Plus ce point d e vue est formulé avec “poids” et “sérieux”, avec “résolution” et sans appel, comme le fait par exemple K. Horner, et moins cela paraît sensé. Il ne suffit pas de renier les absurdités criantes du “bolchevisme national” (Laufenberg et autres), qui en vient à préconiser un bloc avec la bourgeoisie allemande pour reprendre la guerre contre l'Entente, dans le cadre actuel de la révolution prolétarienne internationale. Il faut comprendre qu'elle est radicalement fausse, la tactique qui n'admet pas l'obligation pour l'Allemagne soviétique (si une République soviétique allemande surgissait à bref délai) de reconnaître pour un temps la paix de Versailles et de s'y plier. » (in Lénine, Œuvres complètes, Vol 31, p.37 et p. 70) [NDLR]
[iii] Le texte complet du « Programme » a été traduit par Louis Dupeux et joint aux documents accompagnant sa thèse Stratégie communiste et dynamique conservatrice. Essai sur les différents sens de l'expression « National-bolchevisme » en Allemagne, sous la République de Weimar (1919-1933), 2 volumes, Honoré Champion, Paris, 1976. [NDLR]
[iv] Sur Richard Scheringer, on consultera à profit l’article (en anglais) de Thimoty S. Brown, Richard Scheringer, the KPD and the Politics of Class and Nation in Germany: 1922-1969, in Contemporary European History, August 2005, Volume 14, Number 1
disponible sur le net :
http://www.history.neu.edu/faculty/timothy_brown/1/documents/Richard_Scheringer_and_the_KPD.pdf.
[v] Il existe une traduction française de ce livre : Oswald Spengler, Prussianisme et socialisme, Actes Sud, Arles, 1986.
[vi] Cf. Fritz KLOPPE, Der possedismus. Die neue deutsche wirtschaftsordnung. Gegen kapitalismus und marxistischen sozialismus; gegen reaktion und liberalismus., Wehrwolf-verlag, Halle, 1931
[vii] « Ohne mich-Bewegung » mené par Kurt Schumacher et dont les protestations seront portées par les syndicats, les intellectuels, les groupes chrétiens et les groupes féministes (en particulier la Westdeutsche Frauenfriedensbewegung).
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Novlangue médiatique : « Islamistes modérés » et « populistes extrémistes »
Novlangue médiatique :
« Islamistes modérés »
et « populistes extrémistes »
Andrea MASSARI
Ex: http://www.polemia.com/
Nouveau pouvoir libyen sous influence islamiste, succès électoral d’Ennhada, le parti islamiste tunisien, victoire électorale des islamistes du Parti de la justice et du droit au Maroc, Frères musulmans en position de force en Egypte : le message des « révolutions arabes » est clair. Les régimes laïcs et autoritaires, fruits du nationalisme arabe issu de l’Occident et enfants tardifs du kémalisme, ne cèdent pas la place à des démocrates libéraux mais à des islamistes.
Les médias de la superclasse mondiale qui avaient salué, début 2011, les « révolutions arabes » se tranquillisent néanmoins fin 2011, en parlant « d’islamistes modérés ». Une manière de se rasséréner, tout en continuant à rassurer la population française confrontée à une poussée de l’Islam sur son propre territoire.
« Islamiste modéré », un mot vide de sens
Pourtant ce terme d’islamiste modéré est vide de sens : les islamistes en question ne sont ni « extrémistes » ni « modérés » ; ce sont tout simplement des musulmans qui se réfèrent à l’islam comme guide de l’action politique. Dans le Dictionnaire historique de l’islam, paru aux PUF en 1996, Dominique et Jeanne Sourdel, professeurs émérites, écrivent : « L’islamisme est actuellement une tendance qui consiste à exiger l’application stricte des préceptes de la loi religieuse ou chari’a. » (…) Les islamistes prônent le jihad, d’une part dans leur propre pays contre les « mauvais » musulmans et les gouvernants corrompus de manière à instaurer si besoin est un Etat purement islamique, d’autre part, de façon plus générale, contre les valeurs séculières qui dominent le monde non musulman. » Attitude non dénuée de cohérence puisque l’islam est une totalité qui ne distingue pas le domaine de Dieu de celui de César.
« Modérés » ou non, les islamistes tunisiens, libyens, marocains et égyptiens ont tous pour projet d’islamiser la société, ce qui implique :
- - de rapprocher le droit local des préceptes de la chari’a ;
- - d’en revenir à une conception soumise et minorée de la femme, dont le voile islamique est le symbole visible ;
- - de marginaliser, sinon d’éliminer, les minorités chrétiennes catholiques, coptes ou évangélistes.
Toutes choses que font d’ailleurs, tranquillement mais fermement, les « islamistes modérés » de l’AKP turque qui sert de modèle.
Là encore il n’y a pas lieu d’être surpris : dans leurs réactions au modèle occidental, les peuples musulmans se retournent vers leurs racines. Quoi de plus normal ? D’autant que l’islam n’est pas seulement une religion, c’est aussi, c’est surtout une civilisation.
Confondre « modération politique » et « libéralisme économique » : une imposture
Confondre « modération politique » et « libéralisme économique » est une imposture : un fait que les oligarchies occidentales sont incapables de comprendre. D’où l’usage du mot « modéré » qui sert de cache-sexe à une réalité qui sinon les révulserait. Sur le site Oummah.com Mohamed Tahar Bensaada propose une explication complémentaire : selon Le Monde, « Ils (les islamistes) n’ont pas de doctrine économique précise - et sont souvent, en la matière, très libéraux ». Et le commentateur d’Oummah d’ironiser ainsi : « Le terme magique est lancé : “libéraux” ! C’est donc cela qui explique que tous les médias sont unanimes à parler de la victoire des “islamistes modérés” ? Les termes “modérés” et “libéraux” sont donc devenus synonymes dans le nouveau dictionnaire de la science politique française et on ne le savait pas ? ». Et l’analyste musulman de poursuivre : « L’imposture intellectuelle est plus grave. D’abord, on fait preuve de légèreté en cherchant à confondre “modération politique” et “libéralisme économique” (…) Ensuite, la “modération” et le “libéralisme” encensés le sont en fait pour des raisons que généralement les éditorialistes ne divulguent pas et qu’il faut aller rechercher entre les lignes. Le “libéralisme” qui vaut aux “islamistes” la sympathie relative des médias et des intellocrates occidentaux signifie que ces derniers ont montré patte blanche et qu’ils ne vont pas tomber dans le “protectionnisme” et le “nationalisme économique” synonymes d’une tentative de renégociation des rapports de dépendance qui lient leurs pays aux centres du capitalisme mondial ! »
« Populiste extrémiste » : un terme disqualifiant
Les médias de la superclasse mondiale gardent leurs réserves de répulsion aux « populistes » : ces mouvements qui partout en Europe sont à l’écoute des peuples, ce qui les conduit :
- - à s’opposer à la poursuite de l’immigration de peuplement que les nations européennes subissent ;
- - à refuser l’implantation de coutumes étrangères contraires à leurs règles d’urbanisme (mosquées avec minarets) ou leurs modes de vie (voile islamique, abattage hallal, hallalisation des cantines et des restaurants, invasion des préceptes religieux à l’école, à l’hôpital, dans l’entreprise) ;
- - à réaffirmer leur identité européenne et chrétienne ;
- - à refuser que les valeurs issues de leurs traditions soient placées sur le même plan que celles de religions étrangères ;
- - à défendre la séparation du spirituel et du temporel et la laïcité ;
- - à remettre en cause le libréchangisme mondial.
Populistes européens et islamistes du Maghreb et du Machrek ont néanmoins un point commun : les uns et les autres s’inscrivent dans une démarche identitaire. Ils veulent que leurs peuples restent ou redeviennent eux-mêmes.
De ce point de vue-là, les uns et les autres s’opposent à la marche triomphale du mondialisme. Car ils rétablissent, sinon des frontières physiques, du moins des frontières mentales et psychologiques.
Il est donc naturel que les médias de la superclasse mondiale s’opposent aux populistes européens en les qualifiant « d’extrémistes » pour mieux les disqualifier. Il l’est moins qu’ils baptisent « modérés » les islamistes qui prennent le pouvoir au sud de la Méditerranée et dans les banlieues européennes.
Le formatage de l’opinion par les médias de la superclasse mondiale
Utiliser les termes « extrémistes » et « modérés » pour définir une idéologie politique est d’ailleurs stupide. La modération, l’extrémisme ou la radicalité ne sont pas en soi des idéologies, ce sont des attitudes, des comportements qui dépendent des personnalités et des circonstances.
Cette confusion des termes et des analyses s’explique : les médias de la superclasse mondiale ne cherchent pas à éclairer l’opinion, ils cherchent à la formater ; les médias de la superclasse mondiale ne sont pas des médias d’information mais des médias de manipulation qui appliquent les commandements du discours dominant : faisant contre mauvaise fortune bon cœur à propos des évolutions au sud de la Méditerranée, ils continent de militer pour des sociétés les plus ouvertes possibles au nord.
Andrea Massari
30/11/2011
Voir aussi :
« Dictionnaire historique de l'islam », par Jeanne et Dominique Sourdel
Les 20 Commandements du discours dominant Un nouveau « Novlangue » (mise à jour 1)
Réflexions sur les révolutions dans le monde arabe.
Le lotus et le jasmin sont-ils déjà fanés ?
De la Révolution de jasmin à la révolution islamique ? (Tunisie - 5e volet)
Oskar Freysinger, éveilleur des peuples européens
« Des hommes et des dieux » : un film beau et poignant mais lourd d'influence pernicieuse
Ce que nous voile le voile
Correspondance Polémia – 30/11/2011
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lundi, 05 décembre 2011
European Integration & Globalization
European Integration & Globalization
By Andrew Hamilton
Ex: http://counter-currents.com/
European integration has been championed since the end of WW II by anti-white elites.
Beginning in 1948 with the establishment of the Benelux Customs Union (1948), increasingly powerful pan-European entities expanded their new institutional reach virtually without let-up: the European Coal and Steel Community (ECSC) (1951), the European Economic Community (EEC or “Common Market,” 1957), the European Community (EC, 1967), and, finally, the European Union (EU, 1991).
It is important to understand that the European Union is a supranational rather than intergovernmental organization. The latter depend upon voluntary compliance by their members. They possess no direct power of coercion to enforce their laws and regulations. Supranational organizations, on the other hand, can require members to cede control over policy and compel compliance with their mandates.
In Eastern Europe, Soviet armies and political agents established a tightly-knit colonial regime, thanks in part to Jewish and western elites’ intense ideological identification with and deep affection for their Communist bedfellows during and immediately after the war.
In the view of historian William H. McNeill, the war itself had been a major catalyst for pan-Europeanism:
Nazi racial and nationalist doctrines notwithstanding, the European continent witnessed a remarkable transnational economic and administrative integration during the latter phases of World War II. Having conquered most of Europe by 1942, the Nazis began to draw upon the manpower and material resources of the entire area under their command to supply the German armies. . . .
Memories of Europe’s war-time economic pattern could not be wiped away. When economic boom conditions returned to western Europe after 1948, men who had worked as slave laborers in German factories during the war were ready enough to return to Germany again as factory workers. Thousands of others followed. More generally, the postwar success of the Common Market was surely facilitated by recollections of the massive transnational migrations that had taken place during the war, when soldiers and prisoners of war as well as civilian slave laborers had criss-crossed Europe’s national boundaries by the hundreds of thousands. The breakdown of Europe’s national barriers thus appears as the ironic and altogether unexpected but probably most lasting monument to Hitler’s career. (The Shape of European History, 1974, 173-74)
In this connection, for example, it is not generally known that SS generals Otto Steinhäusl, Reinhard Heydrich, Arthur Nebe, and Ernst Kaltenbrunner all served as presidents of INTERPOL.
The most significant (of several) omissions from McNeill’s statement is that a German Europe, as distasteful as it would have been from the standpoint of freedom and representative government, would at least have been white, whereas the Europe that emerged is systematically cleansing whites from the continent and the planet, and lacks freedom besides.
Postwar European integration was in part a healthy reaction against the fratricidal nationalism that decimated the continent during World Wars I and II. And certain participants viewed the process as necessary to offset postwar American dominance. They believed that for the nations of Europe to exert a major role in world affairs, they would have to unite and command resources comparable to those of the US.
The formation of the European Union in 1991, though decades in preparation, was accelerated by the sudden collapse of Communism. Since then, ex-Communist Eastern Europe has been methodically incorporated into a single pan-European entity in the continuing attempt to realize the long sought-after “United States of Europe.”
One cannot help but recall in this regard former congressional investigator Norman Dodd’s 1982 (Cold War era) statement to interviewer G. Edward Griffin, subsequently quoted frequently by the John Birch Society (I have a taped copy of the interview, but it is also available online), that he had been told in the 1950s by Ford Foundation president H. Rowan Gaither that the leaders of major private foundations had all had either wartime OSS or postwar “European Economic Administration” (presumably European Recovery Program—ERP or Marshall Plan) experience after the war. Gaither allegedly told Dodd that the major foundations operated under executive branch directives to use their grant making power “so to alter life in the United States that it can be comfortably merged with the Soviet Union.”
Dodd’s statement sounded plausible at the time, and in light of subsequent events seems even more prophetic. If correct, it implies a time horizon generally uncharacteristic of whites acting on their own, as well as a form of elite dominance that many people will not believe in despite the 20th-century prevalence of centralized large-scale dictatorships, media operations, security agencies, and so on.
Way Station
The European Union is but one component in a much larger process of global integration.
In the decades following the Second World War, European elites systematically dismantled their colonial empires, and encouraged immigration of Third World populations into the European heartland.
In historical terms this occurred suddenly, and was a trans-European rather than national phenomenon. Britain, France, Holland, Spain, Portugal, Germany—literally everyone—cut their colonies loose within two or three decades. Despite surrendering white racial dominance, they retained the economic burden of empire in the guise of foreign aid.
Postwar elites also worked in deliberate, coordinated fashion, in parallel with Eastern European Communists, to destroy the First World nations of southern Africa and, ultimately, their white populations.
A trilateral regionalist structure emerged whose components are being integrated politically and economically in the same manner as Europe: North America and Latin America in the Western Hemisphere, and the numerous countries of Pacific Asia in the Far East (Australia and New Zealand are now classified as Asian).
All three regions will be mere way stations on the planned path to a unitary international order presently embodied institutionally in the United Nations.
Thus, the EU is not a destination in itself.
The Role of Capitalism
Although the process of globalization is politically-driven by internationalist planners, many multinational corporations already organize their foreign operations according to the following scheme: “the Americas”; “Europe, the Middle East and Africa (EMEA)”; and “Asia Pacific and Japan.”
Nevertheless, businesses and corporations are primarily instruments of academic, administrative, and planning elites rather than the other way around. This is unquestionably true of the vast majority of businesses, large and small, which are heavily regulated.
Few enterprises have any choice when it comes to globalization and deindustrialization. They are driven by the imperatives of the marketplace to remain price competitive or go under.
State and globalist entities and elites determine the economic framework within which businesses operate by establishing policies of globalization, autarky, or something in between. From the “egalitarian” and anti-white perspective of planners and administrators, globalization makes perfect sense.
This is not to say that big businessmen are good guys. The larger enterprises grow, the more they approximate collectivism. Business as such possesses no patriotism or racial loyalty. It will do whatever the state and the legal system instruct it to do.
But businesses do not determine policy. Because economic productivity is (or ought to be) important to ruling elites, enterprises must be granted leeway to compete and innovate effectively. So, to the extent that they are involved in generating economic change, corporations have independent significance.
A handful of multinational firms and executives interact with policymakers in more intimate fashion, including back-and-forth exchanges of personnel and active participation in internationalist organizations. In that sense they exert influence and even participate in setting the agenda.
It is striking, for example, that John D. Rockefeller Jr. donated the six blocks (18 acres) of midtown Manhattan real estate near the East River upon which the United Nations headquarters was built (today legally classified as international territory) after an initial offer to locate it on the Rockefeller family estate, Kykuit, was rejected (Rockefeller, who did not own the land, first had to purchase it from wealthy Jewish real estate developer William Zeckendorf), that Nelson, Winthrop, and John D. “Jay” Rockefeller IV were all powerful politicians, and that banker David Rockefeller founded the Trilateral Commission in 1973.
Finally, financiers are a stratum unto themselves, more intricately bound to globalist elites than other businessmen, a dual function of economics and ethnicity.
Ironically, the anti-capitalist mentality, combined with a genuine need to regulate the activities of multinational corporations and financial institutions, will ultimately be a major justification used by the Left for the establishment of a world state.
However, it was the desire for such a state by administrative elites, combined with an iron determination to destroy white populations and Western civilization, which brought globalization into being in the first place. For example, the construction of the European Union began with economic unification imposed from above creating a regulated trans-European substructure upon which supranational political, administrative, and judicial superstructures were subsequently erected.
Veil of Secrecy
Regionalization and globalization have been, and remain, anti-democratic, top-down, and effectively secret.
Rarely have votes been taken, but on the few occasions they have been and lost, the matter was rescheduled for a subsequent referendum to override the initial negative outcome, just as US school boards reappear on the ballot every year until the latest property tax increase is finally “approved.”
National populations certainly never understood (or were told) what was happening, and the same is true of most elites as well.
To drive home this point, ask yourself how much you know about the history of the EU or the UN, the key players involved, current organizational structures and processes, and degree of power possessed.
Virtually everyone’s answer will be Nothing or Next to nothing, no matter how well-educated, informed, or politically-savvy they are. Most politicians at the national, state, and local level, and most members of other elites in the US and Europe, would draw a similar blank.
The United Nations and the European Union are effectively black boxes. Nobody really knows much about their formation, history, current structures and activities, or evolutionary trajectory.
True, observers may be either favorably disposed or hostile to them, and their normative evaluations sound in terms of their own value systems, but that is different than being truly informed.
This is the consequence of misdirection, as in magic shows where the attention of the audience is focused on one thing in order to distract it from another. Though not “secret” in the intelligence agency sense, required information is not easily obtainable or part of the common discourse.
Racist and Totalitarian
Two of the most salient features of the integrative process are its racism and totalitarianism.
Inflexible racial, immigration, and anti-civil libertarian laws and policies in all three regions leave no doubt that whites are targeted victims and Jews and other non-whites privileged castes. Ultimately, they insure the physical destruction of the white race.
The EU remains committed to political integration and the mobility of labor (and hence residence and population mixture) across Europe, and so strives to widen cross-cultural communication, actively encouraging subjects to learn multiple European languages, reflecting the EU’s motto of “United in diversity.”
But because the ultimate objective of elites is an Arisch- and Christ- rein Europe (Europe purified of Aryans and Christians), linguistic homogenization in one form or another is inevitable. Indeed, innumerable European languages within individual states will serve no purpose once their native speakers have been eliminated.
Intra-white racial and ethnic homogenization would result from such a borderless labor and economic market even absent existing interracial population policies. Genetically, the effects would replicate the unplanned blending of European immigrants and their descendants in America, except that miscegenation with tens of millions of non-whites will now be added to the mix.
Liberty and human rights are abridged because it would be impossible to commit genocide or establish the new world order planners covet if freedom, representative democracy, or republicanism held sway.
The project is extremely long-term in nature, with a seemingly “inexorable” quality to it. Indeed, the process has spanned several generations of planners and technocrats already, yet still rolls relentlessly on, year after year, decade after decade, despite opposition.
This suggests a time horizon atypical of whites and more akin to the exceptionally extended time frames characteristic of Jewish immigration policy, Communism, Zionism, neoconservative foreign policy, and the implementation of hate laws negating centuries of Western liberties.
The scale of the project is massive, and requires the political and economic disempowerment of entire national populations and displacement of existing elites with interests deeply rooted in the old order.
The intergenerational approach helps accomplish this.
Another technique is to buy people off—to align personal greed with monetary and status rewards.
A vast army of whites in all countries is employed full-time in well-paying but culturally destructive jobs: law enforcement, military and veterans affairs, schools and academia, child and family services, counselors, case workers, government psychologists, immigration attorneys and administrators, welfare workers, civil rights professionals, diversity officers.
Churches and other local organizations are paid big bucks to integrate non-white immigrants into white communities. Immigrants are furnished with new houses, cars, and even businesses of their own.
I’ve dealt with a recent African immigrant to a white community who operated a private transportation service for the elderly and infirm, taking them to and from nursing homes, clinics, and hospitals, entirely funded by Medicare and Medicaid—a complex, heavily regulated activity. Another ran the local Neighborhood Service Center. Mexicans with enviable salaries staff a local immigration services-activist center that has a budget of several hundred thousand dollars per year.
In the ideological realm, intolerance of the most extreme kind enforces political correctness with a mailed fist and a jackboot to the teeth of everyone from top Hollywood stars, athletes, elected officials, and journalists down to random outbursts on a train [2] or objections to blacks urinating [3] outside one’s residence.
The racism and totalitarianism at the heart of globalization fuels the entire process, and is not open to discussion or alteration.
Only when the seamless perfection of such strategies stops working will exploitable opportunities begin to open up, for that will be the sign that the Jewish-totalitarian death grip over the white race has begun to slip at last.
Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com
URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/12/european-integration-and-globalization/
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L'art (?) idéologique contemporain : inhumain, désincarné et abstrait
L'art (?) idéologique contemporain : inhumain, désincarné et abstrait
Yvan BLOT
Ex: http://www.polemia.com/
Les partisans de « Golgota picnic » ou « Piss Christ », œuvres (?) subventionnées et médiatisées prétendent défendre la liberté d’expression. Mais la liberté d’expression, c’est aussi de pouvoir dire que le roi est nu. C’est aussi pouvoir dénoncer de fausses provocations subventionnées. C’est enfin pouvoir critiquer le non–art contemporain –un art (?) idéologique inhumain, désincarné et abstrait– et penser que l’avenir est à la reprise vivifiante du fil interrompu de la tradition.
Le point de vue d’Yvan Blot pour Polémia.
L’art traditionnel, dans la plupart des pays et des époques, représente généralement les quatre thèmes qui constituent, selon, Heidegger, le « monde » des hommes.
La divinité, les hommes, la nature, l’idéal
L’art représente la Divinité : c’est le cas de l’art grec classique qui a tant marqué le nôtre. C’est le cas de l’art du Moyen Age, principalement religieux. L’art religieux constitue la plus grande part des chefs-d’œuvre présentés dans nos musées d’art anciens. L’art qui représente le bouddha appartient aussi à cette catégorie. L’islam se refuse à représenter Dieu mais les versets du Coran sont représentés de façon décorative.
L’art représente les hommes. C’est notamment le cas de l’art du portrait. Le visage humain est représenté non seulement dans les tableaux, mais aussi sur les monuments et sous forme de sculptures. Dans le Christianisme, représentation de Dieu et représentation des hommes convergent souvent car le Dieu s’incarne dans un homme, le Christ. Mais le portrait peut aussi représenter un roi, un guerrier, ou un simple paysan, des femmes ou des enfants.
L’art peut aussi représenter la nature, la terre qui porte les hommes. C’est l’art paysagiste. Au 19ème siècle, l’art paysagiste a pris une connotation patriotique. Mais l’art patriotique est plus ancien que cela.
L’art représente enfin l’idéal, les idéaux de la société. On représente sur nos monuments nationaux une femme qui symbolise la justice, la bravoure ou la charité (*). Des scènes peuvent représenter des batailles, l’aumône faite au pauvre, scènes réalistes mais où un idéal s’incarne dans l’action.
Ces arts ne sont pas « idéologiques » au sens des idéologies modernes. Dire que l’art chrétien est « idéologique » serait abusif.
Idéologies modernes et destruction des formes d’art issues de la tradition
Mais les idéologies modernes ont détruit peu à peu les formes d’art issues de la tradition et qui représentent le monde des hommes, sur terre, sous le ciel et face à la Divinité. L’art du Gestell (système utilitariste qui arraisonne les hommes à son service), pour utiliser ce concept de Heidegger, détruit ce qui n’est pas dans sa logique utilitaire.
Dieu n’est plus représenté car il est assimilé à la superstition. L’art idéologique officiel élimine toute forme d’héritage religieux et de transcendance. Il sera à l’occasion blasphématoire (voir le « piss christ » par exemple) afin de choquer, car le scandale médiatise et fait vendre.
L’idéal est considéré comme un outil de la répression conformément aux idées des faux prophètes Marx ou Freud. Il est donc évacué sans ménagement. L’homme n’est plus représenté car la masse est honorée et les particularités de l’individu, de sa classe, de sa profession, de sa race sont des choses gênantes qu’il faudrait oublier pour que les hommes soient parfaitement interchangeables dans le processus économique et social. Le paysage, la nature disparaissent car ils sont des éléments d’enracinement de l’homme sur la terre.
L’art contemporain : inhumain, abstrait et désincarné
L’art contemporain, qui devient l’art officiel obligatoire (voir les murs des ministères et des préfectures et bâtiments officiels), obéit à ces impératifs idéologiques. Il ne doit plus représenter le « monde » traditionnel.
Il rompt délibérément avec l’héritage religieux et humaniste de notre civilisation. C’est un art de rupture révolutionnaire.
Il est abstrait et désincarné car il rejette toute forme d’enracinement. Il n’incarne aucun idéal au nom d’un subjectivisme total. Sa tendance dominante est de représenter, s’il représente encore quelque chose, le monde quotidien dans ce qu’il a de plus insignifiant, utilitaire ou prosaïque. Souvent, il se veut choquant car en choquant, on attire l’attention des medias et des financements oligarchiques.
Cet art est inhumain au sens propre du terme car il ne représente jamais la figure humaine, et s’il la représente, c’est pour la défigurer le plus possible : comme l’a écrit Salvador Dali, « un homme normal n’a pas envie de sortir avec les demoiselles d’Avignon de Picasso ». (voir son livre : Les Cocus du vieil art moderne).
L’art contemporain : un art autoritaire qui interdit toute forme de critique
Enfin cet art inhumain ou ahumain est de nature profondément autoritaire comme est toute idéologie par essence. Cet art s’étend partout. Il interdit toute forme de critique laquelle est méprisée sinon diabolisée avec violence. Le bon conformiste n’osera jamais avouer qu’il n’aime pas une œuvre dite contemporaine. Cet art autoritaire est irresponsable car il ne répond pas à la commande d’un roi, d’un bourgeois ou d’un prince de l’église comme autrefois. Il peut répondre à la demande d’une bureaucratie anonyme : faites donc une fresque pour l’entrée de nos bureaux ! De plus, cet art officiel est soutenu par les pouvoirs publics autant que par des personnes privées. Il est financé bien souvent par l’impôt, c’est-à-dire par la force, ce qui accentue encore son caractère autoritaire.
Art déraciné, idéologique, inhumain et autoritaire, il fait l’objet d’une propagande médiatique permanente. Il reflète la boursouflure de l’ego de l’artiste, lequel pense se substituer au Dieu créateur, il favorise les spéculations financières et l’argent est souvent son seul impératif catégorique, il est déraciné, comme l’idéologie, car il veut avoir une vocation universelle. Cet art idéologique n’a guère les préférences du peuple censé être « inculte » mais il est révéré par l’oligarchie dominante.
L’art contemporain versus l’art traditionnel humaniste et enraciné
L’idéologie de l’art officiel déploie son dynamisme autour de ces quatre pôles :
L’argent
↑
L’ego ← art idéologique → les medias
↓
Abstraction (négation des racines)
L’art traditionnel, qui survit notamment en Russie (Saint Pétersbourg a aujourd’hui la plus grande école d’art figuratif) et sur certaines marges artistiques dissidentes en Occident, pourrait être représenté par le schéma suivant :
Idéal (le Bien, le Beau)
↑
Divinité ← Art traditionnel→ les hommes
↓
Nature
L’art traditionnel est humaniste et enraciné, il a la plupart du temps une dimension spirituelle ou idéaliste afin de tirer l’homme vers le haut. L’art idéologique, dit contemporain, et qui semble avoir son centre à New York méprise Dieu et les hommes pour établir l’ego et l’argent, ses fétiches, comme les moteurs de son dispositif autoritaire. Cet art idéologique, souvent financé par la force (l’impôt) n’est ni humaniste ni démocratique, contrairement au discours de ses promoteurs : on a donc bien à faire à un art idéologique officiel.
Yvan Blot
28/11/2011
(*) Voir ci-après l’image, illustrant le texte.
Voir aussi :
Le marché financier de l'art est à la FIAC - Et les autres marchés ?
Les reliques barbares vont-elles terrasser les arts conceptuels ?
L'art contemporain et la titrisation du néant
«L'art caché - Les dissidents de l'art contemporain» de Aude de Kerros
Le krach de l'art officiel mondial
L'art est nu et l'argent roi
Correspondance Polémia - 1/12/2011
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Bulletin célinien n°336 décembre 2011
Le Bulletin célinien n°336 décembre 2011
Le Bulletin célinien n°336 - Bloc-notes
En cette année du cinquantenaire, un ultime colloque Céline s’est déroulé le 9 novembre à Paris sous l’égide de la Fondation Singer-Polignac. André Derval y prononça une communication sur « L’accueil critique de Céline, du vivant de l’auteur ». C’était l’occasion de lui demander si, dans le dossier de presse de la période concernée, il avait pu constater des accusations du même genre formulées par des exégètes céliniens. De sa réponse, j’ai essentiellement retenu que, selon lui, il n’y a nullement dérive et qu’accuser Céline d’avoir appelé à l’extermination, comme le fait Viviane Forrester dans la préface citée, ne fait pas nécessairement référence au génocide mais peut aussi s’appliquer, par exemple, à un pogrom. Certes (2). Mais je ne suis pas certain qu’un lecteur contemporain lisant « extermination des juifs » ne songe pas ipso facto aux événements de la deuxième guerre mondiale. Je ne suis pas davantage certain que certains spécialistes de Céline ne récusent pas ce commentaire de François Gibault selon lequel, après la guerre, « Bagatelles et L’École (…) apparaissaient à la lueur des événements que l’on sait comme des appels au massacre » [ce qu’ils ne sont donc pas, ndlr], et qu’« à la lumière de ce que l’on venait de découvrir en Allemagne, ces pamphlets prenaient un tour tragique (…), tandis que Céline lui-même prenait figure d’assassin. » Et d’ajouter : « Céline, mieux que tout autre, savait qu’il n’avait pas voulu l’holocauste et qu’il n’en avait pas même été l’involontaire instrument (3) ». Au risque de me répéter, je dirai qu’il ne s’agit nullement d’exonérer Céline de ses excès, ni même de nier qu’il a manqué de compassion à une époque où elle eût été requise. Autre chose est de lui dénier tout regard compassionnel, ne voyant que « manœuvre ressemblant fort à de l’opportunisme, dont l’auteur ne sort pas grandi (4) » là où d’autres — tel un Yves Pagès, peu suspect de complaisance à l’égard de Céline – perçoivent une réelle humanité. Dira-t-on bientôt que la figure du sergent Alcide dans Voyage au bout de la nuit est une construction habile totalement dénuée de sincérité ?
On n’a assurément pas fini de disserter du cas Céline. Un mot, pour conclure : s’il était ce monstre cynique, inaccessible à la pitié et indifférent au sort de ses contemporains, aurait-il écrit cette œuvre dont l’émotion et la sensibilité sont les caractéristiques premières ? Que ce pamphlétaire, avec tout le génie qui fut le sien, se soit fourvoyé, il était le premier à l’admettre. Sans pour autant formuler le moindre reniement, on le sait. Mais Céline serait-il Céline sans ses outrances et cette démesure qui lui vaut encore tant d’inimitiés ? Au moins ne faudrait-il pas lui prêter des idées qui ne furent pas les siennes.
Marc LAUDELOUT
1. Viviane Forrester, « La peau dernière », préface à Pierre Duverger, Derniers clichés, Imec-Écriture, 2011.
2. François Gibault, préface aux Lettres de prison à Lucette Destouches et à Maître Mikkelsen, Gallimard, 1998.
3. Dans Bagatelles pour un massacre, Céline écrit : « Les Juifs à Jérusalem, un peu plus bas sur le Niger, ils ne me gênent pas ! ils me gênent pas du tout !... Je leur rends moi tout leur Congo, toute leur Afrique ! »
4. André Derval, « Singulier ou pluriel ? Céline, du nombre... », Revue des Deux mondes, n° 6, juin 2011, p. 141.
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Patrick Buchanan’s Suicide of a Superpower
He Told Us So:
Patrick Buchanan’s Suicide of a Superpower
By Greg Johnson
Ex: http://www.counter-currents.com/
Patrick J. Buchanan
Suicide of a Superpower: Will America Survive to 2025? [2]
New York: Thomas Dunne Books, 2011
As a White Nationalist, my darkest political fear (for the short run, anyway) is that the United States might retain sufficient vestiges of political realism to pull itself together for an Indian Summer of Caesarism before the big cold sets in. Specifically, I fear that someone could put our present Jewish-dominated, multiracial system on firmer economic and political footing. All the instincts of our best conservative thinkers and politicians, like Patrick Buchanan, strain in this direction.
I speak of “Caesarism” because the existing democratic system produces politicians too beholden to special interest groups to serve the common good, thus it has become increasingly necessary to repose important political decisions in the hands of non-elected bodies, such as the commission that oversaw the closing of military bases. The logical extension of this trend is the emergence of a dictatorship, which at least would have a chance of saving America.
But a period of conservative Caesarism would be the worst possible outcome for our race, for no conservative would address Jewish power or the danger of whites being demographically swamped by non-whites who are already here legally. Thus a benevolent conservative dictator just might prolong the system’s life long enough for the forces of anti-white racial degradation and replacement to drive our people past the point of no return.
I agree that we need a time-out from immigration to give White Nationalists some extra time to get our act together. I wish all immigration restrictionists well. But the last thing I want is the present system to stabilize itself, for realistically the system’s collapse is our only hope for the creation of a White Republic—provided, of course, that White Nationalists develop into a viable political movement that can offer a credible alternative once the present system collapses.
Patrick Buchanan’s Suicide of a Superpower argues, with crushing persuasiveness, that the United States is headed toward a collapse. He is so convinced of this that he is even willing to venture an end date in his subtitle, albeit in the form of a question: Will America Survive to 2025? I found this striking, because when I first conceived of Counter-Currents in the Spring of 2010, I found myself thinking in terms of a 15-year make or break period for a North American New Right. At the very least, such a date focuses the mind wonderfully.
In Chapter 11, “The Last Chance,” Buchanan offers a slate of reforms that might actually prolong the life of the republic (if implemented by a dictator). But I see no reason to think that any of his proposals will be implemented given the generally low levels of intellect and courage among American conservatives. But ultimately, that is a good thing for whites.
Chapter 1, “The Passing of a Superpower,” summarizes America’s economic decline particularly vis-à-vis China. This chapter, like the rest of the book, is extremely well-documented. I will be returning to this book again and again for data, and for that reason alone, I recommend it to all white advocates.
Chapter 4, “The End of White America,” chronicles our race’s demographic and cultural decline in America because of low white fertility, high non-white fertility, and torrents of non-white immigration. Chapter 5, “Demographic Winter,” puts the American experience in global perspective. It seems that below replacement fertility is a characteristic of every First World society, including practically every white nation plus Japan, China, Singapore, Korea, and Jews in Israel.
The common denominator in is not modernity, or mere secularism, as Buchanan argues, because the Soviet bloc countries were modernist, materialist, and secularist yet had growing populations. Nor is it a Jewish conspiracy to suppress fertility, which could not explain the trends in Israel and the Far East.
Rather, the problem seems to be a form of modernity that stresses individualism and consumerism. We have created societies in which the people who should be having families instead restrict their fertility to pursue higher education, careers, hobbies, or ecological responsibility, allowing the stupid and ugly people to inherit the earth.
In the white nations, this problem is compounded with Jewish-engineered race replacement policies, primarily non-white immigration. Jews do not have the power to impose these handicaps on Asian nations, and they have no interest in imposing them on themselves.
Chapter 6, “Equality or Freedom?,” is a surprisingly frank and utterly devastating critique of egalitarianism. Chapter 7, “The Diversity Cult” and Chapter 8, “The Triumph of Tribalism” are similarly frank and crushing critiques of the idea that diversity is a strength. Tribalism, not globalism and universalism, are deeply rooted in human nature. Buchanan shows that despite economic globalization, political nationalism has been the dominant trend in the 20th and 21st centuries. Thus, by pursuing diversity, America and other white nations are betting against history and human nature.
Chapter 9, “‘The White Party,’” explains why the Republicans are the de facto party of white America, arguing that the party has no future if it refuses to represent the interests of the white majority. Beyond that, the party must work to preserve the white majority. Again, Buchanan presents a devastating case. But is there one Republican in a thousand with the moral courage necessary to explicitly represent white interests, much less act to preserve a white majority?
Chapter 10, “The Long Retreat,” is a critique of US foreign policy, arguing that the United States needs to downsize its international commitments and expenditures. Currently we maintain more than 1,000 military installations around the world. US troops are present in 148 countries and 11 territories. The United States is committed to intervene on behalf countries around the world, and to maintain our massive budget deficits, we are borrowing from our allies and their enemies alike. Again, Buchanan’s argument is carefully documented and quite compelling.
I saved the bad chapters for last. In Chapter 2, “The Death of Christian America,” Buchanan has the brazen effrontery to assert that Europe civilization is identical to Christianity, such that the decline of Christianity entails the decline of European civilization. Historically, this is of course false. European man existed before Christianity and will persist after Christianity disappears. Christianity, like Marxism, may be just a phase our people are going through, one of many in our long history since the Ice Ages.
Yes, religious people are currently more fertile than non-religious people, but religion is not the only factor that encourages fertility. During the baby boom of the Third Reich, Germans did not suddenly become more religious. Nor did Americans during the post-WW II baby boom. The common denominator was high national optimism. And even if people need an Imaginary Friend to tell them to have babies, Christianity is not the only pro-natal religion.
A White Republic should at least try to preserve freedom of religion (or irreligion) and work to create secular incentives for the best people to reproduce early and often. For example, why not encourage bright young women to have families before going to college by offering a free college undergraduate degree to every mother of three children who stays home with them to the age of six?
Buchanan also asserts that America is a Christian nation. This is false on the face of it, as the United States has never had an established church and the inhabitants of America have never been entirely Christian. That did not, of course, prevent Christians from thrusting their religion into the public square anyway. Over the last hundred years, there has been an attempt to push Christianity back out of the public square by atheists, agnostics, liberals, and members of other religious groups, including Jews. Buchanan sees this as a terrible decline. I am not entirely comfortable with the process [3], but overall, I consider it progress toward religious tolerance, which is a worthy ideal.
In Chapter 3, “The Crisis of Catholicism,” Buchanan discusses his own church’s decline from its post-WW II heyday due to Vatican II. He says nothing about how the Catholic Church became so large and influential in America before it committed suicide. He does, however, mention that there were only a few thousand Catholics in America at the time of the Founding. Given the strength of anti-Catholic sentiment in America, the rise of Catholicism was made possible only by the so-called separation of church and state, i.e., the refusal to allow an established church and the embrace of religious toleration, which is a product of the Enlightenment liberals, Freemasons, and deists whom Buchanan despises. It is a heritage worth defending from Muslims—and Christians—who would turn back the clock.
Now, some might be tempted to think that Buchanan is engaged in a cynical bait and switch routine: “Now that I have gotten your attention with the impending doom of the white race, can I interest you in a time-share . . . ?” But Buchanan sincerely believes the package deal of Christianity, the white race, and European civilization. (Let’s hope they hurry up and elect a black pope.) He puts his chapters on Christianity right near the beginning, where the foundations of an argument go. But Buchanan’s in-your-face Christian apologetics are quite unfortunate, for if our race is going to have a future on this continent, it is by uniting on the basis of deep roots of common identity, not by emphasizing highly divisive religious differences.
There are many ways in which it is true that America is committing suicide. But there is also a sense in which America is being murdered. Kevin MacDonald, among others, has chronicled how America is ruled by a hostile Jewish elite that has instituted many of the ideologies and trends decried by Buchanan as suicidal, including multiculturalism and massive non-white immigration. Jews, of course, more than any other people, are aware of the necessary conditions of collective survival. They are concerned to secure these conditions for their own people even as they deny them to us. The obvious conclusion is that they mean for us not to survive as a people. America is being corrupted, exploited, degraded, and murdered by the organized Jewish community.
Buchanan, of course, knows all this. But he has avoided saying so because it is not politic. He wishes to maintain his access to television and publishers. He wishes to maintain his credibility and connections. His friend Sam Francis felt the same way. He wanted to bide his time, preserve and augment his capital, keep his powder dry. But he fantasized about the day when he would finally whip it out, when he would drop the J-bomb. Unfortunately, Sam died with his credibility intact. And you can’t take it with you. You can only spend it while you are here. Patrick Buchanan is now 73 years old, sixteen years older than Sam was when he died. What is he saving himself for? There is so much more he could do for our people.
Suicide of a Superpower is a useful and important book. I recommend it to all White Nationalists. It is not a White Nationalist book, but it gets the reader almost all the way there. If we can’t close the deal with this kind of set-up, we aren’t worth our salt.
Suicide of a Superpower could save America, although it will not be heeded. And when America goes down, people will say that Patrick Buchanan told us so. That will be a nice epitaph for America—and for Buchanan.
But saving America is not the same thing as saving the white race. If our people have a future on this continent, it will only be by freeing ourselves of the wreckage of America and American conservatism. Conservatism is all well and good if one has something worth conserving. Once we have the White Republic, then we can dust off Buchanan’s proposals and put them to work conserving our system, not the enemy’s.
Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com
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dimanche, 04 décembre 2011
Geopolitisches Schachbrett
Geopolitisches Schachbrett: Teile, erobere und beherrsche den »neuen Nahen und Mittleren Osten«
Mahdi Darius Nazemroaya
Der Ausdruck »Arabischer Frühling« ist ein Schlagwort, das in weit entfernten Büros in Washington, London, Paris und Brüssel von Personen oder Gruppen erfunden wurde, die sehr wenig über die Araber wissen und keinesfalls über irgendwelches Expertenwissen über die Region verfügen. Was sich derzeit in den arabischen Bevölkerungen entwickelt, besitzt keine homogene Struktur, sondern ist von vielfältigen Faktoren bestimmt. Der Wille zum Aufstand gehört ebenso wie Opportunismus dazu. Und jede Revolution ist mit einer Gegenrevolution konfrontiert.
Die Aufstände und Proteste in der arabischen Welt stellen auch kein »arabisches Erwachen« dar; ein solcher Begriff setzte voraus, dass die Araber die ganze Zeit geschlafen hätten, während um sie herum Diktatur und Ungerechtigkeit herrschten. Im Gegensatz zu dieser landläufigen Auffassung kam es in der arabischen Welt, die zur umfassenderen turko-arabisch-iranischen Welt gehört, immer wieder zu Aufständen, die von den arabischen Diktatoren dann in Absprache mit und mit Unterstützung von Ländern wie den USA, England und Frankreich niedergeschlagen wurden. Die Einmischung dieser Mächte trat immer als Gegengewicht zur Demokratie auf, und dies wird wohl auch so bleiben.
Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/mahdi-darius-nazemroaya/das-geopolitische-schachbrett-wird-fuer-den-kampf-der-kulturen-vorbereitet-teile-erobere-und-beh.html
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Réflexions sur la "victoire politique" des islamistes marocains
Bernard LUGAN:
Réflexions sur la "victoire politique" des islamistes marocains
Ex: http://fr.novopress.info/
Contrairement à ce qui est affirmé par les médias, c’est une victoire relative que viennent de remporter les islamistes marocains alors même qu’ils menèrent une très forte campagne de mobilisation et annonçaient un raz de marée électoral. Leur victoire apparente n’est due en effet qu’à une nouvelle disposition constitutionnelle faisant obligation au roi de nommer un Premier ministre issu du parti arrivé en tête lors des élections législatives. Sans cela, ils auraient été mathématiquement écartés du pouvoir.
Que l’on en juge :
Le parti islamiste PJD (Parti de la Justice et du développement) qui affirme à la fois sa « modération » et son attachement à la monarchie, a réuni 30 % des votants, soit 15% des inscrits, et obtenu 107 sièges sur 395 dans la nouvelle assemblée. Il est donc clairement minoritaire, à la fois dans l’absolu mais également face aux deux grandes coalitions sortantes. En renversant la perspective nous constatons en effet que 70% des votants ne lui ont pas accordé leurs suffrages et qu’au parlement, 288 députés appartiennent à des formations autres que la sienne.
Le parti arrivé en seconde position est l’Istiqlal, parti nationaliste historique ancré comme le PJD sur le terreau islamique et qui remporte 60 sièges au Parlement. En troisième et quatrième position, nous trouvons deux partis liés au Palais, à savoir le RNI (Rassemblement national des Indépendants) qui obtient 52 sièges et le PAM (Parti Authenticité et Modernité) 42 sièges, soit à eux deux quasiment autant que le PJD. En cinquième place, l’USFP (Union socialiste des Forces Populaires) poursuit son délitement avec 39 sièges, puis, arrivent le MP (Mouvement Populaire), parti berbériste monarchiste avec 32 sièges, l’Union Constitutionnelle avec 23 sièges et le PPS (Parti du progrès et du Socialisme) avec 18 sièges. Dix autres partis totalisent les sièges restants.
Les responsables du PJD ont déclaré qu’ils étaient prêts à former un gouvernement de coalition, ce que, avec sa légèreté coutumière, la presse française a salué comme une preuve de maturité politique. Or, cette « conscience démocratique » doit, elle aussi, être relativisée car le PJD n’a pas d’autre choix que de nouer des alliances. Il est même acculé à trouver des alliés puisqu’il lui manque au moins 90 sièges pour disposer d’une majorité de gouvernement.
Quelques réflexions et questions :
- On ne peut comparer le référendum du 1° juillet 2011 sur la Constitution qui a rassemblé 72% des inscrits et les dernières élections législatives, avec un taux de participation de 45,4%. Le premier fut en réalité un référendum sur la Monarchie au moment où, monté en épingle par la presse internationale, un mouvement révolutionnaire agitait la rue, demandant sa mise sous tutelle ou même sa disparition. Or, 99 % des Marocains, ont voté en faveur d’une monarchie certes modernisée, mais d’abord traditionnelle avec un roi qui continue à régner, même s’il ne dirige plus seul. Si le présent scrutin législatif n’a réuni qu’un peu plus de 45 % des citoyens inscrits sur les listes électorales – pour mémoire celui de 2002 n’en avait attiré que 37 % -, la raison de cette faible participation n’est pas à rechercher dans un désaveu du souverain, mais dans celui de la classe politique et de partis totalement discrédités.
- Le roi Mohammed VI va laisser les partis jouer le jeu constitutionnel après avoir nommé un membre du PJD comme Premier ministre. Puis, deux cas de figure se présenteront :
Une majorité de gouvernement sera constituée avec pour conséquence la dissolution des revendications du PJD qui n’aura pas la force politique lui permettant d’imposer un retour en arrière au sujet des grandes réformes entreprises par le souverain au début de son règne, notamment le code de la famille.
Un blocage du système avec anarchie parlementaire et impossibilité de constituer une véritable et stable majorité de gouvernement, ce qui contraindrait alors le roi à intervenir pour mettre fin à la crise. Ne perdons pas de vue, et le règne d’Hassan II l’a montré, que chaque tentative d’instauration d’une démocratie véritable au Maroc a, par le passé, débouché sur des évènements gravissimes obligeant le souverain à reprendre directement le contrôle des affaires [1].
- Autre question : le PJD a-t-il atteint son étiage ou bien ce scrutin n’est-il qu’une étape dans une lente et inexorable progression ? Ne va-t-il pas profiter du discrédit qui va encore davantage entourer des partis politiques s’entre-déchirant pour le pouvoir et ses avantages ? Ne risque t-il pas au contraire d’être emporté dans le tourbillon des intrigues parlementaires qui s’annoncent et dans ce cas, laisser filer ses électeurs déçus vers ces radicaux extra parlementaires qui contestent à la fois la monarchie et la notion de Commandeur des Croyants ?
[1] Voir à ce sujet les pages 327 à 332 de mon livre intitulé Histoire du Maroc, Ellipses, 2011.
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The End of Americanism
The End of Americanism
Pat Buchanan's Suicide of a Superpower
Alex KURTAGIC
Ex: http://www.alternativeright.com
Pat Buchanan’s Suicide of a Superpower is an apt follow-up to his 2002 volume, The Death of the West. Although the new book focuses on the United States, it restates and updates the narrative of the older book. It is no coincidence, therefore, that the former refers briefly to the latter early on.
Buchanan’s main thesis is this:
When the faith dies, the culture dies, the civilization dies, the people die. That is the progression. And as the faith that gave birth to the West is dying in the West, peoples of European descent from the steppes of Russia to the coast of California have begun to die out, as the Third World treks north to claim the estate. The last decade provided corroborating if not conclusive proof that we are in the Indian summer of our civilization.
Suicide has stirred some controversy in the mainstream media for stating what for many is, or should be, known and obvious, but which for the majority is either not so or taboo: the negative consequences of immigration, diversity, and multiculturalism.
Yet, the book has obtained wide coverage and seems widely available—last month, while travelling in the United States, it saw it prominently displayed in the bookshops of major airports. This is a significant achievement that must not pass without notice, for there are others who have been advancing identical theses without the same level of exposure.
Suicide, however, is not without significant limitations, and these merit detailed discussion, for they stem from an outlook that will need to be overcome if we are ever to move forward with an effective solution to the suicide of America and the rest of the West.
The Pluses
With 428 pages of meat in it, Suicide is divided into 11 chapters, each of which is in turn divided into shorter sections with lapidary titles. The chapters are: The Passing of a Superpower, The Death of Christian America, The Crisis of Catholicism, The End of White America, Demographic Winter, Equality or Freedom, The Diversity Cult, The Triumph of Tribalism, The ‘White’ Party, The Long Retreat, and The Last Chance.
In none does Buchanan flinch from presenting the facts as they are. And where there are lacunae, Kevin MacDonald has already filled them with his Culture of Critique. The first chapter is in tone apocalyptic, yet the sheer rapidity of the United State’s decline as a superpower justifies that tone; Rome’s decline in wealth and capability may have taken longer, but America’s is comparable and, as Buchanan presents it, suggests familiar buildings and everyday objects one day becoming ruins and broken artefacts in a continent abandoned to a dark age. Buchanan proposes solutions in the final chapter, but, besides flawed (and I get to that further down), they are conditional, which lends the trajectory of decline traced throughout most of the volume an aura of inevitability. This is not an indulgence on pessimism, because all previous empires eventually collapsed, and all previous great civilisations in history came to an end.
In his detailed discussion of Christianity’s role in the United State, and of the crisis of Catholicism, Buchanan acknowledges the importance of the transcendent. Many of the ills that afflict the West in our age are linked to, if not the result of, a materialist conception of life, and of the consequent subjection to a secular economist criterion of all matters of importance to a nation and a people. The dispossession and loss of moral authority of the White race in their own traditional homelands was to a significant degree achieved through, or caused by, economic arguments. It was not the so-called ‘civil rights’ movement in the United States that turned Detroit into a ruin; what turned it into a ruin was the reliance on economic arguments—so characteristic of the materialist liberal outlook—that enabled the decision to purchase Black slaves in African markets and ship them to North America. Similarly, the loss of moral and spiritual vigour, which has so enfeebled the White race and sapped its will to live, can be traced to the rise of secularism, to the severing of the race’s link to the transcendent. ‘Where are the martyrs for materialism?’ he asks.
To this Buchanan adds a helpful discussion about equality and freedom. He explodes the liberal conception of them as concomitant concepts, and convincingly presents them as polar opposites in a dichotomy: greater equality means less freedom, greater freedom means less equality. Buchanan makes clear that the only possible way to see these two concepts as concomitant is by ignoring human biodiversity, for, where inborn differences in physiology impose upper limits to human plasticity, equality—the elimination disparities in outcome—cannot be achieved without handicapping the cause of those disparities. Thus, the freedom to choose among the best universities is limited for bright White students when entry requirements are relaxed among less able non-White students in the effort to achieve equal outcomes among all racial groups.
The chapters on the diversity cult and tribalism re-state arguments that have for years been advanced by Jared Taylor. Taylor has done it in much greater detail, but Buchanan will reach a much wider audience, so this is a gain. Buchanan also echoes the Sailer Strategy—‘the idea that inreach to its white base, not outreach to minorities, is the key to future GOP success’—in his discussion of his party’s prospects as Whites decline in the United States. And, like Taylor, he ridicules those who see this decline as a cause for celebration.
Also like Taylor, but in the economic area, Buchanan reveals some astonishing facts. Apparently, the United States military relies on equipment that cannot be made without parts manufactured by potential enemies and economic rivals. Did you know that?
Another helpful discussion is introduced in the final fourth of the book, where Buchanan, following Amy Chua, deals with the fatal design flaw that afflicts multiethnic nations that have embraced democracy and capitalism:
Free markets concentrate wealth in the hands of a market-capable ethnic minority. Democracy empowers the ethnic majority. When the latter begin to demand a larger share of the wealth, demagogues arise to meet those demands.
This is a reply to the economic argument for the state-sponsored policy of immigration, diversity, and multiculturalism in the West, repeated without proof and refuted by empirical studies everywhere, that supposedly boosts economic growth because diverse immigrants ‘bring in skills’ and foster greater creativity. In fact, said policy leads to Whites becoming dispossessed minorities, as they already did in a number of other former European colonies. Buchanan points out that people like Evo Morales, president of Bolivia, and Hugo Chavez, president of Venezuela, use ‘principles invented by white men—universal franchise and majority rule—to dispossess white men’. He also quotes 19th century Rightist Louis Veuillot to describe how democrats are dispossessed by non- (or ‘instrumental’) democrats: ‘When I am the weaker I ask you for my freedom because that is my principle; but when I am the stronger I take away your freedom because that is my principle’. He asks: ‘What does the future hold for the West when people of European descent become a minority in nations they created, and people of color decide to vote themselves proportionate or larger shares of the national wealth?’
In terms of solutions, Buchanan offers common sense advice: the United States should live within its means and actively take steps to cut its deficits. For him this means pruning government and government expenditure, including social security benefits and military bases overseas; and instituting a policy of economic nationalism, levying tariffs on imports and cutting corporation tax to zero, so as to revive manufacturing in the United States, attract overseas investment, and reduce reliance on imports. I do not think even economists will agree on whether this would yield the desired results, but at least Buchanan is making concrete policy proposals that place the interests of his country first, and is willing to accept that ethnonationalism is an inescapable reality of the human condition.
The Minuses
There are fundamental flaws in Buchanan’s exposition.
Firstly, he equates European civilisation with Christianity. This is surprising, particularly coming from an American writer, advancing an Americanist position, given that some of the basic principles and practices upon which America was founded, such as the constitutional republic, originated or had their roots in Europe well before the dawn of Christianity. What about ancient Greece? What about ancient Rome? Were those not European civilisations? A more accurate statement is that the United States is a Christian country. This is defensible, even if the United States never had an established religion and even if not all Americans were Christian. Perhaps what Buchanan means is that Faustian civilisation—the civilisation of Northern Europe, of which North America is an extension—is a Christian civilisation.
Buchanan is correct to identify the decline of Christianity in America as one of the roots of its decline. In doing so, however, he has Edward Gibbon as his inverse counterpart, for Gibbon identified the rise of Christianity in Rome, that is, the decline of the Roman religion, as one of the causes of Rome’s fall. Gibbon would have sympathised, perhaps, with the statement, ‘When the faith dies, the culture dies, the civilization dies, the people die.’ Yet, given that the fall of Rome did not mean the end of European man, and that if the rise of Christianity was linked to Rome’s fall, the rise of Christianity was also linked to the rise of Faustian civilisation. All this tells us, therefore, is that we may be witnessing the end of a cycle involving Christianity. However, even if it is Christianity’s fate to pass, as have other religions, or to become a ‘Third World religion’, as Buchanan puts it, European man will still be there, at least for a while, and, provided he survives as a race, he will give rise to a new civilisation, traceable to the Greek, the Roman, and the Faustian, but founded on somewhat different principles. This will bring no comfort to Christians, nevertheless, and Buchanan, as a Christian, is justified in his alarm.
Gibbon would concede that Buchanan makes a powerful argument for Christianity. A monotheistic religion with a personal god can be a potent unifying force, eliciting much stronger commitments from its followers. The Roman pagans were easygoing, and vis-à-vis other religions, the pagan outlook, as expressed by Nehru in a conversation with the former Chilean Ambassador in India, Miguel Serrano, is generally ‘live and let live’. One can easily accept that it is not difficult to decimate a people with that outlook, for, in as much as it resembles the multiculturalists’ easygoing attitude to all religions except Christianity, it is proving daily in our society an agent of dissolution. It may well be that in a world of intense ethnic competition, a high-tension—even totalitarian and intolerant—religion is the more adaptive group evolutionary strategy. Buchanan’s discussion on the growth and endurance of evangelical Christianity, Orthodox Judaism, and militant Islam indicates he is of this view, and that is a plus consistent with his recognition of the importance of the transcendent. Yet he inadvertedly exposes a conundrum: if Christianity is a universal faith, accommodating every race and nationality, as he says, and if, as he also says, non-evangelical forms of Christianity have declined because they are accommodating, then, would this not suggest that Christianity will not survive in practice as the White man’s religion unless it becomes a non-accommodating faith?
Secondly, Suicide makes it clear that Buchanan cannot conceive of anything beyond the America of the 1950s. This is the most unfortunate aspect of this book. It is also the reason why Buchanan offers no real solutions, other than turning back the clock. Were his recommendations implemented in the United States, they would only retard the processes that are in place, achieving a temporary reprieve, a momentary stabilisation, before resuming their course, perhaps with renewed vigour and speed.
What Buchanan seems not to recognise is that, while the 1950s may have felt good for many, the conditions for the modern trends that he condemns were already in place then. They were simply masked by the transient prosperity, stability, and romanticism of the era. The 1950s led to the 1960s. And the upheavals of the 1960s had their roots in the academics of the 1930s, who in turn had their roots in Marxism, dating back to the 19th century, which in turn had its roots in liberalism and the Enlightenment in the 18th century. And this is not merely a question of there having always been a hostile faction within the American republic, seeking to undermine it with its insidious liberalism; the conservatives who opposed Marxism also had their intellectual roots in 18th-century liberalism. Buchanan makes it seem as if the United States has been hijacked by liberals, but the fact is that it has always been in the hands of liberals, right from the beginning: the United States was founded and is predicated on the ideas of liberal intellectuals, and its Founding Fathers were liberals. If the United States seems to be spearheading the process of Western decline, bringing everyone down with it, it is because liberalism took stronger root there than anywhere else, due to a lack of opposition to liberal ideas.
From this perspective it can be argued that Buchanan’s Suicide of a Superpower is not the result of the United States’ being ‘far off the course set by [the] Founding Fathers’, but rather of the United States’ being exactly on that course, even if the Founding Fathers never anticipated that it would lead where it has led.
As a conservative in a republic founded by liberals, Buchanan is by definition a liberal, defending a previous stage in the development of liberalism. Hence his failure to see beyond liberalism’s event horizon.
Liberals have a linear conception of history. Thus Buchanan hopes that by prescribing better liberal policies (what he would call conservative policies), the American republic can be set back on course and resume its trajectory of endless progress and economic growth. Unfortunately, treating the problem as if it were a disease in need of a cure is futile when the problem is a congenital defect. In such cases the best hope is genetic resequencing, a form of death and rebirth. Most likely it will mean certain death and a possible rebirth, elsewhere, as something else, perhaps in North America, but at first, if at all, only in a part of it. Concretely this means the break-up of the union into regions and the emergence among them of a dominant republic among weaker ones, with strength or weakness being a function of the dominant racial group in each case.
Similarly futile is the attempt to revert a civilisation to an earlier stage of development. In the Spenglerian view this would be like trying to turn an old dog back into a puppy, or an old tree back into a bush. Technology may make it possible one day to reverse the physical effects of ageing, but it will not erase the memories and conclusions of a lifetime, and therefore not rejuvenate the spirit. This applies even in the non-organic realm: we may be able to restore an old mechanical typewriter so that it looks and works like new, but it will still be obsolete technology, and its reason for being will shift from usable tool to unusable antique.
Unfortunately for those living today, reality is more in accord with the organic conception of history, whereby things go in cycles and slow build-ups lead to rapid changes in state. Following Spengler, Francis Parker Yockey argued that attempts to cause a reversion into an earlier state of development will at best yield temporary results, introducing distortions that will be magnified as the next stage of development indefectibly follows.
One can sympathise with the argument that it would be worse if the current political leadership in the United States managed to stabilise the economy and perform plastic surgery on the face of America, as this would buy said leadership more time and permit existing trends to remain in place until the possibility of a White rebirth in North America, even without United States, became extinct. A Spencerian collapse sooner may open up avenues that may be closed later.
Buchanan wonders whether the United States will implode by 2025. This was my own scenario in Mister, where the United States disintegrates in a hyperinflationary chaos. But it is difficult to predict with accuracy and I would not want to speculate beyond a possible dismemberment along regional lines sometime this century. When it happens, whenever it may happen, those who remember the America we know today and who did not know better until it was too late will be amazed that people thought the United States would go on forever. They will also be amazed that people ever thought as they do now, despite the final outcome being so blatantly obvious. Buchanan’s diagnosis is mostly accurate, but his treatment, well intentioned as it is, is part of the problem, not part of the solution.
The Balance
Despite its defects, there is no escaping it: Suicide of a Superpower is a punishing indictment of the United States’ post-war political leadership, authored by a prominent conservative who speaks as part of America’s mainstream establishment. Any White American fed up with the way things have been going in recent decades and looking for new politics beyond Democrat or Republican will find here solid justifications for going beyond convention and eventually adding his muscle to the struggle for fundamental change.
Suicide will not awaken the complacent, induce the fearful to speak up, or cause ideological enemies to change their views. The complacent is comfortable in his ignorance and does not want his world disrupted by inconvenient truths; in most cases he has the means to avoid them by insulating himself economically. The fearful, who knows but remains silent, will not be emboldened by Buchanan’s confirming him in his views; he will wait, as he has always waited, and then side with change once it looks like it is going to win. The ideological enemy is beyond convincing; the only solution is to crush him thoroughly.
Should you buy Suicide of a Superpower? The answer is yes. Not only is it brave, but it contains many helpful insights and bewildering facts to fuel a healthy debate. The fact that the book is everywhere has also infuriated the radical Left, who have renewed their efforts to have Buchanan fired by MSNBC. The radical Left does not want this kind of discussion to take place in a mainstream media forum. In fact, radical Leftists would like Buchanan to be banned from the networks, shunned by his publishers, phlebotomised by the taxman, prosecuted by the ICC, and sent to the gulags, to spend his old age in poverty, obscurity, and hard labour—surrounded, of course, by politically correct diversity. To his credit, Buchanan has not buckled in to criticism. Therefore, every copy that is sold is a kick to the radical Left, and added impetus for the book to reach more persuadables.
With enough manpower and talent it will be possible to survive the cataclysm and make it through to the other side. The other side is something entirely new; traditional, but different—it is not the White America of the 1950s, nor Reagan on steroids, nor is it a linear extrapolation of what is good about the 2010s minus what is bad. For Whites to survive in America, Americanism must end. Those who survive will be the architects of what comes after Americanism; they will not call themselves Americans—the designation may not even make sense for them. Viewed from the other side, with the old certainties gone and new ones in place, it will be impossible to think as we do today, even if future generations carry forward much of our knowledge, traditions, and cultural legacy.
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"EL TRABAJADOR" DE ERNST JÜNGER
"EL TRABAJADOR" DE ERNST JÜNGER
Ex: http://sangreyespiritu.blogspot.com/
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samedi, 03 décembre 2011
Turquie : un faux miracle économique ?
Turquie : un faux miracle économique ?
(Avec l’Expansion, la Tribune et The Financial Times)
00:17 Publié dans Actualité, Economie, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : turquie, politique internationale, géopolitique, économie, géoéconomie, moyen orient, proche orient, méditerranée, asie mineure, asie, affaires asiatiques | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Presseschau - Dezember 2011 (1)
Presseschau
Dezember 2011 (1)
AUßENPOLITISCHES
Die Rückkehr der Nation
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d8e83a8c78.0.html?PHPSESSID=0c3870c09a3a30ac035e25db9ba23e03
Sexismus im „Spiegel“
http://www.sezession.de/28762/sexismus-im-spiegel.html#more-28762
(Bezeichnend auch der letzte Satz der taz-Journalistin, die die „wahren Täter“ benennt, nachdem zuvor ausschließlich über linksautonome Krawalle berichtet wurde: „Die wahren Täter aber waren Polens ureigene Rechtsradikale und Hooligans.“)
Krawalle in Polen
Wasserwerfer am Unabhängigkeitstag
http://www.taz.de/Krawalle-in-Polen/!81792/
(Auch bei „Spiegel-Online“ haben die „Linksautonomen“ ihre Verbündeten im Autorenstab…)
Ausschreitungen in Polen
Kaczynski hetzt gegen deutsche Linksautonome
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,797526,00.html
Kaczynski soll wegen antideutscher Äußerungen vor Ethikkommission
http://www.net-tribune.de/nt/node/76049/news/Kaczynski-soll-wegen-antideutscher-Aeusserungen-vor-Ethikkommission
Attentäter Breivik vor Gericht
Ein fast unerträglicher Auftritt
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,797671,00.html
(Sind die Quellen seriös? Wenn ja, eine Riesenschweinerei, bei der Nato mal wieder mitgemischt hat…)
Gaddafi vor seinem Tod drei Stunden gefoltert
http://www.pi-news.net/2011/11/gaddafi-vor-seinem-tod-drei-stunden-gefoltert/#more-218780
Arabische Revolution
Bernard-Henri Lévy verklärt den Sieg über Gaddafi
http://www.welt.de/kultur/article13716521/Bernard-Henri-Levy-verklaert-den-Sieg-ueber-Gaddafi.html
(Zu Cohn-Bendit und Libyen)
So denkt man in Frankfurter Altbauwohnungen
http://clauswolfschlag.blog.com/2011/11/15/so-denkt-man-in-frankfurter-altbauwohnungen/
Iranisches Atomprogramm
Angriff Israels auf den Iran „immer wahrscheinlicher“
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/iranisches-atomprogramm-angriff-israels-auf-den-iran-immer-wahrscheinlicher_aid_682072.html
Sarkozy nennt Netanjahu einen Lügner
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/print_politik/article13706326/Sarkozy-nennt-Netanjahu-einen-Luegner.html
Team Six über ihren Bin-Laden-Einsatz
Wie die Navy Seals Bin Ladens Ende schildern
http://www.sueddeutsche.de/politik/team-six-ueber-ihren-bin-laden-einsatz-wie-die-navy-seals-bin-ladens-ende-schildern-1.1183917
Afghanistan: Vorwürfe gegen USA wegen Drogen-Explosion
http://www.unzensuriert.at/content/006013-Afghanistan-Vorwuerfe-gegen-USA-wegen-Drogen-Explosion
(Mangelnde Pietät? Ist doch scheinbar auch egal. Ein paar Unterschichtler haben ihren Mohrendienst getan und wurden eben zum Kollateralschaden…)
US-Militär entsorgte Körperteile von Kriegstoten auf Mülldeponie
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,797012,00.html
Ägypten
Ritual-Alarm in Gizeh
Gerüchte führen zur temporären Schliessung der Cheopspyramide
http://www.nzz.ch/nachrichten/panorama/aegypten_pyramide_schliessung_1.13289805.html
Organhandel im Sinai
http://www.welt.de/print/die_welt/politik/article13724869/Organhandel-im-Sinai.html
Deadly New Clashes in Egypt's Tahrir Square
(Auf „View Gallery“ klicken und die Fotogalerie der Proteste anschauen)
http://www.theatlantic.com/infocus/
Islamistischer Terror überzieht Nigeria
http://www.unzensuriert.at/content/006085-Islamistischer-Terror-ueberzieht-Nigeria
(Wohl den Falschen auf die Füße getreten? So sieht das Ergebnis aus…)
Nach Zahlungsstopp der USA
Unesco muss erste Aktivitäten aus Geldmangel streichen
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article2089663/Unesco-muss-erste-Aktivitaeten-aus-Geldmangel-streichen.html
65 Millionen Euro fehlen
Unesco bittet nach US-Zahlungsstopp um Spenden
http://www.welt.de/politik/ausland/article13711272/Unesco-bittet-nach-US-Zahlungsstopp-um-Spenden.html
US-Soziologin über Occupy-Bewegung
"Niemand will Arbeiterklasse sein"
http://www.taz.de/US-Soziologin-ueber-Occupy-Bewegung/!80929/
Belagerer mit beschränkter Haftung
Die Grenzen und Gefahren der "Occupy"-Bewegung
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=195
(genialer Text)
Occupy Frankfurt
Wie die Weltrevolution im Zeltlager scheitert
http://www.cicero.de/kapital/occupy-frankfurt-demo-camp-kleingeister/46616?seite=1
Franko-afrikanisches Damoklesschwert über der Euro-Zone
http://www.unzensuriert.at/content/006054-Franko-afrikanisches-Damoklesschwert-ueber-der-Euro-Zone
Attacke aus Großbritannien
"Deutschland hat der Euro-Zone den Krieg erklärt"
http://www.welt.de/politik/ausland/article13731382/Deutschland-hat-der-Euro-Zone-den-Krieg-erklaert.html
Die Schulden aller Länder auf einer Karte
http://www.spiegel.de/flash/flash-26720.html
Venezuela: Chavez holt die Goldreserven heim
http://www.unzensuriert.at/content/006259-Venezuela-Chavez-holt-die-Goldreserven-heim
Nur wegen Sarrazin-Vortrag? Bauernbund-Chef Grillitsch tritt ab
http://www.unzensuriert.at/content/006089-Nur-wegen-Sarrazin-Vortrag-Bauernbund-Chef-Grillitsch-tritt-ab
Sarkozy verteidigt Frankreichs Nuklearindustrie
http://www.suedostschweiz.ch/politik/sarkozy-verteidigt-frankreichs-nuklearindustrie
(Zu Berlusconi…)
Der Spiegel seiner Klasse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55ab09cd520.0.html?PHPSESSID=6c560b706ec0877b67891f35481a7e0b
Urteil im Vergewaltigungsprozess
Israels Ex-Präsident Katzav muss hinter Gitter
http://www.stern.de/panorama/urteil-im-vergewaltigungsprozess-israels-ex-praesident-katzav-muss-hinter-gitter-1749744.html
George Wright
Legendärer Gangster nach 41 Jahren Flucht wieder frei
http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/george-wright-legendaerer-gangster-nach-41-jahren-flucht-wieder-frei-11532994.html
Wahlen in Spanien
Der Krisengewinnler ohne Profil
http://www.focus.de/politik/ausland/wahlen-in-spanien-der-krisengewinnler-ohne-profil_aid_686040.html
Porträt Mariano Rajoy
Ein Farbloser endlich am Ziel
http://derstandard.at/1319183378660/Portraet-Mariano-Rajoy-Ein-Farbloser-endlich-am-Ziel
Spanien
Nach der Wahl ist immer noch Krise
http://wissen.dradio.de/spanien-nach-der-wahl-ist-immer-noch-krise.33.de.html?dram:article_id=13609
Ortega siegt bei umstrittenen Wahlen in Nicaragua
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1229188
Nicaragua - Präsidentschaftswahlen - Zusammenstösse + Unruhen Krawalle nach Ortega-Wahlsieg
http://de.euronews.net/2011/11/09/krawalle-nach-ortega-wahlsieg/
Klimagipfel: Dramatische Appelle, zurückhaltende USA
http://diepresse.com/home/panorama/klimawandel/712394/Klimagipfel_Dramatische-Appelle-zurueckhaltende-USA
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
Meinungsfreiheit in Deutschland
http://www.sezession.de/29032/meinungsfreiheit-in-deutschland.html#more-29032
(Europa als Freiheitsprojekt?)
Fragwürdige Sprachspiele
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54a90e8e217.0.html?PHPSESSID=3b78a57948cc027ccc2fce0365143354
China kommt über Griechenland
Die Flucht der „Demokraten“ aus der Demokratie
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=189
Wir sind das Volk!
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f1125658d8.0.html
Schluß mit dem Ausverkauf! …
http://www.sezession.de/28710/schlus-mit-dem-ausverkauf.html
Petitionsausschuß lehnt Deutsch im Grundgesetz ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M517070825d1.0.html?PHPSESSID=af5dd15712e130e11cac99bc9c9ac9e4
Experten fordern Englisch als Gerichtssprache
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56f4eca0ac1.0.html
Kapitalismus-Kritik
Occupy-Frankfurt – Gehört der hierhin?
http://www.fr-online.de/frankfurt/kapitalismus-kritik-occupy-frankfurt---gehoert-der-hierhin-,1472798,11121476.html
Stirbt der Euro, soll sein Mahnmal leuchten!
Frankfurts Wahrzeichen plötzlich heiß umstritten
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=198
Adieu, Grundgesetz!
Von Dieter Stein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57009055471.0.html?PHPSESSID=c4e53e876190648511af39166b9bee26
Zwölf Thesen zur Skandalokratie
http://www.sezession.de/29019/zwolf-thesen-zur-skandalokratie.html#more-29019
Entscheidungsstrukturen der Piraten
Wie "flüssige Demokratie" funktioniert
http://www.taz.de/Entscheidungsstrukturen-der-Piraten/!80976/
Piraten-Politiker weist Kritik von Charlotte Knobloch zurück
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cb98256745.0.html?PHPSESSID=048c6436e027b2e41b6e594bbfccd7d9
Erfolg der Piratenpartei
Endlich haben wir unseren Generationenkonflikt!
http://www.sueddeutsche.de/politik/erfolg-der-piratenpartei-netzwaerts-1.1181574
Piratenpartei
Man muss sie nicht hassen
http://www.perlentaucher.de/artikel/7249.html
Endlich normale Menschen
Eine binär codierte Geschlechtergerechtigkeit ist der Piratenpartei zu wenig
http://www.heise.de/tp/artikel/35/35904/1.html
Augen zu und durch
Keine Partei stößt auf so viel Misstrauen wie die Berliner Piraten.
Von Juli Zeh
http://szmstat.sueddeutsche.de/texte/anzeigen/36648
Polit-Legende
Cohn-Bendit hat Krebs
http://www.fr-online.de/frankfurt/polit-legende-cohn-bendit-hat-krebs,1472798,11127566.html
Die grünen Geschäfte des Politikers Christoph Chorherr
http://www.unzensuriert.at/content/006047-Die-gruenen-Geschaefte-des-Politikers-Christoph-Chorherr
Statt Betroffenheitslyrik brauchen wir mehr Verstand
Von Cora Stephan
http://www.welt.de/debatte/article13731405/Statt-Betroffenheitslyrik-brauchen-wir-mehr-Verstand.html
Guttenberg bricht sein Schweigen
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2918577
Protest gegen Homosexualität im Pfarrhaus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51501d61c52.0.html?PHPSESSID=6c560b706ec0877b67891f35481a7e0b
Spion aus Leidenschaft
Die unaufhaltsame Karriere des Mehrfachagenten Peter Weinmann
http://wissen.spiegel.de/wissen/image/show.html?did=13684365&aref=image017/SP1994/007/SP199400700360040.pdf&thumb=false
Briten legen Fahrplan für Truppenabzug vor
http://www.bild.de/regional/ruhrgebiet/ruhrgebiet-regional/briten-legen-fahrplan-fuer-truppenabzug-vor-20939892.bild.html
http://www.dw-world.de/dw/function/0,,123370_cid_15525014,00.html
Grafenwöhr bangt um die Zukunft des Armee-Standorts
http://www.nordbayern.de/nuernberger-nachrichten/politik/grafenwohr-bangt-um-die-zukunft-des-armee-standorts-1.1643431
Schweinfurt
US-Army streicht bald 72 Stellen
Deutsche Beschäftigte sind besonders betroffen
http://www.mainpost.de/regional/schweinfurt/US-Army-streicht-bald-72-Stellen;art742,6416026
Schäuble: Wir waren nie souverän
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55d3c4039c6.0.html?PHPSESSID=be9261ef878e092cec52dc9cc588c86e
Leo-Baeck-Preis 2011 für Bundespräsidenten Wulff
http://www.evangelisch.de/themen/politik/leo-baeck-preis-2011-f%C3%BCr-bundespr%C3%A4sidenten-wulff51971
Forschung zu NS-Beutekunst
Schaut hinter die Bilder
http://www.sueddeutsche.de/kultur/forschung-zu-ns-beutekunst-schaut-hinter-die-bilder-1.1174235
Geschichte
NS-Raubkunst: Berlin gibt Gemälde zurück
http://www.morgenpost.de/printarchiv/kultur/article1831376/NS-Raubkunst-Berlin-gibt-Gemaelde-zurueck.html
Die Lückentheorie: Der Streit um die Raubkunst
http://www.news.de/medien/855239751/die-lueckentheorie-der-streit-um-die-raubkunst/1/
Quandts spenden für Berliner NS-Gedenkstätte
http://www.morgenpost.de/berlin-aktuell/article1818090/Quandts-spenden-fuer-Berliner-NS-Gedenkstaette.html
(ging´s nicht etwas größer? Na dann eben beim nächsten mal…)
Denkmal
Erinnerung an Georg Elser ist genau 17 Meter hoch
http://www.morgenpost.de/printarchiv/berlin/article1820830/Erinnerung-an-Georg-Elser-ist-genau-17-Meter-hoch.html
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,796600,00.html
(Kellerhoff mal ungewöhnlich klarsichtig)
Die unheimliche Konjunktur des Georg Elser
http://www.welt.de/kultur/history/article13705188/Die-unheimliche-Konjunktur-des-Georg-Elser.html
Viel Spaß in Auschwitz?
http://www.sezession.de/28696/viel-spas-in-auschwitz.html#more-28696
(Holocaust-Religion zur ethischen Stärkung…)
Zeichen gegen Gewalt
Dortmund schickt Ultras nach Auschwitz
http://www.focus.de/sport/fussball/bundesliga1/zeichen-gegen-gewalt-dortmund-schickt-ultras-nach-auschwitz_aid_682656.html
Zweiter Weltkrieg (betr. Rheinwiesen)
Autor: Sven Felix Kellerhoff
Schurkenstück um tote deutsche Kriegsgefangene
Eine Million Soldaten sollen 1945/46 in US-Lagern umgekommen sein, behauptet ein Brief, der in rechten Kreisen kursiert. Die These ist längst widerlegt.
http://www.welt.de/kultur/history/article13718678/Schurkenstueck-um-tote-deutsche-Kriegsgefangene.html
(man beachte die eindeutigen Leserkommentare)
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS
(Beckstein gibt offen zu, den Rechtsstaat missachtet zu haben. Zitat: “Wir sind bei Rechtsextremisten härter vorgegangen als bei Linksextremisten – weil die Zustimmung in der Bevölkerung hier viel größer ist. Manchmal gingen wir sogar weiter, als der Rechtsstaat eigentlich erlaubt.”
Günther Beckstein, Merkur 16.11.11)
Beckstein: "Wir gingen weiter als der Rechtsstaat erlaubt"
http://www.merkur-online.de/nachrichten/bayern-lby/beckstein-wir-gingen-weiter-rechtsstaat-erlaubt-1491473.html
(Welche juristischen Konsequenzen ergeben sich aus Becksteins Eingeständnis? Wird er angeklagt?)
Verfassungsmedaille: Freistaat ehrt Wunsiedel
Stellvertretend für viele Bürger erhält Bürger- meister Beck die Verfassungsmedaille. Damit ehrt der Freistaat den Einsatz gegen Neonazis.
http://www.frankenpost.de/regional/oberfranken/laenderspiegel/art2388,1827869
Fraktur - Die Sprachglosse
Rechts ist nur noch das Nichts
http://www.faz.net/aktuell/politik/fraktur/fraktur-die-sprachglosse-rechts-ist-nur-noch-das-nichts-11540891.html
Experten warnen vor Terror von rechts
Nach den jüngsten Erkenntnissen zum Heilbronner Polizistenmord von 2007 und den sogenannten Döner-Morden (2000-2006) werden Warnungen vor rechtsextremem Terrorismus laut.
http://www.badische-zeitung.de/experten-warnen-vor-terror-von-rechts
Ermittlungen in Döner-Mordserie
Rechtes Rätsel
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,797355,00.html
Braune Armee Fraktion?
http://www.sezession.de/28771/braune-armee-fraktion.html#more-28771
Fragen an die Konstrukteure der Braunen Armee Fraktion
http://www.sezession.de/28784/fragen-an-die-konstrukteure-der-braunen-armee-fraktion.html
Jeder Serienmörder ein Terrorist?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56f2ebea9d1.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95
„Döner-Morde“: „Spiegel“ kaufte Bekennervideo von Linksradikalen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M569b07a7a8c.0.html?PHPSESSID=c4e53e876190648511af39166b9bee26
Existentielle Fragen – ein Interview mit Arne Schimmer (NPD)
http://www.sezession.de/28886/existentielle-fragen-ein-interview-mit-arne-schimmer-npd.html#more-28886
Wer sind die Terroristen?
http://www.sezession.de/28793/wer-sind-die-terroristen.html#more-28793
Eine mysteriöse Terrorgruppe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a553b036b6.0.html
Terrorzelle: Neue Liste mit tausenden Namen aufgetaucht
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/terrorzelle-neue-liste-tausenden-namen-aufgetaucht-1494711.html
Brauner Terror in Deutschland? – Ende der Berichterstattung
http://www.sezession.de/28897/brauner-terror-in-deutschland-ende-der-berichterstattung.html#more-28897
Beruf Neonazi, Todesursache unklar. Die Döner sind noch lange nicht vom Tisch
http://doriangrey.net/index.php?issue=11&page=article&p=2&id=z&c=3
Tochter von Nazi-Mordopfer: Entschädigungssumme ist beleidigend
http://www.op-online.de/nachrichten/hessen/tochter-nazi-mordopfer-entschaedigungssumme-beleidigend-1500857.html
(logische Konsequenz der Kampagne)
Bundestag fordert verstärkten „Kampf gegen Rechts“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c491e40b99.0.html?PHPSESSID=5cb6dc964b781e9d0478c1d872d79619
Du bist Terrorist!
http://www.sezession.de/28908/du-bist-terrorist.html#more-28908
Vermischtes zu den angeblichen Neonazi-Morden
http://www.dasgelbeforum.net/forum_entry.php?id=241130
Immer mehr Ungereimtheiten: Verfassungsschutz im Zwielicht
Mehrere 1000 V-Leute?
http://geotumor.blogspot.com/2011/11/immer-mehr-ungereimtheiten.html
Ausstellung über Opfer rechter Gewalt
Bewegende Schicksale
http://www.nordbayern.de/nuernberger-zeitung/nuernberg-region/ausstellung-uber-opfer-rechter-gewalt-1.1692144
(Repression - Arbeitsplatzverlust)
Deutsche: Schreibt nicht für Sezession!
http://www.sezession.de/29090/deutsche-schreibt-nicht-fur-sezession.html#more-29090
(Antifanten versuchen die aktuelle Kampagne zu Vorstößen gegen das bündische Milieu zu nutzen…)
Hintergrund: Das Umfeld der Rechtsterroristen, deren Sympathisanten und der Freibund
http://rechte-jugendbuende.de/?p=1755#more-1755
Denkmal der Alten Synagoge in Magdeburg geschändet
http://www.op-online.de/nachrichten/deutschland/denkmal-alten-synagoge-magdeburg-geschaendet-1493993.html
Studie: "Neue Rechte" in sozialen Netzwerken
http://www.unzensuriert.at/content/006065-Studie-Neue-Rechte-sozialen-Netzwerken
Erlangen
Streit um Internetverweis auf Burschenschaft
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54bd2c8951e.0.html?PHPSESSID=af5dd15712e130e11cac99bc9c9ac9e4
Neonazi bei CDU Kassel
Parteimitglieder ahnungslos
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36086&key=standard_document_43259332
"Freier Widerstand Kassel"
CDU-Politiker in rechtsextremer Organisation aktiv
http://www.stern.de/politik/deutschland/freier-widerstand-kassel-cdu-politiker-in-rechtsextremer-organisation-aktiv-1756243.html
(wieder mal die unsägliche Jutta Ditfurth…)
Frankfurt
Römer-Hetzjagden gegen Mitglieder der FDP-Fraktion
Absurde Vorwürfe vergiften Parlament
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=194
Grüne und Demokratie
http://www.sezession.de/29024/grune-und-demokratie.html#more-29024
„Grüne“
Van der Bellens antisemitischer Freund im Europarat
http://www.unzensuriert.at/content/006192-Van-der-Bellens-antisemitischer-Freund-im-Europarat
(Zum unsäglichen Ströbele)
Lausbubenstück ohne Lerngewinn
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M541bba5d4e7.0.html?PHPSESSID=fefb9e05533543a29ba1b6fd24cec2e6
Willi Mernyi: Bezahlter Linksaktivist im Kampf gegen die FPÖ
http://www.unzensuriert.at/content/006197-Willi-Mernyi-Bezahlter-Linksaktivist-im-Kampf-gegen-die-FPOe
(Na ja, sie hat schließlich auch keine NS-Verbrechen geleugnet…)
Inge Viett
Ex-RAF-Terroristin kommt mit Bußgeld davon
http://www.focus.de/politik/deutschland/inge-viett-ex-raf-terroristin-kommt-mit-bussgeld-davon_aid_687201.html
Freispruch für „Junge-Welt“-Chefredakteur
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M568276ada3f.0.html?PHPSESSID=3b78a57948cc027ccc2fce0365143354
Wolf Biermann attackiert Linkspartei
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bcfcaeb9d2.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95
Neues Portal dokumentiert Repressionsorte in der SBZ/DDR
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a523bdd7fc.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95
Verdi-Kooperation mit Linksextremisten stößt auf Kritik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54692eed2b4.0.html?PHPSESSID=f1b02526bd82c0bb9327ad125042133f
SPD zeichnet Antifa-Verein aus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M533d4acfb14.0.html?PHPSESSID=78b034a292d700eeee26d6a6bf21878b
Soldatenehrenmal in Bochum erneut geschändet
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M562f20c7a78.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95
Berlin
Linksextremisten attackieren Polizisten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58f445e16af.0.html?PHPSESSID=be9261ef878e092cec52dc9cc588c86e
(auch mal ein Fall für die Anti-Diskriminierungsstelle, oder?...)
Facebook-Freunde
Ikea wirft Mitarbeiter mit NPD-Kontakten raus
http://www.welt.de/wirtschaft/webwelt/article13730929/Ikea-wirft-Mitarbeiter-mit-NPD-Kontakten-raus.html
Wiener Korporationsball 2012 zum letzten Mal in der Hofburg Vienna
http://www.ots.at/presseaussendung/OTS_20111201_OTS0283/wiener-korporationsball-2012-zum-letzten-mal-in-der-hofburg-vienna
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
Deutsche Opfer, deutsche Täter
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M564b33d439a.0.html?PHPSESSID=fefb55d2d800feefd3911b49e7920948
Amerikanischer Druck und türkisches Interesse. Deutschland schloss das Anwerbeabkommen mit der Türkei nur zögerlich
http://gruenevorwahl.files.wordpress.com/2011/11/faztc3bcrkischesanwerbeabkommenutarasche.pdf
Fremde und entfremdete Heimat
http://www.sezession.de/28616/fremde-und-entfremdete-heimat.html#more-28616
Von Rosa Parks zu Emma West
http://www.sezession.de/29088/von-rosa-parks-zu-emma-west.html
In Deutschland geboren, ausländische Eltern
Bundestag lehnt dauerhaften Doppelpass ab
http://www.stern.de/politik/deutschland/in-deutschland-geboren-auslaendische-eltern-bundestag-lehnt-dauerhaften-doppelpass-ab-1749930.html
Böhmer fordert mehr Ausbildungsplätze für Einwanderer
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56082b48eef.0.html?PHPSESSID=af5dd15712e130e11cac99bc9c9ac9e4
http://www.migazin.de/2011/11/08/arbeitgeber-sollen-offene-ausbildungsplatze-mit-migranten-zu-besetzen/
(Lustige Böhmer. Ihre Forderung passt gut zu folgender Meldung…)
30.000 Lehrstellen sind noch unbesetzt
Die Betriebe bilden immer mehr aus. Das ist die gute Nachricht. Gleichzeitig wird die Zahl der Bewerber aber immer kleiner, wie die Partner des Ausbildungspaktes heute in Berlin erklärten.
http://www.deutsche-handwerks-zeitung.de/30000-lehrstellen-sind-noch-unbesetzt/150/3091/100726
Azubis in Deutschland dringend gesucht
Mehr Lehrstellen offen, weniger Bewerber. Regierung und Wirtschaftsverbände feiern Erfolg des Ausbildungspaktes
http://www.welt.de/print/die_welt/wirtschaft/article13704346/Azubis-in-Deutschland-dringend-gesucht.html
Serbien: Immigrantenflut als Preis für den Eintritt in die EU
http://www.unzensuriert.at/content/006189-Serbien-Immigrantenflut-als-Preis-fuer-den-Eintritt-die-EU
Berliner Moslem darf in Schule nicht nach Mekka beten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5002fe9bc49.0.html?PHPSESSID=0594a5673e650b6f5911ce973cfc76b9
Luxemburg plant Geschlechtertrennung im Schwimmunterricht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53f65fbb009.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95
Muslime fühlen sich durch Studie verunglimpft
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e64e32bf37.0.html
Islamkritik: Anschlag auf französische Satire-Zeitschrift
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d8b424037d.0.html?PHPSESSID=7ebc6fe60aa23c293f9c9ee237ccc4b4
http://www.pi-news.net/2011/11/charlie-hebdo-mit-molotow-cocktail-angegriffen/
Evangelische Theologin kritisiert „rassistische“ Kinderbücher
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f40166b7bf.0.html?PHPSESSID=1b1a10da80b485f7097dd6b38c870313
Siegburg
Scheidung mit Richter und Mullah
http://www.ksta.de/html/artikel/1321373160681.shtml
Duisburg-Marxloh
Korruptionsvorwurf
Ermittlungen wegen Betrugs in islamischer Begegnungsstätte
http://www.derwesten.de/staedte/duisburg/ermittlungen-wegen-betrugs-in-islamischer-begegnungsstaette-id6122210.html
Nachlese zur „Burka-Frau im Frankfurter Bürgeramt“
Verschleppungstaktik
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=193
Seligenstadt
Moslems demonstrieren gegen „beleidigendes“ Buch
http://www.op-online.de/nachrichten/seligenstadt/moslems-seligenstadt-demonstrieren-gegen-beleidigendes-buch-1476022.html
Demo gegen das Buch "Die Verbrechen des Propheten Mohammed"
http://www.youtube.com/watch?v=5DIAYtzTqDk
VGH kippt Ausweisung von mutmaßlichem Hassprediger
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/vgh-kippt-ausweisung-von-mutmasslichem-hassprediger-21057584.bild.html
Mahmut Yigit aus Offenbach vertritt im Parlament die Interessen von Migranten
Gelebte Integration
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/gelebte-integration-1470496.html
(incl. kontroverser Leserdiskussion)
Wir bitten um Entschuldigung
http://www.youtube.com/watch?v=QRnH_FskoAI
Erst seit 50 Jahren bereichern uns Menschen islamischen Glaubens und orientalischer Abstammung. Dabei hätten sie viel früher hier sein können! Die Übeltäter, die den Zustrom von Fachkräften verzögert haben, entschuldigen sich.
Wider die Klischees - Kunst von Sinti und Roma
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,6669650,00.html
Zuschuss für Sinti- und Roma-Gedenkort
http://www.volksfreund.de/nachrichten/region/trier/Kurz-Zuschuss-fuer-Sinti-und-Roma-Gedenkort;art777,2979336
Sinti, Roma und Juden gegen Diskriminierung
http://www.bild.de/regional/hannover/hannover-regional/sinti-roma-und-juden-gegen-diskriminierung-20894170.bild.html
(ein eindeutig mit rassistischen Vorurteilen beladener Artikel. Wo bleibt die Staatsanwaltschaft?)
Roma und Sinti
Zehn Cent sind Bettlern in Berlin zu wenig
http://www.morgenpost.de/berlin/article1820634/Zehn-Cent-sind-Bettlern-in-Berlin-zu-wenig.html
Briefverteiler war scharf auf Handys und Schmuck
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/briefverteiler-scharf-handys-schmuck-1480365.html
Taxifahrer in Frankfurt ausgeraubt
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/taxifahrer-frankfurt-ausgeraubt-1498941.html
Krawall in Kreuzberg
Gewalt zwischen Kurden und Türken nach Demo
http://www.morgenpost.de/berlin-aktuell/article1838504/Gewalt-zwischen-Kurden-und-Tuerken-nach-Demo.html
Schweiz
Kriminalität von Asylbewerbern nimmt zu
http://www.tagesschau.sf.tv/Nachrichten/Archiv/2011/11/27/Schweiz/Kriminalitaet-von-Asylbewerbern-nimmt-zu
Offenbach
Rentner in eigenem Haus brutal ausgeraubt
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/rentner-eigenen-haus-brutal-ausgeraubt-1511770.html
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
Architekten-Streit
Wieviel "Veraltertümelung" vertragen unsere Städte?
http://www.welt.de/kultur/article13729313/Wieviel-Veraltertuemelung-vertragen-unsere-Staedte.html
Schiefer Turm in Bad Frankenhausen offenbar vor Abriss
http://www.otz.de/startseite/detail/-/specific/Schiefer-Turm-in-Bad-Frankenhausen-offenbar-vor-Abriss-1538665591
(Bombenangriff auf die neutrale Schweiz im zweiten Weltkrieg)
Schaffhausen brennt!
http://schaffhausen-nostalgie-foto.ch/266,0,schaffhausen-bombardiert-,index,0.html
WW2 Schweiz: 1944 Bomben auf die Schweiz: Bombardierung Schaffhausens durch die USA
http://www.youtube.com/watch?v=gs52AAqnNJE
Umstrittene Neubauten
Verbaut sich Hamburg seine Schönheit?
http://www.mopo.de/nachrichten/umstrittene-neubauten-verbaut-sich-hamburg-seine-schoenheit-,5067140,11220376.html
Schluss mit klotzig!
Warum viele deutsche Städte in Hässlichkeit versinken. Das Beispiel Hamburg
http://www.zeit.de/2011/48/Hamburgs-Haesslichkeit
Rückschau: Dämmwahn
Nicht immer macht Energiesparen Sinn
http://www.daserste.de/plusminus/beitrag_dyn~uid,0u9rr5zt0cqtjic3~cm.asp
Styropor-Platten in Fassaden
Wärmedämmung kann Hausbrände verschlimmern
http://www.spiegel.de/wissenschaft/technik/0,1518,800017,00.html
(Schwachsinn)
Ein grünes Kleid für den Eiffelturm
http://www.wienerzeitung.at/nachrichten/panorama/chronik/415680_Ein-gruenes-Kleid-fuer-den-Eiffelturm.html
„Zur Zeit“
Formwandel der rechten Publizistik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e26a8ae429.0.html?PHPSESSID=af5dd15712e130e11cac99bc9c9ac9e4
(zum neuesten reformpädagogischen Experiment)
Lesän duach Schraiben
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5be777fca46.0.html?PHPSESSID=1f177696a00de939a9b2e569f6ce629b
Deutsch als Ausschussware
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f674c9a2a1.0.html?PHPSESSID=e0de0bce0ca85aaf43ce34a9c4c820ba
(bundesweiter Trend)
Rotstift bedroht Schüler-PCs
http://www.op-online.de/nachrichten/rodgau/rotstift-bedroht-schueler-pc-wilhelm-busch-schule-rodgau-1502387.html
Indiens mörderischer Verkehr
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2912678
(Armes Mädchen. Jetzt wird sie noch für die politisch-unkorrekte Liebe bestraft.)
Vanessa Hessler: Aus für „Alice" – Model stolpert über Gaddafi-Affäre
http://www.abendblatt.de/vermischtes/promi-news/article2078224/Aus-fuer-Alice-Model-stolpert-ueber-Gaddafi-Affaere.html
http://www.gala.de/stars/news/163524/Vanessa-Hessler-Alice-ist-jetzt-arbeitslos.html
Liebe unerwünscht – Der Fall “Alice” alias Vanessa Hessler
http://clauswolfschlag.blog.com/2011/11/02/liebe-unerwunscht-der-fall-alice-alias-vanessa-hessler/
Kleines Wunder
Baby in Israel 18 Jahre nach künstlicher Befruchtung geboren
http://www.abendblatt.de/vermischtes/article2095895/Baby-in-Israel-18-Jahre-nach-kuenstlicher-Befruchtung-geboren.html
Berthold Seliger
Die Leistungsschutzgelderpresser
Wie die Kulturindustrie am altbackenen Urheberrecht festhält, um es zu ihren Gunsten auszuschlachten.
http://www.konkret-verlage.de/kvv/txt.php?text=dieleistungsschutzgelderpresser&jahr=2011&mon=11
Das Virtuelle und der Geist
Ein Gespräch mit 68er-Ikone Rainer Langhans
http://www.zeitjung.de/POLITIK/artikel_detail,7038,Das-Virtuelle-und-der--Geist.html
Elementarfragen
Rainer Langhans
http://elementarfragen.de/
Solidarische Lebens Kunst Berlin
sucht noch engagierte Teilnehmer
https://www.facebook.com/SoLeKuBerlin
Neue Bezahlpflicht
Google will für Maps-Einbindung kassieren
http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/0,1518,794935,00.html
Kürbiskult
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M502b577c9b0.0.html
(die haben alle auch Probleme…)
Bartstreit: Amischen droht lebenslange Haft für "Hassverbrechen"
http://www.morgenpost.de/printarchiv/panorama/article1837555/Bartstreit-Amischen-droht-lebenslange-Haft-fuer-Hassverbrechen.html
USA
Festnahmen nach Bartschneide-Aktion unter Amish-Mitgliedern
Ein bizarrer Streit innerhalb der Religionsgemeinschaft der Amish beschäftigt derzeit die US-Ermittler
http://www.augsburger-allgemeine.de/panorama/Festnahmen-nach-Bartschneide-Aktion-unter-Amish-Mitgliedern-id17668706.html
Zum Tod von Lana Peters, Stalins Tochter
Vom Zwang, weglaufen zu müssen
http://www.sueddeutsche.de/kultur/zum-tod-von-lana-peters-stalins-tochter-vom-zwang-weglaufen-zu-muessen-1.1222253
(Querulantentum)
Nicht angeschnallt
Papst kriegt kein Verkehrsknöllchen
http://www.focus.de/politik/ausland/papst/nicht-angeschnallt-papst-kriegt-kein-verkehrsknoellchen_aid_689471.html
Zerstörte Kippenberger-Installation
Wenn es auf den Fleck ankommt
http://www.sueddeutsche.de/kultur/zerstoerte-kippenberger-installation-wenn-es-auf-den-fleck-ankommt-1.1181031
Sprengstoffverdacht bei Mühlheimern
Kontrolle am Flughafen wird zum Albtraum
http://www.op-online.de/nachrichten/muehlheim/kontrolle-flughafen-wird-albtraum-1486518.html
Verurteilter Forscher
Eklat um Klimaberater der Bundesregierung
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,796623,00.html
Klimaschutz-Index 2011
http://www.spiegel.de/flash/0,,27554,00.html
Hunde dürfen getötet werden
Viele Streuner in Rumänien
http://www.badische-zeitung.de/panorama/hunde-duerfen-getoetet-werden--52328603.html
Indonesien: Zwei Männer wegen dutzendfacher Affen-Tötung verhaftet
http://www.elo-forum.net/shortnews/2011112239856.html
Eklat bei Preisverleihung
Rosenstolz kritisiert Bambi für Bad Boy Bushido
http://www.morgenpost.de/vermischtes/article1823569/Rosenstolz-kritisiert-Bambi-fuer-Bad-Boy-Bushido.html
Protest
Heino gibt seinen „Bambi“ zurück
http://www.morgenpost.de/printarchiv/leute/article1825171/Heino-gibt-seinen-Bambi-zurueck.html
Die Grünen sollten Verständnis für Bushido haben
Bushido ist ein Musterbeispiel gelungener Integration. Der Skandal um seine Auszeichnung zeigt auch die Verlogenheit der selbsternannten Herolde der Migranten.
Von Ulf Poschardt
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13713685/Die-Gruenen-sollten-Verstaendnis-fuer-Bushido-haben.html
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Equidad (epieikéia), la excepción ante la ley
Equidad (epieikéia), la excepción ante la ley
Alberto Buela (*)
Cuando algo no se tiene claro en filosofía lo primero que se recomienda es comenzar por la cuestión del nombre, el quid nominis, qué es lo que significa el término.
Equidad, una palabra cada vez más en desuso, proviene del latín aequitas que es la traducción del término griego epiéikeia. Vocablo constituido por el prefijo épi= alrededor de, sobre, acerca de, y el verbo éiko= semejar, ser conveniente, estar bien, cuyo participio presente eikós significa: parecido, semejante, conveniente, razonable, natural verosímil, vemos entonces como todos estos conceptos se pueden resumir en el término “equitativo”.
Aristóteles, siempre Aristóteles, fue el primero que se detuvo a pensar sobre la equidad, y en su principal obra sobre el obrar humano, La ética nicomaquea, afirma: “lo equitativo es una corrección de los justo legal= tò nomikón (1137 b 13). Y en La Retórica lo confirma cuando sostiene que: “lo equitativo es aquello justo que está más allá de la ley escrita= parà tón gegramménon nómon (1374 a 28).
Como la ley considera lo que se da las más de las veces, el legislador busca encontrar una expresión universal pero sabiendo va a haber excepciones a la ley, ya sean errores o casos no contemplados, porque no es posible abarcar todos los casos en su singularidad, entonces interviene la equidad.
Ahora bien, la equidad no surge por una falencia de la ley o un error del legislador sino que está fundada en la naturaleza de la cosa, pues así es la materia concerniente a las acciones de los hombres. Es que el obrar humano se mueve en el plano de la verosímil, de la plausible, de la contingencia y no podemos exigirle a él la exactitud matemática, sino a lo sumo el rigor moral de hacer el bien y evitar el mal.
La equidad viene a socorrer a la ley y corregir su omisión en los casos singulares. “Y esa es la naturaleza de lo equitativo: ser corrección de la ley en tanto que ésta incurre en omisiones a causa de su índole general” (1137 b 26-27).
Así lo equitativo siendo lo justo es mejor que lo justo “relativamente”, en la aplicación de los casos particulares, pero no es mejor que lo justo “absolutamente”. Lo justo es aplicable al género mientras que lo equitativo a cada una de sus especies.
Como todo no se puede legislar, existen infinidad de cosas y situaciones que no se pueden someter a la ley. Para ello los gobiernos cuentan con los “decretos”, que a diferencia de la ley= nómos, que es de carácter general, se aplican a una situación o caso singular. El hombre equitativo, el spoudaios, no se atiene a la rigidez de la ley sino que va más acá o más allá y cede en orden al castigo fijado por la ley, buscando la indulgencia y diferenciando entre el error, el acto desafortunado y el acto injusto, pero teniendo siempre “a la ley como defensora” (1138 a 2). La equidad no deroga la ley sino que aprovecha el propio pliegue o resquicio no contemplado por la universalidad de la ley. Es un correctivo a la justicia legal.
Para la jurisprudencia romana, la aequitas era la moderación del rigor de la ley por causas éticas, políticas o culturales, mientras que para la patrística cristiana era la moderación por causas o motivos de caridad y misericordia.
Para la teólogos escolásticos medievales era la justicia supralegal, sobre lo especial y excepcional. Retoman, en cierta medida, la visión griega clásica con el adagio: summun ius, summa inuria, mientras que para la ciencia jurídica moderna, es la interpretación de la ley, caracterizada por un máximo de libertad y flexibilidad.
Para el denominado ius naturalismo contemporáneo, es la justicia natural, o derecho justo, mientras que para la jurisprudencia anglosajona, la equidad, es un cuerpo especial de la norma jurídica consuetudinaria.
La equidad es una virtud, que como tal, es considerada como un término medio entre dos extremos opuestos, sea por exceso o sea por defecto. Así por exceso desemboca en la permisividad y por defecto, no tiene nombre ese vicio. Pero como toda virtud moral no se encuentra en un término medio matemático, la equidad se encuentra más inclinada hacia la permisividad que hacia el rigor. “Ser indulgente con las cosas humanas es también de equidad” (Retorica, 1374 b 11).
En el 2002 el máximo representante de los liberals norteamericanos, John Rawls publicó un libro titulado Justicia como equidad en donde responde a las críticas a su libro Teoría de la justicia de 1971. Allí sostiene que solo el socialismo democrático o liberal pueden constituir una sociedad equitativa, el resto de las opciones contemporáneas violan elementos o principios de justicia. “Los individuos bajo un velo de ignorancia eligen el principio de igual trato” (sic).
El esfuerzo teórico de Rawls, si bien loable, no supera la ideología del igualitarismo liberal nacido hace doscientos años y que se resuelve en una vacía formalidad de ordenanzas y decretos, que nos recuerdan “el como sí” de la máxima kantiana.
La equidad no se funda en la igualdad de trato, ni en la igualdad de oportunidades ni en la igualdad ante la ley, sino que tiene su fundamento en el spoudaios, en el hombre íntegro, noble y cabal que como tal se alza como norma del obrar humano, incluso sobre la ley misma en aquello que falla.
Y es en la formación de este tipo de hombre en que radica la mayor y mejor equidad de nuestras sociedades.
Surge aquí una vez más la clara distinción entre aquellos, como Rawls y Kant que privilegian el deber sobre el bien, y así para ellos el hombre es bueno o equitativo (en este caso) cuando realiza actos buenos, esto es, actos que debe realizar. En cambio para otros, aquellos que privilegian el bien, el hombre realiza actos buenos porque ya es bueno, este hombre no obra por deber sino por inclinación de su propia índole, que se fue formando a través de su tiempo de vida, principalmente en la niñez y juventud. (Siempre hay que recordar el viejo dicho criollo: Burro viejo, no agarra trote).
La pregunta por el bien es más amplia que la pregunta por el deber, puesto que no podemos saber qué hacer sino sabemos qué es el bien. Así como posee mayor jerarquía moral un “hombre bueno” que un “buen hombre”. Pues este último hace lo que debe hacer, mientras que aquél va más allá del deber y la justicia.
Esta disyuntiva fatal se nota en forma evidente en la vida espiritual cuando erróneamente se le exige a todos igual capacidad de sacrificio y privaciones, por el deber de realizarlas. Cuando en realidad, en la vida del espíritu cada uno tiene su tope o maximun y no se le puede exigir más pues, de lo contrario, fracasan y terminan abandonando la tarea propuesta y malográndose personalmente. Cuantas vocaciones laudables se han fracasado por un rigorismo moral inadecuado a la naturaleza del postulante. Y cómo ello ha funcionado como fuente del resentimiento espiritual que, en la práctica, no tiene cura.
En la vida del espíritu es donde más y mejor se nota la desigualdad entre los hombres. Es donde se pone de manifiesto que, no solo somos personas: seres singulares e irrepetibles, morales y libres sino que además tenemos distintas jerarquías. La plenitud de uno puede ser mínima pero es plenitud (una copa pequeña pero llena hasta el tope) y la plenitud de otros puede ser mediana o máxima pero es plenitud (copas más grandes pero hasta el tope). De lo contrario se fracasa por exigencia en exceso.
Esto, está magníficamente reflejado en le grito desesperado de Salieri, aquel oscuro músico que se comparaba con el genio de Mozart cuando arrojando el crucifijo al fuego, grita: “Toma, porqué me has dado la vocación y no los talentos”.
El hombre equitativo es el que auna en sí: talento y vocación para llenar el vacío que dejo la universalidad de la ley en el caso singular. Funciona así como criterio de los actos para los cuales la ley es insuficiente.
Para aquellos que privilegian el deber el hombre es bueno cuando realiza actos buenos, esto es, los actos que debe realizar. En cambio para los otros, los que privilegian el bien, el hombre realiza actos buenos porque es bueno, este hombre no obra por deber sino por inclinación de su buena índole.
Al respecto, alguna vez comentando el mito platónico de Giges hemos sostenido que: “Esta teoría (la de la justicia, la del obrar por deber) tiene una limitación, y es que muchas veces y en muchas ocasiones, el hombre honrado para ser justo, para seguir siendo “buen hombre” debe ir más allá de la justicia, hecho no contemplado por John Rawls. Así por ejemplo, quien se deja calumniar sin defenderse para no traicionar la confianza de un amigo. Quien no vuelve la espalda a un hombre injustamente perseguido y la da cobijo. Quien da consejo en una disputa familiar a riesgo de ser odiado por ambas partes. Quien paga una deuda de un hermano o de un amigo sin tener obligación de hacerlo. En todos estos casos, aquél “buen hombre” se transforma en un “hombre bueno”.” [1]
Este ejemplo nos muestra objetivamente como la pregunta por el bien es más amplia que la pregunta por el deber, puesto que no podemos saber qué hacer sino sabemos qué es el bien.
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Evola frente al fatalismo
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INTRODUCCIÓN
Una rígida interpretación de la Doctrina de las 4 Edades podría comportar predeterminismo atentatorio contra el principio Tradicional de la Libertad inalienable del Hombre Reintegrado a su esencia metafísica. Julius Evola mostró esa especial y añadida dosis de ´sensibilidad´ y de poder de interpretación que le posibilitaron el no estancarse en una visión rígida de los diferentes textos Sapienciales y Sagrados del mundo de la Tradición cuando éstos nos hablan de la doctrina de Las Cuatro Edades, pues el proceso de decadencia que ésta nos expone no es irreversible ni está impregnado de un fatalismo contra el que nada pueda oponer el Hombre. El maestro italiano le dio una especial relevancia a la idea de que la involución podía ser frenada e incluso eliminada antes de que aconteciera el final de un ciclo cósmico; esto es, antes del ocaso del kali-yuga. Y sostuvo firme y ocurrentemente esta idea porque creía en la libertad absoluta del Hombre. Porque creía que el Hombre -así en mayúscula-, aparte de tener la clara potestad necesaria para conseguir su total Despertar interior, también tenía en sus manos la posibilidad de devolver a sus escindidas y desacralizadas comunidades los atributos y la esencia que siempre fueron propios del Mundo Tradicional. Porque Evola creía, en definitiva, en el Hombre Superior o Absoluto, Señor de sí mismo. Igualmente creía que la pasividad fatalista del hombre podría prolongar el fin de una etapa. Para los tiempos crepusculares Evola barajaba la posibilidad de acelerar el fin del kali-yuga cabalgando el tigre: acelerando los procesos disolventes que se dan en estos tiempos deletéreos.
DESARROLLO
A la pregunta de ¿qué tipo de hombre es el que puede aspirar a su Reintegración interior y a encauzar a su comunidad por el camino de la Tradición?, se debe responder que no es otro que aquél que es capaz de dominarse a sí mismo, de autogobernarse y (echando mano del taoísmo) de ´ser señor de sí mismo´. Sólo el autarca, del que nos había hablado Evola durante los años ´20 del pasado siglo -durante la que ha sido definida como su etapa filosófica (que ya apuntaba claramente hacia su definitiva etapa Tradicionalista)-, sólo, decíamos, el autarca que no depende del otro, de lo otro, del exterior ni del tú porque no hay circunstancia, ni condicionamiento externo a él, que lo pueda mediatizar y hacer dependiente, sólo él puede, tras haber conseguido gobernarse a sí mismo, ser apto para gobernar a su comunidad. Hablamos, en definitiva, del Iniciado: de aquél que se empezó sometiendo a rigurosos, metódicos y arduos ejercicios/prácticas de autocontrol y descondicionamiento frente a lo exterior (acabamos de hacer alusión a ello) e interno (con respecto a emociones, sentimientos exacerbados, pulsiones e instintos primarios) y que, tras lo cual, ha preparado su alma/mente, en primera instancia, para que sea apta para captar otras realidades (sutiles) que se hallan más allá de las que pueden aprehender los sentidos y para que, más tarde (y tras este último y difícil logro) pueda, asimismo, llegar al Conocimiento de Aquello que se halla más allá, incluso, del mundo sutil y, en definitiva, de cualquier modo de manifestación y que se encuentra, además, en el origen del cosmos. Hablamos, pues, del Conocimiento del Principio Primero o Supremo Eterno, Incondicionado e Indefinible y, hablamos, por otro lado, de la Identificación ontológica del Iniciado con dicho Principio.
El iniciado o (echando mano del léxico budista) Despertado plasmará en sí la Imperturbabilidad del Principio Primero que ha desarrollado en su interior y dicha Imperturbabilidad e Identificación con lo Permanente y Eterno le hará inmune a cualquier tentación hacia lo caduco y superfluo y le hará, por ende, idóneo para dirigir a su comunidad hacia las metas que enfocan hacia lo Alto, Sacro, Estable y Permanente y le alejarán de cualquier veleidad que tienda hacia lo bajo, lo materialista, lo transitorio, lo inestable y lo perecedero.
¿Es posible que se afirme este tipo de Hombre Superior en medio del marasmo vermicular y disoluto por el que discurre el hombre del mundo moderno? ¿Es posible esto en el cenagal de la etapa crepuscular de la Edad oscura –Kali-yuga o Edad de Hierro- por la que atravesamos? El Tradicionalismo, especialmente en boca de Julius Evola, nos responde afirmativamente, aun consciente de lo enormemente complicado que puede resultar. Pero complicado no equivale a imposible. No existe nada imposible para el hombre que se lo proponga. El hombre que opta transitar por las vías de la Tradición no encuentra fatalismos: no encuentra determinismos que no pueda superar.
Para la Tradición el Hombre Absoluto e Integrado no es una quimera, sino, al contrario, una posibilidad que alberga el hombre y que ha pasado de potencia a acto. Si es posible Despertar la semilla de la Eternidad que anida en nuestro fuero es porque la Tradición concibe que somos portadores de ella. Si es posible Espiritualizar nuestra alma, psyché o mens es porque el Espíritu, atman o nous (eso sí, en forma aletargada) también se halla en nosotros gracias a que procedemos, por emanación, del Principio Primero cuya manifestación dio lugar a la formación del cosmos. Somos, pues, portadores de dicho Principio Superior e Imperecedero del que emanamos y tenemos la posibilidad de emprender la tarea heroica de Despertarlo en nuestro interior.
Si el emanacionismo o emanatismo como certidumbre defendida por la Tradición abre las puertas a la consecución del Hombre Reintegrado no ocurre lo mismo con las creencias propias de religiosidades que han de ser enmarcadas en la cuesta abajo propia del mundo moderno. Religiosidades de corte lunar que no conciben el que el hombre comparta esencia ( ni aunque sea en estado quasi larvario que deba ser activada) con el Principio Supremo sino que, por el contrario, afirman que el hombre fue creado (creacionismo) ex nihilo (de la nada) por Dios y que, al no emanar de Él, no comparte nada de Su divinidad. No admiten, por tanto, la Iniciación y la consecuente posibilidad del hombre de transmutarse interiormente (metanoia) y aspirar a Ser Más que hombre: a ser Hombre Trascendente.
Las religiosidades de tipo lunar están por el creacionismo, pues de la misma manera que la luna carece de luz propia y la luminosidad que de ella nos llega no es más que un reflejo de la solar, de la misma manera, decíamos, en este tipo de religiosidad no nos arriba de lo Alto más que un reflejo o aproximación mental que no es otro que el aportado por la única herramienta de encaro del hecho Trascendente que la religiosidad lunar pone al alcance del hombre: la simple fe, la creencia y la devoción. Por lo cual niega la posibilidad de la Gnosis de lo Absoluto y la posibilidad del hombre de llegar a Ser uno con la dicha Trascendencia. Y la niega, repetimos, aduciendo que el hombre no comparte esencia con lo Trascendente y no puede, pues, actualizarlo en sí; aduciéndolo, recuérdese, por sostener que no emana de Él y que en la naturaleza de dicho hombre no se esconde el Espíritu en potencia.
La convicción Tradicional del hombre como portador de Atman o Espíritu hace concebir la esperanza de su Despertar y del heroico cometido de aspirar a culminar la Restauración del Orden Tradicional mediante lo que, etimológicamente, comporta la auténtica Revolución, en el sentido de Re-volvere; esto es, de volver a recuperar la cosmovisión, los principios y los valores que siempre han caracterizado al Mundo Tradicional y que se hallan en las antípodas de la desacralización, del materialismo, del positivismo, del hedonismo, del consumismo y del gregarismo despersonalizado propios de este mundo moderno.
Por el contrario, el hombre concebido por las religiones lunares-creacionistas (aparte de no ser apto para emprender intentos de Restauración de la Tradición) será la antesala de posteriores procesos de decadencia aun mayores, pues al habérsele amputado su dimensión sacro-espiritual se le ha rebajado de nivel ontológico. Ya no podrá entender más sobre lo Trascendente, tal como en la Tradición sí le era posible gracias a lo que él poseía de más que humano; de Sobrehumano, diríamos. Sin Espíritu únicamente le queda el alma, la psyqué o mens para vivir “en orden” con su/s dios/es. Es decir, que ya sólo cuenta con medios meramente humanos para mirar a lo divino y que no son otros que aquéllos que su mente pone a su disposición, a través de la fe y la creencia. Por esto habrá de contentarse con no ser más que un fiel devoto de su/s divinidad/es. E irremediablemente cuando el hombre ha sido obligado a descender a este plano –sin más- humano, cuando la mente ocupa la cúpula en su jerarquía constitutiva, nadie podrá extrañarse que la facultad racional que en ella (en la mente) se halla inmersa se atrofie y pueda dudar de la existencia de cualquier realidad no sensible; como lo es una Realidad Trascendente (más que humana) que no podrá aprehender con sus tan solo humanas herramientas (el método discursivo, el especulativo,…). Nos hallaremos, pues, en los albores del racionalismo, del posterior relativismo para el que no existen Verdades Absolutas y todo plano de la realidad (aun el Superior) puede ser cuestionado y nos hallaremos asimismo, como consecución lógica posterior, en la antesala del agnosticismo y del materialismo.
Las religiosidades de carácter lunar, propias del mundo moderno, fueron segregando un tipo de hombre inclinado, irremisiblemente, a posturas evasionistas con respecto a la posibilidad de búsqueda del Espíritu y con respecto a la posibilidad de actuar sobre el medio circundante con la intención de modificarlo y, más aun, rectificarlo. Frente a ellas se alza un tipo de Espiritualidad Solar y activa (la Tradicional) para la que el fatalismo no existe y para la que el hombre debe trazar su camino (recordando una adecuada imagen aportada por el mismo Evola) tal cual el río circula por el cauce que él mismo ha socavado.
Si el creacionismo excreta un hiato ontológico insalvable entre Creador y criaturas no debe extrañar que de religiones que a esta convicción se adhieren (como las conocidas como religiones del Libro) surgiera un maniqueísmo que dejó, de manera extrema, sin solución de continuidad a Dios y al hombre y que estimó como creaciones del Mal todo el contenido de la manifestación cósmica. Tal aconteció con excrecencias como el catarismo que despreciaban al cuerpo en particular y al mundo físico en general por considerarlos obras del ángel rebelde y caído (Lucifer) y no, como sí consideró siempre la Tradición, como emanaciones del Principio Primero Inmanifestado. El Mundo Tradicional observó y trató siempre al cuerpo humano como el templo del Espíritu, mientras que, p. ej., el judeocristianismo lo contempló como la mazmorra que impedía la liberación del alma (entiéndase, del Espíritu); asimismo la vida terrenal en la que este encarcelamiento tenía lugar la definió como un valle de lágrimas.
Las también conocidas como Religiones del Desierto no conciben la posibilidad del Retorno de la Tradición gracias al accionar del Hombre, pues para ellas el hombre no atesora semilla divina que poder despertar y poderle, así, hacerle apto para revertir los procesos disolventes por los que pueda atravesar el mundo que le circunda, sino que estas Religiones del Desierto provocan una espera pasiva ante el fin de los tiempos, ante la venida de un Salvador o Mesías o ante la Parusía (la vuelta de Cristo) para que la humanidad pueda ser salvada, suba a los cielos, reciba el premio del Paraíso Terrenal (la Tierra Prometida) o para que acontezca la resurrección de la carne.
En la misma línea –y como fiel reflejo de estas Religiones del Libro- el protestantismo representa una vuelta de tuerca más y un intento de corrección de un catolicismo que había adoptado muchas improntas y posturas de espiritualidades precristianas que se situaban muy en la órbita de la Tradición. El protestantismo afirma que es la fe y no las obras las que permiten la Salvación. De este modo cierra las puertas a cualquier aspiración a la Transustanciación de la persona mediante la acción interior (Iniciación), pues accionar no es más que obrar.
El catolicismo o helenocristianismo (opuesto al judeocristianismo) se hallaría en una situación de superioridad frente a otra de las Religiones del Libro como lo es el islamismo, ya que el concepto trinitario defendido por el primero reconoce la posibilidad de divinización del hombre (su palingénesis o segundo nacimiento: a la Realidad del Espíritu) al considerar a la divinidad también en su expresión humana de Hijo. Nada de esto ocurre con (en palabras de Marcos Ghio) el árido monoteísmo semita postulado por un Islam en el que la diferencia de esencia entre Dios (Allah) y el hombre es abisal e insalvable y en la que, por este motivo, a éste se le cierran las puertas de su entronización Espiritual y, en consecuencia, de la posibilidad de ser señor de sí mismo y de trazar su destino y el de sus comunidades.
Quizás, también, no estaría de más realizar algún distingo entre los libros vestotestamentarios y los del Nuevo Testamento, pues hay quien afirma que evangelios como el de San Juan contienen vetas de esoterismo; y no hay que olvidar que este último se afana en la búsqueda y Conocimiento de la Verdad (de la Realidad Suprasensible) y en la consecución de un tipo de Hombre Descondicionado y Diferenciado apto, entre otras cosas, para no dejarse arrastrar por las corrientes disolutorias dominantes en el mundo moderno.
En la misma línea acorde con la Tradición se hallarían todas aquellas manifestaciones que en el entorno de la Cristiandad se reflejaron ya en la Saga Artúrica alrededor de un Ciclo del Grial que se prolongó en el Medievo asociado a órdenes ascético-militares como la de unos templarios que practicaban la Iniciación y cuya veta esotérica también fue consustancial a organizaciones como la de los Fieles de Amor (a la que, p. ej., perteneció un Dante) o la de los Rosacruces. Y en la misma línea Tradicional, dentro también del contexto del mundo cristiano, se hallaría el Sacro Imperio Romano Germánico, cuya cúspide jerárquica, en la figura del Emperador, aunaba las funciones sacra y temporal (política) como es propio de cualquier ordenamiento Tradicional en el que, por este motivo, el gobernante también ejerce de Pontifex o ´hacedor de puentes´ entre lo terrestre y lo celestial; entre sus súbditos y la Trascendencia.
Pero no en esta línea Tradicional se hallaría el misticismo cristiano, pues si la Iniciación prepara al adepto para descondicionarlo mediante prácticas y ejercicios metódicos y convertirlo en Hombre Diferenciado que pueda acceder al Conocimiento de lo Absoluto el misticismo, por contra, no lo prepara para ello sino que se detiene en el cumplimiento de la fe, la devoción y la piedad, siendo por ello que con estos medios mentales (y por ello humanos) no podrá acceder nunca a la Gnosis de lo Superior, sino que, a mucho estirar, se tendrá que conformar con recibir de lo Alto (como si se tratase de una especie de dádiva en agradecimiento por la devoción mostrada) una especie de fogonazo cegador que tan sólo le dará una idea poco aproximativa y muy difusa de lo que se halla más allá de la realidad sensitiva. Esto acontecerá en el mejor de los casos, ya que en muchos de ellos dicho fogonazo no será, en realidad, más que una especie de alucinación provocada en el místico por sus ayunos extremos enajenantes, por la repetición hasta la saciedad -extenuante- de letanías y/o por su actitud mental obsesiva hacia lo divino.
El árido monoteísmo semita al que citábamos más arriba encuentra también fiel reflejo en el judaísmo. Ya hemos hecho alusión párrafos atrás, al mito inmovilizante y fatalista de la resurrección de la carne y del Paraíso Terrenal que sólo acontecerá con la venida del Mesías, pero podríamos reforzar esta ausencia de posibilidad de transustanciación del hombre y de posibilidad de hacer frente a los procesos deletéreos con los que se encuentra, recordando cómo hay muchos judíos ultraortodoxos (como los de la organización Naturei Karta) que consideran al Estado de Israel actual como una impostura que atenta contra sus convicciones religiosas, por cuanto ellos creen que la Tierra Prometida que -más que aproximadamente desde el punto de vista geográfico- se halla en el territorio de dicho Estado sólo les pertenecerá legítimamente tras la venida del Mesías libertador; la cual, obviamente, todavía está por acontecer. No cabe aquí, pues, lucha que llevar a cabo sino la espera pasiva y resignada más absoluta que pueda caber.
Este pasivo dejarse llevar por un movimiento de inercia hacia adelante, esta ausencia de posibilidad de modificar este rumbo no supone más que una especie de caída libre en el vacío que no puede ser cortocircuitada por la acción del hombre y que responde a una cosmovisión de naturaleza lineal, ante la cual se levanta una totalmente disímil que es la propia de la Tradición y que es de orden circular o, como en ocasiones se la ha preferido denominar, de orden esférico.
En su momento hablamos con profundidad de estos dos tipos contrapuestos de manera de concebir la vida y la existencia: la lineal propia del mundo moderno y la circular propia del Tradicional (1). No vamos, pues, a extendernos en este capítulo ya por nosotros trabajado. Tan sólo vamos a apuntar que la cosmovisión lineal no sólo atañe al hecho religioso (de carácter lunar y pasivo) sino también a las excrecencias que ha originado su secularización. Así pues el liberalismo apunta a un camino marcado por una suerte de fatalismo, irremisible como tal y “superior” a las potencialidades del hombre, que está marcado por el progreso continuo (progresismo) y conducirá a una suerte de paraíso terreno atestado de bienes de consumo inacabables, de abundancia ilimitada y, por tanto, de total “felicidad” (vacuna, añadimos nosotros). Y en la misma línea el marxismo trazó otra línea inalterable que conduciría al ideal del comunismo y de su sociedad sin clases sociales y sin superestructuras de ningún tipo: ni Estados, ni ejércitos,…
Ya en su momento hemos apuntado el porqué en lugar de hablarse de cosmovisión cíclica, como propia de la Tradición, en ocasiones se ha preferido hablar de cosmovisión esférica, ya que en una esfera se pueden trazar infinidad de circunferencias que corresponderían a las diversas concretizaciones que el hombre (haciendo uso de su libertad y poder de trazar su destino) puede hacer de las cuatro edades de las que, según diferentes textos Sapienciales Tradicionales, consta un ciclo cósmico humano.
Igualmente en otras ocasiones (2) hemos señalado la posibilidad que tiene el hombre de provocar una especie de cortocircuito en la dinámica propia de la sucesión de las cuatro edades (de Oro, de Plata, de Bronce y de Hierro), poniendo freno al proceso involutivo en lo que la Tradición ha denominado como Ciclos Heroicos, que suponen la Restauración de la Tradición Primordial (Edad de Oro perdida).
De hecho el hombre, haciendo buen uso de la libertad que posee en el sentido de poder marcar su propio camino superando determinismos y condicionantes que pueden parecer fatalmente insalvables, el hombre, decíamos, tiene en sus manos el que el final de la etapa crepuscular del Kali-yuga o Edad de Hierro, porque atraviesa, acontezca antes y, dé, en consecuencia, paso, a una nueva Edad de Oro o Satya-yuga dentro de un nuevo ciclo humano o manvântara o, por el contrario, el que (como consecuencia de posturas pasivas, conformistas, alienadas o marcadas por determinismos varios) dicho final pueda prolongarse más allá de lo que las dinámicas cósmicas podrían hacer indicar.
Pocos como Evola nos han hecho con más nitidez ver cuál es el camino más apropiado para que el hombre sea capaz de llegar a su Integralidad y emprender, después, la tarea de Reconstrucción Tradicional de su derrumbadas sociedades. Este camino, nos dice el maestro italiano, no es otro que el de la vía de la acción, ya sea ésta interna, buscando el desapego y transformación interiores, o ya sea externa, luchando por intentar demoler el deletéreo edificio en ruinas en el que vivimos, con el objetivo de construir, en su lugar, un Orden cimentado en valores imperecederos y en principios inmutables.
Es acción interior lo que se precisa a lo largo de todos estos procesos conocidos con el nombre de Iniciación. El ascesis no es otra cosa que ejercicio interno. La necesaria e imprescindible práctica interior es, en definitiva, acción. Y es por todo esto por lo que la vía más apropiada para completar el arduo y metódico proceso iniciático es, repetimos, aquella conocida como ´vía de la acción´ o ´vía del guerrero´ o shatriya.
Las sociedades Tradicionales estaban constituidas, en su organización jerarquizada, por una élite sacro-guerrero-dirigente, bajo la cual se hallaba la casta guerrera y por debajo de la cual se situaban los estamentos cuya actividad vocacional tenía su eje en las actividades económico-productivas (comerciantes y maestros de talleres, por un lado, y mano de obra por el otro). Con la degradación sufrida en los estertores del Mundo Tradicional las funciones regia o dirigente y sacra se escinden y ya no estarán representadas por aquella élite; dándose paso, por ello, ya en el seno del mundo moderno, a sociedades divididas en las siguientes castas –no representativas del Mundo Tradicional-: brahmanes o sacerdotes, shatriyas o guerreros, viashias o mercaderes y sudras o mano de obra.
En tal estado de cosas la casta a la cual le resulta consustancial la vía de la acción es la más capacitada para emprender la gesta heroica de Restauración de la Tradición. Y así ocurrió a lo largo de las edades que sucedieron al Mundo de la Tradición Primordial o Edad de oro (Satya o Krita-yuga): así ocurrió, pues, en diferentes períodos -Ciclos Heroicos- de la Edad de Plata o Treta-yuga, de la Edad de Bronce o Dvâpara-yuga y de la Edad de Hierro o kali-yuga. Ciclos Heroicos como los protagonizados por héroes como aquéllos que nos refiere la mitología griega al hablarnos de unos Heracles, Aquiles, Ulises o Perseo que se elevan desde su condición de guerreros a la de la Inmortalidad (o, para hablar con más propiedad, Eternidad) a la que les ha llevado, sin duda, un proceso de transustanciación interior. Las polis en que ellos reinen recibirán la impronta sagrada de estos reyes sacros y volverán -aunque sea por un tiempo- a la Edad de Oro perdida: así en la Ítaca de Ulises o en la Atenas de Perseo.
Igual Ciclo Heroico ocurre en buena parte del discurrir de la Antigua Roma, muestra de lo cual es la unión en una misma persona de aquellas dos funciones o atributos que en el Mundo de la Tradición siempre había estado aunados, no sólo en una única persona sino también en la aristocracia a la que aquélla pertenecía; así, la función sagrada (Pontifex) y la función dirigente (como Imperator o jefe de los ejércitos y como Princeps o principal rector político) se unifican en la figura de los emperadores romanos. Su carácter sacro se hace patente por la condición de Iniciados en diferentes ritos -como los de Eleusis o de Mitra- que tuvieron muchos de los emperadores de la Antigua Roma, tales como Octavio Augusto, Tiberio, Marco Aurelio o Juliano.
También, con anterioridad a estos párrafos, hemos mencionado otros Ciclos Heroicos que igualmente se suceden en los momentos menos propicios (Edad de Hierro o, acorde con la ciclología mítica nórdica, Edad del Lobo) para enfrentar una tarea de Revolución (recuérdese: de re-volvere) Tradicional. Ciclos Heroicos como los que rodean la Saga Artúrica y el misterio del Grial o como el que representa el Sacro Imperio Romano Germánico en buena parte de la Edad Media. En este último caso el Emperador es un Ser Iniciado y así lo explicarían, entre otras evidencias, los poderes taumatúrgicos que poseía y que representarían una consecuencia sutil de su condición Sobrenatural. Además se trata de una figura que aúna el poder sacro y el temporal como sucedía en la Edad de Oro. El poder religioso del Papado, en esta etapa, se halla por debajo del sacro ostentado por el Emperador y así quedaba reflejado en la ceremonia de coronación de los Emperadores oficiada por los Papas y que sellaba el reconocimiento, por parte de éstos, de la superior competencia Espiritual del Emperador. En ocasiones algunos emperadores retrasaron en años dicha ceremonia o murieron sin que ella se hubiera realizado y esto aconteció como síntoma de que el Emperador no necesitaba de la acción papal para que su legitimidad fuera reconocida.
Cuando el Papado se negó a reconocer la superioridad Espiritual del Emperador se iniciaron, a raíz de las Querellas de las Investiduras, las guerras entre gibelinos y güelfos. Los primeros reconocían dicha Superior legitimidad del Emperador y los segundos eran partidarios de desposeer al Emperador de su competencia sacra y otorgársela en exclusiva al Papa. El que en una época poco propicia (avanzando el Kali-yuga) estas querellas se fueran decantando del lado güelfo-papal no resulta extraño. La consecuencia de ello es doble: por un lado se desacraliza paulatinamente el poder temporal (representado por el Emperador) y, por ende, poco a poco se desacraliza la misma sociedad y por otro lado se empieza a atomizar Europa en repúblicas (como las italianas) y en reinos que irán dando al traste con cualquier tipo de aspiración unitaria Transnacional (el Imperium) basada en principios Superiores y que tiene la función de representar en la Tierra (el microcosmos) el Ordo reinante en el macrocosmos. (3)
Los Ciclos Heroicos relacionados son un ejemplo más que representativo de la posibilidad real que el hombre posee de trazar su rumbo al margen de las adversidades que pueda encontrar en su periplo vital, destruyéndose, así, cualquier visión del mundo y de la existencia marcada por el fatalismo.
El Héroe, pues, no puede surgir -contrariamente a la opinión de algunos autores tradicionalistas- a partir de la casta sacerdotal o brahmana sino de la guerrera o shatriya, pues con la simple fe (actitud pasiva) del sacerdote es imposible operar transmutaciones en el interior del hombre, pero, en cambio, a través de la vía activa consustancial al guerrero sí es más factible pensar en procesos internos (que deben ser activos) de Liberación Espiritual del hombre.
La primera tarea (la interior) que debe, pues, emprender el hombre es la que puede llevarle a Ser Hombre Diferenciado y Absoluto gracias al Despertar, en su fuero interno, de esa Trascendencia pura e Imperecedera de la que la esencia humana no es ajena. Y para ese fin hay que empezar por derrotar a aquellas fuerzas (tamas, echando mano del tantrismo) que, desplegadas en el mundo manifestado, arrastran hacia lo bajo, hacia lo primario, lo pulsional y lo pasional.
Recalquemos que el Héroe es un Iniciado y que, por tanto, si en el terreno del hecho Trascendente se destierra la Iniciación sólo queda la perspectiva religiosa. Sólo quedan, pues, la fe y las creencias en que todos los píos, creyentes, devotos y cumplidores de una serie de dogmas y preceptos religioso-morales (establecidos pensando en las posibilidades de cumplimiento de la mayoría de los mortales) alcanzarán la salvación, en una suerte de democratismo espiritual marcado por la accesibilidad de la masa a la vida celestial, cuando, por el contrario, el Despertar al que va asociada la Iniciación es un logro que sólo una minoría apta y voluntariosa puede alcanzar. Según la perspectiva religiosa no cabe acción transfiguradora interior y la consecuencia de esto es la promoción de un evasionismo en el plano de lo interno que, por lógica consecuencia, acabará afectando al plano externo del individuo conduciéndole a la inacción exterior y a su pasividad ante la posibilidad de cambiar los signos deletéreos de los tiempos.
Hemos ya indicado el porqué, con Evola, sostenemos que debe ser a través del guerrero -y de su arquetipo- mediante quien se pueden operar los actos heroicos Reintegradores. Y lo hemos sostenido negándole esta posibilidad a la figura sacerdotal. Un signo más de esta no aptitud del brahmana para la transustanciación interna vendría dado por un dato básico que ilegitimiza su misma existencia social y que, sencillamente, es el de que esta casta no existía en el Mundo Tradicional sino que su aparición viene directamente ligada con los procesos involutivos que desembocaron en el mundo moderno, al separarse las funciones espiritual y temporal que antes estaban encarnadas por la aristocracia sacro-guerrera-dirigente. Podemos comprobar cómo en civilizaciones como la de la China o el Japón Tradicionales no existía casta sacerdotal o cómo en la antigua Roma tampoco. En ésta los ritos sacros eran oficiados por la élite de un patriciado cuya función dirigente y guerrera también le eran propias; así lo vemos, p. ej., en un Julio César como flamen dialis u oficiante de los ritos sacros consagrados al dios Júpiter. También “en la antigua India aparecen, como proceso involutivo, los brahmanes (a partir de los purohitas, que eran sacerdotes que dependían del rey sacro y cuyo origen hay que buscarlo en cultos dravídicos anteriores a las invasiones de pueblos indoeuropeos) y se convierten en casta dominante. Casta, por tanto, inexistente en el mundo Tradicional, en cuya pirámide social encontramos en primer lugar, en su cúspide, la casta regioguerrera y aristocrática de atributos sagrados, en segundo lugar, por debajo de ella, la guerrera propiamente dicha y en tercer puesto, en su base, la de todos aquellos que se dedican a actividades de tipo económico: comerciantes, artesanos, agricultores, campesinos,…” (4)
En la misma línea señalábamos en su día que “…Sin duda las formas espirituales precristianas –el mal llamado paganismo- habían entrado, desde hacía ya tiempo, en un proceso de decadencia que, por ejemplo, en buena parte del mundo celta había dado pie a la aparición y hegemonía de la casta sacerdotal de los druidas. La irrupción de esta casta coincide con una cierta deriva matriarcal en el seno de muchos pueblos celtas. Antes de darse este declive, el patriarcado del mundo celta corría paralelo al hecho de que los ritos sagrados eran ejercidos por la aristocracia dirigente.” (5)
Por estas razones si nos colocásemos en la problemática que se vivió en el Medievo y que llevó a los enfrentamientos entre gibelinos y güelfos o a la eliminación de la Orden del Temple (que se selló, definitivamente, con la quema en la hoguera de su último Gran Maestre Jacques de Molay, en 1.314, en la îlle des juifs del río Sena, en París) por decisión de unas jerarquías eclesiásticas (personificadas en la figura de Clemente V) que abominaban de todo lo que fuera esoterismo e Iniciación y por decisión, asimismo, de un Estado francés (en la figura de Felipe el hermoso) que quería asentar su poder en forma omnímoda y opuesta a cualquier ideal Imperial como el del Sacro Imperio Romano Germánico al cual los templarios siempre habían apoyado, si nos colocásemos, decíamos, en tal problemática y la enfocáramos desde el punto de vista Tradicional, aplicado a la estructuración social que debe tener cualquier sociedad Tradicional que se precie de ser tal, deberíamos situar en la legítima cúspide de la pirámide social al Emperador y a la élite sacroguerrera que representarían órdenes ascético-militares como la de los templarios. Bajo este primer estamento se hallaría el meramente guerrero y por último el económico-productivo. Siendo de esta manera no cabe, pues, el Papado en un ordenamiento Tradicional ni caben los eclesiásticos (cardenales, arzobispos, obispos, monjes, sacerdotes,…) por representar, todos ellos, un tipo de religiosidad lunar y pasiva.
La adecuada interpretación de la Tradición es la que debería llevar a las certidumbres que estamos sosteniendo. Y las sostenemos por haber visto en Evola el más adecuado intérprete de los parámetros esenciales en que sustenta el Mundo Tradición. Así, p. ej., lo supo también ver un encriptado grupo de personas que allá por los años ´70 de la pasada centuria redactaron una serie de interesantes escritos que bebían del legado Tradicional transmitido por Julius Evola. Se dieron a conocer como los dioscuros (así eran conocidos los hermanos Cástor y Pólux de los que nos habla la mitología griega) y nos dejaron sentencias y reflexiones muy ilustrativas al respecto de las ideas que pretendemos transmitir con el presente trabajo. Algunas de estas sentencias y reflexiones las relacionamos a continuación:
“…ni se llegue a un compromiso consigo mismos fingiendo encerrarse en una torre de marfil en la cual se espera el último derrumbe, el dicho justo sea en vez ´si cae el mundo un Nuevo Orden ya está listo´”.
“´Existe quien no tiene armas, pero el que las tiene que combata. No hay un Dios que combata por aquellos que no están en armas´. Tal es la invitación a la lucha dirigida por el maestro pagano Plotino”.
“Sólo del hombre y exclusivamente de él dependerán las elecciones futuras”.
“No hay justificación o comprensión, sino inexorable condena hacia aquellos que, teniendo las posibilidades no combaten y que por inercia se dejan abandonar en forma masoquista a un perezoso fatalismo”.
“Preparar silenciosamente las escuadras de los combatientes del espíritu para que, si y cuando los tiempos se tornen favorables, este tipo de civilización pueda ser destruida en sus raíces y ser sustituida con una civilización normal. Recordando siempre al respecto que los tiempos pueden ser convertidos en favorables y que el hombre es el artífice del propio destino”.
“No existe una condición externa en la cual no se pueda sin embargo estar activos por sí y para los otros”.
“Ha habido una indulgencia en femeninas perezas permaneciendo en la espera de lo que debe acontecer, casi como si se tratara de un buen espectáculo televisivo en el cual el espectador no está directamente implicado”.
“La espera pasiva y mesiánica no pertenece al alma occidental”.
“Verdad tradicional que justamente en la edad oscura son preparadas las semillas de las cuales surgirá el Árbol del ciclo áureo futuro, por lo que nunca, ni siquiera en la época férrea, la acción tradicional se perderá”
“El prejuicio materialista remite las causas de los acontecimientos únicamente a fenómenos de carácter natural. A tal obtusa concepción nosotros oponemos resueltamente la enseñanza según la cual cada pensamiento viviente es un mundo en preparación y cada acto real es un pensamiento manifestado”.
“Nosotros encendemos tal llama, en conformidad con el precepto ariya de que sea hecho lo que debe ser hecho, con espíritu clásico que no se abandona ni a vana esperanza ni a tétrico descorazonamiento.” (6)
El hombre de alma pasiva y mesiánica (del que hablaban los dioscuros) aceptará con bíblica resignación el destino que le ha impuesto su dios y, a diferencia del Héroe Solar, nunca pensará en rebelarse contra sistemas políticos antitradicionales, injustos, alienantes y explotadores.
El Hombre de la Tradición, por contra, más que amilanarse por la tremenda dificultad de encontrar el Norte que supone el vivir en la etapa crepuscular de la Edad Sombría o Kali-yuga, más que amilanarse verá en ello una oportunidad de arribar más Alto que, tal vez, donde hubiera podido llegar en otras edades no tan abisales del discurrir del hombre por la existencia terrena, pues al encontrarse en las ciénagas más espesas necesita de un mayor impulso para salir de ellas y este mayor impulso le puede catapultar mucho más Arriba: a la actualización del Principio Eterno que aletarga en su fuero interno.
La Tradición concibe que el Hombre Diferenciado puede entrar en las moradas celestiales dando una patada en las puertas del Cielo, sin complejos de inferioridad, mirando cara a cara a la divinidad, de tú a tú. Y, más aun, puede aspirar a superar la esencia de los mismos dioses o numens (como parte de la manifestación que éstos son) para pasar a Ser uno con el Principio Primero que se halla por encima y más allá del mundo manifestado.
En contraste con el Héroe Olímpico que nunca supo ni sabe de complejos de inferioridad ni de ineptitudes cuando miraba y mira a la Trascendencia encontramos al hombrecillo producto del mundo moderno alicorto e incapaz de arribar al Despertar a la Realidad Metafísica. Hombrecillo al que, p. ej., ya vemos cómo en la antigua Roma los Libros Sibilinos (7) obligan a practicar la genuflexión dentro del contexto representado por el alejamiento del mundo romano con respecto al Ciclo Heroico que le fue propio.
Hemos tratado en otro lugar de la Doctrina de las Cuatro Edades (8) y de la posibilidad heroica de ponerle freno a la espiral desintegradora e involutiva que ella nos explica. Autores como René Guénon nos han hablado (9), a partir del estudio de los textos Sapienciales del hinduismo, de la duración de cada una de las cuatro edades de que consta un Manvântara o ´ciclo de humanidad´, diciéndonos que la Edad de Oro, Satya-yuga o Krita-yuga tiene una duración de 25.920 años, la Edad de Plata o Trêta-yuga 19.920, la Edad de Bronce o Dvâpara-yuga 12.960 y la Edad de Hierro, del Lobo o kali-yuga 6.480. Igualmente afirma el Tradicionalista francés que nos hallamos en una fase avanzada del kali-yuga. Nótese que la duración de cada edad sigue una proporción de 4, 3, 2, 1, lo cual nos hace comprender que cada edad dura menos que la anterior en cuanto comporta un mayor nivel de decadencia, tal cual acontece con la bola de nieve que a medida que va bajando por la pendiente de la montaña se va haciendo mayor al igual que la velocidad que va tomando: su aceleración acaba resultando ciertamente vertiginosa. Si la Edad de Oro equivale al Mundo de la Tradición Primordial y puede ser calificada como la Edad del Ser y de la Estabilidad (de ahí su mayor duración) las restantes edades comportan la irrupción de un mundo moderno que puede, a su vez, ser denominado como mundo del devenir y del cambio (de ahí la cada vez menor duración de sus sucesivas edades). En verdad, no en balde, se puede constatar que en los últimos 50 años la vida y las costumbres han cambiado mucho más de lo que habían cambiado en los 500 años anteriores. Los traumáticos conflictos generacionales que se sufren, hoy en día, entre padres e hijos no se habían dado nunca en épocas anteriores (al menos con esta intensidad) debido a que los cambios en gustos, aficiones, hábitos y costumbres se sucedían con más lentitud. Los cambios bruscos, frenéticos y continuos propios de nuestros tiempos han dado lugar a lo que Evola definió como el hombre fugaz. Hombre fugaz que es el propio de la fase crepuscular por la que atraviesa la presente Edad de Hierro, caracterizada (esta fase) no ya por la hegemonía del Tercer ni del Cuarto Estado o casta (léase burguesía y proletariado) sino por la del que, con sagacidad premonitaria, Evola había previsto, pese a no haber vivido, como preponderancia del Quinto Estado o del financiero o especulador propio del presente mundo globalizado, gregario y sin referentes de ningún tipo. Este sujeto hegemónico en el Quinto Estado equivaldría al paria de las sociedades hindúes que no es más que aquél que ha sido infiel, innoble y disgresor para con su casta y ha sido expulsado del Sistema de Castas para convertirse en alguien descastado y sin tradición ni referentes. El hombre fugaz no se siente jamás satisfecho, vive en continua inquietud y convulsión. Su vacío existencial es inmenso y nada le llena. Intenta distraer dicho vacío con superficialidades, por ello su principal objetivo es poseer, tener y consumir compulsivamente. Cuando consigue poseer algo enseguida se siente insatisfecho porque ansía poseer otra cosa diferente, de más valor económico o de mayor apariencia para así poder impresionar a los demás. Y es que el mundo moderno es el mundo del tener y aparentar, en oposición del Mundo Tradicional que lo es del Ser. Este hombre fugaz se mueve por el aquí y ahora, pues lo que desea lo desea inmediatamente, no puede esperar. Su agitación no le permite pensar en el mañana.
El politólogo Samuel Huntington habló del fin de las ideologías (la llamada postmodernidad), bien que pensando que con el fin del comunismo en el poder, escenificado con la Caída del Muro de Berlín, se rendía el orbe a las excelencias del capitalismo liberal. Aunque más bien el mundo caía en manos de los caprichos del capitalismo financiero, alma de la globalización. Las ideologías que surgieron como consecuencia de los efectos nefastos que acarreó la Revolución Francesa habían quedado relegadas a un muy segundo lugar. Un cierto altruismo que aún conservaban los adalides del liberalismo y del marxismo cuando más que pensar en sus satisfacciones personales pensaban en un futuro (al que más que probablemente ellos no llegarían a conocer) de paraíso liberal (con provisión ilimitada de bienes de consumo) o comunista (con el triunfo definitivo del proletariado y la desaparición de cualquier superestructura), ese cierto altruismo, decíamos, quedaba defenestrado con el fin de las ideologías y el advenimiento del Quinto Estado con la hegemonía del hombre fugaz egoísta e individualista por antonomasia. (10)
Ante este desolador panorama actual sin duda resulta más difícil derrotar a los fantasmas del fatalismo e insuflar la convicción de que se puede voltear semejante emponzoñado estado de cosas.
Un cierto determinismo expele el posicionamiento de quienes interpretando los datos aportados por Guénon se han aventurado a datar los inicios y finales de cada una de las Cuatro Edades de que consta un manvântara. Así tenemos que se ha escrito que la Edad de Oro habría empezado el año 62.800 a. C. para acabar el 36.880 a. C. La Edad de Plata habría, lógicamente, comenzado con el fin de la anterior y se habría alargado hasta el año 17.440 a. C. Tras acabar ésta se habría dado paso a una Edad de Bronce que habría concluido en el 4.480 a C. Finalmente este último año sería cuando se habría iniciado la actual Edad de Hierro; la cual concluiría el año 2.000 d. C…
En otros sitios se puede observar cierta variación en cuanto a la datación de las Cuatro Edades, situando el comienzo del Kali-yuga el año 3.012 a. C., su mitad el año 582 a. C., el inicio de su crepúsculo el año 1.939 d. C. y en el 2.442 d. C. el final de la Edad de kali (esa especie de demonio de piel oscura de la que nos habla el Bhagavad Purana) o de la que ya los textos Sacros de la Tradición hinduista denominaron era de la riña y de la hipocresía.
Contrariamente a Guénon, Evola nunca habló de la duración de cada yuga o edad, porque para el gran intérprete romano (aunque siciliano de nacimiento) de la Tradición ello suponía un cierto tic fatalista de no poca consideración. Datar el año exacto de inicio y fin de una Edad comporta no creer en que el hombre, si se lo propone, puede convertirse en protagonista de su andadura existencial y de la andadura de sus comunidades. Pues el hombre es libre para Despertar al igual que lo es para condenarse. Sin duda la duración de cada yuga que hemos visto, párrafos atrás, en Guénon anda en relación directa con las dinámicas propias de las fuerzas sutiles que forman el entramado del Cosmos y que pueden adoptar un cariz disolvente para el hombre o, por contra, reintegrador de su Unidad perdida. De estas dinámicas nos habla el I Ching o Libro de las Mutaciones y entiende, asimismo, una deriva del mismo cual es el Tao-tê-king de Lao-tsé. Según estas enseñanzas aportadas por ambas fuentes Tradicionales de Ciencia Sagrada llega un momento en el que la expansión de ciertas fuerzas catagógicas o alienantes llega a tal punto que deberá detenerse, para después retroceder y dejar que el espacio que habían ocupado pase a ser enseñoreado por fuerzas de índole anagógica o Elevadora. Se habría, de esta manera, puesto punto y final al kali-yuga para dar paso a otro nuevo ciclo humano o manvântara con el inicio de una nueva Edad de Oro o Satya-yuga (Edad de Sat -Ser, en sánscrito). Sin duda en la mentalidad de Evola datar con exactitud cuándo estos cambios cósmicos acontecen significaba anular el protagonismo y la libertad del hombre a la hora de trazar el cauce de su andadura. Para el maestro italiano se trataba de aprovechar los estertores del predominio de las fuerzas catagógicas para ponerle fin a su hegemonía cuanto antes mejor. Y se trataba, asimismo, de acabar con la pasividad fatalista del hombre moderno con el objeto de que dichos estertores no se alargaran más allá de lo que los textos Tradicionales habían calculado (sin duda, de modo aproximativo). Por otro lado, volvemos a reincidir en el tema clave de este ensayo en el sentido de que incluso en pleno auge hegemónico de fuerzas disolventes el hombre no debe renunciar a la gesta Heroica de Reconstituir en sí mismo la Unidad perdida y de Restaurar el Ordo Tradicional (sea, eso es otro cantar, de manera más o menos duradera).
En una de las dataciones que hemos aportado hemos indicado que la mitad de la Edad de Hierro tendría lugar el año 582 a. C. Vamos a aprovechar esta fecha por tratarse de un s. VI a. C. sobre el que Guénon vertió una serie de reflexiones dignas de comentar. Para éste, no obstante, la mitad del kali-yuga había acaecido antes. Se queja el Tradicionalista francés (12) de las conclusiones vertidas por la historiografía al uso por haber catalogado como de oscurantista todo lo acontecido antes de ese siglo y porque dicha historiografía oficial hace comenzar en el transcurso de dicha centuria la etapa de “civilización” del mundo clásico cuando, en cambio, según su parecer (el de Guénon) existe una continuidad con los siglos anteriores y más concretamente con las vetas de Tradición que aún existían. Así pues, para él la aparición del pitagorismo en aquel siglo, en Grecia, no supone ningún punto de inflexión en ningún sentido sino que representa una readaptación del orfismo. La irrupción del segundo Zaratrusta (este nombre equivaldría más a una función que a una persona) en Persia también supondría una adecuación del mazdeísmo. La elaboración del Confucionismo (siempre durante el mismo siglo) en China sería el aporte ideal de códigos sociales y éticos destinados a una mayoría no apta para aprehender las Verdades Metafísicas que ofrecía el taoísmo para una minoría metafísicamente apta. Sí, como primera excepción a lo dicho, contempla Guénon un punto de inflexión en la aparición de la filosofía en Grecia, pues a su loable motivo de aparición (inscrito etimológicamente en el mismo vocablo filosofía: amor a la sabiduría) le sucede la problemática de la adopción de herramientas humanas (los métodos especulativo y discursivo) para intentar comprender Realidades Suprahumanas como lo son las Realidades Metafísicas (11); sin obviar la deriva posterior que, en cuanto a los fines de sus elucubraciones, protagonizaron muchos filósofos y muchas escuelas filosóficas (cada vez en mayor número a medida que discurría el tiempo). Y como segunda excepción considera Guénon que la aparición del budismo en el s. VI a. C. supone una caída con respecto al hinduismo imperante en la India, pues opina que el budismo estaría atentando contra la jerarquía consustancial a cualquier sociedad Tradicional al abrírsele la posibilidad de acceso a la Realidad Absoluta a cualquier hombre, independientemente de la casta a la que pertenezca, que tenga la aptitud y la voluntad para intentarlo; además de sopesar como de antitradicional el que quien sigue la vía del budismo abandona su pertenencia social a la casta en la que nació. Para Guénon, con toda seguridad, sólo el brahman o sacerdote podría aspirar al acceso al Plano de la Trascendencia. Para Guénon, tengámoslo en cuenta, sólo el brahman puede Restaurar la Tradición perdida.
Contrariamente a lo expuesto por Guénon, Evola no considera la aparición del budismo como un punto de involución con respecto al hinduismo sino como un punto de superación con respecto a un hinduismo que había caído en un ritualismo vacío y le había dado la espalda al esoterismo. El budismo, además, es fundado por Gautama Siddharta: un shatriya miembro de uno de los linajes guerreros más tradicionalmente valerosos de la India (Shankya). Para Evola, la formulación del budismo constituye, pues, un acto Heroico protagonizado por alguien perteneciente a la única casta capaz de emprender gestas de Reconstitución de la Tradición. Para Evola el budismo no atenta contra la jerarquización social Tradicional y no lo hace por dos motivos: uno, porque la estratificación social de la India de entonces no se puede definir como de Tradicional, ya que las funciones sacra y guerrero-dirigente se hallan divididas entre brahmanes (que profesan, además, un tipo de religiosidad lunar) y shatriyas y no se encuentran, como correspondería a un Ordenamiento Tradicional, encarnadas en una misma élite. Y el otro motivo por el que el budismo, en opinión de Evola, no atenta contra la jerarquización social del Mundo Tradicional es que para el Hombre Superior -y tan solo para este tipo de Hombre- no deben existir normas, morales ni reglamentos (entre ellos los que exige cumplir una casta para con sus miembros) que puedan ejercer el papel de cortapisas y obstáculos para aquél que pretende elevarse más allá de su condición humana con el fin de acceder a una de tipo Suprahumano. Sí, en cambio -como no podía ser de otro modo- en el parecer de Evola el resto de personas (que no tienen la capacidad y/o la voluntad de encarar la praxis de las Realidades Suprasensibles) debe someterse al sistema Tradicional estamental que ayudará a gobernar sus vidas, ya que estas personas no son capaces de llegar a autogobernarse; a ser señores de sí mismos.
Si el Hombre de la Tradición es un Hombre que no conoce de fatalismos paralizantes huelga comentar que tampoco concibe de la existencia de determinismos inmovilizantes con respecto a la aspiración de emprender cualquier empresa Superior:
-Ni determinismos de casta, por más que los miembros de unas (guerreros) sean más propicios para emprender actos Heroicos que los de las restantes o resulten más aptos para llegar a estados de conciencia más sutiles de la Realidad Suprasensible; o para llegar, incluso, más allá de cualquier Realidad sutil.
-Ni determinismos históricos (el determinismo histórico que, de acuerdo a los postulados del materialismo dialéctico, postula que la historia se hace a sí misma: tesis más antítesis= nueva tesis; o igual a cambios y nueva etapa histórica). El historicismo considera al hombre como sujeto pasivo, sin posibilidad de escribir la historia por sí mismo; sin posibilidad de hacer historia. Ésta última sería algo así como una entidad con vida autónoma cuyas nuevas manifestaciones no serían más que la consecuencia de su misma dinámica interna y en las cuales el ser humano no tendría ningún papel activo. La dinámica económica, social, cultural y política de un período dado serían la lógica, fatal, e inevitable, consecuencia de la que aconteció en la etapa anterior.
-Ni determinismos religiosos concretados en un dios omnipotente que hace y deshace a su antojo y sin que, fatalmente, el hombre-criaturilla pueda hacer nada para marcar su propio rumbo.
-Ni determinismos ambiental-educativos que condicionen totalmente el camino a elegir y a seguir por el hombre.
-Ni determinismos cósmicos en la forma de un Destino que todo lo tiene irremisiblemente programado de antemano.
Y que para el Hombre Verdadero no existen determinismos cósmicos se cerciora si se tiene presente el que todas las doctrinas Sapienciales nos hablan de fuerzas (o numens) que interactúan armónicamente en el Cosmos. La dinámica de estas fuerzas cósmicas influye en la existencia de los hombres y en el devenir de los acontecimientos, pero no de manera fatalista e insoslayable. El Mundo Tradicional ofició, siempre, ritos sagrados que hacían posible el conocimiento de cuáles eran las dinámicas que, en un momento determinado, seguían o seguirían dichas fuerzas cósmicas, pero también ofició sacrificios (oficios o ritos sacros) que tenían como objetivo el poder influir –a favor propio- sobre estos numens para hacerlos propicios en momentos en que podían no serlos para los intereses personales o de la comunidad. Es por lo cual que con estos sacrificios el hombre podía labrarse su propio destino operando sobre determinadas dinámicas cósmicas que, en ciertos momentos, no les eran favorables.
Evola sabía que dichas dinámicas influían en el hombre (que comparte fuerzas sutiles con el Cosmos), pero también era consciente de que influir no significa fijar ni significa determinar irremisiblemente. Además, hay siempre que tener presente que el que ha elegido con éxito la vía de la transustanciación interior vence todas estas influencias porque se encuentra por encima de cualquier numen o fuerza cósmica: se halla por encima de cualquier atisbo (por muy sutil que éste sea) del mundo manifestado porque ha realizado en sí la Gran Liberación y el total descondicionamiento.
El Héroe se niega a ser arrastrado por la corriente porque está convencido de que nada puede a su voluntad y de que, por tanto, puede sobreponerse al accionar de las leyes cósmicas. Está convencido de que la libertad que ha conseguido en su interior (su descondicionamiento con respecto a cualquier atadura y determinismo) le ha hecho invulnerable a estas leyes cósmicas, a estos numens; en definitiva, al Destino.
El mundo nouménico constituido por todo un entramado de fuerzas sutiles explica la armonía y el dinamismo del cosmos. Y en consonancia y en armonía con ese mundo nouménico es como deben estar dinamizadas las fuerzas sutiles del ser humano, ya que si éstas no están armonizadas con sus análogas del resto del cosmos discurrirán a tal fuerte contracorriente que acabarán por desarmonizarse también entre ellas mismas (en nuestro interior). De aquí, pues, la importancia que en el Mundo de la Tradición se le dio siempre a la realización y correcta ejecución de los ritos sagrados. Ritos que tenían o bien la finalidad de hacer conocer a sus oficiantes cuál era la concreta dinámica cósmica de un momento dado, bien con tal de no actuar aquí abajo contrariamente a dicha dinámica (en batallas, empresas arriesgadas, en la elección del momento de la concepción de la propia descendencia o del momento más idóneo para contraer matrimonio o para coronar a un rey,…) o bien con tal de poder adoptar las medidas apropiadas para actuar a sabiendas de que se hará a contracorriente de ese mundo Superior. O bien estos ritos se efectuaban con la intención de que fuesen operativos, esto es, de que tuviesen el poder de actuar sobre ese mundo Superior para (en la medida en que fuera posible) modificar su dinámica y hacerla favorable –o menos antagónica- a las actuaciones que se quisieran llevar a cabo aquí abajo.
Hay quien se pregunta por las razones por las cuales hombres como el de origen indoeuropeo, que tan adecuadamente conoció de este tipo de ritos operativos y los ejecutó y que protagonizó siempre tantos Ciclos Heroicos, ha podido hundirse en simas tan profundas como en las que se halla a día de hoy. Seguramente ha sido el que más aceleración le ha impreso a su caída; cierto es que en el actual estado de globalización, por el que atraviesa todo el planeta, prácticamente todos los pueblos del orbe se han igualado en niveles de sometimiento a los dictados de la materia y de lo infrahumano.
Seguramente para encarar la respuesta a esa pregunta habría que empezar resaltando la evidencia de que el hombre indoeuropeo (antes de la postración en la que caído) siempre fue muy dado a la libertad, tanto en lo social, como en lo político y en lo Espiritual. Por ello siempre conformó sociedades de tipo comunal y orgánico unidas a entes políticos superiores (el Regnum y, mejor aun, el Imperium) por el mero principio de la Fides y no por la fuerza ejercida desde las altas jerarquías. Por ello, también, aspiró siempre a la suprema libertad: la libertad interior que se obtiene tras un duro, riguroso y metódico ascesis que no es otra cosa que la Iniciación y en cuyos estadios iniciales pugna por el descondicionamiento del Iniciado con respecto de todo aquello que lo mediatiza y esclaviza.
Siempre, repetimos, fueron muy propias del mundo indoeuropeo el tipo de sociedades orgánicas (como corresponde a cualquier sociedad que se precie de Tradicional) que no basan, por tanto, su cohesión a través de la fuerza material ejercida por los que detentan el poder sino que basan su unidad en la libre elección hecha (a través de la fides juramentada al Regnum o al Imperium) por los entes sociales o políticos que armónica y orgánicamente las componen.
Este hombre mostró muy a menudo su capacidad de ser señor de sí mismo (de autogobernarse y autodominar su mundo psíquico), sin que, por tanto, necesitase que le reglamentaran todos los aspectos de su vida cotidiana hasta el más ínfimo detalle; como, por el contrario, aconteció siempre –y acontece- con otros pueblos –pelásgicos, semitas,…- cuyas religiones ordenaron –y/u ordenan- hasta el extremo, mediante normas y dogmas, toda la existencia de sus miembros. Para la élite Espiritual de ese hombre indoeuropeo cualquier ligadura social y moral hubiera representado un obstáculo en medio de la vía de descondicionamiento que estaba recorriendo.
Pero, cuando dicho hombre se aleja de la Tradición y rompe, por tanto, con lo Alto no halla en su caída ni férreas morales ni dogmas ni reglamentaciones omnipresentes que atenúen dicha caída; morales y dogmas que, al modo de ataduras, si bien le hubieran impedido Ascender también le hubieran evitado el estrellarse, de forma tan estrepitosa y categórica, contra los abismos.
Aquí podemos encontrar las razones de esa caída libre que este hombre viene protagonizando. Caída libre no fatal ya que, no lo olvidemos, siempre puede ser frenada en acto heroico que, de realizarse, le puede volver a catapultar desde lo más bajo hacia lo más Elevado.
Hemos señalado, a lo largo de este escrito, ciertas discrepancias de enfoque habidas entre Julius Evola y René Guénon. Se trata de unas discrepancias que no afectan a las coincidencias básicas que ambos Tradicionalistas mostraron en sus disecciones del Mundo Tradicional y sus denuncias del mundo moderno, pero no está carente de relevancia el que sigamos mostrando alguna otra divergencia, por cuanto está íntimamente relacionado con el tema del presente trabajo. Se trata de una divergencia que ambos autores estuvieron, a finales de los años ´20 del s. XX, dirimiendo en forma epistolar y que ha sido agrupada bajo la cabecera de “Polémica sobre la metafísica hindú”. Evola denuncia algunos ciertos contenidos del libro de Guénon “El hombre y su devenir según el Vedânta” en el sentido de los peligros evasionistas a los que puede conducir el vedântismo (sobre todo el vedântismo advâita) que tuvo a bien exponer Guénon en dicha obra (13). Es así como Evola lo percibe cuando opina sobre esta interpretación de los Vedas que es el Vedânta. En tal línea el maestro italiano afirma que “el punto de vista del Vedânta es que el mundo, procedente de estados no manifestados, vuelve a sumergirse en ellos al final de cierto período, y ello recurrentemente. Al final de tal período, todos los seres, bon gré mal gré, serán por tanto liberados, ´restituidos´.” Evola nos advierte del fatalismo que envuelve a estas creencias y nos advierte de que si el hombre, junto a toda la manifestación, volverá a Reintegrarse en el Principio Supremo del que procede y será, así, restituido a lo Eterno e Inmutable no se hace necesaria ninguna acción: ni interna tendente a la Liberación ni externa que apunte a la Restauración del Orden Tradicional, ya que, tarde o temprano, toda la humanidad (así como todo el mundo manifestado) acabará Liberada cuando haya sido reabsorbida por el Principio Primero. Ni que decir tiene la pasividad a la que dichas creencias pueden llevar.
Igualmente nos advertía Evola de que considerar, tal como hace el Vedânta, al mundo manifestado como mera ensoñación (Mâya) puede abocar a posturas evasionistas con respecto al plano de la inmanencia. Puede llevar al refugio en el Mundo de la Trascendencia y a dar la espalda a una realidad sensible sobre la que el Hombre Tradicional debe tener muy claro que debe actuar para sacralizarla y convertirla en un reflejo de lo Alto (recuérdese el Imperium, en el microcosmos, como reflejo del Ordo macrocósmico). De no actuar en este sentido nos olvidaríamos -empleando terminología del hermetismo alquímico- del coagula que debe seguir al solve en todo proceso de metanoia o transformación interna; nos olvidaríamos, pues, de la materialización del Espíritu que debe seguir a la fase de Espiritualización de la materia propia de los procesos Iniciáticos.
No es nuestra intención la de resaltar desavenencias doctrinales entre Evola y Guénon sino la de hacerlo sólo si tienen una incidencia directa en el tema que estamos trabajando en este escrito. Pocos años después de haberse producido esta discrepancia epistolar, el mismo Evola reconocía, en un artículo intitulado “René Guénon, un maestro de los tiempos nuestros”, la alta competencia Tradicionalista de Guénon y lo imprescindible de su obra; opinión que no podemos por menos que compartir.
Pensamos que a lo largo de todas estas líneas ha quedado bien aclarada la postura existencial que defiende Evola como aquélla que debe adoptar cualquier persona que vea en la Tradición Perenne el faro y la luz que debe guiar su existencia. Esta postura ha quedado claro que es la de la vía de la acción (que puede convertirse en heroica) y la del rechazo a concepciones deterministas, fatalistas, evasionistas, pasivas e inmovilizantes. La lucha (interna y externa) debe ser el arma utilizada por el hombre que aspire a Restaurar lo Permanente y Estable frente a lo caduco y corrosivo del mundo moderno. La lucha externa le hará siempre concebir, a Evola, la esperanza de acabar con las manifestaciones políticas, económicas, sociales y culturales combatiéndolas en lid directa con el fin de abatirlas y hacer triunfar un nuevo Ciclo Heroico en plena Edad del Lobo. Esta esperanza y este objetivo son los que transmiten libros suyos que no son precisamente de los primeros que escribió en su definitiva etapa Tradicionalista: obras tales como “Orientaciones” (1.950) y “Los hombres y las ruinas” (1.953). Más adelante se apercibió de que pese a la inconsistencia interna de que hacía gala la modernidad los aparatos políticos que le eran propios a ésta se habían dotado de una fuerza represiva tan fuerte que resultaba casi ilusorio el aspirar a acabar con ella, por lo cual Evola creyó que antes que enfrentarse directamente con el Sistema que abanderaba los antivalores propios del mundo moderno se hacía más conveniente emplear otra táctica también extraída de las enseñanzas del Mundo Tradicional; concretamente de las enseñanzas extremoorientales. Y esta táctica no era otra que la de “Cabalgar el tigre” (14) y que nos transmitió en una obra homónima escrita por él el año 1.961. Para Evola ´cabalgar el tigre´ es adoptar tácticas como la de fomentar las contradicciones de nuestro degradante mundo moderno y del Establishment que lo sustenta y que a la vez es su consecuencia. Se trata de fomentar sus contradicciones y ponerlas de manifiesto y en evidencia. El desarrollo de sus contradicciones debe provocar tales tensiones, fricciones, desajustes y desequilibrios que acabe en el estallido de todo el entramado plutocrático materialista de este orbe globalizado (que Evola definió como el de la hegemonía del Quinto Estado) y que dé, en consecuencia, paso a una nueva Edad Áurea. Sin la acción heroica del hombre el final de esta etapa terminal de la Edad de Hierro podría prolongarse más de lo que las dinámicas cósmicas podrían indicar. ´Cabalgar el tigre´ que representa el mundo moderno hasta que éste se agote y llegue a su fin, en lugar de enfrentarlo directamente, pues, de este modo, el tigre nos destrozaría.
Evola contempla los procesos disolventes por los que se atraviesa y piensa que el principio de ´Cabalgar el tigre´ se puede, también, aplicar en el plano interno en el sentido de utilizar los venenos (como el sexo, el alcohol, las drogas, ciertos bailes/ritmos frenéticos,…) -que, por su naturaleza o por su omnipresencia, embriagan a la modernidad crepuscular- como medio de alterar el estado de conciencia ordinario y hacer más accesible el paso a otros estados de conciencia superiores. Sobra señalar lo peligroso de esta vía de la mano izquierda (como la definió el tantrismo), vía húmeda (en términos hermético-alquímicos) o vía dionisíaca por cuanto aquél que se aventura por el camino de la Iniciación y elija el tránsito por esta vía sin la preparación ardua de descondicionamiento previo seguramente se verá desgarrado y devorado por el tigre de estos venenos y convertido en adicto y en esclavo de ellos. Es por ello que sólo unos pocos hombres cualificados son aptos para aventurarse por semejante peligrosa vía de acceso a planos Superiores de la realidad.
Por otro lado se precisa no dejar de señalar que los tipos de más alta prestación Espiritual no necesitan de ayudas externas, en la forma de estos venenos, para que su conciencia pueda penetrar en la esencia de otro tipo de planos suprasensibles de la realidad, sino que será por su propia preparación metódica encarada al dominio y eliminación de su submundo emocional, pulsional e instintivo como habrá dado los primeros pasos para -tras aplicar otro tipo de rigurosas técnicas y de estrictos ejercicios de concentración, visualización,…- iniciar el acceso al conocimiento de otras realidades de orden metafísico y para hacer efectiva su progresiva transformación interior (la del Iniciado). Estaríamos hablando, ahora, de la vía de la mano derecha, vía seca o apolínea.
De aquel Hombre que es capaz de ´convertir el veneno en remedio´ también se pueden aplicar expresiones como aquélla que afirma que ´la espada que le puede matar, también le puede salvar´ o la que asevera que ´el suelo que le puede hacer caer, también le puede servir para apoyarse y levantarse´. Sin duda se trata de otra vía heroica adoptada por un Hombre para el que no existen situaciones -por muy irreversibles y fatales que puedan parecer- ante las que no se pueda actuar, ya sea luchando de frente o, como en este caso acabamos de explicar, cabalgando el tigre.
Ha quedado claro a lo largo de todo este escrito el que para el Hombre de la Tradición no existe fatalismo ninguno que le relegue a un vegetar pasivo y ovino a la espera de cambios predeterminados que le vendrán de fuera y cuyo cumplimiento le será totalmente ajeno a su voluntad. Ha quedado diáfana la idea de que las potencialidades Espirituales que anidan aletargadas en su seno interno pueden actualizarse y Liberarlo. Y no querríamos concluir este trabajo sin recurrir a una imagen sugerente que nos llega del hinduismo y que nos presenta a la diosa Shakti (símbolo de la fuerza sutil que se conoce con el mismo nombre: shakti) bailando alrededor del dios Siva (o Shiva: representación del Principio Supremo y Primero) y habiendo finalmente logrado, con su danza erótica, que el miembro viril de él se vigorice. Vigorización que no representa otra cosa que la de actualización del Espíritu dormido que, en potencia, albergamos en nuestro interior. No otra, sino ésta, es el gran reto heroico que debe acometer el hombre que aspire a convertirse en Hombre Diferenciado, para el que las adversidades son retos y no obstáculos impregnados de un fatalismo insalvable.
NOTAS:
(1) Consúltese nuestro escrito “Cosmovisiones cíclicas y cosmovisiones lineales”: http://septentrionis.wordpress.com/2009/07/27/cosmovisiones-ciclicas-y-cosmovisiones-lineales/
(2) “Los ciclos heroicos. Las doctrinas de las cuatro edades y de la regresión de las castas y la libertad en Evola”: http://septentrionis.wordpress.com/2009/02/08/los-ciclos-heroicos/
(3) Esta idea del Imperium fue desarrollada en nuestro ensayo “El Imperium a la luz de la Tradición”: http://septentrionis.wordpress.com/2009/02/08/el-imperium-a-la-luz-de-la-tradicion/
(4) Aparecido en nuestro “Jerarquía y trifuncionalidad”: http://septentrionis.wordpress.com/2010/02/14/jerarquia-y-trifuncionalidad/
(5) Ídem.
(6) Pueden leerse estas reflexiones y sentencias, y otras más, en los volúmenes 1, 2 y 3 de “La magia como ciencia del Espíritu”, editados por Ediciones Heracles en 1.996.
(7) Para una profundización mayor en la problemática que la aparición de los Libros Sibilinos supuso en la antigua Roma se puede consultar el capítulo titulado “Los Libros Sibilinos” que forma parte de nuestro escrito “Evola y el judaísmo (Segunda parte)”: http://septentrionis.wordpress.com/2009/07/28/evola-y-el-judaismo-2%c2%aa-parte/
(8) “Los ciclos heroicos. Las doctrinas de las cuatro edades y de la regresión de las castas y la libertad en Evola”. Op. cit.
(9) “Algunas observaciones sobre la doctrina de los ciclos cósmicos”, artículo de René Guénon editado por Ediciones Obelisco en 1.984, junto a otros textos, dentro del volumen “Formas tradicionales y ciclos cósmicos”.
(10) Para un mejor entendimiento de la Doctrina de la Regresión de las Castas volvemos a remitirnos a nuestro artículo “Los ciclos heroicos. Las doctrinas de las cuatro edades y de la regresión de las castas y la libertad en Evola”.
(11) Este tema fue estudiado en nuestro redactado “Ciencia sacra y conocimiento”: http://septentrionis.wordpress.com/2009/07/05/ciencia-sacra-y-conocimiento/
(12) “La crisis del mundo moderno”. Capítulo I: “La Edad de sombra”. Editorial Obelisco. 1ª edición de 1.982 y 2ª edición de 1.988.
(13) Problemática tratada en nuestro “Críticas de Evola al Vedânta”: http://septentrionis.wordpress.com/2009/07/09/criticas-de-evola-al-vedanta/
(14) Se puede consultar nuestro escrito “Cabalgar el tigre”: http://septentrionis.wordpress.com/2009/07/28/cabalgar-el-tigre/
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vendredi, 02 décembre 2011
« La Finance pousse-au-crime » de Xavier Raufer
« La Finance pousse-au-crime » de Xavier Raufer ou Quand le crime et la fraude nourrissent la crise
Ex: http://www.polemia.com/
Du blanchiment de l’argent de la drogue à la machine infernale des « subprimes », voici comment la fraude a profité de l’aveuglement des États et de la naïveté des citoyens.
Le grand laxisme de l’Administration Obama
En mai 2010, James K.Galbraith, éminent professeur d’économie, dépose devant la sous-commission des affaires criminelles de la commission de justice du Sénat américain. Le fils du Prix Nobel éponyme fustige Tim Geithner (ministre des Finances des États-Unis) pour avoir refusé de commanditer un rapport approfondi sur l’étendue de la fraude dans la documentation des prêts hypothécaires, demandé en 2009 par le représentant Lloyd Doggett. « L’étude de la fraude financière a été négligée, s’indigne Galbraith, les économistes ont minimisé le rôle de la fraude dans toutes les crises analysées […] et ils continuent à le faire. »
En juin 2010, la Cour suprême des États-Unis restreint la notion de honest services, (services honnêtes) désormais uniquement invocable s’il y a eu, preuves à l’appui, rétrocommissions ou pots-de-vin.
Comme d’usage, un point mineur, un sujet abscons, perdu dans l’infinité des lignes d’un texte immense, une retouche d’allure anodine et technique, et une conséquence claire : épingler les délinquants en col blanc va devenir encore plus ardu pour les procureurs américains. On a bien lu : aux États-Unis, deux ans après Madoff, son futur successeur sera plus difficile encore à attraper et à condamner.
Le scandale des bureaux de change mexicains
En avril 2006, un DC-9 est saisi sur le tarmac de l’aéroport de Ciudad del Carmen (Mexique) ; il contient près de 6 tonnes de cocaïne. L’enquête révèle que l’avion a été acheté à Oklahoma City (États-Unis) avec des fonds transférés par Wachovia Corp. et Bank of America.
Wachovia n’est pas novice, dit le procureur fédéral américain chargé du dossier : quatre « narco-avions » ont été achetés par son truchement, ayant au total transporté 22 tonnes de cocaïne d’Amérique latine à la frontière des États-Unis. De 2004 à 2007, Wachovia a traité environ 380 milliards de dollars pour le compte de « bureaux de change » mexicains implantés aux États-Unis, bureaux dont chacun sait qu’ils sont la commode « pompe à fric » des narcos. Ce flagrant manque de compliance [soumission aux règles, NDLR], ajoute le procureur, a donné à ces derniers « carte blanche pour financer leurs opérations ». […]
Fin 2009, Antonio Maria Costa, qui dirige l’Onu Drogue and Crime (OnuDC), avertit qu’au plus fort de la crise (dix-huit mois entre 2007 et 2009, pendant lesquels le système bancaire mondial est quasi paralysé), des banques sevrées de liquidités ont absorbé d’importants flux d’argent criminel, certaines étant sauvées par cet afflux d’argent « noir ». A.M. Costa estime les profits annuels de la criminalité organisée internationale à environ 350 milliards de dollars…
Pire que les « subprimes », le scandale des saisies
L’enchaînement des fraudes ayant servi de détonateur à la crise des subprimes est désormais bien établi : des masses de prêts prédateurs- menteurs distribués à des ménages modestes et insolvables ; la titrisation de ces prêts en produits financiers innovants très risqués et abusivement bien notés par des agences spécialisées complices ; enfin leur vente par les grandes banques d’investissement de Wall Street à des clients mal conseillés. Cependant, après le déclenchement de la crise en 2008, on pouvait imaginer que les fraudes avaient cessé. Il n’en fut rien. Depuis, un nouveau scandale en partie criminel a émergé : le foreclosure gate ou le scandale des saisies.
Pourquoi ? Avec l’éclatement de la bulle immobilière (la chute des prix), les ménages américains piégés par les prêts prédateurs se sont révélés rapidement incapables d’assumer leurs échéances. Or les procédures de saisies immobilières menées par les mortgage lenders (les organismes de prêts) et les banques apparaissent piégées par une multitude d’éléments défectueux (pièces manquantes, erronées ou incomplètes) ou frauduleux (pièces maquillées, signatures falsifiées, documents antidatés, etc.).
Pour comprendre une situation aussi étrange, il faut remonter le temps. Pendant les années d’euphorie, des institutions financières ont fait fortune en revendant les prêts hypothécaires sous forme de produits financiers (titrisation) et ont créé à cette fin leur propre système informatisé (appelé MERS) enregistrant ces milliers de transactions de ventes et d’achats. Ce système MERS fait gagner du temps et surtout facilite la revente aux investisseurs de ces tonnes d’hypothèques frauduleuses car il produit des documents peu détaillés sur l’hypothèque et l’emprunteur.
Sans documentation suffisante, les acheteurs des produits financiers ne peuvent donc en évaluer la qualité réelle. La crise survenue, les banques et les lenders ont tenté de récupérer les maisons des propriétaires incapables d’honorer leurs échéances de prêts mais ont eu des difficultés à reconstituer la chaîne de la propriété des hypothèques et à retrouver les documents originaux.
Certaines banques ont alors contourné l’obstacle en fabriquant de faux documents. La confusion est si grande désormais que parfois plusieurs banques se retrouvent à réclamer la même maison ou à saisir des maisons sans incident de paiement !
Comme l’écrit le Prix Nobel d’économie Paul Krugman à propos de ces saisies immobilières douteuses : « Les histoires horribles prolifèrent. »
Le chaos de la documentation juridico-financière ainsi dévoilé n’est pas accessoire dans cette crise des subprimes mais un de ses éléments centraux de puis le début.
On comprend pourquoi en octobre 2010, les procureurs généraux des cinquante États ont annoncé leur décision d’ouvrir une enquête commune sur les suspicions de fraudes dans ces procédures de saisies immobilières déjà mises en œuvre ou non encore appliquées. L’enjeu est de taille : près de 11 millions de ces procédures ont été lancées entre 2008 et 2010, 20 millions de personnes sont concernées dont 2,8 millions ont déjà perdu leur logement.
Si ces fraudes sont avérées, les banques feront face à des montagnes de procès et perdront leurs droits sur des milliers de maisons. Les pertes pourraient s’avérer abyssales (des centaines de milliards de dollars) et condamner à la faillite certaines banques. Seront-elles à nouveau sauvées ? Le chaos en partie frauduleux des saisies immobilières pourrait compromettre le rétablissement du marché de l’immobilier aux États-Unis. Les enjeux sont donc considérables.
Cassandre à Wall Street
On l’ignore souvent, mais une partie importante de l’opposition entre régulateurs et dérégulateurs s’est précisément cristallisée sur la question des fraudes. Loin des débats théoriques et abstraits, la « question criminelle » a été en coulisses au centre du débat. Les dérégulateurs ont toujours considéré que les fraudes seraient absorbées, blanchies et évacuées par des marchés autorégulateurs ; leur réalité et leur influence ne pouvant s’avérer que marginales. Les régulateurs, en revanche, doutant de l’infaillibilité quasi divine des marchés, considéraient indispensable l’action d’un arbitre neutre afin de faire respecter les règles des marchés ; faute de quoi les comportements les plus louches prendraient le dessus et les dérégleraient.
Lors des années d’euphorie, la majorité des républicains et des démocrates se trouvait du côté des dérégulateurs, avec à leur tête Alan Greenspan. Les voix discordantes étaient isolées. Parmi celles-ci, il y eut Brooksley E. Born qui incarna le rôle d’une Cassandre moderne. À la tête d’une agence aussi stratégique que méconnue, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), en charge des marchés à terme, elle n’aura eu de cesse de mettre en garde contre les dérives d’un marché sensible et insuffisamment contrôlé.
Une anecdote significative mettant en présence ces deux personnalités montre bien la réalité de ce débat cachée aux yeux du plus grand nombre.
Peu après sa nomination en 1996 à la tête de la CFTC, B. E. Born est invitée par Alan Greenspan, alors président de la Réserve fédérale, à un déjeuner privé au siège de l’institution à Washington. Que se disent-ils ? B. E. Born rapporte ce surprenant dialogue :
A. Greenspan – « Eh bien, Brooksley, je parie que vous et moi ne serons jamais d’accord au sujet des fraudes.
B. E. Born – Sur quoi ne sommes-nous pas en accord ?
A. Greenspan – Eh bien, vous croirez probablement toujours qu’il faudrait qu’il y ait des lois contre les fraudes, et je ne pense pas quant à moi qu’il y ait un besoin quelconque d’une loi contre les fraudes. »
Ce déjeuner résonne pour B. E. Born comme une sonnette d’alarme.
Elle réalise l’absolutisme d’Alan Greenspan dans son opposition à toute forme de régulation. Pour un dogmatique comme A. Greenspan, la fraude est simplement un non-sujet. À la tête de la CFTC, B. E. Born constate combien le marché des produits dérivés est dangereux : « Il n’y avait aucune transparence sur ces marchés. Aucune supervision.
Aucun régulateur ne savait ce qui s’y passait. Il n’y avait aucun compte à rendre à personne. » En résumé, c’était le Far West. Elle comprend qu’en fait personne ne veut savoir […].
B. E. Born aurait été écoutée à l’époque, la crise des subprimes aurait pu être évitée…
La « tromperie » de Goldman Sachs
L’affaire Goldman Sachs éclate mi-avril 2010 après une plainte de la Securities and Exchange Commission (SEC). Le gendarme de la Bourse reproche à cette banque un double jeu de grande ampleur au préjudice de ses clients. D’un côté, leur avoir vendu des titres subprimes à hauts risques mais très bien notés par les agences et, d’un autre côté, d’avoir créé dans le même temps un produit financier (un CDO) pour et avec un fonds spéculatif (Paulson & Co) en pariant sur son effondrement. Ce type de pari financier à la baisse porte un nom à Wall Street : selling short ou short selling position. Goldman Sachs s’est comporté en « agent double » : comme banquier, il a semblé représenter les intérêts des investisseurs acheteurs de CDO, mais comme trader il a plutôt privilégié ceux de la salle de marché en pariant à la baisse contre ses clients investisseurs. Le cynisme du procédé est patent : est-il illégal ? Cette forme de déloyauté est-elle une fraude ?
La banque se défend alors de tout « conflit d’intérêts », arguant d’une étanchéité totale (Chinese wall) entre ses activités de trading et de conseil. Mais personne à Wall Street n’envisageait sérieusement que la SEC et Goldman Sachs poursuivent trop longtemps leur querelle. Dès juillet 2010, la SEC annonce qu’elle a conclu un accord avec la banque d’affaires.
Goldman Sachs s’engage à payer la somme de 550 millions de dollars pour avoir « trompé » ses investisseurs, soit un des settlements les plus importants de l’histoire financière américaine.
Cependant, même avec une sanction si rude, la SEC peut-elle réellement triompher ? Pas vraiment puisque ces 550 millions de dollars ne représentent que l’équivalent de 15 jours de profits de la banque en 2009, ou 3 % de l’enveloppe de primes de 16,2 milliards de dollars distribuée en 2009, ou encore 16 % de ses bénéfices du premier trimestre 2010. Surtout, cette pénalité semble bien modeste au regard des bénéfices que les tromperies en cause auraient rapporté à la banque : 15 milliards de dollars.
C’est pourquoi nombre d’experts prévoyaient ou espéraient que la SEC imposerait une somme au moins double. Dans cet accord, la banque ne reconnaît pas formellement la « tromperie » mais admet que les documents marketing présentant le CDO douteux (Aba cus) « contenaient des informations incomplètes »(incomplete informations) et que cela avait été « une erreur »(mistake) de ne pas révéler le rôle joué par le fonds Paulson. Finalement, la banque s’en sort bien : le PDG Lloyd C. Blankfein sauve sa tête et la banque réalise en plus un profit substantiel. En effet, dès l’annonce de l’accord avec la SEC, la valeur du titre de la banque augmentait de 2 % à la Bourse de New York dans un marché moribond. Un gain bien supérieur à l’amende fédérale. La réaction du « marché » signifie que, pour les investisseurs, cet accord est favorable à la banque. […] Goldman Sachs se voit désormais attribuer des surnoms probablement caricaturaux mais révélateurs de la perception d’une partie de l’opinion américaine : « Government Sachs » pour pointer son entrisme à Washington ou « Goldman Sacks » (to sack : piller) de manière plus infamante.
Encore faut-il ne pas se tromper dans l’analyse. Ainsi que le note Paul Krugman : « Goldman Sachs fait très bien son métier. Malheureusement, ce qu’elle fait est mauvais pour l’Amérique.» Et même pour le reste du monde.
On ne peut en effet reprocher à un renard d’être un renard, ni à une poule d’être une poule : on peut en revanche s’interroger sur les responsabilités et les raisons de ceux ayant consciemment ouvert les portes du poulailler.
Valeurs actuelles
24/11/2011
Valeurs actuelles.com
Xavier Raufer (Sous la direction de), La Finance pousse-au-crime, Choiseul Editions, octobre 2011, 144 pages, 17 €.
Correspondance Polémia – 28/11/2011
00:12 Publié dans Actualité, Economie, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : criminalité, économie, finances, actualité, livre, politique internationale, etats-unis, europe, affaires européennes, crise financière, crise économique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Céline et la question de l’anarchie
Céline et la question de l’anarchie
par Charles-Louis Roseau
Ex: http://lepetitcelinien.blogspot.com/
« De droite » ou « de gauche », on a souvent qualifié Louis-Ferdinand Céline d’anarchiste. Le romancier, quant à lui, se réclamait parfois de ce mouvement. Pourtant, on sait bien qu’il est peu prudent de prendre les dires de l’auteur pour argent comptant, ce d’autant que les assertions céliniennes de la veille sont souvent démenties par les déclarations du lendemain. J’admire infiniment les auteurs qui ont la patience et la culture suffisantes pour décortiquer la pensée politique de Céline et la présenter comme un tout cohérent, systémique, comme une sorte de mécanique dans laquelle chaque rouage s’ordonne et s’ajuste aux engrenages qui précèdent et qui suivent. J’avoue, en ce qui me concerne, ne pas parvenir à m’élever suffisamment haut pour jeter sur le discours politique célinien un regard synthétique. Ce qui me rassure, en revanche, c’est que les études confirment, en les étoffant de maints exemples et arguments, une intuition qui m’assaille dès qu’il s’agit d’analyser le raisonnement célinien. Je parle évidemment de la tendance contradictoire permanente sur laquelle le romancier a bâti son discours. Céline n’est jamais tout à fait « de droite », ni « de gauche ». Jamais tout à fait « fasciste », ni complètement « anarchiste ». Souvent un peu « patriote », mais parfois absolument « antimilitariste ». Les concepts politiques forgés depuis le XVIIIe siècle à grand renfort de nuances, d’alinéas et d’exceptions qui confirment la règle, seraient-ils inaptes à qualifier une réalité terriblement complexe ? Ou, peut-être, est-ce le discours célinien, dont les échos innombrables ponctuèrent les péripéties politiques du siècle dernier, qui, trop alambiqué, refuse de rentrer dans les cases de la boîte à classification ?
Qu’en est-il de l’anarchie chez Céline ? Céline est-il anarchiste ? Je l’avoue tout de suite : ce n’est pas à cette dernière question que j’entends répondre. Je me souviens d’une étude que j’ai faite en 2007 à propos des anarchistes francophones sur Internet (1). J’avais envoyé un questionnaire aux webmasters de tous les sites dignes d’intérêt répertoriés sur la toile. L’un d’entre eux m’avait répondu : « Juste un conseil, ne vous lancez pas dans les tendances de l'anarchisme, vous risqueriez d'y perdre votre tête, conservez juste les affiliations, cela suffira à votre propos, les unes ne reflétant pas les autres. Des gens de la même tendance pouvant être soit à la fois, soit séparément dans diverses organisations ou groupe ou revue ou, ou, ou… La mouvance libertaire est, comme les sables, mouvante. » J’ai gardé ce conseil dans un coin de ma tête. Encore aujourd’hui, je ne manque pas de l’appliquer ; cela m’évite de dire des bêtises. Pour se prononcer sur l’anarchisme de Céline, il faudrait donc concevoir clairement et l’homme et le concept… J’en suis malheureusement bien loin. Alors que faire ? M’arrêter ? Le lecteur qui, entamant cet article, se réjouissait d’avance à l’idée de pouvoir « ranger » Céline dans une mouvance, sera sans doute déçu. Il peut en rester là. Celui qui, au contraire, se demande pourquoi on cherche encore à savoir si Céline est anarchiste, celui-ci, qu’il n’hésite pas à me suivre.
L’anarchisme est l’un de ces courants politiques sur lesquels plus on lit, moins on en sait. Quelle que soit l’approche, chaque livre allonge la liste des complexités, des nuances et des diversités internes. Cela ne facilite vraiment pas la tâche, surtout quand il convient d’être synthétique. Historiquement, la définition moderne et politique de l’anarchie naît avec l’État-nation. C’est après la Révolution française, et, plus particulièrement, au cours du XIXe siècle, que le mouvement, ses penseurs et ses principes se sont peu à peu mis en place. Mais quels principes au juste ? Si l’on en croit les auteurs de L’Encyclopédie anarchiste : « Ce qui existe et ce qui constitue ce qu’on peut appeler la doctrine anarchiste, c’est un ensemble de principes généraux, de conceptions fondamentales et d’applications pratiques sur lesquels l’accord s’est établi entre individus qui pensent en ennemis de l’autorité et luttent isolément ou collectivement, contre toutes les disciplines et contraintes politiques, économiques, intellectuelles et morales qui découlent de celle-ci. Il peut donc y avoir et, en fait, il y a plusieurs variétés d’anarchistes, mais tous ont un trait commun qui les sépare de toutes les autres variétés humaines. Ce point commun, c’est la négation du principe d’autorité dans l’organisation sociale et la haine de toutes les contraintes qui procèdent des institutions fondées sur ce principe. (2) » Cette définition pour le moins générique qui, tout en suggérant des sous-ensembles, se garde bien de les détailler, semble englober le cas célinien. En effet, on connaît les critiques que l’auteur adresse à la morale, à la religion, au capitalisme, à la démocratie et au militarisme. L’empreinte anarchiste est d’autant plus vivace, chez Céline, qu’il en est de la littérature comme de la vie : la première impression est souvent la plus vivace. Dans cette perspective, Voyage au bout de la nuit, le roman liminaire, celui par lequel tout lecteur commence son périple célinien, n’en finit jamais d’orienter les opinions. Il est sans doute le roman le plus réaliste de Céline. L’auteur y fustige la guerre, y dénonce la marchandisation des hommes, la misère des classes populaires, les méfaits du colonialisme et du capitalisme… De ce fait, il a été et est toujours perçu comme un roman politique, à tendance populiste, dont l’auteur refusait de prendre parti. Il suffit pour s’en convaincre de consulter les échos parus dans la presse à partir de 1932 (3) : on y parle de roman révolutionnaire, de cri, de souffle nouveau, de peinture réaliste et misérabiliste… À l’époque où chaque intellectuel se devait de choisir un camp et où le communisme figurait la seule expression envisageable de la révolte, tout individu qui, bien qu’ayant des sympathies pour les idées révolutionnaires, refusait de s’encarter, se voyait dédaigneusement taxé d’anarchisme (4) . N’est pas le cas de Bardamu qui, dans les premières pages de Voyage au bout de la nuit, se voit traiter d’ « anarchiste » parce qu’il refuse de défendre la « race française » chère à Arthur Ganate ? C’est donc par défaut que Céline est devenu anarchiste, un peu comme ces étrangers que l’on traitait de « rastaquouères » à la fin du XIXe siècle. Parce qu’il convenait de lui donner une étiquette, mais qu’aucune ne lui correspondait véritablement.
Pourtant, à y regarder de plus près, de l’anarchiste, Louis-Ferdinand Céline n’a que la posture. Très vite, il se présente comme le reclus, le révolté incompris dont la parole rebelle perturbe la bienséance et l’équilibre politique établi. Tout au long de sa carrière, il alimentera cette image d’insoumis, d’abord par ses discours, puis, à la fin de sa vie, à l’aide de photos le représentant en guenilles, lui, l’homme du peuple, dans son « en-dehors » de Meudon. Il y a en effet une forme d’anarchisme ostentatoire chez Céline, mais qu’on ne s’y trompe pas, elle n’entretient aucun rapport avec le politique. Car « la vérité de ce monde, c’est la mort », et il n’y a rien à espérer, rien à construire, rien à autogérer, tant l’homme est viscéralement pourri. La seule once d’anarchisme présente chez Céline, on la doit donc, je pense, à son incroyable égoïsme. À cette indestructible conviction qui fait de l’ego la seule réalité possible, le point de départ et le critère de tout jugement. Il faut relire les lettres d’Afrique (5) pour saisir l’émergence de cette individualisme égocentrique et contestataire qui inscrit Destouches dans la droite lignée du philosophe allemand Max Stirner (6) et de certains de ses homologues français, à commencer par Georges Palante… On parlera alors d’anarchisme « littéraire », « philosophique », « apolitique », « du mépris », « de droite »… N’en reste pas moins qu’il s’agit avant tout d’une posture : d’un « être au monde » ostensible qui n’engage que soi.
[Photo :Louis Lecoin] L’anarchie célinienne, me semble-t-il, fonctionne comme un trompe l’œil : réaliste de loin et improbable de près. Si l’auteur aime à paraître anarchiste, il ne voit aucun intérêt, je pense, à l’être concrètement. Les anarchistes, quant à eux, n’ont pas l’air de considérer le romancier comme un porte-parole. Et, quand, touché par tel ou tel discours, l’un des leurs se tourne vers l’écrivain, la main ne reste jamais longtemps tendue. L’usage de la référence anarchiste se situe donc ailleurs que dans le champ du politique et de l’engagement solidaire. Il relève au contraire d’une stratégie personnelle, voire tout à fait intime, liée à des vertus symboliques et esthétiques. Dans son essai sur Céline (12), Michel Bounan présente l’écrivain comme un conservateur antisémite et réactionnaire qui se serait sciemment « déguisé » en anarchiste pour mieux véhiculer ses idées. Sans tomber dans les excès d’une telle démonstration, il ne me semble pas déplacé de retenir la thèse du travestissement utilitaire. Comme il le fit pour son statut d’ancien combattant, Céline se serait donc fabriqué, ou simplement contenté d’entretenir, une image d’écrivain anarchiste. Il faut bien reconnaître que la verve révolutionnaire de ses premiers romans, tout comme le récit fantasmé de son enfance populaire et son statut de clochard céleste, ont contribué à alimenter la veine populiste qui participe de la symbolique anarchiste. De même, sa position d’écrivain frondeur, ses frasques judiciaires, son exil et son passage en prison le rangent, du moins en apparence, aux côtés des réfractaires. Pour le non-initié, ou pour l’intellectuel libertaire davantage soucieux de la posture que de l’engagement pratique, Céline pouvait donc aisément passer pour un anarchiste. Mais comment expliquer ce camouflage... Dont je ne saurais même pas m’aventurer à dire s’il était conscient ou non ? À y regarder de plus près, l’idéologie libertaire, vidée de ses applications pratiques, figure l’aboutissement de la marche initiée au siècle des Lumières. Les notions de critique, d’individu et de libre-pensée, qui s’inscrivent au cœur même de la mouvance libertaire, sont également des gages de qualité qui surent s’imposer dans l’histoire politique et littéraire. Dans cette perspective, l’étiquette anarchiste possède des vertus fédératrices qui ne purent que servir les intérêts du romancier. De plus, si l’anarchie reste un concept d’autant plus nébuleux qu’on le regarde de loin, il n’en reste pas moins une pensée politique légitime, humaniste, voire romantique, que seuls les réactionnaires d’un autre temps remettent radicalement en cause. De ce point de vue, Céline avait quelques avantages médiatiques à passer pour un anarchiste : d’abord parce qu’il est inconcevable d’être simultanément libertaire et fasciste. Mais aussi, parce qu’ainsi, sa cause devenait encore plus noble et tolérable.
Il est toujours malvenu de conclure une réflexion sur une série d’hypothèses. Les certitudes, comme le meilleur, sont pour la fin. Je souhaiterais donc clore cet article sur un lien qui, sans aucun doute, rapproche Céline de l’anarchie. Cette attache d’ordre esthétique a été étudiée en détails par Yves Pagès dans son livre sur la pensée politique de l’auteur (13). Il s’agit de l’influence des anarchistes de la Belle Epoque sur l’œuvre célinienne. Plutôt que de résumer cette brillante étude, j’invite le lecteur à la parcourir. Il y découvrira combien le jeune Destouches dut être impressionné par la série d’attentats anarchistes qui ponctuèrent son enfance et sévirent souvent dans son quartier. Il y croisera les figures de Caserio, d’Emile Henry, d’Auguste Vaillant, de Liabeuf, ou encore de tous ceux qui formèrent la bande à Bonnot. Les polémistes insoumis aussi : Libertad, Zo d’Axa… Étrangement, certains de ces personnages semblent refaire surface dans l’œuvre célinienne. On pense évidemment à Bardamu, mais aussi au Borokrom de Guignol’s Band. Dès lors, on ne peut que tomber d’accord avec Yves Pagès. Le projet littéraire célinien est semblable aux combats de ces libertaires accrochés au tournant des siècles. C’est une révolte individuelle perdue d’avance.
Un cri populaire d’autant plus déchirant qu’il est conscient de sa propre fin. L’acte d’un forcené assiégé qui refuse de se rendre.
Charles-Louis ROSEAU
Le Petit Célinien, 19 novembre 2011.
1 - Charles-Louis Roseau, Les Anarchistes francophones et Internet, Mémoire de Master sous la direction de Véronique Richard, Centre d'études littéraires et scientifiques appliquées (Celsa), Paris IV – La Sorbonne, 2007.
2 - Sébastien Faure (sous la direction de), Encyclopédie anarchiste, Paris, Œuvre internationale des Éditions anarchistes, 4 Vol, 1934-1935.
3 - André Derval – textes réunis et présentés par – Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Critiques 1932 – 1935, Paris, Ed. de l’IMEC, 1993.
4 - Le 9 décembre 1932, Paul Nizan écrit dans l’Humanité : « Céline n'est pas parmi nous : impossible d'accepter sa profonde anarchie, son mépris, sa répulsion générale qui n'acceptent point le prolétariat. Cette révolte pure peu le mener n'importe où : parmi nous, contre nous ou nulle part. Il lui manque la révolution.» Cité dans Ibid., p. 61.
5 - Louis-Ferdinand Céline, Cahiers Céline n°4 – Lettres et premiers écrits d’Afrique 1916 – 1917, textes réunis et présentés par Jean-Pierre Dauphin, Paris, Gallimard, 1978.
6 - Max Stirner, L’Unique et sa propriété, Lausanne, l’Âge d’homme, 1972. Paru en Allemagne en 1845, ce livre a été traduit pour la première fois en français en 1899.
7 - Cité dans Lettres, édition établie par Henri Godard et Jean-Paul Louis, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 2009, p. 416.
8 - Cité par Bruno Jouy dans Voyage au bout de la nuit, Etude d’une réception, Thèse de Doctorat sous la direction de Pierre Lainé, Université de Bretagne occidentale, 1992.
9 - Lettres, Op. cit., p. 1243.
10 - Jean Vita, « Céline et l’enfance », dans Défense de l’Homme, N°17, février 1950, p.25-27. Dans cet article initialement paru en 1944, l’auteur présente Céline comme un « anarchiste ».
11 - Une synthèse complète de cette étude publiée sur trois numéros est disponible sur : http://florealanar.wordpress.com/2011/01/26/un-peu-dhistoire/
12 - Michel Bounan, L’Art de Céline et son Temps, Editions Allia, Paris, 2004.
13 - Yves Pagès, Les Fictions du politique chez L.-F Céline, « L’Univers historique », Paris, Le Seuil, 1994.
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Machtübernahme: Goldman Sachs an der Spitze weltweiter Finanzpolitik
Machtübernahme: Goldman Sachs an der Spitze weltweiter Finanzpolitik
Paul Craig Roberts
Nur zwei Tage nach der mehr oder weniger gescheiterten Auktion deutscher Staatsanleihen, bei der Deutschland nur 65 Prozent der Anleihen loswerden konnte, erklärte der deutsche Finanzminister Wolfgang Schäuble, Deutschland werde möglicherweise von seiner Forderung Abstand nehmen, dass die Privatbanken, die Staatsanleihen der in Schieflage geratenen Staaten Griechenland Italien und Spanien halten, einen Teil der Kosten für ihre Rettung selbst übernehmen müssten, indem sie ein Teil der Schulden abschrieben.
Diese Banken wollen jegliche Verluste vermeiden, indem sie die griechische, italienische und spanische Regierung drängen, entweder für die Anleihen direkt aufzukommen, was notwendigerweise mit einer extremen Sparpolitik gegenüber ihren Bürgern einhergehen müsste, oder aber der Europäischen Zentralbank einzuräumen, praktisch unbegrenzte Liquidität bereitzustellen, mit der dann die von den Banken gehaltenen Staatsschulden aufgekauft werden könnten. Die Charta der EZB verbietet es, Liquidität für die Bezahlung von Staatsschulden zur Verfügung zu stellen. Und vor allem Deutschland hatte diese Möglichkeit aufgrund der Weimarer Erfahrungen mit Hyperinflation bisher abgelehnt.
Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/paul-craig-roberts/die-banker-uebernehmen-die-macht-in-europa-goldman-sachs-steht-dabei-mit-an-der-spitze.html
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Notas sobre la celtización del Languedoc
Notas sobre la celtización del Languedoc
Olegario de la Eras
Ex: http://www.revistaeuropae.org/
...Los cátaros ¿no eran druidas convertidos al cristianismo por misioneros maniqueos?
Otto Rahn
A veces un cierto fenómeno histórico o incluso un cierto personaje, real o ficticio, se convierte en la única seña de identidad de un país. Mucho podrían hablar en este sentido en la Mancha sobre la omnipresencia de la figura del Quijote o en Escandinavia sobre el periodo vikingo. Pero si este fenómeno ha llegado a su culmen en un territorio europeo es indudablemente en el Languedoc. Occitania, tierra cátara, Montségur, Muret, Gilabert de Castres, Simón de Monfort, Esclarmonde, Consolamentum... todo aquel que se acerque a una librería especializada en la historia del Mediodía francés saldrá abrumado por el inmenso volumen de la bibliografía sobre los siglos XII y XIII, pudiendo llegar a preguntarse si aquellas tierras tuvieron existencia real antes y después de esas centurias. Pues efectivamente, aunque no lo parezca, Occitania constituye una realidad étnica cuyas raíces se hunden en la protohistoria, en la Romanidad y en el goticismo (Gotia, no sin motivo, fue denominado este territorio durante siglos). Y antes de ser capital del condado del mismo nombre, Tolouse fue capital de una poderosa y orgullosa etnia céltica, los volcos tectosagos.
Durante milenios las tierras del futuro país de Oc formaron parte del área cultural mediterránea que hunde sus raíces en la expansión neolítica cardial sobre los grupos precedentes mesolíticos. Sobre este substrato, que ha recibido a su vez diferentes influencias (megalíticas, campaniformes...), a partir de mediados del segundo milenio anterior a nuestra era se superponen nutridos grupos de origen centroeuropeo. Es el movimiento denominado de los Campos de Urnas por sus típicos cementerios de incineración, (para una caracterización de esta cultura eminentemente guerrera, que practica una economía mixta agrícola-ganadera y que posee una metalurgia muy desarrollada, véase Ruiz Zapatero 1983/85). Estos grupos que se remansan en las llanuras al norte de los Pirineos han asimilado previamente a la denominada cultura de los Túmulos, extendida muy grosso modo por las regiones renanas fronterizas entre las actuales Francia y Alemania. La cultura de los Campos de Urnas supone, pese a las dudas de los hipercríticos, el reflejo material de la primera gran expansión céltica o, al menos, protocéltica por el occidente europeo. Desde la instalación de estos grupos en Occitania no existirá ninguna solución de continuidad hasta que las fuentes escritas clásicas nos iluminen sobre los pueblos allí asentados, pueblos indudablemente célticos. Los caminos de la migración desde sus sedes centroeuropeas son resumidos así por Bosch-Gimpera (1975,672-3): «Por la puerta de Belfort, los grupos del Alto Rin se extendieron por la región montañosa del Jura (departamento del Ain, Jura, Doubs). Desde la meseta suiza llegaron a la Saboya (lago de Bourgwt), superponiéndose a la población indígena de la Edad del Bronce (...) Otra extensión desde la puerta de Belfort pasó por Lyon – Saint Etienne – Le Puy y Saint Flour, bifurcándose por una parte hacia el oeste por el valle bajo del Dordoña y por otra hacia el sur, hacia el Languedoc. La corriente hacia el Languedoc seguiría el camino hacia Entraigues –Rodez – Gailhac – Saint Culpice – La Pointe, el departamento del Tarn Con la necrópolis de Gabor), siguiendo a Tolouse (necrópolis de Saint Roch y Le Cluzel), para continuar por el Alto Garona (Bordes-sur-Riviere, en Montréjeau, Espiaup y Garin, cerca de Bagneres de Luchon, llegando al valle de Arán (necrópolis del Pla de Beret, cerca de Salardú). Otra infiltración siguió en el Ariège (necrópolis de Pamiers y cuevas de las región), llegando a la Cerdaña (cerámica de la cueva de la Fou de Borgt), ya en Cataluña (...) Por el Bajo Ródano y la costa Mediterránea, la cultura de las urnas se extiende por los departamentos de Vaucluse, Gard, Hérault, Aude y el Rosellón (Pyrenées orientales), llegando por los puertos de las Alberas a Cataluña (necrópolis de Agullana, llegada por el camino del Perthes; necrópolis de Villars, por el del puerto de Bañuls...». Bosch también señala que es precisamente desde Tolouse desde donde parte hacia el sudoeste la migración de Campos de Urnas que va a anegar Navarra (Cortes). En estos Urnenfelder occitanos se encuentra el origen de los Campos de Urnas del NE de la Península Ibérica (Ruiz Zapatero 1983/85, 1044).
Estos movimientos son los que van a llevar las lenguas célticas al Languedoc, cuyos rastros perviven en la toponimia y la hidronimia, y que atestiguan los datos suministrados por las fuentes clásicas, fuentes que igualmente aluden al sentimiento de pertenencia a la Céltica de los pueblos de estos territorios. E igualmente son los que van a ubicar en sus sedes históricas a los tarbellii (Tarbes) o a los sibuzates y los propios tolosates, pueblos de indudable raigambre celta en los que, no obstante, se advierte la presencia de un sustrato no céltico. Pero el pueblo céltico más conocido es el de los volcos, una de cuyas ramas los tectosagos se asienta en el Languedoc y otra, la de los arecómicos, en la Provenza. Su origen estaría ligado a la polémica de la explicación del fenómeno de La Téne en función de un paradigma invasionista (con lo que su llegada no estaría relacionada con las Urnas sino que sería posterior) o en función, más verosímilmente, de una transformación cultural de los propios grupos originados con la llegada de los Campos de Urnas. Sin entrar en mayores precisiones, quisiéramos señalar que la estabilización de la cultura de las urnas supone por doquier un impresionante aumento demográfico durante las centurias siguientes, pudiendo afirmarse que las culturas que se forman a partir de ella, esencialmente célticas en el occidente de Europa, han constituido substratos determinantes en el posterior desarrollo histórico de cada uno de los países que la han conocido (Ruiz Zapatero 1983/85, 1037). Y el Languedoc y la Provenza no constituyen en este sentido ninguna excepción.
En definitiva, estas muy breves notas sólo pretenden recordar que durante más de un milenio el Languedoc estuvo integrado en la Céltica, esa especie de koiné, religiosa y cultural, y por ende lingüística, que abarcó la práctica totalidad del occidente europeo. Al contemplar la deidad de Roquepertuse, no podemos dejar de pensar, al igual que quizás lo haya hecho Rahn, que probablemente muchos siglos después algún perfecto fue consciente, al adoptar la postura ceremonial para el endura, de estar realizando un asana practicado por sus antepasados druidas.
Occitania no debe olvidar jamás que al igual que en el resto de Europa la herencia céltica, junto a la romanidad y el germanismo, constituye uno de los pilares esenciales de su identidad.
Olegario de la Eras.Referencias.
Bosch-Gimpera, P., Prehistoria de Europa, Madrid 1975Ruiz Zapatero, G., Los campos de Urnas del Noreste de la Península Ibérica, Madrid 1983/85.
00:05 Publié dans Histoire, Terres d'Europe, Terroirs et racines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : languedoc, celtes, celtisme, indo-européens, gaule, histoire, méditerranée, antiquité | | del.icio.us | | Digg | Facebook
jeudi, 01 décembre 2011
Alain Soral: Comprendre l'Empire (mars 2011)
Alain Soral: Comprendre l'Empire (mars 2011)
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Zwölf Thesen zur Skandalokratie
Zwölf Thesen zur Skandalokratie
Felix MENZEL
Ex: http://www.sezession.de/
Vor lauter Skandalen und medialen Ausnahmezuständen (Sarrazin, Guttenberg, Stuttgart 21, Fukushima, Döner-Morde) können wir kaum noch erkennen, was heutzutage wirklich wichtig ist und wo die Entscheidungen für die Zukunft fallen. Dies hat Methode; ja mehr noch: Diese Skandalokratie hat sich als ein neues Herrschaftssystem etabliert. Für meinen Vortrag in Stuttgart in der letzten Woche habe ich dazu zwölf Thesen formuliert, die ich auch an dieser Stelle vorstellen möchte.
- In kollektiv traumatisierten Nationen werden Skandale besonders energisch diskutiert und verlangen von den politischen Eliten außerordentliche Konsequenzen. Symptomatisch sind zudem kollektive Gesten der Buße. Nationen mit einem gesunden Selbstbewußtsein neigen hingegen dazu, die Skandale maßvoll zu sanktionieren oder sie sogar auszusitzen.
- Der Skandal ist ein Makroritual in den Medien (mehr dazu hier), das dazu dient, die „Gesellschaft“ auf ein neues Leitthema einzustimmen und auf politische Veränderungen vorzubereiten. Mit dem Makroritual wird die Moralität dieses Vorgehens legitimiert und festgelegt, wer zur politischen Öffentlichkeit dazugehört und wer nicht.
- Die Enthüllung von Skandalen läuft heute in den Massenmedien quasi in Echtzeit ab und produziert so Gerüchte und Spekulationen am laufenden Band. Personalfragen sind dabei immer wichtiger als die Sache selbst. Im Internetzeitalter ist dabei im Vorteil, wer anonym denunziert. Angreifbar ist, wer mit seinem Gesicht und Namen für kantige Positionen einsteht.
- Diese Enthüllungen in Echtzeit setzen die Politik unter enormen Handlungsdruck, den es ansonsten in der Konsensdemokratie nicht gibt. Politische Konsequenzen werden deshalb meistens bereits dann gezogen, wenn die Ermittlungen bzw. die Aufklärung des Skandals noch nicht abgeschlossen sind. Es ist also zum Zeitpunkt der politischen Beschlüsse noch unklar, was nur ein öffentliches Gerücht ist und was der Wahrheit entspricht.
- Wir leben in einer entpolitisierten, entideologisierten Konsensdemokratie, die sich von den Ursprüngen des Parlamentarismus entfernt hat und kontroverse Debatten nicht mehr kennt. Doch diese Konsensdemokratie kennt einen Modus, mit Hilfe dessen sich alle Parteien auf ein neues Ziel einschießen können. Dies ist der Skandal, der einen Ausnahmezustand konstituiert, in dem sofortige politische Kehrtwenden durchgesetzt werden können.
- Diese Herrschaft des Skandals (Skandalokratie) gefährdet den Rechtsstaat und setzt ihn zuweilen außer Kraft. In der Skandalokratie fällt die „Rechts-Ordnung“ auseinander. Das Recht wird notfalls suspendiert, um die alte Ordnung zu bestätigen oder eine neue auf den Weg zu bringen. Dazu braucht es Legitimitätsverfahren, die über den Legalitätsglauben hinausgehen.
- Sobald die Skandale keine Einzelfälle mehr sind, sondern vielmehr einer den nächsten jagt, befinden wir uns in einem permanenten Ausnahmezustand, der medial geschaffen wurde. In diesem geht es zwar nicht um die nackte Existenz, sehr wohl aber um tief sitzende Existenzängste.
- Diese Existenzängste werden gebändigt, indem die Öffentlichkeit ein Normalitätsversprechen abgibt. Dieses lautet: Nur wenn jetzt endlich durchgegriffen wird, könnt ihr weiter in Wohlstand, Frieden und Sicherheit leben. Massengesellschaften brauchen ein genaues Bild von Normalität und scheuen Diskontinuitäten. Dies begünstigt ein lineares Geschichtsbild.
- Große Skandale lassen Verschwörungstheorien entstehen.
- Das Krisenmanagement in allen wesentlichen Politikfeldern ist in Deutschland desaströs. Aus diesem Grund suchen sich die Eliten emotional besetzte Felder, wo sie besser punkten können.
- Die Skandalokratie verdrängt in der öffentlichen Wahrnehmung die eigentlichen Herausforderungen unserer Zeit und ist damit eine Debattenverhinderungskultur. Es findet ein Informations-Overkill bei gleichzeitigem Totschweigen der Hintergründe und Ursachen von Problemen statt. Souverän ist folglich, wer mediale Ausnahmezustände auslösen und steuern kann und wem es gelingt, im normalen Tagesgeschäft politische Entscheidungen und Debatten zu verhindern.
- Unsere Wahrnehmung ist so sehr von Boulevardisierung, Personalisierung, Ritualisierung, Beschleunigung der Neuigkeiten sowie Virtualisierung bzw. Anonymisierung geprägt, daß diese eigentlichen Herausforderungen nur auf die Agenda kommen, wenn jemand sie skandalös thematisiert. Neben moralischen Verfehlungen und tatsächlichen Straftaten reicht in traumatisierten Nationen häufig bereits eine direkte Schilderung der Wirklichkeit.
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Verstärkte amerikanische Militärpräsenz in Australien richtet sich gegen China
Verstärkte amerikanische Militärpräsenz in Australien richtet sich gegen China
Edward Miller
Obama kündigt vor Machtprobe im Südchinesischen Meer Ausbau der amerikanischen Militärpräsenz in Australien an.
Die australische Premierministerin Julia Gillard und der amerikanische Präsident Barack Obama haben die herzlichen Beziehungen ihrer Vorgänger wiederaufleben lassen, als sie am 16. November der Öffentlichkeit die historische Vereinbarung präsentierten, nach der zunächst 250 amerikanische Marinesoldaten im Militärstützpunkt Robertson Barracks in der Nähe von Darwin, der Hauptstadt des Nördlichen Territoriums, stationiert werden sollen.
Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/edward-miller/verstaerkte-amerikanische-militaerpraesenz-in-australien-richtet-sich-gegen-china.html
00:10 Publié dans Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, australie, etats-unis, chine, pacifique, océan pacifique, océanie, mer de chine du sud, thalassocratie, asie, affaires asiatiques | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Entretien avec Enrique Ravello (PxC) sur les élections espagnoles
Outre cette victoire de la droite, le parti identitaire catalan Plataforma per Catalunya (PxC) a confirmé sa laborieuse percée politique, qui s’affirme élection après élection. Cette année, PxC avait présenté des listes dans les quatre provinces de Catalogne (Barcelona, Tarragona, Lérida, Gerona). Les identitaires catalans n’ont pas encore réussi à décrocher un siège de député (il leur aurait fallu obtenir 3% des suffrages dans la province de Barcelone, mais PxC est resté scotché à 2%). Cependant c’est la première fois depuis longtemps qu’une formation identitaire ou nationaliste pouvait espérer décrocher un siège. Et devrait être en mesure de le faire lors des prochains scrutins.
Pour faire le point sur la situation politique en Espagne et l’avenir du mouvement identitaire outre-Pyrénées, nous avons rencontré Enrique Ravello, responsable des affaires extérieures de Plataforma per Catalunya.
Quel est votre sentiment sur les résultats de votre mouvement aux élections législatives ?
Nous obtenons 60.000 voix sur l’ensemble de la Catalogne (59781 pour être précis), dont 52985 dans la province de Barcelone (soit 2,02% des voix à Barcelone). Nous avons beaucoup travaillé et progressé dans la banlieue de Barcelone, mais la capitale catalane nécessite encore du temps pour que nous y progressions de façon suffisante pour obtenir un siège de député dans la province.
Nous sommes un mouvement jeune, il nous a donc manqué encore quelques années de travail et un peu de couverture médiatique, mais pour la prochaine fois cela devrait être la bonne !
En comparaison, les autres partis espagnols de tendance nationaliste ont obtenu des scores extrêmement faibles, aucun d’entre eux ne rassemblant plus de 10.000 voix sur l’ensemble du territoire espagnol, alors que nous en rassemblons 60.000 sur la seule Catalogne.
En conclusion, nous aurions bien évidemment préféré faire un peu plus et entrer au Parlement espagnol, mais ce n’est vraiment pas un mauvais résultat pour nous.
Pouvez-vous nous décrire rapidement l’histoire de votre mouvement, ses orientations politiques ? Comment conciliez-vous votre régionalisme catalan avec l’Espagne ?
Plataforma per Catalunya a vu le jour en 2001, lorsque Josep Anglada décida de se présenter aux municipales dans sa ville, Vic (ville de 40.000 habitants près de Barcelone), avec pour slogan « pour un meilleur contrôle de l’immigration, améliorons la sécurité de la ville ». En 2001, l’Espagne vivait en pleine démagogie immigrationiste, et autant les conservateurs du Parti Populaire que les socialistes du PSOE clamaient les bienfaits de la légalisation massive des immigrés qui « contribuaient au développement économique du pays » et « s’intégraient très bien dans notre société ». Anglada fut l’un des premiers à remarquer que ce n’était pas le cas, et aujourd’hui ce sont ces mêmes conservateurs et socialistes qui veulent se rapprocher de notre discours anti-immigration devant le chaos généré par la légalisation de millions d’étrangers dans notre pays.
En 2002, Plataforma per Catalunya a effectué sa première percée médiatique, après avoir rassemblé de nombreux manifestants contre la construction d’une mosquée à Premia de Mar, que nous avons réussi à stopper.
Rappelons qu’en 1996, l’Espagne comptait 1% de population étrangère (quasiment tous venus de l’Europe du nord, vivant ici leur retraite et étant parfaitement acceptés par la population espagnole). Aujourd’hui, nous avons 14% d’étrangers en Espagne, légalisés de nombreuses façons, et provenant de divers pays du Tiers Monde.
Aux élections locales de 2003, cinq conseillers municipaux ont été élus et la presse commence à parler de « l’effet Anglada ». En 2007, le nombre de conseillers municipaux s’élève à 17. Cette même année, des délégations du Vlaams Belang et de la Lega Nord participent au 5ème congrès du parti, marquant l’intégration de PxC au réseau des partis identitaires européens.
En novembre 2010 ont eu lieu les élections au Parlement catalan : Plataforma per Catalunya a obtenu 2,6% des votes, il ne nous a manqué que quelques milliers de voix pour atteindre les 3% nécessaires pour obtenir une représentation au Parlement catalan. Au printemps suivant, en mai 2011, PxC a rencontré le succès aux élections locales, en obtenant 67 élus.
Concernant les relations entre notre défense de la Catalogne au sein de l’Espagne notre position est claire : nous plaidons la défense et la promotion maximales de la langue, de la culture et de l’identité catalanes, par là nous demandons également un maximum d’autonomie, tout en restant au sein de l’Etat espagnol et en faisant preuve de solidarité et de coopération avec les autres populations (basque, castillane, gallique) qui composent notre Etat historique.
Il faut savoir que le processus de formation de l’Espagne est assez différent de celui de la France, qui est depuis toujours beaucoup plus centralisée. Durant l’Espagne des rois catholiques, on ne parlait que le catalan en Catalogne, et le castillan ne commença à être introduit qu’à partir de 1714 et Philippe V, premier Bourbon à régner en Espagne. Jusqu’alors, la Catalogne avait gardé sa langue, ses lois et son autonomie et cela ne l’empêche pas de se sentir pleinement espagnole, tout comme la Castille.
En ce sens, Plaraforma per Catalunya est pour réactualiser la forme traditionnelle selon laquelle l’Espagne fut organisée durant des siècles, qui n’était pas celle de l’assimilation à un modèle central unique, mais l’intégration harmonieuse de tous les territoires et peuples qui composent l’Espagne dans le plus grand respect et la promotion de ses identités respectives.
Les medias parlent de votre projet de créer un parti national, avec d’autres « Plataforma ». Pourriez-vous nous en dire plus ?
Lors de notre prochain congrès, nous annoncerons la création de ce parti national avec un nouvel acronyme et avec une action dans tout le territoire espagnol. Ce parti aura des délégations dans chacune des communautés autonomes (régions) espagnoles, où il pourra agir sous un acronyme général et, comme cela est le cas en Catalogne, avec l’acronyme de cette communauté (région). En Catalogne, nous continuerons donc à rester Plataforma per Catalunya.
Le parti national continuera à avoir une structure unique d’organisation et de direction, et sera dirigé par l’actuel président et comité exécutif de Plataforma per Catalunya, qui logiquement iront investir des personnes d’autres lieux en Espagne.
Nous ferons une présentation médiatique au courant de l’année à venir. Nous sommes totalement assurés que ce parti sera la force identitaire de référence pour tous nos amis européens.
Lors de votre campagne, vous avez reçu le soutien de partis populistes et nationalistes comme le Vlaams Belang, le FPÖ ou la Lega Nord. En France, vous avez des contacts avec plusieurs structures. Quelle est votre stratégie au niveau européen ?
Avant toute chose, nous souhaitons exprimer notre gratitude envers le FPÖ et le Vlaams Belang, pour tout l’appui logistique, politique, personnel de toute sorte qu’ils nous ont donné durant ces dernières années.
Nous entretenons avec ces deux mouvements d’étroites relations officielles, et ils sont notre référence pour toute alliance et discussions au niveau européen. Nous tenons aussi à signaler que nous avons une relation fluide avec la Lega Nord, dont nous savons qu’elle va être plus étroite encore dans un futur proche.
Notre stratégie européenne est simple. Nous pensons que la coordination et la collaboration entre tous les mouvements identitaires européens est une nécessité absolue par ce que nous voulons éviter la déliquescence de notre continent et répondre à la menace mortelle que rencontre notre civilisation millénaire : l’immigration, la mondialisation, l’islamisation, la régression démographique, la colonisation par des millions d’immigrés installés sur notre territoire, la soumission de notre économies aux marchés financiers internationaux sont des dangers d’une telle dimension à laquelle seule une réponse coordonnée de toutes les forces identitaires européennes peuvent faire face.
Mais soyons clairs : nous ne pouvons pas subordonner les intérêts de l’Europe au bénéfice des pouvoirs atlantistes pilotés par Washington au nom d’une soi-disant « lutte contre l’Islam », qui est un sophisme de la propagande du système, comme on a pu le constater récemment en Libye.
L’Espagne fait partie des pays en situation délicate en ce qui concerne sa dette publique. Quelles en sont selon vous les causes, et quelles solutions préconisez-vous ? Etes-vous partisan, comme Marine Le Pen, d’une sortie de l’euro ?
Le niveau de la dette de l’Espagne est intolérable, comme pour tous les pays de notre environnement (y compris les Etats-Unis), nous sommes arrivés à un niveau de dette que nous ne sommes plus en mesure de dominer.
Cette situation est une conséquence d’une des plus grandes erreurs de la classe politique occidentale : penser à court terme et privilégier l’intérêt du parti à celui de la communauté nationale. C’est ainsi que les politiques se sont endettés (ou plus exactement nous ont endetté) de manière irresponsable, uniquement pour obtenir les faveurs de l’électorat et réussir leur réélection, sans se soucier des proportions que prenait la dette.
Eh bien, le moment du remboursement arrive désormais, et il n’y a plus d’argent pour le faire. Dans ces circonstances, le pire est que les banques qui ont prêté cet argent ne veulent pas seulement être remboursées mais veulent aussi obtenir la subordination intégrale du pouvoir politique au pouvoir économique, avec pour conséquence le sacrifice de l’Etat-providence pour les intérêts des marchés financiers internationaux. Un désastre, avec des coupables connus : les hommes politiques libéraux et socio-démocrates.
Dans ce contexte, à court terme, il faut générer urgemment des excédents budgétaires aptes à réduire progressivement la dette. Mais il faudra pour cela obligatoirement encadrer le paiement des intérêts de la dette, et imposer à l’avenir des limites légales aux conditions d’endettement.
Dans le même temps, il faut taxer l’hyper-classe et l’Empire bancaire, notamment les bénéfices bancaires et les transactions financières internationales, et éliminer tous les paradis fiscaux et autres stratégies de défiscalisation (résidences et nationalités de « convenance ») qui sont la base de l’évasion fiscale. Le remboursement de la dette ne peut pas se faire que sur le seul dos de la classe moyenne !
Bien que l’Euro ait appauvri l’économie espagnole, une sortie unilatérale ne serait pas possible, et en ce moment cela générerait plus de problèmes que de solutions pour l’Espagne. Le problème de l’Euro, c’est qu’il n’est soumis au contrôle d’aucun pouvoir public, sinon à celui de la Banque Centrale Européenne, une entité financière indépendante et sans responsabilité ni légitimité politique ou démocratique. C’est cet aspect que nous reprochons à l’UE, qui est hélas une institution technocratique et mondialiste, c’est pour cela que nous disons non à l’Europe des banquiers et des technocrates, mais nous dirons toujours oui à l’Europe des peuples et des nations, à cette Europe que nous voulons construire autrement.
Par ailleurs, nous sommes en accord avec les déclarations de Marine Le Pen demandant une sortie de la France de l’OTAN, une politique de défense indépendante des Etats-Unis, et un rapprochement stratégique avec la Russie. Cela pourrait modifier l’équilibre international actuel et permettre d’en finir avec l’hégémonie des Etats-Unis sur la scène mondiale.
Comment expliquez-vous qu’en dehors de votre mouvement, les autres partis nationalistes en Espagne réalisent des scores incroyablement faibles ?
Il me semble difficile de critiquer le travail des autres partis nationalistes, ce sont eux qui doivent établir une autocritique, qui doit être basée sur un seule mot d’ordre : rénovation et capacité de communication avec les électeurs.
Plataforma per Catalunya a réussi parce que nous avons su aborder les problèmes contemporains (immigration, islamisation, mondialisation, finance internationale) et présenter nos solutions sans les interférer avec des considérations passéistes. Beaucoup de partis nationalistes espagnols ont trop de tabous sur les identités régionales et continuent de s’arcbouter sur une conception centraliste de l’Etat espagnol.
Je ne suis pas là pour décider à leur place, mais je crois que tant qu’ils ne rompront pas avec les références centralistes du passé, ils ne pourront pas escompter de se développer. C’est d’autant plus regrettable que ces mouvements disposent de personnes de grande valeur.
Cependant, nous sommes convaincus que lorsque nous aurons fait l’annonce de notre parti national, nous serons un catalyseur pour tous ceux qui veulent avec nous renouveler et faire avancer les idées identitaires et sociales.
Propos recueillis par Philippe Derricks
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, politique, élections espagnoles, espagne, catalogne, identitaires, entretien, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook