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mercredi, 04 mars 2015

Today's news on http://www.atimes.com

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Today's news on http://www.atimes.com

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Tackling Tehran: Netanyahu vs Obama
As negotiations over Iran's nuclear program continued in Europe, Israeli Premier Netanyahu told US Congress he feared the White House was close to striking a "very bad" deal. The absence of dozens of Democrats and the cheers that greeted his warnings of a "nuclear tinderbox" demonstrated the divisive nature of the issue in Washington. - James Reinl (Mar 4, '15)

Obama's nuclear squeeze
Netanyahu's address to the US Congress will have no effect on the future modalities of US-Iran nuclear negotiations. But if he can nudge Congress not to relax sanctions on Iran, even after a nuclear deal, then Tehran might retaliate by reversing some agreed upon issues of those intricate negotiations. - Ehsan Ahrari (Mar 4, '15)

Iran squashes IS, US seeks cover
An operation by Iraqi government forces to recapture Tikrit, north of Baghdad, from Islamic State militants, has resulted in fierce fighting around the town, seen as the spiritual heartland of Saddam Hussein's Ba'athist regime. This hugely important development has three dimensions. - M K Bhadrakumar (Mar 4,'15)

Israeli ex-generals condemn Netanyahu
In an unprecedented move, 200 veterans of the Israeli security services have accused Prime Minister Benjamin Netanyahu of being a “danger” to Israel, their protest coming on the even of his visit to address a joint meeting of the US Congress against the wishes of the White House. - Jonathan Cook (Mar 2, '15)


The Middle East and perpetual war
There is a popular idea in Washington, DC, that the United States ought to be doing more to quash the Islamic State: if we don't, they will send terrorists to plague our lives. Previously, the canard was that we had to intervene in the Middle East to protect the flow of oil to the West. So why in fact are we there? The only answer is: "Israel". - Leon Anderson (Mar 2, '15)



A Chechen role in Nemtsov murder?
For many in Russia and the West, the Kremlin is inevitably the prime suspect in the assassination of opposition leader Boris Nemtsov. But the possibility of a Chechen connection should not be dismissed out of hand, given Nemtsov's repeated criticism of Chechen Republic head Ramzan Kadyrov. (Mar 4, '15)

Obama, Shell, and the Arctic Ocean's fate
Despite the glut of new American oil on the market (and falling oil prices), not to mention a recent bow to preservation of the Arctic, the Obama administration stands at the edge of once again green-lighting a foray by oil giant Shell into Arctic waters. - Subhankar Banerjee (Mar 4, '15)


Germany's future lies East
Germany, sooner or later, must answer a categorical imperative - how to keep running massive trade surpluses while dumping its euro trade partners. The only possible answer is more trade with Russia, China and East Asia. It will take quite a while, but a Berlin-Moscow-Beijing commercial axis is all but inevitable. - Pepe Escobar (Mar 3, '15)

 

Polen – unbewusste Todessehnsucht?

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Polen – unbewusste Todessehnsucht?

F. William Engdahl

Wer mit den Animositäten zwischen Polen und Russland in der Geschichte vertraut ist, versteht so manches, was Polen nach der Auflösung des Warschauer Pakts mit der Sowjetunion im Juli 1991 getan hat. Ich verstehe, warum sich Polen 2003 der wirtschaftlich stärkeren Europäischen Union anschließen wollte. Ich verstehe sogar, warum Polen 1999 als eine Art Versicherung gegen mögliche zukünftige Konflikte mit Russland der NATO beitreten wollte. Aber die neuesten militärischen Aktionen verstehe ich nicht. Für die jüngste finde ich nur ein Wort: lächerlich.

Am 23. Februar bestätigte das polnische Verteidigungsministerium den Plan, beim britischen Rüstungsproduzenten Lockheed Martin für mehrere Milliarden Euro mindestens 40 AGM-158-Luft-Boden-Marschflugkörper (Reichweite: 370 km) für die F-16-Kampfjet-Flotte zu kaufen. Zusammen mit dem Plan, ein Boden-Boden-Raketenartilleriesystem namens »HOMAR« mit einer Reichweite von 300 km zu entwickeln, plus dem geplanten Kauf von U-Boot-gestützten steuerbaren Raketen mit einer Reichweite von bis zu 800 km werde Polen damit eine »polnische Abschreckungs-Trias« erhalten, wie der Politikwissenschaftler Pawel Soroka formuliert.

Gegenüber der polnischen Nachrichtenagentur Newseria erklärte Soroka, die unabhängige Verteidigungsfähigkeit Polens werde durch das Programm deutlich gestärkt: »Die NATO verfügt über ein Abschreckungssystem, an dessen Spitze die USA stehen.

Meiner Ansicht nach müssen wir einerseits als Verbündeter in das Abschreckungssystem der NATO eingebunden sein, andererseits brauchen wir aber auch eigene Fähigkeiten.« Das System gebe Polen mehr Optionen für »unabhängiges Handeln in Krisenzeiten«.

Da nur Russland als Ziel für das anvisierte neue polnische U-Boot-gestützte System steuerbarer Raketen mit einer Reichweite von 370 km für die F-16-Kampfjet-Flotte oder das geplante Boden-Boden-Raketenartilleriesystem HOMAR mit von Lockheed Martin lizensierter Technik aus den USA infrage kommt, muss jeder rational Denkende diese Aktionen als lachhaft, wenn nicht sogar verrückt einstufen. Verrückt in dem Sinne, dass jeder Bezug zur Realität verlorengegangen ist.

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http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/f-william-engdahl/polen-unbewusste-todessehnsucht-.html

mardi, 03 mars 2015

Six alliés dont l'Amérique doit se séparer

Le club des cœurs brisés: six alliés dont l’Amérique doit se séparer

Auteur : Doug Bandow
Traduction Felicia Bufi RI 
Ex: http://zejournal.mobi

Il est difficile de mettre fin à une mauvaise relation. Même si les bons moments sont passés et les connections qui vous faisaient vibrer se sont désormais dissipées, on a toujours du mal à admettre qu’il est temps de se dire au revoir.

Pour les pays c’est la même chose, surtout quand il s’agit des USA. Pendant des décennies Washington a tenté de se faire des alliés tout comme beaucoup de personnes se font des « amis » sur Facebook. Indépendamment des changements de circonstances, l’Amérique n’a quasiment jamais laissé tomber un allié. En effet, les représentants américains insistent sur le « renforcement » et « l’élargissement » des relations la où les liens sont moins forts.

A l’approche de la Saint-Valentin, l’administration Obama devrait porter un regard implacable sur la foule grandissante d’alliés américains et sur ceux qui voudraient l’être. Le moment est venu d’envoyer une lettre de rupture à une demi-douzaine de capitales étrangères.

Par où commencer? Il y a tellement de mauvais amis peu méritants.

Arabie Saoudite

king-obama-300x253.jpgQuand il s’agit d’émettre des garanties militaires et de rédiger des rapports somptueux pour noter les nations, les représentants américains accordent beaucoup d’importance aux valeurs partagées. Personne ne peut se méprendre sur les seuls points communs entre l’Arabie Saoudite et l’Amérique, voir le commerce du pétrole et les ennemis occasionnels tels qu’Oussama Ben Laden.

Il n’est toutefois pas indispensable d’être alliés pour coopérer quand les intérêts des deux nations coïncident. Les Saoudiens doivent vendre du pétrole pour survivre et ils sont prêts à encaisser n’importe quel chèque, ami ou ennemi. Et lorsque la monarchie est menacée, elle répond avec vigueur, sans pitié et sans aucune pression extérieure.

Quand il s’agit de valeurs, Riyad est synonyme de terrible embarras pour les États Unis. Fondamentalement totalitaire, la monarchie pille le peuple, brutalise l’opposition politique, réprime l’expression religieuse et exporte la tyrannie sunnite aux pays voisins comme le Bahreïn. Dans le cadre d’une des sociétés les moins libres au monde le feu roi Abdallah était salué comme étant modéré et modernisateur. Son successeur le roi Salman semble déterminé à freiner voire inverser ce minuscule progrès des deux dernières décennies.

C’est le moment d’envoyer un message de rupture à Riyad. Bien sûr, les deux gouvernements peuvent continuer à coopérer si nécessaire. Toutefois, les visites présidentielles en signe de révérence respectueuse envers le trône saoudien ne devraient plus avoir lieu, tout comme les rencontres intimes à la retraite présidentielle. L’armée américaine ne devrait plus être traitée comme le garde du corps peu onéreux de la famille al-Saoud, prêt à exécuter les ordres de Riyad.

Corée du Sud

Si jamais il devait y avoir une alliance même non pertinente étant donné les circonstances, se serait pour l’Amérique une garantie de défense de la République de Corée. Les deux nations partagent quelques valeurs, du moins depuis que Séoul est devenue une démocratie, et ce malgré le soutien de Washington aux dictateurs de la Corée du Sud qui remonte à bien longtemps. Les vastes liens culturels, économiques et familiaux vont de toute manière perdurer peu importe la sécurité de la relation.

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Les USA ont été entraîné dans une guerre en Corée non pas à cause de l’importance stratégique propre à la péninsule (même le Gén. Douglas MacArthur exclut l’importance géopolitique du territoire), mais plutôt du fait que Washington portait une part de responsabilité dans la guerre ayant partagé la péninsule avec les Soviétiques et ayant refusé d’armer le jeune État. Quant à la sécurité, les responsables politiques ont interprété à tort l’attaque de la Corée du Nord comme un coup bien calculé de Joseph Staline, en y voyant probablement un prélude d’une attaque à l’Europe.

Les troupes américaines furent alors appelées sur la péninsule jusqu’à ce que le Sud gagne la stabilité politique et le développement économique. Cependant, dans les années ’80 l’économie de la République de Corée devança celle de la Corée du Nord. Dans les années ’90 Séoul adopta la démocratie; cela ne laissa pas les alliés de la guerre froide du Nord dans l’indifférence. De fait, ni la Russie ni la Chine n’envisagèrent d’offrir leur soutien à la Corée du Nord pour une nouvelle attaque. La Corée du Sud détient à présent 40% du pouvoir économique, 20% des frontières, une ample supériorité technologique ainsi que un large soutien diplomatique.

La dépendance de la Corée du Sud des aides américaines à la défense est semblable au soutien que Washington implore à l’Europe contre le Mexique. Il est vrai que le Sud est capable de se défendre seul. Certains américains imaginent même que Séoul puisse rejoindre une grande alliance afin de contenir la Chine. Mais les sud-coréens doivent être inconscients de transformer cette grande puissance voisine en ennemi permanent en prenant le parti de Washington dans les désaccords de moindre importance pour la République de Corée (Taïwan, les îles Spratleys et Senkaku). Des formes de coopération alternatives telles que le partage de renseignements seraient avantageuses mais pourraient être menées sans un « Traité de défense mutuelle » et n’auraient de mutuel que le nom.

Irak

L’invasion de l’administration Bush en Irak se basait sur un certain nombre d’illusions comme la présence d’armes de destruction massive. Les américains se faisaient des illusions quant à la naissance d’une démocratie irakienne libérale et tolérante et quant à la reconnaissance d’Israël. Ils croyaient également recevoir des bases militaires pour les utiliser contre l’Iran chiite et que les Irakiens se joindraient à la grande marche vers un futur progressiste et social. Ce ne fut hélas qu’un long cauchemar, de drôles de fantasmes qui coûteraient la vie à 4500 américains et à plus de 200000 irakiens.

Le résultat fut à l’inverse la montée de l’État islamique. Les USA provoquèrent une guerre sectaire en se débarrassant du dictateur laïc Saddam Hussein. Les Chiites prirent finalement la domination politique avec violence en poussant les sunnites à se tourner vers l’État islamique à la recherche de protection. Washington fit son retour dans la guerre en se mettant en détresse au nom d’un allié symbolique.

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Il est fort improbable que ces deux pays puissent partager des valeurs. L’Irak manque de traditions démocratiques, d’institutions civiques et de philosophie de la tolérance. Certes, cela ne signifie pas qu’il n’y a aucun intérêt à aller vers une société plus libérale. Toutefois les réactions publiques en Amérique et en Irak restent fort différentes et ne sembles pas prêtes à vouloir converger.

Il n’existe même pas de véritable accord stratégique. Les relations entre Bagdad et l’Iran seront toujours celles du cœur, tandis qu’avec l’Amérique ce seront celles des intérêts. Les autorités chiites sont allées trop loin et risquent de perdre leur pays. Appelez les Américains! Le pouvoir menaçant l’État islamique d’Irak ne met pas l’Amérique en danger. Bagdad a mêlé les USA à une guerre sectaire au nom des chiites radicaux qui continuent encore à massacrer des irakiens sunnites.

Il vaut mieux garder un rapport purement transactionnel. Et si les USA devaient fournir des armes ou entrainer des militaires irakiens? Ça dépend si cela aurait du sens à ce moment-là et dans cette circonstance-là. Il faut coopérer quand cela peut être utile, dans le cas contraire il vaut mieux garder ses distances car il ne devrait pas y avoir de prétexte pour entretenir une relation d’alliance prolongée.

Le trio Baltique

L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie sont mal entourées. Ayants fait partie pendant longtemps de l’Empire Russe et ensuite ayant été englouties par l’Union Soviétique après une brève période d’indépendance, elles vivent maintenant dans la crainte et dans l’ombre de Moscou. À présent elles demandent la présence des troupes de l’OTAN, voire des forces américaines et veulent être incessamment « rassurées » sur le fait que Washington soit prête à entrer en guerre pour les défendre.

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L’élargissement de l’OTAN aux pays baltes est un bon exemple de comment Washington a oublié ce que les alliances devraient être. La plupart des pays choisissent des alliés afin de renforcer leur propre sécurité. Suite à la Seconde Guerre Mondiale, les États Unis craignaient la domination soviétique sur l’Eurasie et créèrent l’OTAN à utiliser comme un bouclier derrière lequel les pays de l’Europe occidentale pouvaient renaitre.

Cette politique fonctionna, peut-être même trop, vu que les membres européens de l’alliance choisirent de ne pas dépenser grand-chose pour les États Unis même après s’être remis et que l’économie ait rebondi. Avec la fin de la Seconde Guerre Mondiale il n’était plus nécessaire d’élargir cette alliance qui n’avait plus aucune raison d’être. Les problèmes liés à la sécurité auraient pu être traités par les européens, donc soit par une alliance continentale qui aurait succédé à l’OTAN, soit dirigée par l’Europe même. L’arrivée des pays baltes fut un exemple spectaculaire de comment l’incorporation de pays dont la sécurité est un véritable « trou noir » ne fait que fragiliser les pays à capacité militaire réduite, tout en renforçant les conflits avec la Russie.

Jusqu’à présent l’Estonie est la seule à répondre aux 2% du PIB recommandés par l’OTAN qui en soi est un taux dérisoire pour un pays craignant l’invasion de la grande puissance voisine. La Lettonie et la Lituanie en sont à la moitié du taux mais espèrent pouvoir atteindre elles aussi les 2%. Les pays baltes seraient tout de même ravis si l’Amérique pouvait placer quelques troupes les long de leurs frontières pour les protéger, même si ils sont bien conscients du fait qu’elle est fort occupée un peu partout dans le monde.

Ce ne serait pas raisonnable de chasser les pays baltes de l’OTAN, même si alors le véritable problème de l’Amérique serait l’OTAN et non pas ses membres. Washington devrait alors laisser tomber l’alliance et ne pourrait sceller que des accords de coopération militaire plus restreints avec l’Union européenne et avec les pays européens ayant les bases militaire les plus puissantes et importantes. Il est inutile de dire que ni l’Estonie, ni la Lettonie, ni la Lituanie ne seraient sur cette liste.

Philippines

Les États Unis ont longtemps entretenu une relation tumultueuse avec cet état semi-échec du Pacifique. Dans un premier moment les États Unis se sont emparés des Philippines comme faisant partie du projet d’expansion impérialiste de William McKinley vers la Chine. L’Océan Pacifique était de fait la tribune politique de l’impérialisme, voir la suite des revendications du grandiloquent Sénateur Albert Beveridge. Les USA ont dû réprimer un puissant mouvement d’indépendance très actif contre l’Espagne coloniale. Près de 200.000 philippins moururent dans ce premier exemple de promotion de la « démocratie ».

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Ayant l’indépendance finalement accordée, le pays s’est vu envahi pendant la Seconde Guerre Mondiale par le Japon. Depuis leur libération, les Philippines sont passées de la dictature à une démocratie corrompue et incompétente et autres curieuses combinaisons, comme l’armée qui place un vice-président au-dessus d’un président. Le peu de stabilité que le pays avait, a été ébranlée par les perpétuelles insurrections menées par les groupes radicaux islamiques.

L’armée de Manila reflète ces bases imparfaites. Le Ministre de la défense se plaignait d’une flotte incapable de naviguer et d’une force aérienne incapable de voler. De fait, même leur vaisseau amiral est un vaisseau américain de seconde main. Mais les Philippines veulent à présent défier la Chine sur le récif the Scarborough ainsi que sur d’autres territoires de la mer de Chine méridionale.

Plus précisément, Manille souhaiterait que les USA s’en chargent. Quelques décennies après avoir fermé les principales bases militaires américaines et avoir chassé l’armée américaine du pays, les Philippines ont négocié l’an passé un accord sur le statut des forces (SOFA) pour rendre visite aux troupes américaines afin de mêler leurs amis superpuissants à la dispute maritime locale, d’aucun intérêt pour Washington. Les USA préféreraient que ces querelles régionales pour le territoire soient réglées pacifiquement. L’Amérique n’a aucune raison de se placer entre un pays qui n’agit jamais sérieusement pour son propre compte et un pouvoir croissant qui veut en faire trop. Chère Manille,…. C’est ainsi que devrait commencer la lettre rédigée par le Président Barack Obama.

Ukraine

Techniquement Kiev n’est pas un allié des USA, même si on ne le dirait pas à la façon dont l’administration américaine traite l’Ukraine, ou plutôt à la façon dont le troupeau de faucons néoconservateurs et hyper-nationalistes veut traiter l’Ukraine, ni de comment le gouvernement de Kiev souhaite être traité par l’Amérique.

L’histoire et la géographie n’ont pas été tendres avec l’Ukraine qui a longtemps souffert sous l’Empire Russe et sous l’Union Soviétique, ne jouissant que de brèves périodes de liberté, de moindre importance pour les américains. Même si pendant la Guerre Froide l’Ukraine était considérée comme une « nation en captivité », aucun stratège américain n’a jamais avancé l’hypothèse que le contrôle de Moscou sur ce pays impliquerait de laisser de côté d’importants intérêts vitaux. Kiev a été libérée beaucoup trop tard, il y a environ un quart de siècle

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En 1994 les États Unis ont signé le Mémorandum de Budapest après que l’Ukraine se soit débarrassée des armes nucléaires. Mais l’accord n’offrait que des platitudes en promettant par exemple l’intervention des Nations Unies si une autre puissance menaçait Kiev avec les armes nucléaires. L’intervention de Washington en 2004 et 2005 a porté Viktor Yushchenko au pouvoir, mais malheureusement il s’est avéré être incohérent, incompétent et détaché de son propre peuple. La promotion que l’administration actuelle a faite du coup d’état de l’année dernière s’est retournée de manière catastrophique aussi bien contre l’Amérique que contre l’Ukraine, en amenant la Russie à séparer la Crimée et à reculer les séparatistes du Donbass.

Bien que les gens, tels que les peuples baltes, comprennent la raison qui pousse les Ukrainiens à vouloir que l’Amérique envoie sa cavalerie, Washington, elle, n’en a aucune. La lutte est tragique, complexe, un mélange entre guerre civile et intervention étrangère. Tout ce que le gouvernement accuse la Russie de faire, l’Amérique l’a fait aussi, y compris lancer une invasion, repousser les insurgés et déstabiliser les gouvernements. L’Ukraine n’est pas importante pour la sécurité des États Unis, certainement pas assez importante pour justifier un affrontement avec une puissance en possession d’armes nucléaires. L’Ukraine aura toujours plus d’importance pour la Russie qui est prête à payer plus et à prendre plus de risques pour prévaloir.

Les USA devraient indiquer clairement que Kiev ne fera jamais partie de l’OTAN et qu’il n’y aura jamais de troupes américaines en Ukraine. Washington ne fournira pas d’armes à l’Ukraine. Les intérêts économiques, culturels et humanitaires de l’Amérique pour l’Ukraine sont très limités. Même si dans le futur il y aura une relation bilatérale, ce ne sera pas une alliance.

Depuis que l’Amérique s’est convaincue d’être la plus grande puissance mondiale, elle a du mal à dire non. Peu importe les pays qui font appel à elle, que ce soit l’Albanie, la Roumanie, l’Afghanistan, le Monténégro, la Géorgie ou d’autres pays encore, Washington répond toujours par un oui. Oui à l’aide, oui aux armes, oui aux bases, oui aux promesses, oui à l’alliance.

Commencer à dire non n’est pas suffisant. L’Amérique devrait commencer à élaguer ceux qui dépendent d’elle. Après tout, sur Facebook on efface régulièrement les personnes avec qui on se dispute, de notre liste d’amis. Washington devrait commencer à se débarrasser des faux alliés car il est bien mieux d’accroître la sécurité américaine plutôt que d’élargir les engagements et les garanties aux pays faibles sans importance.

Doug Bandow est un Membre important du Cato Institute et ancien assistant du Président Ronald Reagan. Il est auteur et éditeur de plusieurs livres dont Foreign Follies: America’s New Global Empire.

Le Venezuela dans la tourmente: un peuple confronté à l’Empire

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Le Venezuela dans la tourmente: un peuple confronté à l’Empire

Auteur : Oscar Fortin
 
 
 
 
Ex: http://zejournal.mobi

miss-venezuela-a-interet-de-faire-attention.jpgEn tout premier lieu, le Venezuela est un pays de l’Amérique du Sud qui fonctionne sur la base d’une Constitution que le peuple vénézuélien a acceptée majoritairement lors d’un référendum en 1999. Cette constitution consacre la séparation des trois grands pouvoirs de l’État : exécutif, législatif et judiciaire. Il s’agit donc d’un État de droit, régi selon les dispositions de cette Constitution du peuple. Une place importante y est faite à la participation du peuple dans l’exercice du pouvoir. C’est ce qu’on appelle la démocratie participative.

Cette démocratie participative se distingue des démocraties représentatives par le fait que le peuple et ses intérêts passent avant ceux des oligarchies dominantes de la société. Dans les démocraties représentatives, le citoyen et la citoyenne vont voter et donnent pour ainsi dire un chèque en blanc pour la durée du mandat à ceux et celles qui seront élus. Ces derniers pourront, à la limite, disposer des pouvoirs de l’État comme bon leur semble. En général, les constitutions des pays qui se font les défenseurs de la démocratie représentative ont été rédigées et votées par eux-mêmes. Les peuples concernés n’ont pas eu leur mot à dire.

Au Venezuela, le peuple, à travers divers regroupements,  est impliqué dans la définition des grandes orientations des politiques gouvernementales. Le peuple est le lobby le plus important et celui auquel s’attache le plus le gouvernement. Il y a au Venezuela une mobilisation extraordinaire du peuple qui se manifeste et qui fait entendre sa voix. Ce sont les agriculteurs, les travailleurs, les femmes, les personnes âgées, les jeunes, etc. à qui le gouvernement ouvre ses portes, mais aussi auprès desquels il se fait intensément présent. Il y a pour ainsi dire un lien organique, entre le peuple et ses gouvernants, qui s’enracine dans le partage d’intérêts communs.

Cette démocratie du peuple, par et pour le peuple, fait mal a ceux et celles qui s’étaient approprié du mot « démocratie » pour faire des pouvoirs de l’État un pouvoir au service de leurs intérêts. Bien camouflés derrière les apparats de la démocratie et du bien commun, ces dirigeants se mettaient entièrement à la disposition de ceux et celles qui les avaient conduits à ces fonctions. En général, ce cheminement vers le pouvoir était relativement simple. D’abord un système électoral pas trop scrupuleux sur les normes et les votes, puis suffisamment d’argent pour faciliter des prises de décision des électeurs et électrices. Une fois en place, le paiement des redevances des commanditaires commence. Les richesses naturelles du pays seront remises non pas au plus offrant, mais au plus généreux dans ses pourboires. On se gardera de ce que le peuple en sache le moins possible, rendant l’accès à l’éducation plus dispendieuse. Le système devra permettre suffisamment d’alimentation pour que le travailleur et la travailleuse aient suffisamment d’énergie pour produire, mais pas trop pour en demander davantage.

Au Venezuela, avec l’arrivée de Chavez ,en 1998, puis avec la nouvelle Constitution en 1999, ce scénario a été changé. Le peuple reprend son pouvoir pour servir d’abord et avant tout ses intérêts qui sont ceux du Bien commun. Rien pour plaire aux usurpateurs de la démocratie qui en avait fait une couverture pour leurs méfaits. La bourse et le pouvoir ont changé de mains. Le peuple et son gouvernement ont pris la bourse et le pouvoir.

Depuis ce jour, ces oligarchies et l’oncle Sam ne peuvent accepter que les revenus du pétrole leur échappent et que les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires ne leur obéissent plus. Coups d’État, référendum révocatoire, élections par dessus élections, campagnes nationales et internationales pour discréditer, diaboliser, cette démocratie du peuple pour et par le peuple, rien n’y fit. Le Peuple et son gouvernement résistent. Pourtant, leurs adversaires ne lâchent pas.

En janvier dernier, ces adversaires ont créé la rareté des biens essentiels en gardant dans des entrepôts des centaines de milliers de tonnes de ces biens tout en imputant, per leurs médias, la faute au Gouvernement de Maduro, dans le but, évidemment, de soulever le peuple contre son gouvernement. Beaucoup de ces biens ont également servi à alimenter un marché au noir devenu plus que florissant. Il en fut de même avec les réseaux de contrebande qui en faisaient passer des tonnes du Venezuela à Colombie.
Le peuple a su résister et ne pas se laisser emporter par la propagande et les frustrations générées par cette rareté.

Ce ne fut que parti remise. En février, plus précisément les 11 et 12 février,  un coup d’État était démantelé par le Gouvernement. Il s’agissait d’un coup d’État planifié sur le modèle de celui du Chili, en 1973, pour ce qui a trait aux bombardements aériens, et de celui d’avril 2002, à Caracas, pour ce qui a trait au gouvernement de transition. C’est avec la collaboration de quelques militaires que des bombardements allaient détruire le Palais présidentielle de Miraflores, attaquer le centre d’information et de diffusion Télésurtv , le ministère intérieur et un quartier de la population de Caracas, dans ce dernier cas,  pour semer la terreur auprès de la population. Informé de ces évènements à venir, le gouvernement a procédé, le 11 février, à l’arrestation de certains des militaires impliqués, lesquels ont révélé la totalité du plan dans lequel ils s’étaient compromis.

Toutes ces informations ne sortent pas dans nos grands médias. On s’alimente plutôt des mensonges d’une propagande devenue grossière tellement elle s’éloigne de ce qui peut avoir un semblant de vérité. Même l’Épiscopat vénézuélien participe à ces opérations de dénigrement du gouvernement et de désinformation de ce qui se passe réellement au Venezuela. Il agit comme une véritable agence des Etats-Unis dans le pays. Dans le cas de la crise provoquée par la guerre économique de janvier, il savait très bien qui étaient les responsables de la rareté de ces biens dans les centres de distribution, mais il n’en continua pas moins à imputer au gouvernement la responsabilité de cette crise.

Au Venezuela existent une Constitution et des procédures qui permettent de se défaire d’un dirigeant qui n’est pas à la hauteur de ses fonctions. Cette procédure est celle du référendum révocatoire dont peu d’États disposent. C’est une alternative pour l’opposition vénézuélienne de sortir le président Maduro de sa charge de Président. Il y a également des élections législatives qui sont prévues pour cette année. Une autre occasion pour l’opposition de s’imposer par la voie électorale comme majorité au Parlement.

Au Venezuela, c’est le Peuple qui décide. Ce ne sont ni les oligarchies, ni Washington qui décide, mais le Peuple. Si les mécontents et les insatisfaits se retrouvent en minorité, qu’ils prennent leur mal en patience en s’accommodant au régime de droit existant, sinon qu’ils prennent le maquis et qu’ils en en subissent  les conséquences. Qu’ils ne viennent surtout pas se faire passer pour les défenseurs de la démocratie alors qu’ils en sont les saboteurs. Aucun État se disant démocratique ne peut accepter que des groupes se présentent en toute impunité avec l’arme de la violence pour renverser un gouvernement légitimement élu. Des sanctions très sévères sont prévues pour ce type de personnes et d’organisations. Ce sont, à toute fin pratique, des terroristes à visage découverts.

Si ces adversaires du président Maduro sont si convaincus du bien-fondé de leurs qu’ils s’adressent aux tribunaux ou qu’ils aillent convaincre le peuple de leur point de vue. Ce n’est ni le pape ni Obama qui résoudront ce problème. Au Venezuela, l’arbitre suprême c’est le peuple. Cette référence est d’autant plus fiable que le Venezuela peut compter sur un système électoral qui laisse très peu d’espace à la fraude et à la tricherie, un des meilleurs au monde selon la Fondation Carter. Le vote déposé dans les urnes est celui qui est compté. Les Mexicains et bien d’autres peuples aimeraient bien avoir un tel système, mais ça ne leur sera possible qu’avec une nouvelle Constitution écrite par le peuple et pour le peuple.

Je termine en invitant tous les opposants qui se présentent pour de grands démocrates d’aller à la rencontre du peuple pour les convaincre de voter pour eux. Vos appels à Obama et au Pape ne sauront remplacer vos appels au Peuple. C’est lui qui, en dernière instance, décide.  C’est ce qu’on appelle la démocratie.


- Source : Oscar Fortin

Amerikas Politik treibt Asien in die Arme Chinas

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Amerikas Politik treibt Asien in die Arme Chinas

Ulson Gunnar

Als die damalige Außenministerin Hillary Clinton die »Hinwendung Amerikas nach Asien« verkündete, glaubten sie und die Politikheinis, die sich die neue Strategie erdacht hatten, vermutlich, sie hätten einen geopolitischen Geniestreich gelandet. Stattdessen ähnelt das Ganze doch eher einem Elefanten, der so wild durch den Dschungel trampelt, dass er alle in die Flucht schlägt.

Die Rhetorik, die mit der Ankündigung einherging, blieb leer und führte nie zu etwas Konkretem. Wenn man zwischen den Zeilen liest, sieht man, was die »Hinwendung« tatsächlich bedeutet: Südostasien, Südasien und Ostasien sollen künftig mit doppelter Energie untergraben, eingepfercht und mit Daumenschrauben bearbeitet werden, bis sie nach Washingtons Pfeife tanzen und zu Washingtons Vorteil agieren. Der wachsende Einfluss und die zunehmende Macht Pekings sollen auf diese Weise gekontert werden.

Von Malaysia bis Thailand sind die amerikanischen Pläne gescheitert. Nur in Myanmar und im Südchinesischen Meer scheint die Hinwendung bislang Früchte zu tragen. In der einen Region wächst die politische Unterwanderung, in der anderen nehmen die Spannungen zu. Trotz dieser »Erfolge« ist es unrealistisch, dass Myanmar sich gegen wachsende und engere Verbindungen zu Peking sperrt.

Auch die Vorstellung, dass ein militärisch wieder aufrüstendes Japan China in Schach halten kann, wird von Tag zu Tag unglaubwürdiger.

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http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/ulson-gunnar/amerikas-politik-treibt-asien-in-die-arme-chinas.html

BN-​Anstoß VI: Geopolitik

BN-​Anstoß VI:

Geopolitik

Ex: http://www.blauenarzisse.de

geopolitikBN.jpgGerade erst ist mit „Die Ausländer“ der fünfte Band unserer Schriftenreihe BN-​Anstoß erschienen. Jetzt kommt schon der nächste. Gereon Breuer hat über „Geopolitik“ geschrieben.

Ein Hauptargument von Felix Menzel in seinem Bändchen über Die Ausländer. Warum es immer mehr werden (BN-​Anstoß V) lautet, daß durch eine verfehlte Außenpolitik des Westens der derzeitige Flüchtlingsansturm auf Europa erst entstehen konnte. BN-​Autor Gereon Breuer schließt genau hier an und erklärt auf beeindruckende Weise die derzeitige internationale Lage, die viele als chaotisch wahrnehmen.

Jeder Staat muß seine nationalen Interessen verteidigen dürfen

Sein Büchlein heißt Geopolitik. Das Spiel nationaler Interessen zwischen Krieg und Frieden (BN-​Anstoß VI). Es erscheint voraussichtlich Ende März und kann ab sofort vorbestellt werden. Breuer geht es darum, anhand der aktuellen Konflikte in der Ukraine und in Syrien aufzuzeigen, wie Geopolitik funktioniert. Geopolitik sterbe nämlich nicht aus, auch wenn die deutsche Presse, Politikwissenschaft und Wikipedia den Begriff nur noch als Erweiterung von Imperialismus verstehen.

Das ist komplett falsch und beweist nur, wie großflächig der Versuch unternommen wird, den Deutschen das Denken in eigenen, nationalen Interessen abzutrainieren. Breuer will hier verlorengegangenes Terrain zurückgewinnen und fängt dazu gewissermaßen beim kleinen Einmaleins an. Er erklärt, was unsere nationalen Interessen sind und wie sie verteidigt werden müßten.

Das Scheitern supranationaler Gebilde

Das Büchlein verfügt über vier Kapitel. Im ersten geht es um die Frage, warum Geopolitik nicht aussterben wird. In Kapitel zwei beschäftigt sich Breuer damit, warum der Mensch immer Krieg führen wird. Im Mittelpunkt steht dabei, daß es supranationalen Gebilden wie den Vereinten Nationen in den letzten Jahrzehnten in keinster Weise gelungen ist, den Krieg abzuschaffen, so wie sich das einige verblendete Intellektuelle gewünscht haben.

Kapitel drei thematisiert schließlich die Veränderung des Krieges in naher Zukunft. Wird dieser vielleicht durch Terrorismus ersetzt? Breuer nutzt diese Frage insbesondere, um sich zum Islamischen Staat zu äußern. Seine Ausführungen sind hier deshalb so wichtig, weil er zu der These vordringt, daß jeder Krieg auch etwas über den zivilisatorischen Stand einer Gesellschaft aussage.

Ein Buch für „Putin-​Versteher“?

Im abschließenden Kapitel skizziert Breuer das geopolitische Agieren der drei Großmächte der Welt. Zu diesen zählt er aktuell die USA, Rußland und China. Europa hingegen fehlt in der Auflistung, weil sich sowohl die einzelnen Nationalstaaten als auch die Europäische Union lieber für fremde Interessen einspannen lassen, als eine eigenständige Politik zu verfolgen.

Für einige wird der sechste Band der Reihe BN-​Anstoß das „Buch eines Putin-​Verstehers“ sein, andere werden es lesen als den Versuch, auf die drohende Islamisierung Europas mit einer außenpolitischen Kurskorrektur zu reagieren. Einige werden sich die kritischen Passagen über den Weltpolizisten USA herauspicken, andere hingegen werden in diffamierender Absicht versuchen, dem Autor vorzuwerfen, er wolle mit diesem Buch den Krieg schönreden.

Um all diese Sachen geht es Breuer jedoch nicht. Er will, daß wir endlich wieder unseren gesunden Menschenverstand benutzen, um zu erkennen, wie Staaten ihre Interessen durchsetzen müssen. Breuer betont dabei: „Nur dann, wenn Staaten sich nur dort einmischen, wo das ihren Interessen dient und sich überall sonst heraushalten, kann ihr weltpolitisches Engagement erfolgreich sein. Ironischerweise fällt es gerade denjenigen, die vehemente Verfechter der Frieden-​schaffen-​ohne-​Waffen-​Ideologie sind, besonders schwer, diesen banalen Grundsatz zu verstehen.“

Gereon Breuer: Geopolitik. Das Spiel nationaler Interessen zwischen Krieg und Frieden. BN-​Anstoß VI. 100 Seiten. 8,50 Euro. Chemnitz 2015. Erscheint Ende März.

+ Hier kann Geopolitik vorbestellt werden.
+ Hier gibt es die Bände 4 bis 6 der Reihe BN-​Anstoß im Paketpreis für 20 statt 25,50 Euro.
+ Band IV: Nazivorwurf. Ich bin stolz, ein Deutscher zu sein.
+ Band V: Die Ausländer. Warum es immer mehr werden.

La difícil aventura egipcia en Libia

Por Abdel Rahman Nassar

Ex: http://www.elespiadigital.com

No hay orgullo en la respuesta de Egipto al destino de sus rehenes. El país puede estar encaminándose a una batalla sin fin contra el grupo terrorista EI en Libia, una organización que se expande en un fragmentado país. Por otro lado, el gobierno egipcio está buscando lanzar esta guerra en el país vecino aprovechando para ello el asesinato de 21 coptos egipcios el día 15 de febrero como una oportunidad que le permita recabar apoyo popular para la misma.

De este modo, Egipto ha decidido librar una guerra sin fin aparente contra el terrorismo. Anteriormente, el país consideraba que su implicación en la lucha contra este fenómeno en el Sinaí era suficiente y mostró su rechazo a participar en ataques aéreos de la coalición en Siria o Iraq contra el EI, ofreciendo sólo apoyo logístico y de inteligencia. Ahora, sin embargo, busca convertirse en la punta de lanza de una campaña aérea en Libia.

Esto llevará a que Egipto opere más allá de sus fronteras por primera vez y, al menos públicamente, sin un marco temporal específico. En segundo lugar, hay desafíos relativos a la propia Libia, ya sea en términos de su topografía y su composición tribal, que podrían complicar la misión.

Una fuente diplomática egipcia ha revelado que su país está tratando de formar una alianza para llevar ataques en Libia que comprendería a Francia, Italia, Arabia Saudí, Kuwait y los EAU. La fuente indicó que existen conversaciones entre Egipto y Rusia para asegurar el apoyo ruso a las operaciones del Ejército egipcio en Libia, según la agencia de noticias Anadolu.

Sin embargo, lo que El Cairo ha decidido hacer equivale a una aventura o juego con resultados no calculados. Ciertamente la realidad de la presencia del EI en Libia difiere de su presencia en Iraq, Siria e incluso en el este de Egipto. Existe un mosaico de grupos armados en Bengasi, Misrata y Trípoli, incluyendo la Wilaya Barqa (Cirenaica), un grupo que se vinculó al EI hace varios meses. Sin embargo, muchos de estos grupos tienen también vínculos tribales entre sí.

Incluso la presencia de un aliado como el general Jalifa Haftar y sus fuerzas no garantiza que los ataques aéreos de Egipto consigan resultados. La Operación Dignidad, que Haftar ha lanzado desde hace hace más de un año, no ha logrado ningún resultado apreciable sobre el terreno.

Egipto asume que los bombardeos degradarán al EI, pero en realidad ellos no han impedido al grupo continuar sus ataques contra intereses de Egipto e incluso en suelo egipcio. Libia es hogar de más de medio millón de egipcios y tiene una frontera común de casi 1.150 kms de largo así como intereses comunes y mezclados con Egipto. La región fronteriza ha sido una puerta por la que se encaminaban armas y yihadistas hacia Siria e Iraq.

El EI puede incrementar también sus ataques en el este de Egipto a través de su afiliado Wilaya Sinai. Por su parte, Wilaya Barqa ha amenazado con atacar y secuestrar a egipcios en Libia y llevar ataques contra Egipto a través de Barqa y Fezzan.

Para complicar las cosas, no todas las fuerzas políticas de Libia apoyan los ataques egipcios. Algunos partidos prominentes como el Congreso Nacional Libio ven estos ataques como una violación de la soberanía libia, en contraste con su actitud en el pasado cuando no calificaron los ataques internacionales contra el régimen de Gadafi en tales términos.

Los Consejos de la Shura de los Muyahidines en las ciudades expresaron las mismas objeciones y acusaron al Ejército egipcio de colaborar con Haftar y de matar a civiles.

Por último, la actuación del Ejército egipcio en Libia significaría la apertura de dos frentes, Libia y el Sinaí, en los que haría frente a una dilatada guerra de guerrillas.

Tampoco existe una unanimidad en Egipto a favor de la implicación del país en un conflicto en Libia. Algunos partidos creen que Egipto está luchando la “guerra de otros” a pesar de su condena a los asesinatos de los coptos.

Por otro lado, no es un secreto que todos estos acontecimientos tienen lugar en un momento en el que el nuevo régimen egipcio trata de consolidar su poder a través de elecciones parlamentarias y logros económicos. Este nuevo conflicto podría llevar, sin embargo, a generar un rechazo popular al gobierno de Sisi.

Libia acusa a Turquía de apoyar el terrorismo en su territorio

Turquía ha advertido al primer ministro reconocido internacionalmente de Libia, Abdulá al Zinni, que evite realizar declaraciones “irresponsables” y “hostiles” después de que él acusara a Ankara de interferirse en los asuntos internos de Libia y apoyar el terrorismo.

“Esperamos que los responsables del gobierno interino de Libia revisen su actitud irresponsable hacia nuestro país y eviten declaraciones hostiles y sin fundamento”, dijo una declaración oficial del Ministerio de Exteriores turco el jueves.

Este choque diplomático se produjo después de que el primer ministro libio acusara a Turquía injerencia en los asuntos internos y de apoyo al terrorismo el miércoles durante una entrevista con el periódico Asharq al Ausat.

Al ser preguntado sobre el apoyo de grupos extranjeros a los terroristas en Libia, Zinni apuntó al papel de Turquía en este hecho y dijo: “Lo que proviene de Turquía tiene un impacto negativo en la seguridad y estabilidad de Libia”.

Durante su entrevista, Zinni también afirmó que el gobierno libio podría expulsar a las compañías turcas del país norteafricano si Ankara no detiene sus injerencias.

La declaración del Ministerio de Exteriores turco advierte, por su parte, al gobierno libio que Ankara se verá obligada a tomar “las medidas apropiadas” si tales declaraciones continúan.

Turquía aconsejó en enero a todos sus ciudadanos en Libia que abandonen el país debido a la deteriorada situación de la seguridad en él.

Libia tiene dos gobiernos rivales que luchan por el control del país. Una facción islamista controla la capital, Trípoli, mientras que el gobierno reconocido internacionalmente está situado en la ciudad de Tobruk.

El gobierno y el parlamento electo se vieron obligados a trasladarse a Tobruk después de que un grupo armado basado en la ciudad de Misrata, al noroeste del país, tomara Trípoli y la mayoría de instituciones gubernamentales en agosto de 2014.

Libia, Siria e Iraq han acusado al gobierno turco del presidente Recep Tayyip Erdogan de apoyar el terrorismo, incluyendo los grupos más extremistas como el EI y el Frente al Nusra, este último vinculado a Al Qaida.

lundi, 02 mars 2015

Contre le Venezuela: La stratégie du coup d’état permanent

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Contre le Venezuela: La stratégie du coup d’état permanent

Jean Ortiz*
Ex: http://metamag.fr

Une tentative de putsch, soutenue en sous-main par Washington , a été déjouée les 11 et 12 février grâce à de jeunes officiers. Des jeunes officiers des forces armées nationales bolivariennes ont permis qu’avorte, le 12 février 2015 , une tentative de putsch impliquant de hauts gradés de l’aviation militaire et des civils liés à l’organisation d’extrême droite Primero Justicia.


Le Venezuela est confronté, depuis le coup d’État éphémère d’ avril 2002 contre Hugo Chavez, à ce que l’on pourrait appeler un « coup d’État permanent », une stratégie aussi évidente que cynique, une « guerre de basse intensité », implacable , menée sous la supervision et la planification nord-américaine. Le porte- parole du département d’État Jan Psaki a qualifié de «  ridicules » les accusations du Vénézuéla contre les États-Unis. Caracas crierait : « Au loup ! » alors qu’il n’y aurait aucun danger. Histoire de décrédibiliser les craintes fondées, preuves à l’appui, de la révolution bolivarienne et d’endormir la vigilance de son peuple et des soutiens internationaux. Le scénario putschiste, écrit aux États-Unis , est mis en œuvre par une opposition haineuse, revancharde, qui était au courant des préparatifs du coup d’État. Il s’agit, pour cette coalition (la MUD), qui va de l’ultra droite aux ex-sociaux-démocrates, de parvenir à diviser et à battre le chavisme, par la conjugaison déstabilisatrice de tous les moyens possibles.


Déstabilisation économique et guerre idéologique


En premier lieu, la guerre économique, via l’accaparement et le stockage illégal, à des fins spéculatives, d’aliments, de médicaments , de produits sanitaires … Via la spéculation tous azimuts , la hausse des prix, la contrebande, afin de fatiguer la population par des pénuries organisées, de provoquer la colère , d’inciter aux pillages. Les chavistes sont au gouvernement, mais la réalité du pouvoir économique reste encore majoritairement aux mains des patrons et de la droite. Qui plus est, un embargo financier international se met peu à peu en place contre Caracas… La déstabilisation économique se double d’une guerre idéologique de tous les instants  : désinformation, mensonges, manipulations, faux sondages , afin de créer un climat défaitiste à l’intérieur et de brouiller l’image internationale du pays, de l’isoler, en créant un effet repoussoir (les « experts » en intox ont attribué au Venezuela le plus important « risque pays »). Tout cela alimente une stratégie de la violence , renforcée par les sabotages, les infiltrations massives de groupes paramilitaires par la frontière colombienne (aujourd’hui disséminés partout dans le pays, y compris dans la capitale), l’ assassinat de dirigeants chavistes, comme le jeune Robert Serra , etc. Le gouvernement a exhibé des preuves ( vidéos, photos…) de rencontres de diplomates de l’ambassade des États-Unis à Caracas avec des leaders de l’opposition, des officiers… Le président Maduro, entouré de l’ état-major militaire et politique , a dénoncé la tentative de putsch et les ingérences des diplomates nord-américains. Il a appelé à renforcer la défense et la protection du pays ; les ambassadeurs vénézuéliens à l’étranger ont été invités à ne pas quitter leur poste . L’opposition est largement financée par la CIA, des « fondations » made in USA (l’Usaid, la NED…) ou espagnoles ( celle d’Aznar). Au final, s’ amplifie l’ opération « Salida » ( sortie) du président légitime, Nicolas Maduro, initiée par des « guarimbas » (barricades ) sanglantes tenues jusqu’au printemps 2014. Un soulèvement qu’ils travaillent à réussir cette fois . Les États-Unis y « mettent le paquet » et sont décidés à aller jusqu’au bout. Le plan putschiste « Jericho » prévoyait, notamment, le bombardement de centres stratégiques de la capitale par un avion étranger, « Super Tucano », modèle EMB -314B1, repeint aux couleurs du Venezuela. Cet avion (immatriculé N314TG) appartient à l’ agence mercenaire américaine Blackwater Worldwide, également connue comme Academi, spécialisée dans le recrutement et l’entraînement de mercenaires pour des opérations ciblées à l’étranger.


Visa de sortie et quantité importante de dollars pour les conspirateurs


Le plan impliquait des conspirateurs, la plupart arrêtés. Les officiers en cause étaient en contact avec l’ambassade des États-Unis ; celle-ci leur avait octroyé un visa de sortie, au cas où, et une quantité importante de dollars. Le général de brigade de l’ aviation Oswaldo Hernandez Sanchez et le député Julio Borges, responsable du parti Primero Justicia, apparaissent comme les principaux instigateurs, soutenus par un réseau de militaires d’active ou mis à l’écart, et des civils, dont le maire ex- social-démocrate (Antonio Ledezma) de la capitale métropolitaine. Sont impliqués également le général Maximiliano Hernandez Sanchez, le colonel José Suarez Romulo, le major César Arnoldo Pérez Carrero, lecapitaine Hector José Noguera Figueroa (en fuite), et les premiers lieutenants Peter Alexander Moreno Guevara , Carlos Esqueda et Wilfredo Castillo , ainsi que le lieutenant Ricardo José Antich Zapata et Henry Javier Salazar Moncada , etc. Le « golpe » (coup d’État) devait être précédé de la publication d’un manifeste appelant à la constitution d’un gouvernement provisoire. Les pays latino-américains de l’Unasur et leur secrétaire général Ernesto Samper, ex-président « libéral » de la Colombie, ont réaffirmé leur soutien au Venezuela face aux « ingérences » des États-Unis. Ernesto Samper a mis en garde contre « la préoccupante escalade de la violence » à l’égard de la démocratie vénézuélienne.


*Source

 

samedi, 28 février 2015

L’aide américaine à DAESH se confirme

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L’aide américaine à DAESH se confirme : des Marines et des hélicoptères Apaches chez les djihadistes

Auteur : Al Manar
Ex: http://zejournal.mobi

Les Irakiens continuent de détecter des contacts entre les Américains en Irak et Daesh (Etat islamique-EI) dans les régions que celui-ci occupent.

Contrairement aux allégations américaines de combattre cette milice wahhabite takfiriste dans le cadre de la coalition internationale, de plus en plus d’accusations sont proférées par des dirigeants irakiens sur des liens qu’ils entretiennent avec elle.

Selon le site d’information Arabi-Press, deux nouveaux faits ont été révélés cette semaine par le chef des forces de mobilisation populaire qui comptent dans ses rangs les jeunes volontaires irakiens, depuis la prise de Mossoul et d’al-Anbar par Daesh.

Ces agissements coincident avec les avancées de l’armée irakienne et de ses supplétifs des forces paramiltaires populaires dans ces régions. Mercredi, le ministère irakien de la Défense a affirmé avoir libéré deux régions situées entre les deux provinces Diyala et Salaheddine, Albou Baker et Albou Awwad.

Selon Thamer al-Khafaji qui s’exprimait pour la correspondante du site d’information Arabi-Press, trois Marines américains ont été parachutés dans la province de Babel ,  et deux hélicoptères d’origine inconnue ont atterri dans deux régions de la province de Diyala, à deux moments différents.

S’agissant des parachutistes, ils ont été vus à l’aube de mercredi dernier, en train de se jeter à partir d’un hélicoptère Apache dans la région al-Obaidate, dans le caza de Moussayyab, au nord de la province de Babel.

Concernant le deuxième évènement, il est question d’abord d’un Apache qui avait été vu  dans la nuit de mardi à mercredi en train d’atterrir dans les parages du village al-Safra , dans le prolongement de la région al-Azim, au nord de Diyala

Quelques heures plus tard, mercredi matin un hélicoptère d’origine inconnu est descendu à son tour au sud de la région de Bahraz du côté de Kanaane, au sud de la province de Diyala. Il y est resté quelques 15 minutes avant de décoller de nouveau.

Nombreux sont les responsables locaux dans cette province qui ont assuré avoir vu des hélicoptères non identifiés atterrir dans les bastions de Daesh au nord-est de Diyala et avoir largué des armes et des approvisionnements.

Un législateur irakien, Hamed al-Zameli a rapporté pour l’agence Fars news que l’actuel gouvernement de Bagdad reçoit quotidiennement des rapports des forces de sécurité dans la province d’al-Anbar sur des parachutages d’armes pour Daesh. Et d’accuser les Etats-Unis de vouloir provoquer le chaos en Irak en soutenant l’Etat islamique.

D’autres députés irakiens se plaignent de cette situation.
« Nous avons découvert des armes fabriquées aux Etats-Unis, dans les pays européens et en Israël dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région Al-Baqdadi », écrit le site d’information al-Ahad, citant Khalaf Tarmouz, le chef du Conseil provincial d’al-Anbar. Tarmouz a également dit que des armes fabriquées en Europe et en Israël ont aussi été découvertes à Ramadi.


« Les Etats-Unis lâchent des armes pour l’EI avec l’excuse qu’ils ne savent pas où sont les positions de l’EI et s’efforcent de tordre la réalité avec ce genre d’allégations », dit-il.

Selon InfoWars, en décembre, les médias étatiques iraniens avaient affirmé que l’armée de l’air états-unienne avait largué pour la seconde fois des armes dans les zones tenues par l’Etat islamique.

En novembre, des sources des services de renseignement irakiens ont dit que les Etats-Unis approvisionnent activement l’EI en armes. « Les services de renseignement irakiens ont répété que les avions militaires états-uniens avaient largué plusieurs cargaisons d’aide pour les terroristes de l’EI afin de les aider à résister au siège de l’armée irakienne, des forces de sécurité et du peuple », explique un rapport.

En octobre, les sources de la coalition avaient reconnu ce qu’elles ont considéré être un parachutage prétendument erroné d’armes qui sont tombées aux mains des combattants de l’Etat islamique à l’extérieur de Kobané en Syrie.

En juillet (2014), Infowars faisait état de la grande quantité d’armes états-uniennes capturées par l’EI.

En plus des véhicules de combat et de l’artillerie acquise précédemment par l’armée irakienne, la mine d’armement provenant des bases US incluait plus de 50 batteries d’artillerie de 155mm M-198 et 4000 mitrailleuses PKC.


- Source : Al Manar

Stratégie de puissance russe dans le cyberespace

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Stratégie de puissance russe dans le cyberespace

Ex: http://www.infoguerre.fr 

Sous couvert de protéger les données personnelles, le président Russe Vladimir Poutine, signe en juillet une nouvelle loi qui oblige les entreprises à héberger d’ici septembre 2016 les données personnelles des résidents russes à l’intérieur des frontières du pays. Cette loi va directement impacter les services en ligne fournis par l’étranger, en particulier certains services américains populaires en Russie tels que Facebook, Twitter et Google. Ces derniers vont devoir installer des datacenters sur le sol russe s’ils souhaitent continuer à fournir légalement leurs services sur ce territoire. Apple, de son côté, va voir ses iPad, iPhone et iMac interdits sur le territoire russe d’ici 2015. En effet, il n’est guère possible d’utiliser ces outils sans les relier à iCloud ou iTunes, services contenant des données personnelles hébergées aux USA et potentiellement accessibles par la NSA. En août, il est même demandé à Apple et à SAP de fournir le code source de leurs systèmes afin de vérifier qu’ils ne contiennent pas de système d’espionnage. Localement, le FSB avait obligé en juin certaines entreprises à chiffrer les données personnelles de leurs clients. Les révélations d’Edouard Snowden et son exil temporaire en Russie ont sans doute accéléré ces prises de décisions protectionnistes contre les risques d’espionnage provenant de l’Ouest. Poutine considére qu’internet est un projet de la NSA, et malgré des contraintes techniques importantes, il va tout mettre en oeuvre pour garantir son indépendance technique, en particulier en étudiant la possibilité de débrancher le pays du reste du réseau en cas d’urgence.

Protectionnisme économique et autonomie numérique

Ces nouvelles contraintes pour les services occidentaux permettront à l’homme le plus riche de Russie, Alicher Ousmanov, de développer encore ses parts de marché. M. Ousmanov, proche de Poutine, est le propriétaire de mail.ru, concurrent directe de gmail. Il a pris le contrôle en septembre de vkontakte, leader en Russie des réseaux sociaux devant Facebook et Twitter. Du côté des autres services et technologies, la Russie n’est pas à la traîne : Yandex, majoritairement russe, distance Google et Ozon est le concurrent de Amazon. Sputnik, projet de moteur de recherche totalement russe porté par Rostelecom garantira une indépendance et un contrôle total par l’état. Le développement de l’économie actuelle basée en grande partie sur les matière premières passera par le développement des nouvelles technologies. Poutine annonce que déjà 8,5% du PIB est généré par l’économie en ligne. A son arrivée au pouvoir en 99, il y avait 2 millions d’internautes en Russie, aujourd’hui ce sont 75 millions de personnes qui sont connectées.

Des machines à écrire pour contrôler les réseaux sociaux

Bien que ne possédant pas de smartphone et n’étant pas un internaute averti, M. Poutine a bien compris le risque lié à l’usage de ces nouveaux moyens de communication par un nombre aussi important de personnes, il devra garder la maîtrise de l’information dans son pays. Au mois d’août, c’est une loi concernant les blogs ayant plus de 3.000 lecteurs inscrits qui en oblige sa déclaration auprès du ministère de la communication. Le même mois une autre loi oblige l’identification des utilisateurs utilisant le WIFI public ou d’entreprise. Peut-être est-ce lié à l’augmentation importante (600%) des utilisateurs souhaitant être anonyme en utilisant le réseau tor ? Déjà en février, une loi permettait de couper les sites internet sur simple décision de justice. Cette dernière, mise en avant pour la protection de l’enfance a été utilisée dès le mois de mars pour couper des sites contestataires au régime. La Russie a bien compris les avantages qu’elle peut tirer de ces nouvelles technologies pour mener à bien sa guerre de l’information tout en limitant les risques qu’elle peut générer.

vendredi, 27 février 2015

L'Egypte, face à Daech, joue sa survie

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L’ÉGYPTE, FACE A DAECH, JOUE SA SURVIE

Il faut mettre les pays du golfe au pied du mur

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr

Le maréchal Sissi hésite a intervenir militairement au sol en Libye contre la secte musulmane «  état islamique ». Il sait qu’il aura du mal à organiser une coalition même si certains en Italie sont tentés d’agir avant que le «  califat » ne débarque en Sicile.


L’Egypte a tout à craindre d’être prise en étau entre deux branches de l'EI qui pourraient radicaliser encore plus l’opposition, parfois déjà terroriste, des frères musulmans. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, s'est placé en première ligne de la lutte contre le terrorisme. Après avoir frappé l'Etat islamique en Libye, le raïs a demandé une résolution du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies pour une intervention militaire d'une coalition en Libye. « Il n'y a pas d'autre choix », a-t-il affirmé, sinon ce pays va se transformer en « terreau  » du terrorisme et menacer, outre son pays, « le bassin méditerranéen et l'Europe ».


A la question de savoir si l'armée égyptienne allait de nouveau bombarder les positions des djihadistes en Libye, il a répondu : « Nous avons besoin de refaire une telle réponse mais ensemble, pour arrêter le terrorisme. » D'autant que l'intervention ouvre un nouveau front pour l'armée égyptienne, qui peine déjà à contrer sur son territoire des djihadistes affiliés à l'EI.


Le Caire, en tout cas, veut mettre ses alliés occidentaux face à la réalité du jeu Qatari. «Le Qatar n’approuve pas les raids aériens égyptiens en Libye, rappelant son ambassadeur au Caire pour consultations», a rapporté, mercredi soir, l’agence de presse qatarie QNA. Doha a en effet exprimé ses réserves au sujet de la décision unilatérale de l’Egypte de mener des raids en Libye sans consulter les autres pays arabes. Au lendemain du massacre de 21 Egyptiens coptes par des combattants de l’Etat islamique, la réponse du Caire ne s’est pas faite attendre. L’armée de l’air égyptienne a bombardé, lundi matin, des positions du groupe Etat islamique en Libye, après la diffusion de la vidéo montrant la décapitation des Egyptiens. 


Ces dernières années, les relations entre l’Egypte et le Qatar n’ont jamais été au beau fixe et se sont même détériorées. En janvier 2014, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait même convoqué l’ambassadeur du Qatar pour protester contre les critiques de Doha concernant la répression des Frères musulmans depuis la destitution par l’armée du Président Mohamed Morsi, le 3 juillet 2013. Or, le Caire a banni la confrérie des Frères musulmans considérée désormais comme une "organisation terroriste". Il lui est d’ailleurs interdit de manifester au risque de sévères représailles. L’Egypte accuse en outre le Qatar de soutenir les Frères musulmans. D’ailleurs, le Qatar a beaucoup surpris en décembre 2014 lorsqu’il a décidé de soutenir la politique du Président Abdel Fattah al-Sissi, se rangeant du côté des autres pays arabes, au sommet des six pays du Golfe. Après moult tergiversations, Doha s’est incliné pour soutenir le Président égyptien, alors qu’il avait fait de son appui aux Frères musulmans l’axe central de sa stratégie.


Le Qatar n’ en finit pas de jouer double ou triple jeu, un peu selon le modèle pakistanais mais avec des moyens financiers incomparables. Quand aux autres monarchies du golfe elles ne savent plus que faire. Après les déclarations du délégué égyptien qui accusait Doha de soutenir le terrorisme, le Conseil de coopération du Golfe a, dans un premier temps, défendu le Qatar, avant de réaffirmer son appui à la lutte menée par Le Caire contre le terrorisme.


Les monarchies du Golfe ont apporté, jeudi 19 février, leur soutien au Qatar dans son différend avec l'Égypte, qui a accusé Doha de "soutenir le terrorisme" lors d'une réunion arabe sur les raids aériens égyptiens contre des positions de l’organisation de l’État islamique (EI) en Libye. Quelques heures plus tard, elles nuançaient leur position en appuyant l'Égypte dans ses actions militaires. C’est l’Egypte qu’il faut donc appuyer militairement et politiquement et tant pis pour les droits de l’islamiste.

 

jeudi, 26 février 2015

Qu'attend la « vieille Europe » pour se débarrasser du Royaume-Uni et du couple infernal Obama-Kerry par la même occasion?

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Qu'attend la « vieille Europe » pour se débarrasser du Royaume-Uni et du couple infernal Obama-Kerry par la même occasion?

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

On se souvient que Donald Rumsfeld avait qualifié de vieille Europe, en 2003, la France, l'Allemagne et quelques autres qui trainaient les pieds à suivre les Etats-Unis dans la guerre contre l'Irak, dont les brillants résultats obtenus depuis n'échappent plus à personne.
 
Aujourd'hui, cette même vieille Europe, menée avec des nuances différentes par l'Allemagne et la France, refuse de plus en plus de suivre l'Amérique dans la montée irresponsable vers une guerre (nucléaire) avec la Russie, entreprise il y a un an par le putsch dit de la place Maidan contre le gouvernement alors légitime de l'Ukraine. S'affranchissant, avec une prudence il est vrai toute diplomatique, de la tutelle de Washington, Angela Merkel et François Hollande ont pris l'initiative de réunions avec Vladimir Poutine dont le résultat fut, entre autres, l'accord dit Minsk2. Malgré les affirmations venant notamment des Américains et non prouvées que cet accord n'était pas respecté et qui, s'il l'était, il s'agirait d'une défaite retentissante de l'  « Occident » devant la tyrannie russe, le « vieille Europe » continue tant bien que mal à tenir bon, en conservant les contacts nécessaires avec la diplomatie russe.

Ceci est de plus en plus mal ressenti par le couple infernal Barack Obama – John Kerry. Ils accusent dorénavant ouvertement la vieille Europe et les Etats européens de plus en plus nombreux qui suivent l'Allemagne et la France, de trahir la cause de la civilisation défendue par l'Amérique. Ils sont approuvés comme il fallait s'y attendre, par ce fantoche de Donald Tusk que le hasard des rotations à mis à la tète du Conseil européen. Mais plus surprenant, encore que prévisible, est le soutien du gouvernement britannique à cette politique incendiaire. Ce soutien s'est manifesté lors de la récente visite à Londres de John Kerry auprès du Premier ministre David Cameron et du chancelier de l'Echiquier George Osborne. Tous ont convenu, en résumant, que Vladimir Poutine était l'ennemi n° 1 de l'Occident, bien plus redoutable que l'Etat islamique. Il fallait donc livrer d'urgence à Porochenko des armes léthales, comme le demande (et le fait plus ou moins) depuis longtemps Washington.

Armer Kiev

Qu'un tel projet, aussi irresponsable qu'il soit, puisse être envisagé par Barack Obama, ne surprendra guère, tellement les faucons américains sont conduits, dans leur délire militaro-industriel et diplomatique, à rendre quasiment inévitable une réaction armée de la Russie, premier pas vers une guerre nucléaire. Mais que la Grande Bretagne puisse encourager cette idée est absolument inadmissible. Bien qu'elle soit une ile, elle n'échappera pas aux destructions qui ravageront l'Europe continentale en cas de guerre. Son statut, au nom de ses « relations spéciales » avec les Etats-Unis, ne devrait pas l'emporter sur son appartenance à l'Union européenne, et la solidarité qu'elle devrait manifester vis-à-vis du coeur de celle-ci, la « vieille Europe ».

Or comme ce n'est pas le cas, et comme manifestement elle choisira toujours, selon le mot de Churchill, le grand large à l'Europe, nous devrions tous, en tant qu'Européens déterminés, demander l'expulsion hors de l'Union européenne de la traitresse Albion. Ou si, comme il est probable, il se trouve toujours une majorité de petits Etats européens pour refuser cette démarche salutaire, les Etats constitutifs de la « vieille Europe », Allemagne et France en premier lieu, devraient décider de construire (ou reconstruire) un noyau dur européen excluant l'Angleterre et quelques autres inféodés à Washington. Ce serait d'ailleurs au coeur de ce noyau dur que l'euro pourrait jouer le rôle fédérateur que les influences transatlantiques l'empêchent aujourd'hui d'avoir.

Les atlantistes font valoir qu'un tel projet ne bénéficierait qu'à l'Allemagne, aux dépens notamment de la France. Mais on peut penser qu'il n'en serait rien. L'Allemagne n'est pas aveugle. Elle sait que la puissance diplomatique, militaire et civilisationnelle de la France serait indispensable à la « vieille Europe » ainsi rajeunie et reconstituée. Y compris dans l'établissement de relations pas trop inégalitaires avec la Russie et la Chine au sein du Brics.

Jean Paul Baquiast

Unité Continentale, el europeísmo thiriartiano actualizado

Por Álvaro Astray

Ex: http://www.elespiadigital.com

Entre los grupos prorrusos o rebeldes del conflicto en el este de Ucrania, uno de los que más ha trascendido en los medios de comunicación han sido las Brigadas Continentales. Las Brigadas Continentales como unidad armada nacen de Unité Continentale, un movimiento formado por nacionalistas europeos, como el conocido Víctor Lenta o su compañero Guillaume, ambos franceses –aunque Lenta con raíces colombianas-, provenientes del nacionalismo revolucionario francés clásico (como Tercera Vía o Juventudes Nacionalistas).

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Jean Thiriart con Alexandr Dugin, otro de los referentes de Unité Continentale, en la Plaza Roja

Unité Continentale nace en enero de 2014, en Francia y Serbia, actualizando el concepto NR que tenían sobre Europa a Eurasia, manteniendo el concepto thiriartiano de Patria “desde Dublín a Vladivostok”. Tras una corta actividad política defendiendo la causa anti-imperialista –por ejemplo en Siria- son de los primeros nacionalistas europeos en rechazar las revueltas pseudo-nacionalistas del Maidán, al igual que hicieron organizaciones más importantes del mismo ámbito como el Jobbik húngaro o los griegos de Amanecer Dorado, aunque estos sin enviar tropas.

Pero no es este concepto de Europa, o Eurasia, desde Dublín a Vladivostok el único que toman de Jean Thiriart, padre del nacionalismo revolucionario europeo. Rápidamente, los miembros de Unité Continentale crearon las Brigadas Continentales tomando parte de la lucha armada en suelo novorruso directamente. Este concepto guerrillero también es tomado de Jean Thiriart. En 1968, Thiriart hace una gira por los países socialistas árabes invitado por el partido Baaz. Su objetivo era la creación de las Brigadas Europeas a partir de la organización Jeune Europe. Esta guerrilla tendría como objetivo la lucha contra el imperialismo en Oriente Medio y Sudamérica con objeto de formar militarmente a una amplia guerrilla europea con la que después liberar el territorio europeo que consideraban invadido por el Imperio por excelencia, Estados Unidos. El ejemplo guerrillero de Jeune Europe queda claro con la muerte de Roger Coudroy en Palestina, primer europeo muerto por la causa de liberación. Sin embargo, la oposición de la rama iraquí del Baaz hizo que este proyecto brigadista no se llevara a cabo. Destacar que algunos miembros de Jeune Europa, en su lucha anti-imperialista, pasaron al terrorismo marxista de las Brigadas Rojas, que tomaron mucha fraseología de la organización europeísta.

El otro concepto thiriartiano que vemos en las Brigadas Continentales/Unité Continentale, es la superación del infantilismo anticomunista de los fascismos europeos. Al igual que Thiriart, han comprendido que el único enemigo real hoy en día –y más tras el colapso de la URSS- es el imperialismo capitalista americano. Esto se ha visto claramente en el Donbass. Al principio, la Unidad la formaban únicamente nacionalistas franceses y serbios. Poco a poco se fueron integrando europeos de otros países e incluso sudamericanos. Algunos de estos miembros profesan una ideología comunista, de la que han eliminado el antifascismo, al comprender lo mismo que sus camaradas nacionalistas. Uno de los casos son los comunistas españoles, que se trasladaron a Novorossiya con un fuerte antifascismo, y después del tiempo, y a fuerza de contacto con el pueblo novorruso, alguno de ellos se ha convertido a la Ortodoxia, y han dejado de lado ese antifascismo debido al contacto con los hermanos en armas.

mercredi, 25 février 2015

Chinesisches Engagement in Lateinamerika: Die Monroe-Doktrin ist bald Vergangenheit

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Chinesisches Engagement in Lateinamerika: Die Monroe-Doktrin ist bald Vergangenheit
 
Ex: http://www.zuerst.de

Washington/Peking. Wenn nicht alles täuscht, geht das Zeitalter der weltweiten US-Dominanz unwiderruflich zu Ende. Der Abstieg der maroden USA vollzieht sich vor unseren Augen, während andere Mächte, etwa China, rasch zur Weltspitze aufschließen und die bisherige Supermacht Nr. 1 immer häufiger auf Platz zwei verweisen.

In Lateinamerika ist das Ringen der beiden Giganten um Hegemonie und Einfluß besonders gut zu beobachten. Lange Zeit galt der gesamte amerikanische Kontinent quasi als alleinige Interessensphäre der USA, und von der lateinamerikanischen Südhälfte wurde abschätzig als amerikanischer „Hinterhof“ gesprochen. Die berühmte Monroe-Doktrin trug das Ihre dazu bei, daß Washington seine Macht in den südlichen Nachbarländern scheinbar dauerhaft zementierte. Doch mit dem erstarkenden China und einer Reihe politischer Veränderungen in den süd- und mittelamerikanischen Staaten ändern sich die Kräfteverhältnisse. Das Interesse der Chinesen an Investitionen ist groß.

Der Bau des prestigeträchigen Nicaraguakanals, der eine gewichtige und leistungsstarke Alternative zum Panamakanal werden soll, ist nur eines von vielen chinesischen Projekten auf dem amerikanischen Doppelkontinent. Peking arbeitet längst mit einer Reihe lateinamerikanischer Regierungen zusammen, um so einerseits die chinesische Industrie zu stärken, andererseits aber auch einen Fuß in die südamerikanische Tür zu bekommen. Das Nachsehen haben bei diesem Spiel immer öfter die USA.

Dabei hat sich Washington nicht erst in den letzten Jahrzehnten stark in der Region engagiert – und nicht immer segensreich. Ob es um CIA-Putsche gegen unliebsame Regierungen ging oder um Freihandelsabkommen, die in der Regel US-Unternehmen begünstigen, die einheimische Bevölkerung aber leer ausgehen lassen – die Amerikaner waren und sind präsent. Vor diesem Hintergrund kann es nicht überraschen, daß sich viele lateinamerikanische Regierungen durch eine engere Kooperation mit China eine größere Unabhängigkeit von den „Gringos“ versprechen. Mit Zustimmung wird auch registriert, daß sich die Chinesen anders als die USA in die inneren Angelegenheiten ihrer internationalen Partner nicht einmischen.

Lateinamerika gilt als Zukunftsmarkt. Derzeit befindet sich die Wirtschaft der meisten Länder der Region zwar noch auf einem vergleichsweise niedrigen Niveau, doch das Wachstumspotential ist groß. Die Bevölkerung verzeichnet in vielen dieser Länder ein gesundes Wachstum, es etabliert sich zunehmend eine kaufkräftige Mittelschicht, und die Zeit der blutigen Putsche scheint vorbei. Linke und Rechte scheinen gelernt zu haben, daß Konflikte besser politisch als mit Mord und Totschlag ausgetragen werden.

Anfang Januar lud Chinas Präsident Xi Jinping Vertreter der Gemeinschaft lateinamerikanischer und karibischer Staaten (CELAC) nach Peking ein. Bei den Gesprächen standen chinesische Investitionen in Höhe von 250 Milliarden Dollar in den nächsten zehn Jahren zur Diskussion. Für die lateinamerikanischen Kooperationspartner ist dies eine enorme Summe. Hinzu kommt, daß das Reich der Mitte vor allem in die Infrastruktur und den Energiesektor investieren will.

Die USA geraten durch diese chinesische Investitionsoffensive weiter in die Defensive, zumal nun chinesische Unternehmen neue Projekte verwirklichen und nicht wie in der Vergangenheit amerikanische. Wenn nicht alles täuscht, ist die Monroe-Doktrin bald endgültig Vergangenheit. (ds)

mardi, 24 février 2015

Defending Ukraine From Russian Imperialism?

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How the Russian Bear Emerged From Hibernation

Defending Ukraine From Russian Imperialism?

by JASON HIRTHLER
Ex: http://www.counterpunch.org

In Bertrand Russell’s A History of Western Philosophy, the philosopher delivered his summarization of the writings of Catholic theologian Thomas Aquinas thusly, “Before he begins to philosophize, he already knows the truth; it is declared in the Catholic faith. If he can find apparently rational arguments for some parts of the faith, so much the better; if he cannot, he need only fall back on revelation. The finding of arguments for a conclusion given in advance is not philosophy, but special pleading.”

American foreign policy is determined in much the same fashion. Valuable objects are desired. Noble justifications are manufactured. Trusting populations are deceived. War is made. Empires do their special pleading on a global scale. For instance, the U.S. and its allies know precisely how they want to portray the Ukrainian conflict to their deluded Western populations. They need only apply the false flags and fashion the nefarious motives—like so many brush strokes—to the canvas of geopolitics.

Both the government and their corporate media vassals know their conclusions in advance. They are simple: Russia is the aggressor; America is the defender of freedom; and NATO is gallant security force that must counter Moscow’s bellicosity. As the chief pleader in the construction of this fable, the Obama administration has compiled a litany of lies about the conflict that it disseminates almost daily to its press flacks.

One lie is that Putin has a feverishly expansionist foreign policy. No evidence exists for this claim, repeated ad nauseum in the West. The annexation of Crimea hardly seems like an example of such a policy. Crimeans voted overwhelmingly to secede from Ukraine. Russia was quite content with its long-term agreements with Kiev over the stationing of its Black Sea fleet at Sevastopol. It was the Kiev putsch that forced its hand.

There are plenty of signals that Putin has sent a stream of conscripts across the border to battle alongside the besieged “rebel separatists” in the East of Ukraine. But is this a crime of imperialism, sending soldiers to defend communities of ethnic peers under attack? Seems a difficult argument to make.

Moreover, Moscow has long stated that it wouldn’t permit NATO bases on its border—a purely defensive stance. The West knows this, but that is precisely its plan. It also surely knew that by capsizing Kiev and installing a few Westernized technocrats, it would provoke Russia into taking Crimea rather than sacrifice its Black Sea outpost. This cynical baiting permitted Washington to frame its aggression as self-defense, and Moscow’s self-defense as aggression. For context, consider how the U.S. might react if China suddenly toppled Mexico City using local drug lords with the aim of stationing hypersonic glide missiles in Tijuana. For once, Washington’s contempt for diplomacy would be justified.

Another lie is that we know Russia was behind the downing of MH17. Obama repeated this outlandish claim in the pulpit of the United Nations, no less. No proof exists, but plenty of circumstantial evidence seriously undermines the charge—missing air traffic controller (ATC) transcripts, the absence of satellite evidence of Buk anti-aircraft missile launchers in rebel territory, shelling traces on cockpit material, and Ukrainian ATC worker tweets pointing the finger at Kiev, and so on. Yet within hours of the crash, Barack Obama had told the world that Russian-backed separatists were responsible, and that Moscow must be punished. Nobody owns the narrative better than the USA.

A third lie is that the toppling of Viktor Yanukovych was a democratic uprising. Interesting how these always seem to occur wherever America has “strategic interests” in peril. Only then does the fever for representative government seize upon the minds of the rabble. Setting fantasy aside, the most reasonable conclusion, judging not least by admissions from Victoria Nuland and Obama himself, is that the U.S. engineered a coup using fascist thugs in the vanguard, and false flag shootings to drive Yanukovych into hurried exile. Odd how it all occurred when Yanukovych, after prevaricating for a time, discarded his association agreement with the EU for a better Russian offer. (Note likewise how Syria erupted in violence immediately following Bashar al-Assad’s decision to reject a Western-backed Qatari pipeline deal in favor of an Iranian one. In both cases, the inciting incidents were examples of an imperial province defying the diktats of Rome.)

A fourth lie is that Western sanctions against Russia are merited, since they are based on Russian aggression. However, a State Department run by his rhetorical eminence, Secretary of State John Kerry, would never phrase it so bluntly. Instead, we were informed that Russia was being chastened for “violating the sovereignty and territorial integrity of Ukraine,” and because it had worked to, “undermine democratic processes and institutions in Ukraine; threaten its peace, security, stability, sovereignty, and territorial integrity; and contribute to the misappropriation of its assets.” One can just imagine the media flacks in speechless submission as this decree was sonorously recited from on high. None of this puffery removes the fact that the coup was a contemptuous move to bring NATO to the edges of Russia.

Bootlickers Anonymous

My, how the media lemmings fall in line with the official rhetoric. Dutiful to a fault, Western corporate media have performed their servile tasks with aplomb this month. A Thursday Times edition earlier in the month led with the headline, “U.S. and Europe working to end Ukraine fighting.” Saturday morning’s edition led with “U.S. faults Russia as combat spikes in East Ukraine.” A lead in the Economist put it rather more bluntly, “Putin’s war on the West.” Beneath the headline was a Photoshopped image of the Russian President, looking resolute, hand extended with puppet strings dangling from each digit. The op-ed pages of the Washington Post teemed with vitriol, continuing efforts to portray Obama as a latter-day Neville Chamberlain, arch appeaser of transparent tyrants. The “alarmingly passive” White House should be more concerned about how “to keep Vladimir Putin in line.”

This isn’t nuanced propaganda. It isn’t hedging or garden variety bias. It’s flat-out mendacity. Surely these publications have, as none of the rest of us does, the resources to know that the United States, trailed by its milquetoast EU lackeys, is trying to provoke a conflict between nuclear powers in eastern Ukraine. It either wants Russia to quit backing eastern rebels and permit NATO to establish bases on its border, or allow itself to be drawn into a resource-sapping proxy war. The end goal of the former is to divide Moscow from Europe. The goal of the latter is to vastly diminish the federation’s capacity to support its Shiite and Alawite allies in the Middle East, all of who stand in the way of Washington’s feverish dream of regional hegemony. Neither option holds much hope for residents of Donetsk, Luhansk and the surrounding oblasts, or provinces.

Yet the Times leads the Western world in disseminating, in every Starbuck’s in America, the folderol that our high-minded, hand-wringing, and munificent leaders are pursuing peace. This despite the unquenchable imperial ambitions of Russian President Vladimir Putin, who will not cease his provocations until he has resurrected the former glory of the Soviet Union, circa the Stalin era. How soon before the term “Hun” starts circulating? We’ve already got warmongering Senators releasing fake photos and cantankerously arguing that Obama is weak in the face of a world-historical threat.

 

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Howitzers for Peace

Despite hysterical claims that Obama is a dove and tremulous fears that Putin will roll unopposed across the European mainland, the U.S. Congress approved new sanctions on Russia just before Christmas. The Orwellian, “Ukraine Freedom and Support Act” was intended to make Vladimir Putin, “pays for his assault on freedom and security in Europe,” according to co-author of the bill, Senator Larry Corker, the Republican who will soon chair the Senate Foreign Relations Committee.

But what are sanctions without a little lethal aid thrown in? The bill also provided $350 million in such aid to Kiev. That means “anti-tank and anti-armor weapons, crew weapons and ammunition, counter-artillery radars to identify and target artillery batteries, fire control, range finder, and optical and guidance and control equipment, tactical troop-operated surveillance drones, and secure command and communications equipment.”

Now President Obama, tired of the pretense of diplomacy, is said to be weighing a recommendation from the always-helpful Brookings Institute to speed some $3 billion more in military aid to Kiev, including missiles, drones and armored Humvees. Look at this stern-faced collection of the pale and pious, spines erect as they advocate more slaughter in East Ukraine, where the U.N. has condemn both sides of the conflict—Western-backed Ukrainian government and the Russian-supported Novorossiya Army in the East—of indiscriminate shelling, which no doubt accounts for the hundreds of civilian death in just the last few weeks. A million have already fled to Russia as shelling from their own nation’s army has destroyed power and medical infrastructure, one of the first steps toward the impoverishment of a region. Couple that physical distress with the economic stress being implemented through Kiev’s agreement with the European Union.

The U.S. has also promised energy aid to Kiev to counter—as the media generally puts it—Russian threats to cut gas supplies. It is rarely noted that Kiev has refused to pay or even schedule payments on its $2 billion past-due invoice on previous deliveries. This is no doubt a Western prescription or precondition of assistance.

Note the staggering disparities here. Kiev owes Russia $2 billion in back payments. Vice President Joe Biden promises $50 million in energy relief, none of which will make it to Moscow. Then the president weighs in with $350 million in military aid and contemplates a staggering $3 billion more. He also offers a piddling $7 million for humanitarian purposes alongside some 46 million in the same bill for border security and the like.

That’s some $3.35 billion to further destroy a fractured Ukrainian society and $57 million to help repair it. Forgive me for being obtuse, but how is this peacemaking? Yet Secretary of State Kerry, Senator John McCain and others in Congress have continuously cast the conflict in defensive terms, producing all manner of fabrication to support the conceit. In the next sound byte, NATO’s Secretary-General Jens Stoltenberg says the alliance wants to double its Response Force to some 30,000 troops. France’s Hollande has called for Ukrainian entry into NATO.

Peace Before the Thaw?

Amid all this belligerent posturing, cameras crisply flashed when Angela Merkel and Francoise Hollande, Vladimir Putin and Petro Poroshenko concluded a second Minsk ceasefire agreement last week, implemented Sunday. It was perhaps a last ditch effort by a temporizing EU to prevent a vicious proxy war, or possibly more insincere diplomatic posturing to provide cover for Western aggression. In any event, Washington was notably absent, but surely it loomed large over the meetings. The core points of the accord include a withdrawal of heavy weapons behind the nominal buffer zone; amnesty for prisoners; withdrawal of foreign militias and disarming of illegal groups; decentralization of areas controlled by Novorossiya Armed Forces, supposedly in the form of constitutional reform; but also Ukrainian control of the Russian border by year’s end. Despite the agreement, the battle for city of Debaltseve continued, with the rebels—or “terrorists” in Kiev parlance—finally emerging victorious yesterday and driving the Ukrainian Army into retreat.

Betting on peace isn’t a smart call in this circumstance. Already radical voices have flared up in Kiev and also in rebel circles declaring their contempt for the agreement. None of the contracting parties in Minsk seem to have control over these groups. Poroshenko himself said he agreed to the first Minsk agreement to let his troops regroup, and he has evidently refused the stipulation of constitutional reform this time around. Nor has Washington shown any serious interest in implementing a peace plan. In fact, the financial outlay by the White House suggests this is no token conflict, but part of a larger imperial strategy that many pundits claim doesn’t exist.

zbigbook.jpgBut it does. Look at Carter administration National Security Advisor Zbigniew Brzezinski’s strategic master plan, laid out in his book The Grand Chessboard, among others. Then see how that plan found its apostles in the neoconservative movement, re-articulated in Paul Wolfowitz’s 1992 Defense Planning Guidance for the Clinton administration, and later in the Bush administration’s madcap blueprint for reshaping the Middle East. As ever, the objective is full-spectrum dominance, an arcadia or nightmare, depending on which side of the imperial fence you find yourself.

Jason Hirthler is a veteran of the communications industry. He lives in New York City and can be reached at jasonhirthler@gmail.com.

Le Nicaragua, son canal et l’environnement

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Le Nicaragua, son canal et l’environnement

André Maltais
Ex: http://www.lautjournal.info

Depuis quelques semaines, est commencée la construction du Grand Canal Interocéanique du Nicaragua, une œuvre pharaonesque, qui sera quatre fois plus long, presque trois fois plus large et beaucoup plus profond que le Canal de Panama, dont les travaux d’agrandissement en cours ne suffiront même pas pour le passage de la toute nouvelle génération de navires commerciaux géants.

Le nouveau canal traversera le sud du pays qu’il coupera littéralement en deux, passant sur plus de 100 kilomètres dans le lac Cocibolca (Lac du Nicaragua), la plus grande réserve d’eau douce de l’Amérique centrale.

La construction et l’entretien du canal ont été concédés, pour une durée de 50 ans, à l’entreprise chinoise HKND (Hong Kong Nicaragua Developement) qui y investira entre 40 et 50 milliards de dollars, soit plus de quatre fois le PIB du Nicaragua.

L’œuvre, écrit le politologue argentin, Juan Manuel Karg, montre l’audace et l’extraordinaire vélocité avec laquelle la Chine débarque en Amérique latine, aidée par plusieurs pays de la région pressés d’échapper à la tutelle séculaire des États-Unis.

D’autant plus, ajoute Karg, que, contrairement à Washington, Pékin ne projette de construire aucune base militaire sur le territoire latino-américain et que sa diplomatie n’implique aucune ingérence dans la politique intérieure des pays du continent.

En seulement dix ans, Pékin a presque rattrapé l’Espagne et les Etats-Unis, en termes d’investissements et de commerce avec la région. Elle traite avec tous les pays du continent, incluant les alliés de Washington et membres de l’Alliance du Pacifique, comme la Colombie, le Pérou et le Chili.

Le récent Sommet de la CELAC (pays d’Amérique latine et des Caraïbes sans le Canada et les États-Unis) était précédé, les 8 et 9 janvier derniers, d’un forum Chine-CELAC qui a jeté les bases de ce qui laisse présager une future zone de libre-échange, évoquant l’ex-ZLÉA des années 2000.

Pour Jose Luis Leon Manriquez, chercheur à l’Université autonome métropolitaine de Mexico, le canal offrira à la Chine une nouvelle route pour son commerce avec l’Europe qui, en ce moment, passe par l’Asie centrale, le Caucase et la Russie.

Il permettra aussi au Brésil et au Venezuela, qui n’ont pas de côtes sur le Pacifique, de briser le subtil blocage de l’Alliance du Pacifique. C’est la seule raison, dit Manriquez, pour laquelle le commerce du pétrole entre le Venezuela et la Chine n’a pas cru plus rapidement.

Enfin, rappelle le chercheur, l’administration d’un canal d’une telle importance par le Nicaragua, qui est membre de l’ALBA (Alliance bolivarienne des pays de notre Amérique, une initiative cubano-vénézuélienne), sera majeure pour celle-ci en terme d’influence régionale, voire mondiale.

Les États-Unis voient bien sûr contrarié le monopole qu’ils exercent sur le Canal de Panama depuis cent ans, car, même après la rétrocession de 1999, leurs sous-marins transitent par le canal, leurs navires commerciaux y ont priorité de passage et, surtout, une loi leur permet d’y intervenir militairement, s’ils sentent leurs intérêts en danger.

Selon McDan Munoz, du quotidien internet La Izquierda Diario, il faut dès maintenant s’attendre à ce que Washington envenime les conflits frontaliers existants entre le Nicaragua et le Costa-Rica, à propos de l’utilisation du fleuve San Juan, qui sépare les deux pays, et des limites maritimes entre ceux-ci tant du côté Pacifique qu’Atlantique.

Déjà, avant même la parution des études d’impact environnemental du canal financées par HKND, des ONG environnementales comme le Centre Humbolt et l’Association pour la conservation de la biologie tropicale, et des revues scientifiques internationales comme Nature, leur reprochent d’ignorer les dangers du projet pour l’approvisionnement en eau des pays voisins et pour les nappes phréatiques communes au sud du Nicaragua et au nord du Costa-Rica.

Le 3 février, Washington n’a d’ailleurs pas manqué de se dire préoccupée par le manque de transparence et d’information relativement à ces études.

Depuis le conflit du fleuve San Juan, en 2010-2011, nous dit Munoz, des éléments militaristes costaricains, comme le colonel à la retraite, Jose Fabio Pizarro et sa Patrouille 1856, cherchent à former des escadrons paramilitaires à la frontière avec le Nicaragua.

Le 2 février, dans un acte très médiatisé, des représentants du Conseil national pour la défense de la terre, du lac et de la souveraineté (une organisation de paysans affectés par le projet de canal) franchissaient la frontière du Costa-Rica, demandant solidarité, aide et diffusion d’une soi-disant répression dont ils sont victimes.

 

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Une régionalisation des enjeux exacerbée, avertit Munoz, peut facilement dégénérer dans une zone où se rencontrent également les intérêts de la Colombie et du Venezuela.

Au Nicaragua, le 19 juillet, l’apparition d’une soi-disant guérilla, les Forces Armées pour le Salut National, rappelle de bien mauvais souvenirs à la population en revendiquant l’attaque qui, pendant les fêtes du 35e anniversaire du triomphe de la révolution sandiniste, faisait cinq morts et dix-neuf blessés parmi les militants et sympathisants sandinistes.

Quoi qu’il en soit, le danger environnemental est bien réel, affirme le directeur du Centre de recherche en ressources aquatiques du Nicaragua, Salvador Montenegro Guillen. Une œuvre de l’envergure du canal, dit-il, peut affecter 4000 km carrés de forêts, côtes et milieux humides. Ces espaces sont pour la plupart des réserves protégées comme celle d’Indio Maiz ou de l’île Ometepe, déclarée réserve de biosphère par l’Unesco.

Le plus grand risque concerne le lac Cocibolca, grand comme Porto-Rico, que pourraient contaminer des déversements toxiques et une sédimentation abondante et mouvante. Les puissants courants du lac, pourraient détruire les murs du canal lui-même et saliniser l’eau du lac et du système d’irrigation naturelle des terres agricoles environnantes.

L’eau douce, avertit Guillen, acquiert de plus en plus d’importance dans le monde moderne marqué par la rareté de la ressource à l’échelle mondiale et l’incertitude liée au changement climatique.

De plus, le modèle de croissance chinois ne s’est pas montré différent de celui des pays industrialisés au cours des dernières années. En plus des bienfaits de la modernisation, il a apporté la contamination des mers et rivières, le changement climatique, la déprédation des forêts, l’extinction des espèces et de graves violations des droits humains au nom du progrès.

Mais le gouvernement nicaraguayen et les partisans du canal rétorquent que les environnementalistes qui, aujourd’hui, les accusent tout en méprisant d’avance leur savoir-faire, n’ont étrangement jamais critiqué les gouvernements passés qui ont pourtant laissé dépérir la nature du pays pendant des décennies.

L’ennemi principal de l’environnement, dit Manuel Coronel Kauts, directeur de l’Autorité du Grand Canal du Nicaragua, est la pauvreté. Sans ressources, dit-il, un petit pays comme le nôtre ne peut pas prendre soin de son environnement naturel. Il va devoir céder des pans importants de son territoire à des ONG étrangères et les laisser administrer ses propres richesses naturelles.

« Nous, on ne veut pas ça. On préfère qu’une grande partie des extraordinaires bénéfices économiques générés par le canal, serve à reboiser nos forêts, à décontaminer le lac Cocibolca qui est déjà très mal en point, à reloger les personnes déplacées, à soigner et à éduquer notre population. »

Celle-ci, conclut Kauts, n’a rien à espérer d’ONG internationales qui se disent préoccupées par notre nature et notre biodiversité mais que seule intéresse l’hégémonie occidentale dans la zone.

 

Guerre illimitée ! La Psyop de Daesh porte pleinement ses fruits

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Guerre illimitée ! La Psyop de Daesh porte pleinement ses fruits

Auteur : Bernie Suarez
Traduction Dominique Arias
Ex: http://zejournal.mobi

La CIA et le complexe militaro-industriel US en sont déjà à plus de six mois de campagne publicitaire, promotionnelle et de communication pour Daesh. Début janvier 2015, la presse révélait que les USA avaient déjà claqué plus d’un milliard de dollars pour combattre Daesh, théoriquement dilapidés en frappes aériennes et batailles secrètes, non-télévisées, contre Daesh, où il s’avère après coup que les Américains s’en prenaient en réalité à des cibles syriennes.

Les architectes du plan ont bossé tellement dur sur cette Psyop de Daesh (1) qu’on commence maintenant à entrevoir assez clairement les objectifs initialement visés de toute cette opération – une opération qui est devenue, disons, une sorte de théâtre international d’opérations militaires. Ce théâtre mondialisé, Psyop de Daesh, porte à présent ses premiers fruits et les globalistes expriment désormais clairement leurs revendications, reconnaissant par là même les raisons pour lesquelles ils avaient initialement concocté cette Psyop de Daesh.

Ce qu’ils revendiquent, c’est le droit à un usage « illimité » de leur « capacité militaire », mais où ils veulent, quand ils veulent et (bien évidemment) contre qui ils veulent. Est-ce qu’un empire tyrannique pouvait rêver mieux ? Et avec pareille révélation, l’idylle entre Daesh, la trinité USA/CIA/Israël et les autres partenaires de Daesh au sein de l’OTAN devient désormais totalement évidente pour quiconque veut bien regarder les choses telles qu’elles sont.

Pendant plus de six mois les Américains et tous ceux qui dans le monde entier arrivent encore à conserver un minimum de sens critique ont eu à subir un déluge de pseudo images vidéo aussi vagues que mauvaises, de reportages info lourdement orientés, présentant oralement comme autant de faits avérés d’obscurs récits de soi-disant batailles contre Daesh. Et du début à la fin, mois après mois, quoi que les USA et leurs alliés pro-Daesh puissent lui infliger, Daesh n’en est jamais affecté le moins du monde. Tout ce qu’on trouve à nous dire, c’est : Daesh ne cesse de gagner en puissance !

Même quant il fut révélé que depuis au moins le mois de septembre, le bruit courait à travers tout l’Irak que « Daesh et la CIA ne faisaient qu’un », personne dans tous les médias occidentaux n’a levé le petit doigt pour faire capoter cette foutue Psyop, ne fut-ce qu’en rappelant le fait que pas une seule des filières de ravitaillement de Daesh n’a jusqu’ici été interrompue, que pas un seul de leurs comptes en banque n’a encore été bloqué, qu’aucune attaque (illégale) de la NSA contre leurs données informatiques (à l’instar de ce qui se pratique couramment contre des citoyens américains qui ne font rien de mal) n’a encore pu permettre de localiser les positions de Daesh ou de réunir des informations permettant de mettre fin au théâtre de Daesh. Pas un seul reportage dans le courant dominant des médias sur les centaines de camions de ravitaillement de Daesh convoyés en Syrie depuis la frontière turque. Pas un seul reportage sur tous les procédés par lesquels la Turquie soutient Daesh, ou sur le fait que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN permettent à Daesh d’être ravitaillée en permanence en eau, vivres, munitions, nécessaire de toilettes, etc. Rien !

Comment Daesh se débrouille pour avoir encore accès à Internet, passer ses coups de fil, communiquer, produire et diffuser sur Internet des vidéos magnifiquement produites, mystère et boulle de gomme ! Au lieu de ça, on a quoi ? Rita Katz, du département production de Daesh, et son SITE institute (estampillé propagande antiterroriste par la CIA), qui nous raconte qu’elle est tombée tout à fait par hasard sur des vidéos de décapitations de Daesh, et qu’elle est arrivée à les montrer au monde entier avant même que Daesh ait trouvé le temps de faire la promotion de ses propres vidéos. Et à part ce genre d’absurdité, pas le moindre indice dans les médias d’une seule initiative pertinente pour stopper la progression de Daesh.

Au contraire, depuis le lancement du Daesh show les médias n’ont eu de cesse de faire de la pub pour Daesh, d’en vanter les exploits et de montrer au monde combien Daesh s’avère chaque jour plus hallucinante et invulnérable. Depuis le lancement de cette formidable campagne publicitaire, vers la fin de l’été 2014, nous avons vu le script de la Daesh Psyop évoluer depuis la vidéo de la pseudo décapitation de James Foley, supprimée sur YouTube parce que trop graphique et offensive, vers l’émergence d’une organisation paramilitaire désormais pleinement transnationale (théoriquement), plus puissante et mieux organisée qu’aucune nation au monde.

Nous avons aussi pu voir les commentaires de départ se transformer, au fil des mois, en un récit épique raconté très différemment par des types diamétralement opposés de couverture médiatique. D’un côté les médias réellement alternatifs, indépendants et non-industriels, qui ont collectivement mis à nu le mythe de Daesh et montré à quel point ce mythe devenait, un reportage après l’autre, de plus en plus absurde et ridicule. De l’autre le courant dominant des médias industriels qui matraque inlassablement sa pub pour l’indomptable Daesh, pour bien l’enfoncer, quotidiennement et méthodiquement dans la tête des téléspectateurs, afin de les préparer à approuver et soutenir le lancement d’une nouvelle guerre, désormais sur le point de démarrer.

Si vous faites l’inventaire de toutes les Unes de journaux de ces six derniers mois, vous constaterez très probablement que Daesh y a totalisé plus de gros titres que n’importe quel autre sujet. Dans une société aussi orwellienne que la nôtre (et qui souffre d’amnésie dans ce domaine grâce aux médias du « ministère de la vérité », ou courant dominant, qui changent régulièrement les grands titres pour les rajuster sur l’ordre du jour), on constate que les récits sur Daesh ont une étonnante tendance à se répéter, au point de ne même plus être raccord avec le script des médias eux-mêmes, et de s’éloigner de plus en plus de la réalité, de ce qui est avéré ou même de ce qui est simplement rationnel.

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Et pour couronner le tout, la manière complètement délirante dont la machine médiatique de la CIA pédale depuis des mois pour nous fourguer absolument sa pub pour Daesh se retrouve à présent intégralement mise à nu par les dernières exigences de la Maison Blanche, qui revendique maintenant ouvertement le droit à un usage illimité de sa puissance militaire pour pouvoir dorénavant frapper et tuer qui bon lui semble ! Pour mettre toute cette Psyop en perspective, jetons un œil à la succession des réponses de Washington au sujet de Daesh sur les six derniers mois.

Chronologie des réactions de la Maison Blanche à propos de Daesh

Début septembre 2014, en réponse aux pseudo-récits et vidéos de décapitations de Daesh qui, à l’assaut de Mossoul, aurait fait main basse sur des stocks entiers d’armes américaines, Obama déclare : « Nous n’avons pas de stratégie… » Plutôt inhabituel comme déclaration pour un dirigeant US supposé répondre à une menace ! La stratégie à ce stade était simplement de veiller à ce que les États-Unis aient vraiment l’impression d’être « the underdog » (c’est-à-dire « donnés perdants » dans un match pas net). C’est une stratégie particulièrement connue des entraîneurs de boxe, mais on la retrouve très souvent dans le sport. Tout le monde sait que la plupart des gens aiment bien et même préfèrent miser sur celui qui est a priori donné perdant. L’idée de tirer pleinement parti de ce penchant naturel à parier sur celui qui a la plus mauvaise cote était l’un des points clé de la stratégie initiale, pour piquer les américains au vif et les enrôler dans le soutien massif à une « action » contre Daesh.

A l’époque, les médias dominants suivaient exactement la même ligne, soutenant ce qui allait se confirmer comme La stratégie à tenir jusqu’à fin 2014, début 2015. Le plan ? Donner Daesh grand favori en en parlant continuellement et continuer de montrer au monde qu’ils sont de plus en plus redoutables, tout en donnant l’impression que nous ne serons pas à la hauteur pour leur faire face.

Après le lancement de la stratégie du « nous sommes donnés perdants », en septembre 2014, on a eu droit à tout un tas de récits vraiment inhabituels, comme les fanfaronnades de Daesh vantant ses exploits sur les réseaux sociaux, Daesh produisant des vidéos promotionnelles incluant le meurtre de non-supporters, Daesh recrutant massivement à l’autre bout du monde, Daesh allant même jusqu’à imprimer sa propre monnaie… Fin 2014, il n’y avait littéralement rien que Daesh n’ait déjà accompli.

Début 2015, l’image de Daesh était définitivement vendue et dès le mois de janvier Washington annonçait la création d’une nouvelle « Force d’intervention » secrète, prête à combattre Daesh. Aucun détail concernant cette force d’intervention ne pouvait être divulgué. La seule chose dont on pouvait être sûr c’est que ça allait encore nous coûter une fortune, que les autres pays (pro-Daesh) de l’OTAN seraient tenus d’emboîter le pas, et que cette force d’intervention serait basée quelque part au Proche ou au Moyen-Orient, c’est-à-dire pile dans la région du monde où les USA s’ingèrent illégalement depuis des années dans leur quête de domination du monde.

Début février 2015, la réaction d’Obama et de la Maison Blanche était : « Obama met en garde de ne pas exagérer la menace de Daesh ». Ce type de position et de réaction à l’égard de Daesh est ce qu’on appelle un renversement de psychologie. Obama, qui jusqu’ici se donnait lui-même perdant, commence à présent à se positionner comme quelqu’un qui se sent prêt à attaquer Daesh, comme quelqu’un de calme, qui ne souhaite pas passer pour un belliciste. Mais tout ça était clairement couru d’avance.

Et bien sûr, peu après cette mise en scène, où il s’efforce d’avoir l’air calme et détendu, Obama réagit maintenant au feuilleton Daesh en forçant le trait. A chaque fois qu’un pseudo groupe terroriste obtient des États-Unis soutien, munitions, ravitaillement et appui promotionnel, Washington se prétend sur le point d’attaquer. Evidemment, prétendre devoir répondre à une telle mascarade en déchainant d’un coup toute la puissance militaire des USA est pour le moins disproportionné.

A peine quelques jours après sa demande de lancement d’une « guerre illimitée » au Moyen-Orient, qui cadre parfaitement avec les plans du PNAC (Project for the New American Century, ou « Projet pour le nouveau siècle de l’Amérique »), on annonce l’envoi de 4 000 soldats américains au Kuwait pour combattre Daesh. Voilà ce qui arrive quand la machine médiatique de la CIA et ses politiciens attitrés prennent des décisions à l’avantage du complexe militaro-industriel ! Et tout le monde reste planté là, pantois, à regarder cette bande de psychopathes nous bassiner avec Daesh et se déclarer de facto en droit de lancer une « guerre illimitée ».

Les super-pouvoirs de Daesh transcendent la réalité

Comme je le soulignais dans un récent article à propos de la monumentale campagne publicitaire dont les médias industriels gratifient sciemment Daesh, la plupart des gens ne réalisent absolument pas l’amplitude de cette campagne ni à quel point Daesh y est plus que divinisé. Un obscur ramassis de mercenaires (payés 300 dollars par mois, parait-il) et enrôlés dans les bas fonds des quatre coins du Proche-Orient, avec des pouvoirs à la Jésus Christ ou Superman, mais combinés ensemble. A en croire l’industrie médiatique occidentale, les services de renseignements de Daesh sont capables de coiffer sur le poteau tous leurs adversaires mis ensemble. Une armée supra-humaine, face à laquelle tous les services de renseignements militaires du monde travaillant de concert finissent totalement largués ; capable d’échapper aussi bien à tous les systèmes de surveillance internationaux qu’aux fouilles illégales de données de la NSA ; et par-dessus le marché non seulement capables, de se battre sur plusieurs fronts et contre plusieurs pays en même temps, mais qui gagnent en plus !

J’ai déjà écrit là-dessus mais, la marque Daesh s’est imposée face au monde (d’après la machine médiatique de la CIA) dotée de capacités technologiques plus affutées que des lames de rasoir : programmateurs, hackers, super-anguilles de l’informatique, imbattables, intraçables et capables de véritables prouesses sur les réseaux sociaux. Dans le monde entier, leur représentation du monde complètement débile et psychopathe se révèle irrésistiblement attrayante : Américains moyens, Canadiens, Australiens, [Belges, Français ndt], même les femmes tombent sous le charme !! Du jour au lendemain, des gens de tous bords décident soudain, apparemment sans aucune raison, de rejoindre Daesh. A mon avis, tout ce beau monde (si vraiment ils existent) se laisse surtout hypnotiser par le monumental battage médiatique dont bénéficie Daesh dans les médias de masse. Comme quoi, la pub et le matraquage médiatique, ça marche vraiment !

Briser la fascination hypnotique pour Daesh

Récemment, j’ai vu un représentant éminent de la Gauche twitter son scepticisme sur la théâtrale mise en scène de Daesh. Doit-on y deviner l’amorce d’un virage dans les médias dits de gauche ? En attendant (ce qu’attend d’ailleurs l’humanité entière) que dans le monde des médias les uns et les autres commencent enfin à emboiter le pas, à sortir du rang, et à chercher vraiment à faire toute la lumière sur toute cette histoire, on peut être certain que les choses auront le temps d’empirer joliment avant que ça ne s’améliore. Daesh est incontestablement une partie du puzzle pour le nouvel ordre mondial. C’est un outil implacable pour asservir l’humanité en exterminant et en anéantissant les nations souveraines qui refusent de se soumettre et osent nous tenir tête (Syrie, Iran [Irak, Libye, etc. ndt]), afin de mieux nous asservir ensuite. En attendant, la lancinante migraine de Daesh, qu’on l’appelle théâtre ou Psyop, continuera sa besogne, hélas ! Dans cette Psyop de Daesh, les globalistes lui ont refilé tous les atouts possibles pour la placer au pinacle, et tout ce qui nous reste à espérer maintenant c’est que ce soit justement cet excès de zèle qui finisse par causer leur perte.

A nous de faire notre possible pour mettre à nu les visées bellicistes de cette sinistre Psyop dont on voit le principal objectif porter déjà ses premiers fruits. Les gangsters globalistes veulent pouvoir mener une guerre sans limites, et c’est à nous de les en empêcher. Pour cela, il nous faut cesser de nous représenter Daesh et les gangsters du nouvel ordre mondial comme des entités différentes, elles ne sont qu’une seule et même chose. L’Etat Islamique est véritablement une pièce maîtresse dans la stratégie du nouvel ordre mondial. Sans Daesh, toute cette stratégie part en eau de boudin. Essayez de comprendre cette logique et de vous sortir la tête de cette Psyop de Daesh. Pour l’instant, c’est aussi simple que ça : pas de Daesh, pas de nouvel ordre mondial ! Obama le sait pertinemment, la Maison Blanche le sait pertinemment, ce traitre de John McCain n’en doute pas une seconde et presque tout le monde à Washington en est pleinement conscient.

Plus que jamais, il est important de dénoncer les médias de masse et d’espérer que suffisamment d’infos et de réflexions sérieuses sortiront des médias indépendants pour réveiller les Occidentaux et bloquer cette nouvelle pirouette de Washington pour s’autoriser une nouvelle guerre. Dites Non à toujours plus de guerres barbares ; dites Non à la propagande (légale) de nos gouvernements pour promouvoir la guerre ; dites Non au soutien systématique à des groupes terroristes mis en scène par les globalistes pour atteindre leurs objectifs réels. On en est à un stade où les Occidentaux sont complètement assommés de revenir sans arrêt au même scénario : Problème-Réaction-Solution. Il est temps de faire marche arrière et de changer le paradigme qui permet à ce scénario monté en boucle de se répéter à l’infini. Nous savons pertinemment que les « solutions » proposées par nos gouvernements ne solutionnent absolument rien et ne font qu’aggraver le problème. A chaque fois on nous refait le coup, et à chaque fois on se retrouve ré-embarqué dans le même faux plan : Problème-Réaction-Davantage de problèmes.

Nous devons absolument trouver d’autres solutions, sans quoi on n’y survivra pas ; de vraies solutions pour le monde, des solutions efficaces et qui marchent vraiment. Notre futur, celui de l’humanité, tient littéralement à notre capacité d’arrêter ou de remplacer le système de contrôle, celui qui leur permet de brider notre capacité à opter pour de vraies solutions. Et c’est précisément sur les ressources dont nous serons capables de faire preuve dans ce domaine que se jouera notre avenir et celui de l’espèce humaine.

(1) Psyop : opération de guerre psychologique, généralement de désinformation visant à manipuler, désorienter ou leurrer l’ennemi (sachant que sur le « home-front », le front intérieur, l’ennemi c’est toute personne susceptible de se poser des questions ou de dénoncer les crimes de son propre camp ou de ses alliés).


- Source : Bernie Suarez-Traduction Dominique Arias

lundi, 23 février 2015

Libye: qui présentera "l'addition" à MM. Sarkozy, Juppé et BHL?

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Un communiqué de Bernard Lugan:

Libye: qui présentera "l'addition" à MM. Sarkozy, Juppé et BHL?

Au mois de mars 2011, à l'issue d'une campagne médiatique d'une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d'entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant.

Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973[1] au Conseil de Sécurité de l'ONU, ce qui permit d'ouvrir les hostilités.

Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2h30 au dessus de la Libye. L'incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano-libyenne, venait de débuter.

Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu'une intervention internationale paraît aujourd'hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses. A l'époque, l'Elysée avança l'argument d'une action humanitaire destinée à "sauver la population de Benghazi". Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu'en entrant en guerre en Libye : " l'objectif de l'OTAN était d'assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint"[2].

Quoiqu'il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre "pour la démocratie et les droits de l'homme", est catastrophique :

- Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d'une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l'Europe.

- Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l'ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.

- L'Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l'Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu'avec Boko Haram un second front islamiste s'est ouvert sur leurs frontières.

- Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe...d'où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu'ils vont créer des cellules "dormantes" au sein de l' "espace Schengen".

Face à ce désastre, comme s'ils étaient étrangers au chaos qu'ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l'Etat français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions...

Notes

[1] Voir à ce sujet le texte de la conférence de presse d'Alain Juppé à New York (www.ambafrance-at.org).

[2] Voir mon communiqué daté du 1 janvier 2015 dont le titre est "Le but de la guerre était-il d'assassiner le colonel Kadhafi ?".

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CHINE / JAPON: On chasse en Afrique

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CHINE / JAPON: On chasse en Afrique

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
 
Depuis un an et la tournée africaine du premier ministre japonais Abe de janvier 2014 (mais cela avait commencé en Zambie dès 2007), le Japon avance ses pions en Afrique, continent où la Chine ne cesse de s'implanter depuis trente ans. En fait, on assiste en ce moment à une véritable guerre d'influence « jaune » en Afrique sur fond d'Ebola, de Boko Haram et de mises au pas américaines musclées.

Le Japon a débloqué depuis un an une aide publique de 10,6 milliards d'euros pour l'Afrique et il est décidé à accroître considérablement sa présence. Le Japon tente clairement ici de se poser en rival de la Chine. Nous avons évoqué plus haut la Zambie car c'est le Japon qui avait offert 42 millions de dollars pour la réhabilitation de plusieurs quartiers de la capitale, Lusaka et pour la rénovation d'une partie du réseau routier. La première conférence Afrique-Japon (Ticad) date de 1993. Or sur place, on confond souvent présence chinoise ou africaine. Pour les Africains du peuple, les « japonais » sont des Chinois et pourtant ? L'aide publique japonaise au développement africain est en train de tripler sa mise, concurrençant ouvertement les soutiens chinois.

La Chine est présente en Afrique depuis les années 70 sous Mao Zedong, Elle avait déstabilisé l'Angola, la Tanzanie ou Zanzibar par groupes maoïstes interposés ou en investissant directement comme en Zambie. C'est Pékin qui construisit par exemple la ligne ferroviaire reliant ce pays d'Afrique australe à la capitale tanzanienne, Dar es- Salam. En récompenses, c'est actuellement la Chine qui exploite les plus grandes mines de cuivre du pays.

Ailleurs en Afrique de l'Est comme de l'Ouest, ce sont les Chinois qui inondent les marchés de produits manufacturés à bas prix mais surtout rachètent les échoppes africaines même dans des pays relativement riches comme la Côte d'Ivoire, le Cameroun ou le Sénégal. Du coup se développe de plus en plus dans la population un sentiment antichinois. Les Chinois ont certes construit des hôpitaux et des routes mais il n'y a que peu de médecins à l'intérieur et les murs commencent à se fissurer. Certains Africains commencent sérieusement à se poser des questions et ils pointent du doigt ces Chinois engloutissant non seulement les richesses minérales du continent mais s'approprier aussi la plupart des petits commerces.
 
Le Japon tente ainsi d'utiliser ces critiques pour présenter une alternative au développement différent. Tokyo prétend soutenir réellement la croissance africaine via des aides publiques et privées de 3 200 milliards de yens (24,2 milliards d'euros), dont une aide publique au développement de 1 400 milliards de yens (10,6 milliards d'euros). Sur ce total, le Japon fournira 650 milliards de yens (environ 5 milliards d'euros) en cinq ans pour le développement des infrastructures, en insistant sur l'importance des « couloirs internationaux » de transports au sein du continent et sur l'amélioration des réseaux électriques.
 
Certes, la présence chinoise est devenue incontournable sur le continent africain justifiant d'ailleurs une stratégie américaine offensive dont nous avons déjà parlé ici-même. En recherche constante des minerais et de sources d'énergie qui nourriront sa croissance, la Chine est devenue en 2009 le premier partenaire commercial de l'Afrique et elle remplaçait justement cette année-là le Japon comme deuxième puissance économique mondiale à aider l'Afrique derrière les Etats-Unis. Les échanges sino-africains ont plus que doublé entre 2009 et 2012, année où ils ont frôlé les 200 milliards de dollars. Mais le Japon semble vouloir réagir face à un commerce et à des investissements privés japonais jugés pour l'heure trop faibles (2 % du total du Japon).
  

Ainsi, pour soutenir les échanges privés, le Japon va notamment fournir 20 milliards de dollars d'assurance pour le commerce et l'investissement dans un marché continental en devenir qui comptera 2,2 milliards d'habitants en 2050. L'année dernière, M. Abe avait dévoilé d'autres soutiens, comme l'entraînement de 1 000 formateurs agricoles pour favoriser  le doublement de la production de riz dans la région sub-saharienne d'ici à 2018, le soutien à l'éducation de 20 millions d'enfants et l'amélioration de l'accès à l'eau potable pour 10 millions d'Africains.  Si les transactions entre l'Afrique et la Chine se sont montées à 180 milliards de dollars en 2012, elles ne sont entre l'Afrique et le Japon qu'à 25 milliards de dollars soit 7 fois moins. En fait, le Japon souhaite passer d'un pays donateur à un partenaire commercial à part entière. C'est aussi vital pour lui  après Fukushima car il importe à Tokyo de diversifier ses approvisionnements énergétiques.  Aussi, ce n'est pas pour rien que le Mozambique vient de recevoir un prêt japonais de 700 millions de dollars à des conditions avantageuses pour rénover son réseau routier car le Mozambique est un fournisseur prometteur de gaz et un producteur de charbon.

Le Japon est donc bien en Afrique un rival de la Chine mais les moyens des deux pays sont sans commune mesure. Les entreprises chinoises n'hésitent pas par exemple à éliminer carrément la concurrence en ouvrant des lignes de crédit pour financer les méga contrats. En Ethiopie par exemple, deux sociétés chinoises, ZTE et depuis peu Huawei règnent sans partage sur les télécoms. En cadeau, le gouvernement éthiopien avait reçu le siège imposant de l'Union africaine, construit par Pékin.  un « généreux »cadeau des Chinois aux Africains.

Rappelons que 30 % du pétrole chinois provient du continent noir, principalement du Soudan, de l'Angola et du Nigéria. Si les Chinois sont parfois préférés aux Occidentaux, c'est qu'ils ne s'occupent pas aussi de politique intérieure, ce qui a l'air de plaire aux dictateurs comme Mugabe au Zimbabwe. Sur ce dernier point, la coopération japonaise est handicapée parce que toujours soumise depuis 1992 à une Charte de bonne conduite de gouvernance, cas curieux et presque unique en coopération internationale bilatérale d'Etat à Etat où Tokyo met son aide en balance avec la libéralisation politique et économique. En fait, privé de force militaire depuis la Seconde Guerre mondiale, Tokyo a toujours conçu son aide comme une arme lui permettant d'imposer ses vues sur l'échiquier international en lorgnant de fait sur une place au Conseil de Sécurité. Or dans cette optique, elle aura besoin des voix des pays africains à l'Assemblée générale de l'ONU et forcément de voix légitimes et non despotiques. A l'opposé, le commerce chinois en Afrique n'est plus ouvertement « politique » mais cela ne l'empêche pas d'asseoir petit à petit une puissance et de garantir ses arrières du point de vue des matières premières, des terres agricoles et mêmes des ressources halieutiques ou financières.

La « fausse guerre » d’Obama contre le groupe État islamique

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La « fausse guerre » d’Obama contre le groupe État islamique, protégé par les États-Unis et leurs alliés

Auteur : Michel Chossudovsky
Traduction Julie Lévesque
Ex: http://zejournal.mobi 

Depuis août 2014, l’US Air Force, avec le soutien d’une coalition de 19 pays, mène sans relâche une intense campagne de bombardements aériens contre la Syrie et l’Irak ciblant supposément les brigades du groupe État islamique (EI).

Selon Defense News, plus de 16 000 frappes aériennes ont été effectuées entre août 2014 et la mi-janvier 2015. Soixante pour cent des frappes aériennes ont été menées par l’US Air Force à l’aide de chasseurs à réaction perfectionnés (Aaron Mehta, “A-10 Performing 11 Percent of Anti-ISIS Sorties”, Defense News, 19 janvier 2015.)

Les frappes aériennes ont été simplement décrites par les médias comme faisant partie d’une « légère » opération antiterroriste, plutôt que comme un acte de guerre totale contre la Syrie et l’Irak.

Cette campagne aérienne à grande l’échelle, ayant fait d’innombrables victimes civiles, a fait l’objet d’une mauvaise couverture dans les médias traditionnels. Selon Max Boot, attaché supérieur de recherche sur la sécurité nationale au Council on Foreign Relations (CFR) : « La stratégie d’Obama en Syrie et en Irak ne fonctionne pas [parce que] la campagne de bombardements étasuniens contre l’EI a été remarquablement modérée. » ( Newsweek, 17 février 2015 c’est l’auteur qui souligne.)

Les Étasuniens sont portés à croire que le groupe État islamique constitue une formidable force face à l’armée des États-Unis et une menace pour la civilisation occidentale. L’idée qui ressort des reportages est que l’US Air Force a échoué et qu’« Obama devrait se ressaisir » pour affronter efficacement cet « ennemi extérieur » de l’Amérique.

Selon Max Boot du CFR, l’escalade militaire est la solution : le président doit « envoyer plus d’avions, de conseillers militaires, et de forces d’opérations spéciales, tout en assouplissant les restrictions auxquelles ils sont soumis ». (Ibid.)

Quel type d’avions sont utilisés dans la campagne de bombardements aériens? Le F-16 Fighting Falcon, le F-15E Strike Eagle, l’A-10 Warthog, sans compter le F-22 Raptor, un chasseur d’appui tactique indétectable de Lockheed Martin.

Question pour nos lecteurs

Pourquoi l’US Air Force n’a-t-elle pas pu anéantir le groupe État islamique, qui dès le début a été largement équipé avec de petites armes conventionnelles, sans compter les camionnettes Toyota à la fine pointe de la technologie?

Depuis le début, cette campagne aérienne n’est PAS dirigée contre l’EI. Les preuves confirment que e groupe État islamique n’est pas la cible. Bien au contraire.

Les raids aériens visent à détruire l’infrastructure économique de l’Irak et de la Syrie.

Nous appelons nos lecteurs à réfléchir attentivement à l’image d'illustration (voir en grand format sur la source de l'article), qui montre le convoi de camionnettes du groupe État islamique entrant en Irak et traversant un espace ouvert de 200 km de désert séparant les deux pays.

Ce convoi est entré en Irak en juin 2014.

D’un point de vue militaire qu’aurait-il fallu faire pour éliminer un convoi de l’EI sans capacités antiaériennes efficaces?

Il n’est pas nécessaire de comprendre les questions militaires, il suffit d’un peu de bon sens.

S’ils avaient voulu éliminer les brigades du groupe État islamique, ils auraient pu bombarder massivement leurs convois de camionnettes Toyota lorsqu’ils ont traversé le désert entre la Syrie et l’Irak en juin.

La réponse est assez évidente, mais pas un seule média de masse ne l’a reconnu.

Le désert syro-arabe est un territoire ouvert (voir carte à droite). D’un point de vue militaire, avec des avions de combat perfectionnés (F15, F22 Raptor, F16), cela aurait été « un jeu d’enfant », une opération de haute précision rapide et utile qui aurait décimé les convois de l’État islamique en quelques heures. Nous avons plutôt vu six mois de raids et de bombardements aériens interminables, et l’ennemi terroriste est apparemment toujours intacte.

(En comparaison, les bombardements de l’OTAN en Yougoslavie en 1999 ont duré environ trois mois, du 24 juin au 10 mars 1999).

Et nous sommes portés à croire que le groupe État islamique ne peut être vaincu par une puissante coalition militaire de 19 pays dirigée par les États-Unis.

La campagne de bombardements aériens n’était pas destinée à décimer le groupe État islamique.

Le mandat de lutte contre le terrorisme constitue de la fiction. Les États-Unis sont le « commanditaire numéro un du terrorisme d’État ».

Le groupe armé État islamique n’est pas seulement protégé par les États-Unis et leurs alliés, il est entraîné et financé par les États-Unis et l’OTAN avec le soutien d’Israël et des alliés de Washington dans le golfe Persique.


- Source : Michel Chossudovsky-Traduction Julie Lévesque

Obama vindt dat wereld begrip moet hebben voor ISIS

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Obama vindt dat wereld begrip moet hebben voor ISIS

President weigert nog altijd te spreken van ‘islamitische terreurgroepen’

Amerikaans ministerie BuZa: ISIS aanpakken door hen niet te vermoorden, maar een baan te geven

Obama blijft volhouden dat islamitisch terrorisme niet bestaat en dat christenen daarom niet het slachtoffer kunnen zijn. Dus waarom zou hij daar dan aandacht aan besteden?

De Amerikaanse president Barack Hussein Obama heeft opnieuw een verbijsterende uitspraak gedaan door te zeggen dat de wereld meer begrip moet hebben voor de ‘grieven’ van ISIS. Tevens weigert hij nog steeds om ISIS ‘islamitisch’ te noemen. Op een gisteren gehouden conferentie over ‘extremisme’ werden de termen ‘islamitische terreur’ of ‘moslim terreur’ dan ook niet één keer door hem genoemd. Tegelijkertijd had Obama wel openlijk extremistische en antisemitische moslims uitgenodigd.

‘Pogingen om gewelddadig extremisme tegen te gaan zullen alleen succes hebben als burgers hun legitieme grieven op democratische wijze en door sterke burgergemeenschappen kenbaar kunnen maken,’ schreef Obama in een ingezonden artikel in de L.A. Times.

ISIS - moslims die massaal vrouwen en zelfs peuters verkrachten, kinderen executeren omdat ze naar voetbal kijken, en christenen onthoofden? Die overal waar ze komen op de meest gruwelijke wijze dood en verderf zaaien als mensen zich weigeren tot de islam te bekeren en zich aan de racistische Sharia wetten te onderwerpen? Burgers? Democratisch? Legitieme grieven?

Truth-Has-Been-Spoken.jpgMassaslachting van christenen door moslims doodgezwegen

Niet alleen weigert Obama stelselmatig hen islamitische terroristen te noemen –ondanks het feit dat ze zich terecht beroepen op de Koran, de uitspraken van Mohammed en de bevelen van Allah-, hij weigert ook nog altijd om ook maar één keer rechtstreeks te veroordelen dat het vooral christenen zijn die het doelwit zijn van ISIS, en dat enkel vanwege hun geloof.

‘Geef ISIS-strijders een baan’

In de persverklaring van het Witte Huis over de onthoofdingen door ISIS op een strand in Libië zult u dan ook tevergeefs zoeken naar de woorden ‘christenen’, ‘Kopten’, ‘islam’ of ‘moslims’. Een woordvoerder van het ministerie van Buitenlandse Zaken verklaarde in een TV interview zelfs dat ISIS beter zou kunnen worden aangepakt door de jihadisten niet te vermoorden, maar hen een baan te geven.

New York Post: Opstelling president ‘gestoord’

De New York Post vindt het letterlijk ‘gestoord’ dat Obama al die terreurgroepen zoals ISIS, Al-Qaeda, de Taliban en Boko Haram, die openlijk de islam als basis hebben, weigert te associëren met de islam. Zelfs liberale en linkse Amerikaanse media zoals CNN, die de afgelopen jaren vrijwel kritiekloos achter Obama hebben gestaan, protesteren nu (1).

‘Circusvoorstelling’: Obama nodigde extremisten uit

MSNBC, al jaren een fervente propagandist voor het Witte Huis, noemde Obama’s conferentie over extremisme letterlijk een ‘circusvoorstelling’ (4). Dat kwam mede omdat Obama juist enkele bekende moslimextremisten had uitgenodigd, zoals Israëlhater Ali Jakvani, die op zijn Facebook een selfie heeft staan met sjeik Khalid Yasin, een voorstander van de Sharia –zo verheerlijkt hij het afhakken van handen en hoofden- en iemand die preekt dat moslims geen niet-moslims als vrienden mogen hebben.

Andere zeer dubieuze eregasten van de president waren Jihad Turk, president van een Islamitische Hogeschool die pleit voor een totale boycot van Israël; professor Ahmed Younis, die beweert dat Nazi kopstuk Adolf Eichmann een Jood was, dus de Joden in feite zelf de Holocaust pleegden, en Salam Al-Maryati, president van MPAC, die al jaren openlijk achter Hezbollah staat en het streven om de Joodse staat weg te vagen. (5)

Tijdens het recente Nationale Ontbijtgebed riep Obama zich ook al de verontwaardiging van het land over zich af door de wandaden van  ISIS te bagatelliseren door te wijzen op de ‘gruweldaden’ die christenen 800 tot 1000 jaar geleden zouden hebben begaan tijdens de kruistochten.

Focus op ‘extreemrechtse’ Amerikanen

Volgens vaste Infowars auteur Paul Joseph Watson past Obama’s weigering het islamitische terrorisme te benoemen perfect in zijn tactiek om zijn beleid te focussen op het ‘binnenlandse extremisme’. In de laatste ‘terreur beoordelingslijst’ van de FBI worden islamitische terreurgroepen niet één keer genoemd, maar ligt de nadruk enkel op het bestrijden van zogenaamd ‘extreemrechtse’ Amerikaanse burgers en milities die openlijk het gezag van de federale overheid betwisten en ‘de vrijheid van het individu benadrukken’, zoals al in 2012 in een officieel onderzoek van het ministerie van BuZa werd gesuggereerd. (2)

Moslim Broederschap terroristen hebben vrij toegang tot VS

Vorig jaar lekte er zelfs een lijst van het ministerie van Homeland Security naar buiten met daarop de namen van moslims met aangetoonde banden met het terrorisme (zoals de Moslim Broederschap terreurbeweging), die uitdrukkelijk NIET mogen worden tegengehouden en zelfs niet mogen worden gevisiteerd of ondervraagd als ze het land in willen reizen. (3)


Xander

(1) Infowars
(2) Infowars
(3) Infowars
(4) Breitbart
(5) Breitbart

dimanche, 22 février 2015

OPPOSÉ AUX FRAPPES CONTRE L’ÉTAT ISLAMIQUE EN LYBIE, LE QATAR RAPPELLE SON AMBASSADEUR EN EGYPTE !

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OPPOSÉ AUX FRAPPES CONTRE L’ÉTAT ISLAMIQUE EN LYBIE, LE QATAR RAPPELLE SON AMBASSADEUR EN EGYPTE !

Source: www.noterror.fr 

Le Qatar a rappelé jeudi 19 février son ambassadeur en Égypte à la suite d’un différend survenu lors d’une réunion de la Ligue arabe sur les raids aériens égyptiens contre des positions du groupe Etat islamique (EI) en Libye, a annoncé l’agence de presse officielle QNA.

Selon un responsable du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Doha a décidé de rappeler pour consultations son ambassadeur au Caire en raison d’une déclaration du délégué égyptien à la Ligue arabe, a indiqué QNA.

L’ÉGYPTE ACCUSE LE QATAR DE SOUTENIR LE TERRORISME

L’agence qatarienne n’a pas donné de précisions sur la teneur de la déclaration du délégué égyptien. Mais la chaîne de télévision qatarienne Al-Jazeera a affirmé que les Égyptiens avaient accusé le Qatar de soutenir le terrorisme.

Des médias égyptiens ont eux aussi rapporté que le délégué égyptien à la Ligue arabe, Tariq Adel, avait accusé le Qatar de soutenir de terrorisme, au motif que le délégué qatarien avait exprimé des réserves sur une clause approuvant les raids aériens égyptiens contre les djihadistes.

Le ministère qatarien des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué que le Qatar avait émis dans le cadre de la Ligue arabe des réserves sur une approbation des raids égyptiens en Libye, soulignant la nécessité de « consultations avant toute action militaire unilatérale contre un autre État membre » de l’organisation panarabe.

Des appareils F-16 de l’armée de l’air égyptienne ont bombardé mardi des bases djihadistes à Derna, dans l’est de la Libye, à la suite de la publication par l’EI d’une vidéo montrant la décapitation de 21 coptes égyptiens qui se trouvaient en Libye à la recherche de travail et avaient été capturés par le groupe.

“South Stream”-Absage hat negative Auswirkungen

 
Derzeit sind die Gasprojekte South Stream und Nabucco gestoppt.  Foto: Stanqo / Wikimedia (PD)
 

“South Stream”-Absage hat negative Auswirkungen

Ex: http://www.unzensuriert.at 

Derzeit sind die Gasprojekte South Stream und Nabucco gestoppt.

Der durch die EU-Wirtschaftssanktionen verursachte Stopp des Gaspipeline-Projekts „South Stream“ hat Auswirkungen auf die einzelnen Volkswirtschaften in den vormaligen Teilnehmerländern. Zu diesem Schluss kommt eine gemeinsame Untersuchung der Agentur Rossiya Segodnya und des britischen Unternehmens ICM Research. In der aktuellen Umfrage wurden insgesamt 1.000 Teilnehmer in Bulgarien, Serbien und Österreich zu „South Stream“ befragt.

Ursprünglich hätte „South Stream“ eine durchschnittliche Jahreskapazität von 63 Milliarden Kubikmeter Gas von Russland über das Schwarzene Meer nach Bulgarien und von dort in zwei Pipline-Strängen weiter nach Italien und Österreich transportieren sollen.

Bulgaren und  Serben sehen South-Stream-Stopp äußerst negativ

Vor allem die Bulgaren und Serben sehen den Stopp des South-Stream-Projekts für die Wirtschaftssituation äußerst negativ. 64 Prozent der Befragten in Bulgarien und 61 Prozent in Serbien befürchten einen negativen Einfluss auf die Entwicklung ihrer Volkswirtschaften. Und auch im Zielland Österreich können 38 Prozent der Befragten dem Stopp des Projektes nichts Positives abgewinnen. Zudem gaben 54 Prozent, dass die definitive Entscheidung bei den Projektteilnehmern hätte liegen müssen und nicht bei der EU. 

samedi, 21 février 2015

Siria, Iraq e Califfato, eredità della prima guerra mondiale

Siria, Iraq e Califfato, eredità della prima guerra mondiale

Rievocazioni

Michele Rallo

Ex: http://www.rinascita.eu

post_war_iraq.jpgChe cosa sta succedendo in Siria e in Iraq? Semplice: sta succedendo che uno dei principali alleati degli Stati Uniti nella regione – l’Emirato del Qatar – stia finanziando ed armando un esercito di terroristi che vuole cancellare Iraq, Siria, Libano e Giordania, ed al loro posto creare un impero clericale – il Califfato – ispirato ad una interpretazione fondamentalista dell’Islamismo nella sua versione sunnita.
Scopo di questo articolo non è, tuttavia, quello di investigare sul presente, magari alla ricerca di imperscrutabili disegni destabilizzatori, bensì quello di analizzare le radici storiche di ciò che sta avvenendo oggi. Ebbene, anche questa orrenda guerra in-civile, nasce dagli errori commessi dai vincitori della Prima guerra mondiale (Italia esclusa) e dalla loro pretesa – assurda, boriosa, arrogante – di tracciare i confini delle nuove nazioni mediorientali senza alcun rispetto per le popolazioni che vi sarebbero state incluse. Esattamente come la medesima pretesa aveva presieduto ai nuovi confini europei, creando Stati artificiali (la Cecoslovacchia, la Jugoslvaia), gonfiandone artificialmente altri (la Polonia, la Romania), mutilando i paesi vinti e ponendo le premesse per quel sanguinoso regolamento di conti che sarebbe stato poi la Seconda guerra mondiale.


Orbene, tutto nasceva, all’indomani della Grande Guerra, dalla spartizione delle spoglie dei vinti; e in particolare – per l’argomento di cui trattiamo oggi – dalla spartizione delle province arabe dell’Impero Ottomano. “Spartizione”, in verità, è un termine inadatto, perché nei fatti si trattava dell’acquisizione di quasi tutto da parte di una sola alleata, l’Inghilterra; della tacitazione con un piatto di lenticchie della seconda alleata, la Francia; e della maramaldesca esclusione della terza, l’Italia. Ma sorvoliamo anche su questo aspetto (che potrà essere oggetto di un ulteriore approfondimento) e concentriamo la nostra attenzione su quanto veniva stabilito, prescindendo da giudizi morali o da valutazioni politiche.
Si tenga ben presente – innanzi tutto – che fino a prima della Grande Guerra, l’Impero Ottomano si estendeva su tre continenti: dai Balcani all’Anatolia, al Medio Oriente, all’Egitto (ancorché assoggettato all’occupazione “provvisoria” dell’Inghilterra sin dal 1882).

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Nel maggio 1919, approfittando di una momentanea (e polemica) assenza dell’Italia dalla Conferenza della pace di Parigi, Inghilterra e Francia si accordavano per spartirsi le colonie tedesche e le regioni arabo-ottomane. Qualche briciola ai giapponesi nel lontano Pacifico e nulla all’Italia, che si voleva così punire per aver osato opporsi all’assegnazione di Fiume al Regno Serbo-Croato-Sloveno. Alla Francia – come già detto – un piatto di lenticchie: la Grande Siria – comprensiva del Libano – che si saldava al Kurdistan (poi cancellato) e ad una “zona d’interessi” nell’Anatolia sud-orientale (poi abbandonata precipitosamente di fronte all’avanzata di Atatürk). Tutto il resto all’Inghilterra, forse per diritto divino.
Naturalmente, non si poteva esplicitare la natura sfacciatamente colonialista di questa manovra, e ciò per due ordini di motivi: il rispetto del diritto di autodeterminazione dei popoli (che era stato la scusa per giustificare l’ingerenza degli USA in una guerra europea) ed i ripetuti impegni – assunti solennemente dall’Inghilterra – di concedere l’indipendenza agli arabi, se questi si fossero sollevati contro i turchi. Veniva perciò ideato un marchingegno che potesse in qualche modo mascherare i reali intenti di questa operazione: si riconosceva che le popolazioni arabe erano in grado di governarsi da sole, ma le si affidava alla neonata Società delle Nazioni, che avrebbe dovuto amministrarle provvisoriamente e poi accompagnarle verso la completa indipendenza. La S.d.N. poi, attraverso un “mandato”, le affidava – sempre “provvisoriamente” – «al consiglio e all’assistenza amministrativa di una Potenza mandataria».


Questo, nelle grandi linee. Per i dettagli, si rimandava tutto ad una successiva “Conferenza interalleata”, la quale avrebbe dovuto occuparsi anche del destino della Turchia, che l’Inghilterra avrebbe voluto praticamente cancellare dalla carta geografica. La Conferenza si teneva nell’aprile dell’anno seguente in Italia, a San Remo; le sue conclusioni saranno pochi mesi dopo recepite dal trattato di Sèvres, che però non andrà mai in vigore.


Frattanto – tra il maggio del ’19 e l’aprile del ’20 – si era verificato un fatto di non poca importanza: nella regione kurda di Mosul era stato scoperto il petrolio, tanto petrolio. E, allora, i “buoni” della situazione (cioè gli inglesi e i cugini americani) non potevano certo consentire che quel tesoro finisse – tramite il mandato sul Kurdistan – in mani francesi. Tutto lo scenario mediorientale stabilito a Parigi, perciò, veniva cancellato, e la carta geografica del Medio Oriente era ridisegnata ex novo. Il Kurdistan spariva: le sue regioni non petrolifere venivano divise fra la Turchia, la Persia (oggi Iran) e la Siria. Le sue regioni petrolifere, invece, erano accorpate al territorio arabo-sunnita di Baghdad ed a quello sciita di Bassora. Insieme, le tre regioni – che non avevano nulla in comune – erano racchiuse in uno Stato artificiale cui veniva dato il nome (persiano) di Iraq. Naturalmente – inutile dirlo – il relativo mandato era assegnato all’Inghilterra.


La Francia – depredata anche delle lenticchie – non faceva una piega. Incassava pure quest’altra scorrettezza (non certamente la prima!) da parte dei fedeli alleati britannici, continuando disciplinatamente a svolgere il ruolo – come più tardi dirà Mussolini – di “cameriera dell’Inghilterra”. Ad onor del vero, riceverà poi una specie di liquidazione per il suo cessato servizio in Kurdistan: il 25% delle azioni di due compagnie petrolifere, la Turkish Petroleum C° e la Anglo-Persian Oil C°; una inezia, a fronte del fiume di denaro che scaturirà dai pozzi petroliferi iraqeni.

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Naturalmente, non era questo l’unico pasticcio ascrivibile alla fantasiosa diplomazia degli “Alleati”. Ricordo un complicatissimo balletto di prìncipi ashemiti, prima designati Re di una determinata nazione, poi dirottati su un altro trono, costretti a deambulare sino alla attribuzione delle definitive corone in Siria, Giordania, Iraq. E ricordo, naturalmente, l’assurda vicenda della Palestina: promessa contemporaneamente agli arabi (accordo McMahon-Hüsseyn del 1916) ed agli ebrei (dichiarazione Balfour del 1917).


Ma, anche qui, tralasciamo tante vicende che pure sarebbe interessante approfondire, e concentriamoci sull’argomento che in questo momento ci preme maggiormente: sulle conseguenze dirette, cioè, che la decisione di cancellare il Kurdistan e di creare l’Iraq aveva – ed avrà poi fino ai nostri giorni – sugli equilibri del Medio Oriente e, in particolare, della regione compresa fra l’Anatolia orientale e quella che una volta si chiamava Mesopotamia.


Incominciamo dal Kurdistan, paese a maggioranza musulmana, ma non arabo ed etnicamente affine più all’Iran e alla Turchia che non al resto dell’Iraq. Orbene, dopo aver brevemente sognato ad occhi aperti di poter raggiungere l’indipendenza e l’unità nazionale, i kurdi vedevano repentinamente la loro patria annullata con un colpo di penna ed i loro territori divisi fra la Turchia (a nord), l’Iraq (a sud), la Persia (ad est) e la Siria (ad ovest). Da quel momento iniziava la disperata resistenza nazionale kurda contro le nazioni occupanti, resistenza che ha talora dato vita ad episodi di vera (e crudele) guerra civile, incidendo pesantemente sulla vita politica e sulla stabilità dei quattro paesi interessati. Ricordo – fra gli altri episodi – la breve stagione della Repubblica Popolare Kurda in territorio iraniano (1945), il bombardamento con gas nervino dei guerriglieri peshmerga di Halabja in territorio iraqeno (1988), e soprattutto la lunga stagione di lotte politiche ma anche di sanguinario terrorismo attuata in Turchia dal PKK di Ochalan.


E veniamo all’Iraq, paese – come abbiamo visto – del tutto artificiale, messo insieme soltanto per favorire l’accaparramento delle sue immense risorse petrolifere da parte di inglesi e americani. Tralasciamo tutta una serie di episodi significativi (come la rivolta filotedesca e filoitaliana del 1941) e veniamo alla sua storia più recente. Nel 1968 un colpo-di-Stato militare portava al potere il Baath, un partito nettamente laico ispirato ai princìpi di un nazionalismo panarabo (ma non panislamico) e di un socialismo nazionale (ma non marxista). Ostile agli Stati Uniti e ad Israele, il Baath governava già la Siria (dal 1963) ed aveva numerosi punti di contatto con il movimento degli Ufficiali Liberi nasseriani, al potere in Egitto dal 1952. La leadership del baathismo iraqeno – procediamo sempre in estrema sintesi – era in breve assunta da Saddam Hussein, prima Vicepresidente e poi – dal 1979 – Presidente della Repubblica.


Il laicismo del Baath, oltre ad essere in linea con le proprie radici politiche, era anche l’unico sistema in grado di tenere unito un paese formato da tre diverse realtà etnico-religiose, con una maggioranza musulmana spaccata in due (60% sciiti e 40% sunniti) e con una consistente (allora) minoranza cristiana. Altra peculiarità del baathismo era un rigido nazionalismo economico, che si estrinsecava nella nazionalizzazione dell’industria petrolifera (1972) e nell’utilizzo dei suoi proventi per una profonda modernizzazione del paese e per accrescere il benessere degli abitanti.


Abbattuto il regime baathista ad opera di una pretestuosa invasione americana (2003), il paese è – naturalmente – andato in frantumi: l’antagonismo politico fra le tre componenti è salito alle stelle; per tacere della quarta componente, la cristiana – un tempo rispettata da tutti – che era fatta oggetto della pesante ostilità di un fondamentalismo islamico in forte crescita. Pochi anni dopo, gli Stati Uniti e i loro alleati nella regione avviavano una guerra di aggressione – condotta attraverso un esercito mercenario armato e finanziato ad hoc – contro il regime baathista siriano del presidente Assad, con la scusa (fondata ma assolutamente risibile in Medio Oriente) che il regime di Damasco fosse una dittatura.
È da questo esercito mercenario – in larga parte formato da gruppi fondamentalisti – che è nato l’esercito del Califfo e la sua sorprendente creatura politica: l’ISIS, ovvero Stato Islamico dell’Iraq e della Siria.

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Obiettivo dell’ISIS e dei suoi sponsor (il Qatar soltanto?) è quello di frantumare l’Iraq, togliendogli la maggior parte dei territori petroliferi e lasciando il resto del paese alla maggioranza sciita ed all’alleanza con il correligionario Iran. Contemporaneamente, il Kurdistan iraqeno dovrebbe poter dichiararsi indipendente, ma privato delle sua zona più ricca di petrolio – Mosul – che dovrebbe rimanere al Califfato (ed alla commercializzazione qatarina) per garantire la sopravvivenza economica della creatura jihadista.


Il progetto presenta numerosi gravi inconvenienti (si pensi all’effetto destabilizzante per la Turchia che avrebbe uno Stato kurdo ai suoi confini), ma è quello che – si dice – abbiano elaborato gli strateghi di Israele: tornare alla situazione del 1919 e cancellare Iraq, Siria e Libano, frantumandoli in una miriade di staterelli coincidenti con le varie realtà etnico-religiose del Medio Oriente. E pazienza se, fra queste realtà, ce ne dovesse essere una che vuol mettere a ferro e fuoco il mondo intero.


Ex: http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23700

vendredi, 20 février 2015

Setting the Stage for Another Proxy War in Yemen

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A Dangerous Game

Setting the Stage for Another Proxy War in Yemen

by MICHAEL HORTON
Ex: http://www.counterpunch.org

On 26 September 1962, four tanks rumbled through a moonless night and surrounded Imam Badr’s palace in the Yemeni capital of Sana’a. Hearing the tanks Badr and his father-in-law descended from the highest room of the palace moments before it was shelled.

The coup that would plunge north Yemen into almost eight years of bloody civil war was underway. Imam Badr ordered his remaining guards to bring him Bren guns. Then Badr and his father-in-law stepped out onto a balcony and opened fire on the mutinous soldiers that surrounded the palace while gasoline soaked sandbags were ignited and hurled onto the tanks below. The soldiers momentarily fled and Badr lived on to fight from northwest Yemen’s rugged mountains until his eventual exile in the UK in 1970. Imam Badr’s exile marked the end of the Zaidi Imamate that had ruled parts of Yemen for a thousand years.

The leader of the coup was the chief of Badr’s corps of bodyguards, Colonel Abdullah al-Sallal who was supported by Egyptian president Gamal Abdel Nasser. Within months, several thousand Egyptian soldiers were on the ground in north Yemen to support Sallal’s republicans in their fight against Badr’s royalists. The royalists were bankrolled by Saudi Arabia and covertly supported at various times by Jordan, Israel, Iran, France, and the UK, all of whom had a strategic interest in weakening Nasser and the Egyptian Army. Nasser would eventually commit more than fifty-thousand soldiers supported by MiGs and heavy weaponry to Yemen. Despite the number of soldiers, extensive air-support, and even the Egyptians’ use of chemical weapons, the war in Yemen became what Nasser would later describe as, ‘my Vietnam.’

With the recent Houthi takeover of much of northern Yemen, there are echoes of the 1960s. There seems little likelihood of Yemen not becoming a battleground for a protracted proxy war between two regional powers: Saudi Arabia and Iran which, in contrast to the 1960s, are now on opposite sides. The Saudis are vehemently opposed to the Houthis because they are Shi’a, adherents to the Zaidi sect of Shi’a Islam. The Saudis are fearful that the Houthis’ ‘revolution’ could spread across their southern border and embolden their own restive Shi’a minority. In April 2000, the Saudis put down a Shi’a led rebellion in the province of Najran, which borders areas that are now controlled by the Houthis.

On the other side of the emerging proxy war is Iran whose material support for the Houthis is limited. The claims made about Iran supplying arms and training to the Houthis are dubious. The Houthis are in no need of weapons—they have more than they can manage—and the core Houthi fighters are battle-hardened and require no training. However, if isolated, the Houthis may increase their level of engagement with Iran.

What the Houthis do need and what Iran has likely been providing, at least in token amounts, is money. The Yemeni economy is moribund. The Central Bank of Yemen is dependent on loans and grants from Saudi Arabia and other Gulf States. The resignation of Yemeni President Hadi and his government and the Houthis’ unilateral and extralegal dissolution of the Yemeni Parliament have meant that money from the Gulf States has dried up. It is an open question as to where the money for the salaries for tens of thousands of Yemeni bureaucrats and soldiers will come from. The lack of funds to pay government salaries poses a serious and potentially fatal challenge for the Houthi leadership.

Saudi Arabia will take full advantage of the Houthis’ limited financial resources by providing blank checks to those tribal leaders and displaced military figures who oppose the Houthis and agree to fight them. Most worrying is the fact that some of this money could make its way to groups like al-Qaeda in the Arabian Peninsula (AQAP), who, as militant Salafis, are the sworn enemies of the Shi’a led Houthis. AQAP is a far more amorphous organization than is commonly supposed. The Houthi takeover of Sana’a and the resignation of the government will mean that the lines between tribesmen and tribal militias opposed to the Houthis and the militants allied with AQAP will become even less distinct. Militant Salafi organizations like AQAP will be key beneficiaries of a proxy war in Yemen.

The calls by some in the Yemeni government for members of the Gulf Cooperation Council (GCC) to intervene in Yemen in order to force the Houthis to withdraw is a first step toward igniting a new proxy war in Yemen. The calls will likely go unheeded, at least in terms of an overt ground-based intervention. The members of the GCC, most particularly Saudi Arabia, do not have the capabilities or constitution for a military intervention in Yemen. Yemen is most definitely not Bahrain. However, some members of the GCC will undoubtedly fund a host of covert measures in Yemen, all of which will add fuel to the fire that threatens to wash over Yemen.

The Houthis are a distinctly Yemeni movement that is deeply rooted in the Yemeni socio-cultural context. All outside parties, including those in the US government, like Senators John McCain and Diane Feinstein, who recently called for more ‘boots on the ground’ in Yemen, would do well to remember the words—some of his last words—of Field Marshal Amer, the architect of Egypt’s disastrous campaign in north Yemen: ‘we did not bother to study the local, Arab and international implications or the political and military questions involved. After years of experience we realized that it was a war between tribes and that we entered it without knowing the nature of their land, their traditions and their ideas.’ The Egyptians became involved in Yemen thinking that they were supporting a proxy, the republicans, in what would be a short sharp war against the Saudi backed royalists, but it ended up costing them more than twenty-thousand dead soldiers. Meddling in Yemen without taking into account the country’s history, traditions, and intricate patchwork of loyalties is a dangerous game for all involved.

Michael Horton is a writer and Middle East analyst.