
Dr Bernard Plouvier,
Auteur, essayiste
Ex: http://metamag.fr
L’auteur est un philosophe qui vient de passer le cap de la cinquantaine et récidive en 2016 avec un second livre sur le sujet (Le retour du peuple. An 1, paru au Cerf).
Deux remarques préliminaires paraissent nécessaires au lecteur qui veut aborder la prose, de style parfait, dégagé de toute fioriture académique, de l’auteur… qui est l’un des rares penseurs politiques français du moment à être intéressant et original.
Qu’est-ce que l’élite d’un peuple ? Si l’on préfère formuler autrement la question : un élu, fût-il appelé à de très hautes fonctions, est-il obligatoirement doté du courage et du caractère, voire simplement de l’intelligence indispensables au gouvernant ? La notion « d’élite politique » est, en soi, risible. Jamais la politique ne devrait être une profession, mais une fonction temporairement exercée par un individu ayant fait preuve d’une remarquable efficacité dans son activité professionnelle. La politique n’est pas un métier : ce devrait être l’un des fondements de la mentalité populiste.
Qui gouverne en Occident depuis le début des années 1980 ? Et de façon opposée, quel type d’homme gouverne en Russie et en Chine débarrassées de l’immondice communiste (ou marxiste, au gré de chacun… encore qu’il existe des clowns pour prétendre que la pure doctrine de Karl Marx n’ait jamais été appliquée, ce qui est entièrement faux : elle l’a été en Russie, de 1919 à 1921, et ‘’Lénine’’ a eu recours à la Nouvelle Économie Politique pour éviter l’implosion de l’URSS) ?
Après avoir répondu à ces deux questions, le lecteur peut aborder le premier livre de l’auteur qui s’intéresse au vide politique (et à celui non moins profond du discours politique) dans la France, des années Mitterrand à nos tristes jours. M. Coussedière a parfaitement compris que c’est Mitterrand qui a sciemment lancé la Nation française dans l’économie globale et la mondialisation politique, raciale et pseudo-culturelle (alors qu’à l’époque, Helmut Schmidt hésitait à y lancer l’Allemagne de l’Ouest, comme le prouve la prose de Jacques Attali, cf. Verbatim-I).
Le monde occidental actuel est celui du consumérisme, de l’hédonisme, de la niaiserie : le triomphe de l’individualisme et du très court terme. Ce n’est nullement de façon innocente que les maîtres encouragent la multiplication des langues exotiques dans les pays où ils contraignent les autochtones à se laisser envahir, ainsi que la déstructuration des langues à diffusion quasi-universelle : l’anglais devient le basic english, voire l’immonde bafouillage des blogs débiles du Net.
La définition du populisme par l’auteur est parfaitement exacte : c’est la réaction d’un peuple qui se sent trahi ou abandonné par la caste dirigeante, inepte, inapte et/ou corrompue. C’est une aspiration à renouveler le fonctionnement du couple Nation-État… « une errance », tant que le peuple n’a pas trouvé son chef ou lorsqu’il se laisse prendre aux rets d’un oiseleur, tel le démagogue Sarkozy – exemple pris par l’auteur.
La démagogie n’a jamais été que l’art de faire croire à un peuple qu’il pouvait obtenir (presque) tout, sans effort notable. Seuls les plus modernes des populistes ont soutenu le contraire, exigeant énormément d’efforts pour surmonter une énorme détresse morale, ce qui est bien plus grave qu’une crise économique : tels Mustafa Kemal ‘’Atatürk’’, le Mussolini des années 1920, ou Raoul Perón. De nos jours, partout en Occident, les autochtones ressentent une angoisse de ce type, associant désillusions et déréliction, sensation de péril imminent et surtout la tristesse spécifique de la fin d’une ère historique.
À dire vrai, Sarkozy avait de bonnes idées, mais il n’a jamais osé les appliquer, pour l’excellente raison que, parvenu à l’Élysée, il a dû jouer son rôle de pion, de sous-ordre des titulaires actuels du Pouvoir dans les États de style de vie occidental : les maîtres du jeu économique. Les « gouvernants sont devenus des administrateurs » (les guillemets indiquent des citations de l’œuvre)… plus exactement des gérants de la globalo-mondialisation, pratiquant, à l’instar de leurs spéculateurs de maîtres, la technique du pilotage sans visibilité.
Une critique que l’on pourrait faire à l’auteur est de n’avoir pas donné sa définition personnelle du mot Nation et de s’être contenté de celles d’autrui. Or, le problème sémantique devient un choix crucial de nos jours, aussi bien en Amérique du Nord qu’en Europe occidentale et danubienne : faut-il ou non faire intervenir la notion d’origine raciale dans l’acception du mot Nation… pour certains, l’étymologie le commande, comme le simple bon sens.
Si un peuple – soit un groupe de citoyens enregistrés par l’état-civil – n’a pas d’identité propre et s’avère composite par les religions (suprême facteur de désunion), les usages (par exemple culinaires), voire la langue (combien d’immigrés ne font pas l’effort d’apprendre la langue du pays où ils viennent résider ?), la Nation est définie par des origines continentales et une histoire communes, des lois et des usages communs, soit des valeurs identitaires. L’auteur a raison : le populisme n’est pas obligatoirement corrélé au nationalisme.
Le populisme est la volonté d’un peuple d’être « gouverné selon son intérêt ». C’est le besoin de voir correctement géré le Bien commun (cher à Platon, Aristote, Hobbes etc.), c’est la nécessité de créer les meilleures conditions pour la génération à venir, en se souvenant que les prévisions d’expert à long terme s’avèrent constamment fausses.
Le populisme, c’est l’espoir pour un peuple de renaître, de recommencer une vie commune sur de nouvelles fondations. Le populisme, ce n’est nullement l’utopie égalitaire (c’est, au contraire, le Leitmotiv des propagandes démagogiques). Le populisme, c’est se vouer à une grande aventure collective, à la fois politique, économique, sociale et culturelle… soit l’inverse de l’actuel individualisme stéréotypé, de l’individu standardisé.
Car le grand art de nos maîtres est de faire réagir de façon similaire l’Européen et le Nord-Américain, l’Africain ou l’Asiatique évolués. Léon XIII l’avait prévu, dès la fin des années 1890, comme divers sociologues, tels Gabriel Tarde cher à l’auteur ou l’inusable Gustave Le Bon.
C’est en cela que la mondialisation sous-culturelle et politique réalise le pire des totalitarismes : on impose une pensée unique, sans violence excessive, par le seul effet de la répétition ad nauseam d’une propagande niaise et optimiste, chez des êtres gavés de jouissances matérielles et de petits bonheurs. Hannah Arendt n’a donné qu’une définition très partielle du phénomène totalitaire, pour s’être limitée aux seuls cas marxiste et nazi. Le totalitarisme est le fait de prendre l’être humain dans sa globalité : travail, vie de relation et surtout croyances et pensée, le tout pour uniformiser l’expression de l’opinion publique. La violence n’est nullement nécessaire : au Moyen Âge, l’espoir du paradis et la peur des infernales souffrances éternelles suffisaient à imposer une croyance commune aux Européens.
On peut ne pas être d’accord avec l’auteur dans sa longue digression sur le gauchisme des années 1968 sq. – l’auteur était trop jeune pour avoir vécu cette époque de profonde hypocrisie et d’énorme malhonnêteté intellectuelle. Les ex-gauchistes de 1968 sq. se sont parfaitement intégrés au consumérisme mondialiste (l’exemple de Cohn-Bendit est particulièrement démonstratif). Le populisme n’a rien à voir avec ces fumistes.
De même, il est faux de considérer que la vichyssoise « révolution nationale livrait le pays à l’occupation allemande » : c’était un essai de technocratie, elle-même réactionnelle aux excès opposés d’une finance trop attirée par la spéculation boursière et monétaire et de la surenchère démagogique du Front populaire (dont les réformes furent à la fois très incomplètes et abominablement coûteuses). La société des années 1950 sq. – qui a fait le lit de la Ve République gaullienne, morte en 1969 – est directement issue des réformes proposées par le brain-trust qui entourait le maréchal Pétain puis l’amiral Darlan.
Mais on ne peut qu’abonder dans le sens de l’ultime comparaison de l’auteur : être populiste en nos jours de toute puissance de la globalo-mondialisation, c’est faire acte de Résistance, comme certains l’ont fait, avec panache, dès 1940. Finalement, ne pourrait-on pas imaginer que toute la question se résume à une simple équation : Populisme = Démocratie véritable… soit le gouvernement POUR le peuple et non plus le gouvernement pour défendre les privilèges de la caste politicienne ?
Ce très bon ouvrage n’est pas un livre d’historien : il ne faut pas y chercher une référence aux populismes antiques (Pisistrate, les Gracques ou Jules César), médiévaux, modernes ou contemporains. C’est l’œuvre d’un penseur, à la fois philosophe et sociologue, qui – heureuse surprise – n’est ni un raseur, ni un fumiste. C’est une œuvre utile, car – chose exceptionnelle – elle fait réfléchir le lecteur, qu’il soit ou non en phase avec telle ou telle option de l’auteur. La clarté d’expression sert une pensée originale et honnête sur un sujet brûlant d’actualité, non seulement européenne, mais aussi dans toutes les parties du monde où la globalo-mondialisation exerce ses charmes vénéneux.
Vincent Coussedière, Éloge du populisme, Élya Éditions, collection Voies Nouvelles, 168 pages, 16€. (2012).
Du même auteur, Le retour du peuple, an 1, Éditions du Cerf, 272 pages, 19 € ( mars 2016).



del.icio.us
Digg

Dans son roman «Never say anything – NSA», Michael Lüders nous montre magistralement que nous aussi, nous vivons dans ce monde et que chacun d’entre nous porte une responsabilité envers l’histoire et les générations futures.
Michael Lüders, en tant que spécialiste du Proche-Orient présente ces informations spécifiques sous forme de roman. Ces faits n’auraient probablement jamais pu être publiés sous forme d’un travail journalistique. Il profite de ses connaissances en matière de style littéraire, ce qui permet au lecteur de s’identifier avec Sophie. Il ressent comme elle et souffre avec elle, surtout parce que Sophie reste fidèle à sa volonté et à son devoir journalistique de découvrir la vérité. Cela donne de l’espoir, quels que soient les abîmes bien réels relatés dans le roman: tant qu’il y aura des gens comme Sophie et d’autres qui lui viennent en aide dans les pires situations, le monde ne sera pas perdu. Cela nonobstant tous les raffinements des techniques de surveillance et d’espionnage utilisés à poursuivre Sophie pour la faire tomber et s’en débarrasser. 
Giono, c’est autre chose. Sa correspondance avec Gallimard, qui vient de paraître, nous montre un personnage d’une duplicité peu commune. Dès 1928, Gaston lui propose de devenir son éditeur exclusif dès qu’il sera libre de ses engagements avec Grasset. Grand écrivain mais sacré filou, Giono n’aura de cesse de jouer un double jeu, se flattant d’être « plus malin » que ses éditeurs. Rien à voir avec Céline, âpre au gain, mais qui se targuait d’être « loyal et carré ». Giono, lui, n’hésitait pas à signer en même temps un contrat avec Grasset et un autre avec Gallimard pour ses prochains ouvrages. Chacun des deux éditeurs ignorant naturellement l’existence du traité avec son concurrent. But de la manœuvre : toucher deux mensualités (!). La mèche sera vite éventée. Fureur de Bernard Grasset qui voulut porter plainte pour escroquerie et renvoyer l’auteur indélicat devant un tribunal correctionnel. L’idée de Giono était, en théorie, de réserver ses romans à Gallimard et ses essais à Grasset. L’affaire ira en s’apaisant mais Giono récidivera après la guerre en proposant un livre à La Table ronde, puis un autre encore aux éditions Plon. En termes mesurés, Gaston lui écrit : « Comprenez qu’il est légitime que je sois surpris désagréablement. » Et de lui rappeler, courtoisement mais fermement, ses engagements, ses promesses renouvelées et ses constantes confirmations du droit de préférence des éditions Gallimard. En retour, Giono se lamente : « Avec ce que je dois donner au percepteur, je suis réduit à la misère noire. » Et en profite naturellement pour négocier ses nouveaux contrats à la hausse. Ficelle, il conserve les droits des éditions de luxe et n’entend pas partager avec son éditeur les droits d’adaptation cinématographiques de ses œuvres. Tel était Giono qui, sur ce plan, ne le cédait en rien à Céline. On peut cependant préférer le style goguenard de celui-ci quand il s’adresse à Gaston : « Si j’étais comme vous multi-milliardaire (…), vous ne me verriez point si harcelant… diable ! que vous enverrais loin foutre ! ² ».
Le livre récent de Christian E. Roques


Et c’est vrai qu’il manque deux choses essentielles à un (très) bon roman : finesse et substance, tant dans les personnages (qui manquent vraiment de profondeur) que dans l’avènement du système totalitaire.
Il y a une volupté singulière – triste et douce – à évoquer ce dont on ne parle quasiment jamais, à penser des dimensions de la réalité que l’idéalisme ignore. Comme le laissé pour compte, le renié, les objets déchus. Autrement dit le rebut, ce qui gît au grenier, à la cave, dans les tombeaux ou dans un coin de la mémoire. C’est autour de ce que ce rebuté ou ce révolu disent de nous, de l’excessive solitude de l’exclu mais aussi de la construction de notre imaginaire, que gravitent la centaine de courts textes réunis dans Le Sommeil des objets.
Au nombre des grands mythes transversaux européens est celui de la cavalcade surnaturelle menée par un chef divin. Dans le monde germanique c'est la 
L'ouvrage revient alors sur la place dévolue au cerf dans la maison de France à travers les légendes mettant en scène ses membres et des cerfs surnaturels souvent liés à la figure christique, les illustrations et la présence physique des cerfs dans les demeures royales, et les métaphores littéraires qui rapprochent monarque et cervidé. C'est dans le cerf ailé (présenté en couverture) que les rois trouvent leur emblème totémique, lié non pas, comme la fleur de lys, au Royaume de France dans son entièreté, mais à la fonction monarchique en particulier. Enfin, le don de guérison des écrouelles, le rôle thaumaturgique du roi, est analysé comme un héritage chamanique lié au culte du dieu-cerf.
For instance,
In chapter 1, Hawley argues that modern American conservatism was defined by William F. Buckley and National Review in the 1950s. The conservative movement was a coalition of free market capitalists, Christians, and foreign policy hawks. Hawley points out that based on ideology alone, there is no necessary reason why any of these groups would be Right wing or allied with each other. Indeed, the pre-World War II “Old Right” of people like Albert Jay Nock and H. L. Mencken tended to be anti-interventionist, irreligious, and economically populist and protectionist rather than free market. National Review was also philo-Semitic from the start and increasingly anti-racist, whereas the pre-War American Right had strong racialist and anti-Semitic elements. What unified the National Review coalition was not a common ideology but a common enemy: Communism.
Chapter 5, “Ready for Prime Time?” is devoted to mainstream libertarianism, including Milton Friedman, the Koch Brothers, the Cato Institute, Reason magazine, the Ron Paul movement, and libertarian youth organizations. Chapter 6, “Enemies of the State,” deals with more radical strands of libertarianism, including 19th-century American anarchists like Josiah Warren and Lysander Spooner, the Austrian School of economics, Murray Rothbard, Hans-Hermann Hoppe, Lew Rockwell, the Mises Institute, and the Libertarian Party. Again, Hawley has read widely with an unfailing eye for essentials.
Paleoconservatism is defined in opposition to neoconservatism, the largely Jewish intellectual movement that largely took over mainstream conservatism by the 1980s, aided by William F. Buckley who dutifully purged their opponents. Since the neoconservatives are largely Jewish, and many of the founders were ex-Marxists or Cold War liberals, their ascendancy has meant the subordination of Christian conservatives and free marketeers to the hawkish interventionist wing of the movement. Now that the Cold War is over, the primary concern of neoconservative hawks is tricking Americans into fighting wars for Israel.
Chapter 9, “Voices of the Radical Right,” covers White Nationalism in America, with discussions of progressive era racialists like Madison Grant and Lothrop Stoddard; contemporary race realism; the rise and decline of such organizations as the KKK, American Nazi Party, Aryans Nations, and the National Alliance; the world of online White Nationalism; and Kevin MacDonald’s work on the Jewish question — which brings us up to where we started, namely the task of forging a North American New Right.
On retrouve ici une forme du mythe du « Bon sauvage », l’homme bon et non corrompu par la civilisation industrielle mondialiste qui n’est pas dépourvu d’intérêt. Même s’il ne faut pas être naïf en surestimant les capacités de résistance des individus qui se confronteront aux valeurs coloniales de l’oligarchie mondiale.
La jouissance de l’idée de métisser obligatoirement les anciens dominants : blancs, patrons, curés, beaufs, juifs ( une forme de quintessence, sous sa forme sioniste, de blanc, intouchable moralement et en même temps colonisateur sans vergogne et au cœur du système occidental comme Avant-garde de la République !) est une idée dangereuse. Métisser de force l’autre, imposer ses gènes, ses normes culturelles, c’est aussi prendre le risque d’y perdre son identité même si l’on ressent une certaine jouissance morbide de nuisance ( posture d’un antiracisme « tordu » d’origine forcément blanche, culpabilisée, chargée de haine de soi). Il faut se libérer de cette vision suicidaire et mondialiste pour se réenraciner et accéder à l’autonomie économique et à l’imposition de limites, de digues régulatrices, seule issue éthiquement et chrétiennement valable. Pas de multiculturalisme paternaliste imposé d’en haut, mais des cultures multiples et enracinées vivantes et autonomes

o enfin dans la troisième partie, 
'Important if true” was the phrase that the 19th-century writer and historian Alexander Kinglake wanted to see engraved above church doors. It rings loud in the ears as one reads the latest book by 








Francis Bergeron, journaliste et écrivain, est un passionné. Sa passion pour l’écrivain Henri Béraud l’a conduit à présider l’Association Rétaise des Amis d’Henri Béraud. Sa passion pour Hergé et Tintin l’a poussé à collectionner tout ce qui se rapporte au célèbre reporter belge et à son auteur mais aussi à écrire ce Hergé, le voyageur immobile. Au préalable, Francis Bergeron avait déjà rédigé un Hergé dans la collection Qui suis-je ? publiée par les éditions Pardès.


Un livre très intéressant vient de paraître, publié chez un petit éditeur, c’est Silence Coupable de Céline Pina [1]. L’auteur est une élue locale PS, qui fut conseillère régionale d‘Île de France. Son livre se veut un cri d‘alarme, mais aussi un cri de détresse, quant à l’abandon de la laïcité qu’elle perçoit et qu’elle analyse dans plusieurs domaines. Elle dénonce une politique d’abandon de la part des politiques, qui ne peut que mener le pays soit à la tyrannie soit à la guerre civile.
Le premier chapitre s’ouvre sur une dénonciation au vitriol des méfaits du clientélisme qui fut pratiqué tant par les partis de « gauche » que par ceux de droite. On sent ici nettement que c’est l’expérience de l’élue de terrain qui parle. La description des petites comme des grandes compromissions, que ce soit lors du « salon de la femme musulmane » ou dans l’éducation nationale (et le rôle funeste à cet égard de la Ligue de l’enseignement ou de la Ligue des droit de l’Homme sont ici très justement pointés du doigt) montre que Céline Pina connaît parfaitement son sujet. Il est clair que certains élus cherchent à s’allier avec les islamistes tant pout avoir le calme ans un quartier que pour faire jouer une « clientèle » électorale. Le procédé est anti-démocratique. Il est surtout suicidaire dans le contexte actuel. Malek Boutih l’avait déjà énoncé et Céline Pina enfonce le clou et donne des exemples.
Soeben ist der achte Band unserer Schriftenreihe BN-Anstoß erschienen: „Aufstand des Geistes. Konservative Revolutionäre im Profil“ vereint zehn Portraits über Denker, die wir wiederentdecken müssen.
Oui, Oskar Freysinger idéalise le pays qui a accueilli son père, immigré autrichien, dit Slobodan Despot dans son avant-propos d'éditeur du dernier livre d'Oskar Freysinger.Ce que je crois, c'est que les lois non écrites sont très présentes dans l'imaginaire collectif des Suisses, écrit Eric Werner dans la post-face.




H
Auf der einen Seite stehen hier die Eurokraten und ihre Claqueure, die selbst dort, wo sie die Fehler ihre Baus erkennen, keine Korrektur im Blick haben, auf der anderen Seite die Europakritiker, die entweder zu achtundzwanzig einzelnen Nationalstaaten zurückwollen – immer noch die realistischste Nicht-Lösung; oder aber sich in die Charles de Gaulle zugeschriebene Formulierung eines „Europas der Vaterländer“ flüchten, von dem keiner weiß, wie es aussehen, noch weniger was es zusammenhalten soll.
Es bleibt die Frage der „Reichfähigkeit“ der Deutschen. Dass wir in der Lage sind über den eigenen Tellerrand hinauszublicken und ganz Europa im Blick zu haben, dies haben wir in unserer Geschichte mehrfach bewiesen, zuletzt ironischerweise unter Angela Merkel in der Eurokrise, während der es den Deutschen als einzigen nicht nur um kurzfristige Eigeninteressen ging. Zusammen mit unserer Mittellage und unserer relativen Macht betrachtet, ist Sander daher uneingeschränkt beizupflichten, dass eine europäische Ordnung nur von Deutschland ausgehen und um Deutschland herum gestaltet werden kann.
Over zijn gewezen partij lezen we iets anders. ‘De alomtegenwoordigheid van de religie in de jeugdjaren en de opleiding van heel veel partijleden verklaart heel veel van de verkramping waarvan Groen tot op heden blijk geeft in elke discussie over multiculturalisme en islam.’ Het lijkt niet echt te kloppen met wat hij over zijn exit bij Groen zei in 