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mercredi, 05 mars 2014

Méridien Zéro : médias alternatifs et métapolitique engagée

Méridien Zéro : médias alternatifs et métapolitique engagée

 

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Italian Futurism

 

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Théorie du genre, obsession sexuelle, perversité et pédophilie

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Théorie du genre, obsession sexuelle, perversité et pédophilie

On a tout dit sur l’offensive ”sociétale” de l’État PS à propos de l’infusion en douceur à l’école de la délirante théorie du genre, sous couvert d’enseigner les ABCD de l’égalité hommes-femmes, programme mis en place dans 600 classes primaires (voir autres articles de ce blog). Cette offensive, observable aussi dans d’autres pays européens, notamment scandinaves, est, on le sait, étroitement coordonnée avec la propagande du féminisme gauchiste – dont les Femen font partie –, avec l’agit-prop des lobbies LGBT (lesbiennes, gays, bisexuel(le)s et transsexuel(le)s), avec l’instauration du mariage homo ; sans oublier les propositions de banaliser et de faciliter encore l’avortement, en punissant même ceux qui dissuadent les femmes de le pratiquer. Bien entendu, il s’agit d’un dispositif idéologique global, de nature nihiliste et anti-identitaire qui, sous couvert d’égalité et de justice, vise à conformer la société à un modèle utopique et soft-totalitaire, en détruisant les références culturelles. Et ce, dès la petite enfance.

Ne revenons pas sur ce point mais examinons plutôt un autre aspect de cette entreprise, peu repéré par les commentateurs : l’obsession et la perversité sexuelles qui apparaissent, dissimulées ou au grand jour, chez les promoteurs de toute cette propagande. Cette obsession pathologique se manifeste dans les livres pour enfants que certains éditeurs proposent avec la bénédiction de l’Éducation nationale, en dépit des dénégations mensongères de M. Peillon et de Mme Vallaud- Belkacem, tous deux habitués au travestissement de la réalité en bons militants gauchistes-bourgeois. Quelques exemples édifiants de cette littérature illustrée pour enfants, qui vise à distiller la théorie du genre, en « déconstruisant les stéréotypes », selon le jargon de l’Inspection d’académie :

Dans le livre Jean a deux mamans, Jean, le louveteau, a deux mères (sous entendu homosexuelles) Maman Jeanne et Maman Marie. Et ils « se font des câlins tous les trois ». Dans l’album Les Chatouilles, deux enfants, frère et sœur, se dénudent et se font des « guilis-guilis », se lèchent ; la petite fille déculotte son frère et lui chatouille les fesses (pas les aisselles, évidemment). Un adulte arrive dans la pièce et les deux enfants font mine de dormir. Dans Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ?, on sent le vif intérêt de l’auteur adulte pour les parties génitales des enfants. Le sommet est atteint avec Tous à Poil (que Jean-François Copé a osé critiquer, en s’attirant les foudres de Mme Vallaud-Belkacem) où l’on montre aux enfants, en couleur et de manière réaliste, des adultes (enseignants, policiers, etc.) en train de se dévêtir et de s’exhiber. Ce dernier album révèle chez ses auteurs (qui prétendent vouloir illustrer l’ ”égalité”), une pathologie libidinale bien connue des psychiatres : l’exhibitionnisme adulte devant les enfants.

On peut repérer, dans ces textes illustrés, une part de propagande homosexuelle grossière, (sous prétexte de détruire les préjugés sexistes !) mais surtout, s’exprime un voyeurisme sexuel de malades (avec références positives à l’inceste), empreint d’évidentes obsessions pédophiles. Mettre de tels ouvrages entre les mains d’enfants de 3 à 10 ans, avec la complicité d’une Éducation nationale devenue folle, et contre l’avis de l’opinion générale, relève d’un lavage de cerveaux. Dès l’école primaire, en prétendant enseigner l’égalité  filles/garçons (1), on va entretenir les enfants d’homosexualité et de pratiques sexuelles – avec de quasi cours d’ ”éducation” sexuelle”, à un âge où ils ont à la fois malléables et nubiles, et ce, hors de tout contrôle des parents.

Donc, en réalité, il n’y a pas que des objectifs idéologiques derrière l’offensive masquée des lobbies homos et féministes gauchistes (en réalité pseudo-féministes) et pro-genre ; on repère aussi des motivations pathologiques de nature sexuelle. Ce sont d’ailleurs sans doute les plus importantes. Parler de sexe et de ”zizi” aux enfants excite prodigieusement tout ce petit monde. Ce petit monde (tous de gauche, bien sûr) dont les intentions sont doucement perverses derrière de nobles motivations morales d’égalité et de parité, ne rêve que d’une chose : le sexe, les enfants, les pré-adolescents. Ils politisent et légitiment par l’idéologie leurs fantasmes et leurs lubies.

Je soutiens que les promoteurs offensifs de ces ”enseignements” sont en réalité au service de l’assouvissement, non pas d’une cause, mais de leur propre libido désaxée. On eut légitimement soupçonner les associations homos et LGBT qui font, grâce à l’Éducation nationale, des interventions en milieu scolaire, sous prétexte de non-discrimination sexuelle, de vouloir ”recruter de la chair fraîche”. C’est-à-dire de chercher à convertir les pré-adolescents – dont le psychisme est encore indécis et malléable – à l’homosexualité pour les faire entrer dans le cheptel  homosexuel.  Il y a aussi, de la part des hétérosexuels qui participent  à cette offensive une très louche configuration pédophile. (2)

Résumons cette entreprise de filous. Dans l’élaboration de ces livres pour enfants (comme dans diverses autres initiatives d’intervention en milieu scolaire), on trouve à la fois un calcul des milieux homos et LGBT très influents et une sorte de masturbation mentale pédophile et perverse en provenance de malades qui sont, aussi, des hétérosexuels. Parler de sexe aux enfants et aux pré-adolescents, quelle excitation ! Surtout si l’on est protégé par le mammouth étatique et syndicaliste de l’ Éducation nationale.

Une Éducation nationale qui n’enseigne plus les fondamentaux, qui laisse la violence s’installer à l’école, qui produit la plus forte proportion d’illettrés de toute l’Europe, qui instaure l’école discriminatoire à deux vitesses (le privé de qualité pour les uns, le public bas de gamme pour les autres) en piétinant les principes de l’école républicaine sélective et sociale de Jules Ferry, et ne trouve rien de mieux  pour redorer son blason que d’enseigner la sexualité aux enfants. Et pas n’importe laquelle : celle des déviances et obsessions de lobbies minoritaires. Apprenez aux enfants à lire, à écrire et à compter, enseignez-leur la grammaire, l’histoire, la géographie. Et cessez de les entretenir  (je vais être vulgaire, désolé) d’histoires de cul.

Tout ce débat autour de l ‘ ”orientation sexuelle” où l’on veut déviriliser les garçons et masculiniser les filles tout en les rendant incultes, est issu du cerveau déjanté de barbons déviants et de vieilles filles délaissées.

Notes:   

  1  D’un point de vue éducatif, la mixité dans l’enseignement primaire et secondaire est contre-productive, du fait de la complexion mentale différente des deux sexes.  

 2.  Voir mon essai  Sexe et Dévoiement paru aux Éditions du Lore.

mardi, 04 mars 2014

Soutien à Méridien Zéro!

A vous corsaires, pirates, flibustiers et amis,

à vous fidèles auditeurs !

Comme vous le savez, nos locaux ont été incendiés voilà quelques jours. Comme l’a signalé le communiqué du M.A.S, si l’origine du sinistre reste “indéterminée”, l’équipe de Méridien Zéro à relevé la disparition de plusieurs éléments matériels du studio radio … Malveillance criminelle, volonté intentionnelle de nuire ? Nous ne le saurons probablement jamais, les auteurs de ce type d’actes étant par nature des lâches.

Quoi qu’il en soit, pour Méridien Zéro le constat est sans appel. Le matériel qui n’a pas été volé a été détruit par l’incendie, la suie et l’eau. Notre studio est inutilisable. Déjà, dans les premières heures suivant l’annonce de l’incendie, vous avez été très nombreux à vous manifester et à nous soutenir y compris financièrement.

Ces marques d’attention précieuses dans ce moment difficile nous touchent profondément. Soyez-en tous remerciés. Ces marques de sympathie décuplent également notre volonté et notre détermination à poursuivre notre modeste mais nécessaire travail de formation, d’information et de réinformation. Nous avons trouvé des solutions nous permettant provisoirement de continuer à produire nos émissions. Mais nous voulons au plus tôt rebâtir nos studios et réintégrer nos locaux.

Aussi, nous lançons officiellement une campagne de dons auprès de vous tous, auditeurs et amis de notre antenne. Aussi vrai que vous êtes des milliers à nous écouter, un don même modeste de quelques euros s’agrégeant à tous les autres contribuera à financer l’achat du matériel technique, des éléments d’insonorisation tout en aidant à la reconstruction du local.

Vous pouvez faire un don directement sur cette page en utilisant le bouton paypal situé en haut à droite.


Merci à tous pour votre soutien ! Et surtout … A l’abordage et pas de quartier !

L’équipe de Méridien Zéro

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Renaud Camus à Colmar

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Camille Galic et Agatha Christie aux Ronchons

Jeudi 13 mars : Camille Galic et Agatha Christie aux Ronchons

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Europäische Dschihadisten in Syrien!

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Europäische Dschihadisten in Syrien!

Eine Folge der europäischen Einmischung?

von Prof. Dr. Albert A. Stahel, Institut für Strategische Studien, Wädenswil

Ex: http://www.zeit-fragen.ch

Gemäss europäischer Nachrichtendienste reisen immer mehr junge Moslems aus Europa nach Syrien und beteiligen sich am Krieg der Dschihadisten (Jabhat Nusra und Islamic State of Iraq and al-Sham (ISIS)) gegen das Assad-Regime. Gemäss offizieller Informationen aus London kämpfen bereits mehrere hundert Moslems aus Grossbritannien im syrischen Bürgerkrieg. Die Organisation, die in Grossbritannien junge Moslems für diesen Krieg anwirbt, nennt sich «the Lions of Britain».1 Vermutet wird, dass die Finsbury Park Mosque in London dabei eine aktive Rolle spielt. Die Rekruten fliegen anschliessend in die Türkei und infiltrieren von dort aus auf dem Landweg Syrien. Zahlenmässig übertrifft dieser Zustrom die Anzahl Dschihadisten, die früher nach Afghanistan und den Irak reisten. Dutzende von ihnen sollen bereits im syrischen Bürgerkrieg getötet worden sein.


Aus Frankreich sollen 700 junge Moslems nach Syrien gereist sein; sie kämpfen dort auf der Seite der Dschihadisten. Im Dezember 2013 erreichten insgesamt 2 000 Moslems aus dem westlichen Europa Syrien. Letzten Monat erklärte James R. Clapper Jr., der Chef der US-Nachrichtendienste, bei einer Anhörung vor dem Kongress, dass zum gegenwärtigen Zeitpunkt 7 000 fremde Kämpfer aus 50 Staaten im Krieg der syrischen Dschihadisten kämpfen würden.2


Scotland Yard beurteilt die Rückkehr dieser kampferprobten Kämpfer als eine Bedrohung für die Sicherheit Europas. 2013 wurden in Grossbritannien 24 «syrische Heimkehrer» verhaftet. Im Januar 2014 wurden bereits 24 Heimkehrer in Gewahrsam genommen. Das Counterterrorism Command von Scotland Yard befürchtet, dass diese Heimkehrer auf Grund ihrer Radikalisierung in Syrien für Anschläge in Grossbritannien rekrutiert werden könnten.
Durch die Parteinahme für die Gegner des Assad-Regimes und die Einmischung in den syrischen Bürgerkrieg haben sowohl Grossbritannien als auch Frankreich eine Büchse der Pandora geöffnet, ohne die Folgen ihrer Politik zu bedenken. Damit fördern sie möglicherweise die terroristische Bedrohung ihrer Staaten.    •

1    Witte, G.: Europeans are flocking to the war in Syria. What happens when they come home? In: Washington Post vom 30. Januar 2014
2    Witte, G.

Quelle: www.strategische-studien.com vom 17.2.2014

Se descubre el origen europeo de los perros

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Se descubre el origen europeo de los perros

por Juan Ritamo

Ex: http://eloccidental.es

Según un reciente estudio publicado en la revista Science el origen de los perros está en Europa, y no en Asia, como se pensaba hasta ahora. De esta manera sugiere que los primeros en domesticar lobos fueron los cazadores recolectores europeos hace entre 18.800 y 32.100 años.

El estudio analiza el ADN mitocondrial de 18 cánidos prehistóricos de Eurasia y América, hallados en yacimientos y cuevas de Bélgica, Rusia, Suiza, Estados Unidos, Alaska, Argentina y Alemania, y lo compara con un exhaustivo muestrario de perros de muy diversas razas, lobos y coyotes modernos

“Hemos visto que los perros actuales están estrechamente emparentados con los cánidos prehistóricos europeos. Y ese parentesco es mayor que el que existe entre los cánidos prehistóricos europeos y los lobos asiáticos, lo que sugiere que el origen de los perros está en la domesticación de lobos de Europa y no de Asia”, explica la investigadora del CSIC Jennifer Leonard, de la Estación Biológica de Doñana.

Este informe no viene sino a confirmar la larga y estrecha vinculación de estos animales con la etnia Europea. Los “mejores amigos del hombre” han convivido con los humanos en muy diversas situaciones. En varias etnias de la América precolombina y como aún ocurre en Oriente los perros han sido usados como alimento, mientras que en Oriente Medio son considerados como impuros al ser asociados a los chacales. 

 

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Rolinat: "la faillite de Mandela" à Lille

Samedi 15 mars,

Jean-Claude Rolinat

présentera son livre

"La faillite de Mandela"

à Lille:

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lundi, 03 mars 2014

Conférence sur l'ingénierie sociale à Paris

Jeudi 13 mars : une conférence sur l'ingénierie sociale à Paris

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The Partitioning of Iraq

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The Partitioning of Iraq: Will the Country Remain on the Map?

Anton VESELOV

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
Recently news from Iraq has all but disappeared from the reports of world news agencies. As if on command, the largest Western media outlets have begun to strictly measure out coverage of events in this country. The multistage Iraqi scheme, which has required colossal expenses and huge casualties, is failing, and the situation is threatening to go completely out of control and progress in an entirely different direction than that which was scripted.

The occupation of Iraq in 2003 and the overthrow of Saddam Hussein and the Ba’ath party marked the beginning of massive repressions of those who had held more or less significant posts in the previous regime. However, soon minor functionaries began to be subject to persecution, and then ordinary citizens, mostly from among Sunnites. The ruling Shiite bloc of Nouri al-Maliki has conducted an openly discriminatory policy toward Sunnites throughout the years of its governance. More than once the state bureaucracy, the armed forces, the police and intelligence agencies have been purged of people who confess Sunni Islam. All attempts by various political forces, including on the parliamentary level, to start a dialog for the purpose of national harmony have been left unanswered by the authorities, and peaceful demonstrations all end the same way: with crackdowns and numerous casualties. Purges, raids and «preventative arrests» took on such proportions that a backlash was inevitable.

Over 9,000 people were killed in Iraq in 2013, and over 1000 in January 2014 alone. Propagandistic attempts to blame everything on the machinations of outside forces and hosts of foreign al-Qaeda insurgents are no longer working: it is becoming obvious that the country is in the grip of a civil war. It is becoming increasingly more violent and is sweeping over more and more regions of the country, increasing casualties and limiting possibilities to choose a future. 

Iraq is experiencing a very dramatic period in its history, when the disintegration of the country could become a reality at any moment. Iraqi Kurdistan is already essentially no longer under Baghdad's control and is self-sufficient, with almost all of the agencies, symbols and attributes of an independent state. The situation with regard to security in the provinces of Baghdad, Salah ad-Din, Ninawa, Diyala and several others is extremely tense; the armed conflicts and terrorist attacks which take place each month number in the triple digits. The situation has become most acute in the country's largest province by area, al-Anbar. Since December of last year fierce battles have been being fought there between the government forces, which in Iraq are called the «Shiite Militia of al-Maliki» and local Sunnite tribes who have despaired of gaining equal rights through peaceful means. 

On December 28, commando and army forces conducted yet another operation to wipe out the tent camps of protesters by force. Casualties were numerous. The next day a member of parliament from the al-Anbar province who tried to act as a mediator in negotiations with Baghdad was arrested, despite his parliamentary immunity; the legislator received gunshot wounds when his house was stormed, and his brother and four bodyguards were killed. Local sheikhs issued a call to arms. Support arrived from other provinces to aid their brothers in faith. A day later the army and police had been driven from many districts and the armed opposition had taken control of almost all of the al-Anbar province, including the provincial capital Ramadi and the large city of Fallujah, which in Iraq is glorified as «the stronghold of the spirit and the symbol of resistance» - American troops were only able to enter the city a year and a half after their «declaration of victory», having lost over 400 men in battle.

Despite the arrival of reinforcements (according to some reports, another 90,000 troops and policemen were deployed to the province), the many attempts by government forces, commando troops and the police to enter the cities did not meet with success, and in mid-January a siege began: the suburbs are completely blocked off, and residential neighborhoods are coming under intensive fire from artillery, tanks and helicopters. There have been numerous civilian casualties, but those who attempt to leave the battle zone cannot do so, as the bridges on the main highways which connect the cities with neighboring provinces have been blown up, and the back roads have been blocked by the army under the pretext of «preventing the spread of terrorism». The province is on the brink of a humanitarian disaster; On February 6 the head of the UN Mission in Iraq, Nikolai Mladenov, stated that international funds have started sending urgent deliveries of essential commodities to al-Anbar (the first delivery is to be enough for 45,000 people). On February 9 Iraqi Deputy Prime Minister Saleh al-Mutlaq appealed to the European Union to immediately send humanitarian aid to al-Anbar… 

On April 30 there are to be parliamentary elections in Iraq, after which there will probably be some changes. The country has come to a dead end. The parliament is dysfunctional; many members do not participate in sessions as a sign of protest against the government's policies, and the lack of a quorum makes it impossible to make decisions. The draft of the country's 2014 budget has not yet been discussed, and many other important bills are in limbo as well. A huge number of vitally important projects which have not been confirmed and have not received funding remain on paper, while the giant revenues from oil and gas go into accounts opened in the U.S. 

Many in Iraq have a good idea of where this money goes after that; that is why the Ministry of Finance's refusal to observe a law passed in 2013 which was to increase the amount allocated to provincial budgets for oil extracted there from $1 to $5 per barrel for 2014 caused a storm of protest among local authorities. Governors and provincial councils started actively developing coordinated measures for influencing the government. Judging by official statements, provincial leaders are determined and intend to get the draft budget for 2014 revised by any means available. 

On January 11 in al-Diwaniyah, al-Qadisiyyah province, the «Middle Euphrates Convention» was convened with the participation of the governors of five provinces; the convention demanded «the fair distribution of revenues in proportion to the population». On January 25 in Basra, the capital of Iraq's oil extraction, a conference was held with the participation of official representatives of eight oil and gas producing provinces, as well as the parliament's petroleum committee. The next day the governor of Basra, Majid al-Nasrawi, announced that he had filed suit against the Ministry of Finance for its violation of the 2013 law. It is worth noting that the Basra provincial council gave official permission to hold meetings and demonstrations condemning the actions of the country's government and urged everyone to work toward securing «the lawful rights of the residents of the province, which has the richest resources in the country but is at the bottom of the list with regard to prosperity».

According to many analysts, the personal authority, influence and political weight of Nouri al-Maliki and the State of Law Coalition he leads have dropped noticeably. Accusations of authoritarianism, wholesale corruption, inability to maintain security even in the center of the capital (the average number of terrorist attacks with human casualties in Baghdad has grown over the past three years from 70 to 110 per week), and a lack of desire to seek compromise, along with unceasing attempts to physically eliminate his opponents, all seriously reduce Nouri al-Maliki's chances to occupy the post of prime minister and supreme commander in chief for a third time.

Iraqi leaders over the past 10 years have behaved like favored minions. Many former functionaries of the «new democratic government» have already found refuge in prestigious areas of London, starting with the first Minister of Defense, Hazim al-Shaalan (who was once accused of stealing one and a half billion dollars in just the first year in his post). Many current officials have also foresightedly acquired real estate there. According to data from the parliamentary anti-corruption committee, the amount of money embezzled from the treasury and sent abroad is approaching 200 billion dollars.

Foreseeing developments which could be dangerous for them, the current authorities are seriously concerned about preserving the status quo (this is called «continuity of reforms») in order to prevent power from shifting into the hands of their opponents. Recently feverish attempts have been being made to get out of the crisis, including by generating rather unexpected initiatives.

For example, in Baghdad they have officially began talking about redrawing the administrative map of the country, increasing the number of provinces from 18 to 30. Their willingness to do this is supported by a number of official statements, one of which (dated January 21, on the formation of 4 new provinces) was unexpected even for the residents of the municipal district of Fallujah itself, to say nothing of the leadership of the al-Anbar province. The cunning of the idea of fragmentation is that it simultaneously accomplishes several aims, namely:

- dismembering «rebellious» provinces with mostly Sunnite populations while at the same time attempting to bring representatives of the tribes which have joined the Sahwa («Awakening») movement to power; in particular, it has already been decided to turn a number of municipal districts in the provinces of al-Anbar, Salah ad-Din and Ninawa into provinces;

- knocking some of the trumps out of the hands of the leaders of Iraqi Kurdistan by turning 4-5 municipal districts into separate provinces, which would lead to a reduction in the territory and population of the current autonomous region and a diminishing of its weight and influence on the country's political arena. And this regards not only the disputed territories in the provinces of Wasit, Diyala, Ninawa and Kirkuk, but also the «traditionally Kurdish» Dohuk and as-Sulaymaniyyah;

- changing the overall alignment of forces in the country by putting loyal people into the leadership of the newly formed provinces. At the municipal elections in 2013 the ruling coalition lost gubernatorial posts even in such strategically important provinces as Baghdad and Basra, retaining fewer than half of the gubernatorial seats, and that with restrictions.

However, considering the weakness of the state machinery and the growing centrifugal tendencies of the local authorities, the process could get out of control, and the repartitioning of territories could bring about the opposite effect, causing entire regions to split off and create autonomous regions (following the example of Kurdistan). For example, the governor of the Ninawa province has already stated that if practical steps are taken to split municipal districts off from the province as has been announced, all efforts will be made to turn the province into an autonomous territory. This statement received widespread support, including from the oil-rich South. In the provinces of Basra and Maysan there have already been demonstrations in support of giving the status of provinces to several municipal districts, including those located in oil-producing regions, with the subsequent formation of a «Southern Confederacy» on the model of Kurdistan.

Today practically all the conditions have been created for the transformation of Iraq into a federative state with dozens of provinces grouped into 3-4 autonomous territories (tentatively Shiite, Kurdish and Sunnite ones) on the basis of tribal connections, religious affinity and economic interests, with severe restriction of the powers of the Center.

Outwardly such a program seems difficult to implement; in order to legislatively formalize such decisions there will need to be parliamentary conciliatory commissions, committees, secondary legislation, etc., to say nothing of amendments to the country's constitution. However, if one looks at the matter more attentively, the thought arises that perhaps that is the common interest of the key players who are influencing developments.

The West, headed by the United States, as well as Iran, Saudi Arabia, Turkey, and obviously Israel, have an interest in keeping Iraq from ever again rising to the position of a powerful regional state; they need it to remain a manageable supplier of high-quality petroleum with minimal costs for extraction and export, and also to serve as a bargaining chip in resolving problems of another order.

Most likely the future state structure of Iraq and the country's fate are being decided now not in Baghdad, but in back room negotiations between «very interested parties»... There have been many examples in the history of the Middle East where states appeared or disappeared from the political map during a game of bridge, and the borders between them were drawn with an ordinary ruler. In spite of all the technological achievements of the past decades, in geopolitics and geo-economics little has changed since then.

_________________________________ 

* The Sahwa movement was created by the U.S. in the beginning of the occupation by paying off tribal sheikhs in exchange for their non-resistance. Many Iraqis to this day see the members of Sahwa as traitors and collaborators, and they are one of the main targets of armed attacks.

L'école ne fabrique plus des hommes libres, mais des incultes!...

L'école ne fabrique plus des hommes libres, mais des incultes!...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Natacha Polony, cueilli dans le Figaro et consacré à la crise de l'école. Journaliste et agrégée de lettres modernes, Natacha Polony est l'auteur d'un essai critique sur la politique scolaire, Le pire est de plus en plus sûr (Mille et une nuits, 2011).

 

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Polémique autour de la théorie du genre, dérives communautaires, résultat catastrophique au classement Pisa, l'école Française est en crise. Dans votre dernière chronique pour le Figaro, vous écrivez, «l'école n'instruit plus, n'éduque plus, elle rééduque». Qu'entendez-vous par là?

Natacha Polony - Le vieux débat entre instruction et éducation est complexe. Pour les tenants de l'instruction, dont je fais partie, l'école doit transmettre des savoirs universels. C'était le projet de Condorcet qui est le premier à avoir pensé l'école de la République à travers ses cinq mémoires sur l'instruction publique. A l'époque, on parlait bien d'instruction et non d'éducation, cette dernière revenant aux familles. Certes, l'école transmettait aussi des valeurs, mais celles-ci passaient par l'histoire, la littérature, les textes. Et c'est en cela qu'elles étaient émancipatrices puisqu'elles étaient le fruit d'un savoir. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle cet équilibre a été bouleversé. Les savoirs ont peu à peu été abandonnés au profit de ce que les «pédagogistes» appellent le «savoir être». Dans le socle commun de connaissances et de compétences définit par l'Education nationale, les grands textes officiels du savoir sont mis sur le même plan que certaines «compétences» qui relèvent de l'éducation des familles tel que «le savoir vivre ensemble» ou «le savoir respecter autrui». La polémique autour de la théorie du genre, bien qu'elle ait été instrumentalisée par certains extrémistes, illustre la propension de l'école à vouloir concurrencer la vision du monde transmise aux enfants par leurs parents. Il me paraît plus urgent d'apprendre aux élèves à lire, écrire et compter. En tant qu'héritier des Lumières, Condorcet misait sur l'intelligence pour élever les esprits. C'est par là que passe le combat pour l'émancipation et non par un vague catéchisme moralisateur.

La focalisation de l'école sur les questions de société n'est-elle pas justement un moyen de masquer son échec sur l'apprentissage des savoirs fondamentaux?

Certainement, mais à l'inverse la focalisation sur les questions de société est aussi l'une des causes de la crise actuelle de l'école. En effet, un collégien de troisième d'aujourd'hui cumule deux ans de retard de cours de Français par rapport à un élève des années 1970. La volonté de l'école de tout faire, l'hygiène, l'antiracisme, la sécurité routière, l'éloigne de ses missions originelles. J'ai noté le cas concret d'une classe qui a fait appel à 11 intervenants extérieurs en une semaine. Dans ces conditions, comment dégager du temps pour apprendre aux élèves à lire? Il faut effectuer des choix. Cette focalisation sur les questions de société est aussi une manière de tromper les élèves sur leur niveau réel. Pour ne pas faire de sélection, l'école nivelle par le bas en sacrifiant les savoirs fondamentaux au profit de choix pédagogiques démagogiques et accessoires.

Hormis cette dérive sociétale, quelles sont les causes profondes de cette faillite de l'école de la République?

Il y a deux problèmes qui se conjuguent. Le premier dépend de l'école elle-même. Depuis les années 70, les pédagogies constructivistes, d'après lesquelles c'est l'enfant qui construit lui-même son savoir, ont pris le pouvoir dans l'enseignement. Par exemple en ce qui concerne l'apprentissage de la lecture, les neurosciences prouvent que la méthode syllabique est plus efficace que les méthodes mixtes ou globales. C'est pourtant ces dernières qui sont privilégiées par la majorité des enseignants. Pour lutter contre l'illettrisme, il faut revenir d'urgence aux méthodes classiques et arrêter de caresser les élèves dans le sens du poil.

Le second problème est le fruit de la société. Les parents qui ont une vision consumériste de l'école se déchargent de leurs responsabilités. Gavés de télévision, les enfants ne sont plus habitués à contrôler leurs pulsions et à obéir. Ils sont donc plus difficiles à gérer pour les professeurs. Comme l'explique Marcel Gauchet, l'évolution de l'individualisme contemporain rend très difficile la transmission. L'école est confrontée à ce délitement du lien républicain.

Avec le rapport puis la feuille de route sur l'intégration, la gauche a relancé le débat sur l'interdiction du voile et plus largement sur le multiculturalisme à l'école. Le risque n'est-il pas de faire de cette dernière l'otage de tous les communautarismes?

La problématique du voile à l'école remonte à 1989 lorsque Lionel Jospin, alors ministre de l'éducation nationale, saisit le Conseil d'Etat après l'exclusion à Creil de deux collégiennes portant le tchador, puis publie une circulaire statuant que les enseignants ont la responsabilité d'accepter ou de refuser le voile en classe, au cas par cas. Or il existait déjà une circulaire, la circulaire Jean Zay du 15 mai 1937 qui rappelait la laïcité de l'enseignement public et demandait aux chefs d'établissements de n'admettre aucune forme de prosélytisme dans les écoles. Il y a donc eu carence de l'État. Le rôle des pouvoirs publics était d'affirmer la validité de cette circulaire et de faire respecter l'esprit et la lettre de la loi de 1905. Cela nous aurait évité de perdre un temps considérable et d'en passer par une nouvelle loi sur la laïcité en 2004. Venir réveiller cette question aujourd'hui est une bêtise effarante qui montre qu'une partie de la gauche a encore la tête farcie d'idées délirantes! Cette gauche-là a renoncé au projet d'intégration allant jusqu'à nier la préexistence du pays d'accueil, à nier son identité. Il n'y a plus d'hôte, plus d'accueilli. Or, une nation ne peut se perpétuer que lorsqu'elle transmet son héritage. Nous avons cessé de transmettre, pas seulement aux étrangers, à tous nos enfants.

Dans une interview accordé à Libération, Vincent Peillon en appelle pourtant à la défense de l'école républicaine… Qu'en dites-vous? Cela va-t-il dans le bon sens?

Vincent Peillon se veut un ministre philosophe et connaisseur de l'histoire de l'école. Mais il se paie de mots et se réfugie derrière les valeurs et les principes pour mieux pratiquer l'ambiguïté. Les grandes déclarations sont pour lui un moyen d'éluder les vraies questions qui sont la refonte du système des mutations, pour que les jeunes professeurs ne soient plus parachutés dans les classes les plus difficiles, et celle des méthodes d'apprentissage. Comme ses prédécesseurs, il préfère se concentrer sur des questions annexes et dérisoires: les rythmes scolaires, les 60 000 postes supplémentaires ou encore la théorie du genre. Pendant ce temps-là, l'école est incapable d'apprendre aux élèves à lire et à écrire. Elle ne fabrique plus des citoyens, plus des hommes libres, mais des incultes qui seront dépendants des discours les plus idiots! Si 80 % d'une classe d'âge va jusqu'au baccalauréat aujourd'hui, l'école est pourtant plus inégalitaire que jamais. Les statistiques sont terribles. Dans les années 60, 14 % des élèves des milieux défavorisés accédaient aux grandes écoles. Ils ne sont plus que 6 % aujourd'hui.

Natacha Polony (Le Figaro, 14 février 2014)

La Batalla de Pavía

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La Batalla de Pavía

por  José Luis Álvarez

Ex: http://eloccidental.es
 
Se cumplen 489 años desde que en la madrugada del  24 de febrero de 1525 los valerosos tercios saliesen victoriosos de la batalla de Pavía luego de que el rey francés, Francisco I se sintiese amenazado por el Imperio de Carlos I de España y V de Alemania que se había convertido en el personaje más poderoso del mundo. Francisco I preocupado por la concentración de títulos en manos del español decidió anexionarse el ducado de Milán para lo que comenzó la primera batalla contra los españoles conocida como la batalla de Bicoca donde el ejército francés bajo el mando del general Lautrec inició la batalla con 15.000 piqueteros suizos contra 4.000 arcabuceros españoles. Los franceses, después de perder 22 capitanes y unos 3.000 hombres se vieron obligados a retirarse, mientras que los españoles no sufrieron ninguna baja. Al igual sucedió en Sesia donde los españoles vencieron de nuevo.
 
Sin embargo el 25 de octubre de 1924 después de cruzar Francisco I los Alpes y atacar Milán los españoles se vieron obligados a retirarse de su campaña. Alrededor de unos 2.000 arcabuceros españoles, 4.500 lansquenetes alemanes y 30 jinetes pesados , mandados todos ellos por Antonio de Leyva, se atrincheraron en la cercana  Pavía. Seguido por el comienzo del asedio a la ciudad por parte de los franceses con un ejército de unos 30.600 hombres y  53 piezas de artillería.
 
Los españoles aguantaron los incesantes ataques franceses durante nada menos que tres meses. Francisco I había decidido agotar a los asediados por hambre y sed, estrategia que no resultó tal y como éste esperaba. Antonio de Leyva, el héroe defensor de Pavía, tenía 45 años de edad y había participado ya en 32 batallas y 47 asedios, este se trataba de un hombre muy respetado por parte de Carlos I.
 
Mientras los franceses esperaban la rendición de Antonio Leyva, Carlos I ordenó la intervención de un ejército de auxilio desde Alemania a Pavía al frente del cual estaba el marqués de Pescara. El objetivo era apoyar a las tropas de Leyva y romper el cerco.
 
Los capitanes y generales españoles que se encontraban en Pavía desembolsaron de su propio bolsillo el dinero para que las tropas aguantaran. Ante la difícil situación de sus oficiales, los 2.000 arcabuceros españoles decidieron que seguirían defendiendo Pavía aún sin cobrar. El Marqués de Pescara, tan excelente psicólogo como general, se ganó a sus hambrientas tropa, y en la arenga que dio a sus hombres y a los defensores de Pavía, le dijo: "Hijos míos, todo el poder del emperador no os puede facilitar en el día de hoy pan para llevaros a vuestro estómago , nadie puede traeros ese necesario pan. Pero hoy, precisamente hoy os puedo decir que si queréis comer, el alimento se encuentra en el campo francés." . No fue necesario apelar a las banderas a la patria, al heroísmo, etc.
 
El 24 de febrero de 1525 el ejército imperial de refuerzo llegó a Pavía y abrió fuego. Estuvo constituido por 13.000 lansquenetes alemanes, 6.000 infantes de los tercios españoles y 3.000 italianos con 2.300 jinetes y 17 cañones. Las tropas francesas que sitiaban a las tropas españolas, ahora eran sitiadas por las tropas de refuerzo. Desde que acampó ante Pavía no pasó día en que Pescara no fingiera un ataque nocturno contra los franceses. Los franceses se acostumbraron a las falsas alarmas y de esta forma aprovecharía cogerles desprevenidos.  
 
El grueso del ejército francés se encontraba atrincherado en el parque del castillo del Mirabello, a las afueras de Pavía, parque rodeado por una muralla de más de 10 kilómetros de longitud y de 2,5 m de alto . Cuando llegaron las 3 de la mañana del 24 de febrero de 1524 los imperiales iban a comenzar un ataque sumamente estratégico. Las órdenes eran avanzar en silencio hasta el cercado del castillo de Mirabello donde estaban atrincheradas las tropas francesas y abrir brechas en sus muros. Pescara envió dos compañías de encamisados a abrir una brecha en el muro del parque que protegía a los franceses.
 
A las 5 de la mañana, los encamisados habían abierto tres brechas por las que al amanecer pasaría Pescara al frente de los imperiales con sus escuadrones de piqueros flanqueados por la caballería. Los tercios pasaron en formación compacta, con largas picas protegiendo a los arcabuceros. El ejército imperial ya había penetrado en el parque de Mirabello, los encamisados en la vanguardia, por el centro entraron los piqueros. Tras la brecha abierta en el muro del parque la artillería aguardó su turno para cruzar. Mientras los arcabuceros atacaban y saqueaban el castillo.
 
Francisco I ordenó entonces cargar a la caballería francesa. La flor y nata de la aristocracia francesa se iba a topar con el mejor arma de la época, los tercios españoles. Los tercios invictos desde las primeras batallas de Italia y que ahora, en Pavía, iban a demostrar tu auténtica capacidad para el combate. Los encamisados fueron lanzados en primer lugar, era el cuerpo ligero de la tropa de infantería.
 
Los 3.000 arcabuceros de Fernando de Ávalos clavaron sus picas y dispararon terminando con la primera línea de la caballería pesada francesa. Más tarde los alabarderos y piqueros entraron en combate cuerpo a cuerpo. Mientras tanto Carlos de Lannoy al mando de la caballería española y el marqués de Pescara, en la infantería, luchaban ya contra la infantería francesa comandada por el comandante Ricardo de la Pole y Francisco de Lorena. Los franceses caían a cientos, fue una batalla auténticamente sangrienta.
 
La situación era dramática para las tropas francesas; se luchaba cuerpo a cuerpo y los tercios no perdonaban la vida de los franceses. El rey de Francia y su escolta también combatían a pie; en el fragor de la batalla , Francisco I con un grupo de leales , quedó copado por las tropas. Francisco I cayó del caballo y al intentarse levantar se encontró con el estoque de un soldado de la infantería española, era el vasco Juan de Urbieta Berástegui y Lezo. Juan no sabía que había apresado al mismísimo rey de Francia.
 
Juan de Urbieta, junto al granadino Diego Dávila y el gallego Alonso Pita da Veiga, no eran conscientes de a quién acababan de apresar, pero por las vestimentas supusieron que se trataría de un noble francés. Aquel preso resultó ser el mismísimo rey de Francia. El rey de Francia Francisco I había caído prisionero de Carlos I. La noticia corrió como la espuma por todos los territorios europeos. Francia había sido humillada por la captura de su monarca a manos de los tercios españoles.
 

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dimanche, 02 mars 2014

Il y a deux cents ans aux Lucs-sur-Boulogne…

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Il y a deux cents ans aux Lucs-sur-Boulogne…

par Christophe Servan

Ex: http://www.bvoltaire.fr
 
Et si la Révolution française avait été tout simplement le péché originel de la République?

Il y a deux cents ans, 564 vieillards, femmes et enfants dont 110 âgés de moins de 7 ans périrent enfermés dans l’église du village des Lucs-sur-Boulogne (Vendée), massacrés à coups de mitraille par les soldats « républicains » envoyés par la Convention.

790.jpgLes Lucs-sur-Boulogne, contrairement à ce que l’on dit habituellement, n’est pas l’Oradour-sur-Glane de la Vendée, c’est bien Oradour-sur-Glane qui est Les Lucs-sur-Boulogne du Limousin.

Malheureuse République qui, dans son obsession de la repentance, préfère encore la copie à l’original ! Car inutile de demander à mes compatriotes s’ils connaissent cet épisode monstrueux de notre histoire, l’immense majorité d’entre eux n’en ont jamais entendu parler, pas plus d’ailleurs que la terrible répression de Fouché et Collot d’Herbois sur la ville de Lyon – 1.876 exécutions du 4 au 27 décembre 1793 à coups de canon chargés à mitraille –, pas plus que les 4.800 noyés à Nantes, dont 2.000 la seule semaine de Noël, pas plus que… etc.

Il est difficile d’établir un bilan des victimes de la « Convention » car beaucoup d’archives de la Révolution ont été détruites par des historiens antimonarchistes. Notez bien que je ne dis pas « la Terreur », terme consacré par l’historiographie républicaine, car j’ai toujours pensé que ce mot vague n’a jamais eu d’autre objet que de dépersonnaliser la terrible répression révolutionnaire afin d’absoudre la République. Certains chiffres ont tout de même été avancés, en ce qui concerne les Vendéens et les Chouans : on parle de 260.000 morts ; quant à l’ensemble du territoire, le demi-million est une estimation raisonnable.

Saviez-vous que le nom de Turreau, boucher de la Vendée, figure au fronton de l’un des côtés de l’arc de triomphe ? « Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie, seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes, seulement suspectes, ne seront pas plus épargnées… » (Louis Marie Turreau : Instruction relative à l’exécution des ordres [...], donnée le 19 janvier 1794).

Mon scepticisme sur l’épopée révolutionnaire ne date pas d’hier. Lors des commémorations du bicentenaire de la Révolution, voulues grandioses par feu François Mitterrand, je me souviens avoir fui la capitale. Le son de ces grotesques bacchanales m’était insupportable. Je préférai me réfugier quelque part dans un coin paisible du midi de la France, dans la lecture passionnante des mémoires de la comtesse de Boigne. Ces derniers temps, je me suis souvent interrogé sur les origines lointaines de cette accusation absurde d’anti-républicanisme systématiquement portée à l’encontre de la France patriote et/ou catholique, lointaine héritière des volontaires de Valmy. Et si la Révolution française avait été tout simplement le péché originel de la République ?

Invité aux Lucs-sur-Boulogne en 1993, Alexandre Soljenitsyne ne déclarait-il pas : « …Eh bien oui, ces paysans se révoltèrent contre la Révolution. C’est que toute révolution déchaîne, chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie, les forces opaques de l’envie, de la rapacité et de la haine, […] Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de morts innombrables, d’une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d’une dégradation durable de la population. »

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Une biographie de Juan Peron par Jean-Claude Rolinat

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Une biographie de Juan Peron par Jean-Claude Rolinat

I-Grande-14911-juan-peron-qui-suis-je.net.jpgRobert Spieler

Article publié dans Rivarol

n°3130 du 20 février 2014

Après la très intéressante biographie consacrée à Evita Peron par Jean-Claude Rolinat, le voici qui récidive avec le portrait de Juan Peron et du Justicialisme.

Paraphrasant une publicité d'une célèbre marque gazeuse, il note que le péronisme avait « le goût du fascisme, l'odeur du fascisme et la couleur du fascisme, mais ce n'était pas du fascisme ».

Une dictature ? Pas davantage. Tout au plus un pouvoir autoritaire, une république forte et indépendante. L'expression parlementaire  était maintenue et les élections étaient libres. Il n'y avait pas, comme en Italie mussolinienne, ou au Portugal salazariste, ou en Espagne franquiste, de parti unique. Le parti justicialiste était certes dominant et le syndicat, la Confédération générale du travail (CGT) largement majoritaire. Mais l'Argentine ne sera jamais un État corporatiste tels l'Italie ou le Portugal, ni national-syndicaliste, tel le Portugal. Peron était un vrai nationaliste qui refusa l'alignement de l'Argentine sur les États-Unis, tout en refusant de tomber sous la coupe de Moscou. Il fera de l'Argentine la cinquième puissance économique au monde !

Né le 8 octobre 1895, issu de l'immigration basque et italienne, il embrassa tout naturellement la carrière militaire et deviendra ultérieurement attaché militaire en Italie mussolinienne. Il y découvre les idées du Fascio et, hissé à la charge de secrétaire d’État au Travail deviendra le protecteur des humbles tout en cherchant à éviter dira-t-il, « les erreurs de Mussolini ». Il va concocter toute une série de mesures sociales qui le rendront ultra-populaire : régime de retraite étendu à deux millions de salariés, prévention des accidents du travail, légalisation des syndicats, obligation de signature de conventions collectives pour les employeurs et les salariés, création de tribunaux d'arbitrage, législation sur les congés payés. Ces mesures vont susciter l'hostilité des classes aisées pour qui le régime est trop réformiste, voire révolutionnaire. Washington ira jusqu'à rappeler son ambassadeur.

 

La vraie date de naissance du péronisme est le 17 octobre 1945, « el dia de la leatad », toujours fêté. Le président Farrell, poussé par la rue, offre le pouvoir à Péron. Ce jour-là, les masses populaires descendent des banlieues. Les ouvriers, manches de chemises retroussées, tombent la veste. C'est ce jour-là que naît l'expression descamisados (sans chemise) qui restera le surnom des militants péronistes.

Peron épousera Evita le 22 octobre 1945. Jean-Claude Rolinat a décrit dans son précédent ouvrage le rôle considérable que joua Evita aux côtés du général. Les élections du 8 avril 1946 sont un triomphe pour le péronisme. Avec 55% des suffrages Péron remporte non seulement l'élection présidentielle mais obtient la majorité à la Chambre et au Sénat, et tous les postes de gouverneurs de province, sauf un. L'armée se montrera cependant assez vite agacée par l'activité débordante d'Evita, sa popularité grandissante et le faste dont elle s'entoure. Accusée de népotisme, elle répliquait : « Entraide familiale d'abord ! » Eva aime les toilettes et les parures luxueuses et symbolise ce qu'aujourd'hui on nomme le « bling-bling ». Mais l'étalement de cette richesse ne scandalise nullement le peuple. Elle ne suscite que la jalousie des « bien-pensants ». La sournoise maladie qui rongeait Evita la contraignit de s'aliter en janvier 1950. Elle a trente ans, elle se savait condamnée. Le pape Pie XII prie pour son rétablissement. Le célèbre pilote de courses Fangio se précipite à son chevet. Dans toutes les églises du pays des femmes implorent la « Reine du Ciel » pour qu'elle intercède pour le salut de la « Reine des descamisados ». Son état s'améliora quelque peu, mais la maladie poursuivait son œuvre.

A l'approche de l'hiver 1951, une nouvelle élection présidentielle s'annonce. Les péronistes pressent le couple de former un 'ticket'. Lui à la présidence, elle à la vice-présidence, ce qui lui assurerait de succéder à son mari si celui-ci venait à disparaître. Mais l'opposition se déchaîne et l'armée devient menaçante. Celle qui disait : « quand les c...s de Péron descendent jusqu'aux pieds, je suis là pour les lui remonter », assiste, désespérée, à la reculade du président. Santa Evita s’éteindra le 26 juillet 1952, à 19h40, suscitant une intense émotion populaire. Dès lors, Peron ne sera plus tout à fait Peron. Un coup d'Etat militaire chassera le général du pouvoir le 15 septembre 1955.

En exil durant 18 ans, il reviendra en Argentine en 1973 pour se faire élire avec 61% des suffrages, à la présidence, avec à ses côtés sa nouvelle épouse, Isabella, qui sera élue à la vice-présidence et lui succédera à son décès 9 mois plus tard. Isabella n'arrive pas à la cheville d'Evita. Elle s'entoure de personnages parfois douteux, dont José Lopez Rega, surnommé « le sorcier », un redoutable intrigant. L'armée mettra fin à ces fantaisies en kidnappant littéralement en vol la présidente qui fut expédiée sous bonne garde dans les Andes, à 1 800 km de la capitale, où elle passa cinq années de prison dans les geôles du général Videla. Le péronisme sans Péron et sans Evita n'avait plus guère d'existence...

Juan Péron, de Jean-Claude Rolinat, collection Qui suis-je ? Editions Pardès, 2014, 126 pages, 12,00 €

 

US Agents Incite Civil War in Venezuela

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US Agents Incite Civil War in Venezuela

Nil NIKANDROV

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
Leopoldo López, the leader of radical opposition Popular Will (El Movimiento Voluntad Popular), has taken a decision to hand himself over to government forces. What has made him do so? Upon getting the news the arrest warrant was issued, he went in hiding, then tried to escape abroad. He changed his mind after the Bolivarian National Intelligence Service (el Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional - SEBIN) made public a taped phone conversation. Two men from a Miami-based ultra-right emigrant group discussed the plans to physically liquidate Lopez and then shift the blame on the government of Nicolas Maduro. 

A number of terrorist groups were sent to Venezuela, they had accomplices in the ranks of Lopez’s team. The residence of US Central Intelligence Agency in Caracas knew about the terrorists’ plans. It never moved a finger to protect Lopez. He was doomed to face cold blooded and politically motivated action undertaken against him to serve the United States’ interests. Conspirators hoped this «sacred sacrifice» would give an impetus to the process of the country’s destabilization and make people hit the streets. The assassination had to cement the leading position of Enrique Capriles, an old time rival of Lopez, among the opposition ranks. 

Tensions run high in Venezuela. Lopez has created many problems for the ruling regime. At that, Diosdado Cabello Rondó, the President of the National Assembly (parliament), personally called the family of Lopez to give a warning about the imminent threat. The wife of Lopez said in an interview with CNN that she had no doubt the recording was genuine. The Lopez family knew well the people involved in the bugged conversation. Lopez was personally accompanied by Diosdado Cabello on his way to the Palace of Justice. He was given guarantees that the investigation of the events on February 12 would be just and impartial. The actions on the part of radical opposition leaders resulted in human loss of life, damage to administrative buildings and city’s infrastructure, including metro (underground). No doubt Lopez is guilty because it was him who called for «resolute actions». He is in high security prison now, the inquiry is underway. 

Talking to PDVSA (Petroleum of Venezuela, the Venezuelan state-owned oil and natural gas company - Petróleos de Venezuela, S.A.) employees, President Nicolas Maduro said that Venezuelan reactionaries, who get funds from Miami, planned to assassinate ultra-right politician Lopez, their own fellow traveler, and spark a civil war in the country. Maduro remembered that the plotters have established a multi-million fund to provide for the activities of extremists, militants and murderers. Nevertheless, he said Leopoldo Lopez will be protected. The President said his father and mother were against them (Bolivarians) but deep inside their hearts they realized that the authorities were saving their son’s life. Maduro said another group of US diplomats was expelled from the country, claiming they gave promises to grant preferential visas and used their consulate cover to infiltrate universities and incite further students’ unrest. Venezuelan Foreign Minister Elias Jaua said the three were: second secretary, Breeann Marie McCusker, and Vice Consuls Jeffrey Gordon Elsen and Kristofer Lee Clark. The expulsion does not create any serious problems for US special services using embassy cover, the operatives strength exceeds 200. Technically it is hard enough to keep them under the SEBIN surveillance. It’s not excluded that the number of diplomats will be limited to prevent subversive actions. No doubt such a step will decrease the intensiveness of the CIA and other hostile agencies operating in the country. 

Venezuelan political scholars unanimously say the United States embassy in Caracas is the main coordinating center of large-scale anti-government plot. The strategic goal of Washington is to establish control over the Venezuela’s riches – its mineral resources. The mission to be accomplished by conspirators is to shake the foundations of regime and smear its leadership, first of all President Nicolas Maduro, the successor of Hugo Chavez. It’s is becoming more evident that Washington is pursuing the goal of sparking a bloody civil war in Venezuela which would serve as a pretext for direct military intervention of the Empire. The springboards of the US armed forces Southern Command are already deployed along the Venezuelan border in Columbia, the countries of Central America and the Caribbean… 

The 4th operational fleet regularly hones its capability to block the Venezuelan coastline and prevent any attempts of the ALBA (the Bolivarian Alliance for the Peoples of Our America - Peoples’ Trade Treaty, Spanish - Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América - Tratado de los Comercios de los Pueblos) to lend a helping hand. 

The economic war has been raging since the regime of Chavez came to power, it started to pick up steam during the Maduro’s tenure. The Venezueal media reports that huge piles of counterfeited goods from Venezuela, especially food and petrol, are daily comfiscated at the border with Columbia, Gayana and Brazil. Entrepeneurs are dissatisfied with the government actions aimed at preventing the process to get out of hand. So they hide everyday life goods. According to the so called Bolivarian people’s intelligence, there are secret caches of sugar, vegetable oil, milk powder etc. The commodities are immediately confiscated and sold through Mercal, a network of state-owned shops. As a result, the arsons are on the rise, they set of fire the «people’s» shops selling goods at low prices. 

The government is opposed by Fedecámaras (the Venezuelan Federation of Chambers of Commerce (Spanish: la Federación de Cámaras y Asociaciones de Comercio y Producción de Venezuela) composed of chambers of commerce in twelve basic trade groups: banking, agriculture, commerce, construction, energy, manufacturing, media, mining, ranching, insurance, transportation, and tourism. They have their own TV channels and radio stations, newspapers and established internet-web portals. Up to 80% of media outlets belong to the opponents of the government. To no avail Chavez and Maduro tried to reach a compromise with their owners. The anti-government slander campaign never stops. Time and again influential mass media outlets follow the CIA instructions. Maduro and Diosdado Cabello regularly come under attacks, even direct threats, as they are predicted to follow the fate of Saddam Hussein and Gaddafi. The threats are tainted with fascist ideology; they are addressed to the families of Bolivarians, including children. This information terrorism is directed against all the politicians, who have fallen out of favor with the Empire, including the post-Soviet space. There is a question in Spanish often asked by internet users – what country will Maduro find safe haven in when toppled by the people’s uprising? The very same question is asked now about Ukrainian President Yanukovych. 

The law enforcement agencies prevent many attempts to create hot beds using the «Maidan technology» and «relevant Ukrainian experience» of toppling the legal government. Specially trained groups of young people are used after they receive training in Miami, Costa-Rica, Panama and other countries. Scores of burnt cars and buses, roadblocks, barricades erected…More and more often police reports tell about the crimes committed without any motivation, random shots fired at passers-by to incite public discontent because the government is unable to stop the criminals going on a rampage. Before this kind of tactics had been used by Mexico and Mexico drug cartels, now it is honed further by the US Central Intelligence Agency… 

Finally, there is a coordination of activities aimed at overthrow of governments in Venezuela, Ukraine and Russia’s allies. Could it be an attempt to take revenge for the failure in Syria? 

 

Dérapages européens


Dérapages européens, par Hervé Juvin

par realpolitiktv

Comment la CIA prépare les révolutions colorées

Comment la CIA prépare les révolutions colorées

samedi, 01 mars 2014

Nous sommes tous des Suisses allemands!

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Cher Dany, nous sommes tous des Suisses allemands!

par Pierre Cassen
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 
Cohn-Bendit veut punir les Helvètes, et pire, les humilier.

L’intervention de Daniel Cohn-Bendit au Parlement européen (voir ci-dessous) où, la bave aux lèvres, il réclame ni plus ni moins le blocus économique de la Suisse, l’interdiction de ses exportations, et donc son asphyxie, en sanction de son vote sur l’immigration, devra être conservée dans les archives pour démontrer, mieux que de longs discours, la réalité de l’Union européenne, mais aussi la vraie nature de l’ancien anarchiste de Nanterre.

En 2009, il insultait déjà les Helvètes après leur votation sur les minarets, et les appelait à revoter jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il encourageait même les émirats à retirer leur argent des coffres-forts suisses.

Cohn-Bendit veut punir les Helvètes, et pire, les humilier. Il fantasme à l’idée d’imaginer Oskar Freysinger, à genoux, dans un pays ruiné, venir présenter ses excuses à Bruxelles, jurer qu’ils ne recommenceront plus, et d’ailleurs qu’ils ne feront plus voter le peuple, c’est beaucoup plus sûr. Lui qui milite pour criminaliser la fessée dans toute l’Europe, au nom de l’humiliation supposée de nos têtes blondes, rêve de gifler publiquement les représentants de ce petit pays qui ose ne pas voter comme il faut, et résister aux diktats de l’Union européenne.

Cohn-Bendit a passé sa vie à vomir le communisme, considéré comme le mal liberticide absolu. Il a défendu toutes les prétendues libertés :

- celle de l’adulte d’initier l’enfant aux jeux amoureux ;
- celle de l’immigré de venir s’installer librement là où il le veut ;
- celle des nouveaux venus d’imposer leur communautarisme ;
- celle de l’enfant roi face aux parents forcément oppresseurs ;
- celle de l’élève face à l’enseignant forcément dictateur ;
- celle de la concurrence économique libre et non faussée, donc la liberté du renard dans le poulailler.

Mais il n’y a qu’une liberté dont il ne veut pas entendre parler : celle des peuples souverains. Cela s’appelle pourtant la démocratie. En 1968, il glapissait « Élections, piège à cons », parce qu’il savait qu’il perdrait si on faisait voter les Français, ce que de Gaulle a fait. Aujourd’hui, il calomnie les votations suisses, tout simplement parce que les électeurs le renvoient dans ses buts à chaque consultation. Comme toute cette génération de petits bourgeois de Mai 68, il a un profond mépris pour le peuple et les travailleurs, qui ont préféré des augmentations de salaire à ses délires révolutionnaires. Finalement, il ressemble de plus en plus, sur la fin de sa vie, à ces dictateurs ignobles, vieillards hideux qui, vaincus, éructent leur haine et leur mépris pour les populations.

En 1968, répondant à Georges Marchais qui l’avait qualifié d’anarchiste allemand (sans évoquer ses origines juives), les étudiants, s’identifiant à celui qu’on appelait Dany le Rouge, avaient répondu : « Nous sommes tous des Juifs allemands. »

Sachant que c’est la Suisse alémanique qui a fait pencher la balance dans la votation qui rend Cohn-Bendit aussi hystérique, nous scanderons dans les rues de Paris, le 9 mars prochain, lors de notre manifestation pour demander un référendum sur l’immigration : « Nous sommes tous des Suisses allemands. »

Leave Ukraine Alone!

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Leave Ukraine Alone!

By

Ron Paul Institute

Ex: http://www.lewrockwell.com

Last week Ukraine saw its worst violence since the break-up of the Soviet Union over 20 years ago. Protesters occupying the main square in the capitol city, Kiev, clashed with police leaving many protesters and police dead and many more wounded. It is an ongoing tragedy and it looks like there is no end in sight.

The current conflict stems from a divide between western Ukraine, which seeks a closer association with the European Union, and the eastern part of the country, which has closer historic ties to Russia.

The usual interventionists in the US have long meddled in the internal affairs of Ukraine. In 2004 it was US government money that helped finance the Orange Revolution, as US-funded NGOs favoring one political group over the other were able to change the regime. These same people have not given up on Ukraine. They keep pushing their own agenda for Ukraine behind the scenes, even as they ridicule anyone who claims US involvement.

A recent leaked telephone conversation between two senior government officials made it clear that not only was the US involved in the Ukrainian unrest, the US was actually seeking to determine who should make up the next Ukrainian government! 

Senator John McCain, who has made several trips to Ukraine recently to meet with the opposition, wrote last week that the US must stand up to support the territorial integrity of Ukraine, including Crimea.

Why are US government officials so eager to tell the Ukrainians what they should do? Has anyone bothered to ask the Ukrainians? What if might help alleviate the ongoing violence and bloodshed, if the Ukrainians decided to re-make the country as a looser confederation of regions rather than one tightly controlled by a central government? Perhaps Ukraine engaged in peaceful trade with countries both to the west and east would benefit all sides. But outside powers seem to be fighting a proxy war, with Ukraine suffering the most because of it.

If you asked most Americans how they feel, my bet is that you would discover they are sick and tired of the US government getting involved in every crisis that arises. Certainly the American people want none of of this intervention in Ukraine. They understand, as recent polls have shown, that our interventionist foreign policy is only creating more enemies overseas. And they also understand that we are out of money. We could not afford to be the policemen of world even if we wanted to be.

And I bet if we asked the Ukrainians, a vast majority of them would prefer that the US — and Russia and the European Union — stay out their affairs and respect their sovereignty. Is it so difficult to understand why people resent being lectured and bribed by foreign governments? All we need to do is put ourselves in the place of the Ukrainians and ask ourselves how we would feel if we were in the middle of a tug-of-war between a very strong Canada on one side and a very strong Mexico on the other. We would resent it as well. So let’s keep our hands off of Ukraine and let them solve their own problems!

See the Ron Paul File

Der Bürgerkrieg kommt

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Der Bürgerkrieg kommt

von Johannes Schüller

Ex: http://www.blauenarzisse.de

BN-​Gespräch. Richard Millet gehört zu den bekanntesten Schriftstellern Frankreichs. Jetzt ist seine rechte Schrift, Verlorene Posten, auf Deutsch erschienen. Ein Interview zu Europas Zukunft.

In Ihrem Essay Literarischer Gesang auf Anders Breivik, der Sie ins literarische Abseits brachte, bezeichnen Sie den Massenmörder Breivik als „Henker und Opfer, Symptom und unmögliche Kur” der multikulturellen Gesellschaft. Welche tragischen Figuren und Massaker wird es zukünftig geben?

Die Breiviks und Mohammed Merahs (islamistischer Attentäter von Toulouse, J. S.) werden zunehmen, sofern man nicht einsehen will, dass Europa nicht Amerika ist. Multikulturalismus verkörpert das Scheitern der Nationen, die sich jeweils auf einem einzigen Volk gründen. Ein latenter Bürgerkrieg ist im Kommen.

Ist dieser latente Bürgerkrieg in Frankreich nicht schon längst im Gange? Was bleibt den Franzosen noch, um ihre Heimat zu schützen?

Der Bürgerkrieg findet auf eine gewisse Art und Weise bereits seit 1789 statt. Aber jetzt ist es ein Krieg ohne Namen, in dem das französische Volk gar nicht mehr als solches besteht.

Welche Rolle wird dabei die islamische Kultur spielen?

Es gibt keine islamische Kultur in Europa, sondern einen politischen Angriff. Er wird durch Länder geführt, von denen man sehen wird, dass sie Feinde sind, nämlich Katar, Saudi-Arabien, Kuwait, Pakistan, Algerien. Sie finanzieren den islamischen Terrorismus und den Krieg der Bäuche in Europa. Dieser Krieg findet in Frankreich auch auf Rechtsebene statt, insbesondere in den Einrichtungen öffentlicher Bildung. All das, was der Islam in Europa darstellt, ist weitgehend negativ.

Sie nennen die Literatur und den tradierten Sprachbestand als einen der letzten Rückzugsräume eines europäischen, christlichen Erbes. Lässt sich die große Krise unseres Kontinents politisch nicht mehr lösen?

Es gibt keinen politischen Willen, diese Krise zu lösen. Europa wird geteilt und seine Intellektuellen unterhalten sich nicht mehr miteinander. Es gibt sogar einen Willen, nicht mehr man selbst zu sein, also eine Ablehnung des christlichen und humanistischen Erbes, die eine neue Art des Totalitarismus darstellt. Jeder wünscht sich, amerikanisch zu sein: also ohne Gedächtnis.

Viele Politiker und Parteien kämpfen gegen die ethnische Krise. Vor der Europawahl befürworten zum Beispiel laut aktueller Umfrage circa 34 Prozent der Franzosen die Positionen des Front National. Ist das alles nichts wert?

Der Front National stellt kulturell nichts dar. Nun ist der jetzige Krieg allerdings besonders kulturell: Und zwar in dem Sinne, nach dem Antonio Gramsci die kulturelle Macht als Beherrschungsinstrument definierte. Die Allianz aus Sozialisten und Rechten (gemeint ist hier die bürgerlich-​konservative UMP in Frankreich, J. S.) besitzt diese Macht, folglich ist alles verloren.

Wie stehen Sie zum Freitod Dominique Venners in der Pariser Kathedrale Notre-​Dame? Handelte es sich um einen Akt der Verzweiflung oder ein souveränes Symbol gegen den Untergang Frankreichs?verloreneposten

Der Katholik in mir kann in diesem Selbstmord nur eine Verzweiflungstat sehen und politisch ist es sinnlos. Auch Notre-Dame zu wählen, um zu sterben, ist ein Fehler. Da hätten sich das Pariser Rathaus oder der Eiffelturm besser geeignet.

Eine der Ursachen des Niedergangs ist das, was Sie als „Horizontalisierung” bzw. „Gleichmacherei” erkennen . Hat diese Idee nicht in unserer Kultur ihre Wurzeln? Haben wir uns damit selbst den Tod vorbereitet?

Das Gleichheitsverlangen darf nicht mit dem ideologischen Egalitarismus verwechselt werden und zwar auf dieselbe Art und Weise wie das demokratische Ideal nicht jene „Tyrannei der Mehrheit bedeuten kann, vor der sich schon Tocqueville ängstigte. Der ideologische Egalitarismus ist derzeit in den Ländern am Werk, die man westliche Demokratien nennt, die in Wirklichkeit aber durch die Finanzmärkte regiert werden.

Auch der Niedergang der französischen Sprache erscheint aus der Sicht Ihres Verlorenen Posten unausweichlich. Warum schreiben Sie noch?

Ich schreibe, um zu vollenden, was ich begonnen habe: für die Ehre und dafür, dem Feind nicht das Feld zu überlassen. Und ich schreibe, um einen gewissen, bald verlorenen Stand der französischen Sprache noch ein wenig erklingen zu lassen.

Das literarische Erbe Frankreichs und Deutschland gehört zu unseren letzten sicheren Beständen. Welche Schriftsteller können Sie also jungen, deutschen Lesern empfehlen?

Alle wahrhaften Zeitgenossen, von Homer bis Peter Handke, von Dante bis Marcel Proust, von Shakespeare bis W. G. Sebald, von Blaise Pascal bis Friedrich Nietzsche, von Honoré de Balzacbis Paul Celan.

Monsieur Millet, merci beaucoup!

Anm. d. Red.: Verlorene Posten, die aktuelle deutsche Übersetzung der wichtigsten politischen Essays von Millet, gibt es hier.

Le conflit en Ukraine : moralisme et réalité

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Le conflit en Ukraine : moralisme et réalité
 
 
 
Ex: http://www.realpolitik.tv
Article de Xavier Moreau initialement publié sur le site de L’Homme Nouveau le 21 février 2014.

Nous avons publié sur ce site [ndrl : L'Homme Nouveau] jeudi 20 février un appel de Myroslav Marynovych, vice-recteur de l’université catholique d’Ukraine, à propos des événements se déroulant dans son pays. Xavier Moreau, géo-politicien, spécialiste de la Russie et collaborateur du site Realpolitik.tv, apporte ici en réponse une autre vision. On pourra trouver ses autres analyses sur le sujet sur Realpolitik.tv, le site de géopolitique créé par Aymeric Chauprade.

Nous avons beaucoup écrit sur l’Ukraine, en essayant d’expliquer l’enjeu géopolitique qu’elle représente pour les États-Unis, la Pologne, l’Allemagne et la Russie. Le conflit qui secoue le pays n’est pas une lutte des gentils manifestants contre les méchants policiers. Nous pourrions, pour répondre du berger à la bergère à Myroslav Marynovych, donner les liens internet où l’on voit les policiers ukrainiens torturés, assassinés, brulés vifs…  mais se jeter les morts et les blessés à la figure ne ferait pas avancer ce débat. Nous nous contenterons donc, de rappeler à Myroslav Marynovych quelques règles de base de la démocratie française, qui pourraient inspirer ses partisans :

– Si une décision du Président ou du Parlement de notre pays, légalement et légitimement élus, ne nous satisfait pas, nous avons le droit de manifester et de voter contre eux aux élections suivantes. Les prochaines élections ukrainiennes ayant lieu en 2015, Myroslav Marynovych n’aura pas longtemps à attendre.

– Le fait d’être, le weekend, entre 100 000, 500 000 ou 1 000 0000 à occuper une place de la capitale ne change pas la première règle, un million de Français peuvent en témoigner.

– Le fait d’être, en semaine, 2000 désœuvrés et armés, ne nous autorise pas non plus, à remettre pas en cause la première règle.

– Si nous dépassons la zone ou l’horaire qui nous sont attribués pour notre défilé, la police nous dispersera. En France, ce sera plus brutalement qu’à Maïdan la première nuit.

– Si quelques milliers de manifestants se barricadent sur la place des Invalides, la police donnera l’assaut immédiatement, jettera les manifestant en prison et condamnera lourdement les meneurs. En France, il est inconcevable, contrairement à l’Ukraine, que les policiers français se fassent incendier par des « cocktails molotov » sans réagir, même si les manifestants sont soutenus par des capitales étrangères.

– Le gouvernement français n’autorisera jamais des bandes armées à occuper une place de la capitale parisienne et à la transformer en camp retranché.

– Comme la plupart des manifestants pacifiques du week-end, Myroslav Marynovych est visiblement mal informés sur l’accord de coopération proposée à l’Ukraine. Il n’a JAMAIS été question de supprimer le régime des visas. Il ne s’agissait pas non plus d’une première étape vers l’adhésion, ni même d’une candidature. Il s’agissait d’ouvrir les frontières ukrainiennes à l’UE et d’adapter la législation ukrainienne aux dizaines de milliers de normes européennes, ce qui prendrait à l’Ukraine une dizaine d’années. Après cela, elle pourrait en effet prétendre à être candidate à l’intégration.

– Même si les Européens prennent des sanctions, cela ne changera rien à la réalité de cet accord, dont vous oubliez qu’il a été préparé par l’ancien gouvernement et souhaité par votre Président. Ce que vous devez réclamer à l’Union Européenne et qui provoquera la signature immédiate de cet accord par Viktor Ianoukovitch, c’est 15 milliards de dollars. Sans cet argent votre pays est en banqueroute immédiate, le hrivna s’effondre, les fonctionnaires ne sont plus payés, les services publics disparaissent.

– En 1993, Jean-Pierre Chevènement rappelait déjà à Bernard-Henri Lévy, que le rôle d’un intellectuel est de rendre les événements intelligibles et non pas d’attiser les tensions en jouant sur l’émotion. En tant qu’intellectuel, votre rôle est d’inviter vos compatriotes à respecter la démocratie et à choisir leur destin dans le bureau de vote et pas dans la rue.

 

Het recht van talen op een territorium

Het recht van talen op een territorium

Linguistic Justice

Ex: http://www.doorbraak.be

Filosoof Philippe Van Parijs somt op waarom ‘autochtone’ talen een streepje voor behoren te hebben. 

Karin Dedecker

Op dinsdag 18 februari vond aan de faculteit letteren van de Antwerpse campus KU Leuven een debat plaats over ‘minderheidstalen in Canada en België’. De Canadese professor Lynne Bowker leidde in met een uitgebreide schets over de taal(politieke) situatie in haar thuisland. Daarna volgde een publiek debat tussen Peter De Roover en Philippe Van Parijs. Beide deelnemers vulden elkaar mooi aan in het evenwichtige debat waarbij ze de tegenstellingen niet opzochten maar elk vanuit een andere achtergrond de problematiek bespraken van meertaligheid, meertalig onderwijs, taalpolitiek, territorialiteit.

Omdat men ons van positieve bevooroordeling zou kunnen beschuldigen wanneer het onze gewezen chef-politiek betreft, zoemen we in op één aspect dat door Philippe Van Parijs specifiek werd belicht en ook onderwerp is van zijn boek Linguistic Justice for Europe and for the World.

Moderator Luc van Doorslaer vroeg of er een onderscheid mag worden gemaakt, zoals het geval is in charter van de Minderheidstalen, tussen traditionele talen en de talen van inwijkelingen. Hebben het Fins of Litouws meer rechten in Europa dan het Arabisch of Turks, hoewel die laatste twee veel meer sprekers tellen in de Europese Unie. Voor Peter De Roover was het antwoord voorspelbaar ‘ja’. Hij wees onder meer op de hoge economische en maatschappelijke kost van officiële ‘multitaligheid’. De filosoof Philippe Van Parijs trad hem daar in bij.

Nieuwe talen die samen met inwijkelingen een land binnenkomen, hebben ofwel een lagere status dan de lokale taal (het Turks of Arabisch in Vlaanderen) ofwel een hogere (het Frans vroeger, het Engels vandaag rond Brussel). In beide gevallen zijn er voor Van Parijs argumenten om de oorspronkelijke taal voorrang te verlenen.

Sociale cohesie

Sprekers van nieuwe talen met lagere status leren best de taal van de streek waar ze gaan wonen omdat anders de sociale cohesie, de maatschappelijke samenhang onder druk dreigt te komen. Mensen die elkaars taal niet kennen, kunnen moeilijk samen-leven. Het gebrek aan kennis van de lokale taal, werkt ook de sociale mobiliteit van de nieuwkomers tegen, wat leidt tot economische achterstand. Tenslotte is de kennis van het Nederlands noodzakelijk om volwaardig burger te kunnen zijn in Vlaanderen en bijvoorbeeld het politieke en maatschappelijke debat te kunnen volgen, laat staan er aan deel te nemen.

Ook voor sprekers van talen met een hogere status, is het aangewezen de taal te leren van het land waar ze naartoe gekomen zijn. Van Parijs denkt daarbij in het bijzonder aan inwijkelingen uit rijke landen die Engels spreken. De drie argumenten voor de talen met lagere status, zijn dan niet allemaal even zeer van toepassing. Engelstaligen hebben meestal geen kennis nodig van het Nederlands om zich economisch te handhaven. Maar Van Parijs ziet wel drie andere redenen.

De eerste noemt hijparity of esteem, wat we ongeveer kunnen vertalen als wederzijds gelijkwaardig respect. Als Engelstaligen weigeren Nederlands te praten, geven ze blijk van een soort neerbuigende koloniale ingesteldheid die moet worden afgekeurd.

Het tweede argument heet bij Van Parijskindness driven agony, de door vriendelijkheid gedreven kwelling. Sprekers van het Nederlands die ook Engels beheersen zullen vanuit een soort vriendelijkheid snel overschakelen naar dat Engels als de gesprekspartner het Nederlands niet spreekt. Met goede bedoelingen legt de Nederlandstalige zich dan een beperking op, door de taal van de andere als communicatiemiddel te gebruiken. Dat leidt er toe dat de zwakkere taal verdrongen wordt door de sterkere, wanneer de gebruikers van de zwakkere ook de sterkere beheersen en het omgekeerde niet het geval is.

Tenslotte heeft elke taal het recht ergensQueente zijn, op één bepaald grondgebied als de belangrijkste taal te gelden. Laat het Frans wereldwijd meer gesproken worden dan het Nederlands, in Vlaanderen is het omgekeerde het geval. Talen zonder territorium waar die taal de hoofdrol speelt, hebben het erg moeilijk om zichzelf te handhaven. Deze set van drie argumenten respecteren, noemt de zelf meertalige Van Parijs een zaak van ‘linguistic justice’.

 Foto: © Reporters

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vendredi, 28 février 2014

Esquilino in maschera!

00:05 Publié dans Evénement, Traditions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : événement, carnavals, italie, folklore, rites, traditions | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Ukraine- Crimée : de l’insurrection à la guerre

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Ukraine- Crimée : de l’insurrection à la guerre
 
L’Europe gagne un boulet et une crise

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr

L’insurrection l’a emporté. Comme partout, quand un  régime autoritaire cède, il s’effondre et il est dévoré par sa propre meute. Rien n’est plus répugnant que le résistant de la 13ème heure se transformant en vengeur.


Certains saluent la victoire de la démocratie et de la liberté. En fait il y a bien, pour le moment un, échec de Poutine. Mais cet échec ne peut changer l’essentiel. L’Ukraine est liée au monde russe plus qu’à l’Europe de Bruxelles. Une Europe qui va devoir payer le prix fort pour éviter un effondrement de ceux qu’elle a soutenu pour chasser le pouvoir pro-russe.


Un pays lourdement endetté

L'Ukraine a besoin de 35 milliards de dollars d'aide internationale sur deux ans et a souhaité obtenir un premier versement dans les jours ou les semaines qui viennent, annonce lundi le ministère des Finances dans un communiqué dont l'agence Reuters a eu copie. « La représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, va discuter des mesures nécessaires à prendre pour stabiliser l'économie du pays », a indiqué la Commission européenne. Cet appui reste cependant conditionné à la conclusion d'un accord avec le Fonds monétaire international.

Les Ukrainiens vont vite déchanter et comprendre que la pseudo liberté politique passe par  une vraie servilité économique. En décembre dernier, le président russe Vladimir Poutine avait promis de fournir une aide de 15 milliards de dollars (11 milliards d'euros) et de réduire les tarifs du gaz vendu à l'Ukraine après la décision de son homologue ukrainien Viktor Ianoukovitch de ne pas signer un accord d'association avec l'Union européenne. Une première tranche d'aide a été débloquée, mais suite aux récents évènements, la Russie a suspendu l'octroi d'un second versement. « En cas d'accord avec le FMI, d'autres aides internationales pourraient se mettre en place et aider l'Ukraine à se redresser », a souligné un haut fonctionnaire américain. Le nouveau pouvoir sera donc totalement dépendant non plus de Moscou mais de Washington et Bruxelles.


Plus encore que de la banqueroute, la communauté internationale redoute, dans l'immédiat, que la crise creuse le fossé entre l'Est russophone et russophile, majoritaire, et l'Ouest nationaliste et ukrainophone. Sous le règne de l'Union soviétique, les russes ont immigré en masse dans l'est du pays,  qui a fait l'objet d'une rapide industrialisation. L’Ouest est historiquement plus tourné vers la Pologne. Le Premier ministre polonais Donald Tusk, en première ligne, estimait  d'ailleurs, samedi soir, qu'il existait des forces menaçant l'intégrité territoriale de l'Ukraine.


Alarmés, la chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine ont d'ailleurs souligné l'importance pour l'Ukraine de préserver son intégrité territoriale, lors d'un entretien téléphonique, a indiqué le porte-parole du gouvernement allemand. « Une partition de l'Ukraine ou le « retour de la violence » ne sont dans l'intérêt ni de l'Ukraine, ni de la Russie, ni de l'Union européenne, ni des Etats-Unis », a  assuré une proche conseillère de Barack Obama, Susan Rice. Certes mais, les JO terminés, Poutine va retrouver tous ses moyens.


Le conflit pourrait rebondir en Crimée


Région peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de région autonome. « La Crimée demandera à se séparer de l’Ukraine en cas de renversement du pouvoir légitime dans le pays », a déclaré le président du parlement régional de la Crimée Vladimir Konstantinov, ajoutant que cette question ne se posait pas pour le moment.


« Nous n'avons qu'une seule voie à suivre: dénoncer la décision du Comité central du PCUS concernant le rattachement de la Crimée [à l'Ukraine]. Un pays a transmis la Crimée à un autre pays, nommé Ukraine, en signe d'amitié éternelle. Nous voyons bien ce qui est advenu à cette amitié. Et si un pays cesse d'exister, les actes juridiques le concernant sont déclarés nuls et non avenus », a affirmé M. Konstantinov à Moscou lors d'une réunion de la fraction libérale-démocrate au parlement russe. Les représentants de la communauté russe et du parti communiste de l’Ukraine se sont exprimé lors de l'événement. Les orateurs se sont opposés à l’entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne, et ont appelé à la sortie de la Crimée du pays.


La crise n’est pas finie.