Haciendo gala de la más increíble hipocresía, los gobiernos europeos dicen haber concedido a la Comisión Europea un mandato para negociar con Washington la llamada Asociación Transatlántica dentro del mayor respeto del derecho europeo. En realidad, como ya sucedió anteriormente con el Acuerdo Swift, que pone en manos de las autoridades de Estados Unidos los datos recogidos en Europa sobre los clientes de las compañías aéreas y las transacciones financieras internacionales, se ha orientado a la Comisión Europea implementar la suspensión de las leyes europeas en todo lo tocante a las relaciones con Estados Unidos. Bajo esa perspectiva, la negociación se limita en realidad a determinar los sectores donde los Estados europeos ya no podrán proteger a los ciudadanos de Europa.
vendredi, 13 juin 2014
UNE NATION SANS RELIGION UNE RELIGION SANS NATION ?
Ex: http://metamag.fr
La visite récente du pape François en Terre sainte (ou, selon le regard posé, en Israël, voire en Palestine) a mis en évidence une distorsion géographique : les lieux saints de la chrétienté sont dans un territoire qui ne lui appartient pas. Etonnant, si l’on considère les règles entourant le Saint-Sépulcre ? Non, car il s’agit ici de l’appartenance territoriale au sens d’un état souverain, et parfois même national. Or, si le Vatican est souverain, c’est d’abord sur quelques arpents de la ville de Rome. Le pape catholique ne décide guère de ce qui se fait à Jérusalem.
André Malraux prédisait comme essentielle la tâche de réintégrer les dieux lors du 21e siècle. Les premières années de ce dernier semblent aller dans ce sens, puisque la chute des TwinTowers en 2001 a été le début d’une décennie de guerre, prétendant réduire la menace exercée sur l’Occident par l’extrémisme islamiste. De plus, bien des états aujourd’hui, et pas des moindres, s’appuient sur une religion identitaire. Il en est ainsi de l’Inde, qui vient de porter à sa tête un parti hindouiste, ou de la Turquie qui tend à s’éloigner de la laïcité à un point tel que le centenaire de celle-ci ne puisse probablement pas être célébré dans la prochaine décennie. Le Japon ou la Chine tentent de retrouver certaines de leurs traditions ancestrales, qu’il s’agisse du shintoïsme, ou du confucianisme. Enfin, le renouveau de la Russie, voulu par son président, recourt à la puissance du sentiment orthodoxe. Au-delà de sa recherche identitaire dans la religion, ces pays présentent aussi une caractéristique trop souvent négligée : un peuple ( ou une part importante de leur peuple ) porteur lui aussi d’identité, conscient de son altérité, qu’il s’agisse des Hindous, des Turkmènes ou des Slaves russophones. De plus, chacun de ces états, faisant la somme de ses identités religieuses et ethniques, se reconnait comme une nation pratiquant une langue commune ( ce qui ne veut pas dire unique ).
Pour en revenir à la Terre sainte, commune aux trois religions du Livre, le peuple hébreu a pris le contrôle des restes du Temple depuis un demi-siècle et entend bien que la nation d’Israël soit reconnue comme un état juif. L’Islam sunnite, qui contrôle, grâce à la monarchie wahhabite, deux de ses lieux saints les plus importants à Médine et à La Mecque, a cependant quelques difficultés à résoudre. Une souveraineté territoriale palestinienne permettrait le contrôle de son troisième lieu saint à Jérusalem ; à l’inverse, l’Iran chiite, réuni autour d’un peuple en grande part d’origine indo-européenne, est un rival, depuis le Golfe persique jusqu’au Liban. Malgré leurs différences, tous les Musulmans connaissent la différence qui existe en terre d’Islam et terre de guerre ( Dar al-Islamet Dar, al-Harb ). Qu’en est-il des Européens de religion chrétienne non orthodoxe, qui ont pourtant contrôlé la Terre sainte voici presque mille ans, certes pour quelques décennies seulement ?
Il ne semble exister aujourd’hui au sein de l’Union européenne qu’un seul état apparenté ( de très loin ) à une théocratie, le Royaume-Uni, dont le souverain est aussi le chef de l’église anglicane. Notons cependant que l’actuelle nation britannique, au-delà de ses qualité de tolérance bien connues, est soumise à la fois à un repli identitaire l’éloignant du continent, et à des tendances d’éclatement dont témoignent les dévolutions galloise et écossaise. Quant à l’Europe, elle a refusé maintes fois de s’assumer comme chrétienne, alors même que sa puissance jusqu’au 18e siècle a résulté de l’alliance des pouvoirs séculier et ecclésiastique. Ensuite, l’appel à la liberté de conscience des Lumières, la survenue des révolutions américaine et française, la défense des Droits de l’homme, récemment consacrée par l’Union européenne, ont signé le retour aux valeurs d’un christianisme primitif, auquel certains ont attribué un rôle important dans la chute de la Rome impériale. L’inconvénient de cette nouvelle « religion » est qu’elle n’apporte aucune synergie d’identité aux peuples et à leurs territoires ; elle nie l’idée même de souveraineté du peuple, en la dénigrant grâce au terme « populisme ». Les récentes élections ont d’ailleurs démontré que les Européens ne se reconnaissent pas encore en tant que tels. L’Union n’a pas non plus clairement défini son territoire, ne serait-ce que d’influence. Au Sud, l’admission de la Turquie a montré que les querelles byzantines subsistaient au-delà d’Istanbul, à l’Est la Russie vire de bord vers la Chine, et à l’Ouest le futur traité transatlantique fait disparaitre toute possibilité de créer un espace économique semi-autarcique. En bref, l’Union européenne ne s’identifie pas à un peuple, n’a pas su se doter d’une langue commune en un demi-siècle, contrôle mal son territoire, et défend une idéologie tout aussi généreuse que périlleuse.
Face aux géants identitaires qui s’annoncent, une conclusion pessimiste s’impose. L’Europe peut disparaître, et ses nations aussi, faute d’avoir voulu s’affirmer selon un modèle analogue à celui mis en œuvre par la troisième Rome chère à Vladimir Poutine. Une religion prosélyte, libre de toute attache territoriale, est certes attractive, notamment pour une espérance dans un autre monde ( cette espérance ancienne dans l’au-delà n’a plus la même valeur dans le monde d’ici au sein duquel les aspirations matérielles sont une priorité ). Une religion des Droits de l’homme est tout aussi séduisante, mais elle est dangereuse pour ses pratiquants quand, pour paraphraser Théodore Roosevelt ( à ne pas confondre avec son homonyme ), elle ne s’accompagne pas d’un gros bâton ( « big stick » ). Si ce 21e siècle doit être vraiment religieux, l’Europe devrait peut-être changer son logiciel, et rechercher un nouveau Jean Parisot de La Valette, certes hospitalier, mais aussi guerrier. Elle pourrait aussi recourir à des mythes plus anciens, assurée ainsi de trouver sur son territoire d’autres lieux sacrés comme source d’inspiration, d’union et de survie.
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jeudi, 12 juin 2014
Qu’est-ce que l’Imperium ?
Qu’est-ce que l’Imperium?
par Charles Mallet
Ex: http://lheurasie.hautetfort.com


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Une « américaine » à la Commission?
Une « américaine » à la Commission?
Ex: http://www.europesolidaire.eu
Celle-ci, avant d'avoir entrepris un parcours ministériel en France en 2005, avait fait toute sa carrière comme avocate d'affaire au sein du cabinet américain Baker & McKenzie, dont elle était devenue présidente du Comité exécutif mondial en 1999. Il est clair que ses brillantes et indiscutables qualités personnelles n'avaient pas joué un grand rôle dans les faveurs dont elle avait bénéficié auprès de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Il s'agissait bien plus de montrer à New York et Washington que la France était désormais rentrée dans le rang de l'atlantisme le plus docile. Les mêmes raisons sont intervenues en faveur de sa nomination à la tête du FMI en 2001, après l'éviction du désastreux Strauss Kahn.
Ce sont une fois de plus ces mêmes arguments qui jouent dans la faveur qu'elle rencontre auprès de David Cameron et de la City de Londres. Quant à celle d'Angela Merkel, les raisons en sont plus complexes. Christine Lagarde lui évitera de se heurter à Jean-Claude Junker dont elle craint les intentions interventionnistes, si celui-ci était nommé à la Commission. Elle lui évitera aussi d'avoir à se prononcer en faveur du socialiste Martin Schulz, comme elle aurait du normalement le faire en tant que membre de la Grande Coalition.
Le dindon de cette farce, si nous pouvons le dire sans friser l'offense au chef de l'Etat, est le pauvre François Hollande. Il peut remiser son intention de proposer pour Bruxelles l'ineffable Moscovici (dont les grandes qualités n'avaient échappé à personne). Il ne peut pas s'opposer à Christine Lagarde puisque française, et que les Français doivent se soutenir entre eux. Il devra donc constater que la nouvelle présidente de la Commission, si présidente il y a, réunira les forces les plus conservatrices, tant de l'Union européenne que du capitalisme financier international, pour s'assurer de la docilité de la France...et du reste de l'Europe tentée par la gauche, Italie et Grèce notamment. Une grande réussite diplomatique....
Mais peut-être est-ce le prétexte qu'il souhaite pour pouvoir justifier aux yeux de ses électeurs les raisons de son renoncement à toute réforme un tant soit peu nationale (nous dirions « d'inspiration gaullienne) et bien entendu socialiste.
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Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo
Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo
Bélgica y Estados Unidos acaban de concluir un acuerdo que permite la aplicación en Bélgica de una ley estadounidense contra el fraude fiscal, la Foreign Account Tax Compliance Act (FACTA). Ese acuerdo se firmó el 23 de abril de 2014. Varios países, como el Reino Unido, Francia, Alemania y Japón ya firmaron con Estados Unidos un acuerdo que permite la aplicación de esa ley estadounidense en sus propios territorios.
Por lo tanto, a partir del 1º de enero de 2015, los establecimientos financieros de esos países estarán obligados a declarar a las autoridades de Estados Unidos todas las operaciones de las cuentas de sus clientes estadounidenses. Si el monto sobrepasa los 50 000 dólares o si cierto número de operaciones tiene que ver con el territorio de Estados Unidos, el banco [europeo] estará obligado a presentar [a las autoridades estadounidenses] un informe detallado sobre las entradas y salidas de fondos. Si un banco [europeo] no se pliega a ese procedimiento, todas sus actividades en Estados Unidos serán sometidas a una penalización arancelaria del 30%. La sanción puede incluir además la cancelación de la licencia estadounidense del banco [europeo en cuestión, lo cual le impediría operar en Estados Unidos].
Esos acuerdos, firmados con la administración Obama por los países miembros de la Unión Europea, violan las leyes nacionales sobre la protección de los datos personales, así como la Directiva 95/46/CE del Parlamento Europeo y del Consejo,
emitida el 24 de octubre de 1995, «relativa a la protección de las personas físicas frente al procesamiento de los datos de índole personal y a la libre circulación de dichos datos», directiva integrada al derecho nacional de todos los Estados miembros de la Unión Europea. La aplicación de la FACTA en territorio europeo viola tanto el derecho nacional de cada uno de los países de Europa como el derecho de la Unión Europea. Pero estas legislaciones no se suprimen sino que se suspenden. No conviene tenerlas en cuenta en el marco de las relaciones con Estados Unidos.
Ese mismo procedimiento se aplicó en acuerdos anteriores que legalizan la captura de datos de ciudadanos europeos por parte de las autoridades de Estados Unidos. A partir de los atentados del 11 de septiembre de 2001, la firma estadounidense SWIFT radicada según el derecho belga entregó clandestinamente al Departamento del Tesoro de Estados Unidos varias decenas de millones de datos confidenciales sobre las operaciones financieras de sus clientes. A pesar de tratarse de una violación flagrante del europeo y del derecho nacional belga, esa captura de datos nunca fue objeto de ninguna denuncia. Por el contrario, la Unión Europea y Estados Unidos han firmado varios acuerdos destinados a darle [a posteriori] un carácter legal [1].
Por tener su sede en la localidad de La Hulpe (Bélgica), la firma SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) tenía que someterse al derecho belga y a las leyes de la Unión Europea. También dependía del derecho estadounidense por hallarse su segundo servidor en territorio de Estados Unidos, lo cual permite a la administración estadounidense apoderarse directamente de los datos [que transitan por ese servidor]. Así que la firma SWIFT optó por violar las leyes europeas sometiéndose a los dictados del gobierno de Estados Unidos.
Desde finales de 2009, los datos SWIFT intereuropeos ya no pasan por [el servidor que se halla en] Estados Unidos sino por un segundo servidor situado en Europa. Eso implica que Estados Unidos ya no tiene acceso directo a esos datos. Pero se le entregan cuando los solicita, por «paquetes» y en condiciones en que las autoridades estadounidenses son las únicas que controlan el proceso de «tratamiento» de las informaciones [que les son entregadas]. Además, en cuanto se firmaron los acuerdos, la parte estadounidense planteó nuevas exigencias. La administración estadounidense declaró en 2009 que «las transacciones entre los bancos europeos y estadounidenses deberían ser capturadas sin que exista una necesidad comprobada» (sic).
Al mismo tiempo, la Unión Europea nunca se opuso a la entrega de los datos PNR (Passenger Name Record) por parte de las compañías aéreas que operan en territorio europeo. Esos datos [entregados a Estados Unidos] incluyen los nombres, apellidos, direcciones, números de teléfono, fecha de nacimiento, nacionalidades, números de pasaporte, sexo [de cada uno de los pasajeros], así como las direcciones que tendrán durante su estancia en Estados Unidos, los itinerarios de sus desplazamientos, sus contactos en tierra y sus datos médicos. También se incluyen [en los datos PNR] la información bancaria [del viajero], como los modos de pago, los números de sus tarjetas de crédito y hasta sus comportamientos en materia de alimentación, que permiten revelar sus prácticas religiosas. La iniciativa unilateral de Estados Unidos de apoderarse de esos datos fue aceptada automáticamente por la parte europea, que tuvo que suspender la aplicación de sus propias legislaciones al respecto para acatar las exigencias de la parte estadounidense [2].
En ambos casos, tanto en el de los pasajeros de las compañías aéreas como en el caso SWIFT, la técnica es exactamente la misma. En realidad, no se trata de acuerdos jurídicos entre dos partes, entre dos potencias formalmente soberanas. De hecho, sólo una de las partes, la administración estadounidense, actúa directamente sobre los ciudadanos europeos. En ambos textos el poder ejecutivo de Estados Unidos reafirma su derecho a disponer de los datos personales y ejerce así directamente su soberanía sobre los ciudadanos de la Unión Europea.
La supremacía de las leyes de Estados Unidos en territorio europeo es también uno de los elementos en juego en las negociaciones tendientes a instaurar un gran mercado transatlántico, la Asociación Transatlántica para el Comercio y la Inversión (Transatlantic Trade and Investment Partnership o TTIP, conocida en español con las siglas ATCI.).
- Reunión anual del Consejo de Administración del CIADI en Tokio, el 12 de octubre de 2012).
Gracias a la ATCI, las empresas estadounidenses tendrán la posibilidad, en nombre de la libertad de competencia, de emprender acciones legales contra un Estado que les niegue permisos de explotación de gas de esquistos o que les imponga normas en materia de productos alimenticios o de estándares sociales. Ese sistema de solución de divergencias o discrepancias permitiría a los estadounidenses echar abajo gran parte de las regulaciones europeas mediante la aparición de precedentes jurídicos ante esta justicia privada estadounidense. El principio mismo de introducción de ese tipo de mecanismo ya fue aceptado por los europeos en el mandato de negociación que los ministros europeos del Comercio concedieron a la Comisión en junio de 2013. La instancia a la que se recurriría preferentemente para ese tipo de arbitraje sería el Centro Internacional de Arreglo de Diferencias Relativas a Inversiones (CIADI o ICSID por International Centre for Settlement of Investment Disputes), órgano dependiente del Banco Mundial, con sede en Washington, y cuyos jueces, abogados de negocios y profesores de derecho se nombran en función de cada caso: un árbitro designado por la empresa demandante, uno designado por el Estado de Washington y el tercero designado por el secretario general del CIADI [3].
Si este procedimiento, ya parcialmente aceptado, llega aplicarse en el marco del futuro gran mercado transatlántico, el derecho europeo cederá nuevamente su lugar, y lo hará esta vez ante una jurisdicción privada situada en territorio de Estados Unidos y en la que la parte estadounidense gozará de un papel preponderante.
[1] «Las transacciones financieras internacionales bajo control estadounidense», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 28 de mayo de 2008.
[2] «Espacio aéreo bajo control imperial», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 18 de octubre de 2007.
[3] Convenio sobre el arreglo de diferencias relativas a inversiones entre Estados y nacionales de otros Estados, International Centre for Settlement of Investissement Disputes (ICSID), Sección 2 (Constitución del Tribunal), Artículo 37.
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Die gepanzerte Gesellschaft

Die gepanzerte Gesellschaft
Von Alexander Pschera
Ex: http://www.matthes-seitz-berlin.de
Die Wärmebildkamera zeigt die Umrisse des Körpers von Dzhokhar Tsarnaev. Er versteckt sich unter einer Plane in einem Boot. Das Boot steht in einem Garten in Watertown, einem Vorort von Boston. Das Ende der Geschichte kennen wir.Die Wärmebildkamera durchleuchtet das Anorganische und spürt das Organische auf. Sie wird dort fündig, wo Leben ist oder kürzlich noch war. Ihr Prinzip ist die Trennung. Sie trennt Kalt von Warm und stößt so auf die Körper, zu deren Suche sie eingesetzt wird.
Trennung ist ein zentraler Bestandteil von Sicherheit. Zivilisierte Gesellschaften trennen, um in Sicherheit zu leben. Sie trennen Straftäter von Unbescholtenen, sie trennen Unzurechnungsfähige von Zurechnungsfähigen, sie trennen Demonstranten von Gegendemonstranten, sie trennen guten Müll von schlechtem Müll. Der politische Diskurs trennt gute Staaten von schlechten Staaten, gute Atomwaffen von schlechten Atomwaffen, gute Schulden von schlechten Schulden. Immer geht es dabei um die Ziehung von Demarkationslinien. Mit ihnen wird die Komplexität der Welt reduziert. Das wird der Welt vielleicht nicht gerecht, ist aber notwendig, um praktische Entscheidungen treffen zu können, um handlungsfähig zu sein, um andere Menschen zu motivieren.
Trennung ist ein zentraler Parameter jeder Sekuritätsstrategie. Aber Trennung hat drei Nachteile. Erstens verwischt sie inhaltliche Unterschiede: Die Wärmebildkamera findet tote und lebendige Körper. Zweitens operiert sie mit grundlegenden Annahmen, die sich als falsch erweisen können. Wenn man "Verrückte" in eine "Irrenanstalt" sperrt, dann liegt dieser Handlung eine Definition von "normal" zu Grunde, die anfechtbar ist. Ähnliches gilt für die Politik: Was ein "Schurkenstaat" ist, hängt von der politischen Ideologie ab, an die man glaubt. Drittens ist Trennung ein sekundäres Phänomen. Sie greift nicht auf Ursachen zu, sondern auf Wirkungen. Mit einer Wärmebildkamera hätten die Boston-Anschläge nicht verhindert werden können. Auch die Mülltrennung beugt der Müllerzeugung nicht vor.
Trennung kann daher nur ein Teil einer Sekuritätsstrategie sein. Sie benötigt ein Gegengewicht: Synthese. Das Erkennen von Bedrohungsmustern, die erst im Entstehen sind und die autonome Vorbereitung des bedrohten Systems auf eine Risikosituation müssen die Trennung flankieren. Das Wissen um das Potential und vor allem um die Struktur der Bedrohung erlaubt einen ursächlichen Ansatz. Hätten die ersten amerikanischen Siedler nur Forts mit hohen Palisaden gebaut und sich in ihnen vor den Indianern verschanzt, so wäre Amerika nie besiedelt worden. Sie haben dagegen versucht, mit den Ureinwohnern in Kontakt zu kommen und mit ihnen zu verhandeln. Oder sie haben sie mit Waffengewalt besiegt, was aber auch eine synthetische Leistung voraussetzte - das Verstehen ihrer militärischen Verwundbarkeit.
Das römische Reich dagegen ist an einer Hypostasierung der Trennung zugrunde gegangen. Der Limes konnte die Barbaren auf Dauer nicht aufhalten. Der synthetische Ansatz des römischen Denkens - Teilhabe an Wohlstand und Kultur, Bürgerrechte, Religionsfreiheit - galt nur diesseits der Demarkationslinie. Hätten die Römer ihn auf das Jenseits der Linie ausgedehnt, so wären zahlreiche Ressourcen, die in der Verteidigung der Linie gebunden waren, frei geworden. Zum anderen hätten die Römer mehr über das Jenseits, das heißt die Barbaren, gelernt, und dieses Wissen wiederum würde auf die Definition der Sekuritätsstrategie zurückwirken. Die Demarkationslinie wäre durchlässig.
Sicherheitsstrategien sind immer logische Fortsetzungen kultureller Situationen, aus denen sie entstehen. Die gepanzerte Gesellschaft wurzelt in einem Diskurs aus unaufgelösten Antinomien. Die Logik der Trennung ist auch hier vorherrschend. Die Entstehung einer Partei wie der AfD ist nichts anderes als eine radikale Abtrennung vom kritisierten common sense. Sie ist offensichtlich das Gegenteil von Synthese. Die Unfähigkeit zum synthetischen Denken zeigt sich auch im kulturellen Sektor: Technologie und Kultur werden in einer harten Opposition gesehen, seitdem digitale Strukturen in den Bereich des Wissens und der Bildung eingedrungen sind. Die Technologie scheint Kultur existentiell zu bedrohen. Sie wird als barbarisch eingestuft. Viele sind daher der Meinung, man müsse sich für ein Diesseits des digitalen Limes entscheiden: für die Kontinuität des bildungsbürgerlichen Erbes und gegen die Anonymität des Netzes, für den Buchhändler und gegen Amazon, für Autorenrechte oder gegen Urheberanarchie.
Aber wer so denkt, lebt spätantik und im Angesicht des eigenen Untergangs. Denn der Zustand der stasis, der hier herbeigesehnt wird, ist nicht haltbar. Er endet notwendig in hypostasis. Hypostasierte Trennung führt zur Panzerung. SUVs und SWAT-Teams sind gleichen Ursprungs. Sie sichern durch ein unvertretbares Mehr an Aufwand und Ressourcen einen immer kleineren kontrollierbaren Bereich. Das gilt auch für den Naturschutz und für große Teile der Nachhaltigkeits-Bewegung. Das Denken in Biotopen ist ein ökologisches Beispiel für hypostasierte Trennung des Menschen von der Natur, die keine Annäherung bewirkt, sondern eine fundamentale Entfremdung dieses Menschen von dieser Natur nach sich zieht.
Nach dem Wirbelsturm Sandy kam die Idee auf, Manhattan mit einer 3 Meter hohen Seemauer zu umgeben. Die Idee ist solange gut, bis eine 4 Meter hohe Welle kommt. Dann schlägt die Trennung zurück: Das Wasser sammelt sich an und kann nicht mehr abfließen. Strukturell ist das vergleichbar mit der Sammelklage deutscher Buchhändler gegen Amazon. Das ist analoge Verpanzerung. Sie geschieht aus einem nachvollziehbaren emotionalen Sekuritätsimpuls heraus, verkennt aber die Komplexität und Disruptivität der Wirklichkeit. Sie erzeugt eine Insel der Seligen, die nur solange paradiesisch ist, bis 51 Prozent der Kunden lieber ebooks lesen. Ab diesem Moment ist sie verloren und dem Untergang ausgeliefert.
Das ist die fatale Logik der Hypostasis: Sie entkoppelt sich von der Realität. Sie schafft selbstbezügliche Systeme, die nur befristet störungsfrei sind. Die gepanzerte Welt ist nicht gerüstet für die Volatilität und Disruptivität der Welt, in der sie agiert und aus der sie nicht entkommen kann. Der synthetische Gegenentwurf zur Hypostasis lautet daher "Resilienz". Wir benötigen resiliente, fehlertolerante, widerstandsfähige und regenerative Systeme, die mit einer sich ständig und immer schneller verändernden Wirklichkeit interagieren. Diese Systeme müssen Muster erkennen, ihren eigenen Status und den ihrer Umgebung analysieren können und sie müssen so strukturiert sein, dass sie sich im Falle einer Krise neu organisieren können und nicht auf die Hilfe eines übergeordneten Systems warten müssen. Diese Systeme sind so aufgebaut, dass sie im Falle ihres totalen Zusammenbruchs nicht auch andere Systeme zerstören, die mit ihnen verbunden sind.
Resiliente Systeme können einzelne Menschen ebenso sein wie Unternehmen, technische Baugruppen, gesellschaftliche Schichten oder Naturausschnitte. Resilienz ist ein allgemeingültiges Prinzip der Dezentralisierung. Resilient sind Strategien zur Förderung lokaler Versorgungsketten, die eine gesunde Ernährung sicherstellen. Der Aufwand, der in eine perfekte Überwachung und Sanktionierung des Systems der zentralen Lebensmittelerzeugung gesteckt werden muss, um diese störungsfrei zu machen, ist nicht leistbar. Der Gedanke der Resilienz ist universell. Um zu diesem Systemen zu gelangen, reicht es daher nicht aus, einem monokausalen Reorganisationsgedanken zu folgen und eindimensionale Lösungen anzustreben, wie beispielsweise der Idee der Nachhaltigkeit. Die energieeffizienten Skyscraper in Manhattan waren die ersten, die mit Sandy untergingen. Sie hatten keine zusätzliche Stromversorgung. Monokausale ökologische Zukunftsstrategien, wie sie den kritischen Diskurs der achtziger und neunziger Jahre des letzten Jahrhunderts charakterisierten, scheitern heute offensichtlich an der Unvorhersehbarkeit und Flüchtigkeit der Ereignisse.
Die Zeit ist gekommen für Entpanzerung. Nicht noch mehr Überwachungskameras in öffentlichen Räumen sind die Antwort auf die Anschläge von Boston, sondern eine geschärfte öffentliche Wahrnehmung gepaart mit Widerstands- und Regenerationsfähigkeit des sozialen Systems, das von den Attacken getroffen wird. Was das konkret bedeuten kann, las man in den letzten Tagen in vielen Blogs aus Boston, in denen Menschen ihren Willen kundtaten, sich vom Terror nicht unterkriegen zu lassen und die den Spirit of Boston beschwörten. So gelang es ihnen, andere zu motivieren, den Mut nicht aufzugeben. Die Blogs wurden zu einem Netz sozialer Regeneration. Wir müssen also vor allem lernen, uns der katastrophalen Welt anzupassen und aufhören, sie zu bekämpfen. Das ist die Logik der Resilienz.
00:05 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexander pschera, philosophie, allemagne | |
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mercredi, 11 juin 2014
La guerre économique
La guerre économique
Mais que la justice américaine inflige une amende record à BNP-Paris-Bas au principal motif que celle-ci s'était abstenue de respecter les embargos imposés par Obama à toutes les entreprises non-américaines ayant opéré en Iran il y a quelques années, ne peut qu'indigner. Le fait que notre gouvernement ne proteste pas ne peut qu'indigner encore davantage.
Faudrait-il que le monde entier se plie aux aller-et-retours de la diplomatie américaine, l'Iran ennemie un jour redevenant éminemment fréquentable le jour d'après? Faudrait-il aussi ne pas remarquer que de nombreuses entreprises américaines, sous d'innombrables faux-nez, ont continué à trafiquer avec l'Iran pendant toute la période du ban. Ne faudrait-il pas voir enfin que pénaliser des banques européennes, y compris suisses, ayant acquis de fortes positions sur le marché américain ne peut que servir les intérêts de leurs concurrentes de la banque américaine.
Si la BNP avait autre chose que des c. molles à la place du porte-feuille, elle déciderait dès maintenant de se reconvertir en direction des marchés russes et chinois. Certes, ceux-ci n'ont pas l'activité de Wall Street, mais leurs perspectives sont prometteuses. Surtout si une nouvelle monnaie, un mix du rouble et du yuan, est implantée en Eurasie. Les acteurs économiques qui aideront à sa naissance y seront bien placés par la suite.
Mais, ne sommes nous pas légers en évoquant cette orientation? C'est oublier que la Russie de Poutine, et bientôt la Chine, ont déjà remplacé l'Iran dans la liste des pays que Washington voudrait frapper d'ostracisme. Décidément, en période de guerre économique avec l'Amérique, aucune entreprise européenne n'ait assurée de ses arrières si elle ne va pas requérir en permanence des blancs-seings auprès du State Department.
Il n'y a pas que les banques françaises qui n'auront qu'à bien se tenir, sauf à se faire exclure du marché américain, mais toutes les entreprises. Il en est ainsi déjà des chantiers de l'Atlantique, à propos de la vente des VPC Mistral à la Russie. Voir http://rt.com/news/162412-france-warships-sale-russia/
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Economie, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, politique internationale, états-unis, europe, affaires européennes, union européenne | |
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Prague ne veut pas de l’OTAN
Douche froide pour Obama, Prague ne veut pas de l’OTAN
La République tchèque n’a pas besoin des troupes de l’OTAN sur son territoire et n’appelle pas à renforcer la présence militaire de l’Alliance atlantique en Europe, a déclaré le premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka en réponse aux déclarations faites par Barack Obama en Pologne. Douche froide pour le président américain.
Selon certains médias tchèques, la ville de Prague aurait été « la meilleure ville hôte régionale du sommet ». Quoi qu’il en soit cela ne change rien en substance. La République Tchèque est opposée aux intentions des Etats-Unis alors que le Pologne y est favorable. Rappelons qu’avant Sobotka c’est le ministre tchèque de la Défense Martin Stropnický qui défendait la même position en se prononçant contre la présence des troupes de l’OTAN sur le sol tchèque. Qu’en pensent les habitants du pays ? Voici l’opinion de Josef Hála, responsable du village Jince en Bohême centrale.
«Les déclarations de nos dirigeants ont provoqué une vive critique de la part de l’opposition. Mais un sondage récent montre que plus de 60% d’habitants approuvent les actions du premier ministre Sobotka. Et j’en fais partie. Je n’ai pas changé d’avis. Lorsque les Etats-Unis ont essayé de déployer chez nous un radar de leur système anti-missile, je m’y suis opposé avec les responsables des autres villages. Je suis même allé en Allemagne, en Pologne et en Italie pour expliquer ma position. Mais je crois comprendre pourquoi le renforcement de l’OTAN en Europe est de nouveau sur l’ordre du jour. C’est lié avec l’Ukraine et la Russie».
La République Tchèque résiste au renforcement de la présence de l’OTAN en Europe, et elle ne veut pas non plus financer ce projet de défense en prévoyant seulement 1% de son PIB pour les dépenses militaires, alors que les alliés en exigent le double. Ce n’est pas le cas de la Pologne, qui fait figure d’une «bonne élève» en ce qui concerne le budget militaire et soutient les projets «expansionnistes» de l’Alliance à 100%. Pourquoi ces pays limitrophes ne sont-ils pas unanimes sur cette question?
«Il n’y a rien d’extraordinaire à cela», estime Dmitri Danilov de l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie. «La République Tchèque ne se considère pas comme un Etat frontalier en matière de la dissuasion et elle ne veut pas servir de territoire en amont de la ligne de front de l’OTAN. Elle est consciente de l’importance des relations avec la Russie. Par ailleurs l’opinion des habitants est prise en compte par les hommes politiques tchèques. Quant à la Pologne et les pays baltes, ils ont dès le départ exigé à renforcer la défense collective en argumentant que c’est pour cela qu’ils ont adhéré à l’Alliance. Je suis convaincu que les préoccupations des Tchèques sont partagées par de nombreux Européens mais ils n’ont pas tous le courage de s’opposer aussi ouvertement aux plans de Washington».
La situation géopolitique pourrait forcer l’OTAN à déployer des troupes terrestres supplémentaires dans les Etats membres situés en Europe Orientale, renforcer la surveillance aérienne, et notamment les systèmes de détection lointaine, et prêter une attention particulière à la coopération avec l’Ukraine dans la région de la mer Noire. Les exercices américano-ukrainiens See Breeze confirment cette volonté. Ils devront être organisés dès cette année.
- Source : La Voix de la Russie
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‘Unstoppable’ by Ralph Nader, on building a left-right alliance
Book review:
‘Unstoppable’ by Ralph Nader, on building a left-right alliance
The Washington Post & http://attackthesystem.com
Ralph Nader wants liberals and conservatives to work together. In his new book, “Unstoppable,” he cites many instances in which such cooperation ought to be possible, at least theoretically. But the book’s greater value may lie in the opportunity to contemplate, almost half a century after he first stepped onto the national stage, where Nader himself fits on the ideological spectrum.
Any discussion of Nader must begin with the acknowledgment that he is a great man. He created modern consumer advocacy when he published “Unsafe at Any Speed,” his 1965 book about auto safety, and he founded a network of nonprofits dedicated to muckraking and lobbying in the public interest, challenging the government on a host of regulatory issues that previously received scant attention. It’s a backhanded compliment to Nader that the stampede of corporate lobbyists into Washington starting in the 1970s began as an effort to counter him (before it acquired a fevered momentum of its own).
(Nation Books) – “Unstoppable: The Emerging Left-Right Alliance
to Dismantle the Corporate State” by Ralph Nader.
“Any government intrusion into the economy,” he wrote in 1962, “deters the alleged beneficiaries from voicing their views or participating in civic life.” He probably wouldn’t put it so tea-party-ishly today. But he remains much less enamored than most liberals of representative government as a solution to life’s problems. Nader’s allegiance is not to politicians and bureaucrats, whom he routinely excoriates, but to the citizens who petition them, sue them and vote for or against them. His ideal is a small community (like Winsted, Conn., where he grew up) that unites to force corporations and unresponsive government to act in the public interest. Think of every Frank Capra movie you ever saw. People often assume that Capra was a New Deal Democrat, but in fact he was a lifelong Republican.
An entire chapter of “Unstoppable” celebrates the Southern Agrarians, a reactionary populist movement of the 1930s that cast “a baleful eye on both Wall Street and Washington, D.C.” Nader admires the Southern Agrarians not for their racial attitudes (most of them were notably racist and anti-Semitic) but because they believed fiercely in maintaining small-scale rural economies in which both ownership and control stayed local, often in the form of a co-op. Squint a little, and the Southern Agrarians may start to resemble today’s left-wing microbrewers and locavores.
Much of the left’s agenda, “Unstoppable” argues, can be justified by citing revered conservative authors. Adam Smith described the invisible hand but also the “bad effects of high profits.” Friedrich Hayek condemned certain cartels and monopolies. Russell Kirk, who feared untrammeled government and capitalism, wrote that John D. Rockefeller and Karl Marx “were merely two agents of the same social force — an appetite cruelly inimical to human individuation.”
Nader cites these and other examples to argue that left and right should band together against the common enemy of “corporatism.” It’s really more the Naderite left he’s talking about, and an ever-shrinking pool of principled conservatives. But let’s hear him out. The issues he has in mind for a left-right alliance break down into three categories.
Category One is the Centrist Agenda. This consists of ideas that are uncontroversial but difficult to achieve in practice. They include promoting more efficiency in government contracting and spending, requiring an annual audit of the Pentagon budget, reviving civic education in schools, and preventing private exploitation of “the commons,” i.e., anything that’s owned by everybody — public lands, public airwaves, the Internet, etc. (One of two people to whom Nader dedicates “Unstoppable” is my late friend Jonathan Rowe, a journalist whose 2013 book, “Our Common Wealth,” argues for better stewardship of the commons. Like Nader, Rowe makes the case that there are good conservative reasons to do this.)
Category Two is what I’d call the Right On Agenda. It consists of ideas that are controversial to some degree but (to my mind, at least) extremely worthwhile. These include adjusting the minimum wage automatically to inflation, as proposed by the Obama administration — and supported by Mitt Romney before he ran for president. One argument Nader could make here, but doesn’t, is that such automatic adjustments would deprive Democrats of a political stick with which they’ve lately been beating Republicans who don’t want to raise the minimum wage.
Another controversial but worthwhile idea is to break up the “too big to fail” banks. Several prominent conservatives already support such a move, including Washington Post columnist George Will; Richard Fisher, president of the Federal Reserve Bank of Dallas; and Sen. David Vitter (R-La.). Limiting the size of banks appeals to both left and right because it would eliminate any need to bail them out in the future. Now proponents just have to win over centrists such as former treasury secretary Tim Geithner, who has pronounced any effort to end “too big to fail” “quixotic” and “misguided.”
A third controversial but valuable idea suggested by Nader is to rein in commercial marketing to children, especially through TV. This is exploitation, plain and simple. Trying to stop it has been the life’s work of Peggy Charren, founder of the now-defunct liberal group Action for Children’s Television. Nader notes that the evangelical right is also troubled by the way toy companies and fast-food restaurants are permitted to hawk often-questionable products to kids.
Category Three is what I’d call the Nutty Agenda, a rubric that should be self-explanatory. Nader favors further direct democracy through initiative, referendum and recall, but the results from these have seldom been encouraging. California’s Proposition 13, for instance, launched a nationwide revolt against property taxes — Thomas Piketty’s worst nightmare — and hobbled California’s state budget for a generation. Nader’s advocacy in this instance reflects his too-severe impatience with representative democracy. It’s probably not too much of an exaggeration to say that his ideal republic would conduct government business almost entirely by plebiscite, with the rest settled in the courts.
Nader would also like to end fast-track trade agreements, a goal more in tune with the left (and less so, I think, with the right). But although I’m sympathetic to many of his pro-labor and environmental arguments, the damage done by fast-track trade deals would not, I believe, exceed the likely damage that protectionist Senate amendments would do to slower-track agreements.
“End unconstitutional wars,” another overlap on Nader’s left-right Venn diagram, sounds reasonable enough — Nader is correct that a strict reading of the Constitution assigns exclusive warmaking authority to Congress. But Congress has demonstrated in a thousand ways since 1941 that it doesn’t want to assume much responsibility, pro or con, for foreign interventions. How does one force it to? Nader is pretty vague about that in “Unstoppable,” but elsewhere he’s said he’d like to impeach President Obama for “war crimes.” He similarly wanted to impeach George W. Bush for waging war “based on false pretenses.” This seems indiscriminate, to say the least, and another sign that Nader deems representative government highly disposable.
Of course someone has to pay for all this politicking. One of the zanier directions Nader’s thinking has taken in recent years is the belief that public-interest-minded rich people can be relied on to restore political power to ordinary citizens. This is the theme of his 2009 novel, “Only the Super-Rich Can Save Us.” In the book, rich self-described “Meliorists” enact single-payer health insurance, elect Warren Beatty governor of California and persuade Wal-Mart to unionize.
Back here in the real world, though, the main way rich people have lately exerted significant power over the political process has been through conservative super PACs. During the 2012 Republican primaries, pashas such as Sheldon Adelson, Harold Simmons and Foster Friess were calling the shots as never before. One especially touching belief of Nader’s, expressed in a chapter of “Unstoppable” titled “Dear Billionaire,” is that rich patrons can be persuaded to cede control over how their money is spent in pursuit of the common weal.
Cooperation ought to be possible, even in this age of political bad faith, between left and right. That Nader is pursuing it so vigorously in the current hyper-partisan environment is yet another reason to admire the man. But at least to some extent, when Nader thinks he’s talking to conservatives, he’s actually talking to the quirky conservative within himself.
Timothy Noah is the author of “The Great Divergence: America’s Growing Inequality Crisis and What We Can Do About It.” He writes twice weekly for MSNBC.com.
UNSTOPPABLE - The Emerging Left-Right Alliance
to Dismantle the Corporate State
By Ralph Nader
Nation Books. 224 pp. $25.99
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Climat: 22 vérités qui dérangent
Jean-Pierre Bardinet
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Entre restauración y cesarismo: la antiutopía de Donoso Cortés
Entre restauración y cesarismo: la antiutopía de Donoso Cortés
Por Rafael Campos García-Calderón
Filósofo de la Universidad Nacional Mayor de San Marcos
Ex: http://geviert.wordpress.com
Cuando en Interpretación europea de Donoso Cortés, Carl Schmitt nos describe el pensamiento del político y diplomático español como un pensamiento de carácter “europeo”, nos muestra algo inédito dentro del llamado “pensamiento reaccionario”.
La Revolución de 1848 fue el anuncio de una nueva era en la historia de Europa. La civilización burguesa europea sustentada en el liberalismo fue puesta a prueba. Una nueva filosofía política suspendió, por un momento, la hegemonía cultural burguesa: socialismo, comunismo, anarquismo, nihilismo y ateísmo aparecieron como una amenaza en el horizonte. Frente a este peligro, la Contrarrevolución europea, uno de cuyos baluartes será Napoleón III, asumió el costo de enfrentar estos acontecimientos. Con su acción, trastocó el orden liberal burgués creando un nuevo fenómeno: el Cesarismo. Así, el Estado recuperó, bajo una nueva forma, su status político y se alió con un conjunto de fuerzas sociales no incluidas, hasta ese momento, en el orden democrático liberal.
Uno de los partidarios de esta Contrarrevolución fue Donoso Cortés. A diferencia de Joseph de Maistre, Donoso no creía en la restauración de la Monarquía. Para él, los reyes habían perdido su lugar en la historia política de Europa. En su lugar solo quedaba la “dictadura del sable”, la nueva forma de ejercicio de la soberanía política. Donoso había percibido que los acontecimientos del 48 no respondían simplemente a una crisis del sistema liberal burgués. En realidad, había visto en ellos uno de los síntomas de un proceso anunciado ya por algunos teóricos. Sin embargo, frente a estos científicos, la visión de Donoso destacaba por su radicalismo espiritual. Para él, no se trataba simplemente de un combate político o cultural, sino de una guerra religiosa contra un enemigo mortal: la pseudoreligión del hombre expresada en el socialismo y sus diferentes formas. En este sentido, superaba la coyuntura política de Napoleón III y preparaba, con su visión, el escenario de una antiutopía.
Por esta razón, Donoso no debería ser considerado un pensador reaccionario, sino más bien el precursor de una nueva época: la época del pavor (δεινόσ). En ella, el hombre, con tal de desplegar su genio organizado, aprovecharía ventajosamente cualquier situación ignorando las diferencias entre el bien y el mal. Es esta consideración espiritual de la cultura europea la que condenó al pensamiento de Donoso al silencio. Superada la revolución, los historiadores burgueses ocultaron los acontecimientos y restauraron su fe en los ideales ilustrados. Sin embargo, los acontecimientos del 48 quedaron sin una interpretación satisfactoria.
Setenta años después la amenaza reapareció en el horizonte. La Revolución Bolchevique dirigida por Lenin desarrollaba el programa que Marx había esbozado, a partir de los acontecimientos del 48, en el Manifiesto Comunista. A diferencia de los historiadores burgueses, los comunistas habían podido leer en estos acontecimientos la inexorabilidad de un proceso que sus rivales pretendían ignorar: el triunfo de la civilización proletaria. Existía, para ellos, una continuidad histórica entre ambas revoluciones y, por tanto, según ellos, un nuevo poder se apropiaría indefectiblemente de los destinos de Europa. Este poder tendría como objetivo primordial el desarrollo de las fuerzas productivas capitalistas para alcanzar el socialismo, fase preparatoria del comunismo o sociedad sin clases.
Sin embargo, esta interpretación no era la única posible. A despecho del olvido de los pensadores liberales, hubo un conjunto de filósofos e historiadores que atendieron a los eventos de aquel momento y a su continuidad en el tiempo. Uno de ellos fue, sin duda, el mismo Donoso Cortés, cuyo diagnóstico de la situación histórica ha permitido esbozar una “interpretación europea” de su pensamiento. Según esta expresión, el alcance de la interpretación comunista estaría fuera de los límites de Europa, pues en lugar de dar cuenta del destino histórico del Viejo Continente, habría esbozado el futuro de un espacio muy diferente: la Rusia de los zares.
La profecía comunista habría proyectado sobre una crisis histórica concreta su propio plan histórico ideal. Sin duda, el lugar de realización de esta idea no podía ser Europa, pues la condición sine qua non para su concretización era la implementación generalizada de la tecnología en la vida social y la centralización de la administración política. A pesar de la interpretación comunista, la cultura europea era todo menos un cuerpo homogéneo capaz de someterse sin más al aplanamiento homogenizante de la tecnología y la burocracia. Para ello, era preciso un espacio político carente de conciencia histórica, es decir, un Estado carente de vínculos orgánicos con su Sociedad. La Rusia zarista, sometida incontables veces al azote tártaro-mongol y a la política del exterminio, era el candidato oportuno para esta nueva utopía.
Para Carl Schmitt, era posible reconstruir esta interpretación europeísta de los acontecimientos del 48 a partir de la obra de Donoso Cortés y de otros pensadores contemporáneos que, sin embargo, no tuvieron con él mayor contacto. Esta perspectiva estaba constituida por tres elementos: un pronóstico histórico, un diagnóstico cultural y un paralelismo histórico con el pasado. Según el pronóstico histórico de esta interpretación, estos eventos habrían marcado el inicio del descenso de la civilización europea frente a la hegemonía de dos nuevas potencias: Rusia y EE.UU. Es a partir de la derrota de Napoleón I frente a Rusia en 1814 que esta nueva realidad se apodera de la historia: las potencias europeas han dejado de ser el centro de la Historia Universal.
El primer hito en la historia de esta interpretación lo constituye, según Schmitt, Tocqueville (1835), quien pronosticó el despliegue de la democratización y centralización administrativa a gran escala por parte de Rusia y EE.UU. Además de ello, Tocqueville hizo un diagnóstico cultural de Occidente. Para él, la revolución de 1789 abría las puertas al proceso de centralización política que se realizaría inexorablemente en manos de cualquier partido o ideología política. En este sentido, la actividad política en general estaba irremediablemente destinada a servir al propósito centralista administrativo: la civilización se dirigía a la masificación.
Paralelamente, Donoso Cortés (1850) había percibido que la política exterior de Europa había decrecido en relación a la de EE.UU., Rusia e Inglaterra. Esta señal le indicaba la misma conclusión a la que Tocqueville había llegado con su pronóstico. En cuanto al diagnóstico, Donoso arribaba a otra conclusión, cercana más bien a la que algunos historiadores y sociólogos alemanes habían efectuado. Según esta, las modernas invenciones tecnológicas puestas al servicio de la administración pública anunciaban la futura mecanización de la sociedad y la destrucción de los órganos intermedios de poder. En efecto, Jakob Burckhardt, Friedrich List, Max Weber y Oswald Spengler, entre otros, diagnosticaron la creciente mecanización e industrialización de la civilización como el camino hacia una sociedad perfectamente organizada dirigida por una burocracia que tiene en sus manos la explotación económica. A los ojos de esta “interpretación europea”, la nueva era no traía consigo el paraíso sino la esclavitud a la técnica.
Un tercer elemento de esta interpretación consistía en la comparación o paralelismo histórico que a partir de 1848 los historiadores, comunistas o “europeístas”, habían efectuado respecto de la situación histórica de Europa. Este paralelismo consistía en la comparación con la época de las guerras civiles en Roma, época en la que el Cesarismo se implantó y en la que el Cristianismo florecía hasta imponerse al Imperio. Esta comparación traía consigo la idea del final de la Antigüedad que, en clave decimonónica, debía leerse como el final del Cristianismo.
Spengler, en la Decadencia de Occidente, había tratado de vincular entre sí diversos paralelismos históricos. Entre ellos, el más importante constituía la batalla de Accio, considerado el comienzo de nuestra era cristiana. Saint-Simon, en El Nuevo Cristianismo, estableció una relación entre nuestra época actual y la de los orígenes del Cristianismo. Para él, el Cristianismo habría terminado y su sustituto, un nuevo poder espiritual, habría llegado a reemplazarlo: el Socialismo, el nuevo cristianismo.
La posición de Donoso frente al paralelismo histórico era muy diferente. En clara oposición a ambas interpretaciones del mismo fenómeno, consideraba que el Cesarismo y el inicio del Cristianismo como paralelismo histórico a los eventos de 1848 eran evidentes, aunque insuficientes para explicar la circunstancia histórica del momento. En efecto, a diferencia de todos los otros pensadores, juzgaba demasiado optimista el pronóstico, pues por ninguna parte veía a aquellos “pueblos jóvenes”, símbolo de la regeneración espiritual occidental, que hubiesen correspondido a los germanos de la época de las invasiones a Roma. En el siglo XIX, esos “pueblos jóvenes” ya estaban corrompidos por el veneno de la civilización occidental desde el momento en que son un resultado de esta. Por ello, para él, el paralelismo histórico entre nuestra época y la era del cristianismo primitivo o del cesarismo no podía asemejarse a la visión que los socialistas tenían del mismo.
En realidad, la falta de este tercer elemento regenerador hacía del paralelismo histórico la antesala a una catástrofe. En lugar de un elemento regenerador, una seudorreligión ‒el socialismo ateo‒ ocupaba su lugar. Se trataba del culto a la Humanidad absoluta, culto que, paradójicamente, conducía, según él, al terror inhumano. Desde su punto de vista y a la luz de los acontecimientos del 48, una religión del Hombre solo podía conducir al terror y la destrucción, pues el Hombre no tolera a los demás hombres que no se someten a él. Para Donoso, esta Utopía era el resultado de un espejismo producido por la asociación entre el progreso de la técnica y la aspiración a la perfección moral de la Humanidad. Así, la idea ilustrada de progreso dejó de ser un esquema abstracto y se transformó en un programa materialmente realizable a partir de la técnica.
La visión que Donoso tenía de los acontecimientos del 48 y del paralelismo histórico tan celebrado se asemejaba, según Schmitt, a la experiencia interior a la que Soren Kierkegaard había accedido por aquellos años. En efecto, Kierkegaard había percibido la amenaza de un clima de horrores a partir de la lasitud espiritual que las iglesias de su tiempo padecían. Una vez más, la era de las masas había llegado. En este sentido, la visión de Donoso no era otra cosa que la objetivación histórica de esta realidad espiritual. A diferencia de las utopías idealistas y materialistas que sus enemigos liberales y socialistas trataban de imponer a la historia desde esferas extrañas a ella, Donoso consideraba el acontecimiento histórico concreto y a partir de él interpretaba los signos sorprendentes de una teleología simbólica.
Desde este punto de vista, el Hombre no podía ser la encarnación de la paz, como querían los demagogos de su época, sino del terror y la destrucción. Según Schmitt, Donoso vaticinó el advenimiento de aquello que Nietzsche expresó en su concepto de Superhombre: la legitimación histórica del poder y la violencia sobre los infrahombres.
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mardi, 10 juin 2014
Pourquoi De Gaulle n'a jamais commémoré le 6 juin
Pourquoi De Gaulle n'a jamais commémoré le 6 juin
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Ice Station Obama
Ice Station Obama
by Wayne Madsen
Although President Obama's «pivot to Asia» is receiving media attention, his little-known push to establish American hegemony over the rapidly melting Arctic polar zone has gone largely unnoticed. Using three NATO allies, all of them monarchies, Obama is trying to establish a U.S.-led condominium of the United States, Canada, Norway, and Denmark over the Arctic, conspicuously leaving Russia out of the equation. Obama’s military and intelligence push into the Arctic could be taken from the pages of the 1960s Cold War thriller by Alistair MacLean, «Ice Station Zebra», With the depletion of the Arctic ice pack opening up formerly non-navigable Arctic maritime zones to shipping, Obama and his Wall Street handlers are eyeing the Arctic as America’s new region for natural resource exploitation. And, as always, the Pentagon and the U.S. intelligence Community are ready to act as the centurions for the investment bankers and hedge fund tycoons. U.S. Defense Secretary Chuck Hagel’s Arctic Strategy was unveiled in Halifax in November 2013. Hagel said the Pentagon’s «Arctic Strategy» is centered upon the U.S. bolstering its military capabilities in the Arctic region with the opening of new sea lanes for natural resource «exploration», The first step of the Obama «polar pivot» has been to militarize it under the NATO umbrella. The Svalbard Treaty of 1920, ratified by 40 nations, agreed to demilitarize the Norwegian-owned Arctic archipelago of Svalbard and to permit commercial activities on the islands by the signatories. Only Norway and Russia (and the former Soviet Union) exercised the right to commercially exploit the resources of the islands, mainly by mining coal. Russia has largely withdrawn its commercial interests from the islands with only some 370 Russians and Ukrainians remaining in Svalbard, many of them living at the mining community in Barentsburg, the Russian research station at Ny-Ålesund, and the small mining outpost at Sveagruva. A dependency of Norway, Svalbard has seen its Norwegian population grow with many of the Norwegians living in the capital of Longyearbyen. As signatories of the Svalbard Treaty, Americans, Canadians, and Britons are free to travel and reside on Svalbard without restrictions imposed by Norwegian authorities. Americans first started to arrive in Svalbard as part of the team that oversees the operation of the Svalbard Global Seed Vault, a project of Global Crop Diversity Trust, which stores most of the world's crop and botanical varieties in an underground vault. Russia believes that NATO has violated the Svalbard Treaty by covertly operating military functions at the Svalbard Satellite Station at Ny-Ålesund, which is connected to Harstad and Andoya, Norway by the Svalbard Undersea Cable System. Andoya was the site of a Norwegian Sound Surveillance System (SOSUS) array, art of the U.S. Integrated Undersea Surveillance System (IUSS) that acoustically tracked Soviet and Russian submarines. There is a belief that the Norwegians have continued to employ acoustic intelligence devices against the Russians and that Svalbard is part of the Norwegian monitoring activities, in violation of the Svalbard Treaty. The U.S. also maintains a Globus II HAVE STARE radar station in Vardo in the Norwegian Arctic, which is used to collect electronic intelligence for the U.S. National Security Agency from Russian military targets across the Norwegian border. The mushroom-like radome that conceals the HAVE STARE radar is a tell-tale sign of a U.S. military-intelligence presence. Radomes have appeared in increasing numbers from the National Security base at Menwith Hill, England to northern Norway, Svalbard, Greenland, Iceland, the Faeroes, northern Canada, and even remote and uninhabited Jan Mayen Island in the Norwegian Sea. Complementing America's operations in Svalbard and Norway is the increasing use by NATO of Sweden's Arctic Lapland for military purposes. Most NATO activities in Sweden involve NEAT, which stands for NATO Exercises and Advanced Testing. The U.S. is also expanding its military presence at the Thule airbase in Greenland as part of the U.S. Air Force 21st Space Wing's missile defense network. Thule provides missile launch sensor data to the North American Air Defense Command (NORAD) and the Air Force Space Command. A number of Greenland «home rule» governments have wanted the United States to withdraw its military forces from Greenland but Washington and Denmark, which remains the sovereign authority over Greenland through the contrivance of calling Greenland a self-governing country within the «Kingdom of Denmark,» have rejected Greenlandic calls for the demilitarization of Greenland. The «kingdom» contrivance has also been used to keep the independence-minded Faeroe Islands in the Norwegian Sea firmly under Denmark's, and by default, NATO's, control. The Faeroes and Greenland are part of Denmark's Joint Arctic Command, which in turn reports to NATO. Although Greenland's Prime Minister Aleqa Hammond of the social democratic Siumut Party favors independence, she, like other past leaders, face determined opposition from Washington and Copenhagen, where NATO lobbyists exercise final say. Hammond stated «We will stand up as a people and demand what is rightfully ours.» According to a document found in the CIA archives, The U.S. has always believed it has ultimate authority over Greenland. And Denmark has not always been such an obedient slave to the dictates of Washington. A formerly TOP SECRET CIA document, dated January 31, 1947, states that the U.S. Minister to Denmark, Josiah P. Marvel, Jr., raised the issue of Greenland with the Danish Foreign Minister, Gustav Rasmussen. The U.S., at the time, was interested in wresting control of Greenland from Denmark to use it as a military base against the Soviet Union. When Marvel insisted on discussing the future of Greenland with Rasmussen, the Danish Foreign Minister replied, «While we owe much to America, I do not feel we owe them the whole island of Greenland.» What a difference a generation makes. Former Danish Prime Minister and outgoing NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen, nicknamed the «Fogh of War» by his many critics, handed Greenland to the United States on a Georg Jensen silver platter and warned the Faeroes not to even think about independence. Whatever the Americans paid for Rasmussen’s knee-jerk loyalty, it was worth it to Washington. U.S. dominance over the Arctic is spelled out in the Pentagon's National Strategy for the Arctic Region, a policy that was developed under the stewardship of Daniel Y. Chiu, the deputy assistant secretary of defense for strategy. Chiu sees the rapid climate change that is affecting the Arctic facilitating a greater U.S. naval and other military presence in the region. Last February, U.S. forces participated in the first airborne operation north of the Arctic Circle. The exercise, codenamed SPARTAN PEGASUS, saw paratroopers from the Army's 25th Infantry Division parachute into Deadhorse on Alaska's North Slope. In 2012, the commander of the U.S. Northern Command (NORTHCOM) and NORAD signed the Tri-Command Framework for Arctic Cooperation with the Commander of Canadian Joint Operations Command. The agreement «enhances military cooperation to support safety, security and defense operations in the region.» NORTHCOM has assumed sole responsibility for military operations in the Arctic region, placing Greenland, Svalbard, Jan Mayen Island, and the North Pole within NORTHCOM's jurisdictional domain. And NORTHCOM has not been shy about ordering U.S. fighter planes to engage Russian military aircraft in dangerous «cat-and-mouse» games over the Bering Sea between Siberia and Alaska. NORTHCOM has increased its presence in Canada's first Inuit-ruled territory, Nunavut. In March, NORTHCOM conducted Exercise ARCTIC WARRIOR/GUERRIER NORDIQUE in Iqaluit, Nunavut. The Stephen Harper government in Ottawa has increasingly stymied the rights of Native Canadians over the natural resources on their lands. The presence of NORTHCOM military units in the Nunavut capital of Iqaluit last March was a message by Ottawa and Washington to the local leaders that their self-government has «limits,» just like those imposed by Washington and Copenhagen on their Inuit cousins in Greenland. The same restrictions by the neo-colonialists of Ottawa and Washington will be imposed on the emerging Deline Gotine nation, the first native Canadian self-governing entity in Canada's Northwest Territories. In addition, the people of Deline Gotine will have no authority to ban natural gas fracking in their territory. NATO has urged Denmark and Canada to resolve a dispute over ownership of Hans Island, a 1.3 kilometer barren uninhabited island between Greenland and Canada's Ellesmere Island. The island will be ruled as a shared condominium between Canada and Denmark. Left out of the agreement are Greenland and Nunavut, the two Inuit governments that actually would have had no problems resolving sovereignty issues between the same native people. However, in the Arctic, the decisions are made in Washington, while the NATO puppets of Ottawa, Copenhagen, and Oslo obediently wag their tails. |
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Sunic: la ND europea
Contra la democracia y la igualdad.
La Nueva Derecha Europea.
de Tomislav Sunic
OrientacionesÉste es el primer libro que se publicó en lengua inglesa sobre la Nueva Derecha Europea, y a día de hoy sigue siendo una introducción imprescindible a esta escuela de pensamiento fundamental para la comprensión de la política europea. Tomislav Sunic examina las cuestiones principales que han preocupado a los pensadores de la Nueva Derecha desde su fundación por Alain de Benoist en 1968, así como la naturaleza problemática de la etiqueta “Nueva Derecha” para una corriente que se ve a si misma más allá de los conceptos tradicionales de izquierda y derecha: su revolucionaria filosofía política; su concepción cíclica de la historia; su actitud hacia la democracia, el capitalismo y el socialismo; y su defensa de la espiritualidad “pagana”. El autor también analiza el papel de algunos autores anteriores que han sido especialmente influyentes en el desarrollo del movimiento, como es el caso de Oswald Spengler, Carl Schmitt y Vilfredo Pareto.Tomislav Sunic nació en Zagreb (Croacia) en 1953. Es doctor en Ciencias Políticas por la University of California at Santa Barbara. El doctor Sunic da conferencias por todo el mundo y dirigía su propio programa de radio, The Sunic Journal, emitido a través de Voice of Reason Network, una emisora de radio online. Es autor de varios libros, incluyendo Homo Americanus: Hijo de la Era Postmoderna (publicado en español por Ediciones Nueva República), y Postmortem Report: Cultural Examinations from Postmodernity (Collected Essays), los cuales profundizan en cuestiones planteadas en este libro. Recientemente ha publicado en lengua francesa Chroniques des Temps Postmodernes (marzo, 2014), una obra que ha generado gran expectación en Francia
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Euroskepticism and Its Discontents
Euroskepticism and Its Discontents
The European elections saw gains by the far right, far left, libertarians, and radical populists. The common thread was opposition to the budding continental empire of the EU and its dominance by the neoliberal plutocracy. The Europeans need the message of anarcho-pluralism and pan-secessionism as much as Americans do. This looks like a job for the national-anarchists.
Antiwar.Com
The conventional wisdom is nearly always wrong, and rarely so wrong as when it comes to the EU elections, the results of which are being trumpeted as the triumph of the “far right.” The more alarmist among these uniformly pro-EU commentators are even claiming neo-fascism in Europe is on the march. Well, they’re at least half right: something is on the march. They just don’t know what it is.
The “far right” meme is based on the results in France, where the National Front of Marine le Pen has for the first time won a plurality of seats in the European Parliament, and this news is usually coupled with panic-stricken reports of UKIP’s sweep across the Channel. Yet the two parties have nearly nothing in common except for opposition to the euro and the European project. The French Front is statist, protectionist, and carries red banners in the streets on May Day. UKIP is a quasi-free market split from the Tories, pro-free market and vaguely Little Englander. They aren’t opposed to immigration per se: they just want immigrants with assets, as opposed to the poorer variety.
The only thing these two movements have in common is opposition to the rule of Brussels, but that is quite enough for the Eurocrats and their journalistic camarilla to cast them in the role of volatile “extremists,” dangerous “populists” out to tear apart the “social fabric” of Europe. One prominent Eurocrat, the former Prime Minister of Luxembourg, foresees a replay of 1914: “I am chilled by the realization of how similar the crisis of 2013 is to that of 100 years ago,” intones Jean-Claude Juncker.
While there aren’t many Archdukes left to assassinate, whatever the similarities to 1914, the so-called right-wing populists have little to do with it. Indeed, it is the EU, in seeking to assert itself as an international power, that has ratcheted up the war danger by challenging Russia in Ukraine, allying with Washington to push NATO to the very gates of Moscow. In opposing the EU’s very existence, these parties – whatever their other characteristics – are taking on the forces that make war more likely.
And while a good number of these emerging parties may be fairly characterized as “right-wing populist,” this generalization doesn’t hold at all when one looks at the details. Yes, the National Democratic Party of Germany, a group with clear neo-Nazi sympathies, has entered the European Parliament for the first time: yet that has little to do with the minor uptick in their vote total and much more to do with German election law, recently revised to lower the threshold for being granted seats (from five percent to one percent). On the other hand, the Alternative for Germany (AfD), a party opposed to the euro albeit not necessarily to the political concept of the EU, garnered six percent: AfD is a split from the now politically irrelevant Free Democrats, whose leading lights are economists and academics rather than skinheads. It is a party that came out of nowhere and has now displaced the Free Democrats as Germany’s rising third force – yet the NPD gets all the publicity.
The reason is because the NPD’s negligible gains fit the preordained theme of the news coverage, the meme adopted by the media elite and handed down from on high.
The idea that “right-wing populism” or even neo-fascism is on the march due to the results of the European elections is never so nonsensical as when it is applied to Italy, where Beppe Grillo’s “Five Star” movement came in with 21 percent of the vote, an astounding total given the party’s brief history and scant resources. The Five Starists are a unique combination of Euro-skepticism, populism (they favor direct democracy via the Internet), and outright cynicism, Italian-style. And while the 40 percent garnered by the pro-EU Democratic party is being hailed by the media and the Eurocrats (or do I repeat myself?) as a great victory, that the Five Stars managed to even approximate their last vote total without much institutional backing was in itself a major accomplishment. My point, however, is that Italy has real fascist parties, none of which registered above a few percent in the recent election.
Another example of this nonsensical “immigrant-bashing-neo-fasicsts-are-on-the-rise” line being handed out by Brussels is Greece, where, it’s true, the openly fascist semi-criminal “Golden Dawn” party polled nearly 10 percent. Yet these same alarmists downplay the victory – by four percentage points – of Syriza, a far-left outfit, over the ruling center-right coalition: the usual excuse given is that the margin isn’t considered big enough for an “upset.” Syriza is described in news accounts as an “anti-austerity” party, a bit of a euphemism that downplays its origins as a coalition of Communists, Trotskyists, and other far-left grouplets.
In Poland, the controversial Janusz Korwin-Mikke and his “New Right” party combine a quasi-libertarian domestic program with outright opposition to the EU and a mean streak of misogynistic notions about women and sexuality that have won the party notoriety: they won 7 percent of the vote, thus ensuring them seats. They are the Polish version of UKIP: the same goes for the Danish Peoples Party, which won 27 percent and doubled its seats. The neo-fascist British National Party lost all its seats this time around.
However, a kernel of truth abides in the conventional wisdom: there is indeed a rising fascist presence in European politics, and it is not confined to France’s National Front, which is not openly fascist in any case. There is a geographical factor involved in this trend: the most successful fascist parties are those in southeastern Europe, including not only Golden Dawn but Hungary’s Jobbik party – which is openly anti-Semitic and looks to the pro-Nazi collaborationists of World War II for inspiration. The Austrian Freedom Party, founded by Jorge Haidar, gained 27 percent, doubling its representation in the European Parliament. Under Haidar’s leadership, the party was more like UKIP than BNP, but in recent years has veered more toward the Geert Wilders model – whose own Dutch anti-Muslim movement, by the way, fared pretty badly.
That none of these mostly West European parties, including Le Pen’s National Front, has the slightest chance of actually coming to power doesn’t stop the “progressive” left from sounding the alarm – just hearing it galvanizes their followers and confirms them in the knowledge that anyone to their right is a racist homophobic misogynist with a secret yen for World War II memorabilia. Their big blind spot, however, is apparent when their gaze turns eastward, and particularly where it concerns the EU’s latest conquest – Ukraine.
I had to laugh when I saw the tweets from the usual suspects hailing the presidential election results in Ukraine as proof fascism has no presence in that country. The presidential contest hardly measured the Ukrainian fascists’ actual strength: the real test will come later, with parliamentary elections and the progress of the EU’s “austerity” program. In the meantime, the Svoboda (Freedom) party has seven supporters in the “interim” government, which will probably be unchanged until and unless parliamentary elections are held.
Originally the “Social National” party (i.e. national socialist, wink wink!), Svoboda holds 35 seats in the Rada (parliament), the result of their 10 percent vote total last time around. After playing such a key role in the Maidan protests, their vote total is bound to go up, and indeed the victory of the so-called Chocolate King, the oligarch Petro Poroshenko, in the presidential election will pave the way for their future success. A pretty sleazy character in his own right, the filthy-rich Poroshenko will preside over EU-dictated terms of austerity that promise to be fertile ground for precisely the sort of Weimar-like “populism” the Eurocrats are warning against.
Thus the Euro-elites dig their own graves – which one wouldn’t mind at all if they didn’t insist on taking so many innocents with them.
The reaction against the EU project on both the right and the left is easily explained: people don’t trust big institutions, particularly of the governmental variety. The bigger they are, the more people resent and resist them.
The EU is often portrayed by its boosters as the prerequisite for Europe fully entering modernity, leaving behind the old detritus of national borders and cultural particularities and moving to embrace a Brave New World. Yet the Eurocrats uphold an old-fashioned conception of modernity, one born before the computer age empowered individuals and fostered the merits of decentralized decision-making. Just look at the decision by some idiotic Spanish judge to censor the Google search engine: these people just don’t get it, do they?
All this baloney about how failure to recognize the supremacy of Brussels risks a replay of the Great War represents a severe case of projection. The foreign policy of the EU has been consistently aggressive and expansionist. This is underscored not only by Brussels’ recent Ukrainian foray but also by its ambitions of absorbing Georgia. And don’t forget the on-again off-again ascension of Turkey to full EU status, long a project on the Eurocrats’ agenda: the idea is to pair NATO membership with EU membership in a discount package deal. It is of course entirely laughable that Turkey is European in any respect: but power politics trumps culture and even language, at least among the Euro-elites. As the EU charges eastward, it won’t be long before they’ll be claiming the “president” of Kazakhstan a long lost European brother.
NOTES IN THE MARGIN
You can check out my Twitter feed by going here. But please note that my tweets are sometimes deliberately provocative, often made in jest, and largely consist of me thinking out loud.
I’ve written a couple of books, which you might want to peruse. Here is the link for buying the second edition of my 1993 book, Reclaiming the American Right: The Lost Legacy of the Conservative Movement, with an Introduction by Prof. George W. Carey, a Foreword by Patrick J. Buchanan, and critical essays by Scott Richert and David Gordon (ISI Books, 2008).
You can buy An Enemy of the State: The Life of Murray N. Rothbard(Prometheus Books, 2000), my biography of the great libertarian thinker, here.
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La leçon de la chute de l’Empire romain
La leçon de la chute de l’Empire romain
Lisez d’urgence La chute de Rome, fin d’une civilisation, de Bryan Ward-Perkins, traduit de l’anglais chez Alma Éditeur. Cet ouvrage de l’historien, universitaire et archéologue britannique, est un pavé dans le jardin de l’idéologie dominante. La thèse défendue, avec toutes les précautions de langage d’un éminent professeur à Oxford, au rebours de toute l’historiographie bien pensante contemporaine, est que la chute de l’Empire romain, de la romanité, fut un recul de civilisation, une régression qu’il faudra plus de dix siècles pour rattraper. Et encore…
La thèse de Ward-Perkins renoue avec le sentiment d’admiration qu’on avait pour l’Antiquité gréco-romaine, pensée comme supérieure, du Moyen-Âge nostalgique au XIXe siècle. Selon l’auteur la « post-romanité », à partir du catastrophique Ve siècle, c’est-à-dire le début du Moyen-Âge, fut une régression de la civilisation dans pratiquement tous les domaines. Voire même, dans certaines régions, comme la Grande-Bretagne, un retour à l’âge de fer…
Les conclusions de Ward-Perkins, essentiellement fondées sur les plus récentes recherches archéologiques, mais aussi sur l’épigraphie et le décryptage des textes du Bas-Empire, ont de quoi choquer. On les croyait oubliées, tant l’idéologie pollue la recherche historique. Les historiens médiévistes (” la grande clarté du Moyen-Âge ”) essaient de nous persuader que leur période fut la naissance d’une ”autre” civilisation, qu’il n’y eut pas recul et déclin, mais transition progressive. Non, pour l’historien d’Oxford, il y eut un effondrement dans tous les domaines, dont on mettra plus de dix siècles à se remettre.
En réalité, le haut Moyen-Âge fut pour lui une période de régression de civilisation dans pratiquement tous les secteurs : technique, économique, démographique, sanitaire, culturel … Le niveau de vie et de confort de la ” bourgeoisie” de l’Empire romain, de la cour impériale aux casses moyennes, (par exemple, chauffage central, égouts et eau courante) ne sera retrouvé qu’à l’aube des temps modernes. En l’an 100, 50% de la population des Gaules savait lire et écrire, même imparfaitement ; en l’an mil, à peine 1%. Les techniques architecturale, sculpturale, picturale de l’Empire ne furent retrouvées progressivement qu’entre le XIIe et le XVIe siècle. Les infrastructures routières et les vitesses de transports terrestres du IIe siècle ne seront égalées qu’au XVIIIe siècle. Il fallut attendre le début du XIXe siècle pour que des villes, comme Londres, dépassent le million d’habitant, alors que Rome et Alexandrie atteignaient les deux millions à l’apogée de l’Empire, au IIe siècle.
Même Charlemagne, auteur de la ”renaissance carolingienne”, qui voulut succéder aux Empereurs romains en se faisant couronner en 800 dans une Rome en ruine et dépeuplée, et rétablir l’éducation de la jeunesse, était un semi illettré. Le Moyen-Âge (du Ve au XVe siècles, mille ans) fut, pour l’historien et archéologue, un âge de déclin brutal et de très lente renaissance.
Les causes de cette chute de l’Empire romain, c’est-à-dire d’une civilisation supérieure, furent provoquée non pas tant par des facteurs endogènes (crise économique, christianisation et abandon du paganisme) que par les invasions barbares, notamment germaniques, qui désorganisèrent et ravagèrent la complexe organisation de l’immense Empire, qui s’étendait des marches de l’Écosse au Moyen-Orient. Dans la partie occidentale de l’Empire, ce furent les invasions germaniques qui s’avérèrent responsables de la régression, et dans la partie orientale, un peu plus tard, les invasions arabo-musulmanes. La catastrophe s’étala du IVe au VIIIe siècle.
À notre époque où la notion de progrès est intouchable, quoi qu’on en dise, Ward-Perkins se demande pourquoi la notion de déclin est rejetée. Pour lui, c’est le signe d’un aveuglement et d’un optimisme obtus. Le mérite de l’historien anglais est aussi de réhabiliter la notion de ”civilisation” face à celle de barbarie, ce qui est un scandale face à l’idéologie actuelle, égalitariste, ”ethnopluraliste”, pour laquelle toutes les ”cultures” se valent.
En cela, Ward-Perkins conteste donc le concept germanique et égalitaire de kultur, selon lequel tous les peuples sont égaux dans leurs productions historiques, pour lui opposer le concept de civilisation, fondamentalement gréco-romain, selon quoi les peuples sont inégaux. Vaste débat.
Bien sûr, l’essai de Ward-Perkins peut choquer parce qu’il réhabilite l’image de ”la grande nuit du Moyen-Âge”, qui n’est pas acceptée par les historiens actuels. Il peut aussi inspirer les auteurs d’uchronie qui pourraient penser que si l’Empire romain ne s’était pas effondré, au Ve siècle, Louis XIV aurait surfé sur Internet. On ne refait pas l’histoire. Si la civilisation antique gréco-romaine ne s’était pas écroulée du IVe au VIIe siècles sous le double choc des invasions germaniques et arabes, le niveau technologique des XXe et XXIe siècles aurait peut-être été atteint dès l’an mil.
Citons, pour conclure, sans commentaires, le diagnostic de l’historien britannique :
« J’affirme que les siècles post-romains connurent un déclin spectaculaire de la prospérité économique et de modèles élaborés, et que ce déclin frappa l’ensemble de la société, de la production agricole à la haute culture et des paysans jusqu’aux rois. Un effondrement démographique se produisit très probablement, et l’ample circulation des marchandises de qualité cessa tout à fait. Des outils culturels de haut niveau, tels que l’écrit, disparurent de certaines régions et se restreignirent dans toutes les autres. » Pour l’auteur, « l’hypertrophie que prennent les thématiques religieuses » participent du déclin intellectuel de l’Antiquité tardive et du haut Moyen-Âge.
Il lui semble très nocif « d’éliminer toute notion de crise grave et de déclin dans la vision que l’on a du passé. Cela me semble dangereux, aujourd’hui et maintenant ». Il s’en prend en ces termes à l’aveuglement des élites contemporaines :
« La fin de l’Occident romain s’accompagna d’un grand nombre d’horreurs et d’un processus de dislocation tel que j’espère sincèrement ne jamais m’y trouver confronté dans ma vie présente. Une civilisation complexe fut détruite, ramenant les habitants de l’Occident à des manières de vivre telles qu’aux temps préhistoriques. Les Romains, avant la chute, étaient aussi convaincus que nous le sommes, nous aujourd’hui, que leur monde resterait, pour l’essentiel, tel qu’il était. Ils avaient tort. À nous de ne pas répéter leur erreur et de ne pas nous bercer d’une fallacieuse assurance. »
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25 años después: pensar a Carl Schmitt como método
El varón consumado, sabio en dichos, cuerdo en hechos,
es admitido y aun deseado del singular comercio de los discretos.
Baltasar Gracián, Oráculo manual y arte de la prudencia, 6, 1647
25 años después: pensar a Carl Schmitt como método
Giovanni B. Krähe
Ex: http://geviert.wordpress.com
A modo de introducción
Hoy se cumplen 25 años de la muerte de Carl Schmitt. ¿Qué se puede decir sobre el interés por Schmitt a 25 años de su muerte? Compartimos algunas reflexiones “prácticas” para un “buen” uso de la obra del jurista, de manera que siga resistiendo al tiempo como lo ha hecho hasta ahora.
Todo lector interesado en conocer las implicaciones prácticas del pensamiento schmittiano sabe que debe abandonar, en primer lugar, la mera lectura en perspectiva histórica de la obra del jurista (ese Schmitt “de Weimar”). Esta lectura histórica debe ser siempre preliminar y necesaria, por lo mismo debe saber que se limita a un esfuerzo interpretativo-descriptivo que no irá más allá de la narración de eventos del pasado. Se trata de una estrategia hermenéutica que, si no es hábil en organizar y ponderar bien su recursos heurísticos, su propia pregunta, su análisis final, termina entonces simplemente en un docto anacronismo. En segundo lugar, para recuperar un Schmitt más práctico y actual, referido al presente que nos ocupa, digámoslo así, se debe abandonar también la lectura monotemática y circular de las obras de Schmitt: se trata de esa lectura trivial (porque retórica, vieja y no sustancial) de ese Schmitt “de la dictadura”, el Schmitt teórico “de la excepción” y demás combinaciones con la primera perspectiva mencionada.
Leer a Carl Schmitt o a autores alemanes afines (Heidegger por ejemplo), significa dejar ese vicioso prurito bibliófilo de los temas intelectuales favoritos de café. Significa, en otras palabras, abandonar ese mito inmóvil, porque completamente incapacitante (la metáfora es de Tarchi-Benoist), alrededor del pensamiento “reaccionario”. Se trata de esa adolescente hagiografía “tradicional” de pensadores conservadores, “monárquicos”, todos seguidores de reyes muertos sin nombre ni espada. ¿Para qué es necesario superar este voluntario mito incapacitante?Para pretender una clara y robusta perspectiva realista de método y aplicación, de programa político si se quiere, donde la mirada hacia el pasado se convierte siempre en la justa medida de algo que será aplicado en el presente puntual. Este es, después de todo, el significado del pensamiento conservador: un pensamiento completamente arrojado en el presente fáctico.
Frente a esta necesidad, todo lo bueno que las dos perspectivas mencionadas sobre Schmitt (la histórica y la monotemática) pueden aún darnos sobre la vida, la obra y el pensamiento del autor a 25 años de su muerte, se demuestra como un ejercicio preliminar que debe dirigirse hacia el método, hacia el método schmittiano. Si conocemos el método, podemos prescindir completamente del autor-Schmitt, de cualquier autor (y purgarnos de nuestro vicio bibliófilo de paso). Podemos liberarnos de los temas intelectuales recurrentes y dialogar con el autor frente a frente a partir de la pregunta que nos plantea. Una pregunta que puede mantenerse válida más allá de su autor. Este es el verdadero significado de estos 25 años para nosotros. Se reflexione bien que no se trata de una metáfora hermenéutica al estilo de cualquier otro manierismo postmoderno. Para lograr este objetivo práctico-aplicativo de la obra del jurista, en este post intentaremos una lectura de la Teología política como método. Esto quiere decir que no nos limitaremos a la enésima exégesis del libro Este ejercicio partirá más bien desde el libro como instrumento y como medio, no como fin.
El método de la politische Theologie: la analogía
El método que denominaremos método político-teológico es desarrollado por Schmitt en el tercer capítulo de su Politische Theologie I (de ahora en adelante abreviado con PT I). Un ejemplo aplicativo de este método se encuentra en el textode Schmitt sobre Donoso cortés. Para poder colocar el método que vamos a presentar sumariamente, es necesaria la lectura de los dos textos mencionados.
El principio a la base del método político-teológico que Schmitt nos presenta en el tercer capítulo de su PT I parte preliminarmente del principio jurídico de la analogía. Como sabemos, la analogía ocupa un lugar preciso en la doctrina jurídica. La analogía “atribuye a un caso o a una materia que no encuentra una reglamentación expresa en el ordenamiento jurídico, la misma disciplina prevista por el legislador para un caso y para una materia similar” (Bobbio). El objetivo es evitar la la laguna, el “vacío” del derecho en un caso no previsto. La analogía adquiere evidencia y aplicabilidad únicamente en el ámbito de la ratio juris. Con esto queremos decir que la analogía jurídica no va entendida en los términos filosóficos de la analogia entis, o según la perspectiva lingüistico-cultural de la analogía lógico-semántica. La analogía en Schmitt va entendida preliminarmente en términos lógico-jurídicos, (recht-logisch). Si queremos hacernos una idea de este tipo de analogía lógico-jurídica, deberemos pensar en sus ámbitos aplicativos y los límites de la misma, por ejemplo en el caso de la analogia legis (ampliación del alcance de una norma o parte de ella) o la misma analogía juris (aplicación de toda la norma a un caso no previsto. Este tipo de analogía generalmente está prohibido en el derecho penal por ejemplo). El ámbito aplicativo de este tipo de analogía lógico-jurídica que Schmitt utiliza en su método, prescribeun determinado ámbito de validez y un vínculo material inmediato que incluye en su interior a la analogía lógico-semántica. Tengamos en mente esto último. Observaremos a continuación cómo Schmitt aplica el principio de la analogía a su teología política.
Analogía jurídica e isomorfismo material político-teológico: la estructura esférica
La analogía jurídica presupone la unidad y la coherencia del orden jurídico. Aquella no cubre una “laguna” o un “vacío” en sentido general o dogmático (de lo contrario el orden jurídico no sería unitario y coherente), más bien aplica técnicamente una determinada norma a dos hechos A y B (Sachverhalt) que son plausibles de comparación en su aspecto material (Sachzusammenhang). La similitud o la diferencia entre los dos hechos sigue un criterio (el tertium comparationis) que no se basa en la relación meramente lógica entre los dos supuestos materiales. El caso (Sachverhalt) al cual debemos aplicar la analogía, no representa un vacío para el sistema en sentido estricto, sino un hecho (Tatbestand) que exige una extensión o aplicación analógico-jurídica.
¿Para qué nos sirve comprender la analogía jurídica? para lo siguiente: la analogía político-teológica de Schmitt presupone una unidad coherente entre un orden político-jurídico y un orden político-religioso cualquiera, más allá de la formas históricas que ambos órdenes posean: se trata de una unidad entre un vínculo material y un vínculo espiritual, un vínculo que adquiere únicamente diferentes formas históricas en el tiempo. No se trata de una unidad “ontológico-metafísica”, o una nueva “filosofía de la historia”, puesto que el vínculo de esta unidad material-espiritual está permanentemente expuesto a la contingencia. Se trata, en la teoría schmittiana, de la figura del enemigo y del caso excepcional (ver más adelante). Es precisamente esta componente de permanente y contingente apertura de la mencionada unidad hacia lo impredecible (en sentido realista), hacia aquello que puede poner en juego su integridad, lo que permite ver dicha unidad material-espiritual de ambos órdenes como una identidad, una identidad ontológico-política.
Para ver esta unidad con más claridad, Schmitt primero radicaliza ideal-típicamente (en el sentido de llevar a la raíz) la componente material de los conceptos jurídicos, con el objetivo de mostrarnos el fundamento político-decisorio “detrás” de ellos en el tiempo. Según Schmitt, este nexo entre la analogía y su vínculo político-decisorio se puede observar si analizamos con atención, en el tiempo, la formas últimas de los conceptos jurídicos, es decir, la relación entre el vínculo político-material que introduce una norma y el vínculo ideo-lógico que la vuelve legitima en el tiempo como orden social precisamente.
Se trata de un método hermenéutico ideal-típico que puede aplicarse a cualquier periodo histórico y que ha sido desarrollado con éxito (por el lado histórico-semántico) por un alumno de Schmitt, Reinhart Koselleck. En el fondo se puede notar un concepto muy peculiar de ideo-logía, de análisis ideo-lógico. Se trata de un análisis que no es marxista, si vemos bien (pre-marxista más bien): entre dos hechos A y B, como en el caso de la analogía ordinaria mencionada, la analogía schmittiana no observa dos ordenamientos que se relacionan causalmente (una estructura económica y una superestructura “cultural”, digamos ilustrativamente), sino dos “estructuras” instituidas, dos concretos status quo A y B, uno material y el otro espiritual (no sólo cultural), que se relacionan isomorficamente y se conservan en el tiempo a través del permanente superamiento del vacío de la excepción y la exclusión del enemigo (Katechon). Contingencia, isomorfismo y mantenimiento entonces, o en los términos de Niklas Luhmann si se quiere: variación, selección, estabilidad (1). Veamos un ejemplo gráfico para poder ser más claros. El gráfico se refiere al tercer capítulo de la PT I (material interno del Geviert-Kreis):
Del cristal de Hobbes a la esferas de Schmitt
Podemos observar dos esferas unidas horizontalmente por un vínculo de identidad analógico entre ellas (analogische Identitat). El vínculo es horizontalmente analógico porque determina dos identidades homogéneas cada una con el propio fundamento institutivo, ordenador. En el ejemplo, se pueden ver dos realidades espirituales: la axiomática, referida a la lógica clásica, fundamento de la epistemología moderna (Axiomatik), y el dogma cristiano. Se note que, desde el método Schmittiano, ambas realidades son complementarias (tarea para los que creen todavía weltanschaulich en la separación entre religión y ciencia). Pero observemos primero la relación externa a las esferas. Podemos notar que este vínculo horizontal de identidad analógica está fundado en un vínculo material vertical que es la existencia política concreta (konkret-politisches Dasein). Se note que el vínculo material es exterior a las esferas. Esta existencia es concreta porque se basa en una decisión (Entscheidung) a partir de un espacio territorial determinado (Erde). El momento decisorio (Entscheidung) tiene una función axial precisa que permite la re-producción permanente de la decisiones colectivas vinculantes erga omnes en el tiempo, ya sea verticalmente como re-presentación política (Repraesentation), que horizontalmente como autoridad (politisches Symbole). A esta dinámica virtuosa se añade la legitimidad, que es legitimidad procedural, técnica (Technik). Esta triple dinámica alrededor del eje decisorio, entre el símbolo político, la técnica y la representación política (ver rectángulo inferior), está a la base misma del vínculo de identidad analógico entre las dos esferas superiores (ver flecha central). Se note ahora a la izquierda, completamente externo a la triple dinámica axial, al enemigo (Feind). El enemigo es el posesor del poder contingente, aquel que determina esta triple dinámica decisoria en su estricto y unívoco sentido político-ontológico: el enemigo determina, desde la contingencia, la existencia misma de toda la relación dinámica mencionada, convirtiendo el vínculo analógico identitario entre las esferas, en un vínculo político-ontológico concreto. Veamos ahora la relación isomórfica, esférica, que se crea a partir de este vínculo político-ontológico.
Observemos ahora el interior de las esferas. Un determinado orden histórico-político o status quo (por ejemplo la monarquía o la liberal-democracia) determina siempre, como fundamento de su mantenimiento en el tiempo, un isomorfismo entre un aspecto material y un aspecto espiritual. Esto quiere decir que un determinado status quo político-social (la monarquía, la democracia liberal) y un orden metafísico-teológico (Dios en la monarquía; el individuo o sujeto abstracto en el deismo liberal neo-humanista respectivamente) se fundan entre sí especularmente de manera autológica y autoreferencial (Spiegelindetitat). Se trata de dos realidades concretas en relación isomórfica en dos momentos históricos diferentes, no se da una “base” o “estructura” y una “sobre”estructura entre ambos. Se note además que estamos al interior de la esfera: tanto el lado material (el ordenamiento político-jurídico, material, la juristische Gestaltung) como el espiritual (los conceptos y categorías jurídico-teológicas, die lezte jur. Begrifffe) son relacionalmente lo mismo finalmente. Estamos lejos de cualquier “teoría del reflejo” o concepto de ideología marxista. Estamos mucho más cerca, sin duda, de los primeros idéologues franceses (destutt de Tracy), que veían un nexo orgánico y concreto entre las ideas, los contenidos ideacionales y un determinado orden político-social. Justamente por este nexo orgánico entre lo espiritual y lo material, pensamos que la representación adecuada para esta lectura de Schmitt sea una esfera.
Resumiendo: 1) dos esferas o identidades espirituales perfectamente isomórficas (geistliche Identität 1 y 2). En nuestra interpretación, una de ellas se funda (Grund), por ejemplo, en el dogma y la otra en la axiomática lógico-racional clásica (Aristóteles, Descartes). 2) al interior de cada esfera espiritual encontramos un principio de identidad y causa estrictamente especular (Spiegelindentität) entre dos concepciones, aparentemente distintas. Se trata de esa aparente dualidad completamente moderna, por lo tanto espuria, entre una “esfera material” y una “esfera espiritual” que se fundan y se auto-legitiman en la negación de la otra y viceversa. En el esquema vemos los ejemplos que introduce Schmitt, es decir, la realidad histórico-política con su “base” económico-social (la “estructura” marxiana) y su respectiva “sobreestructura” ideológica. La lucha aquí es aparente. 3) Tales analogías de caracter autoreferente y autológico se representan recursivamente y permanentemente en la historia al interior de cada esfera, cuyo isomorfismo fundamental (dogma religioso y lógica clásica) es inmóvil. La inmovilidad no se funda en un principio abstracto, sino en la forma precisa de una causa agente que modifica o introduce tal estado, en nuestro caso, la decisión (Entscheidung). La representación del acto decisorio se da en un lugar preciso, su ordenamiento (la tierra, die Erde). Instrumentos de este orden son la técnica y el simbolismo político-religioso (la re-presentación). La decisión determina el equilibrio isomórfico entre las dos esferas. Este es el tertium comparationis de Schmitt entre un momento histórico y el otro, lo que le permite observar similitudes y diferencias en dos momentos históricos: la decisión. El ámbito de la decisión es el ámbito de la existencia concreta, que es ortogonal a las dos esferas y siempre expuesto al enemigo.
En otro post veremos más de cerca un ejemplo concreto a partir del mencionado texto sobre Donoso.
Nota
(1) Ver Gesellschaft der Gesellschaft de N. Luhmann. Como en el caso de la teoría luhmaniana, se notará una implícita perspectiva neo-evolucionista detrás de este método schmittiano, muy afín al actual análisis de la evolucionary economics (pero que Schmitt extiende originalmente al campo de los contenidos ideacionales (Mannheim), en sentido ideo-lógico no-marxista) y la teoría político-institucional de la Path dependence.
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26 juin : NON AU TRAITE TRANSATLANTIQUE !
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lundi, 09 juin 2014
Omaggio a Dominique Venner
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Fête de la Courtoisie
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Céline: plein Nord
Le Quesnoy, Valenciennes, Lille, Hazebrouck… mais aussi le Brandebourg ou le Danemark, autant de points qui jalonnent le parcours des ancêtres de Céline et son propre périple à travers les deux guerres mondiales du 20e siècle.
Le Nord, qu’il évoque souvent dans ses œuvres, que ce soit pour revendiquer ses origines « flamandes » ou pour dire l’aimantation qui l’attire vers cette destination féerique, est, pour Céline, un lieu essentiel, à la fois des origines de la vie et de destination de « l’outre-là ».
Lieu de naissance et lieu d’une mort qui nous ramènerait aux origines d’avant la vie et son horrible réalité, le Nord est aussi le lieu de l’écriture qui, seule, peut accomplir cette boucle fantasmatique.
D’où le fait que Céline donne le titre de Nord à un roman qui une des bornes de cet itinéraire. En quatre articles consacrés aux origines familiales nordistes de Céline, à son séjour, en 1914, à l’hôpital d’Hazebrouck et ses amours avec l’infirmière-chef, à sa mission pour la SDN qui, en 1925, le mène de Lille à Zuydcoote en passant par Douai, et, enfin, à tout ce que signifie le Nord dans l’écriture de Céline, Pierre-Marie Miroux s’attache à le suivre dans ce voyage vers un pôle aimanté que Céline accomplit avec, comme il l’écrit dans sa dernière œuvre, sa « boussole autour du cou » !
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Crisis verergert: 123 miljoen mensen in EU onder armoedegrens
‘Einde Europese welvaart en beschaving binnen 10 jaar in zicht’
In Griekenland worden sommige kinderen gewoon op straat gedumpt omdat hun ouders te arm zijn om voor hen te zorgen. (3)
De kloof tussen wat de politiek beweert –de crisis is voorbij, het gaat weer goed met de economie- en wat de gewone man ervaart wordt groter en groter. Volgens de Internationale Arbeidsorganisatie (ILO) zijn inmiddels 123 miljoen mensen in de EU onder de armoedegrens gezakt. De komende tien jaar gaan daar nog een 15 tot 25 miljoen armen bijkomen als Europa doorgaat met het afbreken van de sociale zekerheid.
Het bezuinigingsbeleid dat wordt gevoerd om de schuldencrisis te beteugelen en de banken te redden heeft miljoenen langdurig werkloos gemaakt en miljoenen anderen opgezadeld met minimumlonen. In bijvoorbeeld Griekenland zijn de salarissen sinds 2008 met 35% gedaald, en steeg de werkeloosheid met 28%. In de hele EU hebben bijna 26 miljoen mensen geen baan (meer), waaronder 5,3 miljoen jongeren (2).
Armoede door afbraak sociale zekerheid
Tegelijkertijd verhoogt de politiek de belastingen en worden de bestaande sociale voorzieningen stap voor stap afgebroken. Het gevolg: hand over hand toenemende armoede.
Sinds het uitbreken van de crisis in 2008 zijn er alleen al 800.000 arme kinderen bijgekomen. De bijna 123 miljoen die nu onder de armoedegrens leven –7 miljoen meer dan in 2008- vormen ongeveer een kwart van de bevolking in de EU.
Burgers kind van de rekening
‘De verworvenheden van het Europese sociale model, dat na de Tweede Wereldoorlog de armoede dramatisch verminderde en de welvaart bevorderde, werd door de kortetermijnhervormingen ondermijnd,’ schrijft de ILO. Het financiële beleid in het in diepe schulden gestoken Europa is vooral gericht op het zo laag mogelijk houden van de begrotingstekorten, waardoor de burgers –vooral de sociaal behoeftigen- het kind van de rekening zijn.
Het ILO wijst dit bezuinigingsbeleid af, omdat het daarmee niet is gelukt om de economische groei weer op gang te brengen, en er ook geen nieuwe arbeidsplaatsen werden gecreëerd. Daarom beveelt de organisatie juist de versterking van de sociale zekerheid aan. ‘Dat vermindert niet alleen de armoede, maar zwengelt ook de economische groei aan, omdat het de gezondheid van de zwakken verbetert, tot meer productiviteit aanzet, en uiteindelijk de binnenlandse vraag versterkt.’
Europese beschaving richting afgrond
Door de enorme schulden hebben de landen echter geen enkele speelruimte meer. Dankzij rente en rente-op-rente worden de welvaart en solidariteit, zaken die Europa tot bloei hebben gebracht, stapsgewijs vernietigd. De beschaving op ons continent stevent zo steeds sneller op de rand van de afgrond af.
Auteur Michael Maier legt in zijn boek ‘De Plundering van de Wereld’ uit dat juist dit het doel is van de financiële elite. Een bevolking die grotendeels verarmd is en afhankelijk is gemaakt, is eenvoudig te manipuleren en te controleren, en zal geen verzet kunnen bieden tegen de verregaande globaliseringsplannen, die onder andere tot de oprichting van een federale Verenigde Staten van Europa moeten leiden.
Xander
(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) EU Observer
(3) Daily Mail
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Sobre el triunfo de la biopolítica en Foucault
Sobre el triunfo de la biopolítica en Foucault
por Giovanni B. Krähe
Ex: http://geviert.wordpress.com
El liberalismo pretende, entonces, demostrarle a la política cuáles son sus límites en una dimesión extraña a la política misma. En este sentido, intenta demostrar “una incompatibilidad de principio entre el desenvolvimiento óptimo del proceso económico y una maximización de los procedimientos gubernamentales” (363). En este sentido, el liberalismo no nace del contractualismo o del análisis económico, sino de la “busqueda de una tecnología liberal de gobierno”. La regulación de la forma jurídica se muestra, en este sentido, instrumentalmente eficaz. Siguiendo esta argumentación, el sistema parlamentario puede ser visto, entonces, como el “modo más eficaz de economía gubernamental” (363). Foucault trata de demostrar que la teoría democrática y el estado de derecho, son ambos instrumentalmente ventajosos para el liberalismo en su objetivo de racionalizar la gobernabilidad. En otros términos, se trata de trasladar la dinámica y la naturaleza ecónomica en el ámbito de la política, con el objetivo de suplantarla. En este sentido, se puede deducir fácilmente que el liberalismo no es una política en sentido estricto, puesto que no existe una política liberal sino una reflexión crítica de carácter liberal sobre la práctica gubernamental y la naturaleza de lo político. Para lograr tal objetivo, el liberalismo se apoya en dos dimensiones completamentente extrañas a la política: la dimensión de lo social (a través del utilitarismo individualista) y la dimensión económica (el mercado). Se notará por qué ha sido tan simple, para los grupo de ideológos neo-marxistas, declinar el binomio sociedad-mercado en los términos de un (supuesto) liberalismo de izquierda. El objetivo último de la crítica liberal será alcanzar “una tecnología del gobierno frugal” (Foucault cita Franklin).
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A Leveling Wind:Reading Camus’ The Stranger
A Leveling Wind:
Reading Camus’ The Stranger
By Greg Johnson
Ex: http://www.counter-currents.com
Albert Camus’ The Stranger [2]
had a powerful effect on me when I first read it at the age of 18. Recently I had cause to pick it up again when I re-read Bill Hopkins’ The Leap! (a.k.a. The Divine and the Decay [3]) with the aim of writing an essay on it, and Hopkins’ manner of constructing a plot out of seemingly trivial, tedious, and disconnected events that suddenly come together in an emotionally shattering climax — a climax that seems utterly surprising yet in hindsight utterly inevitable — brought to mind The Stranger.
The Stranger is a literary presentation of atheistic existentialism as incarnated by Camus’ anti-hero Patrice Meursault, a Frenchman in Algiers who, through a chain of absurd contingencies, impulsively kills an Arab, yet is successfully portrayed as a depraved, cold-blooded killer who must be sentenced to death for the protection of society.
Yet the real danger Meursault poses is not to the lives of his fellow citizens, but to their worldview. He is an outsider (another translation of the French title L’Etranger). Meursault does not think and feel as other people do. He is an intelligent man denied higher education by poverty. He bases his beliefs on his own experiences, not on what other people believe. He does not believe in God or Providence or Progress.
Meursault sees life as a series of contingencies without an overall meaning or purpose, whereas his fellow men insist on seeing patterns of significance that simply do not exist, whether they be divine Providence, premeditated criminality, or the expressions of a depraved character. Thus, after a darkly comic trial, he is sentenced to die for what is essentially an act of manslaughter simply because he does not believe in God and did not cry at his mother’s funeral, which signify depravity to judge and jury alike.
There really is something unsettling about Meursault. Is he a sociopath, as the prosecutor claims? The answer is no. He does not lack feeling for his mother, for his elderly neighbor and his mangy dog, or for his mistress Marie. But he is emotionally distant and undemonstrative. I imagine him as a taciturn Nordic — a strong, silent type — who does not easily show or speak about his feelings. Indeed, he is not sure what certain words like “love” even mean. This does not mean he is incapable of love, but merely that he is loath to use words loosely.
Meursault’s characteristic idleness, benign indifference, and lack of ambition strike one as depressive. He turns down a promotion and a transfer to Paris because he is content where he is. On weekends, he lounges around smoking until noon, then whiles away the afternoon and evening watching the street. When he is in jail, he sleeps 16 hours a day.
But Meursault is not an unhappy man. He is never bored. The secret to his happiness lies in his ability to live in the present. Since he does not employ concepts he does not understand, he experiences the world directly, with a minimum of social mediation. He is intelligent, but not over-burdened with reflectiveness. When in jail, he occupies himself by recalling vivid, fine-grained experiences of ordinary things. He is complacent simply because he is easily contented. He is a particular kind of outsider: a naif, a savage — and to all appearances, not a particularly noble one.
Meursault’s naive immersion in the present may be his happiness, but it is also his undoing. He is rendered almost senseless by the oppressive Algerian sun — another reason to picture him as a Nordic rather than a Mediterranean type — particularly on the day of his mother’s funeral and on the day he shot the Arab. In both cases, he reflexively reacts to his environment, because his sun-baked brain is simply not capable of reflective action, of premeditated agency, of raising him out of sensuous immersion in the present. But others interpret his acts as springing from a lack of feeling rather than an excess — from premeditation rather than blind reflex.
Meursault is a kind of existentialist Christ who is martyred because of the threat that his naive authenticity poses to those who live second-hand, conventional lives. But Camus thinks that Meursault’s life is not exemplary until the very end of the book, when he overcomes his naivete and comes to reflectively understand and affirm the life he had previously lived only thoughtlessly.
After Meursault is condemned to die, he files an appeal then awaits either reprieve or execution. In his cell, he falls into a kind of hell built on the hope and desire to escape or master his fate. He lies awake all night because he knows that the executioner comes at dawn, and he does not want to be caught sleeping. Only when he knows that he has another 24 hours, does he allow himself to rest. During his waking hours, he runs through all the possible outcomes, trying to construct consoling arguments even in the face of the worst case scenario.
It is only when Meursault has to endure an exacerbating visit from a priest offering supernatural solace that he comes to his senses. In a burst of anger, he rejects the false hopes offered by the priest — and his own apparatus of false hopes as well. He realizes that all mankind erect such rationalizations as barriers to evade the certitude of death. We picture death as out there in the future somewhere, at a safe distance. Or we picture ourselves as somehow surviving it. But Meursault realizes that “From the dark horizon of my future a sort of slow, persistent wind had been blowing toward me, my whole life long, from the years that were to come. And in its path, that wind have leveled our all the ideas that people tried to foist on me in the equally unreal years that I was living through.” This wind, of course, is death, and it comes to us all. Or, to be more precisely, it is a possibility that we carry around inside ourselves at all times. It is a possibility that we must face up to.
Part of Pascal’s wager is that if we believe in Christianity and turn out to be wrong, we will have lost nothing. Camus disagrees: if we believe in any system of false consolation in the face of death, we will still die, but he will have lost everything — everything real — for we will never have truly lived in the real world around us. Hope for an unreal world deprives us of the real one. So perhaps we should at least try to live without supernatural consolation. But to do that, we must embrace the leveling wind, allowing it to carry away false hopes. We must squarely confront the terrifying contingency and finitude of life. We must let go of our fear of death in order to truly live life. For if we cease to fear death, we should be free of all lesser fears as well, which will give us the freedom to make the most of our lives. But this does not merely allow us to accept death, but to love it as a principle of freedom.
This realization brings Meursault peace. He understand why his mother, as she neared her death in an old folks’ home took on a fiance: “With death so near, mother must have felt like someone on the brink of freedom, ready to start life all over again. No one, no more in the world, had any right to weep for her.” And Meursault did not weep, although at the time he did not know the reason why.
Now that Meursault had faced his mortality, he too “felt ready to start life all over again. It was as if that great rush of anger had washed me clean, emptied me of hope . . .” It is the the absence of false hope that allows him to face death and to experience freedom. The priest mentions that he is certain that Meursault’s appeal will be granted, but at this point, it does not matter, because whether his death comes sooner or later, Meursault has embraced his death as a potentiality he carries at all time.
He continues: “. . . gazing up at the dark sky spangled with its signs and stars, for the first time, the first, I laid my heart open to the benign indifference of the universe. To feel it so like myself, indeed, so brotherly, made me realize I’d been happy, and that I was happy still.” Meursault had always lived his life as if the universe were benignly indifferent, i.e., there is no cosmic plan, divine or secular, but merely a play of contingencies. To “lay his heart open” to such a universe means that Meursault is for the first time coming to reflective awareness of the previously unstated presuppositions of his life. And he realizes that his life is good. That he was happy, and that he is happy still.
The Stranger ends with defiant, enigmatic words: “For all to be accomplished, for me to be less lonely, all that remained to hope was that on the day of my execution there should be a huge crowd of spectators and that they should greet me with howls of execration.” Why would Meursault be more lonely if his fellow men did not hate him? Because he has embraced his mortality and recognized his kinship with a Godless, aimless universe. He is no longer a stranger to the real world. Thus his estrangement from the unfree, inauthentic human world that condemned him is complete.
Note: There are several translations of The Stranger [2]. On purely literary grounds, I prefer Stuart Gilbert’s 1946 Knopf translation over more recent efforts.
Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com
URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/06/a-leveling-wind-reading-camus-the-stranger/
URLs in this post:
[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/06/camus.jpg
[2] The Stranger: http://www.amazon.com/s/?_encoding=UTF8&camp=1789&creative=390957&field-keywords=camus%20the%20stranger&linkCode=ur2&tag=countecurrenp-20&url=search-alias%3Daps&linkId=23VGRUP4OUGOL7ME
[3] The Divine and the Decay: http://www.counter-currents.com/tag/the-divine-and-the-decay/
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dimanche, 08 juin 2014
Salvaje campaña de Al Qaeda en Siria e Irak contra símbolos y religiones ‘heréticas’

Imagen mostrando la destrucción de la estatua asiria encontrada en el yacimiento de Tell Ajajah, al sur de Hasaka. / APSA
Salvaje campaña de Al Qaeda en Siria e Irak contra símbolos y religiones ‘heréticas’
Manuel Martorell
La Asociación para la Protección de la Arqueología Siria (APSA) ha difundido nuevas e impactantes imágenes de lo que está suponiendo la guerra siria para el patrimonio internacional. En una de ellas, tomada en un lugar indeterminado al sur de Hasaka, se puede ver cómo varios milicianos integristas destrozan a martillados una estatua del periodo asirio, alrededor del año 1.000 antes de Cristo.
Según los datos difundidos por esta asociación en su página web, quienes destrozan esta reliquia arqueológica serían miembros del Estado Islámico de Irak y Siria (ISIS), en estos momentos la organización vinculada a Al Qaeda más fuerte en estos dos países. Este grupo habría detenido a varias personas por realizar una excavación ilegal en el yacimiento de Tell Ajajah, pero, una vez las piezas robadas en su manos, se dedicaron a destruirlas por considerarlas signos paganos.
No es la primera vez que el Estado Islámico arremete contra objetos o lugares de valor patrimonial o religioso al considerarlos incompatibles con su restrictiva visión del islam. Esta misma asociación coloca varios ejemplos más de mausoleos islámicos que también han sido destruidos pese a su gran valor religioso, como ha ocurrido con los de Tell Sahuk y Tell Maruf, donde están enterrados, respectivamente, los cheiks Names y Keznawi, ambos destacadas figuras sufíes.
La misma suerte han corrido antiguas iglesias cristianas o monumentos naturales a los que los locales dan un valor religioso, dejando claro así que están dispuestos a hacer tabla rasa en las zonas que todavía están bajo su control en Siria o en las que están actualmente cayendo en sus manos en el norte de Irak, donde este grupo está cobrando una inusitada fuerza tras las sucesivas derrotas sufridas en el país vecino.
Precisamente, las informaciones que llegan de esta zona de Irak indican que el ISIS está recuperando su fuerza en las provincias de Nínive y Anbar, volviendo a controlar áreas urbanas en Mosul y Faluya, hasta el punto de que, en esta ciudad, abren y cierran las compuertas del río Tigris a su antojo.
Este hecho es bastante significativo respecto a la impotencia del Gobierno de Bagadad, que, incapaz de recuperar el control de la ciudad, debe contentarse con protestar porque el cierre de las compuertas compromete el suministro de agua a la capital por un lado y por otro provoca inundaciones en amplias zonas del curso superior, anegando cosechas y áreas habitadas.
Aún más preocupante es la campaña de limpieza étnica que en los últimos meses está lanzando contra corrientes religiosas no islámicas o que no siguen la ortodoxia suní, sobre todo en torno a la ciudad de Mosul, una zona habitada tanto por turcómanos chiíes, como por yezidis, cristianos asirio-caldeos y shabaks, seguidores estos últimos de un credo exotérico próximo a los alevis de Turquía.
Según informa la agencia de noticias Aina, generalmente bien informada sobre lo que ocurre en esa zona de Irak, el Estado Islámico está obligando a las familias asirio-caldeas a abandonar sus casas, prohibiendo, además, a quienes huyen que vendan sus propiedades para poder asentarse con el dinero conseguido en otros lugares más seguros.
Son varias las informaciones que hablan de ejecuciones sumarias y decapitaciones de propietarios de inmobiliarias por haber participado en estas transacciones, incluso pese a haber hecho las operaciones de compra-venta de forma secreta fuera de las oficinas. Esto es lo que habría ocurrido con los agentes de la inmobiliaria Zurhur que, tras ser secuestrados, habrían sido llevados frente a la sede de la inmobiliaria para ser degollados delante de su jefe. Lo mismo habría ocurrido con el propietario de la inmobiliaria Al Nur, también de Mosul. Se calcula que en los dos últimos años, una decena de personas habrían sido asesinadas por este mismo motivo en esta parte de Irak.
También se considera que unas 5.000 familias asirio-caldeas se encontrarían en esta tesitura de tener que abandonar sus propiedades sin poder venderlas.
Por su parte, en la zona de Muafakiwiya, son los shabak quienes están recibiendo las amenazas de esta organización islamista. Los shabak forman una pequeña comunidad que acepta tanto elementos cristianos como musulmanes pero que es considerada herética por la ortodoxia suní. El 10 de octubre del pasado año, mientras celebraban la mahometana Fiesta del Cordero, estalló un camión bomba que dejó decenas de muertos. Se calcula que un millar de fieles han sido asesinados en la última década y unas 1.500 familias han tenido que hacer las maletas y marcharse.
La última ofensiva de Al Qaeda es ahora dirigida contra los yezidis, todavía seguidores, 3.000 años después, de las enseñanzas de Zaratustra. Los yezidis –que también están extendidos por Turquía, Siria, Irán, Armenia y Georgia- habitan en Irak fundamentalmente en la región de Sinjar, situada entre la ciudad de Mosul y la frontera con Siria. Las 4.000 familias que viven en la zona de Rabia, justo donde se encuentra la aduana de Al Yarubiya, han recibido ya el ultimátum: o se van o mueren.
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Le nouvel ordre sexuel mondial veut imposer le modèle transgenre
Laverne Cox après Conchita Wurst : le nouvel ordre sexuel mondial veut imposer le modèle transgenre
La théorie du genre n’est pas qu’une idéologie farfelue enseignée dans les écoles sélectionnées pour expérimenter les ABCD de l’égalité. Les maîtres du nouvel ordre sexuel mondial ne se contentent pas de légitimer l’homosexualité, ils veulent imposer au monde l’acceptation du modèle transgenre.
Alain Escada, président de Civitas, avait souligné dans son livre Théorie du genre – L’idéologie qui voulait détruire la Création et libérer toutes les perversions humaines comment tous les vecteurs de communication (mode, cinéma, chanson, littérature, publicité, médias, école, université, pornographie,…) étaient appelés à contribuer à la propagation de cette idéologie.
Les faiseurs d’opinion doivent gaver la population planétaire d’informations destinées à banaliser ce qu’ils appellent le transgenre, individu ni homme ni femme.
Le concours Eurovision de la chanson a donc été mis à contribution pour faire de Conchita Wurst l’égérie de toutes les gay pride de cette saison.
C’est maintenant le Time qui prend le relais pour tenter de populariser Laverne Cox, transgenre devenu star de la téléréalité américaine.
Né homme, Laverne Cox est un avocat militant LGBT mais c’est son rôle dans la série Orange is the New Black qui l’a rendu célèbre. Dans ce feuilleton télévisé, Laverne Cox tient le rôle de Sophia, une détenue transgenre qui se lie d’amitié avec Piper, l’héroïne principale.
Grâce à ce vedettariat, Laverne Cox fait désormais office de porte-parole de la communauté LGBT auprès des médias.
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