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dimanche, 24 février 2013

Les orientations en politique étrangère d’Obama, Kerry et Hagel

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Alexander FRISCH:

Etats-Unis: le vent tourne-t-il?

Les orientations en politique étrangère d’Obama, Kerry et Hagel

 

Dans le discours qu’il a tenu lors de sa prestation de serment, Barack Obama n’a évoqué le rôle futur des Etats-Unis dans le monde que de manière assez marginale. Ses propos concernaient bien davantage les questions de politique intérieure, surtout la politique sociale et le marché du travail. C’est son intérêt pour ces questions-là qui lui ont permis d’emporter un deuxième mandat à la présidence au cours des dernières semaines de la campagne électorale. De nombreux observateurs partent du principe que la politique extérieure des Etats-Unis sera nettement moins agressive et interventionniste dans les prochaines années. Le contraire de ce que le monde a subi au cours des quinze ans qui viennent de s’écouler...

 

Dans un article substantiel paru récemment dans les colonnes du “Neue Zürcher Zeitung” (NZZ) suisse, les Etats-Unis seraient en train de dresser le bilan de leurs intérêts stratégiques, de réorienter leur politique et de ne plus se considérer comme les policiers du monde. Les signes avant-coureurs de cette réorientation générale serait, d’une part, le retrait progressif des troupes américaines d’Afghanistan, d’autre part, leur attitude modérée face à l’opération militaire montée par la France au Mali. Dans l’article du NZZ, on peut lire: “Par leur passivité face à l’intervention française au Mali, les Américains semblent signaler qu’ils montreront dans le futur plus de prudence avant de se laisser entraîner dans une guerre”. Et: “Ce qui est nouveau aussi, c’est que les Etats-Unis se déclarent non compétents dans une mission que, récemment encore, ils auraient considéré comme partie intégrante de leur ‘guerre contre le terrorisme’ (...) Cette réticence reflèterait une nouvelle pensée, en train d’éclore à Washington: si d’autres pays estiment que l’enjeu est important, les Américains ne tireront plus les marrons du feu à leur place”.

 

Un ton différent face à Israël

 

Dans les faits, plusieurs indices semblent attester qu’Obama cherche désormais un ajustement à la politique étrangère de son pays, surtout qu’il a nommé deux hommes à des postes importants dans l’appareil qui règle les questions extérieures et la sécurité; ces hommes sont considérés comme raisonnables et moins enclins à favoriser les interventions militaires; ils parient davantage sur la diplomatie dans les relations internationales. John Kerry deviendrait le nouveau ministre américain des affaires étrangères et Chuck Hagel le ministre de la défense. Obama songe à imposer ce dernier envers et contre l’opposition des faucons néoconservateurs. Ceux-ci avaient déclenché un tir de barrage contre Hagel, surtout parce qu’il avait critiqué le “lobby juif” à Washington et l’influence trop prépondérante d’Israël dans les orientations de la politique extérieure américaine.

 

Obama a néanmoins soutenu Hagel, l’ancien vétéran du Vietnam, qui lui sert de conseiller dans le domaine des services secrets depuis 2010, surtout parce que ce dernier avait un avocat prestigieux en coulisses, le géopolitologue le plus en vue des Etats-Unis, Zbigniew Brzezinski. Brzezinski et plusieurs autres anciens conseillers des présidents antérieurs avaient publié une note ouverte, avant même qu’Obama ne se tournât vers Hagel. Dans ce texte, les auteurs disaient que Hagel, ancien sénateur républicain, était “un homme d’une intégrité inébranlable, d’une grande sagesse, qui avait servi son pays dans la guerre comme dans la paix de la manière la plus noble qui soit”. De même, Hagel recevait les louanges de onze généraux américains de haut rang qui le campaient comme un “dirigeant fort au Pentagone” et comme “une voix de modération et d’équilibre dans une époque qui a perdu tout équilibre”.

 

Quelques semaines auparavant, Brzezinski lui-même avait sévérement critiqué toutes les tentatives israéliennes d’inciter les Etats-Unis à lancer une guerre contre l’Iran et d’infléchir en ce sens belliqueux la politique de sécurité américaine. Brzezinski, l’ancien conseiller de Jimmy Carter, avait déclaré que Washington ne suivrait pas aveuglément Tel Aviv, si Israël se décidait à commettre une attaque unilatérale contre l’Iran. Aujourd’hui, Brzezinski est professeur de sciences politiques à la très célèbre Université John Hopkins à Washington. Si une attaque israélienne était perpétrée contre l’Iran, avant que la République islamique n’ait franchi la “ligne rouge” fixée par les Américains, il n’y aurait pas, selon Brzezinski, pour les Etats-Unis, “obligation immédiate de suivre Israël comme un âne stupide, ainsi que ce fut toujours le cas dans le passé”. Ensuite: “S’ils commençaient une guerre en pensant que les Etats-Unis entreraient automatiquement dans cette guerre à leur côté, alors, à mon avis, c’est un devoir d’ami de leur dire en toute clarté: ‘vous ne prendrez jamais de décisions à notre place, qui toucheraient à nos intérêts nationaux’. Ma conviction est la suivante: les Etats-Unis ont le droit de déterminer seuls la teneur de leur politique étrangère. Cette vision des choses sera certainement partagée par la plupart des Américains. Voilà pourquoi il est important de souligner ce point de vue en toute clarté, et il est d’autant plus valide que nous nous sentons responsables de la sécurité d’Israël”.

 

Défi dans le Pacifique

 

Chuck Hagel est un adepte de la “Doctrine Powell”, tout comme le ministre des affaires étrangères désigné, John Kerry. Cette doctrine avait été élaborée à l’époque de la guerre d’Irak de 1991, lorsque le futur ministre des affaires étrangères Colin Powell était commandant en chef des troupes terrestres américaines déployées dans la région du Golfe. D’après les principes de cette doctrine, les Etats-Unis ne peuvent commencer une guerre que pour défendre leur pays contre une menace, que s’ils ont à leur disposition des forces armées supérieures en nombre et en efficacité, que s’ils ont le soutien de l’opinion publique et que s’il existe un plan de désengagement précis. Sous le règne de George W. Bush, les Etats-Unis ont agi selon d’autres critères, y compris en Irak en 2003, où la “Doctrine Powell” a été remplacée par la “Doctrine Rumsfeld”.

 

Selon cette “Doctrine Rumsfeld”, les interventions militaires américaines sont licites si elles constituent un moyen de diffuser dans l’une ou l’autre région du monde la vision américaine de la démocratie. La question de la supériorité réelle et quantitative des forces engagées et celle d’un plan précis de désengagement, après la première phase de “pacification”, sont considérées comme secondaires, ce qui a pour effet que les interventions entraînent une présence de longue durée des troupes sur le terrain. Tant Hagel que Kerry refusent de telles aventures, ce qui ne signifie pas, soulignons-le, qu’une guerre contre l’Iran, par exemple, avec participation américaine, ne soit pas envisageable dans les prochaines années. Cette hypothèse est tout simplement un peu moins probable...

 

Un indice tend à prouver cette évolution possible de la politique extérieure américaine dans le futur proche: Ben Rhodes, conseiller d’Obama en matières de sécurité, a énoncé des pistes devant un parterre de correspondants de la presse étrangère; selon Ben Rhodes, le Président américain, pendant son deuxième mandat, voudrait surtout “éviter la production d’une bombe iranienne”, “créer un nouveau partenariat avec les Etats de l’espace du Pacifique”, “stabiliser les pays arabes” et prendre des mesures pour contrer les effets du changement climatique. D’après Rhodes, Obama, pendant son premier mandat, a voulu concentrer ses efforts à “gérer l’héritage” que lui avait laissé son prédécesseur George W. Bush. La guerre en Irak étant désormais terminée, le gros des troupes sera retiré d’Afghanistan d’ici 2014. Au même moment “se produira un grand tournant dans la politique extérieure américaine, en direction de la région asiatique”.

 

Le poids militaire et économique de la Chine, toujours croissant, influencerait considérablement les réflexions stratégiques de la Maison Blanche. Rhodes: “Nous avons des divergences d’intérêts mais cela ne doit pas nous conduire à l’inimitié”. Bon nombre d’alliés des Etats-Unis en Asie sont fortement préoccupés par la montée en puissance de la Chine. Pour cette raison, l’Amérique renforcera dans les années à venir son alliance avec le Japon, la Corée du Sud, les Philippines et l’Australie. Et au conseiller d’Obama d’énoncer ses prévisions: “A la fin du deuxième mandat du Président, les Etats-Unis seront bien impliqués dans l’architecture sécuritaire de la région Asie/Pacifique. Nos économies seront plus étroitement imbriquées les unes dans les autres. Notre présence militaire s’orientera selon les désirs de nos partenaires et selon les défis qui se présenteront”.

 

Il ne nous reste plus qu’à attendre pour voir comment l’Amérique fera face aux défis qui surgiront dans l’espace du Pacifique et comment elle articulera sa politique étrangère face à la Chine. L’Empire du Milieu est devenu, au cours des dernières décennies, une puissance économique qui compte, entrant en conflit avec les Etats-Unis sur le théâtre du commerce international. Les Etats-Unis, par tradition, ont toujours opté pour l’idée de “libre marché” mais ils tentent désormais de défendre leur commerce en utilisant l’arme habituelle des tarifs douaniers, qu’ils feignent de haïr par ailleurs. Contre la Chine, ils font usage de cet artifice de manière d’ailleurs fort excessive. Si Beijing riposte en utilisant les mêmes armes, Washington considère aussitôt que cette façon de procéder est injuste et incorrecte et la décrie à hauts cris devant l’opinion publique internationale. Rétrospectivement, on peut dire que la Chine a toujours agi dans la plus parfaite correction, qu’elle n’a jamais cherché à défendre ses débouchés ailleurs dans le monde par la force des armes, qu’elle a toujours procédé par le biais de contrats équilibrés et de moyens pacifiques. Si l’Amérique optait pour des méthodes similaires, le monde s’en porterait mieux!

 

Alexander FRISCH.

(article paru dans DNZ, n°6/2013 – 1 février 2013).

 

Eurasian Doctrine of Kazakh President Nursultan Nazarbayev

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Eurasian Doctrine of Kazakh President Nursultan Nazarbayev: "Thinking space"

 

Kazakhstan becomes a nodal point of the post-Soviet space today. In this context it should be considered not as an ordinary state, balancing between global "centers of power", but as a key element of the great intercivilizational zone stretching through the whole of Eurasia. Whether the zone stays what it was for centuries - the "inner corridor" of Eurasia, separating or linking its civilizations, depends on the Kazakhstan’s fate. That fact brings us inevitably to the geopolitical problems.

It should be noted that for many years Central Asia has been the object of interest for geopoliticians. From the point of view of traditional geopolitics Eurasia is not just a "gap" between "Great Europe" and "Great Asia" - but it is a special cultural and civilizational world, a self-organizing "great space."
 
It should be observed that the debate about the nature and purpose of space in modern geopolitical thought is far from being over. Positivist science of political geography focuses on the phenomena of "objective" external character: the balance of weapons, geographical location of transit infrastructures, etc.
 
Traditional geography and geopolitics are based on the idea of ontological heterogeneity of terrestrial space, on the prevalence of anthropological, civilizational, religious and spiritual factors in determination of the fate and vocation of many nations.
 
For example, modern French researchers do not like to call themselves "geopoliticians", but consider themselves most likely as geographers working at the intersections of geography and history. These sciences, in particular, express their deep surprise that in Germany they still speak about the “Space” (“Raum”) or the "Big space» (“Grossraum”) in the geopolitical discourse. 
 
The concept of “space” is considered “empty” or “abstract” by French researchers, who consequently prefer speaking about the “territory” which  they link to the interests of a certain community and a “collective identity formation”. As a result, according to the French approach the geopolitics itself is defined as the “analysis of contradictions among different types of power institutes of the territory” [1], which narrows the object to geopolitical study, replacing it actually with political geography. 
 
At the same time, within the Eurasian geopolitical research school the desired synthesis has been carried out, and as a result the category of "space" has acquired human, historical, cultural and civilizational contents. That synthesis was embodied in the concept of "local development" which denotes the inseparable connection of space with history and destiny of individuals, societies and nations, with the unique cultural characteristics of the civilization.
 
 As an example of such a "local development" (a model of political, social and economic development which character is defined by country or region location) can be considered as Eurasia in general, so Kazakhstan with its great strategic power as the integral part of “Eurasian space”. What does "to think space" mean, for the founders of states and prominent public figures in this context? 
 
From the author’s point of view it means, first of all, the possibility to correlate spatial, cultural, civilizational and socio-economic characteristics of the states they head with the logic of their history and contemporary political process, and the possibility to draw up the domestic and foreign policy course according to the long-term national, regional and global political trends.
 
One of the founding fathers of classical geopolitics theory K. Haushofer has the same point of view on the “Big space” concept. Speaking on formation of continental alliance connecting European and Asian continents he supposes that “every considerable formations and structures don’t appear ready from the head of some great statesman like the famous Greek goddess of war in her stately spiritual image. A competent person knows that the creation of such formations is a long-term process. I am pleased to admit young colleagues-geographers that I must produce evidence on the formation of a new Euro-Asian continental policy perhaps, more than any other senior representative of the geographical science ". [2]
 
The fullest realization of “thinking space” tendency has been  found in eurasianism  - the movement of Russian intellectuals emigrant groups connected on the first place with the attempt of understanding the origins and consequences of the October Revolution. The movement itself appeared in 1921 in Prague and Sofia, and was founded by four young emigrants from Belorussia - P. Savitsky, geographer, P. Suvchinsky, musicologist, N.Trubetskoy, philologist and Slavicist, Father G. Florovsky, religious philosopher and publicist. Among them there were such prominent Eurasians as religious thinker L.P. Karsavin, famous historian G.V. Vernadsky, lawyer and political scientist Nikolai Alekseev, orientalist V. Nikitin, writer V. N. Ivanov.
 
Much has been said on strong and weak sides of Eurasianism in the historiographical literature. It is admitted that Eurasianism is one of the most significant political theories of the twentieth century bringing up the question on determination of Eurasia’s place in the world. The fact that Eurasians find grounds for necessity of harmonious coexistence of Slavic and Turkish people, Orthodox Christianity, Islam and Buddhism, as a guarantee of integrity and stability of the post-Soviet space are also very important.
 
In parallel the negative sides of the Eurasian doctrine are accentuated. It's pretty clear that when taken to the extreme Eurasianism can act as an ideology justifying totalitarian and autarchic model, causing isolation from the West.
 
How do the subsequent interpretation of this doctrine reproduce and (or) overcome the disadvantages of the "classical Eurasianism"? Perhaps the biggest scientific interpreter of the Eurasianism ideology is Lev Gumilev (1912 - 1992) – a famous Russian historian, anthropologist and philosopher, author of the original teaching about the nature and life of ethnic groups - ethnology. His decade stay at the camp with one of the founders of Eurasianism Peter Sawicki influenced much on his views formation.
 
Actually there were three main ideas of Gumilev’s "Eurasian conception": the first two were adopted, the third was original. The first of them considers the Russian Empire and the USSR historical forms of Eurasian statehood, coming from the empire of Genghis Khan. The second defines the Turkic and Muslim Eurasian peoples as Russian natural allies in their fight against West expansion, as it is equally fatal to any of the "Eurasian power" to unite with it. [3]
 
However, despite the original and profound Gumilev’s interpretation of Russian history, Eurasianism remained for him mainly a geopolitical metaphor. The prominent Russian historian and ethnologist has not formulated yet his specific proposals to arrange the political and socio-economic life of Eurasian countries and peoples. It took time to perceive deeply and completely his ideas.
 
And the time has come. 1990s was the time of large-scale policy changes related to political self-determination and self-assertion in the post-emerging new nation-states, with special and important place occupied by Kazakhstan. At the same time, the 1990s was the period of an increasing interest to the Eurasianism and the conception of underestimated outstanding scientist L. Gumilev.
 
  To bring the key imperatives of Eurasianism to life its entirely new interpretation has been required, as well as the escape from the "mythopoetic" shade, specification of its cultural and civilizational imperatives. This kind of a "modernization" of the Eurasian studies could be used for searching for the most appropriate model of economic and political organization of the post-Soviet space.
 
Thereupon it is no mere chance that the most active and consistent supporter of the Eurasian concept concerning modern political realities is the president of the Republic of Kazakhstan Nursultan Nazarbayev. The leader of a young and dynamic state saw its realization in his project of the Eurasian Union, subsequently implemented in practice in the model of the Eurasian Economic Community (EAEC), and the Customs Union of Russia, Kazakhstan and Belarus founded in 2010.
 
The Eurasian Union project declared in the mid 1990s yet, was supposed to unite new independent CIS states (conserving their political sovereignty) into a common economic space. A little later, N. Nazarbayev repeated his offer with a new meaning - he proposed the creation of the Eurasian Economic Union. This project, as experience has shown, had the fundamental political, historical and cultural base as a result of the Kazakhstan’s specificity as a Eurasian power. The ideology of Eurasianism was officially recognized in Kazakhstan, and one of Kazakhstan's leading universities - the Eurasian National University in Astana - was named after a prominent ideologist of Eurasianism Lev Gumilev.
 
In general we can distinguish following basic features of the "Eurasian concept" by President Nursultan Nazarbayev. In the author’s opinion, they consist in a firm compliance with the following principles:
1) A realistic character, absence of "the ideology primacy";
2) The tendency to connect firmly the idea of "Eurasian integration" in the post-Soviet space with the purposes and objectives of modernization;
3) Focus on the priority of interests of the Republic of Kazakhstan as a sovereign independent State;
4) Realistic reflection of the current state of "the post-Soviet space" and main trends of its development.
5) Review of the prospects of "Eurasian integration" in the context of a multidirectional strategy adopted by the Kazakh government.
6) The tendency to close coordination of the economic and political integration.
7) consulting not only Kazakh and Russian interests within the "Integration Project," but the interests of Central Asian states as well. [4]
 
What factors ensure the success of the geopolitical position of Kazakhstan? Firstly, as Kazakh experts noted, Kazakhstan, represented by the leader Nursultan Nazarbayev, has a strong political will. Secondly, after years of independence Kazakhstan has practically implemented its will in the unique economic, social, political and humanitarian projects of modernization. Thirdly, the Republic of Kazakhstan is the heir of the centuries-old nomadic culture, which passionarity has strongly affected the global world formation since ancient times. Today this passionarity has been realized in proposing a number of initiatives answering the meaning and the essence interpreted in the frames of the contemporary Eurasian doctrine.
 
It is president Nazarbayev who has consistently been reinforcing the status of Kazakhstan as the leader country of the Central Asian region, who seeks to carry out in practice Eurasian principles interpreted in a modern key without confirming to politics or economics. Nursultan Nazarbayev is also an author of cultural and civilizational initiatives (World and traditional religions forum) in the contemporary crisis of the world and is trying to strengthen the dialogue between countries, civilizations and continents. Kazakhstan, a member of the main important institutions of post-Soviet space (CSTO, EurAsEC, Customs Union) and international organizations (the Organization “the Islamic Conference”), expanding its cooperation with the European countries within the OSCE, can play a very important role in establishment and realization of the multilateral partnership.
 
All these achievements and efforts could not stay unnoticed by western and eastern leaders. In this context it is not surprising that for the past several years, many states, representing those cultural civilizational "worlds", seek the partnership with Kazakhstan as a promising economic partner and a key political actor in the complex and little predictable Central Asian region.
 
Due to the realization of complex strategies by the leader of the nation modern Kazakhstan successively transforms into the Eurasian hub, one of the most dynamic and stable states in the territory of the CIS. At the same time, it serves a good example of inter-ethnic and religious tolerance, moderate Muslim country that has become a sort of a "bridge between East and West."
 
Domestic policy strategy of Kazakhstan answers the Eurasian imperatives, particularly in the field of nation-building politics. Over the centuries destinies of many people with different cultures, religions and traditions crossed on the historical Kazakh land. So the unique situation was created in when representatives of 140 ethnic groups and 40 confessions live peacefully together with the Kazakhs. Meanwhile a long-term cohabitation of different ethnic groups has formed a strong tradition of tolerance in the society.
 
Thus, today there are all necessary foundations for leaders, elites and peoples of Russia, Kazakhstan and Belarus to make a new decisive and qualitative step to the “Eurasian integration” - the orientation founded in the early 1990s by the national leader, president of Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, who has updated and is filled in the ideology of Eurasianism with a modern and concrete meaning.
 
Cited literature:
1. Lacoste Y. Fuer eine neue und umfassende Konzeption der Geopolitik // Welttrends. – 1994. - № 4. – P. 24.
2. Хаусхофер К. Континентальный блок // Элементы. – 1997. - №7. – P. 32.
3. Гумилев Л. Н. Заметки последнего евразийца. // Наше наследие. – 1991. - № 3. - P. 24 - 26.
4. Назарбаев Н. А. Евразийский союз: идеи, практика, перспективы, 1994-1997. – М.: Фонд содействия развитию соц. и полит. наук, 1997.  – 497 p.
 
English translation by Natalia Biryukova

Les rebelles s’en prennent au patrimoine culturel syrien

Ex: http://sos-crise.over-blog.com/  

Palmyre

On pouvait malheureusement s’y attendre. Les sites archéologiques syriens sont le point de mire des rebelles. Le patrimoine culturel de la Syrie, héritage d’une histoire millénaire, est la partie la plus vulnérable mais aussi la plus attrayante pour les destructeurs du pays arabe. Complètement indifférents à la valeur qu’ont les sites et les pièces de collection aux yeux des Syriens mais aussi pour les personnes un tant soit peu civilisées, les rebelles sont en train de faire des ravages pour en tirer quelque profit. L’Irak a été pillé en son temps sous l’œil complice des troupes d’occupation. C’est désormais au tour de la Syrie. « Certains jours nous sommes des combattants et d’autres, nous sommes archéologues », déclare ironiquement dans un entretien au Washington Post un jeune rebelle de 27 ans originaire de la ville d’Idlib. Comme lui, d’autres rebelles interrogés par le quotidien d’Outre-Atlantique ont admis la contrebande d’antiquités, officiellement pour financer leur lutte contre le gouvernement de Bachar el-Assad.  

Toujours selon le Washington Post, des dizaines d’œuvres ont disparu en quelques mois à peines. Pis, certaines sont irrémédiablement endommagées. Parmi les objets volés, une statue en or datant de l’époque araméenne (VIIIème siècle avant l’EC) provenant du musée d’Hama et désormais inscrite sur les tablettes d’Interpol. Plus grave encore, des mosaïques byzantines de la cité romaine d’Apamée, près d’Alep, ont été retirées au bulldozer.

Ceci n’est pourtant que la partie émergée de l’iceberg, et quand on sait tout ce que la Syrie recèle en matière de patrimoine (Palmyre, les châteaux des croisés, les sites pré-phéniciens, les villes de Damas et Alep, etc.), on peut facilement imaginer que les contrebandiers y trouveront leur compte.

Il existe, selon le Washington Post, de véritables équipes de fouilles composées de jeunes dont la mission est de trouver dans les sites archéologiques de l’or, des statuettes, des mosaïques, et tout ce qui peut avoir une valeur marchande, fut-ce au prix d’irréparables déprédations. La destination principale des œuvres volées est la Jordanie, où la contrebande est favorisée par le flux quotidien de quelque 2.000 réfugiés. « Tous les jours, nous sommes contactés pour acheter de l’or syrien, des mosaïques syriennes et des statuettes syriennes », a confirmé un antiquaire d’Amman. « Damas est vendue ici à Amman, pièce par pièce ».

La contrebande syrienne rappelle ce qui est survenu durant l’invasion de l’Irak par les États-Unis, car la Jordanie était également considérée comme un point de passage obligé pour les trésors volés. « Il est encore trop tôt pour comparer la situation en Syrie avec ce qui s’est passé en Irak », a dit Nayef Al Fayez, ministre du tourisme et des antiquités de Jordanie, « mais quand il y a des problèmes de sécurité, les sites archéologiques en sont les premières victimes. Et nous nous attendons à ce que ces événements se multiplient ».

L’UNESCO n’a pas été en mesure pour le moment de quantifier l’ampleur des pillages et des détériorations du fait de la difficulté d’accéder aux sites historiques dans un pays en proie à des attaques terroristes. Le krak des chevaliers, l’un des plus beaux châteaux inscrit au patrimoine de l’humanité, a été exposé à des tirs et à des bombardements. Les anciens souks d’Alep sont partis en fumée et la ville de Bosra, jadis capitale de la province romaine d’Arabie, a subi également d’importants dommages.

« Les gens peuvent nous condamner et nous traiter de voleurs », commente Abou Majed, un déserteur âgé de 30 ans qui dirige les chemins de la contrebande dans le sud du pays, « mais parfois, on doit sacrifier le passé pour garantir le futur ». Du fanatisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas.  

Capitaine Martin

Der Selbstmord des Abendlandes

Der Selbstmord des Abendlandes

von Alexander Schleyer

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

Der Selbstmord des Abendlandes
 

Dem Autor von „Die kommende Revolte“, Michael Ley, ist wohlbekannt, daß diese Dystopie von Spengler über Adorno bis Sloterdijk ausreichend ausgelutscht worden ist.

Bekannt und unübertroffen sind Frank Lissons Überlegungen zum Ende des Abendlandes. Auch JF–Autor Thorsten Hinz widmete in Zurüstung zum Bürgerkrieg dem kommenden Aufstand ein nicht nur in konservativen Kreisen viel beachtetes Werk. Aber ernsthaft darüber nachzudenken, ernsthaft die Militanzfrage zu diskutieren, wie es in linken Kreisen seit Jahrzehnten üblich ist, das trauen wir uns nicht. Zu schnell fängt uns der Trott unseres bürgerlichen Lebens ein oder zu schnell geraten wir in das subjektive Dunstfeld heraufbeschworener „Terrorgruppen“. Michael Ley dagegen versucht es.

Der umtriebige Geisteswissenschaftler Ley hat im renommierten Wiener Passagen-​Verlag publiziert, ein Standardwerk zur Romantik verfaßt, vieles zu politischer Religion veröffentlicht, zu Antisemitismus und mittelalterlicher Militärgeschichte. Ley ist also wahrlich kein verbitterter Salonfaschist, sondern ein sprachgewandter Autor. Mit wissenschaftlich fundierten Analysen und stupender Kenntnis der antiken und europäischen Geistesgeschichte skizziert er ein finsteres, aber gegenwärtiges Szenario.

Das Fehlen der Väter

Die postmoderne Ideologie der One World, dem globalen Dorf, unter den Bedingungen des Kapitalismus und der modernen Gesellschaften durchschaut Michael Ley schonungslos wie sachlich. Statt dumpfem Aufbegehren glänzt er mit hochphilosophischer und tiefenpsychologischer Analyse der Jetztzeit, die er als „post-​ödipal“ betrachtet: Ley erkennt das Fehlen der Vaterfigur, über Generationen hinweg.

War der „pater familias“ anfangs noch in der Fabrik, so fiel er später millionenfach in zwei Weltkriegen. Mit ihm starb im Zuge der Säkularisierung auch die metaphysische Vaterfigur: Gott. Die tief greifenden Umwälzungen durch die 68er sind für Ley bedeutsam. Er weist den Protagonisten nicht nur ihre Perfidität und Widernatürlichkeit nach, sondern anerkennt andererseits auch ihr tiefgehendes Denken und ihren Einfluß auf die zeitgenössische Philosophie! Sie zementierten den ideologisierten Feminismus, der den Mann als herabgewürdigtes, auf seine Arbeitskraft beschränktes Formfleischwesen einstufte.

Titten und Dschungelcamp für die Masse

Das Buch Die kommende Revolte ist keine Anleitung zum Aufstand und kein hetzerisches Pamphlet eines Verlierers, sondern nichts weiter als die Beschreibung von Lebensumständen, die wir tagtäglich in unserem Alltag beobachten. Ley analysiert und interpretiert ebendiese Beobachtungen, indem er sie sowohl philosophisch als auch psychologisch, politisch und wirtschaftlich in einen leicht verständlichen Gesamtkontext einordnet.

Nicht nur Migranten, so Ley, auch die autochthonen Bevölkerungen leben mehr und mehr in Parallel– und Gegenkulturen. Noch sei die breite Masse durch Fußball, Titten und Dschungelcamp ausreichend beschäftigt, wer aber noch einen Funken kultureller Identität in sich trägt, bleibt zu Recht in dieser verhaftet. Wer noch denkt und wagt zu denken, schart um sich Gleichgesinnte und läßt das „Tittytainment“ nonchalant an sich vorbeirauschen.

Die Weltverbesserer hingegen unterliegen dem Trugschluß, sie könnten eine Welt von oben verändern. Der wahre Weltverbesserer dagegen hat erkannt, daß die Welt nicht das große Ganze ist, sondern das, was er vor seinen eigenen beschränkten Augen vorfindet. Das wagt er zu verbessern, zu verändern, im Kreise der Seinen und schließt sich damit freiwillig aus dem Laufrad der Massengesellschaft aus. Beispielhaft sind dafür die zahllosen sozialen Alternativbewegungen, die keinesfalls nur auf linker oder überhaupt politischer Seite existieren. Michael Ley analysiert die tiefe Spaltung unserer Gesellschaften und prophezeit ihren weiteren Auseinanderfall, der auch und gerade durch unser politisch-​wirtschaftliches System keinesfalls mehr aufgehalten werden kann.

Narrenschau der Zeitgeschichte

Michael Ley setzt in jedem Kapitel einen Schwerpunkt seiner Analyse, die trotz ihres unglaublichen Umfangs kurz, knapp und leicht verständlich bleibt. Vom Beginn der Aufweichung traditioneller Lebensweisen, über die Totalitarismen, bis hin zu Migration, Armutsgefährdung und dem Anspruch der Wirtschaft auf die Welt, führt Ley detailgenau einen jeden Aspekt auf. Er prophezeit: Die kommende Revolte wird zu einer asymmetrischen Revolution ausarten. Ohne eine politische Führung, ohne ein klares Konzept werden zahlreiche Konflikte ausgetragen werden, die eben nicht zu einem neuen Gesellschaftsvertrag führen. Das „Projekt Moderne“ ist somit gescheitert. Eine Zukunft versprechende Perspektive kann nur durch die Überwindung der totalitären Ideologien des Multikulturalismus, der Gottlosigkeit und der geradezu widerwärtig anmutenden Verstrickung von regionaler Politik und globaler Wirtschaft gefunden werden.

Ley ist Reaktionär, Visionär, Utopist und glasklarer Analytiker zugleich. Sein schmales Werk zu lesen gibt einen argumentativen Überblick, führt den Leser an neue Aspekte des politischen Denkens heran und wird ihn ermutigen, den Schmutz der Zeit umso heftiger von sich zu schütteln. Verstehend wird er die Gegenkultur stärken und wenn nicht eines Tags zum Pflasterstein greifen, so doch sich ernstliche Fragen stellen.

Michael Ley: Die kommende Revolte. 138 Seiten, Wilhelm Fink Verlag 2012.16,90 Euro.

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ON THE EURASIAN ROOTS OF INDIAN SPIRITUAL TRADITIONS

 

ON THE EURASIAN ROOTS OF INDIAN SPIRITUAL TRADITIONS

Kashmir Shaivism and Slavic-Russian Mysticism

Acharya Peter Wilberg

Ex: http://granews.info/

1.       Historical Introduction and Background

This essay will seek to show that here is no more profound and powerful counterpart and complement to Indian wisdom traditions than Slavic-Russian Mysticism and its relation to Nordic-Arctic climate and culture. There is now both archaeological and linguistic evidence to show that  the Vedas and Upanishads and Tantras (including those of Kashmir Shaivism) all had their roots in a highly advanced pre- or proto Indo-European and Arctic civilisation covering the entire area known as Eurasia and with centres not only in the Indus Valley but in many other ancient civilisations such as Sumeria and also Russia and the Arctic.  This pre-historic or ‘primordial’  civilization was founded by ruler priests and teachers from other planets and/or planes of consciousness called ‘Urs’ in the Nordic-Arctic region (‘Ur’ being cognate with the German prefix ‘Ur-’ which means ‘primordial’ – and recalling also both  the Urals in Russia and the name of the Sumerian city called Ur, Uru or Urim. 

According to Levashov (The Untold History of Russia)

“Urs became tutors and guides to the rest of the people. They protected an initially rather small number of settlements of ‘ordinary’ people both from wild nature and ‘biped predators’. Urs trained people and helped them to master primary technologies, and gave them the knowledge necessary for them at that moment as well as knowledge that would be called for only in millennia.

Urs taught them and gave them into the charge of a special caste of keepers – volkhvs[1], who in due time were to convey conserved knowledge, having carried them through millennia and preserved as much of it as possible.

For this purpose those keepers-volkhvs received two runic alphabets, each of them was used by volkhvs of different levels of initiation. Those alphabets were da’Aryan and h’Aryan letters[2].

The memory of Urs, the teachers, has remained in language, for example, in the word ‘cult-ur-e’, which means a system of moral and spiritual concepts, which were transferred by Urs to their wards, the Ruses.

The two-caste system of the ancient Slavs reverberated in the names given them by their neighbours. For instance, the majority of Asian neighbours called an inhabitant of the Slavoniс-Aryan Empire as ‘ur-rus’, uniting the self-names of these two castes in a single word. Even now many Asian neighbours call Russians in the old fashioned manner, as ‘Urruses’.

There was a time when the names of the Slavonic tribes were formed by the addition of prefixes to the root ‘rus’, reflecting distinctive features of these tribes of Ruses, for example, Et-rus-can, P-rus-sian. The prefix ‘et’ before the self-name of Ruses means ‘elucidated Ruses’ – the carriers of highcult-ur-e. The proof of their existence has been found in the north of Italy in the form of inscriptions on stones and works of art. The name ‘Prussian’ meant ‘Ruses of Perun’[3], their other self-name was Venedas[4] (bellicose tribes of western Slavs), was kept in the self-name of the territory where they lived up to the 19th-20th centuries even after the German (gothic) tribes seized this land in 9th-10th  centuries A.D. The gothic tribes destroyed the majority of Prussian-Slavs, assimilated the rest amidst them and borrowed their name. After that one of the German tribes that lived on this territory began to call themselves ‘Prussians’; in the 19th century they played a key role in the merger of German tribes into a united state.

During the thousands of years of history of the Slavs, who initially had a united culture and language, the formation of self-names of the different Slavonic tribes was influenced by different factors. In the Urs’ time all Slavonic tribes have the second name ‘Ur-rus’. After the Urs’ disappearance their functions had to be distributed between their wards, Ruses.

This led to the formation of several castes: a caste of Volkhvs, carriers of knowledge and traditions; a caste of professional warriors, defenders from external enemies; a caste of handicraftsmen, grain-growers and cattlemen. At the top of all castes was a patrimonial aristocracy.

After the Urs’ disappearance, Ruses added to the common tribal name (Rus) one or another prefix reflecting their basic type of activity (Et-rus-can, P-rus-sian).”

The ancient pre- or proto-Aryan civilisation that Levashov describes, with a caste system clearly similar to that of Vedic civilisation, was essentially a Eurasian civilisation with multiple centres, not only in the Indian sub-continent, but also in Sumeria (whose language was neither Indo-European nor Semitic), Babylon and Assyria, the Egyptian Middle Kingdom, Minoan Crete, Troy and Mycenae – and as recent  discoveries show it also had centres in Russia and the Arctic. Evidence for this was found in 1987, when archaeological discoveries were uneathed in the Southern Urals (the so-calledARKAIM site) of an earlier ‘Arctic’ civilisation. This was referred to by Herodotus, Hesiod, Homer and Pindra as Hyperborea (‘beyond the North Wind’ or Boreas) and by Virgil as Thule. It corresponds also to Asgard – the land of the Norse gods or Aesir, one of the nine worlds unified by the world tree called Yggdrasill  and described in the Nordic Eddas as the abode of the  god Odin and his wife Frigg and the site of his fortress – Valhalla. What has since come to be known as the Slavic Vedasshare a similar script to Sanskrit, similar scriptures to the Vedas, and similar sagas to the Eddas – describing a migration south from the Arctic as climatic conditions changed from temperate to glacial.  The singular of aesir is ás related  to the  Sanskrit word asura – referring to the ‘anti-gods’ opposed to but inseparable from their half-brothers, the celestial sura – known in Sanskrit as devasor ‘shining ones’ (from the root *diw meaning “to shine”).

What united all the centres of this proto-Indo-European or Eurasian civilisation was both the ‘pillar’ connecting Sky (ARKA) and Earth (IM)  - also one important meaning of the Shivalingam – and theswastika/svastika symbol  found in so many ancient cultures. This is now understood not as a solar or sun symbol alone but as representing a spiralling or spinning galaxy. In this context it is interesting to note that the Slavic svastika symbol, called kolovrat means ‘spinning wheel’ – just as the Sanskrit chakra also means a ‘wheel’ which turns or spins.   

Neither svastika nor kolovrat essentially symbolise the sun however. For ancient Eurasian religious cultures worshipped the pole star rather than the sun – that star, close to the constellation of the bear (URSA) which lights up the darkness of the night sky and points us North i.e.  towards the planet Nibiru from which the Sumerian ruler-priests were thought to have come, toward the pole star – and toward the giant ‘black hole’ or ‘black sun’ at the very centre of our galaxy around which both the earth and the entire solar system turns or ‘spins’.  All the different geographical centres of the Eurasian civilisation however were seeded and guided long ago in the past by the advanced knowledge of their extra-terrestrial ruler priests or Urs. Conversely however, the rebirth in Russia of a future Eurasian culture and civilisation - one that will replace the currently dominant global capitalist culture of the U.S.A. - was anticipated by the German theosophist Rudolf Steiner. One of the chief current advocates of spiritual-political Eurasianism in Russia is Aleksandr Dugin – erstwhile organiser of the now-banned National Bolshevik Party and National Bolshevik Front in Russia, and founder of the Eurasia Party – now called Eurasia Movement and now leader of the International Eurasian Movement. 

“In principle, Eurasia and our space, the heartland Russia, remain the staging area of a new anti-bourgeois, anti-American revolution …The new Eurasian empire will be constructed on the fundamental principle of the common enemy: the rejection of Atlanticism, strategic control of the USA, and the refusal to allow liberal values to dominate us. This common civilizational impulse will be the basis of a political and strategic union.” Dugin —The Basics of Geopolitics (1997)  
 

2. The Metaphysics of Light and Darkness

As early as 1903, Lokamanya Bâl Gangâdhar Tilak (then proprietor of the Kesari and the Mahrattanewspapers, author of the Orion or Researches into the Antiquity of the Vedas) wrote a book presenting evidence of clear reference to an ‘Arctic Homeland’ in the Sanskrit Vedas and Zoroastrian Avestas.  This in turn formed the basis of a work by J.G. Bennett (metaphysical interpreter of the ‘4th Way’ spiritual movement of Gurdjieff and Ouspensky) entitled ‘The Hyperborean Origin of Indo-European Culture’.  A key argument that Tilak offers are numerous temporal indications in the Vedas of a ‘year’ in which, as is the case above the Arctic circle, the sun rises only once – making it the equivalent of a ‘day’. Nordic-Arctic countries in general are influenced culturally and psychologically by long periods of sunless winter darkness, interspersed with only brief summers in which the sun shines through the night.

This brings us to the central metaphysical theme of this essay – namely that there is no more profound and powerful counterpart  and complement  to both the Vedas, Upanishads  and Kashmir Shaivism itself than Slavic-Russian Mysticism and its relation to Nordic-Arctic climate and culture.

For whereas Kashmir Shaivism places special emphasis on the ‘light’ of awareness, Russian mysticism and even the Russian Orthodox Church has always emphasised the ‘darkness’, ‘dark light’ or ‘luminous darkness’, as expressed in the blackness of the night sky and long winters, rather than the blue sky of summer. Inward depth and darkness of soul go together, just as outward expansiveness of soul goes together with light.

“The divine darkness is not the kind of blackness we experience stumbling into an underground room with no lights. This darkness is a positive reality that helps us to discover God, and hence is called “luminous.” Although it sounds like a contradiction in terms, a luminous darkness is one filled with God’s presence, and by faith, the soul can begin to perceive God in darkness. In fact, the closer that God comes to the soul, the more intense the darkness becomes; it is then that all other things of this world are cleared away. The soul looks up to the Lord and never ceases to desire him.”

St. Gregory of Nyssa

If, as in Kashmir Shaivism, we understand God (Shiva) as ultimately identical with awareness as such or ‘pure awareness’ – and awareness as the ultimate sole reality (what I call The Awareness Principle) then we must also recognise that awareness itself is first and foremost an awareness of the ‘dark’ realm of ‘non-being’ constituted by infinite potentials of awareness – infinite potential consciousnesses or ‘beings’.  It is the very awareness of these potentials that ultimate leads to their actualisation and birth – like the birth of stars in the darkness of the cosmos.

Similarly, The Awareness Principle understands the key Kashmiri Shaivist term Spanda as a primordial tension (German ‘Spannung’) that literally spans the dark realm of potentiality (symbolised by the blackness of Ma Kali) and the light of awareness by which alone all things actual – including the sun and stars – become visible.  Spanda can be compared to a stretched string or ‘monochord’ strung between the twin poles of dark potentiality and illuminated actuality. The chord not only has a fundamental tone – the OM sound or Omkara, but also countless harmonics – each a unique tonal quality or ‘colouration’ of awareness. The Awareness Principle also recognises the universe as amultiverse – a multitude of parallel space-time universes all of which open up like bubbles of space and light within the darkness of a wholly non-extensional ‘space’ of potentiality. For just as light and ordinary ‘extensional space’ are inseparable, so also are ‘intensional’ space and darkness. Within any space-time universe light is what rays out from a centre towards a cosmic circumference, like light raying out from stars in the night sky. Darkness or ‘dark light’ on the other hand, is ‘light’ raying in from that cosmic circumference we behold as the blackness of the night sky itself and its ‘luminous darkness’ – illuminated at all times by the pole star.

According to the colour theory of both Goethe and Steiner, redness is light beheld through darkness. Blueness, on the other hand is darkness behold through light. Hence the two colour poles of the spectrum of darkness and light are red and blue. As the blue-throated one, Shiva has come to be associated with blue.  Yet as we know, one of the principal Vedic gods associated with Shiva isRudra – which is cognate with words such as ruddy or reddish. Similarly the syllable ‘rus’ in Russia is a proto-Slavic word for both bear and ‘reddish-haired’, cognate with ursus or ursa – the constellation of the Bear whose name combines the words ‘ur’ and ‘rus’.  Furthermore, the Slavic ‘s’  in ‘rus’ corresponds to the ‘d’ in the name Rudra itself, which also means ‘to howl’ – like a bear or wolf. Indeed, the Sanskrit ‘Shiva’ may itself be a loan word from the Tamil-Dravidian civa – meaning ‘red’ or ‘angry’. Blue and red have become of course powerful colour symbols in politics. Communists or those on the political left are ‘reds’. Conservatives or those on the political right on the other hand, are signified by the colour blue. Interestingly, since the collapse of the Soviet Union the flag of the Russian Federation is no longer purely red but red, white (the colour of the anti-Bolshevik ‘White Russians’) and… blue.  But let us return to Levashov:

“At the end of the 20th century, people got access to the Slavoniс-Aryan Vedas, which contained a lot of very interesting information that was vainly ignored by modern science. These unique manuscripts translated into modern Russian reveal that last glacial age was a consequence of the war between the Great Russenia and Antlania[5] (Atlantis). This war happened more than 13,000 years ago. Then people moved large distances of planetary scale by means of Vaitmans  [Sanskrit Vimanas]. So, those mysterious rhombic platforms on the three-dimensional map of Western Siberia are nothing else but landing grounds for Vaitmars. The last Vaitmars [travelers in the Vaitmans] left our planet Midgard-Earth about 3500 years ago when the Night of Svarog[6] began.

There is another interesting document – the Book of Veles. The last records in it were made by volkvs of Novgorod at the end of the 10th century. This book covers more than 20,000 years of Slavic history.

To learn something useful is always welcome, but did it happen like this in reality? Let us remember, that in the middle of the 11th century (according to the Christian calendar) a daughter of Jaroslav Mudry, princess Anna became the French queen. Arriving from the «wild» Kievan Rus, the princess did not consider that arrival as entering into civilized Europe but considered Paris a big village. This has documentary acknowledgement in the form of her letters.  She brought with her to the remotest depth of the provinces, which France was then, a part of the library, some books from which returned to Russia only in the 19th century and were found in the library of Mr. Sulakadzaev. It was he who made the first translation into modern Russian of the Book of Veles, which was composed of wooden plates with runic letters on them. After Sulakadzaev’s death his widow sold the greater part of his library to the Romanovs, and after that nobody heard anything about these books. The most interesting fact is that after the appearance of these copies, all originals without exception have disappeared – they either were burned down in bonfires of the inquisition, having been declared as heretical books, or were lost in ‘accidental’ fires and epidemics ‘affecting’ all ancient libraries.The libraries of Alexandria, Athens, and Tzargrad (Constantinopol), along with the Etruscan library in Rome, were burned down almost simultaneously. The libraries of Yaroslav I the Wise (978-1054) and Ivan IV the Terrible (1530-1584) disappeared without a trace. All originals were burned or disappeared, while the copies made from them so «opportunely» have been kept and cherished. Old books were destroyed; new ones were written. They were adjusted so that in new ‘history’ there was no any mention about the Slavonic-Aryan Empire. The period of history before the 10th century in Europe was declared as dark, barbarous centuries, which were illuminated by the light of education brought with the culture of the Sacred Roman Empire.”

Note firstly that the 10th century marked both the apotheosis and the beginning of the decline of Kashmir Shaivism. Note also that the very term ‘dark ages’ places a negative connotation on darkness. Then again, the Bible itself  (Genesis 1) admits that ‘darkness was over the surface of the deep’ even before God said ‘Let there be light’ and supposedly created heaven and earth.  Still today, however, inner knowing or gnosis is associated almost exclusively with ‘illumination’ or ‘en-lightenment’. This is paradoxical given that modern scientific and atheistic ‘rationalism’ had its source origin in the European ‘Age of Enlightenment’.  Yet the modern scientific mode of ‘rationality’ it gave rise to however, is now confronted with an ‘occult’ mystery that threatens to undermine its entire theoretical framework – the mystery of what physicists and cosmologists term ‘dark matter’ and ‘dark energy’ – whose nature is completely unknown but which is nevertheless acknowledged to make up 90% of the mass and two thirds of the ‘mass-energy’ of the universe. Levashov:

“…the last record in the Book of Veles and christening of Kievan Rus falls on the same time – the end of the 10th century according to contemporary chronology … What are these Days and Nights of Svarog? These words are mentioned in the Slavonic-Aryan Vedas quite often. It is time to understand what these concepts mean. There are several types of star accumulations in our Universe, such as spiral and spherical galaxies, star nebulas, etc. Our Sun is located in one of four sleeves of our spiral galaxy, in the «backyards» of this sleeve. Every spiral galaxy rotates around its nucleus while traveling on the star roads of our Universe. Seven primary matters form our Universe. The so-called, physically solid matter, which everybody is used to see as galaxies, nebulas, stars, planets, etc., appeared as a result of the merging of these primary matters in the areas of space, where necessary terms for this merging were observed. As proved by ‘scientists’,’physically’ solid matter makes only 10% of the whole matter of the Universe, and the rest (90%) is so-called ‘dark matter’. However, they do not specify what this “dark matter,” which can not be registered by any known modern scientific tool, is; we will forgive them this ‘insignificant misunderstanding’ and will move on to business.”

The galactic ‘nucleus’ that Levashov refers to is recognised to be a huge ‘black hole’ – itself a portal linking our universe to other universes in the ‘honeycomb’ plurality of multiple universes or ‘multiverse’. The types of ‘primary matter’ that Levashov refers to are what is now ‘scientifically’ termed ‘dark matter’. He refers also to the ‘psi-generators’ used in early civilisations, and those which he himself employs as medium of both healing and natural growth and regeneration. These he sees as “made of dark matter” and therefore essentially neither detectable by or requiring any technical or physical instrumentation, except as outward symbols for the subjective manipulation of the dark matter in its different forms.

The Awareness Principle understand the forms of ‘dark matter’ that Levashov refers to as specific potentialities and qualities of awareness - and their dark power or ‘energy’ as the capacity or power (Shakti) for the actualisation of these potentials – itself released by interaction with the invisible lightof awareness (Paramashiva). On the physical plane, this interaction plays itself out as an interaction between solar and earthly magnetism – what we call ‘magnetism’  being itself a bipolar spatial flow pattern of the all-pervasive ‘aether’ of pure awareness known in Sanskrit as Akash.

In modern translations the tantric term Shakti is almost invariably translated as ‘energy’. A closer translation would be ‘power’ or ‘power of action’ (Shak). Indeed this translation of Shakti accords with the root meaning of the term ‘energy’ itself – not as some ‘thing in itself’ but as pure action – the actualisation of those powers or potentialities of action latent in space itself as the ‘aether’ of pure awareness. What I call ‘The Awareness Principle’ is the metaphysical understanding that awareness is ultimate reality – that ultimately ‘awareness is everything’ and ‘everything is awareness’. The Awareness Principle stands in direct contrast to ‘The Energy Principle’ shared by modern science and ‘New Age’ pseudo-science alike – namely the principle that ‘energy is everything’ and ‘everything is energy’. As a ‘Theory Of Everything’ (TOE) ‘The Energy Principle’ is a highly questionable one, resting as it does on an unquestioned notion of energy as some ‘thing in itself’, a notion that is at the same time a distortion of its root meaning as that ‘formative action’ (energein) through which all forms are actualised in awareness. Pure awareness then, like the seeming emptiness of space itself, is no mere formless void but a plenum of formative potentials.  ‘Energy’ in the root sense is the actualisation of these potentials – the emergence of form from the apparent formlessness of space.

The Sanskrit term akash is translated both as ‘space’ and ‘aether’, sometimes spelled ‘ether’. It is understood in Indian thought as pervaded by countless basic units or “animations of consciousness” (Seth) which constitute the very ‘air’ or ‘breath’ of awareness called Prana – and the quintessence of air as such. The Sanskrit term prana is etymologically cognate with the Latin-derived terms ‘spirit’ and ‘spiral’ (from spirare – ‘to breathe’). It is also cognate with the root meanings of the Greek words for ‘spirit’ and ‘soul’ – pneuma (meaning air or wind) and ‘psyche’ (‘vital breath’). To be ‘spiritual’ in the root sense of this word therefore, is to be capable, quite literally, of a wholly different type of re-spiration or breathing – a type of whole body ‘transpiration’ of the clear, luminous expansiveness of the space around us – not through our lungs alone but through every pore of our felt body surface. It is the long-lost experience of breathing the clear, luminous ‘air’ or ‘aether’ of awareness itself that lies concealed behind both the otherwise wholly vague Western notion of ‘spirit’, as well as different classical and modern-scientific notions of a cosmic ‘aether’. Its secret is that invisible breath or ‘air’ of awareness (Prana) that pervades the entirety of space (Akash), both the space around us and the space which pervades and makes up by far the largest proportion of each and every atom of ‘matter’. This space vibrates with spanda – the fundamental tensing spanning the realm of the potential and the actual, together with the vibration of the actual within the potential and of the potential within the actual. Spanda is also what resounds with the inner sound ‘OM’. Hence also the association in Indian thought of the Akash with the element of sound or vibration. The double meaning of the Sanskrit Akash as both ‘space’ and ‘aether’ goes together with the Greek meaning of the word aether itself – as that ‘upper’, less gaseous, purer and thus morespacious air of the sort we breathe at Himalayan mountain summits – or in Nothern polar regions such as the Arctic.  For aether was the ‘higher air’ breathed by the gods themselves in their uppermost abode – whether we call this Olympus, Hyperborea, Thule or Asgard.

Dark Forces?

“I’m not the Devil. I’m much, much older. I watched the beginning and I will see the end. I am the dark behind all the stars. I am the dark inside you all.”

…from the screenplay of the film ‘Event Horizon’

The Greek word Khaos refers to a gaping dark void or chasm. It is cognate with Sanskrit Kha andAkash – referring to space itself, understood as the womb of all things – including the gods. In contrast, the Sanskrit kala means ‘time’ As such it is connected with the name of the great black Indian mother goddess Kali (kal – black / kala – time). Metaphysically, she can be understood as both, the ultimate temporal circumference or ‘event horizon’ of this spatial womb (kala – time) and as an ultimate ‘black hole’ or ‘singularity’ at its heart. Put in other terms, the realm of pure potentiality symbolised by Kali is a realm of unbounded inwardness – an inwardness that cannot be perceived by looking out from some localised centre of consciousness in space, but only by looking inwards from an infinite periphery, circumference or ‘horizon’ of awareness.

If the actual physical universe is a realm of spatial and material extensionality, then the primordial realm of potentiality is a non-extensional realm – a realm of pure intensionality. As such, it is made up not of extensional material bodies in space-time but of pure intensities of awareness in an unbounded ‘time-space’. The massive density of intensities that constitute this realm of unbounded inwardness – deified as Kali – find manifestation only through gravitational densities of matter so great, that they have collapsed themselves into ‘black holes’ with a so-called ‘singularity’ at their core. In physical-scientific terms, a black hole is ‘black’ because at its ‘event horizon’ the gravitational pull of the ‘singularity’ is so great as to bend space itself around itself – allowing no light-information to escape  – only sound in the form of a fundamental tone (the primordial sound of silence known as the Omkara or ‘OM’ sound).

From a metaphysical perspective however, the apparent outer surface of every visible body in space is also an event horizon. For like the visible outer surface of the human body, every ‘physical’ body conceals an unbounded and invisible psychical interiority along with invisible psychical ‘events’. These can never be perceived from without, no matter to what degree the physical interiority of the body is opened up and physiologically examined. For, what we perceive as fleshly bodies, cells and organs too are but outer surface appearances or ‘event horizons’ concealing an invisible psychicalinteriority and invisible psychical events.

When the crew on board the fictional movie spaceship  called ‘Event Horizon’ start ‘hallucinating’ terrifying images of bodies invisible to others (and later perceive each other’s bodies in horrific form) is this because they have entered ‘hell’ in the Christian sense or because, under the influence of the ship’s black hole, they have also unconsciously penetrated the event horizon of their own and each other’s bodies – perceiving events and images within their otherwise invisible psychical interiority in outward bodily form? The root meaning of ‘hallucinate’ is ‘to wander’. The crew’s ‘hallucinations’ are an expression of their wandering into and within the realm of ultimate inwardness associated with the primordial “agony” of creation as described in ‘The SETH Material’ by Jane Roberts – in which what Seth calls ‘All That Is’ (in essence the ultimate and universal awareness) sought a way to release all the potential consciousnesses embraced but still contained in His nebulous, dreamlike awareness into that state of autonomous actuality or being into which they “clamoured to be released”.   

In reality then, every outwardly perceived body is an Event Horizon. And at the core of all material bodies is a ‘black hole’ or “Singularity of Awareness”. This singularity at the core of all material bodies is both a central point (Sanskrit Bindu) and a central tone linking that unit of extensional matter to all other bodies through that dark, intensional realm of unbounded inwardness and inexhaustible potentiality that “flows through and forms all matter”.

This flow is that of the higher air or aether of awareness itself in its twin but inseparable aspects of light and darkness. Darkness is the in-flow of an invisible and wholly translucent ‘light’ of awareness from the cosmic circumference towards a centre just as light is the outward radiance of that invisible light of awareness from a centre. If we learn to sense the entirety of ‘empty’ cosmic space above and surrounding the entire surface of our heads and upper bodies, we can come to to experience ourselves breathing in its innate aetheric vitality of that invisible light and feel its countless centres – each of which have the character of miniature, light-emitting ‘white holes’ – revitalising the inner spaces within every atom, cell and molecule of our body.

If, on the other hand, we sense our lower bodies and let awareness flow inwards from our abdominal surface towards the singularity of awareness at its centre – or a few inches below and behind our navel – we will experience that inner space of our abdomen or hara (Japanese) as filled with inner darkness or blackness. Each out-breath can then be experienced as both an inward and downward flow of a ‘dark light’ of awareness – one that not only rays inwards from the abdomen or toward itshara centre or tanden but also flows downwards from our lower body and abdominal centre to yet lower centres. This dark inward and downward flow of awareness ultimately reaches and roots down below the very ground beneath our feet and  towards the fiery core of the earth itself. Here we contact the ‘dark force’ known in occult literature as Vril or Kundalini – the fire of awareness that then rises from that molten and fiery core – whose spinning is known to be responsible for the earth’s magnetic field.

The felt surface of our bodies then, both unites and distinguishes two spaces or fields of awareness – one extending outward and upward to a heavenly cosmic circumference, the other downward and inward towards a bodily and earthly centre or ‘singularity’ of awareness. The relationship between these two different flows of awareness is essentially a relation between the invisible space or light of awareness in its dual character – as both light and darkness. It also finds expression as the relation between polar or axial magnetism on the one hand and ‘spherical’ magnetism or ‘magnetospheres’ on the other. Thus, like the earth itself, the body has both axial magnetic poles (North and South)  and a ‘magnetosphere’ – the outer surface or ‘event horizon’ surrounding the black hole at its gravitational centre and the fiery core into which it can lead – demonised as the ‘underworld’ or ‘hell’ in both religious mythology and science fiction. The word ‘hell’ however derives from the German Halle (hall) and the verb hallen – to echo or resound, as the  Omkara does from within the event horizon of a black hole.  Polar axial and vertical dimensions of light and darkness, space and gravity, electricity and magnetism are all expressions of axial and vertical flows of awareness – corresponding to the Shivalingam and the vertical axis of kundalini within our body of awareness.  On the other hand, spherical dimensions of light and darkness, space and gravity, electricity and magnetism – all express spherical boundaries, spaces and centres of awareness.

Beyond space, time and ‘space-time’

Time too has a spatial dimension – including a spherical one and not just a linear one. Like a sphere, time (Seth) has an outside and an inside. Behind and beyond ‘space’ ‘time’ and ‘space-time’ as physicists conceive it is a “spacious present” (Seth).  This is ‘space-time’ understood and experienced as a spherical time-space of awareness embracing and yet ‘outside’ all ‘space-time’ universes and embracing also all actual and potential pasts and futures – both of the cosmos and of human civilisation. The interweaving of the actual and potential in the realm of dreams and mythical possibilities – like the interweaving of dreams and mythologies that opens up new possibilities for humankind – are themselves nothing mythical but the ‘dreamtime’ and very loom or tantra of time-space. It finds expression today in the mythological history, credible actuality and futural possibility of the civilisation called ‘Eurasia’ – with both its multiple geographical centres and its single axial pole – pointing to the pole star and to the ‘black hole’ at the centre of our spinning galaxy or kolovrat.

Dream-Land

By a route obscure and lonely,
Haunted by ill angels only,
Where an Eidolon, named Night,
On a black throne reigns upright,
I have reached these lands but newly
From an ultimate dim Thule –
From a wild weird clime, that lieth, sublime,

Out of Space – out of Time.

Edgar Allen Poe 1844

3. Personal Postscript

I might not have come to write this piece were it not for the fact that, lying down on my mother’s sofa one afternoon in the late seventies or early eighties – and despite being wholly ignorant of what was then the still-undiscovered ARKAIM site -  I entered a hypnagogic state in which I experienced the strong but invisible presence of Rudolf and Marie Steiner beside me. Accompanying this, I had a most vivid and lucid dream of an isolated citadel of the future – from within which I found myself peering out at a vast steppe land, one which I knew from the Steiners to be somewhere in Russia – and the centre of a future civilization.

Links:

ARKAIM – ancient Russian city

Michael Kosok  The Singularity of Awareness

Peter Wilberg  THE AWARENESS PRINCIPLE

Peter Wilberg TANTRA REBORN – ON THE SENSUALITY AND SEXUALITY OF THE SOUL BODY

P.Wilberg  EVENT HORIZON – TERROR, TANTRA AND THE ULTIMATE METAPHYSICS OF AWARENESS

J. G. Bennett – THE HYPERBOREAN ORIGIN OF THE INDO-EUROPEAN CULTURE

Lokamanya Bâl Gangâdhar Tilak – THE ARCTIC HOME IN THE VEDAS

Levashov – THE UNTOLD HISTORY OF RUSSIA

INTERNATIONAL EURASIAN MOVEMENT

THE NATIONAL PEOPLES PARTY U.K.

INTERVIEW WITH ALEKSANDR DUGIN SaveFrom.net

EVENT HORIZON – the film

THE BOOK OF VELES


[1]A Volkhv is a cleric, the Supreme priest, and a keeper of ancient sacred texts.

[2] Da’Aryan and h’Aryan characters (letters) are two of four kinds of writing of the Great Race: da’Aryan Trags, h’Aryan Runes, Sviatorussians Images (bukvitca, runica, cherty and rezy) and Russenian Molvitca.

[3] Perun was the god-patron of all soldiers, the defender of the land and the clan of SviatoRuses (Russians, Byelorussians, Asts, Lits, Lats,  Latgalls, Zemgalls, Polans, Serbs, etc.)

[4] Venedas were inhabitants of the Great Venea where Clans and tribes of Venedas migrated. It corresponds to the territory of modern Western Europe.

[5] Antlania was an island in the Atlantic Ocean where Slavonic clan of Ants was lodged. Then their land began to be called as Ant-lan, i. e., the Land of Ants. Ancient Greeks named it Atlantis and its inhabitants – atlantes (modern Ukrainians; U-krai-ne means in Russian outskirts («krai») of the Land of Holy Race).

[6] The Night of Svarog, according to Slavonic tradition, is the name of a dark difficult time when our solar system passes through spaces of the Dark Worlds; or Kali-Uga in Aryan or Indian tradition.

samedi, 23 février 2013

Die Brüder Jünger

Die Brüder Jünger

von Till Röcke

Ex: http://www.blauenarzisse.de/  

 
Die Brüder Jünger
 

Es gilt, zwei gelungene Arbeiten über Friedrich Georg und Ernst Jünger in aller Kurzweil anzupreisen: zum einen „Brüder unterm Sternenzelt“ und andererseits „Schwert und Mohn“.

Jörg Magenau behandelt die Brüder Ernst und Friedrich Georg Jüngerin seiner Doppelbiographie Brüder unterm Sternenzelt. Was heißt behandeln? Er massiert und knetet, er herzt und tätschelt die Objekte seiner Begierde wohlmeinend und mit ganz viel Empathie in seinem ästhetischen Hinterstübchen. Magenau liefert beste Feuilleton-​Kunst, die Jüngers wirken durch seiner Schreibe Suggestionskraft plüschig wie nie. Mehr Mensch hat noch keiner aus beiden herausgedrückt. Vielleicht warFritz J. Raddatz Ghostwriter?

Nimm Zwei: Die Jüngers als Bonbon

Dennoch: Man muss die Nacherzählung Magenaus einfach mögen, muss schätzen, wie er liebevoll beider Lebensläufe in eins zwirbelt und das Knäuel anschließend in Bonbonpapier wickelt. Nimm Zwei für Ästheten. Die Jüngers waren nie schöner. Friedrich Georg – ein kauzig-​altgriechischer Spinner mit visionärem Öko-​Thrill. Ernst – ein ziviler Stahlhelm-​Bolide mit potenter Humanisierungsgabe. Beide spannend und ganz dolle außergewöhnlich.

Kurz noch der Hinweis des Biographen, dass Friedrich mal irgendwo „Neger“ geschrieben hatte – war früher aber erlaubt und okay. Überhaupt: Früher mal. Weit weg von allem Konkreten gelingt Magenau eine große Dichterhagiographie. Wer Geschichten mag, bekommt eine nach der anderen serviert. Das ist nicht wenig. Wer von Literatur und Literaten ein wenig mehr erwartet – Zeitgeist, Zeitbild, Zeitenläufe – der sollte zu Sebastian Maaß greifen.

„Schwert und Mohn“ bohrt tiefer

Maaß ist ganz Wissenschaftler, und das tut dem Stoff gut. Mit Schwert und Mohn hat er seinen Studienband über Friedrich Georg Jüngers politische Publizistik betitelt, und souveräne Kost abgeliefert. Er führt seinen Gegenstand nicht vor – geschweige, dass er ihn plastisch schilderte – vielmehr setzt er sich sachlich mit dem Wirken Friedrich Georgs auseinander. Mit diesem nüchternen Handgriff gelingt ihm ein kompaktes Stück historischer Zustandsbeschreibung – mehr darf der Leser nicht erwarten, das gibt der Gegenstand einfach nicht her.

Dieses Verfahren schafft natürlich Distanz, die unaufhebbar bleibt. Friedrich Georgs Mittun im Ringelreigen der Zwischenkriegszeit ist dem hartgesottenen Nostalgiker zu empfehlen. Mag er damit glücklich werden, das Individuum der Kristallisation, die Gestalt 2013, wird es nicht. Warum? Man nehme nur die Schlagworte der beigefügten Texte aus jener Zeit: „Kampfbünde“, „Revolution“, „Diktatur“, „Staat“. Sogar „Persönlichkeit“ taucht auf. Begriffe mit Bezug. Weltanschauung. Politische Begriffe, an jemanden gerichtet, der kein Einzelner ist, sondern Teil eines – horribile dictu – politischen Bezugsrahmens. Das meint dann doch etwas mehr als Kindergeldanspruch und Freibetragsgrenze. Wohlan: die Gestalt 2013 ist damit doch in Anspruch genommen. Vollumfänglich. Und deshalb liest auch keiner mehr die Jüngers.

Jörg Magenau: Brüder unterm Sternenzelt. 322 Seiten, Klett Cotta 2012. 22,95 Euro.

Sebastian Maaß: Schwert und Mohn. Friedrich Georg Jünger. Eine politische Biographie. 144 Seiten, Telesma Verlag 2012. 16,80 Euro.

US-Saudi Funded Terrorists Sowing Chaos in Pakistan

Destroying a Nation State: US-Saudi Funded Terrorists Sowing Chaos in Pakistan

Baluchistan, Target of Western geopolitical interests, Terror wave coincides with Gwadar Port handover to China. The Hidden Agenda is the Breakup of Pakistan

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Quetta, the capital of Pakistan’s southwest Baluchistan province, bordering both US-occupied Afghanistan as well as Iran, was the site of a grisly market bombing that has killed over 80 people. According to reports, the terrorist group Lashkar-e-Jhangvi has claimed responsibility for the attack. Billed as a “Sunni extremist group,” it instead fits the pattern of global terrorism sponsored by the US, Israel, and their Arab partners Saudi Arabia and Qatar.

The terrorist Lashkar-e-Jhangvi group was in fact created, according to the BBC, to counter Iran’s Islamic Revolution in the 1980′s, and is still active today. Considering the openly admitted US-Israeli-Saudi plot to use Al Qaeda and other terrorist groups across the Middle East to counter Iran’s influence, it begs the question whether these same interests are funding terrorism in Pakistan to not only counter Iranian-sympathetic Pakistani communities, but to undermine and destabilize Pakistan itself.

The US-Saudi Global Terror Network

While the United States is close allies with Saudi Arabia and Qatar, it is well established that the chief financier of extremist militant groups for the past 3 decades, including Al Qaeda, are in fact Saudi Arabia and Qatar. While Qatari state-owned propaganda like Al Jazeera apply a veneer of progressive pro-democracy to its narratives, Qatar itself is involved in arming, funding, and even providing direct military support for sectarian extremists from northern Mali, to Libya, to Syria and beyond.


France 24′s report “Is Qatar fuelling the crisis in north Mali?” provides a useful vignette of Saudi-Qatari terror sponsorship, stating:

“The MNLA [secular Tuareg separatists], al Qaeda-linked Ansar Dine and MUJAO [movement for unity and Jihad in West Africa] have all received cash from Doha.”

A month later Sadou Diallo, the mayor of the north Malian city of Gao [which had fallen to the Islamists] told RTL radio: “The French government knows perfectly well who is supporting these terrorists. Qatar, for example, continues to send so-called aid and food every day to the airports of Gao and Timbuktu.”

The report also stated:

“Qatar has an established a network of institutions it funds in Mali, including madrassas, schools and charities that it has been funding from the 1980s,” he wrote, adding that Qatar would be expecting a return on this investment.

“Mali has huge oil and gas potential and it needs help developing its infrastructure,” he said. “Qatar is well placed to help, and could also, on the back of good relations with an Islamist-ruled north Mali, exploit rich gold and uranium deposits in the country.”

These institutions are present not only in Mali, but around the world, and provide a nearly inexhaustible supply of militants for both the Persian Gulf monarchies and their Western allies to use both as a perpetual casus belli to invade and occupy foreign nations such as Mali and Afghanistan, as well as a sizable, persistent mercenary force, as seen in Libya and Syria. Such institutions jointly run by Western intelligence agencies across Europe and in America, fuel domestic fear-mongering and the resulting security state that allows Western governments to more closely control their populations as they pursue reckless, unpopular policies at home and abroad.

Since Saudi-Qatari geopolitical interests are entwined with Anglo-American interests, both the “investment” and “return on this investment” are clearly part of a joint venture. France’s involvement in Mali has demonstrably failed to curb such extremists, has instead, predictably left the nation occupied by Western interests while driving terrorists further north into the real target, Algeria.

Additionally, it should be noted, that France in particular, played a leading role along side Qatar and Saudi Arabia in handing Libya over to these very same extremists. French politicians were in Benghazi shaking hands with militants they would be “fighting” in the near future in northern Mali.

Lashkar-e-Jhangvi is Part of US-Saudi Terror Network

In terms of Pakistan’s Lashkar-e-Jhangvi, as well as the infamous Lashkar-e-Taiba that carried out the 2008 Mumbai, India attack killing over 160, both are affiliates of Al Qaeda, and both have been linked financially, directly to Saudi Arabia. In the Guardian’s article, “WikiLeaks cables portray Saudi Arabia as a cash machine for terrorists,” the US State Department even acknowledges that Saudi Arabia is indeed funding terrorism in Pakistan:

Saudi Arabia is the world’s largest source of funds for Islamist militant groups such as the Afghan Taliban and Lashkar-e-Taiba – but the Saudi government is reluctant to stem the flow of money, according to Hillary Clinton.

“More needs to be done since Saudi Arabia remains a critical financial support base for al-Qaida, the Taliban, LeT and other terrorist groups,” says a secret December 2009 paper signed by the US secretary of state. Her memo urged US diplomats to redouble their efforts to stop Gulf money reaching extremists in Pakistan and Afghanistan.

“Donors in Saudi Arabia constitute the most significant source of funding to Sunni terrorist groups worldwide,” she said.

Three other Arab countries are listed as sources of militant money: Qatar, Kuwait and the United Arab Emirates.

Lashkar-e-Jhangvi has also been financially linked to the Persian Gulf monarchies. Stanford University’s “Mapping Militant Organizations: Lashkar-e-Jhangvi,” states under “External Influences:”

LeJ has received money from several Persian Gulf countries including Saudi Arabia and the United Arab Emirates[25] These countries funded LeJ and other Sunni militant groups primarily to counter the rising influence of Iran’s revolutionary Shiism.

Astonishingly, despite these admission, the US works politically, financially, economically, and even militarily in tandem with these very same state-sponsors of rampant, global terrorism. In Libya and Syria, the US has even assisted in the funding and arming of Al Qaeda and affiliated terrorist groups, and had conspired with Saudi Arabia since at least 2007 to overthrow both Syria and Iran with these terrorist groups. And while Saudi Arabia funds terrorism in Pakistan, the US is well documented to be funding political subversion in the very areas where the most heinous attacks are being carried out.

US Political Subversion in Baluchistan, Pakistan

The US State Department’s National Endowment for Democracy (NED) has been directly funding and supporting the work of the “Balochistan Institute for Development” (BIFD) which claims to be “the leading resource on democracy, development and human rights in Balochistan, Pakistan.” In addition to organizing the annual NED-BFID “Workshop on Media, Democracy & Human Rights” BFID reports that USAID had provided funding for a “media-center” for the Baluchistan Assembly to “provide better facilities to reporters who cover the proceedings of the Balochistan Assembly.” We must assume BFID meant reporters “trained” at NED-BFID workshops.

 Image: A screenshot of “Voice of Balochistan’s” special US State Department message. While VOB fails to disclose its funding, it is a sure bet it, like other US-funded propaganda fronts, is nothing more than a US State Department outlet. (click image to enlarge)

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Images: In addition to the annual Fortune 500-funded “Balochistan International Conference,” the US State Department’s National Endowment for Democracy has been busy at work building up Baluchistan’s “civil society” network. This includes support for the “Balochistan Institute For Development,” which maintains a “BIFD Leadership Academy,” claiming to “mobilize, train and encourage youth to play its effective role in promotion of democracy development and rule of law.” The goal is to subvert Pakistani governance while simultaneously creating a homogeneous “civil society” that interlocks with the West’s “international institutions.” This is how modern empire perpetuates itself.

 

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There is also Voice of Balochistan whose every top-story is US-funded propaganda drawn from foundation-funded Reporters Without Borders, Soros-funded Human Rights Watch, and even a direct message from the US State Department itself. Like other US State Department funded propaganda outfits around the world – such as Thailand’s Prachatai – funding is generally obfuscated in order to maintain “credibility” even when the front’s constant torrent of obvious propaganda more than exposes them.

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Image: Far from parody, this is the header taken from the “Baloch Society of North America” website.

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Perhaps the most absurd operations being run to undermine Pakistan through the “Free Baluchistan” movement are the US and London-based organizations. The “Baloch Society of North America” almost appears to be a parody at first, but nonetheless serves as a useful aggregate and bellwether regarding US meddling in Pakistan’s Baluchistan province. The group’s founder, Dr. Wahid. Baloch, openly admits he has met with US politicians in regards to Baluchistan independence. This includes Neo-Con warmonger, PNAC signatory, corporate-lobbyist, and National Endowment for Democracy director Zalmay Khalilzad.

Dr. Wahid Baloch considers Baluchistan province “occupied” by both the Iranian and Pakistani governments – he and his movement’s humanitarian hand-wringing gives Washington the perfect pretext to create an armed conflagration against either Iran or Pakistan, or both, as planned in detail by various US policy think-tanks.

There is also the Baloch Students Organisation-Azad, or BSO. While it maintains a presence in Pakistan, it has coordinators based in London. London-based BSO members include “information secretaries” that propagate their message via social media, just as US and British-funded youth organizations did during the West’s operations against other targeted nations during the US-engineered “Arab Spring.”

 

 Image: A screenshot of a “Baloch Human rights activist and information secretary of BSO Azad London zone” Twitter account. This user, in tandem with look-alike accounts has been propagating anti-Pakistani, pro-”Free Baluchistan” propaganda incessantly. They also engage in coordinated attacks with prepared rhetoric against anyone revealing US ties to Baluchistan terrorist organizations.

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And while the US does not openly admit to funding and arming terrorists in Pakistan yet, many across established Western policy think-tanks have called for it.

http://landdestroyer.files.wordpress.com/2011/05/pakistanmap1.png

Image: Why Baluchistan? Gwadar in the southwest serves as a Chinese port and the starting point for a logistical corridor through Pakistan and into Chinese territory. The Iranian-Pakistani-Indian pipeline would enter from the west, cross through Baluchistan intersecting China’s proposed logistical route to the northern border, and continue on to India. Destabilizing Baluchistan would effectively derail the geopolitical aspirations of four nations.

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Selig Harrison of the Center for International Policy, has published two pieces regarding the armed “liberation” of Baluchistan.

Harrison’s February 2011 piece, “Free Baluchistan,” calls to “aid the 6 million Baluch insurgents fighting for independence from Pakistan in the face of growing ISI repression.” He continues by explaining the various merits of such meddling by stating:

“Pakistan has given China a base at Gwadar in the heart of Baluch territory. So an independent Baluchistan would serve U.S. strategic interests in addition to the immediate goal of countering Islamist forces.”

Harrison would follow up his frank call to carve up Pakistan by addressing the issue of Chinese-Pakistani relations in a March 2011 piece titled, “The Chinese Cozy Up to the Pakistanis.” He states:

“China’s expanding reach is a natural and acceptable accompaniment of its growing power—but only up to a point. ”

He continues:

“To counter what China is doing in Pakistan, the United States should play hardball by supporting the movement for an independent Baluchistan along the Arabian Sea and working with Baluch insurgents to oust the Chinese from their budding naval base at Gwadar. Beijing wants its inroads into Gilgit and Baltistan to be the first step on its way to an Arabian Sea outlet at Gwadar.”

While aspirations of freedom and independence are used to sell Western meddling in Pakistan, the geopolitical interests couched behind this rhetoric is openly admitted to. The prophetic words of Harrison should ring loud in one’s ears today. It is in fact this month, that Pakistan officially hands over the port in Gwadar to China, and Harrison’s armed militants are creating bloodshed and chaos, attempting to trigger a destructive sectarian war that will indeed threaten to “oust the Chinese from their budding naval base at Gwadar.”

Like in Syria, we have a documented conspiracy years in the making being carried out before our very eyes. The people of Pakistan must not fall into the trap laid by the West who seeks to engulf Baluchistan in sectarian bloodshed with the aid of Saudi and Qatari-laundered cash and weapons. For the rest of the world, we must continue to uncover the corporate-financier special interests driving these insidious plots, boycott and permanently replace them on a local level.

The US-Saudi terror racket has spilled blood from New York City, across Northern Africa, throughout the Middle East, and as far as Pakistan and beyond. If we do not undermine and ultimately excise these special interests, their plans and double games will only get bolder and the inevitability of their engineered chaos effecting us individually will only grow.

Avez-vous lu Douguine ?

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Avez-vous lu Douguine ?

par Claude BOURRINET

Certains livres viennent à point, comme des fruits de saison.

La question de la temporalité est évidemment cruciale, lorsqu’il s’agit de penser. Il arrive que des œuvres pourrissent en mûrissant. Je relisais dernièrement quelques bouquins d’Alexandre Zinoviev, et je m’étonnais qu’ils fussent si anachroniques, si peu en phase avec ce qu’était devenu le monde depuis 1989, et, faut-il le dire, si illisibles. Les discours sur la réalité, si l’on dissipe les fumets de la mode et des emballements du moment, pâtissent cruellement de la dérive des choses, fût-elle minime. Soudain, c’est une fissure, parfois un abîme, qui les séparent de l’expérience collective ou individuelle, et ils deviennent alors des bavardages, des vapeurs.

Quel est donc le défaut heuristique des écrits de Zinoviev, de tous les dissidents qui s’opposaient à l’empire soviétique, et, plus généralement, de ceux qui étaient plongés dans cette gigantomachie mondiale, mettant en prise les tenants des première et deuxième théories, selon la classification métapolitique d’Alexandre Douguine, c’est-à-dire le libéralisme et le marxisme ? Comment des vérités de l’heure, bien qu’elles ne soient pas devenues pour autant des mensonges, constituent-elles néanmoins des erreurs épistémologiques ?

Il se peut bien que certaines clairvoyances ne se manifestent, ne puissent se manifester, qu’à l’achèvement d’un processus historique. C’est au crépuscule, dit Hegel, que la chouette de Minerve prend son envol. Aussi est-ce lorsque la modernité parvient à son stade terminal, devant notre regard médusé, euthanasiant l’homme, après Dieu, que la conscience vient de ce qu’est la « chose », et qu’elle soit nommable pour tous. Il fallait que la deuxième théorie moderne, le marxisme, après la troisième, le fascisme, qui sont tous deux des tentatives de modernité, mais en même temps des réactions conservatrices au processus dissolvant du libéralisme, pour que la première théorie, le libéralisme, apparût tel qu’en vérité sa nature le fonde, à savoir un destin économique, une « gouvernance » des choses, et un démontage, accompagné d’un bricolage, de la matière humaine.

Or, affirme Douguine avec réalisme, c’est de là qu’il faut partir. De la postmodernité.

Qu’est-ce que peut nous apporter la postmodernité ? D’un point de vue « scientifique » et philosophique, elle est déconstruction théorétique des sociétés. À la suite des penseurs du « soupçon » comme Marx, Nietzsche, Freud, le structuralisme de grands anthropologues tels que Lévi-Strauss ou Foucault, a démontré que la notion de progrès n’était qu’un mythe, à proprement parler une mystification visant à légitimer l’hégémonie universelle de l’Occident, et qu’il n’existait pas, dans l’absolu, de « civilisations » inférieures, ou supérieures. Pire, ou mieux ! ce que l’on appelle « pensée », ou « raison », n’est qu’une construction relative, redevable de la philosophie hellénique, laquelle a « oublié », comme le démontre Heideggger, ce grand penseur capital, auquel se réfère Douguine, l’être, en promulguant la métaphysique occidentale.

Le roi est donc nu. Brutalement, l’usurpation qui laisse croire à sa nature mécanique, irréductible, fatale, place l’entreprise libérale d’arraisonnement idéologique et guerrier du monde comme ce qu’elle est : un mensonge mortel, destructeur des altérités, de la multiplicité de l’être dans le monde.

La première leçon d’Alexandre Douguine apparaît comme une évidence. Le paradigme du flux historique a changé, il faut donc transformer les paramètres, la logique, et le vocabulaire même de notre pensée, si nous voulons non seulement nous opposer à ce qui nous semble inacceptable, mais si nous désirons même avoir accès au monde, et y agir. Il rejoint, par là, l’aventure intellectuelle d’un Alain de Benoist, dont il est proche.

Il va sans dire que toute une panoplie idéologique, comme le projet nationaliste, devient obsolète. Reprenant les analyses de Carl Schmitt, Douguine approfondit le concept de « Grand espace », d’ « Empire », et, particulièrement, d’eurasisme.

Nous, Français, nous sommes nécessairement influencés, lorsque nous abordons la notion d’Empire, par l’épopée napoléonienne, de la même façon d’ailleurs que les Allemands peuvent l’être par le troisième Reich. En Russie, l’équivalent d’un grand ensemble homogène, centralisé, autoritaire et exclusif serait la Russie de Pierre le Grand, lequel ne fit qu’imiter l’Occident. Or, l’empire nationaliste n’est que l’hypertrophie de la nation, donc une manifestation de la modernité, au même titre que l’individu, l’État calculateur, machiavélien et « scientifique », et que la science galiléenne et cartésienne. La preuve est que son expression la plus pure fut la grande révolution de 1789, révolution bourgeoise par excellence.

L’eurasisme, en tant que concept, pour Douguine, ne se cantonne pas à un territoire donné, comme la Russie et ses satellites européens et asiatiques. C’est une « Idée », presque au sens platonicien, générique, qui sert de concept opératoire pour penser les phénomènes postmodernes dans la dimension géopolitique et sociétale. En effet, dans sa course à l’abîme, l’Évangile des temps contemporains, prétendant porter le Bien, mais engendrant misère, désespoir et destruction, rencontre des résistances. Le noyau d’où partit l’expansion moderne, l’Europe, déplacé dans cette terre « purifiée » ethniquement, matrice de la pire utopie de l’histoire, les États-Unis d’Amérique, a été confronté durant deux ou trois siècle à une périphérie, qu’il s’agissait de « civiliser », c’est-à-dire de domestiquer, d’exploiter, d’aliéner, voire de génocider. Cependant, cette « périphérie » n’était rien, aux yeux des « civilisateurs », qu’un terrain vierge de culture, peuplé de sous-hommes, de sauvages ou de barbares.

Or, il était, il est la Terre de plusieurs « civilisations », de « mondes » possédant leur propre manière de voir, de sentir, de raisonner, d’aimer, de haïr, de se confronter avec les aléas du monde. S’inspirant des thèses du penseur américain Huntington, sans faire sienne de manière dogmatique l’idée de « choc », Alexandre Douguine recense un certain nombre de noyaux civilisationnels, comme la Russie, l’Iran, le monde musulman, l’Amérique latine et indienne (l’Amérique bolivarienne et brésilienne), la Chine, l’Inde, peut-être l’Europe (nous y reviendrons). Ces entités enracinées, reposant sur une longue mémoire, présentent des formes disparates. Il n’est pas besoin de s’y attarder ici, il vaut mieux lire l’ouvrage de Douguine, qui analyse parfaitement, avec lucidité et rigueur, le tableau des conflits et des légitimités actuelles. Toutefois, il faut insister sur l’expérience, et l’énergie qui paraissent nous faire espérer un retournement du cours des choses.

Ce qui frappe en effet, c’est que ce qui semblait aller de soi, surtout après la chute du mur de Berlin, devient hautement problématique. D’abord, l’étendue des désastres (économiques, humains, écologiques, culturels, sociaux, etc.). Un autre penseur, Fukuyama, qui, dans son livre La Fin de l’Histoire, proclamait une sorte de paradis consumériste, libéral, comme le fait remarquer Douguine, avec qui il eut des échanges, a reculé avec effroi devant les conséquences d’une machine qui s’emballe, transgresse tout, et ne semble avoir de finalité que le vide, le néant. D’autre part, chacun peut constater que ce qui s’annonçait comme une marche triomphale bute contre des obstacles de plus en plus rudes, aujourd’hui en Syrie, hier en Géorgie, demain dans le Pacifique… ou en Iran… La conquête libérale n’est pas un long fleuve tranquille ! Cela ne signifie pas qu’elle ne puisse réussir. Mais sur quelles ruines ?

Il est aussi un autre aspect du livre de Douguine, outre les éclaircissements théoriques qui nous permettent de mieux appréhender le présent, ce sont toutes les informations qu’il nous livre sur les rapports de forces au sein du pouvoir russe, et des aspirations de l’oligarchie et du peuple russe. Pour ce faire, il lie la longue histoire russe aux événements récents, jusqu’à l’agression provoquée par Saakachvili contre l’Ossétie du Sud. Nous voyons très bien que la Russie, ou l’Eurasie, est à un moment pivot de son histoire, et probablement de celle du monde. Car ce qui se passe là-bas présente un intérêt vital pour nous.

En effet, nous sommes devant un dilemme : être ou ne pas être. En arrimant l’Europe au vaisseau libéral amiral, l’oligarchie européenne a choisi le néant historique, la domesticité ou la complicité, et, pire, la « culture » de la destruction, la « destructivité » néo-libérale. Autrement dit, c’est un suicide, à tous les sens du terme. Il est évident que nous ne sommes pas Russes, bien que les Slaves aient souvent été très proche de notre cœur. Le projet eurasiatique nous met en demeure de réagir, et d’être. C’est une urgence, un devoir, un destin. Être de « bons Européens », comme disait Nietzsche… N’est-il pas trop tard ? Existe-t-il, ce substrat populaire, encore présent en Russie (pour combien de temps, peut-être ?), ce projet politique, autre que celui, vicié à la base, des bureaucrates de Bruxelles, et, surtout, cette spiritualité, cette métaphysique, cette théologie, cette liaison existentielle entre la terre et le ciel, les éléments du territoire, les rêves, les élans, qui se sont manifestés en Iran, qui soudent encore, par l’Orthodoxie, le peuple russe (sans qu’une cœxistence soit impossible avec d’autres spiritualités, d’autres ethnies), ou qui fortifient la foi des musulmans ? Car, s’inspirant du mystique iranien Sohravardî, Douguine nous rappelle que c’est en Orient que le Soleil se lève, et qu’en Occident, il se couche. Échapperons-nous à cette fatalité pour retrouver un destin historial ?

Claude Bourrinet

• Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique. La Russie et les idées politiques du XXe siècle, Éditions Ars Magna (B.P. 60 426, 44004 Nantes C.E.D.E.X. 1), 2012, 336 p. Pour recevoir le livre, écrire à l’éditeur, en accompagnant cette demande d’un chèque de 32 € franco.

• D’abord mis en ligne sur Vox N.-R., le 4 novembre 2012.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

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The War in Mali and AFRICOM’s Agenda: Target China

The War in Mali and AFRICOM’s Agenda: Target China

 

Part I: Africa’s New Thirty Years’ War?

Mali at first glance seems a most unlikely place for the NATO powers, led by a neo-colonialist French government of Socialist President Francois Hollande (and quietly backed to the hilt by the Obama Administration), to launch what is being called by some a new Thirty Years’ War Against Terrorism.

Mali, with a population of some 12 million, and a landmass three and a half times the size of Germany, is a land-locked largely Saharan Desert country in the center of western Africa, bordered by Algeria to its north, Mauritania to its west, Senegal, Guinea, Ivory Coast, Burkina Faso and Niger to its southern part. People I know who have spent time there before the recent US-led efforts at destabilization called it one of the most peaceful and beautiful places on earth, the home of Timbuktu. Its people are some ninety percent Muslim of varying persuasions. It has a rural subsistence agriculture and adult illiteracy of nearly 50%. Yet this country is suddenly the center of a new global “war on terror.”

On January 20 Britain’s Prime Minister David Cameron announced his country’s curious resolve to dedicate itself to deal with “the terrorism threat” in Mali and north Africa. Cameron declared, “It will require a response that is about years, even decades, rather than months, and it requires a response that…has an absolutely iron resolve…” [1] Britain in its colonial heyday never had a stake in Mali. Until it won independence in 1960, Mali was a French colony.

On January 11, after more than a year of behind-the-scenes pressure on the neighboring Algeria to get them entangled in an invasion of its neighbor Mali, Hollande decided to make a direct French military intervention with US backing. His government launched air strikes in the rebel-held north of Mali against a fanatical Salafist band of jihadist cutthroats calling itself Al-Qaeda in the Islamic-Mahgreb (AQIM). The pretext for the seemingly swift French action was a military move by a tiny group of Islamic Jihadists of the Tuareg people, Asnar Dine, affiliated with the larger AQIM. On January 10 Asnar Dine – backed by other Islamist groups – attacked the southern town of Konna. That marked the first time since the Tuareg rebellion in early 2012 that Jihadist rebels moved out of traditional Tuareg territory in the northern desert to spread Islamic law to the south of Mali.

As French journalist Thierry Meyssan noted, French forces were remarkably well prepared: “The transitional President, Dioncounda Traore, declared a state of emergency and called to France for help. Paris intervened within hours to prevent the fall of the capital, Bamako. Far-sightedly, the Elysée had already pre-positioned in Mali troops from the 1st Marine Infantry Parachute Regiment (“the Colonials”) and the 13th Parachute Dragoon Regiment, helicopters from the COS (Special Operations Command), three Mirage 2000D’s, two Mirage F-1’s, three C135’s, a C130 Hercules and a C160 Transall.” [2] What a convenient coincidence.

By January 21 US Air Force transport planes began delivering hundreds of French elite soldiers and military equipment to Mali, ostensibly to roll back what we were told was an out-of-control terrorist advance south towards the Mali capital. [3] French Defense Minister Jean-Yves Le Drian told media the number of its ‘boots on the ground’ in Mali had reached 2,000, adding that “around 4,000 troops will be mobilized for this operation,” in Mali and outside bases. [4]

But there are strong indications the French agenda in Mali is anything but humanitarian. In a France 5 TV interview, Le Drian carelessly admitted, “The goal is the total reconquest of Mali. We will not leave any pockets.” And President Francois Hollande said French troops would remain in the region long enough “to defeat terrorism.” The United States, Canada, Britain, Belgium, Germany and Denmark have all said they would support the French operation against Mali. [5]

Mali itself, like much of Africa is rich in raw materials. It has large reserves of gold, uranium and most recently, though western oil companies try to hide it, of oil, lots of oil. The French preferred to ignore Mali’s vast resources, keeping it a poor subsistence agriculture country. Under the deposed democratically-elected President Amadou Toumani Toure, for the first time the government initiated a systematic mapping of the vast wealth under its soil. According to Mamadou Igor Diarra, previous mining minister, Malian soil contains copper, uranium, phosphate, bauxite, gems and in particular, a large percentage of gold in addition to oil and gas. Thus, Mali is one of the countries in the world with the most raw materials. With its gold mining, the country is already one of the leading exploiters directly behind South Africa and Ghana. [6] Two thirds of France’s electricity is from nuclear power and sources of new uranium are essential. Presently, France draws significant uranium imports from neighboring Niger.

Now the picture gets a little complex.

According to usually reliable former US military experts with direct familiarity with the region, speaking on condition of anonymity, US and NATO Special Forces actually trained the same “terrorist” bands now justifying a neo-colonial US-backed invasion of Mali by France. The major question is why would Washington and Paris train the terrorists they are now acting to destroy in a “war on terror?” Were they really surprised at the lack of NATO loyalty from their trainees? And what is behind AFRICOM’s American-backed French takeover of Mali?

Part II: AFRICOM and ‘Victoria’s Secrets’

The truth about what is really going on in Mali and with AFRICOM and NATO countries, especially France is a little bit like a geopolitical “Victoria’s Secret”—what you think you see is definitely not what you will get.

We are being told repeatedly in recent months that something supposedly calling itself Al Qaeda—the organization officially charged by the US Government as responsible for pulverizing three towers of the World Trade Center and blowing a gaping hole in the side of the Pentagon on September 11, 2001—has regrouped.

According to the popular media account and statements of various NATO member country government officials, the original group of the late Osama bin Laden, holed up we are supposed to believe somewhere in the caves of Tora Bora in Afghanistan, has apparently adopted a modern business model and is handing out Al Qaeda official franchises in a style something like a ‘McDonalds of Terrorism,’ from Al Qaeda in Iraq to Libyan Islamic Fighting Group in Libya and now Al-Qaeda-in-the Islamic-Maghreb.

I’ve even heard reports that a new Al Qaeda “official” franchise has just been given, bizarre as it sounds, to something called DRCCAQ or Democratic Republic of Congo Christian (sic) Al Qaeda. [7] Now that’s a stretch which reminds one of an equally bizarre sect called Jews for Jesus created back in the hippie days of the Vietnam War era. Can it be that the architects of all these murky groups have so little imagination?

If we are to believe the official story, the group being blamed in Mali for most all the trouble is Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM for short). The murky AQIM itself is actually a product of several behind-the-scenes workings. Originally it was based in Algeria across the border from Mali and called itself the Salafist Group for Preaching and Combat (GSPC according to its French name).

In 2006 Al Qaeda’s head guru in absence of Osama bin Laden, Egyptian jihadist Ayman al-Zawahiri, publicly announced the granting to the Algerian GSPC the Al Qaeda franchise. The name was changed to Al-Qaeda-in-the Islamic-Mahgreb and Algerian counter-terror operations pushed them in the past two years over the desert border into northern Mali. AQIM reportedly is little more than a well-armed criminal band that gets its money from running South American cocaine from Africa into Europe, or from arms dealing and human trafficking. [8]

A year later, in 2007, the enterprising al-Zawahiri added another building block to his Al Qaeda chain of thugs when he officially announced the merger between the Libyan LIFG and al-Qaeda in the Islamic Mahgreb (AQIM).

The LIFG or Libyan Islamic Fighting Group, was formed by a Libyan-born jihadist named Abdelhakim Belhaj. Belhaj was trained by the CIA as part of the US-financed Mujahideen in Afghanistan during the 1980s alongside another CIA trainee then named Osama bin Laden. In essence, as the journalist Pepe Escobar notes, “for all practical purposes, since then, LIFG/AQIM have been one and the same – and Belhaj was/is its emir.” [9]

That becomes even more interesting when we find that Belhaj’s men – who, as Escobar writes, were at the forefront of a militia of Berbers from the mountains southwest of Tripoli, the so-called Tripoli Brigade—were trained in secret for two months by US Special Forces. [10]

LIFG played a key role in the US and French-backed toppling of Libya’s Qaddafi, turning Libya today into what one observer describes as the “world’s largest open air arms bazaar.” Those arms are reportedly flooding from Benghazi to Mali and other various hotspot targets of destabilization, including, according to what was suggested at the recent US Senate Foreign Relations testimony of outgoing Secretary of State Hillary Clinton, by the boatload from Libya to Turkey where they were being channeled into the various foreign terrorist insurgents sent into Syria to fuel the destruction of Syria. [11]

Now what does this unusual conglomerate globalized terror organization, LIFG-GPSC-AQIM intend in Mali and beyond, and how does that suit AFRICOM and French aims?

Part III: Curious Mali Coup and AQIM terror—exquisite timing

Events in the formerly peaceful, democratic Mali began to get very strange on March 22, 2012 when Malian President Amadou Toumani Toure was ousted and driven into exile in a military coup one month before a scheduled presidential election. Toure had earlier instituted a multi-party democratic system. The putsch leader, Captain Amadou Haya Sanogo, received military training in the US, at Fort Benning, Georgia and the Marine Corps base in Quantico, Virginia according to AFRICOM’s spokesman. [12] Sanogo claimed the military coup was necessary because Toure’s government was not doing enough to quell Tuareg unrest in northern Mali.

As Meyssan points out, the March 2012 military coup against Toure was suspicious in every regard. A previously unheard-of group called CNRDRE (in English: National Commitee for the Recovery of Democracy and the Restoration of the State) overthrew Touré and declared intention to restore Mali law and order in the north.

“This resulted in great confusion,” Meyssan goes on, “since the putschists were incapable of explaining how their actions would improve the situation. The overthrow of the President was even stranger since a presidential election was to be held five weeks later and the outgoing President was not running for office. The CNRDRE is composed of officers who were trained in the United States. They halted the election process and handed power to one of their candidates, who happened to be the Francophile Dioncounda Traore. This sleight of hand was legalized by the CEDEAO (or in English, ECOWAS—Economic Community of West African States), whose President is none other than Alassane Ouattara, who was placed in power in the Ivory Coast by the French army a year earlier.” [13]

Alassane Ouattara, educated in economics in the US, is a former senior IMF official who in 2011 forced out his Ivory Coast presidential rival with French military assistance. He owes his job not to “the New York Times,” but to French Special Forces. [14]

At the time of the military coup, the unrest in question was from an ethnic tribe, Tuareg, a secular, nomadic group of pastoral cattle-herding people who demanded independence from Mali in early 2012.

The Tuareg Rebellion was reportedly armed and financed by France who repatriated Tuaregs who had been fighting in Libya for the purpose of splitting the north of Mali along Algeria’s border, from the rest of the country and declaring Sharia law. It only lasted from January to April 2012, at which time the nomadic Tuareg fighters rode off to their nomad haunts in the central Sahara and borders of the Sahel, a vast borderless desert area between Libya and Algeria, Mali and Niger. That left the Algerian-Libyan LIFG/Al Qaeda in the Islamic Maghreb and their associates in the Jihadist Asnar Dine to carry out the dirty work for Paris. [15]

In their 2012 battle for independence from Mali, the Tuareg had made an unholy alliance with the Jihadist AQIM. Both groups, briefly joined together with Asnar Dine, another islamist organization led by Iyad Ag Ghaly. Asnar Dine is believed to have ties to Al-Qaeda in the Islamic Maghreb which is led by Ag Ghaly’s cousin, Hamada Ag Hama. Ansar Dine wants the imposition of strict Sharia law across Mali.

The three main groups briefly joined forces the moment Mali was plunged into chaos following the March 2012 military coup. The coup leader was Captain Amadou Haya Sanogo, who received military training at the Marine Corps camp at Quantico, Virginia and Special Forces training at Fort Benning, Georgia in the US. In a bizarre play of events, despite the claim the coup was driven by the civilian government’s failure to contain the rebellion in the north, the Malian military lost control of the regional capitals of Kidal, Gao, and Timbuktu within ten days of Sanogo’s assuming office. Reuters describe the farcical coup as “a spectacular own-goal.” [16]

The violation of Mali’s constitution by the military was used to trigger severe sanctions against the central military government. Mali was suspended from membership in the African Union; the World Bank and African Development Bank have suspended aid. The US has cut half of the $140 million in aid that it sends each year, all of which created chaos in Mali and made it virtually impossible for the government to respond to the growing loss of territory in the north to Salafists.

Part IV: Terror-Anti-Terror

What then ensued is like a page ripped out of the insurgency-counter-insurgency textbook of Britain’s Brigadier Frank E. Kitson during the 1950s British Mau Mau operations in Kenya. The Jihadist insurgency in the North and the simultaneous military coup in the capital led to a situation in which Mali was immediately isolated and massively punished with economic sanctions.

Acting with indecent haste, the US and French-controlled regional 15-member Economic Community of West African States (ECOWAS) demanded the coup leaders restore civilian rule. On March 26, the US cut off all military aid to the impoverished country, ensuring maximum chaos just as the Jihadists made their major push south., Then at a meeting April 2 in Dakar, Senegal, ECOWAS members closed their countries’ borders with land-locked Mali and imposed severe sanctions, including cutting off access to the regional bank, raising the possibility that Mali will soon be unable to pay for essential supplies, including gasoline.

The same military that “trains” the terrorists also trains the “anti-terrorists.” This seems a bizarre contradiction in policy only when we fail to grasp the essence of US and British-developed methods of irregular warfare employed actively since the early 1950’s.

The method was originally termed Low Intensity Warfare by the British Army officer who developed and refined the method for control of subject areas in Malaysia, Kenya during the Mau Mau 1950’s freedom struggles and later for the British Army in Northern Ireland. Low intensity warfare as he termed it in a book by that name, [17] involves use of deception, of infiltration of double-agents, provocateurs, and use of defectors into legitimate popular movements such as those struggles for colonial independence after 1945.

The method is sometimes referred to as “Gang/Counter-Gang.” The essence is that the orchestrating intelligence agency or military occupying force, whether the British Army in Kenya or the CIA in Afghanistan, de facto controls the actions of both sides in an internal conflict, creating small civil wars or gang wars to the aim of dividing the overall legitimate movement and creating the pretext for outside military force in what the US now has deceptively renamed as “Peace-Keeping Operations” or PKO. [18]

In his advanced course on American Military Intervention Since Vietnam, Grant Hammond of the US Air War College refers openly to Low Intensity Conflict aka Peace Keeping Operations as “war by another name.” [19]

We begin to see the bloody footprints of a not-so-well-disguised French recolonisation of former French Africa, this time using Al-Qaeda terror as the springboard to direct military presence for the first time in more than half a century. French troops will likely stay on to help Mali in a “peace keeping operation.” The US is fully backing France as AFRICOM’s “cat’s paw.” And Al Qaeda in the Islamic Maghreb and its spinoffs make the whole NATO military intervention possible.

Washington claimed to have been caught blind-sided by the military coup. According to press reports, a confidential internal review completed July 2012 by the Pentagon’s Africa Command (AFRICOM) concluded that the coup had unfolded too fast for American intelligence analysts to detect any clear warning signs. “The coup in Mali progressed very rapidly and with very little warning,” said AFRICOM spokesman, Col. Tom Davis. “The spark that ignited it occurred within their junior military ranks, who ultimately overthrew the government, not at the senior leadership level where warning signs might have been more easily noticed.” [20] That view is strongly disputed. In an off-the-record interview with The New York Times, one Special Operations Forces officer disagreed, saying, “This has been brewing for five years. The analysts got complacent in their assumptions and did not see the big changes and the impacts of them, like the big weaponry coming out of Libya and the different, more Islamic fighters who came back.” [21]

More accurate it seems, AFRICOM had been “brewing” the crisis for five years since it began operations in late 2007. Mali for the Pentagon is but the next building block in the militarization of all of Africa by AFRICOM using proxy forces like France to do the dirty work. The Mali intervention using France upfront is but one building block in a project for the total militarization of Africa whose prime goal is not capturing strategic resources like oil, gas, uranium, gold or iron ore. The strategic target is China and the rapidly growing Chinese business presence across Africa over the past decade. The goal of AFRICOM is to push China out of Africa or at least to irreparably cripple her independent access to those African resources. An economically independent China, so goes thinking in various Pentagon offices or Washington neo-conservative think-tanks, can be a politically independent China. God forbid! So they believe.

Part V: AFRICOM Agenda in Mali: Target China

The Mali operation is but the tip of a huge African iceberg. AFRICOM, the Pentagon’s US Africa Command was signed into existence by President George W. Bush in late 2007. Its prime purpose was to counter the dramatically growing Chinese economic and political influence across Africa. Alarm bells went off in Washington in October 2006 when the Chinese President hosted an historic Beijing summit, the Forum on China-Africa Cooperation (FOCAC), which brought nearly fifty African heads of state and ministers to the Chinese capital. In 2008, ahead of a twelve-day eight-nation tour of Africa—the third such journey since he took office in 2003—Chinese President Hu Jintao announced a three-year, $3 billion program in preferential loans and expanded aid for Africa. These funds came on top of the $3 billion in loans and $2 billion in export credits that Hu announced earlier.

Trade between China and African countries exploded in the ensuing four years as French and US influence over the “Dark Continent” waned. China’s trade with Africa reached $166 billion in 2011, according to Chinese statistics, and African exports to China – primarily resources to fuel Chinese industries – rose to $93 billion from $5.6 billion over the past decade. In July 2012 China offered African countries $20 billion in loans over the next three years, double the amount pledged in the previous three-year period. [22]

For Washington, making AFRICOM operational as soon as possible was an urgent geopolitical priority. It began operation on October 1, 2008 from headquarters in Stuttgart, Germany. Since the Bush-Cheney Administration signed the directive creating AFRICOM in February 2007, it has been a direct response to China’s successful African economic diplomacy.

AFRICOM defines its mission as follows: “Africa Command has administrative responsibility for US military support to US government policy in Africa, to include military-to-military relationships with 53 African nations.” They admit working closely with US Embassies and State Department across Africa, an unusual admission which also includes with USAID: “US Africa Command provides personnel and logistical support to State Department-funded activities. Command personnel work closely with US embassies in Africa to coordinate training programs to improve African nations’ security capacity.” [23]

Speaking to the International Peace Operations Association in Washington, D.C. on Oct. 27, 2008 General Kip Ward, Commander of AFRICOM defined the command’s mission as, “in concert with other US government agencies and international partners, [to conduct] sustained security engagements through military-to-military programs, military-sponsored activities, and other military operations as directed to promote a stable and secure African environment in support of US foreign policy.” [24]

Various Washington sources state openly, AFRICOM was created to counter the growing presence of China in Africa, and China’s increasing success, to secure long-term economic agreements for raw materials from Africa in exchange for Chinese aid and production sharing agreements and royalties. By informed accounts, the Chinese have been far shrewder. Instead of offering savage IMF-dictated austerity and economic chaos as the West has, China is offering large credits, soft loans to build roads and schools in order to create good will.

Dr. J. Peter Pham, a leading Washington insider and an advisor of the US State and Defense Departments, states openly that among the aims of the new AFRICOM, is the objective of, “protecting access to hydrocarbons and other strategic resources which Africa has in abundance … a task which includes ensuring against the vulnerability of those natural riches and ensuring that no other interested third parties, such as China, India, Japan, or Russia, obtain monopolies or preferential treatment.”

In testimony before the US Congress supporting creation of AFRICOM in 2007, Pham, who is closely associated with the neo-conservative think-tank, Foundation for Defense of Democracies, stated:

This natural wealth makes Africa an inviting target for the attentions of the People’s Republic of China, whose dynamic economy, averaging 9 percent growth per annum over the last two decades, has an almost insatiable thirst for oil as well as a need for other natural resources to sustain it. China is currently importing approximately 2.6 million barrels of crude per day, about half of its consumption;…roughly a third of its imports come from African sources…perhaps no other foreign region rivals Africa as the object of Beijing’s sustained strategic interest in recent years…

… many analysts expect that Africa—especially the states along its oil-rich western coastline—will increasingly becoming a theatre for strategic competition between the United States and its only real near-peer competitor on the global stage, China, as both countries seek to expand their influence and secure access to resources. [25]

To counter the growing Chinese influence across Africa Washington has enlisted the economically weak and politically desperate French with promises of supporting a French revival of its former African colonial empire in one form or another. The strategy, as becomes clear in the wake of the French-US use of Al Qaeda terrorists to bring down Ghaddafi in Libya and now to wreak havoc across the Sahara from Mali, is to foster ethnic wars and sectarian hatred between Berbers, Arabs, and others in North Africa—divide and rule.

It appears they have even co-opted an earlier French blueprint for direct control. In a groundbreaking analysis, Canadian geopolitical analyst and sociologist, Mahdi Darius Nazemroaya writes, “The map used by Washington for combating terrorism under the Pan-Sahel Initiative says a lot. The range or area of activity for the terrorists, within the borders of Algeria, Libya, Niger, Chad, Mali, and Mauritania according to Washington’s designation, is very similar to the boundaries or borders of the colonial territorial entity which France attempted to sustain in Africa in 1957. Paris had planned to prop up this African entity in the western central Sahara as a French department (province) directly tied to France, along with coastal Algeria.” [26]

The French called it the Common Organization of the Saharan Regions (Organisation commune des regions sahariennes, OCRS). It comprised the inner boundaries of the Sahel and Saharan countries of Mali, Niger, Chad, and Algeria. Paris used it to control the resource-rich countries for French exploitation of such raw materials as oil, gas, and uranium.

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French map of Sahara in 1958 compared with USAFRICOM Pan-Sahal Initiative map (below) of terror threat in Sahara today.
Source: GlobalResearch.ca)
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He adds that Washington clearly had this energy-rich and resource-rich area in mind when it drew the areas of Africa that need to be “cleansed” of alleged terrorist cells and gangs. At least now AFRICOM had “a plan” for its new African strategy. The French Institute of Foreign Relations (Institut français des relations internationals, IFRI) openly discussed this tie between the terrorists and energy-rich areas in a March 2011 report. [27]

The map used by Washington for combating terrorism under the Pentagon Pan-Sahel Initiative shows an area of activity for the terrorists, inside Algeria, Libya, Niger, Chad, Mali, and Mauritania according to Washington’s designation. The Trans-Saharan Counterterrorism Initiative (TSCTI) was begun by the Pentagon in 2005. Mali, Chad, Mauritania, and Niger were now joined by Algeria, Mauritania, Morocco, Senegal, Nigeria, and Tunisia in a ring of military cooperation with the Pentagon. The Trans-Saharan Counterterrorism Initiative was transferred to the command of AFRICOM on October 1, 2008. [28]

The Pentagon map is remarkably similar to the boundaries or borders of the colonial territorial entity which France attempted to sustain in Africa in 1957. Paris had planned to prop up this African entity in the western central Sahara as a French department (province) directly tied to France, along with coastal Algeria—the Common Organization of the Saharan Regions (Organisation commune des regions sahariennes, OCRS). It comprised the inner boundaries of the Sahel and Saharan countries of Mali, Niger, Chad, and Algeria. The plans were foiled during the Cold War by the Algerian and other African countries’ independence wars against French colonial rule, France’s “Vietnam.” France was forced to dissolve the OCRS in 1962, because of Algerian independence and the anti-colonial mood in Africa. [29] The neo-colonial ambitions in Paris however, did not vanish.

The French make no secret of their alarm over growing Chinese influence in former French Africa. French Finance Minister Pierre Moscovici stated in Abidjan last December that French companies must go on the offensive and fight the growing influence of rival China for a stake in Africa’s increasingly competitive markets. “It’s evident that China is more and more present in Africa…(French) companies that have the means must go on the offensive. They must be more present on the ground. They have to fight,” Moscovici stated during a trip to Ivory Coast. [30]

Clearly Paris had in mind a military offensive to back the economic offensive he foresaw for French companies in Africa.

Notes

[1] James Kirkup, David Cameron: North African terror fight will take decades, The Telegraph, London, 20 January 2013.

[2] Thierry Meyssan, Mali: One war can hide another, Voltaire Network, 23 January 2013.

[3] Staff Sgt. Nathanael Callon United States Air Forces in Europe/Air Forces Africa Public Affairs, US planes deliver French troops to Mali, AFNS, January 25, 2013.

[4] S. Alambaigi, French Defense Minister: 2000 boots on ground in Mali, 19 January 2013.

[5] Freya Petersen,France aiming for ’total reconquest’ of Mali, French foreign minister says, January 20, 2013.

[6] Christian v. Hiller, Mali’s hidden Treasures, April 12, 2012, Frankfurter Allgemeine Zeitung.

[7] Sources include private discussion with retired US military active in Africa.

[8] William Thornberry and Jaclyn Levy, Al Qaeda in the Islamic Maghreb, CSIS, September 2011, Case Study No. 4.

[9] Pepe EscobarHow al-Qaeda got to rule in Tripoli, Asia Times Online, August 30, 2011.

[10] Ibid.

[11] Jason Howerton, Rand Paul Grills Clinton at Benghazi Hearing: ‘Had I Been President…I Would Have Relieved You of Your Post,www.theblaze.com, Jan. 23, 2013.

[12] Craig Whitlock, Leader of Mali military coup trained in U.S., March 24, 2012, The Washington Post.

[13] Thierry Meyssan, op. cit.

[14] AFP, [Ivory Coast’s ex-President Gbagbo ‘arrested in Abidjan’ by French forces leading Ouattara troops, April 11th, 2011.

[15] Thierry Meyssan, op. cit.

[16] Cheick Dioura and Adama Diarra, Mali Rebels Assault Gao, Northern Garrison, The Huffington Post, Reuters.

[17] Frank E. Kitson, Low Intensity Operations: Subversion, Insurgency and Peacekeeping, London, 1971, Faber and Faber.

[18] C.M. Olsson and E.P. Guittet, Counter Insurgency, Low Intensity Conflict and Peace Operations: A Genealogy of the Transformations of Warfare, March 5, 2005 paper presented at the annual meeting of the International Studies Association.

[19] Grant T. Hammond, Low-intensity Conflict: War by another name, London, Small Wars and Insurgencies, Vol.1, Issue 3, December 1990, pp. 226-238.

[20] Defenders for Freedom, Justice & Equality, US Hands Off Mali An Analysis of the Recent Events in the Republic of Mali,. MRzine, May 2, 2012.

[21] Adam Nossiter, Eric Schmitt, Mark Mazzetti, French Strikes in Mali Supplant Caution of US, The New York Times, January 13, 2013.

[22] Joe Bavier, French firms must fight China for stake in Africa—Moscovici,, Reuters, December 1, 2012.

[23] AFRICOM, US Africa Command Fact Sheet, September 2, 2010.

[24] Ibid.

[25] F. William Engdahl, NATO’s War on Libya is Directed against China: AFRICOM and the Threat to China’s National Energy Security, September 26, 2011.

[26] Mahdi Darius Nazemroaya and Julien Teil, America’s Conquest of Africa: The Roles of France and Israel, GlobalResearch, October 06, 2011.

[27] Ibid.

[28] Ibid.

[29] Ibid.

[30] Joe Bavier, Op. cit.

Conférence: Syrie, mythes et réalités

Affiche FR

 

Affiche NL-FR

vendredi, 22 février 2013

Menschenverbesserung durch Bombenterror

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"Menschenverbesserung durch Bombenterror"

 

Dr. Tomislav Sunic

www.tomsunic.com

 

 

Dresden ist nur ein einziges Symbol des alliierten Verbrechens, ein Symbol - das ungern von heutigen Systempolitkern erwähnt wird. Die Zerstörung Dresdens und seine Opferzahl sind stets in der Systemhistoriographie relativiert und als Kollateralschaden im Kampf gegen das absolute Böse, bzw. den Faschismus geschildert. Das Problem besteht jedoch in der Tatsache, dass es nicht nur die Weltverbesserungskollateralschaden in der Stadt Dresdens gab, sondern auch in anderen Dresdens in allen Ecken Deutschlands, in allen Teilen Europas. Die Topographie des Todes, die von den damaligen Antifaschisten verursacht wurde, ist ein sehr problematisches  Anliegen für ihre Nachfahren. 

 

Im heutigen „Weltwettkampf um die historische Erinnerung“ haben nicht alle Opfer das gleiche Recht alle gleich zu sein. Manche Opferlehren müssen Vorrang haben, und manche sollen total in Vergessenheit geraten. Unsere Systempolitiker sind sehr eifrig, wenn es darum geht, Denkmäler für Völker und Stämme zu errichten, besonders für jene die zu Opfern der Europäer wurden. Immer mehr Gedenktage, immer mehr Wiedergutmachungstage vermerken unseren Wandkalender. Immer wieder zollen die europäischen und  amerikanischen Systempolitiker finanziellen Tribut an nichteuropäische Opfer. Selten, fast nie, gedenken sie der Opfer ihrer eigenen Völker, die untern den sogenannten kommunistischen und liberalistischen  Weltverbessern gelitten haben. Als böse Tätervölker gelten immer die Europäer, besonders die Deutschen, die daher stets zu Bußritualen genötigt werden.

 

Dresden ist nicht nur eine deutsche Stadt, oder das Sinnbild eines deutschen Schicksals. Dresden ist auch das allgemeine Sinnbild von zahllosen deutschen und zahllosen europäischen, bzw. kroatischen, ungarischen, italienischen, belgischen und französischen Städten, die von den Westalliierten entweder bombardiert oder gar zerbombt worden waren. Was mich mit Dresden verbindet, verbindet mich mit Lisieux, einem kleinem Pilgerort in Frankreich, der von den Alliierten im Juni 1944 zerbombt war, oder auch mit dem italienischen Pilgerort Monte Cassino, welcher ebenso im Februar 1944 von den Alliierten zerbombt wurde. In Lisieux, einer Kleinstadt - die der Heiligen Theresa gewidmet wurde,  wurden am 10. Juni 1944, 1200 Leute verbrannt, das Benediktkloster wurde auch total verbrannt, darinnen 20 Ordensfrauen. Eine Liste der zerbombten europäischen Kulturstädte hier anzuführen, würde eine ganze Bibliothek erfordern -- vorausgesetzt, dass diese Bibliothek nicht einmal wieder von den Menschenverbesserern zerbombt würde. Vorausgesetzt, dass die Bücher und die Dokumente drinnen nicht mal beschlagnahmt werden.   

 

In Frankreich, während des Zweiten Weltkrieges starben ca 70.000 Zivilsten unter den angloamerikanischen demokratischen Bomben, die Zahl die ungern von den Systemhistorikern erwähnt wird. 600.000 Tonnen Bomben wurden auf Frankreich von 1941 bis 1944 abgeworfen, 90.000 Gebäude und Häuser zerstört.

 

Die heutigen Systempolitiker benutzen heute häufig das Wort Kultur und Multikultur. Aber deren kriegerische Vorgänger haben sich besonders durch die Zerstörung der verschieden europäischen Kulturdenkmäler ausgezeichnet.

 

 

Deswegen mussten die europäischen Kirchen und die Museen zerstört werden, da diese Orte dort unten in Dresden nicht der Kategorie von Kulturmenschen hineinpassten. Weiter südlich, im Wien wurde im März 1945 das Burgtheater von den amerikanischen Luftbombern gebombt; weiter westlich in Norditalien wurde  auch das Opernhaus 'La Scala' in Milano bombardiert, so wie hunderte von Bibliotheken überall in Mitteleuropa.  Weiter südöstlich in Kroatien wurden Kulturstädte  Zadar und Split in 1944 von den westlichen Menschenverbesserern gebombt und dieses Horrorpanorama hat kein Ende. Die deutschen Politiker und deutsche Touristen machen oft  Urlaub an der kroatischen Küste, aber der Küste entlang gibt es zahlreiche Massengräber  deutscher Landser. Auf der  kroatischen  Insel Rab, wo die deutschen Nudisten gerne Spaß haben, gibt es ein riesiges Massengrab mit den Knochen mehreren Tausend Deutschen, die von der Jugo- Kommunisten ermordet wurden. Die deutschen Diplomaten in Kroatien haben gar nichts getan um die Denkmäler für diese gemarterten Soldaten zu errichten. Vor kurzem hat die demokratische Wertegemeinschaft eine große Sorge um die ethnische Säuberung in ehemaligem Jugoslawien zur Schau gestellt und sich eifrig bemüht die jugoslawischen und die serbischen Täter vor Gericht in den Haag zu bringen. Aber diese jugoslawischen Täter hatten perfekte  Vorbilder in ihren jugo-kommunistischen Vorgängern und ihren angloamerikanischen Verbündeten. Ende 1944, Anfang 1945 gab es eine massive kommunistische ethnische Säuberung an den Volksdeutschen aus dem jugoslawischen kommunistischen Raum. Im Mai 1945 haben sich hunderttausende flüchtende Kroaten, meistens Zivilisten an die  angloamerikanischen Alliierten in Südkärnten, Klagenfurt, in Südösterreich ergeben. In den folgenden Tagen wurden sie alle an die Jugo-kommunistischen Schergen ausgeliefert. 

 

Über die Millionen vertriebenen Deutsche aus Schlesien, Pommern, aus dem Sudetenland und Donauraum kann ich jetzt stundelang reden. Da diese Opfer in die Kategorie der kommunistischen Gewalttäter fallen, werde ich sie nicht den demokratischen und westlichen Menschverbesserern momentan zurechnen. Im Rückblick sehen wir jedoch, dass die westlichen Weltverbesserer nie ihre Menschenverbesserungsprojekte hätten erfüllen können - ohne die Beihilfe der kommunistischen Schergen, auch der sogenannten Antifaschisten. Klar, die größte deutsche und nicht nur deutsche Völkerwanderung in europäischer Geschichte aus Mittel und Osteuropa geht auf das Konto der Kommunisten und der Roten Armee, aber nie hätte dieses gigantische kommunistische Völkerverbrechen gegen die deutschen und andere europäischen Völker stattfinden können - ohne die massive Lufthilfe der westlichen Menschenverbesserer. Also, es gelten immer noch zweierlei Maßstäbe, wenn wir der Toten des Zweiten Weltkrieges gedenken.

 

 

Was ging den Menschenverbesserern durch den Kopf während der Zerstörung europäischer Städte? Diese demokratischen  Piloten hatten alle ein perfektes und gutes Gewissen; sie dachten wahrlich, dass sie eine gottauserwählte Mission durchzuführen hatten. Ihre Zerstörungsmission wurde in dem Namen der  Menschenrechte und Toleranz und Weltfrieden geführt. Ihrer messianischen Gesinnung nach, lebten da unten in Mitteleuropa - ganz zu schweigen von hier unten in Dresden, keine Menschen sondern eine besondre Abart der Monster ohne Kultur. Demzufolge, um ihrem demokratischen Dogma treu zu bleiben, hatten diese Luftsamariter immer ein gutes Gewissen um die Monster hier unten zu zerbomben.

 

 

 

Wie uns der große deutsche Staatsrechtler Carl Schmitt lehrte, liegt hier eine gefährliche Problematik mit dem modernen Völkerrecht und der Ideologie der Menschenrechte vor. Sobald man seinen militärischen Gegner als Monster oder als Ungeziefer beschreibt sollen die Menschenrechte für diesen Gegner bzw. diesen Monster und dieses Ungeziefer keine Gesetze mehr gelten. Das ist der Hauptbestand des  heutigen Systems. Gleichfalls, sobald ein europäischer Intellektuelle, Akademiker oder Journalist, kritisch die heutigen Systemmythen anzweifelt, begeht er das Risiko als Rechtsradikal oder als Faschist, bzw. als Unmensch gekennzeichnet zu sein. Folglich kann dieser  Rechtsradikal oder Faschist, bzw. dieser Unmensch  nie mehr ein Mensch sein; dann hilft ihm gesetzlich keine Ideologie der Menschenrechte. Er wird ausgegrenzt und beruflich mundtot gemacht. Das System prahlt heute mit seiner Toleranz gegenüber allen Menschen und allen Völkern der Erde, jedoch nicht gegenüber jenen die vorerst als als Rechtsradikale bzw. Unmenschen etikettiert werden. In den Augen der Menschenverbesserer waren die deutschen Zivilsten hier auf diesem Platz im Februar 1945 keine Menschen - sondern eine ganz besondere Art des Ungeziefers das man zusammen mit ihren Gehäusen auslöschen sollte. Wir finden solche Gesinnungen auch heute bei den Weltverbesserern, besonders in ihrem militärischen Einsatz in Irak, oder Afghanistan.      

 

Man wirft uns vor, die Dresdener Opferlehre hochzuspielen um die faschistischen Verbrechen zu relativieren. Das ist Unsinn. Diese These kann leicht umgekehrt werden. Die Systemmedien und die Meinungsmacher brauchen, 70 Jahre nach dem Kriege, immer wieder die faschistische Gefahr um damit ihre eigenen katastrophalen wirtschaftlichen Fehler und ihre eigene Kriegsverbrechen besser zu verbergen, vertuschen und verschleiern.

 

Darüber hinaus wollen die Systemhistoriker und die Meinungsmacher uns nicht sagen  dass jede Opferlehre in heutigem Multikultisystem konfliktstiftend ist: jede Opferlehre beharrt auf ihrer eigenen Einzigartigkeit und beruht immer auf den Kosten der Anderen. Hier sieht man die Schwäche des Multitkultisystems – letztendlich führt es zur Balkanisierung, zum Bürgerkrieg und dem Zusammenbruch des Systems.  Ein Beispiel:  Die heutige viktimologische Atmosphäre in heutigem Multikultisystem verleitet jeden Stamm, jede Gemeinschaft, jeden nicht-europäischen Zuwanderer zu der Annahme, nur seine Opferlehre sei wichtig und einzigartig. Das ist ein gefährliches Phänomen, da jede Einzigartigkeit die andere Opferlehre diskriminiert und mit den anderen Opferlehren im Wettbewerb steht und letztendlich zusammenstößt. Solche Opferrollenmentalität dient nicht der Konfliktverhinderung und dem Frieden. Sie führt zur multiethnischen Gewalt und macht den künftigen Konflikt unausweichlich.

 

Mit  heutiger Verharmlosung und Relativierung der liberal-kommunistischen Verbrechen gegen das deutsche Volk, vor, während und nach dem Zweiten Krieg, entsteht kein Klima gegenseitigen Verständnisses und der Versöhnung, sondern ein Klima der falschen Mythologien und kollidierenden Opferlehren, wobei sich jeder Mensch, und jeder Stamm als Opfer seines jeweiligen Nachbars fühlen muss.      

     

Das Schulbeispiel ist wieder der Zusammenbruch des ehemaligen Kunststaates Jugoslawien, wo verschiedene Völkerschaften fünfzig  Jahre hindurch die Opfer der kommunistischen Historiker und Propaganda  waren und wo das kroatische Volk stets als Nazivolk dämonisiert wurde. In 1991, nach dem Ende des Kommunismus, nach dem Ende der kommunistischen Propaganda, die Folge war nicht ein gegenseitiges Verständnis der Völker, sondern gegenseitiger Hass und furchtbarer Krieg wo sich alle Seiten gegenseitig als Faschisten beschimpften. Was uns bald in der EU erwartet ist keine exotische multikulturelle Spaßgesellschaft, sondern ein ähnlicher balkansicher Zyklus der Gewalt und Buergerkriege.

    

Geben wir uns - liebe Kollegen und Kameraden - keinen Illusionen hin. Dresden ist ein verdienter Mahnort gegen alle Kriege, und der Ort wo wir der unschuldigen Opfer gedenken. Aber Dresden kann morgen zum Sinnbild für  titanische Katastrophen sein. Was uns in den folgenden Jahren erwartet kann man sich schon jetzt vorstellen. Manche von euch, manche von uns, die ein verlängertes Geschichtsbewusstsein haben, wissen gut, dass eine Welt seit langem zu Ende ist. Das liberale Zeitalter ist seit langem tot.  Die heranrückenden Zeiten werden schlimm sein. Aber die kommenden und  die heranrückenden Zeiten bieten uns allen auch eine Chance.   

Sibelius and the God of the Wood

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Tapiola:
Sibelius & the God of the Wood

By Christopher Pankhurst

Ex: http://www.counter-currents.com/  

Tapiola is the last major work composed by Jean Sibelius. It was commissioned by the New York conductor Walter Damrosch at the beginning of 1926 and was premiered on Boxing Day of the same year. Damrosch asked for a symphonic poem with the choice of subject left to the composer. For inspiration Sibelius turned, as he so often did, to the Kalevala, the collection of Finnish folklore that looms so large in his work.

Sibelius was 60 when he began work on Tapiola and his reputation as Finland’s greatest composer was already sealed. He had become a quasi-official national composer due to his overt nationalism in supporting Finland’s right to independence against both Russian and Swedish domination. It is probably no great exaggeration to say that he was one of the most popular composers of the 20th century, at least in Scandinavian and Anglophone countries. In the heart of the European musical culture there was a large degree of suspicion about his popularity and a feeling that he was insufficiently modern, meaning that he was not in thrall to Schoenberg. Germany did come to love Sibelius, albeit in the 1930s and ’40s when he became a semi-official Nazi composer [2], allegedly telling the German troops in a message, “I wish with all my heart that you may enjoy a speedy victory.”[1] He thus became a favourite of both Berlin and New York.

Tapio is the god of the woodland and Tapiola is his home. Sibelius’s tone poem paints a rich picture of this homeland and succeeds in animating it with an array of supernatural entities. The score of Tapiola contains an explanatory quatrain:

Wide-spread they stand, the Northland’s dusky forests,
Ancient, mysterious, brooding savage dreams,
Within them dwells the Forest’s mighty God,
And wood-sprites in the gloom weave magic spells.

Humanity is fortunate indeed that Sibelius devoted his energies to music rather than poetry, but note nonetheless that “Forest” as well as “God” is capitalized in the third line. For Sibelius, there is a subtle and important identification to be made between the two.

Sibelius_Tapiola_Jarvi_JP.jpgThe music begins with a bold melodic motif that is repeated throughout. In fact, the piece has been called monothematic. This should not be seen as a criticism, however. What Sibelius does, and does brilliantly, is to unfold and examine this motif with varying emphases and with a wide range of orchestral techniques. As the work progresses, there is a sense that these discrete and distinctive reformulations of an underlying theme somehow evoke into being the varied life forms of the forest. The manifold entities are unique yet unified in a higher organizing principle, the tone poem’s motif itself, which yields to successive embodiments yet remains animated by its own structural discipline. The mood of the piece is neither light nor dark; it does not seem to be expressive of individual emotion. Instead it is a restive depiction of the forest with all its implied distance from human civilization.

Towards the end, the music recedes to silence from which emerges a remarkable storm of sound. The strings slide up and down in a confusion of dissonance whilst brass intrudes with ominous intent. This is the presence of Tapio and it induces a sensation of panic. Like the Greek Pan from whom we have the word “panic,” Tapio seems to bring the terror of nature, of uncontrolled and unconquered forces. Beyond the familiarity of the Northern European village, or still more outside the modern city, the forest holds a certain primal terror embodied in the numinous figure of the woodland God.

After the cacophony of Tapio’s appearance the music returns to a form of the recurring motif, now calmer and quieter. The meeting with the God and the terror invoked thereby have led to a more mature state of being and greater wisdom. Something has been learned from the woodland spirits.

Damrosch was delighted with Sibelius’s work and wrote to him that, “only a Norseman could have written it.” Although this judgement plays into the hands of those who deprecate Sibelius for his provincialism, it is astute. Sibelius conjures a numinous experience in this piece. The numen is the presiding god of a particular place. The word “numen” is related to the Latin nuere, “nod,” and to the Greek neuein, “incline the head,” indicating an assent or command. Thus, the word indicates the effects of the power of the local deity. This formal understanding of the numinous is particularly applicable to Sibelius.

Musicologists tend to be impressed with Sibelius’s use of atonality in the climactic encounter with Tapio; it suggests an incipient respect for avant-gardism largely absent from much of his other work. The interesting thing about the way that Sibelius uses this atonal moment though is that it is subservient to a greater overarching musical narrative. There is no reason why atonality cannot be used in music; it is especially effective in horror film music, for example. The problem with atonality is the hubristic attitude of its proponents who regard their listeners as imbecilic dullards needing to be shocked out of their 19th-century preoccupations.

The moment of confrontation with Tapio is actually difficult to listen to calmly. It impinges on bodily sensation, creating a constriction of breath and raising the hairs at the back of the neck. When it passes and calm is restored, the calmness is enhanced and more deeply appreciated. Like ghost stories that disrupt the natural order only to reinforce it at the end, the disorientation caused by the numinous panic of facing the God results in a more profound restoration of natural balance and a richer appreciation of the beauty that was always there. For the academic avant-garde this is mere conservatism. But the important point is that Sibelius’s music is deeply rooted in the primal landscape of his homeland. Regardless of the stories of the Kalevala that inspired him, his art is a primal expression of the numinous due to the genius of his interfusing melody with the landscape. His music is grounded, rooted; almost mystically expressive of the land. The arid intellectuality of much twentieth century composition withers away in comparison.

Tapiola benefits from a comparison with a later work, Tabula Rasa by Arvo Pärt. Like Tapiola, Tabula Rasa is a meditation on a theme and it submits its theme to a series of experimental unfoldings. In its first movement, Ludus, the melody is deconstructed and its chromatic implications are worked out to great effect. Like Tapiola, Tabula Rasa has a certain numinous, or mystical, quality but of a quite different type. Tabula Rasa is a fractal meditation, closely examining a natural unfolding such as the growth of a leaf. It is mystical in a Blakean sense, a revealing of the enfolded mysteries of nature, and whilst ably communicated through art it is a visionary moment of realisation granted only to the few. It is an illuminated manuscript in music.

Sibelius’s confrontation with his God is not visionary in the same sort of way. It is the feeling of being alone in the woods, far from humanity. It is a universal feeling (at least amongst Northern Europeans) and is consonant with pre-civilizational fears. The feelings of loneliness and vulnerability are the guards against hubris and the seeds of the numinous.

Tapiola is a beautifully pagan work of art. It expresses the numinous directly without recourse to elaborate theological concepts. It also shows that any musical technique is a valid one for the artist so long as he utilises it in furtherance of man’s engagement with the natural and sacred, not in pursuit of his own intellectual abstractions. Disorientation can have pedagogic value, but only if reorientation subsequently occurs.

Sibelius lived for 30 more years but composed nothing of value in that time. He destroyed his eighth symphony and it remains lost. It is almost as if the confrontation with his God of the woods left him with nothing further to say. He had turned the numinous into art and there is nothing greater for an artist to achieve. Tapiola remains a significant and numinous work of Northern European art.

Note

1. Alex Ross, The Rest is Noise (London: Harper Perennial, 2009), 190.

 


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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/02/Sibelius.jpg

[2] a semi-official Nazi composer: http://www.counter-currents.com/2010/07/sibelius-the-nazis-anatomy-of-a-smear/

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L’amélioration humaine par le bombardement de terreur

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« L’amélioration humaine par le bombardement de terreur »

par Tomislav Sunic

www.tomsunic.com

Discours qui devait être prononcé à Dresde, le 13 février 2013, lors de la commémoration annuelle des victimes de Dresde, le 13 février, 1945 (« Menschverbesserung durch Bombenterror“). Traduit en français par l’auteur.

Dresde n’est pas le seul symbole des crimes alliés –  symbole qui est d’ailleurs mentionné à contrecœur par les politiciens du Système. La destruction de Dresde et le nombre des victimes sont toujours relativisés dans historiographie du Système, étant souvent dépeints comme « un dommage collatéral dans lutte contre le mal absolu, à savoir le fascisme. » Or le problème réside dans le fait qu'il n'y a pas eu un seul dommage collatéral dans une seule ville nommée Dresde, mais aussi des dommages collatéraux dans d'autres Dresde, dans tous les coins de l'Allemagne, et dans toutes les parties de l'Europe. La topographie de la mort, tracée par les anciens antifascistes, reste une donnée fort problématique pour leurs descendants d’aujourd’hui.

Dans « la concurrence mondiale pour la mémoire historique»,  toutes les victimes ne bénéficient pas des mêmes droits.  Maintes victimologies l'emportent sur les autres tandis que beaucoup d'autres sont censées tomber dans l'oubli total. Les politiciens du Système sont très zélés quand il s'agit d'ériger des monuments aux peuples et aux tribus, en particulier à ceux qui furent victimes des Européens. Un nombre croissant de dates anniversaire et de jours de réparation apparaissent sur nos calendriers muraux. De plus  en plus, les dirigeants du Système européen et américain rendent hommage aux victimes non-européennes. Rarement, presque jamais, ils se souviennent des victimes de leurs propres peuples qui ont souffert sous la terreur communiste et libérale. Comme mauvais auteurs de crimes figurent toujours les Européens, et surtout les Allemands, qui sont donc toujours contraints aux rites de repentance.

Non seulement Dresde est une ville allemande, ou bien le symbole d'un destin allemand, mais elle est aussi le symbole européen d'innombrables villes croates, hongroises, italiennes, belges et françaises qui furent bombardées par les Alliés. Ce qui m’attache à Dresde m’attache également  à Lisieux, un lieu de pèlerinage en France, qui fut bombardée par les Alliés en Juin 1944, comme un autre lieu de pèlerinage, italien celui-là, Monte Cassino, qui fut également bombardé par les Alliés en février 1944. A Lisieux, cette petite ville dédiée à sainte Thérèse, le 10 Juin 1944, 1200 personnes furent tuées, le monastère bénédictin fut complètement détruit et 20 religieuses perdirent la vie. Pour dresser la liste des villes européennes de haute culture qui ont été détruites, il nous faudrait une bibliothèque - à condition toutefois que cette bibliothèque ne soit pas une nouvelle fois bombardée par les "world improvers". Et à condition que les livres et les documents qu'elle contient ne soient pas confisqués ni interdits de circulation.

En France, pendant la Seconde Guerre mondiale, environ 70.000 civils trouvèrent la mort sous les bombes anglo-américaines et démocratiques, chiffe qui est mentionné avec réticence par les historiens du Système. 600.000 tonnes de bombes furent larguées sur la France de 1941 à 1944, 100.000 bâtiments et des maisons furent détruits.  Dans le Système actuel, les politiciens utilisent souvent les mots « culture » et « multiculture ». Or force est de constater que leurs prédécesseurs militaires se sont distingués dans la destruction des divers monuments culturels européens.

Ces églises et ces musées européens devaient être détruits car ces endroits, y compris Dresde, n’entraient pas dans la catégorie de la culture. Plus au sud, à Vienne, en mars 1945, le Burgtheater fut bombardé par les avions américains. Plus à l'ouest, au nord de l'Italie, l'opéra de « La Scala » de Milan fut  bombardé, ainsi que des centaines de bibliothèques à travers toute l'Europe centrale. Plus au sud, en Croatie, des villes de grande culture, telles que Zadar et Split, furent  bombardées en 1944 par les "world improvers",  et ce panorama d’horreur n'a pas de fin. Des politiciens allemands et des touristes allemands prennent souvent des vacances sur la côte croate, alors que le long de la côte, il y a de nombreux charniers de cadavres de soldats allemands. Sur l'île croate de Rab, où les nudistes allemands aiment bien s'amuser, il y a une énorme fosse commune contenant les ossements de centaines d'Allemands assassinés par les communistes yougoslaves. Les diplomates allemands en Croatie n'ont rien fait pour ériger des monuments à ces soldats martyrisés. Récemment, la soi-disant communauté de valeurs démocratique s'est montrée très préoccupée du nettoyage ethnique en ex-Yougoslavie et s’est donnée beaucoup de mal pour traduire les accusés serbes et yougoslaves devant le Tribunal de la Haye. Mais ces accusés yougoslaves avaient eu des modèles parfaits parmi leurs ancêtres yougo-communistes et leurs alliés anglo-américains. Vers la fin de 1944, et au début de 1945, il y eut, en Yougoslavie, un énorme nettoyage ethnique des Allemands de souche par les communistes yougoslaves. En mai 1945, des centaines de milliers de refugiés croates, pour la plupart des civils, se sont rendus aux autorités anglo-américaines au sud de la Carinthie, à  coté de Klagenfurt en Autriche méridionale. Dans les jours qui suivirent, ils furent tous livrés aux bouchers yougo-communistes.

En ce qui concerne les millions d’Allemands de souche chassées de Silésie, de Poméranie, des Sudètes et du bassin du Danube vers la fin de la guerre, je pourrais parler pendant des heures. Vu que ces victimes sont dues aux bourreaux  communistes, je ne vais pas pour le moment les attribuer aux "world improvers" occidentaux. Rétrospectivement, nous voyons toutefois que les réformateurs occidentaux n'auraient jamais pu réaliser leurs projets de rénovation du monde sans aide des bourreaux communistes, y compris les soi-disant antifascistes. Certes, la plus grande migration de l'histoire du peuple allemand et des autres peuples non-allemands en Europe centrale et en Europe de l'Est  fut suscitée  par les communistes et l'Armée rouge, mais jamais ces gigantesques crimes communistes n’auraient pu avoir lieu sans l’aide aérienne massive des "world improvers". Donc, on utilise deux poids et deux mesures quand on commémore les morts de la Seconde Guerre mondiale.

Comme le grand spécialiste de droit international, l’Allemand Carl Schmitt, nous l'a enseigné, nous faisons face ici à un problème dangereux quant au droit international moderne et quant à l'idéologie des droits de l'homme. Une fois l’adversaire militaire déclaré « monstre » ou « vermine », les droits de l'homme ne s’appliquent plus à lui. Les monstres et  les vermines ne sont protégés par aucune loi.  C'est la composante principale du Système actuel. De même, dès qu’un intellectuel européen, un  universitaire ou un journaliste non-conformiste, commence à contester les mythes du Système actuel, il court le risque d’être traité comme un « homme d’extrême droite », c'est-à-dire comme « un monstre fasciste ». Par conséquent, ce monstre d’extrême droite ou ce fasciste et cette espèce inhumaine ne peut jamais devenir un homme ; par conséquent, aucune idéologie des droits de l'homme ne peut lui venir en secours. Il devient sujet à l’ostracisme social et à la mort professionnelle. Le Système se targue de sa tolérance envers toutes les personnes du monde et envers toutes les nations du monde, mais non envers ceux qui sont a priori étiquetés comme inhumains, à savoir les pseudo extrémistes de droite. Aux yeux des "world improvers", les civils allemands de Dresde, ici sur cette place, en février 1945, n’étaient pas perçus comme des êtres humains mais comme un genre spécial de vermine qu’on devait supprimer. On trouve des sentiments similaires aujourd'hui chez les "world improvers" dans leurs opérations militaires en Irak ou en Afghanistan.

On nous accuse parfois d’exagérer le chiffre des victimes de Dresde dans le seul but de banaliser les crimes fascistes. Cela n'a pas de sens. Cette proposition mensongère  peut facilement être inversée. Les medias du Système et ses faiseurs d'opinion ont besoin, même  70 ans après la guerre, du danger fasciste, dans le seul but de mieux cacher leurs propres désastres économiques et leurs propres crimes de guerre d’antan.

Par ailleurs, les historiens du Système ainsi que les faiseurs d’opinion ignorent que le Système multiculturel actuel est par force conflictuel : chaque doctrine victimaire persiste dans sa propre unicité et ne se propage qu’aux dépens des autres. Cela montre la fragilité du Système multiculturel. En fin de compte, cela conduit à la balkanisation, à la guerre civile et à l'effondrement du Système. Voici un exemple : l'atmosphère victimaire d’aujourd’hui, dans le système multiculturel, conduit chaque tribu, chaque communauté, chaque immigré non-européen à croire que sa doctrine victimaire doit être unique. Il s'agit là d'un phénomène dangereux, car chaque unicité victimaire exclut les autres victimes qui se trouvent en concurrence avec elle. Une telle mentalité victimaire ne contribue ni à  la prévention des conflits ni à la paix. Elle conduit à la violence multiethnique et rend le conflit inévitable.

 Suite à  la banalisation et la relativisation des crimes libéralo-communistes contre le peuple allemand, avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, il n'y a pas eu de climat de compréhension mutuelle ni de réconciliation. Au lieu de cela, un climat de fausses mythologies et de victimologies conflictuelles est né,  où chaque homme, et chaque tribu se perçoit comme la victime de son voisin.

L'exemple classique est à nouveau l'effondrement de l'ancien état artificiel de Yougoslavie où les différents peuples furent pendant cinquante ans victimes des historiens communistes et où la propagande communiste dépeignait le peuple croate comme une « nation nazie ». En 1991, après la chute du communisme et après la fin de la propagande communiste, le résultat ne fut pas la compréhension mutuelle entre les divers peuples yougoslaves mais la haine mutuelle et la guerre terrible où toutes les parties s’insultèrent en se traitant de « fascistes ». Ce qui nous attend bientôt dans l'UE n'est pas le plaisir exotique d’une société multiculturelle, mais un nouveau cycle similaire et balkanique de violence et de guerres civiles.

Ne  nous faisons pas, Mesdames et Messieurs, chers amis, d'illusions. Dresde est certes un endroit symbolique contre toutes les guerres, et également l'endroit où nous devons nous incliner devant les victimes innocentes. Mais demain, Dresde peut facilement devenir le symbole de catastrophes titanesques. On peut déjà imaginer ce qui nous attend dans les prochaines années. Certains parmi nous qui possèdent une longue conscience historique savent fort bien qu’un monde a pris fin. L'âge libéral est mort depuis longtemps. Les temps qui viennent seront mauvais. Mais ces mauvais temps nous offrent à nous tous une chance.

Origines de la connivence wahhabisme-sionisme

Origines de la connivence wahhabisme-sionisme

 
Ex: http://www.numidia-liberum.blogspot.com/
 
Vers la fin du dix huitième siècle, au summum des conquêtes coloniales, les impérialistes anglais ont créé deux forces destructrices apparemment antagonistes, le Sionisme  d’un côté, le Wahhabisme ou Salafisme de l’autre. Ils appliquent en cela la devise : "diviser pour régner". Si les sionistes sont le glaive de l’impérialisme, les islamistes en sont les supplétifs, les harkis. Le sionisme est une calamité extérieure imposée au monde arabe. Le wahhabisme, est une maladie dégénérative endogène inoculée aux Arabes afin qu'ils s'attaquent d'abord à d'autres musulmans sunnites : les Turcs, et ensuite aux autres Arabes. Rached Ghannouchi ayant déclaré que les Salafistes étaient "ses fils", il est donc le père du Salafisme en Tunisie. Inutile alors de distinguer entre Salafisme, Wahhabisme ou Islamisme : c'est la même engeance. 


L'islamisme est à l'islam ce que le sionisme est au judaïsme : une idéologie de conquête du pouvoir et de l'argent au nom de la religion et  au détriment des peuples. 

De la même manière qu’il ne faut pas  confondre islam et islamisme, il ne faut pas non plus confondre judaïsme et sionisme. Mais quand on se prétend être le protecteur des lieux saints de l'islam, comme la dynastie saoudienne, quand on finance et dirige des groupes islamistes, souvent terroristes, et qu'on cache ses origines juives, c'est qu'on est, en réalité, un "sous-marin" sioniste.  D'après les documents historiques publiés récemment, ce serait le cas du wahhabisme et de la dynastie saoudienne.

Rappel historique

En 1914 commence la Première Guerre mondiale. Elle aura un impact décisif sur le succès du sionisme et du wahhabisme. Les Ottomans entrent en guerre aux côtés de l'Allemagne et de l'Autriche, face à la France, au Royaume-Uni, à l'Italie et à la Russie tsariste.Chacune de ces quatre puissances a des visées territoriales sur l'empire ottoman pour le démanteler et s'en partager les dépouilles.
Dès 1915, le leader sioniste britannique, Haïm Weizmann, entreprend de convaincre la direction britannique de l'intérêt pour elle de soutenir la cause sioniste. En 1916, les accords secrets Sykes-Picot entre la France et le Royaume-Uni divisent l'empire ottoman en cas de victoire, et accordent au Royaume-Uni les zones qu'il convoite. En 1917, Lord Balfour, représentant le gouvernement britannique, adresse à Lord Lionel Walter Rothschild une lettre, la « déclaration Balfour », par laquelle il indique que le Royaume-Uni est favorable à l'établissement d'un « Foyer national juif » en Palestine. 

Les Saoudiens acceptent la création d’Israël

À l'occasion de la conférence de paix de Paris de 1919, l’accord Fayçal-Weizmann fut signé le 3 janvier 1919 entre l'émir Faysal ibn Hussein (chérif de la Mecque et roi du Hedjaz)  et Haïm Weizmann (qui deviendra en 1949 le premier Président d'Israël). Par cet accord, Fayçal ibn Hussein accepte, au nom des Arabes, les termes de la déclaration Balfour . Cette déclaration est considérée de facto une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël.

Fayçal - Weizmann

 

En Mars 1919, l’Émir Fayçal envoie le courrier suivant à Félix Frankfurter, juge américain, sioniste de choc, siégeant à la Cour suprême des États-Unis. "... Le mouvement juif est national et non impérialiste et notre mouvement (le wahhabisme) également est national et non impérialiste. Il y a en Palestine assez de place pour les deux peuples. Je crois que chacun des deux peuples a besoin du soutien de l'autre pour arriver à un véritable succès (...). J'envisage avec confiance un avenir dans lequel nous nous aiderons mutuellement, afin que les pays auxquels nous portons chacun un vif intérêt puissent à nouveau reprendre leur place au sein de la communauté des nations civilisées du monde".  Cf Renée Neher-Bernheim, La déclaration Balfour, Julliard 1969.
Plus récemment, après les accords de Camp David, l'Arabie saoudite a été l'un des premiers pays arabes à avoir importé des marchandises israéliennes. Selon Al-Alam, l'Arabie saoudite, en important d'Israël des équipements nécessaires à l'extraction du pétrole, ainsi que des pièces détachées de machines agricoles, des fruits et des légumes, est l'un des premier pays arabes à avoir noué des liens économiques et commerciaux avec le régime sioniste. Et comme le savent très bien les ouvriers de la compagnie «Aramco», qui est le principal exploitant de pétrole saoudien, sur la plupart des pièces détachées, qu’utilise la compagnie, il est écrit « Made in Israël ».

Les services secrets irakiens révèlent les origines juives des wahhabites et des saoudiens

Le Département de la Défense des États-Unis  a publié, récemment, des traductions de plusieurs documents de renseignement irakiens datant du règne de Saddam.  Le rapport s'appuie sur ​​les  Mémoires de M. Hempher , qui décrivent en détail comment cet espion britannique au Moyen-Orient, au milieu du XVIIIe siècle, a pris contact avec Abdul Wahhab, pour créer une version subversive de l'Islam, la secte du wahhabisme, qui est devenue le culte fondateur du régime saoudien. Ces  « Mémoires de M.Hempher », ont été publiées sous forme d’épisodes dans le journal allemand Spiegel.  

Parmi les vices que les britanniques devaient promouvoir chez les musulmans, à travers la secte wahhabite, figuraient le racisme et le nationalisme, l’alcool, le jeu, la luxure (vices qu’on retrouvera chez les émirs actuels). Mais la stratégie la plus importante reposait sur « la propagation d’hérésies chez les croyants pour ensuite critiquer l’Islam comme étant une religion de terroristes. ». A cet effet, Hempher trouva en Mohammed Ibn Abdul Wahhab un individu particulièrement réceptif.
Le mouvement wahhabite a été temporairement défait par les armées Ottomanes au milieu du XIXe siècle. Mais avec l'aide des Britanniques, les wahhabites saoudiens sont de retour au pouvoir en 1932. Depuis lors, les Saoudiens ont collaboré étroitement avec les Américains, à qui ils doivent leur richesse pétrolière considérable, dans le financement de diverses organisations islamiques fondamentalistes américaines et arabes. Simultanément,  les Saoudiens vont utiliser leur immense richesse pour diffuser cette vision déviante et perturbatrice de l'Islam dans diverses parties du monde. Cette opération de propagande est considérée par les spécialistes comme étant la plus grande campagne de propagande dans l'histoire. Ces sectes wahhabites, allant des salafistes tunisiens aux talibans afghans, sèment terreur et horreur dans le monde islamique, et salissent l’Islam par leur comportement et par les fatwas scélérates qu’ils émettent.
Par ailleurs,  un écrivain célèbre, amiral de la marine ottomane, qui a servi dans la péninsule  arabique,  Ayoub Sabri Pacha, a écrit sa version de l’histoire, telle qu’il la vécue, en 1888.  Parmi ses livres, « le début et la propagation du wahhabisme »  raconte l’association entre Abdul Wahhab et l’espion britannique Hempher en vue de comploter ensemble contre l’État turc ottoman afin de le dépecer au profit des Britanniques et de la secte wahhabite. Le fait que l’espion britannique Hempher ait été responsable du façonnement des préceptes extrêmes du Wahhabisme est mentionné aussi dans « Mir’at al-Haramain » un ouvrage du même Ayoub Sabri Pacha entre 1933-1938.
Abdul Wahhab fut l’instrument par lequel les britanniques parvinrent à insinuer cette vile idée parmi les musulmans de la péninsule arabique : il est licite de tuer d’autres musulmans, sous prétexte d’apostasie, il suffit de sortir une fatwa à cet effet. En fonction de cela, Wahhab défendait l’idée selon laquelle leurs frères musulmans Turcs, en offrant des prières aux saints, avaient trahis leur foi et qu’il était donc permis de les tuer, et de prendre pour esclaves leurs femmes et leurs enfants.
Les Wahhabites détruisirent aussi toutes les tombes sacrées et les cimetières, y compris à la Mecque et à Médine. Ils volèrent les trésors du Prophète, qui comprenaient des livres sacrés, des œuvres d’art et d’innombrables présents envoyés aux villes saintes au cours du millier d’années précédentes. Le cuir reliant les livres islamiques sacrés qu’ils avaient détruit fut utilisé pour faire des sandales à l’usage des criminels wahhabites.
En plus de révéler le contenu des Mémoires de Hempher, le rapport du renseignement irakien rapporte des révélations inédites, comme les origines juives à la fois d’Abdel Wahhab et de la famille Saoud.

Origines juives d’Abdel Wahhab ?

Un autre écrivain, D. Mustafa Turan a écrit dans  « Les Juifs Donmeh », que Muhammad ibn Abdul Wahhab était un descendant d'une famille de Juifs Donmeh de Turquie. Les Donmeh étaient les descendants des disciples du tristement célèbre faux-messie du judaïsme, Shabbataï Zevi, qui a choqué le monde juif en 1666 en se convertissant à l'islam. Considéré comme un mystère sacré, les adeptes de Zevi ont imité sa conversion à l'islam, bien que secrètement, ils soient restés juifs, avec leurs doctrines kabbalistiques.  Turan soutient que le grand-père d’Abdul Wahhab, Sulayman était en fait Shulman, ayant appartenu à la communauté juive de Bursa en Turquie. De là, il s'est installé à Damas, où il a feint d’être musulman, mais il a apparemment été expulsé pour pratique de la sorcellerie kabbalistique. Il s'est alors enfui en Égypte et il a de nouveau à faire face à une autre condamnation. Il a alors émigré au Hedjaz, où il s'est marié et a eu son fils : Abdul Wahhab. Selon le rapport irakien, la même ascendance est confirmée dans un autre document intitulé « Les Juifs Donmeh et l'origine des wahhabites en Arabie », écrit par Rifaat Salim Kabar.

Origines juives de la dynastie saoudienne ?

Le fait que la famille saoudienne soit d'origine juive a été publié par un saoudien, Mohammad Sakher , qui a été ensuite liquidé par le régime saoudien pour avoir osé publier ses révélations. 
Par ailleurs, le rapport irakien fait référence à un compte-rendu similaire aux révélations de Mohammed Sakher, mais il cite des sources différentes. Selon  « Le Mouvement wahhabite / La Vérité et Racines », par Ibrahim Abdul Wahhab Al-Shammari, ibn Saoud est réellement descendu de Mordechai Ben Ibrahim bin Mushi, un marchand juif de Bassorah. Celui-ci a  fréquenté des membres de la tribu arabe de Aniza, puis il a voyagé avec eux dans le Najd, puis a prétendu être un membre de cette tribu. Il a alors changé son nom en Markhan bin Ibrahim bin Musa. Or, selon al Saïd Nasir, ambassadeur d'Arabie Saoudite au Caire,  dans «l'histoire de la famille Saoud», Abdullah bin Ibrahim al Mufaddal a payé Muhammad Al-Tamimi 35000 jouneyh (Livres) en 1943, pour inventer deux arbres généalogiques (1) de la famille saoudienne et (2) d'Abdul Wahhab, et de les fusionner ensuite en un seul arbre remontant au prophète Mahomet. En 1960, la station « Sawt El Arabe » émettant du Caire, en Égypte et la station de radiodiffusion de Sanaa, au Yémen, ont  confirmé les origines juives de la famille saoudienne.
Enfin, le 17 septembre 1969, le roi Fayçal Al-SAOUD déclare au Washington Post : "Nous, la famille saoudienne, sommes cousins des Juifs: nous ne sommes absolument pas d'accord avec toute Autorité arabe ou musulmane qui montrerait un antagonisme quelconque envers les Juifs, mais nous devons vivre avec eux en paix. Notre pays (Arabie) est la première  Fontaine, d'où sortit le premier Juif pour que ses descendants se répartissent dans le monde entier. "

 

Autres exemples récents

1 ) Le héros du film anti-islam est Mossaab, le fils de Hassan Youssef, un dirigeant éminent du Hamas


Le parti égyptien de la Libération a affirmé que le héros du film blasphématoire contre le Prophète, à lui bénédiction et salut, était Mossaab, le fils d’un dirigeant éminent du Hamas, Hassan Youssef.

Deux ans plus tôt, Mossaab était un agent du Mossad et était à l’origine de l’assassinat et de l’arrestation de cadres dirigeants des factions, dont El-Rantissi, Yassine, Marwane El-Barghouthi, écrit le parti sur son site internet. Quand Mossaab s’est converti vers la chrétienté, le Hamas ne lui a appliqué ni le châtiment de la haute trahison ni celui de l’apostasie. Le mouvement l’a laissé immigrer vers les Etats-Unis et son frère a refusé de le condamner. Mossaab avait révélé les secrets de son père et du mouvement dans un livre intitulé « Le fils du Hamas ».

Mossaab s’était rendu à El-Qods, quelques mois plus tôt, pour participer au film. Selon Wikipédia, Mossaab ibn Hassan ibn Youssef ibn Khalil, nommé Joseph, était un grand collaborateur du Shabak. Il a réussi a empêcher l’assassinat de grandes personnalités israéliennes.

2) Rached Ghannouchi et le lobby sioniste

La visite du leader du parti islamiste à Washington était organisée par le WINEP (Washington Institute for Near East Policy), un think thank dépendant d'AIPAC (The American Israel Public Affairs Committee : principal groupe de pression US œuvrant pour la défense des intérêts d'Israël). Rappelons que les deux grands piliers qui soutiennent les sionistes aux USA sont AIPAC et WINEP. Sur le site du groupe WINEP, le sujet de la visite de Rached Ghannouchi a été publié sous format PDF. Mais, ce qui paraît louche, il a été retiré 24 heures après sa mise en ligne. 
Lors de la cérémonie organisée par le magazine Foreign Policy, R. Ghannouchi a reçu la distinction de l’un des plus grands intellectuels de l’année 2011 décernée par ce prestigieux média américain. Il est à noter que parmi ces 100 plus "grands intellectuels" dont fait partie Rached Ghannouchi on retrouve les sinistres Dick Cheney, Condoleezza Rice, Hillary Clinton, Robert Gates, John McCain, Nicolas Sarkozy, Tayeb Erdogan et  le sioniste de choc, Bernard Henri Lévy, plus une longue liste de valets "arabo-musulmans". Ainsi Ghannouchi se trouve dans le même sac que les assassins de millions d’Irakiens, de Palestiniens, de Libyens, d’Afghans,  et d’autres encore. 
Devant un parterre composé de journalistes, de politiciens et décideurs, qui, dans leur majorité, sont plus soucieux des intérêts d’Israël que de ceux des Etats-Unis, et encore moins de ceux des Arabes,  Rached Ghannouchi a exposé sa vision du futur et du  rôle joué par les Frères Musulmans en Tunisie, en Afrique du Nord, dans le monde arabe et de leur collaboration avec les Etats-Unis. Non content de montrer son allégeance et sa soumission au gouvernement américain, Rached Ghannouchi a tenu à rassurer le lobby sioniste quant à l’article que lui-même avait proposé d’inclure dans la constitution tunisienne concernant le refus du gouvernement tunisien de collaborer avec Israël. Il ne sera jamais inscrit dans la Constitution tunisienne que la Tunisie n’établira jamais de relations de quelque nature que ce soit avec l’entité sioniste. Son passage au WINEP n’a pas été qu'un moment de plaisir. Croyant jouer au plus malin, notre Iznogoud national-islamiste s’est fait épingler avec vidéo à l’appui quand il a nié avoir traité les Etats-Unis de "Grand Satan" en 1989. La honte pour ce gros mensonge d'un supposé grand intellectuel arabe. Avec un minimum de fierté, n'importe qui d'autre aurait renoncé à la dite distinction. Pas lui. On est bien près de mépriser ce qu'on trouve ridicule.


Hannibal Genséric

Eindelijk aandacht voor diversiteit Arabische Lente

'Het Midden-Oosten': eindelijk aandacht voor diversiteit Arabische Lente

door

 
'Het Midden-Oosten': eindelijk aandacht voor diversiteit Arabische Lente
 

Sami Zemni (red.), Het Midden-Oosten · The times they are a-changin’. Uitgeverij EPO i.s.m. Middle East and North Africa Research Group, Universiteit Gent · - 375p. · prijs: € 29.50

Het boek 'Het Midden-Oosten. The times they are a-changin' onder redactie van Sami Zemni biedt een leerrijk overzicht van het veelkleurige caleidoscoop van de Arabische Lente in de landen van het Midden-Oosten. Dit is broodnodig tegengif tegen de eenzijdige berichtgeving van de massamedia over deze boeiende periode in het leven van miljoenen Arabieren.


De redacteur en de auteurs

Sami Zemni is professor aan de Universiteit Gent bij de vakgroep Conflict- en Ontwikkelingsstudies. Hij leidt er de Middle East and North Africa Research Group MENARG, die zich buigt over de politieke veranderingsprocessen in Noord-Afrika en het Midden-Oosten. Hij onderzoekt ook de rol en plaats van de islam in Europa.

In dit boek, waarin hij zelf ook auteur is, presenteert hij de bijdragen van 14 auteurs die hun specifieke expertise en kennis toepassen op één van de landen waar de Arabische Lente in zijn diverse verschijningsvormen aanwezig is. Negen van deze auteurs zijn zelf ook professor of doctoraatsstudent bij de MENARG. De andere vier namen deel vanuit hun specifieke landenkennis.

Zo komt de Arabische Lente in de eerste plaats in Tunesië aan bod, waarna Egypte, Marokko, Libië, Syrië, Jordanië, Palestina, Jemen, Irak, Israël, Bahrein en Libanon volgen. Het boek sluit af met een terugblik op twee jaar Arabische Lente en een algemene analyse die de strijd van de Arabische volkeren in de ruimere globale wereldcontext plaatst.

Een andere kijk op het Midden-Oosten

De diverse bijdragen zijn zeer verscheiden qua stijl en inhoud, gaande van academische politiek-wetenschappelijke analyses tot betrokken journalistiek werk. Die verschillende aanpak van de auteurs stoort echter niet. Integendeel, dit is een zeer leerrijk boek dat aandacht besteed aan de diversiteit van het politieke, sociale, economische, culturele en religieuze landschap van het Midden-Oosten.

De eerste les die je leert is dat de weergave van de Arabische Lente in de grote media schromelijk tekort is geschoten. Daar werd deze recente evolutie steevast geportretteerd als een plots en nieuw fenomeen, waarbij het ene land het andere aanstak. Alles zou draaien om het omverwerpen van dictaturen en het herstellen van - of eerder, installeren van - de democratie.

Dat laatste was zeker het geval, maar slechts een deel van een groter geheel. Daarbij werd volledig voorbij gegaan aan de voorgeschiedenis van de protesten. Dit komt helemaal niet uit de lucht vallen. Protesten tegen dictatuur en economische uitbuiting hebben een traditie van tientallen jaren, meestal reeds van bij het begin van de onafhankelijkheid van deze Franse/Britse ex-kolonies. Bovendien werd in de berichtgeving voorbij gegaan aan een essentieel gegeven, namelijk dat de protesten zich richtten tegen dictaturen die door het westen werden ondersteund, eveneens vanaf de eerste dag van de dekolonisatie.

De sociale dimensie

Heel wat klassieke commentatoren zetten de rol van de religieuze partijen in de verf. Nochtans waren zij nooit de drijvende kracht achter de Arabische Lente. Meestal keken ze afwachtend toe. Zij konden als enige reeds bestaande structuren wel het eerst in de bres van de oude machtstructuren springen. Zo maken zij de nabije toekomst van de Arabische Lente onzeker.

De revoltes die tot de Arabische Lente leidden waren zeker en vast gedreven door jongeren, de grootste bevolkingsgroep in de Arabische landen, die hun frustratie met de oude machthebbers vooral vorm gaven door acties te voeren met behulp van de nieuwe sociale media.

Een factor die echter steevast door de grote media werd veronachtzaamd is de sociale strijd. De Arabieren kwamen niet zomaar op straat voor meer democratie, zij eisten vooral sociale rechtvaardigheid, betere lonen, sociale rechten, gezondheidszorg. Dit zijn stuk voor stuk rechten die ze waren verloren tijdens de door IMF en Wereldbank opgedrongen neoliberale saneringen van de jaren '80 en '90. Die sociale rechten waren weliswaar niet te vergelijken met de sociale welvaartsstaat in Europa maar maakten voor miljoenen Arabieren wel het verschil tussen een leven in de lagere middenklasse en desolate armoede.

Bij het verzet tegen sociale uitbuiting speelden de vakbonden een cruciale rol. Niet de top die meestal volledig in de machtselite was opgenomen maar de lokale afdelingen toonden zich strijdbaar en gebruikten hun ervaring met sociaal protest en tegen repressie om de manifestaties van de Arabische Lente vorm te geven.

 

Irak, Marokko en Jordanië, de 'vergeten landen'

Alle hoofdstukken van dit boek bieden nieuwe informatie of een andere kijk op bestaande informatie. Vooral de hoofdstukken over Irak, Marokko en Jordanië zijn echter boeiend, omdat zij drie landen behandelen waar de Arabische Lente in de media nauwelijks aan bod komt.

Zo leer je dat de protesten in Irak niet moeten onderdoen voor de protesten op het Tahrir Square in Caïro, Egypte. Toch hoor of zie je daar amper iets over in de grote westerse media. Het door ons 'bevrijde' Irak is blijkbaar niet zo tevreden met de neoliberale rooftocht die westerse bedrijven voor het ogenblik plegen op de Iraakse bodemrijkdommen.

Marokko is een apart verhaal in dit geheel, evenals Jordanië. In beide landen poogt het staatshoofd de rol te spelen van bemiddelaar tussen de economische elite en de bevolking. Ze slagen er voorlopig in zich voor te stellen als neutrale observatoren. De kritiek dat zij zelf integraal deel uitmaken van het machtssysteem wordt echter steeds luider. Wordt dus zeker vervolgd.

Libië en R2P

Het hoofdstuk over Libië is het enige dat wat tegenvalt. Dat is onverwacht, want het werd geschreven door de oprichter van de MENARG, professor emeritus Ruddy Doom. Hij doet een poging om te analyseren hoe het principe Responsibility To Protect (R2P) al dan niet van toepassing was op de NAVO-interventie. Hij komt echter niet tot een duidelijk besluit.

Het helpt ook niet om een twijfelachtig figuur als Gareth Evans te citeren. Deze man was, voor hij voorzitter werd van de International Crisis Group (ICG) en vurig verdediger van R2P, in een vorig leven minister van buitenlandse zaken van Australië, het enige land ter wereld dat de annexatie van Oost-Timor door Indonesië erkende. Als minister tekende hij het compleet illegale Timor Gap Treaty met bezetter Indonesië om de olievoorraden in de Timorese zee te verdelen.  

Hij was ook de man die er als de kippen bij was om de slachting van 1991 op het kerkhof van Santa Cruz in de Timorese hoofdstad Dili te minimaliseren en er op te wijzen dat kleine landjes zich nu eenmaal te schikken hebben naar de wensen van de 'groten'. R2P in de praktijk.

Occupy

Ook in Israël bleven de sociale protesten in de buurlanden niet onopgemerkt. Ze haalden daar echter meer de mosterd bij de Occupy-bewegingen in de VS en Europa. De strijd van de Israëlische bevolking tegen de neoliberale afbraak van de sociale welvaartstaat werd echter vergiftigd door de onmacht of onwil om te erkennen dat die strijd niet los kan gezien worden van de strijd van de Palestijnse Israëli's voor gelijke rechten en van de strijd tegen de bezetting en de kolonisatie van Palestina.

Het boek eindigt met een beknopte analyse van Koenraad Bogaert waarin de Arabische Lente in het kader van het wereldwijd verzet tegen de neoliberale aanval wordt geplaatst. De Arabische Lente is niet alleen voor de Arabieren belangrijk, deze strijd gaat ons allen aan.

Het is een beetje jammer dat er een hoofdstuk ontbreekt over Saoedi-Arabië en over Algerije. Ook over die landen is immers niet zoveel geweten, hoewel ook daar een en ander broeit. Dat vermindert geenszins de waarde van dit boek. Wie beter wil begrijpen waar de Arabische Lente vandaan komt en wat zijn potentiëlen en de gevaren zijn, komt met dit boek aan zijn trekken. Food for thought.


Deze bespreking verscheen eerder in De Wereld Morgen

jeudi, 21 février 2013

L’ALGERIE ENTRE LA CONVOITISE DES UNS, LES VISEES ET LA REVANCHE DES AUTRES

L’ALGERIE ENTRE LA CONVOITISE DES UNS, LES VISEES ET LA REVANCHE DES AUTRES : A l’ombre des «printemps arabes»

 

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Par Djerrad Amar, Reflexiondz

Que de la propagande, subversion et mensonges contre cette Algérie qui devrait rester sous tutelle de prédateurs ou, au mieux, dirigée par des pantins. Qui peut mieux servir qu’un des siens félon? Combien d’entre eux, par frustration ou revanche, ont choisi l’exil pour fustiger leur pays ou se mettre au service de forces hostiles ; sous l’étiquette d’«opposant ». L’un d’eux, à l’étranger, a poussé la débilité jusqu’à dire «…heureusement, que le peuple algérien, grâce aux opposants, sait pertinemment, que les dirigeants actuels de ce régime dictatorial ne sont pas algériens!» Rien que ça !

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Ces serviteurs se croient les plus clairvoyants en s’échinant à nous mentir, depuis «l’extérieur», sur des choses que nous vivons ici. Ayant connu, pour la plupart, le pouvoir – qui les a évincés, souvent pour de bonnes raisons – ils s’autorisent à nous dicter, avec dédain, ce que nous devons retenir et faire.
Comprenez : ‘‘révoltez-vous !’’ et ce, pendant qu’eux, avec leurs rejetons, font des affaires! La revanche transparait dans leurs écrits qui s’observent plus comme du dénigrement, louvoiement et propos méprisants que comme des analyses objectives. Tous restent égaux à eux-mêmes à claironner les thèses de leurs maîtres. Leur objectif reste cette Armée et ses cadres, qu’ils mettent au pinacle des maux, qui a fait échouer leurs espoirs de revanche pour ne pas avoir obtenu ou gardé la parcelle de pouvoir espérée. En fait, ils ne cherchent, au juste, qu’à remplacer ce pouvoir en se faisant aider par des États connus pour leur passé immoral et leur présent dévastateur ou des États riches bien loin des valeurs qu’ils prétendent défendre. La réalité, contrairement à leur matraquage, est que l’on se sent beaucoup mieux et en sécurité que nous l’avions été durant la «décennie noire» faite de feu et de sang où beaucoup, de nos «amis» étrangers, incitaient plutôt au désordre. On ne sent pas la répression qui nous pousserait à fuir ou à nous révolter.

Faire croire que l’on vit sous un «régime dictatorial et répressif» est un mensonge. La liberté est réelle et les effets de la ‘‘crise mondiale’’ sont bien supportés.

Le ‘cyclone’, souhaité pour l’Algérie, est déjà passé, il y a 24 ans

L’Algérie à suffisamment de richesses. Les projets de développement et les réalisations battent leur plein. L’État investit dans les grands projets structurants. Le Plan quinquennal 2010/2014 consacre une enveloppe de l’ordre 286 milliards de $ d’investissements touchant tous les secteurs. 130 milliards de $ sont destinés au parachèvement des anciens projets (rail, routes, eau…) et 156 milliards de $ pour les nouveaux projets.Il reste encore des carences, le problème de chômage, cette maudite corruption qui n’est pas «érigée en dogme» comme on le prétend. Il reste aussi cette injustice dans l’accès à certains emplois, la persistance de la bureaucratie dans certains secteurs, le diktat des spéculateurs, l’insuffisance dans la qualité des services en particulier dans la santé, les assurances sociales et surtout la mauvaise utilisation des compétences. Il faudra une cohérence dans le système de gouvernance et une meilleure répartition des richesses etc.

Cependant, «avoine de mon pays vaut mieux que blé étranger» dit une sagesse ici.Reconnaissons que l’État a su sortir du trouble en renforçant les lois et en investissant dans les grands projets, les infrastructures, les logements sociaux ou participatifs qui demeurent encore insuffisants par rapport aux capacités disponibles.

Le ‘cyclone’, souhaité pour l’Algérie, est déjà passé, il y a 24 ans, où l’on a vu les méfaits de l’incompétence, de l’ingérence et du mensonge.
Bien sûr que tout n’est pas parfait, comme partout dans le monde, mais faire croire qu’ils feraient mieux s’ils avaient le pouvoir est une tromperie. Les choses deviennent plus subtiles et laborieuses quand on accède au pouvoir,à fortiori, quand on est parrainé de l’extérieur. On le constate en Egypte, en Tunisie et en Libye. «Piocher parait facile en te regardant papa !» dit-on.

Qui dans les États dits de ‘droits’, n’a pas ces insuffisances ! On a tous vu les ‘scandales’ avec ses rétro commissions dans lesquels de hauts responsables de ces pays, de droit, seraient impliqués et bien d’autres corruptions et fraudes. On connait où mènent, aujourd’hui, leurs théories et leurs idéologies.

L’opposition n’est pas «satellite» au pouvoir comme on s’évertue à nous le faire croire. La liberté de la presse et la critique sont réelles, elle n’est pas «aux ordres» comme on l’accuse intentionnellement.

La justice fait de grands efforts. Nous connaissons nos insuffisances et nos tares; les solutions exigent de la réflexion, des tactiques, du temps et de la patience. Quant à s’employer constamment, par revanche, à tromper en incitant nos enfants à se révolter pour réaliser leurs ambitions, par le «chaos», ce n’est ni de l’intelligence ni de la politique, mais de l’hypocrisie et du commérage.

Tromperie !

Tous ces «opposants à l’étranger» déclarent être «antisionistes, anticolonialistes etc.» en affirmant défendre les intérêts du peuple.

L’Empire colonialiste et impérialiste, dit aussi qu’il «défend les peuples contre leurs tyrans», qu’il apporte la «liberté» et la «démocratie»; comme pour les palestiniens, les libyens, les irakiens, les afghans, les ivoiriens, les somaliens, les soudanais, les maliens, les syriens. Tromperie !

Cet Empire reste, dans son essence, dangereux et prédateur, même habillé d’oripeaux élogieux. Observons : Selon leurs écrits et déclarations, ils soutiennent la même ligne que l’Otan et les sionistes. Ils appuient la politique marocaine, colonialiste, sur le Sahara occidental – en reprochant à l’État algérien de défendre le choix des sahraouis – ainsi que la volonté du Maroc d’ouvrir la frontière, alors qu’il est la cause de sa fermeture.

Ils lui reprochent également de ne pas s’être aligné à l’Occident contre les «dictatures» en Libye et en Syrie.
Pour cela, ils mettent toutes les institutions sous les «ordres de l’armée» y compris les partis, les associations et les journaux. Leur dissociation psychique va jusqu’à imputer tout au Président, aux cadres de l’armée, à la justice. Quand on sait qu’ils sont les piliers de la stabilité d’un pays on comprend bien leurs intentions.

En Libye, ils ont soutenu les «thouars» et leur CNT, un ramassis de renégats (qui ont presque tous émargé à la NED/CIA) qui ont fait appel à l’Otan avec l’appui du sioniste BHL. La voici cette Libye, outragée et déchirée – gouvernée par une clique mafieuse aux ambitions farfelues, aux tuteurs divers, composée de libéraux monarchistes, d’islamistes proches des ‘‘frères’’, de djihadistes proches du Qatar et d’Al-Qaida – où circulent désormais des terroristes, des armes et où s’établissent des réseaux d’intelligence liés à l’étranger.

En Syrie, ils soutiennent le complot américano-arabo-sioniste qui s’emploie à changer le régime réfractaire, qui résiste aux fachos islamo-occidentaux,en érigeant une clique semblable à celle de Libye, flanqué d’une horde hétéroclite de tueurs composée d’arabo-musulmans mercenaires. Un «CNS d’Istanbul», de supplétifs, en faillite vite remplacé par une «Alliance de Doha» des mêmes félons !

Après 24 mois d’agression, la résistance farouche des syriens semble, au regard des développements sur le plan politiques et surtout militaires, évoluer vers leur déroute.

Sur le Mali, ils tergiversent sur la position de principe de l’Algérie dans le sens qui mettrait le pays dans le piège en s’essayant de la compromettre et l’affaiblir.

C’est l’opération libyenne, menée par la France, qui est à l’origine de la militarisation au Mali. Comment se fait-il que la France qui a toujours joué sur le séparatisme Touareg, par le chantage, change maintenant pour défendre l’«intégrité territoriale»de ce pays tout en jouant sur les ethnies, les religions locales et l’épouvantail islamique ?

Si la France veut, aujourd’hui enfin, ‘casser’ du terroriste au Mali, alors qu’elle les soutient en Syrie avec le Qatar, c’est son affaire. L’Algérie qui s’y emploie depuis des années saura s’en occuper, seule, s’ils s’y aventurent chez elle!

Cette prise d’otage ? Il s’agit d’une part d’humilier et d’embourber l’Algérie en anéantissant ses principes de façon à la percevoir faible et inconsciente et d’autres part, au regard du choix des otages étrangers, pousser leur pays à faire pression sur l’Algérie pour la faire céder.

La rapidité et la fermeté avec laquelle a été réglé cette prise d’otage a dérouté les comploteurs. On doit comprendre que dans la vision des algériens, le chantage par l’otage est un acte infâme auquel il faut répondre par l’anéantissement; quel qu’en soit le prix !
Quand la mort est perçue certaine, par ce moyen, et sans résultat, les ravisseurs potentiels ne s’y aventureront plus jamais !

Le forcing de l’ANP à In Amenas, une gifle punitive à l’ennemi !

L’Algérie peut aider, sans s’y impliquer, en conformité avec les décisions de l’ONU. Quant à la propagande et les spéculations autour de cette conjuration, répondons par cet extrait de Aïcha Lemsine : «La stratégie du ‘‘secret’’ entourant toute opération militaire, est une tradition algérienne acquise de la fameuse ALN… transmise à travers les générations à l’ ANP…

Par conséquent, les médias internationaux, et certains pays occidentaux, qui déploraient “l’opacité” de l’ assaut des Unités Spéciales de l’ ANP pour libérer les otages… prêchaient le faux pour avoir le vrai, ou bien…faisaient preuve de la plus haute hypocrisie, voire de complicité…avec les ravisseurs!… De plus, des armes, non “de rebelles”, ni “d’activistes” comme soudain les nomment certains médias français (BFM, TF1, ARTE, F24, etc.) et autres pharisiens du même genre, mais un véritable arsenal de guerre…

Finalement, l’échec de déstabilisation de l’Algérie, est une gifle nationale et patriote à ses commanditaires étrangers». Les réactions étrangères semblent, dans l’ensemble, favorables.
Ils ne disent rien sur la récupération des révoltes en Tunisie et en Égypte par les ‘frères’ que soutiennent les mêmes forces occidentales. Ils taisent aussi les révoltes au Bahreïn et en Arabie saoudite qui réclament pacifiquement des droits légitimes. Ils soutiennent les thèses de l’Empire quant à l’ingérence dans les affaires des États. Ils aiment les médias dits «mainstream» qui les supporte. Ils s’associeraient avec le diable s’il peut satisfaire leur égoïsme.

Leur propagande montre bien leur tendance et leur visée sans ambiguïté. Nous n’avons pas trouvé un seul de leurs écrits condamnant «clairement» le terrorisme. Leurs déclarationssuscitenttoujours l’équivoque sur les commanditaires – comme «ceux qu’ils nomment terroristes» – alors qu’ils savent ‘‘qui tue qui’’ et ‘‘qui protège qui’’ dans tous les pays où ces tueurs sont introduits. Des idées,positions et déclarations qui sont aux antipodes de la quasi majorité du peuple; comment, dès-lors leur faire confiance ?

Tous ces arabo-monarques, vassaux, sont acquis aux thèses américano-sionistes. L’Occident se moque royalement des libertés, de la démocratie et des droits dans ces contrées utiles. Que nos arabo-musulmans restent archaïques et obscurantistes cela n’est guère son souci tant que ses intérêts sont préservés.

Tous ces «opposants» arabes sont parrainés. Ce sont eux que l’on «aide» pour renverser les régimes indociles et que l’on installe, chez eux, comme «représentants légitimes»…jusqu’à nouvel ordre.

L’Égypte de Morsi dit maintenant être «prête à dialoguer avec Israël» et à un «retour des juifs égyptiens». Il serait bien de dire «tous les juifs à leur pays d’origine».

Le sinistre Cheikh qataro-égyptien, Kardhaoui, celui qui émet des fatwas assassines, a encouragé à voter la constitution pour «bénéficier des dollars qataris». Il a déclaré, récemment : «il faut en finir avec cette gouvernance ‘‘de famille’’ sauf pour les monarchies».

En Tunisie, Ghannouchi s’était bien rendu à Washington pour recevoir la distinction de «grand intellectuel de l’année 2011» décernée par le magazine Foreign Policy. Ont assisté à la cérémonie entre autres Dick Cheney, Condoleezza Rice, Hillary et Bill Clinton, Robert Gates, John Mc Cain, Nicolas Sarkozy, R.T Erdogan, le franco-sioniste BH Lévy. Le voilà donc au pouvoir soutenu par les monarchies du Golfe.

L’Islam de ces monarchies est étrange. Il est modulable selon leurs intérêts pour devenir carrément un instrument de guerres entre «frères». Pour cela ils y ont mis tous les moyens médiatico-financiers et religieux pour l’embrigadement et l’endoctrinement ; donnant du coup aux détracteurs de l’Islam les arguments inespérés justifiant leur ‘‘islamophobie’’. Ces détracteurs avancent, maintenant, comme preuves les faits et gestes de ceux considérés «éminences religieuses».

Les Occidentaux disent, par arrogance et avilissement des consciences, faire des «guerres humanitaires», pour «notre bien». Quel altruisme! C’est pour cela qu’ils ont agressé l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, divisé le Soudan et s’emploient à le faire en Syrie ; placent leurs assujettis en Égypte, en Tunisie et au Yémen ; s’acharnent à mettre en échec les révoltes du Bahreïn et d’Arabie Saoudite.

Ce sont ceux-là que nos «opposants» soutiennent quand ils disent avec satisfaction que les «…régimes illégitimes et corrompus de nos régions arabes …sont en train de tomber les uns après les autres» alors qu’ils savent qui en est le maitre-d’œuvre en conformité avec les plans conçus, baptisés «Nouveau Moyen-Orient» complété par le projet sioniste «Yinon»,visant à morceler le monde arabe en ‘‘petits États’’ pour les rendre impuissants. Un Sykes–Picot 2 en somme.

C’est cette démarche et tactique que suivent nos «opposants à l’étranger» visant à affaiblir l’État algérien avec les mêmes thèmes et intox de caniveaux rabâchés, à la nausée, depuis des années. Ils sont rejoints par ces ‘‘ploucs’’ «autonomistes» convertis en catastrophe en politicien de contrebande que soutiennent les milieux nostalgiques et qui s’encanaillent à Tel-Aviv.

Ils ont des sites et des chaînes TV à l’exemple de ‘Rachad Tv’ ou ‘El-Magharibia’ sises à Londres que soutient le Qatar. Bien que dénommée ‘la maghrébine’, 95% de son programme est consacré au dénigrement de l’Algérie. Elle est financée aussi par le fils de Abassi un «homme d’affaires» selon son Directeur en cachant cependant ceci (selon ‘algerie-dz.com’) : «Salim Madani, fils d’Abassi Madani, …a rendu visite au Maroc … Il a rencontré nombre de cheikhs salafistes et membres de la famille royale ainsi que des officiers du Makhzen….[il] leur a proposé de mettre à leur disposition la chaine Al-Magharibia qui émet …des programmes antagonistes à l’Algérie … et recevoir une contrepartie financière, ont indiqué des sources bien informées à ‘’Numidianews’’».

Ils nous reprochent de ne pas être gouvernés par ceux qu’ils auraient voulus en admettant, pour cela, le «chaos». Ils s’échinent à rendre leurs frustrations comme étant les nôtres en incitant nos jeunes à se révolter pour réaliser leurs ambitions ratées. Leurs agissements sont tellement désuets qu’ils ne risquent pas de passer. Plus personne ne prend au sérieux leurs diarrhées verbales et leur art dans le retournement. Tous savent qu’il n’y a rien de cohérent dans leur bave qui leur sert d’argument. Ils déblatèrent, sans preuves, à longueur d’année sur du ‘faux’ et du mensonge. La plupart n’avaient jamais fait le minimum d’effort au service de leur pays.

Ce n’est qu’une fois ‘éjecté’ après avoir baigné, pour beaucoup, dans la luxure et l’escroquerie qu’ils se découvrent des vertus et des aptitudes…à la dévotion dont ils se servent comme piédestal pour mieux tromper.

Notre armée est une institution stable et cohérente

Notre armée est une institution stable et cohérente. Elle est populaire et donc en harmonie avec le citoyen. Elle n’est pas au service d’une classe. Toutes les armées du monde n’existent que pour défendre leur nation de l’agression extérieure, de la subversion et des risques de chaos. En Algérie, ces éléments étaient réunis et prouvés, son intervention était donc légale, justifiée, souhaitée.

L’opposition patriote est celle qui propose des solutions réelles aux problèmes de son pays et non celle qui ne fait que dans la manipulation et le dénigrement des institutions dans le but de les déstabiliser. Elle doit viser, par la critique constructive, le système politique, économique et social et non l’armée, ses cadres et ses services de sécurité. Sinon il s’agirait d’une volonté de sabotage.

Notre démocratie est certes inachevée en raison de certains intérêts et des ingérences, mais le régime en Algérie est bien loin des qualificatifs moribonds qu’on lui accole, à dessein, en le comparant à certains régimes arabes despotiques et népotiques. Aucun des Présidents et gouvernements qui se sont succédé, depuis l’indépendance, n’a été à la botte de qui que ce soit, encore moins des sionistes comme on les accuse par tromperie. La majorité des pays arabes, dont ils partagent les thèses, sont soutenus par l’Occident colonialiste et impérialiste, alors que l’Algérie est restée leur convoitise qu’il fallait déstabiliser par tous les moyens. C’est incomparable.

La France, des nostalgiques, reste aux yeux des algériens la plus à craindre. M. Y. Bonnet, ancien patron de la DST, parle d’un «lobby anti-algérien au Quai d’Orsay». Nous le savons en y joignant«sioniste» qui dicte à la France sa politique étrangère. Il ajoute que le «Printemps arabe» n’est pas «dénué de manipulation extérieure [qui] est dû à des constantes, celle historique, celle géographique concernant la Méditerranée et une autre constante que j’appellerai les ingérences. Je défie quiconque pouvant me prouver que l’ingérence a été bénéfique dans … l’histoire de l’humanité,».
Voici aussi un passage du texte de Tony Cartalucci (traduit par ‘‘Résistance 71’’) «En remontant à Août 2011, Bruce Riedel, du think-tank de la Brookings Institution, financé par le cartel des entreprises monopolistes, écrivit ‘Algeriawillbenext to fall’ où il dépeignait que le succès prévu en Libye renchérirait les éléments radicaux en Algérie, particulièrement ceux de l’AQMI. Entre la violence extrémiste et l’anticipation de frappes aériennes françaises, Riedel espérait de voir la chute du gouvernement algérien.» Donc méfiance !

Laissons-les donc aboyer et s’encanailler pendant que l’Algérie avance

Comme il faut se méfier de cette imposture «confession du Général X» reprise par plusieurs médias ‘on line’. Il s’agit en fait d’un article sorti des officines de la propagande subversive destiné à créer un climat de suspicions en prélude à la mise en branle d’un plan de déstabilisation de l’Algérie.

Les termes, les citations, les formulations, les erreurs, le français des ‘nègres’ professionnels portent de forts soupçons sur un ou des «opposants» algériens accablés, effondrés. Comme par hasard, elle vient juste après l’action Française au Mali et 15 jours avant l’attaque du complexe gazier de Tiguentourine. Un autre mensonge est distillé qui consiste à faire croire que nos enfants du “service national” vont être envoyés combattre au Mali.

Terminons, pour la réflexion, par cette sortie sur une chaine française de ZiadTakieddine ; ce négociant en armements entre la France et certains pays surtout arabes. Une sortie, inattendue – dévoilant la corruption et les actes criminels dont seraient coupables des dirigeants français – qui met la France, à nue, dans une position des plus inconfortables.

Takieddine considère Sarkozy comme le principal responsable du complot contre la Libye et l’assassinat de Kadhafi lorsqu’il affirme «… la guerre en Libye était une guerre fabriquée de toutes pièces… les américains ne la voulaient pas … la France la voulait avec le Qatar …. il fallait tuer Kadhafi…car s’il gagnait il pouvait aller au tribunal international et dire beaucoup de choses…inclue des preuves et des éléments probants, cassants contre le pouvoir en France… je pense fortement que les services spéciaux français l’ont exécuté… la corruption en France a fait en sorte qu’il y a attentat à Karachi …qu’il y a guerre contre la Libye». Selon lui ses «amis» français, qui lui ont confié des rôles et bénéficié de rétro commissions, l’ont lâché juste au moment de ses ennuis judiciaires; allant jusqu’à nier cette «amitié» avec lui. D’où ce déballage (partiel) sur la corruption et les crimes en association avec le Qatar. Il dit détenir les preuves de tout ce qu’il affirme.

Le monde, qui a pour fondement le bien, est conçu de sorte que les injustices ou les victoires obtenues par la force ne durent jamais qu’un temps; quelle que soit la force de l’oppresseur ou la puissance de l’agresseur. La proie peut aussi causer des dommages au félin; on l’oublie souvent.

Ceci pour dire que ces milieux-là, avec qui s’accoquinent nos «opposants arabes» ne sont que des bandits, des falsificateurs, des corrompus, des menteurs, des manipulateurs et des meurtriers infiltrés, par escroquerie, dans la politique pour s’enrichir en trompant le monde. Ils seront toujours lâchés une fois qu’ils ont atteint leurs objectifs.

Le plus révoltant est que nos sots s’entêtent dans les sophismes qui leur sont inculqués, même si la réalité les contredit ; même si les manipulateurs confessent leurs mensonges. Malheureusement, «la raison et la logique ne peuvent rien contre l’entêtement et la sottise» (Sacha Guitry). Laissons-les donc aboyer et s’encanailler pendant que l’Algérie avance.

* Note sur de la subversion

La subversion est une action qui regroupe l’ensemble des moyens psychologiques ayant pour but le discrédit et la chute du pouvoir établi sur des territoires politiquement ou militairement convoités (Volkoff, 1986 ; Durandin, 1993). Elle vise à susciter un processus de dégénération de l’autorité pendant qu’un groupe désireux de prendre le pouvoir s’engagera dans une guerre “révolutionnaire” (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Un état peut utiliser la subversion afin de créer le chaos dans un pays étranger. Elle est la base du terrorisme et de la guérilla.

Les objectifs de la subversion sont :
1-démoraliser la population et désintégrer les groupes qui la composent,
2- discrédité l’autorité,
3- neutraliser les masses pour empêcher toute intervention générale en faveur de l’ordre établi (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).

La subversion utilise les médias de masses pour manipuler l’opinion publique par l’entremise de la “publicité” que les nouvelles lui accordent après des actions spectaculaires (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Cette publicité survient car elle provoque chez l’auditeur un changement perceptuel envers les antagonistes comme une forme d’identification à l’agresseur (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Les autorités sont perçues de plus en plus faibles et irresponsables, tandis que les agents de subversion paraissent plus puissants et plus convaincus de leur cause (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).

L’opinion publique vacillera un jour du côté des agents subversifs. Sans oublier que les groupes subversifs peuvent utiliser la désinformation et la propagande dans les journaux et les radios leur appartenant pour renforcer la manipulation de l’opinion publique.

Nog 'nieuws' voor wie even nadenkt over de toekomst

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Nog 'nieuws' voor wie even nadenkt over de toekomst

Daimler-Benz beschermt zich tegen exit Italië eurozone 2015

'Frankrijk nieuwe epicentrum financiële crisis' - Parijs wil alle cashbetalingen boven € 1000 gaan verbieden - Europese banken vrezen nieuw verlies van bijna € 1 biljoen - Centrale banken slaan massaal goud in vanwege komende devaluatie dollar en euro.

Voor het eerst in de geschiedenis heeft een grote multinational, Daimler (moeder van Mercedes-Benz), bij de uitgifte van nieuwe aandelen een clausule opgenomen waarmee het concern zich beschermt tegen een uittreding van Italië uit de eurozone tussen nu en 2015. De voormalige president van de Deutsche Bundesbank en huidige president van de raad van beheer van de megabank UBS, Axel Weber, bevestigde dat Italië 'één van de grootste risicofactoren in de eurozone' is. Ondertussen verschuift het epicentrum van de financiële crisis in Europa zich naar kernland Frankrijk, waar sinds het aantreden van de socialistische president Francois Hollande vrijwel uitsluitend dramatisch slechte cijfers vandaan komen.


Bij een € 150 miljoen grote aandelenemissie heeft Daimler-Benz de clausule opgenomen dat de rente- en aflossingsbetalingen over de in augustus 2015 opeisbare schuldpapieren in de dan 'wettelijke valuta in Italië' moet worden voldaan. Hiermee breekt het concern als eerste met de gangbare praktijk van ondernemingen door automatisch van de euro uit te gaan. Het is dan ook een duidelijk signaal dat Daimler-Benz serieus rekening houdt met een uittreding van Italië uit de Europese muntunie. (1)

Miserabele toestand Italië door Monti

De politiek in Europa onderkent dit gevaar. De Duitse minister van Financiën Wolfgang Schäuble heeft de Italianen openlijk geadviseerd om bij de verkiezingen op 24 en 25 februari op (ex Goldman Sachs) premier Mario Monti te stemmen en niet op Silvio Berlusconi, omdat alleen Monti 'voor een stabiel Europa' zou kunnen zorgen en hij Italië 'sterk heeft gemaakt'. Alle experts zijn het er echter over eens dat Monti nauwelijks iets heeft gerealiseerd van de beloofde hervormingen (2). De Italiaanse economie blijft verder krimpen, in de dienstensector zelfs in recordtempo (3), en het consumentenvertrouwen zakte naar een 17 jarige dieptepunt (4).

Monti heeft Italië juist in een miserabele toestand achtergelaten: een recessie, een hoog begrotingstekort en een bankenschandaal waarbij hij persoonlijk betrokken is. Met zijn openlijke aanprijzen van Monti breekt Schäuble met de Europese traditie zich niet met de verkiezingen in andere lidstaten te bemoeien - opnieuw een teken dat de crisis in Europa ondanks de geruststellingen door de politiek steeds ernstiger wordt.

'Frankrijk nieuwe epicentrum crisis'

Financiële analisten vrezen dat Frankrijk het nieuwe epicentrum van de financiële crisis in de eurozone wordt. De dramatisch slechte cijfers uit Frankrijk spreken in dit opzicht boekdelen. Het gaat Parijs dit jaar niet lukken de Europese begrotingstekortnorm van 3% te halen, volgens premier Ayrault 'omdat de groei in Frankrijk, Europa en de wereld zwakker is dan verwacht.' Volgens het op 1 januari in werking getreden Europese fiscale pact zou Frankrijk eigenlijk een boete moeten krijgen, maar EU commissaris Olli Rehn ziet daar nu al vanaf en wil Frankrijk meer tijd geven (5).

De Franse regering had om de 3% norm te halen de belastingen al met € 32 miljard verhoogd, maar dat blijkt dus nog niet genoeg. Zogezegd om belastingontduiking en fraude tegen te gaan wil Parijs zijn onderdanen alle cashbetalingen boven € 1000 gaan verbieden. Het huidige maximum is € 3000. (10) Ook overweegt president Hollande om te korten op de pensioenen. Mede vanwege zijn belofte aan de Fransen dit nooit te zullen doen won hij vorig jaar de verkiezingen.

Duitsland waarschuwt voor hoge inflatie

Hollande sprak zich onlangs openlijk uit voor het kunstmatig verzwakken van de euro, iets waar de Duitsers geprikkeld op reageerden en waarschuwden dat dit zal leiden tot hoge inflatie en koopkrachtverlies. De president van de Bundesbank, Jens Weidmann, wees erop dat Italië in de jaren '70 door vergelijkbaar beleid een inflatie van 17% veroorzaakte. Volgens Weidmann is de euro op dit moment al 'zwaar overgewaardeerd'. Tevens zei hij te vrezen voor een internationale valuta oorlog 'die aan het einde alleen verliezers zal kennen'. (6)

De Bundesbank president heeft de recente historie aan zijn kant. De Italiaanse centrale bank kocht tussen 1975 en 1981 massaal Italiaanse staatsobligaties op. Het gevolg was dat de staatsschuld explosief steeg van 18 biljoen naar 100 biljoen lire en de jaarlijkse inflatie opliep naar bijna 17%. De ECB heeft de afgelopen jaren regelmatig naar dezelfde noodmaatregel gegrepen. Met name socialistische- en linkse partijen, ook in Nederland, pleiten echter nog steeds voor het permanent inschakelen van de ECB bij het oplossen van de schuldencrisis. (7) Dit zal de Zuid Europese schuldenlanden in staat stellen veel te veel geld te blijven uitgeven en de koopkracht van de Europese burgers ondermijnen.

Recordverliezen

De Franse export lijdt echter onder de dure euro. Het autoconcern Peugeot-Citroën meldde over 2012 een recordverlies van € 5 miljard (8). Ook de Franse banken verkeren in zwaar weer: Société Générale, de op één na grootste bank van Frankrijk, leed in het laatste kwartaal van vorig jaar een verlies van 476 miljoen euro, ruim dubbel zo hoog als verwacht.

Volgens Ernst & Young dreigt door de crisis een record van € 918 miljard aan bedrijfs- en particuliere kredieten niet meer aan de banken te worden terugbetaald. Vooral de banken in Spanje (15,5% slechte kredieten) en Italië (10,2%) zullen hierdoor zwaar worden getroffen. Paradoxaal genoeg steeg de winst van de banken in de eurozone het afgelopen jaar naar € 651 miljard euro (9).

'Schuldencrisis absoluut nog niet opgelost'

Het hoofd van de Duitse financiële toezichthouder Bafin, Raimund Röseler, benadrukte dat de schuldencrisis in Europa 'absoluut nog niet opgelost' is. Volgens Röseler hebben de eurolanden nog steeds veel te hoge schulden en hebben ze geen strategie om deze substantieel te verminderen. 'De ECB heeft meer geld in het systeem gepompt, maar daardoor kunnen de landen niet meteen aan hun betalingsverplichtingen voldoen.'

Bovendien is het onderlinge wantrouwen tussen de banken nog altijd groot. Röselers grootste zorg is echter dat al het nieuwe geld van de ECB 'de druk van de regeringen wegneemt' om hun betalingsproblemen op te lossen. 'Het nog grotere gevaar is dat er nog geen strategie is om al dat extra geld weer uit het systeem te halen.' Europa is hierdoor net als een zieke patiënt verslaafd geworden aan medicijnen. 'We hebben een therapie nodig die deze afhankelijkheid geneest zonder de patiënt om te brengen.' (11)

Centrale banken kopen goud voor devaluatie

De centrale banken van de wereld kochten vorig jaar 534,6 ton goud, een stijging van 17% ten opzichte van het voorjaar en de grootste hoeveelheid sinds 1964. Over heel 2012 werd voor $ 236,4 miljard aan goud ingeslagen, een absoluut record (12). De centrale banken beschermen zichzelf hiermee tegen de verwachte devaluatie van de dollar en de euro, die het onvermijdelijke gevolg zal zijn van het huidige geldbeleid in Europa en Amerika. Volgens financiële experts 'weten Rusland en China dat deze uiteindelijke devaluatie spoedig komt' en zijn deze landen daarom de grootste kopers van goud (13).

Zoals vaker uitgelegd zullen het spaargeld, de pensioenen en de koopkracht van de Westerse burgers door een forse devaluatie worden weggevaagd, wat tot een lagere welvaart en permanente verarming zal leiden. Opnieuw zullen de banken en grote multinationals hiervan het meeste profiteren.

Xander

(1) Format
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(4) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(5) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(6) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(7) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(8) Die Welt
(9) Focus
(10) Zero Hedge
(11) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(12) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(13) King World News

La guerre civile en Syrie déstabilise le Caucase

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La guerre civile en Syrie déstabilise le Caucase

 

La guerre civile en Syrie est en train de plus en plus de déstabiliser le Caucase. Des islamistes tchétchènes qui luttent contre le Kremlin sont en train de soutenir l’opposition islamiste syrienne. La Russie craint qu’un régime islamiste à Damas ne change l’ensemble de l’équilibre de pouvoir dans la région. Dans le même temps, des conflits ethniques risquent de se répandre de la Syrie sur les régions du sud et du nord du Caucase.

L’on sait, depuis le milieu de l’année dernière, que l’opposition syrienne comprend jusqu’à 6.000 islamistes tchétchènes qui, depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, se battent pour l’indépendance nationale de la Fédération de Russie. En août, une attaque aérienne contre Alep avait causé la mort de Gelaye Rustam, fils d’un éminent seigneur de guerre tchétchène et qui avait combattu quatre ans contre l’armée russe.

Depuis 1991, la Russie a mené deux guerres en Tchétchénie contre les séparatistes islamiques. La Deuxième Guerre s’est officiellement terminée en 2009, mais la situation reste tendue depuis. L’année dernière, la situation s’était une fois de plus envenimée et de nombreuses attaques terroristes s’étaient produites en Tchétchénie et dans les républiques voisines du Daguestan et de l’Ingushetie. En octobre, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Kremlin a envoyé une armée dans la région.

Le journal libéral russe Nezasivimaya Gazeta avait commenté à l’époque que la Tchétchénie était en proie à une guerre civile et que l’invasion de l’armée signifiait le début d’une troisième guerre tchétchène. La profonde crise sociale et économique – le chômage atteint plus de 50 pour cent et l’infrastructure est pratiquement détruite – et l’indignation face aux crimes de guerre commis par l’armée russe continuent d’alimenter le soutien pour les islamistes. Sur le million d’habitants de la république montagneuse, au moins 125.000 ont péri dans des guerres depuis le début des années 1990.

Ce n’est pas sans raison que le Kremlin craint qu’un gouvernement islamiste en Syrie ne renforce les tendances islamistes au Caucase ainsi que la position de l’impérialisme américain qui pourrait fournir un soutien financier et militaire aux insurgés islamistes.

Le flux des réfugiés venant de Syrie, où vivent de nombreux peuples originaires du Caucase, risque aussi d’augmenter les tensions ethniques dans la région. L’opposition islamiste, basée principalement sur les sunnites, commet régulièrement des massacres contre des minorités ethniques et religieuses vivant en Syrie. L’année dernière, au moins 700.000 personnes au total ont fui la Syrie.

Parmi les différents peuples du Caucase vivant en Syrie, il y a 100.000 Tcherkesses qui sont mis en danger par la guerre civile. Les Tcherkesses avaient fui le Nord Caucase au milieu de la seconde moitié du dix-neuvième siècle lorsque la région avait été capturée par l’armée du Tsar après une répression sanglante. Depuis la fin de 2011, les représentants des Tcherkesses sollicitent l’aide du gouvernement russe pour émigrer en Russie. Jusqu’ici, toutefois, le Kremlin n’a autorisé l’immigration que de seulement 500 personnes vers la Russie. Les Tcherkesses sont aussi des musulmans et Moscou redoute qu’une installation de Tcherkesses vienne renforcer les tendances islamistes en Tchétchénie.

Pour la diaspora venant de l’Arménie, dans le sud du Caucase, la Syrie a été, avec l’Iran, une importante destination pour les réfugiés. La diaspora arménienne en Syrie comprend 80.000 personnes. Elle s’y est surtout réfugiée après le génocide des Arméniens commis par l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale. L’année dernière quelque 6.000 Syriens d’origine arménienne ont fui vers l’Arménie, et bien d’autres espèrent pouvoir s’y établir.

Comme bien d’autres minorités ethniques en Syrie, les Arméniens, qui sont pour la plupart des chrétiens, sont considérés comme étant loyaux envers Assad. Bien qu’ils se soient officiellement déclarés neutres dans la guerre civile, certains comptes-rendus disent qu’ils sont ciblés des deux côtés. Les soi-disant rebelles ont incendié un certain nombre d’églises, d’écoles et de résidences dans les districts arméniens et tué plusieurs personnes.

En Arménie, qui a été durement touchée par la crise économique mondiale et où le taux de chômage officiel est de 40 pour cent, de nombreux réfugiés vivent dans la pauvreté et sont incapables de trouver un emploi. Dans la capitale arménienne Erevan, les loyers ont déjà grimpé en flèche en raison du grand nombre de réfugiés.

L’escalade des guerres impérialistes au Moyen-Orient est en train d’exacerber les conflits ethniques au Caucase. Selon les médias iraniens, l’Azerbaïdjan a aidé à armer l’opposition syrienne. En août de l’année dernière, Téhéran avait accusé l’Azerbaïdjan d’avoir fourni secrètement 500.000 dollars US aux rebelles syriens.

Les relations entre l’Iran et l’Azerbaïdjan se sont rapidement détériorées au cours de l’année passée (voir : «Growing tensions between Iran and Azerbaijan.» en anglais). Le gouvernement de Bakou est lourdement impliqué dans les préparatifs de guerre des États-Unis et d’Israël contre l’Iran. C’est pour cette raison que le journal américain Washington Post a qualifié l’Azerbaïdjan d’«anti Iran.»

L’Azerbaïdjan entretient d’étroites relations économiques et militaires avec Israël qui est le deuxième plus important importateur de pétrole et de gaz d’Azerbaïdjan. Depuis des années, le régime de Bakou modernise systématiquement ses capacités militaires avec le soutien des États-Unis et d’Israël.

Selon le magazine américain Foreign Policy, Bakou a donné à Israël une autorisation d’accès à plusieurs bases aériennes situées le long de la frontière Nord de l’Iran et qui seraient susceptibles d’être utilisées lors d’une frappe aérienne contre Téhéran. En 2011, l’Azerbaïdjan et Israël ont conclu un accord d’armement s’élevant à plus de 1,6 milliard de dollars US ; l’argent permettrait à l’Azerbaïdjan de s’équiper de systèmes lance-missile basés en mer et de drones.

Le journal britannique Sunday Times a rapporté en décembre qu’Israël projetait de recourir à une frappe «préventive» contre l’Iran à l’aide de drones armés stationnés en Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan et Israël ont toutefois officiellement démenti cet article.

Néanmoins, pour Washington et Tel-Aviv, il est évident que l’Azerbaïdjan serait un facteur important dans une guerre contre l’Iran. La raison n’est pas seulement due à l’importance stratégique de la situation géographique de l’Azerbaïdjan qui est située sur la mer Caspienne riche en énergie et en bordure du nord-ouest de l’Iran. Un autre aspect important est que le nord de l’Iran abrite quelque 20 millions de personnes ayant des racines avec l’Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan même ne compte que 8 millions d’habitants.

Les conflits territoriaux entre l’Azerbaïdjan et l’Iran se sont embrasés après l’effondrement de l’Union soviétique et l’indépendance de l’Azerbaïdjan il y a 20 ans. L’impérialisme américain est actuellement en train d’exploiter tout particulièrement ces tensions ethniques et régionales pour promouvoir ses propres intérêts géostratégiques. En tant que partie intégrante de la stratégie de guerre contre l’Iran, Washington est aussi en train d’étudier la sécession du nord de l’Iran.

L’été dernier, un membre républicain de la Chambre des représentants des États-Unis de Californie, Dana Rohrabacher, avait adressé une lettre à la secrétaire d’État de l’époque, Hillary Clinton, en appelant à une lutte «pour l’indépendance de l’Azerbaïdjan Sud de l’Iran et la possibilité d’une union avec la République d’Azerbaïdjan». L’ambassadeur américain en Azerbaïdjan s’était empressé d’indiquer clairement que ceci ne représentait que les vues personnelles de Rohrabacher.

Depuis plus d’un an, le parlement d’Azerbaïdjan est en train de débattre sur le changement de nom de la république en «Azerbaïdjan Nord», ce qui est une provocation claire et nette contre l’Iran.

Avec l’intensification de la guerre civile syrienne et les préparatifs de guerre contre l’Iran, les impérialistes jouent délibérément avec le feu. Le conflit syrien et une guerre contre l’Iran embraseraient l’ensemble du Moyen-Orient, du Caucase et de l’Asie centrale. L’objectif des deux guerres est de déstabiliser la région entière et d’inciter à des conflits ethniques dans le but d’affaiblir la position de la Chine et de la Russie ainsi que de préparer le terrain à un nouveau partage entre les puissances impérialistes de ces régions riches en ressources.

Clara Weiss

Qatar plays key role in US Middle East/North Africa plans

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Qatar plays key role in US Middle East/North Africa plans

By Jean Shaoul
Ex: http://www.wsws.org/
Following the eruption of the mass protests that overthrew Tunisia’s Ben Ali and Egypt’s Mubarak two years ago, Qatar, along with Saudi Arabia and Turkey, has become a crucial US ally in securing its predatory interests throughout the Middle East and North Africa.

Qatar is determined to ensure its own domination and that of the other ruling cliques in the Gulf, particularly its larger neighbour Saudi Arabia, on which it depends. To this end, it has sought to install Sunni Muslim regimes headed by the Muslim Brotherhood and its affiliates as a means of suppressing the working class throughout the region.

This is in line with Washington’s broader strategy of cobbling together an anti-Iran alliance and suppressing the Middle East masses in order to gain control of the region’s energy resources at the expense of its rivals, Russia and China.

Qatar, with considerable oil resources, is the world’s largest exporter of liquefied natural gas (LNG). It has 14 percent of the world’s known gas reserves, the third largest after Russia and Iran, in its massive offshore North Field adjacent to Iran’s South Pars field.

LNG provides the government with 70 percent of its revenue. But high operating costs necessitate economies of scale and large markets that can only be provided by an extensive network of pipelines carrying the LNG to Europe via the Eastern Mediterranean if Qatar is to compete with Indonesia and Nigeria. Saudi Arabia has refused permission for gas pipelines across its territory, despite this being the shortest route into Europe.

This has determined Qatar’s interventionist foreign policy, particularly in Syria, which occupies a strategic position between the major producers and their key markets in Europe.

Qatar, ruled by the Al-Thani family since independence from Britain in 1971, has a per capita income of $90,000, the highest in the world, but few have benefited. All but 225,000 of the 1.7 million population are migrant workers, mainly from South and South East Asia, who work for a pittance without rights or protection. The regime has maintained its grip on power by suppressing all dissent, strikes and protests. However, it was forced to respond to social unrest with a $65 billion spending programme on housing and extensive public and social infrastructure projects, spread over five years.

Qatar has used its Sovereign Wealth Funds to reward and buy friends and influence, and championed the Muslim Brotherhood as its overseas emissaries while disbanding them at home. The Emir has sought to raise Qatar’s profile by its sponsorship of the Al Jazeera satellite TV channel as it own foreign policy arm.

Al Jazeera has cultivated the Sunni Islam cleric Yusif al-Qaradawi, of Egyptian origin, who is head of the International Union of Muslim Scholars, and financed and broadcast religious education programmes. This has spawned Islamic militants, including senior Al Qaeda members whom Qatar has sheltered, such as the alleged mastermind of 9/11, Khalid Sheikh Mohammed. He was sheltered by Qatar’s Minister of Religious Affairs and held a government job in the Ministry of Electricity and Water. His nephew, Ramzi Yousef, was convicted of masterminding the 1993 World Trade Center bombing.

Qatar’s relationship with the US took off after the first Gulf War in 1991 when the Emir allowed the coalition forces to operate from Qatar, destroyed his own US-made Stinger anti-aircraft missiles bought on the black market that been the source of friction with Washington, and sent his troops to fight in the coalition against Iraq. In 1992, he signed a defence treaty that now involves joint defence exercises and three US bases.

The current ruler, Sheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, who deposed his father in 1994, has spent more than $1 billion constructing the Al-Udeid air base south of Doha, which serves as a base hub for US operations against Iraq and Afghanistan, and its assassination by drone operations in Pakistan. The US has spent about $100 million a year constructing further facilities at Al-Udeid and Doha International Air Base, and Al-Sayliyah Army Base, for US Central Command (CENTCOM) Forward Headquarters, where 5,000 US troops are stationed.

Doha, along with the rest of the Gulf Cooperation Council (GCC), sent troops into neighbouring Bahrain to help crush the Shi’ite protests against the al-Khalifa dynasty.

In Tunisia, Qatar played a leading role in bringing the Ennahda party to power in the 2011 elections following Ben Ali’s overthrow, providing it with finance and favourable coverage from Al Jazeera. It has signed numerous agreements for economic aid and investment, including a $500 million loan to quadruple Tunisia’s oil refining capacity.

Qatar played a leading role in the NATO-led war against Libya’s Muammar Gaddafi in 2011. It exerted enormous international pressure via the Arab League and GCC and sent its air force to join NATO and its own special forces to arm, train and lead the Islamist militias, particularly those groups affiliated to the Libyan Islamic Movement for Change.

Mustafa Abdul Jalil, the head of the National Transition Council (NTC), acknowledged that success was largely due to Qatar, which he said had spent $2 billion. Jalil said, “Nobody travelled to Qatar without being given a sum of money by the government”.

With Qatar’s support, these same Libyan militia groups are now providing weaponry and volunteers in the efforts to unseat the Assad regime.

Qatar had invested $10 billion in Libya, with the Barwa Real Estate Company investing $2 billion in the construction of a beach resort near Tripoli. Doha backed various horses in the race to take Libya, signing deals worth $8 billion with the NTC, and financing Abdel Hakim Belhaj, an Islamist leader, and Sheikh Ali Salabi, a Doha-based cleric.

Prior to Mubarak’s ouster, Doha’s relations with Damascus and Tehran had warmed just like Turkey’s—largely as a result of its shared oil and gas fields with Iran—with Qatar even trying to mediate between the US and Iran over Tehran’s nuclear programme. This culminated early in 2011 in an agreement for a $10 billion Iran-Iraq-Syria gas pipeline, with the possibility of further pipelines to Lebanon and Turkey, including one from Egypt to Lebanon, and another from Kirkuk in Iraq’s autonomous Kurdish region as the Syrian civil war erupted in late March 2011.

All that changed with the imperialist powers’ decision to engineer a Sunni Islamist regime to replace Bashar-al-Assad. Qatar has played a key role, funding and arming armed Islamist gangs that are carrying out sectarian and terrorist attacks on the civilian population, and providing diplomatic support via the Arab League and GCC for Western intervention.

Last November, Doha brokered the establishment of the Syrian National Coalition for Revolutionary and Opposition Forces (SNC) to replace the hopelessly split Syrian National Council.

As part of its offensive to isolate the Assad regime, Qatar forced Khaled Meshaal, the exiled leader of Hamas, the Palestinian offshoot of the Muslim Brotherhood, to break with Syria. Assad had sponsored his office in Damascus since 1999 when he was expelled from Jordan. Meshaal moved to Doha and has sought to reengage in unity discussions with Palestinian Authority President Mahmoud Abbas, at Qatar’s behest.

Doha is doing its best to prop up Egypt’s Muslim Brotherhood government of President Mohammed Mursi, who faces massive opposition from the Egyptian working class, providing $5 billion in loans to stave off bankruptcy and $18 billion in investment funds. This includes $8 billion for major projects in Sharq al-Tafria, East Port Said, to secure its control of the Suez Canal as a transit route. The funds came after Mursi gave his full and very public support for Assad’s overthrow at the Tehran conference of non-aligned nations last summer.

The Medieval Norse on Baffin Island

The Medieval Norse on Baffin Island

By Andrew Hamilton

Ex: http://www.counter-currents.com/

Christian Krohg, Leiv Eriksson oppdager Amerika (Leif Eriksson Discovers America), 1893 [1]

Christian Krohg, Leiv Eriksson oppdager Amerika (Leif Eriksson Discovers America), 1893

Thanks to the sagas, it has long been known that Vikings reached the North American continent about 1000 AD. But not until the 1960s did archaeological evidence emerge in Newfoundland, Canada to corroborate the written accounts. Until recently, that site provided the only archeological substantiation of the Viking presence, apart from a few Norse artifacts obtained from scattered Eskimo and Indian excavations.

But in October 2012, after 13 years of field research, Canadian archaeologist Patricia Sutherland, 63, presented findings at a meeting of the Council for Northeast Historical Archaeology in St. John’s, Canada suggesting the presence of a second Viking outpost, on Baffin Island, part of a former Norse region known as Helluland.

Scandinavian Expansions

Prior to 1945, Scandinavia experienced three large population expansions resulting in major out-migrations.

The first caused the Goth migration from Sweden to Germany in the last century BC and the first two centuries AD. The subsequent fall of Rome relieved population pressures throughout the Teutonic world.

A second baby boom led to the spectacular Viking expansions of 800-1100 AD, almost unimaginable in terms of their geographic scope. Exploration, piracy, plunder, warfare, trade, conquest, and settlement were all integral to this vast out-migration.

Swedes, known as East Vikings, Varangians, and Rus, sailed east across the Baltic and the great continental network of Russian rivers to the Caspian and Black Seas, which they also crossed. They established the first Russian states, Novgorod and Kiev, and commanded and staffed the Eastern Roman Empire’s Varangian Guard, described by William Pierce as “an elite military unit composed entirely of Vikings, the Schutzstaffel [SS] of its day.”

Danes swept across England and south over the European continent, including France, the Mediterranean Sea, North Africa, and Asia Minor. As in Russia, the shallow draft of their ships, the most sophisticated seagoing vessels of the day, enabled them to penetrate far inland—in France, as far as Paris.

To the north and west, Norwegians traveled to the limits of the known world, high above the Arctic Circle from the White Sea in Russia to the edge of the great ice, to Iceland and, on a different continent, Greenland and Canada.

Such was the general directional thrust, though in reality it was more complex.

For example, King Harald’s Saga, part of Icelandic chronicler Snorri Sturluson’s Heimskringla (1230), narrated a legendary Norwegian, not Swedish, leader’s expedition to the East, his marriage to a Rus princess, command of the Varangian Guard, brilliant exploits in Constantinople, Syria, and Sicily, his skaldic achievements as a poet, and his battles in England against Harold Godwinson. The saga king fell at Stamford Bridge in 1066, just a few days before Godwinson himself died at the Battle of Hastings in an attempt to fend off another warrior of Viking descent, William the Conqueror.

Finally, between 1815 and 1939 Scandinavian overpopulation created a net outflow of 2.75 million Norse to the New World—1.25 million Swedes, 850,000 Norwegians, 350,000 Danes, and 250,000 Finns. Relative to size, Norway’s contribution was the largest.

Iceland and Greenland

Iceland, a small island just south of the Arctic Circle in the North Atlantic, was settled by the Norse c. 850-875 AD. It lies 570 miles west of Norway, but only 155 miles southeast of Greenland, which in turn is adjacent to Canada.

Until recently the population of Iceland was extremely homogeneous, being almost entirely of Scandinavian and Celtic descent. The Icelandic language remains nearer to the Old Norse of Iceland’s original Viking settlers than it does to other Scandinavian languages. Old Norse literature attained its greatest flowering in Iceland between 1000 and 1350 AD.

The medieval Landnámabók (The Book of Settlements) describes in considerable detail the settlement of Iceland in the 9th and 10th centuries AD.

Greenland, the largest island in the world, lies mostly north of the Arctic Circle and is separated from Canada on the west by Davis Strait and Baffin Bay and Iceland on the east by the Denmark Strait. There are numerous islands along its coast, which is deeply indented by fjords. Eighty-five percent of its total area is ice cap.

The island was discovered and settled about 982 AD by outlaw Norwegian chieftain Eric the Red, father of famed Icelandic-born explorer Leif Ericsson. Greenland was uninhabited at the time of the Norwegians’ arrival—the Eskimos did not migrate to the island until more than 200 years later, c. 1200 AD.

In the 1200s the island fell under Norwegian and, subsequently Danish, rule. The colonists mysteriously disappeared around 1435, possibly due to a climate change known as the Little Ice Age. Archaeological remains and written records indicate malnourishment among the dwindling number of white inhabitants. The last written records of the Norse Greenlanders pertain to a 1408 wedding in HvalseyChurch, today the best-preserved Norse ruins in Greenland.

Grœnlendinga Saga [2] and Eiríks Saga [3] are the primary written accounts of the discovery and settlement of Greenland and, in North America, Helluland (“Flat Stone Land”—Baffin Island), Markland (“Woodland”—Labrador), and Vinland (“Wineland”—Newfoundland), all in present-day Canada.

Iceland, Greenland, Helluland, Markland, Vinland [4]

Iceland, Greenland, Helluland, Markland, Vinland

The Vikings in North America

In North America the Norsemen encountered a race they called “skraelings.” The sagas describe them as “short people with threatening features and tangled hair on their heads . . . large eyes and broad cheeks.” The Smithsonian Institution states that although the exact meaning of “skraeling” is unclear, “it was certainly a derogatory term.”

In fact, the Norse encountered not only different tribes but, in all probability, both Eskimos (Inuit) and Indians, though the records provide only a single name for all these groups.

In the 1960s a Norwegian husband and wife team, Helge Ingstad and Anne Stine Ingstad, discovered and excavated a Viking base camp at L’Anse aux Meadows on the northern tip of Newfoundland, the first archaeologically confirmed Viking outpost in the Americas. It pre-dated the voyages of Christopher Columbus and John Cabot by 500 years. Dated to between 989 and 1020 AD, the camp boasted three Viking halls and an assortment of huts for weaving, iron-working, and ship repair.

L’Anse aux Meadows was not Vinland, but rather situated within a land called Vinland extending south from L’Anse aux Meadows to the St. Lawrence River and New Brunswick. The outpost served as a winter camp and base for expeditions.

In the 50 years since the discovery of the thousand-year-old settlement, archaeologists and amateur historians have unsuccessfully combed North America’s east coast searching for further traces of Viking visitors.

Finally, in October and November 2012, it was reported that archaeologist Patricia Sutherland, adjunct professor of archeology at Memorial University in Newfoundland and a research fellow at the University of Aberdeen in Scotland, had announced new archaeological evidence strongly supporting the presence of a second Viking outpost on Baffin Island.

Sutherland was alerted to the possibility of a Norse camp in 1999, when she discovered two unusual pieces of cord excavated from a Baffin Island site by an earlier archaeologist and stored at the Canadian Museum of Civilization in Gatineau, Quebec, where she worked.

Rather than consisting of twisted animal sinew, the cords were expertly woven Viking yarn identical to yarn produced by Viking women in Greenland in the 14th century.

Sutherland scoured other museums, finding more pieces of Viking yarn and a small trove of previously overlooked Viking gear including wooden tally sticks for recording trade transactions and dozens of Viking whetstones.

The specimens derived from four sites located across a thousand miles of territory extending from northern Baffin Island to northern Labrador. The sites belonged to the Dorset culture [5], an extinct Paleo-Eskimo people.

From the artifacts at Dorset sites, Sutherland conjectured the Eskimos had traded with Vikings, which of course may be true. But, as archeologist Lawrence H. Keeley has impudently pointed out [6], items found in this manner can just as easily represent the spoils of war.

The archaeologist focused on the most promising of the four sites, Tanfield Valley on the southeast coast of Baffin Island. There, in the 1960s, a US archaeologist named Moreau Maxwell had excavated parts of a stone-and-sod building which he described as “very difficult to interpret.” She believed the site might have been occupied by different cultures at different times, raising the possibility that the enigmatic stone ruins, which bear a striking resemblance to Viking buildings in Greenland, were European.

Since 2001, Sutherland’s team has been carefully excavating the site, where they have discovered a wide range of artifacts pointing to the presence of European seafarers: pelt fragments from Old World rats; a whalebone shovel similar to those used by Viking settlers in Greenland to cut sod; large stones that appear to have been cut and shaped by European stone masons; and more Viking yarn and whetstones.

Using energy dispersive spectroscopy, the team examined wear grooves on more than 20 whetstones, detecting microscopic streaks of bronze, brass, and smelted iron—evidence of European metallurgy.

After 13 years of careful research, the weight of the evidence placed European traders on Baffin Island sometime between 1000–1300 AD.

“The Norse were here over a long period of time,” Sutherland said. “There were Europeans on the site, no question about that. I think we’ve only just begun to delve into what the Norse were doing there, and we’ve just got the beginning of the story.”

Archeologist Pat Sutherland on Baffin Island [7] Archeologist Pat Sutherland on Baffin Island

Viking Project “Derailed”

Besides her teaching jobs, Dr. Sutherland had been associated with the Museum of Civilization in Gatineau, Quebec for 28 years. Twelve years ago she was hired to run the Helluland archeology project. Recently she served as the Museum’s curator of Arctic Archeology.

The Museum is a major institution—Canada’s largest national museum, a significant research establishment, and one of North America’s oldest cultural organizations. It is situated on the Ottawa River across from the Canadian Parliament.

In 1910 Jewish anthropologist and linguist Edward Sapir was appointed the first anthropologist in its newly formed anthropology division upon the recommendation of American German-Jewish anthropologist Franz Boas.

Until 1986 the Museum was known as the Museum of Man, but after Left-wing elites denounced the name as “gender biased,” it was changed to the Museum of Civilization. It will soon change again to the Canadian Museum of Civilization.

In the spring of 2012, Dr. Patricia Sutherland was dismissed from her position with the Museum. Simultaneously, Museum officials stripped her husband, prominent Canadian archaeologist Robert McGhee, of the emeritus status he’d enjoyed since his retirement from the Museum in 2008.

No one involved will say why this happened. Two off-the-record sources told the Ottawa Citizen that the firings followed a year-long external investigation into allegations of “bullying and harassment,” although who was allegedly bullied and harassed, or who did the bullying, was not reported.

Dr. Sutherland is contesting the dismissal through her union, which is treating the case as a wrongful dismissal. It is currently before an arbitrator. Meanwhile, the Helluland Project has been suspended.

According to the Ottawa Citizen [8],

Some of the artifacts Sutherland had assembled were on loan from other institutions, and within days of her dismissal, they were sent back to museums in Newfoundland and Greenland.

Sutherland intended to co-publish her findings with 15 international collaborators, but her dismissal dashed those plans. She also wanted to work with the community of Kimmirut to get national historic site designation for the Nanook site.

The book cannot go forward unless she regains access to her research materials.

“I’m very confident that what we have is an indication of a Norse presence in the Canadian Arctic that we weren’t aware of before, that it was over a longer period of time, and that the interactions with the aboriginal people were more complex and extensive than we thought before.”

Because it was only a two-day sail to Norse outposts in Greenland, “One could reasonably argue that the travels to the east coast of Canada, to the Arctic, was over a period of four centuries,” she adds.

Further Information

Canadian Broadcasting Corp., “The Norse: An Arctic Mystery [9],” The Nature of Things, November 22, 2012. Executive Producer: Gordon Henderson. Produced, written and directed by Andrew Gregg. A 45-minute Canadian television documentary about Patricia Sutherland’s Baffin Island discoveries. Viewable online only in Canada.

Helge Ingstad and Anne Stine Ingstad, The Viking Discovery of America: The Excavation of a Norse Settlement in L’Anse Aux Meadows, Newfoundland (New York: Checkmark Books, 2001)

PBS Television, “The Lost Vikings [10],” Secrets of the Dead, May 16, 2000. 55 mins. Narrated by Roy Scheider. Archaeologists and forensic anthropologists investigate the disappearance of the Greenland Vikings. Full episode available online.

The Vinland Sagas: The Norse Discovery of America (London: Penguin Books, 2004; 1st ed. 1965), trans. by Magnus Magnusson and Hermann Pálsson. English translation of Graenlendinga Saga and Eirik’s Saga, both of which are short and easily read. Devoted as much to the settlement of Greenland and the family of Erik the Red as to the discovery of the New World.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/02/the-medieval-norse-on-baffin-island/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/02/Christian-Krohg-Leiv-Eriksson-oppdager-Amerika-1893.jpg

[2] Grœnlendinga Saga: http://en.wikipedia.org/wiki/Greenland_saga

[3] Eiríks Saga: http://en.wikipedia.org/wiki/Eir%25C3%25ADks_saga_rau%25C3%25B0a

[4] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/02/Iceland-Greenland-Helluland-Markland-Vinland.jpg

[5] Dorset culture: http://en.wikipedia.org/wiki/Dorset_culture

[6] archeologist Lawrence H. Keeley has impudently pointed out: http://www.counter-currents.com/2012/02/debunking-another-lie/

[7] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/02/Archeologist-Pat-Sutherland-on-Baffin-Island.jpg

[8] According to the Ottawa Citizen: http://www.ottawacitizen.com/travel/Ottawa+researcher+firing+derails+Viking+project/7591294/story.html

[9] The Norse: An Arctic Mystery: http://www.cbc.ca/natureofthings/episode/the-norse-an-arctic-mystery.html

[10] The Lost Vikings: http://www.youtube.com/watch?v=eq7OtF45-CU

Huurlingen en drones, de oorlog van de toekomst

Huurlingen en drones, de oorlog van de toekomst

BrennanJohn Brennan werd door president Obama gevraagd om de CIA te leiden. Voor week, begin februari 2013, zei hij nog in de aanloop van een hoorzitting in de Senaat die over zijn aanstelling handelt, dat het inzetten van drones 'menselijker' is dan het gebruik van bommen en artillerie, en dat burgerdoden schaars zijn.

De manier van oorlogsvoering is de voorbije tien, vijftien jaar grondig gewijzigd. De militaire doctrine van Washington en zijn bondgenoten stelt het streven centraal naar “zero doden” in eigen rangen, en een maximum impact bij diegene die als vijand is gebrandmerkt. Daarom worden opdrachten uitbesteed aan privé-ondernemingen, en worden onbemande vliegtuigen ingezet om 'gerichte' aanvallen uit te voeren.

Regelmatig worden we geconfronteerd met berichten in onze grote media over de preciesheid van Amerikaanse aanvallen met drones tegen de  vijanden, niet zelden moslims. Dat is ook de stelling van de kandidaat-directeur voor de CIA. Drones zijn onbemande vliegtuigen van allerlei formaat, van lichtgewicht modellen tot toestellen met raketten aan boord.

Media willen ons voorschrijven hoe en wat we moeten denken. Ze besteden dan ook veel aandacht aan de afschuwelijke schiet- en moordpartijen in de VS, maar zijn door de band veel stiller over de moordende drone-aanvallen op individuen, op dorpen en huwelijkfeesten in Afghanistan of Pakistan. Ze willen het officiële beeld over het dronegebruik en de zogenaamde 'preciesheid' van deze bombardementen helemaal niet in vraag stellen. Vallen er burgerslachtoffers dan worden die afgedaan als een jammerlijke vergissing. Naar verluidt spreekt men in bepaalde kringen liever over UAV (onbemand vliegtuig) dan over drones, omdat die laatste term toch meer aan willekeurig doden lijkt gekoppeld.

nieuwe vijand

Na de implosie van de Sovjet-Unie in de jaren negentig van de 20ste eeuw, had de Amerikaanse supermacht geen imperium van het kwaad meer dat moest bestreden worden. Wilde Washington zijn immense oorlogsmachine en wapenindustrie draaiende houden, moest het op zoek gaan naar een nieuwe satan. Die werd snel gevonden bij de islam. Dit nieuw vijandbeeld paste perfect om de imperiale controle over de energiegrondstoffen, rijkelijk voorhanden in de Arabische regio, te helpen garanderen. De Westerse leiders doen er alles aan om de economische belangen veilig te stellen. Het is daarom onontbeerlijk een sterke militaire macht te ontwikkelen en die in te zetten tegen weerbarstige landen die zich niet willen onderwerpen; vooral als er olie en gas te vinden is.

De ware doelstelling is drievoudig: de invloed van de islam ondergraven door landen tot een puinhoop te herleiden; het bemachtigen van de controle over de olie en gasvelden en het uittesten op hun doeltreffendheid van nieuwe hoogtechnologische wapensystemen.

De vriendenkring van het Westen is nogal wisselvallig, vandaag kan men vriend zijn en morgen gedoodverfde vijand. Dit hebben we nog in het recente verleden kunnen vaststellen in Irak en Libië.
In Irak was Saddam Hoessein de grote vriend toen hij met Amerikaanse hulp en de autocratische feodale heersers van de petrodollarmonarchieën een oorlog tegen Iran ontketende na de val van de trouwe Amerikaanse bondgenoot, de sjah van Perzië. De vriendschap met Bagdad bekoelde toen Saddam Hoessein het aandurfde in conflict te komen met zijn beschermheren – de Iraakse inval in Koeweit - die hem steunden tegen het Iran van ayatollah Khomeini. Er werd besloten om hem te vervangen door meer volgzame marionetten – in de praktijk is dat uitgedraaid op een intern sterk verdeeld Irak – om zo de greep op de Iraakse olie en gas voor het Westen veilig te stellen. Dit alles in naam van het bewerkstelligen van democratie naar westers model. De aanval paste in de 'war on terror' politiek van G.W. Bush, hoewel het duidelijk was dat Irak niets van doen had met Al-Qaeda. Er werd niet geaarzeld om het land in puin te leggen, de infrastructuur zoals elektriciteitscentrales, waterzuiveringstations, havenstructuur, hospitalen te verwoesten, behalve het ministerie voor olie. Het land werd terug naar het stenen tijdperk gebombardeerd.
In Libië hebben we een gelijkaardig scenario kunnen vaststellen, Qadafi was na een periode van paria-statuut geëvolueerd naar vriend en geldschieter voor bepaalde Europese politici bij hun verkiezingscampagne en goede klant van de westerse wapenindustrie, tot hij niet langer paste in de westerse strategie voor Noord-Afrika en het Midden-Oosten.

privé legers

Nieuw in de Amerikaanse en NAVO strategie in vergelijking met de klassieke oorlogsvoering, is de uitbesteding van militaire taken aan privé militaire ondernemingen. Het beroep doen op en inzetten van huurlingen uit privé ondernemingen vormt een groeiend bestanddeel van de westerse militaire doctrine in de oorlogen in Irak, Afghanistan, Libië en Syrië om de doelstelling van zero doden in eigen rangen te bewerkstelligen.

Wat we vandaag vaststellen is dat de Verenigde Staten militair aanwezig zijn in meer dan 50 landen. Een politiek om militaire opdrachten uit te besteden aan privé maatschappijen, laat het Pentagon toe om een deel van het militair optreden te onttrekken aan parlementaire goedkeuring. Tevens wordt kritiek van de bevolking op zijn optreden vermeden. Het is een oorlog met volmachten voor de privé militaire ondernemingen. Dode huurlingen worden niet beschouwd als soldaten. Sinds het begin van deze eeuw kennen de militaire privé ondernemingen een gestage groei. Deze huurlingenmaatschappijen zijn voor hun aandeelhouders zeer rendabel. Blackwater – vandaag heet deze onderneming Academi – haalde voor 1 miljard dollar aan contracten met de VS regering binnen. Het aantal huurlingen van deze maatschappij werd op 23 duizend geschat en het zakencijfer steeg voor de periode van 2001 tot 2006 met 80 procent. In de periode van 2005 en 2007 werden er 195 ernstige incidenten geteld waarbij Blackwater betrokken was.

de toekomstige oorlogen

Onze gevestigde media laten zich lovend uit over de succesrijke inzet van de moderne wapens. De efficiëntie van deze wapens wordt dan ook ijverig gepromoot op de internationale wapenbeurzen waar de oliemonarchen hun honger naar nieuwe wapens komen stillen. Hun wapenarsenaal wordt dan tegen hun eigen volk of tegen buurlanden ingezet, zoals in Bahrein, om er de heersende monarch op zijn troon te houden. Het nieuwe aan de moderne wapens is dat ze onderdeel zijn van een hoog elektronisch technologisch netwerk. Het gaat hier niet om sciencefiction maar om realiteit. De strijders dragen op hun rug een elektronische uitrusting die verbonden is met de rest van de troepen, met de gevechtsvliegtuigen, pantserwagens en onbemande vliegtuigen. Deze operationele logistieke uitrusting is een belangrijk onderdeel om de militaire operatie met succes te voeren. Het is ook een belangrijk component in de toekomstige oorlogen om zo de doelstelling van zero doden in eigen rangen en een maximum aan vernietiging en doden bij de tegenstanders te bereiken.

doden met de joystick

Een belangrijke, technologische, helse nieuwigheid in de moderne oorlogsvoering, is het doden met drones. Deze onbemande vliegtuigen zijn zeer geliefd in militaire middens: sinds de jaren negentig van vorige eeuw worden ze steeds vaker ingezet. Ze werden uitgetest tegen de zwakkeren die hoopten te ontsnappen aan aanvallen, zoals bij het elimineren van Palestijnse leiders door Israël. Israël is een pionier in productie en gebruik van drones.  De drones hebben de manier van oorlogvoering grondig gewijzigd. Men doodt de tegenstrever door een druk op de knop vanuit een controlekamer, en op een computerscherm op duizenden kilometer afstand volgt men het projectiel van het type Helfire. Bij de US Air Force noemt men dat de “cockpit”. Het grote voordeel is dat er in eigen rangen geen materiële of menselijke schade is. Het is voor de VS en NAVO een comfortabele manier van oorlogsvoering zonder nadelige psychologische gevolgen.

Het gebruik van drones wordt gepromoot als een precieze manier om de vijand uit te schakelen en om bij te dragen tot het redden van mensenlevens. Dat is de lijn die de toekomstige CIA-baas mee propageert. Echter, de oorlogen van het Westen uit naam van democratie en vrijheid zijn geen rechtvaardige oorlogen en kennen geen moraal. Ze zijn nog meer immoreel wanneer er satellieten, drones en robots worden ingezet. Men doodt zijn tegenstrever, vrouwen, kinderen en burgers zonder ze te kennen, vanop duizenden kilometers afstand vanuit een operatiekamer ergens in de VS. Men doodt tegenstrevers of verdachten zonder juridisch proces. Dit is standrechtelijke executie.  

Obama heeft zich tijdens zijn eerste ambtsperiode ontpopt tot de specialist voor het gebruik van deze drones. De terroristen worden geselecteerd om op de dodenlijst te komen, en de president geeft het bevel om de drones in te zetten. Dat is een doortastende methode, maar ze is heel vatbaar voor discussie.

De Amerikaanse drone aanvallen zijn het provocatie symbool geworden van de Amerikaanse macht, waardoor de nationale soevereiniteit van de staten met de voeten getreden wordt. Er wordt zomaar opgetreden tegen burgers van een ander land. Drones zijn zogenaamd bijzonder precies maar in de praktijk veroorzaken ze wel de dood van talrijke burgers. De officiële cijfers worden door onderzoek tegen gesproken. Het gebruik van drones is een consequent doortrekken van de militarisering van maatschappelijke problemen. Het gaat om fysieke eliminatie zonder verweer, met veel onschuldige slachtoffers. Van bij het begin van zijn intrede in het Witte Huis, heeft Obama het gebruik van de drones opgedreven: in Pakistan, Afghanistan, Yemen vooral.  
De drone observeert zijn slachtoffers en zendt de beelden naar de commandocentrale in de VS. Daar druk de man van dienst, die geen besef heeft van de reële toestand op het terrein, op een knop om het moordend projectiel gericht af te schieten. Dat is de toepassing van de tactiek zero doden in eigen kamp. IJverige sabelslepers van Washington, het Pentagon en NAVO bazuinen z'n doeltreffendheid uit. Het is een aanmoediging om ongestraft conflicten op te starten, het luchtruim van landen binnen te dringen en zonder vorm van justitie over te gaan tot moord, onder de handige verpakking van de strijd tegen het internationaal terrorisme. Met John Brennan aan het hoofd van de CIA zal hier zeker geen verandering in komen.

Antoine Uytterhaeghe

mercredi, 20 février 2013

Nostalgies dans l'oeuvre

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Le prochain colloque international des
« 20th and 21st Century French and Francophone Studies »,
qui aura pour thème
« Trace(s), Fragment(s), reste(s) »,
se tiendra
du mercredi 27 au samedi 30 mars 2013 à Atlanta.
 
Une session sera consacrée à Céline le samedi 30 mars
sur le thème des
« Nostalgies dans l'oeuvre de L.‐F. Celine ».
Quatre interventions sont au programme :
 
Nostalgies dans l'oeuvre
de L.‐F. Celine
 
• Veronique Flambard‐Weisbart (Loyola Marymount University)
Le rendu émotif ou la trace du silence animal
 
• Sven Thorsten Kilian (Université de Potsdam)
La trace de l’événement dans la poétique de Louis‐Ferdinand Céline
 
• Anne‐Catherine Dutoit (Arizona State University)
Tracing the Tsarist past : Céline’s nostalgic féerie in Bagatelles pour un massacre
 
• Francois‐Xavier Lavenne (Université Catholique de Louvain)
                                                                                                        
Ruines du passé, traces de l’avenir
 
 
 

Terrifiant mais si vrai : La France « orange mécanique »

Terrifiant mais si vrai : La France « orange mécanique » - Combat pour imposer la réalité

Terrifiant mais si vrai :

La France « orange mécanique »

Combat pour imposer la réalité

Jean Ansar

Ex: http://metamag.fr/

Nul n’est censé ignorer la réalité affirme la couverture du livre, « La France Orange mécanique ». 
 
Mais quand ceux qui la connaissent et sont chargés d’en informer les citoyens la cachent par sectarisme politique et volonté de ne pas donner des munitions à leurs adversaires, que faire ?
 
L’ennemi principal de l’esprit critique, c’est le journaliste conformiste. Le dénoncer est l’un de nos combats principaux.
 
La caste journalistique impose son idéologie par différents moyens. L’un des plus pernicieux est d’imposer un monde fictif face au monde réel. Il prive le citoyen des moyens de se faire une opinion objective. La valorisation des exclus, la dénonciation des discriminations se fait dans une représentation fausse de la société. Exclure par la pensée, n’est-ce pas pire que massacrer physiquement ? La France ressentie par les français n’est pas celle présentée par les médias. Le combat pour l’esprit critique passe par le droit d’être informé pour décider et par le rétablissement de la réalité et le droit d’y accéder par les moyens de communications et d’informations de masse.
 
 
Voila un livre indispensable qui y participe de façon irréfutable. Dans "La France Orange Mécanique", Laurent Obertone s'intéresse aux deux violences faites à la société d'aujourd'hui : la délinquance et la violence médiatique. Oui il y a une violence médiatique contre la liberté de penser. Le sous titre du livre est révélateur « Enquête sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation ».
 
Voici quelques exemples,  cités par l’auteur. « Ces derniers jours, un individu, que nous nommerons Vladimir, a écoppé de 30 ans de réclusion pour le meurtre de sa compagne, dont 22 ans de sureté. Le dit Vladimir, quelques semaines plus tôt, était jugé dans le cadre de la désormais célèbre « affaire des tournantes », où la justice a expliqué, sans trembler, qu'on pouvait être un violeur en réunion et s'en tirer avec du sursis. Sur 14 prévenus, Vladimir était l'heureux élu, le seul à prendre de la prison ferme. Un an. Pendant ce temps-là, on apprend que les barquettes de viande vendues dans un supermarché de Lille sont protégées par des antivols.
 
Pendant ce temps-là, un policier de la BAC a été lynché dans une « cité sensible » de Montpellier. Pendant ce temps-là, un Toulousain a eu l'idée pas très vivre-ensemble de klaxonner derrière un véhicule qui bloquait la chaussée d'un « quartier populaire ». Vigilants, vingt riverains lui ont administré une correction citoyenne, à coups de chaises et de tessons de bouteilles". Alors, pourquoi ce livre ?  Parce qu'aujourd'hui, un simple regard peut tuer.» 
L’auteur ne cède rien et riposte à ses détracteurs et inquisiteurs dont une intellectuelle auto-proclamée, l’écrivain et artiste, Marie Delarue à qui l’on souhaite de ne jamais rencontrer ceux qu’elle défend. « C’est une « angoisse funeste » d’exiger de la société qu’enfin, elle remplisse son devoir de sécurité. Vous dites carrément que je suis un « complotiste ». Les fantômes, les ovnis et l’insécurité, même combat ? L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, les criminologues, les policiers, les victimes, les citoyens inquiets, tous des illuminés ? Il n’y a pas de prisonniers, que des innocents sacrifiés. Que vous répondre, Madame, sinon que la secte des yeux ouverts vous salue. »
 
Dans "La France Orange Mécanique",  Laurent Obertone nous livre le résultat d'une collecte précise de témoignages, de faits divers, de statistiques, d'éléments factuels chiffrés et sourcés, et une analyse au final terrifiante. La France décrite par Obertone est un pays qui va mal, très mal. L'auteur ne va pas jusqu’au désespoir absolu, mais s'en rapproche souvent lorsqu'il étale les statistiques connues (et moins connues) de la criminalité en France, de l'état général des institutions, et de l'extraordinaire hypocrisie ou de l'incompétence des politiciens devant ces faits.  
 
Il constate comme nous, comme tant d’autres, le décalage maintenant gigantesque entre un monde journalistique esclave de ses préjugés et la réalité glaçante des faits divers qui s'empilent à un rythme soutenu notamment dans la presse locale  qui occulte moins la réalité. Ce constat terrifie les responsables politiques, quel que soit leur camp car il est la preuve de leur échec total. Il faut donc absolument l’occulter.
 
Voilà où nous en sommes,  la « France orange mécanique » le dit et montre du doigt ceux qui cachent la grande misère et les souffrances au quotidien de notre peuple et la dégradation de ses conditions de vie pour ne pas mettre en danger leurs certitudes politiques et leurs vérités qui sont des mensonges médiatiques.
 
 

Towards a Christian Zionist Foreign Policy

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Towards a Christian Zionist Foreign Policy

By Philip Giraldi

Ex: http://attackthesystem.com/

Countries frequently define themselves by what they believe to be true. When reality and belief conflict that definition might well be referred to as a “national myth.” In the United States many believe that there exists a constitutionally mandated strict separation between religion and government. In practice, however, that separation has never really existed except insofar as Americans are free to practice whatever religion they choose or even none at all. The nation’s dominant religion Christianity has in fact shaped government policy in many important areas since the founding of the republic. Tax exemption for the churches would be one example of legislation favoring organized religion while in the nineteenth century the governments of a number of American states had religious clauses written into their constitutions and also collected special tithe taxes to support the locally dominant Christian denomination. The practice only ended with the passage of the Fourteenth Amendment in 1868.

Christian Zionism is not a religion per se, but rather a set of beliefs based on interpretations of specific parts of the Bible – notably the book of Revelations and parts of Ezekiel, Daniel, and Isaiah – that has made the return of the Jews to the Holy Land a precondition for the Second Coming of Christ. The belief that Israel is essential to the process has led to the fusion of Christianity with Zionism, hence the name of the movement.

 

The political significance of this viewpoint is enormous, meaning that a large block of Christians promotes a non-reality based foreign policy based on a controversial interpretation of the Bible that it embraces with considerable passion. Christian Zionism by definition consists of Christians (normally Protestant evangelicals) who believe that once the conditions are met for the second coming of Jesus Christ all true believers will be raptured up into heaven, though details of the sequence of events and timing are disputed. Many Christian Zionists believe that the Second Coming will happen soon, within one generation of the return of the Jews to the Holy Land, so they support the government and people of Israel completely and unconditionally in all that they do, to include fulfilling the prophecy through encouraging the expansion by force into all of historic Judea, which would include what remains of the Palestinian West Bank.

One other aspect of Christian Zionism is the belief by some that the end times, as they refer to it, will be preceded by world government (conveniently seen as the United Nations) and years of war and turmoil with a final enormous battle pitting the forces of good against the forces of evil in which all the evildoers will be destroyed and the righteous will be triumphant. The battle is supposed to take place at Armageddon, an undisclosed location in the Middle East that some believe is derived from the name of the ancient Hittite capital Megiddo.

That Christian Zionists believe the return of Christ is imminent and that there will be major wars and a final battle in the Middle East preceding it would appear to be irrelevant to most of us, but it has in this case real world consequences because of their involvement in American politics and most particularly in some aspects of US foreign policy. Evangelical Christians began to mobilize and became a potent political force in the late 1970s and 1980s in reaction to moves by the Jimmy Carter White House to challenge the tax status of independent Christian schools.

Many of the issues Christian Zionists initially supported were sectarian, reflected in their antipathy towards Catholicism which they describe as the “whore of Babylon” and their belief that the Pope is the Antichrist, or social, such as being anti-abortion and hostile to homosexual rights, but there was also from the start an abhorrence of “Godless Communism” and an identification with Israel. It was widely held that Israel should be protected above and beyond the normal American foreign policy interests in the Middle East region. Through the creation of organizations like the two million strong Christians United for Israel (CUFI), headed by Pastor John Hagee, this focus on Israel has obtained a mechanism for uniting evangelicals and providing them with the means and direction to lobby congress to continue high levels of aid for Israel and also to resist any attempts to challenge support for Israeli policies. This mechanism was most recently observed in action on January 28th when 200 CUFI leaders were flown to Washington all expenses paid by an “anonymous donor” to lobby their Senators against the confirmation of Chuck Hagel as Secretary of Defense, Hagel having been criticized as being less than completely supportive of Israel and hesitant to go to war with Iran on Israel’s behalf.

Though it is an organization that defines itself as Christian, CUFI supports war against Iran as a precursor to total global conflict. Hagee explains “The United States must join Israel in a pre-emptive military strike against Iran to fulfill God’s plan for both Israel and the West… a biblically prophesied end-time confrontation with Iran, which will lead to the Rapture, Tribulation, and Second Coming of Christ.”

Most evangelicals, even if they do not share all of the detailed CUFI agenda, favor Israel and have made Israel’s enemies their own. This focus on Israel coming from possibly as many as 60 million evangelicals is seen most powerfully in the Republican Party, which caters to their views, but it also has a certain appeal among Democrats. It is concentrated in a number of southern and border states, the Bible belt, which has meant that few congressmen from those states feel it to be in their interests to question what Israel does. In fact, they find it in their interests to do the contrary and frequently express loud and long their love for Israel, which may or may not be genuine. Some congressmen, including former Speaker of the House Dick Armey of Texas, embrace the full Armageddonist agenda, leading one to wonder why anyone would vote for a politician who fervently desires to bring about the end of the world.

This powerful block of pro-Israel sentiment provides a free pass to the illegal Israeli settlements and also to Tel Aviv’s brutal foreign policy vis-à-vis its neighbors, which has damaged other American interests in the region. It also means that any consideration of Arabs as aggrieved parties in the Middle Eastern fandango is seldom expressed, even though many of the Arabs being victimized by the Israel-centric policies are in fact Christian.

John Hagee has stated falsely that the Quran calls on all Muslims to kills Christians and Jews. The persistent identification of Muslims as enemies of Israel and also as supporters of terrorism by evangelicals in general and Christian Zionists in particular has led to a quite natural growth in Islamophobia in the United States. This prejudice arises from the perception that Islam is integral to the problems with the Arab world, leading to an unfortunate surge in those Americans, including congressmen like Peter King and Michelle Bachmann, who believe that Islam is an evil religion and that Muslims should be monitored by the authorities and even denied some basic civil rights or deported because they cannot be trusted. Because the Armageddonists believe that there will be a final confrontation with the forces of evil it has been necessary to identify the enemy and that enemy is, all too often, characterized as Muslims. Hagee has construed this conflict against the Muslim world as ongoing resistance to satanic proxies opposing the end time.

Neoconservatives, who most often might best be described as non-religious, were quick to identify the advantages derived from linking their cause with the evangelicals and established strong ties during the Reagan administration. Israel also recognized the benefits to be derived from a close and continuing relationship with the Christian Zionists even though Israel’s leaders almost certainly hold their noses while doing so, finding the return of Christ eschatology invidious as all Jews but those who convert will also die and go to hell when the world ends. When groups like CUFI organize their mass pilgrimages to visit Israel they spend all their time in Israel, often refusing to visit major Christian holy sites in Arab areas and never meeting with Palestinian Christians, whom they do not recognize as coreligionists. When the Christian Zionists gather in Jerusalem, they are often feted by Israeli leaders, including Prime Minister Benjamin Netanyahu, who frequently speak to them.

Some evangelical leaders to include John Hagee have also benefited from the relationship directly in other ways. The Israeli government has presented Hagee with a Lear executive jet, complete with crew, to make his evangelizing more comfortable. It has, of course, been suggested that American aid and tax free charitable contributions to Israel are thus recycled to support those groups that inevitably are willing to provide still more aid until the well in Washington finally runs dry.

So the bottom line is that the Christian Zionist involvement in American politics on behalf of the Washington’s relationship with Israel does not serve any conceivable U.S. national interests unless one assumes that Israel and the United States are essentially the same polity, which is unsustainable. On the contrary, the Christian Zionist politicizing has been a major element in supporting the generally obtuse U.S. foreign policy in the Middle East region and vis-à-vis other Muslim countries, a policy that has contributed to at least four wars while making the world a more dangerous place for all Americans. Christian Zionist promoted foreign policy serves a particularly narrowly construed parochial interest that, ironically, is intended to do whatever it takes to bring about the end of the world, possibly a victory for gentlemen like Pastor John Hagee if his interpretation of the bible is correct, but undeniably a disaster for the rest of us.

Extreemlinkse dictatuur

 

Jaak Peeters:

Extreemlinkse dictatuur

Ziezo: voortaan bestaan er in Gent geen allochtonen meer. Het stadsbestuur en alles wat ervan afhankelijk is zal het woord niet meer gebruiken. Men wil namelijk een “inclusief beleid” voeren. Iemand allochtoon noemen is dus exclusivistisch of, in hun eigen termen, stigmatiserend.

Op zichzelf zou de kritisch denkende toeschouwer hierbij de schouders ophalen: iets dergelijks kun je immers niet volhouden, want dan kan men de toeschrijving van wel erg veel bijvoeglijke naamwoorden stigmatiserend noemen. Een buurt “ros” noemen is stigmatiserend voor het grootste deel van haar bewoners; wijzen op de spaarzaamheid van Nederlanders kan stigmatiserend worden uitgelegd; men kan in dezelfde orde van gedachten opvallende kleding verbieden, wegens “stigmatiserend” zoals in het China van Mao. Enzovoorts.

De essentie is drieledig.

Ten eerste: extreemlinks aanvaardt geen kwalificaties die mensen van elkaar onderscheiden. Dat geldt het meest van al voor eigenschappen die menselijke groepen van elkaar onderscheiden. Die houding neemt extreemlinks vooral aan tegen naties en etnische groepen. Onderscheid maken tussen Vlamingen en Walen is al gauw “stigmatiserend”. Je hoort die beschuldiging ook werkelijk. Als extreemlinks onderscheidende kwalificaties wel aanvaardt, is het omdat ze de bestaande groepsstructuren kunnen beschadigen en dus in hààr discours passen. De  Antwerpse burgervader kan erover meespreken.

Sinds de Franse Revolutie is links, en dan vooral extreemlinks, gebiologeerd door het idee van de universele mens. Die universele mens is “leeg”.  Alles wat die mens onderscheidt van anderen, is verwerpelijk, antiek of hooguit aanvaardbaar binnen de persoonlijke levenssfeer.  Dat die persoonlijke en openbare levenssfeer door elkaar vloeien – postmodernisten leren ons toch dat identiteiten niet bestaan? – kan de pret niet bederven.

Voor het latere liberalisme en het daarop reagerende marxisme is deze lege mens Gefundenes Fressen. De vestiging van de utopie van de liberale maatschappij wordt immers gehinderd door een mensentype, dat nog andere doelen nastreeft dan zijn maximale materiële belang. Idem dito voor het marxisme, voor wie alles wat mensen van elkaar onderscheidt des duivels is, omdat het hinderlijk is in het kader van de klassenstrijd en niet compatibel met de utopie van de klassenloze werelddictatuur van het proletariaat.

Extreemlinks, dat in Gent de lakens blijkt uit te delen, heeft ons dus wel wat uit te leggen, omdat de vestiging van een marxistisch geïnspireerd bestuur in de derde grootste Vlaamse stad wel degelijk gevaarlijke consequenties kan hebben. Het kan toch niet verbazen dat in het Duitsland van de vroege twintigste eeuw de radenrepubliek werd weggeveegd?

Ten tweede: er zit iets niet snor met de manier waarop extreemlinks naar andere steden kijkt. Als Liesbeth Homans zegt dat de Antwerpse kiezer voor het beleid gekozen heeft dat ze nu ten uitvoer legt, dan legt ze een verklaring af van het zuiverste democratische water. Dat is inderdaad de essentie van de democratie: het bestuur voert een beleid naar de wensen van de kiezer. Sommigen, zoals Stefan Rummens, aarzelen niet om in zo’n geval te spreken over populisme. Men kan dat lezen in een recent nummer van het tijdschrift Filosofie. Dat is verdacht. Wat zou Rummens, en bij uitbreiding het Gentse stadsbestuur, zeggen als Antwerpen immigranten zou verwélkomen? Het antwoord laat zich uiteraard raden. Zodoende is de kiezer die wensen uit die met die van extreemlinks overeenkomen “democratisch” en de kiezer die dat niet doet is “populistisch”. Dat lijkt verdacht veel op de gang van zaken in de vroegere oosterse “volksdemocratieën”.

Dat betekent voorts dat extreemlinks zichzelf daarmee het recht toeschrijft over het gedrag van anderen morele oordelen uit te spreken. Extreemlinks verheft zich dus boven iedereen, ook de kiezer. Daarmee brengt het de democratie een steek recht in het hart toe. Want de democratie vereist nu net dat men zich onthoudt van morele oordelen over wat de kiezer heeft geoordeeld. Het enige wat in een democratie mogelijk kan zijn, is het informeren en daartoe dient een fatsoenlijk, dus neutraal openbaar debat.

Maar er is nog een derde element.

Het bannen van het woord allochtoon roept onvermijdelijk de wereld op die Orwell zo pakkend heeft geschilderd. Die wereld van de Big Brother, waarin een overheid het leven van iedereen tot in de details controleert om het te beheersen, is maar mogelijk dank zij het bestaan van Nieuwspraak. Oorlog is vrede! Vrijheid is slavernij! Onwetendheid is kracht!

Onderwerpen waarvoor men geen woorden heeft, kan men niet tot voorwerp van discussie nemen. Woorden ontstaan immers uit de behoefte iets te benoemen dat mensen belangrijk vinden.  Door de betekenis van woorden te verdraaien – zoals Orwell laat zien -, of sommige woorden te bannen – zoals extreemlinks in Gent wil – verhindert men de kiezer - dit is: de vrije burger - over dit onderwerp op een degelijke manier te discussiëren. Door die woorden te bannen die op onderscheid tussen mensen wijzen, wil extreemlinks haar wereld aan anderen opleggen. Niet door het eerlijke, open gesprek, maar volgens de principes van een Orwelliaanse dictatuur.

Waarmee extreemlinks op zichzelf de verdenking laat dat het haar niet om het lot van de allochtoon te doen is, maar om de vestiging van haar marxistische utopie.