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jeudi, 28 août 2014

Estados Unidos encubrió la masacre de Katyn

 

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Estados Unidos encubrió la masacre de Katyn

 

por Carlos de Lorenzo Ramos

Ex: http://culturatransversal.wordpress.com

katyn1.jpgEn la primavera de 1940 la URSS líquidó a 22.000 oficiales polacos. EE.UU conocía estos hechos y los ocultó. Estados Unidos desclasificó el 17 de septiembre unos documentos que corroboran algo ya intuido por los historiadores: El gobierno de Franklin D. Roosevelt sabía que la URSS ejecutó a 22.000 oficiales polacos en Katyn, en la primavera de 1940, y lo ocultó deliberadamente. Estados Unidos tapó el hecho para no incomodar a Stalin, su aliado durante la Segunda Guerra Mundial; y una vez en la Guerra Fría, para no dar explicaciones acerca de su silencio “necesario”. Katyn se convirtió durante décadas en sinónimo de Secreto de Estado. La Casa Blanca solo confirmó la autoría soviética con la asunción de Gorbachov, el dirigente de la URSS, de los hechos, en 1988.

Los documentos se componen de 1.000 páginas, y los expertos destacan su importancia. La evidencia más significativa del conocimiento de la matanza por la administración Roosevelt son los informes de dos prisioneros norteamericanos a los que los nazis trasladaron a la escena del crimen: el capitán Donald B. Stewart y el teniente coronel John H. Van Vliet.

MATANZA DE KATYN CAP STEWART Y TTE COR VAN VLIET

El capitán Donald B. Stewart y el teniente coronel John H. Van Vliet.

Esto ocurrió en mayo de 1943, con el objetivo alemán de usar los testimonios de los prisioneros como propaganda, y crear una cuña entre los rusos y sus aliados occidentales. Lo que vieron los estadounidenses en ese bosque de pinos les dejó sin aliento: encontraron fosas comunes entreabiertas en las que se apretaban miles de cuerpos momificados vestidos con uniformes polacos de buena hechura.

Ni el capitán Stewart ni Van Vliet creyeron a los nazis, a los que odiaban, pues habían experimentado en sus carnes toda la crueldad de ese régimen fanático, y además los soviéticos eran sus aliados. A Stalin todavía se le conocía como el Uncle Joe, el Tío Joe.

Regresaron al campo de internamiento y tras meditar lo que habían visto, se convencieron de las pruebas demoledoras de la autoría soviética: los cuerpos se hallaban en avanzado estado de descomposición y era un área controlada por ellos antes de la invasión alemana de 1941. También tuvieron acceso a cartas y diarios polacos que exhumaron de las tumbas. Ninguna contenía una fecha superior a la primavera de 1940. Además la ropa estaba en considerable buen estado, lo que indicaba que esos hombres no vivieron mucho después de ser apresados.

En realidad, el órgano estalinista responsable de la masacre fue la NKVD, la policía secreta soviética, que liquidó a 22.000 oficiales polacos de disparos a bocajarro en la nuca. El objetivo era borrar de un plumazo a la élite intelectual del país, personas que en su vida civil eran médicos, maestros o abogados. Los rusos veían en ellos a posibles opositores a la ocupación de Polonia Oriental.

Stewart testificó ante el Congreso en 1951, y de Van Vliet se sabe que escribió informes en 1945 (misteriosamente desaparecido) y en 1950. Ambos enviaron mensajes cifrados durante su cautiverio e informaron a la inteligencia militar de la culpabilidad de los comunistas.

En su comparecencia ante la Comisión Maden en 1951, Stewart testificó que “las reivindicaciones alemanas concernientes a Katyn son sustancialmente correctas en la opinión de Van Vliet y en la mía”. A Stewart se le ordenó que nunca más hablara de lo que vio en Katyn.

MATANZA DE KATYN COMISION MADEN

El capitán Donald B. Stewart señala a la Comisión Maden el lugar de las fosas comunes de Katyn.

Es a raíz de la detonación de la bomba atómica por parte de Rusia en 1949 cuando en Estados Unidos suena algo el nombre de Katyn, a pesar de que en Europa ya había caído el Telón de Acero. Es más; Winston Churchill ya había informado a Roosevelt en un detallado informe de las dudas que tenía acerca de “las excusas soviéticas acerca de su responsabilidad en la masacre”. La URSS intentó achacar la matanza de Katyn a los nazis durante los juicios de Nuremberg, pero ante la falta de pruebas la acusación no prosperó.

La valoración que en 1952 efectuó la Comisión Maden, declaró que no cabía duda alguna de la autoría bolchevique y la tildó de “uno de los crímenes internacionales más bárbaros en la historia del mundo”. Recomendó a su vez que el gobierno levantara cargos contra la URSS ante un tribunal internacional. La Casa Blanca mantuvo silencio, y no fue hasta los últimos días de la hegemonía soviética (1988) cuando Gorvachev admitió públicamente la masacre de Katyn, como un paso fundamental a normalizar las relaciones ruso-polacas.

Fuente: Historia Vera

Extraído de: El Espía Digital

«Doctrine» Chauprade vs «doctrine» Ferrier

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«Doctrine» Chauprade vs «doctrine» Ferrier

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Thomas_Ferrier.jpgSur son site Realpolitik.tv, il y a plusieurs semaines, le géopoliticien souverainiste Aymeric Chauprade, fraîchement élu député européen FN, a proposé une profonde réorientation de ce qu’une politique étrangère « nationale » devrait être, compte tenu de l’évolution de la situation en France mais aussi au Moyen-Orient. Cette rupture stratégique a fortement déplu à un certain nombre de représentants de la « mouvance nationale », mais a en revanche davantage séduit ceux de la « mouvance identitaire », et sans que le FN n’apporte dans un sens ou dans une autre des éclaircissements. Ce texte qui se veut fondateur de Chauprade mérite mieux que des analyses à l’emporte-pièce, même si on peut objectivement penser qu’il n’aura pas de suite. L’article traite de deux sujets en même temps, la politique internationale d’une part et la problématique migratoire et ses conséquences d’autre part. Je limiterai ma réflexion au premier thème.

En premier lieu, Chauprade affirme la disparition du nationalisme arabe, c'est-à-dire du baasisme. Il n’en reste en effet que des vestiges, et ce par l’action depuis maintenant deux décennies des Etats-Unis. Même si le baasisme n’a jamais été exempt de convergences islamisantes, sa dimension laïque, évidente en Syrie et dans l’Irak d’avant 1991, était explicite. Elle était essentielle dans des pays où plusieurs religions cohabitaient ainsi que plusieurs ethnies. L’Irak était ainsi divisé entre chiites, sunnites et chrétiens, entre arabes et kurdes. La Syrie était de même divisée en sunnites, alaouites, chiites et chrétiens. Irak comme Syrie ont également mis à l’honneur les cultures ancestrales de leur peuple, l’héritage d’Ugarit comme celui de Sumer et d’Akkad. Non seulement le nationalisme arabe est moribond, la Syrie étant son dernier refuge, mais le nationalisme turc lui-même est en recul, au profit d’un islamisme néo-ottoman désormais dominant à Ankara. La victoire d’Erdogan, élu président avec 52% des voix, et qui vient de prendre Davutoglu, le créateur de cette nouvelle doctrine, comme premier ministre, l’illustre remarquablement.

Le nationalisme arabe hors jeu, son vieil adversaire islamiste a pris le relai. C’est lui qui pose problème notamment à Chauprade et toute sa géopolitique tourne désormais autour de cette question.

Une doctrine centrée sur l’opposition à l’islamisme sunnite.

Chauprade dans son article, et même s’il s’en défend, vise à la mise en place d’une stratégie d’alliances déterminée à s’opposer principalement, si pas exclusivement, à la montée de cet islamisme sunnite en qui il voit une menace non seulement pour la région mais aussi pour la France, du fait de la présence d’une communauté sunnite importante par le biais de l’immigration post-coloniale.

Dans ce cadre, tous ceux qui pour une raison ou une autre s’opposent à cet islamisme ont vocation à travailler de concert. Son article ne fait qu’inviter à cette « grande coalition ». Les « alliés » sont donc selon lui la Syrie et l’arc chiite (Iran), la Russie et Israël, et dans une moindre mesure les Etats-Unis. La Russie est confrontée à l’islamisme, en Tchétchénie notamment, même si pour le moment la situation est stabilisée par le « règne » sans partage de Kadyrov. Israël l’est évidemment, de même que la Syrie. Quant à l’Iran chiite, même si Ahmadenijad a joué la carte « panislamique » lorsqu’il était au pouvoir, un extrémisme sunnite à ses portes ne saurait lui plaire, et les persécutions contre les chiites d’Irak le laisser impassible.

C’est bien sûr sa position sur Israël, en même temps que son soutien aux chrétiens du moyen-orient, par « solidarité civilisationnelle », qui lui a valu les critiques les plus dures. Il s’y attendait visiblement, dénonçant par avance les tenants d’un « antisémitisme obsessionnel ». Il n’aura donc pas été déçu.

Si le schéma général se tient, on peut reprocher à cette démarche de cibler un seul ennemi, alors que le jeu est multipolaire et donc beaucoup plus complexe. En réalité, la civilisation européenne est confrontée à trois menaces, qui sont la politique américaine, dont on voit les méfaits en Ukraine, l’islamisme certes et aussi l’émergence de la Chine.

On peut aussi lui reprocher une stratégie fondée sur des hypothèses et non sur des réalités tangibles. Adepte moi-même de la prospective, je ne lui ferai pas ce reproche sur le principe, mais son article ne se veut pas une simple réflexion. Il a pour but de mettre en place une autre stratégie dans le contexte actuel, non dans une situation idéale qui verrait demain le jour.

La première hypothèse est qu’Israël va réorienter sa politique en s’éloignant des Etats-Unis. Or même si on peut penser que tôt ou tard les USA lâcheront Israël, ce n’est pas le cas. En outre, à part Lieberman, qui joue la carte russe, une telle stratégie est très minoritaire, et Netanyahu ne la défendra pas. Il est impossible aujourd’hui de mettre à la même table la Syrie et Israël, encore moins avec l’Iran. Seule une grande puissance, que n’est pas la France, pourrait le faire, et jamais les USA ne le feront. En clair, cette stratégie est actuellement impossible car les acteurs ne le voudront simplement pas.

Quant à l’Iran chiite, lui faire confiance est déjà un objet de débat. Avec un Iran post-islamiste, avec ou sans restauration de la dynastie Pahlavi, l’Europe aurait une carte à jouer. Mais cet Iran n’existe pas encore. Le régime islamiste, même sous forme chiite, de l’Iran n’est pas un allié acceptable et ses déclarations extrémistes contre Israël, que Khameneï n’a jamais désavouées, rendent l’ensemble de cette stratégie impossible.

Enfin, la rupture avec les USA est absolument indispensable pour avoir la Russie de son côté. On ne peut plus imaginer aujourd’hui une stratégie ménageant les deux camps. La doctrine Brzezinski d’encerclement de la Russie, d’endiguement, celle dite de l’anaconda, est à l’œuvre. On le voit en Ukraine.

Il manque en outre un partenaire dans l’équation, et non des moindres, qui est l’Inde, en première ligne face à l’islamisme sunnite du Pakistan voisin, sans oublier le fait que l’Afghanistan est progressivement en train de régresser vers sa situation d’avant l’intervention américaine. Or Chauprade n’évoque pas cette situation, et néglige la menace de l’islamisme centre-asiatique. Par ailleurs, la victoire de Narendra Modi, candidat du BJP, aux élections législatives indiennes, est fondamentale et change la donne.

L’absence de raisonnement européen.

Le principal reproche que l’on peut faire à l’article d’Aymeric Chauprade est le refus d’une analyse continentale, européenne donc, de la situation. Cela tient à son souverainisme, qu’il a conservé du MPF au FN, et donc au postulat de principe selon lequel la « nation » classique reste la référence. C’est une doctrine « nationale » et pas « civilisationnelle ». Or c’est selon moi une erreur.

Certes, il évoque la nécessité d’une Europe Puissance en bonnes relations avec la Russie voisine. Mais il ne peut y avoir d’Europe Puissance si celle-ci est dominée par les forces centrifuges que sont les nationalismes anti-européens dont son nouveau parti, qui a axé toute sa rhétorique sur le refus d’une Europe politique. Pas d’Europe Puissance si Europe « des nations », qui n’est après tout que l’Europe actuelle, vue l’impotence, voulue par les chefs d’état et de gouvernement, de l’Union « Européenne ».

Or l’absence d’une Europe politique forte rend toute la démarche de Chauprade extrêmement fragile si ce n’est impossible. Seule une Europe forte pourrait neutraliser la nocivité de l’Iran, obliger la Syrie et Israël à se mettre autour d’une table, mettre fin à la dictature otanienne, par le biais de la création d’une armée européenne, seule alternative crédible, et donc pacifier avec la Russie la situation en Ukraine ou en Géorgie.

Une géopolitique de l’Europe unie est nécessaire et une géopolitique « nationale » restera une impasse ou un vœu pieux. Le schéma proposé par Chauprade, qui n’est pas inintéressant, et qui rejoint certaines des mes idées, notamment quant à la liste des « alliés », ne peut être pertinent sans une Europe politique forte. Le FN, je le rappelle, n’en veut pas.

Pour une contre-doctrine européenne.

A la doctrine « Chauprade », voilà ce que je lui oppose. Cette opposition n’est pas fondamentale, et en réalité elle aboutit presque au même schéma directeur que le sien, mais sur une autre base. « Ma » doctrine implique un raisonnement européen, à savoir que tout, y compris les solutions à la problématique migratoire qu’il évoquera ensuite, passe par l’unification politique du continent européen, y compris en admettant sérieusement la possibilité d’élargir l’Union Européenne à la Russie, ce qui changerait naturellement la nature profonde de l’Union et l’amènerait à une rupture beaucoup plus nette avec les USA.

Dans ce cadre, l’Europe politique « puissance » pourra mettre un terme au néo-ottomanisme qui monte en puissance en Turquie, et effectivement proposer une nouvelle alliance, qui comprendrait en plus de la Russie, la Syrie (et le Liban), l’Iran, une fois et une fois seulement le régime en vigueur à Téhéran par terre, l’Inde et pourquoi pas Israël. Le nationalisme « arabe » pourrait ainsi renaître sous l’influence bénéfique de l’Europe et repousser l’islamisme dans les ténèbres du passé.

Mais la clé de tout, la clé de voûte, reste la nécessité d’une Europe politique forte, que Chauprade n’est pas prêt à défendre, étant même dans une structure qui en combat l’idée. Une politique internationale de la France ne peut être qu’européenne sinon elle n’est qu’une illusion et n’aboutira à rien de positif.

Thomas FERRIER

La NSA crée le super méga moteur de recherche ICREACH

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Pays du goulag levant (ex-USA): La NSA crée le super méga moteur de recherche ICREACH, le Google des barbouzes...

Auteur : RT-Traduit par Résistance 71
 

La NSA américaine a construit un énorme système de partage de l’information qui a pour but de permettre aux analystes des agences de renseignement (NdT: Il y en a 16 au pays du goulag levant …) du pays, d’avoir accès à des centaines de milliards de fichiers et de données sur la vie des gens du monde entier.

Le moteur de recherche créé, ressemblant à “Google” (NdT: les ingénieurs de Google ont-ils participé à sa création ?… Bonne question…), d’après le journaliste Ryan Gallagher d’Intercept, a été développé par la NSA dès 2007, mais n’a été rendu public que lundi dernier, gràce aux documents classifiés fuités au site d’information par l’ancien contractant du renseignement Edward Snowden.

D’après les documents fuités et l’analyse de Gallagher, le moteur de recherche ICREACH créé par la NSA permet aux analystes de près de deux douzaines d’agences gouvernementales, incluant le FBI et la DEA (Drug Enforcement Administration, la Brigade des Stups fédérale), parmi d’autres, de partager un vaste domaine de détails sensibles collectés par la communauté du renseignement et ses partenaires ne concernant pas seulement des suspects de terrorisme, mais “des millions et des millions de données au sujet des citoyens américains, qui n’ont été accusés d’aucun crime ni délit”, écrit Gallagher.

“La NSA a reconnu qu’elle partage certaines de ses données avec des agences intra muros comme le FBI, mais les détails au sujet de la méthode et de l’ampleur de ce partage demeurent entourés de secret”, a ajouté Gallagher. Avec le dernier article en provenance de cœur des dossiers classifiés glânés par Snowden l’an dernier, des détails quoi qu’il en soit commencent à se faire jour au sujet de l’ampleur du partage de l’information stockée, ouvrant ainsi de nouvelles questions quant à ce qui apparaît la source illimitée d’information à la disposition de la communauté du renseignement au sujet des citoyens.

“ICREACH a été accessible à plus de 1000 analystes appartenant à 23 agences gouvernementales US qui travaillent dans le renseignement, d’après un mémo datant de 2010. Un document de planification datant de 2007, liste la DEA, le FBI, la CIA et la DIA (Renseignement militaire) comme des membres étant au cœur du partage de l’info. L’information partagée au travers d’ICREACH peut-être utilisée pour tracer des gens, reconstituer leur réseau de connaissances et d’association, aider à prédire des actions futures et potentiellement révéler les affiliations religieuses ou croyances politiques.” Écrit Gallagher. D’après un mémo confidentiel inclus dans les sources de Snowden, le moteur de recherche ICREACH est le tout premier système de partage de communications de méta-données au sein de la communauté du renseignement américaine”, en référence au terme utilisé pour décrire les détails bruts concernant les signaux de renseignement ou SIGINT, comme par exemple qui parle à qui et quand.

Depuis l’an dernier, les documents fuités par Snowden ont révélé et exposé l’ampleur de la portée que le renseignement américain et ses partenaires ont atteint afin de collecter et d’exploiter les meta-données personnelles afin de pouvoir tracer des personnes de leur intérêt. De manière routinière quoi qu’il en soit, des infornations concernant des citoyens américains lambdas sont injustement et illégalement collectées et néanmoins stockées dans les vastes bases de données gouvernementales, ce qui a levé certaines préoccupations au sujet de la vie privée et de ses avocats qui disent que le gouvernement va bien au delà de ses prérogatives en ce qui concerne la collecte et le stockage des données.

Des détails au sujet de ICREACH montrent maintenant que la NSA a construit un moteur de recherche qui peut contenir jusqu’à 850 milliards de fichiers différents, de communications ou “d’évènements”, démontrant par là les intentions de l’agence en regard de ce que le général Keith Alexander, l’ancien patron de l’agence, avait pour habitude de résumer en ce motto de la NSA: “Collectons tout.” Avec ce système très spécifique, la NSA apparaît avoir créé un moteur de recherche suffisamment puissant pour que les agences gouvernementales puissent scanner l’équivalent de plus de 100 fichiers par personne habitant cette planète. Parce que les documents de Snowden sont déjà anciens, il est plus que probable que la NSA ait déjà avancé vers la possibilité plus accrue de stocker des informations encore plus sensibles.

“Tandis que la NSA estimait initialement pouvoir maintenir des archives de plus de 850 milliards de dossiers sur ICREACH, les documents indiquent que l’objectif pourrait bien avoir été amplement dépassé et que le nombre de données personnelles stockées par le sytème puisse avoir augmenté depuis le rapport de 2010 faisant référence aux 1000 analystes. Le “budget noir” de la communauté du renseignement pour 2013, qui a aussi été obtenu par Snowden, montre que la NSA a récemment demandé plus de financement afin de mettre à jour son ICREACH pour “donner aux analystes de l’IC (Intelligence Community / Communauté du Renseignement) un accès à de plus amples données partageables,” a écrit Gallagher.

ISIL: Another Fine Mess, History Repeats Itself

 

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ISIL: Another Fine Mess, History Repeats Itself

I began my day watching the video of the beheading of an American photo journalist, James Foley, 40 years of age, decapitated in the most barbaric, depraved demonstration of cowardice I have witnessed in many years. James Foley was not captured because he was an American but this was the reason he lost his life to ISIL, another creation of Western imperialism.

Two thousand and sixty-seven years ago, in the year 53 BCE, Marcus Licinius Crassus, the wealthiest man in the history of the Roman Empire, decided to ignore the offer of the Armenian King Artavazdes II, to attack the Parthian Empire (part of modern-day Turkey, Iraq and Iran), through Armenia, offering around 40,000 troops of his own to join Crassus’ seven legions. The battle of Carrhae.

James Wright Foley, 40, was kidnapped by an armed gang in Binesh, Syria, on November 22, 2012. A freelance photo journalist, he was making his living by living on the edge, taking pictures in war zones. If he had stayed at home in the USA and not wandered around parts of Syria controlled by terrorists, he would not have been taken but he paid the ultimate price for his audacity.

Whatever the case, the ultimate price for a photo journalist, in no part of the world, can be a decapitation, which is never justified, justifiable or acceptable. In this case, what I witnessed this morning was an act of sheer cowardice, in which a defeated, powerless, unarmed and defenseless man, with his hands tied behind his back, was forced to make an address (probably in return for sparing the lives of other captors) to his family, the American Air Force, who he begged not to bomb the ISIL forces and to his country, ending by saying he wished he was not an American citizen, before having his head cut off by a psychopathic coward hiding behind a mask, wielding a knife in his left hand, and addressing the audience in an accent from southern England (the type of accent one hears, I am told, in the London suburbs of Brixton or Balham).

crassus_image.jpgCrassus (which in Latin means solid, or dense) knew better. He decided to attack the Parthians across the River Euphrates, going head-on into territory which the Parthians knew very well and dominated with their cataphracts, heavily armed horses controlled by skillful horsemen. The tanks of their time. Crassus had seven legions (42,000 infantrymen, divided into 70 cohorts of 600 men, or 420 centuries, each commanded by a centurion), backed up by 4,000 auxiliaries (light infantry) and around 4,000 cavalry. The Parthians were vastly inferior in number, having some 1,000 cataphracts, 9,000 light cavalry archers and around 1,000 supply camels, strategically placed on both flanks and in the center, ably placed by the Spahbod (Field Marshal) Surena, who had an inexhaustible supply of arrows.

Nowhere in any text from the mainstream religions, and this includes the Quran, is the beheading of a photo journalist justified or justifiable. The radical form of Islam which ISIL follows is a blasphemy, an insult to all Moslems the world over and its foot soldiers are nothing more or less than a gang of demented psychopaths, cowards who are happy beheading defenseless and bound captors, raping women and burying children alive.

That said, ISIL (the Islamic State of Iraq and the Levant), or Islamic State (ad-Dawlat al-Islamiyyah) is the result of Western policy.

If the West in general and the United States of America in particular had not created extremists in the Pakistani Madrassah (religious schools), to whip up dissent among the Pashtun in Afghanistan, creating the religious fighters (Mujaheddin) to use against the Soviet-backed progressive Socialist governments in Kabul, which were addressing human rights, women’s rights and children’s rights, creating a socially progressive and inclusive State, there would be no Taliban today.

Marcus Licinius Crassus had been warned not to attack the Parthians in an open and desert terrain with the Roman legion disposed as it was, each one with 6,000 troops divided into 10 cohorts of six hundred men, and these into six centuries of 100 men, the front line being replaced regularly by the second line, the shield in the left hand defending the man on the left and attacking with the sword wielded in the right hand, while ballista (missiles) were fired from behind the lines and the cavalry were placed on the flanks. The Parthians charged their cataphracts and light cavalry against the Roman lines, firing hails of arrows both high and low, then  retreating rapidly as the Romans pursued, firing the “Parthian shot” over their shoulder, as they withdrew, killing more unsuspecting Romans as they attacked without their shields in position.

If the West in general and the United States of America and United Kingdom in particular had not destabilized Iraq, removing the Sunni-based Government of Saddam Hussein, the country would not have imploded into what we see today, remembering the backbone of ISIL is some of the Ba’athist Sunni forces who supported Saddam Hussein.

If the West in general and the FUKUS Axis (France-UK-US) in particular had not destabilized Libya, removing the Jamahiriya Government of Muammar al-Qathafi, the country would not be living the nightmare it is living today, with rival gangs attacking each other, city fighting against city and a mosaic of fragmentation. This, in a country which enjoyed the highest Human Development Index in Africa. For the USA, NATO and the FUKUS Axis, this matters not.

Marcus Licinius Crassus pressed ahead. After all, he was the wealthiest man in Rome, and in Roman history, possibly in the world judging by today’s standards, he was 62 years old and thought he could do no wrong. After all, he had defeated Spartacus, and was Patron to none other than Caius Julius Caesar. The result was the almost total annihilation of Crassus’ seven legions, with just a few hundred Parthians killed.

And let us not forget that the policy of the West has been to foment terrorist acts and use terrorism as a means of toppling Governments in Iraq, in Libya, and the failed attempt to do so in Syria, just as in the imperialist past the policy was to identify the second most important power group in a country (the main force outside Government), elevate it to a position of power and then use it as a means to implement imperialist policies (because without outside aid, that group would never have been understood to be the point of equilibrium in that society).

There is a reason why Governments are in power and that is because under the leader, there are groups which keep him/her there, as the point of equilibrium. In Iraq’s case, it was the Sunni Moslem group, represented today by ISIL. Saddam Hussein had understood that, two hundred thousand million dollars, and up to a million lives, ago. The West, in its habitual yearning for intrusion and meddling, chose whom? The Shia, the second most important power group outside the Government.

So we can conclude that ISIL is a monster created by Western intrusion. Saddam Hussein did not have Weapons of Mass Destruction, as he himself said. The one telling the truth was President Hussein and the one lying through his teeth was President Bush. Everyone knew so at the time, and the USA and UK were warned. Many times, by Russia, by journalists the world over, by myself. They pressed ahead… and why should people let up now?

Marcus Licinius Crassus lost the battle, lost his life, lost his son Publius Licinius Crassus and once and for all saw Rome’s Eastern frontier fixed on the western border of an area the Romans neither knew nor understood. Carrhae was a game changer.

As usual, another fine mess those who control foreign policy in Washington and London have created, in their utter wisdom. The way forward is not to gloat over deaths of one side or another – the loss of any human (or animal) life is a tragedy, no mother likes to lose her son, nobody likes to lose a brother, or a father, or a spouse. Tears cast at funerals taste of salt and here we are speaking of the death of James Foley, murdered by a coward with a knife, the death of Iraqi civilians murdered by a coward in the sky dropping bombs from 30,000 feet, the death of Syrian civilians murdered by Western-backed terrorists, the death of Libyan women and children murdered with their breasts sliced off in the street, being impaled with iron rods or gang-raped to death…by formerly Western-backed terrorists. The death of some 100-500 Parthian horsemen and around 40,000 Roman legionaries. They cried back then too.

The common denominator in all this is a four-letter word, West, its policy implemented in most cases by another four-letter acronym, NATO.  The four-letter word, Rome, dominated classical history for almost one thousand years.

Finally, how to reconstruct a State which has been clinically destabilized to the point whereby its society has been reduced to rubble? The answer is the further Western fingers are kept away, the better, expect perhaps to finance the mess they have made and allow the members of the societies it destroys to run their own affairs. While NATO countries spend trillions of dollars every decade in their futile and criminal, murderous acts of intervention, there are children in this world without access to safe water or secondary education. The Romans at least tried to civilize the territories they conquered and respected the local authorities, by and large.

James Foley died because he was wandering around a war zone crawling with terrorists backed by the West and because his country failed him by creating the monsters who took his life in such a barbaric manner. The dignity with which he faced his own death, knowing what was about to happen to him and the strength in his voice as he delivered his last words are perhaps the confirmation that he did so having bargained for the lives of other captives and this is something for his family and loved ones to remember in their moment of grief. Whether or not his captors kept their word is another question.

Marcus Licinius died because he made a crass mistake.

Reprinted from Pravda.ru.

Cinco mitos sobre Rusia

 

por Alberto López Espinosa

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Algunos de nuestros contemporáneos creen que viven en un siglo de luces cuando en realidad el oscurantismo continúa a hacer estragos. Este oscurantismo concierne muy particularmente a nuestras relaciones con Rusia.​

Nuestras “llaves” para entender a Rusia están oxidadas. Nos esforzamos en descifrar a Rusia con la ayuda de códigos caducado de barbarie (asiática) y de democracia(occidental) frabicando tópicos estériles. Rusia sigue cumpliendo para Europa una función arcaica de catarsis para sus sufrimientos internos.​

​Las cinco llaves herrumbradas que utilizamos son las ideas de economia de renta, de continuidad del totalitarismo, de derrrumbe demográfico, de persistencia del Gulag y de la inmoralidad.​

-El primer mito es el de la economía de renta: ​Según la absurda fórmula de Kissinger, Rusia sería Camerún equipado con armamento atómico. Hoy se diría que Rusia es una economía de renta cuya base es la producción de gas y de petróleo. En realidad, el gas y el petróleo representan el 10% del PNB ruso​. Comparemos esto con el 42% del PIB de Arabia Saudita: ésta sí es una economía de renta.

​La agricultura rusa representa el 5% del PIB (3º exportador mundial de trigo), la industria representa el 28% del PIB; la producción de materias primas, entre ellas el petróleo y el gas​, representa el 10%, pero el 70% de las exportaciones. El sector terciario (finanzas, comunicaciones, distribución…) representa el 66% de la economía. Según los estándares occidentales, Rusia es sin duda un país desarrollado.

​Un buen indicador de la actividad económica es la producción eléctrica​. Rusia llega en este sector en tercer lugar junto con Japón y detrás de China y EEUU. Rusia controla un tercio del comercio mundial de la construcción de centrales nucleares. Tiene el monopolio del envío de seres humanos en la estación espacial orbital gracias a sus cohetes Soyuz. Rusia posee más cabezas nucleares que los EEUU y tiene la segunda marina de guerra del mundo. Rusia es una gran potencia tecnológica, incluso en informática: el motor de búsqueda Yandex está por delante de Google y Kaspersky es el número 1 del antivirus infomático. Pero se quiere ignorar todo esto. Se quiere hacer de Rusia a toda costa un país subdesarrollado y menos avanzado que Occidente. Se inventa entonces un mito: Rusia es una economía de renta… ¡como Arabia Saudita y Qatar!

-El segundo mito es el de la continuidad del totalitarismo desde hace 1000 años: ​El régimen zarista no era realmente un régimen totaliario. La historia nos cuenta que respetó a los indígenas de Siberia mucho más que los EEUU hicieron con los indios encerrados en reservas.​ Ha practicado la servidumbre pero no la esclavitud basada en la raza, contrariamente a los EEUU. La Iglesia ortodoxa era un contrapoder importante. Equiparar el poder zarista al de los nómadas mongoles no es serio. Rusia llegó incluso a conocer experiencias de democracia directa como en Suiza: las repúblicas de Novgorodo y de Pskov en la Edad Media, democracia “cosaca” en al sudeste del país. Ciertamente el zarismo era formalmente una autocracia. Pero en realidad la sociedad rusa vivía también de los contrapoderes que formaban sus tradiciones, y el zar no podía ignorarlos ni arrancarlos. ¿Acaso hubiera podido destruir la ortodoxia, la familia, la autoridad de las abuelas sobre la juventud? ¡No! Tampoco era ese su proyecto. Y los bolcheviques también fracasaron en ahogar las tradiciones, tal como lo predijo De Gaulle: “¡Rusia absorberá el comunismo como el papel secante absorbe la tinta!”

​El totalitarismo llegó de Occidente: la matriz inicial ha sido el poder del Terror jacobino bajo Robespierre, admirado por Marx y Lenin. El marxismo es un invento occidental, como Lénin lo subrayó en su libro “El Estado y la Revoución”: una sintesis de economía inglesa (Ricardo), de ideología francesa socialista y de filosofía alemana (Hegel y Feuerbach). La URSS fue una ruptura con la Rusia tradicional, tanto como el Tercer Reich lo fue respecto del Imperio Alemán.

​La nueva Rusia ya no es más totalitaria que lo es la Alemania actual después de la derrota de Hitler. Eso tamposo se quiere reconocer, ¡porque se necesita un enemigo para refugiarse bajo el paraguas estadounidense!​ ¡La Europa oficial no quiere convertirse en adulta! Por lo tanto hay que construir el mito de un enemigo eterno: ¡Rusia!

El tercer mito es el del derrumbe demográfico: Ciertamente, este derrumbe tuvo lugar después de la caída de la URSS y la desmoralización importada de Occidente durante los años de Yeltsin. Pero las cifras muestran una recuperación muy clara: la población aumenta desde el año 2009. Desde 2012, la tasa de natalidad ha alcanzado la tasa de mortandad (13,3 por mil habitantes) y la tasa de fecundidad, que estuvo en su nivel más bajo en 1997 (1,17) no ha dejado de remontar para alcanzar el 1,69 en 2012. El número de abortos por mujer ha caído de 3,4 en 1990 a 1,2 en 2006. La esperanza de vida masculina ha crecido en 4 años entre 2005 y 2010 (69 años actualmente).​

​Rusia practica una política familiar ejemplar al tiempo que contempla el suicidio demográfico de Occidente​. Cada familia rusa recibe al nacimiento de un hijo una gratificación de 7.000 euros. Las ayudas financieras son completadas por una revalorización del matrimonio. La fidelidad y la natalidad son objeto de una fiesta anual en la que se premia a las parejas meritorias. No se subvenciona ni se alienta el homosexualismo como en Europa. Tampoco las malas costumbres. Mientras tanto, Occidente predica la ideología del “childfree” (“libre de niños”). ¡En Occidente la libertad es la ausencia de niños! Estamos muy lejos de los valores de la caridad cristiana.

​A esto hay que añadir la afirmación de la igualdad de valor entre la pareja voluntariamente esteril y de la pareja ​heterosexual fecunda y la voluntad de favorecer la eutanasia de los enfermos incurables. ¡Cuánta razón tenía el Papa Juan Pablo II cuando denunciaba el auge de una cultura de la muerte en Occidente! Rusia, tal y como lo ha dicho el presidente Putin y el patriarca Cirilo, ve esta evolución con preocupación y toma el partido de la vida.

El cuarto mito es el del gulag permanente​: El gulag soviético ya no existe. Contrariamente a los tópicos, sólo hay unos 800.000 presos en Rusia, frente a los 2,5 millones en los EEUU. La tasa de encarcelamiento norteamericana es de 514 presos por 100.000 personas, frente a los 552 de Rusia. Los EEUU no respetan la supresión de la pena de muerte votada por el Consejo de Europa (39 ejecuciones en el año 2013). ¿Qué diríamos si esto pasara en Rusia? ¡Tendríamos un escándalo mediático asegurado! Porque la verdad es que Rusia, aunque no ha abolido la pena de muerte, mantiene desde hace años una moratoria en materia de ejecuciones. Los EEUU, grandes sermoneadores y donantes de lecciones de moral y de derecho, no respetan los derechos de la defensa en el caso de Guantánamo. ¿Que diríamos si esta cárcel estuviera en suelo ruso?

​El gulag en realidad fue también una importación de Occidente: los ingleses inventaron los campos de concentración en África del Sur, cuando las guerras contra los boers, y Lenin copió el Terror de Robespierre. Ese infierno represivo fue exportado por Occidente hacia Rusia, y tal vez para hacernos perdonar, acusamos a Rusia de haber generalizado ese sistema cuya víctima número 1 ha sido el propio pueblo ruso.​

​El quinto mito es el de la inmoralidad innata de Rusia​: Es un conflicto histórico antiguo que se remonta al saqueo de Constantinopla por los Cruzados durante la 4ª Cruzada en 1204 (contra la voluntad del Papa de entonces, hay que precisar). La hostilidad hacia los bizantinos se ha convertido en la hostilidad hacia Rusia. Según el antieslavismo occidental, los rusos serían “genéticamente” crueles, ladrones, deshonestos e ineptos para la libertad. Occidente guarda silencio sobre sus propias infamias, guerras de religión (Guerra de Treinta Años en la cual la tercera parte de la población de Alemania pereció), Terror de la Revolución Francesa, genocidio de la Vendée decidido oficialmente por la Convención (Primera República Francesa), las dos guerras mundiales: ¿todo eso por culpa de los rusos?

Las estadísticas de la criminalidad no son demasiado favorables a Occidente. Por ejemplo, en el terreno de las drogas, cannabis, extasis y cocaína, los EEUU están mucho más tocados que Rusia. Más allá de este tipo de estadística, podemos hacernos la pregunta de saber si el estado moral de los rusos es mejor o no que el de los occidentales. En todo caso, desde los años 60, la situación de los valores se ha degradado dramáticamente en Occidente. Resultado: en Europa Occidental, por término medio, la criminalidad se ha multiplicado por 4 en las últimas cuatro décadas. No tenemos lecciones que darle a nadie en este tema.

Dosto​i​evski nos ofrece las palabras finales​ (“Los hermanos Karamazov”)​: el​ starets Zossime (hombre santo surgido del pueblo​) ​declara que la libertad sin disciplina interior en Occidente consiste en multiplicar sus necesidades sin límite. Los hombres se vuelven dependientes de los objetos y materialistas. La igualdad sin amor conduce a la envidia, a los celos y al asesinato. La fraternidad sin raíces es simple​ palabrería: ​se constata en realidad el aislamiento creciente de los hombres. Frente a ese desierto espiritual, Rusia ofrece el ejemplo de un cristianismo vivo que puede unirse al cristianismo occidental para defender los valores de nuestra común civilización.

A los europeos nos interesa asociarnos con Rusia: el interés económico es evidente, el interés político también, para no convertirnos en una simple colonia de la superpotencia del momento. Nuestro interés humano es salvar los valores familiales frente a la cultura de la muerte y nuestro interés espiritual es reanudar con los valores bimilenarios del cristianismo y de la antiguedad clásica. El desprecio de Rusia impide la unidad de Europa con su aliado natural, que no es otro que Rusia.

Fuente: Hispanidad

mercredi, 27 août 2014

Why Shouldn’t Ukraine Be Divided into Several States?

Why Shouldn’t Ukraine Be Divided into Several States?

If people in eastern Ukraine want to separate entirely or to create a federal arrangement with lots of autonomy, why not? Ukraine has 46 million people. This is a very large number and Ukraine has the largest territory of any country in Europe. From this standpoint, Ukraine could easily accommodate two states or three or four. From the standpoint of the disparate peoples living there and their different political preferences, it could also be governed by several states.

Poroshenko and the junta are making war rather than peace. Their behavior evidences psychopathy. The U.S. government has caused this war to happen and supports it, showing the same psychopathy. We have extremely sick behavior being exhibited by Ukraine, NATO and the U.S. Yet they are all parading around as if their killing and bombing were healthy and justifiable. And to the extent that their phony narratives sell in America and are tolerated by Americans, it shows that the pathology has deep roots across this country.

Email Michael S. Rozeff

Nueva guerra de EEUU en Iraq: ¿ayuda humanitaria o control del petróleo kurdo?

por Alfredo Jalife-Rahme

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Obama es el cuarto presidente consecutivo de EEUU que emprende una guerra contra Iraq, ahora en forma más selectiva mediante bombardeos quirúrgicos que han golpeado la avanzada irresistible de DAESH (ISIS, por sus siglas en inglés): los yihadistas del flamante Califato Islámico (http://www.alfredojalife.com/la-nueva-era-del-jihad-global/).

Mientras se escenifica el infanticidio en Gaza, condenado casi en forma unánime en todo el mundo—lo cual significó una catástrofe moral para Israel y que no valió ninguna “ayuda humanitaria” de Obama, EEUU libra su enésima guerra en Iraq bajo la cobertura “humanitaria” con el supuesto fin de detener el genocidio de los yazidis kurdos.

EEUU aplica dos pesas y dos medidas: silencio cómplice en Gaza frente a la “ayuda humanitaria” a los yazidis kurdos en el norte de Iraq.

¿Son más valiosos los yazidis kurdos que los infantes palestinos en Gaza, el “mayor campo de concentración del mundo”, según El Vaticano?

Existen exageradas contradicciones de Obama frente a los barbáricos yihadistas a quienes “deja hacer” en Siria, mientras limita ahora su expansión en la región kurda del norte de Iraq.

Naturalmente que la fascinante religión de los yazidis kurdos merece todo el apoyo humanitario pero, por desgracia, ese no es el motivo de la nueva guerra de Obama.

Alexandra Di Stefano Pironti (http://rudaw.net/english/kurdistan/100820145) explaya la identidad etno-teológica de los perseguidos yazidis kurdos, descendientes de las más añejas civilizaciones de la humanidad —sumeria/babilonia/asiria— y conforman un sincretismo que mezcla elementos del Zoroastrismo, Cristianismo, Islam e Hinduismo.

Los yazidis kurdos creen en un solo Dios y en “Siete Deidades”, de las cuales la más importante es el “Ángel Pavorreal”(“Melek Taus”). Del cristianismo adoptaron el bautizo y la Eucaristía del pan y el vino, cuyo ritual es realizado por los sheiks; del judaísmo y el islam tomaron la práctica de la circuncisión de los niños.

Su reverencia al fuego proviene del Zoroastrismo, y del Hinduismo adoptaron su “sistema de castas” y la metempsicosis (reencarnación del alma).

Lo que no perdonan los yihadistas es la redención de Melek Taus (el “Ángel Pavorreal”) quien fue “un ángel caído” perdonado por Dios.

En las otras tres religiones monoteístas —Judaísmo, Cristianismo e Islam—, el “ángel caído” no es perdonado. De allí que los yihadistas denuncien insensatamente a los yazidis kurdos como idólatras del “fuego” y el demonio.

Según la Organización de la Verdad Yezidi (http://www.yeziditruth.org), en el siglo 11 su cultura fue reformada por el gran sabio sufi Sheikh Adi quien fue enterrado en Lalish, su centro espiritual, cerca de Mosul.

Los yihadistas expulsaron a 500,000 yazidis que vivían en Nínive (norte de Iraq) que se refugiaron en la región petrolera del Kurdistán iraquí.

El tropismo más importante de EEUU es el petróleo y el gas, pletóricos en el Kurdistán iraquí —en la región de Kirkuk—, que explica la razón por la cual Obama reanudó la guerra para repeler a los yihadistas.

En efecto, 43,700 millones de barriles en el Kurdistán iraquí (de los 143,000 millones de barriles de reservas de TODO Iraq), así como 25,500 millones de barriles de reservas no-probadas y 6 Millones de Millones (Trillones en anglosajón) de metros cúbicos de gas valen bien la pena para que las petroleras anglosajonas Exxon Mobil y Chevron hayan invertido ya US$10,000 millones en la región donde irrumpieron los yihadistas.

Por lo pronto,la producción cotidiana del petróleo kurdo es mayor a 200,000 barriles al día y alcanzarían 250,000 el año entrante.

Todas las guerras que han librado 4 presidentes consecutivos de EEUU en Iraq, bajo la justificación que fuere, han sido en nombre del petróleo.La nueva guerra seudo-humanitaria de Obama en Iraq no es la excepción.

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Crise ukrainienne : vers une guerre contre la Russie ? Au profit des USA ?

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Crise ukrainienne : vers une guerre contre la Russie ? Au profit des USA ?

La crise ukrainienne s’envenime sévèrement. Nous risquons, pour la première fois depuis 70 ans, de voir éclater une guerre en Europe contre la Russie. Perspective épouvantable mais bien réelle. Cette possibilité est ouverte depuis que le gouvernement de Kiev, poussé par l’administration américaine et la CIA, a décidé d’intervenir militairement, au prix de nombreux morts civils, de milliers de réfugiés (400.000 ( !) selon l’ONG Human Right Watch ), de destructions de bâtiments et d’infrastructures innombrables, contre les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine dans le Donbass. Kiev, conseillé par ses  ”amis” occidentaux (surtout américains) a refusé la seule solution intelligente qui était la négociation diplomatique. Analysons l’enchaînement des faits et les intérêts en jeu, pour déterminer qui sont les pousse-au-crime et deviner si la situation ne va pas s’embraser, selon une grille d’ analyse que l’on ne risque pas de trouver dans la presse occidentale. Les parties de cet article sont : 1) La stratégie belliciste antirusse de Washington  2) Ukraine : le piège tendu à Poutine. 3) L’hypothèse d’une guerre contre la Russie. 4) Les Trois Sœurs à la tête de l’Amérique.

La stratégie belliciste antirusse de Washington

 Washington a déjà essayé, en 1999, d’allumer la guerre en Europe par l’intervention contre la Serbie – avec bombardements meurtriers de l’OTAN auxquels la France a lâchement participé en reniant tous les principes gaulliens –, agression aussi illégale au regard de l’ONU et du droit international que le fut celle contre l’Irak.  Aujourd’hui, le processus se répète avec l’Ukraine. Dans les deux cas, ce que peu de polémologues ont vu, il s’agit de provoquer militairement la Russie. Afin de la pousser à réagir et de pouvoir entrer dans un processus de guerre ouverte contre elle.

Avant la chute de l’URSS, Washington se serait bien gardé de provoquer militairement l’Union soviétique. La prudence était dictée par le principe du MAD (”fou” en anglais) ou Mutual Assured Destruction (”destruction mutuelle assurée”), c’est-à-dire le risque de guerre nucléaire. Mais aussi parce l’OTAN n’était pas sûre de pouvoir gagner une guerre classique en Europe contre le Pacte de Varsovie. Tout a changé avec la disparition de l’URSS en 1991,  la dissolution du Pacte de Varsovie et l’entrée dans l’OTAN de plusieurs anciens pays communistes, dont surtout la Pologne. La ”nouvelle Russie”, n’étant plus une grande puissance militaire, faisait moins peur. On pouvait donc l’encercler et la provoquer sans trop de risques.

L’arrivée de Vladimir Poutine, en l’an 2000, a été un coup de tonnerre. Il perturbe gravement les plans américains. Il commet le péché suprême de vouloir restaurer la Russie comme puissance internationale, alors que Washington croyait, (depuis Eltsine) qu’elle était définitivement reléguée au rang de puissance régionale. De plus, il a le tort de vouloir renforcer des liens économiques avec certains pays européens, notamment l’Allemagne et la France. L’axe Paris-Berlin–Moscou est la hantise du Pentagone. On ne pardonne pas non plus à Poutine, en bon géostratège, d’avoir parfaitement compris, contrairement à Eltsine, la stratégie d’encerclement et de neutralisation américaine. D’autre part, encore plus grave, il est patriote et veut restaurer les valeurs traditionnelles russes, contre l’idéologie occidentaliste cosmopolite et libertaire.

Ce point est capital : Poutine est beaucoup plus dangereux, pour les idéologues de Washington et l’intelligentsia, que le communisme soviétique qui était devenu un mammouth paralysé et sans danger. Ainsi, Poutine est l’homme à abattre. On va donc faire démarrer l’énorme machine de la propagande médiatique internationale, qui fonctionne comme un réseau électrique à haute tension, pour faire passer M. Poutine pour un néo-stalinien, voire un fasciste et un autocrate infréquentable, et la Russie comme un malheureux pays soumis à une dictature.

Il faut faire vite. Poutine réarme, restaure la puissance russe. Il se rapproche de la Chine, qui réarme aussi. Bien que dépensant 50% du budget militaire mondial, le Pentagone est inquiet. De plus, en Syrie, la diplomatie américaine a été humiliée face à M. Serge Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe. La Russie a marqué un point, c’est inacceptable. Il n’est pas question qu’elle redevienne une grande puissance. Mais il faut faire vite, face à ce remuant M. Poutine.

Ukraine : le piège tendu à Poutine

On va donc tendre à la Russie de Poutine un piège. En utilisant l’instabilité et la mauvaise qualité du régime ukrainien, prétexte idéal. (voir autres articles de ce blog.) Première phase : pousser l’Ukraine à se rapprocher de l’UE, pour braquer la Russie et créer une tension avec elle. Que ce rapprochement soit une aberration économique n’a aucune importance. Deuxième acte : la ”révolution” meurtrière de Maïdan, qui permet de renverser le régime de Kiev et le faire remplacer par un autre, antirusse et pro-occidental ou plutôt pro-américain. Les ONG américaines et la CIA  ont grandement aidé ce coup d’État dissimulé, un grand modèle machiavélien. Troisième acte : après le référendum sur le rattachement de la Crimée (russe) à la Fédération de Russie et après la rébellion de l’Est russophone de l’Ukraine supposée être provoquée par le Kremlin ”impérialiste”, on prend des sanctions économiques et financières contre Moscou, décidées en réalité à Washington et servilement suivies par les dirigeants de l’UE. Ces sanctions, illégales en droit, nuisent gravement aux intérêts des Européens, mais favorisent les intérêts américains. Elles visent aussi à faire perdre son sang froid au Kremlin et à le pousser à des contre-sanctions (rétorsions) comme la limitation de certaines importations. Ce qui est fait. Et ce qui a pour effet de dégrader encore l’image de la Russie dans les opinions occidentales.  À cela s’est ajouté l’affaire de l’avion de la Malaysian Airlines, abattu dans des circonstances peu claires. 

Le quatrième acte, décisif, a été de pousser le gouvernement de Kiev à envoyer son armée contre les sécessionnistes du Donbass, plutôt que d’entamer des négociations sous patronage international comme le proposait la Russie.  Structurellement, l’armée d’Ukraine est mal équipée et peu professionnelle. Le Pentagone lui a donc fourni des conseillers. Les dégâts des combats entre l’armée ukrainienne (terre et air) et les sécessionnistes sont considérables, surtout pour les civils. La propagande suggère l’idée que la Russie fournit des armes et des combattants aux sécessionnistes, sans preuve avérée. Mais l’objectif de la machination est de pousser l’armée russe à franchir la frontière pour contrer l’armée ukrainienne. Le fait que le convoi humanitaire russe ait été bloqué à la frontière renforce cette hypothèse. C’est ce casus belli que recherche  Washington, en misant sur le fait que Poutine ne veut et ne peut pas perdre la face, sur le plan international et vis-à-vis de son opinion publique.

 L’hypothèse d’une guerre contre la Russie 

Imaginons que l’armée russe entre en Ukraine pour venir en aide aux sécessionnistes, faire cesser les massacres et les destructions et se présenter en force d’interposition. L’enchaînement serait le suivant : il y aurait affrontement armé direct avec les troupes ukrainiennes. Donc, un état de guerre ouvert de nature juridiquement international entre deux États. La Russie serait présentée comme l’agresseur, l’envahisseur. C’est le scénario secrètement espéré par les stratèges du Pentagone. Déjà, on prétend que – premier cran de l’engrenage – des armes lourdes et modernes sont livrées aux rebelles par les Russes, ce qui expliquerait les difficultés de l’armée de Kiev.

Devant l’impossibilité d’un mandat de l’ONU (vétos russe et chinois), Washington prendrait la tête d’une intervention armée de l’OTAN, sous sa direction, comme en Serbie et en Irak. Dans un premier temps, il s’agirait de frappes aériennes contre les troupes russes. Elles sont faciles à réaliser à partir des bases d’Europe orientale (Pologne, Pays baltes) ou de porte-avions munis de F14 Tomcat positionnés dans  le Golfe persique ou en Baltique. Pour la première fois, un affrontement direct aurait lieu entre la Russie et l’OTAN, ce qui ne s’était jamais produit pendant la guerre froide. La suite des événements serait alors dramatique pour l’Europe mais conforme aux plans de Washington, ou plus exactement des ”trois sœurs” qui pilotent la Maison Blanche (voir plus bas).

Le double but est 1) de créer en Europe orientale une situation de crise aigüe déstabilisatrice, qui affaiblirait toute l’Europe et renforcerait le tutorat américain ; 2) d’obtenir une victoire militaire contre la Russie, forcée de se retirer d’Ukraine, en espérant humilier et faire tomber du même coup Poutine, bête noire de Washington, et le remplacer par un autre, un pion aux ordres. Cette stratégie stupide est inspirée par l’idéologie néo-conservatrice et néo-impérialiste américaine. Animée par un fanatisme ”soft”, dissimulé, elle tente de réagir au déclin relatif américain et de maintenir les USA comme ”unique superpuissance”. Casser les reins de la Russie apparaît comme un objectif constant. Ce rêve d’unique superpuissance, caressé lors de la chute de l’URSS, est d’autant plus poursuivi qu’il est hors de portée.      

Cette stratégie d’apprentis sorciers joue avec le feu. Elle peut déboucher sur une confrontation militaire ingérable. Elle est combattue par de nombreux lobbies à l’intérieur même des USA, voire même par l’impuissant Obama. L’idée que tout cela puisse déboucher sur une catastrophe, notamment nucléaire, est absente : on estime qu’une confrontation militaire avec la Russie ne débouchera pas sur une riposte nucléaire de cette dernière. 

C’est une grande différence avec les analystes de la guerre froide, Mac Namara ou Kissinger, qui prônaient la modération envers l’URSS pour éviter les frappes nucléaires. La nouvelle génération de analystes de la CIA et du Pentagone ne croit plus au deterrent (dissuasion) nucléaire russe. Ils pensent qu’on peut faire sans risques une guerre classique à la Russie, qui n’osera jamais utiliser ses armes nucléaires. Cette option stratégique, dépourvue de tout principe de précaution, est démente : cette démence (ou hubris), dissimulée sous le voile de la ”guerre juste”, est malheureusement la marque de fabrique de la politique étrangère américaine, qui, depuis que les ”Trois Sœurs” la dirigent, a perdu tous ses repères. 

Les Trois Sœurs à la tête de l’Amérique

En Syrie, Washington aide objectivement les djihadistes contre Bachar El Assad, mais en Irak, il les bombarde. De même que, jadis, en Afghanistan, les USA armaient les Talibans contre l’Armée rouge avant d’essayer en vain de les exterminer. L’invasion illégale de l’Irak a produit le résultat contraire à celui proposé : le chaos absolu. Inutile d’additionner les exemples que toute le monde connaît : la politique étrangère de Washington est celle du ”gendarme du monde”, du ”supersheriff” qui ne sait plus utiliser son bâton ou son révolver, qui perd pied partout et crée le désordre dans tous les saloons. La dernière lubie est de provoquer la Russie à la guerre après avoir créé la crise ukrainienne. (1)

Les USA ne sont pas du tout une puissance ”militariste”, au sens de la Prusse, mais belliciste. C’est-à-dire que l’état permanent de guerre extérieure et de haut budget militaire est jugé profitable à la fois pour l’impératif d’hégémonie et pour celui de l’industrie d’armement, qui est une locomotive économique – ce qui est très bien vu. À condition que le sanctuaire américain ne soit pas touché (il l’a quand même été le 11 septembre, ce qui a bouleversé tous les repères et stimulé l’interventionnisme). C’est le concept de ”guerre de projection”. L’idéologie américaine, dans ce domaine, se fonde évidemment sur la morale, la démocratie d’apparence et une bonne conscience hypocrite issue du puritanisme anglais.

 Un affrontement armé de moyenne intensité, si possible sans envoi de troupes au sol, entre l’OTAN – c’est-à-dire en gros l’Europe sous commandement américain – et la Russie est le rêve secret du Pentagone et de la CIA, irrigués par l’idéologie belliciste des néo-conservateurs. Le Président Obama est vent debout contre cette stratégie, mais c’est un faible, qui est neutralisé. Il obéit, il essaie de freiner tant qu’il peut sans vraiment y parvenir. N’oublions pas que, contrairement à une légende, la Maison Blanche (l’exécutif) ne gouverne pas réellement la politique américaine, sauf quand elle se plie– comme Johnson, Reagan et les deux Bush – aux injonctions de la CIA, du Pentagone et du complexe militaro-industriel, qui sont les ”trois sœurs” qui dirigent réellement les USA. Les Présidents qui essayent de s’opposer aux Trois Sœurs sont soit assassinés (Kennedy) soit démis (Nixon). On laisse tranquille les faibles  (Carter, Obama) qui ne sont pas d’accord mais laissent faire.

Les  Trois Sœurs, bien que très puissantes, sont très mauvaises en stratégie et s’en prennent le plus souvent aux ”mauvais cochons” pour parler comme Churchill. Elles désignent le plus souvent le mauvais ennemi, s’allient à de mauvais amis, changent constamment d’alliances, combattent ceux qu’elle viennent d’armer Concernant le djihad islamique, qui est objectivement l’ennemi principal de tous les peuples civilisés, elles l’auront plus aidé concrètement  que combattu. Elles n’ont pas conscience du danger qu’il représente.

Cependant, les Trois Sœurs ont un objectif constant : empêcher la renaissance de la puissance russe, car face à la montée inexorable de l’immense Chine, elles ne peuvent strictement rien. Elles se concentrent donc sur trois cibles : 1) maintenir l’Union européenne dans la dépendance, ce dont les Européens, assujettis volontaires, sont les seuls responsables ; 2) éviter à tout prix une alliance stratégique et économique forte entre l’UE et la Fédération de Russie, en enfonçant notamment un coin entre les deux, c’est-à-dire la Pologne, les Pays Baltes et l’Ukraine, priés de devenir russophobes ; 3) affaiblir, déstabiliser puis amollir de l’intérieur la Russie, afin de la neutraliser en douceur.

C’était bien parti avec Eltsine. Avec Vladimir Poutine, cet objectif géostratégique s’est heurté à un obstacle. Il ne restait plus pour les Trois Sœurs qu’une seule option, le Plan B : la guerre. Nous y sommes.    

 (1) Voir mon livre Le Coup d’État mondial, essai sur le nouvel impérialisme américain, L’Aencre.

 

Las ideas fuerza del fundamentalismo y del contrafundamentalismo democrático

por Gustavo Bueno

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

La idea de Democracia sigue siendo una de las ideas más confusas y oscuras que flotan en el presente, pero la claridad y distinción de esta idea se consigue, muchas veces, agregando a la idea general notas (tales como criterio de decisión por mayorías, judicialización de asuntos tradicionalmente reservados al ejecutivo) que en realidad conducen a un fundamentalismo (o integrismo) democrático.

1. Democracia en sentido político y democracia en sentidos metapolíticos

El término «Democracia», como los adjetivos derivados, «democrático», «demócrata», &c., no son términos unívocos. Tienen diversas acepciones, y aún contrapuestas entre sí: el régimen de Franco fue definido por algún catedrático de la época (en 1943) como una «democracia orgánico representativa selectivo jerárquica»; pero la democracia definida en la Constitución de 1978 se enfrentó enérgicamente con la definición de democracia de treinta años antes, considerándola como un «mero disfraz» de la dictadura (disfraz que requería a esa dictadura envolverse, en cuanto «democracia orgánica», de instituciones democráticas), tales como la elección de enlaces sindicales, representantes de los tercios familiares, márgenes concedidos a las iniciativas municipales, incluso a la prensa o a la radio, lo que determinó que la oposición entre la dictadura y la democracia, no fuese una oposición dicotómica. La dicotomía sólo se conseguía suponiendo dada la equivalencia entre «democracia» y «democracia parlamentaria» con listas de candidatos cerradas y bloqueadas, y criterio exclusivo de la mayoría para decidir, incluso en asuntos técnicos. Todo lo que no fuese democrático, en este sentido «fundamentalista», será concebido como dictadura residual.

Sin embargo, esta pluralidad de acepciones del término democracia, o de sus derivados, es cualquier cosa menos un caos de acepciones léxicas, inconexas entre sí. Entre las acepciones de la democracia median afinidades profundas, en función de las cuales podemos clasificarlas según diferentes criterios.

Aquí utilizaremos un criterio tal que nos permita agrupar las diversas acepciones de la democracia en dos grandes rúbricas, de fronteras no siempre bien definidas (sobre todo cuando estas fronteras no se consideran como dicotómicas o disyuntas). Unas fronteras que nos permitieran poner a un lado las acepciones que llamaremos (1) políticas, en sentido estricto, y, al otro lado las acepciones que podríamos llamar (2) metapolíticas.

Entre las democracias metapolíticas (que no son necesariamente apolíticas, puesto que también pueden intersectarse con las democracias políticas) destacaríamos la acepción tecnológica de la «democracia procedimental», en la cual un grupo de personas, o una sociedad humana, asume la ley de la mayoría como criterio práctico (técnico) indiscutible para tomar una decisión. La democracia procedimental se especifica en función de la definición de las unidades que intervienen en la votación. Si tomamos como unidades a los individuos, la democracia será capitativa, pero no por ello necesariamente política: la «democracia del autobús» no tiene significado político puesto que las unidades de la consulta son los pasajeros determinados aleatoriamente por su inclusión en el autobús, que, en un alto de su ruta, deciden por mayoría cambiar de dirección o también de sentido. Como unidades del procedimiento democrático podríamos tomar las familias de una ciudad o de una nación, a las acciones de una sociedad anónima, incluso a los Estados que se sientan en la Asamblea General de la ONU: los medios que transmiten una votación de la ONU suelen subrayar su carácter democrático, pero el adjetivo democrático sólo tiene aquí el sentido de la democracia procedimental. En efecto, la democracia de las Naciones Unidas sólo tiene un sentido político por razón de las unidades de votación.

Habría también que analizar el fundamento metapolítico de la democracia capitativa asociada a los anarquistas españoles de la CNT de las primeras décadas del siglo XX que, a la vez, solían ser espiritistas y defensores de la democracia como una consecuencia directa del espíritu individualista (o personalista) que las inspiraba.

Podría afirmarse, acaso, que el sentido estricto (o los diversos sentidos éticos o políticos) de la democracia se organizan en el plano tecnológico; en cambio, los sentidos metapolíticos se organizan más bien, quizá, en el plano ideológico o nematológico.

La distinción entre los grupos (1) y (2) de acepciones del término democracia pueden ponerse en correspondencia (y correspondencia no es identidad) con otras agrupaciones tales como las siguientes: acepciones del término democracia específicas de la sociedad política (en la que incluimos el Estado) y acepciones genéricas del término democracia, es decir, que fueron comunes a otros conceptos de sociedad, tales como la llamada «sociedad civil», pero teniendo en cuenta que un predicado genérico de las democracias políticas específicas no significa que el deje de ser esencial. Aun cuando también es cierto que un predicado no esencial, sino accidental, puede ser genérico: «Mortal» es predicado esencial de los sujetos humanos, sin por ello dejar de ser genérico, porque los demás cuerpos vivientes, animales o plantas, son también mortales.

La «sacralización de la democracia», que conduce a tomar las constituciones democráticas homologadas como «criterio epocal» en la periodización dicotómica histórica (en lugar de dividir el curso de la historia en dos mitades: antes de Jesucristo / después de Jesucristo; o bien: antes de la Hégira / después de la Hégira), la periodización dicotómica se expresará así: antes de la Democracia / después de la Democracia. División que conduce a graves distorsiones en el uso del razonamiento lógico (propiamente silogístico) que se regula por las tablas jerárquicas de los géneros, subgéneros, especies, &c. En una tertulia televisada (junio de 2013) su director plantea a los tertulianos el siguiente tema para el debate: «¿Por qué, a vuestro juicio, se ha desatado en los últimos meses el número de procesos judiciales que tienen que ver con delitos fiscales (tales como lavado de dinero, exportación de capitales, defraudación en los impuestos tributarios)?» Un tertuliano (conocido periodista) constata: «Sin duda, porque la democracia no puede tolerar la corrupción en materias fiscales, y los españoles han madurado suficientemente en democracia como para no tolerar la impunidad de estos delitos.» Los demás tertulianos se adhieren, en lo esencial, a esta respuesta. Y, sin embargo, esta respuesta es errónea, en el terreno mismo de la lógica silogística. Porque no es la sociedad democrática, en cuanto tal, la que no puede tolerar los delitos fiscales: tampoco una sociedad aristocrática, o una sociedad autocrática los tolera.

Francis Bacon, canciller de Inglaterra, fue acusado en el Parlamento de 1618 por delitos de cohecho y prevaricación, fue inhabilitado para cargos públicos, multado con 40.000 libras y encerrado en la Torre de Londres. No es pues la condición específicamente democrática de una sociedad política, sino su condición genérica de sociedad política la razón de toda «cruzada» contra los delitos fiscales (sin perjuicio de que estas «cruzadas» se vean espoleadas en situaciones de crisis económica). Decir que «la democracia no puede tolerar las corrupciones fiscales» es tanto como atribuir a la especie (haciendo de paso propaganda de la misma) lo que es propio del género. Cuando alguien pregunta por qué Sócrates acostumbraba a estar sentado –y quien dice Sócrates podría referirse también a los diputados en «sede parlamentaria», o al Papa en la Santa sede–, quien responde: «Porque Sócrates, los parlamentarios o el Papa son hombres», comete un gran error, porque no es la condición humana la razón formal (o el término medio) por el cual podemos unir el predicado «sentado» al sujeto «los hombres», en este caso, sino a la condición de primate (los primatólogos han observado que los chimpancés o los gorilas pasan más de la mitad de un día en postura sedente). Ahora bien, este «error categorial» no consiste solo en una perturbación de la «maquinaria lógica». Está motivado ideológicamente por la «sacralización de la democracia parlamentaria», porque al atribuir a la sociedad democrática la exigencia del cumplimiento de las leyes tributarias, estamos recurriendo a una sinécdoque (pars pro toto) o a una metonimia (pars pro pars) a fin de subrayar la excelencia de esa democracia santificada.

También cabría poner en correspondencia la oposición entre las acepciones (1) y las acepciones (2) del término democracia con la oposición que media entre los términos políticos y los términos ético-morales. Por lo demás, las acepciones (1) de la democracia se corresponden, sobre todo, con las acepciones tecnológicas o morfológicas de la democracia, mientras que las acepciones (2) se corresponden con las acepciones nematológicas.

Por último, también podemos poner en correspondencia la oposición entre las acepciones (1) y (2) de la democracia con la oposición entre el ciudadano y el hombre, establecida en la Declaración de los derechos del hombre y del ciudadano de 1793. Distinción que contiene la sinuosa evolución de esos conceptos, derivada sobre todo de la sustantivación del «hombre» frente al «ciudadano». Una sustantivación ejercida ya en 1793, cuando el diputado Juan Bautista Cloots —Anacarsis Cloots, que se autodenominaba «apóstol de la Humanidad»—, siguiendo la inspiración de una enmienda que Volney, «en vistas a una República universal», había presentado al dictamen de los constitucionalistas de 1783 decía: «No hay otra soberanía que la del Género humano.» O bien cuando Pi Margall, en pleno debate sobre las nacionalidades españolas, creyó necesario aclarar ante unos correligionarios que le pedían explicaciones: «Antes que español soy hombre.»

En efecto: cuando hablamos de democracia, según alguna de las acepciones que suponemos pueden ser incluidas en el grupo (1), es porque estamos entendiendo la democracia a escala de su marco político específico, dentro de las diversidades específicas de la sociedad política, en general (autocrática, aristocrática o democrática); mientras que cuando hablamos de democracia en alguna de las acepciones incluibles en el grupo (2) es porque estamos entendiendo la democracia a escala de un marco genérico (desde el punto de vista político), que incluso tocan tanto a las sociedades políticas como a las sociedades civiles apolíticas, como pudiera serlo la familia, el colegio profesional, el sindicato, incluso el partido político (cuando se considera como una asociación privada, como ocurre en España, según la ley orgánica 6/2002, de 27 de junio, de partidos políticos).

Según esto un demócrata, en sentido específico, es un ciudadano que milita o simpatiza, mediante su voto o sus cartas al lector, en algún partido político enfrentado con los otros partidos políticos del arco parlamentario, pero sobre todo, con los partidos o movimientos no democráticos (llamados confusivamente, en la España de 1978, «fascistas» o «criptofranquistas»). De hecho, ya desde el «contubernio de Munich» de 1962 y, sobre todo, desde 1974, con la Junta Democrática, y después con la Plataforma Democrática y con la Platajunta, se utilizó la condición de demócrata como criterio para neutralizar las diferencias entre los eurocomunistas (prosoviéticos, trotskistas o maoístas) y los socialistas y democristianos. El propio concepto de eurocomunismo, que asumió como propio Santiago Carrillo en 1974, se acogió al criterio de la democracia parlamentaria (próxima de hecho a la partitocracia) para lograr el consenso entre diferentes corrientes que «en el interior» o «en el exterior» habían ido desenvolviéndose como alternativas a la «dictadura fascista».

2. La idea de democracia como idea separada (no disociada) de las sociedades democráticas

La transición del régimen franquista al régimen que le sucedió en 1978 encontró en la democracia la fórmula de consenso capaz de englobar a las diferentes corrientes enfrentadas entre sí (izquierdas y derechas, falangistas y carlistas, comunistas, socialdemócratas y anarquistas, españolistas y secesionistas, republicanos y monárquicos). Corrientes (o «sensibilidades», como comenzó a decirse, acaso al mismo ritmo en que descendía el nivel de conceptualización exigible en la definición de tales corrientes) que habían evolucionado convergentemente en su oposición a la «dictadura fascista», y habían encontrado en la democracia un denominador genérico común capaz de ecualizar oposiciones algunas veces irreductibles. (La oposición monarquías parlamentarias/repúblicas es irreductible, desde su perspectiva lisológica, que prescinde de las sociedades políticas concretas; sin embargo, cuando nos referimos a una sociedad política dada, la oposición monarquía/república puede llegarse a considerar como accidental a la democracia.)

En algunos casos, las «reservas mentales» de muchos demócratas obligaron a someterles a grandes esfuerzos destinados a ocultar sus verdaderas opiniones: por ejemplo, los republicanos y los socialdemócratas pensaban que los falangistas evolucionistas —comenzando por Adolfo Suárez— seguían siendo fascistas. En cambio el «consenso» acepto de hecho, sin rechistar, la autodefinición democrática de los nacionalistas catalanes, vascos o gallegos, utilizando un concepto abstracto (lisológico) de democracia como sistema puro definible «por encima» de las sociedades políticas reales (lo que equivalía a intentar separar del gato su sonrisa).

El mecanismo de neutralización de las diferencias de 1978 era el mismo que el mecanismo que se siguió en octubre de 1936 para neutralizar las diferencias irreductibles entre los generales sublevados contra la segunda República española (aunque en muchos casos el Alzamiento del 18 de julio se hizo en nombre de esa República). En efecto, los generales sublevados no buscaban precisamente un retorno a la dictadura de Primo de Rivera, sino que se alzaban contra la segunda República en nombre de una España concebida más allá de la oposición entre republicanos y monárquicos de 1931. Por ello, los generales sublevados contra el gobierno aceptaron la designación del general Franco como «Jefe del Estado español» y no como jefe de la República española, ni siquiera como Jefe del Reino de España, es decir como Rey o Regente de España.

Los demócratas de la transición, los demócratas del consenso, sobre todo después de la ley de «memoria histórica» y de los Estatutos de Autonomía, comenzaron a subrayar las diferencias que el consenso había neutralizado o encubierto. Los partidos comunistas y socialistas consideraban a los gobiernos del PP como criptofranquistas, y, en todo caso, de «derechas», reservándose para sí la denominación de «izquierdas», aunque cuando estas denominaciones de «izquierdas» y «derechas» no figuraban en la Constitución, ni tenían un significado político preciso, dado su carácter metapolítico y transhistórico (el comunismo final, o el socialismo democrático, como componente del progreso social de la socialdemocracia).

El Parlamento y el Senado se convirtieron en escenarios democráticos en los que se confrontaban los diversos partidos políticos. Las descalificaciones o los insultos estuvieron a la orden del día. Todos eran demócratas por consenso, pero de hecho se acusaban mutuamente de no serlo: la democracia ya no servía para unificar, sino para confundir, y por ello se hacían más urgentes las especificaciones: «demócrata cristiano», «socialdemócrata», «demócrata liberal», «demócrata comunista», «demócrata nacionalista» o incluso «demócrata autonomista-decisionista» (definido por su derecho a decidir… la secesión de alguna Autonomía respecto de España).

Nike__Greek_Goddess_of_War_by_Moon_WillowStock.jpgLos socialdemócratas del PSOE acusaban a los populares de mentirosos, corruptos y fascistas, y veían complacientes a los piquetes de acoso a las familias de los diputados del PP que no votaron la ley de la dación en pago. El consenso en el Parlamento y en la calle se había roto por completo. Los partidos de la oposición rechazaban sistemáticamente cualquier resultado económico o político logrado por el partido en el gobierno. Si el gobierno consigue un descenso del paro, la oposición no lo reconocerá, desde luego, y ante las cifras objetivas evidentes, interpretará que el empleo conseguido es precario, efímero, estacional, &c. Esto hace imposible un análisis objetivo de la situación. Las huelgas y manifestaciones (organizadas gremialmente: huelgas y manifestaciones de médicos, jueces, profesores, empleados del Metro, víctimas del Alvia, peluqueros, sindicatos de clase, periodistas, mineros, pilotos de aviación, «indignados» contra el parlamento —«no nos representan»—, &c.) comenzaron unas semanas después de que uno de los partidos, en las elecciones de 2012, hubiera obtenido la mayoría absoluta en el Parlamento. A escala política la democracia quedaba de hecho rota en mil pedazos, aunque nominalmente los huelguistas que ocupaban plazas, calles o edificios, y los secesionistas que desacataban las normas emanadas del Gobierno central, lo hicieran, siempre, en nombre de la democracia.

¿Cómo recuperar el consenso democrático en el terreno político estricto, cómo establecer el acuerdo entre posiciones objetivamente incompatibles (por ejemplo, entre los partidos secesionistas y los unitaristas, entre los que pedían la dación en pago y los que la negaban de plano, &c.)? Se barruntaba un único camino democrático, si bien este camino era metafísico o imaginario: replegarse a la democracia entendida en terrenos metapolíticos. Contra la crisis de la democracia política, más democracia, pero metapolítica, orientada a subrayar o bien los componentes genéricos de las democracias políticas (subrayando el carácter «social», humanístico, de una democracia), o bien extendiendo las ideas democráticas a instituciones no políticas, sino, por ejemplo, gremiales (clubs de fútbol, colegios de arquitectos, asociaciones de jueces, &c.). En este sentido, también, se considerará democrática una familia dada si ella se contrapone a una familia llamada autoritaria; se hablará de escuela democrática o también, como ya hemos dicho, de la democracia de un autobús en el cual son los viajeros los que, en cualquier cruce de caminos, se consideran con derecho a decidir un cambio de ruta, aunque ello altere los itinerarios iniciales del viaje.

La ampliación metapolítica de los comportamientos o instituciones que reciben el adjetivo democrático se prodiga en nuestros días de crisis de la democracia política como se prodiga la ampliación de los comportamientos o instituciones que reciben, en nuestros días, la calificación de «solidarias»: hablamos de bolígrafos solidarios (cuando el producto de sus ventas se destina a una ONG que cuida de los niños hambrientos de Haití o de Mali), y por analogía hablamos también de arroz solidario, de concierto solidario, de bomberos solidarios, de «banquetes solidarios» y hasta de «caza solidaria».

A través de la «prueba de la conmutación», en diversos sujetos, del adjetivo «democrático», por el adjetivo «cristiano», cabría demostrar empíricamente que el adjetivo democrático, en el sentido ponderativo de nuestros días, equivale prácticamente, en extensión, en las sociedades occidentales, al adjetivo «cristiano». Cuando alguien exalta un determinado tipo de familia como familia democrática viene a hacer algo similar a lo que hacía quien hablaba de la «familia cristiana»; la expresión «orquesta democrática» alcanza un significado metapolítico, ponderativo del mismo orden al que, en otras épocas, alcanzaba la expresión «orquesta cristiana»; incluso el baile que practicaban de modo ordenado y discreto varias docenas de parejas se llamará hoy «baile democrático» como en otro tiempo se hablaba de «baile cristiano».

Hay acepciones no políticas, sino metapolíticas (sociales, éticas o morales) del adjetivo «democrático» que puede considerarse como una transformación secularizada del adjetivo «cristiano». Los dos tipos de acepciones, las políticas y las metapolíticas (éticas, morales, &c.) se entremezclan, y gracias a ello, quienes siguen defendiendo la democracia política, a pesar de la constatación de las corrupciones, crisis, caos, desempleo, seguirán manteniendo a flote el ideal democrático (fundamentalista), a la manera como el cristiano sigue siendo cristiano aún cuando la corrupción, los vicios nefandos o la incredulidad de los clérigos «que están en el secreto» aumente en el seno de la iglesia. «Contra los pecados de los cristianos, más cristianismo.» Contra la corrupción de la democracia, más democracia.

«Más democracia» significa muchas veces incremento incesante de la participación de los ciudadanos, en el límite, «democracia participativa universal», basada en el supuesto de que el «enriquecimiento» que una sociedad política logrará será mayor cuanto mayor número de ciudadanos se agreguen a la asamblea. Generalmente este incremento se justifica en nombre de la igualdad, pero erróneamente, porque supuesta la igualdad de los ciudadanos, la probabilidad de resentimiento de los iguales cuyas ocurrencias políticas hayan sido rechazadas por cualquier motivo por los demás, aumentarán, dado que jamás podremos encontrar «dos hojas iguales en el jardín». El «enriquecimiento» del acervo democrático resultante de un incremento de la participación, será tanto mayor cuanto mayor sea la desigualdad material de los participantes. Algunos politólogos creen que los peligros jerárquicamente dados del «asambleísmo rectangular»  –el de las asambleas revolucionarias francesas que derribaron al Antiguo Régimen—se corregirían con el «asambleísmo circular» (mesas redondas, tablas redondas). Sin embargo el asambleísmo de los círculos garantiza la equidistancia de los individuos del corro al centro, pero en modo alguno la equidistancia de los individuos entre sí. El «asambleísmo semicircular» (el hemiciclo) pretende acaso ser una síntesis del asambleísmo rectangular y del asambleísmo circular, pero no está demostrado que esta síntesis no sea sino una síntesis de los defectos de sus componentes.

En todo caso, lo que llamamos fundamentalismo democrático, en sentido primario (no miserable), es decir, la concepción de la democracia política como la única forma de organización política admisible y, por tanto, como el fin de la historia universal, se corresponde puntualmente con el exclusivismo intolerante, en muchas épocas, del cristiano («quien no está conmigo, está contra mí»).

Fueron los conflictos entre diversas confesiones cristianas mutuamente intolerantes, los que dieron lugar a la instauración de un régimen de tolerancia mutua más o menos diplomática. En cualquier caso hay abundantes razones (incluyendo las históricas) para concluir que el fundamentalismo democrático se ha desenvuelto casi siempre en un ambiente cristiano, en el que se predicaba la libertad, la personalidad, la responsabilidad y la igualdad de todos ante Dios. Las organizaciones intensamente jerárquicas del Antiguo régimen cristiano se compensaban con el paternalismo emanado de la Ciudad de Dios, cuyas abundantes instituciones, a escala de las personas individuales (bautismo, confesión, comunión, extremaunción) reconocen la realidad individual de cada súbdito. Y porque al no reconocer la intolerancia de las antiguas sociedades cristianas, ofrece un parentesco indudable con la intolerancia de las democracias modernas homologadas respecto de cualquier otra forma de organización política.

3. Crítica a la democracia por parte de los clásicos de la teoría política

Conviene subrayar algo que, para muchos fundamentalistas democráticos de nuestros días, podrá resultar una sorprendente novedad. A saber, que los clásicos de la teoría política no sólo antigua sino moderna mantuvieron inequívocas posiciones contrafundamentalistas y aún antidemocráticas. (Para el concepto de «contrafundamentalismo democrático» remitimos a nuestro artículo «Historia (natural) de la expresión fundamentalismo democrático», publicado en El Catoblepas, nº 95, enero 2010; el contrafundamentalismo democrático no es sino una limitación del fundamentalismo, en muchos puntos suyos, y acaso su mejor representante clásico sea Aristóteles.)

La confusión entre la teoría política moderna y el fundamentalismo democrático tiene acaso su raíz en el relato de la democracia de Pericles que nos legó Tucídides, y según el cual los atenienses habrían encontrado la mejor forma posible de gobierno, que no pretendían imponer a ninguna otra ciudad, aunque sí proponerla como «modelo a imitar». Sin embargo, la democracia de Pericles distaba mucho de ser una democracia tal como hoy la entendemos. Fue ante todo una «democracia procedimental», al estilo de lo que venimos llamando «democracia del autobús», que decidía por recuento de votos, según la ley de la mayoría. Platón subrayaba, como si fuese una paradoja, el hecho de que en las deliberaciones sobre la administración de la ciudad «se escucha por igual el consejo de todo aquel que toma la palabra, y sea carpintero, herrero o zapatero, comerciante o patrón de barco, rico o pobre, noble o vulgar, y nadie le reprocha».

Ahora bien, la Asamblea ateniense, en la cual las diferencias de clase social parecían no tenerse en cuenta, en el momento del recuento de los votos, no podría interpretarse como una «asamblea de hombres», tal como se redefinió desde la Declaración de los derechos del hombre y del ciudadano de 1789. Por decirlo así, la Asamblea ateniense era antes una asamblea de «ciudadanos atenienses» que una asamblea de «hombres atenienses». Una asamblea de ciudadanos que, en cualquier caso, no representaba siquiera a todos los seres humanos que vivían en Atenas, puesto que de ella quedaban excluidos los esclavos, los metecos o las mujeres. Por tanto, la igualdad de los ciudadanos de la democracia de Pericles no derivaba de su condición humana, sino de su solidaridad política (frente a terceros) como atenienses (frente a los esclavos, metecos, &c., en el interior; y frente a las demás repúblicas vecinas y, sobre todo, frente a los bárbaros, en el exterior).

En cualquier caso Platón vio a la asamblea democrática de Atenas no tanto como institución infalible, sino como la responsable de la muerte de Sócrates. Y esta decisión criminal de la mayoría, por sí sola, podría explicar los recelos de Platón contra la democracia (reacción que muchos –como aquellos «nuevos filósofos» franceses del último tercio del siglo XX– consideran como antidemocrática e incluso como prefascista).

Las posiciones de Aristóteles (cuya condición en Atenas era la de un meteco) no fueron antidemocráticas, pero sí claramente contrafundamentalistas. Aristóteles dice, en efecto, que la democracia es una de las seis especies de organización política (según la taxonomía que él estableció), de las cuales tres son rectas (la monarquía, la aristocracia y la república) mientras que otras tres son «torcidas» respecto de su finalidad propia (la tiranía, la oligarquía y la demagogia, que algunas veces llama democracia). Además, Aristóteles insinúa ya que estas especies de organización política no son disyuntivas. Aristóteles anticipa, de este modo, posiciones contrafundamentalistas de los defensores de un «cierto cuarto género de poder», es decir, las posiciones expuestas por Dicearco, por Polibio y sobre todo por Cicerón, las posiciones de quienes afirman que el cuarto género de poder tiene algo de monarquía, algo de oligarquía y algo de democracia.

Dejando de lado las doctrinas de inspiración cristiana (a las cuales se les atribuye un componente democrático en el plano metapolítico, en este caso, teológico, en función del principio paulino, según el cual todo poder viene de Dios que, a su vez, se lo comunica «al pueblo»), lo cierto es que los clásicos de la teoría política moderna han de considerarse como los críticos más radicales del fundamentalismo democrático. Y esto tanto cuando nos referimos a Rousseau como cuando nos referimos a Kant. Tanto Rousseau como Kant mantuvieron inequívocas posiciones contrafundamentalistas, aproximándose a la clasificación de las democracias como forma del despotismo.

Rousseau (El contrato social, III, 4): «Si tomamos el término en su acepción más rigurosa, nunca ha existido una verdadera democracia, y jamás existirá. Es contrario al orden natural que gobierne el mayor número y que sea gobernado el menor. No puede imaginarse que el pueblo permanezca constantemente reunido para ocuparse de los asuntos públicos, y fácilmente se ve que para esto no podría establecer comisiones sin que cambiara la forma de la administración.»

Kant (La paz perpetua, II, 1): «De las tres formas posibles del Estado, es la democracia -en el estricto sentido de la palabra- necesariamente despotismo, porque funda un poder ejecutivo en el que todos deciden sobre uno, y hasta a veces contra uno -si no da su consentimiento-; todos, por lo tanto, deciden, sin ser en realidad todos; lo cual es una contradicción de la voluntad general consigo misma y con la libertad.»

4. El fundamentalismo democrático

Concluimos: el cauce principal a través del cual el concepto taxonómico de democracia se transforma en una idea fuerza, no es otro sino el fundamentalismo democrático, es decir, la concepción de la democracia representativa y parlamentaria como única vía (entre todas las restantes de la taxonomía) para poder alcanzar el progreso, el bienestar y la paz de las sociedades políticas.

Pero tanto las guerras calientes (la de 1914-18 y l de 1939-59) como la guerra fría (la de 1946 a 1990), tuvieron como origen el conflicto entre las autocracias imperialistas o entre las democracias. El fundamentalismo democrático de las democracias homologadas posteriores al derrumbamiento de la Unión Soviética pudo dar lugar a lo que se vino en llamar el «postulado», a veces teorema, de Doyle (1983), según el cual entre las democracias no cabe la guerra, porque la declaración de guerra ya no estará a cargo de un autócrata o de un gobierno oligárquico, sino que correrá a cargo del parlamento, en el que figuran todos los partidos políticos. Y los miembros de cada uno de los partidos no estarán jamás inclinados a movilizarse, ellos o sus hijos, al frente de batalla. Rousseau decía en cambio: «Si hubiera un pueblo de dioses, se gobernaría democráticamente, pero no conviene a los hombres un gobierno tan perfecto.»

Ahora bien, el llamado «teorema de Doyle» se basa en supuestos puramente idealistas, y principalmente en los dos siguientes:

(1) Que el Parlamento democrático, compuesto de 300 o 600 representantes, son individuos que toman sus decisiones «racionalmente» según sus propios intereses éticos, económicos o morales.

(2) Que el Parlamento democrático, como conjunto, representa a la sociedad política emanada de la sociedad civil y que, en consecuencia, actúa desde una plataforma racionalizada como un Estado de derecho, inmune por tanto a las perturbaciones que pudieran traer causa del interior del sistema.

En consecuencia, si por ejemplo sobreviene una crisis económica en un Estado cualquiera del sistema, las democracias de este sistema tendrán capacidad suficiente para restaurar el equilibrio; si una organización terrorista, de cualquier signo que sea, comete un atentado horroroso en el que el núcleo mismo del Estado democrático queda comprometido, será la propia democracia la que podrá sofocar sus efectos.

Cualquier perturbación o déficit que pueda afectar a una democracia sólo tiene un remedio posible: más democracia.

Sin embargo, estos corolarios y otros muchos del «teorema de Doyle», dado no sólo el carácter idealista de este teorema, sino las peticiones de principio que el teorema contiene (por ejemplo, que los diputados del parlamento democrático representantes del pueblo son individuos que tienen la condición de preferirores racionales y que la composición de ellos es de naturaleza armónica) manifiesta la ignorancia más profunda de quienes lo sostienen. Es decir, la ignorancia de los mecanismos reales a través de los cuales se seleccionan los diputados que representan al pueblo, la inconmensurabilidad de los estratos basales (económicos, demográficos) de las democracias parlamentarias, la inestabilidad de las identidades culturales, filosóficas, religiosas de cada estado democrático, la imposibilidad de «políticas racionales» para controlar demográficamente a la población, si no se quieren invertir las pirámides y convertir al pueblo en un conjunto de organismos decrépitos.

Las democracias no pueden siquiera asegurar la paz perpetua a través de los acuerdos mutuos constitutivos del articulado del Derecho internacional. Los acuerdos internacionales no garantizan la paz, es decir, carecen de fuerza de obligar suficiente para cambiar el rumbo de la historia humana. Por sí mismos, sólo pueden expresar buenos deseos.

La Conferencia de La Haya de 1899, convocada por Nicolás II de Rusia, la Conferencia de La Haya de 1907, el proceso de «deslegitimización de la guerra» a partir de los 14 puntos del presidente Wilson (un lector de La paz perpetua de Kant), de 1917, que culminaron en el Tratado de París de 1931, no evitaron el estallido de la Segunda Guerra Mundial. ¿Y quién puede garantizar la Carta de las Naciones Unidas de 1945? ¿Cuántas guerras, enmascaradas como «misiones de paz», han tenido lugar desde 1945 hasta el presente?

Sólo los ignorantes de los mecanismos sociales, gremiales, ideológicos, psicológicos, económicos, &c., pueden mantener la idea de la democracia como idea fuerza salvadora y como fin y destino de la historia humana.

Fuente: El Catoblepas

mardi, 26 août 2014

Galiléo : résultat d'un sabotage?

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Echec de Galiléo. La colonisation américaine.

Il est à craindre que le programme de géolocalisation européen Galileo ne se relève pas, compte tenu de la concurrence internationale dans ce domaine, du retard pris à la suite de l'échec du lancement de ses deux premiers satellites opérationnels survenu le 22 août (Voir notre brève http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1462&r_id= ).

L'échec de la mise en orbite des satellites de géolocalisation Galiléo : résultat d'un sabotage?

par Jean-Paul Baquiast & Christophe Jacquemin

Ex: http://www.europesolidaire.eu


"Les satellites ont été mis sur une orbite plus basse que prévue au moment de la mise sur orbite. Les équipes sont en train d'étudier l'impact que cela pourrait avoir sur les satellites", a-t-on précisé chez Arianespace. La société refusait pour l'heure de se prononcer sur la possibilité d'une correction de la trajectoire de ces deux satellites. Pour le coordinateur interministériel pour la France du programme Galileo, Jean-Yves Le Gall, "il sera compliqué de replacer les deux satellites sur la bonne orbite".

Une enquête est en cours pour élucider les causes de cette échec, d'autant plus surprenant que depuis des années ni Arianespace ni en ce qui le concerne le lanceur Soyouz, n'enregistraient de tels accidents.

Les résultats de cette enquête seront-ils complètement dévoilés ? L'hypothèse d'un sabotage serait-elle complètement à exclure lorsqu'on sait que la NSA peut désormais tout connaître, jusqu'aux simples mails fussent-ils cryptés, échangés dans les entreprises européennes ?
Faudrait-il s'en étonner ? Une de nos sources, responsable à l'Agence spatiale européenne, nous avait confié que selon ses propres sources, la CIA avait reçu il y a quelques années la mission de tout faire pour que Galileo n'aboutisse pas. Ce responsable déplorait que malgré les mises en garde, les représentants des gouvernements européens et ceux de la Commission ne fassent rien pour accélérer le programme. Nous avions pour notre part publié des articles sur ce sujet...

Pourquoi cette hostilité américaine ? Simplement parce que Galileo pouvait menacer, au moins temporairement, par une précision sans égale, le monopole de la géolocalisation militaire dont dispose le système américain GPS. Il aurait menacé, chose tout aussi sensible, le monopole commercial des appareils utilisateurs de GPS alors que bientôt ce seront des milliards de personnes et d'objets dits connectés qui feront appel à cette technique pour être localisés.


Note 1
Un correspondant nous écrit :
"vu que le porteur était un Soyouz, que les indications de télémétrie venaient de Sibérie et semblaient correctes au moment de la séparation des satellites mais se sont révélées fausses par la suite, que la Russie est en guerre économique avec l'Europe, que les salaires des ingénieurs et techniciens russes ne sont plus en phase avec leur niveau de vie antérieur ni avec ceux de leurs homologues occidentaux (d'où l'effondrement technologique de la Russie), on peut plus simplement penser à chercher une erreur (voire une volonté) russe derrière tout cela."

Nous répondons:
" Bien sur on ne peut pas exclure une erreur ou un sabotage venant de la Russie, mais autant que nous le sachions, celle-ci tient beaucoup à sa collaboration avec le CNES à Kouru, ainsi qu'à la réputation de fiabilité du Soyouz. Quant à un défaut dans les satellites eux-mêmes, attendons ce qu'en dit l'enquête. Mais eux-aussi peuvent avoir été hackés, car en général, ils sont très fiables."

Note 2
Guerre de la propagande sur internet... Lire cet article :
Galileo, ou comment l'Afrique ne doit pas prendre exemple sur l'Europe

24/08/2014

Galiléo, échec du dernier lancement

Galiléo, échec du dernier lancement

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Galileo_svg.pngUn journal titrait il y a deux jours: « Galiléo (le système de géolocalisation européen) décolle enfin ». Ce soir il faudrait titrer: Galiléo replonge.

Les deux satellites Galileo envoyés le 22 août par une fusée Soyouz lancée depuis la Guyane n'ont pas atteint l'orbite prévue, a annoncé samedi la société Arianespace. "Les observations complémentaires collectées après la séparation des satellites de la mission Soyuz VS09 pour Galileo FOC M1 mettent en évidence un écart entre l'orbite atteinte et celle prévue", indique un communiqué d'Arianespace, précisant que des "investigations étaient en cours".

Rien ne permet aujourd'hui d'affirmer que les satellites pourraient être récupérés sur des orbites de substitution. Les causes de l'échec restent à élucider. Un premier commentaire indique que la fusée Soyouz, russe, ne serait pas en cause. Mais on en saura rapidement ce qu'il en a été exactement.

En attendant, beaucoup de suppositions sont faites. Il n'est pas exclu que les satellites aient été sabotés ou hackés par une puissance considérant Galiléo comme un concurrent à éliminer. En l'espèce les Etats-Unis, la Russie ou la Chine. Vu le développement exponentiel que prennent les actions malveillantes sur les réseaux, en dépit des efforts de protection, l'hypothèse n'est pas à exclure. Il serait temps en tous cas que les Européens encore trop confiants n'oublient pas qu'ils sont en guerre. Personne ne leur veut de bien.

Ajoutons que, si au lieu de tergiverser pendant des années pour des raisons de conflits entre intérêts industriels nationaux, l'Europe avait suivi le planning initialement prévu, Galiléo serait opérationnel depuis longtemps. Pour l'incapaciter, en tous cas, il faudrait déployer de gros moyens.

23/08/2014

Le Venezuela et la Bolivie avaient expulsé la DEA de leurs pays en l'accusant d'espionnage

Vous vous souvenez que le Venezuela et la Bolivie avaient expulsé la DEA de leurs pays en l'accusant d'espionnage ? Apparemment ils avaient raison…

Auteur : Stephan Lefebvre
 
 
Dans leurs récent article publié dans The Intercept au sujet des activités d'espionnage réalisées par le gouvernement des Etats-Unis, Ryan Devereaux, Glenn Greenwald et Laura Poitras examinent et publient des documents filtrés qui paraisent prouver que le gouvernement des Etats-Unis a utilisé l'Administration pour le Contrôle des drogues (DEA, en anglais) dans le but de prêter main forte à l'Agence Nationale de Sécurité (NSA, en anglais) afin d'espionner des citoyens étatsuniens ainsi que d'autres personnes dans des pays étrangers.

Ceci est présenté dans le but de montrer que la NSA a assisté la DEA dans l’effort réalisé afin de capturer des narcotrafiquants, mais les documents filtrés font aussi référence à « une vibrante relation de double-voie pour l’échange d’information » entre les deux agences de renseignement, ce qui implique que la DEA partage ses informations avec la NSA pour contribuer à des activités d’espionnage qui sortent du cadre tu trafic de drogue. Ceci pourrait peut-être expliquer comment la NSA a pu réunir non-seulement des métadonnées, mais aussi des enregistrements audio complets de « pratiquement chacune des conversations réalisées par téléphone portable dans la nation insulaire des Bahamas ».

Les auteurs signalent que,

Depuis maintenant longtemps, la DEA s’est retrouvée dans une position privilégiée pour aider la NSA à obtenir des accès clandestins aux réseaux informatiques étrangers. « La DEA maintient d’étroites relations avec ses homologues de gouvernements étrangers et des associés approuvés », informait le directeur des efforts de la NSA dans la lutte contre la narcotrqfic dans un mémorandum datant de 2004.

Effectivement, avec plus de 80 bureaux dans le monde entier, la DEA est une des agences étatsuniennes les plus amplement déployées au niveau international.

Mais ce que beaucoup de gouvernements étrangers ignorent c’est que les agents de la DEA étatsuniens ne se limitent pas à combattre les narcotrafiquants. « La DEA est de facto une des opérations d’espionnage des plus importantes qui existent », signale Finn Selander, ex-agent spécial de la DEA qui travaille avec le groupe qui veut promouvoir une réforme dans le secteur des narcotiques, Law Enforcement Against Prohibition (Forces de l’ordre contre le prohibition). « Notre mandat n’inclut pas seulement les drogues. Nous faisons du renseignement ».

Encore plus fort, ajoute Selander, la NSA a assisté la DEA durant des années lors d’opérations de surveillance. « Dans nos rapports, il y a des informations en rapport avec les drogues, mais il y a aussi des informations qui n’ont rien à voir avec les drogues ». « Mais les pays nous laissent [travailler chez eux] parce qu’ils ne nous perçoivent pas, en fait, comme une agence de renseignement ».

Alors que les documents qui accompagnent l’article révèlent des informations précises qui n’avaient jamais auparavant été disponibles pour le grand public, il ne s’agit pas de la première fois que la DEA doit faire face à des accusations d’espionnage.

En 2005, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a mis un terme à la coopération avec la DEA après avoir accusé l’agence d’espionner son pays. A ce moment, le porte-parole du Département d’Etat a répondu, « les accusations selon lesquelles la DEA serait impliqué dans des activités d’espionnage n’ont pas de bases. Il n’y a pas d’arguments ou de justifications qui les soutiennent ». [...]

Trois ans plus tard, le président Evo Morales a expulsé la DEA de Bolivie indiquant qu’ « il y avait des agents de la DEA qui faisaient de l’espionnage politique ». Il a aussi signalé que « nous pouvons nous contrôler nous-mêmes, nous n’avons besoin de l’espionnage de personne », ce à quoi le porte-parole du Département d’Etat a répondu, « les accusations qui ont été faites [par la Bolivie] sont évidemment absurdes. Nous les rejetons catégoriquement », et l’agence EFE a informé que « Washington a nié en de multiples occasions que la DEA ait été impliquée dans quelconque activité en Bolivie en dehors de la lutte contre le narcotrafic ».

Entre 2005 et 2008, peu de rapports de presse ont repris ces accusations sérieusement et le Département d’Etat les a toujours rejetées catégoriquement, mais en 2008 le co-directeur du CEPR, Mark Weisbrot, a écrit que « pour les boliviens, les Etats-Unis utilisent la « guerre contre le narcotrafic » comme prétexte pour justifier des hommes sur le terrain dans toute l’Amérique latine, et établir des liens avec les forces militaires et de police locales ». Nous pouvons maintenant rajouter à cette liste l’accès aux réseaux nationaux de télécommunication et le stockage du contenus d’appels téléphoniques.

The Immortal Death of Mishima

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The Immortal Death of Mishima

By Christopher Pankhurst

Ex: http://www.counter-currents.com

When Yukio Mishima arose on the morning of November 25th 1970 he knew that it would be his last day on Earth. It was the deadline for completion of his novel, The Decay of the Angel, the fourth book in his tetralogy, The Sea of Fertility. He placed the completed manuscript, sealed in an envelope addressed to his publisher, on a table. Mishima had given intimations that the completion of the tetralogy would be the culmination of his life’s work. A month before his death he wrote to his future biographer, “Finishing the long novel (The Sea of Fertility) makes me feel as if it is the end of the world.”[1] The previous night he had left a note on his desk saying, “Human life is limited, but I would like to live forever.”[2]

He had spent some time preparing for his last day. Just the week before, there had been a major exhibition of his life held in Tokyo. One hundred thousand people viewed the exhibition, a token of Mishima’s popularity. Only Mishima, and a few of his most trusted comrades, knew that the exhibition was also a valediction. Prominently on display was Mishima’s 16th-century samurai sword, made by Seki no Magoroku, which he would be taking with him on the morning of November 25th to stage an attempted coup d’etat.

Mishima’s co-conspirators in the plan were four members of his private army, the Tatenokai, or Shield Society. This small corps (about 100 men) was formed with the stated intention of protecting the Emperor and, due to Mishima’s prestige, was allowed to use official military facilities for its training purposes. Mishima had arranged a meeting with General Mashita on the morning of the 25th and the group of five men was escorted to his office in the Ichigaya military base in Tokyo. There they took the general hostage and demanded that all the soldiers present at the garrison be assembled on the parade ground to listen to a speech given by Mishima. Mishima delivered his halting speech to a chorus of jeers from the assembled soldiers. He concluded with the patriotic chant, “Long live the Emperor!”

Retiring back to the general’s office he concluded that, “They did not hear me very well.” He then stripped to the waist and knelt down. Again shouting, “Long live the Emperor!” he stabbed himself in the abdomen with a short sword. This was the ancient samurai form of suicide by disemboweling: hara-kiri or seppuku. He pulled the blade across his stomach spilling blood into his lap until his intestines poked out of the deep cut. His second-in-command, Masakatsu Morita, then attempted to behead Mishima to relieve his agony, as had been agreed beforehand. Morita aimed a blow but missed the neck, cutting deeply into Mishima’s back. Another blow also missed the neck and a third, though on target, failed to sever the head. Another of the Tatenokai, Hiroyasu Koga, then took over and sliced Mishima’s head from his body. Morita then attempted an unsuccessful seppuku, barely penetrating his skin, and Furu-Koga cut his head off.

Mishima’s act of seppuku was the first to take place in Japan since the end of the Second World War, when hundreds of Japanese subjects committed seppuku in the grounds of the Imperial Palace to apologize to the Emperor for having lost the war. Many of the combatants in the Pacific also committed seppuku rather than suffer the dishonor of being captured by the Americans. Mishima’s suicide was radical and atavistic; it was a complex gesture both culturally and individually; and, ultimately, despite the confusion surrounding his act, it ensured that he would make his mark on eternity.

The Japanese Prime Minister, on hearing the news of Mishima’s death commented that, “He must have been kichigai, out of his mind.”[3] This judgement had more to do with the political establishment’s sense of embarrassment at Mishima’s anachronistic act than anything else. The point was expressed more clearly by the writer Nobuko Lady Albery: “It was a political embarrassment as well because just when Japan was on the point of becoming a member of the advanced industrialized nations whom we have copied so doggedly all those years; and then, here comes this writer killing himself as if the clock were put back two centuries.”[4]

In order to understand Mishima’s radical suicide it is necessary to understand the context of suicide in Japanese society, and the specific meaning of seppuku as a form of suicide. It is also necessary to consider Mishima’s own ideas concerning ritual death; ideas which are a complex mix of the traditional and the idiosyncratic.

Yukio-Mishima-Portrait02-766x1024.jpgIn Japan suicide has never been the taboo act that it traditionally is in the West. Since the advent of Christianity suicide in the West has been forbidden by the Church and often also by law. This taboo against suicide stems from Augustine who argued that life, being a gift from God, is not to be taken away, even by one’s own hand. This taboo was enshrined in law and continues to cast a dark shadow into modern times. As recently as 1969 a teenager was birched in The Isle of Man for attempting to commit suicide.[5] And it is still the case that official investigations into suicides will try their best to remain euphemistic about the cause of death:

Religious and bureaucratic prejudices, family sensitivity, the vagaries and differences in the proceedings of coroners’ courts and post-mortem examinations, the shadowy distinctions between suicides and accidents – in short, personal, official and traditional unwillingness to recognize the act for what it is – all help to pervert and diminish our knowledge of the extent to which suicide pervades society. . . For suicide to be recognized for what it is, there must be an unequivocal note or a setting so unambiguous as to leave the survivors no alternatives: all the windows sealed and a cushion under the dead head in front of the unlit gas-fire.[6]

In addition to the religious taboo against suicide there are other significant differences in the perception of suicide in Japan and the West. Suicide in the West is now generally seen as a mental health issue, and the potential suicide is treated as a psychological problem. This diagnosis tends to come from a deeper assumption that the problem lies at the level of the individual. In Japan there is a much stronger sense of social belonging so that it is perfectly possible for someone to commit suicide for reasons that have more to do with social standing. There is a specific type of suicide that is seen to represent atonement for a social or legal misdeed (whether real or perceived). This type of suicide is known as inseki-jisatsu.

Suicide after a social scandal is called inseki-jisatsu (suicide to take responsibility for a scandal) in Japan, but the inseki-jisatsu occurs regardless of whether the person is guilty or guiltless. Inseki-jisatsu is caused by a sense of disgrace. Those who commit inseki-jisatsu think that a scandal related to them adversely affects a community which they belong to, and that the scandal disgraces their names regardless of the truth of the scandal. . . Inseki-jisatsu occurs in Japan because the Japanese people tend to possess a strong sense of belonging to their community, and they cannot imagine losing the community which forms their identity. After the inseki-jisatsu, people usually do not blame the people who have committed suicide. . . because blaming the dead is thought to be disrespectful in Japan.[7]

Whereas in the West suicide is a shameful, forbidden act, in Japan there is a long tradition of the honorable suicide. For a Japanese person suicide can be a means of making amends or redeeming himself. Suicide can also serve to make amends for another person. Inseki-jisatsu can sometimes be carried out by employees who wish to cover up for their bosses’ corruption. The suicide will thus remove a key witness whilst at the same time atoning for any sense of scandal. This is considered to be a noble act because it allows for the good name of one’s community to remain intact. The ultimate honor, in this context, is to die for the Emperor. Most famously, the kamikaze pilots in the Second World War were eager to give their lives in service to the Emperor. To be chosen for such a suicide mission was considered a great honor.

This cultural distinction between Japanese and Western attitudes to suicide also extends to “murder-suicides”:

A Japanese mother (in Los Angeles) attempted to drown herself and her two children in the sea in 1985. The mother survived, but her two children died. This mother was prosecuted for murder, and the mother was regarded as an egoistic mother who killed her children without necessity in the USA. However, Japanese society was sympathetic to the mother. The mother and her children were treated as an expression of alteregoism, and it was thought that the children could not live happily without a mother even if they were not killed. Mothers who killed their children and then attempted suicide are usually not punished severely in Japan while in the USA those mothers are severely punished for the murder of their children.[8]

Even though Japanese society has changed rapidly and has become increasingly Westernized it is still affected by its historic attitude towards suicide. According the World Health Authority, Japan has the highest suicide rate of any developed country at almost 26 per 100,000 people.[9] About a quarter of suicides in Japan are motivated by financial concerns, and the number has been increasing since the global financial crisis in 2008 led to a contraction of the Japanese economy. Often, suicide is considered an honorable solution to debt because life insurance payments will cover the amount owing. Thus, social stigma is banished and the person’s good reputation remains unblemished.

It is necessary to bear in mind this important difference of attitude between Western societies and Japan when considering Mishima’s suicide. He came from a tradition that was capable of understanding the sense of honor that could be associated with suicide. Within this culture of honorable suicide, seppuku is considered as a particularly noble act. Seppuku was the traditional form of suicide practiced by the samurai so it is associated with great courage and aristocracy. The degree of courage needed to carry out this act is both immense and self-evident. According to Toyomasa Fusé, a renowned expert on the subject:

Of all types of suicide, seppuku is considered to be the most painful. Since the lower abdomen has heavy muscle linings and fats, even the sharpest blade would not be able to pierce it easily. It is said that the deepest thrust of the sharpest blade could not be more than 7cm deep. A samurai committing seppuku is expected to stab the left side of his abdomen first and then slit it open sideways. In the process he will also cut and slit the internal organs, causing excruciating pain. It usually takes hours before one dies successfully, thereby prolonging the excruciating pain and requiring a superhuman courage and perseverance. It is understandable, then, that this form of suicide had become a way of dying and a badge of courage for a proud warrior class such as the samurai in Japan.[10]

Mishima’s autopsy found that he had a cut five inches long and up to two inches deep across his abdomen.[11] His seppuku was evidently carried out according to the superhuman standards set down by the samurai, and would have required great physical strength as well as courage. If anything, Mishima’s seppuku is even more remarkable for the fact that he was not trained to carry it out. His biographer, Henry Scott Stokes, interviewed two of Mishima’s martial arts teachers who both confirmed that he was not trained to carry out seppuku. One commented that his wrists were stiff and that he was unable to hold his kendo sword correctly, whilst the other said that Mishima had asked him for details of how to carry out seppuku, on the pretext that he was to write something on the subject.[12]

yu6133770_128960986741.jpgIn fact, Mishima had written a description of seppuku in gruesome detail some years earlier. In the short story, Patriotism, he describes a young officer who is unwilling to act against his former comrades who had taken part in the Ni Ni Roku rebellion. In order to maintain his honor, the officer commits seppuku:

The lieutenant aimed to strike deep into the left of his stomach. His sharp cry pierced the silence of the room. Despite the effort he had himself put into the blow, the lieutenant had the impression that someone else had struck the side of his stomach agonizingly with a thick rod of iron. For a second or so his head reeled and he had no idea what had happened. The five or six inches of naked point had vanished completely into his flesh, and the white bandage, gripped in his clenched fist, pressed directly against his stomach. He returned to consciousness. The blade had certainly pierced the wall of the stomach, he thought. . . With only his right hand on the sword the lieutenant began to cut sideways across his stomach. But as the blade became entangled with the entrails it was pushed constantly outward by their soft resilience; and the lieutenant realized that it would be necessary, as he cut, to use both hands to keep the point pressed deep into his stomach. He pulled the blade across. It did not cut as easily as he had expected. . . By the time the lieutenant had at last drawn the sword across to the right side of his stomach, the blade was already cutting shallow and had revealed its naked tip, slippery with blood and grease. But, suddenly stricken by a fit of vomiting, the lieutenant cried out hoarsely. The vomiting made the fierce pain fiercer still, and the stomach, which had thus far remained firm and compact, now abruptly heaved, opening wide its wound, and the entrails burst through, as if the wound too were vomiting. Seemingly ignorant of their master’s suffering, the entrails gave an impression of robust health and almost disagreeable vitality as they slipped smoothly out and spilled over into the crotch. . . Blood was scattered everywhere. The lieutenant was soaked in it to his knees, as he sat now in a crumpled and listless posture, one hand on the floor. . . The blade of the sword, now pushed back by the entrails and exposed to its tip was still in the lieutenant’s right hand. It would be difficult to imagine a more heroic sight than that of the lieutenant at this moment, as he mustered his strength and flung back his head.[13]

Mishima was viscerally aware of the gory reality of seppuku even if he was not formally trained to carry it out. He was not naïve about what seppuku would entail. But at the same time he did have a very romantic view of seppuku, glorifying it as an aesthetically pleasing, divinely sanctioned, and heroic death.

His fascination with the aesthetic aspects of violent death was first presented in his autobiographical novel Confessions of a Mask, published when he was 24 years old. In this work, Mishima recounts finding an art reproduction of Guido Reni’s St. Sebastian amongst his father’s books. As he looks at the picture of the male nude penetrated by arrows he becomes overwhelmed with sexual arousal, filled with “pagan joy,”[14] and for the first time in his life he masturbates, ejaculating into his hand. This conflation of homosexual arousal, artistic aestheticism, bloody violence, and youthful death would remain important concerns of Mishima’s throughout his life.

Mishima’s sense of “pagan joy” whilst masturbating over the painting of Sebastian is apt, as Sebastian has long been both an unofficial patron saint of homosexuals and an honorary pagan. It has long been recognised that depictions of Sebastian can attract inappropriate sexual attention. In the early 16th century a particularly lifelike depiction of a nude Sebastian by Fra Bartolommeo had to be removed from the church where it had been on display because women were admitting through the confessional that it was inspiring them to sinful thoughts.[15] More recently Derek Jarman filmed a quasi-pornographic life of Sebastian, which fell foul of the censors due to its graphic content.

The historical Sebastian was a captain in the Praetorian Guard who promulgated Christianity and actively sought to convert others to that faith. He was originally a favourite of the Emperor Diocletian but when he fell from grace due to his religious activities he was ordered to be executed. He was tied up and shot at with arrows. Although the iconography depicting his martyrdom is usually associated with this scene, he did not actually die from his wounds. He was rescued and nursed back to life by a woman, St. Irene. Sebastian then denounced the Emperor and was clubbed to death as a punishment.

The fact that Sebastian was a favourite of Diocletian but then, later in life, denounced him provides an interesting parallel with Mishima’s own life. When he was a boy, Mishima was awarded a silver watch by Emperor Hirohito for his academic achievements. As was customary for the Japanese, Mishima worshipped the Emperor. But following Japan’s defeat in 1945, Hirohito was forced by the Americans to renounce his divinity. In a speech to the nation, he stated that the Emperor was not divine, and that the Japanese were not superior to other races. For many Japanese, particularly Right wing nationalists, this was an unacceptable humiliation. Mishima was later to write a story in which the ghosts of kamikaze pilots return from the dead to berate the Emperor for renouncing his divinity. In Japan, criticism of the Emperor was a severe social taboo. Despite Mishima’s avowed, indeed somewhat extreme, Emperor worship, he became a controversial figure in Japan for this criticism of the Emperor.

Mishima saw the Emperor as a fixed, solar principle in whom was embodied the sacred potential of the Japanese people. Like Sebastian whose denunciation of Emperor Diocletian was motivated by knowledge of a higher principle, allegiance to which was more powerful than allegiance to life, Mishima’s criticism of Hirohito was inspired by the realisation that the Emperor was a divine presence, and that this divinity was the source of ultimate meaning. His allegiance is primarily to this numinous presence and only secondarily to the person of the Emperor. “Why did the Emperor have to become a human being?” he asks in Voices of the Heroic Dead. And, like Sebastian, Mishima was willing to die in service to this ultimate metaphysical allegiance.

Mishima was later to write a sort of aesthetic manifesto, Sun and Steel, in which he described how his role as a writer had become inadequate, and how he sought fulfilment through the cultivation of the body. As Mishima saw it, words had led him towards a certain conception of beauty; but due to the temporal corrosiveness of words which could only reveal beauty by segmenting reality into semantic chunks – and thereby presenting a succession of endings to the continuity and purity of life – the pursuit of literature was no longer sufficient to his ambition. He equates intellectual activity with nocturnal and weak pursuits, and he contrasts this with the practice of physical development which is solar and strong. Through this physical development he is able to aspire to an ideal form, one that can achieve a greater sense of purity than merely spiritual or intellectual development.

Because Mishima has come to see literature as hamstrung in its pursuit of beauty, due to the temporal and subjective constraints that delimit its scope, he turns instead to the body as a means of approaching the ideal. As in Confessions of a Mask, written almost twenty years earlier, he sees the death of the idealised, youthful body as a sort of perfection: “Here lies the mysterious significance of an early death, which the Greeks envied as a sign of the love of the gods.”[16] The ageing process becomes a sort of falsification, as it is a degeneration of youth, beauty and purity. Mishima has come to see youthful death as a means of cheating this degeneration; of retaining purity; and of conferring immortality.

The problem for Mishima was that at the time he was writing Sun and Steel he was no longer a young man. He had missed his opportunity to be conscripted to an early death during the Second World War. In order to achieve an ideal physical form, and so recapture the perfection of youth, Mishima takes up bodybuilding. The weights come to embody the principle of steel: a counterpoint to human flesh that confers a condition of hard immortality. By fashioning his body in this way, he is able to create a form that is somehow an unveiling of a deeper truth: “By its subtle, infinitely varied operation, the steel restored the classical balance that the body had begun to lose, reinstating it in its natural form, the form that it should have had all along.”[17] Like a sculptor, he reveals the perfect form that lies inherent in the uncarved stone. And thus, in diurnal, solar, physical activity, Mishima finally creates the sculpted form that will provide a fitting sacrifice for the Emperor. This sacrifice will allow his form to retain its recreated perfection for eternity.

The attempt to achieve an aestheticisation of the body, and an elevated sense of purity, ran concurrent with Mishima’s lifestyle which was, in many respects, deeply embedded in the Kali Yuga. His homosexuality was notable in Japan at that time, if not for its practice then for his literary depiction of it. Indeed, there was no term for homosexuality in Japanese:

In the modern idiom, one might say he was “outed as gay,” but circa 1950s Japan lacked a conceptual term that linked sexual practice to identity in this capacity. Likely for this reason Mishima felt it necessary to coin the first word of its kind, danshokuka, which translates to the effect of “man lover person.” This neologism, presented in the novel Forbidden Colors (1954), starkly broke away from traditional Japanese notions of sexual orientation in favor of a more Western construction of the self.[18]

In Confessions of a Mask, Mishima describes the masturbation fantasies he had as a teenage boy. These involve a great deal of torture, blood, and cannibalism, always inflicted on young men. The literary expressions of his homosexual desire were always explicit and morbid, and seem to jar with his fanatical pursuit of an idealised purity. Further to this, he posed for a series of somewhat avant garde photographs, collected in the book Torture by Roses. He also posed for photographs as Saint Sebastian, modelled on the Reni painting he described masturbating over in Confessions. And, he starred in a number of downmarket gangster films. His house was very large and styled as a Western colonial house at a time when Japanese houses tended to be small and modest, and of an Eastern character. So, in many respects he was unusual in being very interested in and influenced by contemporary Western tendencies whilst at the same time developing an increasingly extreme view of Japanese purity.

mishima.jpgAll of this leads many observers to conclude that the right wing nationalism that Mishima adopted in the 1960s, culminating in his formation of the Tatenokai and attempted coup d’etat, was another mask that he wore, one that provided him with a convenient pretext to commit the suicide that he had aestheticised and eroticised for so long. Whilst it would be foolhardy to try to identify the “real” motives of such a complex man, it is still possible to see that this argument is inadequate to the facts. One critic who follows this line of thought declares that Mishima’s suicide was, “the ultimate in literary irony.”[19] A rereading of the extract quoted above concerning the physical effects of performing seppuku should give appropriate context to thoughts of an ironic suicide. A person does not cut out his intestines as an act of literary irony.

Yet, at the same time, Mishima’s embrace of nationalism was somewhat problematic. In Runaway Horses, the second novel of his final tetralogy, he tells the story of Isao, a Right-wing nationalist intent on sparking an Imperial revolution. Isao is a fanatic inspired by a book, The League of the Divine Wind by Tsunanori Yamao. In The League of the Divine Wind, the story is told of a group of nationalist samurai who objected to the reforms of the Meiji restoration, such as commerce with foreigners and the prohibition on wearing a sword. They attempt to instigate a revolution to cleanse Japan of these impurities. When the revolution fails, each of the men commits seppuku. Isao is utterly enchanted with this book and gathers together a group of like-minded nationalists who attempt to follow the example of the League of the Divine Wind. His intent is to carry out a series of assassinations and attacks on infrastructure, then to commit seppuku. His idea of seppuku is utterly romantic: “Before the sun. . . at the top of a cliff at sunrise, while paying reverence to the sun. . . while looking down upon the sparkling sea, beneath a tall noble pine. . . to kill myself.”[20] When the Lieutenant to whom he describes this ideal points out that it is not possible to choose the exact circumstances of one’s death the text continues: “Isao gave no heed to the Lieutenant’s words. Subtle discourse, exegesis, the ‘on the one hand this, on the other that’ approach – all these were foreign to his way of thinking. His ideal was drawn upon pure white paper in fresh black ink. Its text was mysterious, and it excluded not only translation but also every critique and commentary.”[21]

Isao is committed to the purity of the act rather than the contingencies of its enactment or the likelihood of its success. For him, it is essential that there must be the possibility of ultimate meaning in life, and for him this meaning is effected through the figure of the Emperor. What can be seen as a pathological suicidal impulse is, in fact, rather more subtle than that. Isao cannot countenance living in a Japan that has become corrupted through internal venality and imported decadence. For him, the Emperor is the point of singularity around which all else must orbit for life to have meaning. His revolutionary act is exoterically aimed at purifying Japan and resisting the encroachment of the foreign barbarians, but esoterically it is aimed at achieving the realisation, the immanence, of the existence of an ultimate principle:

And the greatest sin is that of a man who, finding himself in a world where the sacred light of His Majesty is obscured, nevertheless determines to go on living without doing anything about it. The only way to purge this grave sin is to make a fiery offering with one’s own hands, even if that itself is a sin, to express one’s loyalty in action, and then to commit seppuku immediately. With death, all is purified. But as long as a man goes on living, he can’t move either right or left, or take any action whatever, without sinning.[22]

As Runaway Horses unfolds, Isao appears more and more as a misguided figure. He is continually coming up against the reality of the contingencies of life that jar with the beautiful ideal he has constructed for his own life. His father betrays him to the police before his group are able to carry out their attacks. His father reasons that Isao is a naïve idealist who lacks pragmatism, “There’s such a thing as the favorable moment. Determination alone counts for nothing. Thus I have to conclude that my son is too young. The necessary discernment is still beyond him. . . Rather than take action, the best course is to achieve results without acting.”[23] This assessment is a fundamental misunderstanding of Isao, and by extension, of Mishima.

The interesting thing about Runaway Horses is that the character of Isao is an exact analogue of Mishima in many respects. At the time of writing the book Mishima himself was in the process of forming a small corps of right wing nationalists who would attempt a similar, albeit less murderous, rebellion. It is also certain that Mishima was already committed to the idea of carrying out seppuku as the climax to this action. Many critics have dismissed Mishima’s politics as silly and suggested that the formation of the Tatenokai and the assault on Ichigaya were merely elaborate pretexts for the performance of Mishima’s seppuku. The characterisation of Isao tends to support this analysis as it shows that Mishima has moved on from the idealised and romantic notions of heroic seppuku that he depicted in Patriotism. Instead, we can read Isao as Mishima’s attempt to detach himself somewhat from the naïve idealism he had previously described. Unlike the officer in Patriotism, Isao is unable to achieve the death that he had envisaged. He exists in a messy world of contingency, and when he finally commits seppuku he must do so hastily, before being captured. This leads some to conclude that Mishima was far too sophisticated to really believe in the ideals of the Tatenokai, and that he simply exploited them for his own narcissistic ends.

There is some plausibility to this view but it is crucial to understand that the Tatenokaiand attempted coup were not incidental to Mishima’s intentions but were the apposite vehicle for them. He was sincere in his Right-wing nationalism and in his wish to re-establish samurai values and he was willing to die for this cause. Yet at the same time he realised that there would be no chance of his miniscule, poorly trained army succeeding in their coup. This disjunction between the purity of his idealised ambition and the pragmatic possibilities open to him also encompasses the various personal and artistic proclivities that seem out of sync with his uncompromising aesthetic of death and Emperor worship, such as his homosexuality and sadism. It would appear that his awareness of weakness, decadence and egotism was no barrier to his grasp of numinous purity. And in death he was able to transcend all of these things and realise perfection. Isao, despite not being able to commit seppuku in the manner he had dreamed of, nonetheless experiences a profound and victorious vision in death: “The instant that the blade tore open his flesh, the bright disc of the sun soared up and exploded behind his eyelids.”[24]

Lying behind all of Mishima’s diverse interests was a deeper imperative to establish the reality of an ultimate source of meaning, beyond human contingency. For Mishima this principle was embodied in the Emperor. The siege of Ichigaya was undertaken with a sincere motive but the external, real world, outcome of the event was always going to be a matter of secondary importance. The incidental details of his suicide, including his lifelong preparation, were arranged with a superior artist’s eye for the dramatic. But all of this was in service to a greater idea, one which could only be realised through transcending contingency. With his death he was able to sacramentalize his life and achieve a final victory by touching the face of the divine. As the note read, “Human life is limited, but I would like to live forever.”

Notes

1. Henry Scott Stokes, The Life and Death of Yukio Mishima (Peter Owen, 1975), p.235.

2. Ibid., p. 234.

3. Ibid., p. 51.

4. The Strange Case of Yukio Mishima (supplementary documentary on Mishima: A life in Four Chapters), 2008, DVD, The Criterion Collection.

5. A. Alvarez, The Savage God: A Study of Suicide (Penguin Books, 1971), p. 66.

6. Ibid., p. 106.

7. Aya Maeda, “How suicide has been conceived in Japan and in the Western World: Hara-kiri, Martyrdom and Group Suicide,” in Erich A. Berendt (ed.), Facing Finality: Cognitive and Cultural Studies on Death and Dying (University of Louisville Press, 2009), p.100.

8. Ibid., p. 102.

9. Rob Gilhooly, “Inside Japan’s ‘Suicide Forest’,” The Japan Times, June 26, 2011.

10. Toyomase Fusé, “Suicide and Culture in Japan: A Study of Seppuku as an Institutionalized Form Of Suicide,” Social Psychiatry, 1980, 15, pp. 57-63.

11. Scott Stokes, The Life and Death of Yukio Mishima, p. 51.

12. Henry Scott Stokes, “Headless in Ichigaya: Yukio Mishima’s Legacy,” 2006, Foreign Correspondents’ Club of Japan.

13. Yukio Mishima, Patriotism (New Directions, 1966), pp. 45-51.

14. Yukio Mishima, Confessions of a Mask (Panther Books, 1972), p. 37.

15. Richard A. Kaye, “‘Determined Raptures’: St. Sebastian and the Victorian Discourse of Decadence,” Victorian Literature and Culture, 1999, 27(1), p. 27.

16. Yukio Mishima, Sun & Steel (Secker & Warburg, 1971), p. 68.

17. Ibid., p. 24.

18. Matthew Chozick, “Queering Mishima’s Suicide as a Crisis of Language,” Electronic Journal of Contemporary Japanese Studies, 15 October 2007.

19. Peter Abelsen, ‘Irony and Purity: Mishima’, Modern Asian Studies, 30(3), pp. 651-79.

20. Yukio Mishima, Runaway Horses (Vintage Classics, 2000), p. 125.

21. Ibid., p. 125.

22. Ibid., p. 188.

23. Ibid., p. 315.

24. Ibid., p. 421.

Source: The original version of this essay was published in a Black Front Press volume on Mishima. This version is to be reprinted in a Ravenshalla Arts compilation of writings by Christopher Pankhurst.


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lundi, 25 août 2014

Dollar-Dämmerung

Dollar-Dämmerung

von Bruno Bandulet

Ex: http://www.jungefreiheit.de

Amerikanische Dollarnoten: Eine Leitwährung unter Druck Foto:  picture alliance / blickwinkel/McPHOTO

Amerikanische Dollarnoten: Eine Leitwährung unter Druck Foto: picture alliance / blickwinkel/McPHOTO

Die Dominanz des Dollars bedrohe die russische Wirtschaft, und russische Öl- und Gaslieferungen sollten künftig in Rubel abgerechnet werden, erklärte Präsident Putin jüngst auf der Krim. Ein bemerkenswerter Schachzug im neuen Kalten Krieg zwischen dem Imperium und der kleinen Großmacht, auch wenn die Deutschen als Großkunden russischer Energieexporte zögern werden, sich einer konstitutionellen Schwachwährung wie dem Rubel zu bedienen und dabei auch noch den Zorn der Amerikaner auf sich zu ziehen.

Ernster zu nehmen ist der strategische Plan Pekings, den eigenen Außenhandel ebenso wie Investment-Transaktionen in weitaus größerem Umfang als bisher in Yuan statt in Dollar abzuwickeln. Bereits im März unterzeichneten die Deutsche Bundesbank und die Deutsche Börse entsprechende Abkommen mit der chinesischen Zentralbank.

Chinas Währung wird Alternative zum Dollar werden

Frankfurt wird neben London zum zweiten Handelszentrum für Yuan in Europa. Die Liberalisierung des chinesischen Kapitalmarktes und die Freigabe des Yuan-Wechselkurses werden folgen. Chinas Währung wird sich als Alternative zum Dollar etablieren. Angesichts chinesischer Währungsreserven von nahezu 4.000 Milliarden Dollar ist China ungleich schwerer angreifbar als Rußland.

Amerikanische Sanktionen gegen das Reich der Mitte nach dem Vorbild der jüngsten antirussischen Maßnahmen würden die internationalen Finanzmärkte in ihren Grundfesten erschüttern. Sie würden als Vorspiel zum Krieg interpretiert – so wie Präsident Roosevelts Blockade gegen das imperiale Japan.

Die vorsichtigen Chinesen werden den Showdown hinauszögern wollen. Ihre strategischen Denker sprechen seit Jahren von der Notwendigkeit, die Rolle des Yuan an den Kapitalmärkten zu stärken, die Dollar-Herrschaft zu brechen und die eigenen Goldreserven aufzustocken. Zu letzterem hatten sie 2013 Gelegenheit, als Goldman Sachs zur Attacke auf den Goldpreis blies und die amerikanischen Fonds in Panik verkauften.

Die Vordenker in Peking wissen – sie sagen es auch ganz offen –, daß China in der Dollar-Falle sitzt und in einer Währung überinvestiert hat, die nach amerikanischem Belieben abgewertet und im Konfliktfall blockiert werden kann. Die Option, die Dollarreserven der chinesischen Volksbank auf den Markt zu werfen, existiert in der Realität nicht. Praktikabel ist nur eine graduelle Lösung von der Weltreservewährung auf längere Sicht.

Annäherung von Moskau und Peking durch Amerika beschleunigt

In diesem Zusammenhang ist das im Mai abgeschlossene Erdgasabkommen zwischen Moskau und Peking von überragender Bedeutung. In etwa ab 2018 wird der russische Staatskonzern Gazprom 30 Jahre lang Erdgas in einem Gegenwert von geschätzten 400 Milliarden Dollar an China liefern, die Rechnungen jedoch nicht in Dollar, sondern in Yuan oder Rubel stellen. Die Ironie des Deals, der Washington alarmiert haben muß, besteht darin, daß die Amerikaner ihn selbst beschleunigt haben – durch ihre Strafmaßnahmen gegen Moskau. Sie treiben Rußland in die Arme Chinas.

Deutschland und die EU hingegen scheinen sich mit den bestehenden Verhältnissen abgefunden zu haben. Die Bundesrepublik fungiert als unsinkbarer Flugzeugträger der einzigen Weltmacht, die amerikanischen Truppen hierzulande einschließlich ihres zivilen Gefolges und der Geheimdienstmitarbeiter genießen exterritorialen Status und unterliegen nicht deutscher, sondern amerikanischer Gerichtsbarkeit. Die US-Justiz besteht auf der Geltung amerikanischen Rechts auch in Europa – und sie kann den Anspruch durchsetzen.

Zuletzt akzeptierte die französische Großbank BNP Paribas eine milliardenschwere Strafzahlung an die US-Behörden wegen Umgehung amerikanischer Sanktionen gegen den Iran, den Sudan und Kuba, obwohl die Geschäfte nicht auf amerikanischem Boden, sondern in Genf und Paris getätigt wurden. Es genügte, daß in Dollar fakturiert wurde – eine perfekte Illustration, wie der sogenannte Dollar-Imperialismus funktioniert. Die französischen Politiker waren empört – und gaben klein bei. Kein zweiter de Gaulle in Sicht, nirgends.

Deutsches Gold bleibt in Amerika

Unterdessen ist aus London zu hören, daß internationale Handelsgeschäfte zunehmend in Gold abgewickelt werden. Dabei wechseln die Barren an den Handelsplätzen Singapur, Shanghai, Dubai oder Istanbul den Eigentümer. Weil nichts über Bankkonten und Clearingstellen läuft und die Transaktionen für das US-Justizministerium nicht einsehbar sind, können die Amerikaner auch nichts blockieren oder verbieten.

Auch damit wird ein neues Kapitel in der langen Saga der Dollar-Dämmerung geschrieben. Die USA, immer noch im Besitz der größten Goldreserven der Welt, beginnen die Kontrolle über den Markt für Gold – die maßgebende werthaltige Alternative zum Dollar – zu verlieren.

Nicht aber die Kontrolle über den Teil der deutschen Goldreserven, der zusammen mit einigen tausend Tonnen anderer Länder im Keller der Federal Reserve Bank of New York liegt. Noch 2013 hatte sich der CDU-Außenpolitiker Philipp Mißfelder mit Unterstützung der Bild-Zeitung dafür stark gemacht, das deutsche Gold aus New York zurückzuholen.

Im Frühjahr 2014 verlor er sein Amt als Amerikabeauftragter der Bundesregierung. Als er sich dann auch noch die Freiheit nahm, den Geburtstagsempfang für Altbundeskanzler Gerhard Schröder in Sankt Petersburg zu besuchen, auf dem Wladimir Putin, der Leibhaftige, gesichtet wurde, war er bei den Amerikanern unten durch.

Seitdem schwindet auch die Chance auf ein baldiges Wiedersehen mit dem amerikanisierten deutschen Gold. Spiegel-Online meldete am 24. Juni: „Bundesregierung will Gold in den USA lassen.“ Der lange Arm von Uncle Sam – bis Peking reicht er nicht, wohl aber bis Berlin.

JF 35/14

Amerika gaat IS gebruiken als excuus voor aanval op Syrië

‘Amerika gaat IS gebruiken als excuus voor aanval op Syrië’

Republikeinse senator: ‘IS zal proberen grote Amerikaanse stad op te blazen’

Ex: http://xandernieuws.punt.nl


Minister Defensie Chuck Hagel: ‘IS is grotere bedreiging voor VS en Europa dan 9/11.’

De Amerikaanse stafchef van de strijdkrachten, generaal Martin Dempsey, liet gisteren weten dat de islamitische terreurbeweging IS pas kan worden verslagen als er ook luchtaanvallen in Syrië worden uitgevoerd. Volgens de New York Times zal het Witte Huis daardoor dieper in het conflict in Syrië worden gezogen. Kritische analisten wijzen erop dat de in september 2013 dankzij de Russische president Putin op het laatste moment afgeblazen Amerikaanse aanval op Syrië zo alsnog op de agenda wordt gezet. (1)

Eén van de andere stappen die volgens de NYT kan worden genomen is het ‘trainen, adviseren en uitrusten van de gematigde oppositie in Syrië, en ook de Koerdische en regeringstroepen in Irak.’ Wat er niet bij werd gezegd is dat IS voor een groot deel bestaat uit door Turkije en de CIA getrainde en zwaar bewapende terroristen die uitsluitend tegen de Syrische president Assad hadden moeten vechten.

Putin voorkwam in september 2013 Amerikaanse aanval

Vorig jaar mislukte het om een Amerikaans-Turkse invasie van Syrië te rechtvaardigen. Aanvankelijk werd een aanval met chemische wapens in een buitenwijk van Damascus, waarbij honderden doden vielen, in de schoenen geschoven van de regeringtroepen van president Assad. Obama had zo’n aanval een ‘rode lijn’ genoemd, waarna Amerikaans ingrijpen zeker leek.

Twee zaken voorkwamen dat de Amerikaanse kruisraketten en bommenwerpers op Syrië werden afgestuurd. Allereerst was het de interventie van de Russische president Vladimir Putin, die een grote vloot tussen Syrië en de Amerikaanse aanvalsvloot posteerde, en dreigde alles wat de Amerikanen op Syrië zouden afsturen neer te schieten. Vervolgens kwam Putin met een briljante diplomatieke oplossing die het chemische arsenaal van Assad –althans op papier- verwijderde, maar de president wel in het zadel liet zitten.

Ten tweede waren het de boven tafel gekomen bewijzen dat de chemische aanval in Syrië niet door de regeringstroepen, maar door de rebellen was uitgevoerd, doelbewust om Assad daarvan de schuld te geven. Deze false-flag aanval bleek direct te zijn aangestuurd door Turkije. Tevens werd het bewijs geleverd dat de chemische bestanddelen van het gebruikte wapen afkomstig waren uit Saudi Arabië.

Turkije vormt met hulp VS neo-Ottomaans imperium

De Amerikaanse Pulitzer prijswinnende onafhankelijke journalist Seymour Hersh onthulde de directe betrokkenheid van Turkije en de samenwerking tussen de regering Erdogan en Al-Qaeda. Al in 2007 schreef hij in een uitgebreid artikel dat de regering Bush was begonnen met het steunen en trainen van aan Al-Qaeda gelieerde Soenitische terreurgroepen, met de bedoeling hen in te zetten tegen Syrië en de groeiende invloed van het Shi’itische Iran in Irak te stoppen.

Op deze wijze ontstond ook IS(IS). De Turken werkten samen met de Amerikanen bij het rekruteren, trainen en bewapenen van deze moslimterroristen, maar deels om geheel andere redenen. Turkije streeft weliswaar net als de VS naar het vervangen van Assad door een radicale Moslim Broederschap regering, maar met de achterliggende bedoeling om een grensoverschrijdend Islamitisch Kalifaat op te richten, dat later eenvoudig in het door Erdogan nagestreefde neo-Ottomaanse Rijk kan worden opgenomen.

Minister Hagel: IS grotere bedreiging dan 9/11

Gisteren noemde de Amerikaanse minister van Defensie Chuck Hagel IS ‘een grotere bedreiging dan 9/11... .IS is meer dan enkel een terreurgroepering. Ze verbinden ideologie met een geraffineerde strategische en tactische militaire onversaagdheid, en ze worden onvoorstelbaar goed gefinancierd. Dit gaat veel verder dan we ooit hebben meegemaakt. We moeten ons op alles voorbereiden. Wees er klaar voor.’

‘Het bewijs is behoorlijk duidelijk. Als we kijken naar wat ze deden bij meneer Foley –de Amerikaanse fotojournalist die op video werd onthoofd- en dreigen te doen bij alle Amerikanen en Europeanen, dan kan dit alleen maar als barbaars worden omschreven. Ze vertonen geen enkel fatsoen of verantwoord menselijk gedrag. Ze zijn een onmiddellijke bedreiging voor al onze belangen.’ (2)

Dat IS een grote bedreiging vormt en een ware uitroeiingsoorlog voert tegen christenen, ‘afvallige’ moslims en alle andere ongelovigen staat buiten kijf. Deze oorlog had er echter nooit zonder Amerikaanse, Europese, Turkse en Saudische hulp kunnen komen. De VS lijkt de strijd tegen IS nu als voorwendsel te gaan gebruiken om alsnog een militaire aanval op Syrië te rechtvaardigen, wat Turkije direct in de kaart zal spelen.

‘IS zal proberen grote Amerikaanse stad op te blazen’

Om het Amerikaanse publiek op te warmen voor weer een nieuwe oorlog waarschuwde de Republikeinse senator James Inhofe, topman in het Comité voor de Gewapende Diensten, dat IS zal proberen om snel ‘een grote Amerikaanse stad op te blazen.’ Inhofe uitte kritiek op Obama en zei dat de president nog steeds geen strategie heeft om IS te verslaan (3).

Ook luitenant-kolonel Anthony Schaffer vindt Obama’s reactie op de opmars IS, dat hij de ‘Antichrist van alle terreurorganisaties’ noemt, veel te slap. De president zou mede verantwoordelijk zijn voor de onthoofding van James Foley, omdat hij een reddingsoperatie onnodig lang zou hebben uitgesteld.

Xander

(1) Infowars
(2) Zero Hedge
(3) The Hill
(4) YouTube via Washington Free Beacon

Zie ook o.a.:

21-08: Videobewijs van IS trainingskampen in Turkije
18-08: Overgrote deel van de wereld nu crisisgebied (1/3 IS strijders afkomstig uit Europa)
08-08: Succes ISIS dankzij Westerse ‘bondgenoten’Turkije en Saudi Arabië
26-07: Crisis Oekraïne: Backup-plan globalisten naar Derde Wereldoorlog (/ NAVO en Westen gevangen in Saudische-pan islamitische agenda / Syrië blijft het doelwit)
18-06: Onthutsend: ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije
10-05: Syrië: Regering Obama wil alle macht overdragen aan Moslim Broederschap
08-04: Pulitzerprijs journalist: Turkije achter gifgasaanval Syrië, werkt samen met Al-Qaeda
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk (/ Vanuit Turkije zal het nieuwe islamitische Kalifaat worden opgericht)
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
27-03: Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen

La mitología de la modernidad

El estado de naturaleza, la doctrina de la soberanía político-jurídica, el contractualismo, el Estado, la Sociedad, y el ciudadano como el hombre perfecto son los grandes mitos que subyacen en el subsuelo de las constituciones modernas, cajas de Pandora del artificialismo imperante en las relaciones humanas.

1.- Luís Díez del Corral observó hace tiempo en La función del mito clásico en la literatura contemporánea, que los mitos clásicos habían perdido su expresividad originaria y Manfred Frak dedicó más tarde algunos libros a “la nueva mitología” de la modernidad. El libro del jurista italiano Danilo Castellano Constitución y constitucionalismo, una espléndida síntesis, breve y muy clara, sobre la naturaleza del constitucionalismo nacido de las revoluciones modernas y sus vicisitudes, sugiere que el constitucionalismo descansa en doctrinas que operan como mitos.

2.- La tendencia más característica del pensamiento moderno interrumpió la mayor de las revoluciones imaginables: la desacralización del mundo que llevaba a cabo el cristianismo. La cultura de la civilización occidental, incluida la resurrección de la mitología, en este caso artificialista -una manera de desacralizar que, al prescindir de su causa, aniquila la vida natural-, tiene la impronta de esa desacralización o desdivinización de la Naturaleza, que suele describirse como secularización, palabra que, si significa algo, es la tendencia a la politización de la vida.

Aparte de hechos como el cambio en la imagen del mundo con los descubrimientos, etc., contribuyeron en el plano intelectual a la nueva mitologización la influencia de la Pólis griega de la mano del humanismo, según la tesis, que se pasa demasiado por alto, del alemán Paul Joachimsen, el suizo Werner Naef o el español Álvaro d’Ors; la del gnosticismo según Voegelin y la reducción del poder a sus connotaciones inmanentistas, de lo que dio Maquiavelo fe notarial. La Reforma protestante les dejó libre el campo al separar la razón (eine Hure, una prostituta según Lutero), de fe, rompiendo la relación entre este mundo y el sobrenatural, del que, como reafirmó el gran teólogo Urs von Balthasar, depende el mundo natural.

Los fundadores de la ciencia moderna estaban convencidos de que Dios había ordenado racionalmente la Creación, siendo posible por tanto conocer mediante la razón las leyes que la gobiernan. Sin embargo fue fundamental el auge de la ciencia, a pesar de haber hecho posible la desacralización de la Naturaleza, que ahuyentó las creencias ancestrales en signos, fuerzas, seres misteriosos y supersticiones, para reactivar las explicaciones mitológicas: las ideas tienen consecuencias y una de las más peligrosas puede ser su divulgación, como gustaba sugerir Leo Strauss y la ciencia se divulgó como un medio de emancipación del mundo natural de su dependencia del sobrenatural. Algo parecido ha ocurrido con la teoría de la relatividad de Einstein. Al popularizarse la idea, ha contribuido poderosamente a difundir la creencia en que no hay verdades objetivas, impulsando el relativismo moral tan de moda.

3.- La conocida tesis de René Girard de que existe una lucha permanente entre el polémico logos griego de Heráclito y el logos del evangelio de San Juan, resume muy bien el proceso desencadenado en el mundo moderno, en el que se habría impuesto el logos naturalista, de naturaleza mítica. La teología, como fuente de la verdad del orden universal, era considerada el saber supremo en la jerarquía de los saberes. Pero la metafísica empezó a separarse de ella y ante el fracaso de la teodicea (”justificación de Dios”) de la metafísica racionalista, incapaz de demostrar la existencia de Dios, se empezó a poner la fe en la ciencia natural. Separado este mundo del sobrenatural por la Reforma,la ciencia da por lo menos certezas y seguridad acerca de las cosas terrenas.

Esa tendencia del pensamiento moderno impulsada por la metafísica armada con la ciencia, devino una creencia colectiva en la época romántica caracterizada por la revalorización, a la verdad un tanto inconsciente, de la mitología en la que se inserta el constitucionalismo.

4.- Decía Cassirer al comienzo de su libro El mito del Estado: «la preponderancia del pensamiento mítico sobre el racional en algunos de nuestros sistemas políticos modernos es manifiesta». Cassirer se quedó corto al decir “algunos”, seguramente porque el libro vio la luz en 1946. Él mismo afirma casi a continuación que «en la vida práctica y social del hombre, la derrota del pensamiento racional parece ser completa e irrevocable. En este dominio, el hombre moderno parece que tuviera que olvidar todo lo que aprendió en el desarrollo de su vida intelectual. Se le induce a que regrese a las primeras fases rudimentarias de la cultura humana. En este punto, remachaba Cassirer, el pensamiento racional y el científico confiesan abiertamente su fracaso; se rinden a su más peligroso enemigo».

El progreso del pensamiento mítico a partir de esa fecha, evidencia la claudicación del pensamiento racional y el científico. Es más, este último, en su degeneración ideológica, el cientificismo, produce continuamente infinidad de nuevos mitos. Recientemente, los mitos de las “ideologías de la estupidez” (A. Glucksmann), entre ellas las bioideologías, intelectualmente endebles pero muy poderosas dada la debilitación del pensamiento por el auge de esa estupidez que había detectado ya Robert Musil; por la destrucción del sentido común denunciada por Alfred N. Whitehead; por “el oscurecimiento de la inteligencia” advertido por Michele Federico Sciacca; por la “derrota del pensamiento” constatada por Alain Finkielkraut;… En fin, por la infantilización diagnosticada por Tocqueville como una pandemia a la que es propensa la democracia y fomentan las oligarquías para afirmar su poder.

Los mitos que alberga el modo de pensamiento ideológico, dominan hoy el panorama de las ideas, entre ellas las políticas, jurídicas y sociales. Según el sociólogo Peter Berger, nuestra época es una de las más crédulas que han existido. Sin duda por la apariencia de cientificidad de que se revisten ideas de las que se aprovechan minorías para hacer su negocio.

5.- El profesor Castellano busca el lazo común entre los tres constitucionalismos que distingue: dos europeos, el constitucionalismo “continental” a la francesa y el “insular” inglés, y el extraeuropeo “estadounidense”. No obstante, existe una diferencia entre los anglosajones y el francés: y este último pretende desde su origen ser algo así como la cuadratura del círculo de la mitología política moderna, cosa que no pretenden los otros, más enraizados en la realidad meta-antropológica (von Balthasar), que en la visión meta-física moderna.

Los sistemas políticos que imitan el constitucionalismo a la francesa son prácticamente míticos. De ahí su naturaleza intrínsecamente revolucionaria, pues la Gran Revolución aspiraba a recomenzar la historia partiendo del Año Cero (1789), en contraste con los otros dos, que, menos metafísicos y antiteológicos, eran conservadores, como sentenció Macauley, en tanto no partían del Derecho -la Legislación- como un instrumento revolucionario, sino de la libertad como un presupuesto meta-antropológico cuya protección es, justamente, la razón de ser del Derecho.

En efecto, el verdadero sujeto del constitucionalismo continental no es el hombre libre sino, igual que en la Pólis, el ciudadano, una creación legal en tanto miembro de una comunidad artificial, la estatal.

6.- ¿Cuál es el fundamento intelectual del constitucionalismo? La lógica de la vida colectiva y del orden social es el Derecho de manera parecida a como lo es la Matemática en el orden de la naturaleza. Pero mientras aquella es práctica, empírica, puesto que pertenece al mundo de la libertad, la de la Matemática es teórica, deductiva, puesto que su mundo es el de la necesidad. El Derecho es por tanto el fundamento de los órdenes humanos concretos, en contraste con lo que llama Castellano «la tesis de la geometría legal», según la cual, «el derecho no es el elemento ordenador de la comunidad política (y, por tanto, bajo un cierto prisma preexistente a ella), sino que nacería con el Estado, que -a su vez- se generaría por el contrato social». Esta es la clave del constitucionalismo continental, que instrumentaliza el Derecho poniéndolo al servicio de la política estatal, una política distinta de la sometida al Derecho. De ahí el auge de la politización a través de la Legislación.

7.- El jusnaturalismo racionalista, que fundamenta el constitucionalismo, continuaba formalmente la tradición medieval de la omnipotentia iuris. Pero mientras el antiguo Derecho Natural se asienta como indica su nombre en la naturaleza de las cosas y en la costumbre, el nuevo descansa en la concepción puramente meta-física que excluye la teología (Grocio, Alberigo Gentile, Hobbes…). La anterior omnipotentia iuris, que pervive como un residuo, descansaba en la tradición del Derecho Natural para la que el orden cósmico es congruente con la naturaleza humana. La moderna se rige por el ingenuo jusnaturalismo racionalista, causa del artificialismo político, social, jurídico y moral, pues no se atiene a lo natural, tal como lo muestran las costumbres y la experiencia, sino a la recta ratio. Ésta construye el orden social como un producto abstracto al que ha de adaptarse la naturaleza humana.

8.- ¿Por qué es ingenuo este derecho natural?
En primer lugar, porque al ser puramente racional, “teórico”, su contenido queda a merced de la voluntad, con lo que su racionalidad depende de la coincidencia o no con la realidad empírica, con las costumbres, los usos y las tradiciones de la conducta. En segundo lugar, porque descansa en el mito del contractualismo político, liberador de otro mito, el del estado de naturaleza. Éste es un mito bíblico, pero en el sentido del mito como una forma de expresar la realidad. Idea que, vulgarizada, impulsó el romanticismo. «Para los verdaderos románticos, dice Cassirer, no podía existir una diferencia señalada entre la realidad y el mito; cabía ahí tan poco como entre poesía y verdad».

9.- Hobbes convirtió el estado de naturaleza caída del que hablaban los Padres de la Iglesia en el mito fundacional que justifica otro gran mito: el del contrato político, que, a pesar de la critica de Hume, dio origen a una interminable serie de mitos como el del poder constituyente, al que dedica Castellano un capítulo. Hume no pudo tampoco impedir que su neurótico amigo, el calvinista Rousseau, radicalizase el contractualismo. Hobbes se había contentado con distinguir lo Político y lo Social como el Estado y la Sociedad que, en cierto modo, se limitaban entre sí, puesto que la moral seguía dependiendo de la Iglesia. Rousseau los unificó en un sólo contrato, el contrato social, para acabar con la Iglesia y restaurar el estado de naturaleza, que en su opinión no era cainita como suponía Hobbes, sino todo lo contrario. La supresión o superación del dualismo hobbesiano, será una obsesión desde el romanticismo .

10.- Una consecuencia de la Gran Revolución es la consideración de la revolución como fuente de legitimidad, pues su idea central consistía en garantizar los Derechos del hombre y del ciudadano frente al despotismo monárquico. Mientras los otros dos constitucionalismos se contentaban con garantizar las libertades naturales mediante el Derecho, el francés trasladó el derecho divino de los reyes en el que se apoyaba la no menos mítica soberanía estatal alciudadano. El ciudadano es el mito clave del constitucionalismo, cuya causa final consiste en la potenciación de la ciudadanía aunque vaya en detrimento de la libertad, pues el ciudadano no es el hombre libre por naturaleza sino una construcción legal, que reserva la ciudadanía para unos pocos, la burguesía revolucionaria triunfante, el tercer estado de Sieyés, una clase económica.

11.- El socialismo se enfrentó a esta situación fáctica, manifiestamente injusta, reivindicando no la igualdad formal, legal inherente a la libertad política, sino la igualación material de todos para establecer la ciudadanía universal. No se opone, pues, al espíritu burgués sino que quiere extenderlo a todas las clases: la verdadera democracia consiste en que participen todos como ciudadanos de las comodidades, placeres y bienestar de la burguesía. Algo así como una clase media universal de espíritu bourgeois. En su versión pacifista, el “socialismo evolutivo” (Bernstein), que prefiere la revolución legal a la revolución violenta, pacta con el odiado capitalismo, igual que había pactado antes la monarquía con la burguesía para afirmar su poder. La socialdemocracia es un capitalismo estatista que identifica el progreso y la democracia con el aburguesamiento universal .

12.- El ciudadano de la Pólis griega combinado por Rousseau con el creyente calvinista de su Ginebra natal -el propio Rousseau- aderezado con la visión de la vida campesina, es la figura central del constitucionalismo. El mito del ciudadano unirá luego los tres constitucionalismos bajo la rúbrica, anota Danilo Castellano, del pluralismo de la ideología de los derechos humanos, más que mítica supersticiosa, si creer en los derechos humanos es, al decir de MacIntyre, como la creencia en las brujas y los unicornios. Las ideologías, llevadas por su lógica y por la demagogia, al instalar como su principio el derecho a la autodeterminación individual, han llegado así al punto en que, sin quererlo, disuelven los órdenes políticos fundados en el constitucionalismo, abstractos por su concepción pero concretos gracias a la presión del poder político.

Ha surgido así un nuevo estado de naturaleza de guerra de todos contra todos fundado en el artificialismo, en el que minorías organizadas en lobbies reivindican como conquistas democráticas las cosas más absurdas. Entre ellas, están alcanzando una gran intensidad política las relacionadas con la “cuestión antropológica”, la última producción de la ideología de la emancipación. Este artificioso estado de naturaleza necesita sin duda de un nuevo constitucionalismo que contenga la destrucción del Estado, de la Sociedad, y, en último análisis, de la cultura y la civilización.

Fuente: Disenso

Schmitt, Sovereignty, & the Deep State

4489568_orig.gifSchmitt, Sovereignty, & the Deep State

By Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com

In Political Theology [2], his short book on the concept of sovereignty, Carl Schmitt states that: “Sovereign is he who decides on the exception.”[1] Sovereignty means supreme political authority, as opposed to political subjection. Within a society, the sovereign is the ruler, as opposed to the ruled. A sovereign nation rules itself, as opposed to being ruled by others.

For Schmitt, law and bureaucracy can deal with normal day-to-day life. But, as Aristotle pointed out, generalizations about human affairs pertain only “for the most part.” In addition to normal circumstances, there are exceptional circumstances, in which functionaries cannot simply apply the existing laws.

Thus supreme power cannot lie in laws which are administered by bureaucracies. Supreme power reposes in the person who decides what to do in exceptional cases, when the codifications of past experience are not enough to guide us.

Schmitt’s concept of sovereignty is beguilingly simple, but when one thinks it through, the implications for the liberal project are devastating.

One of the leading slogans of liberalism is “government by laws, not men,” meaning that sovereignty ultimately rests with laws rather than individual men. The desirability of government by laws can be appreciated by imagining a utopia in which there are no laws, just a wise and benevolent judge who looks at the unique circumstances of every dispute and intuits the just decision.

There are two basic problems with this utopia.

First, there is no guarantee that the judge will always be wise and benevolent, and if he fails to deliver justice, then we would need a way to remedy the situation. That remedy cannot consist simply of another man who is empowered to fix the problem, because what if he becomes corrupt or capricious? Obviously, we cannot leave decisions in the hands of men. There have to be principles for evaluating decisions and rules for reviewing and correcting them, which means: reposing sovereignty in general principles or laws.

Second, if every dispute is treated as a unique situation with a unique just outcome, this makes life rather unpredictable. But unpredictability undermines social cooperation, order, and progress. Large business endeavors, for example, involve tremendous financial risks. But people will hesitate to undertake such risks if there is not a legal structure in place that allows them to predict the likely outcomes of certain conflicts. Therefore, we need a code of general laws. And since a lot of conflicts are pretty much the same, there’s no harm in having general rules to adjudicate them.

The liberal dream is to insure that everyone is treated justly by submitting all human decisions to rules. These rules can be applied according to other rules. Individual decision-makers can not only follow rules, they can be chosen according to still other rules, and their positions can based on objective qualifications, i.e., educational attainments and professional certifications. The aim is a society in which justice is produced by a well-oiled, rule-governed machine free of human bias, arbitrariness, and corruption.

In order to insure that the machine performs, it must have built-in self-monitoring and self-correcting mechanisms. It need not depend upon the moral or intellectual virtues of its functionaries if it can watch all their actions, double-check all their decisions, and reward or punish them accordingly. Just as the Catholic sacraments can be dispensed by a corrupt priest, justice can be produced by bored, cynical, and indifferent bureaucrats as long as the machine functions according to its rules.

In sum:

  1. Liberalism wishes to repose sovereignty in law, not men, the ultimate law being the constitution, which is the blueprint of a vast justice-and-fairness dispensing machine.
  2. Liberalism believes that human decision is a corrupting force in government, thus decisions must be eliminated where possible and subjected to rules where unavoidable. The ideal government is a machine, like the Newtonian mechanical model of the universe which requires no recourse to divine intervention. Decisions in government is like miracles in nature: “arbitrary” ghosts to be exorcised from the machine.
  3. Liberalism believes that sovereignty can be divided, i.e., that the machinery of government can diagnose and correct itself. This includes such notions as judicial review and bureaucratic auditing, but at the highest constitutional level, it is the idea of of the separation of powers, which “check” and “balance” each other.
  4. Liberalism believes that if government is sufficiently rule-governed and self-correcting, it need not depend on extraordinary human moral virtue. Honest, wise, and disinterested men are rare, but all people wish to enjoy pleasure and avoid pain. Thus the most stable foundation of political order is greed and fear. Optimally dispensing such awards and punishments requires extensive surveillance and auditing, so nobody gets away with anything.

Just as hell is an instrument of divine love, the modern bureaucratic surveillance state is an instrument of liberal fairness.

The weakness of the liberal model is that human decisions can only be regulated by general rules when dealing with normal circumstances, i.e., with circumstances anticipated by legislators and that thus fall under their rules. But what about exceptional circumstances that do not fall under rules, circumstances that were not foreseen and provided for in advance? These call for decisions. Now, in the case of a judge or a bureaucrat, these decisions can be subjected to higher order review, which can itself be governed by rules.

But what happens when we get to the very top of the legal hierarchy, the constitution itself? What happens when a constitutional order encounters a situation that was not anticipated by the founders and cannot be subsumed under their laws? Then the preservation of the constitutional order depends upon human decision, rather than decision depending upon the constitutional order. Decisions can be guided by the constitution only in circumstances foreseen by the founders. In exceptional circumstances, decisions must be guided by something higher.

Sovereignty thus lies in the hands of men who decide in exceptional circumstances. Specifically, they decide when exceptional circumstances are at hand, and they decide what to do about them. At that point, the only thing that the legal system can do is specify who is empowered to make such decisions.

If sovereignty ultimately reposes in men, not laws, this is true even in liberal systems which officially deny it. Liberal societies are simply ruled by secret sovereigns, men who exercise decision as they hide behind the laws. In liberal society, there are two kinds of secret sovereigns.

First, there are the founders, the framers of the constitutional order who decided what the fundamental laws will be. Laws are ultimately created by decisions. Thus those who believe that decisions must always be governed by laws are simply abandoning their own freedom and responsibility and choosing to be ruled by the free decisions of those who came before them. Just as the deist model of the universe depends upon divine wisdom to frame its laws and set the machine in motion, liberals depend on the human wisdom of the Founders who created the constitution.

Second, since the founders of a liberal system could not anticipate every exceptional circumstance, sovereignty must be exercised in the present day as well. Some liberal societies actually make constitutional provisions granting unlimited dictatorial power to an individual in emergency situations, for instance, article 48 of the Weimar constitution, which Adolf Hitler invoked to take dictatorial power. But if a society makes no legal provisions for sovereign decisions in emergency situations, such decisions must still be made. Thus they will be made outside the framework of the official state. Such decisions may be made by important political figures, but not in their official capacities, which do not permit such decisions.

This, of course, is what is meant by the idea of a “deep state [3],” which, interestingly enough, is a Turkish contribution to contemporary political discourse. The Turkish idea of the deep state (derin devlet) refers to a network concentrated in the military and security services but spread throughout the bureaucracy and judiciary and intersecting with organized crime. The deep state works to maintain Turkey as a secular, nationalist society, primarily working against Islamists, Left-wing radicals, and Kurdish separatists. (The Turkish deep state seems to intersect with the crypto-Jewish Dönmeh [4] community.)

A similar deep state heaved into the light in Egypt, when the Supreme Council of Armed Forces, [5] in response the the Egyptian Revolution of 2011, removed President Hosni Mubarak from power. The SCAF then called elections, ceded power to the winner, Mohamed Morsi, and dissolved itself in June of 2012. In July of 2013, when Morsi proved unable to govern, he was removed in a military coup led by SCAF member Abdel Fattah el-Sisi, who is now the President of Egypt. After the coup, SCAF was officially reactivated, although it members were surely in close and constant contact with each other during its official hiatus, particularly in the run up to the coup.

The concept of a deep state overlaps with such notions as an establishment, a permanent bureaucracy, secret agencies, smoke-filled rooms, lobbies, political “inner parties,” NGOs and Quangos, and even secret societies [6], all of which shape political policy and negotiate between interest groups, which is just politics as usual. But in Schmittian terms, this has nothing to do with sovereignty, which is comes to light when politics as usual breaks down. And in the cases of Turkey and Egypt, when the political system had been paralyzed by crisis, the deep state centered in the military has intervened to preserve a secular, nationalist political order.

Since White Nationalists aim at creating the next political system in North America and in white nations around the globe, and since we are counting on the present system to collapse under the weight of external shocks and internal corruption, it behooves us to understand where sovereignty resides in the present system. If, for example, the American system entered a constitutional crisis, who would exercise sovereign power to preserve the system? Where does the American deep state lie? Or, better: where would it emerge? What is the system’s last line of defense? Who will kill and die to preserve it?

Organized Jewry is the most powerful force in America today. In terms of politics as usual, Jews get their way in all matters that concern them. But although organized Jewry surely would intersect with an American sovereign deep state, if America faced a severe constitutional crisis, I do not think that Jews would step in to exercise the sovereign decision-making functions necessary to preserve the system. They would surely try to stave off a crisis for as long as possible, to preserve their wealth and power. But ultimately, I do not think they would risk their own blood and treasure to preserve the American system, for the simple reason that the Jews today show no sign of caring about America’s long-term viability. It’s not their country, and they act like it. They are just using it, and using it up. They are not stewarding it for future generations. In a real crisis, I think their deepest instinct would be simply to decamp to friendlier climes.

Would the American deep state emerge in the military? The military is currently the branch of government that Americans hold in highest esteem. But a fatal crisis might include catastrophic military failure. It might also involve the American military massacring civilians. In which case, the military would enjoy very low esteem, and all Bonapartism would be off.

Liberal societies may be especially brittle when faced with systemic crises because liberalism corrodes virtue and excellence. Modern political thought promised stability by founding political order on widespread vices — greed and cowardice – rather than rare virtues like moderation, courage, wisdom, justice, and honor. But when the liberal machine breaks down — when it can no longer master crises — when it can no longer dispense rewards and punishments — when it it depends for its salvation on the decisions of a sovereign, then liberalism’s very existence will require the virtues that it neglects if not outright disdains.

If you want to see real terror in an American’s eyes, simply propose a new constitutional convention. Most Americans would never trust their contemporaries with framing a new system because they believe, correctly, they they are not just silly and ignorant but also downright vicious.

Wherever sovereignty would ultimately repose in a systemic crisis — wherever a deep state would emerge — what separates a true White Nationalist from a mere race-conscious reactionary is recognizing the system’s ultimate guardians as our worst enemies [7].

Note

1. Carl Schmitt, Political Theology: Four Chapters on the Concept of Sovereignty [2], trans. George Schwab (Cambridge, Mass.: MIT Press, 1988), p. 5.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/08/schmitt.jpg

[2] Political Theology: http://www.amazon.com/gp/product/0226738892/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0226738892&linkCode=as2&tag=countecurrenp-20

[3] deep state: http://en.wikipedia.org/wiki/Deep_state

[4] Dönmeh: http://www.strategic-culture.org/news/2011/10/25/the-doenmeh-the-middle-easts-most-whispered-secret-part-i.html

[5] Supreme Council of Armed Forces,: http://en.wikipedia.org/wiki/SCAF

[6] secret societies: http://www.counter-currents.com/tag/metapolitics-and-occult-warfare/

[7] our worst enemies: http://www.counter-currents.com/2011/11/he-told-us-so-patrick-buchanans-suicide-of-a-superpower/

dimanche, 24 août 2014

Communism, Nihilism, Neoism, & Decadence

Stewart Home: Communism, Nihilism, Neoism, & Decadence

By Jonathan Bowden

Ex: http://www.counter-currents.com

Editor’s Note:

[1]The following text is a transcript by V.S. of one of Jonathan Bowden’s most entertaining lectures, which was delivered to the 25th New Right meeting in London on February 13, 2010. Although Stewart Home is the principal subject, Bowden romps through a wide field of politically correct theories, ultra-Left sects, and decadent forms of modern art.

In editing this transcription, I introduced punctuation and paragraph breaks. I also deleted a couple of false starts and added the first names of some figures.You can listen to the lecture at YouTube here [2]. Several bits were unintelligible and are marked as such. If you can understand these words, please post a comment below.

BowdenDemon.jpgI’d like to talk about Stewart Home: communism, nihilism, neoism, and decadence. I’ve given three talks on the extreme Left. One is called “Marxism and the Frankfurt School and the New Left [3].” Another was called “The Totalitarian Politics of Nineteen Eighty-Four [4].” And another one was about the concept of brain-washing and the use by the North Koreans and the Chinese of behaviorist techniques, particularly on prisoners in the Korean War—a totally forgotten struggle now—and a novel by an Italian-American called Francis Pollini [5] that was based on those events.

Stewart Home is an incredibly obscure figure who is on the margins of the cultural avant-garde, so I’m going to come to him towards the latter stages of the talk when I’ve dealt with some of the building blocks to begin with.

Most conservatives, with a small “c,” look around Western European countries like Britain today and wonder why they’re living in a mildly, but evidently Left-wing society. They wonder why they’re supposed to have won, but have actually lost. As they look around them, everything’s changed from what it was 40 to 50 years ago—every normative social value and experience—and they wonder why that has occurred.

There are many reasons for why it’s occurred, but one is the complete containment and taking over of the cultural space by what we’ll call cultural Marxism or Marxian ideas or soft Left ideas or post-communist ideas and their march through the institutions after the 1960s. But it didn’t just happen then. It had been prepared much earlier in the 20th century.

Marxism is a doctrine—before Lenin added the conspiratorial element of a vanguard party that seizes power with its paramilitary wing in a declining state—that originates from the middle of the 19th century and has a refutation of idealistic and utopian socialisms, some religious, some secular that preceded it. Marx believed that he had a science of history, that the thing was prior and determined, that history could be read like a runic pattern or the pattern of a Persian carpet, and he was the master of the dialectic that would determine humanity’s future. We now know that the nightmarish regimes that were created across the planet in the 20th century on the basis of some or all of his ideas failed, and most of them have been destroyed. But their legacy is still here.

Clare Short’s got a bit of the witness at the moment in the liberal press because of her appearance at the Chilcot Inquiry. She said something very interesting when the Soviet Union collapsed. She said, “Communism is over, but Marxism is not.” That’s a very prescient remark, because what’s happened in the Western world is that the idea that everything is economically predetermined in Marxian theory, that everything has a social dynamic which is structured and physical at the basis of economic life and it is materialistic, has been changed.

It was changed at the beginning of the 20th century by an Italian communist theorist in prison called Antonio Gramsci. He had the idea that the superstructure and the base—that which was beneath and economic and material, that which was above and philosophical and cultural—can be disjoined. They can be separated and teased apart. That’s actually a heresy in classical Marxism. But it enabled an enormous vista of struggle to be opened up right across academic, artistic, intellectual, and media-related life right across the West.

Part of the Left disengaged from the politics of vanguardism and engaged in what is now largely called cultural struggle. One of the great weaknesses of all forms of conservatism—whether Gaullism in France or Republicanism in the United States or Christian Democracy in Germany and Italy and elsewhere—is their refusal to fight cultural struggle, their refusal to believe that their enemies were in deadly earnest.

In the 1960s, persons who were regarded as “reactionary,” particularly in the academy, used to laugh at a lot of what was occurring. It was almost a joke. I’m sure most people are aware of that satire called Porterhouse Blue by Tom Sharpe which is based upon Peterhouse College, Cambridge of all these reactionary and ultra dons, people like Maurice Cowling, people like Roger Scruton who were associated with that college. They are metaphysical or deep blue conservatives, illiberal conservatives, people who were right on the edge of the conservative range of opinion before the far Right begins, as far as you can go within the mainstream, basically.

Those individuals—and I knew Cowling once (he’s dead now)—didn’t give in. But in a way they didn’t understand that in order to fight back against the tidal wave of Leftist ideas throughout the ‘’20s, ’30s, ’40s, ’50s, and thereafter you had to go further out ideologically, even if you weren’t prepared to make organizational commitments, even if it turned to fellow-traveling. You had to use Far Right ideas, even if you didn’t call them that, to fight against the Left in its militancy. Basically, conservative academics from Michael Oakeshott onwards refused to do so, absolutely refused to do so, and in doing so they basically put the noose around their own neck in relation to the forces that were coming.

Because their enemies were in deadly earnest. They wanted to transform the mindset of Western societies, and the way that they configured to do that wasn’t through vanguard parties, although they supported them, wasn’t through doctrines of social revolution, although they may have residually supported that. It was by changing the grammar that people used to think with at the advanced level.

Bowden-West-Cover-medium-e1397245147546.jpgStrangely for militant egalitarians, they used an extreme form of cultural elitism. You take the universities; you take the dons and the academics in the universities; you take the people who mark the PhDs that provide the methodology of attainment through which you get a don at the university. You then replicate that through all male and female students at the first, second, and third levels of tertiary education, never mind the people coming up from the secondary level.

As egalitarian education has been spread, we’re going to have a society where 30-50% go to university; there’s the University of Slough, which used to be the Poly in the Thames valley. You can do degrees in hair-dressing. You can do degrees in golf studies. You can do degrees in anything! You know, you send this away to a P. O. box number in Edinburgh, and in a couple of weeks it’s packaged, and you get a PhD in nuclear physics, then straight back in the post! This is the way it’s going!

There are a few upper-class people now who refuse to go to university. Princess Diana refused to go, partly because she wasn’t too bright, but also because it doesn’t have any social cache anymore, because if everyone goes it’s got no kudos. This is the idea! If everything is degraded, do you want to eat the bread that’s been in every other mouth?  This is the thing about egalitarian ideas.

The plan of Leftist subversion, which is a wave of academics in all sorts of areas, not necessarily networked, not necessarily doing it in relation to each other, but doing it in relation to the logic of their studies. They do it in discourse after discourse.

They do it in economic theory, which before John Maynard Keynes was classical liberal methodology, Alfred Marshall being the last of that particular school, revived by F. A. Hayek and Milton Friedman in the middle of the 20th century as a dissident current that would then come back. Keynes comes first, and Marxist economists like Professor Joan Robinson at Cambridge come later.

Then you go to anthropology. The first great textbook of anthropology is Arthur de Gobineau’s book, The Essay on the Inequality of the Human Races. This begins anthropology as a subject. This is a “racist” text. Anthropology is the science, or semi-science, that always has to deny its first text, because its first text is now so offensive in relation to all of the discourses that have come after. From the early part of the 20th century, you get the growing up of various discourses which are called social or socialized anthropology: the idea that race has nothing to do with anthropology, when race is the periodic table of anthropology and is the taxonomy of the human within that particular academic discipline. You reach a situation where by the 1970s if a don at, say, the University of Sussex, an ultra-Left institution on the south coast, said that there were cardinal racial differences in intelligence between people, there would have been an absolute riot on that campus, an absolute riot which would have had to have been controlled by the police and the authorities.

One thing the Left realized throughout the 20th century is that people who are very mental and people who are very abstracted in terms of their intellect can be physically intimidated very easily. The mind and the body are so split in Western life that all you have to do is have a small mob wave their fists at a couple of dons, and they’re prostrated, and they can’t do anything, and they’re in fear of their lives, and they will write in a different way afterwards. Trotsky said in a pamphlet called The Necessity of Red Terror, which was published in 1917, that you shoot a thousand to intimidate a million. But all you need to do at many universities is lob a brick through on Fresher’s day, and people are frightened to discuss and to write about and to theorize about whole sets of ideas.

Everyone knows that there is a spectrum since the French Revolution of far Left, moderate Left, center, moderate Right, radical Right views. Since about 1968, the radical Right chunk—which is to the Right of Oakeshott, Scruton, and Cowling—has been broken off and cannot be talked about other than as critique. You can talk about how you detest these ideas. You can talk about how evil and wrong they are. You can talk about how mistaken they are. But they can’t be adumbrated in and of themselves.

This is complicated because there are certain academies, such as the French one, where that’s not always true, and this is because in France there was a very powerful intellectual fascist tradition—essentially, that’s what it was—which goes right through to today and even to the New Right. There’s a degree to which in the Sorbonne in the ’70s you could see a poster saying, “Drieu La Rochelle: lecture this afternoon.” He committed suicide of course after the war because he was a collaborationist intellectual with Otto Abetz and other people in the German cultural ministry in Paris in occupied France at that time.

So, it’s not uniform. These things are process led and dynamic. It doesn’t just happen in economics and anthropology. It happens in psychology. It happens in sexology. It happens in English literature. It happens in the creation of new discourses such as cultural studies, which is the dissemination of ideas about mass culture. And it happens in critical theory.

Critical theory is a viewpoint that’s grown up across the arts and across the humanities and even into areas of law like criminology, which can also be considered to be one of these “ologies,” one of these subjects, and other areas of history of art, aesthetics, in philosophy courses, philosophy itself and so on.

The Anglo-American world, of course, had an empirical view of philosophy largely since Hobbes, but certainly since Russell in the 20th century, and a hostility to European philosophy which meant that there was less Marxist influence here. But the trouble with Bertrand Russell’s type of philosophizing is that it doesn’t believe that any of the big questions can be answered, and therefore philosophy itself becomes slightly pointless, and a cul-de-sac where you discuss the language you use to arrive at a concept to which there are multiple interpretations and of which you are forever unsure. In and of itself, that’s the preparation—this radical, tepid uncertainty—which leads from conservatism to liberalism and from liberalism to something that’s a bit more certain and lies to the Left of it.

Everything in Western societies has moved to the Left throughout the 20th century. I am not a Christian, but you could argue that after Vatican II many Catholics became Protestants; many Protestants became liberals; many secularist liberals who are ex-Protestant moved further to the Left and adopted views that they would have regarded as semi-extreme in the past as long as they were not connected to physical force, militant working class politics, vanguardism, and the absolute politics of communism.

You have many Left-wing liberals now who have views which are to the Left of hardcore communists in the ’20s and ’30s, and they don’t realize that and they’re horrified by the atrocities of Stalin and Mao and Pol Pot and all the others. But what they don’t realize is that they have imbibed a doctrine of totalitarian niceness and squeaky clean correctness about these concepts, which existed in the way that their minds were attuned to before they became conversant with it.

This march through the institutions has also been a march through the media, because when you have an intellectual clerisy it tends to control the conceptual ideas in the society and the way that society talks to itself in modernity is through the media, and also propaganda and ideas about how you talk to the media. Most polytechnics, or post-polytechnics now—because polytechnics were once vocational institutions, of course dominated by people who tended to support the Labour Party—have now been upgraded to new universities or universities have been downgraded to new universities which are polytechnics, because if all have a degree what does it mean?

PulpFacism-Bowden.jpgIn America, you can go to a university and, outside the Ivy League, you don’t necessarily have to have the qualifications to get in. So, you have a remedial course. There’s a considerable number of people from certain types of racial minorities in those remedial courses—taught to do English, taught to do math, and then they do sports science or sports psychology. They won’t be doing physics. They won’t be doing mathematics. They won’t be doing metaphysics. They won’t be doing Shakespeare.

There are certain colleges now that have votes about whether Shakespeare should be on the English course. But that’s a mistake, you see, because democracy is always a mistake! When hardline Marxists allow the students to vote, the students, even though they’re liberal, often come up with more conservative results than what the professors want! That’s the logic of vanguardism: you don’t allow them to decide. You say Shakespeare is a reactionary Elizabethan bigot with undue essentialist notions that you shouldn’t permit!

The notion of essentialism has come in in the last 30 to 40 years in relation to great fads in intellectual life. It has to be understood that for the last 100 years or so all mainstream, hardcore, Western intellectual developments have been atheistic. They’ve taken atheism as read, not as something to be debated. The first great ideology after the war was existentialism, which contained many elements including a dissentient far Right strand as well.

Existentialism was replaced by a new creed, fad, wave of history, whatever you want to call it, called structuralism, which relates to ideas at the beginning of the 20th century called formalism. Then people got bored with structuralism. Structuralism was around at the time of the student revolts in the late 1960s. Not totally a Left-wing idea, but in a way bent towards the Left by certain ideas. If the revolutionary Left on campus couldn’t take an idea as read they would turn it around. Hegel was not a Left-wing thinker, but Left-wing Hegelianism emerged. Marx was part of a group of Left Hegelians with Engels. They used to meet in a beer cellar prior to the German revolution in 1848 to discuss Left theory. Similarly, Left structuralism begins to emerge, particularly with Claude Lévi-Strauss in anthropology and with Ferdinand de Saussure in linguistics.[1] These ideas relate to certain currents in modernist art in particular in the late 19th and early 20th century. If we approach this subject area we get a bit closer to Home, who nominally is the hook that I’m hanging this particular talk on.

You can’t do English at a contemporary British university—certainly outside Oxbridge, where there’s just a received canon—and not come across critical theory. Critical theory is based upon a notion called deconstruction, and most people who are intellectually minded have heard the word deconstruction somewhere floating around, floating in the back pages of The Observer color supplement, that sort of thing. They’ve heard the word.

Deconstruction is another word for post-structuralism, which is the ideology or the new fad that replaced structuralism in the ’60s and ’70s. It’s most closely associated with a thinker called Jacques Derrida, who wrote a number of books basically saying that history doesn’t exist, that biology doesn’t exist, that the writer of a text does not exist. There is only the text. There is only the grammar of the text. A painting can be a text. A poster can be a text. A film can be a text. Only the text. Nothing but the text.

It’s the view that essentialism leads to the gates of Auschwitz, which is repeated again and again as a mantra within these particular courses. They believe that any prior identity—say the statement “men and women are different,” the John and Joan book, you know, a child says, “Men and women are different”—wrong on every account! Prior essentialist agenda, revolutionary, sub-genocidal reactionary ideologies in relation to the specification of male and female. Don’t you know men and women are interchangeable? Don’t you know that they are the same? If somebody says, “But don’t they have different brains?” “Lies put about by eugenicists linked to reactionary and essentialist ideas!” Again re-routed to the ovens. “Listen to your theory!”

Of course, in these areas, to think differently from the nature of this theory is impossible, because you will not finish the course. You will not even get a 2.1, which is the sort of median level for your average student, in that course if you don’t go along with this.

Some of this thinking relates to Western ideas that go very far back, because in medieval scholasticism there’s a doctrine of hermeneutics whereby you analyze the text of the text of the text. You look inside it to see the hint of the divine which is there. And some of these ideas actually do come out of that particular trajectory. So, in some ways it’s a very ancient thing that’s been repositioned and been reused for hostile purposes. Only the core theorists in this area, Deleuze, Guattari, Derrida, and others, would actually know that is the case.

When the Enlightenment and modern scientific rationalism began and they argued that the schoolmen were concerned about the number of angels that danced on the top of a pin and philosophy was about natural process and law of nature as the Greeks believed 2,000 years before, 1,500 years before their postulations of course, there was a degree to which they’d thought they had got rid of that type of thinking. But interestingly, that type of thinking, which in some ways is very “reactionary,” has come back through these New Left ideas.

The one thinker who is partly outside all of this and has a special status as a monster within the 20th century is Martin Heidegger. Now, Martin Heidegger was an extreme essentialist and was a religious thinker who was highly influenced by these ideas of extreme hermeneutics and the peeling away of the onion of the text. Heidegger has one book that is 400 pages saying, “What is thinking?” or “What is the nature of thinking?” Heidegger wrote 80 books, all 80! Most of which have never been released.[2]

Although Heidegger is one of the most radical thinkers of the 20th century, Heidegger’s political affiliation, if only for a year between 1933 and 1934, has meant that in a sense he has become an unperson. After the war, when he was allowed to write and continued to write he used to write in the Black Forest. He had a wooden cabin in the Black Forest, and he used to commune in this particular woodland fastness, this shed almost, with nature and by himself in pure theory.

A lot of these ideas are based upon pure theory. They are based upon the idea that the bourgeois—the enemy in Marxian terms—goes to life with common sense. The Marxist goes to life with his theory! Only if you see the veil of theory before reality, the pink prism through which reality is refracted, only then can you be in history; only then are you truly alive, because you’re interpreting the dialectic of future knowledge.

Now, the irony is that these communistic systems that statally imposed these ideas on people have all collapsed. People who lived in Poland during Gomułka and other regime leaders had to do Marxist-Leninism four times a week, just like the Catholic schools that these schools replaced, where we did religion four times a week. They did Marxist-Leninist theory four times a week.

There was a Far Left party in Britain called the Revolutionary Communist Party, which was a split from the Socialist Workers’ Party, a so-called Rightist deviation within Marxist-Leninism. In 1986, they set exams for their cadres. You had to do exams on Grundrisse and Groundwork and Kapital volume I, volume II, volume III to pass exams on this sort of material just like in Poland.

bowden7.jpgPeople imposed this on themselves internally within the West, and yet historically these ideas have lost. These ideas have come crashing down as statal and political and architectural structures. Yet in the minds of elite Western academics, the softer non-vanguard version of these ideas are alive and well and kicking and are in control.

It’s largely true that most artistic departments—used as a term for the humanities and the social sciences—across the board are in the hands of the West’s most ferocious ideological opponents inside the West, mentally. Not necessarily in terms of how people live their lives and so on, but in terms of what they accept.

The worst ideas in the world are some of the ideas in this room from the perspective of these sorts of people! And they know what they are against, although most of them are in a sense more coherently in favor of what they’re for. Most Left-wingers and liberals, like Tony Blair, begin with the first thing Blair ever did, which was to go on an anti-National Front march. The first moment was negative. He knew what he was against almost before what he knew what he was for. But many of these people actually know what they’re for as well, and what they’re for is a world without any prior signification.

Deconstruction is the idea that you have a text before you, and this text has a system of rhetoric which is related to the personality of an individual author, but the author doesn’t exist. It’s just a text. It’s just a signification. What you do is split the power of the rhetoric, the oratory, the nature of the language used, the control of the phrases used, the essentialist markers that delimit the promiscuity of linguistic and moral choice, and you deconstruct them. You open up the field of signification so that language can flow freely in its joy and in its meaningless splendor. This is called jouissance, the joy of deconstructing the text so that it reveals its anti-essentialist possibilities when the crypto-fascistic moments of identity in it have been removed, and this is what they do.

They will take an author like Céline, who is a French National Socialist essentially, if words have any meaning, and they will say, “This anti-Semitic statement shows the insecurity of a lower middle class background. He obviously wets his bed. He was beaten by his father.” They will deconstruct every particular notification. Actually, this is a philo-Semitic text, which loves foreigners, which loves homosexuals, and is egalitarian! The whole point of deconstruction is that you reverse the meaning of the text.

But these ideas have their dangers, because there are certain things that liberals believe are sacred, and there are certain things that they believe shouldn’t be deconstructed and are beyond deconstruction. One of the primary deconstructive figures, who wasn’t necessarily a Leftist, was a man called Paul de Man, who was head of English and Philosophy, head of the Yale school of deconstruction at this Ivy League college. Ivy League college, Yale, has a school of deconstruction![3] Yes, it does! Acting against the West in order to affirm the negation of its identity. This is the sort of thing it said.

Now, Paul de Man was head of philosophy there, but Paul de Man had a secret past far worse than beating his wife or something like that. Paul de Man was a collaborator in occupied Belgium and was a minor member of the Rexist movement with Léon Degrelle. It was all very serious. And he also wrote some articles for a magazine like Scorpion shall we say, but it was in occupied Belgium at the time, so it was a bit more serious.

When it was discovered that he had this past, the whole of the movement of deconstruction gathered at the University of Alabama in the Deep South of the United States to discuss this unfortunate recrudescence of essentialism in the life and time of their chief American guru. Derrida came up with a remarkable wheeze. He said that because there were articles on the one side of the page of these collaborationist journals that were more extreme than what de Man had written, de Man was actually protesting against the extremism of the rival and mirror-reflected text with his own understated fascism, therefore revealing that he was in internal critical protest at the nature of this foul language and this sort of thing. Foul language in another way.

Interestingly, deconstructionism and post-structuralism have never survived this particular revelation, and it’s not fallen off a cliff, but it’s much less fashionable now than it was. It’s also begun to be attacked by certain hard Leftists who are more materialistic, more pro-science and so on and don’t agree with this type of what they consider to be empty and rather vacuous theorizing. So, there’s been a certain revisionism.

Not all of these ideas have it their own way. There often outliers who are dissentient. They’re often critics within the system as well as without who are progressive. You can only criticize progress if you are yourself a progressive. This is part of the deal. So, there are progressive critiques of this sort of thing. Lévi-Strauss loathed elements of modern culture, loathed modernist art and so on. There’s a degree to which certain impermissible reactions or “fleets to the essence,” as it is sometimes called, are permitted by very radical theorists.

There’s also certain of the revisionists like Serge Thion, for example, who played with post-structuralist ideas, which makes them very dangerous. As soon as I heard about post-structuralism in the 1980s, I knew that certain revisionist types would make use of some of these methodological tricks, because it’s inevitable. You can apply deconstruction to deconstruction. You can get Céline’s text, you can get the deconstructive answer to the text, and then you can deconstruct the deconstructive answer to the text and you end with Céline again!

So, you think, “What’s the point of doing all that?” And the point of doing all that was to question the affirmations of Western society. That’s what the point of all that is. The people who flood into the humanist disciplines in sociology, in fine art and elsewhere, if you say, “Well, you know, Caravaggio is a homosexual,” people will say, “Oh, dangerous assumptions there. A bit too essentialist. Are you reading the author or the artist who wrote the text too much into his own work?” And so on. It creates a fog of uncertainty. It creates an irony of the absence of affirmation, the absence of pride, certainly the absence of the justification of hierarchy, which it’s all about.

Ken Livingstone is a populist libertarian Left-wing politician. When he was asked about political correctness and banning Black children in south London from saying nursery rhymes like “Ba-Ba-Black Sheep” and so on, he said, “That’s Evening Standard garbage.” He said, “Political correctness is an attempt to change people’s minds and language. It is concentrated on two egalitarian premises: absolute moral equality in questions of race and gender.” He’s a real Leftist.

That’s what it’s really about! It’s not about any of these epiphenomena. It’s about making elitist and inegalitarian assumptions morally and linguistically impermissible. And if they’re impermissible for a university professor, they’ll be impermissible for a struggling fourth level post-degree student, and they’ll be impermissible for a middle-class bloke who sort of half-believes what’s in the Daily Mail, and they’ll be impermissible for right the way down the society. And they will, in a garbled way, come out of every news channel you can speak of.

Many liberals now say, “We’re fighting for Western values in Iraq. But what are Western values? Do we have a right to fight for them? In any case, should we affirm ourselves? We’re attacking the essentialism of their own. We should deconstruct at home first before we go abroad imposing our signifiers upon these worthy foreigners.” And so on. You see, it begins small. It begins with a debate about language, but it becomes much more powerful. In the intellectual ideologies that operate outside the sciences now, these ideas are de rigueur. To be actually against them is to morally shock, far more than transgressive post-modern art in relation to the Turner Prize and that sort of thing.

Things like the Turner Prize bring me to Stewart Home. Now, the Turner Prize is attacked by Home, but from the Left. You can only criticize Left from Left. He’s to the Left of the Turner Prize. The sort of art that is exhibited in the Turner Prize, which is a sort of stitch-up by various dealers particularly in the 1990s in relation to a particular school of post-modern artists that came out of Goldsmith’s College of Art in the late ’80s, early ’90s. Damien Hirst and Tracey Emin and Gavin Turk were the most prominent of the three. They were picked up with a lot of big money and people wanted to make their own money as a result of it. However, it’s based on an ideology called anti-objectivist art which comes from the 1960s and was largely part of the hippie movement.

John Lennon was involved extensively in anti-objectivist art. Do you remember getting into a bag for peace? This is where a naked John Lennon, covered with hair, would get into a bag. A bag! Yoko Ono, who was a member of a group called Fluxus, would draw the zip on the bag, and Lennon would stay there for a day, because the idea was that if we were all naked and in bags and covered with hair, we wouldn’t fight, and there would be no more war! There would be a realm of peace on this earth for us all to enjoy!

Another Fluxus fad that Yoko was very keen on was the revelation of the buttocks. They would sit there naked before NBC and CBS and ABC and the BBC and all the big channels of that era revealing their naked buttocks. Because of course you won’t fight if you’ve revealed yourself in that way, and the point was to avoid struggle by not fighting.

These ideas had little currency and didn’t last too long, but anti-objectivist art begins there, and from it Stewart Home begins his particular intellectual career at this time.

Home’s is an anarchist, essentially, or a libertarian communist or an anarcho-communist. He’s written many books, but his one real claim to fame is a book called The Assault on Culture—the assault on culture!—From Lettrism to Class War. And he deals with an assembly of extreme Left avant-garde groups that come out of the major modernist tendencies as they end.

Modernism is a very complicated area that goes back to the middle of the 19th century. It’s a reaction, in part, against photography. It’s a desire to go inside the mind and fantasize. It was despised for much of the late 19th century, early part of the 20th century, then became the major aesthetic discourse of liberal humanism. There’s a complication there, because both fascism and communism flirted with modernism. Most of them then turned against it, although the Portuguese, Spanish, and Italian far Right regimes made use of moderate modernist tendencies.

Modernism has always had a devilish side from the perspective of Left humanism, because a lot of the early modernists were fascists, were anti-humanists, and were radical Rightists like Ezra Pound, like Wyndham Lewis, like Marinetti, like Gaudier-Brzeska, like Céline and so on. That’s because there was an anti-democratic element to it, because of course modernism was a bohemian attack upon the sensibility of the majority. It loathes what ordinary people think about art, so it will destroy what they want and impose what intellectuals want. It’s a sort of vanguard hostility to the boring majority. Bomb the suburbs! That’s the sort of view of modernism.

But that can tend to the Right as well as the Left in strange moments, because national cultures were still alive to the degree that there could be national modernisms. Expressionism was a largely Germanic form; futurism was an Italian form; surrealism was a French form. Surrealism was the only major modernist movement that linked formally with communism, through the radically state socialist ideas of its founder, André Breton. Basically, surrealism died with him, but as it died all sorts of shards came out of it, one of which was called situationism.

Situationism was a minor ideological current that’s achieved quite a bit of currency, particularly on the far Left, because a lot of the students in 1968 mouthed situationist slogans. The media was convulsed to find that, on one hand, there were these hippies throwing bricks at members of the CRS—the very tough central riot police in Paris and the other big cities—but they would paint these slogans on walls saying, “Seize the imagination” or “Release the factories” or “I want to play with myself” or something like that. Strong-hearted philosophical stuff like this. They would spray things on the walls. And most of these were situationist slogans taken from a book called Society of the Spectacle written by Guy Debord in the late 1960s. Debord later committed suicide in dubious circumstances. There was another intellectual associated with this tendency called Raoul Vaneigem who wrote The Book of Pleasures and The Revolution of Everyday Life.

Now, these books had a lot of impact in revolutionary artistic scenes. It’s very interesting to notice this combination of far Left art, anti-social practice, misanthropy, and extreme amounts of money, and their ability to attract each other in disassociated ways. Anti-objectivist art began as hostility to the art market. It began by producing artworks that no one would want to buy! That’s the whole point. You were rebelling against the market! They used to have marches on Sotheby’s saying, “Death to Sotheby’s! Death to Sotheby’s!” Now they’re all sold in Sotheby’s for enormous amounts of money!

The most classic example of this was an Italian conceptual artist in the 1970s called Piero Manzoni, and Manzoni used to sell blocks of his own ordure. He used to sell blocks of his own ordure in gold-tinted, beautifully framed sort of 18th-century gold-leafed tins. An Italian-American heiresses used to buy this for $7,000 a tin to say at their kinky and trendy parties that, “I bought one.”

Because artists always loathed the dealers. They always loathe the middlemen, a third of whom have always been of a certain ethnicity. Always. A third of art dealers are Jews, and a third of art dealers are homosexuals, and not always an overlapping category. But artists loathed the middlemen, and there’s a desire to revenge yourself on the middlemen by producing work that can’t be sold, that’s impossibilist, if you like.

But the market can sell anything. You can sell debt as an asset from which you can make more money. So, why not sell cars that are bolted together? There’s a famous case of one artist who was neo-conceptual and was an action artist who tried to sell his dead body after he’d committed suicide. There’s also a man called Rudolf Schwarzkogler, who’s Austrian, and he wound himself in mummification, and either did commit suicide or feigned to commit suicide. I hope not to ruin anyone’s appetite by some of this, but it’s all true. It’s all true, I assure you of this! There were several other ones who left bits of their bodies, including arms and legs, in various galleries and so on, and this was photographed in the 1970s. This was action art, wasn’t it? I mean, let’s face it! There’s something that’s going on here! Home’s book The Assault on Culture has Schwarzkogler’s pre-corpse mummified body on its front, so you know what you’re getting.

Now, the movements with which Home deals are situationism, which is a Left-wing critique, in other words a critique from the Left, within the Left; there’s lettrism, which is another idea which relates to certain formalist and linguistic ideas; and there’s the movement for the imagist Bauhaus, which is a splinter from Breton’s surrealism. They’re also slightly dangerous movements, because Home has an equivocal element, not in what he wants but in what will happen.

One of the dangers about the Cult of the New and the Cult of the Future is that there can be different futures that Left-wing people don’t like. There was a group in the 1970s called mail art, and this woman would do these traditional biographical pictures, very traditional academic art, the sort of thing [unintellible—sounds like Auckland] would have done at the turn of the 20th century and just in and around the Great War, and she would send them to people. She would send them to the Prime Minister. She would send them to the Pope. She would send them to the Chief Rabbi. And they were all pictures of Adolf Hitler. They opened them and were appalled. It was quite a scandal, and she said, “But I’m not a Nazi. I’m just being transgressive. I’m doing what is non-bourgeois. Hitler may have done evil things, but I’m not evil. I’m just painting a picture. It’s just a representation.”

So, you see, if you adopt the Cult of the New . . . And Home had this idea called neoism where he wants to create culture anew, which is largely based on Marinetti’s ideas that you can bomb everything and begin again, because we are the masters of the ruins. It’s the rhetoric of people who’ve never been to a real war, you see, and those who were just about to, because a lot of this stuff came out in 1912 and was just the quivering in the antennae of the Armageddon that was about to erupt. Although, to be frank, many of the Marinettists, the futurists, actually did fight in the war, because they believed in war. They glorified war. “We glorify men! We glorify war!” This is why they linked with Mussolini later, or some of them did.

Now, Home’s work is based upon the idea that you can go beyond the Left and push even that which is Left-wing further Left. He’s in this odd position, because the Left never thinks it has won. Even when it’s triumphant, even when many dons agreed with some of their assumptions, they think, “It’s not gone far enough. The revolution has been betrayed! You need to go further! More radicalism, more self-criticism, more anti-essentialism! It’s not enough! Turds in a box: not enough! Deconstructing classic opera: not enough!”

Turandot and other operas now, even in the West End, often have a urinal on the stage. Urinal? What’s that about? That’s Duchamp’s idea of the ready-made, you see. This plate is art! Who are you to say it’s not? I look at this work. I mediate it. I objectivize it as my view of life. The stained dregs of life in this coffee cup. Life ending in doom. Didn’t Beckett say they were born over a grave, there’s a cry, and then it’s all over? You see, art! I want 2,000 for this now, and you’ll give it to me! And that’s how that sort of thing starts.

I heard a bloke once at the English National Opera, and a critic said, slightly bemused, “Why do you put a toilet on the stage?” And he said, “We’re acting against the piece. We put the thing on, but we try to destroy it as we put it on. It’s deconstruction.”

And you know why these ideas have got a hold? Because they’re bored. Because they’re bored with Western culture. Since the Second World War, state funding of the arts has replaced bourgeois capitalist money. It’s replaced aristocratic patronage. And you can only do Shakespeare so many times. There’s a great tiredness to these state institutions, and this tiredness often breeds a kind of nihilism. “Why, let’s tear it all down, this fuddy-duddy stuff that we endlessly have to replicate with the tax-payers’ money!” These ideas course through even revived and classical theater.

Racing Shakespeare is the favorite one. At the beginning of the 20th century, Othello was always played by a white man blacked up: Olivier very famously in the ’50s and thereafter. Middle of the century, always played by a black actor, because you had to bring to the foreground the nature of race and the nature of oppression and the nature of Shakespeare’s unfortunate alienating and objectifying tendencies: odious. Now, usually, Othello is played by a white actor, because not to black up is to draw attention to the hideous racism of the piece so that guilt should be infused in the audience for the crime of Western civilization. Nine million dead. Farrakhan said in the United States, “Never mind the six, what about the nine!? The nine million who died in the Atlantic slave trade! What about us?”

There was a famous Richard Eyre version of The Merchant of Venice in the 1990s where the female lead apologizes for the Shoah on stage. She’s kneeling before the audience. Don’t remember that in the text, actually! Don’t remember that in the original play! This is ironic considering that some of these ideas have come out of this idea of extreme textual specificity. “But you can always change the text when you want! It’s only a text!” And this sort of thing.

There’s is a sort of comedic element to these ideas, but I assure you that it would be instructive for everyone here to go to the Institute of Contemporary Arts. The ICA’s in Pall Mall, near the Queen. Right in the center of all the establishment buildings, and it’s all very nice in there with mellow lighting and all this. You go in, and there’s a bookshop in there, and that is very interesting, because that bookshop is like a cathedral bookshop to this type of culture. Home’s books are all prominently displayed in that particular bookshop. All of these deconstructive, anti-identity, post-racial, non-class, non-gender specific, gender-neutral-language particularisms are all there. Volume after volume after volume.

Actually, Home did a book once that had sandpaper on the cover so it would cut up all the books next to it, you see? Revenge! Revenge on the books! And you’d also damage yourself when you touch it, you see? So, he’s attacking the reader! William S. Burroughs was once asked, “What do you want to do with the reader?” And he said, “Kill him. I want somebody to open the page and be so appalled that they virtually drop into it, you know?”

There was a famous moment with Nineteen Eighty-Four, the BBC one with Peter Cushing in the 1950s. There was a Mrs. Treddis of North Wales[4] who allegedly did drop dead during the rat scene, Room 101. She was watching this on a state subsidized channel on the BBC, and when O’Brien gets the rats out in the Chinese torture scene—“Do it to Julia!”—she just caved over, poor old Mrs. Treddis. The MP was straight on the thing. He was in the Commons saying, “It’s disgraceful that the state broadcaster is killing its own constituents with art!” You couldn’t make it up, could you really? There is a degree to which the desire to attack the audience is very much part of this art.

There’s actually a form of art called auto-destructive art by Gustav Metzger where the art actually blows up, or a tube of acid will turn over one of those sort of mechano-wheels—you know, one of those sort of amateur things—and the tin turns up and pours acid down the front. So, the art attacks you, you attack the art, the art attacks itself. And then you buy what’s left, even though it’s been completely destroyed.

These ideas actually entered into popular culture because a lot of rock bands and so on were made up of students who go to art colleges. The Who used to destroy their instruments on stage. Pete Townshend, when he wasn’t looking at dubious sites on the internet, was wrecking his guitar. And these guitars are expensive things. Keep it plugged in. And he’d smash it on the ground, and sparks would be going up. I think it’s totally counter to health and safety, personally. And he’d smash it, and it would blow up! It would blow across the room, and all the crowd would be chanting. This was based on auto-destructive art. But, of course, they were working class lads, and there were dangerous moments of essentialism in The Who because they always had the Union Flag behind them when they’d perform. Ah, the danger of those estates. More deconstruction, that’s what’s required.

Home criticized the situationists because it was always a Hegelian theory and therefore allowed certain religious notions in from the outside. There was a communist called Jean Barrot who wrote a critique of situationism. He was later a supporter of Pol Pot, but he’s not heard of too much these days. Certainly would have been heard of if he had been Cambodian.

Now, Home got into trouble a couple of years ago, and Larry O’Hara, who’s a sort of libertarian anti-Right wing critic who’s prepared to be at least reasonably factual up to a point, wrote an article called “Stewart Home: The Fascists’ Flunkey.” Because if you advocate for new areas of culture, total newness, you will attract people who don’t necessarily believe in equitable variables. And he attracted certain people, certainly Richard Lawson, who’s well known from the National Party and Scorpion and Perspectives and had his website called Fluxeuropa and was a Left European nationalist, I think it’s fair to say. He also struck up a bit of a relationship with Bill Hopkins, an old friend of mine, and there’s a film, six minutes of Stewart Home interviewing Bill Hopkins. It’s on YouTube [6].

Now, he’s been heavily vilified for this, because by an ideological detour into the concept of the new, he forgot progressive verities. He’s recovered. But it’s bad news to reach out to radicals before you know who they are. You can get into deep trouble doing that, and he has. Because people say, “Didn’t he have some friends who were . . .” That’s what’s remembered in this [unintelligible—sounds like “tap it in”] and Google your name sort of an age.

Home believes that everyone can create a culture just as there were certain classical music concerts in the 1970s where the orchestra would make it up as they went along. Xenakis was another one. You wouldn’t have a piece. You would deconstruct the music. Indeed, they would tear the music up before the performance and stamp on it! Stamp on it in a rage at the bourgeois class! Then they would sort of make some music. Home believes that everybody can do that. He calls it the universal proletarianization of culture: the universal proletarianization of culture. And he idolizes these slightly Rightist elements. He idolizes these skinhead novels in the 1970s. Does anyone remember these novels by Richard Allen called Skinhead and Suedehead and [unintelligible—sounds like truth my bitch]. and all these sorts of novels that used to be read under the table in schools, seized in reformatory schools because, you know, no reading in this [unintelligible]. They were written by this old drunk on the south coast called Richard Allen, and Home loves all this.

He’s written several books. Red London is one. He’s also written books that are just swear words, the C-word is the title, oh yes. And the S-word and the F-word. These are all in Smith’s. They’re all in Waterstones. He’s done it because he thinks, “Why not? And also I’ll push distribution to such a degree that are they going to go on Radio 4 and say ‘Well, we have books with all sorts of swear words in them, but we won’t allow them on the cover. The Royal Chamberlian lives in memory. We will not allow it on the cover.’” And Home is saying, “Why not? Why not? Are you some bourgeois slob, mate? I’m pushing this in front of you.”

He’s also a very extreme homosexual. You would have to have this. So, his works are these sort of cartographic fantasy of proletarianized homosexual blokes rampaging around London. This is on sale at any Waterstones, books called C— and S—  and F—. I’ve looked at the covers, and I’ve read the theories. But the theory’s important in a way, because at the end of The Assault on Culture he endorses Class War.

Now, Class War is a group that emerged in the early 1980s and is led by an anarchist called Ian Bone. And they do believe in Bakunin’s idea of total war on the state. When Bakunin was asked “What is anarchy?” he said, “Total revolution against God.” And that is what anarchism believes: total revolt against all ideas of transcendence, total revolt against all ideas of hierarchy. “Pull it down! Destroy it!”

There’s a famous story about Bakunin in E. H. Carr’s—a Soviet-philic writer—biography. Bakunin’s riding along, because he’s an aristocrat of course. He wanted to destroy everything, even the aristocrats first. And he sees some brigands robbing a house, and they’re smashing it to pieces with axes and so on. He says, “Stop!” in Russian, gets out, and joins the brigands, and he starts destroying and running out with the paintings and butting them and leaping up and down on them and hurling bricks through the windows and all this. When somebody said, “Mikhail Mikhalovich, why are you doing this?” He said, “Because it’s there.” Because it’s there.

And Home’s view is that destruction is a creative passion. First you destroy, then you create on the destruction. Even if you create and destroy, because you level the field for new forms: neoism! The cartography of inversion! And if you don’t like it, you can get a bit of this! It’s this sort of stuff. The interesting thing is that these ideas are not revered. They’re eccentric ideas even within the milieu of the cultural Left. But they’re there.

Scorpion’s not sold in the ICA bookshop. Alain de Benoist is not sold in the ICA bookshop. Books about Heidegger are sold in the ICA bookshop. Heidegger, Monster of Nazism: A Philosophy of Inhumanity Exposed! Heidegger and the Jewish Question. Unanswered questions, who was his mistress? We demand the facts! Heidegger! 400 pages of his Party membership between 1933 and 1934. Husserl: Did he Ban him from the Library? The Truth! Heidegger: Deconstructed. Pluto Press in three editions. That’s in the ICA library! But the authors of that which constitutes European identity are for the most part conspicuously absent from the ICA library.

Class War has, of course, died many years ago, and Bone is largely retired from active politics. He appeared on Jonathan Ross once, who I call Jonathan Dross, and he appeared wearing a wig screaming and ranting. Bone’s just treated as a freak show, you know. Just something to laugh at, really.

However, from our point of view, not altogether laughable because a group called Antifa emerged from Class War. Antifa would very much like to beat us all to death, I mean, they really would. But they’re very small and of little significance. The interesting thing is that he was drawn to Class War because they’re situational, because it’s not going to succeed, is it? But you create a happening space, you create action art in society. Do you remember the march on the rich? “Bash the rich!” Remember the marches in Henley? “Bash the rich! Bash the rich!” You know, this sort of thing. Bored policemen, drongos and hippies and white Rastafarians, people with purple mohicans and this sort of thing walking along surrounded by the special patrol group, screaming execration at the bourgeois class and that sort of thing. It was all good fun. Then they’d go back on the train up to [unintelligible] or [unintelligible] or wherever it was. Bone was there. The hard men were there.

There was a famous moment of anarchism in Chicago where all these very old bourgeois people are eating in an extremely rich restaurant, and the anarchists unfurl a banner in front of them saying, “Behold your future executioners!” And they love this sort of sport as play as action as theory. Anarchism, unlike communism—because of course anarchism is to the Left of communism—has a theory called direct action: direct action on the anger of the class, which of course is terrorism really. They don’t call it that, but that’s essentially what it is. These sorts of stunts, even that Class War stunt, “make the middle class afraid,” tossing and turning in their beds and only wondering if those mohican yobs are coming for them.

Those demos are very interesting. I once went on one of those demos and watched, and the hardcore anarchs, the hardcore activists, stand at the back and they throw forward the hippies and the drongos and the others. And they’re the ones who are beaten by the special patrol group or whatever the riot squad is called now. They’re on the ground, and they’re covered in blood, and the policemen step on them and kick them. This was the ’80s. I mean, I saw it with my own eyes. It wasn’t a travesty of British behavior. I saw it. But the hardcore activists with leather jackets are at the back, and when one goes down there’s another there, you know, because the masses are just fuel—fuel for anarchy.

The point of these doctrines is that you open a space in the society where you can create new forms, because when you open a space anything can happen. If you assassinate a politician, anything can happen. That’s why they used to assassinate them all the time in the 19th century.

These sorts of ideas of rage and deconstruction and alienation—particularly impinging on all forms of identity—have probably reached their high water mark. But the very fact that they can be canvassed, the very fact that they are in the ICA, they’re in the NO, they’re in the theoretical book branch of the National Theatre—all state-subsidized. There’s tens and tens of millions of pounds that are spent on these institutions every year through the art boards and so on. The fact that these ideas are in the Western academy is a testament to the fact that communistic doctrines of radical destruction and deconstruction have taken over the mindset in the society. People who speak against them are, well, they’re nowhere to be seen basically, because they’re terrified. They’re partly waiting for the next fad, really, in the hope that some of this stuff will wash away.

But the interesting thing is that they always know what they’re against. Home is certainly aware of the New Right. He used to edit a magazine called Smile—smile!—which was a nihilist, communist magazine. That’s what it said on the front. You can go to Smith’s, you know, “Would you like to buy a nihilist, communist magazine? Smile.” It would have an article about Lenin and an article about the Bombo Gang, and then you would have diseased genitals, because it would shock the bourgeois audience and scratch the hatred of the masses. And in that transgression you open up a moral space for more radicalism of the mind and of the spirit. It is psychologically subversive, and they know what they’re doing! They know what they’re doing. The shocked person goes, “Disgusting trash!” and throws it away. They’ve actually had an effect, the effect of rejection before the next strike.

My view has always been that that sort of militancy has to be stood up to. And you have to fight back. And you have to fight back as hard and as ruthlessly as they do. That’s why they are aware of us and fear us.

Stewart Home also has an interesting view of race, which is an original formulation. I’ve never heard it even from the Trotskyists, and he’s not a Trotskyist. He believes that race doesn’t exist, but the masses believe it does. Now, that’s an interesting formulation, because if you think about it you either have it as a foregrounded form of iterization, it’s being, Dasein, being in being as Heidegger would call it. It’s that which is there. It’s biological. It’s there. It’s foundational. It’s prior. It’s elemental. It’s essential.

Or you don’t believe that. Maoists and extreme communists believe that all humans are a white sheet of paper. Any sexuality, any ethnic specification, any culturalization, any level of intellect could be pre-programmed into you. As Mao’s people would say, you can torture a man into progressive ideas to the degree that they’re coming out of his ears.

Do you remember what O’Brien says to Winston Smith in Nineteen Eighty-Four? “First, we make you love Big Brother, then we kill you. Don’t you remember, Winston,” he says, “you’re just a cell in the body of the Party? Do you die if you cut your fingernail?” Do you remember that, and the great actors like Sir Richard Burton who played that part?

Now, Home’s idea is interesting in a way, because they believe in false consciousness. He’s basically saying race is the false consciousness of the masses, but if nothing is prior, then reality is in the consciousness of the masses. Therefore, if the masses think that race exists, it does exist, even in far Left terms, because only that which is thought moment by moment in the struggle exists! So, in a strange sort of way, he’s ended up with a Right-wing deviation within Marxist cultural logic. He’s actually got back to a position he says he refutes.

But it’s an interesting one, because if you notice, the dip in biological thinking in the middle of the 20th century as a reaction to the Second World War, is the high point for these type of new Left ideas. Now that biology has been re-emerging in the last 30 years. And it’s very interesting, for example, that the Anti-Defamation League in the United States opposed the creation of the Human Genome Project. And many gay libertarian groups opposed the Human Genome Project. They are radically opposed to the idea of the biological investigation of the building blocks of life, because it will lead to the possibility of acceptance by the masses of a prior essentialism.

There was an interesting incident last year when the Genome Project’s scientific review board wrote to the German Academy of Sciences and said that “In our opinion, life is 80% natural law and prior biological purpose.” Not 60%, not 70%, but 80%. Man is socialized by 20%, and I view the socialization as environment, and environment is ecology, and ecology is a species of biology. So, in a way, it’s all biological.

And the German Academy wrote back, “We cannot accept this thinking. We cannot accept this thinking, because we understand that your postulate is from good intentions, but it draws us perilously close to rejecting the methodology of the basic law upon which contemporary German governance, state, society, and academic learning is based.” So, the German government says that a particular scientific outcome is wrong, and as a citizen of the contemporary united German republic, founded under occupation by Adenauer in 1948, you have to repute it. We don’t care what science says! We repudiate science! This is a revolutionary development really, whereby the Left, the organ of progress, is rejecting science.

There’s a concept on the New Left of scientism. Scientism. Science is ugly, male, reactionary, authoritarian, phallocratic. All this sort of stuff. There’s a strong streak of feminism in all of these discourses. The Left has sort of given up on that. Many Leftists are now debating about how they deal with biology. Peter Singer, who wrote the book Animal Liberation, which founded that whole movement: “Liberate the animals, you filthy speciesists,” “Put down that ham sandwich,” that sort of thing. Singer, of course from a certain ethnicity, from Australia where he was in the Australian senate. He was a civil libertarian and radical green. He’s a utilitarian. He’s a very interesting thinker. Because he’s introducing a new hard liberalism.

Singer says maybe biological ordinance is true; maybe disability is inherited; maybe gender is inherited; maybe sexuality is due to brain function; maybe the Right is correct. But what you must do is pass every law and every methodology that lies behind the law, jurisprudence, to make sure that there is either equality of opportunity or equality of outcome or those who proselytize for inequality of outcome are not allowed to affect it by the nature of their discourse. So, what he’s saying is even if biology is unequal, you make the society so impervious to that logic, even though you’ve got a hierarchy, that it’s not aware of that.

That’s the most important and intelligent form of far Leftism. They can only sustain anti-science. They built their entire creed on science. They can’t repudiate it. That’s just a stunt for a couple of decades. They’re going to have to accept the Human Genome Project. They’re going to have to accept the biological and prior ordination of man.

Every time I go into an NHS clinic there’s a leaflet for transplants, and in the middle of that leaflet you’re asked about your race. It says, “Are you White Caucasian? Are you Asian? Are you Negroid or Diaspora African?” All these little boxes. And that’s because human internal tissues will not transplant or graft as well in relation to one race as another. Prior racial difference within the taxonomies of the human even at the physical level.

If a scientist at Oxford or Cambridge or the London School of Economics had said that openly in the 1960s or 1970s, there would have been rioting! There would be rioting in the canteen. There’d be rioting in the lecture hall. The special control group would have been on the campus. You would have been hounded out of that place of learning. It’s now in an NHS leaflet. Quietly, no fuss. It’s just intruded there as a fact. “Who can reject it? We’re helping people! We’re helping people!”

And talking about helping people, there are ultra-liberal groups in the United States who are campaigning against certain forms of medicine that affect individual ethnicities. There are certain diseases that Blacks and Africans suffer from, particularly sickle cell anemia, which is almost congruent to them, and certain drugs that have genetic potential and originate from some of the theory and experimentation of the Human Genome Project react primarily on their group. There are ultra-liberal groups who are campaigning to not allow the Food and Drug Agency to license these.

Why? Why? Because it undermines the idea that man is a white sheet of paper that you can do with what you want and there is no prior identity. They would rather blacks suffer than that these drugs were produced, because they admit the prior biological differentiation of the human. And when you begin there, when you begin with such a monstrous prior essentialism, the doors to you-know-what are swinging open. So, you must close down the thing before you even begin to agree with what you disagree with.

Thank you very much!

Notes

[1] Bowden misspoke here: Ferdinand de Saussure was the founder of Structuralism, not one of its later developers as he seems to imply here.—Ed.

[2] Heidegger’s Collected Edition (Gesamtausgabe) runs to nearly 100 volumes, most of which were published posthumously.—Ed.

[3] The Yale School of Deconstruction signifies an intellectual movement, not an academic department or college. De Man joined the faculty in French and Comparative Literature at Yale. At the time of his death in 1983, he was Sterling Professor of the Humanities and chairman of the Department of Comparative Literature at Yale.—Ed.

[4] Apparently, the woman was actually named Beryl Merfin of Herne Bay, Kent.—Ed.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/08/b-stewart-home-jpg.jpg

[2] here: http://youtu.be/S8tjGJ4eUdA

[3] Marxism and the Frankfurt School and the New Left: http://www.counter-currents.com/2012/05/marxism-and-the-frankfurt-school/

[4] The Totalitarian Politics of Nineteen Eighty-Four: http://www.counter-currents.com/2014/08/george-orwells-nineteen-eighty-four-2/

[5] Francis Pollini: http://www.counter-currents.com/2011/08/francis-pollinis-night/

[6] YouTube: http://youtu.be/eNFVLU0pIWM

Merkel y Putin podrían estar discutiendo un acuerdo secreto para terminar con la crisis de Ucrania

Alemania y Rusia han estado trabajando en un plan secreto para negociar una solución pacífica para poner fin a las tensiones internacionales sobre Ucrania. The Independent ha revelado que el plan de paz, que se está trabajando tanto por Angela Merkel y Vladimir Putin, se basa en dos ambiciones principales: la estabilización de las fronteras de Ucrania y dotar al país con problemas financieros con un fuerte impulso económico, especialmente un nuevo acuerdo energético para garantizar la seguridad del suministro de gas.

Más polémico, si trato de la Sra. Merkel llegara a ser aceptable para los rusos, la comunidad internacional tendría que reconocer la independencia de Crimea y su anexión por parte de Rusia, un movimiento que algunos miembros de las Naciones Unidas podrían encontrar difícil de digerir.

Fuentes cercanas a las negociaciones secretas afirman que la primera parte del plan de estabilización exige a Rusia que retire su apoyo financiero y militar a los diversos grupos pro-rusos que operan en el este de Ucrania. En el marco de dicho acuerdo, se permitiría que asumieran competencias para garantizar su autonomía de Kiev.

Al mismo tiempo, el presidente de Ucrania, estaría de acuerdo en no solicitar la adhesión a la OTAN. A cambio, el presidente Putin no buscaría bloquear o interferir con las nuevas relaciones comerciales de Ucrania con la Unión Europea en virtud de un pacto firmado hace unas semanas.

En segundo lugar, Ucrania se ofreció a un nuevo contrato a largo plazo con la rusa Gazprom, la empresa proveedora de gas, para el suministro de gas y los precios futuros. En la actualidad, no existe un acuerdo de gas; Los suministros de gas a Ucrania se están agotando y es probable que se quede a cero antes este invierno, lo que significaría la ruina económica y social para el país.

Como parte del acuerdo, Rusia compensaría Ucrania con una dotación de mil millones de dólares por la pérdida de la renta que solía pagar por el estacionamiento de sus flotas en Crimea y en el puerto de Sebastopol, en el Mar Negro hasta Crimea votó por la independencia en marzo.

Sin embargo, estos intentos por parte de la Sra. Merkel para actuar como intermediario entre el Presidente Putin y el presidente de Ucrania, Petro Poroshenko, fueron puestos en un segundo plano tras el derribo del avión MH17 en el este de Ucrania.

Pero fuentes que son parte en los debates, dijeron que el "plan de paz alemán está todavía sobre la mesa. Las negociaciones se han estancado debido al desastre MH17 pero se espera que se puedan reiniciar una vez que se haya realizado la investigación”. "Es en interés de todos hacer un trato. Con suerte, las conversaciones serán reanudadas si se puede llegar a un resultado satisfactorio en las investigaciones que se están haciendo en cuanto a las causas de la catástrofe del MH17".

Un portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores alemán dijo que no tenía conocimiento de tales negociaciones. Sin embargo, el portavoz dijo que pensaba que es muy poco probable que los EE.UU. o el Reino Unido estuvieran de acuerdo en reconocer el control ruso sobre Crimea.

Llegar a una solución a la disputa en curso es pertinente para los alemanes ya que Rusia es su mayor socio comercial. Según Merkel, el eje ruso-alemán se ha fortalecido de manera significativa y, hasta el derribo del avión, su gobierno había sido firmemente contrario a las sanciones no solo por razones comerciales, sino también diplomáticas.

Tales lazos comerciales fuertes entre los dos países también han servido para fortalecer la mano de la Sra. Merkel y el presidente de Rusia se ha convertido en el principal impulsor de las relaciones estrechas entre la UE y Rusia. "Este es el acuerdo de Merkel. Ella se ha entendido directamente con el presidente Putin en esto. Necesita resolver la disputa, ya que no interesa a nadie tensar la situación en Ucrania o Rusia cuando llegue el frío. Nadie quiere otra guerra fría", dijo una fuente cercana a las negociaciones.

Algunas de las mayores empresas alemanas tienen grandes inversiones en Rusia, que es ahora uno de los mercados de automóviles más grande de Europa, mientras que muchos de sus pequeñas y medianas empresas también se están expandiendo en el país. Aunque Rusia ahora ofrece a los países de la UE una tercera parte de sus suministros de gas a través de gasoductos que atraviesan Ucrania, Alemania tiene su propio gasoducto bilateral directo con Rusia por lo que es menos vulnerable que otros países europeos.

Sin embargo, Rusia sigue siendo el tercer mayor socio comercial de la UE en comercio transfronterizo, y las últimas sanciones que se introducen por la UE con respecto a los individuos y los bancos rusos perjudicará a los países europeos más que a cualquier otro, en particular a Alemania y a la City de Londres.

Indispensable para las negociaciones sobre cualquier nuevo acuerdo de gas con Gazprom es uno de los empresarios más ricos de Ucrania, Dmitry Firtash.  Firtash negoció el primer acuerdo de gas entre Ucrania y Rusia entre 2006 y 2009 y está ahora viviendo en Viena intentando evitar las peticiones de extradición de los estadounidenses. Pero él tiene una estrecha relación con los líderes de Rusia y Ucrania -apoyó a Poroschenko- y ha estado actuando como intermediario entre bastidores a los más altos niveles.

Obama kiest partij voor Turkije, Moslim Broederschap en Hamas

Obama kiest partij voor Turkije, Moslim Broederschap en Hamas

VS beschouwt Turkije als belangrijke bondgenoot tegen Rusland

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

De Turkse premier / president Recep Tayyip Erdogan te midden van Hamasleiders Ismail Haniyeh en Khaled Meshaal.

Voor de tweede opeenvolgende dag werd woordvoerder van het Amerikaanse ministerie van Buitenlandse Zaken Marie Harf gisteren door journalisten onder vuur genomen over de Turkse steun voor een eergisteren gepleegde mislukte coup van Hamas op de Westelijke Jordaanoever, met als doel om deze net als Gaza te veranderen in één grote terreurbasis. Ook zou Turkije schuil bieden aan de Hamasleider die wordt verdacht het brein te zijn achter de ontvoering en moord op drie Israëlische tieners. Tevens waren er vragen waarom de regering wel raketten levert aan Turkije, maar niet aan Israël.

Geen reactie op door Turkije gesteunde coup van Hamas

Net als maandag had Harf gisteren geen duidelijke antwoorden voor de journalisten. Vragen of de Amerikaanse regering tegen Turkije zijn zorgen had geuit over de steun voor de coup van Hamas, werden ontweken. ‘Maakt u zich zorgen over de ogenschijnlijke rol van Turkije hierin?’ vroeg Associated Press verslaggever Matt Lee. Harfs antwoord: ‘Daar heb ik geen details over.’ Lee: ‘Ik vroeg dit gisteren ook al, en toen was u zich niet bewust van dit incident... De Israëliërs zeggen dat dit allemaal gepland en gefinancierd werd vanaf Turkse bodem.’

Harfs reactie: ‘Wel, zoals ik al zei denk ik dat een aantal militanten van Hamas en ook wat geld hierbij betrokken zijn, maar laat me daar nog eens naar vragen. Ik heb in ieder geval niets om dit te bevestigen.’ Lee: ‘Ik ben heel nieuwsgierig of jullie hier je zorgen over gaan uiten tegen de Turken – ik weet het niet, maar misschien hebben jullie die (zorgen) wel helemaal niet...’

Harf wees er later op dat Turkije lid van de NAVO is, en dat het ‘met name gezien Rusland en Oekraïne’ belangrijk is dat bondgenoten worden voorzien (van wapens en raketten). Het eerder genomen besluit van Obama om Israël geen nieuwe Hellfire raketten te leveren, zou in haar ogen een totaal andere zaak zijn.

Moslim Tartaren de Krim bondgenoot van Turkije

Wat Oekraïne en Rusland betreft zien de Westerse politiek en media over het hoofd dat Moskou zich grote zorgen maken over de moslim Tartaren in de Krim, die bondgenoten zijn van de Turken. Een ander belangrijk geschilpunt is Syrië; Rusland staat nog altijd ferm achter president Assad, terwijl Turkije –net als de VS- de oppositie –bestaande uit onder andere Al-Nusra/Al-Qaeda- steunt.

IS(IS) dilemma voor Amerika

De door de Turkije mogelijk gemaakte opmars van IS(IS) heeft Amerika in een lastige positie geplaatst. Door in Irak enkele –weliswaar beperkte- luchtaanvallen op IS(IS) uit te voeren, steunt de VS feitelijk Assad, die in zijn eigen land ook tegen de islamitische terroristen –en daarmee tegen Turkije- strijdt.

Turken en Russen ook in Egypte tegenover elkaar

Tevens zijn de Turkse regering van premier en nieuw gekozen president Erdogan en de Moslim Broederschap als twee handen op één buik, reden waarom de Turken fel tekeer gaan tegen de Egyptische president el-Sisi. Die wordt juist gesteund door het Kremlin, mede omdat president Obama openlijk partij heeft gekozen voor de Moslim Broederschap, wier leiders in Turkije een veilig en beschermd heenkomen vonden.

Rusland betere bondgenoot Israël dan VS

Als we de vele relevante conflicten en feiten naast elkaar zetten, dan zien we –ongetwijfeld tot verbijstering van velen- dat Rusland zich tot een betere bondgenoot van Israël ontwikkelt dan Amerika, en het Witte Huis onder Obama juist de kant kiest van Israëls gezworen vijanden: Turkije, de Moslim Broederschap en Hamas.

Westen steunt via NAVO-lid Turkije islamitisch terrorisme

Omdat Turkije onderdeel van de NAVO is, betekent iedere dag dat de Turken nog lid mogen blijven en andere landen in dezelfde desastreuze alliantie met Ankara willen blijven zitten, automatisch dat het Westen feitelijk het islamitische terrorisme en de opkomst van het Islamitische Kalifaat steunt en zelfs bevordert, zoals we letterlijk hebben kunnen zien in Libië, Syrië, Gaza en Irak.

 

Xander

(1) Shoebat

Zie ook o.a.:

17-08: Blok Israël-Egypte negeert VS en EU en zet Hamas onder druk (/ Palestijnse terreurgroepen verliezen steun Arabische wereld en leunen enkel nog op Iran, Turkije en Qatar)
14-08: Obama blokkeert wapenleveranties aan Israël
12-08: Winst Turkse premier Erdogan verzekert opkomst Rijk van het Beest
09-08: Alleen luchtaanvallen zullen ISIS en Hamas niet kunnen stoppen
08-08: Succes ISIS dankzij Westerse ‘bondgenoten’ Turkije en Saudi Arabië
06-08: Israëlhater Jimmy Carter roept VS en EU op Hamas te erkennen
30-07: Opname bewijst dat Obama Israël verkettert en Hamas beschermt
29-07: ... ; Hillary Clinton verdedigt Hamas
25-07: Crisis Gaza: Turkije houdt duizenden Joden als politieke gevangenen
04-07: Iraakse christenen zien Westen als verraders en Rusland als redder (/ ‘Het Westen heeft het christendom vernietigd door steun voor islamisten’)
17-06: Bijbels Rijk van het Beest in wording: Toenadering Iran en Turkije
07-05: Turkije overwoog in 2010 oorlog tegen Israël
18-04: Turkije, Iran en Al-Qaeda vormen Free Egyptian Army voor nieuwe burgeroorlog
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
07-03: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (2)
28-02: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (deel 1)

BNP-Paribas, une affaire de géométries variables

Une affaire de géométries variables...

par Frédéric Lordon

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

L'affaire de l'amende infligée à la BNP Paribas par la justice américaine a suscité de nombreux commentaires au début du mois de juillet. Nous revenons dessus avec cet article incisif de l'économiste Frédéric Lordon, qui aborde cette fois-ci la question non pas sous l'angle géopolitique, des relations entre les Etats-Unis et l'Europe, mais sous l'angle des relations des banques avec la puissance publique, lorsque celle-ci existe... L'article a été cueilli sur La pompe à phynance, le blog de l'auteur.

 

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BNP-Paribas, une affaire de géométries variables

On peut bien, si l’on veut, reparcourir l’affaire BNP-Paribas à la lumière de la saga crapuleuse des banques à l’époque de la libéralisation financière. Il faut bien admettre, en effet, que la série a de quoi impressionner, et jusqu’au point de vue défendu depuis le début ici-même, qui tient plutôt la ligne de ne pas céder à la diversion fait-diversière pour maintenir les droits de l’analyse, telle qu’elle doit rendre compte des crises financières non par l’« hypothèse du mal » — Madoff, Kerviel ou qui l’on voudra —, mais par les fonctionnements structuraux, réguliers, intrinsèques, des marchés de capitaux déréglementés. Dans un élan de sensationnalisme irrépressible autant qu’irréfléchi, les médias, toujours pressés de se rendre au plus gros, et au plus bête, se jettent sur tous les délinquants à chemise rayée comme sur des providences — il est vrai que les occasions sont rares de rafler simultanément les bénéfices de la colère populaire, de la belle image du perp walk [1] des puissants — manière d’attester une souveraine indépendance d’avec les « élites » —, et de la critique de la finance. Mais qui ne critique rien.

La fraude comme business model bancaire ?

Car il est bien certain qu’un défilé de traders en combi orange et cadènes aux poignets ne dira jamais rien d’intéressant sur la finance. Obnubilation — par l’image —, et oblitération — de tous les mécanismes ordinaires de la finance —, sont donc les produits les plus certains du barnum systématiquement monté par les médias sur les « grandes affaires » dûment étiquetées « en col blanc ». Prendre la mesure de l’inanité analytique du point de vue criminologique-médiatique requiert, par exemple, de se livrer à une simple expérience de pensée contrefactuelle demandant si la crise financière aurait été évitée si Monsieur Madoff-père s’était retiré ou si Jérôme Kerviel avait fait un BEP de plombier-chauffagiste — bref si les fâcheux n’avaient pas été là. Sauf passion du bouc émissaire et paranoïa en roue libre, la réponse est évidemment non, et les individus délinquants par conséquent renvoyés à leur juste statut : même pas épiphénoménal, simplement secondaire.

Il s’ensuit surtout que comprendre, et puis prévenir, les crises financières exige un peu plus qu’un programme de redressement moral des traders : s’intéresser aux structures mêmes des marchés de capitaux et des institutions bancaires, telles que, dans leur fonctionnement nominal, elles produisent immanquablement ces séquences : surtension spéculative mimétique, renversement brutal des anticipations, crise de liquidité se propageant de proche en proche, pour gagner potentiellement tous les compartiments de marché par le jeu de la course à la réalisation de détresse [2] et de la ruée au cash [3].

Le fait-divers divertit, donc, mais il faut bien avouer qu’au rayon « banque et finance » la récurrence fait-diversière commence à impressionner. Entre Goldman Sachs (spéculation contre ses propres clients), HSBC (blanchiment d’argent, fraude fiscale), Crédit Suisse (fraude fiscale), Barclays (manipulation du Libor), RBS (Libor également), et l’on en passe, la généralisation des comportements crapuleux finirait presque par faire croire à l’existence non pas de simples déviations récurrentes, idée en soi tendanciellement oxymorique, mais à un véritable business model, où une partie du dégagement de profit est très délibérément remise à l’exploitation de situations frauduleuses. Champion bancaire national, mais fier de sa surface globalisée, il n’était que justice — ou bien nécessité — que BNP-Paribas vînt ajouter son nom à ce très illustre palmarès. Six milliards et demi de prune tout de même — il va y avoir du bain de siège au conseil d’administration.

Pertes normales, pertes intolérables

On peut cependant résister à la pente « délictuelle » et considérer l’affaire BNP-Paribas sous un autre angle. Et même deux.

Le premier interroge la perception extrêmement variable que prennent les entités capitalistes de leurs pertes selon leurs origines. Car il y a bien quelque chose comme une hiérarchie dans l’acceptabilité, ou la « normalité », des pertes, dont le sommet est évidemment occupé par les « pertes de marché », verdict incontestable d’une quasi-nature à laquelle il est à peu près aussi vain d’objecter que de demander une diminution de l’accélération de la pesanteur. On notera au passage que les « pertes de marché » sont assez souvent l’effet de spectaculaires conneries des équipes dirigeantes, mauvais choix d’investissement ou management déplorable — on pense ainsi, mais comme un exemple parmi tant d’autres, à Boeing qui, à la fin des années 1990, avait cru malin de céder à la mode du downsizing et avait largement licencié, pour se trouver confronté à peine quelques années plus tard à un retour de croissance… et devoir ré-embaucher en catastrophe, mais en s’apercevant que tous les salariés précédemment virés étaient porteurs d’une longue et irremplaçable expérience, et qu’il allait falloir consentir longtemps des coûts monumentaux d’apprentissage, de sous-productivité, et de sous-qualité [4]. Et l’on tiendra pour l’un des symptômes les plus caractéristiques du néolibéralisme qu’on y fustige sans cesse « l’incurie de l’Etat », quand celle du capital engage des sommes non moins considérables, et aussi le destin direct de salariés qui payent de leurs emplois perdus ou de leurs revenus amputés — mais les élites privées de la globalisation, à l’image du « marché », ont été déclarées par principe les insoupçonnables instances de la rationalité, en fait les seules [5].

Or les « élites » économiques sont plus souvent qu’à leur tour à la ramasse, quand elles ne sont pas carrément incapables de comprendre ce qui se passe vraiment dans leurs entreprises, cas d’incompétence spécialement spectaculaires dans le secteur bancaire, comme l’a prouvé la crise des subprimes — des présidents ventripotents, façon Daniel Bouton, n’ayant pas la moindre idée de la tambouille qui se réchauffe dans leurs propres salles de marché [6], ni des risques réels dont ils laissent se charger leurs bilans. Il en est résulté des pertes consolidées pour le système bancaire international dont le FMI avait tenté l’estimation – entre 2 000 et 3 000 milliards de dollars, soit tout de même le plus imposant bouillon de toute l’histoire du capitalisme —, de sorte que « l’élite » s’est révélée nuisance aux intérêts de ses propres mandataires, pour ne rien dire de ceux de la société dans son ensemble.

Rien de cet exploit retentissant cependant n’a conduit à la moindre remise en question de la compétence générale des banquiers néolibéraux à diriger les banques, et pas davantage à chuchoter à l’oreille des gouvernements, deuxième compétence supposément adossée à la première. Rien non plus n’a perturbé le moins du monde le gros mouvement de glotte qu’a nécessité tout de même d’avaler pertes aussi astronomiques, elles également versées au registre de la loi naturelle du marché contre laquelle il n’y a rien à dire.

Ainsi lorsque « le marché » lui impose la sanction, fut-elle colossale, de sa propre incompétence, le capital ne moufte pas. Mais qu’on vienne lui arracher 0,1% de cotisation supplémentaire et il hurle à la mort. Car voilà le bas, le tout en bas, de la hiérarchie de l’acceptabilité des pertes, et en l’occurrence simplement des coûts : ceux qui sont imposés par l’Etat. Procédé décidément d’une puissance heuristique incomparable, il faut là encore se livrer à une expérience de pensée contrefactuelle pour en prendre la mesure, par exemple en partant du montant de l’amende à payer par BNP-Paribas, 6,5 milliards d’euros, en considérant ensuite de celui de son impôt sur les sociétés de 2013, 2,5 milliards d’euros, pour mettre l’un en rapport avec l’autre. Et puis imaginer ceci : un gouvernement de gauche est élu et dit : « la responsabilité des banques privées dans la crise de 2007-2008, dans la récession et les déficits publics qui s’en sont suivis, étant manifeste et incontestable, elles s’acquitteront de la dette qu’elles ont contractée envers la société par une contribution exceptionnelle que nous fixons à trois fois (2,6 fois…) leur dernier impôt payé ». A ce moment ouvrir les micros et bien enregistrer le concert : Michel Pébereau hurle à la mise à mort d’un champion national, Pierre Gattaz déclare l’assassinat de l’esprit d’entreprise, Nicolas Baverez annonce la phase finale du déclin, Bernard Guetta bafouille que nous tournons le dos à l’Union européenne, les Pigeons menacent d’un exode définitif de tous les cerveaux entreprenants, Franz-Olivier Giesbert déclare qu’il faut crever l’Etat obèse, Christophe Barbier que le mur de Berlin a été remonté dans la nuit et que nous nous réveillons du mauvais côté, Jean-Marie Le Guen que trente ans de conversion de la gauche à l’économie de marché viennent d’être rayés d’un trait de plume, Laurent Joffrin pas mieux, etc. Et pourtant, rafler d’un coup trois fois l’impôt annuel, soit à peu de choses près la totalité de son profit, d’un des plus grands groupes mondiaux, les Etats-Unis l’ont fait, et sans un battement de cil.

Puissance publique et puissances privées : la possibilité d’un rapport de force

Pays du marxisme-léninisme, comme il est connu de soi, les Etats-Unis ont pris un gros bâton et poum. Disons tout de suite qu’il n’y a pas lieu de pousser des cris d’enthousiasme pour autant. La re-régulation des marchés et des institutions bancaires y est aussi en carafe que partout ailleurs, et pour les mêmes raisons que partout ailleurs — l’infestation de la vie politique et des pouvoirs publics par le lobby financier. Aussi le traitement judiciaire à grand spectacle, par amendes faramineuses interposées, n’est-il que le symptôme de cette impuissance mêlée de mauvais vouloir. Mais au moins y a-t-il quelque chose plutôt que rien. Et même en l’occurrence quelque chose assortie d’assez bonnes propriétés révélatrices. La première tient donc à l’aperception des jugements extraordinairement contrastés auxquels peuvent donner lieu les mêmes événements comptables, selon qu’ils sont le fait de la crasse incurie managériale elle-même — rebaptisée « le marché » —, de la pénalité judiciaire — quand elle est étasunienne —, ou du prélèvement fiscal, pourtant légitime.

La deuxième propriété révélatrice joue formellement d’un semblable effet de contraste, toujours par la simple comparaison avec les Etats-Unis Soviétiques d’Amérique, en remettant d’équerre la nature des rapports, et notamment des rapports de force possibles, entre la puissance publique et les puissances privées du capital. Là encore pour s’en apercevoir, il faut imaginer pareille sanction infligée par la justice ou quelque pouvoir réglementaire français à une très grande entreprise, à plus forte raison étrangère, pour entendre, sans le moindre doute possible, les discours de l’attractivité, ou plutôt de la répulsivité du territoire français, la fuite annoncée des « investisseurs », le devenir nord-coréen du pays. Car il est maintenant reçu comme une évidence que les puissances publiques doivent abdiquer toute velléité de souveraineté, qu’elles ne sont finalement que les ancillaires des seules puissances qui comptent vraiment, les puissances du capital.

Par un renversement caractéristique de la pensée économiciste, le néolibéralisme a mis cul par-dessus tête les rapports de souveraineté réels, pour finir par ancrer dans les esprits que l’état normal du monde consiste en ce que le capital règne et que la puissance publique est serve : elle n’a pas d’autre fonction, et en fait pas d’autre vocation, que de satisfaire ses desideratas. Assez logiquement, en pareille configuration, la liste de ces derniers ne connaît plus de limite, et ceci d’autant plus que, encouragé par le spectacle des Etats se roulant à ses pieds, le capital se croit désormais tout permis.

Affirmation ou démission

Par ce paradoxe bien connu qu’on pourrait nommer « le zèle du converti de fraîche date », c’est probablement en France que cet état des choses fait les plus visibles ravages et, paradoxe dans le paradoxe, à « gauche », on veut dire à la nouvelle droite, où le devoir d’expiation s’élève pour ainsi dire au carré. Que la volonté politique puisse prévaloir contre le marché, qu’elle ne se borne pas à simplement ratifier ses injonctions, qu’elle puisse même avoir l’ambition d’arraisonner les puissances d’argent, ce sont des idées désormais jugées si épouvantables qu’on est coupable de les avoir seulement considérées. Et ce rachat-là est interminable, à proportion de la croyance antérieure, qu’il ne suffit pas de récuser comme une simple erreur mais dont il faut reconnaître, et puis compenser rétroactivement, l’exceptionnelle abomination. Aussi depuis les 3% maastrichtiens de Bérégovoy jusqu’au « pacte de responsabilité », la Gauche repentie, par là vouée à devenir Droite complexée, n’en finit pas de se couvrir la tête de cendre, dans une surenchère de démonstration qui veut prouver à la face du monde l’irréversibilité de sa conversion — et le Medef a très bien compris qu’il pouvait compter sur elle pour en faire plus que n’importe qui.

Notamment, donc, pour se faire la stricte desservante de l’idée néolibérale par excellence qui pose la souveraineté de « l’économie » — et la subordination à elle de tout ce qui n’est pas elle. Ainsi, par exemple, est-il devenu presque impossible de faire entendre qu’il n’y a rien d’anormal à ce qu’une entreprise de service public soit déficitaire, et endettée, précisément parce que les servitudes de sa fonction, l’universalité par exemple, emportent des coûts spécifiques qui l’exonèrent des logiques ordinaires de l’économie privée.

L’Etat est donc désormais enjoint d’abandonner toute logique propre pour n’être plus, fondamentalement, que le domestique de « l’attractivité du territoire », entreprise de racolage désespérée, car la concurrence est sans merci sur les trottoirs de la mondialisation, d’ailleurs dirigée aussi bien vers l’extérieur — faire « monter » les investisseurs étrangers — que, sur un mode plus angoissé encore, vers l’intérieur — retenir à tout prix notre chère substance entrepreneuriale. Il est bien vrai que dans les structures de la mondialisation néolibérale qui lui a ouvert la plus grande latitude possible de déplacements et d’arbitrages stratégiques, le capital a gagné une position de force sans pareille, et la possibilité du chantage permanent : le chantage à la défection, à la fuite et à la grève de l’investissement [7].

Le rapport de force réel cependant ne s’établit pas seulement d’après ses données objectives, mais plus encore peut-être d’après le degré d’amplification que leur font connaître un certain état de soumission et une propension à baisser la tête — à leur maximum dans le cas de la Droite complexée. Si le cas BNP-Paribas, donc, est bien une affaire de géométrie variable, c’est parce qu’en plus de montrer les variations auxquelles peuvent donner lieu les « jugements de pertes », il met en évidence, par la comparaison la plus irrécusable — celle avec les Etats-Unis —, la différence dans les degrés de fermeté, ou d’abdication, des puissances souveraines face aux puissances privées du capital.

Là où l’Etat de François Holande s’humilie chaque jour davantage devant le patronat français, l’administration étasunienne, à qui on peut reprocher bien des choses mais certainement pas de méconnaître ses propres prérogatives de souveraineté, sait de temps en temps rappeler aux entreprises les plus puissantes à qui vraiment revient le dernier mot en politique. En ces occasions — évidemment exceptionnelles, car on présenterait difficilement les Etats-Unis comme le lieu sur Terre du combat contre le capital… —, en ces occasions donc, le gouvernement US se moque comme de son premier décret des possibles cris d’orfraie, de la comédie de l’Entreprise outragée, de la menace du déménagement et de la porte claquée. Etonnamment d’ailleurs, de cris d’orfraie, il n’y a point. BNP-Paribas s’est fait copieusement botter le train, mais BNP-Paribas s’écrase, relit de près Rika Zaraï, fait des frais d’herboristerie… et n’attend, en se faisant petit, que le moment d’avoir le droit de faire retour à ses chères opérations dollars. BNP-Paribas pourrait bien monter sur ses grands chevaux et promettre le boycott des Etats-Unis, les Etats-Unis s’en foutent comme de l’an quarante, et ils s’en foutraient même si ça leur coûtait. Car il s’agit d’affirmer un primat.

Ne plus se rouler au pied du capital

Que les raisons diplomatiques qui ont commandé en dernière instance la décision étasunienne soient les plus critiquables du monde, la chose n’est pas douteuse, mais ça n’est pas là qu’est le problème en l’occurrence. Le problème est de principe, et tient à la réaffirmation de la hiérarchie des puissances. Il n’y a certainement pas que des motifs de réjouissance dans l’affirmation de l’imperium étatique, dont on sait à quel point il peut se faire haïssable, le cas des Etats-Unis étant d’ailleurs spécialement gratiné sous ce rapport. Mais s’il n’y a à choisir qu’entre l’imperium de l’Etat et celui du capital, alors la décision est vite faite. Pour toutes ses distorsions et ses pantomimes, il arrive que la chose appelée (par charité) « démocratie », dans le cadre de laquelle l’imperium d’Etat est contraint de s’exercer, il arrive donc, parfois, que la « démocratie » impose des commencements de régulation, voire laisse passer quelque chose de la voix populaire si celle-ci finit par le dire suffisamment fort. Dans l’espace du capital, en revanche, nul ne vous entendra crier.

S’il s’agit de capitalisme, tout ce qui vient des Etats-Unis est réputé insoupçonnable, répète en boucle le catéchisme néolibéral. Pour une fois profitons-en. Les occasions de faire jouer en notre faveur les fausses hiérarchies de la légitimité sont trop rares pour ne pas être exploitées jusqu’au trognon. S’il y a bien une leçon à tirer de l’affaire BNP-Paribas, ça n’est pas tant que les banquiers néolibéraux sont des fripouilles, aussi bien au sens du code pénal que de la nuisance sociale, c’est que la puissance publique, pourvu qu’elle le veuille, n’a ni à passer sous le tapis ni à céder à tous les ultimatums du capital. La vérité c’est que les capitalistes sont assez souvent de grosses nullités ; qu’on ne compte plus les désastres privés comme publics auxquels ils ont présidé ; que leur départ outragé aurait assez souvent moins d’une catastrophe que d’un opportun débarras ; qu’il ne manque pas de gens, derrière, pour prendre leur place — et pourquoi pas sous les formes post-capitalistes de la récommune [8] ; que si c’est le capital local lui-même qui fait mine de s’en aller, il y a d’abord quelques moyens juridiques très simples de l’en empêcher ; que si c’est le capital étranger qui menace de ne plus venir, il n’y a pas trop de mouron à se faire pourvu qu’on n’appartienne pas à la catégorie des eunuques « socialistes » : la rapacité du capital sait très bien s’accommoder même des conditions les plus « défavorables » — le cas BNP-Paribas ne démontre-t-il pas précisément qu’on fait la traque aux entreprises qui se précipitent, mais clandestinement, pour faire des affaires en Iran, au Soudan, etc., pays pas spécialement connus pour leurs ambiances business friendly

S’il y a un sou de profit à faire plutôt que zéro, le capital ira [9]. Et si, d’aventure, offensé, il prend ses grands airs un moment, il reviendra. L’éternel retour de la cupidité, ne sont-ce d’ailleurs pas les marchés financiers qui en font le mieux la démonstration : là où la théorie économique vaticine, le doigt tremblant, qu’un défaut sur la dette souveraine « ferme à tout jamais les portes du marché », l’expérience montre que les Etats ayant fait défaut font surtout… leur retour sur le marché à quelques années d’écart à peine, et qu’ils sont bien certains de trouver à nouveau des investisseurs pour leur prêter, d’autant plus si les taux sont un peu juteux.

Sagesse du (très) gros bâton, exemplarité de la saisie

Que la puissance publique ait ainsi les moyens de réaffirmer le primat de la souveraineté politique et de tendre le rapport de force avec le capital, comme l’atteste spectaculairement la décision des Etats-Unis contre BNP-Paribas, mais contre bien d’autres groupes, étrangers ou pas, bancaires comme industriels, c’est un aspect du dossier qui, curieusement, n’a pas traversé l’esprit d’un seul éditorialiste. On se souvient en revanche de la tempête d’indignation qu’avait soulevée la nationalisation par le gouvernement argentin de YPF, filiale du groupe pétrolier espagnol Repsol. N’étaient-ce pas les lois du marché, peut-être même les droits sacrés de la propriété, qui étaient ainsi foulés au pied ? Indépendamment de toute discussion du bien-fondé de la décision économique en soi, qui est sans pertinence pour le présent propos, on rappellera tout de même que cette nationalisation s’est faite dans les règles, par rachat monétaire de leurs titres aux actionnaires — le droit de propriété n’a donc pas trop souffert. Il n’y a d’ailleurs aucune raison pour qu’il en aille toujours ainsi. Il est des cas où la violation de bien public est telle que la saisie pure et simple est une solution d’une entière légitimité politique — c’est bien ce qu’il aurait fallu infliger au secteur bancaire privé dans sa totalité, responsable de la plus grande crise financière et économique de l’histoire du capitalisme [10].

Il faut rappeler ces choses élémentaires pour prendre à nouveau la mesure des pouvoirs réels de la puissance souveraine, contre tous les abandons des démissionnaires — vendus ou intoxiqués. Et l’occasion est ainsi donnée d’offrir au paraît-il insoluble problème de la re-régulation financière sa solution simple, simple comme le « dénouement » du nœud gordien, une solution en coup de sabre : les règles — c’est-à-dire les interdictions — de la nouvelle régulation posées [11], toute infraction sérieuse sera aussitôt sanctionnée par une nationalisation-saisie, soit une expropriation sans indemnité aucune des actionnaires.

Comme l’a définitivement montré la crise ouverte depuis 2007, crise généreusement passée par la finance privée aux finances publiques et à l’économie réelle, et qui s’est payée en millions d’emplois perdus, en revenus amputés et en innombrables vies détruites, la position occupée par le système bancaire dans la structure sociale d’ensemble du capitalisme le met ipso facto en position de preneur d’otages — à laquelle la théorie économique, bien propre sur elle, préfère le nom plus convenable d’« aléa moral » —, et par là même en position d’engendrer impunément, et répétitivement, des dégâts sociaux hors de proportion. La tolérance en cette position névralgique d’un secteur privé, abandonné à la cupidité actionnariale, ne peut avoir moindre contrepartie que la reconnaissance de la très haute responsabilité sociale des banques qui s’ensuit, assortie des sanctions les plus draconiennes en cas de manquement, la saisie-nationalisation en étant la plus naturelle — position en réalité d’une grande, d’une coupable, tolérance, car la conclusion qui suit logiquement de pareille analyse voudrait plutôt que, par principe, le système bancaire soit d’emblée, et en totalité, déprivatisé [12].

En tout cas, comme le montre à sa manière l’affaire BNP-Paribas, et le profil bas aussitôt adopté par ses dirigeants, le rapport de force a ses éminentes vertus, le seul moyen de faire plier une puissance, comme celle du capital, étant de lui opposer une puissance contraire et supérieure. Il suffit donc de sortir les contondants de taille suffisante pour (re)découvrir que le capital n’est pas souverain, et qu’il peut être amené à résipiscence. Gageons que les conseils d’administration bancaires, dûment informés du nouveau « contexte régulateur » qu’on se propose de leur appliquer, ne manqueraient pas — désormais — de surveiller avec un peu moins de laxisme, peut-être même de très près, les agissements des directions qui sont en fait leurs mandataires. Et que, sous la menace d’une expropriation sans frais, ils se montreraient des plus attentifs au respect par leur banque des nouvelles règles en vigueur.

Le capital, dit-on, s’y entend comme personne pour trouver les défauts de la cuirasse, tourner les réglementations et faire fuir tous les contrôles. A leur corps défendant sans doute, les Etats-Unis viennent de prouver que non, en montrant en acte qu’il suffit de taper suffisamment fort pour que le capital se tienne tranquille. Nul ne sera assez égaré pour voir dans cette décision à l’encontre de BNP-Paribas autre chose qu’une de ces éruptions réactionnelles de souveraineté étatique [13] sans suite ni cohérence, en tout cas sans le moindre projet politique d’ensemble. Mais peu importe : la démonstration est là, il appartient ensuite à qui voudra de la prolonger en un projet, le projet que le capital ne soit plus le souverain dans la société, le projet d’une déposition en somme.

Frédéric Lordon (La pompe à phynance, 8 juillet 2014)

Notes

[1] Perpetrator walk, ou perp walk, est le nom donné à l’exhibition médiatique des accusés, menottes aux poignets, encadrés par deux policiers.

[2] C’est-à-dire la vente en panique des actifs vendables.

[3] Voir à ce sujet André Orléan, Le Pouvoir de la finance, Odile Jacob, 1999, et De l’euphorie à la panique. Penser la crise financière, Editions Rue d’Ulm, 2009 ; ainsi que Frédéric Lordon, Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières, Raisons d’agir, 2008.

[4] On trouvera un catalogue d’erreurs managériales bien fourni dans l’ouvrage de Christian Morel, Les Décisions absurdes, Gallimard, 2009.

[5] De ce point de vue le numéro de Marianne en date du 19 juin 2014 qui pose la question « Les grands patrons français sont-ils nuls ? » tranche agréablement.

[6] Ce qui ne veut certainement pas dire en l’occurrence que Kerviel était seul au monde, l’hypothèse que nul dans sa hiérarchie n’ait rien connu de ses agissements étant proprement rocambolesque.

[7] Au sujet des prises d’otages du capital voir « Les entreprises ne créent pas l’emploi », 26 février 2014.

[8] Sur l’idée de « récommune », voir Frédéric Lordon, La crise de trop, Fayard, 2009 ; Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza, La Fabrique, 2010.

[9] En ces temps de capitalisme actionnarial, la formulation la plus juste dirait : « s’il y a une opportunité de passer la barre de la rentabilité financière d’un sou plutôt que de zéro… »

[10] Voir « Pour un système socialisé du crédit », 5 janvier 2009.

[11] Dont on pourra trouver les éléments dans « Si le G20 voulait… », septembre 2009.

[12] Voir « Pour un système socialisé du crédit », 5 janvier 2009.

[13] Qu’on nous épargne les distinctions en l’occurrence byzantines entre « l’Etat », stricto sensu, et « la Justice ». Ce qui compte ici c’est la puissance publique lato sensu, en tant qu’elle oppose sa logique propre à celle des puissances privées.

 

Naissance envisagée de l’Europe unie

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Naissance envisagée de l’Europe unie

(Géopolitique-fiction)

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

En 2014, l’Union Européenne est en situation d’échec, tant au niveau de ses états-membres que de sa prétendue direction bruxelloise. Les eurosceptiques ont réalisé aux élections européennes des scores importants dans plusieurs pays fondateurs en mai 2014. La question de l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne est même posée. L’Europe subit sans discontinuité depuis des mois un flux migratoire massif en provenance d’Afrique notamment via Ceuta et Melilla du côté espagnol et via Lampedusa du côté italien, sans parler de frontières très poreuses avec la Turquie à l’est. Le verrou lybien a sauté en même temps que le régime de Kadhafi. Elle est même confrontée à un conflit à ses frontières, en Ukraine, où son irresponsabilité, dictée par la politique de Washington, l’a amenée à prendre ses distances avec la Russie et surtout à attiser une guerre civile aussi absurde que meurtrière. Enfin, si la crise « grecque » semble avoir baissé en intensité, son effet de contamination étant pour le moment maîtrisé, de nombreux pays européens sont en situation économique douloureuse, la France en tête. L’Allemagne résiste mieux, certes. Mais elle dépend néanmoins de l’état de ses partenaires, dont elle bénéficie en retour par l’achat de sa production de qualité. L’€ a créé de nombreuses interdépendances et l’Allemagne ne réalise pas nécessairement qu’elle a le devoir de procéder à une meilleure redistribution de ses profits. Or l’absence d’une véritable Europe politique empêche ces rééquilibrages au profit de tous.


Nous partirons de l’idée que les années à venir démontreront l’impasse du souverainisme en même temps que la nécessité d’une refondation de l’actuelle Union Européenne sur une double base, unitaire et identitaire. Nous supposerons qu’un parti européen révolutionnaire pilote parviendra à émerger, que ce soit un parti unitaire ou une coalition de partis nationaux animés du même idéal, en substitution des populismes réactionnaires et au détriment aussi des partis de gouvernement.

Nous admettrons que la mise en place de l’Etat européen unitaire aura lieu selon un schéma structurel que j’ai établi il y a quelques années. 

Le parti unitaire ou la coalition de partis obtiendrait à des élections européennes, par exemple en 2024, environ 30% des députés au sein du parlement européen, devenant le premier groupe devant les conservateurs et les sociaux-démocrates. Le contexte continental se dégradant nettement, en raison des maux non résolus que j’ai brièvement évoqués dans le premier paragraphe de cet article, le parti en question réussirait à obtenir la majorité avec le renfort de nombreux députés libéraux et conservateurs, la « gauche » sociale-démocrate, apôtre du multiculturalisme, étant largement désavouée avec l’effondrement de son utopie de « vivre-ensemble ». Ce basculement amènerait le parlement européen à s’auto-proclamer assemblée européenne constituante et à mettre en place un gouvernement européen provisoire, qu’on pourrait appeler par provocation « comité européen de salut public ». Ce gouvernement, naissant d’un coup d’état démocratique analogue par certains traits au serment du jeu de paume en 1789, aurait face à lui des gouvernements nationaux conformes à ceux auxquels nous avons désormais affaire depuis quelques décennies, c'est-à-dire profondément gangrénés de l’intérieur et d’une grande médiocrité. Désavoués, ils s’effondreront comme des fruits complètement pourris.

Ce gouvernement de l’Union Européenne romprait alors avec l’atlantisme libéral qui préside actuellement à nos destinées et renverserait ses alliances pour proposer une union avec la Russie. Dans un tel contexte, le Royaume-Uni, qu’il ait quitté l’UE entre temps ou qu’il soit resté en son sein, assistant à la mise en place d’une Europe continentale unifiée, ce à quoi il n’a jamais été confronté, se ralliera à son tour, surtout si les « petits » peuples, Ecossais, Gallois et Irlandais du nord, mais aussi les classes populaires britanniques de souche, l’y invitent. En effet, cette Europe politique aurait à cœur la restauration de l’européanité de l’Europe et donc, par conséquence, des identités régionales et nationales qui la composent. En clair, le Royaume-Uni rejoindrait l’Europe unie en rompant dans le même temps avec le multiculturalisme qui lui était imposé, ou qu’il s’était imposé à lui-même, dans son incapacité à rompre avec son ancien empire colonial, rebaptisé Commonwealth, et/ou avec son ancienne colonie rebelle, les Etats-Unis d’Amérique.

Par la remise en cause de l’alliance atlantique et des dogmes libéraux et mondialistes, et notamment du capharnaüm multiculturaliste, l’Europe unie parviendrait donc sur une base institutionnelle et juridique inédite à combattre en son sein les forces d’auto-dilution qui pour le moment la brisent.

Aux alentours de 2030 (date théorique), nous aurions donc un nouvel Etat qui s’appellerait l’Europe et se sera substitué à tous les anciens états divisant le continent. Cet état compterait en son sein entre 650 et 680 millions d’habitants, compte tenu de son déclin démographique et des politiques de reflux migratoire qu’il aura engagées et réalisées.

Même si dès 2025 ou 2030 l’Europe unie mettait en place un ambitieux plan de redressement démographique, il faudrait environ vingt ans pour que ses effets bénéfiques se fassent sentir. Ces vingt ans d’hiver démographique, qui pourront être partiellement atténués par une politique d’appel au retour envoyé à tous les européens expatriés, y compris ceux des (anciennes) colonies européennes de peuplement (Australie, Afrique du sud, Etats-Unis, Argentine…), amèneront l'Etat européen à des politiques sociales plus restrictives, comme un net allongement de la durée des cotisations pour les retraites par exemple et comme des plans d’économies structurelles. Toutefois, les politiques de reflux migratoire permettront d’alléger cette rigueur, car ce sont des économies massives qui aujourd’hui ne sont pas réalisées par attachement au dogme multiculturaliste qui seraient alors faites. Le « welfare state » serait donc exclusivement un « european state », à savoir qu’il serait restreint aux seuls ayant droits naturels.

L’Europe unie serait née. Quelle sera alors sa géopolitique, son action en dehors de son cadre géographique ? Comment réagiront ses adversaires, ses anciens partenaires, les anciens pays colonisés, les monstres démographiques que sont devenues l’Inde et la Chine ? Ce sera l’objet d’un prochain article.

Thomas FERRIER

 
Pour une géopolitique de l’Europe unie. Prospectives européistes

Le géopoliticien Aymeric Chauprade a proposé sur son site Realpolitik un texte d’orientations sur la politique qu’il faudrait selon lui que la France mène. Je me concentrerai sur un défaut de principe que je lui reproche, en outre de ne pas avoir su rompre avec une vision christianocentrée, néo-colonialiste (à sa manière) et exclusivement « hexagonaliste », à savoir le refus par postulat de départ de penser la géopolitique au niveau européen. Le ralliement au souverainisme néo-frontiste de ce penseur, qui a toujours été par ailleurs un opposant déclaré à ce qu’il appelle les « pan-ismes », et au premier rang duquel on trouve le pan-européanisme, pour opportuniste qu’il soit, n’est pas une surprise puisqu’il était auparavant un partisan de Philippe de Villiers. Le camp souverainiste est désormais phagocyté par Marine Le Pen depuis son abandon de toutes les thématiques « identitaires », ne laissant plus comme alternative que Nicolas Dupont-Aignan, mais dont les résultats électoraux beaucoup plus faibles interdisent toute attractivité décisive.

Yves Lacoste a en revanche tenté parmi tous les géopoliticiens de penser à une géopolitique grande-européenne dont il n’a tracé que l’ébauche. Visionnaire, il a compris qu’un des avenirs possibles pour l’Europe était de réussir son unité continentale, mais cela impliquerait une libération européenne de la tutelle outre-atlantique, une remise en cause des dogmes multiculturalistes au profit d’un strict eurocentrisme, et une ouverture à la Russie comme jamais elle n’aura été tentée.

Ce que je propose est d’établir la base d’une véritable géopolitique européenne appliquée dans une démarche prospective. L’idée n’est pas de décrire la géopolitique de l’Europe contemporaine, qui se limiterait alors à la somme des géopolitiques centrifuges des différents états membres, avec une polarisation françafricaine pour la France, un centre-européisme pour l’Allemagne, ce vieux schéma de Friedrich Naumann, ou un eurasisme à la sauce russe. La géopolitique « souverainiste » est d’ailleurs d’une grande pauvreté, bourrée d’incohérences, et se complaisant dans un nombrilisme chauvin des plus primaires.

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En clair, il s’agit ni plus ni moins de réfléchir à la géopolitique d’une entité politique appelée Europe et qui irait de l’Islande à la Russie, cette fameuse union « de l’Islande à la Russie et par extension jusqu’à Vladivostok » dont parlait Vladimir Poutine en 2005 avant de se lasser de tendre la main et de finir par se tourner vers les thèses eurasistes qu’un Douguine aura mises à la mode.

Cette géopolitique de l’Europe unie envisagera les conséquences de l’émergence d’un bloc continental européen reposant sur l’unité de pilotage, en clair un gouvernement européen, et la mutualisation des moyens, se substituant aux (anciens) états tout en veillant à en préserver les identités. L’objectif, qui n’est pas innocent, est de démontrer qu’une Europe unie réussira là où les Etats européens pris séparément ne peuvent qu’échouer, quelle que soit la coloration politique de chaque gouvernement. Elle choquera certes les puristes qui ne veulent voir que ce qui est et pas ce qui pourrait ou pourra être.

Cette analyse sera détaillée de manière thématique, avec un premier article sur la mise en place imaginaire de cette Europe politique unifiée, dans un contexte propice. Ce sera la base de travail. Il restera ensuite à proposer une simulation de ce que serait la géopolitique de cette nouvelle entité continentale.

Thomas FERRIER

Discurso de Hassan Nasrallah sobre los takfiris de “Estado Islámico”

 

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

El secretario general de Hezbolá, Sayyed Hassan Nasralá, ha asegurado que los norteamericanos están detrás de la creación de grupos terroristas en la región con el fin de dividir y destrozar a los países árabes y realizar su proyecto último, un proyecto que no ha podido ser implementado por las ofensivas israelíes.

En una alocución televisada de casi dos horas pronunciada este viernes en la cadena de televisión libanesa Al Manar con ocasión del aniversario de la victoria de la Guerra de Julio de 2006, Sayyed Nasralá puso en guardia contra minimizar el peligro de los takfiris que quieren eliminar a todo el mundo, comenzando por los sunníes.

Según él, la victoria sobre los grupos terroristas es posible a condición de que sea puesta en práctica una política nacional y se comprenda que se trata de un peligro existencial. Él puso también en guardia en contra de elegir opciones que no llevan a ninguna parte en la lucha contra el grupo takfiri Estado Islámico (EI).

He aquí las ideas principales del discurso de Sayyed Nasralá:

Mucho ha sido dicho sobre la Guerra de Julio. Libros e informes han sido escritos tanto por el enemigo como por los amigos para extraer conclusiones. Esa guerra fue más que un simple conflicto; fue una verdadera batalla de dimensiones históricas. Condolezza Rice (entonces secretaria de Estado de EEUU) habló de un nuevo Oriente Medio. Así pues, fue una guerra regional e incluso internacional. Expertos norteamericanos dijeron entonces que la guerra de Julio era un episodio en la eliminación definitiva de la Resistencia en el Líbano. No se buscaba el desarme de esta resistencia, sino aplastarla y acabar con ella.

Ellos elaboraron un plan para liquidar a los dirigentes de la Resistencia y prepararon colonias en el norte de Palestina para detener allí a miles de combatientes.

Proyecto de dominación estadounidense

Este proyecto fue elaborado después de la ocupación estadounidense de Iraq. George W. Bush y su administración querían decapitar la resistencia en el Líbano y en Palestina y acabar con el régimen de Siria antes incluso de 2006. Él quería presentarse al público estadounidense como el presidente que venció al terrorismo internacional para ser reelegido. Y después de alcanzados estos logros, la administración norteamericana contaba con desencadenar una guerra contra Irán.

El primer objetivo de EEUU es el de controlar todas las reservas de petróleo y gas en la región.

El segundo objetivo es liquidar la causa palestina. Israel estaba a cargo de eliminar la resistencia en el Líbano y Palestina. Sin embargo, la tenacidad legendaria de la resistencia en el Líbano saboteó este proyecto.

Los combates sobre el terreno obligaron a Israel a reclamar un cese el fuego, como fue el caso más reciente de Gaza. Los dirigentes árabes que participan en negociaciones en Nueva York confirman que la tenacidad de la resistencia, del pueblo libanés y de la política oficial libanesa llevaron a la comunidad internacional a poner fin a la agresión israelí.

El fracaso de los objetivos de la Guerra de Julio

¿Cuáles fueron los resultados de la guerra de 2006?

1 –  Las capacidades de la resistencia se reforzaron.
2 – La guerra no golpeó a Siria en aquel momento.
3 – La guerra contra Gaza fue atrasada para después de 2006.
4 – La resistencia en Iraq contra la ocupación estadounidense se reforzó.
5 – El fracaso de los neoconservadores en las elecciones estadounidenses.

Cambio de táctica estadounidense

Sin embargo, la política belicosa estadounidense en la región continúa en vigor. Si los norteamericanos fracasan en conseguir sus objetivos cambian de política y de táctica.

Es, pues, necesario evocar la importancia de este éxito político, histórico, moral y humanitario conseguido por la Resistencia en el Líbano en 2006 y asegurar que somos capaces de hacer fracasar todo proyecto y todo complot contra nuestra región.

Después de 2001, los norteamericanos estaban en el apogeo de su fuerza. En contraposición, el mundo soviético y el mundo árabe estaban muy debilitados. Sin embargo, en el Líbano, Palestina, Iraq y Siria los grupos de la resistencia abortaron los proyectos estadounidenses y serán siempre capaces de hacerlo.

 

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Hoy en día, lo que pasa en Gaza ha llevado a la región árabe a una nueva situación. Una nueva estrategia está siendo seguida por los enemigos para alcanzar sus objetivos. Su nueva vía es la de imponer un proceso de paz a los palestinos.

En el pasado, los norteamericanos llevaron a cabo guerras contra Iraq y pusieron la mano sobre el Golfo y los israelíes lanzaron ofensivas contra los países fronterizos.

La estrategia de la destrucción de los países

Dos factores son utilizados en la nueva estrategia adoptada por los estadounidenses.

Esta nueva estrategia es más difícil y peligrosa que la anterior. Ya no es cuestión de derribar a un régimen y colocar otro. Esta nueva vía norteamericana e israelí consiste en destruir países y ejércitos. El enemigo busca diseñar un nuevo mapa en la región sobre las ruinas de los países, de los pueblos y de las sociedades de la región.

Ellos quieren lograr su objetivo sembrando el terror y la confusión y destruyendo los tejidos sociales de las poblaciones.

El enemigo busca ahora ablandarnos para que pidamos una solución. Frente a las nuevas condiciones difíciles, EEUU se convertiría así a los ojos de los pueblos en el salvador último de la región.

La corriente takfiri, representada especialmente por el Estado Islámico, es utilizada en este sentido.

Vencer al EI es posible

¿Podemos derrotar a esta nueva estrategia? Sí. Yo digo a todos los pueblos de la región que somos capaces de abortar esta nueva estrategia, como hicimos con la anterior.

Debemos comprender que existe una amenaza existencial contra todos nosotros y cuales son sus dimensiones. No debemos minimizar el peligro que nos acecha y debemos preparar los medios necesarios para hacerle frente. No hay, sin embargo, que exagerar esta amenaza.

Debemos buscar medios reales y serios para luchar contra ella sin recurrir a opciones que han demostrado ya ser ineficaces. Debemos elaborar un plan adecuado y seguirlo.

Desde 1948 hemos conocido una experiencia dura a través del proyecto de expansión sionista. Cuando los israelíes comenzaron a buscar a familias judías para crear un estado sionista en Palestina, muchos árabes minimizaron el alcance de esta medida sionista. Desde el principio, estas familias fueron repartidas de forma que cumplieran funciones militares y de seguridad. Nada era casual. La mayoría de los árabes no prestaban atención a lo que pasaba. Y de este modo, fue establecida la entidad sionista.

Incluso en 1967, algunos árabes desmentían que Israel tuviera proyectos expansionistas. Hoy en día, Israel se ha convertido en un estado usurpador, expansionista, hegemonista y que lanza guerras y ofensivas para a continuación reclamar un cese el fuego de la comunidad internacional.

Algunos árabes han apostado siempre por una intervención internacional a la espera de una política árabe. Han esperado varias décadas y ninguna solución ha sido hallada.

De este modo, el hecho de apostar por la comunidad internacional no ha llevado a ninguna parte.

Sólo la lucha armada ha demostrado ser la buena opción. Después de que el pueblo palestino fue expulsado de su tierra, hizo falta que los pueblos árabes se movilizaran, formaran brigadas y comenzaran la lucha contra el ocupante.

Los movimientos de resistencia en el Líbano y Palestina han logrado avances y las victorias frente al enemigo. A pesar de todos los sacrificios, los palestinos han comprendido que la resistencia es la mejor opción para sabotear el proyecto sionista.

En la actualidad, debemos buscar los medios de afrontar un peligro real que nos amenaza a todos. Hoy en día, la organización del EI ocupa grandes partes de Iraq y Siria. Este grupo se ha convertido en todo un país que controla recursos petrolíferos y presas. Posee enormes cantidades de armas y munciones. Vende petróleo y mantiene relaciones comerciales con varios países.

El EI ha cometido masacres, asesinado a prisioneros, liquidado a personas inocentes y se ha enfrentado con otros grupos armados en Alepo, Idleb y Deir Ezzor.

En Iraq, el EI mata también a todo aquel que difiere con él en el plano político o religioso. El objetivo es sembrar el terror. Masacres fueron cometidas desde el principio por el EI contra los sunníes que son a sus ojos apóstatas. En la última guerra contra los kurdos, casi un millón de sunníes han sido desplazados. El EI no respeta a nadie. Mata a árabes, kurdos, turkmenos… Destruye mezquitas, iglesias, santuarios. Este comportamiento no tiene nada que ver con el Islam.

Apoyo exterior al EI

Algunos países árabes y occidentales han apoyado al EI. Los norteamericanos han abierto la puerta a esta organización. Llamo a todos los libaneses, sirios, palestinos y árabes del Golfo a dejar de lado sus cálculos personales y a pensar en que este peligro amenaza a todos: sunníes, shiíes, drusos, cristianos, yazidis y otros.

Que nadie pretenda que se trata de una guerra confesional en la región. Es la guerra del espíritu takfiri contra el Otro. El EI busca eliminar y matar a todo el mundo, filmando además sus masacres para sembrar el máximo de terror entre las poblaciones. Hay que tener en cuenta que una buena parte de la causa del avance del EI es mediática.

Combatir al EI

¿Qué hacer pues? ¿Cómo reaccionar? ¿Vamos a pedir ayuda extranjera? Cabe recordar, en este sentido, que cuando el EI invadió la ciudad de Mosul y las provincias de Nínive, Salahuddin y Diyala la comunidad internacional y la Administración estadounidense no reaccionaron.

Los cristianos del Líbano deben saber que en caso de amenaza para ellos, EEUU hará lo mismo que Francia con los cristianos de Iraq. Francia ha abierto sus puertas a los refugiados cristianos.

Fue sólo cuando el EI llegó a las puertas de Erbil, de este Kurdistán que significa mucho para los norteamericanos y los israelíes, que la comunidad internacional se movilizó.

¿Esperáis una acción de éstos? ¿O bien de la Liga Árabe? ¿Esperáis una unanimidad nacional para hacer frente a este peligro?

 

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Los pueblos de la región están interesados en la lucha contra el EI. Nosotros, en tanto que libaneses, debemos admitir que esta amenaza es inminente. De un día a otro, la situación en Iraq ha cambiado. El EI es una amenaza para Iraq y Siria, pero también es un peligro para todos los demás países de la región.

La retirada de Hezbolá: un pretexto ilógico

Algunos afirman que la solución a esta amenaza reside en la retirada de Hezbolá de Siria. ¿Acaso la amenaza del EI será eliminada si Hezbolá se retira de Siria? Este debate no lleva a ninguna parte. Es toda la región la que está en peligro.

La responsabilidad nacional de movilizarnos y proteger las regiones libanesas nos incumbe a todos.

Despliegue de la FINUL: una propuesta incoherente

Otros proponen la ampliación de la Resolución de la ONU 1701. Sin embargo, esto es una burla. Sabed que la FINUL tiene necesidad de la protección de la población. ¿Son ellos capaces de protegernos?

Son la Resistencia y el Ejército los que protegen el Sur del Líbano. ¿Cómo creer, pues, que las fuerzas de la ONU son capaces de asegurar la protección de la Bekaa y el norte del Líbano?

El distanciamiento, una política errónea

Otros han planteado la política de distanciamiento del Líbano. Si el EI llega a la frontera del país ¿Acaso estaremos al abrigo de sus ataques a causa de la política de distanciamiento? Se conspira contra el Ejército libanés y las autoridades libanesas rehúsan hablar con las autoridades sirias. Justo porque se aplica esta política.

La lógica es que cuando un peligro existencial amenaza un país o una entidad, la proridad es entonces la lucha contra ese peligro y no exponer al pueblo a un genocidio.

Llamamiento a los libaneses

Llamo a todos los libaneses a comprender que vuestro país hace frente a una amenaza existencial. Para hacer frente a la misma hace falta dar prueba de seriedad, fidelidad y sacrificio.

He aquí algunos puntos fuertes para hacer frente a este peligro:

1 – El Ejército y las fuerzas de seguridad. Hezbolá saluda toda ayuda y oferta de ayuda al Ejército. Un apoyo popular, moral y financiero es necesario para fortalecerlo. El Estado debe ponerse al lado del Ejército para recuperar a nuestros soldados secuestrados.

2 – El gobierno actual es la única institución activa hoy. Este gobierno es uno de los factores de fuerza.

3 – Es necesario detener las provocaciones confesionales, como en el caso de Ersal. Cesad los ataques contra Hezbolá por el tema de Ersal. Los que llevan a cabo provocaciones confesionales en el Líbano deben ser juzgados porque es su efecto es el mismo que el de los coches bomba.

4 – Reconciliaciones regionales. La población de Ersal no tiene nada que ver con el Frente al Nusra o el EI. La población de Ersal, Labweh y Nabi Uzman deben reconciliarse.

5 – El tratamiento del tema de los desplazados sirios. El Líbano y Siria deben tratar el tema de los refugiados sirios y su regreso a su país. En Siria hay muchas regiones a las que los desplazados pueden regresar.

6 – Ambos países deben tratar el tema del fortalecimiento de la frontera común.

7 – La elección presidencial es importante porque el nombramiento de un presidente y la reactivación de las instituciones del Estado refuerzan al Líbano. El campo del 8 de Marzo posee un candidato y uno solo. Cesad de perder el tiempo. Que nadie espere una decisión exterior en el tema del presidente libanés.

He aquí una lista de ideas propuestas para proteger al Líbano. Vamos a debatirlas. Estamos dispuestos a sacrificarnos por nuestro país. Es una batalla existencial y estamos dispuestos a afrontarla. Si la resistencia hubiera esperado a una unanimidad nacional para actuar, Israel habría llegado hasta el norte del Líbano.

Es fácil vencer al EI. El combate contra Israel es más difícil. Somos capaces de hacerle frente con éxito. Este grupo no tiene futuro en la región si los iraquíes, los sirios, los libaneses y otros asumen su responsabilidad.

Con ocasión de la victoria de Julio, llamo a una posición nacional, institucional y popular. Sabed que tenemos los medios para lograr una victoria sobre el EI.

Cabe señalar que si todo el mundo rehúsa hacer frente a sus responsabilidades, Hezbolá asumirá las suyas. Estamos dispuestos a cooperar con todas las fuerzas libanesas que estén dispuestos a hacer frente a esta amenaza.

Nosotros no pensamos hacer las maletas y abandonar el Líbano. Es aquí donde hemos nacido y cuando las circunstancias nos llaman al combate, estamos dispuestos a luchar. Y sólo en ese caso saldremos victoriosos.

Fuente: Al-Manar

Extraído de: Tribulaciones Metapolíticas

Syria and Support of Al-Qaeda and FSA by Gulf and Western Powers: Kashmir and Bosnia

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Syria and Support of Al-Qaeda and FSA by Gulf and Western Powers: Kashmir and Bosnia

Jibril Khoury and Lee Jay Walker

Ex: http://moderntokyotimes.com

The conflicts in Afghanistan, Bosnia, Kashmir, Kosovo, Libya and in other parts of the mainly Islamic world, or where you have Muslim and non-Muslim fault-lines, appears to have one binding factor. This applies to Western backed support for Islamists alongside using proxy outside nations to fulfill geopolitical ambitions. On top of this are powerful factors in the mainly Muslim world in nations like Turkey, Saudi Arabia, Pakistan, Qatar and other Gulf nation states which have either shared interests, or which encourage America, France and the United Kingdom to do their bidding – or to work collectively in order to spread Islamism and this is continuing in 2014 based on the continuing intrigues against Syria.

In all the above mentioned places you will have a host of various factors and each conflict will be seen differently through the prism of different ideas. Syria is currently facing this shared attack between powerful dominant Sunni Muslim nations and hostile Western nations including America, France and the United Kingdom. However, the one binding factor is that in Afghanistan, Bosnia, Kashmir, Kosovo, Libya and now Syria; is that outside nations instigated the delicate internal mechanisms in order to unleash Islamism, terrorism and attacks against the ruling power mechanisms.

It mattered not if Hindus were cleansed in Kashmir or Alawites are being hanged and beheaded in Syria. Likewise, it matters not one jot if international terrorism is united in order to do the bidding of Washington, Riyadh, London, Ankara, Paris, Doha and other nations involved in the terrorist and destabilization rat-lines.

Prem Shankar Jha, The Hindu newspaper in India, comments about the shared dualities of Kashmir and Syria. He states that But while nearly everyone wanted a change, almost no one wanted it at the cost of a violent disruption of their lives. In neither case, therefore, was the state the first to resort to violence: On the contrary, both insurgencies had to be stoked, so the first to pick up the gun were the insurgents. In Syria this was done by Salafi/Takfiri Islamists who crossed the border from Jordan in March 2011 and holed up in the Omari mosque in Dera’a before launching targeted provocations, and attacks on police stations and government offices.”

It is important to note that Kashmir and Syria were destabilized by Islamists using Pakistan and Jordan respectively. In the case of Syria, it is difficult to believe that America, Jordan, Saudi Arabia and the United Kingdom intelligence agencies weren’t involved in the chain of events which took place in March 2011 in Syria. After all, Jordan is within the collective remit of all the above named nations. Similarly, in Kashmir it is clear that Pakistan stoked up the crisis and like usual the angle of America, the United Kingdom and Saudi Arabia pops up again.

Prem Shankar Jha also comments that another parallel with Kashmir “…is the intervention of hostile foreign powers bent on converting a domestic upsurge demanding political empowerment into a movement for secession or regime change. In Kashmir, Pakistan did this by disarming the JKLF cadres still in training in Muzaffarabad in 1990 and creating the Hizb-ul-Mujahideen. In Syria, Turkey and Qatar are funneling money and battle hardened jihadis to start a sectarian war that will overwhelm the state.”

“Last and most important, like New Delhi, Damascus has been trying to prevent civil war by offering the insurgents the alternative of the ballot box. Mr. Assad began, on his own, by lifting all controls on the Internet in January 2011. Over the next six months, he first tried to negotiate peace with the Sunni zealots in Dera’a by sacking the governor and releasing 260 prisoners and 16 clerics, and promising to repeal the Emergency Laws and the ban on political parties that had been in place for 48 years. He fulfilled his first promise five days ahead of schedule on April 20 and his second three months later in July.”

However, while nations like the Russian Federation, Brazil, Iran, and others, supported a political solution to the crisis in Syria it is clear that the enemies of Syria upped the ante and began many terrorist rat-lines. Therefore, Turkey became a major player because the Erdogan government sensed an opportunity to install a compliant Sunni Muslim dominated Sharia state. The same applies to Saudi Arabia, Qatar and other nations in the Gulf.

In Bosnia it was reported that over 8,000 international jihadists entered this nation in order to do the bidding of Washington, London, Riyadh, Tehran and Ankara. Turkey was once more dreaming about its historical legacy and Saudi Arabia and other Gulf states were enticed by creating majority Muslim states in Europe. In Bosnia the Serbs were facing the might of NATO, international jihadists and the involvement of many hostile nations. America even allowed Iran to fly aircraft into the Balkans in order to support Islamist factions within the Bosnian Muslim forces. It somehow escaped the world that Yugoslavia was trying to preserve the mosaic of various different ethnic and religious groups while outside nations supported religious sectarianism and nationalism. Naturally, this in time spearheaded Serbian nationalism but just like Syria it was outside nations which began to carve up Yugoslavia.

Kosovo and Libya followed the same model because Libyan rebels and the Kosovo Liberation Army (KLA) sprung up from virtually nothing. Likewise, the Free Syrian Army (FSA) which is an amalgamation of many various factions came from nothing overnight. Yet clearly the speed of Islamist forces in Bosnia, developing a powerful Croatian military unit, the growth of the rebels in Libya, the rise of the KLA in Kosovo and the overnight creation of the FSA in Syria were well orchestrated – just like what happened in Kashmir when Pakistan was given the green light to create mayhem against democratic India.

The Council on Foreign Relations states that Militancy in the disputed region of Kashmir has been major fuel for discord between India and Pakistan since the 1980s. Attacks in the region began to increase in scale and intensity following the Soviet invasion of Afghanistan, when foreign insurgents flooded the region to join the Afghan Mujahadeen. The majority Muslim region has its own local militant groups, but experts believe most of the recent Kashmir and Kashmir-based terrorism has been the work of foreign Islamists who seek to claim the region for Pakistan. A spate of Islamist cross-border attacks into Indian-held territory, the December 2001 storming of the Indian parliament in New Delhi, and the 2008 Mumbai attacks have all reinforced Kashmir’s standing as the significant bone of contention between India and Pakistan. Both states have nuclear weapons, making Kashmir one of the world’s most dangerous flashpoints.”

Prem Shankar Jha in another article about the crisis in Syria in the early period of April 2011, states that “the U.S. has been fully aware of the presence of al-Qaeda in the so-called Free Syrian Army since April 20, 2011 when Jihadis captured a truck (or Armoured Personnel Carrier) near Dera’a, and killed all the 18 or 20 soldiers it was carrying not by shooting them but by cutting their throats in the approved Islamic manner. A few days later, the U.S. ambassador in Syria, Robert Ford, called some of his colleagues in Damascus, including the Indian ambassador, and told them that al-Qaeda had arrived in Syria.”

“April 20, however, was only the beginning. All through the summer and autumn of 2011, and throughout 2012, videos posted by the rebels themselves showed that the armed opposition in Syria has been sliding inexorably into the hands of radical Islamists. Thousands of foreign fighters have poured into Syria from Libya, Tunisia, Egypt, and places as far apart as Pakistan and Chechnya. Syrian television broadcast interviews with numerous young men captured in Homs and elsewhere, who gave graphic descriptions of how they had been recruited by al-Qaeda to fight for Islam against a heretical regime in Syria. The rebels themselves have posted YouTube videos showing them executing captured Syrian soldiers and civilians in the approved manner.”

“But the Obama administration has steadfastly chosen to believe that the jihadis make up only ‘a tiny fraction’ of the Free Syrian Army, and has continued to provide FSA with logistical support, that is, satellite-based information about Syrian troop and VIP movements, and look the other way while Qatar and Saudi Arabia have provided it with guns and mounted pick-up trucks, mortars and RPGs.”

Ironically, the main stumbling block for America is not supporting the Islamist sectarian side which includes Al-Qaeda, but it is history and the need to manipulate the media. After all, Al-Qaeda and the Saudi Arabia angle involving September 11 is clearly obvious and also in Libya this year several American personnel were killed by similar Islamist forces. Therefore, it is very difficult for the Obama administration to be seen to be working hand in hand with the same forces which killed thousands of American troops in Iraq, did September 11 and killed Americans in Libya. Likewise, American troops are being killed in Afghanistan by Islamist factions including the Taliban. This means that media manipulation and covert operations by America, France and the United Kingdom must be very delicate in order to achieve their collective goal of overthrowing the government of Bashar al-Assad.

In modern day Syria it is clear that the FSA and various Islamist factions working within the FSA or individually – have been, and continue to be, involved in horrendous massacres. Indeed, some Islamists are even teaching children to behead captured Syrian soldiers and then they circulate their evil crimes against humanity. The silence of the international community when terrorist attacks are killing civilians is shaming all the nations and media agencies which are siding with the objectives of Ankara, Doha, London, Paris, Riyadh and Washington.

The Syrian armed forces continue to remain loyal to the Syrian government and people of this nation. Therefore, despite all the barbaric realities being installed against this nation the military have somehow managed to preserve all major cities from being taken over by the FSA and various Islamist factions. However, outside nations which are hostile to Syria are still supporting sectarian, international jihadists and sedition against this nation. Indeed, it is clear that outside nations are intent on upping the ante despite the daily terrorist attacks, beheading individuals and hanging people openly in order to install terror in the hearts of Syrians.

Turning back to an earlier Modern Tokyo Times article about Bosnia it was stated that The Bill Clinton administration gave the “green light” for international Islamists to enter Bosnia and Kosovo. In time this would manifest itself with the brutal September 11 attacks against America and other international terrorist attacks like Madrid. Bill Clinton isn’t the only American leader to “support international terrorism from a distance” but clearly it is no coincidence that conflict in Libya, and now in Syria, bare all the same hallmarks of “a marriage of convenience.” This certainly leads to the suspicion that the Clinton family – this time Hillary Clinton along with the “dark shadows” of people like Zbigniew Brzezinski – are following the same ratlines in Syria which have been used in Afghanistan, Bosnia, Kosovo and Libya.”

Further down in the same article it was stated that The bottom line is simple. September 11, and the ratlines that did this, were the same individuals who were fighting on the same side of America in Afghanistan, Bosnia, and Kosovo – Simply put, no Bosnian Orthodox Christians and communists in Afghanistan did September 11. On the contrary, individuals involved in September 11 were on the same side in Afghanistan, Bosnia and Kosovo – yet this question remains unanswered. Likewise, no accountability! Put frankly, without past American administrations supporting Islamic terrorist ratlines either covertly or by doing nothing to stem the flow of Islamists, then September 11 would never have materialized.”

“It is dangerous therefore to see America once more moving in the same direction related to Syria. The Clinton family connection and the shadows of people like Zbigniew Brzezinski are very troubling because the same modus operandi is happening once more against the people of Syria. Therefore, the lessons learnt from September 11 have been lost and individuals within the chain that enabled this tragic event to happen have escaped their past deeds.”

Overall, Syria needs real support from friendly nations in order to stop the usual collusion between Islamists, Western powers and nations like Turkey, Saudi Arabia and several Gulf nations, from destroying an independent nation state. After all, look at modern day Afghanistan, Iraq and Libya because various factions exist and terrorism is a daily reality in Afghanistan and Iraq. Similarly, look at the reality for Hindu minorities in Kashmir and Orthodox Christian minorities in Kosovo because both can’t freely move around these entities. This means that it is imperative to stop the usual “failed domino system” from destroying secular Syria.

mtt

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samedi, 23 août 2014

Der Unersetzbare

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Der Unersetzbare

von Johannes Konstantin Poensgen
 

In Rhöndorf verstarb am 16. August Peter Scholl-​Latour im Alter von 90 Jahren. Scholl-​Latour war mehr als nur Journalist – er war Reisender und Abendländer.

An Spitz– und Spottnahmen mangelte es dem laut deutschen Journalisten „letzten Welterklärer“, „greisen König der Unken“ und „großen alten Mann des deutschen Journalismus“ nicht. Ebensowenig fehlte es bei ihm an Kontroversen, Medienwirkung und einem Ruf als streitbarer, unangenehmer Kommentator des Weltgeschehens. Mit Scholl-​Latour ist ein Mann von uns gegangen, der drei Generationen lang das Bild der Deutschen von der großen Politik geprägt hat.

Ein Reisender

Nach eigener Aussage kam Scholl-​Latour eher durch Zufall zum Journalismus. Als Jugendlicher schwärmte er für die großen Entdecker und als Erwachsener war die Schreiberei ein Weg, seine Reisen zu finanzieren. Bereits kurz nach dem Zweiten Weltkrieg war er als französischer Fallschirmjäger nach Indochina gezogen, wo er in den nächsten drei Jahrzehnten immer wieder als Kriegsberichterstatter tätig werden sollte. Bis zu seinem Tod hatte er sämtliche UNO-​Staaten bereist, viele mehrmals. An vielen Brennpunkten des Weltgeschehens war er über Jahrzehnte hinweg immer wieder zugegen.

Nach Anfängen im Printjournalismus wandte sich Scholl-​Latour dem Fernsehen zu und wurde Auslandskorrespondent. Für ARD und ZDF drehte er jene Reportagen, die ihn berühmt machen sollten. Es gelang ihm dabei immer wieder, die komplexen Zusammenhänge eines fernen Krisengebiets auf Sendeformat darzustellen. Nach einem Intermezzo als Direktor des WDR und Chefredakteur des Sterns zog er wieder in die Welt. Von da an veröffentlichte er hauptsächlich Bücher, in denen er die Erfahrungen und Eindrücke seiner Reisen zusammenfasste. Seit er im Jahre 1979 mit Ayatollah Chomeini im Flugzeug nach Teheran gesessen hatte, wurde dabei der Nahe und Mittlere Osten nach Indochina zum zweiten Hauptgebiet seines Wirkens.

Ein Abendländer

So blieb Scholl-​Latour im Bild der jüngeren Generation: Er war der erfolgreichste Sachbuchautor Deutschlands und ein Talkshowgast, der regelmäßig eingeladen wurde, auch wenn er reichlich unbequem war. Unbequem war er nicht nur aufgrund seines klaren Blicks für politische Realitäten, sondern auch wegen seiner offen zur Schau getragenen Verachtung für Stümperei. Auch die Grundwerte des Jesuitenschülers müssen manchem Medienapparatschik Kopfschmerzen bereitet haben.

Im Saarland geboren und in Lothringen aufgewachsen, war Scholl-​Latour bei aller Weltgewandtheit dem Abendland verhaftet. Er blieb ein entschiedener Befürworter der europäischen Einigung, wollte sie aber immer machtpolitisch ausgestaltet wissen. Für leere Worte hatte dieser Mann nie viel übrig. Die Verzweiflung über die Unfähigkeit und den Unwillen der europäischen Politiker, wenn es darum ging, Europa in der Welt zu behaupten, durchziehen sein Spätwerk. Noch in den Monaten vor seinem Tod hagelte es beißende Kritik an der Unterwürfigkeit, mit der sich Europa in der Ukraine zum Helfershelfer einer verfehlten amerikanischen Geopolitik machen ließ.

Männer wie er reißen eine Lücke

Eine journalistische Tätigkeit wie die seine ist für die jüngere Generation undenkbar. Es mangelt dabei sowohl am Unwillen der Medien, überhaupt noch Auslandskorrespondenten zu beschäftigen, wie auch an gedanklicher Unabhängigkeit. Wenn jetzt ein großer Reisender seine letzte Reise angetreten hat, so kommt dies nicht unerwartet. Der Schmerz liegt darin, dass er eine Lücke hinterlässt, die bis auf weiteres niemand füllen kann.

Bild: Peter Scholl-​Latour 2008 /​Wiki​me​dia​.org /​Bernd Andres /​(cc)

11:25 Publié dans Actualité, Hommages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allemagne, actualité, hommage, peter scholl latour | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook