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lundi, 22 janvier 2018

A US-Turkish Clash in Syria?

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A US-Turkish Clash in Syria?

Turkey is moving armor and troops south to Syria’s border enclave of Afrin, occupied by Kurds, to drive them out, and then drive the Syrian Kurds out of Manbij further south as well.

Says President Recep Tayyip Erdogan, “We will destroy all terror nests, one by one, in Syria, starting from Afrin and Manbij.”

For Erdogan, the Kurdish YPG, the major U.S. ally in Syria, is an arm of the Kurdish PKK in Turkey, which we and the Turks have designated as a terrorist organization.

While the Kurds were our most effective allies against ISIS in Syria, Turkey views them as a mortal peril and intends to deal with that threat.

If Erdogan is serious, a clash with the U.S. is coming, as our Kurdish allies occupy most of Syria’s border with Turkey.

Moreover, the U.S. has announced plans to create a 30,000-man Border Security Force of Kurds and Arabs to keep ISIS out of Syria.

Erdogan has branded this BSF a “terror army,” and President Bashar Assad of Syria has called BSF members “traitors.”

This U.S. plan to create a BSF inside Syria, Damascus declared, “represents a blatant attack on the sovereignty and territorial integrity and unity of Syria, and a flagrant violation of international law.”

Does not the Syrian government have a point?

Now that ISIS has been driven out of Raqqa and Syria, by what authority do U.S. forces remain to arm troops to keep the Damascus government from reimposing its authority on its own territory?

Secretary of State Tillerson gave Syria the news Wednesday.

The U.S. troop commitment to Syria, he said, is now open-ended.

Our goals: Guarantee al-Qaida and ISIS do not return and set up sanctuary; cope with rising Iranian influence in Damascus; and pursue the removal of Bashar Assad’s ruthless regime.

But who authorized this strategic commitment, of indefinite duration, in Syria, when near two decades in Afghanistan have failed to secure that nation against the return of al-Qaida and ISIS?

Again and again, the American people have said they do not want to be dragged into Syria’s civil war. Donald Trump won the presidency on a promise of no more unnecessary wars.

Have the American people been had again?

Will they support a clash with NATO ally Turkey, to keep armed Kurds on Turkey’s border, when the Turks regard them as terrorists?

Are we prepared for a shooting war with a Syrian army, backed by Russia, Iran, Hezbollah and Shiite militias from Iraq, Afghanistan and Pakistan, to hold onto a fourth of Syria’s territory in alliance with Kurds?

The U.S. coalition in Syria said this week the BSF will be built up “over the next several years” and “be stationed along the borders … to include portions of the Euphrates river valley and international borders to the east and north.”

Remarkable: A U.S.-created border army is going to occupy and control long stretches of Syria’s borders with Turkey and Iraq, over Syria’s objections. And the U.S. military will stand behind the BSF.

Are the 2,000 U.S. troops in Syria really up to that task, should the Turks decide to cleanse the Syrian border of Kurds, or should the Syrian regime decide to take back territory occupied by the Kurds?

Who sanctioned this commitment to a new army, which, if Syria and its Russian and Iranian allies, and the Turks, do not all back down, risks a major U.S. war with no allies but the Kurds?

As for Syria’s Kurds casting their lot with the Americans, one wonders: Did they not observe what happened when their Iraqi cousins, after helping us drive ISIS out of Mosul, were themselves driven out of Kirkuk by the Iraqi army, as their U.S. allies watched?

In the six-year Syrian civil war, which may be about to enter a new phase, America faces a familiar situation.

While our “allies” and adversaries have vital interests there, we do not. The Assads have been in power for the lifetime of most Americans. And we Americans have never shown a desire to fight there.

Assad has a vital interest: preservation of his family regime and the reunification of his country. The Turks have a vital interest in keeping armed Kurds out of their border regions adjacent to their own Kurdish minority, which seeks greater independence.

The Israelis and Saudi royals want the U.S. to keep Iran from securing a land bridge from Tehran to Damascus to Lebanon.

The U.S. War Party wants us to smash Iran and remain in the Middle East forever to assure the hegemony of its favorites.

Have the generals taking us into Syria told the president how and when, if ever, they plan to get us out?

Philippe Muray face au désert des barbares

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Philippe Muray face au désert des barbares

par Nicolas Bonnal

Ex: http://www.dedefensa.org

Chaque défaite de cette société est une victoire de la vie.

On va citer Philippe sans trop l’interrompre. On ne s’est pas rencontrés mais correspondus vers l’an 2000…

Nous avions le même éditeur, les Belles Lettres, depuis lors chu dans un désastre obscur. Fidèle à ma méthode, je lui avais envoyé une lettre pour lui rappeler que Flaubert (Bouvard et Pécuchet) comme Musil, qu’il citait, et Broch (l’apocalypse joyeuse) tançaient déjà cette société festive, humanitaire et querelleuse qu’il pourfendait avec une verve perpétuelle, aussi remarquable dans ses livres que dans ses interviews : je me demande ce qu’il aurait dit de l’affaire Trump, Weinstein, Oprah ou Jolie-Otan ! Et il rappelait qu’il aimait faire rire, pas jouer au grincheux pour médias PC.

Mais citons Philippe :

« Le rire est une façon de manifester que l’agnosticisme par rapport au réel moderne est encore possible. »

Sur le crépuscule du rire dans notre monde obscène (admirez ses phrases) :

PM-empirebien.jpg« Ce monde est dérisoire, mais il a mis fin à la possibilité de dire à quel point il est dérisoire ; du moins s’y efforce-t-il, et de bons apôtres se demandent aujourd’hui si l’humour n’a pas tout simplement fait son temps, si on a encore besoin de lui, etc. Ce qui n’est d’ailleurs pas si bête, car le rire, le rire en tant qu’art, n’a en Europe que quelques siècles d’existence derrière lui (il commence avec Rabelais), et il est fort possible que le conformisme tout à fait neuf mais d’une puissance inégalée qui lui mène la guerre (tout en semblant le favoriser sous les diverses formes bidons du fun, du déjanté, etc.) ait en fin de compte raison de lui. En attendant, mon objet étant les civilisations occidentales, et particulièrement la française, qui me semble exemplaire par son marasme extrême, par les contradictions qui l’écrasent, et en même temps par cette bonne volonté qu’elle manifeste, cette bonne volonté typiquement et globalement provinciale de s’enfoncer encore plus vite et plus irrémédiablement que les autres dans le suicide moderne, je crois que le rire peut lui apporter un éclairage fracassant. »

Sa critique du vieux crétin parigot en trottinette :

« …Le rire m’avait plus durablement saisi cet hiver, pendant près de six mois, en voyant des imbéciles bien intentionnés, sur la dalle de Montparnasse, se rassembler pour faire du roller et ainsi militer pour la libération de Florence Aubenas et de son guide en portant des tee-shirts où on pouvait lire : « Ils sont partis pour nous, ils reviendront grâce à nous ». Au fond, nous ne devrions plus traverser ce monde qu’en rigolant sans cesse comme des baleines. »

Dans une autre interview, une pensée sur la fin du rire :

« Le rire est très exactement ce que l’époque ne peut plus du tout tolérer, encore moins produire, et qu’elle est même en passe de prohiber. «Rire de façon inappropriée», comme on a commencé à dire il y a une dizaine d’années sur les campus américains, est maintenant presque un délit. L’ironie, la dérision, la moquerie, la caricature, l’outrance, la farce, la guignolade, toute la gamme du rire, sont à mes yeux des procédés de description que l’âge de l’industrie de l’éloge ne peut évidemment pas supporter. »

Puis Muray évoque  la religion du moderne :

« On parle beaucoup de déclin des grandes religions, de demande de spirituel ou de retour du religieux, mais à mes yeux le XXIe siècle commence sous le joug d’une religion implacable : le Moderne. Le Moderne pour le Moderne. Le Moderne en soi. C’est la plus dure des religions et, contre elle, je ne vois pas d’autre délivrance que celle du rire. Pour reprendre une formule connue, le rire est un antidestin. »

Sur l’homme robotisé par la connerie et pas par la technologie, Philippe Muray écrivait, prononce plutôt ces lignes hilarantes :

PM-festivus.jpg« Festivus festivus, qui vient après Homo festivus comme Sapiens sapiens succède à Homo sapiens, est l’individu qui festive qu’il festive : c’est le moderne de la nouvelle génération, dont la métamorphose est presque totalement achevée, qui a presque tout oublié du passé (de toute façon criminel à ses yeux) de l’humanité, qui est déjà pour ainsi dire génétiquement modifié sans même besoin de faire appel à des bricolages techniques comme on nous en promet, qui est tellement poli, épuré jusqu’à l’os, qu’il en est translucide, déjà clone de lui-même sans avoir besoin de clonage, nettoyé sous toutes les coutures, débarrassé de toute extériorité comme de toute transcendance, jumeau de lui-même jusque dans son nom. »

Sur l’après fin de l’histoire qui se nourrit d’ersatz (de simulacres, dirait notre autre Philippe), d’événements :

« Après la fin de l’Histoire, donc aussi après la fin des événements, il faut bien qu’il y ait encore quelque chose qui ait l’apparence d’événements même si ça n’en est pas. Eh bien ces ersatz d’événements, le Moderne les puisera en lui-même, dans un affrontement  perpétuel avec lui-même qui constituera la mythologie (mais aussi la comédie) de la nouvelle époque. »

Sur la criminalisation procédurière du passé ou sur l’histoire réécrite (voyez la deuxième considération de Nietzsche) par le storytelling humanitaire, anti-blanc ou LGBTQ :

« …maintenant il est extrêmement difficile de dire ce qu’était l’Histoire dans la mesure où nous en avons effacé les traces  parce que nous lui avons substitué un ensemble de films de fiction sur lesquels nous portons des jugements moraux et que nous traînons devant des tribunaux rétrospectifs plus burlesques les uns que les autres. Ce délire procédurier rétrospectif trouve bien entendu son équivalent au présent, dans la société contemporaine, où la folie procédurière en cours se nourrit du ressentiment de tous contre tous, du sentiment d’innocence que chacun entretient vis-à-vis de lui-même et de l’accusation de culpabilité qu’il porte envers tous les autres. »

Muray disait déjà sur la disparition des ennemis (les fachos sont soumis, les musulmans exterminés ou contrôlés, surtout les terroristes) :

« Ce magma, pour avoir encore une ombre de définition, ne peut plus compter que sur ses ennemis, mais il est obligé de les inventer, tant la terreur naturelle qu’il répand autour de lui a rapidement anéanti toute opposition comme toute mémoire. »

Sur le besoin de se débarrasser du fardeau sexuel :

« …il faudrait revoir, réactualiser et corriger tout cela avec le formidable progrès des sciences qui, joint au désarroi général et à l’envie sourde de se débarrasser du fardeau sexuel, est en train de fusionner dans une espèce d’idéologie new age qui n’a même plus besoin de dire son nom. Il y a aujourd’hui un néo-scientisme mystique qui renouvelle tout ce que j’écrivais, à l’époque, sur les danses macabres de l’occultisme et du socialisme. »

Belle définition de mai 68 :

« 68 n’est pas ce qu’on raconte, mais la contribution la plus efficace jamais apportée à l’établissement de la civilisation des loisirs. Par 68, le dernier homme s’est vu gratifier de ce qui lui manquait pour cacher en partie son immense veulerie vacancière : une petite touche de subversion… »

Petite définition du passé (ère des crimes contre l’humanité, nous sommes depuis à l’ère des primes) :

PM-desaccord.png« Dans le nouveau monde, on ne retrouve plus trace du Mal qu’à travers l’interminable procès qui lui est intenté, à la fois en tant que Mal historique (le passé est un chapelet de crimes qu’il convient de ré-instruire sans cesse pour se faire mousser sans risque) et en tant que Mal actuel postiche. »

Sur la capacité de chantage et de harcèlement de cette société (qui peut aussi déporter et exterminer, comme dans le monde arabe) :

« Cette anecdote, qui vaut pour tant d’autres, a la vertu de révéler le moderne en tant que chantage ultra-violent ; et de faire entendre la présence du Mal dans la voix même des criminels qui l’invoquent pour faire tout avaler. »

Sur les accusations de facho :

« Quand ils traitent quelqu’un de «maurrassien», par exemple, c’est autant de temps de gagné : il est tellement plus avantageux de parler de Maurras, et de le condamner, que d’ouvrir les yeux sur le monde concret ! Ils n’ont plus que ce projet : gagner du temps. Empêcher que leurs exactions soient connues en détail. »

Sur la dégénérescence de la gauche (notez le bel usage de l’accumulation, un de ses tropes préférés) :

« …mais ils continuent parce que cette doctrine, à présent toute mêlée au marché, toute fusionnée, toute confusionnée avec les prestiges de l’Europe qui avance sur ses roulettes, avec le festivisme généralisé et programmé, avec le turbo-droit-de-l’hommisme, avec le porno-business, les raves vandaliques, le déferlement hebdomadaire des néo-SA en rollers, et encore avec tant d’autres horreurs dont on ne les a jamais entendus dire quoi que ce soit, leur permet de conserver une apparence de pouvoir tout en jouissant dans le même temps (à leurs seuls yeux maintenant) d’une réputation de «rebelles». Il leur restait un chapeau à manger, un vrai haut-de-forme celui-là, celui de l’américanophilie ; c’est fait depuis le 11 septembre 2001. »

Sur l’euphémisme dénoncé en son temps par Bourdieu (on parle de flexibilité pour payer 500 euros tout le monde) :

« …l’été dernier, alors que d’effrayantes inondations submergeaient l’Europe de l’est, notamment l’Allemagne et la Tchécoslovaquie, et que l’on se demandait si le climat n’était quand même pas vraiment détraqué, un hebdomadaire avait tranché avec un titre admirable : «Le climat ne se détraque pas, il change.» Appliquée au temps, c’est la rhétorique analgésique de l’époque dans tous les domaines : la famille n’est pas en miettes,  elle change ; l’homosexualité, soudain toute-puissante et persécutrice, n’est pas au moins, per se, une étrangeté à interroger, c’est la sexualité en général qui change. Et ainsi de suite. »

Pointe d’humour (la litote à rebours) :

« Et, le jour de l’Apocalypse, ne vous dites pas non plus que c’est la fin du monde, dites-vous que ça change. »

C’est la chanson de Boris Vian ! Sur la fin de la sexualité come héritage de la pseudo-libération qui a viré comme toujours à l’épuration de masse et à la chasse aux sorcières :

« Il n’y a aucune contradiction entre la pornographie de caserne qui s’étale partout et l’étranglement des dernières libertés par des «lois antisexistes» ou réprimant l’«homophobie» comme il nous en pend au nez et qui seront, lorsqu’elles seront promulguées, de brillantes victoires de la Police moderne de la Pensée. »

Derrière ces pauvres hères toutefois, le conglomérat des solitudes sans illusions dont parle Guy Debord :

PM-portatif.jpg« …pour en revenir à cette solitude sexuelle d’Homo festivus, qui contient tous les autres traits que vous énumérez, elle ne peut être comprise que comme l’aboutissement de la prétendue libération sexuelle d’il y a trente ans, laquelle n’a servi qu’à faire monter en puissance le pouvoir féminin et à révéler ce que personne au fond n’ignorait (notamment grâce aux romans du passé), à savoir que les femmes ne voulaient pas du sexuel, n’en avaient jamais voulu, mais qu’elles en voulaient dès lors que le sexuel devenait objet d’exhibition, donc de social, donc d’anti-sexuel. »

Et pour finir une nouvelle petite accumulation sur le crétinisme du clown médiatique et humanitaire :

« …l’angélisme d’Homo festivus, son parler-bébé continuel, son narcissisme incurable, sa passion des contes de fées, son refoulement du réel (toujours «castrateur»), son illusion de toute-puissance, sa vision confuso-onirique du monde et son incapacité, bien sûr, de rire. »

Source

Entretiens par Vianney Delourme et Antoine Rocalba

Les détenus « radicalisés » à l'assaut du système pénitentiaire français

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Les détenus « radicalisés » à l'assaut du système pénitentiaire français

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Les récentes manifestations de gardiens et gardiennes de prison, dénonçant, au delà de la saturation du système, les agressions de plus en plus fréquentes subies de la part des détenus dits radicalisés, n'ont pas suffisamment retenu l'attention, ni du public ni de la Garde des Sceaux Nicole Belloubet.

Lire http://www.leparisien.fr/politique/prison-de-vendin-le-vi...

Les détenus radicalisés seront de plus en plus nombreux, jusqu'à bientôt représenter des effectifs considérables. Ceci d'une part parce que la propagande islamiste prolifère dans les prisons, visant d'ailleurs aussi bien les détenus non musulmans que les musulmans. D'autre part aussi parce qu'avec le retour attendu en France de centaines de combattants du djihad ayant la nationalité française, dont certains pourront être incarcérés, même pour de courtes durées, ce retour multipliera l'appel à la radicalisation dans les prisons françaises – ceci même si ces radicalisés sont isolés dans des quartiers spéciaux. Auréolés de leur prestige de combattants et de celui de leurs exploits (notamment décapitation des incroyants), ils feront nécessairement des émules, notamment auprès des jeunes détenus.

L'expérience montre que souvent ces nouveaux radicalisés n'ont pas besoin de se procurer des armes. Avec l'usage d'outils de cuisine ou de leurs poings, ils peuvent gravement blesser des gardiens insuffisamment nombreux.

Le gouvernement, au dessus de l'administration pénitentiaire, refuse encore d'admettre que cette radicalisation n'est qu'un aspect en France du combat que mène dorénavant dans le monde un nombre croissant de combattants islamistes s'étant mis au service de ce qu'ils nomment leur foi.

Les détenus, souvent jeunes, ne se radicalisent pas, ils ne font pour reprendre les termes de Riposte laïque « que revenir aux sources originelles de l'islam qui leur font découvrir les exigences d'une véritable identité musulmane articulée autour de la renaissance de l'âme musulmane, de la supériorité du musulman, de la haine du juif, du chrétien et des non-musulmans, de l'esprit guerrier qui doit animer chaque musulman, de la sublimation et l'idéalisation absolue de la mort, le rejet des valeurs non-musulmanes et de l'Occident à l'origine de la décadence de leur civilisation » voir https://ripostelaique.com/les-soldats-dallah-sont-en-guer...

Il faut ajouter que les familles de ces détenus, plus moins radicalisées elles-mêmes, propageront dans les banlieues dites sensibles les mots d'ordre de djihad dont les agresseurs de gardiens de prison se feront désormais les missionnaires.

Il ne nous appartient pas ici de suggérer des mesures préventives ou répressives aux pouvoirs publics – si du moins ceux-ci acceptaient de reconnaître le problème. Disons seulement que dans de nombreux pays dits civilisés, à commencer par les Etats-Unis ou la Russie, voire la Suisse, le problème de la guerre menée contre le système pénitentiaire par la radicalisation suscite des mesures préventives plus radicales qu'en France.

La FPÖ autrichienne opte pour une politique extérieure originale : Strache se déclare en faveur de la sécession de la « République serbe » de Bosnie !

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La FPÖ autrichienne opte pour une politique extérieure originale : Strache se déclare en faveur de la sécession de la « République serbe » de Bosnie !

Ex: http://www.zuerst.de

Vienne. Le nouveau gouvernement autrichien affirme sa nouvelle politique étrangère. Un entretien dans la presse avec Heinz-Christian Strache, président de la FPÖ devenu vice-chancelier, a fait la une de la presse nationale et internationale. Cet entretien date cependant de septembre 2017. Strache s’y était déclaré en faveur de l’indépendance des Serbes de Bosnie, d’une sécession de la « Republika Srpska ». Vers la même époque, Strache avait visité la capitale serbe de Bosnie, Banja Luka, où il avait dit : « J’aimerais bien savoir pourquoi la ‘communauté internationale’ insiste toujours pour que la Bosnie-Herzégovine soit un Etat multiethnique. Un tel Etat, créé artificiellement, ne peut pas fonctionner correctement parce que les populations, qui y vivent, n’en veulent pas ».

Ensuite, Strache avait mis l’accent sur “la nécessité, pour les Serbes et les Croates de Bosnie-Herzégovine, d’obtenir le droit de décider eux-mêmes de leurs destinées ». La seule structure politique qui fonctionne en Bosnie-Herzégovine, est la « Republika Srpska » et, disait Strache, « c’est la raison pour laquelle je ne vois pas se pointer à l’horizon un avenir positif pour la Bosnie-Herzégovine ; pour cette raison, nous devrions songer à accorder la possibilité à la ‘Republika Srpska’ le droit à la sécession ».

L’émotion s’est amplifiée a posteriori suite à ces déclarations anciennes de Strache, maintenant qu’il est vice-chancelier. En effet, une sécession de la république serbe de Bosnie irait à l’encontre de la constitution bosniaque et du traité de paix imposé par les Etats-Unis à Dayton en 1995. Strache ne dément aucunement ses déclarations de l’été dernier. « Je défends tout aussi bien l’intégrité de l’Etat de Bosnie-Herzégovine et le droit des peuples à l’autodétermination pour que s’amorce enfin un processus de paix durable et nécessaire », a-t-il dit.

La FPÖ défend, dans la question de la “Republika Srpska” une position qui lui est propre et qui est différente de la politique habituellement adoptée par l’Autriche dans la question bosniaque. Récemment encore, une visite du chef de la fraction parlementaire de la FPÖ, Johann Gudenus, à Banja Luka le jour de la fête nationale des Serbes de Bosnie, avait suscité pas mal de critiques. Gudenus avait accepté une décoration, pour lui et pour Strache, de la part du Président ‘contesté’ de la « Republika Srpska », Milorad Dodik.

Camp Bondsteel muss geschlossen werden!

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Camp Bondsteel muss geschlossen werden!

Ex: https://www.zeit-fragen.ch/de

Steigende Spannungen und Gefahrenherde alter und  neuer Krisen erfordern die Einig-keit und das Bemühen aller Friedenskräfte zur Schliessung ausländischer Militärbasen, insbesondere der rund um den Globus in anderen Staaten aufgebauten US- und Nato-Basen. Die Kräfte, die sich um den Frieden bemühen, sind verpflichtet, die klare Botschaft zu verbreiten, dass die in anderen Staaten bestehenden US- und Nato-Militärbasen Werkzeuge des Hegemonismus, der Aggression und der Besetzung darstellen und als solche geschlossen werden müssen.


Frieden und eine alle mit einschliessende Entwicklung, die Eliminierung von Hunger und Armut bedingen eine Umverteilung der Ausgaben für die Aufrechterhaltung solcher Militärbasen zugunsten von Entwicklungsbedürfnissen, Bildung und Gesundheitsversorgung. Nach dem Ende des Kalten Krieges erwartete die ganze Menschheit Stabilität, Frieden und Gerechtigkeit in einer Welt gleichberechtigter Staaten und Völker. Diese Erwartungen erwiesen sich als vergebliche Hoffnungen.


Anstatt die US- und Nato-Basen in ­Europa zu schliessen, wurde der Kontinent im Laufe der zwei letzten Jahrzehnte durch eine ganze Reihe neuer US-Militärbasen in Bulgarien, Rumänien, Polen und den baltischen Staaten vernetzt. Infolgedessen gibt es heute mehr US-Militärbasen in Europa als auf dem Höhepunkt des Kalten Krieges. Frieden und Sicherheit sind brüchiger, und die Lebensqualität wird aufs Spiel gesetzt.


Diese gefährliche Entwicklung wurde 1999 eingeleitet durch die Nato-US-geführte Aggression gegen Serbien (die Bundesrepublik Jugoslawien). Am Ende der Aggression errichteten die USA in Kosovo und Metochien, dem besetzten Teil des serbischen Territoriums, eine militärische Basis, Camp Bondsteel genannt, die eine der teuersten und die grösste US-Militärbasis ist, die nach dem Vietnam-Krieg aufgebaut worden ist. Das war nicht nur illegal, sondern ein brutaler Akt der Missachtung der Souveränität und territorialen Integrität Serbiens sowie anderer Grundprinzipien des Völkerrechts. Heute gibt es gar den Plan, Camp Bondsteel zu erweitern und es – mit Blick auf geopolitische Absichten und Konfrontationen – zu einem permanenten Standort amerikanischer Truppen und zu einem Dreh-  und Angelpunkt der US-Militärpräsenz in Südosteuropa zu machen.


Wir verlangen, dass der Militärstützpunkt Camp Bondsteel geschlossen wird, und genauso alle anderen US-Militärbasen in Europa und der Welt. Vorbereitungen für das Vorantreiben von Konfrontation und neuen Kriegen sind eine sinnlose Verschwendung von Geld, Energie und Entwicklungsmöglichkeiten.


Das Belgrad-Forum als integraler Teil der Friedensbewegung der Welt steht entschieden zur Initiative, alle Militärbasen in der Welt zu schliessen und die Ressourcen statt dessen den wachsenden Entwicklungsbedürfnissen und der Sehnsucht der Menschen nach einem besseren Leben zukommen zu lassen.

The Belgrade Forum for a World of Equals. Belgrad, 12. Januar 2018

(Übersetzung Zeit-Fragen)

Giuseppe Tucci, il più grande tibetologo del mondo

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Giuseppe Tucci, il più grande tibetologo del mondo

Chiara Giacobelli

Scrittrice e giornalista

Ex: http://www.huffingtonpost.it

Lhasa, 1948 – Arrivare fin lì, attraversare continenti, fiumi e montagne, camminare per chilometri sul tetto del mondo, per poi scontrarsi con l'amara verità: le porte del Trono di Dio erano chiuse agli stranieri. A tutti gli stranieri. Giuseppe Tucci scalciò via un sasso gelido che rotolò fino ai piedi di un lama, dritto immobile a pochi metri da lui; sapeva che Lhasa era nota ovunque per essere la città proibita, eppure due anni prima Heinrich Harrer– che all'epoca non era nessuno, ma in futuro sarebbe diventato l'idolo delle masse grazie al film Sette anni in Tibet tratto dal suo libro – era riuscito a penetrarvi insieme all'amico Peter Aufschnaiter e proprio in quel momento, mentre lui tentava ogni strada possibile per convincere i monaci a essere accolto dal Dalai Lama, si trovava all'interno di quelle mura incantate con l'importante ruolo di traduttore di notizie dall'estero. Giuseppe alzò gli occhi verso l'immenso palazzo che sovrastava una rupe scoscesa e sospirò: non sarebbe tornato a casa senza prima aver avuto accesso al luogo più segreto del pianeta.

GT-mandala.JPGEra il 5 giugno del 1894 quando un bimbo dagli occhi curiosi e le mani sempre pronte ad afferrare ciò che incontrava sul suo cammino nasceva in un confortevole appartamento di Macerata. Oggi la targa che ricorda la sua persona si trova in corso Cavour ed è facilmente visibile, tuttavia sono in molti ad avere ricordi di un adolescente di via Crispi originale, poco avvezzo a far amicizia, sempre immerso in letture e passeggiate tra le rovine storiche, che aveva attirato l'attenzione su di sé poiché spesso, durante il freddo inverno dell'entroterra marchigiano, usciva in balcone a dorso nudo e si cimentava in difficilissimi esercizi di yoga. Nessuno poteva immaginare che la città di Macerata sarebbe arrivata in un futuro non troppo lontano a dedicargli persino una via e una sede didattica a Palazzo Ugolini. Giuseppe Tucci, figlio unico di una coppia di pugliesi emigrati nelle Marche, era per tutti il ragazzino fuori dal comune che al Liceo Classico Leopardi produceva scritti e saggi impensabili per un sedicenne (tanto che la scuola conserva ancora la pagella e il diploma, insieme a un libricino realizzato dagli alunni qualche anno fa); era il ribelle solitario che spariva per pomeriggi interi nella Biblioteca Comunale Mozzi Borgetti o in quella Statale cercando di decifrare lingue incomprensibili come il sanscrito, il cinese, l'hindi e molte altre, non potendo certo prevedere che un giorno tra quelle stesse mura sarebbero state conservate quasi tutte le sue 360 pubblicazioni; infine, era il giovane esploratore che dedicava ore e ore di studio alle zone archeologiche di Urbs Salvia ed Helvia Recina. Quelle colline, quegli scavi per lui così affascinanti, quel richiamo della terra d'origine che lo spingeva a immergersi nel passato attraverso ogni modalità non lo avrebbero mai abbandonato, neppure quando spirò all'età di novant'anni nella sua casa di San Polo dei Cavalieri. Tuttavia, Macerata fu solo l'inizio di una lunghissima vita trascorsa viaggiando; una vita che lo condusse negli spazi estremi dell'Oriente, laddove nessuno era mai stato prima.

GT-reltibet.jpgGiuseppe strinse la cinghia che teneva incollati tra loro gli antichi libri e sorrise compiaciuto. Era giunto il momento di lasciare Lhasa dopo che, non molto tempo prima, era davvero riuscito a farsi ammettere – unico uomo di tutta la spedizione – sfruttando una motivazione assai semplice: era buddista. Lo era diventato, in effetti, durante la precedente visita al Tibet nel 1935 grazie all'iniziazione dell'abate di Sakya Ngawang Thutob Wangdrag. Lo raccontò lui stesso nel libro Santi e briganti nel Tibet ignoto, esplicitando anche la convinzione di essere stato un tibetano e di essersi reincarnato nei panni di un esploratore per dare voce e lustro alla cultura di un popolo in continuo pericolo, ancora troppo ignoto al resto dell'umanità. Ed era proprio per questo motivo che Tucci, in quella soleggiata giornata dall'aria frizzantina proveniente dalle vette che si estendevano intorno a lui in lontananza, non aveva nessuna intenzione di restituire l'opera costituita da ben 108 volumi preziosi e di inestimabile valore che il Dalai Lama Tenzin Gyatso – appena tredicenne – gli aveva prestato affascinato dalla sua mente erudita continuamente in cerca di risposte. D'altra parte, la storia avrebbe dimostrato in seguito che quel piccolo "appropriamento indebito" si sarebbe rivelato una fortuna, poiché permise all'enciclopedia di salvarsi arrivando ai giorni nostri integra e tradotta in vari paesi, con grande gioia del Dalai Lama stesso.

Fu dunque quella la prima volta che Tucci riuscì a varcare la soglia della città proibita, ma la sua intera esistenza appare in realtà come un susseguirsi di avventure di ogni tipo, da quelle sentimentali – si sposò tre volte, nonostante trovò il vero amore solo con l'ultima compagna Francesca Bonardi, accanto alla quale è oggi sepolto in una tomba anonima e con lo sguardo rivolto a Oriente come da lui richiesto – a quelle professionali. Si contano in totale otto spedizioni in Tibet e cinque in Nepal, oltre agli scavi archeologici condotti in Afghanistan, Iran e Pakistan. Il patrimonio di reperti (oggetti, manufatti, libri, manoscritti, fotografie, etc.) da lui rinvenuto nel corso di questi viaggi fu tale da permettergli nel 1933 di fondare insieme al filosofo Giovanni Gentile l'Istituto Italiano per il Medio ed Estremo Oriente di Roma (IsMEO), con lo stesso intento che lo aveva sempre mosso, quello cioè di stabilire relazioni culturali tra l'Italia e i Paesi asiatici.

GT-philIndia.jpgSebbene Giuseppe Tucci sia oggi considerato unanimamente il più importante tibetologo del mondo e un esploratore, orientalista, professore e storico delle religioni di livello internazionale – contando le numerose università straniere e italiane in cui insegnò, o le prestigiose onorificenze ricevute – la sua figura resta tuttora avvolta nel mistero e nella discrezione. Acclamato nonché profondamente stimato all'estero, Tucci seppe sfruttare anche nel suo paese i legami politici e istituzionali che la sua immensa cultura gli aveva procurato; tuttavia, mai si piegò ai lustri del successo, ai salotti letterari e alla sete di visibilità, restando così un personaggio ben poco noto se si pensa all'estremo carisma che seppe emanare in vita, ma soprattutto alle incredibili missioni che svolse, degne di un'incomparabile genialità.

La scorsa estate la grande mostra dal titolo Tucci l'esploratore dell'anima, allestita nella città natale dall'associazione Arte nomade in collaborazione con le istituzioni, gli ha regalato un po' di quella notorietà che sempre aveva schivato, come pure fece la pubblicazione di Segreto Tibet da parte di Fosco Maraini e del libro Non sono un intellettuale a cura di Maurizio Serafini e Gianfranco Borgani. Guardando al futuro, l'Assessorato alla Cultura del Comune di Macerata sta preparando uno spazio in biblioteca per raccontare Giuseppe Tucci nella sua complessa totalità: dalla vita in carovana tra Occidente e Oriente alla "comunione fiduciosa" fra i popoli, principio che fu saldo nel suo cuore e nella sua mente. Sempre in biblioteca è inoltre conservato il Premio Jawaharlal Nehru per la Comprensione Internazionale che ricevette dal governo indiano. Qualche anno fa, invece, un'esposizione fotografica a Pennabilli dedicata a Tucci venne visitata dal Dalai Lama in persona: i presenti raccontano di averlo visto commuoversi e di aver ricordato con affetto l'esploratore italiano, mentre una lacrima gli scendeva sul viso.

Il Tibet, [che] è stato il più grande amore della mia vita, e lo è tuttora, tanto più caldo, quanto più sembra difficile soddisfarlo con un nuovo incontro. In otto viaggi, ne ho percorso gran parte in lungo ed in largo, ho vissuto nei villaggi e nei monasteri, mi sono genuflesso dinanzi a maestri e immagini sacre, ho valicato insieme con i carovanieri monti e traversato deserti, vasti come il mare, ho discusso problemi di religione e filosofia con monaci sapienti. (...) Io ero diventato tutt'uno con essi. Vivevo la loro stessa vita, parlavo la medesima lingua, mi nutrivo delle medesime esperienze, condividevo le loro ansie ed i loro entusiasmi. La fiducia genera fiducia.

Giuseppe Tucci

dimanche, 21 janvier 2018

La Suède sombre dans la criminalité: le gouvernement n’exclut plus l’engagement de l’armée contre les bandes criminelles

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La Suède sombre dans la criminalité: le gouvernement n’exclut plus l’engagement de l’armée contre les bandes criminelles

Ex : http://www.zuerst.de

Stockholm. En bien des domaines, la Suède doit désormais faire un pas en avant. Le gouvernement de Stockholm fait face à une criminalité débordante alors que débutent déjà les premières manœuvres d’une campagne électorale qui devra aboutir à l’élection d’un nouveau parlement en septembre. Cette date butoir l’oblige à adopter une politique de fermeté bien profilée.  Le premier ministre Stefan Löfven n’exclut plus de faire donner l’armée sur le territoire national. Il a déclaré : « L’engagement de l’armée ne constitue certes pas mon premier choix mais je veux faire tout ce qui est nécessaire pour tordre le cou à la criminalité débordante et organisée qui frappe aujourd’hui notre pays ».

Ces dernières années la Suède a été à la une de la presse internationale parce qu’elle présentait des chiffres affolants, ceux d’une criminalité en expansion constante. Mais, le « politiquement correct » oblige, le lien entre l’immigration massive et cette criminalité ne peut être dit : cela doit rester un secret qui est cependant connu de tous… Le gouvernement a dû débloquer plus de fonds pour la police et annoncer une loi plus restrictive sur la possession et le port d’armes. Dorénavant, qui plus est, les enquêteurs pourront écouter les conversations téléphoniques et surveiller les échanges de courriers électroniques.

Entretemps, on constate, sur le territoire suédois, que de premières attaques à la grenade ont eu lieu. Dans le sud du pays, à Malmö, les viols collectifs, commis par des bandes de migrants, se sont multipliés dangereusement au cours de ces dernières semaines.

Or le service militaire obligatoire a été réintroduit en Suède : le gouvernement peut donc compter, depuis le début de cette année, sur des effectifs plus nombreux dans les rangs de l’armée. Suite aux déclarations du premier ministre, on peut estimer que dans un avenir très proche, ces effectifs recevront réellement l’ordre d’aller combattre sur ce qu’il faut bien appeler « le front de la nouvelle guerre civile ».

Yvan Blot: La démocratie directe

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La démocratie directe
par Yvan Blot
Ex: http://www.oragesdacier.info
 
Le lien entre la démocratie et la nation est exprimé notamment dans l'article 3 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui figure dans nos textes constitutionnels : "le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément."
 
L'article 3 de la Constitution, lui, exprime le refus de toute oligarchie : "la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice."
 
L'article 4 précise même l'intention des partis politiques : "ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie" : le font-ils réellement ? On sait que les partis sont des structures oligarchiques où la direction impose sa volonté aux militants et non l'ivresse. De plus, les partis se sont opposés souvent à la démocratisation des institutions, montrant souvent une hostilité réelle à l'égard du référendum. Quant à la souveraineté, ce n'est pas leur préoccupation première comme le montre le fait qu'ils ont accepté de contourner le référendum sur la constitution européenne où le peuple avait clairement dit "non". Le Général de Gaulle avait critiqué le régime des partis qui avait mis la France hors d'état de résister à l'armée allemande en 1940.
 
Autrement dit, les principes constitutionnels de la démocratie directe existent en France mais ne sont pas appliqués. Et l'on s'étonne que beaucoup de Français montrent de la méfiance à l'égard des institutions politiques, de 40% de confiance dans le parlement à 12% seulement de confiance pour les partis politiques ! 
 
Si l'on veut combler le fossé entre les gouvernants et le peuple, il faut que les gouvernants renoncent à l'oligarchie de fait et acceptent d'introduire en France la démocratie directe comme beaucoup de nos voisins.
 
Extension géographique
 
La démocratie directe qui permet au peuple, et pas seulement à ses représentants élus, d'abroger ou d'adopter des lois, est encore très minoritaire dans le monde. C'est la démocratie représentative pure, où seuls les représentants élus du peuple adoptent formellement les lois, qui demeure encore la règle de droit commun.
     
La démocratie directe fonctionne depuis 1848 en Suisse (au niveau fédéral, cantonal et local) et aux États-Unis (au niveau de 27 États fédérés sur 50 et au niveau local). Le petit Liechtenstein la pratique aussi ainsi que l'Uruguay en Amérique latine. Depuis 1970, le référendum d'initiative populaire pour abroger une loi existe en Italie. Depuis la réunification allemande du 3 octobre 1990, la démocratie directe a été progressivement introduite dans tous les Länder allemands et souvent aussi au niveau communal. Peu à peu, la démocratie directe gagne en extension.
 
Outils de la démocratie directe
 
Il y a deux outils essentiels, le référendum veto et l'initiative populaire, un frein et un moteur.
     
Le référendum veto consiste à permettre au peuple d'annuler une loi votée par le parlement. Il faut une pétition de citoyens (50 000 en Suisse, 500 000 en Italie) qui demande l'annulation de la loi. Si le nombre minimum de signatures est atteint, un débat est lancé et le référendum populaire a lieu environ six mois plus tard. Si le non l'emporte, la loi est annulée. Si le "oui" l'emporte, la loi est confirmée. C'est un frein pour s'assurer que les élus ne votent pas une loi que la majorité des citoyens réprouve, ce qui peut arriver compte tenu des puissants lobbies qui font aujourd'hui pression sur le gouvernement ou le parlement. C'est un moyen de redonner la parole aux citoyens non organisés en lobbies, en groupes de pression.
     
L'initiative populaire est une pétition pour soumettre au référendum un projet de loi voulu par les citoyens signataires sur un sujet que le gouvernement ou le parlement ignorent ou ont peur d'aborder. En Suisse, le chiffre pour qu'une pétition soit valable a été relevé à 100 000 signatures. Aux États-Unis, le chiffre à atteindre est un pourcentage des électeurs, et il varie selon les États. Si le nombre de signatures est atteint, un débat est organisé sur les médias et le parlement donne son avis sur le projet en question. Il peut aussi rédiger un contre-projet qui sera soumis le même jour au référendum. Ainsi, le parlement n'est nullement mis à l'écart. La démocratie directe organise plutôt une saine concurrence entre les citoyens et les élus pour faire les lois : personne ne doit être exclu alors que la démocratie représentative pure exclut les citoyens de la fonction législative.

yvan blot,démocratie directe,démocratie,théorie politique,politologie,sciences politiquesEffets

Des études universitaires très poussées en Suisse, en Allemagne, aux États-Unis notamment ont montré que les décisions du peuple étaient toujours modérées et raisonnables. Par exemple, les Suisses ont rejeté des mesures démagogiques comme l'adoption des 35 heures ou bien la suppression de l'armée. 
    
Sur le plan des finances publiques, les travaux des professeurs Feld et Kirchgässner ont montré en étudiant les résultats des référendums financiers aux États-Unis et dans les cantons suisses que là où la démocratie directe existe; les impôts et les dépenses publiques sont un tiers plus bas que dans les pays où la démocratie est purement représentative. L'endettement public est de moitié plus faible. Ce résultat est d'une extrême importance à la fois pour le respect de la liberté de chacun que pour accroître la liberté de tous.
 
Plus généralement, la démocratie directe permet au peuple de faire de libres choix, hors des canaux réducteurs des consignes des partis politiques. Comme le dit Michael Barone dans sa préface au livre de Patrick Mc Guigan, The Politics of Direct Democracy : "Peut-être le meilleur argument classique en faveur de la démocratie directe est qu'elle permet de prendre en considération dans la décision politique des problèmes qui étaient ignorés pour des raisons institutionnelles ou idéologiques."
 
Yvan Blot, L'oligarchie au pouvoir

Les Grands américains de l'Internet et le terrorisme islamique

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Les Grands américains de l'Internet et le terrorisme islamique

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Les services de contre-espionnage russes et de quelques pays européens avaient eu des preuves apparemment incontestables du fait que la CIA américaine et d'autres services des Etats-Unis ont toujours encouragé le développement au Moyen-Orient de milices se rattachant à l'Etat Islamique et combattant aussi bien le gouvernement de Damas que ses alliés russes et aujourd'hui iraniens.

A cette fin, ils avaient multiplié les aides en dollars et en armement. Il paraît très probable que cette aide se poursuit plus discrètement.

Mais il est une forme d'aide dont on a peu parlé, consistant à apprendre à ces terroristes à manipuler les « réseaux sociaux » de l'Internet pour diffuser des exhortations au djihad et aux attentats, visant non seulement les populations arabophones, mais des groupes terroristes implantés dans tous les pays européens.

Ces messages utilisaient et utilisent encore les grands de l'Internet américain, notamment Facebook, Twitter et You Tube. Cela ne pouvait pas se faire sans que ces organismes détectent de tels échanges. Mais pendant plusieurs années ils n'ont rien fait pour les prévenir, à la demande sans doute du gouvernement américain qui y a vu une forme d'aide très précieuse à leurs « proxies » terroristes.

Lancer une pierre en l'air et elle vous retombera sur la tête.

Le point de vue a cependant récemment changé, quand les services américains ont vu de tels messages pénétrer des milieux musulmans anglophones aux Etats-Unis susceptibles de comporter des candidats aux attentats en Amérique même. Une Commission du Sénat vient de se réunir récemment pour discuter de ce problème.

Mais les représentants des Réseaux sociaux interrogés ont prévenu qu'ils ne pouvaient pratiquement rien faire dorénavant pour contrer un phénomène devenu proliférant. Bien évidemment, ils ne peuvent confier à des contrôleurs humains la charge de contrôler des millions de messages par jour. Ils ont mis au point des algorithmes capables d'identifier et détruire les messages violents dont ces « robots » ont reçu la description. Comme il fallait s'y attendre cependant, les techniciens (souvent précédemment formés aux Etats-Unis) des organisations islamiques émettant ces messages ont vite appris comment échapper à ces algorithmes en changeant en permanence la façon dont ces messages se présentent. Comme il a été dit à la Commission, une sorte de jeu du chat et de la souris s'est installé, où le chat américain est toujours perdant

De plus, les terroristes islamistes ont appris à utiliser dorénavant des plates formes plus discrètes, utilisant des logiciels de cryptage. On connait à cet égard Telegram, Reddit and WhatsApp, très utilisés par les échanges n'ayant rien de criminel. Par ailleurs, comme les services de police le savent depuis longtemps, le fait que tous les messages et textes produits sur l'Internet permettent l'anonymat des auteurs ne fait que compliquer, sinon rendre impossible, l'identification et la poursuite en justice des sources.

Clint Watts, expert anti-terrorisme au Foreign Policy Research Institute, a reconnu que les Grands de l'Internet étaient devenus capables de détruire 95% des messages islamiques. Mais 5% de ceux-ci, en renouvellement constant de format, leur échappera toujours, quelque soit les progrès attendus de l'Intelligence Artificielle utilisée. Cela suffira à recruter dans les pays occidentaux un nombre considérable de candidats terroristes.

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Addendum
Nous recevons ce message d'un de nos correspondants, que nous ne nommerons pas ici. Pas de liens avec le terrorisme...encore que 

L'explorateur internet "Opera" introduit une protection contre l'emprunt 
clandestin de notre puissance de calcul :

"New year, new browser. Opera 50 introduces anti-Bitcoin mining tool.
"The only major browser that stops Bitcoin mining on your computer
Everyone is talking about Bitcoins these days. Their sudden rise in value 
resulted in the fact that more and more people set out to mine them by 
running shady scripts on the PCs of unsuspecting users. This situation might 
sound familiar: your CPU is suddenly working at 100 percent capacity, the 
fan is going crazy for seemingly no reason and your battery is quickly 
depleting. These are signs someone might be using your computer to mine for 
cryptocurrency and can continue to do so even after you have left the site. 
It's a problem which affects approximately 500 million people worldwide but 
not for those who choose Opera 50.
"We, as the only major browser with an integrated ad blocker, have a 
built-in solution to keep miners from trespassing onto your machine.
"After we recently updated the rules of our built-in ad blocker mechanism, 
we eliminated cryptocurrency mining scripts that overuse your device's 
computing ability."

L'annonce n'est pas claire : s'agit-il spécifiquement de "bitcoin" ? ou un 
peu plus largement de toutes monnaies cryptées ?
Ou encore, ce qui serait le mieux, d'une protection contre tout emprunt non 
autorisé des ressources de l'ordinateur ?
S'il ne s'agit que un certain type d'"emprunt", quelles conditions font 
qu'on puisse la particulariser ou, qu'elle ne puisse être plus générale ?

=====
Cet exemple me suggère un problème plus large, qu'il serait intéressant de 
traiter de manière systémique. Peut-être ceci a-t-il été entrepris : 
quelqu'un est-il au courant ? :
L'ensemble des ordinateurs connectés à Internet sont en interaction (via 
celui-ci) : ils forment donc un système. Ces relations sont des échanges 
d'information ou d'ordres. Il en est de diverses sortes : courrier 
électronique, consultation de sites, conversations (Skype, réseaux sociaux, 
travail collaboratif, ...), téléchargement de programmes, logiciels, 
pilotes, etc., mises à jour de logiciels déjà installés, implantation de 
cookies, circulations de virus et malwares divers, captation de carnets 
d'adresses, physhing, espionnage, etc.  ... et emprunt de ressources comme 
l'exemple ci-dessus.

Certaines interactions se font au su et avec l'accord à la fois de 
l'émetteur que du destinataire ; pour d'autres, les situations de 
connaissance et de consentement sont diverses et plus ou moins claires. 
L'initiative est tantôt chez l'émetteur du message ou de la requête, tantôt 
chez le receveur de l'information ou du logiciel. Aussi, des transactions 
licites et consenties sont parfois l'occasion d'offres incidentes 
(suggestions commerciales, documentaires, ou autres) et parfois le véhicule 
de communications ou installations occultes.

Divers enchaînements ou rétroactions sont donc possibles : soit que le 
destinataire accepte ou bloque de nouvelles possibilités de communication, 
soit qu'elles s'établissent automatiquement. C'est en particulier le cas 
pour les mises à jour automatiques et pour l'espionnage. D'où une dynamique 
fort complexe.

Comment étudier ce fonctionnement, ses implications techniques, économiques, 
politiques , culturelles et civilisationnelles ?

 

La République comme anti-France

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La République comme anti-France

par Antonin Campana

Ex: http://www.autochtonisme.com

Pour la majorité des Français il est littéralement impossible d’imaginer, ne serait-ce qu’un instant, que la République soit un système à déconstruire la France ou que l’Etat qu’ils croient au service de leur pays soit en fait une machine à le détruire. Cela leur est littéralement impensable. Le problème n’est pas intellectuel : le blocage, fruit d’un conditionnement, est de nature psychologique.
 

Les Français ne sont pas stupides et comprennent parfaitement que ce sont les politiques menées par les gouvernements successifs depuis 50 ans qui ont accentué leurs problèmes, qui ont mené le pays à la ruine et qui sont à l’origine du déferlement migratoire les submergeant. Pour résoudre le conflit cognitif entre la vision d’un Etat républicain que l’on préjuge par nature au service de la France et des Français et le constat objectif d’un Etat républicain agissant contre l’intérêt national, les Français sont amenés à postuler que cette distorsion est purement accidentelle. Si la République mène le peuple français au tombeau, par le Grand Remplacement notamment, c’est que le personnel politique à sa tête est corrompu, apatride, ou tout simplement incompétent. Il suffit donc d’en changer. Cette illusion sert les intérêts de l’opposition du moment, d’où l’alternance gauche-droite que l’on observe depuis des décennies. Elle entretient aussi la mythologie démocratique. Même les partis « populistes » veulent en tirer bénéfice en proclamant pouvoir nettoyer ces écuries d’Augias. Est-ce pour autant exact ?

medium_tar12_revision_001z.jpgRien n’est moins sûr. Depuis des décennies, des politiciens de tous bords se succèdent au pouvoir sans que le pays ralentisse sa course vers le précipice. Tous n’étaient pas corrompus, apatrides ou incompétents. Marie-France Garaud, Jean-Pierre Chevènement, Philippe Séguin, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Buisson, Henri Guaino, pour n’en citer que quelques uns, ont côtoyé de très près le sommet de l’Etat. Ils ont parfois montré une certaine lucidité quant au chemin sans issue qu’empruntait le pays. Ils n’ont pourtant pas réussi à l’en détourner. En fait, on le voit avec Trump aux Etats-Unis, même un président doit situer son action politique à l’intérieur du cadre idéologique fixé par le régime en place. Car ce qui compte n’est pas la personnalité qui gouverne mais la latitude que lui laisse le système politique, à savoir, pour ce qui nous concerne, la République. Permettez-moi une comparaison :

Imaginez que vous jouiez à un jeu vidéo, une course automobile par exemple. Vous pouvez faire accélérer votre voiture, la faire ralentir, la faire s’arrêter, vous pouvez doubler d’autres voitures, aller à gauche ou à droite de la chaussée, rester au centre de celle-ci. Ce que vous ne pouvez pas faire, c’est sortir du circuit. Ce n’est pas une question d’incompétence : même le meilleur joueur du monde n’y parviendrait pas. Le programme n’a pas été conçu pour ça : il ne le permet pas. Si vraiment vous voulez pouvoir sortir du circuit, il n’y a donc qu’un seul moyen : changer de jeu !

La République, quant à elle, est un système politique qui possède ses propres données et instructions de fonctionnement : son propre logiciel ! Le politicien qui joue en République est comme dans un circuit : il peut aller à gauche, à droite ou au centre du jeu politique. Il peut accélérer les réformes ou bien les ralentir. Il peut même les stopper un temps. Ce qu’il ne peut pas faire, c’est sortir du circuit : sortir du programme républicain ! Là aussi, ce n’est pas une question d’incompétence : le logiciel républicain ne le permet tout simplement  pas. Pour sortir de ce circuit il n’y a qu’un seul moyen : refuser le système politique et en changer… ce qui est formellement interdit par la Constitution et le Code Pénal !

La ruine de notre pays, l’effacement de notre nation ou le Grand Remplacement ne sont donc pas le résultat de l’incompétence d’une classe politique qui aurait commis en toute innocence une succession d’erreurs malencontreuses. Sauf à sortir du cadre, c’est-à-dire à se mettre hors la loi, ceux qui ont choisi la carrière politicienne ne peuvent, Front National compris, que respecter les « valeurs » et les « principes » du régime en place, ce qui, traduit informatiquement, signifie une complète subordination aux codes, aux instructions et aux procédures dictées par un programme. Ceci explique largement la continuité et la ressemblance des politiques suivies depuis 50 ans, et même depuis 1789. Qu’elles soient à « gauche » de la chaussée ou à sa « droite », ces politiques restent sur la même route républicaine. Une route qui conduit inexorablement à une République universelle.

Si les politiciens sont responsables d’avoir « voulu jouer » avec un système qu’ils savaient par essence antinational (pour les plus cultivés d’entre eux), la République est quant à elle coupable d’avoir fixé des règles du jeu qui supposaient à terme la disparition de la nation, c’est-à-dire de la France et du peuple français de souche européenne.

Montrer que la République est, par son ADN idéologique, ses « valeurs » et ses « principes », une entité politique qui ne pouvait qu’entraîner la dilution du peuple autochtone dans l’universel est une démarche véritablement révolutionnaire. Car dès lors, le « changement » à l’intérieur du régime apparaît comme un leurre et le renversement du régime apparaît comme l’unique possibilité d’assurer un destin à notre peuple.

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Il faut passer ce cap psychologique, fruit d’une manipulation mentale opérée dès l’école, pour considérer la République pour ce qu’elle est : un régime étranger qui a colonisé le peuple autochtone et le vampirise depuis deux siècles. C’est avec le sang autochtone que la République a répandu sa doctrine dans le monde entier. C’est sans souci des souffrances autochtones que la République construit aujourd’hui son modèle de société métissée.

Transcendantale, la République ne peut être nationale. Se voulant universelle, elle ne peut se dire spécifique. N’étant pas spécifique, elle n’est pas « française », ou tout au moins pas plus française qu’algérienne ou malgache.  

L’universel républicain prétend construire un modèle de société acceptable et accepté par tous les hommes quelles que soit leur origine, leur religion ou leur culture. Rappelons que la francité n’est ni acceptable, ni acceptée par tous les hommes : tous les hommes n’accepteraient pas de faire leur l’histoire des Français, de manger du lard ou de fêter Noël ! La République n’a donc rien à voir avec la France incarnée par le peuple autochtone de ce pays. C’est même une anti-France puisque son modèle de société postule la faisabilité du « vivre-ensemble » et légitime par contrecoup les politiques d’immigration, politiques qui sont à l’origine du Grand Remplacement, donc de l’effacement de la France comme nation enracinée dans une histoire et une identité.

La République est un système « génétiquement » hostile à notre nation comme à toute nation. Le travail d’un Réfractaire consiste essentiellement à supprimer les résistances psychologiques qui empêchent de le comprendre.

Antonin Campana

“Nueva California”, la Tabarnia de Estados Unidos

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Para liberarse del radicalismo del Partido Demócrata

“Nueva California”, la Tabarnia de Estados Unidos

Ex: www.latribunadelpaisvasco.com

Un grupo de activistas conservadores ha propuesto mediante una declaración simbólica de independencia, fundar "Nueva California", un nuevo estado dentro de EE.UU. que agruparía las zonas rurales de California y las separaría de las áreas urbanas costeras en manos de la extrema izquierda del Partido Demócrata norteamericano.

Los partidarios de la creación de "Nueva California" sostienen que los actuales y pasados gobernantes de California “no han cumplido con sus deberes y obligaciones con el pueblo californiano”. Además, aseguran que las acciones del presente gobernador del Estado, el demócrata Jerry Brown, y de su equipo pretenden establecer "una tiranía sobre California y ‘Nueva California’ a través de repetidas injurias y usurpaciones”.


Los impulsores de la iniciativa también aseguran que después de años “de exceso de impuestos, regulación y política de partido único, el estado de California y muchos de sus 58 condados se han vuelto ingobernables. La tendencia  del Estado a volverse ingobernable ha causado una gran pérdida de valor de los servicios básicos como la educación, la protección contra incendios, la aplicación de la ley, el transporte, la vivienda, la atención médica, los impuestos, los derechos de los votantes, los sistemas estatales de pensiones, los parques estatales, la gestión de las infraestructuras y el agua”.


Según el mapa publicado en la web de los impulsores de la iniciativa, la actual California quedaría conformada sólo por la franja costera donde se sitúan grandes ciudades como Los Ángeles, San Francisco, Santa Bárbara o San José, mientras que "Nueva California" contaría con condados como los de San Bernardino, Kern, Fresno o Riverside.


Entre los principales responsables de la propuesta de "Nueva California" figura el presentador radiofónico Paul Preston, uno de los políticos conservadores de Estados Unidos que se ha hecho conocido por su acierto a la hora de alertar de lo que él definie como “conspiraciones ecologistas y de la ONU en contra Estados Unidos”.

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samedi, 20 janvier 2018

Robert Steuckers: EUROPA I, II & III

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EUROPA I, II & III:

par Robert Steuckers

I. Valeurs et racines profondes de l'Europe

II: De l'Eurasie aux périphéries/Une géopolitique continentale

III: L'Europe, un balcon sur le monde

996 pages, 75 euros

COMMANDES: http://www.editionsbios.fr

Pour les commandes hors de France: compte bancaire sur simple demande !

LES HOMMES LIBRES de Frédéric Lynn

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LES HOMMES LIBRES de Frédéric Lynn

 
Préfacé par Robert Steuckers, l'ouvrage LES HOMMES LIBRES est disponible sur http://editionsbios.fr/livre/les-homm...
ISBN : 979-10-94233-02-3
 
FLy-HLcouv.jpg« J'ai commencé ce livre en Ukraine. Être volontaire est bien plus compliqué que de «ramasser un fusil et d'aller se battre». La difficulté est de persister envers et contre toutes les frustrations, les déceptions et les trahisons. La difficulté est d’affronter ses propres contradictions. Je suis parti au Donbass jeune, la tête emplie d'idées tourbillonnantes et de fureur adolescente. J'en suis sorti autre et la plupart de mes camarades aussi. Changés sur un plan moléculaire. Tellement intime, tellement profond, que la majorité d'entre nous n'en parleront jamais. Beaucoup choisissent le silence, et moi-même, j'ai souvent failli abandonner ce livre. La guerre au Donbass a été traitée essentiellement par des analystes, des politiciens ou des idéologues mais il n’existe pas de témoignages de soldat et de sa vie quotidienne sur le front. Ce n'est pas un livre « de guerre » au sens classique du terme. Nos arrestations multiples, nos passages illégaux de frontières, nos attentes, nos romances, nos intrigues, nos misères et nos joies quotidiennes appartiennent autant à la guerre que les combats eux-mêmes. Les faits et les personnages, qu'ils soient héroïques ou sordides, constituent la raison d'être de ce livre. Je n'ai pas honte d'avoir participé à cette guerre. Au contraire, comme disait un modèle de mon enfance, « je n'ai qu'un seul regret, c'est de ne pas m'être engagé plus tôt ». L'un des personnages de ce livre se plaisait à décrire le phénomène de la parallaxe : « un fait ne peut être perçu par différentes personnes que de leur point de vue individuel et donc, limité. » Ce n'est qu'en additionnant les points de vue que l'on obtient une idée de la réalité. Ce récit est ma contribution. »
 
Frédéric Lynn
 

Richard Millet: Sur l'annonce de la réédition des pamphlets de Céline

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Polémique pour une autre fois...

Sur l'annonce de la réédition des pamphlets de Céline

par Richard Millet

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque la polémique autour de l'annonce par les éditions Gallimard de la publications des pamphlets de Céline dans la bibliothèque de La Pléiade...

Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié cet automne aux éditions Léo Scheer un roman intitulé La nouvelle Dolorès. Il devrait prochainement publier son journal, de l'année 1971 à l'année 1994.

RM-portNB.jpgPolémique pour une autre fois

Après plusieurs semaines d’une polémique qui a agité quelques arrondissements de Paris, M. Gallimard vient de « suspendre » la republication des pamphlets de Céline. L’argument « scientifique » de l’éditeur et la caution de Pierre Assouline ne l’ont pas emporté sur le concert d’opinions diverses, néanmoins attendues, car déjà énoncées maintes fois, et qui donnent l’impression d’un ballet sans paroles ni musique ni rien, puisque la non-republication des pamphlets par l’éditeur « historique » de Céline ne règle rien.

On peut imaginer que la « polémique » incitera ceux qui n’ont pas encore lu ces textes à acheter, via Amazon, l’édition québécoise, ou à les lire en PDF – les plus curieux se procurant d’illicites reprints. Sur la question des pamphlets, j’ai, pour ma part, toujours été de l’avis de Sollers : il faut les republier ; ils font partie de l’œuvre, tout comme les écrits politiques de Bernanos, Gide, Drieu, Montherlant, Camus, Sartre...

Pour le reste, cette « polémique » ne constitue pas, comme on l’a dit, une « affaire » Céline : celle-ci a eu lieu en 1945 ; ou bien Céline est une affaire à lui tout seul. Craindre que la réédition, dans l’austère collection des Cahiers de la NRF, à côté des articles d’avant-guerre de Blanchot et du Journal inutile de Morand, de textes qu’on trouve aisément relève donc d’un accès de vertu : je ne sache pas que la republication, il y a trois ans, des Décombres de Rebatet ait nourri l’antisémitisme en France. L’antisémitisme « culturel » est mort en 1945. Celui qui a récemment vu le jour est le fait d’une population  musulmane radicalisée et/ou délinquante, qui agit au nom du cliché du « juif riche » ou encore du « sioniste » qui opprime, même à distance, le peuple palestinien, et qu’il faut donc punir. Ceux qui ont tué Ilan Halimi, plus tard Sarah Halimi, et qui ont incendié une épicerie cacher, à Créteil, la semaine dernière, n’avaient pas lu Bagatelles pour un massacre. Savent-ils même lire ? Cet antisémitisme-là est là un des non-dits majeurs du gauchisme officiel, dont l’alliance objective avec l’islam sunnite suscite un « bloquage » majeur de la vie politique, en France et en Europe.

pamphlets-de-celine_5987134.jpgRedouter, plus largement, que les pamphlets de Céline ne corrompent la jeunesse, c’est supposer à cette dernière une capacité à lire qu’elle n’a plus. Car Céline n’est pas un écrivain facile, et nullement à la portée de ceux qui, voyous islamistes de banlieue ou petits-bourgeois connectés, ont bénéficié l’enseignement de l’ignorance qui est, selon Michéa, le propre de l’Education nationale. Un état de fait pieusement réfuté, à l’occasion du cinquantenaire de Mai 68, par un magazine officiel qui voit, dans les 50 années qui se sont écoulées, un remarquable progrès de l’enseignement public : ne sommes-nous pas arrivé à 79% de bacheliers, c’est-à-dire un progrès de 20% ? En vérité il faut, en cette matière comme en toutes les autres, inverser le discours : il ne reste plus que 20%, environ, d’élèves à peu près capables de lire et d’écrire correctement le français, et de se représenter l’histoire de France autrement que par le filtre relativiste et mondialiste du néo-historicisme.

Pendant que les intellectuels bataillaient, je songeais à la façon dont Daniel Barenboim avait, il y a une dizaine d’années, suscité une vive polémique en dirigeant pour la première fois du Wagner en Israël. La question de l’œuvre, de la possibilité d’une œuvre, jusque dans ses excès, ses errements, ses apories, est donc légitimement posée de façon passionnée ou prudente ; mais c’est peut-être la dernière fois qu’elle se posera, en une ère qui voit disparaître peu à peu la possibilité psychologique de connaître Wagner et de lire Céline. La jeunesse contemporaine n’a plus rien à faire de Wagner, de Céline, d’Aragon, de Ravel, de Giono, de Boulez, ou de Soljenitsyne : elle ne sait rien, et ne veut qu’être connectée à elle-même, c’est-à-dire au néant.

Le problème n’est donc pas d’empêcher les jeunes gens de lire les pamphlets de Céline (et je n’userai pas de l’argument spécieux, entendu dans quelques bouches qui avancent que, comme pour Harry Potter, mieux vaudrait que les jeunes lussent ces pamphlets que rien du tout) ; le problème est, brame la presse officielle, de « désintoxiquer les ados du téléphone portable ». Question en effet primordiale, et à la désintoxication du « portable », ajoutons celle du cannabis, du gauchisme culturel, du consumérisme, de la télévision, de la mondialisation. Est-ce possible ? Par quel exorcisme ? Et pour quelles valeurs autres que les fariboles « républicaines » et onusiennes ? Oui, comment retrouver le réel ?

Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 13 janvier 2018)

‘Make Trade, Not War’ is China’s daring plan in the Middle East

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‘Make Trade, Not War’ is China’s daring plan in the Middle East

Under the Belt and Road Initiative, Beijing aims to connect western China to the eastern Mediterranean

by Pepe Escobar

Ex: http://www.atimes.com

China’s “Go West” strategy was brought into sharp focus at a forum in Shanghai last weekend. Billed as the Belt and Road Initiative: Towards Greater Cooperation between China and the Middle East, it highlighted key aspects of Beijing’s wider plan.

The New Silk Roads, or the Belt and Road Initiative, involve six key economic corridors, connecting Asia, the Middle East, North Africa and Europe. One, in particular, extends through the Middle East to North Africa. This is where the Belt and Road meets MENA or the Middle East and North Africa.

Of course, Beijing’s massive economic project goes way beyond merely exporting China’s excess production capacity. That is part of the plan, along with building selected industrial bases in MENA countries by using technical and production expertise from the world’s second-largest economy.

Again, this is will connect western China to the eastern Mediterranean. It will mean developing a corridor through projects such as the Red Med railway. There are also plans to expand ports, such as Oman’s Duqm, as well as substantial investment in Turkey.  

A look at the numbers tells a significant part of the story. In 2010, China-Arab trade was worth US$145 billion. By 2014, it had reached $250 billion and rising. China is now the largest exporter to assorted MENA nations, while MENA accounts for 40% of Beijing’s oil imports.

The next stage surrounding energy will be the implementation of a maze of LNG, or liquefied natural gas, pipelines, power grids, power plants and even green projects, sprouting up across the new Silk Road corridors and transit routes.      

According to the Asian Development Bank, the myriad of Belt and Road infrastructure projects for the next 15 years could hit a staggering $26 trillion. Other less grandiose figures come in at $8 trillion during the next two decades.

The ongoing internationalization of the yuan will be key in the process as will the role of the Asia Infrastructure Investment Bank (AIIB).

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Naturally, there will be challenges. Belt and Road Initiative projects will have to create local jobs, navigate complex public and private partnerships along with intractable geopolitical wobbles.

Enseng Ho, a professor from the Asia Research Institute at the National University of Singapore, is one of an army of researchers studying how historical links will play an important role in this new configuration.

An excellent example is the city of Yiwu in Zhejiang province. This has become a mecca for merchant pilgrims from Syria or east Africa and has profited the region, according to the Zhejiang provincial government.

In a wider Middle East context, Beijing’s aim is to harness, discipline and profit from what can be considered an Industrialization 2.0 process. The aim is to help oil producers, such as Saudi Arabia and the rest of the Gulf states, diversify away from crude.

There is also reconstruction projections elsewhere, with China deeply involved in the commercial renaissance of post-war Syria. 

As well as investing in its own future energy security, Beijing is keen to put together other long-term strategic investments. Remixing the centuries-old Chinese trade connections with the Islamic world fits into the Globalization 2.0 concept President Xi Jinping rolled out at last year’s World Economic Forum in the Swiss ski resort of Davos.

 

But then, Beijing’s strategy is to avoid a geopolitical collision in the Middle East. Its aim is to: Make Trade, Not War.

From the United States’ point of view, the National Security Strategy document highlighted how China and Russia are trying to shape a new geopolitical environment in the region, which contrasts sharply from Washington’s aims and interests.

It pointed out that while Russia is trying to advance its position as the leading political and military power broker, China is pushing ahead with a “win, win” economic policy. In 2016, that was spelt out in Beijing’s first Arab Policy paper, with its emphasis on bilateral trade cooperation, joint development projects and military exchanges.

Since geopolitical wobbles are never far below the surface in the Middle East, China has even suggested it would be willing to act as a mediator between intractable rivals Iran and Saudi Arabia.

Indeed, diplomacy is a key card for Beijing, according to Zhao Tingyang, a noted philosopher, at the Chinese Academy of Social Sciences.

In his 2006 paper, entitled Rethinking Empire from a Chinese Concept “All-Under-Heaven”, Zhao argued that the country show follow a principle of harmony based loosely on the Confucian notion of “all under heaven” or Tianxia in Mandarin.

Confucius, one would imagine, would be pleased by the Belt and Road Initiative. You could call it: “Make Trade, Not War All Under Heaven.”   

Un discours incendiaire de Rex Tillerson à propos de la Syrie

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Un discours incendiaire de Rex Tillerson à propos de la Syrie

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Dans un discours devant le Hoover Institute à Stanford le 17 janvier en présence de Condoleezza Rice, conseillère pour la Sécurité Nationale sous la précédente Administration, qui avait toujours poussé les Etats-Unis à la guerre, le Secrétaire d'Etat Rex Tillerson a réaffirmé la volonté américaine de renverser Bashar al Assad, en dépit ou plutôt en raison du soutien que ce dernier reçoit de la Russie et plus récemment de l'Iran.

Il est curieux de voir qu'en Europe, et notamment en France, ce discours qui est une véritable déclaration de guerre, n'ait pas reçu plus d'échos. Tillerson, contrairement aux affirmations précédentes de Washington envisageant un retrait du Moyen-Orient après une prétendue victoire américaine sur le terrorisme islamique, affirme dorénavant que les Etats-Unis resteront indéfiniment en Syrie et qu'ils n'accepteront jamais à Damas un gouvernement qui ne se plie pas aux injonctions de la politique américaine.

Il a ainsi renoncé à justifier la présence militaire américaine par les besoins de la lutte contre le terrorisme. De plus, il a multiplié les accusations contre l'Iran. Il est en cela dans la ligne définie par Donald Trump, selon laquelle ce pays était un adversaire de l'Amérique qu'il fallait détruire le plus vite possible. Selon lui, l'Iran chercherait à dominer entièrement le Moyen Orient. Les Etats-Unis n'accepteront jamais les interférences hostiles de Téhéran en Syrie : « the US was committed to reducing and expelling malicious Iranian influence from Syria ». Il a exigé également de la Russie qu'elle cesse son soutien à Assad.

Ce discours signifie implicitement que Tillerson prépare la partition de la Syrie en deux régions, l'une au nord devenant un protectorat américain à travers les nationalistes kurdes – ce que n'acceptera jamais la Turquie - et l'autre à l'est contrôlée par les milices islamiques qu'a toujours encouragé et armé Washington.

Tillerson est dans la ligne de la précédente décision américaine consistant à créer une force de 30.000 hommes commandée de fait par les 2.000 militaires américains maintenus en Syrie et appuyée par l'US Air Force basée en Irak et dans les Etats du Golfe. (Voir notre article, les Etats Unis s'installent militairement en Syrie).

Mais il va beaucoup plus loin. Dans l'immédiat, son objectif est de contrecarrer la prochaine réunion de Sochi, en Russie, destinée à instaurer un processus de paix. Au delà, prépare-t-il un affrontement militaire direct entre l'armée américaines et les troupes de Bashar al Assad, qui conduirait à un affrontement avec les Russes, installés en Syrie et qui ne s'en retireront jamais, sauf à accepter une retraite honteuse devant l'Amérique ? Prépare-t-il par ailleurs l'opinion à une guerre totale contre l'Iran?

Il conviendra de suivre avec attention dans les prochains jours la réponse que la Russie entendra donner à ces provocations.

Référence

Le discours de Tillerson le 17 janvier 2018
https://www.state.gov/secretary/remarks/2018/01/277493.htm

 

Peut-être bientôt une lune de miel entre l'Inde et l'Iran

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Peut-être bientôt une lune de miel entre l'Inde et l'Iran

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

L'excellent chroniqueur politique et ancien diplomate indien MK Bhadrakumar, a signalé dans un article du 14/01/2018, référencé ci-dessous, un phénomène qui a été généralement ignoré des milieux politiques et médias « occidentaux »: l'existence de projets discrets de coopération entre ce que l'on pourrait juger être deux soeurs ennemies, l'Inde et l'Iran.

Tout apparemment paraît les séparer. Au plan politique, on connait l'attraction croissante qu'exercent les Etats-Unis sur l'Inde et plus particulièrement sur son Président, Modi. L'Iran pour sa part a résolument pris la tête du bloc dit chiite dont la Russie est très proche. Par ailleurs, inutile de rappeler que leurs religions dominantes n'éprouvent pas, c'est le moins que l'on puisse dire, de grandes complicités.

Dans un interview du 12 janvier, le ministre iranien des Transports  Abbas Akhoundi et son homologue indien Nitin Gadkari ont pourtant révélé s'être mis d'accord sur un contrat de 2 milliards de dollars concernant la construction d'une ligne de chemin de fer joignant les deux villes iraniennes de Chabahar (port) et Zahedan. Par ailleurs la fabrication de 200 locomotives pour trains de marchandises a été décidée. Celles-ci seront construites à la fois en Iran et en Inde. Enfin les deux pays fabriqueront des éléments de voies pour les chemins de fer iraniens.

Les deux gouvernements considèrent que le développement du port de Chabahar, situé à l'est de l'Iran, permettra d'ouvrir à l'Inde une voie alternative pour ses exportations vers l'Afghanistan et la Russie. Un séminaire irano-indien a discuté à cet égard d'une zone franche et de corridors de transit.

L'OBOR

Il faut retenir de ces décisions que l'exemple donné par la Chine du rôle essentiel des liaisons de transports entre les pays traversé par l'OBOR, ou Nouvelle Route de la Soie, est repris par d'autres pays asiatiques. Ces infrastructures permettront de donner une cohérence économique mais finalement aussi politique à de vastes régions encore séparées par de nombreuses différences, sinon des conflits.

La démarche est toute différente de celle des Etats-Unis qui proposent, comme à l'Inde actuellement, d'acquérir des matériels d'armement américains et de signer les accords de coopération militaire correspondants. Ceux-ci ne peuvent qu'attiser des conflits latents et générer un désordre dont Washington espère profiter pour rétablir une influence déclinante. A une moindre échelle, la leçon devrait aussi être retenue par Israël.

Référence

Why Gadkari is perfect interlocutor for Iran 
http://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/author/bhadrakumara...

 

Běiyáng Shuǐ Shī Jūn Gē - Chinese Qing Song

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Běiyáng Shuǐ Shī Jūn Gē - Chinese Qing Song

 
 
The reason why the second half is in chinese is because it's basically the song all over again. During the Second Sino-Japanese war the Japanese Government tried to reestablish the Qing Dinasty back in power in China, first putting Puyi at the head of Manchuria. Something that would have eventually brought back the Qing rule in China, and ended the Communist and warlord rule in the country.
 
Lyrics:
宝祚延庥万国欢
景星拱极五云端
海波澄碧春辉丽
旌节花间集凤鸾
 
Romanized:
 
Bǎozuò yán xiū wànguó huān
jǐng xīng gǒng jí wǔ yúnduān
hǎi bō chéngbì chūn huī lì
jīng jié huā jiān jí fèng luán
 

vendredi, 19 janvier 2018

David Alliot: «Le talent littéraire de Céline est présent dans les pamphlets»

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David Alliot: «Le talent littéraire de Céline est présent dans les pamphlets»

Propos recueillis par Benjamin Fayet

Ex: http://www.philitt.fr

David Alliot est spécialiste de Louis-Ferdinand Céline. Il est l’auteur D’un Céline l’autre (2011), publié dans la collection « Bouquins » chez Robert Laffont, et vient de publier chez Tallandier une biographie de Lucette Destouches intitulée Madame Céline. Il répond à nos questions sur la polémique suscitée par la volonté des éditions Gallimard de rééditer les pamphlets de l’auteur du Voyage au bout de la nuit.

PHILITT : Céline s’est toujours opposé à la republication des pamphlets. Être célinien, est-ce par conséquent s’opposer au projet de Gallimard ?

David Alliot : Céline s’était opposé à la réédition des pamphlets à son retour du Danemark. Il considérait que ces textes étaient des écrits de circonstance, et il ne voulait plus en entendre parler. À sa mort, sa veuve a poursuivi en ce sens en s’opposant à toute réédition, jusqu’à une date récente. Comme célinien, je suis favorable à leur réédition, mais en ce domaine c’est l’ayant-droit (donc Lucette) qui est décisionnaire. Sinon, il faudra attendre le 1er janvier 2032, lorsqu’ils tomberont dans le domaine public.

La republication des Décombres de Rebatet n’a pas suscité un scandale de cette envergure. Comment expliquer cette différence de traitement, sachant que Rebatet était un collaborationniste revendiqué, contrairement à Céline ?

Il faut être réaliste, Rebatet n’a pas la même envergure littéraire que Céline. Céline est considéré, à juste titre, comme un écrivain majeur du XXe siècle, et certains de ses romans sont étudiés en classe, notamment le Voyage au bout de la nuit. Rebatet a été plus loin que Céline dans la collaboration, certes, mais on ne joue pas dans la même division en terme de notoriété, ni dans la place qu’ils occupent dans la littérature.

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L’antisémitisme de Céline est tellement délirant et extensif qu’il n’était pas pris au sérieux par les antisémites officiels, pourtant ses pamphlets sont considérés comme la quintessence de l’antisémitisme. Est-ce dû à son talent d’écrivain ?

Oui, hélas. Dans les années 1930, le pamphlet antisémite est l’apanage de docteurs ratés, d’aigris, de mauvais… avec l’arrivée de Céline dans ce « genre » particulier, il y apporte son souffle, son style et une forme de génie littéraire. C’est ça le vrai « scandale Céline ». Mettre son talent littéraire dans une cause qui ne le méritait pas.

DA-MmeC.jpgPensez-vous, comme certains l’avancent, que le génie littéraire de Céline est absent des pamphlets ?

Le talent littéraire de Céline est présent dans les pamphlets, mais diffère de celui des romans. Là, on est dans l’outrance et l’exagération permanente. Ceci dit, il y a de très beaux passages littéraires dans les pamphlets… Entre deux torrents de haine antisémite, on y trouve une magnifique description de Leningrad… que vient elle faire là ? Mystère !

Certains avancent que Lucette Destouches, la veuve de Céline aujourd’hui âgée de 105 ans, et dont vous venez d’écrire une biographie, a décidé cette sortie pour des raisons strictement financières. Quelles sont les raisons de sa décision selon vous ?

Je pense qu’en autorisant la réédition des pamphlets, Lucette fait son ultime acte d’ayant-droit responsable. Elle a 105 ans, elle est à l’extrémité de son existence, et avant de quitter ce monde, elle a décidé de confier l’édition et la publication de ces pamphlets à des personnes de confiance, avec Gallimard comme éditeur. Elle aurait pu dire «Après moi la fin du monde», mais au contraire, elle a préféré s’assurer de ces textes particuliers, même si elle n’en verra pas le résultat. Je trouve ça plutôt sain et logique de ça part… Pour ce qui concerne les aspects financiers, le contrat signé avec Gallimard ne prévoit pas d’à-valoir. Et quand elle touchera l’argent des ventes de ces livres, ce sera un an après leur parution… elle n’aura que 107 ou 108 ans. Qui sait, elle ira peut-être les flamber au casino ?

La Suisse : une descente aux enfers

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La Suisse : une descente aux enfers

Ex: https://www.geopolitica.ru

Ce que des ignares appellent le « progrès civique » n'est en fait qu'une accélération d'une dégradation spirituelle et donc étatique tellement rapide qu'un homme du système ne parvient pas du tout à la discerner. Sa mise à mort et celle des siens s'opèrent sous ses yeux stupides sans qu'il n'ait ne serait-ce que l'idée de vouloir y échapper. Dès lors, l'attitude de ceux qui voient et parviennent à prédire le désastre inévitable, agissant donc contre une puissance meurtrière implantée au sommet de nos États, doit consister en une simple éducation des leurs ainsi qu'en de rares tentatives de prévenir les sociétés de leur disparition en espérant que, cette fois-ci, ils seront entendus. Espoir tout à fait vain, il faut l'admettre avec lucidité.

Il y a maintenant à peine plus de deux ans, dans une publication parisienne qui s'avère aujourd'hui prophétique, j'ai tenté d'alerter ma patrie d'adoption, la Suisse, quant à l'inévitable guerre civile qui la dévastera si la Confédération helvétique continue d'être submergée par des tribus afro-asiates. Voici ce que j'écrivais :

« C’est la « tactique du voleur chinois » : le criminel entre dans votre boutique et déplace par des mouvements imperceptibles l’objet convoité vers la sortie ; une fois près de la porte, il s’en saisit et se sauve. Or la Suisse a accepté, voire partiellement assimilé sur son sol, des populations issues de pays dépendant depuis des siècles de la culture européenne et germanique. Avec l’Afrique et l’Asie qui s’abattent actuellement sur elle, elle sera désarmée, car elle n’aura aucun moyen pour communiquer avec ces allogènes que les journaux helvétiques du système montrent, dans un effort de manipulation, nettoyer les chemins suisses avec des râteaux. Quelle image d’Épinal ! Certes, les envahisseurs se tiennent calmes pour l’instant, car, réfugiés statuaires, ils perçoivent le minima social suisse. Il faut qu’en Suisse, l’on soit conscient que ce minima social helvétique surpasse le traitement officiel du chef d’État-major éthiopien ou du président du Mali ! Tant que la Suisse aura la possibilité d’injecter ces sommes monstrueuses – qui, par ailleurs, créent un appel d’air pour des tribus d’Érythrée –, elle connaîtra une certaine paix civile, qui ressemble cependant plus à une anesthésie temporaire. Mais dès que l’argent manquera (car les élites ne font plus confiance aux banques suisses qui ont perdu la guerre financière face aux États-Unis) ou dès que se formeront différentes communautés allogènes sur le sol helvétique lesquelles pourront dès lors faire chanter le pouvoir fédéral (regardez les crimes raciaux en France commis quotidiennement dans les zones de non-droit où la police n’ose se rendre), ce sera la fin de la Confédération helvétique ! » (Dr Anatoly Livry, « Pour l’attribution post-mortem du Prix Nobel de la Paix à Kadhafi », publié le 30 août 2015, Paris, Riposte Laïque http://ripostelaique.com/pour-lattribution-post-mortem-du...). 

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Or il s'est écoulé un temps insignifiant à l'échelle de l'histoire européenne et ma prévision se révèle totalement exacte : même l'un des pays les plus riches du globe, ne souffrant ni de la monnaie unique ni de la participation dans les soviets dits européens de Bruxelles, ne parvient à nourrir les hordes d'envahisseurs se comportant sur son sol comme sur des territoires conquis, imposant dès lors leur volonté d'une manière de plus en plus insolente, apostrophant les autochtones par le fameux « Vae victis » déclamé en dialectes érythréen, kabyle ou albanais : « Kriens (Suisse) : les migrants se révoltent et saccagent le centre d’hébergement en raison de la baisse de leur allocation » (13 janvier 2018, 20 Minutes, http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Trois-blesses-da... ).

À ce stade-là, il suffit de porter notre regard vers la France voisine qui vient d'intégrer les dispositions de l'état d'urgence dans la législation « ordinaire » de la République. Tout comme en France, des enclaves composées exclusivement de populations allochtones verront le jour en Suisse, avec la complicité de quelques élus irresponsables. Ensuite, ces no-go zones se livreront des guerres entre elles, marquant leurs frontières par l'incendie de maisons et de voitures que l'État collaborateur évitera naturellement de comptabiliser dans les frais de l’invasion car le solde du grand remplacement doit obligatoirement être positif pour satisfaire les manipulateurs de statistiques (ce qui est un pléonasme). Pour terminer, ces endroits ayant désigné leurs maîtres étrangers par la lutte interethnique deviendront un État dans l'État, influençant la politique nationale suisse (politiques religieuse, financière, linguistique, militaire, culturelle, etc.), tout comme cela se passe dans les nations qui se sont laissées submerger précédemment – la France, la Belgique, la Suède ou l'Italie. In summa, une lutte à mort est menée contre les nations blanches de l'Eurasie par une poignée de créatures étant parvenues au pouvoir planétaire que nul n'ose plus leur disputer, et ce, avec une complicité engagée des pseudo-élites universitaires, surtout de ceux que l'on appelle la « droite » académique subvertie par un trotskysme pratiquant le terrorisme intellectuel depuis plusieurs générations et ayant utilisé pour la démolition des nations indoeuropéennes chaque tendance doctrinale, depuis Foucault jusqu'à Soljenitsyne (à ce propos, cf. p. ex. : Dr Anatoly Livry, « L'anarcho-trotskiste Pierre Pascal et son engeance », Geopolitika, Moscou, le 1er décembre 2017 : https://www.geopolitica.ru/fr/article/lanarcho-trotskiste... )1. Ce que subissent les peuples blancs depuis l'Écosse jusqu'à Vladivostok, c'est n'est nullement une attaque religieuse, mais une tentative d'anéantissement raciste – les dieux, nous le savons depuis Xénophane (de Colophon), ne sont que les images des ethnies qui les portent dans leur conscience génétique : « Les Éthiopiens disent de leurs dieux qu'ils sont camus et noirs, les Thraces qu'ils ont les yeux bleus et les cheveux rouges. » (21 B 16 DK).

Au fil des années, je suis parvenu à créer un séminaire universitaire unique en son genre : en analysant les centaines de dénonciations et d'« expertises » du Conseil national des universités (CNU) français qui, à l'origine, visait exclusivement à faire étouffer dans un microcosme franco-français mes découvertes sur « Nabokov le nietzschéen »2 et Tête d'Or de Claudel hypostase de Julien l'Apostat3, j'ai réussi à dresser une généalogie du désastre universitaire européen, allant de l'Institut de France jusqu'aux fonctionnaires hystéro-trotskistes portant le titre de professeur universitaire. Au terme de cet enseignement, j'offre la solution – peut-être unique – pour notre univers héritier de l'hellénisme pagano-chrétien, posant les bases d'une contre-révolution spirituelle salutaire. Il serait peut-être temps que je sois entendu …

Dr Anatoly Livry, Bâle, Suisse

  1.  Др. Анатолий Ливри, «Микитка купчик и Вечность», Российский колокол, Москва, n° 5-6, октябрь 2016, с. 242-244. Часть материалов международной конференции, организованной Факультетом Зарубежной Литературы МГУ им. Ломоносова : « Франция: крах гуманитарного образования. Катастрофа французской славистики». «ЧЕТЫРНАДЦАТЫЕ АНДРЕЕВСКИЕ ЧТЕНИЯ. ЛИТЕРАТУРА ХХ – XXI вв.: ИТОГИ И ПЕРСПЕКТИВЫ ИЗУЧЕНИЯ». УНИВЕРСИТЕТ РОССИЙСКОЙ АКАДЕМИИ ОБРАЗОВАНИЯ. 23 января 2016 г
  2.  Anatoly Livry, Nabokov le nietzschéen, Paris, Hermann, 2010, 212 p.
  3.  Anatoly Livry, « Tête d’Or et Hélios Roi, la rupture du Cercle de l’Eternel Retour », Bulletin Guillaume Budé, l’Association d’Hellénistes et de Latinistes françaisresponsable de l’édition : professeur Alain Billault, alors directeur de la Faculté d'Études grecques à Paris IV- Sorbonne, Paris, 2008 – 2, p. 167-193. Exposé effectué dans le cadre du colloque « Écrivains du sacré » organisé par la Faculté de la littérature comparée de Paris IV – Sorbonne où Anatoly Livry fut invité à intervenir par le professeur Dominique Millet-Gérard, membre du conseil d'administration de l'Association Guillaume Budé, en février 2007.

THUCYDIDES ON WAR: TO BE STUDIED BY THE MOST ABLE OF MILITARY THEORISTS

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THUCYDIDES ON WAR: TO BE STUDIED BY THE MOST ABLE OF MILITARY THEORISTS

Ex: https://www.geopolitica.ru
 
To be able to wage modern warfare cannot be merely defeating the enemy through a series of military engagements as being witnessed in the early twenty-first century, for the so-called vanquished enemy will often times return, as we have  seen in the infested battle regions of Iraq and Syria.  Without the understanding that the most pragmatic and final assault on any enemy in combat, on the battle field, can only be achieved through a scientific military theory based both on a strategic objective and studied analysis of when to wage war, there can be no lasting success to the end of a political crisis which was only abated but not ended by the means of war. Then there will be no end to such conflict but only lulls and a general repeat of an unsatisfied stand-off of no peace and no war. But to strike against an enemy in the first place, allowing for no way out for the enemy to survive under any circumstance, is the heart of the matter in the first place, and in studying the various small battles and large battles in the work the History of the Peloponnesian War by the ancient Greek historian, Thucydides, we come to grips with all the various nuances that make up the character of warfare.
 
What is lacking in the various theaters of conflicts in these modern times is a balance between a fluid scientific analysis of how and when to enter into a conflict or war situation, and how to understand and engage the spatial art of war or conflict conception of such an endeavor which must cause human suffering in which the various actors, their armies and citizens realize why they must fight and die in such a human conflict when it arises.   
 
What we have instead in our time, are the various protagonists such as the United States with its imperialist hegemonic desires, not yet abated even as the country is in its decline with its Fascist regime kept alive by millions of submissive Americans ignorant of their own proto-Fascistic behavior. 
 
Then on the other side, we have the emerging Russian state coming out of the great Soviet era, with its own desire to again regain its world influence upon those countries arising from a colonial past, these countries not only in the Middle- Eastern region, but also in regions of Africa  stretching from the Democratic Republic of Congo to Yemen down to South America in such places as Venezuela, Ecuador and the former Soviet ally, Cuba.  However, what both the United States and Russia lack is the understanding where the center of gravity is in pursuing the defeat of an enemy - one must  not only assess the military strengths and weakness of the enemy, but also objectively analyze  the culture and spiritual qualities or lack of regarding the overall political will of the people at the central core of the conflict.  
 
Instead,  both the United States and the Russians regimes make their great mistake in that in their ceaseless propaganda war and intermediate cyber-space conflict, including their various proxy wars, in their attempt to manipulate wars of liberation. They offer no alternative revolutionary theory, no modern release for a liberation of political, spiritual and culture way of life that the common man, the ordinary citizen craves for and would be willing to die for in a just cause.  
 
As Thucydides posited, “History is Philosophy teaching by example,”  one could also enlarge upon that singular statement and say  a country which claims to have the means  to better the situation of a people in all ways of living and dying, must set an example through leadership mirroring political ethics which teach or exemplify how to live without exploiting the people during a period of egregious economic suffering, and thus maintaining a quality of life that although not rich in material gain, is rich in human creative endeavors, even if those endeavors are limited within the human condition. 
 
What we are faced with is an emerging Fascist regime in the United States which the American people willingly or unwilling cloak with a ‘Democratic’ spirit, while in Russia, they have an oligarchy pulled towards a need to become a so-called superpower on the world’s stage, while its people long to re-establish a Soviet way of life. Thus, we have two opposing political forces  locked in a deadly struggle in which the citizens of both countries, including the  peoples allied with the two countries, are part of the human tragedy playing out day by day within the borders and outside the borders of the United States and Russia.  
 
With this view in mind of the polarization of these two belligerent systems of political and economic powers that hold sway over much of the world, it is imperative for the ablest of modern military theorists not only re-study the account of the Peloponnesian War by Thucydides, but also study in very careful detail the various tactical battles which the great Greek historian recounts.
 
The psychology and methodology of how both opposing forces of Athens and Sparta went after each other  is instructive even in modern times, to better understand how an enemy might seek out in either an impulsive behavior or a calculated behavior to destroy an enemy position, or to politically intimidate an enemy at the first hint of weakness. 
 
In our time, I recommend astute generals and heads of state peruse  Thucidides' visionary “Melian Dialogue” pertaining to the surrender terms offered by the invading Athenian force to the military officers and citizens of Melos during the fighting of the Peloponnesian war, which the Melians rejected for what they believed was a Casus belli  or as the French would say “une guerre juste” ending in the butchery and enslavement of the citizens of Melos, something we even see today among ISIS (known also as Daesh) terrorists, as well as among the American armed forces with their proxy Saudi Arab ally killing thousands of Yemenis peoples  occurring in the country of Yemen. 
 
Clearly, slaughter is now manifested as a way of life not only in the Middle East, but among the cartel fights in Mexico with thousands of innocent Mexican citizens killed outright, as well in the deepest regions of Colombia and Brazil where the poor, working class and indigenous peoples are protesting their right not be used as slave labor nor their land defiled in the most horrendous  ecological destruction. All these examples, the modern military theorist must take into account if he or she  is to justify interest and ability to instruct others how to wage war scientifically and efficiently, beyond merely waging war for profit and nihilistic slaughter. It is through studying the written history of Thucydides that the art of war achieves its most coveted accomplishment - waging war to limit the excesses of war.
 
When Thucydides  asserted  “Wars spring from unseen and generally insignificant causes, the first outbreak being often but an explosion of anger,” he was proclaiming to those who would listen - and those who would listen being the few even to this day - that war even among the most sophisticated and shrewd, whether they be government leaders, diplomats or the most aware intellectuals, are not cognizant that war ignited in ancient times, and wars coming seemingly spontaneously out of economic and political repression in modern times, are the result of a particular “explosion of anger” - that anger being in the people’s  desire to have a healthy and sane life, even if that life is short lived, and for this reason alone, that anger is infused in all of us, to our dying days.  
 

El indigenismo la etapa superior del imperialismo

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El indigenismo la etapa superior del imperialismo

Ex: https://www.geopolitica.ru

Andrés Soliz Rada, en su ensayo “Pugna de modelos civilizatorios: indigenismo o Estados continentales”, alcanza plena y brillantemente la realización de su propósito: demostrar que el indigenismo como modelo de cambio civilizatorio es un engaño. El gran maestro altoperuano, en su esplendido ensayo,  demuestra categóricamente:

  1. Que todas las ONG que, en Bolivia,  patrocinan a los indigenistas –sean estos de buena o de mala fe- están financiadas por los grandes bancos anglonorteamericanos, por los paraísos fiscales –nidos de la corrupción mundial- ,  por el gobierno de los Estados Unidos a través de USAID y,  por las grandes compañías petroleras que, han teñido de sangre la historia de América Latina y el Tercer Mundo.
     
  2. Que las grandes potencias subvencionan a las ONG y, las grandes empresas trasnacionales las financias, porque son una prolongación de sus políticas.
     
  3. Que el fortalecimiento de las ONG precedió a la renovada ofensiva imperialista en contra de los Estados in constituidos y, de sus intentos de avanzar en procesos de integración regional.
     
  4. Que, aprovechando la generalizada sensibilidad social que originó la conmemoración de los 500 años de la colonización hispánica, el darwinismo social, después de usufructuar por siglos la supuesta superioridad de una culturas sobre otras, luego de proclamar que el pensamiento occidental es la máxima conquista del pensamiento contemporáneo,  afirma ahora que, sus fundamentos tienen el mismo valor que usos y costumbres tribales cuyas prácticas condenan, a los pueblos de la periferia,  al subdesarrollo y la impotencia política.
     
  5. Que el fundamentalismo indigenista es una construcción neocolonial,  ejercitada por seudoizquierdistas,  para destruir a los Estados nacionales in constituidos e impedir la construcción de un Estado continental latinoamericano, único instrumento político capaz de enfrentar, con éxito,  a las grandes compañías transnacionales, al capital financiero internacional y,  a las grandes potencias del siglo XXI. 

Hace ya muchos años, Jorge Abelardo Ramos – el profeta de la Patria Grande, el padre de la izquierda nacional- escribía premonitoriamente: “El imperialismo está extendiendo en América Latina un nuevo motivo de división. Con motivo del comienzo de la celebración del V Centenario de Descubrimiento de América, se han multiplicado las manifestaciones, ingenuas a veces, pérfidas otras, de repudio a la España  de la Conquista y a la evangelización. Por el contrario se glorifica a las razas indígenas…Muy noble resulta la tesis de la defensa de los indios. Pero muy sospechoso es el origen. Pues separar a las masas indígenas o negras, de las criollas o blancas de la actual Nación Latinoamericana, es acentuar las condiciones de esclavización general y de la balcanización hasta hoy lograda.  Se trata  –y  he aquí el servicio que rinde una vez más la ‘izquierda’ y los ‘progresistas’ al  imperialismo- , de separar a las etnias, después de haber separado a las clases y a los Estados del magno proyecto bolivariano. Es una campaña contra la Nación latinoamericana”[1]

Después de leer atentamente el brillante ensayo de Andrés Soliz Rada no tenemos  ninguna  duda de que, atreves del “fundamentalismo indigenista”, se están sembrando en Bolivia las semillas de su futura fragmentación territorial. El imperialismo, oportunamente,  regara esas semillas para hacerlas germinar.  Mientras tanto estarán sembradas esperando el impulso imperial que las haga germinar para que, creciendo destruyan, completamente, la unidad boliviana y, con ella, el pivote estratégico de la integración peruano argentina o más precisamente andina rioplatense.

Una integración, es decir la de los hispanoparlantes que es -como nos enseño Alberto Methol Ferre -  la única garantía para que, la integración de la América del Sur, no termine siendo un disfraz de la hegemonía de la “oligarquía paulista bandeirante”  que, con un discurso integracionista, disfraza, muchas veces,  la expansión de sus grandes empresas en la América del Sur de cooperación fraternal. Si Bolivia se fragmenta, "chau", posibilidad de que todos los hispanoparlantes -vuelvo a insistir como nos enseño Methol- nos sentemos juntos para luego sentarnos con nuestros hermanos lusoparlantes y, evitar de esta forma que, nuestro "oligarquía paulista bandeirante" caiga en la tentación de dominarnos y explotarnos con palabras dulces al oído. Sin Bolivia, la unidad de los hispanoparlantes está perdida. En Bolivia,  como durante las guerras de la independencia, se juega, un vez más, el destino de la Patria Grande, nuestro destino.

* Marcelo Gullo  en 1981, comenzó su militancia política contra la dictadura militar que, desde 1976 había usurpado el poder. Doctor en Ciencia Política por la Universidad del Salvador, Licenciado en Ciencia Política por la Universidad Nacional de Rosario, Graduado en Estudios Internacionales por la Escuela Diplomática de Madrid, Magister en Relaciones Internacionales, especialización en Historia y Política Internacional, por el Institut Universitaire de Hautes Etudes Internationales, de la Universidad de Ginebra. Discípulo del politólogo brasileño Helio Jaguaribe y del sociólogo y teólogo uruguayo Alberto Methol Ferré, ha publicado numerosos artículos y libros, entre ellos Argentina Brasil: La gran oportunidad (prólogo de Helio Jaguaribe y epílogo de Alberto Methol Ferré) y La Insubordinación Fundante: Breve historia de la construcción del poder de las naciones (prólogo de Helio Jaguaribe). Este libro fue traducido al italiano y publicado en el 2010, en Firenze por la editorial Vallecchi, con el título: “La costruzione del Potere”. Asesor en materia de Relaciones Internacionales de la Federación Latinoamericana de Trabajadores de la Educación y la Cultura (FLATEC) . Profesor de la Escuela Superior de Guerra y de Universidad Nacional de Lanús. Prosecretario del Instituto de Revisionismo Histórico Nacional e Iberoamericano Manuel Dorrego.


[1] RAMOS, Jorge Abelardo, Judíos y quechuas en el campo de batalla del imperialismo,  Buenos Aires, Revista Marcha, Nª 12, 23 de octubre de 1986, págs., 13 y 14. 

 

jeudi, 18 janvier 2018

Forum eurasiste de Chișinău : une plateforme non-alignée contre le globalisme

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Forum eurasiste de Chișinău : une plateforme non-alignée contre le globalisme

par Pierre-Antoine Plaquevent

Ex: http://www.les-non-alignes.fr

L’événement métapolitique le plus important de la fin de l’année 2017 fût sans conteste le second forum eurasiste de Chisinau. Un colloque qui fera date tant par l’appui que lui a apporté l’exécutif moldave que par la qualité de ses participants et de leurs interventions. Surtout, les perspectives tracées par ces rencontres internationales ouvrent des voies inédites dans le sens d’un non-alignement contre-globaliste contemporain. Un non-alignement qui transcenderait enfin les cadres caduques de la petite politique anachronique pour se hisser à la hauteur des changements de civilisation en cours et de la grande politique. Un colloque à la hauteur de la venue des « grands temps » qui s’annoncent pour la civilisation européenne. Retour sur cet événement fondateur.

Les 16 et 17 décembre dernier s’est tenu en Moldavie le second forum eurasiste de Chișinău qui avait pour thème : « Quelle alternative au capitalisme financier pour le 21 ème siècle ? ». Colloque organisé avec l’appui et le soutien du Président de la République de Moldavie, Igor Dodon. Ce séminaire international a réuni pendant plusieurs jours un aréopage d’intellectuels et de spécialistes de renommée internationale parmi lesquelles : Alexandre Douguine, Hervé Juvin, le Géorgien Levan Vasadze ou encore l’écrivain suédois Jan Myrdan. Le Président Dodon a par ailleurs ouvert les travaux avec un discours fondateur qui résumait les enjeux politiques face auxquels la Moldavie se trouve confrontée.

De nombreuses personnalités, issues du monde politique ou de la société civile, sont ainsi venues apporter leur contribution aux travaux du forum : l’homme d’affaires britannique Chris Poll, l’ancien conseiller de Syriza Dimitris Konstantakopoulos, la juriste Valérie Bugault, l’écrivain Slobodan Despot, le président de l’association Lombardie-Russie et membre éminent de la Ligue du Nord Gianluca Savoini, le journaliste Alessandro Sansoni, membre du conseil national italien de l’ordre des journalistes et bien entendu Emmanuel Leroy et Iurie Rosca : organisateurs pivots des deux colloques de Chisinau avec Daria Dugina. Sont aussi intervenus Volen Siderov, président du parti bulgare « Ataka », le Roumain Bogdan Herzog, l’Allemand Manuel Ochsenreiter, président du German Center for Eurasian Studies, un think-tank proche du parti souverainiste AFD et aussi l’essayiste et homme politique Yvan Blot.

Avec la présence dans le public d’auteurs bien connus des Français tels que Marion Sigaut ou encore de Lucien Cerise et de son éditeur, on peut dire que ce second forum de Chisinau réunissait une part importante de la pensée politique française et européenne contemporaine pour un événement inédit en son genre. Evènement qui fera date et dont on peut considérer qu’il marque le début d’une nouvelle ère en matière d’anti-globalisme. De part la variété des intervenants et du public présent, la vraie gauche anti-mondialiste et la droite conservatrice authentique se sont retrouvées à Chisinau afin de penser et de projeter l’alternative possible à la marche en cours vers le globalitarisme néolibéral.

Au cours de ces journées de nombreux thèmes ont ainsi pu être abordés, la plupart des interventions publiques sont disponibles ici : flux.md/fr et flux.md/en ainsi que sur le site du saker : lesakerfrancophone.fr ou sur geopolitica.ru. Une équipe de TV-Libertés était présente afin de couvrir l’ensemble de l’événement visible ici.

Un événement qui se tenait dans un contexte géopolitique difficile : la Modavie s’efforce de maintenir une position d’équilibre entre Est et Ouest, entre Union-Européenne et Union Eurasiatique malgré les tensions entre Occident et Russie. A la fin de la première journée de travail, le Président Dodon a ensuite accueilli les journalistes présents pour une conférence de presse exclusive dans le palais présidentiel de Chișinău.

Conférence de presse à laquelle nous avons pu assister et au cours de laquelle le Président Dodon a développé plus avant ces thématiques et a répondu aux questions des journalistes présents. Ici un entretien réalisé pour TV-Libertés dans lequel il résume certaines de ses positions : tvlibertes.com/igor-dodon-ne-cedera-pas.

Igor_Dodon_(01.2017;_cropped).jpgIgor Dodon, un président illibéral et continentaliste sous pression

Issu à l’origine du centre-gauche, le Président Dodon a profité de son discours inaugural lors du colloque de Chișinău pour affirmer la compatibilité d’un discours social avec les valeurs de la droite conservatrice. Une ligne de « gauche du travail et de droite des valeurs » qu’il est peut-être le seul président européen en fonction à affirmer aussi clairement. Il a ainsi affirmé la nécessité de se débarrasser des mythes libéraux du retrait de l’Etat et de la « main invisible du marché » afin de renouer avec les conceptions d’un Etat stratège et interventionniste dans les secteurs stratégiques et vitaux de l’économie nationale.

Le Président Dodon a ouvert les travaux par un discours d’affirmation centré sur les notions de souveraineté, de nationalisme économique et de continentalisme politique. Après avoir rappelé la situation géographique et culturelle de la Moldavie qui fait d’elle un carrefour entre Europe occidentale et orientale, entre catholicité et orthodoxie, entre mondes latin et slave, il a évoqué la situation économique critique de la Moldavie qui se trouve face à une grave hémorragie de ses forces vives en direction de l’Union-Européenne. Une hémorragie qui ne pourra être freinée que par une relocalisation partielle de l’économie moldave. Moldavie qui n’a pas vocation à être juste une réserve de main d’oeuvre à bon marché en direction des pays occidentaux. Bien que l’un des pays les plus pauvres d’Europe, la Moldavie n’est pas condamnée au destin de périphérie de l’UE livrée au pillage de l’impérialisme économique de multinationales apatrides. La Moldavie a une carte stratégique à jouer en se positionnant comme interface géoéconomique et géostratégique entre l’Union Européenne et l’Union Eurasiatique; notamment dans la perspective de la nouvelle route de la soie et dans celle du déplacement du centre de gravité économique mondial vers l’Eurasie. De là découle le continentalisme politique affirmé à plusieurs reprises par le Président Dodon au cours de ces interventions lors du forum. Ainsi, après s’être défini comme « résolument souverainiste », Igor Dodon a rappelé la nécessité de revenir à la vision Gaullienne d’une Europe-puissance et à l’axe stratégique Paris-Berlin-Moscou comme alternative à la construction européenne actuelle. La voie de l’indépendance pour une nation de la taille de la Moldavie passe par le multilatéralisme et le non-alignement plutôt que par l’unipolarité et l’adhésion univoque à l’agenda occidental.

Dans cette perspective, Igor Dodon s’était prononcé en 2017 en faveur d’une annulation par son parlement de l’accord commercial signé avec l’Union européenne en 2014, espérant ainsi rétablir des relations économiques normalisées avec la Russie. Position qui lui vaut d’être mis en difficulté par le parlement moldave où les élus pro-UE sont majoritaires. La République de Moldavie se caractérisant par un régime parlementaire laissant une marge de manoeuvre réduite pour le Président.

Igor Dodon a par ailleurs développé l’idée que le patriotisme économique peut transcender les différences culturelles internes de la Moldavie et les tensions identitaires que pourraient être tenté d’attiser les forces de la Société Ouverte. Forces à l’affût d’une émancipation trop grande de la République Moldave face aux standards de l’UE et soucieuses d’allumer un nouveau foyer de discorde supplémentaire entre la Russie et l’Europe. Peuplée d’une population russophone nombreuse et d’une grande minorité russe, le Président moldave a clairement évoqué le risque d’un scénario de type ukrainien : provoquer une agitation de l’opinion publique visant à le destituer, agitation politique qui pourrait être suivi de provocations inter-ethniques attisées depuis l’étranger. L’équilibre politique moldave étant fragilisé par la question de la Transnistrie.

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Un article récent du centre de presse de Donetsk résume dans ses grandes lignes la situation politique moldave :

« (…) La tension dans la république est liée à l’opposition entre le président pro-russe Igor Dodon, l’opposant Renato Usatii et le bloc politique pro-européen dirigé par Vlad Plahotniuc. Il y a un an, la Moldavie était au bord d’une guerre civile entre citoyens pro-russes et pro-européens, compte tenu de l’augmentation significative des sentiments pro-russes dans le pays ces dernières années, nous ne pouvons pas exclure le scénario ukrainien en Moldavie. 

Récemment, (…) la Cour constitutionnelle a décidé de suspendre les pouvoirs d’un des principaux opposants politiques de Plahotniuc, l’actuel président de la Moldavie, Igor Dodon (NDA : le 5 janvier 2018). Le champ politique de la Moldavie, sous prétexte de lutter contre la corruption, a été presque entièrement débarrassé de ses opposants. »

Au cours de sa conférence de presse lors du forum de Chișinău, le Président Dodon a plusieurs fois exposé le rôle de l’oligarque Vlad Plahotniuc. Un rôle qu’évoque l’article de l’agence Donipress :

« Personne n’avait entendu parler de Plahotniuc comme politicien avant la fin de 2010. Auparavant, Vlad Plahotniuc appartenait à un certain nombre de grands hommes d’affaires moldaves, dont les domaines d’intérêt étaient les banques, les hôtels, les médias et le commerce du pétrole. Mais même à ce moment-là, il a été surnommé « le méchant », puisque l’homme d’affaires était déjà crédité de fraudes, de saisies de vols, de commerce d’armes et de proxénétisme et de nombreuses autres activités illégales. (…) Vlad Plahotniuc a commencé comme membre du Parti Communiste moldave, mais aux élections législatives de 2010 il est devenu membre du Parti Démocrate, où il a immédiatement pris la deuxième place honorable dans la liste. C’est à partir de ce moment qu’a commencé le crépuscule du Parti Communiste en Moldavie (…) L’oligarque Plahotniuc est, depuis décembre 2016 , le chef du Parti Démocrate. Il est intéressant de noter qu’en même temps, officiellement, il n’est pas membre du parti. Aujourd’hui, Vlad Plahotniuc n’occupe aucun poste au gouvernement, mais reste un homme qui contrôle pleinement l’économie, le pouvoir législatif et exécutif dans un petit État, sans aucune responsabilité en tant que fonctionnaire.« (1)

Vlad_Plahotniuc.jpgDonipress rappelle ensuite le « multilatéralisme » de Plahotniuc en matière de corruption :

« (…) Il n’y a pas si longtemps, Vlad Plahotniuc faisait l’objet d’une enquête de la part d’Interpol Italie dans le dossier de la « mafia russe », mais sa position anti-russe déclarée reste la principale raison de la complaisance des États-Unis et de l’UE envers Plahotniuc. (…) Vlad Plahotniuc fait beaucoup d’efforts pour devenir un politicien européen respectable pour l’Occident, il paie périodiquement des publications dans de prestigieux magazines européens et américains. Vlad a même embauché une société de lobbying américaine bien connue, le groupe Podesta, qui a travaillé avec Hillary Clinton. (…) Aujourd’hui, le « maître de la Moldavie » est toléré plutôt qu’approuvé et sera remplacé à toute occasion par un véritable homme politique européen qui n’a pas le stigmate de l’appartenance à la « mafia russe ». » (2)

Dans cette perspective les prochaines élections législatives en Moldavie constitueront un test pour affirmer ou infirmer la solidité des orientations choisies par le Président Dodon et ses soutiens. Elections qui seront aussi l’occasion pour les citoyens moldaves de rejeter ou non les orientations crypto-mafieuses des libéraux enkystés dans leur parlement :

« Selon les sondages sociologiques, le rejet de Plahotniuc et de son gouvernement atteint 80 %. Dans de telles circonstances, la dernière chance pour Vlad de rester au pouvoir sera de provoquer l’escalade du conflit en Transnistrie et de lancer un appel à l’UE et aux États-Unis pour qu’ils exigent une protection contre l’agression russe. L’Europe n’a absolument pas besoin d’un second conflit armé à ses frontières, qui entraînera inévitablement une augmentation du nombre de réfugiés, contribuera au commerce illégal des armes et à la propagation de la criminalité. En novembre 2018, la Moldavie organisera des élections législatives, qui peuvent constituer un test difficile non seulement pour la République de Moldavie, mais aussi pour l’UE dans son ensemble. » (3)

La Moldavie se trouve aujourd’hui sur l’une des lignes de fracture de la tectonique géopolitique contemporaine qui voit se confronter unipolarité et multipolarité, sa survie en tant qu’Etat-nation passe par une pacification des rapports entre Europe et Russie. C’est dans cet esprit que le Président Dodon conçoit les rencontres géopolitiques et de Chisinau et, plus globalement, le logiciel politique eurasiste non-aligné. Pour lui, l’intérêt national et la survie même de la Moldavie passe par le multilatéralisme et le continentalisme politique.

De par les orientations affirmées par le Président Dodon et si l’on se rapporte au manifeste publié à la suite des premières rencontres de Chișinău, on peut considérer que le continentalisme politique comme alternative au globalisme pourrait s’affirmer comme l’orientation géostratégique d’une nation européenne; fût-elle l’une des plus pauvres d’Europe. Il s’agit d’un choix géopolitique et civilisationnel majeur qui est certainement à l’origine des dernières sanctions que rencontre le Président Dodon de la part de son parlement. (4)

Au forum de Chișinău, des non-alignés de toute l’Europe sont venus apporter leur pierre à l’édification d’un avenir européen pacifié et souverain. L’avenir proche nous dira si cette alternative continentale s’imposera et empêchera l’Atlantisme de diviser l’Europe et d’y semer la guerre – comme hier en Yougoslavie et aujourd’hui en Ukraine – et si des intérêts exogènes réussiront à détourner les Européens de la voie de l’indépendance et de la paix.

Pierre-Antoine Plaquevent pour Les Non-Alignés

Le politicien professionnel ne veut pas votre bien

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Le politicien professionnel ne veut pas votre bien

Le politicien professionnel est sans doute un mal nécessaire de la démocratie mais ce n’est ni un gentil ni un altruiste

Par Dominique Philos.
Un article de Témoignage fiscal

Ex: https://www.contrepoints.org

Les quelques réflexions qui suivent m’ont été inspirées par l’attitude de Thierry Solère, député Les Républicains, par ailleurs visé par une enquête fiscale, qui a changé « d’écurie » pour passer à LREM et qui s’est accroché à ses fonctions de questeur pour des raisons financières (doublement de l’indemnité de base de 5.600 € par mois) mais aussi de pouvoir ; et qui a dû s’incliner… de très mauvaise grâce tout en risquant finalement d’être exclu de LREM pour des petits arrangements entre amis avec Urvoas, ancien ministre socialiste de la Justice.

Faire de la politique son métier

Le politicien professionnel fait de la politique son activité exclusive mais reste marginal par rapport au nombre total d’élus, qui sont majoritairement des non professionnels. Or, il peut apparaître singulier de vouloir faire carrière dans un secteur qui relève en principe du seul mandat électif périodique ; lequel rend nécessairement aléatoire, en fonction du résultat des élections, toute projection de carrière.

On connaît pourtant des politiciens professionnels qui ont eu quarante ans ou plus d’activité exclusivement politique ; ce qui justifie que l’on s’intéresse un peu à eux.

Nul besoin de diplôme pour se lancer en politique ; il suffit d’avoir de l’audace, de l’ambition, pas trop de scrupules, une élocution aisée, une aptitude à mentir et à dissimuler.

Le politicien professionnel cultive l’amitié politique et les réseaux essentiellement à des fins de Cursus Honorum et de pouvoir. Son ambition est d’arriver aux fonctions les plus prestigieuses et il va tout faire, une fois arrivé à la position convoitée, pour s’y maintenir.

Les arguments du politicien professionnel pour être élu

Le discours du politicien tourne toujours autour du même sujet et utilise toujours les mêmes arguments : Votez pour moi, je vais assurer votre bonheur et, évidemment, la population ne demande bien souvent qu’à croire aux belles promesses du politicien qui n’hésitera jamais à caresser l’électeur dans le sens du poil !

La réalité qui se cache derrière ce discours est un peu plus nuancée… réalité qui révèle souvent une distorsion entre l’éthique affichée et des petits accommodements personnels.

Le cadre d’action du politicien professionnel, spécialement en France, est l’État car c’est lui qui lui donne sa légitimité et ses moyens d’action tout en exploitant le besoin de protection et d’assistanat d’une partie notable de la population qui ne demande pas mieux que d’être prise en charge par un État présenté comme protecteur, de la naissance à la mort, avec un travail, une sécurité sociale, des vacances, des colonies de vacances, une retraite et un logement fournis par ce même État.

Seulement, pas besoin de creuser bien longtemps pour s’apercevoir de la vacuité du discours car :

Quand il promet qu’il va verser des aides sociales, il oublie juste de vous dire que ce n’est pas son argent qu’il va distribuer mais celui extorqué à d’autres, voire même, comble de l’ironie et du cynisme, à vous-même, mais le tout est de vous convaincre.

Quand il promet des services publics gratuits, l’illusion trompeuse de la gratuité laisse à penser que le politicien œuvre pour le bien public, or si les services publics sont gratuits pour certains c’est qu’ils sont payés par d’autres ; les fonctionnaires ne sont pas des bénévoles.

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L’illusion maintenue avec l’argent public

Quand il prévoit de financer des investissements (« ici l’État investit pour votre avenir»), il oublie juste de vous dire que ce sont vos impôts qui sont investis et que le politicien sait surtout dépenser avec prodigalité l’argent des autres ! Par ailleurs, les miracles accomplis par les politiciens se résument bien souvent à une illusion provoquée par l’escamotage des coûts réels des dépenses financées par l’impôt.

Quand il promet la création d’emplois, en fait, il ne crée pas d’emplois, au mieux il peut seulement recruter des fonctionnaires qui ne sont pas des emplois productifs mais uniquement des emplois payés par les impôts des autres. Il peut aussi distribuer vos impôts par le biais de subventions pour attirer des entreprises susceptibles de créer ces emplois.

Finalement, la constante est que le politicien professionnel promet beaucoup en dépensant votre argent !

Les  buts réels du politicien professionnel

Contrairement à ce qu’il tente de faire croire, le politicien professionnel ne veut pas votre bonheur, il veut essentiellement le sien et fera toujours passer ses intérêts avant ceux de ses électeurs. Le politicien a, avant tout, pour but le pouvoir et l’argent (et le sexe en prime, parfois) mais il préfère faire croire à son engagement altruiste ; c’est à la fois plus glorieux et plus valorisant pour son ego… souvent largement dimensionné. On a quelquefois parlé d’hubris à propos de certains.

En outre, il n’hésitera pas à sacrifier les intérêts de ses électeurs aux siens propres notamment lorsqu’il obéit à des directives d’appareil ; même si celles-ci sont contraires à l’intérêt de ses concitoyens. Car il est avant tout dans le calcul politicien.

Ayant accès aux fonds publics, il va utiliser, en tant qu’élu, votre argent à son bénéfice personnel d’une part pour s’assurer un train de vie tout à fait confortable (on se souvient de la gauche caviar) et d’autre part pour assurer sa réélection c’est-à -dire son maintien en place.

Pour cela, il faut qu’il soit populaire et surtout qu’on le voit et qu’on ne l’oublie pas. Il va donc sur les plateaux télé et participe à tous les évènements médiatiques (y compris à l’enterrement d’un chanteur populaire) pour y être vu ou pour discourir de sujets dont parfois il ignore tout. Il va aussi tenter de contrôler son image et notamment acheter la presse, avec vos impôts, pour qu’elle parle de lui favorablement ; car quoi de mieux qu’une presse subventionnée et complaisante et d’autant plus complaisante qu’elle dépend du politique pour sa survie.

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La manipulation de la population

Il n’a échappé à personne que les politiciens professionnels exploitent tous les ressorts psychologiques, et quelquefois les plus vils, des électeurs pour arriver à leurs fins (cupidité, jalousie, victimisation …). En fait, le politicien professionnel se crée une clientèle c’est-à-dire qu’il va prêcher dans le sens des idées de la fraction de la population visée afin de recevoir son assentiment ; l’électorat n’étant finalement perçu que comme un marché à conquérir (le marketing politique n’est pas un vain mot).

La désignation de boucs émissaires et de la responsabilité des autres est aussi bien une technique classique pour attirer un électorat que pour détourner l’attention et éluder ses propres responsabilités car, vous l’aurez peut-être remarqué, mais le politicien professionnel n’a jamais tort et ne se trompe jamais ! On l’a compris : la lâcheté ou, à tout au moins, le manque de courage est aussi un de ses traits de comportement.

Il cherchera et trouvera, au moyen d’explications simplistes, des responsables à la situation et à l’insatisfaction de sa clientèle, et, de ce fait, il n’hésitera pas à s’attaquer aux étrangers, à l’Europe, aux riches, aux banques, aux juifs fraudeurs fiscaux qui « ruinent le pays » en n’acceptant pas la spoliation, à des profiteurs hypothétiques étant entendu que les profiteurs sont toujours les autres … tout en exploitant la crédulité, les sentiments xénophobes et la peur de la population.

Manipuler l’opinion

La promesse de faire payer les autres, surtout les autres, ne peut d’ailleurs que recevoir l’assentiment d’une population qui rêve du « grand soir » et qui a tendance à se victimiser.

De ce fait, il n’aura aucun scrupule à manipuler l’opinion et à mentir pour parvenir aux fonctions qu’il convoite et utilisera à cet effet toutes les ressources de la démagogie et du clientélisme (il peut même défendre des idées auxquelles il ne croit pas) ; le cynisme étant d’ailleurs un mode ordinaire de gestion du politicien qui reste, quoiqu’il arrive, un opportuniste.

L’électeur n’apparaît finalement être, dans ce schéma, qu’un instrument, un moyen pour permettre au politicien professionnel d’arriver à ses fins car le tout c’est d’être élu !

Le rêve du politicien est en fait de contrôler la population qui devient soumise et obéit ; ce qui est facile dans les régimes autoritaires de type URSS ou Allemagne nazie mais est évidemment plus compliqué dans les démocraties où il est nécessaire de recueillir l’assentiment, au moins passif, des populations.

Le politicien n’a alors que deux solutions : acheter les électeurs avec l’argent… des autres en organisant des transferts autoritaires de richesse au profit de sa clientèle ou leur faire peur afin de les rendre plus réceptifs, plus malléables à son discours. L’écologie, je devrais plutôt dire l’hystérie réchauffiste, (on nous parle désormais d’urgence climatique) est l’archétype du sujet qui permet de conditionner la population pour lui faire accepter une vérité officielle et la contraindre à accepter des contraintes et des impôts qu’elle n’accepterait pas autrement.

C’est juste une version actualisée de la carotte et du bâton.

L’envers du décor est que le jour où il faudra solder les dettes de l’État et sa dette colossale (pour l’instant arrêtée à 2.200 mds €), ces mêmes politiciens sauront vous expliquer qu’il faut payer, mais de responsable… vous n’en trouverez pas ; car, et c’est le défaut de notre démocratie, le politicien peut faire à peu près n’importe quoi sans encourir de sanction (à part électorale), à la grande différence d’un mandataire social (gérant ou PDG de société) qui, s’il gère mal, sera révoqué très rapidement et fera probablement un séjour en prison.

En outre, volontiers moralisateurs, les politiciens professionnels font preuve d’une bonne dose de vénalité et d’absence de scrupules. En témoigne la liste, arrêtée en 2013, de 160 politiciens de tous bords condamnés (ici).

Rapporté au nombre total d’élus (5 ou 600.000), ce nombre est certes dérisoire mais si on le rapporte aux 577 députés et 348 sénateurs, la proportion devient alors beaucoup plus significative parce que, on omet en général de vous le dire, les politiciens condamnés sont la plupart du temps des politiciens professionnels.

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Le verrouillage du système

Les politiciens ont su organiser le système de telle façon qu’on ne peut plus se passer d’eux et le système électoral fait qu’il suffit de recueillir l’assentiment de la plus forte minorité pour arriver au pouvoir (puisque la démocratie moderne n’est pas le gouvernement par la majorité mais bien celui de la plus forte minorité) bien aidé en cela par un système électoral à deux tours calculé pour éliminer les concurrents, éviter la dilution des votes et canaliser l’électorat !

De plus, il est nécessairement en faveur de l’accroissement du rôle de l’État, et si vous y prêtez un peu attention vous observerez que les politiciens professionnels évoquent souvent le rôle, l’importance et les missions de l’État pour la raison qu’il va en résulter pour eux une augmentation parallèle de leur pouvoir sur la société ; lequel va leur permettre, en s’ingérant et en légiférant sur tous les aspects de notre vie, de devenir des intermédiaires ou des arbitres indispensables.

L’opportunisme plutôt que les convictions

En fait, si l’on y regarde bien, l’utilité du politicien est tout à fait marginale et on connaît des cas où des États ont pu fonctionner sans gouvernement et sans dommage pendant de longues périodes (en Belgique notamment pendant 18 mois).

Opportunisme, clientélisme, ambition démesurée, veulerie et vacuité sont les traits de comportement habituels du politicien professionnel et vous pouvez lire l’article de Nathalie MP sur son site (ici). Il vous éclairera sur la réalité de la politique française et « l’engagement » de politiciens sans conviction mais opportunistes.

Vous me direz : On ne demande pas aux politiciens d’être gentils mais d’être efficaces et compétents.

Seulement, le problème est qu’ils sont très rarement compétents et donc, a contrario, le plus souvent sont totalement incompétents et s’en remettent aux spécialistes c’est à dire …. à l’administration.

En fait, le politicien professionnel est le plus souvent un individu ordinaire, sans talent, sans compétence, vénal et sans scrupule qui exploite la naïveté de ses électeurs et n’hésitera pas à mentir pour justifier ses propres actions (on se rappelle la déclaration de celui-là selon laquelle « il ne pouvait pas dire la vérité aux français car ils ne comprendraient pas »).

Finalement, bien qu’omniprésents, il ne faut surtout ne pas se faire d’illusion quant à leurs convictions et leur rôle dans la société. Le politicien professionnel est sans doute un mal nécessaire de la démocratie mais ce n’est ni un gentil ni un altruiste.

Je ne sais pas si cela peut vous rassurer mais c’était déjà le cas sous la République Romaine du temps de Jules César. Nous n’avons visiblement pas fait beaucoup de progrès depuis.

Patriotismo constitucional: Deconstrucción de la conciencia nacional

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Patriotismo constitucional: Deconstrucción de la conciencia nacional

Ex: http://www.katehon.com/es

El proceso separatista  catalán, con su punto álgido en el referéndum ilegal del  1 de octubre de 2017, provocó una reacción patriótica inesperada no solo en Cataluña, traducida en movilizaciones  populares en defensa de la Cataluña Hispánica y la unidad de España.


Una reacción  inesperada además, por las décadas en las que el mismo  régimen del  78 y su clase política, llenos de complejos y de una concepción ajena y beligerante contra todo planteamiento identitario – asociándolo erróneamente con el separatismo - han utilizado el denominado patriotismo constitucional como la respuesta del denominado “bloque constitucionalista” frente  al secesionismo.


Ciertamente el  régimen del  78 se encuentra  ante un fenómeno que se le puede  ir de las manos, por lo que empezó - a través de los partidos constitucionalistas (PP. Ciudadanos y PSOE) y movimientos cívicos afines a éstos-  la canalización de la reacción patriótica hacia un constitucionalismo, responsable por acción u omisión de la actual problemática territorial con los separatismos que no se circunscribe solo a Cataluña o País Vasco.
Y es que, la influencia alemana en el régimen del  78, no solo viene aplicada a la Ley fundamental de Bonn de 1949 o al asumir como propia la idea del “Estado social y democrático de derecho”, los partidos que se llevan turnando en el poder durante la Segunda Restauración, han asumido en sus idearios el concepto de patriotismo constitucional.


En el caso del PSOE era previsible por la matriz izquierdista y socialdemócrata de este concepto, pero en el caso del PP, fue asumido en una ponencia aprobada en su congreso nacional de Enero de 2002, evidenciando una vez más los complejos de la derecha española.


El constitucionalismo, entonces, tiene como base ideológica al patriotismo constitucional, un concepto surgido del “Institut für Socialforschung” (Instituto de Investigación Social), también conocido como Escuela de Frankfurt, en cual se agrupaban seguidores de Marx, Hegel y Freud.


El más conocido de sus teóricos, Jürgen Habermas, en su obra “Identidades nacionales y postnacionales” define al patriotismo constitucional de la siguiente manera:
“En este caso las identificaciones con las formas de vida y tradiciones propias quedan recubiertas por un patriotismo que se ha vuelto más abstracto, que no se refiere ya al todo concreto de una nación, sino a procedimientos y a principios abstractos.”


(…) “En el proceso público de la tradición se decide acerca de cuáles de nuestras tradiciones queremos proseguir y cuáles no.”
Si  nos  atenemos a las palabras de Habermas,  podemos comprender que la consecuencia de la  crisis de la conciencia nacional en España, se debe precisamente a un proceso de deconstrucción de ésta que el mismo Régimen del  78 ha ido realizando, como continuación de todos aquellos que desde el siglo XVIII impusieron la extranjerización y  el rechazo a nuestra identidad cultural e histórica, considerada como algo arcaico y oscurantista que debía ser sustituido por unos valores ilustrados que como aportación negativa, traían la ruptura del individuo con “su circunstancia”, esto es, tradición, identidad, cultura, Historia o etnia; para ser sustituido por un individuo desarraigado que pueda ser manejable por intereses ajenos a la nación de la que forma parte.


Y es que para que exista una conciencia nacional, ésta solo tiene sentido con la fidelidad a nuestras señas de identidad y asumiendo un relato histórico nacional que va desde la Roma Imperial hasta nuestros días, pasando por la reafirmación de España con la Reconquista.


Un patriotismo identitario, popular y soberanista que no suponga la adhesión a regímenes concretos, sino que éstos sirvan a los intereses de España y los españoles por encima de todo.