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mardi, 09 mai 2017

Réflexions sur la notion de Peuple

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Réflexions sur la notion de Peuple

J’écris ces lignes en ne connaissant pas le résultat du deuxième tour des élections françaises.

Dans les deux dernières années, je me suis rendu à quelques « diners en ville » fort intéressants qui avaient lieu chez des amis de ma fille ainée, Emmanuelle.

Le principe en était simple : avant de passer à table, nous écoutions un conférencier qui nous parlait d’un sujet qu’il avait travaillé et qui lui tenait à cœur. Et après, nous dinions et buvions en bonne compagnie.

L’une de ces conférences m’a profondément marqué.

Le conférencier était un ancien élève de la rue de l’ULM devenu rabbin, et la conférence portait sur la notion de peuple et de foule dans l’Histoire. Je vais essayer de résumer ici ce qu’il a dit et ce que j’en ai compris, au risque de le trahir. Mais c’est le propre d’une idée forte que d’être reprise et parfois transformée. Nul n’est propriétaire de ses idées.

Et en réalité, ce que cet homme a dit me taraude depuis des mois car je suis ainsi fait que quand je croise une idée nouvelle (pour moi), je me mets à la ruminer lentement pour qu’elle se dépose au fond de mon esprit où elle pourra se croiser avec d’autres idées «fortes» sans que j’en aie vraiment conscience la plupart du temps.Et à la fin du processus, cette idée devient mienne et je me mets à en parler pour la répandre.

Voici l’idée de départ.

Dans l’antiquité grecque et latine, la foule, la plèbe, étaient considérées comme dangereuses parce qu’imprévisibles et soumises à des emballements « incompréhensibles »  (voir les analyses de René Girard pour une explication).Les gens éduqués, les élites, se tenaient donc le plus loin possible de la plèbe et des petites gens.

Arrive le Christ qui littéralement transforme la notion de foule, de plèbe en une toute nouvelle entité, le Peuple.

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Et cette transformation se passe pendant une prédication de Jésus dans le désert.Une foule immense suivait Jésus, la fin de la journée approche, il se retourne et a pitié d’eux qui ont faim et soif alors que le lieu est désertique.Il leur dit de s’assoir et procède à la multiplication des pains et du poisson.

C’est de ce moment là  que date la notion de Peuple de Dieu, constitué de pauvres, de bancals, d’aveugles, de perclus, d’idiots. Et ce sont ces gens là que Jésus nous demande d’aimer à la place de les mépriser et de les tenir à l’écart. Et ce sont ces mêmes gens qui seront sauvés « Heureux les pauvres, heureux ceux qui pleurent…  car le Royaume des Cieux est à eux». Et d’ajouter, « ce que vous aurez fait pour le plus petit d’entre eux, vous l’aurez fait pour moi »

Ce renversement total de perspective, ou la plèbe devient le Peuple, est bien sûr à l’origine de la civilisation Chrétienne.

L’Eglise Catholique a porté ce message pendant vingt siècles (non sans de nombreux loupés, j’en conviens : « L’Eglise est un vaisseau qui a son gréement dans les étoiles et sa coque dans la merde » disait Bernanos …)

Il n’en reste pas moins que notre bonne vieille Eglise a été à l’origine du développement de la science (puisque le rôle de la créature était de comprendre par la raison ce qu’avait voulu faire le Créateur), des hôpitaux, des écoles , des universités, de la protection des femmes et des enfants au travers de la sanctification de la famille, de la limitation du pouvoir des puissants (trêve de Dieu) et bien sur des droits de l’homme (controverse de Valladolid).

Au XVIII eme siècle avec la Révolution Française et au XIX eme siècle, surtout, avec Marx, tout change.

Les notions de peuple,  de petites gens comme centre de l’histoire franchissent une nouvelle étape. Le Peuple n’est plus sauvé par le Messie, mais le DEVIENT (Marx), ce qui est une novation extraordinaire. Mais cette nouveauté à une conséquence fâcheuse que peu de gens ont compris à l’époque : le Peuple n’a plus besoin d’être aimé, soigné et éduqué mais… guidé.

Et nous nous retrouvons avec le problème qui a plombé l’Eglise Catholique pendant des siècles : comment aimer le peuple sans chercher à le diriger ?

L’église avait non seulement une réponse théorique à cette tentation (à laquelle elle a souvent cédé) « mon Royaume n’est pas de ce monde », mais aussi une réponse pratique, l’émergence de personnalités extraordinaires telles François d’Assise, Vincent de Paul ou Mère Theresa qui aimaient sans chercher à diriger.

Le socialisme ou la technocratie n’en avait  aucune, ce qui revient à dire qu’au bout d’un certain temps, les élites se lassèrent du peuple (ou le peuple des élites) et que le Peuple de Dieu redevint la plèbe, un peu comme il l’était dans la Rome antique.

Et la déchristianisation qui commence à  peu prés à la même époque ne fit qu’accentuer ce phénomène. Bien entendu, ce qui se passe aujourd’hui dans le domaine politique est la preuve de cette régression historique dans la quasi totalité des pays développés du monde en général et en France en particulier.

A l’évidence, la gauche n’aime plus le peuple et le peuple, redevenu la plèbe n’aime plus la gauche.

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En fait, nous  sommes dans un pays ou la gauche a trahi le peuple, le reléguant au rôle de plèbe, tandis que la Droite a trahi la Nation, ce qui laisse une grande partie de ceux qui ont besoin d’être aidés quelque peu désemparés.

Et  c’est ce que constate le géographe Christophe Guilly dans tous ses livres.

La France aujourd’hui est géographiquement distribuée en trois zones concentriques :

  • Au centre, ceux qui sont adaptés à l’économie moderne que j’ai appelé l’économie de la connaissance dans mon livre « C’est une révolte, non Sire c’est une Révolution ».  Ils contrôlent l’économie et les media. Il est d’usage de les appeler les « bobos » et ils constituent l’électorat de Macron.
  • En périphérie des bobos, on trouve les immigrés qui sont de fait les domestiques des bobos (Chauffeurs Uber, Taxis, gardes d’enfants, personnel soignant etc..) et sur lesquels se déversent les subventions étatiques, ce qui permet aux bobos d’avoir des domestiques pas trop chers.  Ce deuxième groupe vote Melenchon.
  • Et enfin, à une heure et demi ou deux heures du centre de la grande ville dans laquelle les bobos résident dans des appartements hors de prix, on trouve les perdants de la mondialisation, ceux qui naguère étaient employés dans le secteur industriel. Ils votaient communistes autrefois, ils votent FN aujourd’hui. Et il n’y a plus aucun contact entre les bobos et les habitants de la troisième zone.

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Et ce que cela veut dire est assez simple : Ce qui fait office d’élites de nos jours n’a que mépris pour ceux qui vivent dans la France de la périphérie. Ce qui implique que « la volonté de vivre ensemble », absolument constitutif d’une Nation n’existe plus. Les élites méprisent la plèbe et plus encore ses représentants encore plus que cela n’était le cas dans la Grèce ou la Rome antique.

A l’époque, et il faut s’en souvenir, les membres de la plèbe étaient appelés en Grèce les « idiotes » et leurs meneurs les « démagogues ».

Plus ça change…

En fait, les bobos méprisent la plèbe et REFUSENT d’entendre sa voix, ce que l’on a fort bien vu lors de cette campagne présidentielle. Toute discussion des problèmes affectant cette troisième zone a été purement et simplement interdite. Et du coup, le Peuple, redevenu plèbe se met à haïr les bobos…

Nous  sommes donc en train de fermer une parenthèse historique qui a duré prés de 2000 ans et c’est sur cette parenthèse que reposait une notion aussi fondamentale que l’égalité de tous devant la Loi.

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En Grande-Bretagne, aux USA le petit peuple a réussi à faire entendre sa voix, au moins partiellement,  en France des manœuvres politiciennes de bas étage ont réussi à empêcher tout débat.

Il reste à notre pays une dernière chance pour permettre à cette partie de la Nation de s’exprimer, les élections législatives de Juin 2017.

Faute d’un résultat qui permettrait aux citoyens de la zone périphérique de se faire entendre, la France serait irrémédiablement coupée en deux et le pire serait à craindre.

Si par malheur la Démocratie ne fonctionnait pas, alors la violence deviendrait non seulement inévitable mais légitime.

 

Macron ou le crépuscule de la France

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Macron ou le crépuscule de la France

par Yvan Perrin

Ancien Conseiller National (Suisse)

Ex: http://www.lesobservateurs.ch  

Emmanuel Macron a réussi son pari, il présidera aux destinées de la France durant les cinq prochaines années. Sa tâche ne sera guère aisée au vu du champs de ruines dont il hérite ce jour. Après un quinquennat Hollande qui aura permis à Flamby de pulvériser les records d'impopularité, il y a eu la campagne présidentielle. Ce fut l'occasion de constater à quel point la classe politique est gangrenée par ces hommes et ces femmes qui se remplissent les poches après avoir voté les lois qui le leur permettent. Sous couvert de légalité du style "tout le monde le fait", on bouffe à tous les râteliers de la République, ceci sans le moindre souci pour le peuple à qui on ne donne la parole que lors d'élections très encadrées comme le souhaitait le Général de Gaulle. Nul doute que cette campagne nauséabonde ne contribuera guère à la popularité du monde politique au sein de la population.

Aujourd'hui, on mesure le caractère visionnaire de Georges Simenon lorsqu'il rédige son roman "Le Président" en 1957. Son personnage principal, incarné au grand écran par l'immense Jean Gabin, s'exclame à l'Assemblée nationale : "une campagne électorale coûte cher mais pour certaines grosses sociétés, c'est un placement amortissable en quatre ans…" Dans le cas présent, c'est durant cinq ans au moins que les promoteurs d'Emmanuel Macron auront l'occasion d'encaisser de juteux bénéfices sur leur investissement. Le poulain de François Hollande, pur produit de la haute finance, veillera consciencieusement, à remercier ses généreux sponsors dès son entrée en fonction. L'homme prévoit de gouverner par décrets, étant d'ores et déjà conscient que ses rapports avec le parlement seront compliqués. Après le verdict du jour, toute la classe politique a les yeux fixés sur les législatives de juin, élections qui dessineront la future représentation du peuple. On ne court pas grand risque à imaginer que l'homme d'En Marche ne disposera que d'une majorité de bric et de broc, composée d'élus intéressés qui marchanderont âprement leur soutien en échanges de prébendes diverses et variées.

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Le nouveau président trouvera très vite ses limites, coincé entre un parlement hétéroclite et la rue où se joueront les prochaines décisions. Fort de son score au premier tour, Jean-Luc Mélenchon entend bien rester à la tête de la gauche authentique après le naufrage du parti socialiste dont la part de marché n'a jamais été aussi faible. Pour conserver son ascendant sur un monde communiste traditionnellement malcommode, Mélenchon va devoir multiplier les actions faisant de lui le véritable représentant du monde du travail. On peut lui faire confiance, l'homme a du talent, du bagout et un culot extraordinaires. Tout ce qu'il faut pour mobiliser les foules à chaque fois qu'une décision gouvernementale le contrariera, ce qui, compte tenu de son caractère, se produira fréquemment.

Comme si tout cela ne suffisait pas, Emmanuel Macron devra répondre aux attentes de la communauté musulmane qu'il a flattée dans le sens du poil depuis des mois, multipliant les déclarations d'amour à une religion dont certains disciples endeuillent régulièrement les rues. Rien d'étonnant de la part d'un personnage qui a nié la culture française, estimant qu'il y a au contraire une culture en France qui serait diverse. Douce musique aux oreilles chatouilleuses de ces islamistes qui ont fait de la destruction des valeurs de la République leur objectif revendiqué. Par ses propos faisant l'éloge du communautarisme, Emmanuel Macron a surtout fait preuve d'une inculture crasse, contestant le Siècle des Lumières et ses philosophes de même que la Déclaration des Droits de l'Homme issue de la Révolution.

Compte tenu de ces divers facteurs contrariants, Emmanuel Macron sera à la Vème République ce que Louis XVI fut aux Capétiens, le dernier d'une lignée qui compta de grands hommes avant de sombrer dans la médiocrité. Dépourvu d'expérience politique, vendu à la fois au grand capital et à l'islam, le héros du jour ne va pas tarder à donner raison à Jean Giraudoux qui disait de la France qu'elle est une bureaucratie tempérée par l'instabilité gouvernementale.

La Côte-aux-Fées, le 7 mai 2017                                                                       

Yvan Perrin

Doug Casey on the End of Western Civilization

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Doug Casey on the End of Western Civilization

Nick Giambruno: The decline of Western Civilization is on a lot of people’s minds.

Let’s talk about this trend.

Doug Casey: Western Civilization has its origins in ancient Greece. It’s unique among the world’s civilizations in putting the individual—as opposed to the collective—in a central position. It enshrined logic and rational thought—as opposed to mysticism and superstition—as the way to deal with the world. It’s because of this that we have science, technology, great literature and art, capitalism, personal freedom, the concept of progress, and much, much more. In fact, almost everything worth having in the material world is due to Western Civilization.

Ayn Rand once said “East minus West equals zero.” I think she went a bit too far, as a rhetorical device, but she was essentially right. When you look at what the world’s other civilizations have brought to the party, at least over the last 2,500 years, it’s trivial.

I lived in the Orient for years. There are many things I love about it—martial arts, yoga, and the cuisine among them. But all the progress they’ve made is due to adopting the fruits of the West.

DC-totincorr.jpgNick Giambruno: There are so many things degrading Western Civilization. Where do we begin?

Doug Casey: It’s been said, correctly, that a civilization always collapses from within. World War 1, in 1914, signaled the start of the long collapse of Western Civilization. Of course, termites were already eating away at the foundations, with the writings of people like Jean-Jacques Rousseau and Karl Marx. It’s been on an accelerating downward path ever since, even though technology and science have been improving at a quantum pace. They are, however, like delayed action flywheels, operating on stored energy and accumulated capital. Without capital, intellectual freedom, and entrepreneurialism, science and technology will slow down. I’m optimistic we’ll make it to Kurzweil’s Singularity, but there are no guarantees.

Things also changed with the creation of the Federal Reserve in 1913. Before that, the US used gold coinage for money. “The dollar” was just a name for 1/20th of an ounce of gold. That is what the dollar was. Paper dollars were just receipts for gold on deposit in the Treasury. The income tax, enacted the same year, threw more sand in the gears of civilization. The world was much freer before the events of 1913 and 1914, which acted to put the State at the center of everything.

The Fed and the income tax are both disastrous and unnecessary things, enemies of the common man in every way. Unfortunately, people have come to believe they’re fixtures in the cosmic firmament. They’re the main reasons—there are many other reasons, though, unfortunately—why the average American’s standard of living has been dropping since the early 1970s. In fact, were it not for these things, and the immense amount of capital destroyed during the numerous wars of the last 100 years, I expect we’d have already colonized the moon and Mars. Among many other things…

But I want to re-emphasize that the science, the technology, and all the wonderful toys we have are not the essence of Western Civilization. They’re consequences of individualism, capitalism, rational thought, and personal freedom. It’s critical not to confuse cause and effect.

Nick Giambruno: You mentioned that the average American’s standard of living has dropped since the early 1970s. This is directly related to the US government abandoning the dollar’s last link to gold in 1971. Since then, the Federal Reserve has been able to debase the US dollar without limit.

I think the dollar’s transformation into a purely fiat currency has eroded the rule of law and morality in the US. It’s similar to what happened in the Roman Empire after it started debasing its currency.

What do you think, Doug?

Doug Casey: All the world’s governments and central banks share a common philosophy, which drives these policies. They believe that you create economic activity by stimulating demand, and you stimulate demand by printing money. And, of course, it’s true, in a way. Roughly the same way a counterfeiter can stimulate a local economy.

Unfortunately, they ignore that, and completely ignore that the way a person or a society becomes wealthy is by producing more than they consume and saving the difference. That difference, savings, is how you create capital. Without capital you’re reduced to subsistence, scratching at the earth with a stick. These people think that by inflating—which is to say destroying—the currency, they can create prosperity. But what they’re really doing, is destroying capital: When you destroy the value of the currency, that discourages people from saving it. And when people don’t save, they can’t build capital, and the vicious cycle goes on.

This is destructive for civilization itself, in both the long term and the short term. The more paper money, the more credit, they create, the more society focuses on finance, as opposed to production. It’s why there are many times more people studying finance than science. The focus is increasingly on speculation, not production. Financial engineering, not mechanical, electrical, or chemical engineering. And lots of laws and regulations to keep the unstable structure from collapsing.

What keeps a truly civil society together isn’t laws, regulations, and police. It’s peer pressure, social opprobrium, moral approbation, and your reputation. These are the four elements that keep things together. Western Civilization is built on voluntarism. But, as the State grows, that’s being replaced by coercion in every aspect of society. There are regulations on the most obscure areas of life. As Harvey Silverglate pointed out in his book, the average American commits three felonies a day. Whether he’s caught and prosecuted is a subject of luck and the arbitrary will of some functionary. That’s antithetical to the core values of Western Civilization.

Nick Giambruno: Speaking of ancient civilizations like Rome, interest rates are about the lowest they’ve been in 5,000 years of recorded history. Trillions of dollars’ worth of government bonds trade at negative yields.

Of course, this couldn’t happen in a free market. It’s only possible because of central bank manipulation.

How will artificially low interest rates affect the collapse of Western Civilization?

DC-money.jpgDoug Casey: It’s really, really serious. I previously thought it was metaphysically impossible to have negative interest rates but, in the Bizarro World central banks have created, it’s happened.

Negative interest rates discourage saving. Once again, saving is what builds capital. Without capital you wind up as an empty shell—Rome in 450 A.D., or Detroit today—lots of wonderful but empty buildings and no economic activity. Worse, it forces people to desperately put their money in all manner of idiotic speculations in an effort to stay ahead of inflation. They wind up chasing the bubbles the funny money creates.

Let me re-emphasize something: in order for science and technology to advance you need capital. Where does capital come from? It comes from people producing more than they consume and saving the difference. Debt, on the other hand, means you’re living above your means. You’re either consuming the capital others have saved, or you’re mortgaging your future.

Zero and negative interest rate policies, and the creation of money out of nowhere, are actually destructive of civilization itself. It makes the average guy feel that he’s not in control of his own destiny. He starts believing that the State, or luck, or Allah will provide for him. That attitude is typical of people from backward parts of the world—not Western Civilization.

Nick Giambruno: What does it say about the economy and society that people work so hard to interpret what officials from the Federal Reserve and other central banks say?

Doug Casey: It’s a shameful waste of time. They remind me of primitives seeking the counsel of witch doctors. One hundred years ago, the richest people in the country—the Rockefellers, the Carnegies, and such—made their money creating industries that actually made stuff. Now, the richest people in the country just shuffle money around. They get rich because they’re close to the government and the hydrant of currency materialized by the Federal Reserve. I’d say it’s a sign that society in the US has become quite degraded.

The world revolves much less around actual production, but around guessing the direction of financial markets. Negative interest rates are creating bubbles, and will eventually result in an economic collapse.

Nick Giambruno: Negative interest rates are essentially a tax on savings. A lot of people would rather pull their money out of the bank and stuff it under a mattress than suffer that sting.

The economic central planners know this. It’s why they’re using negative interest rates to ramp up the War on Cash—the push to eliminate paper currency and create a cashless society.

The banking system is very fragile. Banks don’t hold much paper cash. It’s mostly digital bytes on a computer. If people start withdrawing paper money en masse, it won’t take much to bring the whole system down.

Their solution is to make accessing cash harder, and in some cases, illegal. That’s why the economic witch doctors at Harvard are pounding the table to get rid of the $100 bill.

Take France, for example. It’s now illegal to make cash transactions over €1,000 without documenting them properly.

Negative interest rates have turbocharged the War on Cash. If the central planners win this war, it would be the final deathblow to financial privacy.

How does this all relate to the collapse of Western Civilization?

Doug Casey: I believe the next step in their idiotic plan is to abolish cash. Decades ago they got rid of gold coinage, which used to circulate day to day in people’s pockets. Then they got rid of silver coinage. Now, they’re planning to get rid of cash altogether. So you won’t even have euros or dollars or pounds in your wallet anymore, or if you do, it will only be very small denominations. Everything else is going to have to be done through electronic payment processing.

This is a huge disaster for the average person: absolutely everything that you buy or sell, other than perhaps a candy bar or a hamburger, is going to have to go through the banking system. Thus, the government will be able to monitor every transaction and payment. Financial privacy, even what’s left of it today, will literally cease to exist.

Privacy is one of the big differences between a civilized society and a primitive society. In a primitive society, in your little dirt hut village, anybody can look through your window or pull back the flap on your tent. You have no privacy. Everybody can hear everything; see anything. This was one of the marvelous things about Western Civilization—privacy was valued, and respected. But that concept, like so many others, is on its way out…

Nick Giambruno: You’ve mentioned before that language and words provide important clues to the collapse of Western Civilization. How so?

Doug Casey: Many of the words you hear, especially on television and other media, are confused, conflated, or completely misused. Many recent changes in the way words are used are corrupting the language. As George Orwell liked to point out, to control language is to control thought. The corruption of language is adding to the corruption of civilization itself. This is not a trivial factor in the degradation of Western Civilization.

Words—their exact meanings, and how they’re used—are critically important. If you don’t mean what you say and say what you mean, then it’s impossible to communicate accurately. Forget about transmitting philosophical concepts.

Take for example shareholders and stakeholders. We all know that a shareholder actually owns a share in a company, but have you noticed that over the last generation shareholders have become less important than stakeholders? Even though stakeholders are just hangers-on, employees, or people who are looking to get in on a shakedown. But everybody slavishly acknowledges, “Yes, we’ve got to look out for the stakeholders.”

Where did that concept come from? It’s a recent creation, but Boobus americanus seems to think it was carved in stone at the country’s founding.

We’re told to protect them, as if they were a valuable and endangered species. I say, “A pox upon stakeholders.” If they want a vote in what a company does, then they ought to become shareholders. Stakeholders are a class of being created out of nothing by Cultural Marxists for the purpose of shaking down shareholders.

Reprinted with permission from International Man.

La revue de presse de Pierre Bérard (9 mai 2017)

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La revue de presse de Pierre Bérard (9 mai 2017)

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Au sommaire :

GUEULE DE BOIS DANS LA DISSIDENCE

Article du Figaro : Au FN, l’aile droite du parti prépare déjà l’inventaire de la défaite.

 
Un bilan post électoral par Elisabeth Lévy (Causeur).
 
 
Dans le Journal de Montréal Mathieu Bock-Côté (conservateur) souligne l’échec du FN qui a couru après les électeurs, rétifs, de Jean-Luc Mélenchon alors que ceux de François Fillon auxquels il suffisait d’envoyer quelques messages ont été snobés. La porosité des deux électorats rendait possible un rapprochement sur une base identitaire, plus ou moins abandonnée par un FN dont c’était pourtant le logiciel au dépens d’une campagne uniquement souverainiste et basée sur un frexit qui faisait peur aux citoyens de droite. Raisonnement comparable chez Jean-Yves Le Gallou.
 
 
Dans une tribune confiée au Figaro Mathieu Bock-Côté voit en E Macron le représentant du parti unique des élites qui se veulent éclairées, celui de la mondialisation heureuse, de l’Europe post-nationale et de l’idéologie diversitaire. Selon l'auteur, à n’en pas douter, son pouvoir sera un nouveau pas dans le multiculturalisme accompagnant une aggravation de la dissolution du politique. En bref « le système vient de réussir un coup de maître en dégageant l’élection présidentielle des tendances qui traversent le pays… Car les Français ne viennent pas de se convertir d’un coup à la mondialisation, au multiculturalisme... ». Entretien très sévère mais sans doute justifié pour Marine Le Pen (« Elle n’a pas su transformer cette élection en choix de civilisation… C’est une chose de restaurer la fonction protectrice du politique, c’en est une autre de verser dans l’irréalisme économique »). Ajoutons que passer au deuxième tour à 10,6 millions de voix alors que l’on en avait 9,3 millions au premier (MLP + NDA) est assez consternant quoi qu’en disent les responsables du parti. Une défaite que MLP a salué en dansant un rock impétueux avec Jean-Lin Lacapelle sur YMCA, symbole qui à lui seul donne raison à Régis Debray sur notre aliénation à la sous-culture américaine y compris de celle qui a rallié sur son nom tout ce que le pays compte de soi-disant identitaires. Celui-ci vient de publier « Civilisation. Comment nous sommes devenus américains » aux Éditions Gallimard. 
 
 

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Selon Eric Zemmour Marine Le Pen a fait une très mauvaise campagne. Donnée à 30% au premier tour, elle finit à un peu plus de 21%; évaluée à 40% au second tour, elle termine à moins de 34%. Pourquoi ? Parce qu’elle a trop peu abordé les problèmes que posent l’identité, l’immigration, l’islam et la laïcité, vrais sujets qui peuvent rassembler bien au delà de son électorat. En privilégiant la « doctrine Philippot » soit le social au dépens de l’identitaire elle a cassé une dynamique. À cela s’est ajouté le débat où elle a fait preuve d’une incompétence crasse vis à vis de son adversaire tout cela parce qu’elle manque tout simplement de culture. Zemmour se montre partisan de l’alliance entre le FN et une partie de la droite comme le suggère Marion Maréchal Le Pen.
 
 
L’OJIM rend compte des échos qu’a soulevé le débat entre E Macron et M Le Pen dans les médias. Verdict : Marine n’est pas à la hauteur du rôle pour lequel elle concoure. Après des années de dédiabolisation réussie le FN réussit cet exploit de replonger dans les affres de « l’extrême droite ». 
 
 
À l’issue du deuxième tour, Michel Onfray dresse avec talent un bilan accablant le l’élection présidentielle dont il retrace les chausse trappes, les embuscades et les traquenards tendus par le « système » qui devaient amener E Macron à la présidence.
 
 
Dans une chronique l’écrivain Richard Millet évoque, à sa manière, ce dont Macron est le nom.
 
 
Après l’élection de Macron, Laurent Obertone donne à son public des raisons d’espérer malgré tout. Mais pour cela « il serait salutaire d’arrêter de porter tous les espoirs sur la chose politique… Créer des médias, des sites, des groupes, penser des stratégies, organiser des réseaux, occuper le terrain, investir, éditer, diffuser… les possibles sont infinis », dit-il. Autant de choses que le FN n’a pas entrepris.
 
 
Entretien entre Daria Douguine et Thibaud Isabel (rédacteur en chef de la revue Krisis) sur le populisme versus le mondialisme. Isabel souligne à juste titre que la division irrémédiable des anti-mondialistes entre une extrême gauche et une extrême droite rendra difficile leur accès au pouvoir faute d’une culture du compromis face à des adversaires qui savent s’unir comme le montre l’élection d’Emmanuel Macron, candidat du « cercle de la raison ». Brillantes explications.
 
 

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Dans un texte publié par Polémia le politiste Jure Georges Vujic commente le dernier rapport du National Intelligence Council remis à Donald Trump qui manifeste d’importantes contradictions avec l’évolution du monde. Contradictions faites d’un cumul impressionnant d’ignorance et de préjugés où la prétention géopolitique sertsurtout à maintenir en place une dominance exclusive. Il en appelle à une relecture instructive de «Tristes Tropiques » de Claude Lévi-Strauss.
 

lundi, 08 mai 2017

Marco Tarchi : "Il populismo non è sconfitto"

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Marco Tarchi : "Il populismo non è sconfitto"

Avertissement aux lecteurs francophones: Cette analyse du résultat des présidentielles françaises est due au chef de file de la "nouvelle droite" italienne, fourvoyé en France dans le canal historique de la "nouvelle droite" d'Alain de Benoist, qui n'a jamais accordé beaucoup de publicité aux thèses de son très fidèle et obséquieux vicaire florentin, pourtant séduisantes et partagées par la presse militante comme par la grande presse en Italie. La qualité de ces analyses portait ombrage à la médiocrité du gourou parisien. Rien du Prof. Tarchi (ou presque) n'a été traduit dans les officines qui lui sont servilement inféodées. Utilisez le logiciel de traduction, si vous ne maîtrisez pas correctement la langue italienne. Ces logiciels fonctionnent bien entre langues latines. 

Il Professor Tarchi analizza il risultato delle presidenziali in Francia dove il populismo che sembrava inarrestabile ha dovuto fare i conti con la scelta "moderata" di Macron

 

Il populismo sembrava essere il fenomeno più rappresentativo della nostra epoca politica. La vittoria di Donald Trump e l'affermazione della Brexit parevano aver aperto la strada ad una serie di trionfi. Invece, sia in Olanda sia in Austria, ma soprattutto in Francia, la categoria della politica in questione si è arenata.

Come mai? Lo abbiamo chiesto a Marco Tarchi, politologo e docente italiano, professore ordinario presso la Facoltà di Scienze Politiche Cesare Alfieri dell'Università di Firenze dove attualmente insegna Scienza Politica, Comunicazione politica e Teoria politica.

populisme-mc3a9lenchon-le-pen1.pngProfessor Tarchi, l'avanzata del populismo sembrava inarrestabile. Macron è davvero l'argine definitivo all'affermazione dei sovranisti in occidente?

"Non lo penso affatto. E credo siano necessarie due precisazioni. Primo: la descrizione del populismo come una valanga destinata a travolgere ogni resistenza sul suo cammino, emersa in sede giornalistica dopo il successo di Trump, è sempre stata infondata, anche se è stata cavalcata dagli avversari di questa corrente politica, che se ne sono avvalsi per sollecitare una reazione di paura – 'distruggeranno l’Europa', 'cancelleranno l’euro provocando un caos monetario', 'apriranno la caccia agli immigrati' e così via – e poter far passare i pur consistenti progressi elettorali delle formazione populiste per sconfitte clamorose. Secondo: populismo e sovranismo, pur presentandosi a volte in connessione, non sono la stessa cosa. Nel secondo c’è una componente di statalismo in genere assente nel primo. E il connubio non sempre paga".

Quali sono stati gli errori di Marine Le Pen?

"È troppo presto per trarre conclusioni su questi punti: occorrono studi sui dati, non solo impressioni. Marine Le Pen ha puntato a conquistare contemporaneamente, su due terreni diversi, elettori sensibili ad argomenti più “di destra” (difesa dell’identità nazionale, maggior rigore nella tutela dell’ordine e della sicurezza) e più “di sinistra” (denuncia del capitalismo finanziario, delle delocalizzazioni, della disoccupazione). Evidentemente il mix proposto non ha convinto del tutto i destinatari. Ma è stato il “moderato” Fillon a renderle la vita difficile, schierandosi immediatamente con Macron, che fino a poche ore prima aveva fustigato come copia conforme di Hollande. Sia la linea Philippot sia quella Marion avevano le loro ragioni e la loro utilità: non se ne è però saputa trovare la sintesi. Quanto alle critiche alle esternazioni papali sulla necessità di non porre limiti all’accoglienza degli immigrati, dubito che abbiano avuto effetto su elettori disposti a votare la candidata frontista".

Nelle grandi città il sovranismo non passa. Eppure il terrorismo ha colpito i grandi centri. La "sicurezza" non paga più?

"Paga poco rispetto a linee di divisione più acute, come quella tra vincenti e perdenti di fronte agli effetti della globalizzazione: i primi vivono perlopiù nella Francia delle metropoli, i secondi nella Francia periferica. E fra i soddisfatti chi propugna un’alternativa al sistema vigente non può trovare consensi. Il populismo, come è noto, trova nella situazioni di crisi il suo humus".

populismeggggg.jpgIl momento che sta vivendo l'Europa sembra essere socialmente travagliato. Eppure in Olanda e in Francia, alla fine, ha vinto il moderatismo. Perchè?

"Si è troppo frettolosamente fatto d’ogni erba un fascio ascrivendo ad uno stesso fenomeno episodi piuttosto diversi. La Brexit è stata legata, oltre che al timore di vari “contagi” – crisi migratoria, perdita di sovranità - che potevano trovare un canale di diffusione nell’Unione europea, alla persistente diffidenza di molti inglesi nei confronti del continente. Trump ha sfruttato soprattutto la delusione di molti verso le incerte politiche di Obama. In Olanda e in Francia la proposta dei movimenti populisti ha valorizzato soprattutto i temi dell’immigrazione e della paventata islamizzazione: due fenomeni la cui gravità è destinata ad acuirsi nel prossimo futuro ma su cui la narrazione dei grandi strumenti di comunicazione ha fatto sin qui da argine, utilizzando con successo il ricatto psicologico della compassione e della commozione (gli immigrati rappresentati solo dal “piccolo Aylan”, dagli annegati, dalle madri incinte trasportate sui fragili barconi) contro il simmetrico ricatto della paura (dietro ogni immigrato un sospetto criminale o terrorista) spesso sbandierato dai populisti".

Il leader di "En Marche!" riuscirà ad adempiere alle richieste di Bruxelles e, contemporaneamente, a sanare la ferita tra la Francia periferica e quella urbanizzata?

"Lei mi chiede una previsione che sa di vaticinio, ma i politologi non sono chiromanti. Di certo, il neopresidente dovrà render conto delle sue molte (vaghe) promesse e dell’aulica prosa sciorinata in campagna elettorale, fatta di cuore, amore, solidarietà, speranze e futuri radiosi. Chi conosce la politica sa come vanno a finire, di solito, queste ubriacature di retorica: i risvegli portano spesso un gran mal di testa. E dallo stato di grazia alla disgrazia il passo è breve".

Cosa c'è da aspettarsi per le legislative francesi di giugno?

"I motivi di curiosità sono molti e si prestano più a domande che a risposte. Sapranno i Républicains riattivare la loro forte rete di insediamento territoriale – fatta di notabilato e clientelismo – superando lo choc del caso-Fillon? I socialisti riusciranno a non soccombere all’effetto di salita sul carro del vincitore che già da un paio di mesi ha gonfiato le vele di Macron? Mélenchon saprà tradurre il successo della brillante campagna di protesta in un solido gruppo parlamentare? E, soprattutto, come si comporterà Macron nella scelta delle candidature per sfruttare il prevedibile effetto-valanga della sua elezione?"

Quale futuro per il Front National e per il populismo francese?

"Stando a ciò che ha detto a caldo, Marine Le Pen vorrebbe travasarlo in un nuovo contenitore, ma il risultato poco brillante ottenuto non le renderà facile tradurre il progetto in pratica, perché troverà più di un’opposizione. Resta poi da capire chi sarebbe disposto a farle da alleato esterno: Dupont-Aignan senz’altro, ma pare che meno del 40% dei suoi elettori ne abbiano seguito la scelta, ed è un problema non da poco. È prevedibile una raffica di critiche alla conduzione della campagna da parte di chi vorrebbe spostare l’asse del partito, o dell’alleanza, più a destra, ma se i Républicains tenessero alle legislative, sarebbe una scelta pericolosa. Marine ha più volte criticato Fini per le sue scelte, accusandolo di aver ceduto sui “fondamentali” e proclamando di preferire di essere sconfitta con le sue idee piuttosto che di vincere con le idee altrui, ma dà l’impressione di star annacquando progressivamente quelle idee. Per lei il periodo post-elettorale non sarà facile: dall’esito delle legislative dipenderà buona parte del suo futuro politico".

“I bimbi non giocano più (e ci rimettono)”

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Massimo Fini:

“I bimbi non giocano più (e ci rimettono)”

Ex: https://infosannio.wordpress.com 

(Massimo Fini – il Fatto Quotidiano) – NIENTE SPAZI – Al posto della campagna, che un tempo penetrava ancora nelle città, hanno i ‘boschi verticali’ dove gli alberi sono impiccati alle facciate dei grattacieli (i boschi, per quanto ne so io, sono fatti per camminarci dentro)

Secondo una ricerca di Sergio Dugnani, docente di Scienze del Movimento all’Università di Milano, in prima media due ragazzi su tre non sono in grado di fare una capriola. Per Annalisa Zapelloni, decano dei docenti di educazione fisica romani, mancano in moltissimi giovani, non più bambini, la forza delle braccia e il senso dell’equilibrio. “Vedo ragazzini in difficoltà se chiedi loro di saltare a piedi pari una riga disegnata sul pavimento. Non sono disabili: semplicemente non l’hanno mai fatto”. Com’è possibile in un’epoca che ha fatto della cura del corpo un cult e quasi un’ossessione? Dice la Zapelloni che ciò è dovuto alla scomparsa del “gioco di strada”. Che a sua volta è conseguenza delle strutture che hanno assunto le nostre città, grandi, medie, ma anche piccole, dove non ci sono più spazi liberi e non regolamentati.

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Ai tempi miei, di bambino e adolescente degli anni Cinquanta, per noi ragazzi milanesi c’erano immensi terrain vague anche grazie ai bombardamenti anglo americani. Noi ci giocavamo a calcio, a correre a chi arriva primo, a guardie e ladri e, dividendoci in bande, facevamo a cazzotti che a quell’età non possono fare un gran male perché i pugni sono leggeri, al massimo ne uscivi con un labbro spaccato o col classico ‘occhio nero’(onta da nascondere ai padri non perché si era fatto zuffa, ma perché voleva dire che le avevi prese).

Le bambine avevano giochi più quieti. Ma col ‘pampano’ devi almeno essere capace di saltare con un piede solo, tenendoti in equilibrio, una serie di righe, segnate col gesso, e chinarti per raccogliere il sasso gettato sempre più lontano. E poi, senza distinzione di sesso, di ‘genere’ come si dice adesso con un termine che trovo raggelante, si giocava a prendersi, a nascondersi, a ‘palla prigioniera’, a‘palla avvelenata’, ai ‘quattro cantoni’. Era insomma un allenamento inconsapevole, un’educazione fisica naturale. La strada era poi una scuola di vita, dove si imparava a conoscere gli altri e se stessi: la lealtà, la slealtà, il coraggio (ma questo è un altro discorso anche se tout se tient).

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Oggi i bambini e i ragazzini hanno perso quello spazio che noi avevamo in abbondanza. Al posto della campagna, che fino agli anni Cinquanta penetrava ancora nelle città, hanno il famigerato ‘verde’ che non si può toccare, quando non i ‘boschi verticali’ dove gli alberi sono impiccati alle facciate dei grattacieli (i boschi, per quanto ne so io, uomo del pleistocene, sono fatti per camminarci dentro). Milano ha pochissimi parchi, anch’essi peraltro di fatto impraticabili, ma le lussuose case del centro hanno tutte, all’interno, uno splendido giardino, però i regolamenti condominiali vietano ai bambini di giocarci: troppo rumore, troppe risa, troppe grida che invece di rallegrarli disturbano i vecchi rincoglioniti. Mettiamoci anche l’apprensione delle ‘mamme’ che appena vedono il loro figlioletto fare un gioco un po’ardito vanno in catalessi e la fine della leva militare obbligatoria ed ecco che abbiamo generazioni di giovani debosciati, giovani che con tutte le loro preoccupazioni salutiste sono già vecchi.

Dice Mario Bellucci, autore di uno studio sulla questione: “Tanti quindicenni non sanno andare in bici. Di correre non se ne parla, il camminare è ridotto a pochi metri al giorno. La loro muscolatura è così poco tonica da creare problemi di postura: dopo pochi minuti in piedi devono sedersi. Sono stanchi”. Giovani privi di forza fisica o della capacità di usarla. Non è ammissibile che un uomo della mia età, che non ha certo la struttura di Mike Tyson, batta regolarmente a braccio di ferro ragazzi poco più che ventenni. La mancanza di spazi di libero gioco si lega, come concausa e conseguenza della scarsa efficienza fisica dei bambini e dei ragazzi delle nuove generazioni, all’irrompere nella loro vita della playstation e di tutto il mondo digitale che vi gira attorno.

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Stanno ore e ore, immobili, seduti sul divano, a trafficare con questi aggeggi che offrono loro ogni tipo di divertimento virtuale ma non l’azione fisica. Una mia vicina di casa ha un figlioletto di sei/sette anni. Ogni tanto i due vengono a trovarmi. E io dico al bambino: “Dai, giochiamo a nasconderci, a prenderci, a mosca cieca” e, scherzosamente, aggiungo “con me non hai neanche bisogno di bendarmi”. Ma vedo che non è contento. Ha voglia di tornare al computer. È comico, se non fosse tragico, che esista un ‘centro di rieducazione motoria’per bambini e ragazzini. Mi suona come quei centri per la rieducazione dei rapaci, aiutati a ridiventare dei serial killer.

La felicità di un bambino è correre. La necessità di un rapace è uccidere. Se il bambino non sa correre e il rapace non è in grado di uccidere, il primo non è più un bambino e il secondo non è più un rapace. Naturalmente molti genitori –almeno quelli che possono permetterselo- per impegnare il tempo dei loro figli li mandano a scuola di tennis, di nuoto, di calcio. Ma è una cosa molto diversa dal movimento naturale e spontaneo del gioco da strada. Per parecchi motivi. È eterodiretto. Stimola solo certi muscoli e certe articolazioni e non altre. E può essere persino controproducente, perché oggi si ha la tendenza a professionalizzare fin da subito i bambini e i ragazzini con la speranza che dal mucchio esca qualche campione.

Giocare liberamente seguendo il proprio istinto è una cosa, fare movimenti forzati e obbligati in un’età prematura è un’altra. Nelle scuole di calcio, magari sponsorizzate da grandi squadre, ho visto bambini sviluppare seri problemi alle anche, ai legamenti, ai tendini. Anche noi facevamo, a volte, dei giochi statici. I tappi di bottiglia, i ‘tollini’, solo per fare un esempio fra i tanti possibili, erano l’ideale per simulare Giri d’Italia, Tour de France, partite di calcio. Ma questi giochi ce li inventavamo da noi e questo sviluppava la nostra fantasia. E anche se sembra non c’entrarci col problema della capacità motoria, in qualche modo vi si ricollega. Io sono divorziato da quando mio figlio aveva sette anni. A weekend alterni veniva a casa mia. Se non potevo occuparmi di lui perché avevo da scrivere, se ne stava nella sua stanzetta. Un pomeriggio venne da me e mi chiese, sconsolato: “Papà, come facevi tu a inventarti tanti giochi?”. La playstation non esisteva ancora, ma in ogni caso i giochi eterodiretti cui era abituato, come tutti i suoi coetanei, avevano tarpato le ali alla sua fantasia. Ma anche se le ricerche sulla forma fisica degli studenti, piccoli e meno piccoli, sono focalizzate sul nostro Paese, il problema riguarda tutto il mondo occidentale propriamente detto. Gli americani, bambini o adulti, sono obesi. Nel complesso, complice certamente anche la mancanza dell’esercizio fisico praticato in modo naturale fin da bambini, ma non solo, nella società del benessere, dove le macchine e gli algoritmi fanno tutto al nostro posto, impigrendoci, infiacchendoci, fisicamente e spiritualmente, è la vitalità che ci è venuta meno. Per restare in Europa: se c’è una rapina in banca non è mai un locale a reagire, ma un serbo, un rumeno, un nero. Non possiamo poi meravigliarci se poche migliaia di guerriglieri dell’Isis, che certamente non hanno problemi motori, tengono in scacco centinaia di milioni di occidentali superarmati ma incapaci di saltare una siepe…

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La misère Macron...

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La misère Macron...

par Richard Millet

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque Emmanuel Macron, le probable vainqueur de l'élection présidentielle...

Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet vient de publier aux éditions Léo Scheer un roman intitulé Province.

La misère Macron

La macronisation de la France est en bonne voie. L’unanimité s’est constituée autour de lui, comme en toute période de crise, ou de pré-dictature ; et Marine Le Pen, censée menacer des « valeurs républicaines » pourtant bien faisandées, ne fait que resserrer davantage cette unanimité. Macron est donc le nom d’une unanimité qui ne reflète nullement la « décomposition du champ politique », comme on peut le lire ça et là ; c’est même tout le contraire qui a lieu : la coalition médiatico-politique et financière se porte mieux que jamais ; elle s’adapte à toutes les situations, y compris à la mort d’une forme de bipartisme qui ne trompait personne, au sein de l’enfumage démocratique. Ne créant plus l’Histoire, la démocratie européenne fabrique de l’événementiel, en l’occurrence un prétendu enjeu, alors que Macron est d’ores et déjà président de la République, parce que le Système le veut.Ainsi voit-on une nouvelle clique de politicards de gauche, du centre et de droite se convertir au macronisme, applaudis par une claque d’acteurs, de chanteurs, de sportifs, d’essayistes mondains, de financiers et d’écrivassiers qui, alors qu’on est sorti du symbolique pour vivre uniquement dans l’économique, ont tous leur mot à dire sur le danger de revivre « les heures les plus sombres de notre histoire » ; on fait parler les morts, ou les demi-morts tels le Marocain Ben Jelloun qui y va de sa plume de dromadaire pour exhorter Macron à être plus de gauche, tandis que les éditorialistes font croire qu’il y a là un enjeu civilisationnel, à tout le moins un « débat », et un suspense.

MacCar1.jpgEn vérité, les jeux sont faits, parce que Macron est tout ce qu’on veut : de gauche, de droite, du centre, hétéro, homo, gendre idéal, fils rêvé, intello, pragmatique, « prodige », marié avec sa mère, mais pas encore père, et tout dévoué pour finir d’évacuer l’idée de nation française dans un « espace France » ouvert au grand rut migratoire et à la soumission. Macron est vide ; mais c’est un vide sémillant, donc acceptable. Macron n’est qu’un Fillon qui a 25 ans de moins que l’ex-candidat de la droite officielle, pour qui il était impossible de voter, me dit une amie, depuis qu’on avait appris que ses discours étaient réécrits par une ordure telle que Macé-Scaron. Ce simple fait en dit long sur la décomposition morale d’une France où les musulmans s’apprêtent à voter pour Macron – raison suffisante pour ne pas le soutenir, me dit encore cette amie ; car partager un bulletin de vote avec un musulman est non seulement une faute, mais une soumission au muezzin du totalitarisme mondialisé.

Si l’on pouvait souhaiter la victoire de Marine Le Pen (à supposer que celle-ci veuille vraiment le pouvoir, et non la puissance de l’opposition), c’eût été uniquement pour qu’il se passe enfin quelque chose : l’état insurrectionnel que ne manquerait pas de déclencher son élection, et qui amènerait un groupe d’officiers catholiques à prendre le pouvoir pour mettre de l’ordre dans un pays prostitué à l’audimat politico-culturel.

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Redisons-le : nul candidat n’a posé les vraies questions – celle qui agite en profondeur la France et l’Europe : l’immigration de masse, principalement musulmane. L’oligarchie règne toujours sur les faibles d’esprit qui constituent le « peuple », du moins ce qu’en daignent montrer les médias. Un peuple qui ne se révolte plus pour dire ce qu’il est et chasser les intrus n’est plus un peuple.

La seule bonne nouvelle, dans ce désastre, est la découverte d’une larve capable de digérer la matière plastique. L’humanité sauvée non par la démocratie mais par une larve ? Les larves humaines devant leur salut à un ver ? Nous sommes non plus chez Macron, qui serait, lui, de l’ordre du plastique, mais chez Pascal : sans Dieu, l’homme n’est qu’une larve. Macron est le nom de cette misère.

Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 1er mai 2017)

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dimanche, 07 mai 2017

Réponses de l'écrivain Mike Kasprzak au questionnaire de la Nietzsche académie

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Réponses de l'écrivain Mike Kasprzak au questionnaire de la Nietzsche académie

Mike Kasprzak est l'auteur du roman d'inspiration nietzschéenne "En guerre dès le matin" aux éditions 5 sens (https://catalogue.5senseditions.ch/fr/fiction-48/101-en-...

Ex: http://nietzscheacademie.over-blog.com

Nietzsche académie - Quelle importance a Nietzsche pour vous ?

Mike Kasprzak - Nietzsche a été un révélateur. J'ai découvert Nietzsche vers la vingtaine, et j'ai été alors plein d'interrogations. Il y avait en moi énormément de germes d'idées qui ne trouvaient pas de réponse dans le monde extérieur. Qui ne trouvaient pas d'écho. Qui étaient en dissonance complète avec ce que je pouvais observer. Et j'ai découvert Nietzsche. Il a alors été ce révélateur. Voire même plus, un confirmateur, pour ne pas dire un affirmateur. Il a été la confirmation, l'alibi à ces interrogations. Non je me trompais pas. J'étais simplement en dehors du monde, de ce monde, et je ne le savais pas. Lire Nietzsche m'a confirmé dans mes idées. Pour revenir à l'auteur en lui même, philosophiquement, Nietzsche a pour moi une importance fondamentale par le fait qu'il est un est des philosophes les plus pragmatiques. Et la philosophie se doit d'être pragmatique, elle doit apporter des réponses directes et concrètes à la vie, la condition humaine, et Nietzsche est sans aucun doute celui qui s'en approche le plus.

N.A. - Être nietzschéen qu'est-ce que cela veut dire ?

M.K. - Bien que le terme « nietzschéen » soit bien souvent décrié, on peut tout de même essayer de lui en donner une définition. Être nietzschéen signifie être en accord avec les préceptes nietzschéens, et, bien que l'on qualifie souvent Nietzsche d’anti-système, en analysant sa philosophie, on peut extraire quelque chose de systématique en elle. Ce système c'est avant tout la déconstruction des mythes, des idoles. La dispersion des mensonges et des illusions. La philosophie nietzschéenne agit avant tout comme un prisme, un prisme qui disperse la lumière blanche pour faire apparaître l'ensemble du spectre visible. Il en est de même avec les faits, les interprétations, les morales. Être nietzschéen c'est lire les faits, les actes, à travers un prisme. La lumière du réel n'est plus simplement blanche, opaque, confuse, elle nous apparaît distincte, discrète, sincère, identifiable et démystifiée. Être nietzschéen, signifie donc, en partie, savoir observer le réel dans tout sa crudité. C'est observer les entrailles du réel. Pour savoir ce que cela veut dire, pour savoir quels sont ces mensonges, ces illusions, il faut lire Nietzsche lui-même.

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N.A. - Quel livre de Nietzsche recommanderiez-vous ?

M.K. - Pour une introduction à Nietzsche, je dirais « Crépuscule des idoles », qui est accessible, condensé, et fulgurant. Une bonne entrée en la matière. De la dynamite. Sinon pour une étude plus en profondeur, je pense que le duo « Généalogie de la morale » et « Par delà bien et mal » sont des lectures indispensables. Je garde « Ainsi parlait Zarathoustra » pour les lecteurs assidus, je ne pense pas qu'il soit recommandable à une personne qui souhaite découvrir Nietzsche. Certains livres pré-Zarathoustra peuvent aussi être une entrée en matière intéressante, comme Le Gai Savoir ou Aurore.

N.A. - Le nietzschéisme est-il de droite ou de gauche ?

M.K. - Si l'on considère la droite et la gauche actuelle française, ni l'un ni l'autre. Malgré tout, si l'on veut essayer de placer Nietzsche sur l'échiquier politique, ce qui est certain c'est que Nietzsche ne serait pas à gauche. Son refus de la démocratie, de l'égalité imposée à tous les hommes, entre autre, font qu'il ne peut pas être à gauche. Cela dit il n'est pas non plus fondamentalement à droite, en précisant en peu plus, Nietzsche serait plutôt du côté des anarchistes de droite, voir même des anarchistes individualistes. La question reste compliquée mais ce qui est sûr c'est qu'il n'est pas de gauche.

N.A. - Quels auteurs sont à vos yeux nietzschéens ?

M.K. - On retrouve du Nietzsche (pour tout un tas de raisons), chez : Hamsun, notamment avec Faim et Mystères, Strindberg, avec Au bord de la vaste mer, Dostoïevski par moments (voir le personnage de Raskolonikov), Calaferte, Hemingway par moment, Julius Evola, Pierre Drieu de la Rochelle, Fante et Bukowski également, et j'en oublie sûrement beaucoup.

N.A. - Pourriez-vous donner une définition du surhomme ?

M.K. - Question difficile tant cette notion a été peu abordée par Nietzsche, mais qui lui confère une espèce de mythe, de place centrale, alors que le surhomme n'est finalement que la pointe de l'iceberg de la philosophie nietzschéenne. Le surhomme c'est premièrement, comme l'indique son article défini « le », l'homme seul. Non pas forcément seul socialement, mais seul face à ses choix, face à ses actes, faces à ses responsabilités et face à son destin. Ensuite le surhomme, c'est l'homme qui affirme,l'homme qui dit oui. C'est un homme qui agit, qui recherche ce que Nietzsche nommait la Volonté de puissance, qui s'en abreuve et s'en épanouit. C'est aussi le sens de la Terre, et en cela le sens de la Vie, c'est l'homme qui accepte sa condition d'être mortel, son destin de mortel, et la souffrance l'accompagnant. C'est l'homme qui finalement accepte de se dire que tout lui est favorable. Le bon comme le mauvais. C'est finalement un homme qui aime et qui aime aimer.

N.A. - Votre citation favorite de Nietzsche ?

M.K. - « Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler. » Aurore.

Ce que la cosmologie celte a encore à nous dire, avec Patrice Lajoye

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Ce que la cosmologie celte a encore à nous dire, avec Patrice Lajoye

Les mythes celtes peuvent nous aider à éclairer les racines profondes de notre identité mais aussi et surtout à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons et les forces à l’œuvre en nous-mêmes.

Avec Patrice Lajoye, historien des religions, spécialiste du monde celte, qui a cofondé la revue Nouvelle Mythologie comparée, aux éditions Lingva et est secrétaire de rédaction des revues Gallia et Histoire des sociétés rurales. Il a publié chez CNRS éditions (collection Biblis), un ouvrage très savant intitulé L’arbre du monde : La cosmologie celte.

Intervenant : Patrice Lajoye (Historien des religions)

Les chevaliers teutoniques avec Sylvain Gouguenheim

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Les chevaliers teutoniques avec Sylvain Gouguenheim

Peu connue dans notre pays marqué par l’épopée des Templiers et dans une moindre mesure par celle des Hospitaliers, l’histoire des Chevaliers teutoniques est au contraire largement étudiée dans l’historiographie germanique. Fils de la croisade, l’Ordre teutonique ou « maison de l’hôpital des Allemands de Sainte Marie de Jérusalem» est à la fois tourné vers les armes, mais aussi vers l’hospitalité au sens propre du terme.

Nous ne connaissons pas la date exacte de sa fondation, que l’on situe entre le mois d’août 1189 et le mois de septembre 1190 alors que Saint-Jean-d’Acre était assiégé. Aux origines, l’ordre ne fut qu’un petit hôpital de campagne fondé par des marchands de Brême et de Lübeck… La fondation vit dans ses premières années quelques difficultés et il faut attendre 1198 pour voir l’Ordre émerger au cours d’une assemblée de princes allemands, de laïcs et d’ecclésiastiques. Quelques siècles plus tard, l’Ordre est confisqué à tort par une vision nationaliste de l’histoire allemande en général et de la Prusse en particulier.

Qui furent donc les chevaliers teutoniques ? Quelle fut l’influence des Templiers et des Hospitaliers sur l’Ordre ? Existe-t-il une spécificité de l’ordre teutonique, de sa règle ? C’est que ce vous propose Sylvain Gouguenheim.

LE PARIS DE CÉLINE par David ALLIOT (2017)

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LE PARIS DE CÉLINE par David ALLIOT (2017)

samedi, 06 mai 2017

Paris, Frankrijk, en de Guillotine Permanente: haalde IS de mosterd bij Robespierre?

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Paris, Frankrijk, en de Guillotine Permanente: haalde IS de mosterd bij Robespierre?

Johan Sanctorum

Ex: https://visionairbelgie.wordpress.com 

Onvoorstelbaar hoeveel “Frankrijkkenners” de laatste dagen in de media zijn opgedoken, naar aanleiding van de presidentsverkiezingen waarvan de 1steronde zich morgen voltrekt. In Knack dook onlangs zowaar zelfs Koen Dillen op, zoon van VB-stichter Karel Dillen en auteur van een Mitterrand-biografie. Het expertendom neemt exponentieel toe met de nieuwswaarde van het onderwerp. Mij hebben ze nog niet gevraagd, niettegenstaande ik regelmatig de Bretoense kust bezoek en een goeie Bordeaux wel kan appreciëren.

Gisteren mocht ook DS-columniste Mia Doornaert, het tragisch geval van een 71-jarige barones die er wil uitzien als een 30-jarige airhostess, haar visie komen toelichten en reclame maken voor haar boek in … Het Nieuwsblad, de volks-simpele versie van De Standaard. Ze had het over vergane glorie, en neen, het ging niet over la Doornaert zelf maar over Frankrijk dus, ooit zelfverklaard uitvinder en exportland nummer 1 van de Verlichting, maar nu in diepe duisternis gehuld. Wat is er aan de hand?

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De Eredienst van het Opperwezen

Die Verlichtingslegendes, we gaan ze niet allemaal terug oprakelen: de heden plat geciteerde rebel/humanist Voltaire (die wel de slavernij verdedigde als het economisch opbracht voor Frankrijk), pedagoog J.J. Rousseau (die zijn eigen kinderen in het weeshuis achterliet), en natuurlijk Maximilien-Marie-Isidore de Robespierre niet te vergeten, de man die de 22ste Prairial van het jaar II (in onze kalender: 10 juni 1794) de Loi de la grande terreur instelde, een wet waarmee werkelijk elke zogezegde tegenstander van de revolutie zonder vorm van proces onder de guillotine kon belanden. Iedereen was verdacht en iedereen moest iedereen bespioneren, in naam van de Vrije Rede en de Macht van het Volk.

Minder bekend is dat Robespierre ook een nieuwe staatsgodsdienst invoerde, namelijk de Eredienst van het Opperwezen (le culte de l’Être suprême), waaraan elke burger tot zijn laatste vezel toegewijd moest zijn, ook weer op straffe van onthoofding. Doet het een belletje rinkelen?

Grote hypotheses worden nu door bovenvermelde experten naar voor gebracht, omtrent de reden waarom Frankrijk, en speciaal Parijs, zo geliefd is bij de IS-strategen om er Bataclan te maken. Zeker speelt het toeristisch aspect een rol, werk met ontspanning combineren, een reis naar Parijs blijft leuk en romantisch. Er is de Arc de Triomphe, het Louvre en de Pont des Arts, waar verliefden hun slotjes vastmaakten tot de brug in 2014 ernstige verzakkingsverschijnselen vertoonde. Zo’n brug kan je dan toch gelijk meteen opblazen. Anderen beweren dat het moslimfundamentalisme Parijs uitkiest als vermaledijd symbool van de westerse goddeloosheid. Of een wraak voor de bombardementen op Syrië.

Maar er is nog een andere hypothese. Misschien is de Franse revolutie, de moeder van alle revoluties, ook wel de moeder van de Jihad-revolutie en de kalifaatdroom, en is die aanslag juist een eerbetoon aan de terreurperiode en zijn culte de l’Être suprême. Of waarom de IS-top misschien wel de mosterd bij Robespierre haalde, in navolging van Lenin, Trotzki, Stalin, Pol Pot en andere leiders die het groot zagen.

Het idee dat een staat een revolutionaire ideologie helemaal kan belichamen, in naam van de totale maakbaarheid, met de verplichte medewerking van alle intellectuelen, maakt ook het fameuze Verlichtingsidealisme tot een obscurant fenomeen waar in de limiet zelfs religieuze bewegingen zich op kunnen inspireren. Anders gezegd: het Verlichtingsideaal leidt in zijn pure vorm tot complete duisternis, te beginnen al met Dr. Guillotin die een machine ontwikkelde om politieke dissidenten op “menselijke wijze” te elimineren, zijnde de Guillotine Permanente.

Die kritiek is uiteraard niet nieuw. De filosofen Max Horkheimer (1895–1973) en Theodor W. Adorno (1903 – 1969) beschreven in hun “Dialektik der Aufklärung” al nauwgezet hoe het Westerse denken dacht de mensheid te bevrijden via de wetenschap en de ratio, terwijl het omgekeerde zich voltrok: een nieuwe, ongekende verknechting aan de permanente technologische revolutie, het wetenschappelijk positivisme, de totale objectivering en manipuleerbaarheid van alles en iedereen, bejaarden die in tehuizen tegen robotjes moeten spreken, enzovoort,- dat alles met medewerking van de massamedia en de ingebedde journalistiek. Het verschil tussen religieus fundamentalisme en extreem techno-materialisme, is maar een kwestie van punten en komma’s. Het onthoofdingsritueel hebben ze alvast gemeen, ook al respecteert de guillotine de Droits de l’Homme.

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French Cancan

Zo bekeken is Frankrijk, bakermat van de Revolutie, het achterlijkste land ter wereld, waar de achterlijkste religie ter wereld zich op fixeert. De implosie van het welbekende Franse chauvinisme tot de huidige j’en ai marre-mentaliteit (het kan me geen kloten meer bommen) en het feit dat de helft niet eens gaat stemmen, heeft veel te maken met dat besef: de republiek is, met haar politieke elites, weinig meer dan de travestie van het Ancien Régime en zijn despotisme.

En veel fundamenteler nog: heel de bevrijdingsideologie die toeterend de 18de eeuw afsloot, heeft twee eeuwen later het monster van het vrijemarktglobalisme gebaard, de totale onderhorigheid van het individu aan de Google’s en Monsanto’s van deze wereld. Zij hebben het politieke vrijheidsideaal, sowieso al een waanidee, helemaal ontledigd en getransformeerd tot onderwerping aan het Gouden Kalf van de vooruitgang. Dat alles, paradoxaal genoeg, gekoppeld aan een duizelingwekkende bureaucratie die het rationele universum doorlopend in goede banen moet leiden via duizenden wetten en wetjes waaraan alleen de hogepriesters van de culte de l’Être suprême ontsnappen.

IS is dus op het juiste adres, het is een beetje thuiskomen, in het zelfgewaande middelpunt van het universum, en Frankrijk wordt, zoals Houellebecq het voorspelt, dé plek waar de Europese sharia zijn intrede doet. Niet als antithese, maar als orgelpunt van de Franse Revolutie, als dat geen grap is.

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De nieuwe intellectuele vague in Parijs is, hoe kan het anders, die van het cynisme en het Titanic-orkest: we gaan naar de haaien, maar met stijl. Aanvoerder is een zekere Michel Onfray (1959), auteur van boeken met veelbetekenende titels als “Décadence”, waarin het einde van de Westerse cultuur wordt aangekondigd. Ik mag generatiegenoot Onfray wel, onder meer voor zijn zin voor humor (“Filosofen die niet kunnen lachen moeten we mijden als de pest”) en zijn anarchistische ingesteldheid.

Zijn boeken verkopen als zoete broodjes, er valt ook met de culturele malaise veel geld te verdienen. Maar het einde van Frankrijk is natuurlijk niet het einde van de wereld. Als de EU uiteenvalt dankzij de Le Pen aan de rechterkant of Mélenchon aan de linkerkant, zie ik best wel mogelijkheden om aan de loi de la grande terreur, zowel de westerse als de Arabische, te ontsnappen en een Europese Renaissance te zien oprijzen die zowel politiek als cultureel nieuwe bakens zet. Als we maar stoppen met alles en iedereen heel de tijd te willen verlichten, want het is net daardoor dat de energieschaarste toeslaat, de luchtkwaliteit zo slecht wordt en het ecofascisme weer zijn eigen versie van terreur verzint.

Ziezo, nu heb ik toch wel iedereen een veeg uit de pan gegeven en kunnen we met een gerust hart de French Cancan dansen waardoor we Décadence helemaal niet hoeven te lezen. Veel beter voor de bloedsomloop zolang we het hoofd niet verliezen. Of zoals het refrein gaat uit een strijdlied van 1793 “C’est la guillotine gaie, c’est la guilloti-ne”.

Sputnik et RT déposeront plainte suite aux accusations portées contre eux par Macron

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Sputnik et RT déposeront plainte suite aux accusations portées contre eux par Macron

Auteur : Sputnik (Russie)

Ex: http://zejournal.mobi 

Margarita Simonian, rédactrice en chef de Sputnik et de RT, a déclaré que les médias déposeront plainte suite aux accusations portées contre eux par le QG d'Emmanuel Macron.

Suite à des accusations portées par le QG du candidat à la présidentielle contre Sputnik et RT concernant une prétendue « diffusion active » de l'information, le service de presse de Sputnik a donné ses commentaires:

« Au moment de la déclaration par le parti de M. Macron concernant une prétendue "diffusion active" de l'information, Sputnik avait publié deux articles basés sur les déclarations publiques du parti En Marche!: l'un contenait le démenti de Macron de l'information sur l'offshore, le second évoquait le dépôt de plainte. De plus, la déclaration des parties n'a pas du tout été évoquée sur les réseaux sociaux de Sputnik. Le QG d'En Marche! n'a pas répondu à Sputnik au sujet des raisons de ces fausses accusations. Sputnik a l'intention de consulter ses avocats concernant les accusations mensongères permanentes du QG d'En Marche! »

Le message officiel du service de presse de l'agence indique que la mention de Sputnik et de RT par le QG de M. Macron dans le contexte de l'enquête n'est pas du tout justifiée. C'est un exemple marquant de la naissance d'un faux qui a pour objectif de tromper la confiance des lecteurs, d'après l'agence.

Margarita Simonian, rédactrice en chef de Sputnik et de RT, a déclaré que les agences attaqueraient le QG de Macron en justice:

"On en a marre de leurs mensonges. On va les attaquer en justice", a-t-elle écrit sur son Twitter.

Le QG de campagne d'Emmanuel Macron, candidat à la présidence française du mouvement En Marche!, a accusé les médias Sputnik et RT d'être impliqués dans la diffusion de l'information concernant la détention, par le politicien, d'un compte offshore aux Bahamas. Cette déclaration du QG a été citée par l'AFP: « Quelques minutes plus tard l'information est apparue sur Twitter et a été "activement diffusée" par les "pages des partisans" du président américain Donald Trump, ainsi que par des comptes proches des sites qui soutiennent le dirigeant russe Vladimir Poutine, par exemple Sputnik et RussiaToday" ».

La rédaction de Sputnik répond à la «marche russe» de Macron

Après les allégations de Mme Le Pen sur de supposés comptes offshores de M. Macron aux Bahamas, l’équipe de ce dernier a entraîné Sputnik dans un scandale sur lequel nous n’avons pourtant jamais rien publié. Lassé de ces accusations de fabrication de fake news, répétées et non documentées, Sputnik France répond par cette lettre ouverte au candidat.

Emmanuel Macron, les rumeurs sur sa vie privée, sa visite au Liban, ses comptes offshores aux Bahamas et l'on en oublie sûrement, tout ceci serait des fabrications de Sputnik France, qui voudrait à tout prix influencer les résultats de l'élection présidentielle, selon l'équipe du candidat En Marche! Cette « litanie russe », cette « marche russe » a rythmé la campagne électorale du candidat, mais elle commence à nuire à la réputation de notre média, dont la rédaction publie cette lettre ouverte.

Monsieur le candidat, 

« La menace russe est partout »: nous sommes prêts à jouer à ce petit jeu tant que les journalistes qui travaillent pour Sputnik France peuvent continuer à exercer librement leur métier. Nous avons répondu à plusieurs reprises aux accusations infondées de la part de l'équipe de M. Macron, en invitant à chaque fois ce dernier et ses représentants au dialogue et à venir s'exprimer librement à notre antenne ou dans nos colonnes.

Si nous réitérons bien volontiers cette invitation, nous souhaitons aussi pointer de doigt une situation grave. Le jour du premier tour, nos journalistes n'ont pas pu travailler, comme le faisaient des centaines de leurs collègues, en raison du rejet de la demande d'accréditation par le QG du candidat Macron.

Plusieurs rejets pour être précis.

D'après un porte-parole d'En Marche!, Sputnik France ne peut être considéré « comme un organe de presse ni comme un média, mais réellement comme une agence de propagande d'État ». Le même porte-parole complimente Sputnik France en nous qualifiant de « phénomène assez singulier » et en assurant qu'il se tient « à la disposition » des autorités russes pour leur « expliquer pièces à l'appui » leur choix de ne pas accréditer Sputnik France.

Laissons d'ailleurs le QG d'Emmanuel Macron et le Kremlin se débrouiller pour communiquer entre eux. Mais puisque c'est de Sputnik France qu'il est question dans ces accusations, nous demandons que soient rendues publiques ces fameuses « pièces à l'appui », pour que les personnes (nous en l'occurrence) qui s'occupent quotidiennement du contenu de https://fr.sputniknews.com/ et de notre journal radiophonique apprennent enfin où se trouvent les « fake news » sur ce site.

D'après les journalistes que nous sommes, ne vous en déplaise, il est pour le moins étrange d'affirmer sans cesse qu'il existe des preuves « de la fabrication de "fake news" par Sputnik France », mais de ne jamais les produire. À chaque accusation infondée, Sputnik a répondu honnêtement et de bonne foi, avec les preuves à sa disposition.

Pourquoi donc l'équipe du candidat Macron ne peut-elle pas se permettre la même chose?

Nous pouvons vous assurer qu'avec l'actualité internationale à traiter en continu, notre rédaction ne peut pas se payer le luxe de passer des heures à inventer des histoires concernant Emmanuel Macron, quand bien même nous en aurions envie.

Pour mémoire, Sputnik est une agence qui existe dans plus de 30 langues et 30 pays. Nous travaillons tous les jours en coordination avec nos collègues dans le monde entier, y compris dans les zones de guerre; ils écrivent tous les jours des articles, font des reportages, parfois au péril de leur vie et donnent des points de vue et des informations que la presse mainstream ne traite jamais. Allez donc leur dire qu'ils ne sont pas journalistes, comme vous l'évoquez.

Votre cheval de bataille, le « péril russe », rapportera très certainement encore quelques suffrages à Emmanuel Macron. C'est votre choix de mener une campagne électorale en partie fondée sur des clichés, au risque de lasser le public avec ces rengaines.

Mais ceci est après tout votre problème. Le plus grave dans cette histoire est de mettre en cause le professionnalisme et l'honnêteté de journalistes travaillant pour un média qui vous déplaît et de faire de celui-ci un bouc émissaire pour votre campagne électorale.

Vous qui reprochez au Front national d'entraver la liberté de la presse parce qu'il refuse d'accréditer certains de nos confrères, n'avez-vous pas le sentiment d'un léger manque de cohérence quand vous refoulez nos reporters de vos propres événements?

Terminons cette lettre par notre traditionnelle invitation à Emmanuel Macron et à son équipe à répondre à nos demandes d'interview et à venir nous présenter leurs preuves de fake news sur Sputnik France.

Peut-être pourront-ils en profiter pour nous donner leur commentaire sur le nombre important de proches du candidat qui ont été décorés alors qu'il était Secrétaire général adjoint à l'Élysée ou ministre de l'Économie, une information révélée par Sputnik France et qui n'a jamais fait l'objet d'accusation en fake news.

Cela se fait à deux jours avant le deuxième tour de la présidentielle.

Source: Sputnik


- Source : Sputnik (Russie)

vendredi, 05 mai 2017

The Promise

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The Promise

When the Young Turk government dragged the Ottoman Empire into the First World War on the side of the Central Powers, their aim was to create a pan-Turkic empire incorporating Turkic lands that were part of the Russian Empire. A major impediment to these plans were the Christian minorities of Eastern Anatolia: the Armenians, Greeks, and Assyrians, who naturally looked to Russia as a potential ally and protector. Thus the Young Turks hatched a plan to exterminate these groups.

The Promise, helmed by Irish director Terry George, is a story from the Armenian genocide, which began with the arrest of the leaders of the Armenian community in Constantinople on April 24, 1915. Most of them were later murdered. Young Armenian men were inducted into the Turkish military, where they were put to work as slave laborers building roads and railroads, then massacred. Older and infirm men, as well as women and children, were marched out of their towns and villages, ostensibly to be relocated to Syria, then massacred. All told, 1.5 million Armenians were killed, as well as 450,000 to 750,000 Greeks and 150,000 to 300,000 Assyrians. Most survivors fled abroad, essentially ridding the heartland of the Empire, which is now modern-day Turkey, of Christians.

The Promise is an excellent movie: a visually sumptuous, old-fashioned period film — a story of love, family, and survival set against the backdrop of a decadent and crumbling empire, the First World War, and the 20th century’s first genocide. In terms of visual grandeur and emotional power, The Promise brought to mind David Lean’s Doctor Zhivago. Although some have criticized The Promise for making the Armenian genocide the backdrop of a love triangle, what did they expect? A documentary? Besides, The Promise is no mere chick flick. It is a genuinely moving film, with a host of excellent performances, not just a predictable, cardboard melodrama — as fun as those can be. And although the comparison actually cheapens this film, if you like historical soaps like Masterpiece Theatre, Downtown Abbey, and Merchant-Ivory films — or high-order chick flicks like Anthony Minghella’s The English Patient — you will love The Promise.

Another delightful, old-fashioned feature of The Promise is its original orchestral score by Lebanese composer Gabriel Yared, who incorporates Armenian music. There is also gorgeous music in a church scene in which the great Armenian composer and musicologist Father Komitas [2] is portrayed singing on the eve of his arrest along with the other leading Armenians of Constantinople. (He survived but was driven mad by his ordeal and never composed again.)

The Promise focuses on Mikael Boghosian (Oscar Isaac), a young Armenian from a small village in southern Turkey who takes the dowry from his betrothal (the promise of the title) to Marak (Angela Sarafyan) to enroll in the Imperial Medical Academy in Constantinople. There he meets and falls in love with Ana Khesarian (Charlotte Le Bon), the French-educated daughter of a famous Armenian violinist, who is the lover of American journalist Chris Myers (Christian Bale). When the genocide begins, Mikael’s wealthy uncle is arrested, Mikael is conscripted as a slave laborer, and Ana and Chris work to document the atrocities and save lives. Eventually Mikael makes his way back to his village, finds his family, and marries his betrothed. He then encounters Ana and Chris and joins forces with them to try to save his family, his village, and other Armenians.

All the leading characters in The Promise are convincingly three-dimensional and well-performed. Oscar Isaac is excellent as Mikael, as is Charlotte Le Bon in the role of Ana. Every Christian Bale fan, of course, will want to see this film. Although this is not his most compelling character, it is an enjoyable performance nonetheless. My favorite minor character was Mikael’s mother Marta, played by the charismatic, husky-voiced Persian actress Shohreh Aghdashloo.

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I recommend that all my readers see The Promise. It is worth seeing simply as a film, but it is also worth seeing to send a message. For powerful forces are working together to make sure that you do not see this film. A movie about the Armenian genocide is viewed as a threat by the Turkish government and the organized Jewish community, both of which oppose designating the Armenian tragedy a genocide. The Turks wish to evade responsibility, and the Jews fear any encroachment on their profitable status as the world’s biggest victims. Before the film’s release, Turkish internet trolls spammed IMDb [3]with bogus one-star reviews. Since the film’s release, the Jewish-dominated media has given the film tepid to negative reviews. Given the film’s obvious quality, I suspect an organized campaign to stifle this film. Don’t let the bastards win.

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For many years, I illustrated the Jewish will-to-power compared to other market-dominant minorities with the story of Kirk Kerkorian’s purchase of MGM Studios. Kirk Kerkorian was a self-made Armenian-American billionaire. At his peak, he was worth $16 billion and was the richest man in California. In 1969, Kerkorian bought MGM, and instead of seeing it as an opportunity to influence the culture by making movies and television shows, he sold off a lot of its properties and basically turned it into a hotel company. Before he died at the age of 98, however, Kerkorian realized the cultural value of movies and bankrolled The Promise with $100 million.

Over his lifetime, Kerkorian gave away more than $1 billion, spending most of it on helping the Republic of Armenia. If only white American billionaires had a shred of this sort of ethnic consciousness, White Nationalism would be flourishing. Until such figures emerge and start taking media power seriously, the Western mind will be nothing more than a battleground over which highly-organized Levantines fight for control. From a White Nationalist point of view, of course, this is an intolerable situation. But anything that challenges Jewish media hegemony is in the long-term interests of whites. White Nationalism, moreover, has many Armenian allies and well-wishers. So I regard The Promise not just as an excellent film, but as a positive cultural and political development. Thus we should wish it every success.

I can hardly wait for a movie about Operation Nemesis [4].

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

URL to article: https://www.counter-currents.com/2017/05/the-promise/

URLs in this post:

[1] Image: https://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2017/05/The_Promise_2016_film.jpg

[2] Komitas: https://en.wikipedia.org/wiki/Komitas

[3] spammed IMDb : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Promise_(2016_film)#IMDb_pre-release_voting_controversy

[4] Operation Nemesis: https://www.counter-currents.com/2015/07/operation-nemesis/

 

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NIETZSCHE’S ENLIGHTENMENT

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NIETZSCHE’S ENLIGHTENMENT

The German philosopher is not the proto-postmodern relativist some have mistaken him for.

Since his death in 1900, the philosopher Friedrich Nietzsche has had the unfortunate distinction of being blamed for three catastrophes to have befallen Western civilisation. He was blamed for the First World War, when his inflammatory and bellicose writing became cult reading not only for Europe’s restless youth, yearning for blood sacrifice at the beginning of the 20th century, but also for a German military class adjudged to have initiated that catastrophe.

As if being charged for one world war wasn’t bad enough, Nietzsche was also blamed for the Second World War, with his talk of superior ‘Supermen’ [Übermenschen] crushing the ‘decadent’ and ‘weak’ selectively appropriated by Hitler and the Nazis. This was despite the fact that Nietzsche loathed German nationalism and especially despised anti-Semites for their pathetic resentment.

And thirdly, in the past 50 years, Nietzsche has been blamed for a more silent disaster: the rise of relativism and the idea that there is no such thing as objective truth. Seldom now, especially in academia, do you now read the word ‘truth’ written without those doubting – and even contemptuous – inverted commas. One of the most resilient doctrines of our times is that all knowledge depends on who is saying it and for what motive. This relativism is invariably traced back to Nietzsche.

This is largely to do with French philosopher Michel Foucault’s rehabilitation of Nietzsche. Foucault’s writing on power and knowledge in the 1960s and 1970s, which has been widely disseminated in society ever since, drew upon quotes from Nietzsche that ‘truth’ stems from the desire for power and has no eternal objective foundation. In his landmark lectures, ‘Truth and Juridical Forms’, delivered in 1973, Foucault said of the myth of ‘pure truth’: ‘This great myth needs to be dispelled. It is this myth which Nietzsche began to demolish by showing… that behind all knowledge [savoir], behind all attainment of knowledge [connaissance], what is involved is a struggle for power. Political power is not absent from knowledge, it is woven together with it.’

I believe that it’s time that the great man and free-thinker par excellence was reclaimed by the school of the Enlightenment

When you hear cries on campus or in academic literature these days that knowledge, truth or science are but ‘white’ or ‘male’ inventions, look no further than Foucault to discover from where this rhetoric came. And because Foucault is open in his debt to Nietzsche, he helped to raise Nietzsche to his current status as the godfather of postmodernist relativism.

He has consequently been maligned as the source of our nihilist discontents. In Allan Bloom’s The Closing of the American Mind (1987), a key work in the Culture Wars, Bloom complained that Nietzsche was behind the emergent spirit of nihilism in academia, the fount of the corrosive culture of relativism eating away at the values of liberal democracy. ‘Nobody really believes in anything anymore’, wrote Bloom, ‘and everyone spends his life in frenzied work and frenzied play so as not to face the fact, not to look into the abyss. Nietzsche’s call to revolt against liberal democracy is more powerful and more radical than is Marx’s.’

Elsewhere, in Experiments Against Reality (2000), conservative commentator Roger Kimball damns ‘Nietzscheanism for the masses, as squads of cozy nihilists parrot his ideas and attitudes. Nietzsche’s contention that truth is merely “a moveable host of metaphors, metonymies and anthropomorphisms”, for example, has become a veritable mantra in comparative literature departments across the country.’ More recently, Peter Watson opened his 2014 work The Age of Nothing with the following questions on the book’s very first page: ‘Is there something missing in our lives? Is Nietzsche to blame?’

But is Nietzsche really to blame? And was he really a relativist? I would say that he isn’t and he wasn’t. I believe that it’s time that the great man and free-thinker par excellence was reclaimed by the school of the Enlightenment.

Nietzsche is often invoked favourably by relativists, or denounced by their detractors, for an infamous statement near the beginning of his 1878 work, Human, All Too Human. It reads: ‘there are no eternal facts, nor are there any absolute truths’.  Yet elsewhere in the same book he exhorts the values of ‘rigorous reflection, compression, coldness, plainness… restraint of feeling and taciturnity’. Thus spoke the real, authentic language of Nietzsche’s rational, harsh and demanding philosophy – not the lazy relativism of legend and hearsay. And the most interesting and telling thing about Human, All Too Human is that it is actually dedicated by the author to Voltaire, one of the principal propagators of the Enlightenment.

This shouldn’t surprise us. Nietzsche, after all, attacked superstition, religious dogma and uncritical, unexamined and outdated ways of thinking – just as Voltaire did. They both believed that Christianity’s god was dead. And they believed in thinking for yourself and daring to challenge the consensus. As Nietzsche later reflected: ‘Voltaire is, in contrast to all who have written after him, above all a grand seigneur of the spirit: precisely what I am, too.’ When writing Ecce Homo in the late 1880s, Nietzsche sought to resurrect the Voltairean spirit in Europe, which he felt by his times had been washed away by pessimistic Romanticism. ‘Voltaire still comprehended umanità in the Renaissance’, Nietzsche wrote, ‘the cause of taste, of science, of the arts, of progress itself and civilisation’.

In Human, All Too Human, Nietzsche in turn denounces Jean-Jacques Rousseau, the writer many claim birthed Romanticism. ‘It’s not Voltaire’s temperate nature, inclined to organising, cleansing and restructuring, but rather Rousseau’s passionate idiocies and half-truths that have called awake the optimistic spirit of revolution, counter to which I shout: “Ecrasez l’infame!” [‘crush the infamous thing!’— referencing Voltaire’s cry against superstition]. Because of him, the spirit of the Enlightenment and of progressive development has been scared off for a long time to come: let us see (each one for himself) whether it is not possible to call it back again!’

Truths were to be obtained and striven for, but they were always to be tentatively held, ready to be jettisoned when they were disproved or no longer useful

Nietzsche believed in truth, albeit of an unstable, contingent, perspectival and disposable variety. He believed in constant experimentation and argument. His Übermensch forever goes beyond and above. This is why they had to struggle, because truth was difficult but ultimately necessary to obtain through free-thinking and reason. As he wrote in Daybreak (1881): ‘Every smallest step in the field of free thinking, and of the personally formed life, has ever been fought for at a cost of spiritual and physical tortures… change has required its innumerable martyrs… Nothing has been bought more dearly than that little bit of human reason and sense of freedom that is now the basis of our pride.’ Far from being casual about truth, Nietzsche cared deeply about it. And any truth we held had to earn its keep. ‘Truth has had to be fought for every step of the way, almost everything else dear to our hearts, on which our love and our trust in life depend, had to be sacrificed to it’, he wrote later in 1888 in The Antichrist.

Nietzsche believed truths had to be earnt. He believed we had to cross swords in the struggle for truth, because it mattered so dearly, not because ‘anything goes’. We had to accept as true even that which we found intolerable and unacceptable, when the evidence proved it so. All points of view certainly are not valid. Walter Kaufmann, who began the mainstream rehabilitation of Nietzsche after the Second World War, concluded in the fourth edition of his classic Nietzsche: Philosopher, Psychologist, Antichrist (1974): ‘Nietzsche’s valuation of suffering and cruelty was not the consequence of any gory irrationality, but a corollary of his high esteem of rationality. The powerful man is the rational man who subjects even his most cherished faith to the severe scrutiny of reason and is prepared to give up his beliefs if they cannot stand this stern test. He abandons what he loves most, if rationality requires it. He does not yield to his inclinations and impulses.’

Of course our truths aren’t eternal. Times change. While Nietzsche’s quote that ‘there are no eternal facts’ has been appropriated by relativists, this statement is entirely consistent with our Popperian approach to truth today: we hold on to truths before new evidence comes along to prove otherwise. Copernicus had fathomed the truth until Galileo came along with a better one. Newton’s physics were right until Einstein supplanted them. The science of tomorrow will inevitably disprove the science of today.

Nietzsche was in the end a radical empiricist – a self-declared enemy of ideology, ideologues and people who cling dogmatically to systems, beliefs and ‘-isms’

Truths were to be obtained and striven for, but they were always to be tentatively held, ready to be jettisoned when they were disproved or no longer useful. Nietzsche wrote how contingent truths were useful for our everyday lives: ‘One should not understand this compulsion to construct concepts, species, forms, purposes, laws… as if they enable us to fix the real world; but as a compulsion to arrange a world for ourselves in which our existence is made possible. We thereby create a world which is calculable, simplified, comprehensible, etc, for us.’ Not all points of view were equally valid, because some were useful, and others were useless.

Nietzsche was in the end a radical empiricist – a self-declared enemy of ideology, ideologues and people who cling dogmatically to systems, beliefs and ‘-isms’. He deplored Kantian metaphysics for the same reason he decried Rousseau’s Romanticism: both were detached from the here and the now of real life. Both told us nothing about what was important or useful.

Truths do change with the times. Our truths are not eternal and do indeed evolve, and not all truths are ‘equally valid’. They have to prove their worth. Nietzsche put it so in a youthful letter to his sister, ‘if you wish to be a devotee of truth, then inquire’. What champion of the Enlightenment would argue with that?

Patrick West is a spiked columnist. His new book, Get Over Yourself: Nietzsche For Our Times, will be published on 1 August by Imprint Academic. Preorder it here. Follow him on Twitter: @patrickxwest

For permission to republish spiked articles, please contact Viv Regan.

18:31 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nietzsche, allemagne, philosophie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 04 mai 2017

1917 : les Etats-Unis entrent en guerre

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Bernhard Löhri

1917 : les Etats-Unis entrent en guerre

Cette entrée en belligérance a révolutionné durablement la communication politique

Il y a cent ans, la politique américaine mettait un terme définitif à son isolationnisme, celui qu’avait préconisé la Doctrine de Monroe (« L’Amérique aux Américains »). Cette doctrine impliquait la neutralité américaine dans tous les conflits qui déchiraient l’Europe. En 1917, les Etats-Unis disent adieu à cette neutralité et entrent en guerre aux côtés des Alliés franco-britanniques. Le Président américain James Monroe avait souligné, dans les années 1820,  que les Etats d’Amérique entraient dans un processus irréversible d’indépendance et se détachaient ainsi des puissances européennes, du Vieux Monde. Monroe évoquait alors l’émergence de deux sphères politiques (le Vieux et le Nouveau Mondes) et l’avènement d’un principe de non immixtion des Etats-Unis d’Amérique dans les conflits européens. Suite à cette déclaration de leur Président, les Etats-Unis ont pu développer une stratégie hémisphérique brillante, ont consolidé leurs acquis territoriaux et les ont protégés. L’Europe, elle, ne s’occupait que d’elle-même en cette période post-napoléonienne : elle entendait conférer aux Etats qui la constituaient une épine dorsale constitutionnelle destinée à les stabiliser. Pendant ce temps, les Etats-Unis bâtissaient leur propre Etat aux dimensions continentales, avec la ferme intention de le rendre militairement invulnérable. Sur le plan de la sécurisation militaire, les Etats-Unis acquièrent, dans le dernier tiers du 19ème siècle, l’Alaska et annexent les Iles Hawai, parachevant de la sorte leur projet stratégique. En entrant en belligérance dans la première guerre mondiale, déclenchée en Europe par les puissances européennes, les Etats-Unis manifestent ipso facto la prétention d’agir activement sur la scène mondiale, en y imprimant leur volonté, comme l’histoire ultérieure le démontrera.

L’entrée en guerre des Etats-Unis a surpris car, à l’automne 1916, le Président américain Woodrow Wilson avait fait campagne pour les Démocrates avec le slogan ‘He kept us out of war !’ (« Il nous a maintenu hors de la guerre »). Il a été réélu. Se maintenir hors de la guerre qui faisait rage en Europe fut le message principal du mouvement politique animé par Wilson. Mais cette promesse n’a duré que quelques mois, au bout desquels les Etats-Unis sont bel et bien entrés en guerre. Une victoire des puissances centrales, c’est-à-dire l’Empire allemand, l’Empire austro-hongrois, avec la Bulgarie et l’Empire ottoman comme partenaires mineurs, était parfaitement envisageable au printemps de 1917. L’entrée en guerre des Etats-Unis, d’abord contre l’Allemagne seule, peut donc être considérée comme décisive dans la défaite des puissances centrales. La supériorité des Alliés en troupes et en armes a fait la décision au détriment de l’Allemagne sur le front occidental.

doughboy.jpgSur les plans idéologique et moral, cette entrée en guerre a été décrite comme « une croisade nécessaire contre les monarchies militaristes et autoritaires de l’Empire allemand et de l’Autriche-Hongrie ». A cela s’ajoute la conscience d’une mission quasi religieuse et bien précise : « Rendre la monde sûr pour la démocratie ». Mais ce conglomérat de moralisme et d’idéologie à connotations puritaines était pur discours : derrière lui se profilaient des motivations essentiellement économiques. Les dettes de guerre inter-alliées, soit les dettes contractées entre Alliés et celles contractées entre les Alliés et les puissances associées, avaient pour créancier principal les Etats-Unis et comme débiteur principal la Grande-Bretagne : cette dernière avait contracté la grosse masse de ses endettements auprès du gouvernement fédéral américain. Au total, les crédits pris sur le système financier américain s’élevaient à un capital de 26,5 milliards de dollars (somme sur laquelle intérêt était dû). Une victoire des puissances centrales aurait eu des conséquences considérables sur le système financier américain. Il fallait l’éviter à tout prix. En entrant en guerre, Wilson rendait un immense service aux intérêts vitaux du secteur financier américain.

Dans l’espace-temps qui va de l’automne 1916 au printemps 1917, nous avons assisté à un renversement total de l’opinion publique aux Etats-Unis. Ce renversement inaugure dans l’histoire mondiale l’avènement du marketing politique moderne et du modelage médiatique des mentalités. Le plus important des experts en ce façonnage des mentalités nouvelles fut Edward Louis Bernays, né à Vienne en 1891. On le considère désormais comme le père des techniques de « relations publiques » et de l’art des « spin-doctors ». Ce fut lui qui transforma la notion de « propagande », la débaptisa en « relations publiques ». Il était fasciné par la capacité à « produire des opinions ». Bernays était l’un des neveux de Sigmund Freud. Il s’est efforcé de populariser les thèses psychanalytiques de Freud aux Etats-Unis. Bernays était fasciné par l’idée freudienne qu’il existait des forces cachées et irrationnelles qui poussaient les hommes à l’action. Il avait reconnu le fait que les sociétés humaines étaient dirigées sur les plans économique, politique et social par une poignée d’hommes puissants « qui tiraient les ficelles de l’opinion publique » après avoir donné les directives adéquates. Quand il a fallu, en 1916/1917, faire basculer l’opinion publique américaine et lui faire accepter l’entrée en guerre du pays-continent, le jeune Edward Bernays prit contact avec le « Committee on Public Information », chargé de préparer à la guerre et au sang à verser tous ceux qui doutaient du bien fondé d’une immixtion américaine dans la grande guerre européenne, et, finalement, l’opinion publique toute entière des Etats-Unis. Bernays a eu l’intelligence de faire miroiter aux opinions publiques américaine et européenne l’idée d’un nouvel ordre mondial sécurisé et pacifique, que les armées américaines allaient promouvoir par leur engagement dans les combats. « Rendre le monde sûr pour la démocratie » (« Make the world safe for democracy »), tel était son slogan-clef, celui qui devait présenter l’entrée en guerre comme le seul projet possible.

Après la fin des hostilités, Bernays accompagna la délégation américaine regroupée autour du Président Wilson lors des conférences de la paix de la banlieue parisienne. Il s’est rapidement aperçu que le champ d’application de sa praxis d’influence des sociétés pouvait s’étendre non seulement en temps de guerre mais aussi en périodes de paix. Il voyait la nécessité de créer « une ingénierie du consensus » (« engineering of consent »), c’est-à-dire, à ses yeux, une nouvelle science basée sur les techniques de la formation des opinions.

Bernhard Löhri.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°14/2017, http://www.zurzeit.at ).

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De la psychologie des masses selon Edward L. Bernays

En 1892, la famille de Bernays quitta Vienne pour émigrer aux Etats-Unis, où Bernays se consacra à l’étude des opinions publiques. Il façonna ses campagnes d’influence des opinions sur base de ses connaissances en psychologie des masses. Ses arguments :

  • Lorsque nous comprenons les mécanismes et les motivations de la pensée en groupe, il nous est simultanément possible de contrôler et de téléguider les masses sans qu’elles le sachent et selon notre propre volonté.

Lorsque Bernays, âgé de 25 ans, a constaté que l’opinion américaine basculait dans le sens des bellicistes et se mettait à vouloir la guerre contre l’Empire allemand, il s’est senti appelé et a voulu servir sa nouvelle patrie. Devenu expert, son influence fut également profonde dans l’élaboration des stratégies de marketing, dans la promotion des produits à vendre. Bernays est celui qui, le premier, a bien vu que les sociétés humaines ne sont pas des systèmes objectifs de besoins rationnels mais des systèmes animés par des désirs subjectifs. Par conséquent, la question qui ne cessait de se poser était la suivante : « Comment des stratégies d’influence peuvent-elles s’utiliser pour piloter le comportement des hommes ? ».

Dans les années 1920, Bernays conféra au Président Calvin Coolidge l’image d’un « society-tiger ». Il induisit l’idée du « Bacon & Eggs » comme nouvelle variante du petit déjeuner et travailla à faire accepter les femmes fumeuses, tout comme, plus tard, il oeuvra dans les lobbies anti-tabac.

 

mercredi, 03 mai 2017

L’hypocrisie de la « communauté occidentale des valeurs » face aux régimes qu’elle n’aime pas

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L’hypocrisie de la « communauté occidentale des valeurs » face aux régimes qu’elle n’aime pas

Quand l’appel à la « démocratie » n’est qu’un prétexte…

Entretien avec le porte-parole de la FPÖ en politique étrangère au Parlement autrichien, le Dr. Johannes Hübner

Propos recueillis par Bernard Tomaschitz

Q. : Dr. Hübner, les Turcs se sont prononcés le 16 avril dernier en faveur de la modification constitutionnelle voulue par le Président Erdogan. Assiste-t-on à l’avènement d’un nouvel Etat autoritaire voire d’une nouvelle dictature aux portes de l’Europe ?

JH : S’il faut croire les médias, il y a toute une série d’Etats autoritaires et de dictatures aux portes de l’Europe. On peut dire à la rigueur que le Maroc est sur la bonne voie démocratique mais on ne peut affirmer la même chose pour l’Algérie et certainement pas pour la Libye qui est devenu un Etat failli. L’Egypte est une dictature. Si on prend les Etats du Golfe, nous découvrons parmi eux des monarchies absolues, quasi féodales. Quant à l’Irak, la Syrie et l’Afghanistan, mieux vaut ne rien en dire.

La Turquie n’est pas un Etat autoritaire : elle conserve toutes ses institutions démocratiques. La république présidentialiste, qui vient d’être établie suite au référendum d’avril, est taillée en fait sur le modèle français car, désormais, les prérogatives du président turc équivalent désormais à celles de son homologue de Paris. Reste à voir, bien sûr, si ce présidentialisme turc demeurera dans un cadre bien policé, semblable à celui de la France, ou s’il basculera dans la dictature comme en Egypte.

Q. : Le président américain Donald Trump a félicité Erdogan par téléphone, alors que ce même président américain adopte un ton nettement plus ferme et plus critique à l’égard du président russe Vladimir Poutine. Comment doit-on juger Erdogan d’une part, Poutine d’autre part, à l’aune de la démocratie et de l’autoritarisme ?

JH : Il faut savoir une chose dès le départ : la démocratie et les droits de l’homme ne sont que des prétextes pour la politique extérieure américaine, pour une bonne part de la politique extérieure des Etats européens et pour les médias dominants. Un prétexte pour mettre en scène une confrontation à l’échelle internationale. C’est évident quand on regarde ce qui se passe : Poutine est critiqué en permanence, il est diffamé et traité d’ « autocrate », on lui inflige des sanctions alors que les monarchies du Golfe ou l’Egypte, qui sont des alliées importantes des Etats-Unis ne sont nullement importunées ; et dans le cas de l’Egypte, reçoivent des subsides s’élevant à des milliards de dollars par an. Le but recherché est de pouvoir punir des régimes mal aimés ou des régimes qui refusent de se laisser aligner de force, en trouvant des prétextes qui cadrent plus ou moins avec les principes de cette « communauté occidentale des valeurs ». Je ne crois pas qu’Erdogan sera dans l’avenir mieux traité que Poutine : j’en veux pour preuves les dernières proclamations de certains hommes politiques européens et américains et les campagnes médiatiques contre la Turquie. Je pense qu’Erdogan finira bientôt par figurer sur la même liste que les dirigeants iraniens, russes ou ressortissants d’autres pays mal aimés.

Q. : Tout dépendra, bien sûr, de la façon dont se comportera Erdogan vis-à-vis de la politique de l’OTAN…

JH : Exact. C’est ainsi que j’interprète les félicitations adressées par Trump au Président turc. Elles équivalent à un dernier avertissement, qui exhorte la Turquie à rester dans les rangs. Quant à savoir si la Turquie y restera, je ne le pense pas vraiment. Si vous vous souvenez, le premier geste d’Erdogan, après le putsch manqué de juillet dernier, a été d’appeler Poutine pour s’excuser suite à la destruction de l’appareil russe par l’aviation turque, au-dessus du territoire syrien. Ce premier geste en politique extérieure équivaut à dire qu’en Turquie on part désormais du principe que les Etats-Unis n’ont peut-être pas soutenu activement le putsch mais l’ont au moins toléré tacitement ou n’ont pas fourni les renseignements qu’ils possédaient sur les putschistes aux autorités turques.

Je pars de l’hypothèse que la Turquie, à moyen terme, quittera l’OTAN et abandonnera son alliance avec les Etats-Unis, du moins si Erdogan se maintient au pouvoir. Reste à savoir si ce nouvel infléchissement de la politique extérieure turque conduira ou non à une alliance solide avec la Russie et avec l’Iran, que craignent les médias occidentaux. Toutefois, vu les configurations qui se dessinent dans la région et vu les conflits d’intérêts divergents et convergents qui s’y opposent, cet infléchissement anti-occidental semble parfaitement inscrit dans les astres…

Q. : Quant à la rage contre Poutine, elle n’est pas due aux discriminations qu’il imposerait soi-disant aux homosexuels, mais à ses tentatives constantes d’empêcher tout élargissement de l’OTAN vers l’Est…

JH : Les motifs invoqués pour imposer les sanctions et pour marginaliser la Russie sont de pures fabrications. L’affaire de la Crimée et le conflit en Ukraine orientale relèvent également de mises en scène tout comme, il y a quelques années, les procès intentés aux Pussy Riots ou à l’oligarque Mikhail Chodorkovski, et l’assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa. Ce sont là des types d’événements qui sont instrumentalisés sans arrêt au fil du temps pour servir de coups de bélier contre un régime qui déplait. Ces coups de bélier sont assénés par des politiciens et des médiacrates portant hypocritement le masque de défenseurs des droits de l’homme, de la démocratie, du pluralisme, de la liberté d’opinion, etc. Cela permet de se donner bonne conscience. S’il n’y avait pas eu la Crimée, on aurait trouvé autre chose.

Q. : S’il faut croire les médias dominants, un autocrate règnerait également aux portes de l’Autriche, dans un pays de l’Union européenne : c’est Viktor Orban, le Hongrois. Comment percevez-vous cette hostilité au dirigeant de notre pays voisin ?

JH : S’il faut croire ces médias, l’autocratisme se répandrait encore ailleurs en Europe, en Pologne, par exemple. Partout où le catalogue des « belles valeurs » de l’Union européenne n’est pas repris tel quel et in extenso, il y aurait autocratie. Pour la nomenklatura eurocratique, les choses sont très simples : qui n’est pas avec nous (à 100%), est un autocrate. Car seul un autocrate a la toupet de vouloir pratiquer une autre politique que celle que préconisent les dirigeants de l’UE, Angela Merkel et les partis qui les soutiennent.

Q. : Cette hostilité à l’endroit de la Pologne et de la Hongrie ne vient-elle pas du fait que ces pays jettent un autre regard sur la politique eurocratique relative aux réfugiés ?

JH : Permettre une immigration massive et incontrôlée est une valeur désormais cardinale dans les canons imposés par la mauvaise élite européenne. Tous sont obligés de l’accepter. Mais ce n’est pas seulement cette volonté malsaine de vouloir faire accepter cette politique migratoire délirante : on reproche aux Hongrois et aux Polonais de ne pas s’aligner sur certaines politiques sociales abracadabrantes, on leur reproche aussi leur politique culturelle, de ne pas prolonger les subsides à des théâtres de gauche véhiculant la junk culture occidentale, de ne pas soutenir des médias de gauche pro-européens. On leur reproche notamment de développer des « structures parallèles » à l’Union européenne comme le « Groupe de Visegrad ». On n’aime pas non plus les politiques en faveur de la famille traditionnelle que développent ces pays. On s’insurge devant leurs réticences à accepter les élucubrations du gendérisme, devant leur rejet des « alternatives sociétales » (c’est-à-dire homosexuelles, etc.) et ainsi de suite… Le parti de Kaczynski en Pologne et Viktor Orban en Hongrie sont ouvertement en état de confrontation avec les lignes préconisées par la fausse élite européenne.

Q.: On craint aussi, en haut lieu, que le Président serbe Aleksandar Vucic, nouvellement élu, révèlerait des tendances autoritaires et serait prêt à suivre les exemples d’Orban et de Poutine. Que faut-il en penser ?

JH : Cette crainte vient du fait que Vucic a tenté naguère de se détacher de la tutelle que cherchaient à lui imposer l’OTAN et l’UE. Il a multiplié les contacts avec la Russie, notamment pour obtenir des armes. La Serbie va recevoir des Mig-29, presque gratuitement. Tout cela sont de entorses infligées aux règles de bienséance imposées par la « communauté occidentale des valeurs ». Qui enfreint ces règles reçoit automatiquement l’étiquette d’ « autocrates », est considéré comme « un danger pour la démocratie » parce que de telles accusations permettent de miner son pouvoir et son crédit.

Lier un adversaire ou un récalcitrant à l’idée d’autocratisme et répéter ces accusations interminablement est un bon expédient pour amener le consommateur moyen à dénigrer les hommes politiques visés, à les prendre pour des « mauvais », sans devoir utiliser son intelligence critique. Et puisqu’il s’agit de « mauvais », on peut tout leur faire, on peut mobiliser contre eux des moyens que l’on n’oserait pas utiliser autrement.

(entretien paru dans « zur Zeit », Vienne, n°17/2017, http://www.zurzeit.at ).

Réactivation du nationalisme hindou en Inde

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Georg Immanuel Nagel :

Réactivation du nationalisme hindou en Inde

La politique d’apaisement face aux musulmans prend fin : les nationalistes hindous font face aux islamistes

Le prêtre hindou Yogi Adityanath, 44 ans, est considéré comme le chef spirituel d’un mouvement politique dénommé « Hindutva », que l’on traduit généralement en Occident comme le « nationalisme hindou ». Sur le plan culturel, ce mouvement entend revenir aux racines de la religion hindoue et lutte contre toutes les influences étrangères. Il vise principalement l’islam mais n’épargne pas le christianisme importé par les missionnaires occidentaux.

L’ « Hindutva » téléguide un parti, le « Bharatiya Janata Party » (BJP). En 2014, lors des élections, il a enregistré un franc succès et a pu s’affirmer contre le parti du « Congrès national indien », d’obédience séculière et social-libérale. Depuis cette victoire électorale, le BJP a pu nommer l’un des siens premier ministre, Narendra Modi, chef du gouvernement. Peu avant le déroulement des élections, Adityanath avait annoncé la couleur : le résultat de ces élections allait, de toutes les façons, sonner le glas de la politique d’apaisement face aux musulmans. Ces fortes paroles furent immédiatement suivies d’actes : on fit ferme plusieurs abattoirs musulmans. Pour les Hindous, en effet, les vaches sont des animaux sacrés et les Hindous sont plutôt végétariens : ils n’admettent pas, de ce fait, l’existence d’abattoirs « halal ».

Adityanath est devenu le ministre-président de l’Etat d’Uttar Pradesh, après avoir provoqué un véritable séisme électoral. Cet Etat de l’Union indienne compte 200 millions d’habitants. Il est le plus peuplé d’Inde. Cette position est considérée comme l’une des plus importantes du pays. Quelque 80% des habitants de l’Uttar Pradesh sont hindous, le reste est principalement musulman. Les adhérents à la religion de Mohammed sont donc en minorité, ce qui ne les empêche pas de se méconduire de plus en plus fréquemment. Là-bas aussi, l’islamisme fondamentaliste, prompt à déchaîner la violence, a le vent en poupe.

En acquérant le titre de ministre-président de l’Uttar Pradesh, Adityanath est sorti de l’ombre pour marcher sous les feux de la rampe. Il a toutefois été longtemps membre du parlement et n’était nullement un inconnu. Ce qui a changé, c’est que le mouvement religieux parapolitique qu’il a présidé ne peut plus être considéré comme une marge sans importance de la vie politique indienne. Le nationalisme hindou connaît diverses tendances. La plus forte de celles-ci était représentée par les libéraux (à degrés divers), parmi lesquels il faut compter le premier ministre Modi. Avec l’accession d’Adityanath au pouvoir dans l’Uttar Pradesh, qui a néanmoins reçu l’appui de Modi, les durs du mouvement donneront davantage le ton dans les années à venir.

Adityanath incarne un type nouveau d’homme politique : celui qui a d’abord été un chef religieux avant d’être un chef politique. Avant qu’il n’ait atteint l’âge de trente ans, il était déjà l’hiérarque supérieur d’un temple de Gorakhpur. Il parvenait à attirer de nombreux sympathisants de sa cause. Leur nombre n’a cessé de croître. Sur le plan religieux, sa principale promesse électorale a été de faire bâtir un temple hindou dédié au dieu Rama, là où, précisément, se trouvait jadis une énorme mosquée que la foule des Hindous avait brûlé de fond en comble en 1992. Mais la politique préconisée par Yogi Adityanath ne se borne pas au symbolisme religieux.

En effet, les médias dominants en Occident aiment à répandre l’idée d’une Inde qui se rapproche des valeurs occidentales, qui glisse lentement mais sûrement vers le libéralisme et la modernité. Ce ne sera plus le cas avec une personnalité comme Adityanath. Il passe pour un religieux radical, pour le représentant des intérêts des Hindous, refusant tout compromis, parce que ces derniers représentent finalement l’immense majorité de la population. Il avait acquis la notoriété dans le pays après avoir organisé des manifestations de masse. Lors de l’une d’elles, il avait eu ces paroles : « S’ils tuent un seul d’entre les nôtres, nous tuerons cent des leurs ».

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En 2002, Adityanath avait créé un mouvement de jeunesse, l’ « Hindu Yuva Vahini », que les critiques libéraux qualifient d’ « extrémiste » et de « militant ». Les nationalistes hindous considèrent toutefois qu’une solide attitude d’auto-défense est nécessaire pour protéger la majorité de la population contre les menées agressives des islamistes, toujours plus nombreuses au fil du temps. En effet, force est de constater que, surtout dans les provinces du Nord, les musulmans s’attaquent de plus en plus souvent aux Hindous, commettent des actes terroristes et des assassinats. On reproche, il est vrai, à des groupes comme l’ « Hindou Yuva Vahini » ou à des organisations similaires de faire usage de la violence. Pour venger des assassinats commis au nom de l’islamisme, des nationalistes hindous n’ont pas hésité à incendier des mosquées et à commettre d’autres actes de représailles. Il n’est pas rare non plus que des batailles rangées se déroulent dans les rues entre les différentes factions.

Adityanath apprécie le président Donald Trump. Il avait notamment apprécié la déclaration du futur président des Etats-Unis qui entendait bannir les musulmans du territoire américain (promesse électorale qui n’a pas été tenue…). Egalement, la volonté de juguler l’immigration en provenance de pays musulmans afin de barrer la route au terrorisme. Toutes ces mesures annoncées plaisaient forcément au leader hindou…

Pour le moment, une seule chose semble certaine : l’évolution politique de l’Inde va dans le sens du traditionalisme hindou et de l’auto-défense de la majorité hindoue.

Georg Immanuel Nagel.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°17/2017, http://www.zurzeit.at ).

mardi, 02 mai 2017

L’heure est grave : bref entretien avec Robert Steuckers

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L’heure est grave : bref entretien avec Robert Steuckers

Propos recueillis par Bertrand Müller

Monsieur Steuckers, vous êtes étrangement silencieux sur les élections françaises qui, cette fois, révèlent un enjeu planétaire ? Etes-vous, comme Mélenchon, en faveur du « ni – ni » ou donnerez-vous des consignes de vote ?

Je reste silencieux car je ne dis jamais rien sur les élections avant que les résultats définitifs ne tombent. Je ne donne jamais de consigne de vote, car je sais que le peuple au sein duquel je vis est tiraillé entre des options politiques et idéologiques différentes que je suis bien obligé d’accepter car je n’ai pas les moyens matériels, je veux dire médiatiques, pour changer cette donne. Mon vieux principe est donc de ne rien dire. J’y resterai fidèle. Et ne commenterai les élections qu’après coup, comme le font Thomas Ferrier l’européiste en France ou mon compatriote polyglotte Lionel Baland, du moins si on me le demande. De plus, je n’ai pas la prétention de donner des consignes de vote à mes voisins néerlandais, allemands ou français. Je ne vote pas dans ces pays, mon avis n’y a finalement aucune importance.

Mais vous avez raison : l’enjeu est cette fois de taille. Le néolibéralisme, idéologie à prétention planétaire depuis bientôt une quarantaine d’années, tente d’engager la bataille finale. Elle entend contrôler la planète entière et s’attaque désormais à la France qui, en Europe, a longtemps résisté par le simple effet du poids de son étatisme (dont on peut critiquer certains aspects). L’objectif du planétarisme néolibéral est d’effacer définitivement sur le sous-continent européen les dernières traces d’une économie non libérale, non manchestérienne. En même temps, l’effacement de ces traces signifie automatiquement l’affaiblissement politique et économique de notre continent, dont le modèle, tous vernis idéologiques confondus, reposait sur la solidarité et la redistribution.

L’objectif du mondialisme est d’obtenir une majorité au conseil de sécurité de l’ONU : avec une France gaullienne, le risque, pour l’hégémonisme occidental était de voir se constituer, à l’occasion de chaque crise qui aurait secoué le monde, un bloc de trois puissances disposant du veto (la Russie, la Chine et la France) contre le duopole anglo-saxon. Cette opposition s’était déjà manifestée de facto lors de la guerre contre l’Irak de 2003, quand Chirac, fidèle aux positions gaulliennes, n’avait pas marché dans la combine. C’est la raison pour laquelle les réseaux globalistes/néolibéraux ont manœuvré pour hisser d’abord Sarközy puis Hollande au pouvoir. Macron doit poursuivre cette ligne, avec les mêmes sinistres cliques d'illuminés et d'écervelés à ses côtés. L’Occident libéral, dès ce moment fatidique, disposait d’une majorité au conseil de sécurité de l’ONU (France, Royaume-Uni, Etats-Unis) contre le tandem sino-russe, oeuvrant à la dynamisation de l’espace eurasien. Cette majorité occidentale permettait et permettra de poursuivre la politique désastreuse entamée en Syrie, en Ukraine et en Libye. Personne en Europe n’a intérêt à ce que ces désastres inutiles et sanglants s’accentuent, se perpétuent et se pérennisent. A ce tropisme occidental, réintroduit dans la pratique internationale de la France par Sarközy, s’ajoute l’inquiétante inféodation du pays aux pétromonarchies qatarie et saoudienne.

La question qui se pose à la France est dès lors celle-ci : où se situe l’Etat profond ? Aux Etats-Unis, c’était clair. Et ce l’est resté. Trump a joué une comédie inouïe en tablant sur l’électorat traditionnellement pacifiste et isolationniste des Etats du centre des Etats-Unis, peuplés de Blancs de toutes sortes d’origine : des Irlandais catholiques, des Scandinaves et surtout des Allemands, qui ne partagent pas (ou seulement mollement) les fanatismes profondément ancrés des Américains d’origine britannique. Il n’a pas fallu deux mois au nouveau président, en qui les hommes de bon sens avaient placé tant d’espoirs, pour se réaligner sur l’Etat profond, marqué par le fanatisme enragé des puritanismes et autres fondamentalismes protestants.

En France, la question se pose : quel est l’Etat profond ? Celui que voulait de Gaulle ? Avec une souveraineté bien profilée, un projet et un modèle distinct du libéralisme pur à l’anglo-saxonne et distinct aussi du communisme soviétique ? Un modèle préconisant une troisième voie telle celle annoncée à Phnom Penh en 1966 ? Avec une diplomatie nuancée, respectueuse des régimes nés de l’histoire particulière des peuples, comme le voulaient un Maurice Couve de Murville et un Michel Jobert ? Ou bien, l'Etat profond est-il désormais aux mains d'autres forces, poursuit-il un projet planétaire, déterritorialisé et destructeur, jusqu'ici jugulé vaille que vaille? L'Etat gaullien, clausewitzien et napoléonien de nature, a-t-il définitivement cédé le terrain aux alchimistes fous, prêts à se livrer à toutes les expérimentations biscornues? 

On sait que le néoconservatisme américain, idéologie qui accompagne le néolibéralisme comme si elle était sa sœur siamoise, balaie la diplomatie comme une vieillerie et entend imposer au monde un seul et unique modèle : le sien. Le monde n’est pas un « universum » mais un « pluriversum ». Il le demeurera car on ne peut en gommer la variété. L’objectif postélectoral doit être de maintenir un maximum d’ouverture, impératif politique majeur réclamé jadis par Claude Lévi-Strauss, réactualisé aujourd’hui avec brio par Hervé Juvin. Le projet néolibéral veut araser cette variété. L’option multipolaire réclamée jadis par Couve de Murville et aujourd’hui par les Russes et les Chinois participe d’une volonté de liberté. Cette option volontariste et libertaire s’oppose à un désir puritain et occidental qui, au bout du compte, s’avèrera une impossibilité pratique. Le divers du monde respecte ce qui va au-delà du rationalisme méthodique toute en participant de la raison pratique. L’objectif araseur du globalisme néolibéral et néoconservateur bute contre une impossibilité pratique. Tel est l’enjeu.

Cet enjeu est essentiellement planétaire, concerne en premier lieu la politique internationale. Il a aussi un impact en toute politique intérieure, en France, en Europe, partout ailleurs et même dans les zones laissées pour compte sur le territoire même de la principale puissance hégémonique dirigée aujourd’hui par Donald Trump. Préserver les possibles en diplomatie implique de préserver une pluralité de modèles économiques et sociaux à l’intérieur même des Etats et des régions de ces mêmes Etats. En France, pourquoi ne pas réactiver les politiques socio-économiques de l’intéressement et de la participation, pourquoi ne pas réintroduire le projet d’un Sénat des régions et des professions, afin d’offrir un véritablement modèle alternatif ? Toute idéologie planétaire, le communisme d’hier ou le néolibéralisme d’aujourd’hui, en préconisant un modèle unique à appliquer en tous points de la planète, ignore les lois de la variété requise, ignore les déterminations voulues par le temps et par l’espace. Cette ignorance la condamne à terme à l’implosion. Mais avant que cette implosion finale n’advienne, ces idéologies feront de terribles dégâts. On le voit d’ores et déjà : nous titubons de crise en crise, nous vidons nos pays de leur substance industrielle et agricole, on anémie les familles constitutives de nos peuples en rendant impossible toute transmission matérielle, culturelle et spirituelle. La catastrophe sera tout à la fois économique, culturelle et biologique. Il faut donc une force katéchonique pour la conjurer.

L’abandon d’une idéologie pernicieuse, ignorant les ressorts du temps et de l’espace, est un impératif de l’heure. Et cet abandon doit être immédiatement suivi et d’un retour sain aux tissus réels et hérités de nos traditions et de nos sociétés historiques et d’une volonté d’éradiquer définitivement les fauteurs de désastres, afin de leur ôter pour toujours l’envie de réguler la vie des hommes de chair et de sang.

 

Presseschau Mai 2017

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Presseschau
Mai 2017
 
Liebe Leser, wieder einmal eine Presseschau. Bei Interesse einfach anklicken...
 
AUßENPOLITISCHES
 
Die schöne Illusion „Europa“
Anmerkungen zur neuen Bewegung „Pulse of Europe“
 
(Stellungnahme zum Brexit)
Hello Angry Losers
 
Griechenland-Retterei: Schweigen und zahlen
 
Hudson und der "Finanzsektor"
 
Entnationalisierung der deutschen Wirtschaft
 
Gregor Gysi sagt 1996 (!) die Zukunft des Euro exakt voraus!
 
Was auf Amerika und Deutschland zukommt
 
EU-Politiker fordern Google zu Werbeboykott von „Breitbart“ auf
 
Österreich
Van der Bellens Kopftuch-Äußerung
Grüner bleibt Grüner
von Michael Paulwitz
 
Irisch-Gälisch
Eine keltische Sprache als politischer Zündstoff
In der Republik Irland können gälische Toilettenschilder deutsche Touristen in eine peinliche Lage bringen. Im Norden der Insel unterrichten frühere IRA-Häftlinge Schulkinder auf Gälisch. Und gestritten wird überall um diese Sprache.
 
Frankreich
Anschlag auf Wahlkampfbüro Le Pens
 
(Einheitsfront für Macron gegen Le Pen)
Präsidentschaftswahl
CSU-EU-Abgeordneter warnt vor „Gaunerin“ Le Pen
 
(Macron)
Frankreichwahl
Nur das vorletzte Aufgebot
von Karlheinz Weißmann
 
Wegen angeblicher Islamophobie
Österreichs Präsident provoziert mit Kopftuch-Äußerung
 
Wahlmanipulation
Feindbild Rußland
von Thomas Fasbender
 
Tote und Verletzte bei Terroranschlag in St. Petersburg
 
Nach Anschlag in St.Petersburg: Zwei Polizisten bei Angriff von Islamisten in Südrussland getötet
 
(Das Brandenburger Tor wird nach dem St.Petersburger Anschlag nicht angestrahlt…)
Brandenburger Tor
Symbolpolitische Peinlichkeiten
von Michael Paulwitz
 
Lkw rast in Menschenmenge
Stockholm im Ausnahmezustand
Die Züge stehen still, die Innenstadt wird evakuiert: Als Reaktion auf einen Angriff mit einem Lkw hat die Polizei das Zentrum von Stockholm abgeriegelt. Es gab mehrere Tote, der Täter ist noch nicht gefasst.
 
Anschlag in Paris 
Attentäter wegen Angriff auf Polizisten vorbestraft
 
Donald Trump und der Überlebenskampf der alten Machteliten - Podiumsgespräch mit Martin Lichtmesz
 
Syrien
Luftwaffenstützpunkt al-Schairat „in Stücke gerissen“
 
Trump entgleist: Angriff auf Syrien
 
Syrien-Konflikt
Taktische Kehrtwende
von Michael Wiesberg
 
Abschied von der Trump-Illusion
Von Wolfgang Hübner
 
New Orleans entfernt Konföderierten-Denkmäler
 
Türkei
Mehrzahl stimmte mit „Ja“
Nach Erdoğan-Sieg: Union pocht auf Doppelpaß-Reform
 
Der Schock sitzt tief
Kommentar: Deutschtürken stützen Erdogan
 
Die Türken flüchten in Dollar und Euro
 
Jordanischer TV-Kanal diskutiert: Wie wird Europa nach der Machtübernahme durch den Islam aussehen?
 
Antrittsbesuch
Netanjahu läßt Gabriel abblitzen
 
Palmsonntag
Terror gegen Christen in Ägypten
 
Papst-Entgleisung
Ein geschwätziger Politaktivist auf dem Stuhl Petri
von Thorsten Brückner
 
Venezuela
Der Welt droht der größte Staatsbankrott aller Zeiten
 
Flasche Wasser so teuer wie 250 Liter Benzin
Ölmacht am Abgrund: In Venezuela kämpfen Menschen jetzt mit Geiern auf der Müllkippe
 
Millionenraub in Paraguay
Der womöglich größte Überfall der Geschichte
 
Nordkoreas einziges Skigebiet - über Luxus, wo es eigentlich keinen Luxus gibt
Kim jong-un ging in der Schweiz zur Schule - und lernte Skigebiete lieben. Nun hat er eines in Nordkorea nachgebaut. Es kommt luxuriös daher. Aber die Wege dahin sind holprig.
 
(Philippinischer Präsident Duterte)
Sonntagsheld (9) – Sonntagsspaziergang im Minenfeld
Was kommt heraus, wenn man die große Schnauze Akif Pirinçcis kombiniert mit der fröhlich-frischen Tyrannei unseres zweiten Sonntagshelden und einem Hang zur Barbarei à la Erben Mandelas?
 

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INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
(Schuld auf sich genommen – Geldforderung wird folgen…)
Merkel über Flüchtlingskrise „Wir haben uns in der Kolonialzeit an Afrika versündigt“
 
(Claudia Roth sieht auch deutsche Schuld und fordert deshalb das (Kommunal-)Wahlrecht für Türken in Deutschland. Und die AfD wird von ihr natürlich mehrfach mit den Entwicklungen in der Türkei auf eine Stufe gestellt.)
Claudia Roth: „Müssen uns extrem um Erdogan-Anhänger bemühen“
 
Martin Schulz: Der vage Europäer
Als er noch in Brüssel war, hat Martin Schulz leidenschaftlich für Griechenland-Hilfen und einen EU-Beitritt der Türkei gestritten. Aber wie viel Europa kann er sich als Kanzlerkandidat noch leisten?
 
(Steinmeier)
Bundespräsident will nationale Selbstauflösung
 
Kommentar zu Gesetz gegen „Haßkommentare“
Was als erstes auf der Strecke bleibt, ist die Meinungsfreiheit
von Holger Zastrow
 
Schulministerin Sylvia Löhrmann
Dienstwagen: Grünen-Politikerin wehrt sich gegen Vorwurf der Doppelmoral
 
Mehr Geld für Jobcenter 
Nahles kürzt Ein-Euro-Jobs für Flüchtlinge
 
Gesetzesentwurf
Geheimdienste sollen verdeckten Zugriff auf Paßfotos erhalten
 
(Wieder einmal die Verbindung zwischen Kirche und Macht)
Politik und Glaube - Willkommen in der Merkel-Kirche!
Wieder einmal wird die Kanzlerin durch einen Kirchenoberen ausgezeichnet. Doch der enge Schulterschluss mit der Regierung schadet der Kirche. Sie wird immer belangloser und schrumpft zum Milieuverein
 
Petry: AfD ist Garant jüdischen Lebens in Deutschland
 
Rote Karte für Petrys Strategieantrag
 
Korridore der Beliebigkeit. Eine Erwiderung auf Frauke Petrys „Zunkunftsantrag“
 
AfD Hitler-Vergleich: Streit um Björn Höcke droht Partei zu spalten
Protest gegen Parteiausschluss 
AfD-Rebellen feiern Höcke als Anführer des "Widerstands"
 
AfD
Aus Schaden klug werden
von Bruno Bandulet
 
AfD Parteitag 2017 - Eröffnungsrede von Jörg Meuthen | 22.04.2017
 
Die Rede, die der AfD den Weg zum Erfolg zeigt
 
(Alice Weidel und Alexander Gauland führen AfD zur Wahl)
Beweis politischer Vernunft
von Karlheinz Weißmann
 
AfD-Bundesparteitag
Geschlossen in den Wahlkampf
von Dieter Stein
 
Die Rolle der AfD – zehn Antworten
von Götz Kubitschek
 
Laboe
Linken-Politikerin will U-Boot-Denkmal pink anstreichen
 
Zentralrat regt KZ-Besuche für Flüchtlinge an
 

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LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
Die AfD und die Republikaner-Falle
 
Justizsenator will AfD-Staatsanwalt beobachten
 
AfD soll in Seniorenheimen massiv um Juden werben
 
Zentralrat der Juden
Verbandspräsident Schuster wirft AfD "massive Hetze" vor
 
Berlin
Gratulationsverbot für AfD-Mitglied
von Felix Krautkrämer
 
Köln
Massenproteste gegen AfD-Parteitag erwartet
 
AfD-Parteitag
Die bunte Einheitsfront und ihre willigen Vollstrecker
von Felix Krautkrämer
 
Parteitag in Köln
Özdemir unterstützt Anti-AfD-Proteste
 
AfD-Parteitag
Meinung
Wahlbeobachter nach Deutschland!
von Thorsten Hinz
 
Kölner Kirchen beten gegen die AfD
 
Kampfbeten gegen Rechts
Köln, die Amtskirchen und der kirchenamtliche Haß
von Thorsten Hinz
 
Schulz verurteilt Kirchenkritik der AfD
 
Demonstrationen und Proteste
AfD-Parteitag: Linksextremisten attackieren AfD-Mitglieder und Polizei
 
Bundesparteitag in Köln
Berliner AfD-Politiker bespuckt und getreten
 
ARD nennt Alice Weidel “Nazi-Schlampe”
 
»Ach Menno!« – Linksextremisten von Anti-AfD-Demo enttäuscht
 
Bayerischer Verfassungsschutz: Bystron unter Beobachtung
 
(Dazu…)
Sonntagsheld (8) – Menschlicher Schutzschild
 
Linksextremismus
Im Griff des linken Terrors
von Hans-Hermann Gockel
 
(Zu den "Antideutschen")
Antideutsche Wende im Falschen – Magnus Klaue, Tumult und FAZ
 
Verfassungsgericht: Pro-NRW-Chef siegt gegen Volker Beck
 
Gericht entscheidet morgen über Satzungsänderung
Büdingen streicht NPD Zuschuss
 
Büdingen muss wieder an NPD zahlen
Die hessische Stadt Büdingen strich der NPD das Fraktionsgeld, die Partei klagte dagegen. Ein Gericht gab ihr nun recht.
 
(Die Stadt Büdingen will die Gerichte in der nächsten Instanz beschäftigen und dafür Steuergeld verschwenden)
Rechtsstreit geht weiter Fraktionsgeld für NPD: Büdingen lässt nicht locker
Die Stadt Büdingen will der NPD-Fraktion im Stadtparlament kein Fraktionsgeld mehr zahlen. Bei Gerichten prallte sie bisher ab. Nun will sie aber das Bundesverwaltungsgericht in Leipzig anrufen.
 
"Reichsbürger" fordert 10.000 Feinunzen Silber von Staatsanwalt
Ein Angeklagter aus dem Dunstkreis der „Reichsbürger“ fordert Edelmetall-Gebühren von einem Staatsanwalt. Der lässt sich darauf nicht ein – sondern leitet ein Strafverfahren ein.
 
Regierungsbericht
Viele Verdachtsfälle rechtsextremer Delikte bei der Bundeswehr
In 275 Fällen wird bei der Bundeswehr wegen des Verdachts rechtsextremer Handlungen ermittelt. Viele der Beschuldigten haben immer noch Zugang zu Waffen.
 
Hamburgs Senat finanziert linken Anti-G20-Gipfel
 
(Steuergeldverschwendung)
Sachsen
Rechtsextreme Vorfälle in Kindergärten, die es gar nicht gibt
von Lukas Steinwandter
 
Deutsche Bank kündigt Konto von Akif Pirinçci
 
Deggendorf
Farbattacke auf Gastwirt nach AfD-Veranstaltung
 
Nordrhein-Westfalen
Haus, Auto, Scheiben: Linksextreme Attacken auf AfD
 
(Jusos und Gewerkschaft ver.di als Kumpanen, Caritas als Helfershelfer…)
Stuttgart
Linksextremisten schlagen AfD-Politiker nieder
 
(Vor 25 Jahren)
Mord an Gerhard Kaindl
Der Angriff dauerte nur eine Minute
von Carsten Pagel
 
Linksextreme Gewaltorgie in Frankfurt fast straffrei
Bankrotterklärung des Rechtsstaates und des CDU-Innenministers
 
(Dazu…)
Ermutigung für Linksextreme in Köln
 
(1.Mai)
Berlin
Anti-Israel-Hetze: CDU-Politiker fordert Verbot von Demo
 

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EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Willkommenskultur: „Die Eitelkeit des Guten“
Von Alexander Meschnig.
 
Katholische Kirche
Bischof warnt vor „falscher Sehnsucht nach geschlossener Heimat“
 
Wulff: Multikulturalismus ist Reformation des 21. Jahrhunderts
 
Gay-Porno Darsteller und Produzent Michael Lucas: „Einwandern sollten nur die diejenigen, die unsere Werte teilen!“
 
Im ersten Quartal kamen fast 50.000 Asylsuchende
 
Asylverfahren
Tausende Flüchtlinge bezeichnen sich als Ex-Taliban-Kämpfer
 
Hunderttausende Syrer dürfen per Familiennachzug kommen
 
Syrischer Flüchtling macht Heimaturlaub in Aleppo
 
Illegale für Pastor wichtiger als deutsche Kinder
 
Asylbetrug
Polizei sprengt Schleuserbande in Deutschland
 
Grüne wollen mit Talentkarte mehr Einwanderer locken
 
Nach Türkei-Referendum
Gabriel fordert Visa-Freiheit für türkische Künstler und Journalisten
 
(Einwanderungslobby)
Sammelflug startet in München
Pro Aysl protestiert gegen Abschiebungen nach Afghanistan
 
Offenbach
Lehrer fordern Stopp
Drei August-Bebel-Schülern droht Abschiebung
 
Junge Migranten
Kommunen rechnen mit vier Milliarden Euro für Unbegleitete
 
Bundesagentur für Arbeit
Zahl der ausländischen Hartz-IV-Bezieher sprunghaft gestiegen
 
Freiberg
Bürgermeister schickt Merkel Rechnung für Asylkosten
 
(Ein Urteil, das nicht überrascht…)
Ermittlungen gegen Linken-Abgeordneten Dehm eingestellt
 
(Dies hingegen ein gutes Urteil…)
Bürgschaften für Flüchtlinge
Sie wollten helfen – und müssen Tausende Euro zahlen
 
Flüchtlingspaten
Gebürgt, gezahlt, enttäuscht
In Hessen sollen Helfer Tausende Euro nachzahlen: Sie hatten Bürgschaften für Flüchtlinge übernommen. Dabei vertrauten sie auf Aussagen des Ministeriums, dass die Patenschaft zeitlich begrenzt sei - wohl ein Irrtum.
 
("Nichtregierungsorganisationen")
Staatsanwalt: NGOs kooperieren mit Schleppern
 
Kardinal Marx wäscht Flüchtlingshelfern die Füße
 
(Unaufgeregte Zustandsbeschreibung der realen "multikulturellen" Gesellschaft)
Verlaufen
 
Integration der Flüchtlinge durch Information
Polizei jagt keine Regimegegner, sondern Kriminelle
 
Kriminalstatistik
Wir haben es geahnt
von Michael Paulwitz
 
Moslemische Privatschule
Schwedens Vornesitzer
von Matthias Bäkermann
 
Hannover
Türken-Hochzeit blockiert Autobahn
 
Köln
Gericht schickt moslemischen Terror-Teenager ins Gefängnis
 
Ein Prozent, der Fall Arnsdorf und Angriffe auf Maximilian Krah
 
Überfall auf Camper bei Bonn
Polizei sucht mit Phantombild nach mutmaßlichem Vergewaltiger
 
Vergewaltigung am Rheinufer: Polizei faßt Verdächtigen
 
Brandenburg/Havel
Gewalttätiger Sex gegen Willen der Frau: Türke freigesprochen
 
(Syrer in Dessau)
Streit eskaliert
Pärchen in Innenstadt mit Messer und Pfefferspray angegriffen
 
Regensburg Mann (28) mit Messer schwer verletzt: Syrer (23) festgenommen       
 
Parchim : Flüchtlinge zerlegen Unterkunft
Polizeieinsatz in Dargelütz. Junge Somalier randalieren und wollen Betreuer erpressen . Täter an andere Orte verlegt.
 
Joggerin überfallen - Tatverdächtiger mit Bildern gesucht
 
 
Chemnitz
Opfer nach Messer-Attacke verschwunden! Polizei sucht Zeugen
 
Schwerte
Töchter beschützt: Einwanderer verprügeln Vater
 
Skandal-Nachspiel
Zwei mutmaßliche Großkreutz-Schläger verhaftet
 
München
Vergewaltigung im Englischen Garten
Video: Polizei fasst Serien-Sextäter durch Zufallstreffer
 
Der mutmaßliche Vergewaltiger von Mering steht jetzt vor Gericht
 
Kriminalität
Völkerfreundschaft in Freiburg
 
(Problemstadtteil Duisburg-Marxloh)
Mord in Duisburg 
15-Jähriger stirbt nach brutalem Angriff
 
Italien
Nordafrikaner terrorisieren Zugpassagiere über Stunden
 

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KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Wie Häuser errichtet werden sollten
Welcher Baustil gefällt und was darf es kosten? Prof. Dr. Friedrich Thießen, Professor für Finanzwirtschaft und Bankbetriebslehre befragte deutschlandweit mehr als 600 Menschen
 
Klötzchen-Architektur
Eintönige Neubauten
 
Fälle in Schwabing, Laim & Sendling
Denkmalschutz in München auf verlorenem Posten?
 
„Benötigen jetzt den großen Wurf“
In Vorpommern verfallen Schlösser. Politiker und Denkmalpfleger setzen deshalb aufs Land
 
Schmargendorfer Bürokratenposse um Wärmedämmung
Wer durch Berlin fährt, kann an allen Ecken und Enden Häuser sehen, die mit Dämmplatten eingepackt werden. Doch der energetische Nutzen dieser Dämmung ist zunehmend umstritten. Immer mehr Mieter widersprechen dieser Modernisierung. So auch im bürgerlichen Schmargendorf, einem Ortsteil von Berlin-Wilmersdorf. Dort wollte eine Mieterinitiative die Baumaßnahme mit Hilfe des Denkmalschutzes verhindern. Doch das geriet zur Behördenposse. Ute Barthel hat die Mieter in Schmargendorf besucht.
 
Potsdam
SPD-Politikerin schlägt Garnisonkirche als Moschee vor
 
Grüße an den BER
Peking baut größten Flughafen der Welt - im Eiltempo
 
„Monument“
Bundeswehr bringt Bus-Denkmal nach Berlin
 
Schleswig-Holsteins Sprachfreunde empört
Die offizielle Wahlbenachrichtigung zur Landtagswahl in Schleswig-Holstein hat bei Sprachfreunden für Empörung gesorgt. Neben fehlenden Satzzeichen und Rechtschreibfehlern fielen grobe Eingriffe in Wortschatz und Grammatik des Deutschen auf.
 
Soros-Stiftung fördert „Correctiv“ im Kampf gegen „Fake-News“
 
Willkürjustiz
NetzDG: Das Ende von Meinungsfreiheit und Rechtsstaat
 
(Verschweigende Medien)
Blinde Flecken in der heilen Multikulti-Welt
von Felix Krautkrämer
 
Journalistenpreis: Deutsche Zeitungsverleger zeichnen Deniz Yücel aus
 
(Humorloser Jan Böhmermann…)
Böhmermann verbietet rechtes „Den töte ich...“-Shirt mit seinem Bild
 
Nach Satire
Österreichs Grünen-Chefin verliert Prozeß gegen Facebook-Nutzer
 
(Löschung des Facebook-Profils)
Freiheit für Imad Karim!
 
Facebook will eure Gedanken lesen
 
Programmbeschwerde gegen ARD wegen manipulativer Berichterstattung zu Syrien
 
Martin Lichtmesz im Gespräch - St. Petersburg, Stockholm, Syrien
 
Pegida, Dresden 10. IV. 2017 – Rede von Götz Kubitschek
 
(Das Wort "Landsleute" wird politisch unkorrekt)
Glosse
Schockmoment im Parlament
von Felix Krautkrämer
 
(Buntstifte mit korrekter "Hautfarbe"…)
Hautfarbenvielfalt
Bunt statt rosa!
von Felix Krautkrämer
 
(Zum Milieu der Schauspielerszene…)
Armin, der Zorn Facebooks
 
Politische Korrektheit führt zur geistigen Knechtschaft
Von Norbert Bolz
 
Kässmann will Reformationsjubiläum international begehen
 
Körperkameras und mehr Persona
Zahl der Übergriffe auf Bahn-Mitarbeiter um ein Viertel gestiegen
 
Höheres Krebsrisiko
Tumor durchs Handy ist Berufskrankheit
 
Äffle und Pferdle oder das Sams? - Kampf um kreative Ampelmotive
 
Thelma und Louise
Lesbisches Pinguin-Paar adoptiert Küken
 
Claudia Roth: Wir haben verstanden (Satire)
 
Zweiter Weltkrieg im Freizeitpark
Panzer, Bomben, Explosionen! Russen stürmen Mini-Reichstag
Krieg als Familienevent: In einem russischen Freizeitpark stellen Hunderte Komparsen die letzten Kriegstage in Berlin nach. Auch der Sturm des Reichstages steht auf dem Programm. Die Rekonstruktion soll eine Lehrstunde für junge Russen sein - auch für den Patriotismus.
 
In Freizeitpark
Russische Patrioten erstürmen „Mini-Reichstag“
 
(Die Zukunft des Fußballs)
Die Zukunft des Zuschauers
 
„Kostüm für Reiche“ Dreckige Jeans für mehr als 400 Euro
Eine vermeintlich dreckige Jeans soll den Träger als jemanden erscheinen lassen, der „sich nicht scheut“, sich dreckig zu machen. Kritiker bezeichnen die teure Hose als „Kostüm für wohlhabende Leute, die Arbeit ironisch sehen“.
 
(Ein Mainstream-Geschichtsbild mündet in eine politische Mainstream-Forderung)
Europas Sturz in die Hölle
Ian Kershaw zeichnet das Panorama einer Epoche
 
Die letzten Europäer - Das neue Europa: Buchpräsentation von Dr. Michael Ley
 
(Zum Roman von Joachim Lottmann)
Alles Lüge in Zeiten der Völkerwanderung
 
 

lundi, 01 mai 2017

Conflits potentiels entre l'Inde et la Chine dans le Sud Himalaya

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Conflits potentiels entre l'Inde et la Chine dans le Sud Himalaya

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

La récente visite du Dalai Lama à Tawang, organisée par l'Inde dans une région où la présence indienne est contestée par la Chine, a remis en lumière les vives tensions existant entre ces deux puissances nucléaires dans le Sud Himalaya, revendiqué historiquement par les deux Etats (1) Tawang est une petite ville du nord-ouest de l'État d'Arunachal Pradesh (voir ci-dessous) en Inde. Située en Himalaya à une altitude d'environ 3 000 mètres, elle est le chef-lieu du district de Tawang. Elle a toujours été de tradition bouddhiste et la présence du Dalai Lama n'a rien d'anormal. Néanmoins celui-ci est considéré par la Chine comme un agent du séparatisme indien qui s'oppose, dans ces régions et en Chine même, à la politique de Pékin.

Un moment bonnes, sous l'autorité du Premier ministre indien Manmohan Singh qui avait oeuvré pour rapprocher l'Inde et la Chine au sein du BRICS, elles se sont détériorées avec l'élection de l'actuel Premier ministre Narendra Modi. Celui-ci est membre du Bharatiya Janata Party, un parti nationaliste hindou. Il est Premier ministre de l'Inde depuis le 26 mai 2014. Narendra Modi est influencé par le groupe paramilitaire Rashtriya Swayamsevak Sangh et est considéré comme un leader du mouvement nationaliste hindou.

Par ailleurs, bien plus que Manmohan Singh, jugé à l'époque comme relativement proche de Moscou, il est très largement influencé par Washington, depuis des accords de coopération industrielle et de défense conclus sous Barack Obama.

Il n'est donc pas considéré à Pékin comme un partenaire fiable dans la mise en oeuvre d'actions de coopération et de respect réciproque dans le Sud Himalaya. Il faut rappeler que cette vaste région comporte quatre importantes provinces où l'Inde et la Chine partagent d'importants intérêts. Toutes pourraient être le siège de conflits pouvant éventuellement prendre une forme militaire.

Le Tibet

Le Tibet appartient à la République populaire de Chine. Aussi Pékin prend-t-il très mal le soutien de New Delhi au Dalai Lama, considéré à juste titre comme séparatiste.

L'Inde a reconnu officiellement le Tibet comme faisant partie de la Chine. Mais elle utilise manifestement le leader religieux comme un agent utile pour déstabiliser la présence chinoise. D'où son irritation, le mot n'est pas trop fort, en réaction de la visite de celui-ci à Taiwang.
Le Tibet est la source de 4 grands fleuves asiatiques qui contribuent à permettre une activité agricole dont dépendent plus de 2 milliards de personnes.

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L'Arunachal Pradesh ou Tibet du Sud.

Cette région est également de par sa localisation considérée comme comportant d'importants intérêts géostratégiques, tant pour l'Inde comme un moyen d'intervenir dans les affaires tibétaines que pour la Chine. Celle-ci voit l'Arunachal Pradesh comme un corridor pour influencer l'Etat-pivot de Assam, au Nord-est de l'Inde

Le Népal.

Longtemps sphère exclusive d'influence pour l'Inde, cet ancien Royaume s'est récemment rapproché de la Chine après avoir été accusé par New Dehli d'avoir soutenu injustement des Népalais d'origine indienne, les Mahésis, qui protestaient violemment contre une nouvelle constitution fédérale jugée comme ne respectant pas leurs droits.

L'Inde et la Chine considèrent par ailleurs le Népal comme essentiel au développement de leur influence militaire respective.

Il y a deux ans enfin, la Chine a proposé de connecter le Népal au projet de liaison One Belt One Road (OBOR) à travers une voie ferrée à grande vitesse sous le Mont Everest qui aurait relié le Népal à la province indienne de l'Uttar Pradesh et au port du Ouest Bengale de Kolkate. Présenté par la Chine comme bénéfique pour l'Inde, celle-ci y voit une intolérable immixtion dans ses affaires.

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Le Cashmire

Un projet-phare de l'OBOR, le CPEC ou China-Pakistan Economic Corridor, traverse une région pakistanaise du Cashmir, celle de Gilgit-Baltistan, que l'Inde revendique comme lui appartenant à la suite de son conflit avec le Cashmire. L'Inde voit dans ce projet soutenu par la Chine une façon de réintroduire l'influence pakistanaise dans un territoire contesté. Elle fera sans doute tout pour le faire avorter, aux dépens des intérêts chinois dans l'OBOR. 

1) Voir http://timesofindia.indiatimes.com/city/guwahati/dalai-la...

dimanche, 30 avril 2017

Modern art was CIA 'weapon'

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Modern art was CIA 'weapon'

Revealed: how the spy agency used unwitting artists such as Pollock and de Kooning in a cultural Cold War

By Frances Stonor Saunders

Ex: http://www.independant.co.uk 

For decades in art circles it was either a rumour or a joke, but now it is confirmed as a fact. The Central Intelligence Agency used American modern art - including the works of such artists as Jackson Pollock, Robert Motherwell, Willem de Kooning and Mark Rothko - as a weapon in the Cold War. In the manner of a Renaissance prince - except that it acted secretly - the CIA fostered and promoted American Abstract Expressionist painting around the world for more than 20 years.

The connection is improbable. This was a period, in the 1950s and 1960s, when the great majority of Americans disliked or even despised modern art - President Truman summed up the popular view when he said: "If that's art, then I'm a Hottentot." As for the artists themselves, many were ex- communists barely acceptable in the America of the McCarthyite era, and certainly not the sort of people normally likely to receive US government backing.

Why did the CIA support them? Because in the propaganda war with the Soviet Union, this new artistic movement could be held up as proof of the creativity, the intellectual freedom, and the cultural power of the US. Russian art, strapped into the communist ideological straitjacket, could not compete.

The existence of this policy, rumoured and disputed for many years, has now been confirmed for the first time by former CIA officials. Unknown to the artists, the new American art was secretly promoted under a policy known as the "long leash" - arrangements similar in some ways to the indirect CIA backing of the journal Encounter, edited by Stephen Spender.

The decision to include culture and art in the US Cold War arsenal was taken as soon as the CIA was founded in 1947. Dismayed at the appeal communism still had for many intellectuals and artists in the West, the new agency set up a division, the Propaganda Assets Inventory, which at its peak could influence more than 800 newspapers, magazines and public information organisations. They joked that it was like a Wurlitzer jukebox: when the CIA pushed a button it could hear whatever tune it wanted playing across the world.

The next key step came in 1950, when the International Organisations Division (IOD) was set up under Tom Braden. It was this office which subsidised the animated version of George Orwell's Animal Farm, which sponsored American jazz artists, opera recitals, the Boston Symphony Orchestra's international touring programme. Its agents were placed in the film industry, in publishing houses, even as travel writers for the celebrated Fodor guides. And, we now know, it promoted America's anarchic avant-garde movement, Abstract Expressionism.

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Initially, more open attempts were made to support the new American art. In 1947 the State Department organised and paid for a touring international exhibition entitled "Advancing American Art", with the aim of rebutting Soviet suggestions that America was a cultural desert. But the show caused outrage at home, prompting Truman to make his Hottentot remark and one bitter congressman to declare: "I am just a dumb American who pays taxes for this kind of trash." The tour had to be cancelled.

The US government now faced a dilemma. This philistinism, combined with Joseph McCarthy's hysterical denunciations of all that was avant-garde or unorthodox, was deeply embarrassing. It discredited the idea that America was a sophisticated, culturally rich democracy. It also prevented the US government from consolidating the shift in cultural supremacy from Paris to New York since the 1930s. To resolve this dilemma, the CIA was brought in.

The connection is not quite as odd as it might appear. At this time the new agency, staffed mainly by Yale and Harvard graduates, many of whom collected art and wrote novels in their spare time, was a haven of liberalism when compared with a political world dominated by McCarthy or with J Edgar Hoover's FBI. If any official institution was in a position to celebrate the collection of Leninists, Trotskyites and heavy drinkers that made up the New York School, it was the CIA.

Until now there has been no first-hand evidence to prove that this connection was made, but for the first time a former case officer, Donald Jameson, has broken the silence. Yes, he says, the agency saw Abstract Expressionism as an opportunity, and yes, it ran with it.

"Regarding Abstract Expressionism, I'd love to be able to say that the CIA invented it just to see what happens in New York and downtown SoHo tomorrow!" he joked. "But I think that what we did really was to recognise the difference. It was recognised that Abstract Expression- ism was the kind of art that made Socialist Realism look even more stylised and more rigid and confined than it was. And that relationship was exploited in some of the exhibitions.

"In a way our understanding was helped because Moscow in those days was very vicious in its denunciation of any kind of non-conformity to its own very rigid patterns. And so one could quite adequately and accurately reason that anything they criticised that much and that heavy- handedly was worth support one way or another."

To pursue its underground interest in America's lefty avant-garde, the CIA had to be sure its patronage could not be discovered. "Matters of this sort could only have been done at two or three removes," Mr Jameson explained, "so that there wouldn't be any question of having to clear Jackson Pollock, for example, or do anything that would involve these people in the organisation. And it couldn't have been any closer, because most of them were people who had very little respect for the government, in particular, and certainly none for the CIA. If you had to use people who considered themselves one way or another to be closer to Moscow than to Washington, well, so much the better perhaps."

This was the "long leash". The centrepiece of the CIA campaign became the Congress for Cultural Freedom, a vast jamboree of intellectuals, writers, historians, poets, and artists which was set up with CIA funds in 1950 and run by a CIA agent. It was the beach-head from which culture could be defended against the attacks of Moscow and its "fellow travellers" in the West. At its height, it had offices in 35 countries and published more than two dozen magazines, including Encounter.

The Congress for Cultural Freedom also gave the CIA the ideal front to promote its covert interest in Abstract Expressionism. It would be the official sponsor of touring exhibitions; its magazines would provide useful platforms for critics favourable to the new American painting; and no one, the artists included, would be any the wiser.

This organisation put together several exhibitions of Abstract Expressionism during the 1950s. One of the most significant, "The New American Painting", visited every big European city in 1958-59. Other influential shows included "Modern Art in the United States" (1955) and "Masterpieces of the Twentieth Century" (1952).

Because Abstract Expressionism was expensive to move around and exhibit, millionaires and museums were called into play. Pre-eminent among these was Nelson Rockefeller, whose mother had co-founded the Museum of Modern Art in New York. As president of what he called "Mummy's museum", Rockefeller was one of the biggest backers of Abstract Expressionism (which he called "free enterprise painting"). His museum was contracted to the Congress for Cultural Freedom to organise and curate most of its important art shows.

The museum was also linked to the CIA by several other bridges. William Paley, the president of CBS broadcasting and a founding father of the CIA, sat on the members' board of the museum's International Programme. John Hay Whitney, who had served in the agency's wartime predecessor, the OSS, was its chairman. And Tom Braden, first chief of the CIA's International Organisations Division, was executive secretary of the museum in 1949.

Now in his eighties, Mr Braden lives in Woodbridge, Virginia, in a house packed with Abstract Expressionist works and guarded by enormous Alsatians. He explained the purpose of the IOD.

"We wanted to unite all the people who were writers, who were musicians, who were artists, to demonstrate that the West and the United States was devoted to freedom of expression and to intellectual achievement, without any rigid barriers as to what you must write, and what you must say, and what you must do, and what you must paint, which was what was going on in the Soviet Union. I think it was the most important division that the agency had, and I think that it played an enormous role in the Cold War."

He confirmed that his division had acted secretly because of the public hostility to the avant-garde: "It was very difficult to get Congress to go along with some of the things we wanted to do - send art abroad, send symphonies abroad, publish magazines abroad. That's one of the reasons it had to be done covertly. It had to be a secret. In order to encourage openness we had to be secret."

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If this meant playing pope to this century's Michelangelos, well, all the better: "It takes a pope or somebody with a lot of money to recognise art and to support it," Mr Braden said. "And after many centuries people say, 'Oh look! the Sistine Chapel, the most beautiful creation on Earth!' It's a problem that civilisation has faced ever since the first artist and the first millionaire or pope who supported him. And yet if it hadn't been for the multi-millionaires or the popes, we wouldn't have had the art."

Would Abstract Expressionism have been the dominant art movement of the post-war years without this patronage? The answer is probably yes. Equally, it would be wrong to suggest that when you look at an Abstract Expressionist painting you are being duped by the CIA.

But look where this art ended up: in the marble halls of banks, in airports, in city halls, boardrooms and great galleries. For the Cold Warriors who promoted them, these paintings were a logo, a signature for their culture and system which they wanted to display everywhere that counted. They succeeded.

* The full story of the CIA and modern art is told in 'Hidden Hands' on Channel 4 next Sunday at 8pm. The first programme in the series is screened tonight. Frances Stonor Saunders is writing a book on the cultural Cold War.

Covert Operation

In 1958 the touring exhibition "The New American Painting", including works by Pollock, de Kooning, Motherwell and others, was on show in Paris. The Tate Gallery was keen to have it next, but could not afford to bring it over. Late in the day, an American millionaire and art lover, Julius Fleischmann, stepped in with the cash and the show was brought to London.

The money that Fleischmann provided, however, was not his but the CIA's. It came through a body called the Farfield Foundation, of which Fleischmann was president, but far from being a millionaire's charitable arm, the foundation was a secret conduit for CIA funds.

So, unknown to the Tate, the public or the artists, the exhibition was transferred to London at American taxpayers' expense to serve subtle Cold War propaganda purposes. A former CIA man, Tom Braden, described how such conduits as the Farfield Foundation were set up. "We would go to somebody in New York who was a well-known rich person and we would say, 'We want to set up a foundation.' We would tell him what we were trying to do and pledge him to secrecy, and he would say, 'Of course I'll do it,' and then you would publish a letterhead and his name would be on it and there would be a foundation. It was really a pretty simple device."

Julius Fleischmann was well placed for such a role. He sat on the board of the International Programme of the Museum of Modern Art in New York - as did several powerful figures close to the CIA.

samedi, 29 avril 2017

La Macron-économie enfin expliquée aux moins nuls

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La Macron-économie enfin expliquée aux moins nuls

Deux grands journalistes de la gauche traditionnelle, Aude Lancelin et Serge Halimi (auteur des Chiens de garde) ont bien résumé cette élection avant qu’elle n’ait lieu. Ce n’était pas difficile.
  • Dans son édito du Monde diplomatique, Serge Halimi souligne son écœurement devant un « nouveau vote utile ». « Le candidat mondialisé » (il a fait 50% en Amérique du Nord, compatriotes expatriés, comme vous pensez bien !) va l’emporter face à la nazie de service, la fille Le Pen donc. On peut faire confiance à cette dynastie insurrectionnelle pour servir de repoussoir mondial et local lors des grandes occasions et indécisions. Et encore chapeau à la tactique Filippot.
  • Aude Lancelin dans un texte émouvant a parlé du « putsch démocratique ». C’est plutôt un putsch ploutocratique, tant elle explique à quel point les patrons de presse et du CAC40 ont imposé le poulain de Hollande (chapeau, Mr président, vous les avez bien eus) et Drahi-Bergé-Niel à la populace hébétée. Comme disait Céline avec de la vaseline et de la patience éléphant encugule fourmi.

J’ai suivi trois minutes (je revoyais le Magnifique avec Belmondo) sur les chaînes espagnoles les commentaires. On a parlé du populisme (Podemos est pote avec Mélenchon, le sénateur-instit’ de service) et puis des gros problèmes de dette immonde qui devraient être réservés au commis de chez Rothschild (tel quel ou presque, la presse hispanique est plus libre qu’en France, le peuple y préférant le foot à l’info en boucle).

Voilà pour les présentations. Mais il me semble que tout le monde oublie trois choses qui expliquent le triomphe de François Hollande dont je parlais il y a un an déjà.

D’abord Léon Bloy (mort en 1917, fêtez-le, ce saint de la plume) :

« Et ce cortège est contemplé par un peuple immense, mais si prodigieusement imbécile qu’on peut lui casser les dents à coups de maillet et l’émasculer avec des tenailles de forgeur de fer, avant qu’il s’aperçoive seulement qu’il a des maîtres, — les épouvantables maîtres qu’il tolère et qu’il s’est choisis. »

Et c’était sans Bergoglio qui vide les églises de chrétiens mais remplit son Italie de réfugiés. Les chrétiens vont voter Macron et Fillon.

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Louis-Ferdinand Céline ensuite (voyez mon livre) :

« Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes.
Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit. »

Enfin il y a une troisième explication pour la future victoire de Macron:

  • Les choses vont bien. Elles vont même trop bien, et les sites-catastrophe qui tentent de vous vendre désespérément de l’or vous trompent énormément et vous désinforment. Les choses vont bien et oubliez Bill Bonner, Jovanovic, l’économie collapsée et Zerohedge, et tout le reste qui a fait élire The Donald pour des haricots. Les choses vont bien, les retraites tombent, la dette immonde augmente comme à l’époque de Montesquieu qui en rigole déjà comme un journaliste MSM :

 « D’ailleurs, ce roi est un grand magicien : il exerce son empire sur l’esprit même de ses sujets ; il les fait penser comme il veut. S’il n’a qu’un million d’écus dans son trésor, et qu’il en ait besoin de deux, il n’a qu’à leur persuader qu’un écu en vaut deux ; et ils le croient. S’il a une guerre difficile à soutenir, et qu’il n’ait point d’argent, il n’a qu’à leur mettre dans la tête qu’un morceau de papier est de l’argent ; et ils en sont aussitôt convaincus ».

Lisez Steven Zarlenga au lieu de divaguer sur ce sujet.

Bref on n’a pas attendu Draghi – ni Drahi d’ailleurs ; le patron de presse qui se paie un politicien, ce n’est pas vraiment nouveau !!!). Quant à savoir si Macron fera rentrer plus de réfugiés avec la bénédiction du pape et de Merkel, s’il abolira le cash, doublera les impôts et s’armera pour partir en guerre contre la Russie, c’est le problème de son électeur. Pas content, il votera pour le fils Sarkozy la prochaine fois, ce Français de souche un peu fatigué !

On oublie que la Macron-économie est arrivée dans cet hexagone après les exemples espagnols et italiens. On trouve un ado niais de quarante balais, sans caractère et bien obéissant au capital, on le fait célébrer par les médias et on attend. On a eu Renzi en Italie qui a été un cataclysme, et Rivera en Espagne qui a été tellement teigneux dans ses débats avec le tranquille galicien Mariano Rajoy (que j’aime bien moi, je suis centriste en Espagne) qu’il a perdu les élections ! C’est qu’il faut plaire à la ménagère divorcée de plus de cinquante ans et cela tombe d’ailleurs très bien, et vous savez pourquoi.

Ces jeunes loups aux dents cariées me font penser aux candidats dont se moque déjà Boris Vian dans Et on tuera tous les affreux. On est déjà chez les androïdes, et la politique fluo mixée par Elon Musk et la technoscience. Et la génération Renzi-Rivera-Macron-Filippot est une épouvante par rapport à la mienne (Valls-Obama-Cameron) qui était déjà une monstruosité tératologique par rapport aux générations Chirac-Kohl-Giscard. Aux USA toujours en avance on en est à la génération de la présidence Lolita-Barbie (ou « jeune fille ») avec Ivanka qui va nous exploser de rire avec ses cocktails mondains et nucléaires. On s’en remettra.

On n’arrête pas plus la régression que le progrès. Je précise pour terminer que je n’ai rien contre Drahi. Je ne lis pas ses journaux, tout simplement ; je préfère Héraclite et Chrétien de Troyes.

Il y a un moment enfin où on en a marre de plaindre les gens. Un, ils ne vont pas si mal, deux, ils aiment leurs bourreaux. Comme dit joliment Lancelin, ils ne sentent pas le poids de leurs chaînes.

Quant au système, il se porte comme un charme !

Bibliographie

  • Bonnal – Perceval et la reine ; Céline ; Aphorismes et paradoxes (Amazon.fr)
  • Léon Bloy – Belluaires et porchers
  • Montesquieu – Lettres persanes

Les livres de N. Bonnal sont disponibles chez:

Non-White Migrants and the Catholic Church: The Politics of Penitence

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Non-White Migrants and the Catholic Church: The Politics of Penitence

Tom Sunic, Ph.D.

Ex: http://www.theoccidentalobserver.com 

The word ‘Islam’ seems to have become by now, especially on the rightwing social spectrum, an all-encompassing code word for non-White residents and migrants.  Predictably, the so-called asymmetric or hybrid wars waged by the US and EU against the ISIS are creating a widespread, albeit still muted hatred against Arabs and Muslims among the majority of US and EU White Christians. Scenes of ISIS terror attacks in Europe and the US are additionally provoking feelings of hostility toward non-Whites, with more and more Whites calling privately for the expulsion of Muslims from Europe and the US.

The continuing mass arrival of non-European migrants into Europe and the US, accompanied by almost daily scenes of ISIS terror attacks — real or foiled — cannot be examined from the perspective of the religion only. Understanding the waves of non-White, largely Muslim migrants, as well as ISIS terror attacks, requires different angles of analysis, with each leading to a different and often mutually exclusive conclusion.

Undoubtedly, the easiest method to explain away the mass inflow of Arabs and African migrants in the West is by laying the blame on catastrophic conditions in their war-torn countries ruled by clannish and despotic rulers and plagued in addition by ISIS and Taliban bombers. However, blaming lower-IQ Arab and African migrants, or Muslim radicals as the only cause of political instability in Europe and the USA is a form of self-delusion.

The root causes of African and Arab mass migrations to Europe and the USA can be traced back to the grand scheme on how to reshape the Middle East and North Africa, doctored up in the 90s of the previous century by US neoconservatives. Later, in the early 2000s, as the first “pro-democracy” domestic upheavals started boiling in North Africa the upheavals were rebranded by the EU/US media into a cozy name  of “the Arab spring” as if young North Africans and Middle Easterners were all too eager to be cloned into a copy of happy go lucky White liberal Europeans. No to be forgotten is the earlier  PNAC scheme devised in the late 1990s by the prominent American Jewish neocons, including Irving Kristol, Norman Podhoretz, Paul Wolfowitz, and David Frum, whose goal was less the desire to raise the level of political tolerance in Arab states but rather the compulsive wish to double down on Israeli predominance in the  Middle East.  Fifteen years later the chaotic aftermath of the Arab spring is resulting in the surge of incessant local wars, dysfunctional and lawless states, mass migrations, and the global threat of terrorism.

An early example of “fake news” can be traced back to Western propaganda stories about the existence of “Weapons of Mass Destruction” ( WMD) in Iraq, a story which on the eve of 2003

ecame an excuse for America and later France to launch  expensive punitive military missions in the Middle East and later in Libya.  An always itinerant world-improving and self-promoting Franco-Jewish philosopher-king, Bernard-Henry Lévy, played a significant role in coaxing the late French president Nicolas Sarkozy into bombing Libya.

However, the origins of fake news, which also recently marred Donald Trump’s presidential campaign, go back much further into history. Their crude signs first surfaced on the eve of World Wars I and II when supernatural tales about Germany’s “WMDs” started circulating in the USA, France and Great Britain. Those early tales of weapons of mass destructions took on often bizarre phrasings in the portrayal of German armies allegedly hacking off hands of children in occupied Belgium. On the eve, during and after WWII the language about the weapons of mass destruction culminated in the Allied propaganda consisting of horror stories featuring alleged Germany’s ambitions on enslaving the entire world.

After having failed in the phony effort to export liberalism as a commodity in the war-ravaged North Africa and the Middle East, the end result of contemporary Western/American faked news foreign policy has been to set into motion huge non-White migratory waves. Although Israel and its Western allies certainly bear responsibility for the resulting instability, it is always problematic to speculate about the real or alleged size of the Israeli or US neocon involvement in orchestrating the present migratory tsunami in the Middle East and the resulting mass exodus of Arab migrants.

Instead, one should facilitate the inquiry by posing a rhetorical question:  Cui bono?  Who benefits most from the instability in Northern Africa and the Middle East and the ensuing displacement of millions of locals toward Europe? As long as the main pivot of US and EU foreign policy revolves around the unquestionable support of Israel and its Western fifth column, actors bent on causing chaos will be waiting in the wings.

Chaos on the EU/US doorstep

The geopolitical chessboard is an important field in explaining the current non-European mass migrations, although it carries less weight than dominant political ideas and historical myths that have shaped political decision makers in the EU and the US ever since 1945. Millions of migrants who are waiting now in makeshift camps in Turkey, Jordan and Libya for their entry into the EU may have limited IQ, but they are by no means stupid. They know that they have two powerful allies in the West — the ruling and often self-hating intellectual and political class and the Catholic clergy. Surely, one can blame George Soros and a host of murky NGO’s for flooding the West with African and Asian migrants. Yet the fact remains that these migrants follow first and foremost the unilateral invitation calls from EU high ranking politicians seconded by the Pope and the high Catholic clergy.

The underlying ideology of present day America and the EU is multiculturalism — a new secular religion. Its legal tenets must never be questioned by public officials if they are to avoid professional disgrace and become proscribed individuals. Each African or Arab migrant knows that once he reaches the Western shores he will become untouchable. In modern Western political narrative the African migrant is portrayed as a quasi-saintly figure symbolizing the victimized “wretched of the Earth” whose time has now come to face off with the evil White Man. Should a Spanish, Italian or French border guard accidently utter a word of rebuke against unlawful behavior of a non-European migrant, he will be charged with a “hate crime”—and likely lose his job. All migrants using the Mediterranean Sea route know that it is far better to be than not be apprehended by the European coastal police. When embarking on their rundown boats they know that when fished out of water by a flotilla of EU high- tech warships off the coast of North Africa, they will soon be able to savor first class medical treatment that they couldn’t even dream about back home. Once reaching their desired destination in an EU state, and even if engaging in unlawful activities, the legal process aimed at shipping them back will take years if not decades. Recently, despite being rejected for asylum in Germany, Anis Amri, the Tunisian terrorist who drove a truck into a crowd in Munich, was not deported — because he did not have a passport.

In another TOO article, I noted that communism fell apart in the East because its theoretical tenets have been much better achieved in practice by the liberal West — albeit under different and less polemical title, such as “no more borders” and “multiculturalism.”  Undoubtedly, the mind of Angela Merkel, a chief EU mastermind of open borders policies and the “welcoming culture,” should receive a thorough clinical assessment, although it must be noted that Merkel’s mind doesn’t differ substantially from that of other EU and US politicians. Instead of asking what type of a self-hating, do-good, hypermoralistic politician she is one should rather raise a more apt question: What kind of species Germans and other European peoples have become in order to tolerate politicians who are deliberately working on Europe’s destruction?

One can dispense with antifascists, with Marx, with multiculturalists, and with modern social justice warriors. One can also offer a host of sound arguments or weird conspiracy theories about Jewish intellectual moguls planning to turn Europe and America into interracial cesspools. But most White Americans and Europeans, even those with a strong racial identity, can barely stand criticism of Christian ecumenical and multiracial trappings. It is often overlooked that the higher Catholic clergy, both in Europe and the US, is a prime advocate of non-European arrivals. The German Bishops’ Conference, presided by the influential and appropriately named Reinhard Marx — aka “multikulti Marx” —  stands in the forefront of the multicultural doctrine, openly preaching the gospel of borderless racial mixtures. Unlike liberal or antifascist activists, Cardinal Marx does not even try to hide his transracial pro-immigrant sympathies, which he made quite clear in his interview for the German daily Rhein Neckar Zeitung (on February 6, 2016):

Charity knows no borders, just as it ignores any limitations to our asylum law. Anyone entering European soil needs to be treated decently and receive a fair procedure. The borders of Europe must not become the borders of death. It is a shame that already estimated thousands of refugees have died in the Mediterranean or maybe even more.  … Last year I was at the border between the US and Mexico where I saw this huge fence and barriers. I thought to myself: this must not be the future for Europe’s borders.

Archbishop’s Marx’s words only echo the words of the U.S Conference of Catholic Bishops and its president Cardinal Daniel DiNardo, who openly pledges solidarity with Muslim refugees. “Welcoming the stranger and those in flight is not one option among many in the Christian life. It is the very form of Christianity itself. Our actions must remind people of Jesus.”

Not all Catholic clergy are exuberant about the arrival of non-European migrants, as witnessed by some rebellious Catholic Franciscans in Eastern Europe who are critical of globalism, Islam, and multiculturalism. Yet they seldom dare voice their views in public. The very conservative and nationalist-minded Catholic Church in Poland, Hungary and Croatia is quite racially aware and therefore frequently on a collision course with the prescribed EU refugee quotas, or with their superiors in Rome. They must however respect the Church hierarchy because breaching the Pope’s words is considered a sin.

The Catholic Church in in Poland or Croatia, for instance, is not just a conveyor of a specific religious belief; it is primarily the embodiment of national identity, even among local atheists and agnostics. The local Catholic clergy in Eastern Europe has little in common with more secularized and immigrant-friendly German and Austrian clergy who still suffer from the stigma of the National-Socialist tainted past and who therefore feel obliged to show the entire world feelings of historical repentance. The present Pope himself serves them as a role model; he is quite explicit about his multiracial ardor, additionally baffling and bewildering many traditional Catholics in Europe who are no longer certain whether to follow his multiracial homilies or listen instead to the calls of their native soil.

Nordic non-Catholic nations, such as Sweden or Denmark, are the cherished goal of Arab and African migrants. These countries, however, unlike Catholic Center or South, have a long tradition of group-oriented tolerance and civic modesty based on the legacy of Lutheran pietism known as Janteloven.  To a White Central European or a White American visitor this brand of civic modesty and excessive tolerance toward the Africans, often appears pathetic — a far cry from early pagan Vikings who never feared blood or violence.  A stray Arab immigrant in some Eastern Europe down town knows that late at night if walking alone he may be worked over by the local youth. It is often the other way around in guilt-ridden Germany or submissive Denmark.

Hence a dilemma for many racially and ethnically aware White Christians in the US and Europe. One the one hand they are well aware of the destructive nature of multiculturalism, while on the other they cannot ignore early Christian sermons  for a multiracial and global society, as put forward by St. Paul’s Epistles to Galatians (3:28): “There is neither Jew nor Gentile, neither slave nor free, nor is there male and female, for you are all one in Christ Jesus.”

The task of creating White homelands won’t be easy.

Dr. Tom Sunic is an author. His new book Titans are in Town is to be published by Arktos.

vendredi, 28 avril 2017

Jetzt bleibt nur eins: Sich von den angelsächsischen Machteliten lösen

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Jetzt bleibt nur eins: Sich von den angelsächsischen Machteliten lösen

von Willy Wimmer

Ex: http://www.zeit-fragen.ch 

Zeitlich käme es genau hin. Einhundert Jahre nach dem historischen Enthauptungsschlag gegen Deutschland durch England, die Vereinigten Staaten und Frankreich in Versailles will England die europäische Entlassungsurkunde. 1919 hatten die Siegermächte des Ersten Weltkriegs mit dem Diktat von Versailles eine Saat für den nächsten grossen Krieg gelegt. 2019 führt uns wieder an die europäischen Abgründe.


Ist diese Sorge in London derart virulent, dass gleichsam als Rache – von wem auch immer – London das deutsche Schicksal des Jahres 1919 treffen könnte – nun von seiten der Rest-EU? Anders konnte am 29. März 2017, dem Tag der Übergabe des Scheidungsbriefes aus London in Brüssel, ein denkwürdiger britischer Kommentar in einer Nachrichtensendung des ZDF1 nicht gewertet werden. Ein distinguierter Gesprächspartner von der Insel, dem man auch ohne jeden zweckdienlichen Hinweis den «Professor» abgenommen haben würde, liess sich zum Brexit einvernehmen.

Versailles war das Trauma, nicht mehr und nicht weniger

Um den aktuellen Hinweis auf Versailles zu verstehen, muss man das historische Versailles unter die Lupe nehmen.
Kundige und international hoch angesehene Gesprächspartner lassen sich heute in vertrauter Gesprächsrunde so vernehmen, dass die europäische Geschichte der letzten 200 Jahre eine einzige angelsächsische Lüge sei. So weit muss man nicht gehen, aber amerikanische Quellen sprechen in aller Offenheit darüber, wie die US-amerikanische Haltung dem Kontinent gegenüber in den Jahrzehnten seit der deutschen Reichsgründung 1871 im Spiegelsaal ebendieses Schlosses in Versailles gewesen sei. Unter allen Umständen habe man eine enge Zusammenarbeit zwischen den kontinentalen Mächten Deutschland und Russland verhindern wollen.
Damit schloss man in Washington nahtlos an die britische Einstellung dem Kontinent gegenüber an, die nach der Niederlage Napoleons alles daran setzte, die «Heilige Allianz» des russischen Zaren und des österreichischen Kanzlers zur friedlichen Konfliktbeseitigung auf dem erneut verwüsteten Kontinent zwecks eigener Interessen zu hintertreiben.
Folgerichtig griffen die USA und Grossbritannien zur überkommenen römischen Methode des «teile und herrsche!».
Es war ein Historiker aus dem Commonwealth, der den neuen Weg zur Beurteilung der Ereignisse geöffnet hat, die zum Ausbruch des Ersten Weltkrieges geführt haben. Bei Christopher Clark und dann bei anderen war von «deutscher Alleinschuld» aus gutem Grund keine Rede mehr, auch wenn er zielgerichtet die britische Verantwortung für den Ausbruch des Ersten Weltkrieges schamhaft herunterspielte.
Diejenigen, die auf britischer Seite alle Bemühungen, sich des aufstrebenden Deutschlands zu entledigen, orchestrierten, stehen heute im historischen Rampenlicht wie die Herren Milner und Rhodes2, deren Verantwortung unbezweifelbar ist, was die Initialzündung für diese «europäische Urkatastrophe» anbelangt.
Keine Entscheidung der damaligen Mittelmächte – Deutschland und Österreich-Ungarn, später auch das Osmanische Reich und Bulgarien – sollte relativiert oder beiseite geschoben werden. Allerdings macht der heutige Blick für die Gesamtentwicklung eines klar und deutlich: Die Verantwortung für den Ausbruch des Ersten Weltkrieges muss auf den Schultern gesucht werden, die diese Verantwortung auch getragen haben, und da ist das politische London in erster Linie zu nennen.
Sykes-Picot und der darauf folgende amerikanische Kriegseintritt trugen im Verlauf des Ersten Weltkrieges nicht nur dazu bei, die Kriegsmaschinerie der Mittelmächte entscheidend zu schwächen. Sie legten auch die Ursache, jenseits jeder Verantwortung für den Ausbruch dieses Krieges, den «europäischen Modellstaat» Deutschland in die Hölle zu stossen und Österreich dabei gleich mit. Nicht vergessen werden sollte dabei, dass mit dem in Sarajevo hingemordeten Thronfolger die für Europa hoffnungsvollste demokratische, soziale und europäisch denkende Führungspersönlichkeit beseitigt worden war. Das nennt man «Enthauptungsschläge» für Nationen, ein Modell, das die angelsächsische Welt seither auf dem europäischen Kontinent und darüber hinaus mit Erfolg wieder und wieder angewendet hat und anwendet.
Aktuell verschlägt es einem den Atem, wenn in diesen Tagen auf einer Veranstaltung der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) am 3. April 2017 in dem von angelsächsischen Anwaltskanzleien und sogenannten «Nicht-Regierungsorganisationen» durchsetzten Berlin deutsche Politiker den alliierten Streitkräften attestieren, im vergangenen Jahrhundert immer auf der richtigen Seite gestanden zu haben. Im übrigen könne man ihnen deshalb viel verdanken.
Dieses merkwürdige Lob lässt ausser Betracht, dass seit Napoleon Krieg das angelsächsische Geschäftsmodell für den Rest der Welt ist und wir in diesen Tagen sehen, wie auch ein neuer amerikanischer Präsident die angelsächische Rolle definiert: Es seien die aussergewöhnlichen Nationen, deren gottgebenes Recht darin besteht, sich die Welt untertan zu machen, auch wenn sie auf Nationen wie Russland, China, Indien, Brasilien und Iran stossen, nachdem Deutschland dem Schicksal zugeführt werden konnte, das mit dem Namen «Versailles» und Adolf Hitler zutreffend beschrieben werden kann.
Das sind nicht nur die Untoten der Vergangenheit. Bevor wir aus der Rolle, in die wir geraten sind, in den nächsten und dann vielleicht für uns endgültigen Krieg getrommelt worden sind, machen sich in Deutschland Kräfte auf, das durch die Entente-Mächte geschaffene Weltbild – koste es, was es wolle – aufrechtzuerhalten. Sie nennen sich «Antifa» und unternehmen alles, das durch die Angelsachsen Deutschland gegenüber geschaffene künstliche Weltbild aufrechtzuerhalten. Sie brauchen das «Feindbild Deutschland» um ihrer eigenen Existenz willen und liegen damit bestens auf Nato-Kurs.

Die Nato überwindet die Konsequenzen aus den Nürnberger Kriegsverbrecher-Prozessen: war in our time

Die britische Premierministerin Theresa May hat die Brexit-Verhandlungen mit den europäischen Sicherheitsfragen verbunden. Dieser Zusammenhang besteht nur in einer Frage: der immer noch bestehenden britischen Militärpräsenz auf deutschem Staatsgebiet. Diese Präsenz ist heute – unbeschadet aller Abläufe seit 1945 – nur an ein Kriterium im logischen Kontext gebunden: der Mitgliedschaft des Vereinigten Königreiches in der Europäischen Union. Wenn London jetzt beschlossen hat, die EU zu verlassen, ist jeder Grund für eine britische Truppenpräsenz in unserem Land ad acta gelegt. Darüber können auch die aktuellen britischen Bemühungen nicht hinwegtäuschen, die alten Bilder aus der Besatzungszeit wieder aufleben zu lassen. Da hat man sich bemüht, die britische militärische Komponente nach amerikanischem Vorbild vom Hafen Emden dem Nato-Aufmarsch gegen Russland zuzuführen. «Nato-Panzer müssen rollen für den Sieg», anders kann das Bild nicht gewertet werden, auch nicht bei den Amerikanern, denen seit langem daran gelegen ist, Kriegsbilder nach Europa zurückzubringen.
Es ist aber nicht offenkundig das, was den Menschen nicht nur in Deutschland die gröss­te Sorge bereitet. Das Verhalten der USA seit dem verbrecherischen Krieg gegen Jugoslawien stellt die Konsequenzen aus den Nürnberger Kriegsverbrecher-Prozessen in den Schatten. Jedem, der das bezweifelt, kann nur empfohlen werden, sich die Handlungsvollmachten des jeweiligen amerikanischen Präsidenten für einen von den USA gewollten Kriegsausbruch anzusehen.
Dann muss man nur noch 1939 daneben legen, um eine Vorstellung von Hybris und Verhängnis zu erhalten. Dabei hat London, wie jeder seit dem famosen EU-Repräsentanten in Nahost, Herrn Tony Blair, weiss, beim Durchsetzen der amerikanischen Global-Kriegspläne eine Schlüsselrolle. Hier wird alles und jedes abgenickt.
Bislang konnte sich Deutschland in der einen oder anderen Kriegsfrage ducken. Das, was jetzt gegen Russland ansteht, betrifft unsere Existenz, und da hilft es nicht, sich zu ducken und mitzumachen. Da ist Kampf um die eigene Existenz angesagt [Hervorhebung durch Redaktion], und alleine schon deshalb sollte Frau May beim Brexit-Wort genommen werden. «Weg aus Europa» bedeutet: sofortigen Abzug der britischen Truppen aus Deutschland. Washington und London führen Europa und die Welt erneut an den Abgrund. Wir müssen nicht hineinspringen.

Das deutsche Verhängnis: zu oft und zu lange auf London gehört zu haben

Kurz vor den französischen Präsidentschaftswahlen kann niemand sagen, ob es beim Brexit bleiben wird oder uns aus den unterschiedlichsten Gründen das uns bekannte EU-Europa vor jeder Verhandlung in Sachen Brexit bereits um die Ohren geflogen sein wird. Neben uns können nur die Russen beurteilen, von einer amerikanischen wirtschaftlichen Nuklearwaffe getroffen worden zu sein. Was der Harvard-Ökonom G. Sachs nach dem Zerfall der Sowjetunion für die Reste der ehemals sowjetischen Wirtschaft angestellt hat, kann gerade noch mit den Auswirkungen der Lehman-Pleite 2008 für EU-Europa verglichen werden, unabhängig von der folgenden Beteiligung zum Beispiel der Bundesregierung am Aufbrechen europäischer ­Sollbruchstellen. Berlin handelt in Europa nicht wie Bonn.
Kein europäischer Staat hat Berlin oder Brüssel das Mandat erteilt, diese Staaten aufzulösen und die Souveränität der europäischen Völker der vom Finanzplatz London oder der Wallstreet bestimmten «globalisierten Ordnung» auszuliefern. Die Bürger werden von diesem EU-Europa nach Strich und Faden entmündigt und ihrer Rechte beraubt und an die Soros’ dieser Welt ausgeliefert. Das mag der City of London dienen, dem Souverän in Europa nicht. Deshalb London mit den Erinnerungen an Versailles kommen wie der eingangs zitierte «Professor»? So kann nur jemand denken, bei dem Versailles zum Instrumentenkasten seiner Politik gehört. Das wird man auch in Moskau, Peking, Teheran und – ganz aktuell – in Damaskus wissen und nicht nur dort.    •

1    Prof. Anthony Glees im Interview mit dem ZDF heute-journal vom 29.3.20172    Die britischen Politiker Cecil Rhodes und Alfred Lord Milner waren führende Vertreter des britischen Imperialismus vor dem Ersten Weltkrieg.