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lundi, 16 janvier 2012

L’Ecosse veut l'indépendance, Londres est contre

L’Ecosse veut l'indépendance, Londres est contre

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

 

 

© Flickr.com/James.Stringer/cc-by-nc
     

 

Le parti nationaliste écossais estime que seul le parlement national peut décider quand et comment organiser le référendum sur l'indépendance. Londres affirme que cela est contraire à la législation du Royaume-Uni.Alex Salmond propose de donner le droit de vote à partir de 16 ans. Londres estime que seules les personnes ayant atteint 18 ans peuvent voter.

Avant le Nouvel an, le premier-ministre de l’Ecosse Alex Salmond, menaçait seulement d’une possibilité d'organiser un référendum d'ici à cinq ans. Mais le processus a rapidement pris de l'ampleur. Et déjà, la date des élections a été annoncée: il s’agit de l’automne 2014. En fixant la date du référendum, Alex Salmond a annoncé qu'il est prêt à mener des pourparlers avec le premier-ministre britannique sur cette question. David Cameron a accepté cette proposition, mais a rappelé que la décision d’organiser un référendum dans n’importe quel pays constitutif du Royaume-Uni, selon la loi, ne peut être prise qu’à Westminster. Cameron s’est dit favorable à un référendum en 2013, mais Salmond insiste sur 2014, la date qu’il a fixée. En réponse, le premier-ministre britannique a déclaré qu'il n'allait pas à dicter les conditions aux écossais.

«Je crois de tout mon cœur en une Grande-Bretagne unie», a précisé Cameron. «Je crois que nous sommes plus forts lorsque nous sommes ensemble et non pas divisés en plusieurs parties. Nous devons, évidemment, respecter le choix des Ecossais, qui ont voté pour les nationalistes lors des dernières élections, mais il faut savoir clairement à quel point serait légitime le déroulement d’un referendum sur l’indépendance du point de vue de la loi. Organisons des débats, mais gardons l'intégrité de notre pays».

Pétrole comme enjeu de l’indépendance

Si l'Ecosse organise un referendum et décide de se séparer du Royaume-Uni, cela conduirait à des problèmes économiques sérieux pour la Grande-Bretagne. Se posera alors la question de la répartition de la dette britannique, de la place du nouvel Etat au sein l'UE, et même l'avenir des sous-marins britanniques nucléaires basés sur la côte ouest de l'Ecosse posera problème. Ce «divorce» conduira à de graves perturbations sur les marchés financiers et dans le secteur bancaire. Mais le plus important, c’est la question du pétrole qui fera surface. De très nombreuses plates-formes pétrolières britanniques sont implantées dans la mer au large de la côte Est de l'Ecosse. Et sur cette question, les nationalistes écossais n’ont aucun doute. Ils veulent garder toutes les réserves du pétrole de la mer du Nord pour eux. Lors d'une audition au parlement britannique, le leader de l'opposition travailliste Ed Milliband a déclaré que la décision de l'indépendance de l’Ecosse portera un coup sérieux à l'économie britannique.

«La décision que nous prenons aujourd'hui, sera fatidique. Et si nous prenons une mauvaise décision, nos enfants et nos petits-enfants seront obligés de vivre avec», affirme-t-il.

Un référendum qui n’est pas pris au sérieux

Mais les hommes politiques de Westminster, ont vraisemblablement tendance à penser que la vraie séparation n’aura pas lieu. Comme l'a expliqué Cameron, les nationalistes écossais aiment le verbiage au sujet de l'indépendance, mais ils esquivent une conversation de fond à ce sujet. Les partis politiques écossais sont d'accord avec ces affirmations, en qualifiant les nationalistes de populistes. L'opposition a même demandé au gouvernement de ne pas attendre, et d’organiser un référendum tout de suite. Même si beaucoup d’Ecossais voudraient voir leur région indépendante de Londres, le timing choisi pour lancer cette discussion n’est pas très bon. Le taux de chômage dans cette région est très élevé, et les Ecossais sont obligés de chercher du travail dans le Sud du pays. Si le référendum avait eu lieu aujourd’hui, la majorité voterait contre l'indépendance, et ce serait une véritable défaite pour les nationalistes qui sont au pouvoir en Ecosse. Selon la presse britannique, si les hommes politiques anglais et écossais ne vont pas pouvoir s'entendre, c’est Cour suprême du Royaume-Uni, qui devra décider si ce référendum doit avoir lieu.

Changement de régime dans la Fédération de Russie? Pourquoi Washington veut en finir avec Poutine ?

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Changement de régime dans la Fédération de Russie? Pourquoi Washington veut en finir avec Poutine ?
 
 
Mondialisation.ca, Le 13 janvier 2012 & http://mediabenews.wordpress.com/

Washington veut manifestememt en finir avec Poutine, c’est assez ! est le message un peu comme le Kefaya, assez ! du mouvement égyptien au printemps dernier. Hillary Clinton et ses amis ont apparemment décidé que la possibilité d’avoir le prochain président russe en la personne de Poutine, est un obstacle majeur à leurs plans. Peu par contre comprennent pourquoi. La Russie aujourd’hui, de concert avec la Chine et l’Iran dans une certaine mesure, forme l’épine dorsale, même faible, du seul axe de résistance efficace à un monde qui serait dominé par la seule super-puissance mondiale.

Le 8 Décembre, plusieurs jours après que les résultats des élections légilsatives russes furent annoncés, montrant une chute brutale dans la popularité du parti politique du premier ministre Poutine “Russie Unifiée”, Poutine accusa les Etats-Unis et spécifiquement la ministre des affaires étrangères américaine Hillary Clinton d’exciter les manifestants de l’opposition et leurs manifestations contre les résultats des élections. Poutine déclara: “La ministre des affaires étrangères américaine a été très prompte à évaluer les élections, disant qu’elles avaient été partiales et injustes avant même qu’elle ait reçu les matériaux émanant des observateurs du bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme (les observateurs internationaux des élections de l’OSCE).” [1]

Poutine continua en disant que les commentaires prématurés de Clinton furent le signal nécessaire qu’attendait les groupes d’opposition que le gouvernment américain soutenait dans leurs manifestations. Les commentaires de Clinton, a dit l’homme d’expérience en mantière de renseignement russe, devint un “signal pour nos activistes qui commencèrent leur travail actif avec le ministère des affaires étrangères”. [2]

Les médias majeurs occidentaux choisirent soit de minimiser la déclaration de Poutine ou de se focaliser quasiment entièrement sur les dires du mouvement d’opposition russe émergeant de la situation. Il ne faut pas chercher bien loin pour montrer que Poutine minimisait lui-même le degré d’interférence éhonté dans les processus politiques de son pays. Dans ce cas de figure, le pays n’est pas la Tunisie, le Yémen ou même l’Egypte. C’est la seconde puissance nucléaire mondiale, même si elle demeure une plus petite puissance économique. Hillary joue avec le feu thermonucléaire. Démocratie ou quelque chose d’autre ?

Pas d’erreur, Poutine n’est pas un champion du monde de la pratique de ce que la plupart considère être la démocratie. Son annonce quelques mois plus tôt de l’accord entre lui et l’actuel président Medvedev d’échanger leur position après les élections présidentielles du 4 Mars a choqué bon nombe de Russes comme étant de la politique crasse et des arrangements d’arrière-boutique. Ceci dit, ce que Washington fait pour interférer avec le changement de régime est bien plus qu’un interventionisme éhonté. Le gouvernement Obama, le même qui vient de signer et de convertir en loi une série de mesures qui ont de facto déchirées les droits constitutionnels des Américains la constitution des Etats-Unis [3], pose comme un juge suprême mondial pour que les autres adhèrent à ce qu’il croit être la démocratie.

Examinons de plus près les accusations de Poutine sur l’interférence des Etats-Unis dans le processus des élections russes. Si nous regardons bien, nous trouvons ouvertement déclaré dans leur rapport annuel d’Août 2011, qu’une ONG de Washington répondant au nom innocent de National Endowment for Democracy (NED), a ses tentacules partout en Russie.

La NED finance un centre de presse international à Moscou où quelques 80 ONG peuvent tenir des conférences de presse sur le sujet de leur choix. Elle finance de nombreux “groupes de la jeunesse militante” et des ateliers sur le leadership afin “d’aider les jeunes à s’engager dans l’activisme politique”. En fait, elle dépense officiellement 2,7 millions de dollars sur des douzaines de programmes à travers la Russie. Les dépenses pour 2011 seront publiées ultérieurement en 2012. [4]

La NED finance également des parties clef du système de sondage et d’étude du système électoral russe, une partie cruciale pour être capable de crier à la fraude électorale. Elle finance en partie l’Organisation civique de défense des droits et libertés démocratiques, le GOLOS. D’après le rapport annuel de la NED, les fonds allèrent à “une analyse détaillée du cycle électoral russe de l’automne 2010 et du printemps 2011, ce qui inclue une évaluation de la presse, de l’agitation politique, de l’activité des commissions électorales, et d’autres aspects de l’application de la législation électorale sur le long-terme des élections.” [5]

En Septembre 2011, quelques semaines avant les élections de Décembre, la NED finança une conférence sur invitation seulement à Washington mettant en scène une organisation de sondage “indépendante”, le Levada Centre. D’après le site internet Levada, autre récipient du financement de la NED, [6] celui-ci a effectué une série de sondages d’opinion, une méthode standard utilisée en occident pour analyser les sentiments des citoyens. Les sondages “profilaient les humeurs de l’électorat avant les élections pour la Douma et les élections présidentielles, les perceptions des candidats et des partis politiques et la confiance des électeurs dans le système de la “démocratie gérée” qui a été établie depuis la dernière décennie.

Un des invités de la conférence à Washington fut Vladimir Kara-Murza, membre du conseil fédéral de Solidarnost (Solidarité), le mouvement d’opposition démocratique russe. Il est aussi un “conseiller de l’opposant siégeant à la Douma Boris Nemtsov”, d’après la NED. Un autre conférencier venait du mouvement néo-conservateur et du think-tank Hudson Institute. [7]

Nemtsov est un des caractères d’opposition à Poutine le plus important aujourd’hui et il est aussi le président de Solidarnost, un nom curieusement imité des jours de la guerre froide quand la CIA finançait l’opposition polonaise des travailleurs et le syndicat Solidarnosc de Lech Walesa. Plus sur Nemtsov plus loin dans l’article.

Le 15 Décembre 2011, toujours à Washington, alors qu’une série de manifestations anti-Poutine fut déclanchée par des manifestants soutenus par les Etats-Unis, menée par Solidarnost et d’autres organisations, la NED tînt une autre conférence intitulée “L’activisme de la jeunesse en Russie: une nouvelle génération peut-elle faire la différence ?” où le conférencier principal était Tamirlan Kurbanov, qui d’après la NED “a servi comme chef de programme au bureau de Moscou du National Democratic Institute for International Affairs, où il était impliqué à développer et à étendre les capacités des organisations politiques et civiques, promouvoir la participation des citoyens dans la vie publique, en particulier l’engagement politique des jeunes.” [8] Cet Institut est une succursale de la NED.

L’histoire nébuleuse de la NED

Aider la jeunesse à s’engager dans l’activisme politique est précisément ce que cette même NED fît en Egypte ces dernières années dans la préparation au renversement de Moubarak. La NED fut instrumentale d’après des sources informées aux Etats-Unis dans les “révolutions colorées” fomentées par les Etats-Unis en 2003-2004 en Ukraine et en Georgie qui amenèrent des marionnettes pro-OTAN au pouvoir. La NED a aussi été active à promouvoir “les droits de l’Homme” au Myanmar, au Tibet et dans la province riche en pétrole du Xinjiang. [9]

Comme des analystes sérieux de la “révolution orange” d’Ukraine et d’autres révolutions colorées le découvrirent, le contrôle des sondages et la capacité de dominer les perceptions des médias internationaux, spécialement les grosses chaînes de TV comme CNN et la BBC sont des composants essentiels de l’agenda de déstabilisation de Washington. Le centre Levada serait dans une position cruciale à cet égard pour faire publier des sondages de mécontentement envers le régime.

Par sa description même, La NED est “une fondation privée à but non lucratif dédiée au développement et au renforcement des institutions démocratiques dans le monde. Chaque année, avec le financement du congrès américain, la NED soutient plus de 1000 projets de groupes non-gouvernementaux à l’étranger qui travaillent pour des buts démocratiques dans plus de 90 pays.” [10]

Cela ne pourrait pas paraître être plus noble ou mieux intentionné. Quoi qu’il en soit, ils préfèrent omettre leur véritable histoire. Au début des années 1980, le directeur de la CIA Bill Casey convainquit le président Ronald Reagan de créer une ONG plausible, la NED, afin de faire avancer l’agenda mondialiste de Washington par d’autres méthodes que l’action directe de la CIA. Ceci faisait partie du processus de “privatiser” le renseignement américain afin de rendre son travail plus “efficace”. Allen Weinstein qui aida à écrire la législation qui créa la NED a dit dans une interview au Washington Post en 1991: “beaucoup de ce que nous faisons aujourd’hui était fait secrètement par la CIA il y a 25 ans.” [11] Intéressant. La majorité du financement de la NED provient des impôts des contribuables via le congrès. La NED est, dans toute l’acceptation du terme, une possession de la communauté du renseignement du gouvernement américain.

La NED fut créée sous le gouvernement Reagan pour fonctionner comme une de facto CIA privatisée afin de lui donner plus de moyens et de liberté d’action. Les membres du comité directeur de la NED sont traditionnellement issus de la communauté du renseignement et du pentagone. Ceci inclut le général en retraite Wesley Clark, l’homme qui bombarda la Serbie en 1999. Des membres clefs liés au service action clandestine de la CIA qui servirent au comité directeur de la NED incluent Otto Reich, John Negroponte, Henry Cisneros et Elliott Abrams. Le président du comité directeur de la NED en 2008 était Vin Weber, fondateur de l’organisation ultra-conservatrice Empower America et bailleur de fond pour la campagne présidentielle de George W. Bush. L’actuel président directeur de la NED est John Bohn, ancien CEO de la très controversée agence de notation Moody’s, qui joua un rôle malsain dans l’affaire de l’effondrement du marché des subprimes et des sécurités américaines. Le comité directeur actuel de la NED inclut l’ultra-conservateur ambassadeur de Bush en Irak et en Afghanistan Zalmay Khalilzad. [12]

Il est aussi très instructif de regarder les gens qui ont émergé à des positions de leaders de l’opposition ces derniers temps en Russie. Le “poster boy” de l’opposition pour la jeunesse et spécifiquement les médias occidentaux est Alexei Navalny dont le blog LiveJournal Navalny l’a présenté comme un quasi-martyr du mouvement de contestation après avoir passé 15 jours dans les geôles de Poutine pour avoir pris part à une manifestation interdite. Dans une grande manifestation le jour de Noël à Moscou, Navalny, qui était peut-être intoxiqué par la vision de trop de films de S.M Eisenstein de 1917 sur la révolution, dit à la foule: “Je vois assez de gens ici pour prendre le Kremlin et la Maison Blanche (la maison présidentielle russe) dès maintenant…” [13]

L’establishment médiatique occidental ne jure que par Navalny, La BBC l’a décrit comme “certainement la seule figure de l’opposition digne de ce nom en Russie ces cinq dernières années”, et le magazine américain Time l’a appelé “L’Erin Brockovich russe”, une curieuse référence au film d’Hollywood qui mettait en scène Julia Roberts comme enquêtrice et activiste légal. Quoi qu’il en soit, ce qui est le plus important est que Navalny a été à l’université de Yale sur la côte Est américaine, également l’université de la famille Bush (NdT: et lieu de résidence de la “confrérie” des Skull and Bones..), où il fut un “Yale World Fellow”. [14]

Le charismatique Navalny est aussi et a été sur la liste des gens payés par la NED pour déstabiliser les pays. D’après un post sur le blog de Navalny même, son LiveJournal, il fut soutenu par la NED (NdT: donc la CIA, ce qui ne veut pas dire qu’il en soit un “agent” bien évidemment) en 2007 et 2008. [15] [16]

Avec Navalny, les acteurs clé dans le mouvement de contestation anti-Poutine sont centrés autour de Solidarnost qui fut créée en 2008 par Boris Nemtsov, Vladimir Ryzhkov et d’autres. Nemtsov n’est pas quelqu’un qui conteste la corruption. D’après le Business Week Russia du 23 Septembre 2007, Nemtsov introduisit le banquier russe Boris Brevnov à Gretchen Wilson, citoyenne états-unienne et employée de l’International Finance Corporation, une succursale de la Banque Mondiale. Wilson et Brevnov se sont mariés. Avec l’aide de Nemtsov, Wilson est parvenue à privatiser Balakhna Pulp and Paper Mill (NdT: grosse entreprise de papier) au prix dérisoire de 7 millions de dollars. L’entreprise fut lessivée et ensuite vendue à la banque Swiss Investment de Wall Street, CS First Boston Bank. Les rapports financiers disent que les revenus de l’usine étaient de 250 millions de dollars. [17]

La CS First Boston Bank paya également tous les frais de déplacement de Nemtsov au très exclusif forum économique mondial de Davos en Suisse. Quand Nemtsov devint un membre du cabinet directeur, son protégé Brevnov fut nommé président d’Unified Energy System of Russia JSC. Deux ans plus tard, en 2009, Boris Nemtsov, aujourd’hui le “monsieur anti-corruption”, utilisa son influence pour dégager Brevnov des accusations de détournement de fonds par milliards des biens d’Unified Energy System of Russia. [18]

Nemtsov accepta aussi de l’argent de l’oligarque emprisonné Mikhail Khodorkovsky en 1999 quand celui-ci utilisait ses milliards pour essayer d’acheter le parlement ou la Douma. En 2004, Nemtsov rencontra l’oligarque milliardaire en exil Boris Berezovsky dans une réunion secrète avec d’autres exilés russes influents. Lorsque Nemtsov fut accusé de financer son nouveau parti politique “Pour une Russie dans la légalité et sans corruption” avec des fonds étrangers, les sénateurs américains John McCain, Joe Liberman et Mike Hammer du conseil national de sécurité du président Obama volèrent à son secours. [19]

Le sbire très proche de Nemtsov, Vladimir Ryzhkov de Solidarnost est aussi très lié avec les cercles suisses de Davos, il a même financé un Davos sibérien. D’après les compte-rendus de presse russes d’Avril 2005, Ryzkhov forma un comité 2008 en 2003 pour “attirer” les fonds de Khodorkovsky emprisonné ainsi que pour soliciter des fonds des oligarques en fuite comme Boris Berezovsky et des fondations occidentales comme la Fondation Soros. Le but déclaré de la manœuvre étant de rassembler les forces “démocratiques” contre Poutine. Le 23 Mai 2011, Ryzhkov, Nemtsov et plusieurs autres enregistrèrent un nouveau parti politique le Parti de la Liberté Populaire de manière à pouvoir aligner un candidat président contre Poutine en 2012. [20]

Une autre personne d’influence dans les rallies anti-Poutine récents est l’ancien champion du monde d’échecs recyclé politicien de droite, Gary Kasparov, un autre membre fondateur de Solidarnost. Kasparov a été identifié il y a plusieurs années comme étant membre du comité directeur d’un think-tank néoconservateur militaire à Washington. En Avril 2007, Kasparov admit qu’il était membre du comité du National Security Advisory Council Center for Security Policy, “une organisation de sécurité nationale à but non-lucratif et non-partisane, qui se spécialise dans l’identification des politiques, des actions et des ressources nécessaires à la sécurité vitale des Etats-Unis.” En Russie, Kasparov est plus tristement connu pour ses liens financiers précédents avec Leonid Nevzlin, l’ex vice-président de Yukos et associé de Mikahail Khodorskovsky. Nevzlin s’est enfuit en Israël pour éviter les charges menées contre lui pour meurtre et avoir contracté des tueurs à gages pour éliminer des “gens objectant” lorsqu’il était vice-président de Yukos. [21]

En 2009, Kasparov et Boris Nemtsov ont rencontré Barack Obama soi-même pour discuter de l’opposition russe à Poutine et ce à l’invitation personnelle du président américain au Ritz Carlton Hotel de Washington. Nemtsov avait appelé Obama à rencontrer les forces d’opposition russes: “Si la Maison blanche est d’accord avec la suggestion de Poutine de ne parler qu’avec des organisations pro-Poutine… cela voudra dire que Poutine a gagné, non seulement cela, mais Poutine aura la confirmation qu’Obama est faible”, a t’il dit. Durant cette même année 2009, Nemtsov fut invité à parler au Council on Foreign Relation (CFR) de New York, sans doute le think-tank en politique étrangère le plus puissant des Etats-Unis. Ainsi, non seulement ont le ministère des affaires étrangères et la NED déversé des millions pour bâtir une opposition à Poutine et une coalition contre lui en Russie, mais le président des Etats-Unis est intervenu personnellement dans ce processus. [22]

Ryzhkov, Nemtsov, Navalny et l’ancien ministre des finances de Poutine Alexei Kudrin ont tous été impliqués dans l’organisation de la manifestation anti-Poutine du 25 Décembre à Moscou qui attira selon les estimations environ 120 000 personnes. [23] Pourquoi Poutine ?

La question pertinente est pourquoi Poutine à ce point ? Nous ne devons pas regarder bien loin pour avoir une réponse. Washington et spécifiquement le gouvernement Obama, se moquent éperdument de savoir si la Russie est démocratique ou pas. La préoccupation essentielle est l’obstacle aux plans de Washington pour une hégémonie totale de la planète que Poutine représente. D’après la constitution russe, le président de la fédération russe est le chef d’état, le commandant en chef des armées et le détenteur des plus hautes fonctions de la fédération. Il prendra directement contrôle de la défense et de la politique étrangère.

Nous devons demander quelle politique ? Certainement des contre-mesures drastiques contre l’encerclement de la Russie par les forces de l’OTAN et contre l’installation par Washington d’un système dangereux de missiles balistiques autour de la Russie; ceci sera un point primordial de l’agenda de Poutine. La “remise à jours des relations russo-américaines” d’Hillary Clinton ira droit à la poubelle, si elle ne l’est pas déjà. Nous pouvons également nous attendre à une utilisation plus aggressive de la carte énergétique russes avec une diplomatie du pipeline pour renforcer des liens avec des membres de l’OTAN comme la France, l’Italie et l’Allemagne, favorisant ainsi un affaiblissement du soutien de l’UE pour la politique aggressive de l’OTAN et ses mesures contre la Russie. Nous pouvons nous attendre à un renfocement des liens de la Russie avec l’Eurasie, spécifiquement avec la Chine, l’Iran et peut-être même l’Inde pour renforcer la faible épine dorsale de la résistance contre les plans du Nouvel Ordre Mondial prônés par Washington.

Cela prendra plus que quelques manifestations dans des températures bien au dessous de zéro à Moscou et St Pétersbourg par une clique de personnages d’une opposition corrompue et nébuleuse comme celle de Nemtsov et Kasparov pour faire dérailler la Russie. Ce qui est très clair est que Washington pousse tous azimuts en Iran, en Syrie, où la Russie a une base navale vitale, en Chine, maintenant en Russie même, ainsi que dans les pays de la zone euro emmenés par l’Allemagne. Cela sent la tentative de fin de partie pour une super-puissance sur le déclin.

Les Etats-Unis aujourd’hui sont une super-puissance nucléaire en de facto banqueroute. Le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale n’a jamais été autant defié que depuis Bretton Woods en 1944. Ce rôle ainsi que celui des Etats-Unis comme la puissance militaire mondiale absolue ont été les bases du siècle hégémonique américain depuis 1945.

Affaiblissant le rôle du dollar dans le commerce international et ultimement comme monnaie de réserve, la Chine est en train d’établir des relations commerciales bi-latérales avec le Japon court-circuitant le dollar. La Russie est en train de faire de même avec ses partenaires commerciaux principaux. La raison principale pour laquelle Washington a lancé une guerre monnétaire totale ouverte contre l’Euro à la fin de 2009, était pour prévenir une menace grandissante de la part de la Chine et d’autres nations, que celles-ci ne se détournent du dollar pour prendre l’Euro comme monnaie de réserve. Ceci n’est pas une mince affaire. En fait Washington peut financer ses guerres en Afghanistan, Irak, Libye, Syrie et ailleurs par le fait que la Chine et les autres nations ayant un surplus commercial, investissent leur surplus de dollars en obligations du gouvernement américain en achetant de la dette américaine. Si cela venait à changer même de peu, cela occasionnerait une hausse substantielle des taux d’intérêts américains et la pression financière sur Washington deviendrait énorme.

Faisant face à une érosion grandissante de son statut de seule super-puissance mondiale, Washington apparaît maintenant se tourner de plus en plus vers la force militaire pure et dure pour conserver son statut. Pour que cela soit couronné de succès, la Russie doit être neutralisée ainsi que l’Iran et la Chine. Ceci sera l’agenda primordial du président des Etats-Unis à venir, qui que ce soit.


Article original en anglais : Regime Change in the Russian Federation? Why Washington Wants ‘Finito’ with Vladimir Putin, publié le 10 janvier 2011.

Traduction par Résistance 71


Notes

[1] Alexei Druzhinin, Putin says US encouraging Russian opposition, RIA Novosti, Moscow, December 8, 2011

[2] Ibid.

[3] Jonathan Turley, The NDAA’s historic assault on American liberty, guardian.co.uk, 2 January 2012, accessed in http://www.guardian.co.uk/commentisfree/cifamerica/2012/jan/02/ndaa-historic-assault-american-liberty.

[4] National Endowment for Democracy, Russia, from NED Annual Report 2010, Washington, DC, published in August 2011, accessed in http://www.ned.org/where-we-work/eurasia/russia.

[5] Ibid.

[6] Ibid.

[7] NED, Elections in Russia: Polling and Perspectives, September 14, 2011, accessed in http://ned.org/events/elections-in-russia-polling-and-perspectives.

[8] NED, Youth Activism in Russia: Can a New Generation Make a Difference?, December 15, 2011, accessed in http://ned.org/events/youth-activism-in-russia-can-a-new-generation-make-a-difference.

[9] F. William Engdahl, Full Spectrum Dominance: Totalitarian Democracy in the New World Order, 2010, edition. Engdahl press. The book describes in detail the origins of the NED and various US-sponsored “human rights” NGOs and how they have been used to topple regimes not friendly to a larger USA geopolitical agenda.

[10] National Endowment for Democracy, About Us, accessed in www.ned.org.

[11] David Ignatius, Openness is the Secret to Democracy, Washington Post National Weekly Edition, 30 September-6 October,1991, 24-25.

[12] F. William Engdahl, Op. Cit., p.50.

[13] Yulia Ponomareva, Navalny and Kudrin boost giant opposition rally, RIA Novosti, Moscow, December 25, 2011.

[14] Yale University, Yale World Fellows: Alexey Navalny, 2010, accessed in http://www.yale.edu/worldfellows/fellows/navalny.html.

[15] Alexey Navalny, emails between Navalny and Conatser, accessed in Russian (English summary provided to the author by www.warandpeace.ru) on http://alansalbiev.livejournal.com/28124.html.

[16] Ibid.

[17] Business Week Russia, Boris Nemtsov: Co-chairman of Solidarnost political movement, Business Week Russia, September 23, 2007, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1648.

[18] Ibid.

[19] Ibid.

[20] Russian Mafia.ru, Vladimir Ryzhkov: Co-chairman of the Party of People’s Freedom, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1713.

[21] Russian Mafia.ru, Garry Kasparov: The leader of United Civil Front, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1518.

[22] The OtherRussia, Obama Will Meet With Russian Opposition, July 3, 2009, accessed in http://www.theotherrussia.org/2009/07/03/obama-will-meet-....

[23] Yulia Ponomareva, op. Cit.


F. William Engdahl
est l’auteur de: A Century of War: Anglo-American Oil Politics and the New World Order, On peut le contacter via son site internet à: www.engdahl.oilgeopolitics.net


F. William Engdahl est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Articles de F. William Engdahl publiés par Mondialisation.ca

Krantenkoppen Januari 2012 (2)

Krantenkoppen

Januari 2012 (2)

MIXED MUSLIM-CHRISTIAN MASS IN MEMORY OF MARTYRS OF TERRORISM IN SYRIA:
"During the ceremony, the first Christian Archbishop Luka Al-Khouri took the floor. He (...) said that the attacks were attributable to Western leaders and to those who claim to serve the Arab cause while actually promoting other interests. The archbishop also criticized television channels Al-Jazeera and Al-Arabiya, accusing them of 'submerging the Arab people in lies and misinformation'.
The highest Islamist authority in Syria, the Grand Mufti Sheikh Ahmed Badreddine Hassoun, spoke next to the cheers of the faithful gathered in the church. Sheikh Hassoun said that 'man is more sacred than any mosque or temple and he who kills a human being is damned because he destroys a structure created by God'. (...) He urged anyone who has lost a loved one to 'turn this loss not into hatred but into love'.
This last statement takes on special significance when considering that the mufti’s son, Sariah Hassoun, aged 22, was murdered by an armed group last October after his father turned down the $ 10 million offered by Qatar to get him to rally the anti-government forces.
At the end of Mass, the religious officials and the public sang 'Homat el Diyar', the Syrian national anthem."
 
 
US BRINGING THE SALVADORIAN OPTION TO SYRIA:
"The main demand raised by ordinary people of all religions is that they don’t want the Syrian army taken out of there; they want the Syrian army to come in (...) to prevent terrorist snipers from killing people. And those snipers are killing everybody. (...) They kill you and then al-Jazeera and the BBC and France24 arrive and say, uh huh, another victim of the Assad regime. (...) Regarding the US, this is the Salvadorian option. (...) At the beginning of 2005 there was a discussion inside the Pentagon on how to start a civil war in Iraq and they decided they would use the death squads that they had used in Latin America (...), but part of that plan was already Syria."
http://www.voltairenet.org/Webster-Tarpley-US-bringing-the
 
PUTIN, A THORN IN WASHINGTON'S FLESH:
"Washington (...) decided Russia’s prospective next president, Vladimir Putin, is a major obstacle to its plans. Few however understand why. Russia today, in tandem with China and to a significant degree Iran, form the spine, however shaky, of the only effective global axis of resistance to a world dominated by one sole superpower":
http://www.voltairenet.org/Putin-a-thorn-in-Washington-s
 
 
COMING SOON: OBAMA'S BIG MOVE IN CENTRAL AFRICA:
"It’s now becoming apparent why President Obama sent 100 US Special Forces troops to central Africa, back in October of 2011. The president’s official explanation was that the Green Berets would be helping Uganda, the Central African Republic, the Democratic Republic of Congo and the new nation of South Sudan to hunt for remnants of the Lord’s Resistance Army. (...)
In the heart of central Africa where South Sudan, Ethiopia, Uganda, Kenya, Congo and the Central African Republic meet – all of them US client states – the US needs its own Special Forces units in place to coordinate its puppet African armies, and to (...) destabilize northern Sudan and China's oil operations, there.
That makes perfect imperial sense. The US and Europe can no longer compete economically with China in Africa, and must now resort to raw force, through African puppet armies. The US has mobilized all its proxies in East and Central Africa for a big push that will need close coordination on the ground. Obama's Green Berets aren't hunting for the rag-tag Lord’s Resistance Army; they're out to control the resources of half the continent".
 
 
GENEGEERDE CHRISTENEN IN ISRAËL:
"In Israël is een toenemende antichristelijke houding waar te nemen. Zo krijgen buitenlandse religieuzen in kloosters in Israël steeds moeilijker een visum. (...) De christenen die geworteld zijn in het Heilig Land vormen een steeds kleiner wordende groep. In het gehele Heilig Land (Israël plus de bezette gebieden) is het aantal teruggelopen van ca. 15% naar nu nog maar 1,6%. (...) De waarschuwing van de Latijnse patriarch Foead Twal dat het christendom in het Heilig Land groot gevaar loopt, berust niet op ongegronde angst maar is helaas realiteit":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/opinie/item/1481-genegeerde-christenen-in-israël.html
 
 
PAUS: HOMOHUWELIJK BEDREIGT MENSHEID:
"Mensen moeten trots zijn op hun gezin, dat gebaseerd hoort te zijn op het huwelijk tussen man en vrouw. Dat is geen simpele conventie, maar een fundamentele cel van onze samenleving. De politiek die deze familie ondermijnen, geldt daarom als een bedreiging voor de menselijke waardigheid, en voor de toekomst van de mensheid zelf":
 
 
GUANTANAMO BAY BESTAAT 10 JAAR:
"Na zijn verkiezing tot president gaf Obama het bevel om het gevangenenkamp binnen 1 jaar te sluiten. Ondertussen zijn we 3 jaar verder en bestaat het detentiecentrum nog altijd":
 
 
 
 
 

Die Artamanenbewegung als Beispiel alternativer Lebensgestaltung

Ex: http://www.hier-und-jetzt-magazin.de/

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Die Artamanenbewegung als Beispiel alternativer Lebensgestaltung

von Stephan Jurisch

 

dieartamanen.jpgWer träumt nicht davon, wieder Herr auf eigener Scholle zu sein und anstelle eines „jobs“ in der Dienstleistungsgesellschaft seiner Berufung nach einem ehrlichen Handwerk nachzugehen? Auch das Bewußtsein, sich nicht nur gesund ernähren, sondern selbst ernähren zu wollen, aus eigener Ernte, steigt. Wenn auch noch unmerklich, so schwindet doch die Identifikation lebensbewußter Menschen mit dem entwertenden Begriff Verbraucher. Alle sind heute nur noch Verbraucher, Verbraucher zunehmend nebulös produzierter Erzeugnisse. Lebensmittel sind zum anonymen Verbrauchsgut anonymer Verbraucher verkommen, denn es ist schwer geworden zu beurteilen, was wir essen und woher es kommt. Die Unkontrollierbarkeit des globalen Warenverschleppungssystems wird immer Lebensmittelskandale provozieren, insofern sie überhaupt öffentlich werden. Für diejenigen, die dies als befremdend und als eine nicht unumstößliche Gegebenheit empfinden, ist der eigene Garten je nach Größe längst zu einer partiellen Alternative geworden. Wer dort nicht stehen bleiben will, lebt in Hofgemeinschaften in der Landwirtschaft. Dafür müssen diese Stätten aber ein Hort der Arbeit und nicht nur der gemeinsamen Freizeitgestaltung sein. Auf der Grundlage der gestaltgebenden und schöpferischen Kraft einer gemeinsamen Weltanschauung wären Gemeinschaften möglich, die es auch und gerade im Heute zu einer alternativen Lebensführung und Lebensform schaffen können, deren Leistungen über die eigene Versorgung mit Lebensmitteln hinausgehen. Es geht um den Gedanken der Siedlung.

 

Siedeln, das ist weniger Romantik als vielmehr harte Arbeit und Existenzkampf. Doch es ist Arbeit für die Gemeinschaft, die dieser und der eigenen Seele Freiheit verleihen. Vor allem aber ist es die Tat um einer Sache selbst wegen, der es heute – neben dem Geschwätz stets besser Wissender, neben dem wehleidigen Beklagen – der Armut an Luxusgütern mangelt. Mag sein, daß erst echte Armut wieder den Blick für die Selbstlosigkeit und die unmittelbare Notwendigkeit zu dieser freizumachen vermag. In den Notzeiten der Weimarer Republik finden wir das Beispiel der deutschen Jugendbewegung und hier genauer der Artamanenbewegung. Denn wenn es um Jugend, Landwirtschaft und Siedlung geht, können wir diese einmalige geschichtliche Erscheinung einer aus Idealismus arbeitenden Tatgemeinschaft nicht außer Acht lassen.

 

Die Abkehr vom Bürgertum

 

Die deutsche Jugendbewegung als geistig-kulturelle Erneuerungsbestrebung entwickelte sich maßgeblich im ersten Drittel des zwanzigsten Jahrhunderts und empfand sich als geistige Avantgarde der Gesellschaft. Ihre Mitstreiter sahen sich als einen Teil einer Bewegung und fanden in ihr eine tiefere und weitergehende Bindung als wir sie in heutigen Jugendorganisationen – oder besser gesagt Zusammenrottungen – antreffen. Naturerleben in ausgedehnten Fahrten abseits städtischen Lärms und moderner Zivilisation, Brauchtumspflege und starke Belebung von Volkstanz, -lied und Laienspiel standen in der Erlebniswelt der Jugendbewegten im Vordergrund, die sich gesellschaftskritisch als Jugendgemeinschaft konträr der Massengesellschaft der Erwachsenenwelt verstanden. Die in einer Vielzahl entstandenen Bünde gaben ihnen neue Bindungen, eine neue soziale Heimat außerhalb der Familie. Der Jugendbund war der selbstgeschaffene Ort der Gemeinschaft und Verbundenheit und unterschied sich strukturell völlig von den Gebundenheiten der bürgerlichen Gesellschaft. Um ihrer Haltung gerecht zu werden und zu bezeugen, daß ihre Vorstellungen auch Gestaltungskraft besaßen, genügte sich die Jugendbewegung nicht mit einer Protesthaltung und mahnenden Zeigefingern. Aus dem Strom der sich vom Bürgertum Abgewandten sollten Schaffende werden. Die Durchführung von Bildungs- und Arbeitslagern, die Gründung eigener Landheime und schließlich eigener Siedlungen charakterisierte das nach innen gerichtete soziale Anliegen der Bünde. Erste Siedlungsunternehmungen, die aus der Ideenwelt der Jugendbewegung heraus geboren waren, sind schon mit der Jahrhundertwende zum zwanzigsten Jahrhundert mit der „Vegetarischen Obstbaukolonie Eden“ in Oranienburg oder der Siedlung Klingenberg zu benennen.

 

Die Republik der Nachkriegszeit des ersten Weltkrieges verstrickte sich in außen- und innenpolitische Verwirrungen, die Bürgerkrieg, brennende Grenzen, anhaltende Inflation und Hunger hervorbrachte. Das Rettende in der alle Lebensbereiche umflutenden Gefahr aber wuchs im Gedanken der Siedlung, dessen Umsetzung in die Tat eine große Anziehungskraft in der Jugendbewegung zu entfalten vermochte. Ein mannigfaches Bild von Einrichtungen, Stätten, Siedlungen, Höfen und Klausen schaffte sich Raum aus diesem Gedanken, dem es zum Bestehen in der wirtschaftlichen Krisenzeit der Weimarer Republik jedoch noch an der gestalt- und richtungsweisenden Form einer Siedlungsbewegung mangelte. Die Isolierung von der Gesellschaft und vor allem die Isolierung untereinander führten bald schon zum Scheitern des Großteils der vorwiegend allein romantisch-idealisierten Unternehmungen.

 

Die Artamanenbewegung

 

Der im Dezember 1915 entstandene Greifenbund und spätere Jungdeutsche Bund hatte sich bereits die Sammlung Siedlungswilliger aus der Jugendbewegung auf die Fahne geschrieben. Dünn besiedelte Gebiete in Ostdeutschland zu beleben und in diesem Zuge die polnischen Erntehelfer zu verdrängen, sollten die Aufgaben des Bundes sein, der jedoch nach nur kurzem Bestand zerfiel, nachdem dessen Führer Ottger Gräf 1918 gefallen war. Die Zielsetzungen aber überdauerten und fanden sich 1923/24 in zwei Aufrufen zur Bildung von Artamanenschaften wieder, für die sich vor allem Bruno Tanzmann, Wilhelm Kotzde und Dr. Willibald Hentschel verantwortlich zeichneten und die heute als das Gründungsmoment der Artamanenbewegung gelten.

 

Bruno Tanzmann und die völkische Bewegung in Dresden

 

Ein besonderes Augenmerk soll an dieser Stelle Bruno Tanzmann gelten, ohne dabei seine geschichtliche Rolle überbetonen oder den Rang der anderen Gründungsväter der Artamanen schmälern zu wollen. Interessant sind nicht nur seine vielseitigen Verbindungen, sondern vor allem wird anschaulich, welche Impulse für die völkische Bewegung dereinst von Dresden ausgingen.

 

Nicht nur die theoretische Konzeption und Publikation allein, auch die konkrete Umsetzung der Artamanen-Idee kam dem in der Gartenstadt Hellerau eifrig schaffenden Bruno Tanzmann zu. Der im November 1878 bei Zittau geborene Tanzmann ist gelernter Landwirt. 1910 zieht es ihn in die ein Jahr zuvor von Lebensreformern gegründete Gartenstadtsiedlung Hellerau von wo aus er zunächst einen völkischen Lesering und die Wanderschriften-Zentrale gründet, die völkischen Jugendbewegten zugedacht war. Seine vorwiegend publizistische Arbeit führt ihn bald mit Ernst Emanuel Krauss alias Georg Stammler zusammen. Der Buchhändler und Schriftsteller siedelte ebenfalls in Hellerau. Wesentlich beeinflußt wurde Tanzmann von dem völkischen Literaturhistoriker Adolf Bartels aus Weimar.
Zu Tanzmanns Bekanntenkreis zählten ferner der Mühlhäuser Verleger Erich Röth, Kurt Gerlach, Heinrich Pudor als auch der Dresdner Expressionist und Autor des allseits bekannten Romans „Widukind“ Heinar Schilling. 1917 erscheint Tanzmanns „Denkschrift zur Begründung einer deutschen Volkshochschule“. Durch diese bedeutende Proklamation der völkischen Bildungsbewegung, die in seiner Wanderschriften-Zentrale erschien, gilt er bis heute als Vorkämpfer der Volkshochschul- und vor allem Bauern-Volkshochschulbewegung, aus welcher letztlich sechs Bauernhochschulen in Deutschland hervorgingen, die für völkische Jugendbewegte politisch und kulturell eine essentielle Prägung zu entwickeln vermochten. Schließlich erscheinen auch die Aufrufe zur Bildung von Artamanenschaften in der von ihm verlegten Zeitschrift „Deutsche Bauernhochschule – Zeitschrift für das geistige Bauerntum und die Volkshochschulbewegung“.

 

Im November 1923 veröffentlichte Willibald Hentschel den Aufruf „Was soll nun aus uns werden?“ Und so, wie ihn Hentschel formulierte, stand der Satz fragend vor den Gesichtern der Jugendbünde. So, als hätte diese Frage noch nicht den Raum im Bewußtsein der Agrarromantiker und ausgesprochenen Feinde des von Menschenhand geschaffenen Stadtmolochs eingenommen, den sie zur Überwindung der vorherrschenden Kritikhaltung gegenüber Wirtschaft und Gesellschaft hin zur eigenen Tat benötigte. Hentschels Antwort war der Aufruf an die „ehrliebende Jugend“. Er erteilte dem politischen Hader und den Barrikadenkämpfen seiner Zeit eine klare Absage und forderte die Jugend statt dessen zur Bildung von freiwilligen Werkgemeinschaften, zum Aufbau von Artamanengruppen auf: „Es kommt heute wahrlich nicht mehr auf kleines politisches Gezänk an und auf Soldatenspielerei – mögen es die anderen unter sich und gegen uns fortsetzen! – und mögen sie sehen, wie weit sie damit kommen – wir haben anderes zu tun. Es geht jetzt auch nicht mehr um Reparationskosten und ähnliche Bagatellen. (…) Es geht um Sein oder Nichtsein, nicht um Sanktionen, sondern um die endliche Heiligung des Lebens. Abermals soll ein Heer aufgestellt werden, aber nicht gegen Frankreich oder England, sondern gegen die Hölle die uns bedroht: Raff- und Genußgier, Mammonismus und geheimes Behagen.“ Auf den riesigen Gütern des Ostens wurden in zunehmendem Ausmaß polnische Schnitterkolonnen beschäftigt, die in der Folge mehr und mehr in der Lage waren, ganze Siedlungen für Deutschland strittig und zum Gegenstand polnischer Expansionsgelüste zu machen. Auf den Gütern der preußischen Ostprovinzen, den „Einfallstoren der Fremden“, wie Hentschel sie nannte, sollten alle laufenden landwirtschaftlichen und technischen Arbeiten, die auch noch so schlecht bezahlt wurden, fortan von Artamanen übernommen werden.

 

Selbiger Gedanken beseelt, warb Tanzmann zusammen mit Wilhelm Kotzde, dem Bundesführer der „Adler und Falken“, in einem erneuten Aufruf, gerichtet an „die gesamte völkische Jugendbewegung“, für die Artamanen-Idee. Der bereits offene Türen aufstoßende Appell hieß den sich aus den Jugend- und Wehrbünden meldenden Artamanen, eine Bewegung zu schaffen. Eine Bewegung, die aus gereiften Thesen- und Theoriepapieren unter dem drängenden Zwang der Notwendigkeiten nun mit praktischen Lösungen in die rauhe Wirklichkeit der Weimarer Verhältnisse trat. In Dresden, einem dazumal bedeutsamen Zentrum völkischer Avantgardisten und einer Heimstätte des sittlich-kulturellen Aufschwungs des Bauerntums, gingen, von Bruno Tanzmanns Verlag in Hellerau aus organisiert, die ersten Artamanenschaften zur Tat über. Nicht wenige von ihnen kamen aus den ehemaligen Grenzschutzformationen und Freikorps, die sich aus den Wirren des deutschen Nachkriegs erhoben hatten und im März 1920 unter dem Druck der Reichsregierung offiziell aufgelöst und bis 1923 endgültig entwaffnet werden mußten. Es kamen Tatmenschen, Freiwillige. Über 30.000 Artamanen soll es im Laufe des Bestehens der Bewegung gegeben haben. Die Lebensform der Artamanenbewegung wurde im Wesentlichen von den Angehörigen der Jugendbewegung bestimmt, die den Befehl ihres Gewissens vor jegliches militärische Kommando stellten. Die Verschiedenheit und Vielzahl der Bünde, aus denen sich die Artamanen zusammensetzten, schuf mit der Artamanenbewegung einen überbündischen Bund. Die Artamanen, die Hüter der Scholle, setzten sich zum Ziel: die Zurückdrängung der polnischen Wanderarbeiter und das Ausfüllen der leeren Räume der Grenzprovinzen, die Einleitung der notwendigen Umschaltung der Menschenmassen der Stadt aufs Land, Hebung der Nahrungsmittelproduktion und schließlich die Einleitung einer Siedlungsbewegung, die Schaffung eines Grenzlandbauerntums mit Hilfe besitzlosen süd- und westdeutschen Bauerntums.

 

Die Artamanenschaften und ihr Aufbauwerk im Osten

 

Vielgestaltig war auch die Herkunft der Artamanen, denn unter ihnen waren Jungbauern, Arbeiter, Angestellte und Studenten bis hin zu Adelssöhnen zu finden. Ein zu damaliger Zeit neues Lebensgefühl der Überwindung von Klassenschranken entstand. Fast die Hälfte hatte einen kaufmännischen Beruf erlernt und nur jeder Fünfte war gelernter Landwirt oder Ingenieur. Die „Ferienartamanen“, also Studenten und Oberschüler, arbeiteten dem Namen nach ausschließlich während ihrer Ferienzeit und waren die einzigen Artamanen ohne eine abgeschlossene Berufsausbildung. In einer Ausgabe der Leipziger Neuesten Nachrichten vom Juli 1926 heißt es: „Unter den Artamanen finden sich Menschen im Alter von 18 bis 26 Jahren aus allen Volksschichten und Berufen. Vorwiegend sind heute – der wirtschaftlichen Lage entsprechend – Studenten, Junglehrer und Handwerker und nicht zuletzt Bauernsöhne vertreten.“ Die meisten Artamanen stammten aus der Stadt. In den einzelnen Gruppen bestand darum ein ziemlich hoher Bedarf an Artamanen mit landwirtschaftlichen Vorkenntnissen. Sie kamen aus nahezu dem gesamten deutschen Sprachraum, arbeiteten ihrer Ausrichtung nach aber verstärkt in den preußischen Provinzen, deren Güter zuvor von vielen polnischen Saisonarbeitern bewirtschaftet wurden.

 

„Junge, gut veranlagte Menschen fallen der Irreführung und Verhetzung gewisser Kreise zum Opfer. In den Jahren, die zur Berufsausbildung dienen müssen, arbeiten sie im Sommerhalbjahr bei den Großgrundbesitzern und fallen im Winterhalbjahr der Verelendung anheim“, verlästerten 1926 die Sozialdemokraten, nicht ohne Neid, jedoch mit unhaltbaren Vorwürfen, den Idealismus der Jugend, den sie offenbar nicht im Stande waren zu begreifen. Aus der Not, der von der SPD wesentlich mitzuverantwortenden Jugendarbeitslosigkeit in der Weimarer Republik, machten die Artamanen eine Tugend, nämlich nicht zuletzt die, ihren Landsleuten zu verdeutlichen, daß es unwürdig und bedenklich ist, eine notwendige, aber schwere und geringgeachtete Arbeit lieber „Gastarbeitern“ zu überlassen.

 

Ebenso wichtig waren den Artamanen das Gemeinschaftsleben und ihr kultureller Auftrag. Nach Tanzmann bildet „jede Schar eine geschlossene Gemeinschaft und stellt sich in den Dienst des ganzen Volkes. Dadurch hat die Schar die Freiheit, ihr eigenes geistiges Leben zu führen. In ihrer Freizeit kann sie der Verstädterung des Landlebens durch Volkslied, Volkstanz, Laienspiel, Leseabende, Kleidung und gute Sitte entgegenarbeiten und sich selbst ein stolzes Erobererglück verschaffen.“ Die Volksgutpflege, die die kulturelle Eigenständigkeit des ländlichen Raumes zu stärken und zu erhalten suchte, ging mit dem Gemeinschaftsleben der Artamanen einher, denn das bäuerliche Kulturgut wirkt stärker gemeinschafts- und bewußtseinsbildend als beispielsweise die Tanz- und Musikkultur von heute.
Von Seiten des Staates erhielten die Artamanen keine Unterstützung oder Zuwendungen. Finanzielle Hilfe, insbesondere für die landwirtschaftlichen Schulungen des Bundes, brachte die 1926 gegründete Gesellschaft der Freunde der Artamanenbewegung e. V. mittels Spendengeldern. Die Schulungen fanden vorrangig im Winterhalbjahr statt, wo die Artamanen Landwirtschaftsschulen besuchten und auf Universitätsgütern eine Spezialausbildung in Ackerbau und Pflanzenzucht, Tierzucht und Landarbeitslehre absolvierten. Zwischen 1924 und 1929 entstanden insgesamt über 700 Artamanenschaften mit mehr als 6.000 Artamanen, die in der Landarbeit auf einem Gebiet verteilt schafften, das weitaus größer war als die Republik, die heute auf deutschem Boden existiert. Ihre Haupteinsatzgebiete lagen in Ostpreußen, Brandenburg, Provinz und Freistaat Sachsen und in Mecklenburg. 1928 trennte sich der zwei Jahre zuvor eingetragene Verein Bund Artam von seinen Gründungsvätern Tanzmann und Kotzde wegen Meinungsverschiedenheiten und der als zu stark empfundenen versuchten Einflußnahme auf die Geschicke des Bundes.

 

Spaltung und Auflösung

 

Der Entvölkerung der östlichen Landstriche konnte mit zeitlich begrenzter Landarbeit allein freilich kein Einhalt geboten werden. Als mit der Gründung des Bund Artam der Siedlungsgedanke deutlicher in den Vordergrund treten sollte, bildeten sich in dieser Frage auch zwei Meinungen heraus, die den Bund letztendlich zur Spaltung führten. Die Bundesführung hielt es für geboten, den Bund weiter auszubauen und einen Arbeitsdienst als breite Organisation zu schaffen. Zahlreiche Artamführer aus den Einsatzgebieten sahen mit der Vermassung und Breitenöffnung des Bundes aber eine Verflachung der Artam-Idee kommen. Es sollten hingegen Gemeinschaftssiedlungen geschaffen werden, nach dem Konzept, daß überschuldete Güter zu recht günstigen Preisen vom Bund aufgekauft und nach dem gemeinsamen Aufbau an Siedlungswillige übergeben werden konnten. Als Folge der Weltwirtschaftskrise 1929 und dem damit einhergehenden Fall der Preise für landwirtschaftliche Produkte, mußte der Bund Artam 1931 den Konkurs anmelden. Es gründeten sich neu Die Artamanen – Bündische Gemeinden für Landarbeit und Siedlung und als selbständiger Bund in Mecklenburg der Bund der Artamanen. 1934 wurde nach über einjähriger Verhandlungszeit mit der HJ letzterer in den Landdienst der HJ eingegliedert. Die Bündischen Gemeinden für Landarbeit und Siedlung verdoppelten bis zum Frühjahr 1931 die Mitgliederzahl des vormaligen Bund Artam. Ende 1933 erfolgte die Rückbenennung in Bund Artam. Die Artamanen schufen sich mit dem Kauf eines alten Lehngutes das Bundesgut Koritten mit 150 ha, welches nach fünf Jahren vollends ausgebaut und mit stetig steigenden Erträgen bewirtschaftet werden konnte. Mehre hundert Artamanen wurden auf diesem Gut zu Landwirten und Siedlern ausgebildet. Bis 1935 entstanden annähernd 50 Gemeinschaftssiedlungen und über 100 Einzelbauernstellen. Weitere 50 Artamanen heirateten sich in bestehende Höfe oder Güter ein. Schließlich beugte sich auch der Bund Artam der politischen Vereinheitlichung und löste sich 1935 auf Anraten des Reichsnährstandes auf. Die Artamanen gingen teilweise im Landdienst als Gebietsreferenten oder Landdienstführer, im Reichsarbeitsdienst oder in anderen Berufen auf.

 

Und heute?

 

Die einstigen Haupteinsatzgebiete in den preußischen Provinzen sind unter Fremdherrschaft gestellt, die Deutschen überwiegend vertrieben. Auf dem Gebiet der ehemaligen DDR wird noch heute die intensive Großraumlandwirtschaft betrieben, wobei nun auch im Westen die Tendenz zu Großbetrieben steigt. Landwirtschaft hat mit Bauerntum immer weniger gemein. Weltmarktpreise, Gewinnmaximierung, Ertragssteigerung, kurzum das reine Profitdenken wandelt Pflanzen und Tiere zu starrem Gold und Bauernhöfe zu Fabriken. Landtechnik-, Düngemittel- und Saatgutindustrie bejubeln in schillernden Umsatzstatistiken ihre Innovationen und heften sich gern das Verdienst des Wachstums der landwirtschaftlichen Betriebe mit intensiver Großraumlandwirtschaft an die Brust. Von Fortschritt ist die Rede, von Produktivität und Rentabilität, von weltweiter Konkurrenz und vor allem von den Milliarden Mäulern, die in den kommenden Jahrzehnten von den Industrienationen gestopft werden sollen. Der Markt der Biokraftstoffe greift mit finanzstarken Händen nach Anbauflächen für die nachwachsenden Rohstoffe. Bald schon wird es an Flächen für den Anbau von Nahrungsmitteln mangeln. Von der Resignation und der bitteren Aufgabe von Familienbetrieben, ja vom stetigen Sterben der Kleinbauern wird lediglich im Zusammenhang des anhaltenden Strukturwandels als notwendigem Umstand gesprochen. Jährlich gehen in Deutschland über 10.000 landwirtschaftliche Betriebe mit einer Nutzfläche von unter tausend Hektar an dem Prozeß des Wachsens oder Weichens zugrunde. Immer weniger Betriebe bewirtschaften immer größere Flächen.

 

Mehr als dreiviertel der landwirtschaftlichen Nutzfläche in Deutschland werden von Haupterwerbsbetrieben bewirtschaftet. Dennoch wird gut die Hälfte aller landwirtschaftlichen Betriebe im Nebenerwerb geführt, wo also die Haupteinkommensquelle außerhalb der Landwirtschaft liegt. In strukturschwachen und für die intensive Großraumlandwirtschaft ungünstigen Gebieten und Mittelgebirgslagen tragen diese Betriebe im Wesentlichen zur Pflege und Erhaltung der Kulturlandschaft bei. Sie halten die Landbewirtschaftung aufrecht und sichern die natürlichen Lebensgrundlagen.

 

Nebenerwerbsbetriebe erhalten wie Haupt­erwerbsbetriebe ebenfalls finanzielle Zuschüsse und Prämien, die hier aber nur genannt werden sollen. Maßgeblich sind die Betriebsprämien aus EU-Direktzahlungen. Hinzu kommen Beihilfen für verschiedene Pflanzen sowie eine vom Bundeshaushalt finanzierte Agrardieselvergütung. In strukturschwachen Regionen gibt es eine sogenannte Ausgleichszulage. Umweltgerechte Produktionsweisen werden durch länderspezifische Programme besonders gefördert. Bei den Erträgen der landwirtschaftlichen Betriebe stellen diese Zahlungen einen bedeutenden Anteil dar. Wer sich also für den Schritt zu einer bäuerlichen Siedlung entschließt, sollte dies im Rahmen eines Nebenerwerbs verwirklichen, der von vornherein kein finanzielles Desaster bedeutet, wie gemeinhin vielleicht angenommen wird.

 

Die notwendigen Fertigkeiten können in landwirtschaftlichen Lehranstalten, Fach- und Bildungszentren, in Form von Praktika auf Betrieben oder gar durch eine Ausbildung oder ein Studium erworben werden. Das Vorbild der Artamanen zeigt unter anderem aber auch, daß es möglich ist, sich diesbezüglich auf eigene Beine zu stellen und einen Austausch mit bestehenden Siedlungen zu ermöglichen.

 

Viele Bauernhöfe in Mitteldeutschland stehen längst zum Verkauf. Nicht wenige Kleinbetriebe finden innerhalb der Familie keinen Nachfolger. Abwanderung und Geburtenschwund haben dem Land zwischen Erzgebirge und Ostsee bereits das Schicksal der Entvölkerung aufgedrückt. Doch halten wir uns vor Augen, daß die scheinbare Perspektivlosigkeit und Resignation keine Gegebenheiten höherer Gewalten sind. Allein, wir brauchen ein Bewußtsein, andere Verhältnisse aus eigener Kraft schaffen zu können. Sehen wir es einmal von der anderen Seite: die Abwanderung hat Raum geschaffen! Mit einem ersten Schritt, den viele schon getan haben, gilt es zu beginnen. Doch dieser erste Schritt liegt nicht in der großen Politik, in Straßensprüchen und öffentlichen Wehklagen, in Bittstellungen nach besseren Zeiten! Er liegt in unumstößlich kleinen Gemeinschaften der bäuerlichen Siedlung in Mitteldeutschland.

 

Freilich bedeutet das nicht, sich von politischen Fragen loszusagen und in einem Einsiedlerdasein zu verkriechen. Es sind nicht die Schlechtesten, die sich gegen die befremdende Zivilisation wehren und trotzig und voller Zuversicht an ihrem Traum werken, wieder eigener Herr auf eigener Scholle zu sein. Vergeblich wird es nur sein, wenn es weiterhin an einer Bewegung mangelt, die das Ganze stärkt und formt.

dimanche, 15 janvier 2012

Ciel, mon triple AAA ou "L Frnce perdu son Triple ".

Ciel, mon triple AAA ou "L Frnce perdu son Triple ".

Les 4 conséquences majeures de cette perte

http://mediabenews.wordpress.com/

Ça y est, c’est fait : Standard & Poor’s vient donc de dégrader la note souveraine de la France d’un cran : de AAA à AA+. On ne peut pas vraiment dire que ce soit une surprise : depuis 1975 et le plan de relance budgétaire infructueux de Jacques Chirac, aucun des gouvernements qui ont présidé aux destinées de notre pays n’a voté un budget à l’équilibre. Les dettes, logiquement, se sont donc accumulées de telle sorte qu’à la fin du troisième trimestre 2011, la dette publique française1 atteignait 1,7 trillions2 d’euros – soit 85,3 % du PIB.

Si la perte de ce fameux triple A peut avoir une vertu, c’est bien de nous rappeler quelques réalités. Le fait est que nous nous sommes considérablement endettés en demandant à nos gouvernements de dépenser plus qu’ils ne prélevaient d’impôts. Nous avons fait preuve, pendant 37 années consécutives, d’une irresponsabilité digne d’enfants de six ans ; aussi, les discours qui cherchent à faire porter le chapeau à la mondialisation, aux banquiers, à Georges Pompidou ou aux paradis fiscaux relèvent au mieux de la démagogie et au pire de la mauvaise farce.

Pour en arriver à ce point, l’État français est allé chercher des créanciers sur les marchés financiers en émettant des obligations. Ces dernières représentaient, toujours à la fin du troisième trimestre 2011, la bagatelle de 1,3 trillions d’euros3 – soit la quasi-totalité (98 %) de la dette de l’État et 77,4 % de la dette publique totale. Nos créanciers sont, pour une bonne moitié d’entre eux, des résidents français parmi lesquels on compte principalement des compagnies d’assurance, des fonds d’investissement ou des caisses de retraite ; c’est-à-dire, indirectement, vous et moi. Si vous pensiez qu’il suffisait d’envoyer paître les marchés financiers, repensez-y à deux fois.

Voilà pour l’état des lieux.

Standard & Poor’s considère donc désormais que l’État français ne présente plus de garanties suffisantes pour mériter la meilleures des notes possibles : le fameux AAA. Sincèrement, au regard de l’état des lieux évoqué ci-dessus et du discours des candidats aux présidentielles, on peut difficilement leur donner tort. Entre les irresponsables de l’UMPS et les fous-furieux des deux fronts, on imagine sans peine que la capacité de l’État français à honorer ses engagements soit pour le moins sujette à caution.

Il y a cependant une bonne nouvelle dans cet océan de noirceurs : la dégradation de notre note souveraine est un non-événement absolu. Contrairement à ce qu’affirmaient, il y a encore quelques mois, les dépensiers compulsifs qui nous gouvernent, la perte du AAA4 n’aura vraisemblablement aucune conséquence, ou presque. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer la réaction des marchés alors que la rumeur se propageait : le moins que l’on puisse dire c’est que pour une apocalypse nucléaire, ce fut finalement assez calme. Il y a deux raisons à cela.

La première, c’est que, depuis au moins trois décennies, plus personne ne fait confiance aux agences de notation. De fait, cela fait au bas mot six mois que les marchés avaient déjà pleinement intégré que la France n’était plus AAA que dans les rêves de François Baroin, comme en témoigne l’évolution de l’écart de taux entre les obligations souveraines françaises et allemandes. Et si plus personne ne fait confiance aux agences, ce n’est pas dû à un doute quant à leurs capacités d’analyse mais plutôt au fait que tout le monde sait, depuis ces trois mêmes décennies, que les agences ne travaillent plus pour les investisseurs mais pour les pouvoirs publics.

Cette sinistre affaire commence au cours des années 1970, lorsque le gouvernement des États-Unis cherche à durcir la réglementation bancaires pour mieux contrôler les risques que prennent les banques. L’idée du législateur consistait alors à imposer aux banques de constituer des réserves de sécurité en fonction du risque qu’elles portaient dans leurs portefeuilles de crédit. Pour ce faire, encore fallait-il disposer d’une mesure desdits risques. C’est là que les agences sont entrées en jeu : le gouvernement des États-Unis, puis la plupart des pays occidentaux ont alors donné un caractère légal à leurs notes.

Ce type de réglementation s’insinuant peu à peu dans les rouages de nos économies5, il devint rapidement quasi impossible d’obtenir le moindre crédit ou de vendre la moindre obligation sans être noté par l’une des agences officielles. C’est d’ailleurs ce qui a permis aux agences de faire payer leurs honoraires non plus aux seuls utilisateurs – les investisseurs – mais aux emprunteurs. Désormais incontournables, elles ont gagné énormément d’argent, mais leurs notes ayant le pouvoir de priver n’importe quel emprunteur de ses sources de financement, elles ont dû se montrer d’une extrême prudence. Comme la cavalerie, les agences de notation n’arrivent qu’après la bataille.

Or, la plupart des réglementations n’imposent pas aux investisseurs de vendre leurs obligations lorsqu’elles ne sont dégradées que de AAA à AA+. Là où de nombreux investisseurs ont été règlementairement forcés de se débarrasser de leurs obligations grecques à tout prix – provoquant ainsi l’effondrement des cours et donc la hausse des taux – la décision de Standard & Poor’s ne devrait pas avoir plus d’impact que la dégradation des États-Unis l’année dernière.

La perte de notre AAA n’est pas une catastrophe : c’est un symbole. Un symbole triste. Le symbole d’un pays à la dérive.

  1. Source : Insee. Par “dette publique”, on entend la dette consolidée des administrations publiques (administration publique centrale, administrations publiques locales et administrations de sécurité sociale) au sens de Maastricht.
  2. Il va falloir rajouter ce mot à notre vocabulaire : un trillion d’euros est égal à 10^12 euros ou, si vous préférez, mille milliards d’euros.
  3. Source : Agence France Trésor à la fin septembre 2001. Exactement 1.307.504.808.589 euros avec une durée de vie moyenne de 7 ans et 64 jours.
  4. Ou plutôt “d’un de nos AAA” puisque Moody’s et Fitch n’ont pas (encore) dégradé l’État français.
  5. Par exemple, le règlement financier Agirc / Arrco (article 16) stipule que les caisses de retraites complémentaires françaises ne sont autorisées à détenir directement que des titres notées A- au minimum.

Les quatre conséquences de la perte du AAA français

• Le Fonds d’aide européen (FESF) menacé

C’est sans doute la conséquence la plus grave déclenchée par la perte du AAA: le Fonds européen de stabilité financière, dont la note AAA dépend de celle des pays qui le soutiennent, devrait également être revue à la baisse. Conséquence, le taux d’intérêt alors exigé par les investisseurs grimperait. Cela renchérirait le coût des plans d’aide à la Grèce, au Portugal et à l’Irlande sous la perfusion du mécanisme européen. Et mettrait en péril le fragile mur anti-crise de la zone euro.

Effet domino sur les collectivités locales

La sanction de Standard & Poor’s provoquerait un effet domino, explique Norbert Gaillard, spécialiste des agences de notation: «La note du pays sert de référence nationale. Si elle est abaissée, toutes celles des entreprises, des banques et surtout des collectivités locales seront remises en cause. Parmi ces dernières, celles dotées d’un AAA, comme la ville de Paris ou la région Ile-de-France, seront automatiquement dégradées.»

Les collectivités dépendant en grande partie des transferts financiers de l’État (via l’allocation globale de fonctionnement), elles ne peuvent pas bénéficier d’une meilleure note que lui. Or, une fois leur note dégradée, elles devraient faire face à des créanciers plus méfiants, qui leur réclameraient des taux d’intérêt plus élevés. Cela alourdirait le coût de leur dette et, en bout de chaîne, «pourrait provoquer une hausse de la fiscalité locale», en déduit Norbert Gaillard.

Une hausse possible du coût du crédit

La perte du AAA pourrait également dégrader les relations entre les ménages et leurs banques. Les établissements pourraient en effet durcir l’accès au crédit et augmenter les taux d’intérêt. «La banque empruntant plus cher sur les marchés, on peut supposer qu’elle répercute cette hausse sur ses clients», reconnaît l’économiste d’une grande banque française. «Toutefois, au vu de la concurrence actuelle, elles pourraient choisir de réduire plutôt leur marge pour conserver leurs parts de marché.» D’autre part, «dans le contexte actuel de resserrement du crédit par les banques, l’impact supplémentaire d’une baisse de la note pourrait passer presque inaperçue», relativise l’économiste Alexandre Delaigue.

Le coût de la dette de l’État

Les conséquences d’une perte du AAA de la France dépendent aussi et surtout de la réaction des marchés. S’ils continuent à imposer à la France des taux d’intérêt toujours plus élevés, alors des répercussions en chaîne sont à redouter, des finances de l’État jusqu’au porte-monnaie du consommateur. Mais si, comme beaucoup le suggèrent, les taux pratiqués actuellement sous-entendent déjà une France dotée de la note inférieure, alors il faut s’attendre à peu de changement. La Nouvelle-Zélande, par exemple, a perdu son AAA le 30 septembre. En réaction, le coût du crédit a flambé. Avant de retomber à des niveaux plus bas qu’avant la sanction des agences de notation.

Sources : Causeur, Le Figaro

Bushbama

Bushbama

Ex: http://sachedesvolkes.wordpress.com/

bushbama.gifDie Lobrede des Friedensnobelpreisträgers und US-Präsidenten Barak Obama auf Krieg und Besatzung im neokolonialsierten Irak anlässlich des amerikanischen Truppenabzuges demaskierte den „Hoffnungsträger“ vieler Gutmenschen als wohl verdienten Nachfolger von George Bush. Obamas Kriegsrede vor mehreren tausend US-Soldaten in Fort Bragg war na Zynismus nur sehr schwer zu überbieten. Der Truppenabzug der US-Besatzer aus dem Irak sei ein Ergebnis seiner Regierungspolitik, so Obama. In Warhrheit hat der Truppenabzug aber rein gar nichts mit der Politik der US-Administration unter Obama zu tun, sondern ist das Ergebnis des jahrelangen Widerstandes nationaler Irakis gegen das Besatzungsregime in Washington und der Unfähigkeit der US-Administration ein neues Stationierungsabkommen auszuhandeln. Die irakische Regierung, und überhaupt alle wichtigen politischen Kräfte im Irak, weigerten sich, Washingtons Forderung nach allgemeiner Immunität vor irakischen Gerichten für amerikanische Truppen nachzugeben.

Der jetzige Termin für einen amerikanischen Truppenabzug geht auf Bush und nicht auf Obama zurück. Dieser Termin war 2008 von dem damaligen US-Präsdidenten und der irankischen Regierung ausverhandelt worden. Dieser Pakt sollte später verlängert werden, was auch Obamas Anliegen war. Nun kommt es aber auch nicht wirklich zu einem vollständigen Abzug der US-Besatzer. Im Irak soll eine amerikanische Söldnertruppe von 5500 Mann verbleiben, Einrichtungen der amerikanischen Geheimdienste und Spezialkräfte. In Kuwait und den Golfstaaten stehen zehntausende US-Soldaten bereit um bei Bedarf wieder in den Irak einzufallen. Über eine See- und Lufthoheit wird der Irak nicht verfügen.

Obama setzte auf Pathos, da er weiß das der amerikanische Chauvinismus auf Gefühlsduselei und pseudopatriotische Rhetorik steht. Hatte Obama im Wahlkampf des Jahres 2008 den Irak-Krieg immerhin noch als einen „dummen Krieg“ bezeichnet, so erteilte er neun Jahren Krieg und Besatzung nun seinen präsidialen Segen. Den im Irak marodierenden US-Soldaten sagte der US-Präsident: „Ich könnte gar nicht solzer auf sie sein“. Stellenweise konnte man sich gar nicht sicher sein, ob nun Obama oder ein George Bush zu den Soldaten sprach. Obama sprach von den großen Opfern der US-Soldaten im Irak, der nun „soverän und stabil“ zurückgelassen werde. Eine größere Lüge könnte der US-Präsident gar nicht mehr verbreiten.

Der Überfall auf den unter Saddam Hussein souveränen Irak deutet der Kriegspräsident als humanistische und menschenrechtlerische Mission, die zu mehr „Frieden und Freiheit“ geführt habe. Die US-Soldaten hätten im Irak geholfen die Weichen in „Richtung Frieden zu stellen“. Diese Rhetorik unterscheidet sich überhaupt nicht von derjenigen seines Amtsvorgängers oder den kriegslüsternen Neocons. Obamas Lüge von einem „stabilen“ Irak mutet wie ein Aprilscherz an. Die Zerschlagung des baathistischen Sicherheitsapparates und der staatlichen Strukturen unter Saddam Hussein durch den US-Imperialismus und das folgende Besatzungsdiktat haben den Irak zu einem gescheiterten Staat ohne staatliche Autorität werden lassen. Der Irak ist heute einer der wohl unsichersten und chaotischen Staaten der Welt. „Irakische Verhältnisse“ und „Irakisierung“ sind weltweit ein Synonym für staatlichen Zerfall, Bürgerkrieg und unberschbares Chaos. Dies alles geht auf die Politik des US-Imperialismus zurück, insofern sind die dreisten Lügen Obamas schon verständlich, da es ihm darum geht die verbrecherische Politik Washingtons zu kaschieren.

Obama hatte in Fort Bragg die ganze Palette der Bushistischen Kriegslügen gegen den Irak wiederholt. Die Lügenpalette reichte von den angeblichen Massenvernichtungswaffen bis zum Terrorvorwurf gegen Saddam Hussein. Die europäischen Imperialisten wissen nun trotz ihrer schamlosen Behauptung, der Irakkrieg sei aus den falschen Gründen dann doch richtig gewesen, dass Saddams Massenvernichtungswaffen nicht existierten und der Terror durch die US-Besatzung in den Irak importiert wurde. Für Obama jedenfalls ist der Angriffskrieg auf den Irak eine amerikanische Großtat. Als wäre er selbst damals dabei gewesen, erzählt der Präsident ein Veteranengeschichte: „Wir erinnern uns an die Anfangsphase – als amerikanische Einheiten durch den Sand und den Himmel des Irak drangen: Die Schlachten von Kerbela bis Bagdad.“ Obama meint die „shock and awe“-Operation. Durch diese wurden wohl zehntausende unschuldiger Irakis durch den massiven Bombenterror der „Koalition der Willigen“ um Leib und Leben gebracht.

Den Widerstand gegen die US-Besatzung nennt Obama ein „Gespenst von sektirischer Gewalt“. Der brutale-Imperialismus sei eine Angelegenheit des Herzens und der amerikanischen Nächstenliebe, da Amerika „im Angesicht uralter Spannungen“ denjenigen Irakern „beistand die an ihre Zukunft glaubten.“ Zynischer könnte man nun wirklich mehr daherreden. Sicherlich würde Obama auch nie erwähnen, dass die „sektirische Spaltung“ der irakischen Nation bewusst als Strategie durch Washington benutzt wurde Die Spaltung und Zerstörung des Irak ist ein Werk des US-Imperialismus. Mit den „hohen Kriegskosten“ meint Obama die gefallenen amerikanischen Soldaten und nicht die irakischen Opfer der Invasion. Die amerikanischen Opfer haben sich aber für Obama und seine Regierung gelohnt, da der Irak „zwar kein Perfekter Ort sei“, aber man lasse einen „souveränen, stabilen und selbstständigen Irak zurück, mit einer repräsentativen Regierung, die vom Volk gewählt wurde“.

Die Bilanz dieser „humanistischen Politik“ Washingtons sieht folgendermaßen aus: eine Million Irakis wurde getötet, bis zu vier Millionen vertrieben, die Infrastruktur des Landes ist zerstört, die staatliche Souveränität ungergraben, soziale Not und Arbeitslosigkeit bestimmen das Bild des Landes. Während die Armutsquote unter Saddam Hussein – aufgrund der UN-Sanktionen und des Hungerholocausts an den Irakis – bei 15 Prozent lag, befindet sich die Armutsquote nun bei fast 60 Prozent. Die offizielle Arbeitslosenquote liegt bei 28 Prozent, aber in Wirklichkeit wohl eher bei bis zu 50 Prozent. Von einer auch in Deutschland verbreiten Propgandalüge einer „Befriedung“ kann gar keine Rede sein. An dem Tag der Obama-Rede in Fort Bragg wurden Bombenanschläge aus Bagdad und Ishaqi gemeldet, in Mosul und Falludschah kam es zu Gefechten. Der US-Imperialismus hat laut Obama aber keine „egoistischen Motive“. Dem US-Imperialismus gehe es um die Menschenrechte und die Befreiung der Menschen von Diktatoren. „Weil Ihr so viel gegeben habt, für Menschen, die Ihr vorher nie getroffen habt, hat das irakische Volk jetzt die Chance, das Schicksal in die eigene Hand zu nehmen.Das macht uns, als Amerikaner, zu etwas Besonderem. Im Gegensatz zu den alten Weltreichen bringen wir diese Opfer nicht für Territorien oder Rohstoffe. Wir tun es, weil es richtig ist.“

Die Zerstörung des irakischen Gemeinwesens und die Ermordung vieler hundertausender Iraker steht für Obama in einer antifaschistischen und antikommunistischen Tradition: „Vergesst nie, Ihr gehört zu einer ungebrochenen Tradition von Helden, die seit zwei Jahrhunderten besteht – von den Siedlern, die ein Weltreich abgeschüttelt haben, zu euren Eltern und Großeltern, die gegen Faschismus und Kommunismus gekämpft haben, bis zu euch – Männer und Frauen, die in Falludschah und Kandahar für die selben Prinzipien kämpfen und diejenigen zur Verantwortung ziehen, die uns am 11. September angegriffen haben.“ Nun wissen aber auch alle warum die US-Imperialisten Krieg führen. Nicht etwa weil es ihnen um die Rohstoffe fremder Nationen oder um geostrategischen Einfluss ginge, sondern weil die amerikanische Seele stets und überall Ungerechtigkeit und Diktaturen – oder was man dafür hält – bekämpfen und beseitigen will. Dreistere Lügen hat man selten gehört!

Für den US-Imperialisten vereinigte sich in Saddam Hussein wohl auch das Feindbild des Kommunismus und „Faschismus“. Der arabische Nationalist Saddam Hussein stand für den sozialrevolutionären panarabischen Nationalismus. Von Vertretern der Westlichen Wertegemeinschaft musste sich Saddam Hussein deshalb immer wieder mit Josef Stalin und Adolf Hitler vergleichen lassen. Die nationalerevolutionäre Regierung des Saddam Hussein stand sicherlich nicht für die liberalen und individuellen Menschenrechte, dafür aber doch für nationale Soveränität, einen kleinbürgerlichen Sozialismus und religiöse Toleranz gegenüber den Christen des Irak.

Im Grunde hat Obama aber nur verzweifelt versucht die amerikanische Niederlage an Euphrat und Tigris zu verschleiern. Die irakische Regierung macht lieber Geschäfte mit Moskau, Peking und auch mit Teheran als mit Washington. Die US-Imperialisten konnten sich trotz aller Bemühungen die Hoheitsrechte an dem irakischen Öl nicht sichern. Die schiitische Dominanz im nachbaathistischen Irak hat dem Erzfeind Washingtons – dem Iran – genützt. Im Nachhinein könnte sich der Irak-Krieg als Sieg des Ayatollah Khomeini herausstellen. US-Imperialisten verfügen scheinbar wohl doch nur über Spatzenhirne.

Ernst Jünger: Pionier der Entschleunigung

Ernst Jünger: Pionier der Entschleunigung

Ex: http://www.ernst-juenger.org/

 


Wieder einmal muss ich mich bei Tobias Wimbauer bedanken für den Hinweis auf diesen Artikel aus "Jungen Freiheit":


JF, 2/11 / 14. Oktober 2011
Der konservative Pionier der Entschleunigung
Der Germanist Jan Robert Weber hat sich in seiner Dissertation der umfangreichen Reiseliteratur des „Jahrhundertmenschen“ Ernst Jünger gewidmet und entdeckt unerwartete Kleinodien.


Michael Böhm

Heinrich Böll ist nur ein Kolumbus in der deutschen Literatur des 20. Jahrhunderts. 1957 schilderte er in seinem vielgelesenen „Irischen Tagebuch“, wie er auf der Günen Insel einen Hafen besuchte und dort einen „alten Mann“ wahrnahm,, „der auf einer steinernen Bank“ vor einer Ruine saß: „Der Mann hätte vor dreihundert Jahren dort sitzen können“, schrieb er, „daß er Pfeife rauchte, ändert nichts an der Vorstellung; mühelos ließen sich Tabakspfeife, Feuerzeug und Woolworth-Mütze ins siebzehnte Jahrhundert transponieren.“
 
Doch der stillstehende „vormoderne Beharrungsraum“, dem Böll angesichts der bewegten, schnellen Zivilisation der Städte in poetischer Sprache huldigte – er war in Deutschland schon literarisch betreten. Wie Kolumbus, dem „Entdecker der Neuen Welt“, ging auch Böll dem „Entdecker literarischer Langsamkeit“ von 1957, ein Erik der Wikinger voran: Ernst Jünger. Zu diesem Zeitpunkt lag hinter Jünger schon über ein Vierteljahrhundert literarischer „Entschleunigung“; hatte er in seinen Reisetagebüchern aus Sizilien, Norwegen oder Brasilien bereits ausschließlich Refugien der Muße, der Kontemplation und des verminderten Tempos beschrieben – und damit räumliche Utopien entwickelt zu den Zumutungen und Überforderungen der sich rasant verändernden Welt. „Der ferne Anblick der grauen Ringmauer von Korcula mit ihren runden, mächtigen Wehrtürmen“, heißt es etwa in Jüngers „Dalmatinischem Aufenthalt“ von 1934, „steigert das Gefühl der Zeitlosigkeit; man könnte meinen, daß man sich an einem vergessenen Gestade des Mittelalters oder selbst der homerischen Welt befand.“
 
Diesen Reiseberichten widmet sich die Dissertation von Jan Robert Weber. Sie komplettiert damit das Bild des „Jahrhundertmenschen“ Jünger: Nicht allein weil sie dessen „zivile“ Seite hervorhebt, die bislang der Kriegsschriftsteller und nationalrevolutionäre Publizist in den Schatten stellte; sondern auch, weil es anschaulich Jüngers Wandlung vom revolutionären Aktivisten zum konservativen Ästhetizisten aufzeigt: Denn in seinen Schriften aus den 1920er Jahren, allen voran in „Die totale Mobilmachung“ oder „Der Arbeiter“, redete Jünger noch Beschleunigungsphantasien das Wort, wie sie seit Marinettis „futuristischem Manifest“ von 1909 viele Vertreter der künstlerischen und literarischen Moderne hatten.
 
Der Untergang der bürgerlich-individualistischen Gesellschaft, den Jünger herbeisehnte, sollte sich vor allem schnell vollziehen: befördert durch die moderne Technik, die in immer mehr Lebensbereiche eindringe; repräsentiert durch den Typus des Arbeiters, der sich anders als der Bürger überall rüste und mobilisiere und getreu Nietzsches Idee von der „ewigen Wiederkehr des Gleichen“, wonach auch künftig in den planetarischen „Werkstättenlandschaften“ alte Hierarchien und Nationen verschwinden und sich neue bilden würden.
 
Doch seit 1933 erscheint die Vorstellungswelt des Autors wesentlich gebremster. Jünger zog sich kurz nach Hitlers Machtergreifung aus den politischen Auseinandersetzungen zurück. Für ihn waren die Nationalsozialisten – gleichfalls Apologeten des Schnellen – Vertreter des Nihilismus, den er gerade zu überwinden suchte. Bezeichnenderweise beginnt Jünger in den 1930er Jahren eine intensive Reisetätigkeit, die er nahezu bis zum Ende seines Lebens beibehalten sollte. Die intellektuelle Heimatlosigkeit im neuen dynamischen Deutschland ließ den Schriftsteller nunmehr Heimat in Orten suchen, die noch langsam, nicht „durchrationalisiert“ waren und die das vormoderne, bäuerliche Leben schlechthin repräsentierten.
 
So notiert Jünger in seinem „Dalmatinischen Aufenthalt“, daß die Erinnerung daran nichts weniger als Heimweh hervorrufe; würdigt, daß die Menschen dort noch von „Land und Meer“ leben würden, „Werkstücke durch reine Handarbeit“ entstünden und der Familienvater „auf eigenem Grund und Boden“ sitze und mit der Ehrenbezeichnung „Gospodar“ angesprochen werde. „Mit Behagen tauchten wir in ein patriarchalisches Element“, schreibt Jünger, „wie es bei uns seit Urgroßvaters Tagen verlorengegangen ist.“
 
Es sind immer wieder die gleichen, konservativen Muster, die Jünger zwischen 1933 und 1945 in seinen Reisebeschreibungen „Urlaub“ von der Diktatur und später vom Krieg nehmen ließen: das Lob eines ruhigen, noch nicht von abstrakten Formen entfremdeten Daseins, der Respekt dafür, daß alte, gewachsene Schichtungen“ noch intakt seien und meditative Betrachtungen über die Natur, die ihrerseits einem „organischen Leben“ huldigen: So gerät für Jünger bei einer Reise nach Norwegen 1935 der Blick auf schneebedeckte Gipfel zum Beweis für die „Korrespondenz unseres Wesens mit der Welt“ und zu kathartischer Wirkung: Es befreit ihn von seinem Weltkriegstrauma, das bis dato sein literarisches Schaffen dominierte.
 
In seinem 1943 erschienenen Buch „Myrdun“ schreibt Jünger darüber: „So hat die Zeit ihre Spuren in uns niedergeschlagen wie vieljährigen Schnee, in dem Schutt und Geröll und die Bitterkeit von Kriegen und Bürgerkriegen sich anhäuften. Aber wenn Licht in die Schrunden fällt, gehen die Lawinen zu Tal.“ Nach dem Krieg werden diese archaischen „Entschleunigungsinseln“ seltener, bricht über sie moderner Komfort und herein und der anwachsende Massentourismus.
 
Jünger, der ab 1949 wieder uneingeschränkt reisen konnte und in Sardinien sein vormodernes Paradies fand, konstatiert das schmerzlich, aber nicht hoffnungslos. Denn der große Metaphysiker zweifelte nicht daran, daß der Welt eine tiefe Harmonie innewohne und die Zeiten zyklisch wiederkehren würden. Der Bikini der Damen, über den er sich 1950 ausläßt, ist denn auch „keine Erfindung unserer Zeit“, wie er lakonisch notiert. „Terrakotten und Wandmalereien verraten, daß er bereits in Kreta getragen wurde, längst vor dem Trojanischen Krieg.“
 
Es ist das Verdienst des Autors, diese metaphysische Seite im Schaffen Jüngers betont zu haben: in einem schönen, erfrischend unakademischen Buch. Es fügt der Biographie Jüngers ein bislang ungeschriebenes Kapitel hinzu: das über einen spirituellen Reiseschriftsteller.
 
Jan Robert Weber: Ästhetik der Entschleunigung. Ernst Jüngers Reisetagebücher. Verlag Matthes & Seitz, Berlin 2011, gebunden, 525 Seiten, 39,90 Euro

Por quê nós somos Soldados Políticos?

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Por quê nós somos Soldados Políticos?

 
por Rodolphe Lussac

Ex: http://legio-victrix.blogspot.com/
 
"Em última instância a civilização é sempre salva por um pelotão de soldados". (Oswald Spengler)
 
Nós somos soldados que servem a causa do renascimento europeu - uma causa tão pura, dura, e imperiosa quanto nossos estandartes.
 
Nós somos soldados porque recusamos os experimentos reformistas do sistema dominante, que - através de seus comitês eleitorais e partidários, suas venalidades sectárias, e sua farsa parlamentar - objetiva garantir a autorregulação e a reciclagem das elites corruptas controlando o sistema plutocrático vigente.
 
Nós somos soldados porque nós acreditamos que a salvação da família europeia de nações depende da destruição do sistema presente.
 
Nós somos soldados porque servimos e não apenas falamos, nós refletimos e nós agimos.
 
Nós serimos a causa da política no sentido de Julien Freund, sabendo que a essência da ação é a própria ação.
 
Nosso entendimento tríplice da política, praxeológico, fatídico, e escatológico transcende as políticas puramente operacionais, pragmáticas, e seculares da política moderna. Indo além, nós pensamos que a propaganda por idéias é uma quimera e que as idéias vem da ação e não o inverso.
 
É por isso que abraçamos a dialética revolucionária de Carlo Pisacane, Enrico Malatesta, Carlo Cafiero, Paul Brousse, e José Antonio, que advogavam a propaganda do feito - o feito prenhe de idéias.
 
Nossa fé e dever militantes estão embrenhadas no ideal nacional-revolucionário que busca uma nova ordem política, aristocrática, hierárquica, antidemocrática, e anti-igualitária, situada dentro de um esquema continental europeu, geopoliticamente auto-centrado, desconectado da economia global, independente de nossa atual servidão atlanticista, e enraizado em um conceito eurocultural de civilização baseado nos valores do sangue e do solo.
 
Nós somos soldados porque nós vemos a história como um conflito dialético entre forças antagônicas, cujos elementos constituintes são povos e nações.
 
Pois conflito e luta, como a obra de Stéphane Lupasco e Max Planck demonstram, são inerentes a todo sistema.
 
A história é então uma batalha sem fim entre povos organizados ao redor de suas culturas e comunidades singulares, cada uma, conscientemente ou inconscientemente, motivada por um desejo de expandir e dominar.
 
Como soldados, nós lutamos pela restauração do princípio político no sentido nobre de politeia, imperium e auctoritas, e em função da anagogia de Evola, que é capaz de impregnar povos com aqueles valores metapolíticos, espirituais, e antimaterialistas específicos que garantem a adesão espontânea das massas.
 
Para nós, como para Carl Schmitt, a política é aquela arena privilegiada na qual o inimigo e o amigo são claramente designados.
 
É por isso que nós rejeitamos o conceito administrativo favorecido por políticos partidários, que promovem um estado sustentado por frenesis hedonistas - um estado cujos sujeitos são cretinizados e emasculados, manipulados pela sociedade de consumo e pela mídia - sujeitos desse modo a um empreendimento que organiza, dirige, e os trata com condescendência de modo a dissolver todo esforço revolucionário no solvente de uma falsa ordem hiperfestiva de entretenimento permanente.
 
Como soldados, nós defendemos o ideal de um estado "polemológico" encarregado, acima de tudo, com a defesa da sobrevivência e crescimento do poder europeu contra os ataques do hegemonismo americano, do islamismo radical, e da colonização extra-europeia de nossas terras ancestrais. Nesse sentido, nós rejeitamos categoricamente a concepção social-contratual da nação e buscamos restaurá-la como aquele corpo místico passado de uma geração a outra.
 
A nação para nós permanece um determinismo, uma necessidade, uma força, e uma vontade.
 
Nós somos soldados porque acreditamos que a atividade guerreira é o mais alto grau pelo qual as civilizações se tornam complexas pela qual a alavanca primordial da história eleva pátrias e cidades-estado.
 
A guerra nesse sentido heraclítico tem animado as relações internacionais desde o tempo de Tucídides, e do tempo de Maquiavel.
 
A guerra é a mais alta expressão do estado, como mostra Hegel; ela evoca sua maior consciência e sua maior eficácia.
 
O estado é e permanece acima de tudo uma máquina de guerra e todas as suas outras funções são subordinadas a isso, mesmo se a concepção burguesa e administrativa do estado democrático vigente conseguiu amarrar uma certa ordem a partir da delinquência reinante e sua prosperidade corruptora.
 
A autoridade internacional do estado é tão grande quanto sua habilidade de causar dano, e a história mostra que apenas aqueles ligado ao mos maiorum (lei ancestral) e a uma oposição conservadora contra as forças centrífugas conseguem alcançar a soberania da glória militar.
 
É assim que era na Roma de Augusto e Diocleciano, na Rússia de Pedro o Grande e Lênin, no Islâ de Mehmet Ali e Mustafá Kemal, na China de Huang-di e Mao Zedong, cada um dos quais conquistou vitórias domésticas e externas antes de ousar impôr a profunda transformação revolucionária na qual eles acreditavam.
 
Como soldados políticos, nós buscamos restaurar o ideal de uma vocação política que transcende o economismo contemporâneo e relegitimar o ideal daqueles homens excepcionais que articulam e incorporam uma ética de convicção, responsabilidade e dever.
 
Dentro das democracias burguesas nos governando e nos ofendendo, prospera uma classe de políticos profissionais e burocratas, de demagogos e oportunistas de todos os tipos, cujo uso mercenário de altos cargos políticos é motivado exclusivamente por razões de ganhos pessoais ou carreirismo.
 
Como soldados, nós realizaremos a varredura necessária que enviará estes impostores, estes traidores de nossos grande ideais políticos europeus, ao diabo. E nisso nós aspiramos a ver imperador e proletário, animados pela mesma fé revolucionária, marchando ombro a ombro: paradigma de um novo heroísmo.
 
Nós sustentamos que há uma contingência essencial entre o estado de exceção e a essência da soberania política, constituindo o ponto de desequilíbrio separando o direito público do fato político.
 
Nós defendemos um estado de exceção de modo a estabelecer o estado como a emanação de uma nova ordem, como um meio de terminar a anomia geral e a disordem reinante.
 
O sintagma "força da lei" se sustenta em uma longa tradição de direito romano e medieval constituído para eficácia e lealdade.
 
Nós gostaríamos de restaurar uma perspectiva operacional investida com o arquétipo da instituição jurídica romana - o iustitium - decretado sempre que o Senado Romano era informado de uma situação que poderia comprometer a República - um senatus consultum ultimum ditando medidas necessárias para garantir a segurança do estado.
 
Esse modo de lidar com estados de emergência remete ao antigo conceito de sol stitium: àquelas instâncias quando a lei era suspensa, como o Sol em seu solstício, (e onde a questão da soberania - a questão de quem porta a autoridade final - era diretamente colocada).
 
Acima de tudo, nós somos soldados políticos porque somos militantes.
 
Etmologicamente, "militantes" faz referência a distinção teológica entre a Igreja Militante e a Igreja Triunfante.
 
Uma analogia pode ser feita entre o militante político e o crente, cujas verdades informam todos os aspectos de seu ser, especialmente em sua essência e totalidade.
 
O militante luta, ataca, e paga com sua pessoa pelo triunfo de seus ideais.
 
O verbo "militar" vem do latim militari, que significa "soldados" (no plural), aos quais pertencia uma Igreja (um exército) que demandava um espírito de disciplina, auto-sacrifício, e abnegação.
 
É por isso que a militância está no coração de nossa luta política.
 
O militante ideal para nós deve ser um revolucionário, capaz de ligar dialeticamente seu conhecimento teórico e prático a uma compreensão global da sociedade na qual ele vive. Ele assim voluntariamente se submete a uma rotina disciplinada, realizando nela uma unidade de teoria e prática.
 
Como soldados políticos, nós não acreditamos que a evolução é automática ou que as revoluções são espontâneas, porque não há fatalidades na política ou na economia; a ordem liberal e capitalista dominante sabem muito bem como se regenerar e como superar contradições de modo a sobreviver.
 
As massas também não são apenas exploradas, elas são mentalmente manipuladas e alienadas.
 
Não há avanço revolucionário sem um processo de desenvolvimento, culminando em uma luta entre povos beligerantes.
 
Esses conflitos se manifestam em diversas formas, em lutas setoriais ou locais (ao nível da empresa, da região, etc.)
 
Elas podem parecer espontâneas mas elas estão ligadas a uma consciência em mutação e ao esforço de militantes que emergem de baixo conforme são dirigidos a partir de cima.
 
Conflitos de rua, não importa quão exemplares, não podem realizar uma mudança global do sistema, porque tais conflitos abordam apenas certos particulares quotidianos, produtos de um complexo social mais amplo, e não o próprio sistema.
 
Ao invés, eles precisam ser conectados e coordenados na forma de uma ação ideológica vanguardista global, capaz de levantar questões a partir de uma perspectiva que abranja todo o sistema. É necessário, então, evitar um elitismo extremamente rígido e um reformismo lúdico - de modo a garantir uma intermediação entre a luta global e a luta local, entre a ação política de vanguarda e o movimento de massa.
 
Como soldados políticos nós advogamos uma revolução que resulte não apenas em uma mera mudança estrutural na economia e no estado, mas também no espírito, uma mudança ontológica que levará à formação de um novo homem, livre do individualismo e egoísmo burgueses.
 
Essa "revolução total" afetará as relações e a ética que regulam o significado de nossa vida quotidiana.
 
A revolução que nós advogamos será um retorno às origens, um voltar atrás, que estabeleça uma ordem estatal autoritária, uma economia dirigida, e uma concepção exclusiva de identidade - uma revolução realizada em harmonia com a mentalidade singular dos povos europeus e em acordo com um princípio de homologia que expurga instituições e mentalidades de elementos alógenos dissolventes.
 
Como soldados políticos, nós estamos imbuídos de modo irredimível com uma concepção trágica da vida, sabendo, como Alfred Webber, que cada ordem superior acaba perpetuando um certo caos conforme aperfeiçoe seu poder.
 
Trágica porque nós estamos conscientes da grandeza imponderável do universo e do mundo e da imperfeição e finitude da natureza humana.
 
Em face dessa metafísica constante e paradoxal, nós defendemos um reencantamento do mundo e uma estetização do estado, como visualizado por românticos alemães como Goethe, Novalis, Schlegel, e Müller - conscientes, como nós somos, de que as idéias iluministas da revolução francesa, a revolução liberal de 1789, junto com o processo geral de secularização, desde então desencantou o mundo no sentido de Max Weber.
 
Nós queremos, como Novalis, que nossa revolução se torna uma totalidade orgânica, poética na qual o novo estado é a incorporação existencial e estética de nosso ideal de perfeição humana.
 
E uma vez que completemos esta tarefa, nós iremos a algum outro lugar, distante, sempre mais distante, lá próximo de nossos Deuses.

samedi, 14 janvier 2012

Die Zerschlagung von Großsyrien

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Die Zerschlagung von Großsyrien

Jürgen Schwab

Ex: http://sachedesvolkes.wordpress.com/

Im Falle Syriens argumentieren westliche Medien ähnlich wie zuvor bei den Auseinandersetzungen in Libyen: Die Staatsführung schieße auf ihr eigenes Volk. Diese Behauptung entspricht nur einer Teilwahrheit, da die Rebellen nur einen Teil des Staatsvolkes repräsentieren, bei ihren Aktionen ebenso bewaffnet vorgehen wie die staatliche Armee. Westlichen Medien- und Geheimdienstkreisen geht es darum, Unruhen in Ländern, deren aktuelle Staatsführungen nicht nach der Pfeife von USA und Zionisten tanzen, einseitig als „Schlächter“ an ihrem eigenen Volk vorzuführen, um gegebenenfalls mittels militärischer Intervention einen „Regime Change“ (Staats- und Regierungswechsel) einzuleiten. Allerdings hält sich das westliche Lager im Falle Syriens noch zurück, da dieses Land in Sachen Rohstoffen weniger interessant ist (sinkende Ölförderung, wichtiger sind die Erdölleitungen, die das Land durchqueren). Geostrategische Bedeutung besitzt Syrien allerdings als Anrainer zu Israel, um dessen Sicherheitsinteresse die „Westliche Wertegemeinschaft“ besonders besorgt ist.

Nun wird man selbst in Washington und Jerusalem Zweifel daran haben, ob ein möglicher Systemwechsel in Damaskus in Richtung Islamismus auf Dauer dem Zionistenstaat mehr oder weniger Sicherheit bringt. Schließlich hat sich das Assad-System bislang mit der Abtrennung der Golanhöhen, die Israel 1967 im Sechstagekrieg eroberte, arrangiert – zwar nicht mit dem Gebietsraub abgefunden, aber es finden keine militärische Auseinandersetzungen um das Gebiet statt. Jörg Schönenborn, Moderator des „Presseclubs“ der ARD (vom 07.08.2011) meinte, daß die islamistischen Rebellen in Syrien „keine Demokratiebewegung“ im westlichen Sinne darstellten.

Laut der linken Berliner Tageszeitung „Junge Welt“ ist der militante Konflikt in Syrien durch Waffenschmuggel entstanden, der über die Grenze zum Libanon und über See abgewickelt werde. „Als die syrische Armee nun den Waffenschmuggel stoppen wollte, kam es zu Gefechten.“ („Junge Welt“ vom 21.06.2011) „Bereits seit langem subventionieren die USA syrische Oppositionsgruppen, nach eigenen Angaben mit etwa sechs Millionen Dollar jährlich, um die Unzufriedenheit zu schüren.“ (ebenda)

Die Unzufriedenheit an sich ist freilich nicht von den USA erfunden worden, die liegt vielmehr in bereits vorhandenen religiösen Gegensätzen begründet. So sind etwa 75 Prozent der Bevölkerung sunnitische Muslime. Die Einwohner von Hama, Palmyra und einigen kleineren Städten wie Dschisr asch-Schugur gelten als besonders konservativ. (vgl. den Eintrag im Internet-Lexikon „Wikipedia“ über Syrien) Die Stadt Hama im Süden des Landes, die derzeit von der syrischen Armee belagert wird (Stand 9. August 2011), ist die sunnitisch geprägte Hochburg des Widerstandes gegen den Staatspräsidenten Assad, der selbst den Alawiten (auch Nusairier genannt), einer schiitischen Abspaltungsgruppe, angehört. Schon 1982 kam es in Hama zu einem bewaffneten Aufstand von sunnitischen Islamisten gegen das laizistische System in Damaskus. Der damalige Staatspräsident war Hafiz al-Assad, Vater des heutigen Staatsoberhauptes Bachar al-Assad.

Das syrische System ähnelt in vielem dem nationalsozialistischen bzw. faschistischen Modell, in mancher Hinsicht auch – etwa in den vielen Staatsbetrieben und im Blockparteiensystem mit dem Führungsanspruch der Baath-Partei – der DDR (die Baath-Partei gab es auch bis 2003 im Regime von Saddam Hussein im Irak). In der Ära des Kalten Krieges galt Syrien – neben dem Irak, Libyen und Ägypten – als Bündnispartner der Sowjetunion, während die USA – bis heute als Schutzmacht Israels gelten. Anfang August dieses Jahres beschloß der UN-Sicherheitsrat eine recht ausgewogene Erklärung in Sachen Syrien, in der beide Seiten – Staatsführung und Rebellen – zur Mäßigung in dem Konflikt aufgerufen wurden. Diese Erklärung trägt die Handschrift der sogenannten BRICS-Staatengruppe (Brasilien, Rußland, Indien, China und Südafrika). Somit scheint Rußland wieder in seine alte Rolle als Schutzmacht Syriens zurückzufinden. Möglicherweise zieht man somit auch in Moskau die richtige Konsequenz aus der inkonsequenten Stimmenthaltung im Falle Libyens. Hier hätte Rußland mit einer Nein-Stimme sein Vetorecht einlegen und somit die UN-Aktion zu Fall bringen können. Die USA, Frankreich und Großbritannien hätten dann nur noch in einem Alleingang – ohne UN-Mandat – gegen das Gaddafi-Regime losschlagen können (wie 1999 gegen das Milosevic-Regime Jugoslawiens).

Wie im Irak spielen die USA auch in Syrien die Interessen zwischen ethnischen und Religionsgruppen gegeneinander aus. Laut Teilungsplänen der USA soll der südliche Teil des Landes an Jordanien abgetreten werden. Somit würde Syrien den sogenannten Hauran, die Kornkammer des Landes, verlieren. Der Teilungsplan des US-Geheimdienstes CIA reicht bis ins Jahr 1952. Ziel ist es, die Region „Großsyrien“ in viele kleine, ohnmächtige Nachbarn Israels zu zerstückeln. Dieser Konflikt begann bereits 1920. Die Osmanen mußten sich infolge des verlorenen Ersten Weltkrieges auf das Gebiet der heutigen Türkei zurückziehen. Unter der Leitung des Völkerbundes, dominiert von Frankreich und Großbritannien, begann die Aufteilung der ehemaligen osmanischen Provinz Großsyrien. Aus ihr wurden Palästina und der Libanon im Westen, Jordanien im Süden und im Osten der Irak – neben Syrien. („Junge Welt“, ebenda)

Jürgen Schwab

Bücher von Jürgen Schwab:
Die Manipulation des Völkerrechts. Wie die „Westliche Wertegemeinschaft” mit
Völkermordvorwürfen Imperialismus betreibt. Kyffhäuser Verlag, Mengerskirchen
2011, 14,95 Euro.
Angriff der neuen Linken – Herausforderung für die nationale Rechte. Hohenrain
Verlag, Tübingen 2009, 19,80 Euro.
Die „Westliche Wertegemeinschaft”, Abrechnung, Alternativen. Hohenrain Verlag,
Tübingen 2007, 19,50 Euro.
Volksstaat statt Weltherrschaft. Das Volk – Maß aller Dinge. Hohenrain Verlag,
Tübingen 2002, 9,80 Euro

Crise : les Etats-Unis pataugent, l’Europe se noie

Crise : les Etats-Unis pataugent, l’Europe se noie

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

une_Time-2208.jpgPartie des Etats-Unis après la chute de Lehman Brothers, la crise économique a traversé l’Atlantique sans encombre pour venir heurter les frontières européennes. D’abord victime, l’Europe devient son propre bourreau en adoptant des politiques économiques peu efficaces. Pourtant, outre-Atlantique, la terre d’origine de la crise semble se débrouiller mieux que nous. Retour avec le blogueur Laurent Pinsolle, proche de Nicolas Dupont-Aignan, sur ces « divergences atlantiques ».

De notre côté de l’Atlantique, les pays de la zone euro s’enfoncent dans la récession en suivant des plans d’austérité sans issue. De l’autre, la croissance semble s’accélérer comme le montre le niveau des créations d’emplois. Une nouvelle illustration des erreurs de politique économique de l’Europe.

Les difficultés passent l’Atlantique

Au printemps, aux Etats-Unis, la crainte était que le pays rentre à nouveau en récession alors que l’Europe pavoisait avec les bons chiffres de croissance du premier trimestre, malgré les hoquets de la crise de la zone euro. Finalement, ce n’est pas arrivé. Après de longs mois de stagnation de l’emploi, le moteur économique du pays semble repartir avec une création de deux cent mille emplois en décembre, et un taux de chômage retombé à « seulement » 8.5 %.

Bien sûr, il ne s’agit pas ici de dire que les Etats-Unis sont un modèle en tout, loin de là. La baisse du taux de chômage est en partie due au fait qu’une part des demandeurs d’emplois renonce tout simplement à chercher un travail. En outre, le modèle étasunien a d’immenses limites et cette reprise ne résoudra rien aux problèmes de fond de ce pays. En somme, plane toujours le risque de coupes budgétaires massives si les démocrates et les républicains ne s’entendent pas.

Reprise économique outre-Atlantique

En revanche, si les politiques arrivent à être raisonnables, il y a des chances que les Etats-Unis reprennent le chemin de la croissance pour quelques temps. Tout d’abord, la productivité est en forte croissance : plus de 2% par an. Et paradoxalement, comme je le soulignais il y a plus de deux ans, la violence de la crise passée fait que cela favorise la reprise après coup. En effet, le marché automobile s’est tellement effondré que le rebond est quasiment mécanique.

En effet, étant encore loin de son pic de 2007, il a encore du potentiel de croissance. Mieux, le marché immobilier semble avoir touché son point bas, ce qui devrait créer des réserves de croissance pour les années à venir. Enfin, la Fed est fermement décidé à soutenir l’activité (ce qui fait partie de son mandat) et le gouvernement n’a pas hésité à recourir aux déficits pour relancer la croissance. Bref, il y a une forte conjonction de faits pour soutenir l’économie étasunienne.

L’impasse européenne

De l’autre côté de l’Atlantique, comme le montre la dernière note de Patrick Artus pour Natixis, la zone euro s’enfonce dans la dépression. Il y a un an, la croissance devait s’accélérer en 2012. Au final, ce sera sans doute l’année de la rechute. Bien sûr, on prévoit un rebond en 2013, mais il est à peu près aussi crédible que le rebond qui était envisagé il y a un an pour 2012… Et la crise sans fin de la zone euro pénalise fortement la croissance en imposant des plans d’austérité.

En effet, comment imaginer la moindre reprise dans une zone où l’austérité s’impose partout avec des hausses d’impôt et des coupes de dépenses publiques qui cassent une croissance qui était déjà faible ? Et la BCE réserve ses aides au seul secteur bancaire. Et paradoxalement, le fait que les marchés européens automobiles et immobiliers aient beaucoup mieux résisté qu’aux Etats-Unis (à part en Espagne), laisse moins de réserve de croissance pour les années à venir.

Bref, comme le souligne depuis longtemps Joseph Stiglitz, les pays européens s’enferment dans des politiques qui ne mènent qu’à la dépression économique. Nous allons dans le mur, beaucoup l’annoncent depuis des années, mais les dirigeants européens continuent, pour sauver l’euro.

Laurent Pinsolle

Ganzes Dorf heiratete Bulgarinnen – EU-Visum als Mitgift

Ganzes Dorf heiratete Bulgarinnen

EU-Visum als Mitgift

Ex: http://www.unzensuriert.at/

Der Arabische Frühling hat bemerkenswerte Auswirkungen auf die Männer eines Dorfes im Nildelta. Fast alle sind mit bulgarischen Mädchen, die meisten von ihnen mit Roma-Herkunft, verheiratet. Mit Liebe haben diese Hochzeiten aber nichts zu tun. Laut der bulgarischen Tageszeitung „24 Tschassa“ stecken Menschenhändler hinter diesen Massenvermählungen, die angeblich nur eines im Sinn haben: den ägyptischen Männern über die EU-Staatsbürgerschaften der Frauen ein Visum zu besorgen.

Viele Indizien sprechen dafür. Im vergangenen Monat stellten 30 Ägypter Visa-Anträge in der bulgarischen Botschaft in Kairo. Als Begründung wurde eben Eheschließung angeführt. Die Behörden vermuten hinter der Aktion einen Verbrecher-Ring. Zwei Männer, ein Bulgare und ein Libanese, sollen den Frauen je 500 Euro bezahlt haben. Die beiden Männer hatten die Heiratswilligen im Alter von 20 bis 45 Jahren aus verschiedenen Teilen Bulgariens mit dem Bus nach Istanbul und mit dem Flugzeug nach Kairo gebracht.

Fraglich ist zudem, ob es tatsächlich Vermählungen gab. Diese sollen, wenn überhaupt, nach muslimischer Tradition vor einem Mullah und drei Zeugen vollzogen worden sein. Bulgarische Beamte gehen nach einem Bericht der Nachrichtenagentur Novinite davon aus, dass die Frauen ihre Ehe vor den Botschaftsbeamten lediglich bezeugen sollten, eine Vermählung nur fiktiv stattgefunden hätte. Es könnte sich also um einen glatten Betrug handeln, weshalb die Behörde jetzt alle Unterlagen genau prüfen will.

O Guia de George Orwell para as Notícias

O Guia de George Orwell para as Notícias

 
Por: Dan Canuckista
 
Ex: http://yrminsul.blogspot.com/

A corrente principal da mídia Ocidental falsifica as notícias, recorrendo à eufemismos, meias-verdades e mentiras no melhor (pior) estilo do romance 1984, de George Orwell. Nós todos vivemos no falso mundo da “Novilíngua”* usada pela Elite Global para controlar as nossas mentes [...]



O Guia dos Sete Passos para a Destruição de um País, pela Mídia Principal


1. Eles começam por a se focar em um país pronto para uma “Mudança de Regime”, e o rotulam de “estado desonesto”; então...

2. Eles armam, treinam e financiam grupos terroristas locais, através da CIA, MI6, Mossad, Al-Qaeda (uma operação da CIA), cartéis de drogas (frequentemente, operações da CIA) e os chamam de “lutadores pela liberdade”; então...

3. Encenam Resoluções do Conselho de Segurança da ONU e chovem morte e destruição sob milhões de civis, eles chamam de “Sanções da ONU para proteger os civis”, então...

4. Eles espalham escandalosas mentiras através de suas “salas de imprensa” e jornalistas comprados, e chamam de “a preocupação da comunidade internacional expressada por porta-vozes e analistas de prestígio...”; então...

5. Eles bombardeam, invadem e começam a controlar o país alvo e chamam de “libertação”; então...

6. Enquanto o país alvo cai totalmente sob seu controle, eles impõem “o tipo de democracia que nós queremos ver” (como disse Hillary Clinton antes de visitar o Egito e a Tunísia em 10 de Março de 2011), até que finalmente...

7. Eles roubam as apetitosas reservas petrolíferas, minerais e agriculturais e as entregam para as corporações da Elite Global, e impõem dívidas desnecessárias de bancos privados e chamam de “investimento estrangeiro e reconstrução”.

Suas palavras-chave são: Força e Hipocrisia, que eles têm usado continuamente para destruir países inteiros, sempre em nome da “liberdade”, “democracia”, “paz” e “direitos-humanos”. A mai severa força e violência é usada para conquistar seus fins e objetivos.

* * *

* Novilíngua ou Novafala é um idioma fictício criado pelo governo hiperautoritário na obra literária 1984, de George Orwell. A novilíngua era desenvolvida não pela criação de novas palavras, mas pela "condensação" e "remoção" delas ou de alguns de seus sentidos, com o objetivo de restringir o escopo do pensamento. Uma vez que as pessoas não pudessem se referir a algo, isso passa a não existir. Assim, por meio do controle sobre a linguagem, o governo seria capaz de controlar o pensamento das pessoas, impedindo que ideias indesejáveis viessem a surgir. [NdT: Soa impressionantemente verdadeiro, não?]

Fonte: http://americanfront.info/2011/12/02/george-orwells-guide-to-the-news/
Tradução: Yrminsul

vendredi, 13 janvier 2012

Euro, Krieg und Frieden

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Euro, Krieg und Frieden

Ex: http://www.zuerst.de/

Helmut Schmidt auf dem Berliner Parteitag der SPD: Wie das Idol meiner Jugend sich um Kopf und Kragen redete

Ich ging eigentlich nur wegen Helmut Schmidt hin. Und wäre dann auch fast wieder umgekehrt: Die Hintergrundfarbe, in die die Sozis ihren Parteitag getaucht hatten, war zum Davonlaufen. Nannte man sie nicht mal „die Roten“? Übrig geblieben ist eine Mischung aus giftigem Magenta und Pink, mit der früher die Puffmütter ihre Fußnägel lackiert haben. Kann man sich vorstellen, daß unter diesen Farben demonstriert oder gar gestreikt wird?

Ich würgte meinen Ärger runter, es ging ja um Helmut Schmidt. Er war der Schwarm meiner jungen Jahre gewesen. Mei, wie hat der fesch ausgesehen, als Verteidigungsminister und als Kanzler: den Scheitel wie mit einem Skalpell gezogen, die preußische Haltung, die Gesichtsmuskeln straff vom vielen Rauchen. Einziger Nachteil: die Körpergröße. Aber Humphrey Bogart war auch nicht höher gewachsen, und trotzdem nahm man ihm immer ab, wenn er – zumindest in der deutschen Synchronisation – Ingrid Bergmann in Casablanca als „Kleines“ bezeichnete („Ich schau dir in die Augen, Kleines“). Alles eine Frage der Ausstrahlung. Die hatte Bogart, die hat Schmidt. Selbst wenn er, wie an diesem Tag, mit dem Rollstuhl hereingerollt wird.

Für mich war Schmidt immer die Verkörperung des patriotischen Sozialdemokraten gewesen. Diesen Typus, den man sich heute bei den ganzen Zottelbären wie Thierse und den parfümierten Silberfüchsen wie Steinmeier gar nicht mehr vorstellen kann, hat es einst tatsächlich gegeben: Ruß­geschwärzt von Steinkohle und Reval standen die Bergleute an der Ruhr wie ein Mann hinter dieser Partei, oder – wie in Schmidts Heimat – die Schauer- und Seeleute aus den Hafenstädten. Proletarier aller Länder, das war nicht ihre Anrede – es waren vielmehr die Bataillone der „königlich preußischen Sozialdemokratie“, wie ihre kommunistischen Gegner einst spotteten. Sie lagen in den Schützengräben des Ersten oder – wie Schmidt – an den Fronten des Zweiten Weltkriegs. Sie ließen sich, wie Kurt Schumacher, in die Konzentrationslager sperren und kamen mit zerschlagenen Beinen wieder heraus – und kämpften auf Krücken weiter für Deutschland, gegen den „Alliiertenkanzler“ (Schumacher über Adenauer). Willy Brandt kritisierte John F. Kennedy wegen der Preisgabe Berlins beim Mauerbau, und seinen größten Wahlsieg fuhr er 1972 mit der Parole ein: „Deutsche, wir können stolz sein auf unser Land“. Die Kombination von „deutsch“ und „stolz“ – das würde man heute wahrscheinlich flugs der NPD zuordnen.

Nach Brandt kam Schmidt mit seinem Wahlslogan vom „Modell Deutschland“. Wenn er auf den Bundeskongressen der Jusos einritt, schaute er sie aus seinen Offiziersaugen an und schien ihnen sagen zu wollen: „Stillgestanden! Alle Spinner wegtreten, und zwar zackzack!“ In seinen Kanzlerjahren (1974 bis 1982) verteidigte er deutsche Interessen: Er wies Jimmy Carters Drängen nach einer weicheren, also unsolideren deutschen Geldpolitik schroff zurück. Den Saudis wollte er, gegen die Ausfälle des damaligen israelischen Premiers Menachim Begin, deutsche Leopard-Panzer liefern. Unvergessen sein Auftreten im Terrorjahr 1977: An der Spitze des Krisenstabes kommandierte er den Sturm der GSG-9 auf die entführte Lufthansa-Maschine in Mogadischu – vermutlich die erste deutsche Kommandoaktion nach dem Zweiten Weltkrieg.

Voll mit diesen Erinnerungen fieberte ich an diesem schmuddeligen Dezembertag des Jahres 2011 Schmidts Rede entgegen – und wurde gnadenlos enttäuscht. Der Begriff, den er am häufigsten strapazierte, war die notwen­dige „Einbindung“ Deutschlands, das kam mindestens fünf oder sechsmal. Begründung: „Deutschland hat Stetigkeit und Zuverlässigkeit nötig.“ Denn: „Deutschland (löst) seit einem Jahrzehnt Unbehagen aus – neuerdings auch politische Besorgnis.“ Wodurch denn? Durch unsere Abstinenz bei den Überfällen auf den Irak und Libyen? Weil wir brav die Finanziers der EU und des Euro-Systems geben? Weil wir Musterschüler in Sachen Multikulti und Gender Mainstreaming sind?

Schmidt wäre nicht Schmidt, wenn er die notwendige „Einbindung“ Deutschlands nicht in einem langen historischen Rückblick mit Focus auf die NS-Zeit begründet hätte. „In absehbarer Zeit wird Deutschland kein ‚normales‘ Land sein.“ Das sei im „strategischen Interesse“ Deutschlands – „auch zum Schutze vor uns selbst“. Da ist er wieder, der „ewige Deutsche“ als der „ewige Nazi“, das Antifa-Pendant zum „ewigen Juden“ … Immerhin verschweigt Schmidt nicht, daß ihn dieses Denken einst in eine „ernstzunehmende Kontroverse“ mit Kurt Schumacher geführt hatte. Der war dann doch aus anderem Schrot und Korn.

Vor diesem Hintergrund redete Schmidt dem Parteitag ins Gewissen, bei den aktuellen Fragen der Euro-Rettung fünfe gerade sein zu lassen und das deutsche Füllhorn zur Finanzierung der defizitären Mitgliedstaaten zu öffnen. Eurobonds? Her damit! Aufkauf maroder Staatspapiere durch die EZB? Gerne! Schmidt urteilte apodiktisch: „Zwangsläufig wird auch eine gemeinsame Verschuldung unvermeidbar werden. Wir Deutschen dürfen uns dem nicht nationa­l­egoistisch verweigern.“ Stattdessen sollen wir zahlen, zahlen, zahlen …

Dabei teile ich Schmidts Grund­ansatz, daß Deutschland die Integration in Europa braucht und als wirtschaftlich stärkste Macht auch etwas für die Schaffung eines prosperierenden und fried­lichen Kon­tinents opfern muß. Die Vergangenheit hat gezeigt, daß sich unsere Nachbarn deutsche Kontrolle und Dominanz nicht bieten lassen, und der dann regelmäßig folgende Krieg war verlustreicher, viel ver­lustreicher als jede Euro-Rettung. Aber Schmidt übersieht, daß dieser kluge Ausgleich nur möglich ist nach dem Modell der europäischen Integra­tion bis 1991 – als Bund souveräner Nationalstaaten mit gegenseitigen Handelsvorteilen und abgestimmter Geldpolitik, aber ohne Binnenmarkt und gemeinsame Währung, wie sie der Maastrichter Vertrag von 1991 auf den Weg gebracht hat. Die weit überdehnte Form der Integration, wie wir sie jetzt haben, wird geradewegs zu einem erneuten Gegensatz zwischen Deutschland und „den anderen“ und im Extremfall zum Krieg führen – also genau zu dem, was Schmidt mit Recht verhindern will. Denn was im Augenblick läuft, ist die Übernahme der Schulden, die Länder wie Griechenland und Italien gegenüber privaten Gläubigern haben, durch die Europäische Zentralbank und damit durch Deutschland als deren größtem Eigentümer. In der von CDU wie SPD gleichermaßen befürworteten Fiskalunion werden nicht die ursprünglichen Profiteure der Schuldenmacherei, die privaten Großbanken, für eine seriöse Tilgung sorgen müssen – sondern Deutschland als neuer Hauptgläu­biger.

Schon wird in Athen, Lissabon und selbst in Paris die betuliche Hausfrau Angela Merkel nicht etwa mit der strengen Hausfrau Maggie Thatcher verglichen – sondern, darunter macht man es ja nicht, mit Adolf Hitler. Die „gemeinsame Verschuldung“, die Schmidt wie die gesamte politische Klasse befürwortet, führt zu einer geschlossenen Abwehrfront der meisten EU-Staaten gegen den deutschen Kern – also zu der Isolation unseres Landes, die er aus geschichtlicher Erfahrung verhindern will. Die mögliche Alternative sieht Schmidt nicht: Rückführung der europäischen Integration auf den Status vor den Maastrichter Verträgen 1991. Die Europäische Gemeinschaft (EG, früher EWG) hat nach dem Zweiten Weltkrieg für Frieden gesorgt – die Europäische Union (EU) hat ihn in der Folge gefährdet und droht ihn zu zerstören.

Katerina Stavropoulos

Slavoj Zizek: De nar die de koning de waarheid zegt

Slavoj Zizek: De nar die de koning de waarheid zegt. Gesprek met de Sloveense filosoof en volksmenner

Ex: http://solidarisme.be

Van een verwaaide extremist die niet kan zwijgen over Hegel, Marx en Lacan is de Sloveense filosoof Slavoj Zizek uitgegroeid tot het boegbeeld van ieder die jong is en iets anders wil. De Occupiers dragen hem op handen, maar of hij blij is met al die eer, is een andere vraag.

MARNIX VERPLANCKE

slavojzizek.jpg'Toen ik in Wall Street het parkje naderde waar de Occupy-activisten zich verschanst hebben, kreeg ik dezelfde indruk als overal elders: hoe dichter je komt, hoe groter de teleurstelling wordt. Laten we eerlijk zijn, die mensen weten niet wat ze willen. Ze zouden een voorbeeld moeten nemen aan die Poolse overlevende van Auschwitz die ieder jaar naar het kamp trok en daar gewoon stond, in een stil protest. Maar nee, ze willen de wereld iets meedelen en dat is alleen maar bullshit zoals: 'Het geld moet de mensen dienen.' Daar zou zelfs Hitler het mee eens zijn geweest, want als het geld de mensen niet dient, dient het de Joodse bankiers. Ik hou anders wel van de term Occupy. Normaal verwijst die naar de machthebbers, die buitenlandse gebieden bezetten of kolonies stichten. Hier wordt dat omgedraaid. Dat is leuk, maar Occupy heeft geen programma en dat zal de dood zijn van die beweging."

De Sloveense filosoof Slavoj Zizek staat erom bekend zijn mening niet onder stoelen of banken te steken en daarbij steevast tegen de haren van zijn geestesverwanten in te strijken. Hij is de communist die in de jaren tachtig door het Joegoslavische communistische regime een beroepsverbod van vijf jaar opgelegd kreeg, de psychoanalyticus die met zijn constante geëmmer over Hegel en vooral Marx zijn collega's de gordijnen in jaagt en de volksmenner die op Wall Street een stel jongeren steunt en aanmoedigt en hen daarna lelijk te kakken zet. En misschien wel terecht, want wie op YouTube de beelden ziet van een orerende Zizek wiens woorden zin voor zin door de Occupiers nagescandeerd worden, kan bijna niet anders dan denken aan die scène uit Life of Brian waarin Brian zijn ongewenste volgelingen probeert weg te sturen met de boodschap dat ze voor zichzelf moeten denken en zij dit gewoon gedachteloos herhalen.

Beweren dat Zizek de John Cleese van de hedendaagse filosofie is, gaat misschien wat ver, maar grappig is hij ongetwijfeld. Hij is de nar die al schertsend de koning de waarheid zegt en zich zo verzekert van een miljoenenpubliek. Vorige week kreeg hij er een paar duizend van bij elkaar in de Brusselse Bozar, waar hij een lezing gaf over ons Europese erfgoed en het gesprek dat we nadien hadden kwam automatisch uit bij het lot van dit oude Avondland. "Wanneer je een Chinees alle kwaad van de wereld toewenst, zeg je: 'Dat je in interessante tijden moge leven.' Wel, vandaag leven we in interessante tijden. We kunnen kritiek hebben op wat er in West- Europa na de Tweede Wereldoorlog is verwezenlijkt, maar je moet de duivel uiteindelijk ook geven wat hem toekomt. Was er ooit een moment in de geschiedenis van de mensheid waarop zo veel mensen een vrij, welgesteld en veilig leven konden leiden? Het verontrustende is echter dat dit op zijn einde loopt. Neem nu het antifascistische pact dat de Europese democratische partijen vanzelfsprekend vonden, dat komt vandaag op de helling te staan. Je had vroeger ook extreemrechtse partijen, maar daar praatte je niet mee. In Oostenrijk en Nederland geldt die regel opeens niet meer en sluiten ze overeenkomsten met extreem rechts. En onze kijk op de geschiedenis wordt er ook door aangetast. Hitler is nog steeds des duivels, maar de vroege Franco of Mussolini, ho maar! Het enige wat zij deden was zich terecht verzetten tegen het communisme. Wij staan dus op het punt iets heel belangrijks overboord te gooien. En hier ga ik akkoord met Peter Sloterdijk wanneer hij zegt dat je een onderscheid moet maken tussen de sociaaldemocratie en sociaaldemocratische partijen. Na de oorlog werd de sociaaldemocratie iets vanzelfsprekends, ook voor christendemocratische en liberale partijen. Het deed er niet toe wie er aan de macht was, de sociaaldemocratie werd niet ter discussie gesteld. Ik vrees dat dit voorgoed voorbij is."

Is dit geen wereldwijd fenomeen? Uit de VS komt er ook al geen goed nieuws.

"Hoe raar het ook moge klinken, de meest linkse president die ze daar ooit hadden, was Richard Nixon. Na hem zijn onderwijs, cultuur, ziekenzorg en andere sociale programma's er alleen maar op achteruit gegaan. Zoals we in Griekenland en Italië op dit moment al kunnen zien, en misschien ook wel in Nederland, wacht Europa een pact tussen technocraten en antimigrantenrechts.

Weet je wat Lacan zei over jaloerse mannen? Dat hun jaloezie pathologisch is, ook al bedriegt hun vrouw hen aan alle kanten. Wat van belang is, is niet of de man gelijk heeft, maar waarom hij zo pathologisch gefixeerd is op dat overspel. Hetzelfde zie je vandaag met de angst voor moslims. Zelfs al zijn er inderdaad moslims die terroristische aanslagen voorbereiden, dat is het probleem niet. Dat ligt in de onmogelijkheid voor extreem rechts om een Europa op te bouwen dat zijn identiteit niet ophangt aan de oppositie tegen de islam. Vandaar mijn oproep om deze politiek van de angst achter ons te laten. Angst is vandaag de grote politieke hefboom geworden, ook voor links trouwens, die mensen bang maakt voor hervormingen. Niemand gelooft blijkbaar nog in een positieve visie op wat de toekomst zou kunnen zijn. Ik vind dat jammer."

Is dat geen teken dat onze beschaving in een crisis verkeert?

"Het enige wat politici vandaag beloven, is dat de boel zal blijven draaien. De fundamentele crisis van vandaag is dus niet economisch of politiek, maar wel spiritueel, en ik ben er mij van bewust dat dit een rare uitspraak is uit de mond van een marxist. Niet dat ik me tot het katholicisme heb bekeerd en de paus gelijk geef wanneer hij zegt dat we met een morele crisis te maken hebben geleid door hebzuchtige bankiers. Dat is gewoon dom, want wat zou een bankier anders moeten zijn dan hebzuchtig, dat is toch zijn job? Het probleem ligt bij ons systeem dat steunt op dit type bankiers. De paus bezondigt zich hier aan protofascistisch denken: het probleem ligt niet bij het systeem, maar bij die vuige bankiers, en als het een beetje meezit zijn het ook nog eens Joodse bankiers. Kijk naar de VS, waar alle schuld op de schouders van Bernie Madoff werd geschoven. Daar hebben we een corrupte Jood! Maar over de ondergang van Lehman Brothers werd gezwegen, terwijl Madoff in vergelijking maar een schooljongetje was. We moeten dus niet zitten zaniken dat het kapitalisme egoïstisch is, maar juist nog veel egoïstischer zijn. We moeten aan onszelf denken en aan onze toekomst."

De openlijke speculatie met voedsel lijkt wel het lelijkste gezicht van het kapitalisme.

"Zelfs Bill Clinton sprak zich uit tegen het economische neokolonialisme van vandaag, waarbij de vruchtbare gronden in ontwikkelingslanden verpacht worden aan firma's uit het Westen die er landbouwproducten verbouwen louter voor de export. Pas op, ik zeg niet dat we terug moeten naar een oubollige socialistische landbouwpolitiek. Dat was de grootste ramp die het socialisme ooit veroorzaakte. Zuidwestelijk Rusland en Oekraïne bezaten de vruchtbaarste landbouwgrond van heel de wereld. Oekraïne zou op zijn eentje heel Europa kunnen voeden. En toch diende de Sovjet-Unie vanaf de jaren zestig constant voedsel in te voeren. Daar moeten we dus zeker niet naar terug."

En wat met het argument dat het allemaal de schuld is van China, het land dat oneerlijk concurreert door de waarde van zijn munt kunstmatig laag te houden?

"De crisis van 2008 veroorzaakte in China op slag en stoot 13.000.000 werklozen, maar een paar maanden later waren die alweer aan de slag. Het autoritaire regime kon de banken verplichten geld te lenen met het doel de binnenlandse vraag aan te wakkeren en weg was de crisis. Voor mij is dit de donkere boodschap van de crisis: dat de democratie het op zo'n moment moet afleggen tegen om het even welk autoritair regime. We dachten altijd dat het kapitalisme enkel kon floreren onder een democratisch regime, maar dat is vandaag niet meer zo. De dictaturen fietsen ons lachend voorbij. Kijk naar het boegbeeld van de politiek autoritaire maar economisch ultraliberale praktijk, Singapore. In 2009, toen de crisis het zwaarst toesloeg, tekende dat land een economische groei van 15 procent op, een record. Ik vind dat verontrustend."

Is Chinese democratie denkbaar?

"China heeft geen nood aan meer politieke partijen, maar wel aan een vrije samenleving, met ecologische drukkingsgroepen en onafhankelijke vakbonden. In het China van vandaag kun je gerust de vloer aanvegen met Marx. Niemand geeft nog om die ouwe troep. Maar wanneer je een staking probeert op te zetten, ben je - poef - zo maar opeens verdwenen. Iedere samenleving heeft zijn heilig boek en in China is dat De geschiedenis van de Communistische Partij. In de laatste editie bleek een bepaalde paragraaf opeens weg. Het gekke is dat die paragraaf heel lovend was voor de Partij. Hij ging over de jaren dertig, net voor de Japanse invasie, toen de streek rond Shanghai een economische boom beleefde en de Communistische Partij arbeiders verenigde in vakbonden. Stel dat dit mensen op ideeën brengt, dacht men wellicht, en dus ging die paragraaf eruit. Kijk, ik ben geen catastrofist die het einde van de wereld verkondigt. Ik doe niet meer dan de crisis serieus nemen en beweren dat het tijd wordt om na te denken over een alternatief voor het kapitalisme."

En wat is dat alternatief?

"Zeker niet het oude communisme, want dat is zo dood als een pier, en de sociaaldemocratische welvaartsstaat wellicht ook. In de twintigste eeuw wisten we wat we moesten doen, maar we wisten niet hoe. Vandaag zitten we met het tegenovergestelde probleem: we zien dat we iets moeten doen, maar we weten niet wat. Iemand vroeg me ooit waarom ik alleen kritiek heb en geen oplossingen aandraag. 'Waarom gun je ons geen blik op het licht aan het einde van de tunnel?', vroeg hij. Dus gaf ik hem het perfecte Oost-Europese antwoord: 'Dat doe ik liever niet aangezien het licht aan het einde van de tunnel afkomstig is van een andere trein die aan topsnelheid op ons afkomt.' Ik vind al die oplossingen zo goedkoop dramatisch: je beschrijft een probleem en op het einde bied je de oplossing. Zo makkelijk is het, maar wat als er geen hoop is? Volgens mij is de eerste stap naar een oplossing het besef dat er geen makkelijke hoop is. In dit leven kun je alleen maar pessimistisch zijn, vind ik. Dat is de enige manier om nog af en toe ook gelukkig te zijn, want optimisten worden constant teleurgesteld".

Maar toch blijft u streven naar een nieuw soort communisme?

"Waarom doe je dat Slavoj, vragen mijn vrienden, want je weet toch dat iedereen bij het horen van de term communisme meteen aan de stalinistische goelag denkt? Precies, antwoord ik dan, ik gebruik communisme omdat alle andere termen bezwaard geraakt zijn. Neem socialisme, iedereen is tegenwoordig toch socialist? Zelfs Hitler was er een. Socialisme staat immers voor een soort gemeenschappelijke solidariteit, waardoor het niet meer is dan gegeneraliseerd kapitalisme. Wie heeft in Amerika in 2008 de banken gered? Inderdaad, links, want rechts wou ze failliet laten gaan. Zonder socialisme hadden we vandaag misschien zelfs geen kapitalisme meer. Voor mij is communisme eerder de naam van een probleem, niet van de oplossing. Met het nieuwe communisme bedoel ik een manier om zinvol om te springen met al onze gemeenschappelijke goederen."

Bron: De Morgen, 7 december 2011, pp. 33-35

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A Guerra como Experiência Interior

 A Guerra como Experiência Interior

Análise de uma Falsa Polêmica

 
por Laurent Schang
 
 
524467129.2.jpg"Para o soldado - escreve Philippe Masson em L'Homme en Guerre 1901-2001 - para o verdadeiro combatente, a guerra se identifica com estranhas associações, uma mescla de fascinação e horror, humor e tristeza, ternura e crueldade. No combate, o homem pode manifestar covardia ou uma loucura sanguinária. Encontra-se sujeito entre o instinto pela vida e o instinto mortal, pulsões que podem lhe conduzir à morte mais abjeta ou ao espírito de sacrifício.
 
Há alguns meses apareção a última edição francesa de A Guerra como Experiência Interior, de Ernst Jünger, com prefácio do filósofo André Glucksmann, na editora de Christian Bourgois, a qual de uns anos para cá se especializou na tradução da obra jüngeriana. Um texto verdadeiramente importante, que vem completar oportunamente os escritos bélicos já aparecidos do escritor alemão, Tempestades de Aço, O Bosque 125 e Tenente Sturm, obras de juventude que os especialistas de seu legado poliédrico consideram ao mesmo tempo os mais vindicativos, passos iniciais de suas ulteriores posições políticas e, ao mesmo tempo, anunciadoras do Jünger metafísico, explorador do Ser, confidente da intimidade cósmica.
 
Voluntário desde o primeiro dia em que se desencadearam as hostilidades em 1914, ferido catorze vezes, titular da Cruz de Ferro de Primeira Classe, Cavaleiro da Ordem dos Hohenzollern, e da Ordem "Pour le Mérite", distinção suprema e nada habitual, Ernst Jünger publica a partir de 1920, por conta própria e, como ele se jactará em mais de uma ocasião, "sem intenção literária alguma", Tempestades de Aço que o lançam subitamente, frente às memórias lacrimosas dos Barbusse, Remarque, von Unruh ou Dorgelès, como um náufrago inclassificável, um colecionador tanto de revelações ontológicas como de feridas psíquicas e morais. André Gide e Georges Bataille acreditaram no gênio.
 
Uma Teoria do Guerreiro Emancipado
 
Considerando não ter alcançado completamente seu objetivo, em 1922 publicou Der Kampf als inneres Erlebnis, A Guerra como Experiência Interior, que dedicou a seu irmão Friedrich Georg, também destacado combatente e escritor: "A meu querido irmão Fritz em memória de nosso reencontro no campo de batalha de Langemarck". Divide seu manuscrito em treze pequenos capítulos, marcados pelas memórias de sua guerra, aos quais entitula sem rodeios: Sangue, Honra, Bravura, Lansquenetes, Fogo, ou inclusive Velada de Armas. Nem uma só evasiva na pluma de Jünger, nem um só arrependimento: "Há tempo suficiente. Para toda uma camada da população e acima de tudo da juventude, a guerra surge como uma necessidade interior, como uma busca da autenticidade, da verdade, da conquista de si mesmo (...) uma luta contra as taras da burguesia, o materialismo, a banalidade, a hipocrisia, a tirania". Estas línhas de W. Deist, extraídas de seu ensaio Le moral des troupes allemandes sur le front occidental à la fin de 1916", nos revelam o essencial de Jünger recém concluída a Grande Guerra.
 
A leitura do prefácio de André Glucksmann deixa transluzir seu ceticismo em relação à legitimidade do romance. "O manifesto, novamente reeditado, é um texto louco, porém em absoluto a obra de um louco. Uma história cheia de ruído, de furor e de sangue, a nossa". Aferrando-se aos triviais clássicos do gênero, o filósofo relega o pensamento de Jünger a uma simples prefiguração do nacional-socialismo, construindo uma artificiosa comparação entre Der Kampf... e Mein Kampf. E se anota acertadamente que o lansquenete dessa obra o Trabalhador de 1932, não deixa de restringir a obra de Jünger à exaltação da radicalidade, do niilismo revolucionário (citando confusamente a Malraux, Breton e Lênin), a união do proletariado e da raça sem distinguir a distância jüngeriana da sede de sangue e do ódio que nutrirão o fascismo, o nacional-socialismo, e o bolchevismo. Ao pretender moralizar uma obra essencialmente situada mais além de toda moral, Glucksmann acaba por desnaturalizar a Jünger e passar longe em relação a sua mensagem profunda.
 
O Inimio, Espelho da Própria Miséria
 
 
Lá onde Malraux percebe o "fundamental", Jünger adverte "o elemental". O adversário, o inimigo, não é o combatente que se esconde na trincheira do fronte, senão o próprio Homem, sem bandeira, o Homem sozinho frente a seus instintos, ao irracional, despojado de todo intelecto, de toda referência religiosa. Jünger lavra ata dessa cruel realidade e a torna sua, se conforma e retrata em suas páginas aqueles valores novos que emergem, terríveis e salvíficos, na linha de um espírito muito próximo a Teilhard de Chardin quando escrevia: "A experiência inolvidável do fronte, a meu ver, é a de uma imensa liberdade". Homo metaphysicus, Jünger canta a tragédia do fronte de batalha e coloca poesia ao império da bestialidade onde séculos de civilização vacilante sucumbem diante do peso dos assaltos em onda e do fracasso dos bombardeios. "E as estrelas que nos rodeiam se escurecem em sua fogueira, as estátuas dos falsos deuses acabam em pedaços de argila, e de novo todas as formas prefiguradas se fundem em mil fornos incandescentes, para ser refundidas em forma de valores novos". E neste universo de furor planificado, o mais débil deve "perecer", sob o aplauso de um Jünger darwinista convicto que contempla como renasce o homem em sua condição primigênia de guerreiro errante. "Assim será, e para sempre". Na luta paroxística que travam os povos sob o mandato hipnotizador das leis eternas, o jovem tenente dos Stoßtruppen adverte o aparecimento de uma nova humanidade, consciente da medida de sua própria força, terrível: "uma raça nova, a energia encarnada, carregada ao máximo de força".
 
Jünger lega ao leitor algumas das mais belas páginas sobre esses homens que, como ele, sabem-se em liberdade condicional, e não deixam de se sentir vivos cada vez que amanhece: "Tudo isto imprimia ao combatente das trincheiras a marca do bestial, a incerteza, uma fatalidade elemental, uma circunstância onde pesava, como nos tempos primitivos, uma permanente ameaça (...) Em cada funil de no man's land, um grupo de gaiatos acabava sendo uma brusca carnificina, uma explosiva orgia de fogo e sangue (...) Saúde em tudo isso? Contava para todos aqueles que esperavam uma longa velhice. (...) Cada dia que respiro é um dom, divino, não merecido, do qual é necessário gozar de forma embriagadora, como se tratasse de um vinho excelente". Assim, submerso no torvelinho de uma guerra sem precedentes, total, de massas, no qual o inimigo não é tanto na medida em que defende uma pátria adversária, senão como obstáculo à realização própria - espelho da própria miséria, da própria grandeza - o jovem Jünger, de fato, questiona a herança da Aufklärung (Iluminismo), seu sentido da história, seu mito do progresso, para pressentir uma pós-guerra na qual uns poucos se baterão por um ideal, soldados nietzscheanos filhos dos hoplitas de Salamina, das legiões de Roma e das mesnadas medievais aos quais se acrescentam a ética da moderna cavalaria, "o martelo que forja os grandes impérios, o escudo sem o qual nenhuma civilização sobrevive".
 
Um sentido do Homem mais elevado que o que confere a nação
 
Jünger conhece o horror ao quotidiano, aborda sem descanso e o assenta sem concessão alguma sobre o papel - "Se reconhece entre outros o odor do homem em decomposição, pesado, enjoativo, toscamente tenaz como cola (...) ao ponto de que os mais comilões perdem o apetite" - porém, diferente dos destacamentos que conformarão as vanguardas fascistas dos anos vinte e trinta, não hasteia nem ódio nem nacionalismo exacerbado, e sonha, ao contrário, com pontes entre as nações estendidas por homens feitos com o mesmo molde de quatro anos de fogo e sangue, e que respondem às mesmas querências viris: "O país não é uma consigna: trata-se de uma pequena e modesta palavra, o punhado de terra onde a alma se enraiza. O Estado, a nação, são conceitos desbotados, porém se sabe o que querem dizer. O país é um sentimento que as plantas são capazes de sentir". Longe de toda xenofobia, vomitando a propaganda que atiça os ódios fáticos, o "gladiador" Jünger, amante da França e para o qual é tão ruim o estouro de uma granada como ser insultado de boche, se proclama próximo aos pacifistas, "soldados da idéia" que ele estima por sua grandeza de espírito, sua coragem para sofrer mais além dos campos de batalha, e seu conceito de Homem mais elevado do que aquele que se nutre da nação. Sonha, longe da calmaria, a nova união dos lansquenetes e dos pacifistas, de D'Annunzio e Roman Rolland. Efeito das bombas ou profetismo iluminado, A Guerra como Experiência Interior toma aqui uma dimensão e uma ressonância infinitamente superiores às dos outros testemunhos de pós-guerra, que prefigura em forma de filigrana o Jünger do seguinte conflito mundial, o da Paz.
 
O que torna boa a existência
 
"A guerra me mudou profundamente, como fez, estou convicto, com toda minha geração"; mais ainda, "seu espírito está entre nós, servos de sua mecânica, e da qual jamais poderemos nos desembaraçar". Toda a obra de Jünger está impregnada da seleção arbitrária do fogo que cortou aos povos europeus e deixou sequelas irreparáveis na geração das trincheiras. Não se pode compreender O Trabalhador, Heliópolis, Tratado do Rebelde, sem penetrar na formidável (no sentido original do termo) limpeza cultural, intelectual e filosófica que foi a "guerra de 14": talho radical em relação às esperanças com as quais o século XX havia nascido.
 
Aquilo que outorga força a Jünger, sua peculiaridade estranha em meio ao caos consiste em não se resignar e persistir em pensar sobre o homem livre, por cima da fatalidade - "que nessa guerra só experimenta a negação, o sofrimento e não a afirmação, o movimento superior, a aura vivida como escravidão. Ele a terá vivido desde fora e não desde o interior". Enquanto que André Glucksmann se perde em um humanismo beato e dilui seu pensamento em um moralismo fora de lugar, Jünger nos ensina o que faz boa a existência, sua qualidade de ilusória.
 
"Parece evidente - escreve o acadêmico Michel Déon - que Jünger não esteve nunca fascinado pela guerra, senão todo o contrário, pela paz (...) Sob o nome de Jünger, não observo outra divisa que esta: "Sem ódio e sem censura" (...) Se tratará em vão de encontrar uma apologia da guerra, a sombra de uma fanfarronada, o menor lugar comum sobre a resposta de uns povos expostos ao fogo e - mais ainda - a busca de responsabilidades nos três conflitos mais nomeados que, desde 1870 a 1945, colocaram a França contra a Alemanha".

Hongrie : le soleil se lèverait-il à l’Est ?

Hongrie : le soleil se lèverait-il à l’Est ?

Par Claude Bourrinet

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StefanIHongarije.jpgAttila serait-il de retour au pays des Huns et des Onoghours (Hungari en latin) ? Le royaume du roi Istvàn, converti au christianisme sous le nom, vénéré par les Magyars, de Saint-Etienne, va-t-il semer la pagaïe dans une Europe devenue un véritable capharnaüm, et qui, pour le coup, ne sait plus à quel saint se vouer, sinon au marché international ?

A entendre tel ou tel, par exemple notre Juppé, qui, revenu des froids canadiens à la suite d’une affaire très chaude bien connue de Chirac, se montre depuis quelque temps un serviteur zélé de l’oligarchie transnationale, et s’esclaffe : « Il y a un problème en Hongrie », ou bien, de façon beaucoup moins cocasse, cette déclaration d’un diplomate américain, dont on se demande bien (naïvement) de quoi il se mêle : « L’exclusion de la Hongrie de l’Union européenne n’est plus impensable », propos qui révèlent en passant qui est le vrai maître, à constater l’hystérie de médias qui se sont fait une spécialité de déformer la réalité, de manipuler l’opinion et d’escorter les manœuvres sournoises des services d’espionnage et de déstabilisation de nations qui ont le tort d’aspirer à la maîtrise de leur destin, on se dit qu’un tremblement géopolitique est imminent, et qu’il n’est pas exclu, comme au Kossovo, en Libye etc. qu’ il soit suivi du feu du ciel. Ainsi vont les choses dans notre douce démocratie occidentale, bercée par le ronronnement rassurant de droits de l’homme souples à souhait.

La promulgation, le premier janvier 2012, de la nouvelle Constitution hongroise, a semé la panique parmi les bureaucrates de Bruxelles. Ne clame-t-elle pas : « Nous sommes fiers de nos ancêtres qui se sont battus pour la survie, la liberté et la souveraineté de notre nation » ? Voilà des accents mâles qui, en effet, risquent de faire pâlir les ouvriers de notre nouvelle Tour de Babel. On notera au passage que le préambule de cette constitution se réclame de l’Europe, mais probablement n’est-ce pas la même que celle qui, actuellement, sert d’antichambre à la dictature mondiale qu’on voudrait bien nous imposer.

La Constitution hongroise nouvelle formule change radicalement la manière de concevoir et l’Histoire, et la politique. En répudiant l’appellation « République de Hongrie » au profit de « Hongrie » tout court, le FIDESZ (Union civique hongroise) de Viktor Orban veut non seulement rendre la nation au peuple, en considérant comme secondaire la question du régime adopté, mais inscrit aussi son destin dans un passé mythifié, au sens sorélien, en se référant notamment à des emblèmes de l’Histoire hongroise, comme le roi Etienne et la doctrine de la sainte Couronne. Le christianisme est revendiqué comme le cœur de la patrie, ce que maints Tartuffes ont condamné, occultant non seulement ce que clame la Constitution américaine, qui demande à Dieu de bénir l’empire de l’Oncle Sam, mais aussi ce que postule l’Etat sioniste, à savoir qu’il est un Etat juif. Apparemment, il y aurait des « vérités » approuvées au-delà, et des « mensonges » réprouvées en-deçà.

 
Les politiques intérieure et extérieure de l’Union européenne sont depuis une décennie devenues un protocole judiciaire, criminalisant les récalcitrants, machine à broyer incarnée par le TPI. Nul doute que l’on trouvera, à terme, un prétexte pour traîner les responsables hongrois devant une justice aux ordres. Déjà, comme si ces points de détail constituaient l’alpha et l’oméga d’une existence digne d’être vécue, on met en exergue la volonté de ces voyous de s’en prendre au mariage homoparental et au droit à l’avortement, et, le comble, de « restaurer un certain ordre moral », prétention qui confine sans doute pour nos censeurs post-soixante-huitards, au crime suprême. Car l’idéologie de la grosse classe petite-bourgeoise internationale est devenue dogme, donc inquisitoriale. Au-delà, nul salut !

Une mesure qui gêne est sans doute aussi celle qui rejette toute prescription des crimes contre l’humanité commis par le nazisme, mais aussi par les anciens communistes. Il est nécessaire de ramener à la mémoire un passé assez proche, et pas seulement celui qui rappelle les événements d’octobre 56, révolte nationale contre l’empire soviétique qui, soit dit en passant, ne put être écrasée qu’avec l’assentiment des Occidentaux. La mesure vise en fait une classe politique honnie, méprisée, défaite totalement aux dernières élections, cette caste-même qui est soutenue pas l’Union européenne, ce ramassis de staliniens reconvertis en doux agneaux libéraux, en champions du mondialisme et de l’économie de marché. Nous connaissons cette espèce, nous aussi, en France, parmi une gauche bienpensante et bien conformée aux desiderata de l’oligarchie financière. Or il se trouve que ces sociaux-démocrates avaient ruiné le pays, à force d’emprunts inconsidérés. On connaît la musique, et les taux d’intérêt astronomiques, la pression des banques, les combinaisons internationales et les abdications nationales subséquentes. La Grèce et l’Italie, sans compter d’autres pays, sont là pour illustrer une manœuvre qui est trop belle pour n’avoir été calculée savamment. Or, les Hongrois ont dit non, en renationalisant par exemple la banque centrale hongroise !

L’étincelle qui a mis le feu aux poudres fut cette déclaration « off » du 14 juin 2006, intempestive, désastreuse, à vomir, de l’ancien Premier ministre Ferenc Gyunasàny, dont nous reproduisons le texte d’un cynisme qui jette une lueur significative sur ce que sont nos dirigeants (car on ne fera pas l’injure aux nôtres d’être assez mous pour ne pas partager l’amoralisme de gens qui, au demeurant, s’enorgueillissent de donner des leçons aux peuples…). Des émeutes s’en s’ont suivies, et le bouleversement politique, la révolution (car c’en est une) que nous connaissons.

Certains commentateurs remarquent qu’il ne subsiste plus de « gauche » en Hongrie. La politique menée par le « Parti Socialiste hongrois », qui a recyclé les ancien apparatchiks en hommes d’affaires, prouve suffisamment, s’il en était encore besoin, qu’il n’existe, qu’il ne peut plus exister, ni de gauche, et, partant, ni de droite, mais plutôt une caste oligarchique internationale contre des peuples dépossédés de leur identité et bafoués dans leurs intérêts. C’est justement un mouvement, une insurrection légale qui s’est produite en Hongrie, une réappropriation par le peuple hongrois de son corps et de son âme.

Quel sera l’avenir de ce sursaut ? Il semble évident que les USA et leur commis, l’Union européenne, ne resteront pas sans réagir, bien qu’il y ait péril en la demeure, et que le feu puisse se répandre. Car trop de pression risquerait de produire l’effet inverse. Des rétorsions sournoises, malhonnêtes, et des charretées de calomnies, d’injures et de propagande vont sans doute continuer à assaillir ce peuple valeureux. Pour celui-ci, un certain nombre de défis gigantesques sont à relever, dont l’endettement et l’isolement, et probablement la réinsertion identitaire de Hongrois de souche, un tiers de la population totale, dispersés, à la suite du traité inique du Trianon, en 1919,dans les pays voisins, en Slovénie, en Roumanie, en Slovaquie, en Serbie, en Ukraine, en Autriche - sans qu’éclate un conflit toujours latent en Europe centrale. Il est bien dommage que subsiste un contentieux très lourd avec la Russie. D’un point de vue intérieur, il est évident que le parti majoritaire n’a pas intérêt à agresser le pari Jobbik qui, ne cessant de grandir, apparaît comme la partie la plus active du mouvement national. Il est sûr, en tout cas, que tous les regards désabusés, écœurés par la marche des choses en Europe, vont se fixer sur l’expérience hongroise. Son succès retentira comme un gage d’espoir pour les patriotes.

Traduction des propos de M. Ferenc Gyurcsany :

« Nous n'avons pas le choix. Il n'y en a pas parce qu'on a merdé sur toute la ligne. Pas un petit peu, beaucoup. En Europe, il n'y a pas d'autre pays où on aurait commis de telles conneries Il est possible de l'expliquer... De toute évidence, nous n'avons pas arrêté de mentir sur tout et dans les grandes largeurs au cours des derniers 18 à 24 mois. Il est clair que pas un seul de nos propos n'était vrai. Nous avons dépassé les possibilités du pays de sorte que (...) nous ne pouvions imaginer plus tôt que la coalition du Parti Socialiste Hongrois et des libéraux aille jusque là. Et pendant ce temps-là, nous avons réussi à ne rien foutre du tout pendant quatre ans. Pas une rame ! Pas une seule mesure gouvernementale importante ne me vient à l'esprit dont nous pourrions être fiers, outre que nous avons au bout du compte tiré le gouvernement de la merde. Rien d'autre. Que va-t-on dire s'il faut expliquer au peuple ce que nous avons foutu. pendant quatre ans ?! »...

[....]

« Moi, je pense qu'il est possible de mettre tout ça en œuvre. Je pense qu'il y aura des conflits, oui, mes amis. Il y aura aussi des manifs. Il est bien permis de manifester devant le Parlement ; tôt ou tard, les manifestants s'en lasseront, et ils rentreront chez eux. Il n'est possible d'aboutir que si vous avez foi dans l'essentiel, et si on est d'accord sur l'essentiel en question ».

[...]

« Ce que nous pouvions faire au cours du mois écoulé, nous l'avons fait. Et ce que nous avons pu faire en secret les mois précédents pour éviter de voir sortir de nulle part les derniers jours de la campagne des papiers révélant ce que nous avions l'intention de faire, ce que nous nous préparions à faire, nous l'avons fait aussi. Nous avons gardé le secret, et nous savions, comme vous le saviez vous-même, que nous si nous gagnions les élections, il s'agirait ensuite de se relever les manches et de s'y mettre, parce que nous n'avons jamais été confrontés à des problèmes de ce genre...".

La Nouvelle Usine Renault au Maroc, symbole de notre suicide économique !

 

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La Nouvelle Usine Renault au Maroc, symbole de notre suicide économique !

Par Marc Rousset

 

Chômage des travailleurs européens ou profits des multinationales dans les pays émergents fournissant des produits manufacturés à l’Europe : il va falloir choisir ! Sinon la révolte éclatera d’une façon inéluctable  lorsque le taux de chômage sera tellement insupportable que la folie libre échangiste mondialiste  apparaitra comme un nez au milieu de la figure ! Pour l’instant nous sommes seulement  à mi-chemin de la gigantesque entreprise de désindustrialisation initiée dans les années 1950 aux Etats-Unis pour favoriser les grandes entreprises américaines, et dont le flambeau a été  depuis repris par toutes les sociétés multinationales de la planète ! Pendant ces 30 dernières années, la France a perdu 3 millions d’emplois industriels, l’une des principales raisons de la crise de notre dette souveraine ! Si un protectionnisme douanier ne se met pas en place d’une façon urgente, les choses vont encore aller en s’accélérant ! L’oligarchie mondiale managériale, actionnariale et financière a des intérêts en  totale contradiction et en opposition frontale avec le désir des peuples européens de garder leur « savoir faire » et leur emploi !

 

L’usine géante  Renault de Melloussa au Maroc

 

Alors que la production automobile de Renault recule dans l’hexagone, l’usine géante de Melloussa au Maroc dans la zone franche du port de Tanger, avec une capacité de 340 000 véhicules par an, commence à produire des voitures « low-cost » sous la marque Dacia. Le site a pour vocation d’exporter à 85% vers le Vieux Continent. Cette usine marocaine vient s’ajouter au site roumain de Pitesti qui produit  813 000 voitures par an. Renault et les équipementiers de la région de Tanger pourraient créer 40 000 emplois ! Le salaire net mensuel d’un ouvrier marocain est de 250 euros par mois, contre 446 euros par mois en Roumanie. Le coût salarial horaire d’un ouvrier dans les usines Renault est de  30 euros /heure en France, 8 euros par heure en Turquie, 6 euros par heure en Roumanie et ô surprise 4,5 euros par heure au Maroc, à deux jours de bateau des côtes françaises, Algésiras en Espagne étant seulement à 14km ! C’est la raison pour laquelle le monospace « Lodgy 5 ou 7 places » (10 000 euros) fabriqué à Melloussa sera deux fois moins cher que le Renault Grand Scenic (24 300 euros) assemblé à Douai. Il ne fait donc aucun doute qu’à terme, suite au rapport qualité/ prix et en faisant abstraction de quelques gadgets Marketing et des dénégations du Groupe Renault, les consommateurs  français, s’ils ne sont pas trop bêtes, achèteront des Lodgy fabriquées au Maroc en lieu et place des Grand Scenic fabriquées à Douai ! Bref, une délocalisation élégante supplémentaire avec  les miracles et les mensonges de la Pub et du  Marketing comme paravent !

 

Alors que faire ? Qui incriminer ? Certainement pas Carlos Ghosn et les dirigeants de Renault qui font parfaitement leur travail  avec les règles du jeu actuel, car ils  rendent compte à leurs actionnaires et  doivent affronter une concurrence terrible, la survie du Groupe Renault  étant même en jeu s’ils ne délocalisent pas ! Non, les responsables, ce sont nous les citoyens, nous  les électeurs, qui acceptons cette règle économique du jeu ;les  principaux coupables, ce sont nos hommes politiques incapables, gestionnaires à la petite semaine avec un mandat de 5 ans, subissant les pressions du MEDEF et des médias à la solde des entreprises multinationales. Les dirigeants d’entreprise et les clubs de réflexion qui mentent comme ils respirent, le MEDEF, tout comme le lobby des affaires à Washington et à Bruxelles, voilà ceux qui sont à l’origine du mal et nous injectent délibérément car conforme à leurs intérêts financiers, le virus, le venin destructeur malfaisant du libre échangisme mondialiste dans nos veines ! Le mondialisme  doit laisser sa place d’une façon urgente à un libre échangisme strictement européen ! Les hommes politiques des démocraties occidentales ne sont pas des hommes d’Etat, mais des gagneurs d’élection et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ; ils ne s’intéressent en aucune façon aux intérêts économiques à long terme de la France et de l’Europe ! Ils attendent tout simplement la catastrophe du chômage structurel inacceptable et la révolte des citoyens pour réagir, comme cela a été le cas en Argentine et comme c’est le cas actuellement avec la crise des dettes souveraines.

 

Les idées de la préférence communautaire et du Prix Nobel Maurice Allais triompheront

 

Les  idées  de Maurice Allais triompheront car elles sont justes et correspondent aux tristes réalités que nous vivons ! On ne peut pas arrêter une idée lorsqu’elle est juste ! L’idéologie économique libre échangiste mondialiste s’écroulera totalement devant les réalités du chômage, comme le Mur de Berlin en raison de l’inefficacité du système soviétique, comme l’idéologie droit de l’hommiste devant les réalités néfastes de l’immigration extra-européenne avec à terme les perspectives d’une guerre civile ! Il est clair qu’il faut changer le Système, non pas en attendant la disparition totale de notre industrie, mais dès maintenant en mettant en place tout simplement des droits de douane au niveau européen! Même l’Allemagne ne réussira pas à terme à s’en sortir avec le libre échange mondialiste. Elle résiste encore aujourd’hui car elle n’a pas fait les mêmes bêtises que les autres pays européens, mais à terme elle sera également  laminée par la montée en puissance de l’éducation  et le trop  bas coût de la main d’œuvre dans les pays émergents. Aux Européens de savoir préserver les débouchés de leur marché  domestique suffisamment grand pour assurer un minimum d’économies d’échelle! La « théorie des débouchés » va très vite revenir à l’ordre du jour !

 

La vieille théorie des « avantages comparatifs »de Ricardo n’a plus grand-chose à voir avec la réalité. Pour la première fois dans l’histoire du monde, des Etats (la Chine, l’Inde et le Brésil) vont en effet posséder une population immense ainsi qu’une recherche et une technologie excellentes. L’égalisation par le haut des salaires, selon la théorie  de Ricardo, n’ira nullement de soi du fait de « l’armée de réserve » rien qu’en Chine  de 750  millions de ruraux, soit 58% de l’ensemble de la population, capables de mettre toute l’Europe et les Etats-Unis au chômage.  300 millions d’exclus vivent, selon la Banque asiatique du développement, dans l’Empire du milieu, avec moins d’un euro par jour. La Chine ne se classe qu’au 110e rang mondial du PIB par habitant. Ce ne  sont pas quelques succès épars européens  mis en avant par les médias, suite à des effets de mode ou de luxe, qui doivent nous faire oublier le tsunami du déclin des industries traditionnelles en Europe (quasi disparition des groupes Boussac, DMC et de l’industrie textile dans le Nord de la France, de l’industrie de la chaussure à Romans, de l’industrie navale, des espadrilles basques...). Les pays émergents  produiront inéluctablement de plus en plus, à bas coût,  des biens et des services aussi performants qu’en Europe ou aux Etats-Unis. Les délocalisations deviennent  donc  structurelles et non plus  marginales !

 

L’épouvantail contre le protectionnisme mis en avant par les lobbys du MEDEF et des multinationales comme quoi  25% des Français  travaillent pour l’exportation est un mensonge d’Etat parfaitement mis en avant par Gilles Ardinat d’une façon indiscutable dans le dernier Monde Diplomatique. Les multinationales,  le MEDEF confondent délibérément valeur ajoutée et chiffre d’affaires des produits exportés, ce qu’il fait qu’ils arrivent  au ratio fallacieux de 25%. La Vérité est qu’un salarié français sur 14 seulement vit pour l’exportation en France ! (1)

 

Dans un système de préférence communautaire, l’Europe produirait davantage  de biens industriels et ce que perdraient les consommateurs européens dans un premier temps en achetant plus cher les produits  anciennement « made in China », serait plus que compensé par les valeurs ajoutées industrielles supplémentaires créées en Europe . Ces dernières  augmenteraient le PIB et  le pouvoir d’achat, tout en créant des emplois stables et moins précaires, système que la CEE a  connu et qui fonctionnait très bien.  Alors, au lieu de s’en tenir au diktat idéologique de Bruxelles et au terrorisme intellectuel anglo-saxon du libre échange, remettons en place le système de la préférence communautaire !

 

Les investissements occidentaux  et les délocalisations

 

Il importe  de faire la distinction entre marché domestique européen  intérieur et marché d’exportation. Ce qu’il faut, c’est, grâce à une politique douanière de préférence communautaire fermer l’accès aux pays émergents qui détruisent les emplois européens  pour des produits consommés sur le marché intérieur européen.

 

 Il n’est pas réaliste d’accepter le dogme stupide que délocaliser la production physique d’un bien ne représente qu’une infime partie de sa valeur, même s’il est inéluctable que le poids relatif de l’Occident continue à décliner au profit de l’Asie. Intégristes du tout marché et théoriciens d’un libéralisme de laboratoire se délectent du déclin de la France et des Etats-Nations ; complices ou naïfs, ces inconscients nous emmènent à la guerre économique comme les officiers tsaristes poussaient à la bataille de Tannenberg des moujiks armés de bâtons. Les Européens ne peuvent se contenter d’une économie composée essentiellement de services. La seule façon de s’en sortir  pour tous les pays européens, et plus particulièrement la France, est de réduire d’une façon drastique le nombre des fonctionnaires et les dépenses publiques, diminuer la pression fiscale sur les entreprises et les particuliers, mettre en place une politique industrielle inexistante à l’échelle de l’Europe, développer la recherche et l’innovation, encourager le développement des jeunes pousses, favoriser le développement des entreprises moyennes, et enfin  restaurer la préférence communautaire avec des droits de douane plus élevés ou des quotas afin de compenser les bas salaires des pays émergents !

 

Le problème de fond du déficit commercial de la France n’est pas lié au taux de change de l’euro, mais au coût du travail. Le coût horaire moyen de la main d’œuvre dans l’industrie manufacturière est de l’ordre de vingt dollars en Occident contre 1 dollar en Chine ! Un ouvrier en Chine travaille quatorze heures par jour, sept jours sur sept. 800 millions de paysans chinois dont deux cents millions de ruraux errants forment une réserve de main d’œuvre inépuisable capable de mettre les Etats-Unis et toute l’Europe au chômage, nonobstant la main d’œuvre tout aussi nombreuse d’autres pays émergents !

 

Attirés par les bas salaires, les investissements étrangers en Chine s’élèvent à plus de 100 milliards de dollars par an, soit davantage qu’aux Etats-Unis. Le fait que les exportations chinoises soient réalisées à 65% par des entreprises détenues totalement ou partiellement par des Occidentaux n’est qu’un argument de plus pour nous endormir et une étape intermédiaire dans le déclin programmé du continent paneuropéen et de l’Occident. Les seuls investissements justifiés géopolitiquement  sont les implantations  pour s’intéresser au marché domestique chinois, des autres pays d’Asie et de tous les  pays émergents. Ce qu’il faut bien évidemment combattre, ce sont avant tout les investissements européens en Chine ou ailleurs pour alimenter le marché européen qui sont suicidaires mais justifiés pour les chefs d’entreprise,  tant que les Européens et la Commission de Bruxelles  n’auront pas rétabli la préférence communautaire et des droits de douane afin de compenser les bas coûts de main d’œuvre chinois, source première  du chômage et de la précarité en Europe. 

 

Conclusion

 

Il ne faut pas acheter français, ce qui ne veut plus rien dire, mais acheter « fabriqué en France »  en se méfiant des noms francisés et des   petits malins avec des usines tournevis  ou d’assemblage dont toute la valeur ajoutée industrielle viendrait en fait des pays émergents ! Seule une politique de droits de douane défendra l’emploi du travailleur européen et combattra efficacement d’une façon implacable le recours démesuré aux sous-traitants  étrangers ! Tout cela est si simple, si clair, si évident qu’il nous manque qu’une  seule chose, comme d’habitude, dans notre société décadente : le courage ! Le courage de changer le Système, le courage de combattre les lobbys des entreprises multinationales avec les clubs de réflexion à leur botte, le courage de mettre en place une protection tarifaire, mais sans tomber pour autant dans le Sylla du refus de l’effort, de l’innovation, du dépassement de soi, du refus de s’ouvrir au monde et de tenter d’exporter autant que possible, le Sylla de l’inefficacité et des rêveries socialistes utopistes qui refusent la concurrence et l’efficacité intra-communautaire. L’introduction de la TVA sociale est une excellente décision, mais elle est totalement incapable de compenser les bas salaires de l’usine marocaine Renault  de Mélissa et ne vaut que pour améliorer la compétitivité de la Maison France par rapport aux autres pays européens !

 

Note

 

(1)   Gilles Ardinat, Chiffres tronqués pour idée interdite, p12, Le Monde Diplomatique, Janvier 2012.

jeudi, 12 janvier 2012

Otto Scrinzi: Ein Gründervater des Dritten Lagers ist tot

Otto Scrinzi: Ein Gründervater des Dritten Lagers ist tot 

Ex: http://freigeist-blog.blogspot.com/

130_0.jpgIn der Nacht vom 1. auf den 2. Jänner 2012 verstarb Nationalratsabgeordneter a.D. Dr. Otto Scrinzi im 93. Lebensjahr in seinem Heimatbundesland Kärnten. Mit Otto Scrinzi ist einer der letzten Gründerväter des Dritten Lagers der Zweiten Republik von uns gegangen. Unmittelbar nach der Heimkehr aus der Kriegsgefangenschaft stellte er sich neben seiner Arbeit als Facharzt in den Dienst des staatlichen Gemeinwesens. So begründete der 1918 in Osttirol geborene Scrinzi in seiner nunmehrigen Heimat Kärnten den Verband der Unabhängigen (VDU) mit, wurde dessen Landesobmann und vertrat den VDU 1949 bis 1956 im Kärntner Landtag als Abgeordneter und Klubobmann. Neben seiner landespolitischen Tätigkeit setzte er sich auch als Standesvertreter für die Belange der Kärntner Ärzteschaft ab 1949 ein.
 
Gründervater des Dritten Lagers, Demokrat und Sachpolitiker

 

 

 
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Neben dem Aufbau seiner bürgerlichen Existenz als Arzt setzte sich Scrinzi als untadeliger Demokrat in der Nachkriegszeit vor allem für jene Bevölkerungsschichten ein, die nicht zu den Günstlingen des sich etablierenden schwarz-roten Proporzsystems gehörten: Kriegsheimkehrer, Soldatenwitwen und -waisen und die vielen Volksdeutschen, die als Altösterreicher von den kommunistischen Terrorregimen nach 1945 aus ihrer alten Heimat vertrieben worden waren. Diese Engagement führte ihn an die Wiege von VDU und FPÖ. In seinen Prinzipien als nationalliberaler Volksvertreter unterschütterlich, suchte er immer den Dialog mit den politischen Mitbewerbern und streckte die Hand aus, um als Oppositionspolitiker seine fundierten Argumente in den politischen Diskurs mit einzubringen. Dies machte ihn auch zu einem geschätzten Fachmann in gesundheits- und sozialpolitischen Sachfragen bei SPÖ und ÖVP.

 

Mitbegründer der FPÖ, Obmannstellvertreter und langjähriger Nationalrat

Ab 1956 bemühte er sich mitzuhelfen, die Kärnter Landesgruppe des VDU in die neue Freiheitliche Partei Österreich (FPÖ) zu integrieren. Ab 1966 vertrat Srinzi sein Heimatbundesland Kärnten insgesamt 13 Jahre im österreichischen Nationalrat. Dort setzte er sich in Fragen der Sozial- und Gesundheitspolitik für notwendige Reformen ein und erkannte schon damals die Systemfehler, unter denen wir bis heute zu leiden haben. Sein besonderes Engagement galt über viele Jahre hinweg als Südtirolsprecher der FPÖ dem Engagement für die deutsche und ladinische Volksgruppe in Südtirol. Als Oppositionspolitiker mahnte er bei der österreichischen Bundesregierung  rastlos den Einsatz für die Landsleute im südlichen Tirol ein, und setzte sich lebenslang für die Selbstbestimmung der Südtiroler und eine Rückkehr des südlichen Tiroler Landesteils zu Österreich ein. Als Bundesparteiobmannstellvertreter forderte er in den siebziger Jahren eine grundlegende Erneuerung der FPÖ ein, um das rot-schwarze System erfolgreich überwinden zu können.

Nicht bequem, dafür aber immer prinzipientreu

So konsequent er die Finger in die Wunden der Regierungspolitik von Rot und Schwarz legte, so konsequent mahnte er auch im eigenen politischen Lager Prinzipientreue ein. Als es in der FPÖ in Zeiten einer rot-blauen Koalition 1983 bis 1986 kurzzeitig ein Liebeugeln mit dem FDP-Modell gab, stellte er sich als Präsidentschaftskandidat der „National-Freiheitlichen Aktion“ 1986 zur Verfügung und leitete damit wiederum eine Rückkehr zu einer echten freiheitlichen Politik in der FPÖ ein. Als Funktionsträger im Freiheitlichen Akademikerverband sowie Herausgeber, Schriftleiter und Autor des Magazins Die Aula nahm er in 5 Jahrzehnten in vielfältiger Weise zu gesellschaftspolitischen Grundsatzfragen, jenseits der Tagespolitik Stellung. Mit Otto Scrinzi verliert nicht nur die freiheitliche Gesinnungsgemeinschaft einen geschätzten Repräsentanten und Weggefährten, sondern darüber hinaus Österreich einen Politiker, der stets für die Gemeinschaft, und niemals für den Eigennutz eingestanden ist.Bundesparteiobmann HC Strache würdigte den FPÖ-Gründervater: „Scrinzi war jemand, den man mit Fug und Recht als freiheitliches Urgestein bezeichnen konnte und der die Werte unserer Gesinnungsgemeinschaft immer gelebt hat."

Muere el histórico militante austriaco Otto Scrinzi (FPÖ)

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Muere el histórico militante austriaco Otto Scrinzi (FPÖ)

Ex: http://www.idpress.org/


En la noche del 1 al 2 de enero de 201,1 Otto Scrinzi murió a la edad de 93 años. Neurólogo, escritor y político. Nacido en 1918 en Lienz en el Tirol (que no debe confundirse con Linz), estudió en Innsbruck, Riga, Königsberg y Praga. Fue miembro del NSDAP (número 7.897.561) y el Sturmführer SA Durante la guerra fue ayudante en el Instituto de Biología y Genética de la Universidad racial de Innsbruck. Desde 1950 ejerció como neurólogo y, desde 1955 a 1983, fue director médico del departamento de psiquiatría del hospital de Carintia en Klagenfurt. En 1973, ocupó una cátedra en la Universidad de Graz. De 1949 a 1956, Otto Scrinzi es parlamentario por el VdU (origen del FPÖ) en el Parlamento de Carintia. En 1968, es elegido vicepresidente del FPÖ. Desde marzo de1966 hasta junio de 1979, Otto Scrinzi es diputado del FPÖ en el Parlamento nacional, también es portavoz del FPÖ para el Tirol del Sur (Italia), en 1977 se convierte en vicepresidente del grupo de electos del FPÖ en el Parlamento nacional.

En 1984 funda la Nacional Freiheitliche-Aktion (NFA) como la oposición a la política encabezada por el presidente del FPÖ Norbert Steger, al que considera demasiado liberal. En 1986, se presenta por la NFA como candidato a las elecciones presidenciales y logra un 1,2% (Kurt Waldheim gana las elecciones y se convierte en Presidente de la República de Austria). Tras la llegada de Jörg Haider a la presidencia del FPÖ en 1986, Otto Scrinzi regresa al partido, convirtiéndose desde entonces en uno de los representantes del sector más radical del partido.


El presidente del FPÖ, Heinz-Christian Strache, se ha manifestado profundamente conmovido por la muerte de Otto Scrinzi y lo describió como un luchador por las ideas del FPÖ desde el primer momento, señalando que “siempre ha vivido los valores de nuestra comunidad de pensamiento. Añadiendo que su recuerdo será imborrable para el que lo que él ha hecho por el FPÖ siempre será inolvidable.


También hizo llegar sus condolencias el presidente del FPK (partido mayoritario en Caritnia y aliado del FPÖ), Uwe Scheuch, quien dijo que con su muerte la comunidad política nacionalistas ha perdido uno de los mejores compañeros de las últimas décadas.


La Schützenbund Südtiroler (Unión para la protección del Tirol del Sur) también ha rendido el merecidohomenaje a Otto Scrinzi.

Prim. Dr. Otto Scrinzi

 




In der Nacht vom 1. auf den 2. Jänner 2012 ist in Kärnten ein Mann verstorben, dem Südtirol viel zu verdanken hat. Der österreichische Primar und Nationalratsabgeordnete a.D. Dr. Otto Scrinzi ist 93 Jahre alt geworden. Er hatte ein erfülltes Leben hinter sich, welches von der Liebe zu Südtirol und von selbstlosem Einsatz für Volk und Heimat geprägt war.

Quelle: Süd-Tiroler Freiheit


Dieser traurige Anlass bringt mir jedoch die Möglichkeit euch folgende Seiten ans Herz zu legen:

http://www.suedtiroler-freiheit.com/
http://www.bund-frankenland.de/suedtirol/

Nachruf auf Primar und Nationalrat a.D. Dr. Otto Scrinzi

Ein großer Freund Südtirols ist von uns gegangen

Nachruf auf Primar und Nationalrat a.D. Dr. Otto Scrinzi

Otto-Scrinzi
 

MOOSBURG – In der Nacht vom 1. auf den 2. Jänner 2012 ist in Kärnten ein Mann verstorben, dem Südtirol viel zu verdanken hat. Der österreichische Primar und Nationalratsabgeordnete a.D. Dr. Otto Scrinzi war 93 Jahre alt geworden. Er hatte ein erfülltes Leben hinter sich, welches von der Liebe zu Südtirol und von selbstlosem Einsatz für Volk und Heimat geprägt war. Scrinzis Südtiroler Eltern hatte es 1918 nach Lienz verschlagen. Der junge Bursch verbrachte seine Schulferien zumeist bei den Großeltern in Branzoll bei Bozen und in Petersberg. Er half während der Faschistenzeit seinem Onkel, einem aus dem Schuldienst entlassenen Lehrer, bei der Durchführung des heimlichen deutschen Schulunterrichts.

Scrinzi trug zusammen mit Freunden deutsche Bücher über die Berge nach Südtirol und half bei dem Aufbau der „Katakombenschulen“ mit. Als in Österreich in der Zeit des Ständestaates die Demokratie abgeschafft wurde und die Staatsführung mit Mussolini paktierte, schloss sich der junge Innsbrucker Student Scrinzi den illegalen Nationalsozialisten an.

Wie viele seiner Landsleute erwartete auch Scrinzi, dass dem Anschluss Österreichs die Befreiung Südtirols folgen würde. Diese Hoffnung wurde durch den Pakt Hitlers mit Mussolini und durch das schreckliche Optionsabkommen bitter enttäuscht. Ein innerer Bruch mit der NS-Parteilinie war die Folge. Als Leiter des karitativen „Reichsstudentenwerkes“ in Innsbruck vergab Otto Scrinzi Förderungen an Südtiroler Studenten, verbunden mit der Auflage, nicht für Deutschland zu optieren, sondern in Südtirol zu verbleiben. Zu den derart Geförderten gehörte auch der spätere SVP-Politiker Friedl Volgger.

Durch diese und ähnliche Tätigkeiten geriet Otto Scrinzi in das Visier der Gestapo, Einvernahmen und auch einige Tage Haft waren die Folge. Seine Einrückung zur Wehrmacht nach seiner Promotion zum Doktor der gesamten Heilkunde rettete ihn vor weiterer Bespitzelung und Verfolgung.

Als Truppenarzt diente Dr. Scrinzi auf dem Balkan und an der Eismeerfront, um nach dem Krieg Primararzt in Kärnten, Landtagsabgeordneter und 1966 Nationalratsabgeordneter und Südtirolsprecher der Freiheitlichen Partei Österreichs zu werden. Weitere politische Funktionen: Mitglied in der Beratenden Versammlung des Europarates, Delegationsmitglied bei den Vereinten Nationen.

In einer großen parlamentarischen Rede wies Scrinzi im Jahre 1969 darauf hin, dass die „Paket“-Autonomielösung schwerwiegende Mängel aufwies: Von dem Fehlen einer einklagbaren Verankerung bis hin zur ungelösten Ortsnamensfrage. Die weitere Entwicklung hat der damaligen Kritik des Abgeordneten Scrinzi Recht gegeben.

Auch nach seinem Ausscheiden aus der aktiven Politik blieb Dr. Scrinzi seiner Heimat Südtirol verbunden. Als Kurator der „Laurin-Stiftung“, der nach Einstellung der „Stillen Hilfe“ größten Südtirol-Stiftung, half Dr. Scrinzi Jahrzehnte hindurch, Hunderte von Bauernhöfen und gewerblichen Betrieben durch großzügige Umschuldungen aus unverschuldeten Notlagen zu retten.

Dazu kamen kulturelle Förderungen, die Dorfgemeinden, kirchlichen Organisationen, Schützenkompanien, Musikkapellen und Vereinen zugute kamen.

Ein besonderer Schwerpunkt war die Schaffung und Dotierung von Assistentenstellen und die Vergabe von Stipendien für Südtiroler an der Innsbrucker Universität. Auch Zuschüsse an Institute und Bibliotheken wurden gewährt.

Die Stiftungstätigkeit führte Dr. Scrinzi immer wieder in die alte Heimat Südtirol und auch zu bewegenden Begegnungen mit ehemaligen Freiheitskämpfern der Sechzigerjahre.

Im Februar 2003 ehrte der Südtiroler Schützenbund Dr. Scrinzi mit dem Ehrenkranz. In seinen Lebenserinnerungen „Politiker und Arzt in bewegten Zeiten“ schrieb Scrinzi: „Für mich persönlich war diese Auszeichnung eine Art zweiter Einbürgerung in meine Heimat, aus der meine Familie nach vielhundertjähriger Ansässigkeit 1918 ausgebürgert worden war.“

Diese Ehrung hat Dr. Scrinzi mehr gefreut als die vorher erfolgte Verleihung des Großen Goldenen Ehrenzeichens für Verdienste um die Republik Österreich.

In seinem letzten Lebensabschnitt musste Dr. Scrinzi noch erleben, dass die italienischen Behörden die offenbar ungeliebte Stiftungstätigkeit zu kriminalisieren versuchten. Eine Tätigkeit, über die Dr. Scrinzi in seinen Lebenserinnerungen schrieb: „Diese meine Altersarbeit und die Möglichkeit, für meine Landsleute manch Gutes tun zu können, waren Erfüllung für mich, die Wiederbegegnung mit einer seligen Kindheits- und Jugendliebe. Und wären es nur diese Jahre …, dann hätte mein Leben einen Sinn gehabt.“

L’Ungheria, punto critico del polo egemone

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L’Ungheria, punto critico del polo egemone

di Lorenzo Scala

Fonte: statopotenza

A seguito delle elezioni parlamentari del mese scorso, Russia Unita ha mantenuto la maggioranza dei seggi nella Duma di Stato, riconfermandosi come la maggior forza politica del Paese. Nonostante infatti il sensibilissimo calo dei consensi rispetto al 2007, il partito di Vladimir Putin ha totalizzato una maggioranza di un 49,5 %. Lo svolgimento delle votazioni è stato poi valutato come positivo dagli osservatori della Comunità degli Stati Indipendenti. D’altro canto però, numerosi membri dell’opposizione hanno contestato i risultati , denunciando brogli e pressioni di ogni tipo. Gli esponenti dell’Unione Europea e degli Stati Uniti d’America non si sono lasciati scappare l’occasione e, rispolverando la vecchia demagogia dei “diritti civili” (cara ad una certa subcultura oramai dominante in Occidente, certamente partorita dall’ideologia del consumismo di tipo capitalistico), hanno anch’essi attaccato il premier russo, mettendo in discussione la legittimità del risultato finale ed invitando il popolo alla protesta. Di conseguenza, numerose organizzazioni extraparlamentari sono scese in piazza con l’intento di destabilizzare lo scenario della Federazione Russa. A Mosca abbiamo quindi visto delle sparute folle inneggiare ad un’ambigua e quanto mai poco probabile “rivoluzione bianca”. Partigiani di quest’ultima erano liberali, sedicenti socialisti, ultranazionalisti, monarchici ed esponenti della “sinistra” più radicale ed anarcoide. Insomma, un miscuglio composto da schieramenti politici ed ideologici totalmente differenti, ma tutti raccolti, per quest’occasione, sotto la grande bandiera dell’anti-putinismo. Anche il Partito Comunista della Federazione Russa ha protestato contro l’oligarchia al governo, ma al contempo si è voluto dissociare dalle mire espansionistiche dell’Occidente sulla Russia, mettendo in guardia i suoi militanti dal cadere in certe “trappole”. D’altro canto, il Cremlino non ha voluto sentire ragioni: “gli Stati Uniti non vogliono alleati, ma vassalli”. Un altro tentativo di “rivoluzione colorata”, ben più ampio e propagandato, l’abbiamo potuto vedere ultimamente anche in Ungheria. E’ innegabile come la tensione fra l’asse Washington-Bruxelles e la linea neo-conservatrice del primo ministro ungherese, Viktor Orbàn, stia raggiungendo livelli che, fino a qualche mese fa, sarebbero stati inimmaginabili. L’Unione Europea si dice preoccupata per la “svolta autoritaria” di Budapest, le cui posizioni potrebbero portare alla nascita di una “nuova” Bielorussia, altre bestia nera europea della casta politica occidentale. Hilary Clinton ha personalmente indirizzato ad Orban una lettera, nella quale si dice perplessa ed indignata per i recenti cambiamenti in seno alla vita politica ed economica della Repubblica d’Ungheria. Di concerto, le nostre testate giornalistiche non hanno esitato a denunciare le misure anti-democratiche in atto nel Paese ex-comunista. Cosa potrebbe mai spingere la Casa Bianca ed il suo braccio mediatico a criticare l’amministrazione dell’Ungheria, nazione membra dell’Unione Europea e della NATO? Per capirlo è necessario andare per ordine ed analizzare i “crimini” di Viktor Orbàn, ex-dissidente del regime comunista di Budapest. Quest’ultimo è un esponente del partito populista e democristiano Fidesz che, alleatosi col Partito Popolare Cristiano (KDNP) , ha ottenuto una maggioranza di 52,73% nelle elezioni parlamentari del 2010. In questo modo ha conquistato i due terzi dei seggi del parlamento, quorum sufficiente per modificare la carta costituzionale, rimasta ancora invariata dal 1989. Nonostante questo però, il viscerale anticomunismo dei governi “neodemocratici” sorti dalle macerie della Repubblica Popolare d’Ungheria l’hanno ampliamente delegittimata nel tempo. Nell’Aprile del 2011, il parlamento ungherese ha approvato una nuova Costituzione, con 262 voti a favore e 44 contro. A votare contro sono stati gli esponenti del partito di estrema destra Jobbik, mentre si sono astenuti 79 deputati fra “socialisti” e liberali. L’opposizione si è anche rifiutata per partito preso di partecipare a qualsiasi discussione sul nuovo provvedimento, esigendo peraltro l’aumento della maggioranza richiesta per la sua attuazione (da due terzi a quattro quinti). La maggioranza ha comunque trovato il modo di coinvolgere l’opinione pubblica e gli elettori, inviando a questi ultimi un questionario di dodici domande, che comprendevano varie proposte per la nuova Costituzione. Le stime ufficiali sostengono che almeno 920.000 persone – il 10% dell’elettorato – abbiano compilato il documento. Il governo ha esaminato le risposte date, apportando diverse modifiche al progetto. In questo modo sono aumentati i diritti dei cittadini ungheresi all’estero e si è eliminato il diritto di voto plurimo per le madri con più di una gravidanza sulle spalle. La stesura definitiva della Costituzione, firmata dal Presidente della Repubblica Pal Schmitt il 25 aprile, presenta i principi morali e politici propri al Fidesz, fra i quali si nota subito l’oltranzismo religioso. All’inizio del documento si può infatti leggere “Riconosciamo il ruolo del cristianesimo nella preservazione della nazione. Rispettiamo le tradizioni religiose diverse presenti nel nostro paese”. Si fa riferimento ai valori del matrimonio, della famiglia, della maternità, dell’impegno sociale e scolastico ed affini. La svolta cattolica dell’Ungheria, nonostante già da sola rappresenti un affronto relativamente grande al fenomeno dell’omologazione culturale europea all’insegna del “sogno americano”, viene integrata da un inedito spirito nazionalistico. Probabilmente è proprio da qui che nasce l’opposizione occidentale ad Orbàn, reo di aver nazionalizzato le principali aziende strategiche, di aver aumentato il controllo statale sulla Banca Centrale d’Ungheria e di aver posto dei limiti alla stampa, in maniera tale che essa non interferisca con le riforme in atto. La Banca Centrale Europea ed il Fondo Monetario Internazionale minacciano di sospendere la cooperazione bilaterale con Budapest, cosa che andrebbe a danneggiare ancora di più la già difficile situazione economica ungherese. Ad ogni modo, molte delle forze cosmopolite ungheresi, ansiose di regalare al loro Paese un futuro simile a quello di Ucraina e Georgia, hanno risposto agli appelli delle potenze estere. Si è quindi formato ufficialmente il movimento degli “indignati” magiari, composto, oltre che dai membri dell’opposizione al parlamento, da organizzazioni quali la Federazione Ungherese delle lesbiche, degli omosessuali, dei bisessuali e transessuali, l’Unione delle lesbiche e via discorrendo. Tuttavia la sigla che salta più all’occhio è Szolidaritàs, comitato a salvaguardia dei “diritti umani” e della “democrazia”, spaventosamente simile, sia nella denominazione che nella grafia utilizzata, al suo ben più noto omologo polacco degli anni Ottanta. Ridicola appare invece la partecipazione alle manifestazioni dei “Civili contro l’estrema destra”, dato che il Fidesz non ha alcuna nostalgia per l’epoca “fascista” ungherese; tutt’al più lo si potrebbe paragonare al nostro Popolo delle Libertà, mantenendo ovviamente le dovute differenze. L’unico partito di destra radicale è il già citato Jobbik, peraltro avverso ad Orbàn e alla nuova Costituzione. Vedere levate di scudi improvvise contro il governo ungherese che, fino a poco tempo fa era un semplice Paese-costola dell’espansione atlantica verso Est, è sicuramente strano ed anacronistico. Di questo ne ha parlato il Partito dei Lavoratori d’Ungheria (Munkaspart) in una riunione del suo Comitato Centrale. Nonostante si tratti di una fazione politica molto ristretta ed ancora legata a schemi vecchi e stantii, le sue osservazioni circa i recenti accadimenti si fondano su analisi relativamente corrette. All’iniziato del comunicato troviamo questa premessa: “Il Partito Comunista dei Lavoratori Ungherese è del parere che il vero cambiamento storico non ha avuto luogo nel 2010 (anno della nuova Costituzione, nda), ma nel 1989-1990, quando fu distrutto il socialismo in Ungheria. E’ stata una controrivoluzione capitalista. Il potere della classe operaia è stato sostituito dal potere delle forze capitalistiche. Le industrie e le banche di proprietà statale, e le aziende agricole collettive furono privatizzate. L’Ungheria ha aderito alla NATO nel 1999 ed è entrata nell’UE nel 2004. Il sistema capitalista basato sull’economia privata e sulla democrazia borghese fu stabilizzato […]Fu il passaggio dal socialismo al capitalismo che portò all’impoverimento generale del popolo ungherese”. I comunisti ungheresi vedono le cause dei disagi del popolo nell’instaurazione dell’economia di libero mercato, nella subordinazione al blocco nord-atlantico e nella consequenziale soppressione delle conquiste derivate dal Socialismo Reale. Nella disputa fra Orbàn ed i “manifestanti” non vedono una contrapposizione fra una potenziale “neo-dittatura” ed una declinante “democrazia”, ma fra le due facce di una già vecchia e logora medaglia. Infatti: “Da un lato c’è il Fidesz […] che esprime gli interessi dei conservatori, la parte dalla mentalità nazionale della classe capitalista […]D’altra parte ci sono il Partito Socialista Ungherese e il Partito de “La politica può essere diversa“, che rappresentano la parte liberale e socialdemocratica della classe capitalista. Sono più vicini agli Stati Uniti e ad Israele”. Il passo dello scritto più importante e significativo è quello che segue, poiché rinuncia per un attimo a riflessioni “di classe” (che in questo contesto possono sicuramente rientrare, ma fino a un certo punto) a favore di un calcolo un po’ più geopolitico: “Gli Stati Uniti d’America hanno apertamente interferito negli affari interni di Ungheria. L’ambasciatore statunitense a Budapest critica apertamente il governo ufficiale e sostiene la posizione delle forze liberal-socialiste”. Secondo il parere di chi scrive però, manca una risoluzione chiara e decisa. L’Ungheria dovrebbe essere, almeno sulla carta, indipendente e sovrana. In caso di ulteriori pressioni estere contro Viktor Orbàn e di eventuali sanzioni economiche, il Partito Comunista dei Lavoratori d’Ungheria non dovrà esitare nel fare causa comune col proprio governo, eletto, secondo le regole “democratiche”, a suffragio universale. E’ poi innegabile come, nonostante tutte le palesi contraddizioni interne del caso, i recenti cambiamenti in seno all’amministrazione di Budapest rappresentino certamente un passo avanti, in quanto sintomo di una disperata necessità di maggior autonomia e di un recupero della propria sovranità nazionale.


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Nouvelle livraison du magazine "Terre et Peuple"

 Une nouvelle livraison du magazine "Terre et Peuple" :

 

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Editorial

par Pierre Vial

Président de Terre et peuple

C’est un bien plaisant spectacle que celui offert par les intellos déguisés en prophètes, un Bernard-Henri Lévy en tête (plus sûr de lui et dominateur que jamais, affirmant avoir agi « en juif » en lançant la France dans l’imbroglio libyen), qui annonçaient avec des trémolos la floraison de démocraties dans le monde musulman, grâce à ces révolutions successives baptisées « printemps arabe » et devant imposer la religion des droits de l’homme dans des pays censés rêver d’importer les « valeurs occidentales ».

Patatras. Les charlots sont obligés (sauf Lévy, bien sûr) d’avouer qu’ils avaient tout faux. Ils voulaient Rousseau, Voltaire et Diderot. Ils ont la charia. Alain Frachon, dans Le Monde (9 décembre), bat sa coulpe : «Soyons honnêtes : ces lendemains électoraux de « printemps arabe » nous laissent la gueule de bois. Après le moment lyrico-révolutionnaire, retour au réel : la force dominante dans le monde arabe, ce sont les islamistes (…) Le pouvoir ne revient pas aux gentils utilisateurs de Twitter, de Facebook et autres « réseaux sociaux » ; il se prend à l’ancienne, avec des partis de militants bien organisés comme ceux des islamistes. Les élections ne se décident pas dans les cafés Internet. Quand l’hebdomadaire américain Time dresse pour 2011 sa liste des « cent personnes les plus influentes dans le monde », il installe un Egyptien en haut de classement, Wael Ghonim. Cadre chez Google, Ghonim est ce jeune homme qui organisa sur Facebook la première mobilisation contre Hosni Moubarak. Interrogé cette semaine par Gideon Rachman, du Financial Times, un diplomate américain observe, amer : « Wael Ghonim est peut-être l’une des personnes les plus influentes au monde, mais il semble qu’il n’a guère d’influence en Egypte »… Le premier tour des élections législatives égyptiennes a vu, cette semaine, l’écrasement des partis laïques, les amis de Wael Ghonim, et la victoire des partis islamistes. Ceux-ci l’ont aussi emporté en Tunisie lors d’élections à une Assemblée constituante. Au Caire comme à Tunis, les « Frères », ces tenants d’un islam politique censé avoir réponse à tout, n’ont pourtant pas été à l’origine du « printemps arabe » : ils ont pris le train en marche ». Et Frachon conclut : « Le monde arabe est entré dans une phase de turbulences qui ne fait que commencer. Les Etats-Unis et l’Europe n’ont sur ces événements qu’une capacité d’influence limitée. Mieux vaut s’y faire ».

Cette lucidité trop tardive et ce fatalisme sont typiques, chez les Occidentaux, d’une abdication mentale qui prépare une abdication physique, devant des gens venus d’ailleurs et qui occupent notre terre. « Ils » sont là, n’est-ce pas, et « ils » ne repartiront pas. Qu’y faire ? Préparons-nous donc à subir leur loi. C’est ce qui est le plus raisonnable. Et le moins risqué.

Un tel état d’esprit décadent, un tel renoncement sont proches parents de la mentalité de tant de nos compatriotes – ceux qui acceptent la loi du Système, la loi de cet argent-roi qui marque au fer rouge une société soumise au capitalisme apatride. Des esclaves qui acceptent l’esclavage comme l’accepte le bétail engraissé de façon intensive, parce qu’il est trop fatiguant et trop dangereux d’essayer de rompre les chaînes.

Mais les âmes fortes ne peuvent accepter un destin de cloportes. Elles choisissent d’être des rebelles, des révoltés ou des révolutionnaires. Le rebelle refuse le Système en place et se met en rupture d’obéissance par rapport à lui. Le révolté agit pour que sa rébellion se manifeste concrètement, se traduise dans les faits. Le révolutionnaire combat pour instaurer un ordre nouveau. Est-il nécessaire de préciser que nous avons fait ce dernier choix ?

La Révolution est un rêve, « immense et rouge », qui a animé tant de nos prédécesseurs aux XIXe et XXe siècles. Un rêve pour certains, un cauchemar pour d’autres, comme dit Merlin l’Enchanteur. Les gens « raisonnables », les modérés (comme disait Abel Bonnard), les bourgeois nous reprochent d’être des rêveurs. Laissons-les à leur platitude, à leur médiocrité. Car nous savons, nous, au plus profond de nous, qu’un jour le rêve deviendra réalité. Si les dieux le veulent. Et si nous aidons les dieux à le vouloir, selon la tradition hyperboréenne. Pour cela, il suffit de se battre.

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Conférence de Pierre VIAL

‘‘Idées reçues sur le moyen âge’’

JEUDI 2 FEVRIER - 19 H 30

Le Local  92 rue de Javel 75015 PARIS

Métro Félix Faure

Mithra-Phanes: il dio splendente

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Mithra-Phanes: il dio splendente

Alcune osservazioni sui rapporti fra mithraismo romano e orfismo greco

 

Autore:

 

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

Le iscrizioni mitriache in lingua greca

Nel 1931, alle falde dell’Aventino, in via della Marmorata, presso l’arco di S. Lazzaro, fu scoperto un gruppo d’iscrizioni in lingua greca, forse appartenenti a un mitreo da porsi in relazione col vicino Emporio che, in età imperiale romana, era frequentato da mercanti stranieri e da schiavi di lingua greca (1). Fra queste iscrizioni, ve n’è una che richiama la mia attenzione per i significati di religiosità misterica che ne emergono sulla connessione fra mithraismo romano di età imperiale e orfismo.

Dìi Elìo Mitra

Phàneti

ierèus kài patèr

benoùstos sùn tois

uperètais teoù anèteke

Da questa epigrafe si evince che il dio Mithra, in questo centro di culto in Roma, nella prima metà del II secolo d.C., è assimilato a Zeus e ad Helios, ma anche a Phanes, divinità greca legata alla religiosità orfica (2).

Tale testimonianza di un sincretismo orfico-mitriaco non è isolata; essa si colloca in un complesso di evidenze archeologiche, di rilievo storico-religioso, che vanno esaminate per l’universo di significati simbolici e mitici cui rimandano.

Il rilievo di Modena

Nel rilievo mitriaco conservato nel museo di Modena il giovane Mithra nasce da un uovo in fiamme (3). Il suo corpo è avvolto da un serpente – figura costantemente presente nella tauromachìa – mentre sul suo petto si notano, da sinistra a destra: una testa di leone, l’ariete e il capro, figure dense di significati simbolici ed anche astrologici. L’ariete è stato letto dal Merkelbach come una variante del lupo mentre il capro come una variante del cane, simboli che questo studioso collega rispettivamente al passato e del futuro.

Siamo quindi alla presenza di un’assimilazione di Mithra a Chronos, quale si evince dal rilievo di Emerita (4) e dalle figure leontocefale che compaiono in altri sculture mitriache (5).

La divinità del rilievo di Modena è alata, dal suo capo si dipartono raggi solari, dietro la sua gola si osserva la falce lunare; in una mano regge la folgore e nell’altra uno scettro, simboli universali di sovranità e regalità, ampiamente documentati nella letteratura storico-religiosa.

La divinità alata è racchiusa nello zodiaco, mentre ai quattro angoli si osservano i busti delle divinità eoliche. Lo scettro ha nel rilievo una funzione portante dello zodiaco rappresentato in forma ovale, a indicare che Mithra ha creato e sorregge il mondo, lo scettro avendo una funzione di Axis mundi, di asse portante, a rilevare la funzione cosmica e assiale del dio.

Le zampe di Mithra sono di montone per cui è chiara l’assimilazione di Mithra a Pan. Occorre qui ricordare che in greco antico, oltre al nome del dio Pan, esiste l’aggettivo pan, dalla pronuncia uguale, che significa “tutto”. I due vocaboli non hanno la stessa radice etimologica, ma la medesima sonorità indica che il nome del dio è connesso al senso dell’aggettivo. I piedi di montone stanno a indicare il carattere universale della divinità, la sua valenza di totalità cosmica.

L’aspetto simbolico più interessante, ai fini del rapporto con l’orfismo, è l’uovo in fiamme da cui il dio emerge e che ha originato e messo in moto la volta celeste rappresentata dallo zodiaco. Questo simbolo di Mithra originato dall’uovo si ritrova anche nel rilievo di Vercovicium (6), presso il Vallo di Adriano in Gran Bretagna, dove il dio emerge dall’uovo, dalla sua metà inferiore, mentre la parte superiore dell’uovo cosmico è al di sopra e intorno al dio. Anche in questo caso, dall’uovo cosmico ha origine la volta celeste, come testimonia lo zodiaco raffigurato nella parte superiore dell’uovo. I due solstizi sono raffigurati in alto e in basso, mentre i due equinozi sono ai lati, rappresentando i punti mediani in cui l’equatore celeste incrocia l’eclittica solare, secondo la visione geocentrica di quel tempo e sono i punti astronomici ed astrologici legati e consacrati a Mithra – secondo la testimonianza di Porfirio –  quale dio mediano (teòs mesìtes), secondo quanto ci riferisce Plutarco  (7).

Questo simbolismo ci conduce a quel dio greco che si è originato dall’uovo: Phanes-Eros, la divinità primordiale orfica, della quale ora vogliamo considerare le caratteristiche.

Il simbolo dell’Uovo Cosmico.

Tutta una serie di fonti greche (da Damascio a Proclo, da Ermia ad Achille commentatore di Arato fino all’Inno VI) e le raffigurazioni vascolari, menzionano l’uovo quale simbolo fondamentale dell’orfismo, un simbolo che concerne le origini della nascita del cosmo e che quindi allude ad un mito cosmogonico (8), un simbolo peraltro presente in numerose altre culture tradizionali occidentali e orientali, ma anche delle civiltà pre-colombiane, sì da poter dire che si è alla presenza di un simbolo universale. Tali fonti sono integrabili con le risultanze archeologiche relative all’antica Grecia, con particolare riferimento ai corredi funerari.

In alcune tombe della Beozia è raffigurato Dioniso che reca in mano un uovo a significare non solo l’immortalità, ma anche il valore di resurrezione che assume questo simbolo (9). In alcuni corredi funerari sono stati ritrovati oggetti che riproducono uova col probabile intento di richiamare il significato sacrale di questo simbolo. Pur non avendosi la certezza che tali corredi funerari appartengano a iniziati orfici, tuttavia questo simbolo ha un fondamento rituale connesso al post-mortem, nel senso della rinascita a una nuova vita (10).

Le fonti greche (Plutarco, Damascio, Proclo, Ieronimo, Ellanico, Atenagora, etc.) ci riferiscono che dallo scomporsi dell’uovo si originano il cielo e la terra, che sono le due diverse manifestazioni che simboleggiano, su un piano mitico, i due princìpi ontologici approfonditi dai filosofi neoplatonici nelle loro speculazioni sulle dottrine orfiche; tali princìpi sono le “forme formanti”, gli archetipi creativi del mondo e quindi, in una dimensione primordiale, l’uovo rappresenta il “germe” costitutivo dell’intera manifestazione universale ed è quindi il simbolo della totalità.

Achille, tardo commentatore di Arato (Isagoge ad Arato, Phen.4; fr.70 Kern) riferisce: “la forma che noi diamo allo sfero gli orfici dicono che è simile a quella dell’uovo. Lo stesso modo di essere che ha il guscio nell’uovo, il cielo lo ha nell’universo, e come l’ètere sta attaccato al cielo tutto intorno, così la membrana sta attaccata all’uovo”. L’uovo è visto, pertanto, come una rappresentazione in miniatura del cosmo, che nasce dal “sacrificio” dell’uovo cosmico la cui apertura in due parti, origina il cosmo inteso come ordine universale, con i movimenti dei pianeti, del sole della luna, e delle stelle nel quadro della visione geocentrica.

Il tema del sacrificio primordiale – cioè di un atto di rottura che è, al tempo stesso,  un atto trasformativo, vivificante e salvifico – quale evento cosmogonico,  presenta un carattere universale, comparendo in molteplici  tradizioni religiose orientali e occidentali. Dal “sacrificio” di un caos pre-cosmico, nasce l’ordine cosmico, i suoi movimenti regolari, le orbite dei pianeti, il passaggio del sole attraverso le costellazioni dello zodiaco, che sono, in realtà, rappresentazioni figurate che l’uomo si è formato dei vari gruppi stellari, secondo analogie e somiglianze che l’uomo proietta su di essi. La tauromachìa mitriaca rientra nello stesso ordine d’idee, dal sacrificio del toro primordiale scaturendo la vita cosmica e il suo ordine, come si può osservare dal mantello di Mithra sul quale è raffigurato il cielo stellato e i pianeti, a significare che il dio solare, nell’atto del sacrificio, dà vita e ordine all’universo.

Proclo (in Tim. 30 C-D) nel coniugare aspetti mitologici e aspetti dottrinali, tende quasi a personificare il germe da cui trae vita l’intero cosmo e ci dice che “ come l’essere vivente contiene già distinte tutte quelle caratteristiche che nell’uovo erano in germe” “…..proviene dall’uovo primigenio nel quale è in germe l’essere vivente”. L’uovo è la potenzialità germinale che contiene in nuce tutte le caratteristiche  che si svilupperanno ben distinte nell’essere in crescita, sul piano della manifestazione cosmica.

Damascio a sua volta ci dice: “Poiché Orfeo affermò poi mégas Chronos, il Gran Tempo per mezzo dell’Etere divino formò l’uovo splendente di luce ”(fr.70 Kern).

Siamo quindi in presenza di una formulazione mitica che pone all’origine della vita universale una potenza autocreatrice, un Essere Primordiale dalla cui forza generante si origina il mondo. Il Grande Tempo, Mégas Chronos, forma l’uovo splendente di luce, dalla cui separazione nascono il cielo e la terra.

Aristofane adopera l’espressione “uovo del vento”, espressione conosciuta anche da Aristotele (Hist. Anim.6,2, 559b, 20) e da Luciano (De sacrif. 6) per indicare un principio di vita costituito dalla stessa sostanza aerea che compone il vento quale “soffio di vita”. Tale locuzione serve a indicare la completezza e l’autonomia di un uovo- cioé di un’entità primordiale – che non richiede  apporti esterni per diventare feconda, ma ha già in sé tutta la potenzialità vitale. Nell’uovo, nel germe primordiale sono racchiuse tutte le possibilità di sviluppo che andranno poi a fluire nella manifestazione universale.

Nella scena della tauromachia mitriaca, il mantello di Mithra si gonfia e su di esso compaiono le stelle e i pianeti; quest’aspetto iconografico si spiega ipotizzando che il mito narrava di un “vento cosmico” che si solleva all’atto del sacrificio primordiale. Il sacrificio contiene in sé tutte le potenzialità della manifestazione universale, dalle stelle del mantello divino alla spiga di grano che sorge dalla coda taurina, anche in questo caso il cielo e la terra sono le “forme formanti” della vita universale.

Questa autonoma vitalità dell’Entità primordiale è una potenza generatrice, senza bisogno di alcun apporto esterno, che ha il suo principio vitale nello stesso “soffio” cosmico che lo permea, quel vento di cui parla Aristotele come un carattere essenziale dell’uovo orfico. Siamo quindi in presenza di un evento primordiale e pre-cosmico, nel senso di anteriore all’ordine del kosmos, aspetto questo particolarmente interessante e significativo, su cui avrò modo di ritornare fra poco, a proposito del significato dei miti.

Nella prima filosofia greca, Anassimandro ha presente, nel suo sistema speculativo, un simbolo pressoché identico. Lo ps.Plutarco (A 10 DK, r.11) ci dice che, in conseguenza di un movimento interno che ne determina il dinamismo e la stessa vitalità, dall’inespresso àpeiron (il “senza limite”, il “principio” secondo la lettura di Aristotele) per separazione si origina il gnòmon, il “seme” o “germe”,  generatore del caldo e del freddo, dell’umido e del secco, princìpi costitutivi del reale.

E’ stato giustamente evidenziato che “la somiglianza straordinaria del gnòmon con l’uovo germinato dal Chronos o dalla Nyx della cosmogonia orfica è evidente persino nella strutturazione espressiva che intende esprimere un’autogenerazione e conclude verso una dualità iniziale e creativa” (11).

Secondo la teo-cosmogonia orfica l’uovo è scaturito da un inespresso Chronos principiale, la cui potenza creativa gli Hieròi lògoi ordinano intorno ad Adrastea “colei che fissa le leggi divine”, i tesmòi, i “regolamenti” anteriori all’ordine cosmico, ossia l’elemento pre-formale da cui per oggettivazione scaturiscono i nòmoi, le leggi fissate dalla celeste Adrastea per ordinare il corso della manifestazione universale. Altri frammenti orfici ci dicono che in principio non c’era Chronos ma la Nyx Hieré, la Notte Sacra, la potenza universale inespressa che è chiamata la “Nutrice degli dèi”, “Colei che dà vita agli oracoli” poiché contiene in sé tutto l’essere del mondo. E’ la madre primordiale che Aristofane considera come la generatrice dell’ “Uovo pieno di vento” (fr.1 Kern), quel vento primordiale e pre-cosmico di cui ho parlato poc’anzi. Questa cosmogonia orfica è ampiamente utilizzata da Esiodo e risale probabilmente alle “narrazioni degli antichi mitografi” pre-omerici cui accennano Platone e Aristotele.

Chronos : il Tempo primordiale.

Il Chronos orfico è una figura mitico-divina “che non invecchia, la cui sapienza non perisce” (Proclo, fr.72 Kern). Questa concezione, che trova puntuale riscontro nelle altre fonti greche, esprime il senso di un “Tempo senza tempo”, un “tempo primordiale”, un “tempo a-cronico” simile allo Zervan akarana della tradizione zervanita dell’Iran, raffigurato come un dio androgino che l’ermeneutica filosofica successiva spiegherà come il principio generativo di ogni cosa (12).

L’avere in sé tutte le potenzialità germinative rende questa figura di Chronos un essere androginico che un Atenagora configura come un “Dragone”, sposo di Adrastea-Ananke, al tempo stesso sua “figlia” e sua “moglie”, generatrice dei prototipi da cui scaturiranno i germi costitutivi del cosmo. Non a caso nelle sculture mitriache è presente anche la figura di questo Chronos, raffigurato come un dio dalla testa di leone, un Tempo infinito, origine pre-formale dell’Uovo da cui scaturisce  Phanes, lo Splendente, che dà vita al mondo e ne regge l’ordine.

Phanes, il dio Splendente.

Come abbiamo visto, da questo Chronos che non invecchia, quindi fuori del tempo, vivente in una perenne condizione a-cronica, scaturisce l’Uovo cosmico da cui sorge Phanes, un essere di luce, l’Ekfainò, “colui che porta la luce”, che è sostanziato di luce, un sostantivo che deriva dal verbo fainò, manifestare, far brillare. Pertanto Phanes (o Eros come è chiamato in altre fonti, a indicarne la natura androginica) è non solo colui che splende, lo splendore senza misura (phaos askopon), la “luce improvvisa, tanto splendente dal corpo di Phanes immortale” (fr. 86 Kern) ma anche il “Primo che appare” (fr. 75 Kern), quindi il “Primo vivente” colui che è celebrato come “femmina e padre” (frr. 81 e 98 Kern), essere androginico che da se stesso trae i primigeni elementi creativi del cosmo (13).

La sua natura androginica rivela una capacità autogenerante per cui è posto al centro di un processo cosmogonico in cui si passa dal tempo “fuori del tempo” (Chronos o Nyx) ad una luce splendente da cui scaturisce la vita del cosmo e si originano le numerose articolazioni e differenziazioni della manifestazione universale. Per questo egli è detto anche Protogonos, il “Primo generato”, il Primigenio, il Principio vivente che trae da se stesso l’ordine universale (kosmos) su cui il mondo fonda la propria esistenza (14).

Egli è anzitutto l’archetipo di ogni cosa esistente, che sviluppa da sé tutto il mondo che la sua natura androginica contiene sul piano della potenzialità.

Il Protogonos è sorgente di vitalità e fecondità – e torniamo al simbolo dell’Uovo da cui egli nasce, simbolo che ha anche una valenza di fecondità e di generazione – ed è pure l’artefice, il demiurgo dell’ordine cosmico che ha generato, colui che ha creato la distinzione fra cielo e terra (le due metà dell’Uovo nelle sculture mitriache). Egli è anche il datore di vita, colui che ha creato lo sképtron, il sacro bastone simbolo di autorità spirituale, ma anche asse della manifestazione cosmica, come i rilievi mitriaci chiaramente illustrano (15).

La tensione trasfigurante evocata da questa raffigurazione può essere compresa adeguatamente solo se la si colloca nella prospettiva della misteriosofia orfica volta alla reintegrazione dell’adepto verso l’unità primordiale che, essendo una unità androginica, postula, evidentemente, anche una interiorizzazione dei Misteri di Afrodite, come il Simposio platonico chiaramente dimostra (16), risentendo anche dell’influenza della misteriosofia eleusina.

Mithra-Phanes

Si tratta ora di comprendere su quali basi, per il tramite di quali assonanze il dio Mithra viene assimilato a Phanes e quali implicazioni abbia tale assimilazione sotto il profilo delle mitologia e della cosmogonia mitriaca.

Sappiamo che nell’Avesta Mithra é qualificato come “la prima luce che indora le cime dei monti” (17) e che nel tempio ellenistico di Nemrut-Dagh, in Commagene (Turchia orientale) egli venga assimilato ad Apollo (18). Pur non essendo il sole, egli è una divinità solare nel senso che rappresenta la luce quale manifestazione del sole.

Nel mitraismo romano e nella scena della tauromachìa egli, pur distinto dal sole, ne è un alleato, che compie il sacrificio primordiale per ordine del dio Sole. Nei dipinti e nei rilievi mitriaci che rappresentano il rituale del pasto sacro, Mithra banchetta col sole dopo il compimento del sacrificio e ciò conferma la distinzione e la complementarietà delle due figure divine (19).

La sua natura di divinità solare, luminosa e l’essere protagonista di un sacrificio primordiale dalle valenze cosmogoniche e salvifiche, sono gli elementi che consentono di accomunarlo a Phanes, il dio splendente  che, sorgendo dall’uovo cosmico in fiamme (quindi un uovo in combustione, “sacrificato”) e separando le due metà dell’uovo, crea il cielo e la terra e regge il “mondo” in senso cosmico, così come Mithra, uccidendo il toro primordiale, dà vita e ordine all’universo.

In entrambi i fenomeni religiosi, abbiamo l’affermazione trionfale di una divinità luminosa vivificante, cosmogonica e salvifica, com’è dimostrato sia dall’iscrizione del mitreo di S. Prisca (“et tu servasti eternali sanguine fuso” e tu salvasti anche noi con l’effusione del  sangue eterno” con riferimento alla tauromachìa) sia dall’iconografia di Phanes il cui scettro è l’Axis mundi (20).

In entrambe le spiritualità misteriche abbiamo l’idea – per la verità comune a molte altre tradizioni – di un sacrificio, di un processo di dolorosa trasformazione, di “morte” da cui scaturiscono la vita cosmica e l’ordine cosmico.

Peraltro nei rilievi mitriaci, come già si è visto, compare la figura di Chronos leontocefalo, raffigurazione che rimanda alla cosmogonia orfica, in cui dal Chronos che non invecchia e la cui sapienza non si spegne, da questo “Tempo eterno” scaturisce il germe, l’uovo, che contiene in sé tutte le potenzialità della manifestazione universale e nel quale avviene la combustione (l’uovo in  fiamme) da cui sorge il dio splendente.

Comune al mithraismo e all’orfismo è, in definitiva, l’impronta apollinea, non solo sotto l’aspetto mitologico ed iconografico della luminosità che sostanzia la divinità ma anche sotto l’aspetto sostanziale di una spiritualità nel segno della misura, dell’equilibrio e della compostezza.

Sotto il primo aspetto Mithra è assimilato esplicitamente ad Apollo il cui culto è celebrato da Orfeo sul monte Pangaios secondo un frammento della Bassaridi di Eschilo (21).

Quanto al secondo profilo, Mithra è mesìtes, dio mediano sia nel senso di dio intermediario fra divino e umano (con una funzione analoga, per certi aspetti, a quella di Hermes nella religione greca ufficiale quindi anche psicopompo, guida delle anime nel post-mortem) sia in quello di archetipo della Via Mediana, la via del “giusto mezzo” che riconduce al contatto col proprio centro interiore (non a caso gli sono sacri gli Equinozi in cui il giorno e la notte sono uguali come durata, evocando l’idea di ciò che è equilibrato, misurato), una tipologia spirituale che lo accosta, in parte, alle caratteristiche dell’orfismo, tutto centrato sulla catarsi, sulle discipline di purificazione e non sull’estasi dionisiaca.

Permangono, tuttavia, anche alcune caratteristiche nettamente distinte fra i due fenomeni spirituali; il mitriaco sacrificio del toro non si concilia col rifiuto dei sacrifici cruenti tipico dell’orfismo, così come il consumo della carne nel pasto rituale fra l’Heliodromos e il Pater (rispettivamente 6° e 7° grado mitriaco) quale si evince dai rilievi mitriaci, non si concilia con il vegetarianesimo orfico.

Qui si coglie tutta la peculiarità del mithraismo romano; siamo alla presenza di una formazione religiosa nuova – rispetto al Mithra indoiranico – in cui la teologia e la cosmogonia persiana sono reinterpretate alla luce della religiosità misterica greca e, in particolare, di quella orfica, ben distinta dalla religione olimpica ufficiale. Su questo complesso sincretistico s’innesta il processo di romanizzazione, quale si desume da molteplici elementi (il vino quale bevanda rituale, l’uva, la mela e il pane quali cibi del pasto sacro, il titolo di Pater del massimo grado d’iniziazione); questa religiosità misterica, a differenza dell’orfismo, si struttura in una ben definita organizzazione a sé stante, che si può individuare in molteplici aspetti (i gradi iniziatici, i templi ipogei, i collegia cultorum, le cariche sacerdotali).

Essa ha, sul piano storico-religioso, una sua fisionomia differenziata, nella quale confluiscono elementi vari di altre correnti misteriche (quella orfica, ma anche quella pitagorico-platonica con la dottrina della metempsicosi che sembra fosse insegnata nei sodalizi mitriaci e sulla quale avrò modo di soffermarmi in un successivo intervento), elementi inseriti in una nuova trama di rapporti, in cui ciascuna componente del materiale religioso preesistente si colloca in una nuova trama di rapporti ove assume nuovi significati e nuove funzioni.

L’archetipo orfico del “dio splendente” contribuiva a fecondare – insieme con altri elementi – una nuova e originale creazione di religiosità misterica.

* * *

NOTE
1) L. Moretti, IGUR, 108; CIMRM, I, 479. Cfr. , inoltre, i numerosi contributi sul tema in Mysteria Mithrae (Atti del Seminario Internazionale di Studi Mitriaci,Roma-Ostia 28-31 marzo 1978, Ed. J.Brill, Leiden, 1979, a cura di U.Bianchi).
2) Per le fonti sull’orfismo v. O.Kern, Orphicorum fragmenta, Berolini, 1922; P.Scarpi (a cura di), Le religioni dei Misteri, I, Fondazione Lorenzo Valla-Mondadori, Milano, 2002, pp.349-437 e commento ivi, pp. 627 ss. Sull’orfismo esiste una vasta letteratura. Cfr., in particolare, M. Eliade, Storia delle credenze e delle idee religiose, II, Sansoni, Firenze, 1979, pp.189-210 e bibl. critica ivi, pp.465-466; D. Sabbatucci, Saggi sul misticismo greco, Edizioni dell’Ateeno, Roma, 2^ ed., 1991, pp.85-126, caratterizzato da una prospettiva storicistica volta a cogliere la specificità religiosa dell’orfismo greco. Di particolare interesse – e con una prospettiva ermeneutica molto diversa da quella del Sabbatucci nel senso di una valorizzazione del contenuto “tradizionale” dell’orfismo e quindi della sua comunanza mitologica e cosmogonica con altre tradizioni spirituali orientali e occidentali – è l’ultimo studio di Nuccio D’Anna, Da Orfeo a Pitagora. Dalle estasi arcaiche alle armonie cosmiche, Simmetrìa, Roma, 2011, pp.17-76, ove coglie il rapporto di alterità/complementarietà dell’orfismo con la religione olimpica ufficiale (comparabile col fenomeno dei numerosi yoghi itineranti che circolavano nell’India al tempo della religione vedica ufficiale) nonché i nessi dell’orfismo col pitagorismo. D’Anna definisce l’orfismo come la confluenza e il coronamento delle molteplici correnti della religiosità dell’Ellade dell’età arcaica, richiamandosi all’analisi di Martin Personn Nilsson su cui v., in particolare, pp.17-19, ove l’orfismo si configura come un fenomeno religioso ben definito nei suoi elementi mitologici e rituali, pur non essendo un organismo strutturato su basi rigidamente gerarchiche ma presentandosi come una sorta di organismo fluido. Sui rapporti fra orfismo e pitagorismo e le comuni ascendenze apollinee, cfr. ID., op.cit., pp.148-166.
3) Sul rilievo mitriaco di Modena v. R. Merkelbach, Mitra, Ecig, Genova, 1988, pp.267-368; 391-392.
4) I rilievi mitriaci di Chronos leontocefalo sono numerosi. Cfr. R. Merkelbach, op.cit., pp.264-267; S. Arcella, I Misteri del Sole. Il culto di Mithra nell’Italia antica, Controcorrente, Napoli, 2002, pp.155-158.
5) Sul rilievo di Emerita cfr. R. Merkelbach, op.cit., Fig.77, p. 395, con relativa e analitica didascalia.
6) Sul rilievo di Vercovicium, cfr. ID., op.cit., p.406.
7) Plut., De Iside et Osiride, 46,47; Porph., De antro nymph., 18.
8) Sul significato e le valenze di questo simbolo cfr.N. D’Anna, op.cit., p.57 ss. La letteratura su questo simbolo è limitata. Cfr. fra gli altri, R.Turcan, L’oeuf orphique et les quatre éléments, in Revue de l’Histoire des Religions, 1961, pp.11-23; M.L. West, The Orphic Poems, p.103, ss. che, oltre all’uovo, analizza il significato cosmogonico dei simboli dell’acqua e del tempo di cui si parla nel papiro di Derveni; P.G.Guzzo, Il corvo e l’uovo. Un’ipotesi sciamanica, in Bollettino d’Arte, 67, 1997, pp.123-128.
9) Su queste risultanze archeologiche cfr. A. Bottini, Archeologia della salvezza. L’escatologia greca nelle testimonianze archeologiche, Milano, Longanesi, 1992, pp.64-85.
10) Cfr. N. D’Anna, op.cit., p.58.
11) ID., op. cit., p.60; sulla Nyx ed il suo rapporto “dialettico” con Gea, cfr. D.Sababtucci, op. cit., pp. 95-101.
12) ID., op.cit., p.62 ove analizza l’aspetto dell’androgino. Per le fonti greche sul Chronos orfico, v. Platone, Timeo, 37-d (ove Chronos è considerato come una riproduzione di Aion, il tempo Eterno); Damascio (fr. 54 e fr. 60 Kern); Proclo (fr.72 Kern); Atenagora, Legat. pro Christ. 294 C.
13) Cfr. W.K.C. Guthrie, Orphéé et la religion grecque, Paris, Payot, 1956, 113-120; R. Turcan, Phanes. Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, Zurich, 1981-98, VII, 1, 1994, pp.363-364.
14) Cfr. N.D’Anna, op.cit., p.64.
15) Sul rilievo di Phanes conservato nel museo di Modena cfr. R. Merkelbach, op. cit., p. 392. Su Phanes Protogonos cfr. U. Bianchi, Aspetti dell’idea di Dio nelle religioni esoteriche dell’antichità, in SMSR, 28, 1957, pp. 115-133; G.Scalera-McClintock, La teogonia di Protogonos nel papiro di Derveni. Un’interpretazione dell’orfismo, in Teologia e Filosofia, II, 1988, pp.139-149.
16) Platone, Simposio, 189d- 192d (Adelphi, Milano, 1992).
17) Avesta, Mithra-Yasht, X, 3-16. Su Mithra quale dio della luce nascente (“natus prima luce”) cfr. S. Arcella, op.cit., 140-143.
18) Sui rilievi e il complesso iconografico di Nemrut-Dagh, cfr. R. Merkelbach, op.cit., pp.69-90.
19) Sul pasto sacro cfr. i rilievi mitriaci e le relative analisi in R. Merkelbach, op.cit., pp. 157-159; S. Arcella, op.cit., pp. 100-103.
20) Sui rinvenimenti epigrafici nel mitreo di S. Prisca in Roma, cfr. A. Epigr., 1941, nn.73-77; 1946, nn. 83-84, 1960, n. 211.
21) Sugli stretti rapporti fra orfismo e apollinismo cfr. N. D’Anna, op.cit. pp.31-56; 148-166 e bibl.ivi.

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Débat sur le post-nationalisme

Débat sur le post-nationalisme

par Georges FELTIN-TRACOL

 

À l’origine, en parallèle au trimestriel ID Magazine, les Identitaires voulaient se doter d’opuscules à périodicité irrégulière destinés à mieux former cadres et militants : les Cahiers Identitaires. L’arrêt d’ID Magazine, dirigé par Pierre Chatov, et la transformation du Bloc identitaire en une formation politique effective ont fait avorter ce projet. Il n’en demeurait pas moins la volonté de participer par ces temps troublés aux discussions sur la question européenne. Ainsi est parue en décembre 2011 la brochure Orientations identitaires qui, malgré la présence d’un numéro 1 sur la couverture, ne devrait pas connaître de suite.

 

Avant de détailler le dossier central, regardons un peu sa partie « Chroniques ». Outre un éloge bienvenu de la frontière sous la signature de Zentropa, on y découvre une analyse rapide et chaleureuse du romancier « mécontemporain et enchanteur » Olivier Maulin. Deux articles dénoncent les méfaits en France et dans l’« école de la République » du racisme anti-blanc, ce seul racisme dénié par les autorités. On lit enfin une sévère et vigoureuse dénonciation de la lubie encore en vogue chez les ecclésiastiques catholiques du « dialogue interreligieux » avec l’islam. L’auteur de cette philippique condamne l’incroyable soumission de la hiérarchie catholique envers les mahométans. Rongée par le modernisme et le progressisme, l’Église de France ne tient plus depuis longtemps son rang !

 

La partie centrale reste cependant un dossier de six entretiens. Pour son maître d’œuvre, Xavier Eman, « l’aboulie suicidaire des peuples d’Europe et leur progressif remplacement par les populations déracinées du tiers-monde, les menaces écologiques, la folie matérialiste et spéculative du capitalisme financier composent une situation dramatiquement inédite dans notre histoire ». Outre deux membres du Bureau exécutif du Bloc identitaire, Philippe Millau et Jacques Cordonnier, par ailleurs responsable du mouvement régionaliste Alsace d’abord, sont interrogés Frédéric Pichon, le journaliste du Choc du Mois Pierre-Paul Bartoli et deux amis d’Europe Maxima, Arnaud Guyot-Jeannin et Pierre Le Vigan dont l’entretien sera mis en ligne la semaine prochaine et qui ne sera donc pas commenté ici.

 

Le concept de « post-nationalisme » est-il viable ? Difficilement ! Déjà que le nationalisme « est un terme diffus », estime Philippe Millau. Arnaud Guyot-Jeannin rappelle, pour sa part, que « le nationalisme est une idéologie moderne »; c’est un individualisme de masse « ontologiquement centralisateur ». Il est bien de déblayer le terrain des idées et d’écarter sans hésitation des notions porteuses de la mort de millions d’Européens. C’est la raison pour laquelle Philippe Millau soutient que « le terme d’identitaire, lui, évite les funestes “ ismes ”, et définit une conception actuelle, dynamique et ouverte à la fois ».

 

Ouvertement régionaliste, Jacques Cordonnier insiste sur le fait que « les régionalistes ne sont ni séparatistes ni indépendantistes ». Favorable à la fusion en une seule collectivité territoriale des conseils généraux du Haut- et Bas-Rhin et du conseil régional alsacien, il juge que l’État central parisien et la partitocratie U.M.P.S. nuisent gravement à l’identité substantielle de l’Alsace. Le centralisme parisien est aussi mis en accusation par Arnaud Guyot-Jeannin. « L’État-nation centralisé et administratif français ne représente plus le cadre approprié à la mise en forme d’une identité collective. […] Il a dépossédé la France de sa diversité régionale, nationale et populaire ». Bref, « la République une et indivisible ne correspond pas à la res publica (chose publique), en uniformisant et réifiant le corps social ». Pour Frédéric Pichon, « la nation, qui ne se réduit pas à l’État, reste un point de jonction entre le particulier et l’universel, entre les régions et l’Europe », mais l’Europe est-elle l’universel ou, si elle ne l’est pas, est-elle une généralité plus étendue que les autres ? En affirmant que « l’identité est un concept dynamique et non statique », Frédéric Pichon rejoint sur ce point Philippe Millau.

 

Le sujet témoigne d’une divergence flagrante entre cinq des intervenants et le sixième, Pierre-Paul Bartoli, qu’on range parmi les souverainistes sans qu’il se reconnaisse lui-même dans cette expression galvaudée. Selon lui, « le propre du génie de l’Europe réside dans la pluralité des nations en quoi elle s’incarne ». Il assène même que l’esprit européen a seulement inventé l’État-nation et la grande musique orchestrale, lyrique et symphonique !

 

Si tous s’accordent sur la médiocrité profonde de l’actuelle Union européenne, les condamnations demeurent personnelles. Ainsi, Bartoli vomit « l’Union européenne de Bruxelles, les gnomes qui la dirigent et les hommes politiques qui la servent, mais [il] n’éprouve aucune nostalgie adolescente envers une mythique unité carolingienne [sic !] disparue qu’il faudrait à tout prix ressusciter ». Au contraire, Millau considère que « l’Europe des Six (le noyau carolingien : France, Allemagne, Italie, Bénélux) était plus forte, plus indépendante, et plus respectueuse des nations que l’Europe marchande et diluée d’aujourd’hui ».

 

Soucieux de « sortir […] de cette dialectique stérile contre les partisans d’une Europe mondialiste et technocratique et les souverainistes germanophobes et jacobins », Frédéric Pichon dissocie clairement l’Europe, son Alter Europa, de l’Occident moderne « sécularisé [qui] correspond à l’avènement de l’idéologie des droits de l’homme, de l’économie de marché et de la standardisation des modes de vie ». La distinction s’impose en cette époque floue. L’Europe est un impératif : « nous sommes au XXIe siècle, lance Philippe Millau. La confrontation est à l’échelle des continents. Pour autant un fort attachement à sa nation, s’il n’est pas jaloux et exclusif, reste un grand atout et un important point de repère. En particulier en France, du fait de sa longue histoire ».

 

L’attachement aux patries charnelles, aux nations et à l’Europe est revendiqué par Arnaud Guyot-Jeannin, ardent défenseur de la subsidiarité et d’un fédéralisme qui « se construit par le bas » – sans nécessité par conséquent de fédérateur hégémonique ! Il prône « une Europe de l’identité et de la puissance reconnaissant les origines du christianisme et en y intégrant le meilleur de l’Antiquité païenne, tout en se dotant d’un statut des minorités ». Ainsi, ce serait « une Europe confédérale basée sur la démocratie subsidiaire et les peuples » alliée avec la Russie.

 

En permettant un débat de toute première importance qui mériterait en cette période de pré-campagne électorale d’être discuté par les candidats (ne rêvons quand même pas !), cette brochure, Orientations identitaires, a le mérite de témoigner du changement de paradigme en cours. « Le nationalisme […] est la loi qui domine l’organisation des peuples modernes », assurait Maurice Barrès dans le Journal en 1897. Aujourd’hui, les peuples post-modernes s’organisent autour des identités et des communautés.

 

Georges Feltin-Tracol

 

Orientations identitaires, n° 1, décembre 2011, « Vers un post-nationalisme ? Entretiens sur la question européenne », 50 p., 5 € (+ 1,5 € pour le port), à commander sur le site <http://orientationsidentitaires.over-blog.com/> ou à l’adresse <orientationsidentitaires@gmail.com>.

 


 

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