mardi, 27 mai 2014
Chine, Russie, UE et gaz
Lettre de Charles Sannat
Chine, Russie, UE et gaz
"Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Depuis plusieurs semaines, la rumeur courait et devenait de plus en plus insistante sur les négociations en cours entre la Russie et la Chine concernant la signature d’un contrat de fourniture de gaz d’ampleur historique digne de faire basculer les traditionnels rapports de forces géostratégiques.
En effet, la Chine et la Russie viennent d’annoncer officiellement, dans le cadre du voyage de Poutine dans l’empire du Milieu, la signature d’un contrat à… 400 milliards de dollars ! Colossal, surtout que ces ventes de gaz ne devraient pas forcément être libellées en dollars puisque derrière tout cela se joue une bataille féroce pour tenter de contrer la domination américaine du monde aussi bien politique qu’économique.
Souvenez-vous de l’épisode du relèvement du plafond de la dette américaine. La Chine furieuse avait indiqué qu’il était temps de désaméricaniser le monde… c’est véritablement en marche et la vitesse de changement est même assez incroyable.
La Russie menace sans ambiguïté l’Europe de couper le gaz
C’est un article des Échos qui revient sur la dernière sortie du Premier ministre russe Dmitri Medvedev alors que son patron Poutine est en Chine.
« Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a quant à lui mis la pression sur l’Occident mardi en évoquant la «possibilité théorique» d’une réorientation vers la Chine des exportations de gaz russe qui n’iraient plus vers l’Europe. «Nous avons suffisamment de réserves, suffisamment de gaz pour livrer du gaz et à l’est, et à l’ouest. Mais si l’on envisage le pire, de manière purement théorique le gaz qui se serait pas livré en Europe peut être envoyé (…) en Chine», a-t-il déclaré dans un entretien à Bloomberg. »
En clair, à compter d’aujourd’hui, la Russie ne dépend plus financièrement parlant de ses exportations de gaz vers les pays européens mais l’Europe dépend encore, elle, de ses importations de gaz russe.
Vous ne devez pas oublier qu’il n’existe pas de gazoduc traversant l’Atlantique et capable de nous livrer le gaz issu des gaz de schistes américains. Il faut donc liquéfier le gaz US dans d’immenses terminaux construits à cet effet (ce qui est en cours mais pas tout à fait encore achevé) puis remplir de tout ça d’immenses bateaux appelée « méthaniers » et capables de nous livrer… Remplacer le gaz russe par une flotte entière de bateaux prendra des années, et nous coûtera particulièrement cher.
En clair, désormais la Russie n’est plus dépendante de nos achats de gaz puisqu’elle peut vendre tout son gaz à la Chine, en revanche, nous sommes encore dépendants du gaz russe, puisque les Américains ne sont pas encore en mesure de nous livrer les quantités importantes dont nos pays ont besoin.
Victoire par KO de Poutine et évidemment l’Union européenne, grand nain devant l’éternel, qui se retrouve encore être le dindon de la farce de l’affrontement américano-russe pour le leadership mondial. C’était prévisible et je ne me suis pas gêné pour l’écrire et pour le dire.
Russie-Chine : élargir l’usage réciproque des monnaies nationales
Mais l’accord sino-russe ne va s’arrêter uniquement à la fourniture de gaz puisque tout cela s’accompagne également d’un accord monétaire comme nous l’apprend cette dépêche de l’Agence de presse RIA Novosti :
« La Russie et la Chine envisagent d’utiliser plus largement leurs monnaies nationales – le rouble et le yuan – dans leurs échanges commerciaux et leurs investissements réciproques, indique la déclaration conjointe signée mardi à l’issue de négociations entre les présidents russe et chinois Vladimir Poutine et Xi Jinping.
«Les parties envisagent d’entreprendre de nouvelles démarches pour élever le niveau et élargir les domaines de coopération pratique russo-chinoise. Il s’agit d’engager une interaction étroite dans le secteur financier, y compris d’augmenter le volume des règlements directs en monnaies nationales russe et chinoise dans le commerce, les investissements et l’octroi de crédits», lit-on dans la déclaration sur l’ouverture d’une nouvelle étape de partenariat et de coopération stratégique entre les deux pays.
La Russie et la Chine stimuleront également les investissements réciproques, notamment dans les infrastructures de transport, l’exploitation de gisements de minéraux utiles et la construction de logements bon marché en Russie. »
Il n’aura échappé à personne que le roi dollar n’est le roi que parce qu’il sert de devise de référence à l’ensemble des flux commerciaux à travers la planète et en particulier à l’achat des matières premières énergétiques comme le pétrole et le gaz d’où le nom justement de « pétro-dollars » !
Or, par cet accord, la Chine et la Russie viennent de mettre officiellement un terme à la suprématie du dollar dans les échanges internationaux. C’est une première et c’est une information d’une importance capitale.
Vous assistez ni plus ni moins à la désaméricanisation et à la dédollarisation du monde. Nous passons d’un monde unipolaire, où l’hégémonie américaine était totale depuis la chute du mur de Berlin, à un monde à nouveau multipolaire avec un immense bloc formé par la Chine et la Russie d’un côté et les USA qui, en l’absence d’un Traité transatlantique que l’on vous fera avaler de force tant il devient une question de survie pour l’Empire américain, se retrouveraient tout simplement isolés.
L’UE « supplie » Poutine de ne pas interrompre les livraisons de gaz à l’Europe
Alors notre Union européenne, qui est allée jouer aux apprentis sorciers en Ukraine et qui a provoqué sciemment « l’ogre » russe, se retrouve au milieu du gué, totalement à la merci des menaces de coupure de livraison du gaz russe.
Alors notre benêt béat de président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, vient d’écrire une lettre à Vladimir en disant :
« Tant que se poursuivent les discussions à trois, entre la Russie, l’Ukraine et l’UE, les livraisons de gaz ne devraient pas être interrompues. Je compte sur la Fédération de Russie pour maintenir cet engagement. » Ou encore « il est impératif que toutes les parties continuent de s’engager de manière constructive dans ce processus, et se mettent d’accord également sur un prix qui reflète les conditions de marché », écrit Barroso pour qui cela « relève de la responsabilité de la compagnie russe Gazprom que d’assurer les livraisons des volumes requis comme prévu dans les contrats passés avec les compagnies européennes »…
Mais à tout cela il fallait y réfléchir avant d’aller allumer le feu en Ukraine, et il est évident que Vladimir Poutine, à défaut de déclencher la Troisième Guerre mondiale (car il n’est pas fou, contrairement à ce que la propagande de nos médias tente de nous faire avaler), nous fera payer au prix fort notre alignement stupide et sans recul sur des positions américaines absolument incompatibles avec les intérêts géostratégiques fondamentaux de l’Europe.
Une Europe au bout d’un mois de crise ukrainienne réduite à supplier Vladimir Poutine de ne pas couper le robinet de gaz.
Une Europe qui, encore une fois, et vous en avez une preuve une fois de plus qui risque de s’avérer douloureuse, qui est fondamentalement plus un problème que la solution".
Charles Sannat*, Le Contrarien matin du 22 mai 2014
*Directeur des études économiques chez AuCOFFRE.com
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jeudi, 22 mai 2014
Acuerdo estratégico entre Rusia y China
Ex: http://www.elespiadigital.com
Rusia y China resistirán la injerencia extranjera en los asuntos internos de otros Estados y las sanciones unilaterales, dice un comunicado conjunto emitido este martes por los presidentes Vladímir Putin y Xi Jinping.
El mandatario ruso, Vladímir Putin, ha llegado en visita oficial a China, donde mantiene conversaciones con el presidente Xi Jinping y asistirá a la cumbre de la Conferencia sobre Interacción y Medidas de Construcción de Confianza en Asia. Asimismo, se reunirá con representantes de los círculos de negocios de China y Rusia.
"Las partes subrayan la necesidad de respetar el patrimonio histórico y cultural de los diferentes países, los sistemas políticos que han elegido, sus sistemas de valores y vías de desarrollo, resistir la injerencia extranjera en los asuntos internos de otros Estados, prescindir de las sanciones unilaterales y del apoyo dirigido a cambiar la estructura constitucional de otro Estado", puntualiza el documento acordado durante el encuentro de los mandatarios ruso y chino.
Al mismo tiempo, tanto Pekín como Moscú subrayan su preocupación por el perjuicio a la estabilidad y la seguridad internacional y el daño a las soberanías estatales que infligen las tecnologías de la información y la comunicación hoy en día. De esta manera, exhortan a la comunidad internacional a responder a estos desafíos y elaborar normas que regulen el comportamiento en el espacio informativo. Puntualizan, además, la necesidad de internacionalizar el sistema de gestión de Internet y seguir principios de transparencia y democracia.
El comunicado aborda además el tema del conflicto ucraniano e insta a todas las regiones y movimientos políticos del país a lanzar un diálogo y elaborar un concepto común de desarrollo constitucional.
Acuerdos militares
Moscú y Pekín se comprometen, además, a llevar a cabo la primera inspección conjunta de las fronteras comunes. Detallan que la medida estará destinada a combatir la delincuencia transfronteriza. Según ha destacado Putin, intensificar la colaboración militar "es un factor importante para la estabilidad y seguridad, tanto en la región como en todo el mundo". El presidente ruso ha acentuado que Moscú y Pekín tienen proyectos conjuntos de construcción de un avión de largo alcance y fuselaje ancho, y de un helicóptero civil pesado. El año que viene los dos países realizarán, además, maniobras militares conjuntas a gran escala con motivo del 70 aniversario de la victoria sobre el fascismo en la Segunda Guerra Mundial.
Acuerdos económicos
En cuanto a la cooperación económica entre los dos países, el presidente ruso detalló que en 2013 los volúmenes del comercio bilateral llegaron a un total de unos 90.000 millones de dólares y pronosticó que para el año 2015 alcanzará los 100.000 millones de dólares. Las partes acordaron profundizar, sobre todo, los lazos en el sector energético y aumentar los suministros del gas, petróleo, electricidad y carbón rusos a China.
En el marco de las reuniones entre delegaciones comerciales de los dos países, la compañía rusa Novatek y la china CNPC han firmado ya un contrato para la entrega de 3 millones de toneladas anuales de gas natural licuado ruso. Rosneft, por su parte, comunica que ha estipulado con sus socios chinos los plazos exactos de construcción de una planta de refinado de petróleo en la ciudad de Tianjín. Está previsto que la planta empiece a operar para finales de 2019 y que la parte rusa se encargue de suministrarle hasta 9,1 millones de toneladas de crudo. Además, se está negociando un contrato histórico con Gazprom: según detalla el secretario de prensa del presidente ruso, Dimitri Peskov, las partes ya han avanzado con la negociación de los precios y actualmente siguen trabajando sobre los detalles del acuerdo.
"Tenemos una larga historia de buenas relaciones. Ambos países se desarrollan muy rápidamente. Creo que China está muy interesada en crear más oportunidades en el ámbito de los negocios utilizando los recursos únicos de los que dispone Rusia. Moscú también busca trabajar con China en muchos sectores económicos. Por eso creo que sus relaciones bilaterales tienen un gran futuro", comentó a RT el empresario chino Wei Song.
El Banco de China, uno de los cuatro mayores bancos estatales del país, y el VTB, el segundo grupo bancario más grande de Rusia, han firmado este martes un acuerdo que incluye realizar los pagos mutuos en sus divisas nacionales.
El presidente ruso, Vladímir Putin, se encuentra estos días de visita oficial a China, donde mantiene conversaciones con el presidente Xi Jinping y se reúne con representantes de los círculos de negocios de China y Rusia. El histórico acuerdo interbancario firmado en presencia del mandatario ruso y su homólogo chino estipula la cooperación en el sector de las inversiones, la esfera crediticia y las operaciones en los mercados de capital.
El Banco de China es el prestamista número dos en China en general y es uno de los 20 más grandes del mundo. El total de sus activos en 2011 llegó a unos 1,9 billones de dólares. Opera tanto en China como en otros 27 países del mundo. El 60,9% de las acciones del grupo VTB pertenecen al Estado ruso, el grupo funciona en 20 países y el total de sus activos llega a unos 253.300 millones de dólares.
Según el comunicado estipulado en el marco del encuentro entre los dos presidentes, Moscú y Pekín aumentarán el volumen de pagos directos en divisas nacionales en todas las esferas y estimularán las inversiones mutuas, sobre todo en las infraestructuras de transporte, la exploración de recursos naturales y la construcción de viviendas de clase económica. El presidente Putin subrayó que especialistas de ambos países están considerando también la posibilidad de elaborar nuevos instrumentos financieros.
En 2013 los volúmenes del comercio bilateral entre Rusia y China llegaron a un total de 90.000 millones de dólares. Se pronostica que para el año 2015 alcanzará los 100.000 millones de dólares.
Rusia y China están a punto de cerrar un contrato de suministro de gas que supondrá 30.000 millones de dólares de inversiones y en un futuro podría cubrir el 40% de las necesidades del gigante asiático.
El propio presidente ruso, Vladímir Putin, en vísperas de su visita a China, que se celebrará los días 20 y 21 de mayo, dijo que el acuerdo sobre la exportación a China de gas natural ruso está en un "alto grado de preparación", recuerda la página web de la cadena estatal rusa Vesti.
El gigante estatal de gas ruso Gazprom lleva negociando esta transacción los últimos 10 años. El empuje más activo a estas negociaciones se dio en 2006, cuando Vladímir Putin anunció planes para organizar los suministros de gas a la segunda mayor economía del mundo.
¿Por qué las negociaciones han durado tanto?
A pesar de la gran cantidad de reuniones bilaterales, el cierre del 'acuerdo del siglo' había fracasado hasta ahora. El problema han sido los parámetros económicos, ya que China está peleando por muy fuertes rebajas de precio, mientras que Rusia quiere que el megaproyecto sea económicamente rentable.
El contrato que se negocia supone las exportaciones de gas a China durante 30 años, por lo que las partes deberían tener en cuenta todos los riesgos a largo plazo ya que reconsiderar los parámetros del contrato ya firmado sería muy difícil.
Por otra parte, los suministros de gas ruso no eran muy urgentes para China, país que hasta hace poco se conformaba con el gas que recibía desde Turkmenistán, vía Uzbekistán y Kazajistán. Sin embargo, el consumo de gas en China ha crecido tanto que el gigante industrial ya empieza a temer la insuficiencia de suministros.
Precio del gas ruso para China
El precio del gas para China ha sido un punto importante de la pelea durante varios años. Pekín ha insistido en que, dado el gran volumen y la duración del contrato, el precio mínimo no deberá ser superior al que Rusia tiene establecido para Europa.
Tradicionalmente, el precio del gas centroasiático ha sido más barato para China que el precio del gas ruso para Europa, mientras que para Rusia es importante que el precio del gas se coloque a un nivel de 360-400 dólares por 1.000 metros cúbicos ya que cualquier precio que sea inferior colocaría estos suministros por debajo del límite de rentabilidad.
Por ahora los especialistas hablan de precios en torno a los 350-380 dólares, es decir, se trata de un nivel de precios equivalente al europeo.
Los ingresos y volúmenes de suministros previstos
En marzo de 2013 las partes firmaron un memorando de entendimiento en el cual figuraba la enorme cantidad de 38.000 millones de metros cúbicos por año a partir de 2018, con un posterior aumento hasta 60.000 millones de metros cúbicos.
Considerando el precio estimado del gas y el plazo del contrato, Rusia podría ingresar 400.000 millones de dólares.
El costo de la construcción del gasoducto bautizado Sila Sibiri (Fuerza de Siberia) se estima en 30.000 millones de dólares.
La importancia del gas ruso para China
China necesita volúmenes adicionales de gas debido al aumento de la demanda interna. La demanda de gas en la segunda economía del mundo está creciendo rápidamente. En el primer trimestre de este año las importaciones de gas a China crecieron un 20% respecto al mismo periodo del ejercicio anterior.
Expertos chinos calculan que en 2020 el consumo de gas en el país será en torno a 300.000 millones de metros cúbicos, mientras que en 2030 esta cifra podría subir a 600.000 millones.
En otras palabras, el contrato con Rusia es imprescindible para una perspectiva a largo plazo.
La importancia del proyecto para Rusia
Las exportaciones de gas ruso a China son de suma importancia para Rusia en términos de diversificación de los suministros, sobre todo ahora de cara a posibles sanciones por parte de la Unión Europea, hoy en día el principal consumidor de gas ruso.
Dada la competencia de Turkmenistán, así como la de proveedores de gas natural licuado, Gazprom debe estar presente en el mercado chino.
Se calcula que mientras el contrato esté en vigor, Rusia reciba unos 400.000 millones de dólares de ingresos. Además, el fortalecimiento de las relaciones con China supondrá el aumento de las inversiones mutuas.
Moscú: Rusia y China realizarán ocho proyectos estratégicos
Moscú y Pekín crearán un cuerpo especial para la supervisión de la ejecución de ocho proyectos estratégicos, anunció el viceprimer ministro ruso Dmitri Rogozin.
"En Pekín, junto con el viceprimer ministro chino Wang Yang, firmamos un protocolo sobre el establecimiento del grupo de supervisión de los ocho proyectos estratégicos", publicó Rogozin en a través de su cuenta en Twitter.
Rogozin agregó que estos proyectos están relacionados con el espacio y con la creación de una infraestructura fronteriza mutua. "Entre ellos: la cooperación en el espacio y en el mercado de la navegación espacial, en la ingeniería de aviones y helicópteros, y la construcción de una infraestructura fronteriza y de transporte común", escribió el viceprimer ministro en Facebook.
"Ampliar nuestros lazos con China, nuestro amigo de confianza, es definitivamente una prioridad de la política exterior rusa. Actualmente la cooperación bilateral está entrando en una nueva etapa de amplia asociación y cooperación estratégica", declaró el presidente ruso, Vladímir Putin, en una entrevista a los principales medios del país, en vísperas de su visita a China.
Merkel confirma el interés de Europa por mantener buenas relaciones con Rusia
La canciller alemana, Angela Merkel, entrevistada por el periódico Leipziger Volkszeitung, dijo que Rusia es un socio cercano de Alemania y que las buenas relaciones con Moscú responden a los intereses de Europa.
“Para nosotros, los alemanes, Rusia es un socio cercano. Existen numerosos contactos fiables entre los alemanes y los rusos, así como entre la UE y Rusia. Estamos interesados en mantener buenas relaciones con Rusia”, indicó.
La canciller confesó que debate regularmente con el presidente ruso Vladímir Putin la crisis en Ucrania y no descarta una reunión personal.
Durante la última conversación telefónica, Mérkel y Putin analizaron este tema con vistas a las elecciones presidenciales que Ucrania planea celebrar el 25 de mayo.
“A los comicios ucranianos asistirán observadores de la OSCE. Si la OSCE reconoce que su celebración se efectuó según normas universales, espero que Rusia, como miembro de esta organización, también reconozca sus resultados”, dijo la canciller.
La Oficina para las Instituciones Democráticas y los Derechos Humanos de la OSCE abrió el 20 de marzo su misión en Kiev para monitorear las presidenciales en Ucrania.
La misión está integrada por 18 expertos que permanecerán en Kiev y 100 observadores con mandato a largo plazo que trabajarán en todo el territorio del país. En el día de las elecciones, otros 900 observadores con mandato a corto plazo seguirán su desarrollo.
Merkel señaló que durante los últimos años Alemania se planteó el objetivo de “cohesionar a Rusia y Europa”. Al recordar que el presidente ruso promovió la idea de crear una zona de libre comercio desde Lisboa hasta Vladivostok (Lejano Oriente ruso), dijo que existen buenos argumentos a favor de la realización de este plan.
En Rusia y crece la satisfacción con la vida
Los rusos cada vez están más satisfechos con la vida y no tienen ganas de protestar, según se desprende de las encuestas conjunta del Centro Levada y el Centro VTsIOM.
De acuerdo al sondeo del VTsIOM, en abril el 46% de los rusos estaban contentos con su vida, frente al 43% en marzo y el 40% en febrero.
La mayoría de los satisfechos con la vida tienen entre 18 y 24 años de edad. También están contentos con su nivel de vida los ciudadanos con altos ingresos.
Al mismo tiempo, el 80% de los rusos, según Levada, no participarían en actos de protesta si estos llegasen a celebrarse en su localidad. Además, el 95% de los encuestados manifestaron no haber participado en huelgas durante un año.
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mercredi, 21 mai 2014
Some Thoughts on the Creation of Intellectual Eurasianism
Some Thoughts on the Creation of Intellectual Eurasianism
Leader of Hungarian political party "Jobbik" about Eurasian ideas
"Actually, the truth is that the West really is in great need of »defense«, but only against itself and its own tendencies, which, if they are pushed to their conclusion, will lead inevitably to its ruin and destruction; it is therefore »reform« of the West that is called for instead of »defense against the East«, and if this reform were what it should be---that is to say, a restoration of tradition---it would entail as a natural consequence an understanding with the East."
– René Guénon[1]
1. Euroatlantism and anti-traditionalism
Today's globalized world is in crisis. That is a fact. However, it is not quite clear what this crisis is. In order to get an answer, first we need to define what globalization means. For us, it does not mean the kind of public misconception, which says that the borders between the world's various economic and cultural spheres will gradually disappear and the planet becomes an organic network built upon billions of interactions. Those who believe in this also add that history is thus no longer a parallel development of great spheres, but the great common development of the entire world. Needless to say, this interpretation considers globalization as a positive and organic process from the aspect of historical development.
From our aspect, however, globalization is an explicitly negative, anti-traditionalist process. Perhaps we can understand this statement better if we break it down into components. Who is the actor, and what is the action and the object of globalization? The actor of globalization - and thus crisis production - is the Euro-Atlantic region, by which we mean the United States and the great economic-political powers of Western Europe. Economically speaking, the action of globalization is the colonization of the entire world; ideologically speaking, it means safeguarding the monopolistic, dictatorial power of liberalism; while politically speaking, it is the violent export of democracy. Finally, the object of globalization is the entire globe. To sum it up in one sentence: globalization is the effort of the Euro-Atlantic region to control the whole world physically and intellectually. As processes are fundamentally defined by their actors that actually cause them, we will hereinafter name globalization as Euroatlantism. The reason for that is to clearly indicate that we are not talking about a kind of global dialogue and organic cooperation developing among the world's different regions, continents, religions, cultures, and traditions, as the neutrally positive expression of "globalization" attempts to imply, but about a minor part of the world (in particular the Euro-Atlantic region) which is striving to impose its own economic, political, and intellectual model upon the rest of the world in an inorganic manner, by direct and indirect force, and with a clear intention to dominate it.
As we indicated at the beginning of this essay, this effort of Euroatlantism has brought a crisis upon the entire world. Now we can define the crisis itself. Unlike what is suggested by the news and the majority of public opinion, this crisis is not primarily an economic one. The problem is not that we cannot justly distribute the assets produced. Although it is true, it is not the cause of the problem and the crisis; it is rather the consequence of it. Neither is this crisis a political one, that is to say: the root cause is not that the great powers and international institutions fail to establish a liveable and harmonious status quo for the whole world; it is just a consequence as well. Nor does this crisis result from the clashes of cultures and religions, as some strategists believe; the problem lies deeper than that. The world's current crisis is an intellectual one. It is a crisis of the human intellect, and it can be characterized as a conflict between traditional values (meaning conventional, normal, human) and anti-traditionalism (meaning modern, abnormal, subhuman), which is now increasingly dominating the world. From this aspect, Euroatlantism - that is to say, globalism - can be greatly identified with anti-traditionalism. So the situation is that the Euro-Atlantic region, which we can simply but correctly call the West, is the crisis itself; in other words, it carries the crisis within, so when it colonizes the world, it in fact spreads an intellectual virus as well. So this is the anti-traditionalist aspect of the world's ongoing processes, but does a traditionalist pole exist, and if it does, where can we find it?
2. Eurasianism as a geopolitical concept
Geographically speaking, Eurasia means the continental unity of Europe and Asia, which stretches from the Atlantic to the Pacific. As a cultural notion, Eurasianism was a concept conceived by Russian emigrants in the early 20th century. It proved to be a fertile framework, since it has been reinterpreted several times and will surely continue to be so in the future as well. Nicolai Sergeyevich Trubetskoy is widely considered as the founder of Eurasianism, while Alexandr Dugin is referred to as the key ideologist of the concept. Trubetskoy was one of the greatest thinkers of the Russian emigration in the early 20th century, who attempted to redefine Russia's role in the turbulent post-World War I times, looking for new goals, new perspectives, and new meanings. On the one hand, he rejected Pan-Slavism and replaced the Slavophile ideology with a kind of "Turanophile" one, as Lajos Pálfalvi put it in an essay.[2] He tore Russian thinking out of the Eastern Slavic framework and found Genghis Khan as a powerful antetype, the founder of a Eurasian state. Trubetskoy says that it was the Khan's framework left behind that Moscow's Tsars filled with a new, Orthodox sense of mission after the Mongol occupation. In his view, the European and Western orientation of Peter the Great is a negative disruption of this process, a cultural disaster, while the desirable goal for Russia is to awaken as a part of Eurasia.
So Eurasianism was born as a uniquely Russian concept but not at all for Russia only, even though it is often criticized for being a kind of Great Russia concept in a cultural-geopolitical disguise. Ukrainian author Mikola Ryabchuk goes as far as to say that whoever uses this notion, for whatever reason, is basically doing nothing but revitalizing the Russian political dominance, tearing the former Soviet sphere out of the "European political and cultural project".[3] Ryabchuk adds that there is a certain intellectual civil war going on in the region, particularly in Russia and also in Turkey about the acceptance of Western values. So those who utter the word "Eurasianism" in this situation are indirectly siding with Russia. The author is clearly presenting his views from a pro-West and anti-Russian aspect, but his thoughts are worth looking at from our angle as well.
As a cultural idea, Eurasianism was indeed created to oppose the Western, or to put it in our terms, the Euro-Atlantic values. It indeed supposes an opposition to such values and finds a certain kind of geopolitical reference for it. We must also emphasize that being wary of the "European political and cultural project" is justified from the economic, political, and cultural aspects as well. If a national community does not wish to comply, let's say, with the role assigned by the European Union, it is not a negative thing at all; in fact, it is the sign of a sort of caution and immunity in this particular case. It is especially so, if it is not done for some economic or nationalistic reason, but as a result of a different cultural-intellectual approach. Rendering Euro-Atlantic "values" absolute and indisputable means an utter intellectual damage, especially in the light of the first point of our essay. So the opposition of Eurasianism to the Euro-Atlantic world is undeniably positive for us. However, if we interpreted Eurasianism as mere anti-Euro-Atlantism, we would vulgarly simplify it, and we would completely fail to present an alternative to the the anti-traditionalist globalization outlined above.
What we need is much more than just a reciprocal pole or an alternative framework for globalization. Not only do we want to oppose globalization horizontally but, first and foremost, also vertically. We want to demonstrate an intellectual superiority to it. That is to say, when establishing our own Eurasia concept, we must point out that it means much more for us than a simple geographical notion or a geopolitical idea that intends to oppose Euro-Atlantism on the grounds of some tactical or strategic power game. Such speculations are valueless for me, regardless of whether they have some underlying, latent Russian effort for dominance or not. Eurasianism is basically a geographical and/or political framework, therefore, it does not have a normative meaning or intellectual centre. It is the task of its interpretation and interpreter to furnish it with such features.
3. Intellectual Eurasianism - Theories and practice
We have stated that we cannot be content with anti-Euro-Atlantism. Neither can we be content with a simple geographical and geopolitical alternative, so we demand an intellectual Eurasianism. If we fail to provide this intellectual centre, this meta-political source, then our concept remains nothing but a different political, economic, military, or administrative idea which would indeed represent a structural difference but not a qualitative breakthrough compared to Western globalization. Politically speaking, it would be a reciprocal pole, but not of a superior quality. This could lay the foundations for a new cold or world war, where two anti-traditionalist forces confront each other, like the Soviet Union and the United States did, but it surely won't be able to challenge the historical process of the spread of anti-traditionalism. However, such challenge is exactly what we consider indispensable. A struggle between one globalization and another is nonsensical from our point of view. Our problem with Euro-Atlantism is not its Euro-Atlantic but its anti-traditionalist nature. Contrary to that, our goal is not to construct another anti-traditionalist framework, but to present a supranational and traditionalist response to the international crisis. Using Julius Evola's ingenious term, we can say that Eurasianism must be able to pass the air test.[4]
At this point, we must look into the question of why we can't give a traditionalist answer within a Euro-Atlantic framework. Theoretically speaking, the question is reasonable since the Western world was also developing within a traditional framework until the dawn of the modern age, but this opportunity must be excluded for several reasons. Firstly, it is no accident that anti-traditionalist modernism developed in the West and that is where it started going global from. The framework of this essay is too small for a detailed presentation of the multi-century process of how modernism took roots in and grew out of the original traditionalist texture of Greco-Roman and Judeo-Christian thinking and culture, developing into today's liberal Euroatlantism. For now, let us state that the anti-traditionalist turn of the West had a high historical probability. This also means that the East was laid on much stronger traditionalist foundations and still is, albeit it is gradually weakening. In other words, when we are seeking out a geopolitical framework for our historic struggle, our choice for Eurasianism is not in the least arbitrary. The reality is that the establishment of a truly supranational traditionalist framework can only come from the East. This is where we can still have a chance to involve the leading political-cultural spheres. The more we go West, the weaker the centripetal power of Eurasianism is, so it can only expect to have small groups of supporters but no major backing from the society.
The other important question is why we consider traditionalism as the only intellectual centre that can fecundate Eurasianism. The question "Why Eurasia?" can be answered much more accurately than "Why the metaphysical Tradition?". We admit that our answer is rather intuitive, but we can be reassured by the fact that René Guénon, Julius Evola, or Frithjof Schuon, the key figures in the restoration of traditionalist philosophy, were the ones who had the deepest and clearest understanding of the transcendental, metaphysical unity of Eastern and Western religions and cultures. Their teaching reaches back to such ancient intellectual sources that can provide a sense of communion for awakening Western Christian, Orthodox, Muslim, Hindu, or Buddhist people. These two things are exactly what are necessary for the success of Eurasianism: a foundation that can ensure supranational and supra-religious perspectives as well as an intellectual centrality. The metaphysical Tradition can ensure these two: universality and quality. At that moment, Eurasianism is no longer a mere geopolitical alternative, a new yet equally crisis-infected (and thus also infectious) globalization process, but a traditionalist response.
We cannot overemphasize the superior quality of intellectual Eurasianism. However, it is important to note here that the acquisition of an intellectual superiority ensured by the traditionalist approach would not at all mean that our confrontation with Euroatlantism would remain at a spiritual-intellectual level only, thus giving up our intentions to create a counterbalance or even dominance in the practical areas, such as the political, diplomatic, economic, military, and cultural spheres. We can be satisfied with neither a vulgar Eurasianism (lacking a philosophical centre) nor a theoretical one (lacking practicability). The only adequate form for us is such a Eurasianism that is rooted in the intellectual centre of traditionalism and is elaborated for practical implementation as well. To sum up in one sentence: there must be a traditionalist Eurasianism standing in opposition to an anti-traditionalist Euroatlantism.
The above also means that geopolitical and geographical positions are strategically important, but not at all exclusive, factors in identifying the enemy-ally coordinates. A group that has a traditionalist intellectual base (thus being intellectually Eurasian) is our ally even if it is located in a Euro-Atlantic zone, while a geographically Eurasian but anti-traditionalist force (thus being intellectually Euro-Atlantic) would be an enemy, even if it is a great power.
4. Homogeneousness and heterogeneousness
If it is truly built upon the intellectual centre of metaphysical Tradition, intellectual Eurasianism has such a common base that it is relevant regardless of geographical position, thus giving the necessary homogeneousness to the entire concept. On the other hand, the tremendous size and the versatility of cultures and ancient traditions of the Eurasian area do not allow for a complete theoretical uniformity. However, this is just a barrier to overcome, an intellectual challenge that we must all meet, but it is not a preventive factor. Each region, nation, and country must find their own form that can organically and harmoniously fit into its own traditions and the traditionalist philosophical approach of intellectual Eurasianism as well. Simply put, we can say that each one must form their own Eurasianism within the large unit.
As we said above, this is an intellectual challenge that requires an able intellectual elite in each region and country who understand and take this challenge and are in a constructive relationship with the other, similar elites. These elites together could provide the international intellectual force that is destined to elaborate the Eurasian framework itself. The sentences above throw a light on the greatest hiatus (and greatest challenge) lying in the establishment of intellectual Eurasianism. This challenge is to develop and empower traditionalist intellectual elites operating in different geographical areas, as well as to establish and improve their supranational relations. Geographically and nationally speaking, intellectual Eurasianism is heterogeneous, while it is homogeneous in the continental and essential sense.
However, the heterogeneousness of Eurasianism must not be mistaken for the multiculturalism of Euroatlantism. In the former, allies form a supranational and supra-cultural unit while also preserving their own traditions, whereas the latter aims to create a sub-cultural and sub-national unit, forgetting and rejecting traditions. This also means that intellectual Eurasianism is against and rejects all mass migrations, learning from the West's current disaster caused by such events. We believe that geographical position and environment is closely related to the existence and unique features of the particular religious, social, and cultural tradition, and any sudden, inorganic, and violent social movement ignoring such factors will inevitably result in a state of dysfunction and conflicts. Intellectual Eurasianism promotes self-realization and the achievement of intellectual missions for all nations and cultures in their own place.
5. Closing thoughts
The aim of this short essay is to outline the basis and lay the foundations for an ambitious and intellectual Eurasianism by raising fundamental issues. We based our argumentation on the obvious fact that the world is in crisis, and that this crisis is caused by liberal globalization, which we identified as Euroatlantism. We believe that the counter-effect needs to be vertical and traditionalist, not horizontal and vulgar. We called this counter-effect Eurasianism, some core ideas of which were explained here. We hope that this essay will have a fecundating impact, thus truly contributing to the further elaboration of intellectual Eurasianism, both from a universal and a Hungarian aspect.
[1] René Guénon: The Crisis of the Modern World Translated by Marco Pallis, Arthur Osborne, and Richard C. Nicholson. Sophia Perennis: Hillsdale, New York. 2004. Pg. 31-32.
[2] Lajos Pálfalvi: Nicolai Trubetskoy's impossible Eurasian mission. In Nicolai Sergeyevich Trubetskoy: Genghis Khan's heritage. (in Hungarian) Máriabesnyő, 2011, Attraktor Publishing, p. 152.
[3] Mikola Ryabchuk: Western "Eurasianism" and the "new Eastern Europe”: a discourse of exclusion. (in Hungarian) Szépirodalmi Figyelő 4/2012
[4] See: Julius Evola: Handbook of Rightist Youth. (in Hungarian) Debrecen, 2012, Kvintesszencia Publishing House, pp. 45–48
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lundi, 19 mai 2014
Terre & Peuple: pourquoi l'Eurasie?
Le numéro 59 de TERRE & PEUPLE Magazine est centré autour du thème mobilisateur Pourquoi l'Eurasie ?
Communication de "Terre & Peuple-Wallonie"
Dans éditorial sur 'le communautarisme identitaire', Pierre Vial évoquant les communautarismes qui déchirent l'Afrique, constate l'échec total de la 'nation arc-en-ciel, promise par Mandela à l'Afrique-du-Sud. Entre temps, le reste de l'Afrique s'explique à la kalachnikov.
Ouvrant le dossier sur l'Eurasie, Pierre Vial souligne les incohérences de la pensée d'Alexandre Douguine, porte-voix de l'eurasisme que relaye Alain de Benoist. Poutine en a fait la promotion pour étayer la dimension continentale de son ambition patriotique. Comme ce projet tend à légitimer le métissage, nous adoptons de préférence le mythe mobilisateur du réveil des peuples blancs de l'Eurosibérie. Une raison de plus pour une présentation objective du concept d'Eurasie.
Robert Dragan fait le relevé des peuplements européens en Asie et mesure l'entité géographique, dominée par des Européens, qui déborde sur l'Asie. Les archéologues révèlent la présence, dès -3500AC, dans l'Altaï mongol d'une culture identique à celle, plus récente, des Kourganes, pratiquée par des dolichocéphales de race blanche. Plus près de nous (-1500AC), les Tokhariens du Tarim (ouest de la Chine) étaient des Indo-Européens blonds, qui parlaient une langue de type scandinave et tissaient des tartans écossais. Strabon et Ptolémée les citent. Au début de notre ère, les Scythes qui occupaient l'ouest sibérien avaient détaché vers le Caucase la branche des Alains, qui y subsistent de nos jours sous le nom d'Ossètes. A l'ère chrétienne, le mouvement va s'inverser avec les migrations des Huns, Alains, Wisigoths, Petchénègues et Tatars. Jusqu'à ce que, au XIIe siècle, Gengis Kahn et ses descendants dominent la Russie. Jusqu'à ce que, au XVIe siècle, les tsars, à la suite d'Ivan le Terrible, se dotent d'une armée disciplinée. La reconquête reposera sur l'institution de la caste guerrière des cosaques, hommes libres, notamment d'impôt. Cavaliers voltigeant aux frontières, ils renouent avec une tradition ancestrale. Après qu'ils se soient emparés de Kazan, capitale des Tatars, des pionniers ont pu s'enfoncer au delà de la Volga dans les profondeurs sibériennes. Chercheurs d'or mou (les fourrures), ils y ont établi des forts et des comptoirs commerciaux. Réfractaires à la réforme liturgique et persécutés, les Vieux Croyants s'y sont enfuis pour fonder des colonies. Les Russes ne sont alors en Sibérie que des minorités infimes ( 200.000 au XVIIe siècle), sauf dans le Kazakhstan, mais dominantes. Le Transsibérien (1888-1904) va provoquer une expansion explosive : les comptoirs deviennent des métropoles. La Sibérie compte aujourd'hui quarante millions d'habitants, dont 94% de Russes, 1% d'Allemands et 0,02% de Juifs. A l'égard des îlots d'asiates, Poutine se comporte comme l'a fait la Grande Catherine II, dans le respect de leur identité culturelle et religieuse. La seule inquiétude vient de l'immigration incontrôlée des Chinois, qui s'insinuent dans le commerce de détail et l'artisanat. Le projet d'une Eurosibérie, enthousiasmant pour un Européen de l'Ouest, éveille la méfiance en Russie, qui n'a pas oublié les envahisseurs polonais, suédois, teutoniques, autrichiens, prussien et français. Comment se confondre avec un Occident qui l'a constamment trahi ?
Alain Cagnat s'autorise de Vladimir Volkoff pour remarquer qu'il existe sur 180° de la circonférence terrestre une terre peuplée majoritairement de Blancs marqués par le christianisme. L'Europe n'est qu'une minuscule péninsule à l'ouest de l'Eurasie. Mise à part l'île britannique, hantée par son obsession séculaire de tenir les mers et d'entretenir la division du continent, depuis que Mackinder l'a convaincue que « Qui tient le Heartland tient le monde ». La puissance anglo-saxonne vise à contrôler la mer et le commerce et par là la richesse du monde. Elle a gagné les deux guerres mondiales, qui ont consacré la castration des puissances européennes et la partition du continent, en un Occident 'libre' et une 'tyrannie'. L'implosion inespérée de celle-ci, en 1990, a évacué la hantise d'un holocauste nucléaire. L'Occident s'identifie alors à un monde américanisé et globalisé, tueur des peuples, à remplacer désormais par un 'village-monde' d'heureux consommateurs crétinisés. La Russie et la Chine ne se laissent pas séduire, pas plus que l'Iran ni le monde arabo-sunnite. Les Etats-Unis organisent alors leur 'Containment'. Par les révolutions de couleur, orchestrées par les ONG de la démocratie et des Droits de l'Homme, et par l'extension de l'Union européenne et de l'Otan. Par des opérations de déstabilisation de Poutine et par un bouclier antimissile, censé protéger contre une agression de l'Iran ! La Chine fait l'objet d'un encerclement maritime. L'Union européenne, géant économique, mais nain politique et larve militaire, n'est plus qu'une banlieue des Etats-Unis. Elle n'en demeure pas moins le seul cadre possible pour notre idée d'empire. Poutine n'a-t-il pas dit : « La Grande Europe de l'Atlantique à l'Oural, et de fait jusqu'au Pacifique, est une chance pour tous les peuples du continent. » Moscou se voit comme la Troisième Rome et la gardienne de l'orthodoxie chrétienne. Mais les Russes sont d'opinions partagées. Il y a les occidentalistes, prêts à moderniser la Russie millénaire. Il y a les slavophiles, férus du mysticisme de l'âme slave, qui avec Soljenitsine méprisent volontiers le pourrissoir occidental. Il y a les eurasistes, qui avec Douguine jugent que l'Europe n'a pas à s'intégrer à l'Eurasie. L'empire eurasiste est multiethnique. Il place les autres peuples au même rang que les Russes et juge les autres religions égales à l'orthodoxie. En conclusion : l'Europe doit revoir sa stratégie et renverser ses alliances. Elle dépend des Russes pour un quart de son pétrole et un tiers de son gaz et 80% des investissements étrangers en Russie sont européens. En dressant un nouveau Rideau de Fer, l'Union européenne fracasse sur l'autel de l'utopie mondialiste américaine le rêve de l'unité européenne. Celle-ci devrait, de préférence, ne pas se réaliser dans l'orientation eurasiste grand-russe d'un mélange des races et des ethnies européennes et asiatiques, mais dans celle d'un axe Paris-Berlin-Moscou du continent uni sous l'hégémonie pan-européenne.
Jean-Patrick Arteault attend des élections européennes que l'Union européenne voie punies ses trahisons et son partenariat avec une finance apatride qui s'auto-désigne comme l'Occident. Le but des vrais Européens est d'acquérir la puissance d'assurer à leurs peuples leur développement culturel et social. Il est acquis qu'ils ont perdu la guerre et que leur 'Père-Fondateur' Jean Monet s'est révélé être l'homme des Américains, familier des mondialistes anglo-américains. L'UE s'affaire à la mise en place du Grand Marché transatlantique, base du futur Etat occidental qui confirmera une domination anglo-saxonne irréversible. C'est la réalisation de grand projet de Cecil Rhodes et de Milner. Ce GMT alignera les normes européennes sur les normes américaines, en toutes matières, tant de sécurité que sanitaire, environnementale, sociale, financière. 2014 doit être le tournant de la nouvelle Guerre Froide, nourrie de deux visions géopolitiques antagonistes : le projet mondialiste de l'Occident et le projet d'Union eurasiatique de Poutine, lequel souhaitait y inclure l'Ukraine. L'eurasisme russe est divisé entre Occidentalistes, partisans du modernisme, et Slavophiles, réfractaires aux Lumières occidentales et qui voient la vraie Russie dans la synthèse de la slavité médiévale et d'une Eglise orthodoxe qui a médiatisé l'apport des Grecs. Pour les slavophiles, c'est le lieu d'enracinement qui est finalement décisif, le Boden pesant alors plus que le Blut. Poutine a entre temps mis sur pied l'Organisation du traité de sécurité collective, pour la défense mutuelle de la Russie, de la Biélorussie, de l'Arménie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan. En regard de l'idée eurasiste, le concept d'Eurosibérie a été forgé en 2006 par Guillaume Faye et Pierre Vial en réponse à ce que Carl Schmidt appelle un « cas d'urgence », l'affrontement des peuples blancs à tous les autres. C'est le mythe mobilisateur d'un empire confédéral, ethniquement homogène et autarcique, avec la Russie au centre.
Roberto Fiorini dénonce la trahison de l'Union européenne, qui s'attaque aux revenus du travail salarié, en violation de son objectif originel, qui est, aux termes du Traité de Rome, l'amélioration des conditions de vie des travailleurs, en évitant notamment des zones pauvres à chômage élevé et à salaires bas, qui incitent à délocaliser les activités, à mettre les salariés en compétition. Le ré-équilibrage des régions est un échec et l'Acte Unique de 1986 a ouvert la libre circulation des personnes et des capitaux, premier pas vers la mondialisation. La compétition des salaires introduit l'abandon de leur indexation. Dès 1994, l'OCDE prônait la flexibilité des salaires, la réduction de la sécurité de l'emploi et la réforme de l'indemnisation du chômage. L'appauvrissement et la précarisation des ménages amorce une spirale infernale. La BCE, gardienne du temple, veille par la modération salariale que l'inflation reste proche de zéro. Les syndicats, qui ont accompagné le grand projet de mondialisation, sont rendus quasiment inefficaces et réduits à un simulacre d'opposition. Au profit de multinationales, qui pillent sans contribuer.
Alexandre Delacour révèle que le nouvel OGM TC1507 est légalement commercialisé malgré une large opposition d'Etats membres (67%) et d'eurodéputés (61%), qui légalement devaient représenter 62% de la population de l'Union et n'en représentaient que 52,64% ! Paradoxalement, les petits pays sont moins dociles aux lobbies semenciers, qui mettent le monde agricole en servage, la santé publique en péril (la fertilité des spermatozoïdes des Européens en chute vertigineuse :-30%).
Claude Valsardieu poursuit son relevé des peuplements blancs hors d'Europe. Sur le flanc sud des forêts et toundras sibériennes, les Scytes et leur prédécesseurs les civilisations successives des Kourganes (IVe millénaire AC) de l'Ukraine à l'Altaï. La civilisation des oasis, dans le bassin du Tarim, et la civilisation de l'Indus (du IIe au IVe millénaire AC). Ensuite, la désertification facilita l'installation d'Aryens et la nomadisation de hordes conquérantes vers l'ouest : Huns blancs d'Attila, Turcs blancs seldjoukides, Mongols de la Horde d'Or. En Afrique septentrionale, à partir de 3000 AC, la seconde vague mégalithique pénètre en force en Méditerranée. Qu'étaient les hommes du Sahara humide néolithique ? A la période des chasseurs ont succédé la période des pasteurs bovidiens et celle du cheval avec l'arrivée des Peuples de la Mer, dont l'écrasement par Ramsès III est célébré sur les bas-reliefs de Medinet Abou.
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jeudi, 15 mai 2014
La Teoría del Corazón Continental de Mackinder y la contención de Rusia
por Niall Bradley*
Ex: http://paginatransversal.wordpress.com
“Lo que ha ocurrido en Crimea es una respuesta al modo en que colapsó la democracia en Ucrania. Y hay una única razón para esto: la política antirrusa de EE.UU. y algunos países europeos. Ellos buscan cercar a Rusia para debilitarlo y eventualmente destruirlo… Existe una cierta élite transnacional que durante 300 años ha anhelado este sueño.”
Lo que ha estado ocurriendo recientemente en Ucrania tiene muy poco sentido si no se ve en un amplio contexto histórico y geopolítico; así que en la búsqueda de un firme entendimiento de los eventos que se están desarrollando, he estado consultando libros de historia. En primer lugar es necesario decir que Ucrania ha sido históricamente parte de Rusia. Se constituyó como “una nación independiente” sólo en nombre a partir de 1991, pero ha sido completamente dependiente de la ayuda externa desde entonces. Y la mayoría de esta “ayuda” no ha sido, al menos, en su mejor interés.
La respuesta corta a por qué EE.UU. ha puesto en acción su descabellado plan para derrocar a Yanukoych recientemente en noviembre, es que el verdadero objetivo es Rusia, quien se interpone constantemente en los planes de dominación mundial de la élite bancaria, cuyo imperio se centra en los EE.UU. La respuesta larga es algo más compleja, pero en el proceso de trabajar sobre ella hemos descubierto sorprendentes precedentes históricos para todo lo que está ocurriendo en la actualidad, y hasta en los mismos fundamentos políticos se vislumbra una respuesta de por qué hacen lo que hacen.
Desde la desastrosa invasión de Napoleón a Rusia en 1812 (y quizá desde antes, si alguien pudiera resolverlo porque el Presidente de Venezuela, Nicolás Maduro, se refirió a “300 años”), han existido esfuerzos sostenidos por parte de los poderes Occidentales por “contener a Rusia”. ¿De dónde proviene este deseo? Bien, en la actual narrativa Occidental en relación a la “agresiva incorporación de Crimea” por parte de Rusia, proviene de la necesidad de “contener el intento de Putin de recrear el Imperio Soviético”, y “evitar que la Rusia de Putin actúe como la Alemania Nazi”.
En el centro de esta narrativa está toda la retórica sobre que la Unión Soviética fue un “Imperio Malvado” del cual Ucrania y otras Repúblicas ex-soviéticas, Asia Central y ex-estados miembros del Pacto de Varsovia en Europa del Este, como Polonia, se liberaron para unirse al Libre Mercado Mundial alrededor de 1990, cuando “el Imperio Soviético colapsó”. Y todo esto, por supuesto, está basado en la narrativa Occidental de que el Comunismo Soviético fue “la raíz de todos los males”, y que tenía que ser erradicado de donde fuera que él se instalara o propagara (o se sospechara que se propagaba) tras la Segunda Guerra Mundial.
De hecho, podemos ir más lejos, pero antes de hacerlo, vamos a considerar en primer lugar la participación del FMI durante el último cuarto de siglo en Europa del Este. El FMI no está apareciendo en escena sólo recientemente con la “muy necesitada inyección de dinero” a la economía ucraniana. Los economistas occidentales, los académicos, banqueros e industriales, han estado, efectivamente, operando desde el terreno en las economías de Europa del Este desde que ellas “recuperaron su libertad al independizarse de Rusia”. Lea este reporte del parlamento ucraniano para hacerse una idea del daño que sufrió Ucrania durante los 90 – su población se redujo en un número mayor a los muertos durante la Segunda Guerra Mundial.
Los préstamos del FMI, generalmente, no están destinados a incrementar las arcas de los países que se suscriben a su “asistencia”; más bien están orientados al pago de los intereses devengados por las deudas de las naciones. A cambio, los suscriptores a estos préstamos mortales reciben “consejos” que deben seguir si quieren el dinero – entregado a cuentagotas – para seguir adelante con respecto a sus deudores y así evitar que sus deudas crezcan aún más. Dichos consejos – “condicionamientos estructurales” en términos técnicos – esencialmente se reducen a: “Vender absolutamente todo… a nosotros”.
Así que no fue el “espontáneo caos del momento” lo que provocó las extendidas calamidades económicas en Europa del Este en los 90. El desastre resultante fue consecuencia directa de la política monetaria y económica impuesta por Occidente sobre la región. Así se pudo observar la miseria extrema de millones de polacos repentinamente impedidos para comprar alimentos que estaban siendo exportados con el único fin de pagar las deudas contraídas – deudas que implicaban indefectiblemente un intercambio por las verdaderas riquezas de esos países, en especial sus recursos naturales y las industrias nacionales.
Rusia también obtuvo su parte de esta “terapia de shock”. Échele un vistazo al capítulo 11 de La Doctrina del Shock de Naomi Klein para ver la auténtica historia de horror de lo que pasó allí (“La Hoguera de una Democracia Joven: Rusia elige la opción Pinochet”). El Pueblo ruso sin embargo no sucumbió al genocidio económico. Para el año 1993, se dieron cuenta de que la única “libertad y democracia” que iban a obtener era, de hecho, una forma extrema de “terapia de shock económica” de la derecha. Ocuparon edificios gubernamentales en Moscú en un esfuerzo por detener el saqueo de su país y restaurar el orden. En medio de un tenso punto muerto, he aquí que “francotiradores desconocidos” aparecieron de la nada y comenzaron a disparar a la gente a la cabeza. Yetsin pensó que las balas estaban viniendo de una facción del ejército atrincherada en la Casa Blanca de Moscú y ordenó a fuerzas leales a él atacar el edificio. Cientos de personas resultaron muertas y, junto con ellas, murió la primera (y última) incursión rusa en la Democracia Liberal Occidental ®.
Así es como la “Mafia de Estado” de la oligarquía “cercana a Yeltsin” apareció. Fueron enteramente criaturas nacidas de los Intereses Financieros de Occidente. No había billonarios en Rusia antes de 1991. Y a través de todo esto, los medios de comunicación occidentales cantaron alabanzas a Rusia puesto que había implementado las “difíciles pero necesarias reformas” que redujo el Estado del bienestar, la base industrial y la población en general. Rusia entonces fue “libre y liberal” y todo fue maravilloso. ¡Ay de nosotros ahora que Putin ha dado la vuelta a la tortilla y Rusia está en posición nuevamente de frustrar la propagación de la Libertad y la Democracia ®! Rusia es una vez más “autoritaria y antidemocrática”, es decir, lisa y llanamente “pura maldad”.
Cuanto buscamos en retrospectiva a través de la historia, encontramos una serie de abruptos desplazamientos de la actitud de Occidente en relación a Rusia, donde esta nación pasa de ser “amiga” a “enemiga” casi de la noche a la mañana. Lo vemos claramente al final de la Segunda Guerra Mundial cuando la Unión Soviética de Stalin pasó de ser “nuestro increíble aliado” a el “nuevo Hitler”, incluso cuando la esfera de influencia de Europa del Este y el Oeste fue discutida a fondo y acordada por las potencias aliadas mientras que duró la guerra (ver La Controversia de Zion de Douglas Reed).
Previo a la Primera Guerra Mundial, Rusia fue “nuestro aliado” a partir de la coalición del “Triple Entente” conformada junto a Gran Bretaña y Francia; para el final de la guerra, se transformó en la “amenaza bolchevique”. Y comprensiblemente Rusia ahora es vehementemente antiimperialista y anticapitalista. Pero menos conocido es el hecho de que los bolcheviques también fueron enteramente criaturas nacidas de los Intereses Financieros Occidentales (ver Wall Street y la Revolución Bolchevique de Anthony Sutton).
A lo largo de la historia del siglo XX, todas o casi todas las acciones de Rusia fueron defensivas en naturaleza. Ahora bien, no pretendo subestimar ninguno de los delitos de sus líderes – de los cuales hay varios, a los países vecinos y a los propios – sino que, en términos de “imperialismo comparado” por decirlo de algún modo, no recuerdo a las milicias rusas a 13.000 Km. de distancia causando “conmoción y terror” y aniquilando en el proceso a millones de personas de otras naciones – personas que, por cierto, no tenían ninguna conexión con el pueblo ruso.
Mackinder y la Teoría del Corazón Continental
Antes del Imperio Norteamericano existió el Imperio Británico, y antes de Zbigniew Brzezinski existió Halford Mackinder. Este gurú académico de Oxford devenido en político fue ostensiblemente un “geógrafo”, aunque también el poseedor de una cierta “diligencia” que lo llevó a ser un hacedor de reyes de Gran Bretaña, en nombre de los Estados de Europa del Este y en detrimento de los imperios caídos de Europa después de la Primera Guerra Mundial. En 1904 Mackinder envió un artículo a la Sociedad Geográfica Real titulado “El pivote geográfico de la historia”, en el cual formulaba la “Teoría del Corazón Continental”, que él mismo, tiempo después, reduciría a esto:
“Quien domine Europa del Este controlará el Corazón Continental; quien domine el Corazón Continental controlará la Isla Mundial; quien domine la Isla Mundial controlará el mundo”. Mackinder, Ideales democráticos y realidad, p.194.
Podrías estar preguntándote ¿qué diablos significan esos términos arcaicos? “Europa del Este” es suficientemente obvio: los Balcanes, Ucrania, Belarús, Polonia, la Rusia “Europea” y los estados Bálticos. El “Corazón Continental” se extiende desde el río Volga hasta el Yangtze y desde el Himalaya hasta el Océano Ártico. La “Isla Mundial”… se lo imagina… es toda la masa de tierra contigua de Europa, Asia, Oriente Medio y África – así que, básicamente, todo el mundo salvo América y Australia. Échele una mirada a su mapa mundial.
Etiquetando a América como la “Isla de la periferia”, y a las islas británicas como las “Islas Exteriores”, Mackinder estaba remarcando el hecho de que eran periféricos al “centro”, la “zona de pivote”, que sencillamente pasa a ser Rusia. Aquí es donde la contribución como geógrafo de Mackinder finaliza, y su contribución como sirviente del imperio comienza. Él entendió hace 100 años que era (y es) una quimera para los administradores de imperios como los actuales de EE.UU. y la Unión Europea (la Alianza del Atlántico) obtener completa dominación sobre la “Isla Mundial” a través de los medios convencionales, simplemente porque las poblaciones y los recursos combinados de la vasta, interconectada y mutuamente dependiente masa de territorios opacarían sus “Islas Periféricas” como Gran Bretaña y EE.UU. Así que ¿qué hacer?
Mientras su propaganda constantemente proyecta “el permanente peligro de Rusia” (y a la vez de otros poderes de Eurasia, pero mayormente de Rusia) como una amenaza global que está presta a romper la contención ceñida sobre ella y tomar el control de la “Isla Mundial” y luego de las “Islas de la periferias”, el verdadero propósito de su “Gran Juego” es “contrarrestar esos factores físicos y tecnológicos que favorecieron la formación de grandes imperios continentales en la masa terrestre de Eurasia” [1].
En otras palabras, dándose cuenta de que fueron naturalmente excluidos del centro de la acción por su posición marginal en las “Islas de la periferia”, ellos se figuraban que la única esperanza de poder establecer un imperio global era organizar periódicamente “escaramuzas destructivas”, manipulando a los países del Corazón Continental poniéndolos unos contra otros, de modo tal que antes de que cualquiera de éstos pueda recuperarse del shock y volverse lo suficientemente fuerte económica y militarmente, se apresurarán a volver a cero la relación entre los pueblos, intentando de este modo que la situación sea favorable para mantener y avanzar en la hegemonía Anglo-Americana.
A propósito, Mackinder estuvo directamente involucrado en el nuevo trazado del mapa de Europa del Este como lo conocemos hoy en día. Participando en la Conferencia de Paz de París al final de la Primera Guerra Mundial a favor de la Oficina de Relaciones Exteriores Británica, directamente supervisó la disolución de cuatro imperios eurasiáticos (el alemán, el austro-húngaro, el otomano y el ruso) en arbitrarios pequeños estados “con el fin de cerrar las puertas de las tierras centrales de Eurasia a los enemigos de Gran Bretaña y mantener un status quo internacional favorable a los intereses de la nación Anglosajona” [2]. Esta es exactamente la misma “lógica” que se sigue en la actualidad.
Por supuesto, esta “lógica” precede a la Teoría del Corazón Continental de Mackinder y nuevas formulaciones han sido “inventadas” desde entonces, pero la mente en la cual surgen tales ideas sigue siendo tan estéril y ajena a la percepción humana normal como siempre. William Engdahl sugiere en La Guerra del Siglo: La política Anglo-Americana del petróleo y el Nuevo Orden Mundial que la teoría del Corazón Continental fue simplemente la más clara explicación del concepto de “balance de poder” que fue “venerado” por la élite británica en el siglo XIX:
La diplomacia británica cultivó [la] doctrina cínica [de balance de poder], la cual dictaba que Gran Bretaña nunca debería mantener relaciones sentimentales o morales con otras naciones como respetables socios soberanos, sino más bien debería obrar únicamente en favor de sus propios “intereses”. Las alianzas estratégicas británicas fueron dictadas estrictamente por lo que ellos determinaron en un período dado que podría servir mejor a sus propios “intereses”.
Esta forma paramoralista y psicopática de ver el mundo nos muestra a las claras el lenguaje dominante de la “diplomacia” y las relaciones internacionales – “el Gran Juego”, “el Gran Tablero de Ajedrez”, “el balance de poder”, “los intereses especiales”, etc… Esto no significa que todos los países y todas las alianzas mundiales perciben el mundo en estos términos. Ellos ciertamente tienen que responder a veces como si estuvieran envueltos en un juego de ajedrez geopolítico, pero esto suele deberse a que “el Juego”, como tal, es impuesto a ellos por la dominación de Occidente. Tome nota, por ejemplo, de Putin menospreciando la jerga diplomática y describiendo su asombro en relación a los juegos mentales de occidente en una conferencia de prensa tras el golpe de Estado armado en Kiev en febrero:
“La lengua de los diplomáticos, como sabemos, está allí para ocultar sus pensamientos. [...] A veces siento que en algún lugar cruzando el charco, en Norteamérica, hay gente sentada en un laboratorio conduciendo experimentos, como con ratas, sin en realidad entender las consecuencias de lo que ellos están haciendo. ¿Por qué necesitan hacer esto? ¿Quién puede explicarlo? No hay ninguna explicación en absoluto para esto”.
Lo que nos permite ver la “Teoría del Corazón Continental” – y similares formulaciones como la “Teoría del Juego” – ideada por la mente psicopática, es un sentido del complejo insular eterno de las élites de Occidente. Esto puede verse claramente cuando acusan a Eurasia o a otros de todas las cosas que ellos mismos hacen, y de poseer “el mal” que ellos mismos padecen: ese insaciable impulso por dominar absolutamente todo. El hecho mismo de que existan ciertas personas en este planeta quienes ven el mundo de este modo megalomaníaco, es lo que da lugar a este “Gran Juego” y el metódico esfuerzo por dominar y controlar el planeta entero. Sí, es psicopático, y es conducido por la codicia ciega y por sea cual sea la forma en que sople el viento en ese momento, pero también hay un método para su locura. Si pudieran, colonizarían otros mundos también.
Pero no hace falta que me crea a mí…
El mundo esta dividido casi en su totalidad, y lo que queda está siendo dividido, conquistado y colonizado. Pienso en esas estrellas que vemos sobre nuestras cabezas cada noche, esos vastos mundos a los que nunca podremos llegar. Anexaría los planetas si pudiera, con frecuencia pienso en ello. Siento tristeza al verlos tan claros y aún tan lejos. Cecil Rhodes
Mientras tanto, quizá el lector quiera escuchar nuestra entrevista a Eric Wallberg en el <SOTT Talk Radio del último domingo. Autor de Imperialismo posmoderno: Geopolítica y el Gran Juego, pienso que Wallberg ha hecho un buen trabajo dándole sentido a la “geopolítica” y sobre cómo este imperio mundial tomó forma en los últimos 150 años más o menos.
Notas
1. “Geopolítica, Federalismo, y Defensa Imperial: Halford Mackinder y Europa del Este, 1919-20″, artículo presentado en “Europa Central y del Este en la política mundial después de Versalles: Hacia una Nueva Historia Internacional”, Universidad de Oxford, Facultad de Historia, 4-5 de Octubre del 2013
2. Ibid.
* Niall Bradley es editor de Sott.net desde 2009.
Fuente: El Espía Digital
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mercredi, 14 mai 2014
Alemania y China edifican la nueva ruta de la seda a través de Rusia: ¿la troika del siglo XXI?
por Alfredo Jalife-Rahme
Ex: http://paginatransversal.wordpress.com
A diferencia de Alemania y Rusia, la prensa china ha otorgado mucho vuelo a la “nueva ruta de la seda”: un proyecto geoeconómico de primer orden de Pekín que lo conecta geoeconómicamente con Berlín y Moscú, pero que, a mi juicio, tiene un transcendental trasfondo geopolítico (emsnews, 30/3/14). Durante su visita al emblemático puerto alemán de Duisburgo –el mayor puerto interno del mundo en la región siderúrgica y comercial del Ruhr, además de ser la encrucijada de transporte y logística de Europa–, el mandarín chino Xi Jinping exhortó a construir el cinturón económico de la ruta de seda.
Mientras Estados Unidos (EEUU) realiza cuentas alegres con los dos brazos de sus ominosas tenazas geopolíticas/geoeconómicas –tanto de la Asociación Transpacífico (ATP) como de la Asociación Trasatlántica de Comercio e Inversión (TTIP, por sus siglas en inglés), los cuales supuestamente captarían las dos terceras partes del comercio global–, las tres grandes geoeconomías de la proyectada “nueva ruta de la seda” conectarían a la hoy segunda geoeconomía global, China –a punto de desbancar a EEUU–, Alemania (primera en Europa y la cuarta a escala global) y Rusia (octava economía global).
La osadía geoeconómica/geopolítica del mandarín chino puede acelerar los planes de guerra de EEUU y Gran Bretaña, ya que ha sido un axioma inmutable de la geopolítica anglosajona desde sir Halford Mackinder (creador conceptual de la OTAN), en el intermezzo de las dos guerras mundiales a inicios del siglo XX: impedir a cualquier precio una alianza entre Alemania y Rusia en Europa. Hoy China y Alemania están conectadas por la red ferroviaria internacional Chongqing/Xinjiang/Europa.
Según Xinhua (28 y 30/3/14), la red ferroviaria “Yu Nueva Europa”, bautizada como la “nueva ruta de la seda”, se ha convertido en la “más importante ruta de comercio del mundo (¡supersic!) al conectar la relevante metrópoli sur-occidental de Chongqing (China) con Duisburgo”, que entró en operación en 2011 y recorta cinco semanas de transporte marítimo a sólo dos –lo cual fue seguido en 2013 por la conexión ferroviaria de cargo de Chengdu (capital de Sechuan y santuario de los legendarios Pandas)/Lodz (Polonia) que atraviesa Kazajistán, Rusia y Bielorrusia: mercados emergentes donde pasa la ruta de carga, que toma 12 días de transportación (http://www.alfredojalife.com/?p=1075 ).
Se vaticina que China se convertiría en el mayor socio comercial de Alemania en los próximos cinco años, cuando los principales socios de Berlín, tanto Francia como EU, “carecen de un poderoso potencial de crecimiento”.
En medio de las sanciones de Occidente a Rusia, la prensa iraní destaca el acercamiento de China con Alemania, publica una entrevista con el investigador estadunidense-alemán William Engdahl, muy versado en geopolítica de los energéticos, las finanzas y los alimentos, además de ser catedrático de universidades en China y Alemania (http://www.presstv.ir/detail/2014/04/06/ 357386/china-uses-economy-to-avert-cold-war/). A juicio del entrevistador iraní, el presidente chino, Xi Jingping, dio un golpe maestro de “diplomacia económica” para contrarrestar el “esfuerzo de la facción neoconservadora de Washington para propiciar una nueva confrontación entre la OTAN y Rusia”.
Para Engdahl, la proclama de Xi en Duisburgo comporta “implicaciones asombrosas de crecimiento económico en Eurasia”. Resulta y resalta que Alemania y China representan “dos locomotoras económicas” a cada lado de la ruta de la seda y rememora que el término de “ruta de la seda” describe “la antigua ruta comercial y cultural entre China, Asia Central y el Sur de Asia, Europa y Medio Oriente, que fue creada durante la dinastía Han, 200 años aC”.
Tanto la “ruta de la seda económica” como la “ruta de la separada seda marítima (sic)” fueron mencionadas por Xi durante la tercera sesión plenaria del Partido Comunista chino. Para Xi la ruta euroasiática representa una “prioridad estratégica”, ya que “China necesita encontrar nuevos mercados de exportación y preservar los existentes, así como disminuir las brechas de desarrollo entre las áreas costeras bien desarrolladas como Shanghai y la parte menos desarrollada al interior del país”, lo cual servirá para “preservar la estabilidad al interior de China y en su vecindad”.
La provincia efervescente de Xinjiang (China) se encuentra a lo largo de la ruta de la seda, donde prevalecen los islámicos uigures: centroasiáticos de origen mongol.
Engdahl destaca que “el camino del corredor de la nueva infraestructura pasa por Rusia (¡supersic!)”, por lo que “no existe alternativa económica” y hace inevitable la profundización de la cooperación entre Alemania y Rusia y, por ende, de China con los dos. A Engdahl no se le pasa por alto que una semana antes de su periplo por varios países de Europa, Xi recibió en Pekín al príncipe heredero de Arabia Saudita, Bin Abdulaziz Al Saud, a quien invitó unirse en la construcción del cinturón económico tanto de la ruta eurosiática de la seda y como de la “ruta marítima de la seda” del siglo XXI que promuevan la “conectividad del transporte y la cultural”.
Llama la atención que Xi siempre acompañe la cuestión cultural en sus intercambios comerciales, como dejó entrever en su histórica visita a Yucatán: el “espíritu de Chichen Itzá”. El mandarín chino no deja nada al azar y, al unísono de su primer ministro, ha realizado visitas a varios países centroasiáticos a lo largo de la ruta de la seda: Turkmenistán, Kazajistán, Uzbekistán y Kirguizistán.
La elusiva estabilidad en Asia Central será fundamental para el éxito de la nueva ruta de la seda que comporta una propuesta visionaria y muy ambiciosa de cinco puntos del Xi: 1) la cooperación económica conjunta (¡supersic!); 2) el fortalecimiento de las conexiones de ruta para construir un gran corredor de transporte del Pacífico al mar Báltico y de Asia central al océano Índico (¡supersic!); 3) la facilitación comercial mediante la eliminación de barreras comerciales; 4) el fortalecimiento de la cooperación monetaria (¡supersic!), lo cual, a mi juicio, desplazaría gradualmente al dólar e impulsaría al renminbi chino, la rupia de India y al euro “alemán”, y 5) el estrechamiento de las relaciones de sus poblaciones: 30 mil (¡supersic!) miembros del Consejo de Cooperación de Shanghai estudiarán en las universidades chinas en los próximos 10 años.
Detrás de la decisión de China de enfocarse en dirección de su “occidente”, se encuentra un componente mayúsculo de seguridad, a juicio de Engdahl, cuando China es “muy vulnerable a la interrupción del estrecho de Malaca, donde pasa 85 por ciento de sus importaciones que incluyen 80 por ciento de sus necesidades energéticas”.
Con la mirífica “nueva ruta de la seda”, en sus componentes terrestre y marítimo, China intenta dar la vuelta al virtual bloqueo del estrecho de Malaca.
¿Dejará la dupla anglosajona, muy versada en balcanizaciones y desestabilizaciones, prosperar el eje euroasiático tripartita Berlín-Moscú-Pekín, que puede definir el nuevo orden multipolar?
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lundi, 12 mai 2014
US Presence in Eurasia and Its Impact on Security and Military Arrangements of This Region
US Presence in Eurasia and Its Impact on Security and Military Arrangements of This Region
Introduction
Four major components delineate the overall security approach that the United States has adopted in its international relations. They include recognition of the enemy and the risk posed by “others” (including the former Soviet Union, Communism, Muslims, China, and so forth), geopolitics, strategy, and realism.[1] These components have been highlighted by a great number of experts in international relations.[2] They construct a framework for the United States’ international relations in which such principles as the definitive existence of the enemy and the need to confront it on the basis of the formulated laws of the United States and the West, in general, create the bedrock for the establishment of relations with other countries.[3] At the present time, the United States, in particular, and the West, in general, are moving their strategic focus toward the main heartland of the earth, or Eurasia. However, in its core, this sensitive region is host to two major perceived enemies of the United States, i.e. China and Russia, as well as smaller enemies, including India and the World of Islam.
Eurasia accounts for more than 70% of the population, gross national product (GNP), and economic exchanges of the world.[4] This region also contains what is being described in economic and security arguments as the new Silk Road. It is also home to different routes used for economic exchanges, transfers of energy, and the establishment of security, as well as promoting cultural and tourism exchanges, especially with Asia tourism as its main axis.[5] In view of the specific conditions that currently govern this region, it is expected in less than 10 years from now to become the main focus of international politics and take the center stage in future political conquests by the West.
US Presence in the Region: Reasons and Tools
The Eurasian region has been gaining in importance due to a variety of reasons. These reasons can be divided into the three main categories of economics, military – security (including strategic and geopolitical), and the international environment. Here is a list of the reasons behind this and the tools being used to promote the US presence in Eurasia:
1. BRICS: The group of countries known as BRICS (Brazil, Russia, India, China, and South Africa) is considered to be one of the most securitized areas of political economics in the world, as its member states are collectively expected to account for 20% of the economic output of the world during the next 20 years. Three of the countries that constitute the BRICS group, i.e. India, China, and Russia, are located in Eurasia.[6]
2. Oil reserves: The United States has started to boost its domestic oil and gas production. As a result, it will have no need to import exogenous oil in the future and, as a result, future fluctuations in global energy prices will not be able to have a rapid and direct impact on the US economy.[7] As a result, the United States will have a winning trump card in its hand and will certainly use it against the European Union and China.
3. NATO: Continued expansion of the North Atlantic Treaty Organization (NATO) into Eurasia will further increase the influence of the United States in the heartland of the world and, thus, pave the way for an increased military presence of the United States and the European Union in this region.
4. Islamism: After Samuel Huntington and a number of other Western thinkers offered their theories in the 1980s about the ideological threats posed to Western civilization by Islam and other Eastern rites and religions, especially the Chinese Shinto[8], the West, in general, and Europe, in particular, started to pay more attention to this part of the world. As a result, the Western countries have been waging military conflicts in the Middle East while getting engaged in an economic confrontation with the countries of East Asia. The popular uprisings in the Arab world have led to the establishment of national states in many Islamic and Arab countries in the Middle East and triggered new waves of the institutionalism of political Islam. Therefore, at the moment, the modern and secular states in Eurasia are not solely faced with the liberal-democratic model of the West, but see in front of them a complete set of various models of governance. The political developments that followed the Arab Spring and, finally, the crisis in Syria have shown that instrumental use of religious radicalism can work as a double-edged sword that may even target the national interests of the European countries as well. This is why the West has been making revisions in its previous plans to use fundamentalism against China in the Eurasian region.
5. Russia: The ability that Russia has for knocking major international equations off balance, especially in continental Europe, has caused that country to be perceived by the West as a major threat against the new international order.
Military and Security Issues in Eurasia
The United States implements its supervision over various countries in the world through an integrated network of military bases and their related facilities that are scattered all across the globe. The United States is currently running 737 bases in which its Air Force, naval forces, and the US Army, as well as Washington’s intelligence and espionage activities, are managed throughout the world.[9] On the whole, a total of 255,065 US military personnel are currently deployed to various countries. In Eurasia, the United States is running operational bases in the Middle East, Central Asia, Indonesia, the Philippines, and Japan. Most of these bases are used for the purpose of espionage activities and collecting intelligence. The largest portion of the US’ military forces outside the United States is stationed in Washington’s military bases in Southeast Asia. In Central Asia, about 1,000 people are now posted at the US airbase in Manas(Kyrgyzstan), and 38 people are manning the US’Krtsanisi base in Georgia.
As put by the secretary of the World Peace Council (WPC), in Central Asia, the raison d’être for the establishment of the United States’ military bases is not to use them simply to achieve Washington’s military goals or directly intervene in other countries. These bases, on the other hand, have always been used to promote the economic and political goals of the capitalistic system that rules the United States of America, he added. The American companies, as well as the US administration, have shown keen interest in the establishment of a safe corridor for the transfer of oil from US-controlled reserves in order to guarantee that they will be taken advantage of in the long run. They have shown this interest by embarking on the construction of oil and natural gas transfer pipelines which are supposed to carry oil and gas resources of the Caspian Sea and Central Asia through Afghanistan and Pakistan onwards to the Arabian Sea. This region (Central Asia and Caspian Sea) is home to more than 6% of the proven oil reserves of the world, as well as about 40% of global natural gas resources.[10]
The distribution of the US military bases in the region is such that they have practically surrounded the Middle East region. Situated at the center of that siege is the Islamic Republic of Iran as the heartland of the Middle East. This deployment of forces is currently moving toward the mainland of Russia and China. If the existing US military bases in Eastern Asia were added to the above list, we would see that the US military has actually laid siege to an entire region, that is, Eurasia, which contains all the modern energy transfer and economic routes. The US Navy has also been used to support this siege.
Global Defense Expenses
The highest level of defense expenses in the world can be seen in the North America region, which accountsfor 42% of the total defense expenses in the world. Russia and Eurasia collectively account for only 4.4% of the world’s defense expenses.
Graphical representation of global defense expenses sorted by regions in 2013 (the military balance, 2013)[11]
North America 42%
Europe 17.6%
Russia and Eurasia 4.4%
Asia & Australia 19.9%
Top Countries of the World in Terms of the Number of Military Staff
In terms of the number of military personnel, China, the United States, India, North Korea, Russia, South Korea, Pakistan, Turkey, and Vietnam are the top nine countries of this ranking in the world. Also, in terms of the total number of military personnel, China ranks the first with a wide margin as compared to the next eight countries on the list. China is followed by the United States and India, which have almost similar numbers of military personnel and respectively rank the second and third in this regard.
According to figures released by the Central Intelligence Agency (CIA), the United States is credited for having the world’s largest military budget, which accounts for about 48% of the total money spent on military affairs in the world. According to the latest figures, the total annual military budget of the United States stands at $711 billion.
The Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) has announced that the United States, China, Russia, Britain, Japan, India, France, Germany, Italy, and Saudi Arabia are the world’s ten top countries in terms of the volume of their military budgets. However, the United States is still far ahead of the other countries in terms of military spending, as its military budget is four times higher than that of China and more than total military budgets of the next nine countries that succeed the United States on this list. Of course, the United States has been trying to reduce its military budget in recent years as a direct result of the budget deficit that has hit the country during the past few years. On the other hand, major European military powers such as Italy, France, and Britain have been also reducing their military budgets as well. On the contrary, however, the military spending in China has moved in an opposite direction to major global trends between 2011 and 2012. As a result, it has increased about 8% during that period and has risen more than 47% since 2008. The military budget of China saw an increase of 10.7% in 2013 to hit $119 billion. The country’s military budget had already seen an 11% increase in 2012 as well.[12]
New Military and Security Arrangements in Eurasia
A. Underlying Advantages of Big Regional Armies
The sharp increase in the military budgets of China, Russia, and other Asian countries is not only due to an economic factor, but it is also an outcome of their threat perception of their immediate neighbors. Another important factor that has prompted these countries to increase their military spending is the presence of superpowers, in addition to NATO forces, in their surrounding environment.
It should be noted that NATO and American forces rely more on naval and air forces, which are in turn backed by marine and land bases. Also, according to a prominent theory of international relations, one of the main reasons behind the rise of the Western powers since the 1400s has been the expansion of their naval forces and the subsequent rise in their power and ability to conquer new colonies. This was firstly true about the Netherlands, Portugal, Spain, and Britain, followed by the United States, which greatly expanded its military might following the end of World War I. As a result, marine geopolitics has played a great role in the expansionist efforts of these governments. Therefore, in order to compare the military and strategic powers of different countries, especially with a futuristic approach, most analyses focus on the historical background of these countries and the tools that they use to enforce their maritime power.
It should be noted that during the recent wars it has waged in the region, the United States has scored military victories through the efficient use of its powerful Air Force, which enjoys strong logistical support, as well as the behind-the-scenes support of its advanced intelligence and espionage facilities and equipment. It was due to this heavy reliance on the Air Force that the US Army did not have to deploy infantry forces to engage in land wars. The US Air Force, for its part, is supported by the country’s naval ships and destroyers, which are positioned in free waters, as well as in common territorial waters and air bases. It also has the advantage of using advanced and heavy military equipment in its operations. It is well known that the American military is quite capable of scoring rapid victories in wars, but is not similarly capable of winning in peace, meaning that it is not capable of maintaining the territories it has conquered.
At the same time, the Russian and Chinese armies are more focused on land forces and, therefore, enjoy powerful infantry forces, as well as special equipment that has been engineered to perform well in land wars on both large and small scales (including guerrilla warfare). The main advantage of the Russian army is its extensive use of missile technology, which has posed a serious challenge to the military might of rival countries by producing some of the most modern air defense weapons. The main advantage of the US military is the use of integrated intelligence and reconnaissance systems which provide the ground for better management of the war theater. More than anything else, China is known for the great number of its military forces. As a result, and due to the renovation of the Chinese army and its equipment in recent decades, the country has been rising as a serious military force at the global level during the past years.
B. Reliance on the Navy
The Eurasian regional powers’ increased attention to the seas has been quite evident. There has been remarkable competition and differences between Japan and China over adjacent seas and disputed islands. Such competition and disputes have also existed between Japan and Russia, Russia and China, and among the Southeast Asian Tigers (which include South Korea, Singapore, Malaysia, and Indonesia). Military experts and analysts of geopolitical issues are of the opinion that the extensive military activities by the powerful Chinese Navy in the South China Sea, as well as in the East China Sea, which contains the islands that are disputed with Japan, South Korea and Taiwan, have prompted the United States to send more naval forces to this restive part of the world. The new tug of war between the two military superpowers of the world, i.e. the United States and China, has turned the Southeast Asian waters into a live and permanent exhibition of both countries’ naval forces.
During the past two decades, China has taken great strides to strengthen its national army, especially its naval forces, so that the Chinese Navy is now among the most powerful naval forces in the world.
Many analysts are now concerned that the US effort to establish its domination over the entire Southeast Asia region and the rivalry that exists in this regard between Washington and Beijing will finally lead to escalation of the situation in that region and even end in all-out naval warfare.
C. Regional Powers and Role of Regionalism
Modern international relations are more and more moving toward regionalism. The main outcome of this trend in Eurasia has been the increasing importance of regional powers. Apart from Russia and China, which have been established as dominant powers in this region, the roles played by such countries as India, Pakistan, Iran, and Turkey should not be easily ignored. The promotion of regionalism in Eurasia will be characterized with a dominant role for Russia as the main regional hegemonic power, which will also play a very important role in the formation of regional alliances. Iran will also play a prominent security and anti-security role, especially through the challenge that it poses to this regional hegemonic power, as well as to other regional and transregional hegemonic powers.
The regional role played by China has gone well beyond a purely economic role and has taken on serious security and military aspects, especially following the establishment of Shanghai Cooperation Organization (SCO). On the whole, regional countries will move toward the conclusion of a collective regional security treaty[13], which was previously hoped to be negotiated within the framework of the SCO. However, this organization has been already challenged by Russia and Turkey. Russia is of the opinion that a “collective security treaty” should be aimed to serve as a counterbalance to NATO. Unlike the SCO, which is characterized by the dominant role of China and is being managed according to this pattern, such a proposed security treaty would be based on the regional influence of Russia.[14]
In the meantime, the political activities of another major regional power, namely, Turkey, should not be ignored. Using various means, Turkey is trying to increase its influence on the geopolitical arrangement of Eurasia. Following the rise of the idea of Neo-Ottomanism, Turkey has been trying to organize its regional and transregional plans and strengthen them by encouraging the signing of pacts among various states.[15] The establishment of the Organization of the Eurasian Law Enforcement Agencies with Military Status in 2013, which has Turkey, Kyrgyzstan, the Azerbaijani Republic, and Mongolia as its members; the establishment of the Cooperation Council of Turkic Speaking States in 2009, whose members are the Azerbaijani Republic, Kazakhstan, Kyrgyzstan, and Turkey; as well as the introduction of the Eurasia Army, which includes the military forces of the Azerbaijani Republic, Turkey, Kyrgyzstan, and Mongolia, and which is supposed to replace the Association of the European and Mediterranean Police Forces and Gendarmeries with Military Status, are among the major efforts made by Turkey in this regard.[16]
On the whole, Eurasia will experience a remarkable spurt in the military and security fields during the next decade. A collection of economic, military, and security forces have come together in this region, which is also seeing an increasing presence of the superpowers as well. The rise of the Eastern powers has also drawn more attention to the revival of the cultural and historical identities of the countries located in this region and, therefore, this region is expected to become a focus for international attention in the near future. Islamism, Orientalism, traditionalism, Indigenism, fundamentalism, native nationalism, and emerging identities, in addition to the continued growth of the middle class in the Eurasian countries, have given, and will continue to give, birth to powerful social and political currents. From the military and security viewpoints, under the influence of these issues and historical events, and as a result of the experiences gained in the past few decades, major regional powers such as the governments of Russia and China, as well as other regional powers like India, Turkey, and Iran, will be playing a more prominent role compared to the past and this will increase the need for the establishment of new regional security treaties.
[1]Dalby, Simon. American security discourse: the persistence of geopolitics. Political Geography Quarterly, Volume 9, Issue 2, April 1990, p. 171-188
[2]Acharya, Amitav, The Relevance of Regions, ASEAN, and Western IR’s false universalisms, August 10, 2011, www.theory-talks.org/2011/08/theory-talk-42.html; Grovogui, Siba.IR as Theology, Reading Kant Badly, and the Incapacity of Western Political Theory to Travel very far in Non-Western Contexts. August 29, 2013. www.theory-talks.org/2013/08/theory-talk-57.html
[3]Xuetong, Yan. Chinese Realism, the Tsinghua School of International Relations, and the Impossibility of Harmony. November 28, 2012. www.theory-talks.org/2012/11/theory-talk-51.html
[4] Brzezinski, Zbigniew. (1997) Geostrategy for Eurasia, 76 Foreign Affairs. p. 50
[5]Hosseini, S. M., New Silk Roads, Policy Paper; Institute for Humanities Research affiliated with Academic Center for Education, Culture and Research; 2011
[6] Jerry Cohen, Benjamin. Currency Wars and Reviving the ‘Political’ in International Political Economy. 5.9.2008. www.theotytalk.org
[7]Sieminski, Adam . International Energy Outlook . EIA, July 25, 2013
[8] Huntington, Samuel, Clash of Civilizations Theory: Huntington and His Critics, translated by MojtabaAmiriVahid, Tehran, Ministry of Foreign Affairs, 2005
[9]Dismantling the Empire: America's Last Best Hope (American Empire Project), Metropolitan Books, 2010
[10]www.yjc.ir/fa/news/4291513; Dufour, Jules. The Worldwide Network of US Military Bases, The Global Deployment of US Military Personnel. Global Research, December 24, 2013. www.globalresearch.ca/the-worldwide-network-of-us-military-bases/5564
[11] The Military Balance, 2013
[13]Allison, Roy. Regionalism, Regional Structures and Security Management in Central Asia.International Affairs. Volume 80, Issue 3, May 2004. pp 463-483
[15]Hosseini S. M. et al, European Union in Foreign Policy of Turkey under Justice and Development Party; Central Eurasia Research Center, Fall and Winter 2012-2013, pp. 21-38
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dimanche, 20 avril 2014
Une alliance pour l’endiguement du pouvoir mondialiste
CHINE, RUSSIE, EUROPE
Une alliance pour l’endiguement du pouvoir mondialiste
Auran DerienEx: http://metamag.fr
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samedi, 19 avril 2014
Sommaire TP Mag n°59
Sommaire: "Terre & Peuple Magazine", n°59
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jeudi, 03 avril 2014
Énergies : vers un contrat russo-chinois de fourniture de gaz?
Énergies : vers un contrat russo-chinois de fourniture de gaz?
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lundi, 18 novembre 2013
NATO’s Terror Campaign in Central Asia
NATO’s Terror Campaign in Central Asia
In this age of manufactured terror, one of the most vital regions on the global chessboard is also an area that few in the West know anything about: Central Asia.
This geostrategic and resource-rich area on the doorstep of China and Russia finds itself in the middle of an all out terror campaign. But, as key national intelligence whistleblowers are pointing out, these terrorists are working hand-in-glove with NATO.
This important GRTV Backgrounder was originally aired on Global Research TV on March 14, 2013.
Ever since the staged false flag attacks of 9/11, the US government and its complicit corporate media have focused their attention on fighting the shadowy, all-pervasive, all-powerful, ill-defined and undefeatable “Al Qaeda” enemy that is supposedly menacing the US and its allies at home and abroad. The term “Al Qaeda” of course is merely a cipher for “excuse to invade.” In the case of Afghanistan, for instance, the US used the threat of Al Qaeda as the excuse for their 12 year long invasion and occupation of the country. In Libya and Syria, the US and its allies are supporting those same self-described Al Qaeda-affiliated fighters. The ruse has long since become obvious.
Less obvious, then, because it has been taking place completely under the radar of media attention, is another front in the so-called war on terror: Central Asia and the Caucasus region. Encompassing the region surrounding the Black Sea and the Caspian Sea, this area has long been identified as perhaps the most geostrategically vital part of the globe. It provides access to the exceptionally rich Caspian oil and gas deposits, hosts the “New Silk Road,” a vital trade route between China and Europe, and sits on the doorstep of China and Russia. And it just so happens to have a terrorist problem.
At first blush, it may seem odd that in this “age of terror” the American population has been told so little about the growing terrorist insurgency in Central Asia and the Caucasus. But when examined in the light of regional geopolitics, this deafening silence makes perfect sense.
Indications of how and why this region is so important come from numerous geostrategists, including Zbigniew Brzezinski, Obama’s acknowledged mentor and a key advisor to his administration. In his 1997 book, The Grand Chessboard, Brzezinski identified the Central Asian / Caucasus region as part of a larger area he called “The Eurasian Balkans.”
The countries in this region, he wrote, are “of importance from the standpoint of security and historical ambitions to at least three of their most immediate and more powerful neighbors, namely, Russia, Turkey, and Iran, with China also signaling an increasing political interest in the region. But,” he continued, “the Eurasian Balkans are infinitely more important as a potential economic prize: an enormous concentration of natural gas and oil reserves is located in the region, in addition to important minerals, including gold.”
Brzezinski knew very well what he was writing about. As National Security Advisor under President Carter, he had overseenOperation Cyclone, the US government’s since-declassified plan to arm, train and fund Islamic radicals in Pakistan and Afghanistan to draw the Soviet Union into a protracted war in the region. This, famously, led to the foundation of what became known as Al Qaeda in the 1980s, a point that Brzezinski has since admitted and even bragged about, claiming that the creation of a “few stirred up Muslims” helped to bring down the Soviet Union.
It is no surprise, then, that Brzezinski went on to predict in his 1997 book that the first major war of the 21st century would take place in this region, which is exactly what happened with the NATO invasion of Afghanistan in 2001. And it is also no surprise that even NATO’s hand-picked Afghan President, Hamid Karzai, is now openly accusing the US of supporting the Taliban in the country to convince the public that they will need US protection after the planned troop withdrawal date in 2014.
Global Research contributor and Stop NATO International Director Rick Rozoff appeared on the Boiling Frogs Post podcast in 2011 to discuss this region and the overlap between NATO’s strategic interests and Islamic extremism.
It has long been understood that the terror operations in Chechnya and other key parts of the Central Asia and Caucasus region have been supported, funded and protected by NATO to help destabilize the region surrounding their main geopolitical rivals, Russia and China, in an operation very similar to Operation Cyclone in the 70s and 80s. This has, until now, remained mostly within the realm of speculation. But in a recent groundbreaking series of interviews on The Corbett Report, FBI whistleblower Sibel Edmonds has confirmed that this is, in fact, exactly what is happening.
If it is true that the people perish for lack of knowledge, perhaps it is nowhere more true than in the phoney, NATO-created war of terror. Without the understanding provided by Edmonds and others in identifying the Central Asia / Caucasus terror campaign as a NATO proxy war, the entire concept of Islamic terrorism becomes inscrutable to geopolitical analysis.
As this information will never be disseminated by the complicit corporate media, it is vitally important that the people take this task into their own hands by sharing this information with others and contributing to the analysis of the terror campaign being waged in the region.
The seeds of the next great world conflict are being sowed in Central Asia, on the doorstep of Russia and China, and regardless of whether or not this conflict, too, is being manipulated and managed behind the scenes, the lives of countless millions hang in the balance of the specter of that all-out war. Only an understanding of NATO’s active complicity in fostering and protecting these Muslim extremists can help break the tool of propaganda by which they will try to convince their population to acquiesce to such a war.
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lundi, 11 novembre 2013
“Rusia es la Tercera Roma”
El 16 de octubre de 2013 se publicaba esta entrevista en el prestigioso medio italiano BARBADILLO, laboratorio di idee nel mare del web. Alfonso Piscitelli entrevistaba a Adolfo Morganti, presidente de la asociación italiana IDENTITÀ EUROPEA, que estudia y promueve la construcción de una Europa fiel a sus raíces clásicas y cristianas. El tema central que aborda la entrevista es Rusia, pero la cultura del entrevistador y del entrevistado logran que sea todo un diálogo ameno y provechoso. Hemos creído oportuno traducirla y publicarla en RAIGAMBRE para el público hispanohablante.
La asociación Identità Europea tiene en los históricos Franco Cardini y Adolfo Morganti, editor del “Il Cerchio”, a sus exponentes más importantes. Hace años que promueve iniciativas que reclaman una reflexión sobre las raíces del continente europeo (raíces clásicas y cristianas) y sobre su destino. Recientemente “Identità Europa” ha organizado en San Marino un Congreso sobre “Europa en la época de las grandes potencias, desde 1861 a 1914”, en el ámbito de ese discurso se ha abordado también la naturaleza compleja de las relaciones entre Italia y Rusia. Replanteamos el argumento a menudo descuidado por los historiadores contemporáneos, con el presidente de Identità Europea, Morganti.
Alfonso Piscitelli.: En la segunda mitad del XIX se articulaba una red compleja de alianzas entre naciones europeas continentales: la Triple Alianza (Alemania, Austria, Italia) y por un cierto tiempo el Pacto de los Tres Emperadores (Alemania, Austria, Rusia). ¿Fue el intento de superar los nacionalismos en orden a una cooperación continental?
Adolfo Morganti: Era la tentativa de superar los límites y los conflictos cebados por el nacionalismo jacobino, pero al mismo tiempo eran fuertes las tensiones estratégicas que se localizaban en el área balcánica con Rusia, que patrocinaba los movimientos nacionalistas del pueblo eslavo y Austria que contenía estas pulsiones subrayando el aspecto supranacional del Imperio de los Habsburgo. Sarajevo no fue una sorpresa, como localización del foco de la primera guerra mundial.
A. P.: E Italia, ¿cómo se movía sobre el plano internacional?
A. M.: Todos conocemos el impulso profundo que el arte italiano dio a Rusia: un impulso evidente en San Petersburgo. Menor fue la intensidad de las relaciones marítimas entre Italia y el Mar Negro, que han plasmado la estructura económica misma de aquellas regiones. Sobre el plano diplomático, después de la intervención piamontesa en la Guerra de Crimea, las relaciones con Rusia indudablemente tenían que recuperarse: en efecto, por largo tiempo, Rusia representó algo extraño y distante, en los mismos años en los que Italia establecía una alianza con Austria y Hungría.
A. P.: Con el enemigo por excelencia de la época del Risorgimento [Austria].
A. M.: Más tarde, con el viraje que supuso 1914, obviamente la situación cambió las tornas: los rusos vinieron a ser aliados en el curso de la Primera Guerra Mundial, pero las relaciones gubernamentales y diplomáticas no fueron tan frecuentes y orgánicas como lo fueron, en cambio, las relaciones económicas.
A. P.:: ¿Crees que hoy Rusia deba ser incluida en la identidad europea, a la que alude el nombre de tu asociación?
A. M.: Con seguridad, la parte europea de Rusia debe ser considerada un elemento importante en el discurso sobre la Europa contemporánea. A partir de su conquista de Siberia, relativamente reciente, Rusia ha adquirido una vocación más amplia: la de Eurasia; pero Europa es impensable sin su área oriental, así como la identidad cristiana del continente es impensable sin contemplar el papel de la ortodoxia. Rusia, por una parte es Europa y reconocida como tal (y desde un punto de vista existencial hoy defiende los valores europeos incluso más que muchos estados de la Comunidad Europea), por otra parte, se atribuye una misión y una identidad que rebasa los confines de la misma Europa.
A. P.: El diálogo ortodoxo se ha reanudado a lo grande en los años sesenta con Pablo VI, con la recíproca retirada de excomuniones y el abrazo con el patriarca Atenagoras.
A. M.: Generando entusiasmos y resistencias a las dos bandas: resistencias que en el ámbito ortodoxo amenazaron con producir un cisma, que más tarde se hizo realidad.
A. P.: Y el hecho de que Juan Pablo II fuese un eslavo, un polaco (no extraño al “humus cultural” del nacionalismo polaco), ¿ha facilitado o ha creado alguna fricción y malentendidos entre las dos partes?
A. M.: Ciertamente, cuando la primera jerarquía católica de la Rusia post-soviética fue elegida por Juan Pablo II, la presencia de prelados polacos fue relevante y esto creó notables problemas de coexistencia con los ortodoxos. La misma acción de los franciscanos en Rusia era vista como una fuerza de penetración católica en el área del cristianismo ortodoxo. Ahora, con el cambio de jerarquía, en que la presencia de Italia está representada autorizadamente por el actual Obispo de Moscú, estos problemas casi se han disuelto.
A. P.: Si recuerdo bien, fue Ratzinger quien determinó una nueva relación, promoviendo el cambio de jerarcas.
A. M.:: Exactamente.
A. P.: Un recordatorio siempre es útil… ¿por qué se originó y por qué persiste la división entre cristianos católicos y cristianos ortodoxos?
A. M.: Hay toda una serie de diferencias dogmáticas que dividen a católicos y ortodoxos: la cuestión del “filioque” (de la procesión del Espíritu Santo), la diversas valoraciones de ultratumba (los ortodoxos no conciben el purgatorio), el diverso modo de entender la confesión. Son diferencias importantes, pero en la historia del cristianismo tales divergencias no han impedido necesariamente la unidad de las iglesias: por caso, pensemos que, durante una época en la historia, el cristianismo irlandés calculaba la Pascua de manera diferente al cristianismo continental. Ya hemos tenido otras situaciones de diversidad, que no afectan a la unidad subyacente. En el caso ortodoxo vino, en cambio, una separación profunda, pero no ocultemos que el cisma maduró sobre la cuestión del primado del Obispo de Roma, primado de honor, según los ortodoxos; primado jerárquico, según los católicos.
A. P.: También hay temas fuertes que unen a los dos mundos espirituales, pensemos en la gran devoción a la Madre de Dios; y en lo que atañe al tema mariano no podemos olvidar que al inicio del siglo XX, la profecía de Fátima está estrechamente ligada al tema de Rusia. ¿Qué ideas te has hecho a propósito de esto?
A. M.: La profecía de Fátima veía en Rusia el centro de una gran apostasía, que luego se verificó con el comunismo; pero las profecías son un terreno resbaladizo. Sin lugar a dudas, el gran gigante ruso constituye un escenario fundamental para la articulación de las fuerzas en la confrontación entre tradición y modernidad, entre el cristianismo y la tentativa ilustrada de disolverlo o reducirlo a la esfera privada, está a los ojos de todos.
A. P.: ¿Es verdad o solo es una simplificación decir que el espíritu cristiano de Rusia está atraído particularmente por el Evangelio de San Juan y por el Apocalipsis?
A. M.: Es un enfoque para la escatología en general. Pero este enfoque es compartido con la milenaria tradición católica: en el ámbito católico hasta lo que no ha mucho se hacía en las llamadas meditaciones sobre los “Novísimos” (muerte, juicio universal, infierno y paraíso) era intensa; después (por usar un eufemismo) no ha sido valorada al máximo…
A. P.: Y el tema típicamente ruso de la Tercera Roma, ¿puede todavía jugar el papel de idea movilizadora en el ánimo de Rusia y en el ánimo de los europeos que miran con atención a Rusia?
A. M.:: Rotundamente: sí. Rusia es la Tercera Roma, tanto para los rusos creyentes como para los laicos. Los laicos ven en el poder de Moscú la continuación efectiva de una autoridad imperial a través de todas las modificaciones históricas posibles. Para el creyente, el concepto de Tercera Roma tiene una resonancia ulterior, pero todos los sujetos político-culturales rusos comparten el sentido de esta misión histórica, sean comunistas o nacionalistas, religiosos o laicos.
A. P.: Sin embargo, en el inmenso territorio ruso existen también otras tradiciones religiosas: el ministro de defensa Shoigú es un budista de la zona siberiana.
A. M.: También hay regiones de la Federación Rusa de mayoría hebrea y zonas en las que se arraigó el islam chiíta (principalmente en la parte ocupada por población turcófona) o sunnita. Desde los tiempos del imperio zarista, la multiplicidad de tradiciones religiosas no ha creado problemas de convivencia.
A. P.: ¿Podría decirnos su valoración personal de la figura de Vladimir Putin?
A. M.: ¡Putin es un ruso! En cuanto tal, él continúa encarnando esta misión de Rusia, cristiana e imperial. El hecho de que Putin sea más creyente o menos es indiferente. Su misión personal es la de proteger a Rusia y Rusia tiene esta identidad (imperial y cristiana) y no otra alguna…
(Traducción al español por Manuel Fernández Espinosa)
Fuente original en italiano: L’intervista. L’editore Adolfo Morganti: “Mosca è ancora la Terza Roma”
Fuente: Raigambre
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mercredi, 06 novembre 2013
Al Qaeda in China, Islamic Insurgency in Uighur-Xinjiang, China and the US-Saudi-Israeli Plan for the Middle East
Al Qaeda in China, Islamic Insurgency in Uighur-Xinjiang, China and the US-Saudi-Israeli Plan for the Middle East
http://www.globalresearch.ca/china-and-the-us-saudi-israeli-plan-for-the-middle-east/5348325
THE YINON PLAN LIVES ON
Named after Israel’s minister of foreign affairs at the time of the 1982 invasion of Lebanon and occupation of Beirut, with about 25 000 dead, this divide-and-rule geostrategy plan for the MENA (Middle East and North Africa) lives on.
Already victims of this strategy since 2011 – operated by Israel, the US and Saudi Arabia – we have the divided and weakened states of Iraq, Libya, Yemen and Syria. Egypt and even Tunisia can also possibly be added to the list. Others can be identified as likely short-term target victim countries.
In February 1982 the foreign minister Oded Yinon wrote and published ‘A Strategy for Israel in the Nineteen Eighties‘, which outlined strategies for Israel to become the major regional power in the Middle East. High up the list of his recommendations was to decapitate and dissolve surrounding Arab states into sub-nations, warring between themselves. Called the peace-in-the-feud or simply divide and rule, this was part of Yinon’s strategy for achieving the long-term Zionist goal of extending the borders of Israel, not saying where but potentially a vast region. His strategy was warmly and publicly supported by leading US policy makers with close ties to Israel, like Richard Perle, by the 1990s.
This regional balkanization plan is centred on the exploitation of ethnic, religious, tribal and national divisions within the Arab world. Yinon noted the regional landscape of the MENA was “carved up” mainly by the US, Britain and France after the defeat and collapse of the Ottoman empire in 1917. The hastily traced and arbitrary borders are not faithful to ethnic, religious, and tribal differences between the different peoples in the region – a problem exactly reproduced in Africa, when decolonization started in the 1950s and 1960s. Yinon went on to argue this makes the Arab world a house of cards ready to be pushed over and broken apart into tiny warring states or “chefferies” based on sectarian, ethnic, national, tribal or other divisions.
Central governments would be decapitated and disappear. Power would be held by the warlord chiefs in the new sub-nations or ‘mini-states’. To be sure, this would certainly remove any real opposition to Israel’s coming regional dominance. Yinon said little or nothing about economic “collateral damage”.
To be sure, US and Saudi strategy in the MENA region is claimed to be entirely different, or in the Saudi case similar concerning the means – decapitating central governments – but different concerning the Saudi goal of creating a huge new Caliphate similar to the Ottoman empire. Under the Ottomans nations did not exist, nor their national frontiers, and local governments were weak or very weak.
ISLAMIC INSURGENCY IS WELL KNOWN IN CHINA
China knows plenty about Islamic insurgency and its potential to destroy the nation state. Even in the 1980s and 1990s, some 25 years ago, China had an “Islamic insurgency” threat concentrated in its eastern resource-rich and low population Xinjiang region. Before that, since the early days of the Peoples’ Republic in the 1950s, China has addressed Islamic insurgency with mostly failed policies and strategies but more recently a double strategy of domestic or local repression, but aid and support to Islamic powers thought able to work against djihadi insurgents – outside China – has produced results.
The Chinese strategy runs completely against the drift of Western policy and favours Iran.
A report in ‘Asia Times’, 27 February 2007, said this: “Despite al-Qaeda’s efforts to support Muslim insurgents in China, Beijing has succeeded in limiting (its) popular support….. The latest evidence came when China raided a terrorist facility in the country’s Xinjiang region, near the borders with Pakistan, Afghanistan, Tajikistan and Kirgizstan. According to reports, 18 terrorists were killed and 17 were captured”.
Chinese reporting, even official white papers on defence against terror are notoriously imprecise or simply fabricated. The official line is there is no remaining Islamic insurgency and – if there are isolated incidents – China’s ability to kill or capture militants without social blowback demonstrates the State’s “hearts and minds” policy in Xinjiang, the hearth area for Chinese Muslims, is working.
Chinese official attitudes to Islamic insurgency are mired with veils of propaganda stretching back to the liberation war against anti-communist forces. These featured the Kuomintang which had a large Muslim contingent in its Kuomintang National Revolutionary Army. The Muslim contingent operated against Mao Zedong’s central government forces – and fought the USSR. Its military insurgency against the central government was focused on the provinces of Gansu, Qinghai, Ningxia and Xinjiang and continued for as long as 9 years after Mao took power in Beijing, in 1949.
Adding complexity however, the Muslim armed forces had been especially active against the Soviet Union in the north and west – and by 1959 the Sino-Soviet split was sealed. Armed hostilities by Mao’s PLA against the Red Army of the USSR broke out in several border regions, with PLA forces aided by former Muslim insurgents in some theatres. Outside China, and especially for Arab opinion, Mao was confirmed as a revolutionary nationalist similar to non-aligned Arab leaders of the period, like Colonel Husni al-Zaim of Syria and Colonel Nasser of Egypt.
CHINA’S THREAT TO WESTERN STRATEGY IN THE MENA
Especially today, some Western observers feign “surprise” at China’s total hostility towards UN Security Council approval for “surgical war” strikes against Syria. The reasons for this overlap with Russia’s adamant refusal to go along with US, Saudi Arabian, Turkish and French demands for a UNSC rubber stamp to trigger “regime change” in Syria but are not the same. For China the concept of “regime change” with no clear idea – officially – of what comes next is anathema.
As we know, when or if al Assad falls, only chaos can ensue as the country breaks apart, but this nightmare scenario for China is brushed aside by Western politicians as a subject for “later decision”.
China’s successful efforts to keep the global jihad from spreading into its territory is surely and certainly taken as a real challenge by Saudi-backed insurgents in western China. Various reports indicate the al-Qaeda organization trains about 1 000 mostly Xinjiang-origin Uighurs and other Chinese Muslims every year. Located in camps in Afghanistan, Pakistan, Kirgizstan and elsewhere, this terror training has continued since at least the mid-1990s, for a total of more than 15 years.
The focus on Xinjiang, formerly called Turkestan is no accident. The region’s Russian influence is still strong, reinforced by Muslim migration from Russia in the 19th century, accelerated by the Russian Civil War and 1917 revolution. During China’s warlord era preceding Mao’s rule, the USSR armed and supported the Muslim separatist East Turkestan Republic which only accepted Mao’s rule when the PRC under the Chinese communists was fully established in 1949. The longstanding East Turkestan jihadi movement (ETIM) is highly active today after being relaunched in the early 2000′s, especially since the Iraq war of 2003. It however mainly acts in “external theatres” such as Pakistan’s Baluchistan province. The Baluchi of Pakistan have long-term rebellious relations with the central government in Islamabad, and are allied with Kurd nationalists in Iraq, Syria, Lebanon and Turkey.
The US Council on Foreign Relations in a 29 May 2012 briefing on Xinjiang noted that since the Chinese Qing dynasty collapse of 1912, the region has experienced various types of semi-autonomy and on several occasions declared full independence from China. The Council for example notes that in 1944, factions within Xinjiang declared independence with full support from the USSR, but then cites US State Dept. documents claiming that Uighur-related terrorism has “declined considerably” since the end of the 1990s and China “overreacts to and exaggerates” Islamic insurgency in Xinjiang.
Notably, the US has declassified the ETIM Islamic movement – despite its terror attacks – as a terrorist organization. The ETIM was defined as such during the Bush administration years, but is no longer listed as a Foreign Terrorist Organization (FTO) in the State Dept. FTO list as from January 2012.
China has fully recognized the Islamic insurgency threat, with its potential for drawing in hostile foreign powers seeking to destroy national unity and break the national government. Its concern, shared by Indian strategists and policy makers is to “stop the rot” in the MENA.
THE CHINESE STRATEGY
Unofficially, China regards the US and Saudi strategy in the MENA and Central Asia as “devil’s work” sowing the seeds of long-term insurgency, the collapse of the nation state and with it the economy. The US link with and support to Israel is in no way ignored, notably Israel’s Yinon plan for weakening central governments and dissolving the nation state right across the MENA.
China’s main concern is that Central Asian states will be affected, or infected by radical Islamic jihadi fighters and insurgents drifting in from the West, from the Middle East and North Africa. These will back the existing Islamic insurgent and separatist movement in resource-rich Xinjiang. To keep Central Asian states from fomenting trouble in Xinjiang, China has cultivated close diplomatic ties with its neighbors, notably through the Shanghai Cooperation Organization which has a secretariat concerned with counter-insurgency issues.
US analysts however conclude, very hastily, that China “instinctively supports the status quo” and therefore does not have an active international strategy to combat djihadi violence and anarchy outside China. US analysts say, without any logic, that China will respond to and obediently follow initiatives from Washington and other Western powers – as it has starkly not done in the UN Security Council when it concerns the Western powers’ long drawn out attempt to repeat, for Syria, their success in 2011 for getting UNSC approval to the NATO war in Libya!
China was enraged, and regarded it as betrayal when its support for limited action by NATO in Libya – a rare instance of China compromising on nonintervention – turned into an all-out “turkey shoot” to destroy the Gaddafi clan. Libya was handed over to djihadi militants, who subsequently declared war against central government, an accelerating process resulting in Libya, today, having no central government with any real authority. That experience certainly hardened Beijing’s responses on Syria.
Post-Mao China has restored the concept of Chinese cultural continuity, with a blend of Confucian, Taoist and Buddhist strands which had been been weakened but not completely destroyed in the years of ideologically-driven Communism. For the Communists of Mao’s era “history was bunk”, not even a mixed bag but an unqualified evil that must be smashed. The Chinese attitude to radical Islam as embodied in the ideologies of Wahabism and Salafism is the same – they are treated as a denial of world history and its varied cultures, with immediate and real dangers for China. Its counter-insurgency strategy against Islamic radicals is the logical result.
This strategy ensures closer Tehran-Beijing relations, usually described by Western analysts as a “balancing act” between ties to Washington and growing relations with Iran. China and Iran have developed a broad and deep partnership centered on China’s oil needs, to be sure, but also including significant non-energy economic ties, arms sales, defense cooperation, and Asian and MENA geostrategic balancing as a counterweight to the policies and strategies of the United States and its local allies, Saudi Arabia and Israel. Chinese attention now focuses the Washington-Riyadh axis and its confused and dangerous MENA region geostrategy, resulting in a de facto proliferation of Islamic djihadi insurgents and the attack on the basic concept of the nation state across the region. The Chinese view is that Iran’s version of “Peoples’ Islam” is less violent and anarchic, than the Saudi version.
OPPOSING THE WASHINGTON-RIYADH AXIS
Both Chinese and Indian strategists’ perceptions of the US-Saudi strategy in the MENA, and other Muslim-majority regions and countries is that it is dangerous and irresponsible. Why the Western democracies led by the US would support or even tolerate the Saudi geostrategy and ignore Israel’s Yinon Plan – as presently shown in Syria – is treated by them as almost incomprehensible.
China is Tehran’s largest trading partner and customer for oil exports, taking about 20% of Iran’s total oil exports, but China’s co-operation is seen as critical to the Western, Israeli and Arab Gulf State plan to force Iran to stop uranium enrichment and disable the capacity of its nuclear program to produce nuclear weapons. Repeated high-level attempts to “persuade Beijing” to go along with this plan, such as then-US Treasury Secretary Timothy Geithner’s 2012 visit to Beijing, however result each time in Chinese hosts politely but firmly saying no. This is not only motivated by oil supply issues.
Flashpoints revealing the Chinese-US divide on Iran crop up in world news, for example the US unilateral decision in January 2012 to impose sanction on Chinese refiner Zhuhai Zenrong for refining Iranian oil and supplying refined products back to Iran. This US action was described by China’s Foreign Ministry spokesman as “totally unreasonable”. He went on to say that “China (has) expressed its strong dissatisfaction and adamant opposition”.
At the same time, China’s Xinhua Agency gave prominence to the statement made by Iran’s OPEC delegate Mohamed Ali Khatibi: “If the oil producing nations of the (Arab) Gulf decide to substitute Iran’s oil, then they will be held responsible for what happens”. Chinese analysts explained that China like India was irritated that Iranian oil sanctions opened the way for further de facto dominance of Saudi Arabia in world export supplies of oil, as well as higher prices.
Iran is however only the third-largest supplier of oil to China, after Angola and Saudi Arabia, with Russia its fourth-largest supplier, using EIA data. This makes it necessary for China to run sustainable relations with the Wahabite Kingdom, which are made sustainable by actions like China’s Sinopec in 2012 part-funding the $8.5 billion 400 000 barrels-per-day refinery under construction in the Saudi Red Sea port city of Yanbu.
The Saudi news and propaganda outlet Al Arabiya repeatedly criticises China and India for their purchase of Iranian oil and refusal to fully apply US-inspired sanctions. A typical broadside of February 2013 was titled “Why is China still dealing with Iran?”, and notably cited US analysts operating in Saudi-funded or aided policy institutes, such as Washington’s Institute for Near East Policy as saying: “It’s time we wised up to this dangerous game. From Beijing’s perspective, Iran serves as an important strategic partner and point of leverage against the United States”. US analysts favourable to the Saudi strategy in the MENA – described with approval by President Eisenhower in the 1950s as able to establish a Hollywood style Saudi royal “Islamic Pope” for Muslim lands from Spain to Indonesia – say that Iran is also seen by China as a geopolitical partner able to help China countering US-Saudi and Israeli strategic action in the Middle East.
A 2012 study by US think tank RAND put it bluntly: “Isolated Iran locked in conflict with the United States provides China with a unique opportunity to expand its influence in the Middle East and could pull down the US military in the Gulf.” The RAND study noted that in the past two decades, Chinese engineers have built housing, bridges, dams, tunnels, railroads, pipelines, steelworks and power plants throughout Iran. The Tehran metro system completed between 2000 and 2006 was a major Chinese engineering project.
THE BIG PICTURE
China’s Iran policy and strategy can be called “big picture”. Iranian aid and support to mostly but not exclusively Shia political movements, and insurgents stretches from SE Asia and South Asia, to West and Central Asia, Afghanistan, the Caspian region, and SE Europe to the MENA. It is however focused on the Arabian peninsula and is inevitably opposed to Saudi geostrategy. This is a known flashpoint and is able to literally trigger a third world war. Avoiding this is the big picture – for China.
Li Weijian, the director of the Research Center of Asian and African Studies at the Shanghai Institute for International Studies puts it so: “China’s stance on the Iranian nuclear issue is not subject to Beijing’s demand for Iranian oil imports, but based on judgment of the whole picture.” China is guided in foreign relations by two basic principles, both of them reflecting domestic priorities. First, China wants a stable international environment so it can pursue domestic economic development without external shocks. Second, China is very sensitive to international policies that ‘interfere in or hamper sovereign decisions”, ultimately tracing to its experience in the 19th and 20th centuries at the hands of Western powers, and the USSR, before and after the emergence of the PRC. It adamantly opposes foreign interference in Taiwan, Tibet, and Xinjiang.
This includes radical Islamist or djihadi interference, backed by any foreign power. While China has on occasions suspected Tehran of stirring Islamic insurgency inside its borders it sees the US-Saudi geostrategy of employing djihadists to do their dirty work as a critical danger, and as wanton interference. Indian attitudes although not yet so firm, are evolving in the same general direction. Both are nuclear weapons powers with massive land armies and more than able to defend themselves.
Claims by Western, mostly US analysts that China views Iran as exhibiting “unpredictable behaviour” in response to US-led sanctions and that Iran is “challenging China’s relations with its regional partners” can be dismissed. In particular and concerning oil, China is well aware that Iran will need many years of oil-sector development to return to anything like pre-Islamic revolution output of more than 5 million barrels a day. Unless oil sanctions are lifted, Iran’s oil output will go on declining, further increasing the power of the Gulf States led by Saudi Arabia, and Shia-governed but insurgency threatened Iraq to dictate export prices.
China dismisses the claim that its policies have hampered US and other Western political effort to dissuade Iran from developing nuclear weapons capability.
China’s distaste for toppling almost any central government, even those run by dictatorial strongmen springs from a deep sense of history – marked by insecurity about the uncertain political legitimacy of governments arising from civil war and revolution – like the PRC. At its extreme, this Chinese nightmare extends to fears that if the US-Saudi geostrategy can topple governments in the Middle East almost overnight, what will stop them from working to bring down China’s government one day? Unlike almost all MENA countries minus the oil exporters, China has scored impressive victories in the fight against poverty. Its economy although slowing creates abundant jobs and opportunity.
For China, this is the only way to progress.
HARDENING POLICIES AND POSITIONS
The emerging Chinese anti-Islamist strategy also underlines a menacing reality for the US and other Western powers. China rejects the belief there is still only one superpower in today’s world—the USA. The USA’s weakened economy and uncontrollable national debt, its confused and cowardly drone war, its slavish support to Israeli and Saudi whims do not impress China – or India.
To be sure China’s classic-conventional weapons development programs lag far behind the US. The Chinese military strategy for pushing back US dominance focuses global reach ballistic missiles, tactical nuclear weapons, drones, submarines, and military space and cyberwarfare capabilities.
With the PLA it possesses the biggest land army in the world. No US warmonger, at least saner versions would “take on China”.
China has invested heavily in Iraq, Saudi Arabia and other Gulf states, as well as Iran. It does not want to see its investment effort destroyed by deliberately promoted Islamic anarchy. Also, its Middle Eastern presence will continue due to the fact that while US dependence on oil imports is declining, China overtook the US as the world’s largest oil importer on a daily basis, this year, several years ahead of analysts’ consensus forecasts.
The likely result is that China is now poised and almost certain to strengthen relations with Iran. The intensifying Syrian crisis as well as the dangerously out of control US-Saudi-Israeli djihadi strategy, of fomenting sectarian conflict and destroying the nation state in the MENA, will likely prompt China to soon take major initiatives.
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vendredi, 25 octobre 2013
Eurasian Union: Substance and the Subtext
Eurasian Union: Substance and the Subtext
The Eurasian Union has come to the present stage in its evolution within a remarkably compressed time-frame. Although the idea was first mooted by the Kazakh president Nursultan Nazarbaev in 1994, it hibernated for long years.[1] It was only in late 2011 that Vladimir Putin revived the idea; visualised it as one of the major centres of economic power alongside the EU, the US, China and APEC; and initiated the process of its implementation. In November 2011, the presidents of Russia, Kazakhstan and Belarus signed an agreement to establish the Eurasian Economic Space (EES) that would graduate towards the Eurasian Union. The EES came into existence on 1 January 2012. The paper proposes to examine the origin of the idea and assess its implementation todate with an analysis of the substance and subtext of the organization.
Eurasian Union: The Origins
On 3 October 2011, Vladimir Putin published a signed article in the daily newspaper Izvestia titled “New Integration Project in Eurasia: Making the Future Today.” Putin was the Russian Prime Minister at that time and set to take over the Russian Presidency. The article can thus be interpreted as the assignment he set for himself in his second tenure. On the ground, the “Treaty on the Creation of a Union State of Russia and Belarus” already existed. The Treaty envisaged a federation between the two countries with a common constitution, flag, national anthem, citizenship, currency, president, parliament and army. On 26 January 2000, the Treaty came into effect after the due ratifications by the Russian Duma and the Belarus Assembly. It provided for political union of the two, creating a single political entity. Whether the Treaty laid down a proto Eurasian Union remains to be seen.
The European Union (EU) announcement in 2008 of its Eastern Partnership Programme (EPP) may also have inspired the Russian drive towards reintegration of the Eurasian space. The EPP was initiated to improve political and economic relations between the EU and six "strategic" post-Soviet states -- Armenia, Azerbaijan, Belarus, Georgia, Moldova and Ukraine -- in the core areas of democracy, the rule of law, human rights, the promotion of a market economy, and sustainable development.[2] There was much debate over whether to include Belarus, whose authoritarian dictatorship disqualified it. The eventual invitation to Belarus was the concern over an excessive Russian influence in that country.
The US plan to deploy the NATO missile defence system in Poland and Czech Republic was already a source of concern for the Russians. China was emerging as a serious player in the region through its heavy investments in energy and infrastructure. The Russian determination to keep the post-Soviet states away from the US, the EU and China made the Eurasian project a priority in its foreign policy. The Treaty between Russia and Belarus intended to keep the latter into the Russian fold.[3]
Eurasianism: The Idea
Eurasianism as an idea predates the Soviet Union. The Russian identity has been contested by the Occidentalists, the Slavophils and the Eurasianists. The latter claim Russia as the core of the Eurasian civilization. Today, the former Soviet states accept the Russian centrality but not the core-periphery division bet Russia and the rest.
Within Russia itself, the Eurasianists always considered the Soviet Union to be a Greater Russia. With the collapse of the Soviet Union, the Eurasian political project is to reunite the Russians from the former Soviet territories and ultimately to establish a Russian state for all the Russians. Aleksander Dugin is an ideologue and activist for neo-Eurasianism in Russia. His political activities are directed at restoring the Soviet space and unification of the Russian-speaking people. The South Ossetian President Eduard Kokoity is a sworn Eurasianist himself and eager to make his country a part of Russia.
Organization and Accomplishments
The Eurasian Economic Commission (EEC), the governing body of the EES is set up in Moscow for the time being. Kazakhstan has already staked its claim to host its permanent headquarters. The formula under which the 350-member body would be filled allots Russians 84 percent of staff, the Kazakhs 10 percent and the Belarusians a mere 6 percent. The formula has been worked out on the basis of the population in the three countries. The expenses towards accommodation and infrastructure would be borne by Russia.
The EEC will be eligible to make decisions with regard to customs policies, as also the issues relating to macroeconomics, regulation of economic competition, energy policy, and financial policy. The Commission will also be involved in government procurement and labour migration control.[4] The right of the EEC to sign contracts on behalf of all of them is contested.
The Supreme Eurasian Union Council will be the apex body of the group. The vice- premiers of the three countries would be leading their countries’ delegations in this body. There are differing opinions on the powers of its apex body.
Eurasian Union is an economic grouping. Its objective is to expand markets and rebuild some of the manufacturing chains destroyed by the collapse of the Soviet Union. The Customs Union of Russia, Kazakhstan and Belarus had set the process toward this goal and the Eurasian Union is a continuation of the same process.[5]
The EEC has made some progress, in the meantime. It has simplified the trade rules, eliminated border customs and facilitated free movement of goods, services and capital. It has also encouraged migration of labour among its signatories. The trade among the three is estimated to have gone up by forty percent last year alone. Russia has benefitted from cheaper products and labour force from the rest of the two and several hundred Russian enterprises have re-registered in Kazakhstan to avail cheaper tax rates. Kazakhs and Belarusians have found a large market for their products in Russia.
Major hurdles still remain. A common currency has not been agreed to. The pace of economic integration is yet another point of debate among the three. Belarus would not be comfortable with market integration, which would require economic reforms. Eventually, the economic reforms could lead to political reforms and even changes in political system. Belarus is least prepared for such an eventuality.
Russia, Belarus and Kazakhstan
Within Russia, the Eurasianism still holds an appeal; and not just among the marginal groups. The Eurasian Union is perceived as an expression of Eurasianism that would lead to the state of Russia for all Russians. There are calls to invite countries like Bulgaria, Czech Republic, Hungary, Finland and even China and Mongolia to join the Eurasian Union. At the leadership level, Putin may also prefer ruling over an expanded space encompassing the entire or most of the former Soviet territory.
The Russian raison d’état for the Eurasian Union cannot be traced to such feelings alone. The missionary zeal to reach out to the neighbours involves subsidizing them. As a general rule, economic integration must necessarily involve mutual benefits for all the parties - even when the benefits are not in equal measure. An economic arrangement does not only eliminate tariffs and other restrictive trade barriers among the signatories, it also formulates and implements tariffs and trade barriers against the non-signatories. Facilitating trade among themselves and restricting trade with the outsiders is the dual track of any economic group.
As regional integration proceeds in much of the world (not just through the EU but also via NAFTA, ASEAN and Washington’s proposed Trans-Pacific Partnership, among others), the post-Soviet space remains largely on the sidelines. A lack of horizontal trading links and isolation from global markets contribute to the region’s persistent underdevelopment. By reorienting members’ economies to focus on the post-Soviet space, a Eurasian Union would create new barriers between member states and the outside world.[6] Russia is particularly worried about the Chinese forays into its neighbourhood. And the EU Eastern Partnership Programme threatens to encroach into the space that Moscow considers its own sphere of influence.
A second powerful reason for Russia to reach out to its neighbours is that the neighbours are steadily making Russia their home. The influx of migrants from the former Soviet territories has generated a lot of resentment and will soon become a serious political issue. In the circumstances, helping to improve the economic situation beyond the Russian borders and assimilate the new arrivals in a common citizenship is being considered. The then president Dmitry Medvedev explicitly linked the issue of immigrants to the expansion of the state borders. He spoke of the time when the giant state had to comprise different nationalities that created “Soviet People”. "We should not be shy when bringing back the ideas of ethnic unity. Yes, we are all different but we have common values and a desire to live in a single big state," he said.[7]
Russia is not single-mindedly committed to the Eurasian Union. It has initiated and nurtured several other multi-lateral organizations and become a member of scores of others initiated by others. The Collective Security Treaty Organization (CSTO) consisting of Armenia, Belarus, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Russia, Tajikistan and Uzbekistan[8] is one such. So is the Commonwealth of Independent States comprising most of the post-Soviet countries. It is a member of the Shanghai Cooperation Organization that is clearly a China-led group. The Quadrilateral Forum comprising Russia, Tajikistan, Afghanistan and Pakistan is a Russian project.
It has not shied away from making deals with the EU, either. In 2003, it entered into an agreement with the EU to create four common spaces: 1. of freedom, security and justice; 2. cooperation in the field of external security; 3. economy; and 4. research, education and cultural exchange. Since the formalisation of the Customs Union, Putin has insisted that the EU formalise its relations with the Customs Union before a new basic treaty between the EU and Russia could be formalised. At the EU-Russia Summit in June 2012, he also sought the EU support for the Kazakh and Belarusian bids to join the WTO.[9]
Kazakhstan has formulated and pursued a “multivector” foreign policy since independence. It seeks good relations with its two large neighbours as also with the West. Its operational idiom, therefore, is “diversify, diversify and diversify”.
Its relations with the US are centred on counter-terrorism. In Central Asia, it is now the most favoured US partner in the war on terror. It has welcomed the US-sponsored New Silk Road. The Aktau Sea port is expected to emerge as the capital city on this cross-Caspian Road as the central point for transportation, regional educational cooperation and tourism. The Transportation and Logistics Centre is being developed in the city. Aktau hopes to play a role within the New Silk Road that Samarkand played in the Old Silk Road.[10]
Its relations with Europe are as good. Its bilateral cooperation with the EU dates back to 1999, when it entered into the Partnership and Cooperation Agreement with it. The European Commission has agreed to support its application for membership of the WTO. On 1 January 2010, Kazakhstan became the first post-Soviet state to assume the chairmanship of the 56-member Vienna-based Organization for Security and Cooperation in Europe. Its trade with the EU accounts for as much as the trade of all the Central Asian countries put together. France has a trade agreement with it that is worth $2 billion under which France would help build a space station and cooperate on nuclear development.
It is its close ties – in fact, too close ties – with China that explains its active membership of the Eurasian Union. China’s presence in the country is pervasive. In 2005, the Asatu-Alashanku oil pipeline between the two countries went into use. The second stage of the same from Kenkyiak to Kumkol is already in works. A gas pipeline is being discussed. In the same year, China bought Petrokazakhstan that was the former Soviet Union’s largest independent oil company. At $4.18 billion, it was the largest foreign purchase ever by a Chinese company. In 2009, it gained a stake in the MangistauMunaiGas, a subsidiary of the KazMunaiGas, which is the Kazakh national upstream and downstream operator representing the interests of the state in the petroleum sector. Even as economic ties get stronger, there could be a point of friction between the two regarding the Uighur-based East Turkestan Islamic Movement in the Xinjiang province of China. There are 180,000 Kazakhs of Uighur descent, which is a source of discomfort to China.
Belarus is a landlocked country and dependent on Russia for import of raw materials and export to the foreign markets. Its dependence on Russia is aggravated by the fact that the US has passed the “Belarus Democracy Act”, which authorizes funding for pro-democracy Belarusian NGOs and prevents loans to the government. The EU has imposed a visa ban on its president Alexander Lukashenko. Even as the Belarus’s dependence on Russia is overwhelming, their bilateral relations have gone through severe frictions. In 2004, there was a gas dispute as Russia stopped the gas supply for six months before a compromise on the price was worked out.
In 2009, the two fought what has come to be called “milk wars”. Moscow banned import of Belarusian dairy products, claiming that they did not meet Russian packaging standards, a non-tariff measure allowed under the common customs code. The disagreement cost Belarus approximately $1 billion. The real problem was that Belarusian farmers were heavily subsidized, meaning that the cost of milk production in Belarus was substantially lower than that in Russia. As a result, Russian dairy producers were on the verge of bankruptcy and looked to their government for support. In response to Russian action, Belarus introduced a ban on the purchase of Russian agricultural machinery, accusing Russia of not providing leasing for Belarusian tractors (a major source of income for Belarus).[11]
Destination Ukraine?
Ukraine is the raison d’être for the entire Eurasian project, according to many. “Once past the verbal hype, it becomes clear that in fact it [Eurasian Union] has nothing to do with Eurasia and has everything to do with a single country, which, incidentally, is situated in Europe of all places: Ukraine,” according to an analyst.[12] Its key task is to draw Kiev into the integration project.
The primary reason for Russian stake in Ukraine is the Ukraine-Russia-Turkmen gas pipeline. Till the break-up of the Soviet Union, it was a domestic grid. Today, the gas trade between Turkmenistan, Russia and Ukraine is not just a commercial proposition, but an illustration of triangular dependencies of the three countries. The key issues in terms of transit are that all Turkmenistan’s gas exports outside Central Asia pass through Russia, which puts the latter in complete control of around three-quarters of Turkmenistan’s exports. Russia’s position vis-à-vis Ukraine is extremely vulnerable in that more than ninety percent of its gas exports to Europe pass through that country.
Thus, Ukraine is the transit point as well as the choke point of the Turkmen and Russian exports. It has also been a leaking point of the deliveries. In early 1990s, there were serious disruptions as Ukraine pilfered the gas for its own domestic use. Since then the gas deliveries have become an important issue in the political and security relationship between Russia and Ukraine, having featured in the package of agreements which have included issues such as the future of the Black Sea Fleet and Ukrainian nuclear weapons. There was a serious stand-off between the two in 2009, when the Russians cut off natural gas supplies to Ukraine over price dispute. A compromise was reached only after Ukraine agreed to pay more for the gas that was, till then, subsidised.[13]
The second most important Russian stake in Ukraine is that Ukraine’s Crimea peninsula hosts a Russian navy base whose lease term was extended for twenty-five years in 2010 by a special agreement between Presidents Dmitry Medvedev and Viktor Yanukovych, despite an unresolved gas dispute. This facility provides Moscow with strategic military capabilities in an area that Russia once considered crucial for the security of its southwestern borders and its geopolitical influence near the “warm seas.”[14] In return for the extension of the lease, Russia agreed to a thirty percent drop in the price of natural gas it sold to Ukraine.
A third reason for Russian interest in Ukraine could be that the latter represents a promising market of 45 million potential consumers, in the context where Russia seeks to diversify its own economy and export destinations.
Russian diplomacy to retain control over Ukraine and the US diplomacy to extend its control over the same have repeatedly to come to a clash. Till recently, Ukraine was pointedly excluded from both the EU and the NATO expansions[15]; as also from the list of possible invitees. Since the “Orange Revolution”, the situation has radically changed. How the energy pipeline politics plays out in the changed circumstances remains to be seen.
For its part, Ukraine has not closed its options between the EU and the Eurasian Union. Its prime minister Mykola Azarov, speaking at a meeting to discuss “Ukraine at the Crossroads: The EU and/or the Eurasian Union: Benefits and Challenges” said, “Ukraine has never contrasted one economic organization with the other and we cannot do that from many points of view. We are in ‘between’ and we must have friends both here and there.”[16]
Conclusions
There is no Eurasian Union todate. And yet, it has been the subject of intense scholarly scrutiny as also of prescriptive analysis. Its future membership, the direction of its evolution and the gamut of its activities must remain speculative in the meanwhile.
In lieu of the final conclusions, some tentative recapitulation of the above is in order. The Russians aim to retain the former Soviet space within their own sphere of influence, seeking to diminish the US, Chinese and the EU presence out of it to the extent possible. The Kazakhs are keeping all their options open: seeking a central role in the US-sponsored war on terror and the New Silk Road, permitting pervasive Chinese presence in their economy, promoting bilateral and institutional ties with the EU, and becoming a member of the Eurasian Union. “Diversify” is the name of the Kazakh game. Belarus is landlocked and dependent on Russia for its trade exports and imports, and the Belarus president is persona non grata in much of the West. Under the circumstances, the Eurasian Union is a solution to much of its problems.
Ukraine has signed a Memorandum of Understanding on trade cooperation with Eurasian Economic Commission. Much will depend on whether and when Ukraine decides to join the Eurasian Union.
[1] The Kazakh people like to point out that Kazakhstan’s president Nursultan Nazabaev was the first leader to propose the Eurasian Union in 1994. Chinara Esengul, “Regional Cooperation”, March 27, 2012. http://www.asiapathways-adbi.org/2012/03/does-the-eurasian-union-have-a-future/
[2] Kambiz Behi and Daniel Wagner, “Russia’s Growing Economic Influence in Europe and beyond”, 23 July 2012.
http://www.huffingtonpost.com/kambiz-behi/russias-growing-economic-influence_b_1696304.html
[3] On 30 September 2011, Belarus withdrew from the EU initiative citing discrimination and substitution of the founding principles. Three days thereafter, it refuted its decision to withdraw. The EU-Russia competition was obviously at work in quick turnarounds in Belarusian position.
[5] The Customs Union came into existence on 1 January 2010. Removing the customs barriers among them, the countries took the first step towards economic integration.
[6]Jeffrey Mankoff, “What a Eurasian Union Means for Washington”, National Interest http://nationalinterest.org/commentary/what-eurasian-union-means-washington-6821
[7] Gleb Bryanski, “Putin, Medvedev Praise Values of the Soviet Union”, Reuters, 17 November 2011, http://in.reuters.com/article/2011/11/17/idINIndia-60590820111117
[9] http://www.euractiv.com/europes-east/putin-promotes-eurasian-union-eu-news-513123 “Putin Promotes Eurasian Union at the EU Summit”, 5 June 2012
[10] “Kazakhstan: U S Interest in Global Hub on the Caspian”, http://pulitzercenter.org/reporting/kazakhstan-aktau-united-states-caspian-sea-caucasus-trade-afghanistan-silk-road-strategy
[12] Fyodor Lukyanov, gazeta.ru. 17 September 2012. Quoted in http://www.telegraph.co.uk/sponsored/russianow/opinion/9548428/eurasian-union-explanation.html
[13] The Ukrainian prime minister at that time, Yulia Tomashenko, has since been sentenced to seven years in prison for abusing the authority and signing the deal.
[14] Georgiy Voloshin, “Russia’s Eurasian Union: A Bid for Hegemony?”, http://www.geopoliticalmonitor.com/russias-eurasian-union-a-bid-for-hegemony-4730
[15] Putin was reported to have declared at the NATO-Russian Summit in 2008 that if Ukraine were to join the NATO, he would consider annexing the Eastern Ukraine and Crimea in retaliation.
[16] http://www.kyivpost.com/content/politics/azarov-ukraine-never-contrasted-eu-with-eurasian-u-1-127756.html Kyivpost, 17 May 2012.
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lundi, 14 octobre 2013
Pour une Europe-Puissance alliée à la Russie
Pour une Europe-Puissance alliée à la Russie
Pourquoi cet endettement excessif des États ? À cause du libre-échange mondialiste et de la perte structurelle des emplois industriels aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, à cause du droit-de-l’hommisme, à cause de la perte de nos valeurs traditionnelles et du refus du travail, de l’autorité, du dépassement de soi, à cause de l’immigration extra-européenne folle et ruineuse, à cause, enfin, de l’idéologie socialiste laxiste et l’État-providence qui court à la faillite !
Tous les ingrédients sont rassemblés pour constituer le mélange explosif, avec le chômage exponentiel, la décadence programmée et le mariage homosexuel au forceps, les scandales financiers de l’UMPS en chaîne…
François Hollande, tout comme le trop faible Louis XVI, verra et vivra une Révolution nationale ! Souhaitons-lui, comme à tous les traîtres droit-de-l’hommistes, de ne pas avoir à passer un jour devant un tribunal révolutionnaire d’exception !
Hollande est incapable de réaliser une dévaluation française par voie interne en procédant à l’indispensable restructuration de notre économie (35 heures, retraites, 2 millions de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne…). Il pourrait bien être le fossoyeur de l’euro !
Quel sera l’élément déclencheur de la crise ? La remontée des taux d’intérêt qui sera insupportable pour les États.
Pour maintenir les taux d’intérêt artificiellement bas, la Fed achète tous les mois pour 85 milliards de dollars d’obligations du Trésor américain. C’est ce qui fait monter les actions à Wall Street, comme à la veille de 1929, car elles deviennent artificiellement attractives par rapport aux obligations.
Si les taux d’intérêt à long terme augmentent progressivement de 6 %, ce qui est la tendance historique structurelle à long terme, il y aura alors un krach obligataire en même temps qu’un krach des actions.
Le déficit français annuel augmentera alors d’environ 100 milliards d’euros par an, soit 5 % du PIB, ce qui sera insoutenable pour l’État français. Ce sera alors l’explosion complète du système financier avec des faillites bancaires en chaîne.
La BCE elle-même sera impuissante, car elle n’aura plus qu’à choisir entre la banqueroute, l’explosion de l’euro et la déflation ou une hyper-inflation dans toute la zone euro, si elle émet de la monnaie, en pratiquant un « quantitative easing » pire qu’aux États-Unis.
L’Allemagne, à la veille de la catastrophe, refusera le schéma traumatisant de l’hyper-inflation.
Pensons, nous aussi, à notre survie en joignant nos forces à celles de l’Allemagne dans ce monde du XXIe siècle où les nations européennes prises séparément ne peuvent pas survivre, car n’ayant pas la taille minimale critique de survie de 150-160 millions d’hommes.
Faisons tout pour garder l’euro, contrairement à la démagogie économique et aux stupidités souverainistes étroites du FN ! La réintroduction et la dévaluation du franc conduiraient inéluctablement à une terrifiante hyper-inflation tout à fait semblable à celle de l’Allemagne en 1923.
Si demain, il y a tsunami économique, la faute n’en incombera pas, en effet, aux banques ou à l’euro, boucs émissaires trop faciles, mais seulement au laxisme démagogue de la France socialiste et des pays d’Europe du Sud.
Quant à notre avenir, il est à l’Est, avec la grande Europe, de Brest à Vladivostok ! Il passe par une politique nataliste et le respect de la famille, la relance d’une démographie blanche dans toute l’Europe, la ré-industrialisation, la « volonté de puissance » avec une Défense européenne crainte et respectée, la constitution d’un noyau dur franco-allemand centré sur le Rhin à Strasbourg.
Cette Europe carolingienne se rapprocherait de la Russie pour favoriser le développement économique, mettre fin à l’invasion migratoire barbare en provenance de l’Afrique, monter la garde à l’Est en raison du risque de déferlement islamiste dans le Caucase et en Asie Centrale, assurer le contrôle civilisationnel européen sur la Sibérie (60 % du territoire russe) face à la Chine impérialiste…
Marc Rousset
Économiste, auteur de « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou »
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mercredi, 09 octobre 2013
The Western Challenge to Eurasian Integration
The Western Challenge to Eurasian Integration |
by Nikolai Malishevski Ex: http://www.strategic-culture.org Recently, official Warsaw and not-so-official Stockholm have taken a number of steps to reinforce their successes in the East in order to gain new bargaining chips for the upcoming Eastern Partnership summit in Vilnius in November 2013, which will be devoted to developing a unified policy on the East for European countries. According to a statement by EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy Catherine Ashton, this summit will be «an opportunity to deepen the relations» between the EU and the member countries of the Eastern Partnership. The fact that the heads of all the EU member states plan to attend also speaks to that. The Eastern Partnership, initiated by Washington and Brussels, was formed at the suggestion of Warsaw and Stockholm after the failure of the Georgian aggression in Ossetia. Essentially it has become a kind of continuation of GUAM, which demonstrated its military and political inadequacy in August 2008. The participation of Belarus and Armenia (which are not members of GUAM) is an attempt at a kind of «revenge» for the military and political defeat of Georgia. You could call the Eastern Partnership a tool for energy colonialism, turning Russia into a mere supplier of raw materials to the West, «pushing» it into the northeast of the Eurasian continent and creating a «sanitary» energy collection zone along its borders from the Black Sea to the Baltic. It's not for nothing that many in Russia consider the Eastern Partnership a kind of 'calque' from Adolf Hitler's concept of gaining Lebensraum in the East. The main players in the project are Sweden in the north, Poland in the west, and NATO member Turkey in the south… Ukraine, Belarus and Moldova have been assigned to Poland, with its neosarmatism and the sympathies of Catholics. To Turkey with its neoturanism, Azerbaijan, Georgia and Armenia have been assigned (and to some extent the Central Asian republics - unofficially, through the personal business interests of their leaders in Ankara, as in Kyrgyzstan, for example). The Scandinavians, with the support of international structures like the Soros Foundation, are taking an avid interest in Karelia, the Kola Peninsula, the islands of the Gulf of Finland and their mineral and forest resource, as well as opposing Russia’s plans in the Arctic. North. Overseen by Sweden, acting through Finland, which is conveniently located close to the «northern capital»« St. Petersburg. Operations are conducted using the following tools: a) Swedish-speaking citizens of Finland who have close ties with the Finnish political elite, the public servants, and who openly express anti-Russian revanchist views, such as Mikael Storsjo, the publisher of the terrorist site Caucasus Center and chairman of the Pro-Caucasus Association, who was convicted of illegally dispatching dozens of terrorists, including relatives of Basayev; b) media structures such as the Sweden-based Web center of the site Caucasus Center (the site itself, which has been declared a terrorist resource by the UN, was operating there as well until it was moved to Finland in 2004) and anti-Russian Finnish media activists (Kerkko Paananen, Ville Ropponen, Esa Makinen, Jukka Malonen, etc.) who support the «white ribbon opposition» in Russia; c) public structures such as the Pro-Caucasus Association, which is registered in Sweden, the Finnish-Russian Civil Forum (Finrosforum, Suomalais-venalainen kansalaisfoorumi), and U.S-oriented human rights organizations like the Helsinki Group, Amnesty International, etc.. Financing comes from the north, which borders directly on Russia via Finland (from which, in a similar calque, the «export of revolution» and money for it from American and European bankers came even before 1917), and there is an attempt to unite all anti-Russian forces in Europe and Russia itself - from Chechen terrorists, for whom «Turkish transit» is organized to the motley «white ribbon» opposition (supporters of Nemtsov, Navalny, Limonov, Kasparov, etc.). West. Poland, which does not share a border with Russia (except for the Kaliningrad enclave), operates along the perimeter of a broad geopolitical «arc». From Kaliningrad in the north (already called «Królewiec» by Warsaw diplomats on the official site of the Consulate General of Poland), through Belarus and Ukraine, which are being considered as potential «friendly» territories in the east, to the Crimea in the south. With regard to Ukraine and Moldova, the ambitions of Warsaw, which has taken a course toward the creation of a fourth Rzeczpospolita and has its own vision of the future of the lands on Ukraine's right bank, to a great extent coincide with those of Romania and Hungary. Catholic Poland is essentially coordinating its policy with coreligionist Hungary, as their points of view on a number of issues coincide and complement one another, allowing them to develop a common strategy. With regard to Belarus, something similar (with some reservations) is happening with the Latvians and Lithuania, including support via Scandinavia for the pro-Western opposition in Minsk, which has found understanding from the «white ribbonists» and public servants who sympathize with them in Russia. In the first half of 2013 the European Council on Foreign Relations (ECFR), the «thought factory for the European Union» which conducts analyses on foreign policy and security, distinguished Poland in five areas of foreign policy. Poland was recognized as a leader in implementing joint projects in the framework of NATO and the Common Foreign and Security Policy and was praised for its (visa) policy with regard to Russia, Ukraine and Moldova and for its foreign policy for «the most activity for the democratization» of Belarus. Polish Foreign Minister Radosław Sikorski, after a discussion of the implementation of «Eastern Partnership» programs at a meeting of EU foreign ministers in Brussels, reported (18.02.2013) that his country's eastern policy has met with numerous successes, saying, «Note that we are talking with our Eastern partners about association agreements and not about war. At present, the East is a place where Europe is conducting successful policy. In only remains to formalize these successes in the form of bilateral agreements». South. In the south Warsaw operates in unison with Ankara, since the sympathy of the Tatar population of the Crimea toward NATO member Turkey facilitates the mutual understanding of local Turks and NATO member Poland. In 2013 several events took place, such as a press conference for the protection of the rights of Crimean Tatars, in which not only the chairman of the Union of Polish Tatars, Selim Chazbiewicz; the head of the communications department of the Crimean Tatar Majlis, Ali Khamzin; and others took part, but also influential Polish politicians such as Lech Wałęsa and former Minister of Internal Affairs Jadwiga Chmielowska. Previously in Simferopol a visa application center and a Consulate General of the Republic of Poland were opened which today demonstrate noticeable activity in the public and cultural life of the autonomous region and Sevastopol, especially in the area of collaborating with the Crimean Tatar Majlis and discrediting the Russian movement. And Poland became the second country after Russia whose consulate in the Crimea received the status of a consulate general. From Turkey, via Finland and its citizens of Swedish origin, transit has been organized for extremists who kindle the flame of separatist jihad in the «southern underbelly» of Russia (including the terrorists of Shamil Basayev's battalion of Chechen suicide attackers «Riyad-us Saliheen»). The Scandinavians coordinate activities with the Turks in the media sphere as well. For example, the Web administrator of the terrorist site Caucasus Center, Islam Matsiev, came to Finland from Turkey. On the Turkish side, Basayev's IHH foundation is collecting funds in Turkey, Dubai, the U.S., England and France to finance the international terrorist network called the «Caucasus Emirate», whose mouthpiece is Caucasus Center (the official representative in Turkey is Musa Itayev, and in Finland it is Islam Makhauri, the brother of Rustam Makhauri - the «Minister of Defense of the Caucasus Emirate», Doku Umarov's personal bodyguard and the representative of terrorist Ali Taziev («Magas».). The level of an event held in Washington in late June 2013 at one of the oldest and most authoritative «think tanks» in the U.S., the Heritage Foundation, dedicated to the future of the Eurasian Union and «protecting vitally important interests of the U.S. and its allies in this sphere» with the participation of diplomats, scholars and analysts, goes to show that Western strategists are no longer hiding the fact that they are wary of and closely observing events in the former Soviet Union. And they are not idle in doing so, but are actively building their own toolkit for resisting the rebirth and integration of Eurasia. |
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mardi, 08 octobre 2013
Entrevista a Geidar Dzhemal
Ex: http://paginatransversal.wordpress.com & Nakanune.ru
Los ministros de exteriores de Rusia, EE.UU. y Siria están discutiendo la posibilidad de destruir las armas químicas, lo que le quita motivos a los EE.UU. para llevar a cabo el ataque con misiles. El cabeza del Ministerio de Asuntos Exteriores ruso Serguei Lavrov en cuestión de nada se ha convertido en uno de los políticos más populares e influyentes, después de “haber atrapado” hábilmente a sus colegas estadounidenses en las redes que ellos mismos habían colocado. Sin embargo, ello no significa que el conflicto esté resuelto o próximo a solucionarse. En el mundo quedan bastantes fuerzas influyentes dispuestas a atacar a Siria, pero también la influencia de Rusia, China e Irán se hace cada vez más patente. Sobre quién se opone al ataque exterior, sobre los que se enfrentan a ellos, sobre el papel desempeñado por Serguei Lavrov y John Kerry y la diplomacia secreta, y sobre cómo se va a transformar la región del Próximo Oriente ha hablado con Nakanune.ru el politólogo, filósofo, presidente del Comité Islámico de Rusia Geidar Dzhemal.
Nakanune.ru – En el “Foro de Valdai” uno de los expertos dijo que la cuestión siria es el asunto diplomático más complejo desde los tiempos de la caída del telón de acero. ¿Está de acuerdo con semejante valoración?
Geidar Dzhemal - No es así en absoluto. En los tiempos del “telón de acero”, en mayor o menor medida, existía cierto enfrentamiento entre el campo socialista y el mundo capitalista. Ahora asistimos al simulacro del enfrentamiento y la confabulación real a nivel de la diplomacia secreta, porque la decisión de no atacar a Siria la tomaban a la vez Obama, Putin, Irán y, claro está, también China que está entre los bastidores, que no alza la voz, pero el factor de cuya presencia es muy real en todos los sentidos. Todos los sujetos mencionados estaban interesados en que el ataque no se llevara a cabo. Entre los interesados en que sí se produjera estaban la Unión Europea, la euroburocracia, el Fondo Monetario Internacional y algunos personajes en el escenario del Gran Oriente Próximo, quienes estaban interesados en la derrota de Asad por motivos de prestigio u otros, como es el caso, por ejemplo de Arabia Saudí y de Turquía. Para ellos la derrota o el conflicto con Occidente, con Obama sobre el tema de Siria equivalía a la bajada del rating de su régimen en casa, lo que iba a crearles problemas en política interior. Para Arabia Saudí además es importante el hecho de que no está atada al actual inquilino de la Casa Blanca, sino al segmento radical republicano de la clase política de los EE.UU., que está orientado hacia una política nacional-imperial, del tipo del Imperio Romano. En tal caso Arabia Saudí se convierte en el país clave en la región o conserva este estatus. Esos clientes: la burocracia de la UE, los especuladores del FMI, los sauditas y los turcos se orientaban nítidamente hacia el ataque contra Asad. Además de ellos existen también los círculos que entienden perfectamente que en cuanto a la imagen, la renuncia al ataque significa rebajar el estatus de Occidente como centro de la civilización, como árbitro, como el modelo-matriz global de la civilización contemporánea, es decir que el Occidente deja de ejercer la hegemonía. Pero a Obama esto le trae sin cuidado porque persigue otros objetivos.
Nak – ¿Cuáles?
GD – Obama quiere conservar los EE.UU. como el centro emisor del dólar, que emite la moneda de cambio para la economía mundial, que no tiene alternativas, y así poder conservar el papel de árbitro para los EE.UU. Pero también comprende que el papel de arbitraje de los EE.UU. no puede conservarse ejerciendo el imperialismo romano de tipo arcaico, sino poniendo el sistema mundial del dólar al servicio de la recuperación de la economía real en los Estados Unidos y algunos otros aspectos. Para eso hace falta replegarse de la serie de conflictos iniciados por la administración republicana. Es su objetivo personal, no se trata del superobjetivo de la élite estadounidense que está dividida en varios clanes.
Nak – Con Obama la cosa está clara ¿pero cómo interactúan Irán, Rusia y China?
GD- Estos países forman un bloque unido, dentro del cual, por supuesto, hay diferentes posturas y estatus, pero en este bloque, aunque le sorprenda a la opinión pública, domina la República Popular China. Siguiendo su costumbre, RPCh. actúa desde detrás de los bastidores, como figura en la sombra, que presuntamente se une a las propuestas de Moscú en el Consejo de Seguridad de la ONU, pero en realidad el factor principal, que determina la dirección de este bloque es China, al menos para Rusia. Precisamente China posee las palancas de influencia política, conexiones necesarias al sistema mundial, el recurso político-militar y económico, que permite a la actual dirección de Pekín tener una política independiente propia.
Irán es un país totalmente autosuficiente al día de hoy, prácticamente único en el Próximo Oriente que mantiene su seguridad alimentaria, que no pueden romper las sanciones, y que además forma parte de los diez países de mayor potencial militar. Irán prácticamente no tiene análogos, pero el hecho se suele olvidar, lo siguen percibiendo como si fuera un país tercermundista de Oriente Próximo. Irán es una civilización independiente con 2,5 mil años de historia que ejerció su influencia sobre la formación de la conciencia europea, de la civilización europea hace dos mil años, porque las capas culturales iranís formaron al Imperio Romano tardío y ejercieron influencia sobre toda la región mediterránea. La tradición religiosa persa, su tradición preislámica moldeó el rostro de toda la posterior civilización occidental. Irán es un país muy poderoso e influyente, al que no lograrán aislar las sanciones de ningún tipo. Ayer 17 empresas iranís por decisión judicial fueron liberadas de las sanciones en la Unión Europea, antes hubo otros casos similares. De facto, sin airearlo están desmontando las sanciones, teniendo en cuenta que además tenían un carácter en gran medida declarativo, porque incluso en los momentos más duros del aislamiento de Irán y de las presiones externas las empresas estadounidenses seguían sacando petróleo de Irán, sin hablar de China, que seguía comerciando con Irán abiertamente.
Así que no es correcto comparar la situación actual con la de la “cortina de hierro”, hoy todos los enfrentamientos dentro del sistema tienen un carácter simulado y procuran camuflar la confabulación real, la diplomacia secreta, que por supuesto también existía durante el período del enfrentamiento entre los dos campos, pero no hasta ese punto. Entonces este sistema estaba polarizado y era más sólido que ahora. En la actulidad hay más de dos factores, cada uno de los cuales tira para su lado, hoy, como mínimo son tres y, posiblemente, más. Actualmente el sistema es más blando, por eso la necesidad de la diplomacia secreta es mayor, y como bien dijo el ministro de exteriores de Francia Laurent Fabius, hoy no existe ni la unipolaridad, ni la bipolaridad, ni la multipolaridad. Hoy existe la ceropolaridad, lo que significa que ningún país, incluyendo a los EE.UU., Unión Europea y la RPCh. puede ejercer la influencia definitiva sobre el transcurso de los acontecimientos. Ninguno. Lo que significa que ha aumentado la necesidad de la diplomacia secreta, porque en la época bipolar, la URSS y los EE.UU. se turnaban y podían ejercer cada uno por separado su influencia en el curso de los acontecimientos.
Por ejemplo, gracias a la URSS los EE.UU. perdieron la guerra en Vietnam. Gracias a la URSS y la a confabulación de la diplomacia secreta en Francia en 1968 no se hundió el régimen capitalista y los comunistas no llegaron al poder – ese fue el pacto entre Moscú y Washington. Hay bastantes ejemplos así. Pero si en el primer plano está la diplomacia secreta y la confabulación, entonces hablar del triunfo de la así llamada diplomacia “blanca”, es decir de la diplomacia abierta, oficial, es simplemente ridículo. Esto se hace para la opinión pública, para los espectadores, para crear un espacio unívoco, no es más que eso.
Nak – A muchos les había sorprendido que los EE.UU. hicieran caso de la propuesta de Rusia y suspendieran el ataque por aire. Ahora Serguei Lavrov y John Kerry está discutiendo sobre la cuestión de las armas químicas. Algunos expertos aseguran que Lavrov sobre esa ola se ha convertido en un político de nivel mundial. ¿Qué lugar en esta combinación ocupa la cuestión de las armas químicas?
GD – En este caso puede observar cómo un show simulado lleva a las valoraciones exageradas e igualmente simuladas. En primer lugar, la iniciativa sobre las armas químicas, como todos recordarán, se debía a Kerry, quien siguiendo las órdenes de su jefe Obama apareció y anunció que “si fuera posible que Asad renunciara a su arsenal químico, entonces, tal vez, nosotros consideraríamos la posibilidad de no llevar a cabo el ataque, pero Asad no lo hará nunca – es imposible”. Está claro que los políticos de semejante nivel oficial nunca hablan por hablar, no se ponen a divagar sobre lo que podría suceder. Está claro que fue una bola lanzada que había que recoger. En seguida tras esta declaración Lavrov dijo: “le tomamos la palabra a los EE.UU.”. Pero los Estados Unidos no podían dirigirse directamente a Rusia y decir: “Por qué no hacemos una jugada que nos quite la responsabilidad de asestar el ataque, porque había una “línea roja” con respecto a las armas químicas, y nos están empujando fuerzas, atadas a la UE y al FMI, para meternos en este asunto. Vamos a hacer juntos esta jugada”. Entonces ya no sería la diplomacia secreta.
Nak – ¿Y cómo ha trabajado en este caso la diplomacia secreta?
GD – La diplomacia secreta es cuando esta iniciativa de Kerry, expresada en modo conjuntivo con gran dosis de duda, se le pasa a Irán. Irán habla con Asad, después de lo cual se dirige, en secreto, a Rusia, y le propone intervenir con la iniciativa de poner las armas químicas bajo control. Y aunque la primera frase fue vocalizada por Kerry, pero Rusia dice que “le toma la palabra a los EE.UU.”. Son juegos de niños. Por otro lado, está totalmente claro que Irán no podría tomar iniciativa sin los EE.UU., porque cómo iban a saber los iranís que el consentimiento de Asad en entregar las armas químicas realmente suspendería el ataque contra Siria. Para eso hacen falta garantías secretas, pero sólidas. Resulta que Irán mantiene la comunicación directa con los EE.UU. y esas garantías fueron dadas – si las iniciativas son presentadas como la “toma de la palabra”, entonces los EE.UU. tienen la posibilidad de no atacar a Siria. A continuación Irán ya seguro se lo dice a Rusia, Lavrov recibe el encargo, y junto con Kerry los dos toman el pelo a la opinión pública mundial, como dos héroes, dos caballeros, que han salvado el mundo de la guerra, del abismo que se habría abierto de haber sido asestado el ataque con misiles. Está claro que se trata de un show, sin el cual la diplomacia actual no puede funcionar, porque la política actual se ha convertido en puro simulacro, debido a que el 5% del peso pertenece a los diplomáticos “blancos” y el 95% a varios escalones de la trastienda secreta, cuando todas las cuestiones se resuelven entre los bastidores fuera de alcance de la opinión pública. Y, por cierto, la cosa no ha empezado ayer. Y si alguien afirma que no es más que conspirología, entonces, perdonen, pero en 1918 el camarada Lenin hizo público el acuerdo diplomático secreto de la Entente, anterior a la Primera Guerra Mundial. Así que vayan a decir que todo es conspirología y que se lo había inventado.
Nak – ¿La acusación de los Estados Unidos de que estuvimos suministrando armas químicas a Siria de la que durante toda la semana se estuvo defendiendo Serguei Ivanov, también forma parte del espectáculo diplomático?
GD – Todo lo que se hacía entonces era transparente para ambos bandos. En la última etapa los EE.UU. y la URSS formaban un iceberg – si los EE.UU. representaban la cúspide que se elevaba por encima del agua, la parte de abajo era la URSS y viceversa. El sentido de esta metáfora es que todos los asuntos de los EE.UU. tenían una parte subacuática en forma del campo socialista, todos los asuntos de la URSS tenían una parte subacuática representada por los EE.UU. y el “mundo libre”. La CIA y el KGB eran como la cinta de Moebius, también hoy lo conservan, aunque en mucho menor medida, porque el KGB realmente era el protagonista de la guerra invisible, del “frente invisible”, a diferencia del FSB que no tiene semejante nivel. Ambos bandos tenía su red de agentes del mismo valor. Así que todo lo que hacía la CIA era transparente para el KGB y viceversa. Existía la línea telefónica directa – el “teléfono rojo”. Así que todas esas acusaciones son una tontería.
Nak – ¿Y si hablamos del intercambio de artículos de Putin y McCain, qué significado tiene?
GD – El significado de este pique es que Putin abiertamente cuestiona las pretensiones de los EE.UU. al estatus de la autoridad moral mundial, pero la polémica de Obama con Putin es inadmisible, porque Obama se apoya en Putin, quien le entrega el pase. En particular, con el asunto del ataque a Siria Putin le ha proporcionado a Obama la posibilidad de conservar la influencia política, autoridad, estatus y las perspectivas de los demócratas para las elecciones de 2014 al proporcionarle la excusa para no meterse en el conflicto sirio. Por eso Obama no puede mantener semejante polémica con Putin, máxime, cosa muy probable, que en el fondo de su alma está de acuerdo con Putin.
Nak – ¿Por qué lo piensa?
GD – Obama es demócrata-cosmopolita, que ha nacido no se sabe dónde y estudió en un colegio musulmán en Indonesia. Su padre real es un keniata musulmán, y su padrastro con el que vivió en sus años ya más conscientes es un musulmán indonesio. Es un hombre que ha vivido fuera de los Estados Unidos y no es tan idiota como McCain, quien representa el producto completo del sistema aislacionista estadounidense de conciencia y quien, por lo visto, descubrió el extranjero por primera vez al ser enviado al frente en Vietnam. Y dado que Obama no fue formado por la matriz estadounidense, por cierto, de las más precarias del planeta, creo que para sus adentros está plenamente de acuerdo con Putin. Al mismo tiempo, los EE.UU. no podían dejarlo sin respuesta, pero confiaron la respuesta a McCain, un payaso, quien representa el lado republicano del establishment político, pero que incluso en este lado no es tomado en serio. Es una figura odiosa. Es como Zhirinovsky, pero sin reflexión. Zhirinovsky hace el tonto conscientemente, a sabiendas, pero McCain lo hace totalmente en serio, convencido de que es el portavoz de la profunda verdad estadounidense, lo cual lo convierte en todavía más absurdo y cómico. Es decir que McCain es un payaso que no sabe que es un payaso.
Nak – ¿Y le encargan a él la respuesta?
GD – Le encargan la contestación que se convierte así en una payasada, desprovista de toda convicción, de toda fuerza, que deja paso a insultos personales. Putin les dice a los Estados Unidos, “no sois excepcionales, así que quedaros tranquilos, porque no tenéis autoridad moral para ser los árbitros del proceso mundial”. Y McCain le contesta: “y tú eres un cabrón, un tirano”. A lo mejor es un tirano ¿pero acaso es una respuesta? Cualquiera que hay leído la carta y la respuesta pensará “que la peste se lleve a vuestras dos casas”. En cualquier caso es una respuesta de payaso, porque Putin toca los temas fundamentales, hablando de los Estados Unidos en general – él no dice quién es Obama, qué es la constitución norteamericana, en qué cree o no cree Obama y su predecesor. Pero McCain como un clown contesta: “chavales, este tipo os gobierna mal, no cree en vosotros”. Vaya estupidez. Qué más da en lo que cree o no cree Putin. ¿Acaso la situación cambiaría, si apareciera, por ejemplo, Prójorov, quien cree de otra manera? La respuesta por sí misma es propia de un colegial de provincia, desprovisto del pensamiento sistémico y que simplemente se dedica a tirar de los pelos a las niñas durante el recreo o a meterse con alguno más débil del curso inferior. No es la respuesta de un hombre que esté conectado a algún significado, que domine aunque sea en el modelo estadounidense de pensamiento. Fue hecho a propósito. McCain, quien es un don nadie, que representa el bando republicano, hostil a Obama, es llamado a responder a un artículo fundamental que causó una gran conmoción en los Estados Unidos. Es una respuesta asimétrica, pero no a favor de los EE.UU. A lo mejor es una forma de pago a Putin de parte de los Estados Unidos y de Obama – una respuesta tan inadecuada.
Nak – ¿Con la situación creada es posible pronosticar cómo se va a desarrollar la situación en torno a Siria? El ataque fue suspendido, parece que se han puesto de acuerdo sobre las armas químicas ¿pero y después qué?
GD – Es bastante difícil pronosticar. Creo que Asad durará hasta las próximas elecciones. La suspensión del ataque como resultado aumenta poderosamente el peso y la importancia de Irán en Oriente Próximo. Irán se convierte realmente en la superpotencia regional que, siguiendo los canales diplomáticos secretos, es reconocida como tal por los Estados Unidos, que con Obama contribuyeron bastante a su paso al primer plano. En particular, las propias sanciones son un potente medio para fortalecer a Irán: reforzar su estabilidad política interior, solidaridad, preparación defensiva. Las experiencias adversas han demostrado a todo el mundo que Irán es autosuficiente e incluso si se le aísla y se le rodea con alambre de espino o con un muro según el modelo israelí, este muro no va a ayudar, porque en un territorio de 1 millón 600 mil kilómetros cuadrados los recursos agrícolas y demás de Irán son suficientes para mantener a flote a la población de cien millones de personas, aunque incluso no llegan a cien. A lo mejor no estarán prosperando y tendrán que apretarse el cinturón, pero no tendrán especiales problemas. En el mundo hay pocos centros que pueden ser autosuficientes.
Nak – ¿Quién más aparte de Irán?
GD – Los EE.UU. y Canadá podrían subsistir en aislamiento, Unión Europea podría sobrevivir, tiene la posibilidad de mantener a su población a flote. China ha alcanzado este nivel, es exportadora de la producción agrícola. China ha logrado tener la autosuficiencia agrícola y es su principal baza. Todo el siglo XX el imperialismo ha luchado para que ningún pueblo, salvo Occidente poseyera la autosuficiencia agrícola. Allá donde había países del tercer mundo exportadores de alimentos, les llevaban la ayuda humanitaria, gracias a sus presidentes colocados a traición que daban el visto bueno. La ayuda humanitaria, que se repartía allí gratis, acababa con la agricultura como ocurrió, por ejemplo, con Bangladesh. Al país llevaron el arroz en cantidades gigantescas que repartían gratis y así destruyeron a la agricultura. Y si no podían hacerlo de esta manera, entonces establecían tales impuestos para los granjeros, como ocurrió en Egipto con Mubárak, que éstos abandonaban el campo y se iban a subsistir a las ciudades, porque con aquellos impuestos era imposible trabajar – los precios de compra eran ridículos y los impuestos enormes.
Nak – ¿Se trata de una política programada de Occidente?
GD – Era una directriz del FMI. Incluso América Latina tiene problemas con la alimentación. A principios del siglo pasado Argentina era un poderoso país agrícola que suministraba carne al mundo entero. Después aquello fue destruido. Prácticamente todos los países se encuentran sumidos en el caos agrícola y dependen de unos pocos monopolios que controlan el producto agrícola mundial. Más concretamente el mercado del grano está controlado por 5 Compañías Transnacionales, que controlan el 85% del mercado mundial de trigo. Tan solo están China e Irán que pueden subsistir por su cuenta pese a todo, al igual que la Unión Europea, los EE.UU. y Canadá. Rusia se autoabastece tan solo en un 30%. Imagínese que mañana aíslan a Rusia, declaran sanciones contra ella la colocan bajo boicot. Ello significaría que el 70% de la población se iba a quedar sin alimentos. La gente tendría que abandonar las ciudades y lanzarse al campo para conseguir allí patatas, raíces, zanahorias o lo que sea. Se trata simplemente del colapso agrícola que siempre lleva a la destrucción de la vertical del poder etc., porque cuando no hay nada que comer comienza el caos. Por algún motivo nadie habla de ello. Todo el mundo habla del dinero, del petróleo, de la industria ligera y pesada, pero nadie dice que la seguridad alimentaria es el tema Nº1. Y en Irán está asegurada, por eso el desenlace de la situación en Siria lleva a que, tras unos años de pruebas muy duras Irán expulsará a Arabia Saudí, Turquía y Egipto del podio, sobre el que habían permanecido como los líderes de la región y países Nº1.
Nak – ¿O sea que en la región va a haber una seria transformación?
GD - Queda claro que Egipto ahora no está en ninguna parte ni en el sentido moral, ni político, ni económico. La autoridad de Arabia Saudí disminuye notablemente a raíz de cómo ha terminado el asunto con el ataque contra Siria. Se sabe que el ministro de seguridad de Arabia Saudí Bandar bin Sultán, estrechamente vinculado a la CIA y miembro del clan más influyente dentro de la dinastía saudita, quien hace poco estuvo visitando a Putin para convencerlo sobre Siria – está rabioso, histérico, al ver los resultados a los que ha llevado el espectáculo puesto en escena por Kerry y Lavrov, por Obama y Putin, con el esencial papel de intermediario desempeñado por Irán. Las campanas doblan por Arabia Saudí y su papel en la región. Irán se convierte en el país Nº1 y a continuación crece la inestabilidad alrededor de Irán y de sus fronteras porque hay en marcha la movilización de los sunitas radicales contra este país chiita. En realidad este es el esquema previsto desde el principio. Mientras tanto en el mundo la crisis prosigue su marcha, el mundo se desliza hacia la gran guerra con esta configuración. Ha sido asestado un golpe al FMI, ha sido asestado un golpe contra el predominio mundial del capital bancario especulativo en su conjunto. De momento está ganando Obama con su máquina impresora de dólares y la RPCh. con su 30% de las reservas mundiales de oro almacenadas. Lógicamente, el conflicto entre ellos también es inevitable, porque el dólar por un lado y el oro, por el otro, son como dos osos metidos en la misma guarida.
22/09/2013
(Traducido del ruso para por Arturo Marián Llanos)
Fuente: Nakanune.ru
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jeudi, 19 septembre 2013
Une nouvelle Route de la Soie reliera l’Asie à l’Europe
Une nouvelle Route de la Soie reliera l’Asie à l’Europe
Ex: http://fortune.fdesouche.com
Les pays regroupés dans l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) pourront rétablir la Voie de la Soie sous forme d’un corridor de transport spécialement aménagé. Comme l’a annoncé vendredi au sommet de l’OCS à Bichkek (Kirghizie) le ministre de la Recherche et des technologies de la Chine Wang Gang, ce projet a trouvé un soutien auprès de tous les pays membres de l’organisation.
Les membres de l’OCS sont prêts à développer les échanges économiques et commerciaux. Durant ces trois mois des spécialistes de Chine, qui a pris l’initiative de faire renaître la Voie de la Soie, ont visité les pays d’Asie Centrale – le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et la Turkménie.
La Voie de la Soie rénovée pourra relier la Chine à l’Europe via la Russie et les États d’Asie Centrale
Des ententes ont été conclues au sujet de la réalisation des projets communs pour des dizaines de milliards de dollars. L’aménagement d’un corridor de transport de l’Asie à l’Europe est une étape suivante de l’essor de ces rapports, remarque Sergueï Sanakoïev, secrétaire de la Chambre sino-russe.
« Il s’agit de créer un corridor transnational traversant le territoire du continent eurasiatique. Comme toujours, l’aménagement de tels corridors en plus de rendre possible la circulation des marchandises et des services prévoient aussi la création de grappes d’entreprises industrielles, de nouvelles productions, de technologies de pointe. Cela veut dire que cela ouvre de plus larges possibilités à la coopération dans le cadre de l’OCS lors de la mise en œuvre d’une telle initiative. »
Le projet est censé mettre en place un réseau routier reliant le Pacifique à la mer Baltique, anéantir les barrières commerciales, réduire les délais de livraison des marchandises et augmenter les règlements mutuels en monnaies nationales. L’une des variantes possibles de la future Voie de la Soie est le corridor de transport « Europe –Chine Occidentale ».
Il passera par le Kazakhstan, approchera la frontière de la Russie et se prolongera par Orenbourg et les autoroutes fédérales vers Saint-Pétersbourg et la Golfe de Finlande et la mer Baltique. La longueur de ce parcours pourra atteindre près de 8 500 km. Voici le commentaire d’Alexandre Potavine, analyste de la compagnie « RGS – Gestion des actifs ».
« En regardant la carte du monde et en évaluant les possibilités d’aménager une telle voie, on verra que les marchandises de Chine seront livrées via la Russie, l’Asie Centrale en Europe. Ce projet profite évidemment à la Chine. Il permet de minimiser les frais de transport, étant donnée que la Grande Voie de la Soie est d’environ un tiers est plus court que la voie maritime, contournant l’Asie et la péninsule Arabique. »
Si on réussit de mettre en œuvre cette conception, la Chine réduira les délais de livraison de ses marchandises. Actuellement les frets parviennent à l’Europe par mer au bout de 45 jours, par le Transsibérien – cela prend deux semaines. La nouvelle voie sera la plus courte et ne prendra pas plus de dix jours.
En plus de la Chine le corridor de transport permettra de se développer à d’autres participants. Ils pourront gagner bien sur le transit et la logistique, et vont encore attirer des investissements chinois pour leurs projets de transport, remarque Sergueï Sanakoïev.
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mardi, 17 septembre 2013
LA GEOPOLITICA DELLE LINGUE
Claudio MUTTI
LA GEOPOLITICA DELLE LINGUE
Ex: http://www.eurasia-rivista.org
Sommario del numero XXXI (3-2013 [1])
“In queste condizioni, vi possono essere soltanto
lingue vincitrici e lingue vinte”
(J. V. Stalin, Al compagno Kholopov, 28 luglio 1950)
Lingua e Impero
Se il termine geolinguistica non fosse già utilizzato dai glottologi per significare la geografia linguistica o linguistica areale, ossia lo studio della diffusione geografica dei fenomeni linguistici, lo si potrebbe impiegare per indicare la geopolitica delle lingue, cioè il ruolo del fattore linguistico nel rapporto tra lo spazio fisico e lo spazio politico. A suggerire questa possibilità non è solo l’esistenza di analoghi composti nominali, come geostoria, geofilosofia, geoeconomia, ma anche la relazione della geopolitica delle lingue con una disciplina designata da uno di tali termini: la geostrategia.
“La lengua es compañera del imperio“: il nesso tra egemonia linguistica ed egemonia politico-militare, così icasticamente rappresentato dal grammatico e lessicografo Elio Antonio de Nebrija (1441-1522), sottende la definizione che il Maresciallo di Francia Louis Lyautey (1854-1934) diede della lingua: “un dialetto che ha un esercito e una marina”. Al medesimo ordine di idee si ispira il generale Jordis von Lohausen (1907-2002), allorché prescrive che “la politica linguistica venga messa sullo stesso piano della politica militare” ed afferma che “i libri in lingua originale svolgono all’estero un ruolo talvolta più importante di quello dei cannoni”1. Secondo il geopolitico austriaco, infatti, “la diffusione d’una lingua è più importante d’ogni altra espansione, poiché la spada può solo delimitare il territorio e l’economia sfruttarlo, ma la lingua conserva e riempie il territorio conquistato”2. È questo, d’altronde, il senso della celebre frase di Anton Zischka (1904-1997): “Preferiamo i professori di lingue ai militari”.
L’affermazione del generale von Lohausen potrebbe essere illustrata da una vasta gamma di esempi storici, a partire dal caso dell’Impero romano, che tra i suoi fattori di potenza ebbe la diffusione del latino: una parlata contadina che con lo sviluppo politico di Roma diventò, in concorrenza col greco, la seconda lingua del mondo antico, usata dai popoli dell’Impero non perché costretti, ma perché indotti a ciò dal prestigio di Roma. Da principio il latino servì alle popolazioni assoggettate per comunicare coi soldati, i funzionari e i coloni; in seguito diventò il segno distintivo della comunità romana.
Tuttavia allo spazio imperiale romano, che per mezzo millennio costituì un’unica patria per le diversae gentes comprese tra l’Atlantico e la Mesopotamia e la Britannia e la Libia, non corrispose un’unica lingua: il processo di latinizzazione fu più lento e difficile quando i Romani si trovarono a contatto coi territori in cui si parlava la lingua greca, espressione e veicolo di una cultura che godeva, negli ambienti della stessa élite romana, di un prestigio superiore. Quello romano fu dunque in sostanza un impero bilingue: il latino e il greco, in quanto lingue della politica, della legge e dell’esercito, oltre che delle lettere, della filosofia e delle religioni, svolgevano una funzione sovranazionale, alla quale gli idiomi locali dell’ecumene imperiale non potevano adempiere.
Sicuramente è pressoché impossibile separare con una netta linea di confine il dominio del latino e quello del greco all’interno dell’Impero romano; nondimeno possiamo affermare che la divisione dell’Impero in due parti e la successiva scissione avvennero lungo una linea di demarcazione coincidente grosso modo col confine linguistico, che tagliava a metà sia i territori europei sia quelli nordafricani. In Libia, è proprio lungo questa linea che si è recentemente prodotta la frattura che ha separato di nuovo la Tripolitania dalla Cirenaica.
In seguito la carta linguistica dell’Europa ci presenta una situazione che Dante descrive identificando tre distinte aree: quella del mondo germanico, in cui fa rientrare anche Slavi e Ungheresi, quella di lingua greca, quella degl’idiomi neolatini3; all’interno di quest’ultima egli può ulteriormente distinguere le tre unità particolari di provenzale (lingua d’oc), francese (lingua d’oil) e italiano (lingua del sì). Ma Dante è ben lungi dall’usare l’argomento della frammentazione linguistica per sostenere la frammentazione politica; anzi, egli è convinto che solo la restaurazione dell’unità imperiale potrebbe far sì che l’Italia, “il bel paese là dove il sì suona”4, torni ad essere “il giardin dello ‘mperio”5. E l’impero ha la sua lingua, il latino, poiché, come dice lo stesso Dante, “lo latino è perpetuo e non corruttibile, e lo volgare è non stabile e corruttibile”6.
In un’Europa linguisticamente frammentata, che il Sacro Romano Impero vorrebbe ricostituire in unità politica, una potente funzione unitaria è svolta proprio dal latino: non tanto dal sermo vulgaris, quanto dalla lingua di cultura della res publica clericorum. Questo “latino scolastico”, se vogliamo indicarne la dimensione geopolitica, “è stato il portatore per tutta l’Europa, ed anche fuori, della civiltà latina e cristiana: confermandola, come nelle Spagne, nell’Africa (…), nelle Gallie; o acquisendo ad essa zone nuove o appena sfiorate dalla civiltà romana: la Germania, l’Inghilterra, l’Irlanda, per non parlare poi anche di paesi nordici e slavi”7.
Le grandi aree linguistiche
Fra tutti gl’idiomi neolatini, l’espansione maggiore è stata raggiunta dalla lengua castellana. In seguito alla bolla di Alessandro VI, che nel 1493 divise il nuovo mondo tra Spagnoli e Portoghesi, il castigliano si impose nelle colonie appartenute alla Spagna, dal Messico fino alla Terra del Fuoco; ma anche dopo l’emancipazione i singoli Stati sorti sulle rovine dell’Impero delle Americhe mantennero il castigliano come lingua nazionale, ragion per cui l’America latina possiede una relativa unità culturale e il dominio linguistico spagnolo si estende anche ad una parte del territorio statunitense.
Per quanto riguarda il dominio dell’altra lingua iberica, a testimoniare l’estensione dell’area coloniale che in altri tempi appartenne al Portogallo basterebbe il fatto che l’idioma di Camões è “la lingua romanza che ha dato origine al maggior numero di varietà creole, per quanto alcune siano estinte o in via di estinzione”8: da Goa a Ceylon, a Macao, a Giava, alla Malacca, a Capo Verde, alla Guinea. Tra gli Stati che hanno raccolto l’eredità lusofona, si impone oggi il Paese emergente rappresentato dall’iniziale dell’acronimo BRICS: il Brasile, coi suoi duecento milioni di abitanti, a fronte dei dieci milioni e mezzo che vivono nell’antica madrepatria europea.
L’espansione extraeuropea del francese come lingua nazionale, invece, è stata inferiore a quella che esso ha avuto come lingua di cultura e di comunicazione. Infatti, se il francese è la quinta lingua più parlata nel mondo per numero di locutori (circa duecentocinquanta milioni) ed è la seconda più insegnata come lingua straniera, si trova invece al nono posto per numero di madrelingua (circa settanta milioni; circa centotrenta se si aggiungono anche gl’individui bilingui). In ogni caso, è l’unica lingua a trovarsi diffusa, come lingua ufficiale, in tutti i continenti: è lingua di scambio in Africa, il continente che annovera il maggior numero di entità statali (più d’una ventina) in cui il francese è lingua ufficiale; è la terza lingua nell’America del Nord; è usata anche nell’Oceano Indiano e nel Pacifico meridionale. Gli Stati e i governi che a vario titolo hanno in comune l’uso del francese sono raggruppati nell’Organizzazione Internazionale della Francofonia (OIF), fondata il 20 marzo 1970 con la Convenzione di Niamey.
Eminentemente eurasiatica è l’area d’espansione del russo, lingua comune e ufficiale di uno Stato multinazionale che, pur nel succedersi di fasi storiche e politiche che ne hanno cambiato la dimensione territoriale, rimane il più esteso sulla faccia della terra. Se nel periodo sovietico il russo poteva essere glorificato come “lo strumento della civiltà più avanzata, della civiltà socialista, della scienza progressista, la lingua della pace e del progresso (…) lingua grande, ricca e potente (…) strumento della civiltà più avanzata del mondo”9 e in quanto tale reso obbligatorio nell’insegnamento dei paesi dell’Europa orientale, dopo il 1991 esso gode di un diverso statuto in ciascuno degli Stati successori dell’Unione Sovietica. Nella Federazione Russa, la Costituzione del 1992 sancisce il diritto di ogni cittadino alla propria appartenenza nazionale ed all’uso della lingua corrispondente ed inoltre garantisce a ciascuna Repubblica la facoltà di avvalersi, accanto alla lingua ufficiale russa, delle lingue delle nazionalità che la costituiscono.
Se il russo è al primo posto per l’estensione del territorio dello Stato del quale esso è lingua ufficiale, il cinese detiene la preminenza per il numero dei parlanti. Usato attualmente da circa un miliardo e trecento milioni di persone, il cinese si presenta fin dall’antichità come un insieme di varianti che rendono alquanto problematica l’applicazione del termine dialetto; fra tutte primeggia il mandarino, un gruppo grande e variegato che a sua volta si distingue in mandarino del Nord, dell’Ovest e del Sud. Il mandarino del Nord, che ha il suo centro a Pechino, è stato preso a modello per la lingua ufficiale (pǔtōnghuà, letteralmente “lingua comune”), parlata come lingua madre da più di ottocento milioni di persone. Ufficialmente la popolazione della Repubblica Popolare Cinese, che nella sua Costituzione si definisce “Stato plurinazionale unitario”, consta di cinquantasei nazionalità (minzu), ciascuna delle quali usa la propria lingua; fra queste, la più numerosa è quella han (92% della popolazione), mentre le altre cinquantacinque, che costituiscono il restante 8%, “parlano almeno sessantaquattro lingue, di cui ventisei hanno una forma scritta e sono insegnate nelle scuole elementari”10.
L’hindi e l’urdu, che possono essere considerati continuazioni del sanscrito, sono le lingue predominanti nel subcontinente indiano, dove dieci Stati dell’Unione Indiana costituiscono la cosiddetta “cintura hindi” e dove l’urdu è lingua ufficiale del Pakistan. La differenza più evidente tra queste due lingue consiste nel fatto che la prima si serve della scrittura devanagari, mentre la seconda fa uso dell’alfabeto arabo; sul piano lessicale, l’hindi ha recuperato una certa quantità di elementi sanscriti, mentre l’urdu ha incorporato molti termini persiani. Per quando riguarda in particolare l’hindi, si potrebbe dire che esso ha svolto nel subcontinente indiano una funzione analoga a quella del mandarino in Cina, poiché, formatosi sulla base di un dialetto parlato nelle vicinanze di Delhi (il khari boli), insieme con l’inglese è diventato, fra le ventidue lingue citate nella Costituzione indiana, la lingua ufficiale dell’Unione.
L’arabo, veicolo della rivelazione coranica, con l’espansione dell’Islam si è diffuso ben al di fuori dei suoi confini originari: dall’Arabia al Nordafrica, dalla Mesopotamia alla Spagna. Caratterizzato da una notevole ricchezza di forme grammaticali e da finezze di rapporti sintattici, incline ad arricchire il proprio lessico attingendo vocaboli da dialetti e da lingue straniere, l’arabo prestò il proprio sistema alfabetico a lingue appartenenti ad altre famiglie, quali il persiano, il turco, l’urdu; codificato dai grammatici e divenuto lingua dotta del dâr al-islâm, si sostituì al siriaco, al copto, ai dialetti berberi; arricchì con numerosi prestiti il persiano, il turco, le lingue indiane, il malese, le lingue iberiche; come strumento di filosofia e di scienza, influenzò le lingue europee quando i califfati di Bagdad e di Cordova costituivano i maggiori centri di cultura ai quali poteva attingere l’Europa cristiana. Oggi l’arabo è in diversa misura conosciuto, studiato ed usato, in quanto lingua sacra e di pratica rituale, nell’ambito di una comunità che oltrepassa il miliardo di anime. Come lingua madre, esso appartiene a circa duecentocinquanta milioni di individui, stanziati su un’area politicamente frazionata che dal Marocco e dalla Mauritania si estende fino al Sudan ed alla Penisola araba. A tale denominatore linguistico si sono richiamati i progetti di unità della nazione araba formulati nel secolo scorso: “Arabo è colui la cui lingua è l’arabo”11 si legge ad esempio nello statuto del Baath.
La lingua dell’imperialismo statunitense
In tutta la prima metà del Novecento, la lingua straniera più conosciuta nell’Europa continentale era il francese. Per quanto riguarda in particolare l’Italia, “solo nel 1918 vennero istituite cattedre universitarie di inglese ed alla stessa data risale la fondazione dell’Istituto britannico di Firenze, che, con la sua biblioteca e i suoi corsi linguistici, divenne ben presto il centro più importante di diffusione appunto della lingua inglese a livello universitario”12. Alla Conferenza di pace dell’anno successivo gli Stati Uniti, che si erano ormai introdotti nello spazio europeo, imposero per la prima volta l’inglese – accanto al francese – quale lingua diplomatica. Ma a determinare il decisivo sorpasso del francese da parte dell’inglese fu l’esito della seconda guerra mondiale, che comportò la penetrazione della “cultura” angloamericana in tutta l’Europa occidentale. Dell’importanza rivestita dal fattore linguistico in una strategia di dominio politico non era d’altronde inconsapevole lo stesso Sir Winston Churchill, che il 6 settembre 1943 dichiarò esplicitamente: “Il potere di dominare la lingua di un popolo offre guadagni di gran lunga superiori che non togliergli province e territori o schiacciarlo con lo sfruttamento. Gl’imperi del futuro sono quelli della mente”. Con la caduta dell’Unione Sovietica, nell’Europa centro-orientale “liberata” l’inglese non solo ha scalzato il russo, ma ha anche soppiantato in larga misura il tedesco, il francese e l’italiano, che prima vi avevano un’ampia circolazione. D’altronde, l’egemonia dell’inglese nella comunicazione internazionale si è ulteriormente consolidata nella fase più intensa della globalizzazione.
Così i teorici angloamericani del mondo globalizzato hanno potuto elaborare, basandosi sul peso geopolitico esercitato dalla lingua inglese, il concetto di “Anglosfera”, definito dal giornalista Andrew Sullivan come “l’idea di un gruppo di paesi in espansione che condividono principi fondamentali: l’individualismo, la supremazia della legge, il rispetto dei contratti e degli accordi e il riconoscimento della libertà come valore politico e culturale primario”13. Pare che ad introdurre il termine “Anglosfera” sia stato nel 2000 uno scrittore americano, James C. Bennett; a suo parere “i paesi di lingua inglese guideranno il mondo nel XXI secolo” (Why the English-Speaking Nations Will Lead the Way in the Twenty-First Century è il sottotitolo del suo libro The Anglosphere Challenge), poiché l’attuale sistema degli Stati è condannato a crollare sotto i colpi del cyberspazio anglofono e dell’ideologia liberale. Lo storico Andrew Roberts, continuatore dell’opera storiografica di Churchill con A History of the English Speaking Peoples since 1900, sostiene che il predominio dell’Anglosfera è dovuto alla lotta dei paesi anglofoni contro le epifanie del Fascismo (ossia – sic – “la Germania guglielmina, il nazismo, il comunismo e l’islamismo”), in difesa delle istituzioni rappresentative e del libero mercato.
Meno ideologica la tesi dello storico John Laughland, secondo il quale “l’importanza geopolitica della lingua inglese è (…) rilevante solo in funzione della potenza geopolitica dei paesi anglofoni. Potrebbe essere uno strumento da questi usato per rafforzare la loro influenza, ma non è una fonte indipendente di quest’ultima, perlomeno non della potenza militare”14. La lingua, conclude Laughland, può rispecchiare la potenza politica, ma non la può creare.
In questo caso la verità sta nel mezzo. È vero che l’importanza di una lingua dipende – spesso ma non sempre – dalla potenza politica, militare ed economica del paese che la parla; è vero che sono le sconfitte geopolitiche a comportare quelle linguistiche; è vero che “l’inglese avanza a detrimento del francese perché gli Stati Uniti attualmente restano più potenti di quanto non lo siano i paesi europei, i quali accettano che sia consacrata come lingua internazionale una lingua che non appartiene a nessun paese dell’Europa continentale”15. Tuttavia esiste anche una verità complementare: la diffusione internazionale di una lingua, contribuendo ad aumentare il prestigio del paese corrispondente, ne aumenta l’influenza culturale ed eventualmente quella politica (un concetto, questo, che pochi riescono ad esprimere senza fare ricorso all’anglicismo soft power); a maggior ragione, il predominio di una lingua nella comunicazione internazionale conferisce un potere egemone al più potente fra i paesi che la parlano come lingua madre.
Per quanto concerne l’attuale diffusione dell’inglese, “lingua della rete, della diplomazia, della guerra, delle transazioni finanziarie e dell’innovazione tecnologica, non vi è dubbio: questo stato di cose regala ai popoli di lingua inglese un incomparabile vantaggio e a tutti gli altri un considerevole svantaggio”16. Come spiega meno diplomaticamente il generale von Lohausen, il vantaggio che gli Stati Uniti hanno ricavato dall’anglofonia “è stato uguale per i loro commercianti e per i loro tecnici, per i loro scienziati e i loro scrittori, i loro uomini politici e i loro diplomatici. Più l’inglese è parlato nel mondo, più l’America può avvantaggiarsi della forza creativa straniera, attirando a sé, senza incontrare ostacoli, le idee, gli scritti, le invenzioni altrui. Coloro la cui lingua materna è universale, posseggono un’evidente superiorità. Il finanziamento accordato all’espansione di questa lingua ritorna centuplicato alla sua fonte”17.
Quale lingua per l’Europa?
Nei secoli XVI e XVII, dopo che la pace di Cateau Cambrésis (1559) ebbe sancito la dominazione spagnola in Italia, la lingua castigliana, oltre ad essere usata dalle cancellerie di Milano e di Napoli, si diffuse nel mondo della politica e delle lettere. Il numero delle voci italiane (e dialettali) nate in quel periodo per effetto dell’influsso spagnolo è elevatissimo18. Tra tutti questi ispanismi, però, alcuni furono usati solo in maniera occasionale e non si possono considerare come entrati nell’uso generale; altri ebbero vita effimera e scomparvero senza lasciar traccia; solo una minoranza entrò stabilmente a far parte del vocabolario italiano. In seguito alla pace di Utrecht (1713), che segnò la fine dell’egemonia spagnola nella penisola, l’influenza del castigliano sulla lingua italiana “è stata di gran lunga inferiore a quello dei secoli precedenti”19.
È lecito supporre che nemmeno il colonialismo culturale d’espressione angloamericana debba durare per l’eternità; anzi, alcuni linguisti già prevedono che all’odierna fase di predominio anglofono seguirà una fase di decadenza20. Essendo legato all’egemonia imperialistica statunitense, il predominio dell’inglese è destinato a risentire in maniera decisiva della transizione dallo stadio unipolare a quello multipolare, per cui lo scenario che la geopolitica delle lingue può ragionevolmente prefigurare è quello di un mondo articolato secondo il multipolarismo delle aree linguistiche.
Diversamente dal continente americano, che presenta una netta ripartizione tra il blocco anglofono del nord e quello ispanofono e lusofono della parte centrale e meridionale, l’Eurasia è il continente della frammentazione linguistica. Accanto ai grandi spazi rappresentati dalla Russia, dalla Cina o dall’India, relativamente omogenei sotto il profilo linguistico, abbiamo uno spazio europeo caratterizzato da una situazione di accentuato multilinguismo.
Perciò sarebbe stato logico che i fondatori della Comunità Economica Europea, se proprio volevano rifiutare una soluzione monolinguistica, adottassero come lingue ufficiali, tra quelle dei Paesi aderenti, le due o tre più parlate nell’area; magari scegliendo, in previsione dei successivi allargamenti della CEE, una terna di lingue che rappresentassero le tre principali famiglie presenti in Europa: la germanica, la romanza e la slava. Invece l’art. 1 del regolamento emanato nel 1958 indicò ben quattro lingue (francese, italiano, tedesco e olandese) come “lingue ufficiali e lingue di lavoro delle istituzioni della Comunità”, col risultato che le “lingue di lavoro” sono oggi praticamente tre: francese, tedesco e inglese.
Il fallimento dell’Unione Europea impone di sottoporre a radicale revisione il progetto europeista e di rifondare su nuove basi l’edificio politico europeo. La nuova classe politica che sarà chiamata ad affrontare questo compito storico non potrà più eludere un problema fondamentale come quello della lingua.
1. Jordis von Lohausen, Les empires et la puissance, Editions du Labyrinthe, Arpajon 1996, p. 49.
2. Jordis von Lohausen, ibidem.
3. De vulgari eloquentia, VIII, 3-6.
4. Dante, Inf. XXXIII, 80.
5. Dante, Purg. VI, 105.
6. Dante, Convivio, I, 5.
7. Luigi Alfonsi, La letteratura latina medievale, Accademia, Milano 1988, p. 11.
8. Carlo Tagliavini, Le origini delle lingue neolatine, Pàtron, Bologna 1982, p. 202.
9. “Voprosy Filozofij”, 2, 1949, cit. in: Lucien Laurat, Stalin, la linguistica e l’imperialismo russo, Graphos, Genova 1995, p. 52.
10. Roland Breton, Atlante mondiale delle lingue, Vallardi, Milano 2010, p. 34.
11. Michel ‘Aflaq, La resurrezione degli Arabi, Edizioni all’insegna del Veltro, Parma 2011, p. 54.
12. I. Baldelli, in Bruno Migliorini – Ignazio Baldelli, Breve storia della lingua italiana, Sansoni, Firenze 1972, p. 331.
13. Andrew Sullivan, Come on in: The Anglosphere is freedom’s new home, “The Sunday Times”, 2 febbraio 2003.
14. John Laughland, L’Anglosfera non esiste, “I quaderni speciali di Limes”, a. 2, n. 3, p. 178.
15. Alain de Benoist, Non à l’hégémonie de l’anglais d’aéroport!, voxnr.com, 27 maggio 2013.
16. Sergio Romano, Funzione mondiale dell’inglese. Troppo utile per combatterla, “Corriere della Sera”, 28 ottobre 2012.
17. Jordis von Lohausen, ibidem.
18. Gian Luigi Beccaria, Spagnolo e Spagnoli in Italia. Riflessi ispanici sulla lingua italiana del Cinque e del Seicento, Giappichelli, Torino 1968.
19. Paolo Zolli, Le parole straniere, Zanichelli, Bologna 1976, p. 76.
20. Nicholas Ostler, The Last Lingua Franca: English Until the Return of Babel, Allen Lane, London 2010.
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vendredi, 30 août 2013
Syrien, Eurasien und die neue multipolare Weltordnung
Syrien, Eurasien und die neue multipolare Weltordnung
In Syrien findet ein Weltordnungskrieg statt. Während Medien und Politiker eher verharmlosend vom „Bürger-Krieg“ reden, ist der Konflikt zwischen Regierung und Opposition längst eskaliert. Es ist richtiger Krieg. In ihm geht es um viel mehr als um Syrien. Der Weltordnungskrieg, der in dem Land zwischen Damaskus und Aleppo tobt ist weit komplexer als Revolutionen oder „klassische“, lokale Bürgerkriege, und hat Implikationen auf kontinentaler und sogar globaler Ebene. Eine Studie zum Kampf um die künftige Weltordnung.
Die Besonderheiten des Syrienkrieges, die einseitigen Presseberichte, die Peinlichkeit und die unverantwortliche Unparteilichkeit der westlichen Politiker, die Massenhinrichtungen und die Brutalität der Kämpfe, die politreligiöse Motivation und vor allem das Leid der Zivilbevölkerung haben mich dazu gebracht, die vorliegende Mini-Studie zu verfassen. Aleppo 2013 erinnert in seiner Ungeheuerlichkeit und Unmenschlichkeit an Stalingrad 1943. Das ganze Syrien ist eigentlich ein Stalingrad. Die Kriegshetze und die Waffenlieferungen gehen aber weiter. Ich glaube, der Syrienkrieg könnte dennoch paradoxerweise den Beginn einer neuen Ordnung in Eurasien einleiten, einer großräumig organisierten multipolaren Ordnung, die genug stabil sein wird, Aggressionen raumfremder, nichteurasischer Mächte abzuwehren und innereurasische Konflikte friedlich zu lösen.
Außerdem bestätigt dieser Krieg meine These, dass das säkular-rationalistische Projekt der Aufklärung eindeutig gescheitert ist, und dass wir heute eine Rückkehr der Religionen bzw. eine Renaissance der politischen Theologien/politischen Religionen erleben. Kurz: wir befinden uns heute (im positiven und im negativen Sinne) in einem neuen Mittelalter. Wenn unsere säkularisierte, entpolitisierte Gesellschaft die religiösen, politreligiösen oder weltanschaulichen Komponenten nichtwestlicher Gesellschaften weiter ignoriert oder falsch deutet, verkennt sie nicht nur die Natur des Menschen, sondern auch die intimsten Mechanismen einer Gemeinschaft bzw. Gesellschaft.
Zur Person: Christian Hoffmann-Plesch
Dipl. Jur., Dipl. sc. pol. Univ. Roland Christian Hoffmann-Plesch, (LL.M.), wurde 1972 geboren. Er absolvierte Studium der Rechtswissenschaften und Politikwissenschaften (Juristische bzw. Sozialwissenschaftliche Fakultät der Ludwig-Maximilians-Universität und Hochschule für Politik München). Außerdem ein Studium der Religionswissenschaft, Ethnologie, Philosophie und Theologie (als Gaststudent in Bukarest, Jassy, München). Seine rechtswissenschaftlichen Fachgebiete und Schwerpunkte sind Strafrecht, Rechtsphilosophie, Kriminologie/Kriminalpsychologie, Rechtsmedizin, Forensische Psychiatrie, Kriminalistik. Die politikwissenschaftlichen Fachgebiete und Schwerpunktesind Politische Theorie, Staats-, Europa- und Völkerrecht, Internationale Politik.
Hoffmann-Plesch ist Magister der Rechte am Institut für die gesamten Strafrechtswissenschaften, Rechtsphilosophie und Rechtsinformatik (LMU München), Doktorand der Rechtswissenschaften (Thema der Dissertation: „Freiheitsrechte, Minimalstaat, polyzentrisches Recht. Eine Abhandlung zur Rechts- und Staatsphilosophie des Libertarismus“). Er war bis 2005 Anwalt für Strafrecht.
Aktuelle Forschungsgebiete sind: Libertaristische Rechts-, Staats- und Straftheorie, Europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik, Politische Theologie, Mittelalterliche Rechts- und Reichsordnung, Multipolare Weltordnung.
„Das Freund-Feind-Denken ist eine anthropologische Konstante der Menschheit“
Der Westen wird in solchen Angelegenheiten wie dem Syrienkrieg, der wahhabitisch-sunnitischen Feindschaft, der Balkanisierung des Nahen Osten usw. auch in der Zukunft falsche Entscheidungen treffen, unnatürliche Allianzen schließen und somit seinen eigenen Untergang bereiten. Das Freund-Feind-Denken ist zwar eine anthropologische Konstante, man sollte es jedoch nicht künstlich ernähren und ebenso nicht mit Gewalt auslöschen wollen. Auch die tiefste Feindschaft ist nicht ewig und mit weisen, politisch-klugen und gerechten Entscheidungen kann man sie beenden.
Die Idee für die vorliegende Studie, die im Juli 2013 ergänzt und aktualisiert wurde, ist entstanden während der Arbeit am Projekt „Freund und Feind in der multipolaren Weltordnung. Eine Abhandlung zur Renaissance der Politischen Theologie“ (Hochschule für Politik/Sozialwissenschaftliche Fakultät München, 2012). Die Hauptthese dieser Untersuchung lautet: „Das Freund-Feind-Denken ist eine anthropologische Konstante der Menschheit und der politisch-theologische Komplex ein fester Bestandteil der Rechts- und Staatsgeschichte. Aus diesem Grund kann die Staatenwelt keine entpolitisierte, abstrakt-universale Einheit sein, sondern sie ist und bleibt, was sie immer war: ein konkretes politisches Pluriversum. Folglich wird jeder Versuch, eine unipolare Weltordnung mittels politischen, wirtschaftlichen oder militärischen Druckes zu errichten, früher oder später scheitern. Nur eine multipolare Weltordnung wird weltweit als realistisch und zugleich effizient empfunden, denn nur eine solche Organisationsform wird den Freiheits-, Gerechtigkeits- und Ordnungsvorstellungen der Mehrheit der Völkerrechtssubjekte entsprechen und somit globale Anerkennung finden.“
Geostrategie und Geopolitik für ein neues amerikanisches Jahrhundert
Die USA hingegen versuchen im 21. Jahrhundert die Rolle einer globalen Ordnungsmacht zu übernehmen und mit allen verfügbaren Mitteln eine imperiale Pax Americana zu schaffen. Dieses Projekt der USA für ein unipolares, amerikanisches Jahrhundert unterscheidet sich dabei unter militärischem Aspekt von der US-Strategie im Kalten Krieg. Einerseits versucht Washington durch Missbrauch des Völkerrechts (etwa durch unilaterale Gewaltanwendung unter dem liberal-demokratischen Mantel des humanitaristischen Interventionismus) Länder, die für sie vom großen Interesse sind, zu sichern (zu „demokratisieren“). Andererseits versucht es die Entstehung neuer Großmachtkonkurrenten in geostrategisch wichtigen Regionen zu verhindern. Die USA sind somit die konsequentesten Verfechter einer neuen Weltordnung mittels Empire-Politik ihres militärisch-industriellen Komplexes. Außer ihnen gibt es heute keine andere Großmacht, die explizit ihre imperiale Mission betont und mit allen verfügbaren Mitteln nach der Weltherrschaft greift.
Schachbrett Eurasien
Viele Kritiker des US-Establishments sehen hinter der amerikanischen Außenpolitik der letzten 20 Jahren oft nur wirtschaftliche Interessen, und betrachten die Aggressionen gegen öl- und gasreiche islamische Länder als Wirtschafts- bzw. Ressourcenkriege oder kurz Raubkriege. Das ist jedoch nur ein Teil der Wahrheit: erstens sind die von den USA erlittenen Kriegsschäden größer als ihr Kriegsgewinn, zweitens ist die wirtschaftliche Suprematie kein Endziel, sondern ähnlich wie die militärische, technologische oder kulturelle Überlegenheit nur Mittel zur Erreichung eines höheren Ziels.
Das wichtigste Ziel der USA ist die Sicherung ihrer globalen Macht. Die Macht ist in diesem Kontext unter zwei Aspekten zu verstehen, nämlich unter geopolitischem und ? was in der Literatur wenig beachtet wird ? unter theopolitischem Aspekt. Einerseits wird sie in einem räumlichen, geografischen Sinne als (militärisch-industrielle) Übermacht gegenüber möglichen Konkurrenten verstanden, nach dem Motto: „Die Grenzen des Planeten sind zugleich die Grenzen des US-Empires“. Das Denken über hegemoniale oder imperiale Vormachtstellung in sicherheitspolitisch-militärischen Kategorien (z.B. als globaler Antiterror-Krieg) hat zwangsläufig zur Renaissance der klassischen Geopolitik bzw. des Geoimperialismus geführt wie die weltweiten amerikanischen Regionalkommandos bezeugen (http://www.defense.gov/ucc/). Andererseits wird die Macht polittheologisch, im Sinne der amerikanischen chiliastisch-messianisch-eschatologischen Vorstellung gedeutet, und zwar als Recht eines von Gott auserwählten Volkes, über die ganze Welt zu herrschen. Nach der Amerikanischen Revolution und der translatio imperii Britannici hat sich bei den Bewohnern der „Neuen Welt“ ein starkes alttestamentarisches und zugleich neoprotestantisches Sendungsbewusstsein entwickelt, das heute in Form von Evangelikalismus und „christlichem Zionismus“ die US-Politik maßgeblich beeinflusst und der ungebrochenen israelisch-amerikanischen Allianz zugrunde liegt.
Die größte Gefahr für die USA kommt heute, laut herrschender Meinung unter Geostrategen und Entscheidungsträgern des US-Establishments, genau wie im 20. Jahrhundert aus Eurasien, das das „Schachbrett“ ist, auf dem der Kampf um globale Vorherrschaft auch in Zukunft ausgetragen wird (Z. Brzezinski, Die einzige Weltmacht, 1997: 57). Das oberste Gebot der US-Geopolitik lautet demnach, so George Friedman, Gründer und Leiter von Stratfor, jede Macht zu bekämpfen, die eine Vorherrschaft über Eurasien erlangen könnte. Das ist der Hauptgrund, weshalb die USA Krieg in dieser Region führen, so dass trotz aller menschenrechtlich-demokratischen Rhetorik, wenig Interesse an Frieden in Eurasien bestehe (G. Friedman, Die nächsten hundert Jahre, 2009: 59ff., 165, 180).
Die USA haben jedoch primär nicht die 1945 besiegten europäischen Zentralmächte oder die EU im Visier, zumindest solange die EU oder ihr deutscher Kern sich nicht zu einer von Amerika unabhängigen Supermacht entwickeln, was sich angesichts der gut geplanten und geführten Operationen der US-Geheimdienste in Europa und vor allem in Deutschland leicht nachweisen lassen würde (siehe den jetzigen NSA-Skandal). Amerika hat ein Interesse an neuen oder wiedererstarkten regionalen Einzelakteuren und Allianzen, die mächtig genug werden können, um die USA militärisch anzugreifen oder ihre politisch-wirtschaftliche Kraft zu schwächen und so ihren Supermachtstatus zu unterminieren. Bekämpfen bedeutet in diesem Kontext nicht, diese Mächte militärisch zu besiegen, sondern ihren Aufstieg zu verhindern, sie zu destabilisieren.
Das erklärt einigermaßen die brutalen, scheinbar irrationalen militärischen Aktionen der USA seit 1990. Es geht nicht um Herstellung von Ordnung, um Stabilisierung der Region ? solche Aufgaben würden die USA ohnehin überfordern ?, auch nicht um militärische Siege, die angesichts der Bedingungen der neuen, asymmetrischen Kriege und der religiösen, jenseitsorientierten Motivation der Gegner nicht mehr möglich sind, sondern um Chaos zu schaffen und die potentielle Gegenmacht zu destabilisieren (G. Friedman, Die nächsten hundert Jahre, 2009: 60f.). In dieser Strategie passt wie gegossen der zivilreligiöse Mythos des weltweiten Terrorismus, den die USA erschaffen haben, um einen permanenten Kriegszustand auf dem gesamten Globus und vor allem in Eurasien zu institutionalisieren. Der sogenannte „Krieg gegen den Terror“ wurde so zu einem säkularisierten Kreuzzug gegen den Islam hochstilisiert, und ist allmählich zum Blankoscheck geworden, auf globaler Ebene militärisch direkt oder indirekt (mittels Verbündeten und Vasallen) zu intervenieren.
Scheinmultilateralismus
Die Entstehung mehrerer regionaler oder globaler Machtpole (Russland, Indien, Iran, China u.a.) ist bereits Wirklichkeit und zugleich eine enorme Herausforderung für die USA, die sich dieser neuen globalen Machtkonstellation mit allen verfügbaren Kräften widersetzen und so den friedlichen Übergang von einer uni- zu einer multipolaren Weltordnung erschweren. Wir erleben heute den wahrscheinlich letzten Versuch des amerikanischen militärisch-industriellen Komplexes, konkurrierende Mächte weltweit auszuschalten, um die Sicherung der globalen Vormachtstellung der USA zu erreichen. Die Interventionen Amerikas (mit oder ohne Hilfe der NATO), sind Teile der amerikanischen Eurasien-Strategie. Sie finden statt in Ländern wie Irak, Jugoslawien, Somalia und Afghanistan. Dazu gehören die ständigen Provokationen gegenüber Russland, Nordkorea oder Pakistan, der Versuch, Europa in „old Europe“ und Neueuropa zu spalten, die osteuropäischen „Orange-Revolutionen“ und der „Arabische Frühling“, sowie nicht zuletzt der (noch) „kalte Krieg“ gegen den Iran, oder die Stellvertreterkriege in Libyen, Syrien, Mali, Sudan usw. Ein wichtiges Element dieser Strategie ist die Multilateralität, die von den USA oft in Anspruch genommen wird, und auch Bestandteil der neuen Doktrin der US Armee ist (http://www.dtic.mil/doctrine/new_pubs/jp1.pdf)
Diese Multilateralität ist eher eine Scheinmultilateralität, denn die Unterstützung der staatlichen und nichtstaatlichen Verbündeten ist kein Selbstzweck, sondern Mittel zum Zweck; kurz: „multilateral, wenn möglich, unilateral, wenn nötig“ (R. Kagan, Macht und Ohnmacht, 2004: 161). Es gibt aber Fälle, wo die USA trotz ihrer Überlegenheit und ihrer Präferenz für unilaterale Lösungen auch andere Mächte und Kräfte auf ihre Seite zu ziehen versuchen, wie die von ihnen geführten Kriege in Eurasien zeigen. Durch Allianzen wie „Anti-Irak-Koalition“ (1991), „Anti-Terror-Koalition“ (2001) oder „Koalition der Willigen“ (2003) haben die USA vor allem versucht, erstens eine imperiale Überdehnung zu vermeiden, zweitens den Gegnern zu zeigen, dass sie für ihre Aktionen eine breite oder gar globale Unterstützung haben und, wo es möglich war, von der UNO legitimiert sind. Drittens dadurch noch mehr Feindschaft und Verwirrung zu stiften, mit schwerwiegenden Konsequenzen, wie die Attentate in Madrid, London, auf Djerba, Bali und anderswo beweisen.
Es gibt auch Fälle, in denen die USA ihre geopolitischen Ziele nicht nur mit Hilfe westlicher Verbündeter, sondern auch durch die Unterstützung bestimmter Kräfte erreichen, die als Feinde Amerikas gelten. Im Libyen-Krieg haben die westlichen Länder trotz ihrer obsessiven Anti-Terror- und Anti-Al-Qaida-Rhetorik entschieden, Al Qaida-Militante in ihrem Kampf gegen den libyschen Machthaber Muammar al-Gaddafi zu unterstützen. Da der neue globale Akteur China, der seine friedliche wirtschaftsimperiale Macht über Afrika ausdehnt, bis zum Ausbruch des Krieges auch in Libyen sehr präsent war, stand Amerika in Verdacht, durch eine scheinbar unvernünftige Libyen-Politik mehrere Ziele auf einmal erreichen zu wollen: Erstens die Vertreibung der chinesischen Firmen aus Libyen und das Stoppen der chinesischen Investitionen in diesem Land, was nach dem Beginn der Krieges auch passiert ist; zweitens die Ausschaltung eines amerika- und israelfeindlichen Staates, (der bis 2006 auf der Liste der Schurkenstaaten gestanden hatte) und somit die Verwirklichung der imperialen geopolitischen und geostrategischen Agenda; drittens die Sicherung des Zugangs zu den libyschen Ölfeldern für US-Konzerne ähnlich wie im Irak.
Aus realistischer Sicht hat Amerika im Fall Libyen doch rational gehandelt, d.h. im eigenen Interesse, und das ist angesichts seiner ungewissen Zukunft als Supermacht nachvollziehbar. China wird seit einigen Jahren als künftige Großmacht und als großer Gegenspieler Amerikas gehandelt. Ebenso wie China können auch Russland, Indien, womöglich die EU, aber auch Regionalmächte wie der Iran (oder eine schiitische Allianz unter Irans Führung), Pakistan, Nordkorea oder gar die Türkei als Störer der geopolitischen Pläne der USA auftreten (einige gelten bereits als solche). Amerika könnte deswegen weiter versuchen, im eigenen Interesse Drittkräfte anzuwerben ? in Mali und Syrien ist das bereits der Fall ?, um unbequeme Länder zu destabilisieren.
Greater Middle East und Syrien
In dieser Divide-et-impera-Logik passt auch das 2003 von Bush-Regierung ins Leben gerufene Projekt eines Greater Middle East (ab 2004 Middle East Partnership Initiative), einem Programm zur Bekämpfung des Terrors und zur Durchsetzung der Freiheit und Demokratie im geopolitischen Großraum von Marokko bis Kasachstan (http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/History/greaterMEmap.html).
In Wirklichkeit ist Greater Middle East kein neokonservatives Projekt, sondern „imperiale Kontinuität“ (W. Ruf, Der Greater Middle East, in: R. Tuschl, Die Neue Weltordnung in der Krise, 2008: 13ff.). Dadurch versuchen die USA nicht nur sich Zugang zu wichtigen Rohstoffstätten zu verschaffen, sondern auch das „Islamismusproblem“ zu lösen und vor allem die Entstehung einer Ordnungsmacht in diesem Großraum zu verhindern. Mit ihrer Strategie der „kreativen Zerstörung“, der Neutralisierung des Islams durch „Balkanisierung des Mittleren Ostens“ (J. Wagner, Geburtswehen des Mittleren Ostens, 2007: 2f., http://www.imi-online.de/download/IMI-Analyse07-018.pdf) hofft der amerikanische militärisch-industrielle Komplex die strukturelle Machtverteilung so zu ändern, dass die Entstehung einer hegemonialen Großmacht und die Errichtung einer islamischen Großraumordnung (z.B. in Form eines Kalifats oder einer Allianz islamischer Kernstaaten) unmöglich wird; außerdem wird die Stationierung der US-Armee in der Region, so die Rechnung der Geostrategen, alle potenziellen regionalen Mächte abschrecken. Zu diesen Zwecken haben die USA ein Regionalkommando aufgestellt (USCENTCOM), das für den Nahen Osten, Ost-Afrika und Zentral-Asien zuständig ist (http://www.centcom.mil/about-u-s-central-command-centcom).
Wie wichtig diese Region für die US-Pläne ist, zeigt das für Operationen und Management des USCENTCOM erstellte Budget der letzten 3 Jahren (ohne die Finanzierung der Afghanistan-Mission): 2011: 106.631.000 $; 2012: 137.167.000 $ und 2013: 179.266.000 $ (A. Feickert, The Unified Command Plan and Combatant Commands, 2013: 12, http://www.fas.org/sgp/crs/natsec/R42077.pdf).
Die offizielle Mission des USCENTCOM lautet: Zusammen mit nationalen und internationalen Partnern Kooperation zwischen Nationen zu fördern, auf Krisen zu antworten, staatliche und nichtstaatliche Aggressionen zu verhindern oder zu bekämpfen und Entwicklung und Rekonstruktion zu unterstützen, um die Bedingungen für regionale Sicherheit, Stabilität und Wohlstand zu etablieren.
Ein Brennpunkt des Greater Middle East ist Syrien. Das offiziell verkündete Ziel des USCENTCOM ist hier die Verbesserung der regionalen Stabilität und Sicherheit durch die Wiedereingliederung Syriens in den Mainstream der arabischen Welt. Gleichzeitig ist USCENTCOM besorgt wegen der Kontakte, die Syrien mit Iran und proiranischen extremistischen Organisationen (z.B. Hisbollah) unterhält. (http://www.centcom.mil/syria/). Wie der amerikanische Militärspezialist Andrew Feickert in einem Bericht für den US-Kongress schreibt, entwickelt sich der Syrienkrieg zu einem langfristigen, regelrechten Bürgerkrieg, der eine Bedrohung für die regionale Sicherheit und Stabilität sein könnte. Eine militärische Intervention der USCENTCOM, um nationale Interessen der USA in der Region zu schützen, wird nicht mehr ausgeschlossen. (A. Feickert, The Unified Command Plan and Combatant Commands, 2013: 36, http://www.fas.org/sgp/crs/natsec/R42077.pdf).
Dass die USA ein Interesse an Stabilität und Sicherheit in dieser Region hat, ist zu bezweifeln, vor allem wenn man ihr Verhalten gegenüber Syrien beobachtet. Dieses Land ist nach Brzezinskis Definition zwar kein „geostrategischer Akteur“, also ein Staat, der die Kapazität und den nationalen Willen besitzt, über seine Grenzen hinaus (regional oder global) Macht oder Einfluss auszuüben, um den von den USA fixierten geopolitischen status quo zu verändern. Syrien ist jedoch ein „geopolitischer Dreh- und Angelpunkt“, ein Staat, dessen Bedeutung nicht aus seiner Macht und Motivation resultiert, sondern sich eher aus seiner prekären geographischen Lage und aus den Folgen ergibt, die sein Verhalten aufgrund seiner potentiellen Verwundbarkeit bestimmen (Z. Brzezinski, Die einzige Weltmacht, 1997: 66f.). Bereits 2004 wurde in einer von Rand Corporation in Auftrag der US Air Force verfassten Studie gezeigt, dass Syrien eine asymmetrische Bedrohung für Israel darstellt, und militärisch im Stande ist, den jüdischen Staat mit Chemiewaffen und den von Nordkorea, China, Iran und Russland gelieferten Raketen anzugreifen (N. Bensahel/D. Byman, The Future Security Environment in the Middle East, 2004: 183).
Außerdem unterhält Syrien gute Beziehungen zu Russland, China und Iran ? von Amerika als geostrategische Akteure betrachtet ?, aber auch zu schiitischen Organisationen wie Hisbollah (die einzige Armee der Welt, die 2006 der israelischen Armee eine empfindliche Niederlage verpasste). In Syrien leben 500.000 palästinensische Flüchtlinge und auch viele Funktionäre der antiisraelischen PLO, die, wenn das Assad-Regime fiele, ihre sichere Heimstätte und den Schutz der Gastgeber verlieren würden. Auch Syriens Grenze zur Türkei spielt eine sehr wichtige Rolle in der US-Geopolitik: der Fall Syriens würde die Türkei, anders als die türkischen Politiker glauben, destabilisieren (siehe das kurdische Problem oder den Vormarsch der salafistischen Dschihadisten in dieser Region), und so die Entstehung einer neoosmanischen Regionalmacht verhindern. Es gibt auch andere Punkte, die, wie später gezeigt wird, Syrien für bestimmte Groß- oder Regionalmächte so interessant macht.
Ende der unipolaren Weltordnung
Trotz des Optimismus der Geostrategen und Politiker, die in millenaristischer Manier über eine goldene amerikanische Ära sprechen, welche nach dem dritten Weltkrieg (sic!) eintreten wird (G. Friedman, Die nächsten hundert Jahre, 2009: 247-257.), scheint die US-Strategie des unipolaren Moments gescheitert zu sein. Nach dem Zerfall der UdSSR haben die USA ihre Chancen verspielt. Die durch ihre militärischen Abenteuer bzw. Wirtschafts-, Finanz- und Ressourcenpolitik angerichteten Schäden sind so groß, dass es unwahrscheinlich ist, dass die Welt ? mit Ausnahme einiger enger staatlicher und privater, transnationaler Verbündeter ? Amerika als einen freiheitlich-demokratischen, wohlwollenden Welthegemon ansehen wird. Angesichts der neuen globalen Herausforderungen ist ebenso fraglich, ob die USA ? trotz ihrer militärischen Überlegenheit ? in der internationalen Staatenwelt als Weltordnungsmacht gelten kann.
USA - von wohlwollender Welthegemonie zum imperialen Weltordnungskampf
Unter politikwissenschaftlichem Aspekt ist ein Welthegemon ein übermächtiger Staat, der als funktionales Äquivalent zu einer supranationalen Weltautorität verstanden wird. Die hegemoniale Steuerung beruht auf der Annahme, dass globale Befolgung von Normen bzw. Regeln nur durch eine hierarchische Organisationsstruktur mit zentraler Sanktionsinstanz gewährleistet werden kann, die aber keine formelle, mit rechtlicher Autorität ausgestattete Instanz ist, sondern eine informelle, primär machtbasierte Quasi-Hierarchie, die die zwischenstaatliche Anarchie unangetastet lässt. Die hegemoniale Weltordnung ist eine faktische, keine normativ verankerte Ordnung (V. Rittberger/A. Kruck/A. Romund, Grundzüge der Weltpolitik, 2010: 306ff.).
Durch folgende Eigenschaften erlangt der Welthegemon Supermacht-Status, d.h. Überlegenheit im Bereich der militärischen, ökonomischen und kulturell-ideellen Ressourcen, ebenso wie Überlegenheit beim Kapitel Einfluss tatsächlicher Politikergebnisse: Erstens ist er in der Lage, internationale Regeln zu generieren und deren Beachtung durch Androhung von Sanktionen, Gewährung oder Entzug von Wohltaten zu erreichen; zweitens hat er die Fähigkeit zu politischer Steuerung und Problembearbeitung in Übereinstimmung mit den eigenen Präferenzen (unter anderen die eigennützige Schaffung bzw. Förderung von Normen, Regeln und Institutionen, die seine Weltsicht reflektieren; drittens stellt ein sogenannter wohlwollender Hegemon öffentliche Güter nicht nur zum eigenen Nutzen, sondern auch zum Nutzen anderer Staaten bereit, wie z.B. die Gewährleistung eines hohen Maßes an internationaler Finanzstabilität und Finanzliquidität, die Gewährleistung von Sicherheit, humanitäre Hilfe usw. (V. Rittberger/A. Kruck/A. Romund, 2010: 307f.).
Die USA waren ein real existierender Welthegemon, der im Kalten Krieg auch als benevolent hegemon gehandelt hat und nach dem Ende der bipolaren Weltordnung noch einen Supermacht-Status hatte. Allerdings ist ihre globale Vorherrschaft heute relativ, unter anderem, weil immer mehr Akteure unabhängiger von US-amerikanischen hegemonialen Machtstrukturen werden. Außerdem gibt es auch internationale Institutionen, die ohne den Einfluss des US-Welthegemons entstanden oder geplant sind, wie etwa die Eurasische Wirtschaftsgemeinschaft, China-ASEAN-Freihandelszone oder die für 2015 geplante Eurasische Union.
Beim Kapitel Lösung von transsouveränen Problemen stehen die USA nicht gut da ? es besteht die Gefahr der Selbstüberforderung und, wie bereits erwähnt, der imperialen Überdehnung durch Krieg und weltpolizeiliche Aufgaben. Auch wenn sie ein tatsächliches Interesse an globalem Frieden und nicht an alleiniger Weltherrschaft hätten, wären die USA nicht mehr in der Lage, im Alleingang Kriege zu gewinnen, Terrorismus zu verhindern, Bürgerkriegsparteien zu befrieden, transnationale Kriminalität zu bändigen. Für diese Aufgaben brauchen sie immer öfter eine Koalition, private Sicherheitsfirmen, Söldner oder die Hilfe anderer internationaler Akteure. Man beobachtet vor allem nach 2001 auch einen verstärkten chauvinistisch-militaristischen Exzeptionalismus und einen imperialen Egoismus (Stichwort: „nationales Interesse“), die den Status der USA als benevolent hegemon in Frage stellen.
Erwähnenswert sind auch negative Entwicklungen, die bezeugen, dass die USA kein wohlwollender Welthegemon sind: das Ablehnen des Kyoto-Protokolls, die Kampagne gegen die Errichtung des Internationalen Strafgerichtshofs, Aggressionen und Sanktionen gegen arme Länder, Wirtschafts- und Ressourcenkriege, Folter und gezielte Tötungen von (reellen oder potentiellen) Gegnern, Ausspionierung von Partnern, Alliierten und Vasallen. Außerdem hat Amerika einen Postdemokratisierungs- und Oligarchisierungsprozess durchgemacht. Die Legitimation der US-Herrschaft ist problematisch geworden, vor allem weil die Interessen der USA bzw. der gesellschaftlichen Gruppen, die Machtkontrolle ausüben, und die Interessen anderer, wichtiger Welt- oder Regionalakteure selten kongruent sind. Ferner ist insbesondere nach dem 11. September 2001 ein Auseinanderfallen zwischen hegemonialen Entscheidern und den Entscheidungsbetroffenen zu beobachten. Auch werden schwächere Staaten und private Akteure willkürlich ausgegrenzt, was unter dem Aspekt der demokratischen Herrschaftslegitimation eine partizipatorische Lücke verursacht.
Die USA kennzeichnen sich heute durch suboptimale Effektivität, außenpolitische Aggressivität und völkerrechtswidrigen Interventionismus. Sie sind militärisch und wirtschaftlich überfordert, ihre Herrschaftsform kann man nicht mehr als eine klassische freiheitliche Demokratie, sondern als postdemokratische Oligarchie bezeichnen. Somit sind sie heute zu einem Global Empire geworden, zu einer quasiautoritären Macht, die ein imperiales, manichäisches Weltbild verfolgen. Guantanamo, Falludscha und Abu-Ghraib sind nur drei Symbole der gescheiterten US-Politik. (R. Chr. Hoffmann-Plesch, Freund und Feind in der multipolaren Weltordnung, 2012, unveröffentlicht).
Das Projekt für ein neues amerikanisches Jahrhundert hat sich als eine gefährliche Utopie erwiesen. Die USA müssen sich von der Vision einer Pax Americana verabschieden, ihre Außenpolitik ändern und sich zunehmend als Regionalmacht verstehen, andernfalls werden die Folgen ihrer menschenrechts- und völkerrechtswidrigen Handlungen auch in den nächsten Jahrzehnten zum Widerstand gegen und zum Hass auf die USA führen. Stattdessen jedoch halten die USA an ihrem imperialen Projekt fest, sie haben sich von der Vorstellung einer wohlwollenden Welthegemonie verabschiedet und sind in einen nach der klassischen imperialen Strategie geführten Weltordnungskampf gezogen. Dazu gehört es, Absprachen zwischen den Vasallen zu verhindern und ihre Abhängigkeit in Sicherheitsfragen zu bewahren; die tributpflichtigen Staaten fügsam zu halten und zu schützen; dafür zu sorgen, dass Schurkenstaaten sich nicht zusammenschließen (Z. Brzezinski, Die einzige Weltmacht,1997: 66f.). Die heutige Staatenwelt ist aber im Vergleich zur unipolaren Weltordnung komplexer geworden. Wir befinden uns am Anfang einer multipolaren Weltordnung, deren Hauptakteure ? darunter Atommächte ? nicht gerade als Freunde der USA gelten (mit Ausnahme der EU, die sich aber allmählich der Vormundschaft Amerikas zu entziehen versucht), und auch keine wirklichen Demokratien sind.
Multipolarität und Großraumordnung
Die USA, die am Beginn des 21. Jahrhunderts noch als Sieger des Kalten Krieges und als einzig gebliebene Supermacht galten, werden jetzt mit allen Wahrscheinlichkeit den Status als alleinige Weltmacht verlieren und die Macht mit anderen global agierenden Kräften teilen müssen. Die sukzessiven geopolitischen Paradigmenwechsel ? von der Multipolarität der ersten Hälfte des 20. Jahrhundert zur Bipolarität des Kalten Kriegs und weiter zur welthegemonialen Unipolarität nach 1990 ?, haben die Staatenwelt radikal verändert und die Koexistenz von verschiedenen Akteuren, wie Staaten, Großräume, Imperien (das noch handlungsfähige US-Empire oder das sich noch in statu nascendi befindliche chinesische Imperium) wieder ermöglicht. Anders als in einem unipolaren System, das sich durch eine hegemoniale oder imperiale Vormachtstellung eines Staates oder Staatenverbundes kennzeichnet, existieren in einem globalen multipolaren System mehrere politisch gleichgewichtige bzw. gleichberechtigte Zentren. Die heutige Weltordnung ist wieder multipolar ? sie besteht aus mehreren Machtpolen, die zwar militärisch und wirtschaftlich nicht gleich stark oder dem amerikanischen militärisch-industriellen Komplex überlegen sind, aber aus der Sicht der USA die unipolare Ordnung fragmentieren und das „amerikanische Jahrhundert“ destabilisieren. Weil geopolitische Machtverlagerungen in der Geschichte immer von Konflikten begleitet waren und ständig zur Entstehung neuer Freund-Feind-Konstellationen geführt haben, erscheinen die heutigen Stellvertreterkriege oder der „Krieg gegen den Terror“ als „militärisch unterfütterte Geopolitik“ (W. Ruf, Der Greater Middle East, in: R. Tuschl, Die Neue Weltordnung in der Krise, 2008: 23).
Die jetzige Ordnung ist nicht nur eine multipolare, sondern auch eine großräumig organisierte Weltordnung, die allmählich die Gestalt eines globalen Systems von Großraumordnungen annimmt. Trotz der Transnationalisierung bzw. Globalisierung des Völkerrechts, der Säkularisierung und Modernisierung, der Verwirtschaftlichung, Entnationalisierung und Entpolitisierung eines erheblichen Teils der Welt, und entgegen den Anstrengungen der USA scheint dieser Trend jedoch unumkehrbar zu sein. Es scheint, dass die Großraumrevolution, die in Eurasien zu beobachten ist, nicht von universalistischen, westlich-säkularen Werten vorangetrieben wird, sondern von partikularen Sozialethiken bzw. Geostrategien und neo-orthodoxen Glaubensbekenntnissen, die in verschiedenen politisch-religiösen/-theologischen Komplexen wurzeln. Das bedeutet für die säkulare euro-atlantische Elite nicht nur harte Konkurrenz, sondern auch das Ende ihres Traums von der Demokratisierung der Welt nach ihrem Ebenbild.
Angesichts dieser Realitäten scheint das neue Jahrhundert keine Epoche universeller Werte, kein Konzert der Demokratien, sondern eine Ära voller Spannungen und Konfrontationen zu sein. Neben China und dem südostasiatischen Großraum, Indien und dem südasiatischen Großraum, Russland und dem nordeurasischen Großraum und dem europäischen Großraum (EU) gibt es auch einen eher kulturell-religiös, als geographisch oder wirtschaftlich-politisch definierten Großraum. In diesem Raum konkurrieren mehrere innerislamische Kräfte, die sich offen bekriegen und so der einzigen außereurasischen Großmacht Amerika indirekt helfen, ihre imperiale Agenda zu erfüllen.
Zwischen puritanisch-dschihadistischer Weltrevolution und panarabisch-nationalistischer Großraumordnung
Die gegenwärtige weltweite Rückkehr der Religionen und die Wiedergeburt des politreligiösen Denkens sind nicht nur Reaktionen auf Säkularisierung, Modernisierung, Globalisierung und den damit verbundenen Identitätsverlust, sondern auch eine übergeschichtliche Kontinuität. Wie das Beispiel der islamischen Welt zeigt, haben die verschiedenen konfessionellen Strömungen die sukzessiven Wellen von säkularen Ideologien westlicher Prägung überdauert. Diese weltimmanenten universalistischen Kräfte konnten sich (in reiner Form) gegen den geschichtstranszendierenden islamischen „Volksgeist“ nicht durchsetzen und wurden einem schnellen Entartungsprozess ausgesetzt. Ursprüngliche Kräfte, die zur intimsten Struktur der Geschichte gehören, wie gemeindliche, religiöse oder regionale Formen der gesellschaftlichen Organisation gelten als Anzeichen für eine übergeschichtliche Kontinuität (A. Al-Azmeh, Die Islamisierung des Islam, 1996: 35).
Heute betrachten immer mehr arabische und nichtarabische Moslems den Islam als das einzige Antidot gegen den Verfall der umma und als Waffe gegen deren interne, nichtfundamentalistische, meist staatliche bzw. externe, antiislamischen Feinde betrachten. Mittelalterlich anmutende Begriffe wie dschihad, mudchahid, chilaafa, schahid, murtad, kuffar, scharia usw. sind aus der heutigen Alltagssprache der jungen Muslime nicht mehr weg zu denken. Wir erleben jetzt eine islamische Weltrevolution, die sich unter dem Druck und zugleich mit Hilfe des westlichen, vorwiegend amerikanischen militärisch-industriellen Komplexes zu einem globalen Dschihad entwickelt hat. Wie das Beispiel des heutigen Syriens zeigt, ist die muslimische Welt polarisiert. Sie bewegt sich zwischen verschiedenen, teilweise gegensätzlichen Ordnungsvorstellungen, die von einem puritanisch-wahhabitischen Kalifat bis zum klassischen national-arabischen Staat und weiter zum westlich orientierten säkularen Staat und zu einer christlich-islamischen, im „sakralen eurasischen Imperium“ (A. Höllwerth, Das sakrale eurasische Imperium des Aleksander Dugin, 2007) eingegliederten Großraumordnung reicht. Eine entscheidende Rolle bei der von Innen- und Außenfaktoren vorangetriebenen Neu- oder je nachdem Unordnung der islamischen Welt spielt die Scharia, das einzige Rechtsystem im Islam, das von puritanisch-konservativen Kräften anerkannt wird.
Islamische Rechtstheologie
Die seit den 1970er Jahren verstärkten „Re-Islamisierung“ der islamischen Länder war nicht nur ein politreligiösen, sondern auch ein rechtspolitisches bzw. rechtstheologisches Problem. Der Versuch, westliche politische Systeme zu übernehmen, wurde im Islam vom Versuch, westliche Rechtsauffassungen und Rechtssysteme zu übernehmen, begleitet. Beide Versuche sind gescheitert, weil die pro-westlichen Kräfte keine Rücksicht auf die eigene islamische Tradition und Mentalität genommen haben. Die westlichen Ideologien wurden nach dem Ende des Kolonialismus von der Mehrheit der Moslems als unislamisch bezeichnet. Die Vorstellungen von Demokratie und Menschenrechten stellen auch heute nach Ansicht der führenden Islamisten eine „bösartige Ideologie“ dar, eine „neue säkulare Religion“, die nun vom Neo-Kolonialismus unter der US-Führung propagiert wird (A. Al-Azmeh, Die Islamisierung des Islam, 1996: 171).
Ein wichtiger innerislamischer Streitpunkt ist die Scharia. Die primären Quellen dieses Rechtssystems sind der dem Propheten Mohammed offenbarte Koran und die Sunna, die Summe der gesetzlich verbindlichen Äußerungen, Handlungen und Bestätigungen Mohammeds. Das Recht der urislamischen Gemeinschaft war allerdings unsystematisch und heterogen. Es gab keine Scharia im späteren Sinne und deshalb keine kohärente islamische Rechtsordnung. Neben allgemeinen koranischen Richtlinien und zum Teil konkreten ad-hoc-Regelungen gab es auch vorislamische Regeln des Zusammenlebens. Allmählich hat sich die Auffassung etabliert, dass ein Rechtssystem sich nicht auf Rechtsnormen und -entscheidungen stützen sollte, die aus vorislamischen Traditionen und pragmatischen Überlegungen hergeleitet werden, sondern dass sie ausschließlich auf der Religion des Islams zu fußen habe.
So wurden der Koran und die Sunna zu Kriterien der Rechtsschöpfung. Kurze Zeit später wurden auch der Analogieschluss und der consensus prudentium als sekundäre Rechtsquellen akzeptiert, diese kommen aber nur in bestimmten Fällen zum Einsatz, die im Koran und in der Sunna nicht behandelt werden, und sie sind nur im Geiste des Korans und der Sunna anzuwenden) (A. Noth, Die Scharia, das religiöse Gesetz des Islam, in: W. Fikentscher/H. Franke/O. Köhler, Entstehung und Wandel rechtlicher Traditionen, 1980: 416ff.).
Die verschiedenen islamischen Rechtsschulen entstanden später aus mindestens zwei Gründen. Erstens wurde der Islam während seiner Ausbreitung über andere Völker und Länder mit fremden Lebensformen konfrontiert. Da ein wahrer Muslim erstens nicht nur verbal bezeugen muss, dass es keinen Gott außer Allah gibt und Mohammed sein Gesandter ist, sondern auch im Einklang mit dem Koran und der Sunna leben sollte, hat der Islam versucht, eine Antwort auf die verschiedenen Traditionen, Gesellschaftsformen und Rechtssysteme der neu islamisierten Völker zu finden. Zweitens war die Scharia keine Schöpfung einer gesetzgeberischen islamischen Herrscherschicht; Grundlegung, Ausgestaltung und Bewahrung der Scharia lagen in den Händen von Privatleuten, die in Abwesenheit einer hohen weisungsgebenden Autorität trotz prinzipieller Übereinstimmung verschiedene juristische Auffassungen vertraten. Aus einer praktischen Notwendigkeit und wegen Meinungsverschiedenheiten entstanden verschiedene islamische Rechtsschulen, die anders als im säkularen Westen keine abstrakte Rechtssysteme, sondern auf konkreten, gesellschaftlich verankerten Praktiken beruhende Lebensformen waren. Somit wurde der Islam wie eine „Gesetzesreligion“ strukturiert. Aus diesem Grunde entstand eine andere, nicht-juristische Strömung, nämlich die islamische Mystik. Die Mystiker haben sich zwar nie völlig außerhalb der Scharia bewegt, aber sie haben die Auffassung vertreten, dass die äußere juristische Form der Religion und des gesellschaftlichen Lebens nicht genügt, den Menschen Gott nahe zu bringen. Man brauche auch eine innerliche und innige Annäherung, die zusammen mit der Besinnung auf koranische Frömmigkeit und der islamischen Rechtstheologie die Grundlagen der islamischen Mystik stellen. (A. Falaturi, Die Scharia ? das islamische Rechtssystem, in: Bayerische Landeszentrale für politische Bildungsarbeit, Weltmacht Islam, 1988: 97f.)
Sunniten vs. Schiiten
Die Unstimmigkeiten zwischen „Mystikern“ bzw. gemäßigten Moslems und „Legalisten“ und die Unterschiede zwischen verschiedenen Rechtsschulen sind bis heute spürbar. Vor allem zwei islamische Rechtschulen sind für die heutigen Umwälzungen im Islam und ganz besonders in Syrien wichtig. Die erste, die nach Ahmad ibn Hanbal (780-855) genannte Schule der Hanbaliten, war eine sunnitische, konservativ-dogmatische Reaktion auf rationalistische Tendenzen in der islamischen Gesellschaft. Für Hanbaliten gelten nur die Traditionen des Propheten und der ersten Prophetengefährten und keine anderen Rechtsmittel (später wurde jedoch auch der „richtige Analogieschluss“ angewandt). Die Zustimmung zur Vergangenheit und die Idealisierung der urislamischen Gemeinschaft spielen eine große Rolle, moralisches, privates Urteilen hat viel mehr Gewicht als theologische und juristische Kontroversen und Problemlösungen. Die Hanbaliten streben die Fortführung des Anstrengung (idschtihad), alle Gesetze aus dem Koran, der Sunna und dem Konsens der ersten Generationen ? der ehrwürdigen, rechtschaffenen Vorfahren (salaf as salih) ? abzuleiten und, wenn nötig, neu zu interpretieren (selbstverständlich nur im Geiste des Koran und der Sunna).
Aus dieser dogmatisch-konservativen Rechtsschule entstanden später pietistische Strömungen wie die Muslimbrüder oder die islamischen Revolutionäre. Eine radikale Richtung ist der Wahhabismus, der auf der Lehre von Muhammad ibn Abd al-Wahhab (1703-1792) gründet und die Rückkehr zum reinen Islam der Urgemeinschaft des 7 Jahrhundert fordert, in der Allahs Alleinherrschaft entscheidend war. Nach der wahhabitischen Lehre dürfen die Muslime den Propheten nicht anbeten oder vor dem Schrein der Heiligen beten, sie dürfen auch den Kult der heiligen Gräber nicht pflegen. Es gilt die strikte Einhaltung der Scharia und alle nichtsunnitischen (etwa Schiiten, Sufis, Alawiten) und gemäßigte sunnitische Muslime sind als Häretiker und Apostaten zu behandeln. Die Lehre dieser Sekte ist in Saudi-Arabien Staatsdoktrin und zugleich Wegweiser für Millionen Muslime weltweit, die unter dem Namen „Salafisten“ eine umstrittene, aber wichtige Rolle in den heutigen Auseinandersetzungen im Islam und vor allem in Great Middle East spielen.
Die zweite, für den heutigen Islam wichtige Rechtsschule ist die der Schia, die Schule der Muslime, die den Imamen folgen, die aus der Familie des Propheten stammen. Anders als die Sunniten glauben die Anhänger des Vetters und Schwiegersohns Mohammeds, Ali ibn Abi Talib, dass dieser der rechtmäßige Nachfolger des Propheten war. In der schiitischen Imamatstheorie werden der Koran und die Sunna als Rechtsquellen anerkannt, den Konsensus der Gelehrten wird aber durch den Entscheid des „unfehlbaren Imams“ ersetzt. Nach seinem Verschwinden lebt der 12. Imam Muhammad ibn Hasan al-Mahdi in der Verborgenheit und wird vor dem Ende der Welt erscheinen. Anstelle der sekundären Rechtsquellen hat diese Schule die Vernunft als Rechtsmittel aufgestellt. Außerdem sind in die schiitische Strömung mehrere fremde Vorstellungen, darunter altpersische und gnostische Elemente, eingeflossen. Das hat die Feindschaft der Sunniten, insbesondere der Wahhabiten zugezogen; die sunnitischen Theologen bezeichnen die Schiiten (ebenso die Alawiten, die im Syrien an der Macht sind) als unislamisch, ungläubig oder heidnisch. Die Schule spielt jedoch eine wichtige Rolle in Iran, wo sie die Grundlagen der Theokratie stellt, in Irak, Libanon, Syrien usw.
Politreligion, Sektarismus, die Wirkung der Scharia: Der Fall Syrien
Zwischen diesen zwei großen, sich im Konflikt befindlichen Strömungen des Islams haben Millionen Alawiten, Drusen, Kurden, Sufis, Christen, moderate Sunniten und Angehörige anderer Glaubensrichtungen versucht, ein friedliches Miteinander zu schaffen. In Syrien etwa war das aufgrund einer von Staat und Partei vertretenen quasisäkularen, auf christlich-islamische und multiethnische Koexistenz fixierte Politreligion möglich, allerdings unter dem Druck einer autokratischen, nationalen und sozialistischen Staatsordnung, die jede rein religiöse und ethnische Partei verbot. Hafiz al-Assad ? Baschars Vater und Präsident bis 2000 ?, hat Syrien fast 30 Jahre mit eiserner Hand regiert und aus einem chronisch instabilen Land ein „Bollwerk der Stabilität“ (N. Bensahel/D. Byman, The Future Security Environment in the Middle East, 2004: 177) gemacht. Der Preis dafür war jedoch groß: Repression, Vetternwirtschaft, die Macht in der Hand der autoritären Baath-Partei und der mit ihr verbündeten Kleinparteien, die Vorherrschaft der alawitischen Minderheit über die sunnitische Mehrheit usw. Im Zuge des sogenannten „Arabischen Frühlings“ kam es ab März 2011 zu Protesten gegen die Assad- Regierung, die sich im Laufe der Monate zu einem regelrechten Krieg entwickelten, der aber mehr nach Stellvertreter- als nach Bürgerkrieg aussah und später gar zur einer leisen, von außen gesteuerten Invasion raumfremder Kräfte geworden ist. Die Kritiker der Assad-Regierung, die einen friedlichen Übergang zu einer freiheitlich-demokratischen Ordnung anstrebten, wurden relativ schnell von bewaffneten inländischen Oppositionellen und ausländischen, meist salafistischen Dschihadisten verdrängt. Obwohl die Anti-Assad-Opposition ein breites Spektrum aufweist ? darunter der Syrische Nationalrat (SNC), das Nationale Koordinierungskomitee für Demokratischen Wandel (NCC), die Freie Syrische Armee (FSA), die Lokalen Koordinierungskomitees (LCC), der Rat für die Syrische Revolution, die Syrische Beobachtungsstelle für Menschenrechte, Al Kaida/Al-Nusra-Front und „freischaffende Kämpfer“, Syrische Muslimbruderschaft usw. ? kann man leicht feststellen, dass die (sichtbaren) Hauptakteure der Opposition die Kämpfer der FSA und die Dschihadisten sind.
Die post-koloniale Gruppierung der Nationalstaaten in der Region des Nahen Osten wurde als ein „regionales Subsystem innerhalb der Weltordnung“ gedeutet (B. Tibi, Krieg der Zivilisationen, 1995: 89). Man kann weiter gehen, und dieses Subsystem, ob in panarabischer oder in lokalnationaler bzw. sozial-nationaler Gestalt, als eine rudimentäre, aber für kurze Zeit vielversprechende regionale Ordnung bezeichnen, die auf dem guten Weg zu einer stabilen, unabhängigen oder im Sinne Carl Schmitts „völkerrechtlichen Großraumordnung mit Interventionsverbot für raumfremde Mächte" war. Der Traum aller panarabischen, lokalnationalen und sozialistischen Militanten von einer starken überkonfessionellen arabischen Einheit im Großraum Naher Osten ist durch die chaotischen Ereignisse in Libanon, Irak, Ägypten, Palästina und heute Syrien ferner gerückt. Die Bevölkerung dieser Region befindet sich heute, wenn man das aktuelle Beispiel Syriens betrachtet, zwischen einem politreligiösem Abwehrkampf, der von überwiegend nichtfundamentalistischen nationalen, teilweise auch sozialistischen bzw. moderat-islamischen Kräften organisiert wird und einem großräumig ausgedehnten gesetzesreligiösen Dschihad, der von verschiedenen radikalen Gruppierungen militärisch geführt wird.
Auf der Seite der Anhänger der quasisäkularen, national-etatistisch orientierten Politreligion kämpfen direkt oder indirekt einige eurasische Verbündete Syriens, wie Russland, Iran, Hisbollah/Libanon, China und Kräfte aus dem Irak; auf der Seite der Anti-Assad-Opposition kämpfen neben syrischen Oppositionellen schariagläubige Dschihadisten, „Gotteskrieger“ aus afrikanischen, arabischen, kaukasischen, westeuropäischen Ländern und neuerlich aus Pakistan und Afghanistan. Sie werden hauptsächlich von salafistisch-wahhabitischen Kräften finanziert und in den Kampf gehetzt. All das mit großzügiger moralischer, politischer und logistischer Unterstützung euro-atlantischer Akteure, die ohne Rücksicht auf Verluste die Balkanisierung des islamischen Großraums zu beschleunigen versuchen. Die oppositionelle bzw. sektiererische Gewalt und die staatliche Antwort auf diese haben bis jetzt mehr als 100.000 Menschenleben gefordert und Syrien in eine Trümmerlandschaft verwandelt.
Abgesehen von Interessen fremder, nichtislamischer Mächte in Syrien und in Great Middle East muss man an dieser Stelle erwähnen, dass der innerislamische Konflikt ohne den Scharia-Streit zwischen den gemäßigten und den radikalen Moslems die jetzige Intensität nicht erreichen hätte können. Aber die Wirkung der Scharia in der islamischen Geschichte ist weit über die konkrete Anwendung hinausgegangen. Erstens ist sie genau wie seine Vertreter (Privatakteure, keine Herrscher) unabhängig geblieben und den historischen Ereignissen nicht angepasst; sie wurde immer als der „Codex der islamischen Idealforderungen“ verstanden. Zweitens war die Scharia auch unter „quantitativem“ Aspekt wirkungsvoll, wie die Ausdehnung ihrer Kompetenz auf alle Bereiche menschlichen Handelns beweist. Drittens kann man die „(Re-)Aktivierbarkeit“ der Scharia als Wirkungsmöglichkeit nennen, die aufgrund des idealen Charakters dieses Gesetzes zeit- und ortsunabhängig gefordert werden kann. (A. Noth, Die Scharia, das religiöse Gesetz des Islam, in: W. Fikentscher/H. Franke/O. Köhler, Entstehung und Wandel rechtlicher Traditionen, 1980: 432ff.) Man kann folglich die buchstabengetreue Umsetzung der Scharia und somit auch die gesetzesreligiöse Forderung des Dschihad zum Programm von konservativ-dogmatischen Bewegungen machen, was spätestens seit dem Afghanistankrieg (2001) bzw. dem Irakkrieg (2003) und verstärkt heute in Syrien zu beobachten ist.
Was Syrien betrifft, kann man sagen, dass mit der endgültigen Machtergreifung der alawitischen Minderheit (1970) der Konflikt mit den Sunniten, und vor allem mit den Wahhabiten vorprogrammiert war. Diese konnten sich nach 1970 auf eine mittelalterliche fatwa des sunnitischen Rechtsgelehrten Ibn Taymiyya ? Begründer der „politischen Theologie des muslimischen Bürgerkrieges“ (D. Diner, Politische Theorie des Bürgerkrieges, in: J. Taubes, Religionstheorie und Politische Theologie 3, 1987: 238) ? berufen. Dieser gemäß verdienen die syrischen Alawiten als Abtrünnige exkommuniziert, gemäß der Scharia die Todesstrafe. Für Ibn Taymiyya waren sie aufgrund ihrer esoterischen, schiitisch-sufischen Religion und der allegorischen Auslegung der Scharia „schlimmer als Juden, Christen und Heiden“. Außerdem wurden sie aufgrund ihrer Kollaboration mit den Kreuzrittern und der Ablehnung der ersten drei Kalifen als Verräter angesehen.
Nationalstaat oder supranationales Kalifat?
In einer Ramadan-Botschaft des zentralen Medienbüros von Hizb-ut-Tahrir (die international agierende schariagläubige „Partei der Befreiung“) wird am 09.07.2013 verlautbart: „Möge Allah in diesem Monat der Monate die Unrechtherrschaft Assads und seinesgleichen zu Grunde richten und an ihrer statt das Kalifat errichten, auf dass das Licht des Islam erneut die Welt erstrahlen lässt. Amin!“ (http://www.kalifat.com/). Das ist keine bloße Rhetorik, sondern ein Beispiel für die gegenwärtige Renaissance der mittelalterlichen Kalifat-Vorstellung, die vor allem von puritanischen Sunniten wieder aktiviert wird. Die heutigen Konflikte im Islam haben nicht nur mit Glauben, politreligiösen Überzeugungen oder Sektarismus zu tun, sondern auch mit konkret-politischen Ordnungsvorstellungen. Die islamische Geschichte zeigt, dass die „Wir-Gruppen“ im Islam ihre Identität nicht an die Existenz eines über ihnen stehenden Nationalstaats, sondern an ethnischen (z.B. die Kurden in Syrien, der Türkei, im Iran und Irak) oder sektiererischen (z.B. die Schiiten im Iran, Irak, Libanon) Partikularitäten binden.
Die islamistische Erhebung richtet sich nicht nur gegen Feinde und Abtrünnige des Islams, sondern auch gegen den arabischen Nationalstaat als eine Institution, die nicht auf dem islamischen Boden gewachsen, sondern unter der Parole „Vom Gottesreich zum Nationalstaat“ aus dem Ausland importiert wurde. (B. Tibi, Krieg der Zivilisationen 1995: 72ff., 83). Die heutigen islamischen Fundamentalisten wollen diesen Prozess umkehren, die Parole lautet jetzt: „Vom Nationalstaat zum Kalifat“. Was in Syrien passiert hat also auch mit der Ablehnung säkularer, gemäßigt islamischer oder als unislamisch bezeichneter Ideologien sowie Staats- bzw. Lebensformen zu tun. Der Aufstieg der Alawiten im Militärapparat und in der Politik stellte für sunnitischen Pietisten „die höchstmögliche negative Steigerung des sakral verworfenen Zusammenhangs der Barbarei“ dar, ein „Amalgam von arabischem Nationalismus, Militärherrschaft und Säkularismus“, all dies eingebunden in einer „apostatischen ethnischen Minderheitenherrschaft“ (D. Diner, Politische Theorie des Bürgerkrieges, in: J. Taubes, Religionstheorie und Politische Theologie 3, 1987: 241). Der Idee des Nationalstaates bzw. der panarabischen Großraumordnung wird heute die Vorstellung eines supranationalen Kalifats und einer fundamentalistischen Großraumordnung mit Interventionsverbot für schariafeindliche bzw. -ignorante Mächte entgegengesetzt.
Der Islamismus ist zwar auch ohne liberale, nationalistische und sozialistische Komponenten staatskonstitutiv, wie der Iran beweist, die frommen Schariagläubigen jedoch lehnen die Idee des Staates als eine westliche Institution ab und verstehen die Gründung eines panislamischen Kalifats als heilige Pflicht. Anhand des Falls Syrien, der mittlerweile als Schulbeispiel gelten könnte, kann man die drei Merkmale des sunnitisch-fundamentalistischen Dschihadismus erkennen, die an die Merkmale der Globalisierung ? Multikulturalität, Transnationalisierung, Entterritorialisierung ? erinnern, und die dschihadistische Strömung als eine für das 21. Jahrhundert taugliche Weltanschauung erscheinen lassen: seine „multikulturelle Verfasstheit“, seine „transnationale Organisierung“ und seine „entterritoriale Gemeinschaftsvorstellung“ (S. Huhnholz, Dschihadistische Raumpraxis, 2010: 113).
Der Syrienkrieg als Weltordnungskrieg
Teil 2 der Analyse "Syrien, Eurasien und die neue multipolare Weltordnung"
Zurück zu Syrien: Warum ist gerade dieses Land so umkämpft? Warum ist Syrien sowohl für nichtislamische als auch für radikalislamische Kräfte so wichtig?
Syrienkrieg als Weltordnungskrieg
Mairead Maguire, nordirische Friedensnobelpreisträgerin (1976), hat als Leiterin einer Friedensdelegation Libanon und Syrien (1.-11. Mai 2013) auf Einladung der „Musalaha Versöhnungs-Bewegung“ besucht. Gestützt auf viele autorisierte Berichte und eigene Untersuchungen stellte sie fest, dass in Syrien kein herkömmlicher Bürgerkrieg, sondern ein Stellvertreterkrieg mit schwerwiegenden Verletzungen des internationalen Rechts und des humanitären Völkerrechts stattfindet. Dieser Krieg wird im Auftrag fremder Mächte geführt, die zur Erreichung eigener Ziele ungefähr 50.000 ausländische dschihadistische Kämpfer trainieren und finanzieren: „Diese Todesschwadronen zerstören systematisch die staatliche Infrastruktur Syriens (Elektrizitäts-, Öl-, Gas- und Wasserwerke, Hochspannungsmasten, Krankenhäuser, Schulen, öffentliche Gebäude, historische Kulturstätten und sogar religiöse Gebäude). Darüber hinaus ist das Land überschwemmt mit Heckenschützen, Bombenlegern, Agitatoren, Banditen. Sie operieren mit Aggressionen und Geboten der Scharia und berauben so die syrische Bevölkerung ihrer Freiheit und Würde. Sie foltern und töten diejenigen, die sich weigern, sich ihnen anzuschließen. Sie haben eigenartige religiöse Überzeugungen, die ihnen ein gutes Gewissen selbst beim Begehen grausamster Taten, wie dem Töten und Foltern ihrer Gegner belassen. Es ist gut dokumentiert, dass viele dieser Terroristen ständig unter einem Aufputschmittel wie Captagon stehen. Das allgemeine Fehlen von Sicherheit zeitigt das schreckliche Phänomen der Entführungen für ein Lösegeld oder zum Erzeugen politischen Drucks.“ (M. Maguire, In Syrien findet ein Stellvertreterkrieg im Auftrag fremder Mächte statt, 2013, http://www.ag-friedensforschung.de/regionen/Syrien/maguire.html)
Der Syrienkrieg ist wahrlich kein klassischer Bürgerkrieg, sondern vielleicht ein für die Zukunft Eurasiens entscheidender Weltordnungskrieg, in dem Mächte und Kräfte kämpfen, die unterschiedliche geopolitische bzw. geostrategische und wirtschaftliche Interesse und zum Teil völlig entgegengesetzte religiöse und weltanschauliche Überzeugungen haben.
Geostrategischer Krieg
Der Krieg wird so radikal geführt, dass er bereits als totaler Krieg gelten kann. Die ausländischen Dschihadisten werden durch einige mächtige Staaten geschützt, was ihnen einen hohen Grad an Verantwortungslosigkeit gewährt, die sie ungestraft zu abscheulichen Grausamkeiten gegen unschuldige Zivilisten ermutigt. Wie Mairead Maguire zeigt, wird selbst das Kriegsrecht nicht respektiert, sodass viele Kriegsverbrechen und Verbrechen gegen die Menschlichkeit begangen werden (M. Maguire, In Syrien findet ein Stellvertreterkrieg im Auftrag fremder Mächte statt, 2013, http://www.ag-friedensforschung.de/regionen/Syrien/maguire.html).
Warum sind euro-atlantische Akteure so sehr an Syrien interessiert? Wie oben erwähnt ist Syrien kein geostrategischer Akteur, der den von den USA fixierten geopolitischen Status quo verändern kann, sondern ein geopolitischer Dreh- und Angelpunkt, ein Staat, dessen Bedeutung sich aus seiner geographischen Lage ergibt. Laut US-General Wesley Clark gab es bereits im November 2001 einen Plan für eine Fünf-Jahres-Kampagne gegen sieben islamische Länder: Irak, Libanon, Libyen, Iran, Somalia, Sudan und Syrien (M. Chossudovsky, Ein „humanitärer“ Krieg gegen Syrien?, 2011, http://www.globalresearch.ca/ein-humanit-rer-krieg-gegen-syrien/26944). Auch der französische Ex-Außenminister Roland Duma bestätigt die Information, dass der Syrienkrieg lange geplant war (http://www.globalresearch.ca/former-french-foreign-minister-roland-dumas-west-was-preparing-attack-on-syria-before-crisis-started/5341296). Es gibt mindestens vier Gründe, die für den Syrienkrieg als geostrategischem Krieg sprechen:
Erstens die geographische Lage: Syrien liegt in der „heißen“ Mitte des Greater Middle East und hat Grenzen mit Libanon, Jordanien, Israel, Türkei, Irak und auch Zugang zum Mittelmeer. Es ist somit der ideale Platz für geopolitische „Schachbewegungen“ und geostrategischen Konfrontationen. Wer Syrien kontrolliert hat eine direkte Grenze zu Israel. Wenn die Kontrolle von einer israelfeindlichen Macht ausgeübt wird, ist die Sicherheit Israels in Gefahr. Wenn im Gegenteil eine israelfreundliche Macht die Kontrolle über Syrien übernimmt, dann ist ein Teil der israelischen Grenze geschützt, Libanon wird isoliert und die Verbindung zwischen Hisbollah und Iran unterbrochen. Wenn diese Macht auch ein euro-atlantisches Nato-Mitglied ist, dann wird Syrien zusammen mit dem Nato-Land Türkei und dem Nicht-Nato-Verbündeten Jordanien einen Sicherheitsgürtel um Israel (das einzige im westlichen Sinne demokratische Land in der Region) bilden und zugleich die russisch-chinesisch-iranische Präsenz in der Region minimieren. Nur die Grenze zu Ägypten würde weiter eine Gefahr darstellen, zumindest solange in Kairo keine israelfreundliche Macht herrscht.
Zweitens die israelfeindliche Einstellung und das asymmetrische militärische Potential: Als Folge seiner geographischen Lage und der klaren antiisraelischen Orientierung seiner jetzigen Regierung gilt Syrien als gefährlich. In der Resolution des US-Repräsentantenhauses zur Verantwortung Syriens für die Wiederherstellung der Souveränität des Libanons aus dem Jahr 2003 (http://www.govtrack.us/congress/bills/108/hr1828/text) wird behauptet, dass Syrien passiv oder aktiv in Verübung von Terrorakten involviert ist, sicheren Hafen für mehrere terroristische Gruppen bietet und mit Hilfe Irans Unterstützung für Terrororganisationen leistet (Hisbollah, Hamas, Islamischer Dschihad in Palästina, Volksfront zur Befreiung Palästinas samt Hauptquartier) (Sektion 2: 1-5). Außerdem werden hier auch die ständigen Raketenangriffe erwähnt, die Hisbollah mit Hilfe Syriens und Irans auf Israel verübt (Sektion 2: 12, 14, 15), und die chemischen, biologischen und ballistischen Waffen, die einem asymmetrischen Krieg gegen Israel dienen könnten, sowie die russisch-syrische Zusammenarbeit auf dem Gebiet der zivilen und vermutlich militärischen Nukleartechnik (Sektion 2: 16-24). Nicht zuletzt wird auch die syrische Unterstützung der antiamerikanischen Rebellen, die im Irak Wiederstand leisten, betont. (Sektion 2: 30-34). Syrien soll unter anderem aufhören, sein Militärarsenal zu erweitern und antiisraelische Terrororganisationen und Rebellen, die im Irak US-Soldaten töten, zu unterstützen (Sektion 5: (d) 1, 3, 4).
Drittens die Bildung gefährlicher Allianzen: Syrien hat sehr gute Beziehungen mit drei mächtigen eurasischen Akteuren ? Russland, China, Iran ? die besondere geopolitische und geostrategische bzw. wirtschaftliche Interessen in der Region haben und somit an der Erhaltung des jetzigen status quo in Syrien interessiert sind. Russland hat im Nordwesten von Syrien, in Tartus, einen Stützpunkt, der zu einer dauerhaften russischen Marinebasis für nuklear bewaffnete Kriegsschiffe umgebaut wurde (aufgrund der Kämpfe vorübergehend geräumt). Die militärisch-technologische Kooperation mit dem Assad-Regime macht aus Syrien Russlands Brückenkopf und Bollwerk im Nahen Osten, wo Russland und seine eurasischen Geostrategen/-politiker mit Hilfe Chinas und in Absprache mit dem Iran als Ordnungsmacht aufzutreten versucht. Russland schützt Syrien, und man kann sagen, der Kreml bestimmt in diesem Moment das diplomatische Geschehen und zusammen mit der Hisbollah und dem Iran auch den militärischen Kampf um Syrien. Syrien scheint für diese eurasischen Mächte die eigentliche rote Linie zu sein. China unterstützt den syrischen Abwehrkampf nicht nur aus weltanschaulichen, wirtschaftlichen oder geostrategischen, sondern auch aus pragmatisch-innenpolitischen Gründen: China wirft den muslimischen Uiguren terroristische Verbindungen nach Syrien vor, wo sie als Mitglieder der Ostturkestanischen Muslimischen Bewegung auf der Seite der sunnitischen Fundamentalisten kämpfen. Diese Kämpfer, so die offizielle Begründung, seien eine große Gefahr für die Integrität und Sicherheit des chinesischen Staates. Über die geostrategische Bedeutung der syrisch-iranischen Allianz genügt hier nur einen Satz: Der Weg der US-Armee, der Nato und der israelischen Zva haHagana nach Iran führt durch Syrien.
Viertens die Eurasien-Strategie der USA: Wie oben erwähnt, versuchen die USA starke eurasische Regionalmächte (Einzelakteure oder Bündnisse) direkt oder indirekt zu destabilisieren, damit sie nicht genug stark werden können, um ihren Supermachtstatus zu unterminieren.
Weltanschauungskrieg
Der Syrienkrieg ist auch ein Weltanschauungskrieg, auch wenn in der westlichen Presse und den außenpolitischen Statements der euro-atlantischen Regierungen darüber nichts zu hören ist. Auch die Strategen der USCENTCOM glauben, dass die Gründe für Syriens innen- und außenpolitische Aktionen anders als im Falle Irans eher aus kurzsichtigen Berechnungen als aus einer tief verankerten Ideologie stammen (http://www.centcom.mil/syria/).
Das entspricht nicht der Realität, sondern ist ein Versuch, die Ursprünge des Konflikts zu verschleiern, Assad als machtgierigen Diktator und die pro-syrischen Kräfte als fanatische Unterstützer des Staatsterrorismus darzustellen. Dass Assad kein Demokrat ist, ist klar. Die Wirklichkeit sieht aber ein bisschen anders aus. Nach dem Untergang des Osmanischen Reiches intensivieren sich in Syrien wie auch in anderen Provinzen des besiegten Reiches panarabisch-nationalistische Bestrebungen zu Unabhängigkeit und Selbstbestimmung. Panarabismus, der unter anderem eine Reaktion auf den jungtürkischen Panturanismus war, gewinnt immer mehr Anhänger. Die Herausbildung politischer Identitäten in dieser Epoche erfolgte im Spannungsfeld panarabischer und territorial orientierter, syrischer bzw. libanesischer Loyalitäten sowie arabisch-islamischer Strömungen, die sich entgegen der Meinung der heutigen Salafisten einander im Einzelfall nicht unbedingt ausschließen. Zum Beispiel sah der Großmufti von Jerusalem große Ähnlichkeiten zwischen den Grundsätzen des Islams und denen des Nationalsozialismus: Bejahung des Kampfes und der Gemeinschaft, das Führerprinzip und der Ordnungsgedanke, die hohe Wertung der Arbeit. A. El-Husseini, Rede an die 13. Freiwilligen Gebirgsdivision der Waffen SS „Handschar“, Junges Forum 3, 2004: 46).
1920 beschlossen die alliierten Siegermächte des Ersten Weltkrieges mit Billigung des Völkerbundes die Neuaufteilung des besiegten Osmanischen Reichs. Frankreich erhielt bis 1943 das Mandat für Libanon und Syrien. Nach der osmanischen Erfahrung und unter dem Druck der Franzosen haben sich die syrischen Nationalisten radikalisiert und neben dem Panarabismus auch faschistische und nationalsozialistische Elemente adoptiert. Vor allem der Nationalsozialismus bot bei der Suche nach einer neuen, rein syrischen gesellschaftlichen Ordnung einen möglichen Anknüpfungspunkt (G. Nordbruch, Nazism in Syria and Lebanon, 2009). Bereits 1932 wurde die Syrische Sozial-Nationalistische Partei (SSNP) unter der Sonnenrad-Swastika-Flagge gegründet. Ihr Gründer und Führer, der christlich-orthodoxe Journalist Antun Sa’ada, war germanophil und Anhänger des Dritten Reiches. Er verstand die syrische Nation als eine fruchtbare Mischung von Kulturvölkern wie Sumerer, Kanaaniter, Phönizier, christliche und islamische Araber. Seiner nationalistisch-pansyrischen Auffassung nach gehörten das heutige Syrien, der Libanon, die türkische Provinz Hatay, die Gebiete des ehemaligen Palästina einschließlich Israel, Jordanien, Irak und Kuwait in einem Großsyrien (Bilad al-Sham) vereinigt.
Die Prinzipien der SSNP lauten: Erstens: Syrien gehört den Syrern; zweitens: Die syrische Frage ist eine eigenständige nationale Frage, die unabhängig von anderen nationalen Fragen zu lösen ist; drittens: Die syrische Frage ist die Frage der syrischen Nation und des syrischen Vaterlandes.; viertens: Die syrische Nation ist die Einheit des syrischen Volkes, die sich seit der Vorgeschichte herausgebildet hat; fünftens: Das syrische Vaterland ist das physische Milieu, in dem die syrische Nation sich entfaltet hat; sechstens: Die syrische Nation umfasst eine einheitliche Gesellschaft; siebtens: Die national-soziale Renaissance Syriens schöpft ihre Energien aus den Fähigkeiten der syrischen Nation und ihrer politischen und kulturellen Geschichte; achtens: Das Allgemeininteresse Syriens steht über jedem anderen Interesse.
Dazu kommen noch einige Reformprinzipien des syrischen Sozial-Nationalismus wie Trennung von Staat und Religion; allen Klerikern ist es untersagt, sich in die nationale Politik und nationale Rechtsprechung einzumischen; alle Schranken zwischen den verschiedenen Religionen und ihren Sekten sind aufzuheben; die Aufhebung des Feudalismus und eine nationale Organisation der Wirtschaft werden vorgegeben; dazu gehört auch der Aufbau einer starken Armee, die sich wirksam an der Schicksalsbestimmung der Nation und des Vaterlandes beteiligen kann. (B. Tibi, Vom Gottesreich zum Nationalstaat, 1991: 184f.)
1947 wird Michel Aflaq, ein römisch-katholischer Lehrer, der ebenfalls germanophile und dazu ein glühender Hitler-Anhänger war, eine zweite panarabische Partei gründen, die revolutionär-säkulare, nationalistische, sozialistische und anti-israelische Baath-Partei. Diese Partei wurde von begeisterten Anhängern in vielen islamischen Ländern gegründet: 1949: Palästina, 1951: Libanon, 1952: Irak, 1954: Jordanien, 1956: Bahrain, 1958: Südjemen, 1964: Sudan, 2011: Tunesien.
Im Geiste dieser zwei verwandten Strömungen wurden Generationen von Syrern und anderen Arabern erzogen. Im Geiste der pansyrischen, sozial-nationalistischen, baathistischen Weltanschauung wurde auch die jetzige syrische politische Elite erzogen, die den Traum vom Großsyrien auch im 21. Jahrhundert nicht aufgegeben hat (http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Syrisch-baathistisches_Hegemonialstreben.png).
Die Allianzen mit anderen arabischen, europäischen oder asiatischen Kräften und Mächten erscheinen in diesem Sinne als natürlich. Die Mischung zwischen Nationalismus und Sozialismus ist eine typisch eurasische Strömung, die auch heute als Staatsdoktrin in Ländern wie Russland, China und eben Syrien gilt. Die Gegner dieser Weltanschauung sind einerseits die wahhabitisch-salafistischen Akteure wie Saudi-Arabien oder Katar, die eher religiös, als ideologisch denken, andererseits die USA (und einige Verbündete und Vasallen) und Israel, die nach den Erfahrungen mit dem Dritten Reich genau wissen, wie leicht nationalsozialistische Lösungen ganze Völker begeistern und zu wie viel politischer und militärischer Machtakkumulation diese führen können.
Auch Syriens Verbündete deuten diesen Krieg als Weltanschauungskrieg. Aus einer russisch-eurasischen Perspektive bildet der Islam keine geopolitische Einheit. Die Position Russlands gegenüber dem Islam ist sowohl religiös als auch geopolitisch begründet und erklärt seine Parteiname für Syrien. Aleksander Dugin, der russische politische Philosoph des Neo-Eurasismus, erklärt die pro-syrische, pro-schiitische und -alawitische Position Russlands, wie folgt. Einerseits gibt es den „eurasischen Islam“ im Iran, im Libanon usw., d.i. der schiitische und sozialistische Islam, der Sufismus, der syrische Alawismus, im Allgemeinen der mystisch-traditionalistische, kontemplative, vielfältige und tiefe Islam. Dieser Islam ist der Freund Russlands und der christlichen Orthodoxie. Andererseits gibt es den wahhabitisch-salafistischen Islam in Saudi-Arabien, den radikal-sunnitischen Islam in Pakistan usw., die ähnlich wie im puritanischen Calvinismus auf einer reinen Lehre beruhen. Der puritanische Islam lehne die Beschaulichkeit und die Multipolarität ab, so Dugin, und zwinge allen eine monotone, rein ritualistische, primitive Praktik auf. Er sei „atlantistisch“ und pro-amerikanisch und somit ein Feind Russlands (A. Höllwerth, Das sakrale eurasische Imperium des Aleksander Dugin, 2007: 491f.).
Religionskrieg
Die Religion spielt im Syrienkrieg eine wichtige Rolle. Er ist unter anderem ein Religionskrieg. Die Ursachen der Feindschaft zwischen den puritanischen Sunniten und den anderen Islamgläubigen liegt, wie bereits gezeigt, weit zurück und ist eine Konstante der islamischen Geschichte. Im Fall Syrien wurde diese Feindschaft vom autokratischen baathistischen Regime jahrzehntelang im Zaun gehalten. Was heute passiert ist eine relativ neue Entwicklung. Das dschihadistische Netzwerk in Syrien hat den militanten Islamismus als seine Ideologie in zwei Hauptphasen adoptiert und etabliert:
Eine vor-revolutionäre Phase, die 2003 mit dem Irakkrieg begann und stark von der Al-Qaida-Ideologie und -Rhetorik beeinflusst wurde. Syrien war ein wichtiger Durchgang für viele ausländische Kämpfer, die in Irak infiltriert wurden. Später haben libanesische Dschihadisten mit Hilfe von Abu Musab Al-Zarqawi und der Unterstützung einiger Nachbarländer die Verantwortung für die Logistik und die militärische Arbeit in Syrien übernommen. Der Dschihadist Zarqawi war der Al-Qaida-Statthalter im Irak und sunnitischer Eiferer, der seine militärischen Operationen und Enthauptungen theologisch begründete (V. Trimondi/V. Trimondi, Krieg der Religionen, 2006: 442).
Die revolutionäre Phase nach Beginn der Unruhen 2011, in der das Netzwerk der salafistischen Dschihadisten vorwiegend aus radikalen Sunniten besteht, die verschiedenen Gruppen beigetreten sind, welche nach dem Beginn der „Revolution“ gegründet wurden. Diese blutige Phase ist durch Stadtguerilla-Taktik und Terror-Techniken gekennzeichnet. (N. Benotman, The Jihadist Network in the Syrian Revolution, 2012: 1f., http://www.quilliamfoundation.org/wp/wp-content/uploads/publications/free/the-jihadist-network-in-the-syrian-revolution.pdf).
Das Ziel der religiösen Eiferer ist die Gründung eines Kalifats, am besten ohne Hilfe nichtislamischer Mächte. Aufgrund der offenen westlichen Unterstützung der Gotteskrieger in Libyen oder Syrien versuchen die Kalifat-Anhänger sich vom Westen zu distanzieren. In einer Verlautbarung von Hizb-ut-Tahrir zum Beschluss der Arabischen Liga (09.11.2011) warnen sie die Gotteskrieger: „Die vom Westen und seiner Gefolgschaft ausgestreute Behauptung, dass eine Veränderung nur mit westlicher Hilfe möglich sei, darf euch nicht hinters Licht führen. Es ist eine von ihm erfundene Lüge, die der Wahrheit keinesfalls entspricht. Durch eure Aufrichtigkeit gegenüber Allah, euren friedlichen Aufstand und die Unterstützung der freien Soldaten seid ihr in der Lage den Tyrannen zu beseitigen, das Gesetz Allahs einzuführen und das Rechtgeleitete Kalifat zu gründen. Denn ihr seid das Zentrum der Stätte des Islam, wie es der Prophet sagte: ‚Wahrlich, das Zentrum der Stätte des Islam ist Al-Sham.‘ Welch großartiges Zentrum ist es!“ (http://www.kalifat.com/).
Bilad Al-Sham ist Groß-Syrien, Levante, das Ziel der Nationalisten und zugleich der Kalifat-Anhänger. Auch die wichtigste salafistische Kraft in Syrien, der Al-Qaida-Ableger Al-Nusra-Front, erklärt unmissverständlich die Ziele der Gotteskrieger: die Gründung eines islamischen Staats in Syrien und die Errichtung eine Kalifats in Bilad Al-Sham (N. Benotman/R. Blake, 2013: 3f., http://www.quilliamfoundation.org/wp/wp-content/uploads/publications/free/jabhat-al-nusra-a-strategic-briefing.pdf).
Es geht in diesem Religionskrieg jedoch nicht nur um Syrien, sondern auch um die schiitische Landbrücke, die den Iran mit dem überwiegend schiitischen Irak und dem von schiitennahen Alawiten geführten, säkularen Syrien und mit der schiitischen Hisbollah im Libanon verbindet. Die Zerstörung dieser Achse ist für das wahhabitische Saudi-Arabien heilige Pflicht.
Wirtschaftskrieg
Der Syrienkrieg ist schließlich auch ein Wirtschaftskrieg. Syrien ist zum Dreh- und Angelpunkt zweier Pipeline-Projekte geworden, die für den energiepolitischen Einfluss auf Europa entscheidend sind. Das erste Projekt ist der Versuch des erdgasreichen Katars, Zugang zum europäischen Markt via Saudi-Arabien und durch die zwischen der Türkei und Österreich geplante Nabucco-Pipeline zu bekommen. Das Projekt, das 2008 wegen des saudischen Vetos scheiterte, brauchte auch die Zustimmung Syriens. Eine Alternative war eine Pipeline-Route durch den Persischen Golf und den Irak, dafür brauchte man aber wieder die Zustimmung Syriens, Nachbar der Türkei. Stattdessen hat Syrien 2011 Verträge mit dem Iran geschlossen, die den Transport von iranischem Erdgas durch den Irak nach Syrien und weiter nach Europa ermöglichen. Laut iranischen Medien hat Iran im Herbst 2012 mit dem Bau von 225 km der 1500 km langen Pipeline im Wert von drei Milliarden Dollar begonnen (http://german.irib.ir/nachrichten/wirtschaft/item/217411-pipeline-f%C3%BCr-iranisches-gas-von-irak-und-syrien-nach-europa).
Das zweite Projekt ist das bisher gescheiterte Projekt Nabucco, das von der EU mit Billigung der USA geplant wurde, um die starke Stellung des Hauptlieferanten Gazprom zu verringern. Aus Mangel an Lieferanten ? Russland hat für sein Konkurrenzprojekt South-Stream mehrere große Gaslieferanten gewonnen ? wurde Nabucco nicht, wie geplant, gebaut. Außerdem wollte Iran kein Gas an Nabucco liefern, sondern, wie erwähnt, eine eigene Pipeline über den Irak nach Syrien und weiter nach Europa bauen, was zusammen mit der russischen South-Stream zum Scheitern der euro-atlantischen Pläne geführt hat. Syrien ist also ein Erdgas-Knotenpunkt, eine Niederlage des Assad-Regimes hätte demnach positive Folgen für diejenigen Länder, denen die Entscheidungsträger in Damaskus wichtige Öl- und Gasgeschäfte versaut haben. (H. Müller, Schlüssel zum Energiemarkt Europas, 2012 http://www.preussische-allgemeine.de/nachrichten/artikel/schluessel-zum-energiemarkt-europas.html).
Das ist einer der Gründe, warum auch Katar fundamentalistische Islamisten in Syrien großzügig unterstützt und warum die ökonomischen Sanktionen gegen Syrien nicht nur von der EU und den USA, sondern auch von Mitgliedern der Arabischen Liga durchgeführt werden.
Die Sanktionen der UNO und der EU wie auch das strikte Embargo drängen Syrien an den Rand des gesellschaftlichen Zusammenbruchs. Wie Mairead Maguire schreibt, „ignoriert das Netzwerk der internationalen Medien diese Realitäten und ist versessen darauf, zu dämonisieren, zu lügen, das Land zu destabilisieren und noch mehr Gewalt und Widerspruch anzuheizen“ (M. Maguire, In Syrien findet ein Stellvertreterkrieg im Auftrag fremder Mächte statt, 2013, http://www.ag-friedensforschung.de/regionen/Syrien/maguire.html). Laut Syriens Vizewirtschaftsminister Kadri Jamil unterstützen China, Russland und Iran massiv die syrische Wirtschaft und die von Sanktionen schwer betroffenen Währung (http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/china-iran-russland-helfen-syriens-wirtschaft-und-waehrung-a-908330.html).
Wenn Assad den Krieg gewinnen wird, werden seine Alliierten aller Wahrscheinlichkeit nach beim Wiederaufbau des Landes helfen. Im Falle einer Niederlage und eines Regimewechsels ist jedoch nicht ausgeschlossen, dass die USA einen „Marshall-Plan“ für Syrien vorschlagen werden, der die Übernahme der totalen Kontrolle über die syrische Industrie und Wirtschaft ermöglichen würde.
Syrien und die Zukunft Eurasiens. Zwei Modellszenarien
Was in Syrien passieren wird steht in den Sternen. Man kann mit Sicherheit sagen, dass sowohl die „Architekten“ als auch die in Kampfhandlungen involvierten Kräfte ebenso unwissend sind, wie wir die Beobachter. Sie wissen nur das, was passieren sollte, nicht aber was tatsächlich passieren wird. Exakte Prognosen gibt es in solchen Fällen nicht. Mögliche Szenarien können nur dazu dienen, Gedankenexperimente zu konstruieren, um theoretische Erkenntnisse zu gewinnen. Mehr nicht.
Permanente Weltrevolution und eurasischer Bürgerkrieg
Ein Szenario könnte so aussehen: „In Syrien, der Türkei, dem Irak und dem Iran kommt es zu einem Aufstand der Kurden; der Irak, der Libanon, Syrien, die Türkei und der Jemen zerfleischen sich in religiös motivierten Kriegen; Algerien, Ägypten, Libyen, Pakistan und der Sudan werden durch Instabilität und Kämpfe zermürbt; Berber und Araber bekämpfen sich gegenseitig in ganz Nordafrika; Zentralasien wird von Unsicherheit und politischer Instabilität heimgesucht; ein Krieg im Südkaukasus verzehrt Georgien, Armenien und die Republik Aserbaidschan; unter den Kaukasusvölkern kommt es im Nordkaukasus zu Aufständen gegen die Russen; der Persische Golf wird zu einer Zone der Instabilität, und die Beziehungen Russlands zur Europäischen Union und der Türkei befinden sich auf einem Tiefpunkt. (M. Nazemroaya, Israelisch-amerikanisches Drehbuch, 2012, http://www.globalresearch.ca/israelisch-amerikanisches-drehbuch-erst-die-zerschlagung-syriens-dann-die-zerschlagung-des-rests/5312994).
Dieses düstere Szenario erinnert an Trotzkis „permanente Weltrevolution“ und wäre natürlich im Sinne der Feinde des Islams und zugleich der Feinde Eurasiens der Beginn eines (vielleicht permanenten) eurasischen oder gar globalen Ausnahmezustands oder Bürgerkriegs. Aber wir wollen nicht so weit gehen, wir bleiben in Syrien. Was passiert, wenn die nationalen syrischen Kräfte den Krieg verlieren?
Dann werden die Salafisten, falls sie die stärkste Kraft unter den Siegern sind und die Westmächte ihren Segen geben, einen islamischen „Kernstaat“ (S. P. Huntington, Kampf der Kulturen, 1998: 331-334. gründen, der die Funktion von C. Schmitts „Reich“ (C. Schmitt, Völkerrechtliche Großraumordnung mit Interventionsverbot für raumfremde Mächte, 1991: 49-73) erfüllen wird, das die Idee der Großraumordnung ausstrahlt und den Plan des idealen, gottgewollten supranationalen Kalifats und einer fundamentalistischen staatstranszendierenden Großraumordnung mit Interventionsverbot für schariafeindliche und -ignorante Mächte im Levante verkündet und materialisiert. Die anderen oppositionellen Kräfte werden wahrscheinlich wenig Widerstand leisten und entweder den Raum verlassen oder sich dem Kalifat anschließen.
Und wenn die gemäßigten Kräfte obsiegen?. Dann würde ein neuer Konflikt, womöglich ein Bürgerkrieg zwischen ihnen und den Fundamentalisten, die ihren Dschihad weiter führen werden, vorprogrammiert sein. Bereits jetzt wurden Kämpfe zwischen FSA und Al-Nusra-Front gemeldet, die zu einem Krieg im Krieg führen könnten.
Im ersten Fall, der der interessanteste ist, werden Syriens Verbündete, vor allem die drei großen eurasischen Akteure Russland, China und Iran, nicht tatenlos zusehen, schließlich wird die rote Linie eindeutig überschritten. Es könnte zu einem offenen Krieg zwischen Kalifat-Anhängern und „Eurasiern“, zu einem neuen Weltordnungskrieg kommen, in dem die USA nicht wagen werden, sich einzumischen und Israel nur für einen Verteidigungskrieg bereit wäre.
Es besteht auch die Möglichkeit, dass die Fundamentalisten ihre Angriffe trotz westlicher Unterstützung auch gegen die USA und Israel richten, was kein neues Szenario wäre ? die von USA unterstützen anti-sowjetischen islamischen Freiheitskämpfer in Afghanistan haben das gewagt. Was die US-Geostrategen von damals nicht richtig begriffen haben, war die religiöse Dimension des Kampfes. Für die Guerilla-Kämpfer war der Krieg in Afghanistan nicht nur ein nationaler Befreiungskrieg – unter ihnen befanden sich außer Afghanen auch Moslems verschiedener Rassen und Ethnien ?, sondern ein religiöser Krieg, den sie als heilig bezeichneten und mit dem islamischen Dschihad identifizierten.
Anders als die nutzenmaximierenden Amerikaner, die in diesem Krieg nur die Chance sahen, der konkurrierenden Sowjetmacht eine empfindliche Niederlage beizubringen, empfanden die Dschihadisten ihren Kampf gegen die kommunistischen Invasoren ähnlich wie den Kampf gegen jede andere islamfeindliche Macht nicht als bloße ideologische Auseinandersetzung, sondern als eine heilige Mission. Die Geschichte könnte sich trotz westlicher Unterstützung und CIA-Steuerung auch heute wiederholen, und zwar nicht nur bezüglich der USA, sondern auch Israel. Man darf nicht vergessen, dass die Demütigung und die hohen Verluste an Menschen und Material, welche die US-Armee in Irak und Afghanistan erlitten, zum größten Teil das Werk der radikal-sunnitischen oder einfach islamistischen Gotteskrieger sind. Im Geiste der Mudschahidin, die früher das sowjetische „Reich des Bösen“ besiegt haben, wollten diese Dschihadisten auch den Kampf gegen den „großen Satan“ USA gewinnen.
Eurasische Großraumordnungen mit Interventionsverbot für raumfremde Mächte
Assad gewinnt in diesem Moment die Oberhand, dank der logistischen Unterstützung verbündeter Mächte und der Kampffähigkeiten der Hisbollah und der iranischen und russischen Freiwilligen, die auf seiner Seite kämpfen. Wenn die Lage sich stabilisiert und die syrische Armee immer mehr Terrain gewinnt, werden die Dschihadisten immer weniger Freiraum haben. Dann werden die USA aller Wahrscheinlichkeit nach einen militärischen Einsatz erwägen, um den „Rebellen“ mehr Handlungsraum zu verschaffen. Was passiert aber, wenn Assad und die pro-syrischen Kräfte das Land schneller in den Griff bekommen und sogar den Krieg gewinnen?
Erstens wird Assad als Verteidiger des syrischen Volkes mit all seinen Ethnien und Konfessionen gefeiert und seine Position an Legitimation gewinnen, denn Souverän ist der, der über Ausnahmezustand entscheidet (C. Schmitt, Politische Theologie, 1996: 14). Er wird also nach diesem Krieg stärker sein als je zuvor. Die schiitische, sozial-nationalistische Landesbrücke würde mehr Kontur gewinnen, vielleicht als eine klassische Allianz, als Bündnis oder mit russischer und chinesischer Unterstützung gar als Großraumordnung mit Interventionsverbot für bestimmte raumfremde Mächte.
Nicht ausgeschlossen ist auch eine auf Freiwilligkeit und völkerrechtlicher, ethnischer und religiöser Gleichheit beruhende „großsyrische“ oder levantinische Alternative, eine über den Staat hinausgehende Großraumordnung (wie die EU), die zusammen mit Israel und ohne die „Mediation“ raumfremder Mächte eine friedliche, möglichst gerechte Lösung für das Palästina-Problem zu suchen versucht. Das wäre ein Beweis dafür, dass die erfolgreiche Verteidigung eines Raumes gegen als unschlagbar erscheinende raumfremde Mächte möglich ist. Das könnte der Anfang vom Ende des von den USA initiierten Balkanisierungsprozesses im Nahen Osten sein. Das könnte auch das Ende der subtilen, geheimdienstlichen Steuerung des Dschihadismus, den einige euro-atlantische Akteure zur Kriegshetze missbrauchen und so unschuldige Nichtfundamentalisten sowie auch gut gemeinte, rechtgläubige Gotteskämpfer in den sicheren Tod schicken.
Man vergisst aber, dass die syrische Tragödie Teil des Schicksals Eurasiens als „Schauplatz des global play“ (Z. Brzezinski, Die einzige Weltmacht, 1997: 54) ist, d.h. auch des Schicksals der Gegner Syriens. Man nimmt auch nicht wahr, dass die Welt auf Dauer keine politische, geschweige denn eine religiöse Einheit oder Zweiheit sein kann. Sie wird immer, d.h. auch in scheinbar unipolar-imperialen Zeiten, eine in Großräumen organisierte politische und religiöse Vielheit. bleiben. Nach dem amerikanischen unipolaren Moment ist die „Pluralität von Großräumen“ (C. Schmitt, Staat, Großraum, Nomos, 1995: 499) bereits Realität.
Großmächte, die ihre Träume von Welthegemonie zu verwirklichen versuchen und daran scheitern sind ein Beweis dafür, dass die Dialektik aller menschlichen Macht nicht grenzenlos ist, sondern unfreiwillig die Kräfte fordert, die ihr eines Tages, die Grenze setzen werden. Vielleicht sind diese Kräfte die Dschihadisten und das scheiternde Empire die USA.
Vielleicht wären diese Kräfte ohne den negativen Einfluss nichtislamischer Kräfte in ihrem Bestreben, ein Kalifat zu errichten, erfolgreicher. Schließlich gibt es auch im Rahmen des islamischen Rechts Toleranz und Flexibilität: zwischen den Kategorien „Pflicht“ und „Verbot“ gibt es in der Scharia auch Kategorien wie „empfehlenswert“, „indifferent“ und „tadelnswert“ (aber nicht strafbar) (A. Noth, Die Scharia, das religiöse Gesetz des Islam, in: W. Fikentscher/H. Franke/O. Köhler, Entstehung und Wandel rechtlicher Traditionen, 1980: 430). Auch den Dschihad darf man nicht nur als einen physischen, militärischen Kampf deuten, ? zumindest solange keine islamfeindliche Macht ein islamisches Land angreift ?, sondern auch als eine geistig-metaphysische Anstrengung, als eine permanente Auseinandersetzung des Gläubigen mit dem Bösen in sich und in der Welt. Rein rechtstheologisch waren die Kriege in Irak und Afghanistan Aggressionen gegen den Islam und ein „dschihadistischer Bündnisfall“. Den Syrienkrieg kann man aber mittlerweile als Verteidigungskrieg gegen fremde Mächte interpretieren.
Eine nichtimperialistische Großraumordnung, die sowohl in ihrem Inneren als auch in ihren Außenbeziehungen auf Prinzipien der Freiwilligkeit und Nichtintervention beruht, könnte die friedliche, goldene Mitte zwischen kriegerischer Staatenanarchie und autoritärem „Global Empire“ sein. In einem aus solchen Großraumordnungen zusammengesetzten Eurasien würde es genug Platz sowohl für säkulare als auch für religiöse Ordnungen geben, d.h. auch für ein Kalifat.
Eine gezwungene überkonfessionelle Einheit, eine künstliche synkretistische Ersatzreligion oder die Vorherrschaft einer einzigen Religion in Eurasien, wo alle großen Religionen der Geschichte ihre Anfänge haben, sind jedoch nicht nur utopische, sondern auch gefährliche Vorstellungen. Ein eurasisches Imperium wird eine multireligiöse, plurikulturelle und multirassische Einheit sein oder überhaupt nicht sein (F. Liepe, Jenseits des Nationalismus, in: Junges Forum 8, 2008: 22). Wäre diese eurasische Einheit in Vielfalt real, wäre das hegemoniale Projekt eines amerikanischen Jahrhunderts, das die Ideologen des US-Empires in ihren Think Tanks am Reißbrett entworfen haben, nur ein chiliastisch-säkularer Traum von der Einheit der Welt unter amerikanischer Führung geblieben.
Syrien, Eurasien und die neue multipolare Weltordnung - eine Studie zum Kampf um die künftige Weltordnung |
1. Geostrategie und Geopolitik für ein neues amerikanisches Jahrhundert 1.1. Schachbrett Eurasien 1.2. Scheinmultilateralismus 1.3. Greater Middle East und Syrien 2. Ende der unipolaren Weltordnung 2.1. USA – von wollwollender Welthegemonie zur imperialen Weltordnugskampf 2.2. Multipolarität und Großraumordnung 3. Zwischen puritanisch-dschihadistischer Weltrevolution und panarabisch-nationalistischer Großraumordnung 3.1. Islamische Rechtstheologie 3.2. Sunniten vs. Schiiten 3.3. Politreligion, Sektarismus und die Wirkung der Scharia. Der Fall Syrien 3.4. Nationalstaat oder supranationales Kalifat? 4. Syrienkrieg als Weltordnungskrieg 4.1. Geostrategischer Krieg 4.2. Weltanschauungskrieg 4.3. Religionskrieg 4.4. Wirtschaftskrieg 5. Syrien und die Zukunft Eurasiens. Zwei Modellszenarien 5.1. Permanente Weltrevolution und eurasischer Bürgerkrieg 5.2. Eurasische Großraumordnungen mit Interventionsverbot für raumfremde Mächte |
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jeudi, 29 août 2013
Euramérique, Eurorussie ou Eurasie?
Euramérique, Eurorussie ou Eurasie?
Alexandre Latsa
Ex: http://fr.rian.ruRécemment, le site Atlantico a publié un échange de réflexions fort intéressant entre Alexandre Del Valle et Alexandre Melnik sur les perspectives viables pour l’Occident. Les deux Alexandre, qui n’ont de commun que leurs prénoms, prônent deux voies différentes et opposées pour la réaffirmation de l'Occident puissance: l’Alliance continentale Europe-Russie ou l’alliance transatlantique Europe-Amérique.
Cette thématique semble prendre une importance croissante au fur et à mesure que les relations Russie-USA se détériorent, que l’Europe s’enfonce dans la crise et que la Russie regagne stratégiquement des positions, réaffirmant ainsi peu à peu sa position de grande puissance. La même semaine, le site Europe-Israël publiait lui un article intitulé: La morale change de camp, article très élogieux envers Vladimir Poutine et envers la politique russe dans le monde musulman, présentant une Russie devenue la protectrice des minorités, notamment chrétiennes. Le site prenait en exemple les manifestants de la place Tahrir qui dénonçaient l’alliance entre Etats-Unis et Frères musulmans et appelaient la Russie à s’impliquer dans la révolution égyptienne.
L’occident a été historiquement lié à l’Europe, la Méditerranée puis l’Europe du nord et de l’ouest, avant de ne se juxtaposer sur le monde anglo-saxon dès le 17ième siècle via l'empire colonial de l'Angleterre et sa puissance maritime. Ce règne de la rose n’a réellement pris fin qu’après la première guerre mondiale, qui a historiquement marqué la fin des empires européens, y compris l'empire britannique, supplantés par la puissance la plus occidentale et la plus maritime d’Occident: les Etats-Unis d’Amérique.
Ceux-ci achèveront la déseuropéanisation de l’Occident en confirmant leur leadership planétaire en 1991, lors de la mort de l’Union Soviétique. La fin de l’Union Soviétique scellera aussi le destin eurasien de la Russie et donc le déplacement du centre d’attraction du continent vers l’Est et l’Eurasie. La disparition de cet empire permettra donc paradoxalement à l’Europe réelle d’entamer une tentative historique de raccord entre son Ouest et son Est et ainsi de tenter d’affirmer son unité territoriale, continentale et politique. Cela entrainera une rupture sans doute désormais totale et fondamentale entre le monde continental et le monde occidental.
Ce leadership américain qui a été baptisé par le président Bush "le nouvel ordre mondial" s'est développé et affirmé grâce à une formidable domination militaire et économique. Ce dispositif hyperpuissant a mis l'Europe sous contrôle, logiquement étendu sa zone d'influence vers l’Eurasie et l'Asie centrale tout en multipliant les interventions militaires dans le monde musulman. Pourtant, cette domination américaine sera aussi brève, d’un point de vue historique, que ne seront rapides le redressement russe et l’émergence de la Chine, dont on voit mal aujourd’hui ce qui pourrait l’empêcher de devenir la première puissance mondiale dans la décennie qui vient. Si le monde se désoccidentalise rapidement, le centre de gravité des puissances se déplace inexorablement vers l'Asie.
L’Europe de Bruxelles n’a pas transformé l’essai et il est peu probable qu’elle le fasse. L’Union s’est transformée en un "machin" que le Général de Gaulle n’aurait pas pu imaginer même dans ses pires cauchemars: Une entité sans aucune souveraineté politique, comme le souhaitent les donneurs d’ordres de Washington, et gouvernée par une bureaucratie de petits fonctionnaires sans horizons politiques qui espèrent tout en la craignant l’adhésion à l'UE d’une Turquie conquérante et par ailleurs seconde puissance de l’Otan. Pour les plus pessimistes, la crise économique, l’absence de souveraineté, l’échec du modèle multiculturel dans tous les pays d'Europe et l’absence d’élites ne devraient vraisemblablement laisser à Bruxelles que quelques années avant un démembrement volontaire et une sortie de l’histoire par la petite porte. Les nations européennes pourraient-elles y survivre? Sauront-elles le cas échéant renouer avec un nouveau destin continental?
Dans ces conditions, un rapprochement UE-Russie est-il imaginable? La puissance russe n'est pas d'origine maritime, la Russie n’a pas connu la renaissance après le moyen âge, et sa révolution industrielle a été tardive. En outre la démocratie à l’occidentale est encore au banc d'essai en Russie et il semble de plus en plus évident que ce modèle ne soit pas adapté pour gouverner le plus grand territoire de la planète ni de maintenir unis un si grand nombre de peuples si divers. Fait remarquable également, la Russie est le seul empire continental qui ait survécu en maintenant relativement en vie sa sphère d’influence linguistique, culturelle et politique au cœur de l’Eurasie: en Asie centrale et dans le Caucase.
Peut-être à cause de ce parcours historique bien spécifique, la Russie ne fait aujourd’hui encore que peu confiance à un "Ouest" (Zapad en russe désigne l’Occident, ce qui inclut encore aujourd’hui tant l’Amérique que l’Europe de Bruxelles) contre lequel elle a historiquement presque toujours été en guerre ouverte ou larvée. En outre, les modèles de sociétés proposés par l’Occident ne sont pas perçus comme viables ni compatibles avec les souhaits et aspirations de la population russe et encore moins avec le projet global des élites russes pour leur pays. On peut facilement comprendre, au vu des difficultés qu’à connu la Russie pour se redresser et créer un embryon de modèle propre de société (l’État-Civilisation), son souhait de ne pas s’associer ni essayer de s’assimiler à des ensembles politiques et civilisationnels visiblement en crise profonde.
En outre, le basculement lourd et historique du monde vers l’Asie, dans laquelle se trouve 75% du territoire russe ne devrait pas particulièrement inciter Moscou à se tourner à l’Ouest vers la zone euro-atlantique mais plutôt à l’Est, vers la zone Asie-Pacifique pour tenter de profiter du formidable potentiel de la Chine, avec lequel la Russie est d’ailleurs en train de nouer un partenariat historique.
Le 21ème siècle verra-t-il l’émergence d’un tandem gagnant composé des deux ex-géants communistes et de leurs sphères respectives d’influence?
Il semble par conséquent que l’existence d’un Occident-puissance qui, il faut le rappeler reste à ce jour son adversaire stratégique principal, ne soit sans doute pas l’intérêt primordial d’une Russie qui, si elle encore majoritairement slave et chrétienne, n’en reste pas moins aujourd’hui une puissance eurasiatique et orthodoxe d’abord et européenne ensuite. Le renouveau de la Russie semble du reste à ce jour être inspiré par deux idées ou directions stratégique essentielles, l'une post-byzantine et l'autre postsoviétique (vers l’Eurasie) traduisant sans doute très clairement que la Russie ne se destine pas du tout à devenir un membre du club occidental.
La Russie n'est-elle pas, après tout, l’héritière historique, religieuse et spirituelle de Byzance et donc de l’empire romain d’Orient, et non de l'empire romain d’Occident?
L’opinion exprimée dans cet article ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.
Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".
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Европа, глобализация и метаполитика
Европа, глобализация и метаполитика
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mardi, 27 août 2013
Claudio MUTTI: Il lupo grigio al bivio
Claudio MUTTI:
IL LUPO GRIGIO AL BIVIO
Ex: http://www.eurasia-rivista.org
La Turchia è Europa
La regione chiamata con termine greco-bizantino Anatolia (“terra di levante”) nell’antichità fu considerata parte integrante dell’Europa: Erodoto1 fissa infatti il confine orientale dell’Europa sul fiume Fasi, nei pressi degli odierni porti georgiani di Poti e Batumi. Nel Medioevo Dante colloca “lo stremo d’Europa”2 vicino ai monti dell’Asia Minore, dai quali, dopo la distruzione di Troia, l’Aquila imperiale spiccò il volo verso l’Italia. Per la geografia moderna, la penisola anatolica è la propaggine più occidentale dell’Asia; tuttavia alcuni geografi la considerano più che altro la quarta penisola del Mediterraneo, data la sua posizione analoga a quella delle penisole iberica, italiana e greca.
Sotto il profilo etnico, il popolo turco stanziato nella penisola anatolica costituisce il risultato di una sintesi che ha coinvolto popoli di diversa origine. Fin dall’antichità, l’Anatolia è stata abitata da popolazioni di lingua indoeuropea: Ittiti, Frigi, Lidi, Lici, Panfili, Armeni, Celti ecc. Con l’arrivo dei Turchi Selgiuchidi e poi dei Turchi Ottomani, ebbe luogo una fusione dell’elemento autoctono con quello turanico, sicché oggi si ha in Turchia “un tipo medio, che va considerato più di fattezze europee che asiatiche”3. In altre parole, i Turchi dell’Anatolia “sono in maggioranza europidi purissimi, passati nel tempo all’uso di una lingua turca a opera dei loro conquistatori centro-asiatici”4.
La lingua ufficiale della Turchia, il turco ottomano (osmanli), come tutte le lingue turco-tatare appartiene al gruppo altaico. Si tratta perciò di una lingua non indoeuropea, così come non sono indoeuropee altre lingue parlate da secoli in Europa: le lingue turco-tatare della Russia, le lingue caucasiche, il basco, le lingue ugrofinniche (ungherese, finlandese, estone, careliano, lappone, mordvino, ceremisso, sirieno, votiaco ecc.).
La religione professata dalla quasi totalità del popolo turco è l’Islam, presente in Europa fin dall’VIII secolo d.C. La Turchia è musulmana così come lo sono state la Spagna, la Francia meridionale e la Sicilia; come lo sono alcune regioni della Russia, del Caucaso e dei Balcani; come lo è oggi una parte della popolazione dell’Europa, dove il numero complessivo dei musulmani supera ormai i dieci milioni di anime.
La dinastia che resse l’Impero ottomano fino alla sua caduta fu in sostanza una dinastia europea, nella quale il tasso di sangue turco diminuiva ad ogni generazione, poiché la validé (la madre del Sultano) era o greca, o slava o circassa o anche italiana. In un certo senso, si potrebbe dunque dire che i Sultani ottomani erano “più europei” che non i re ungheresi della dinastia di Arpád, turanici per parte di padre e di madre. Quanto alla classe dirigente ottomana, furono innumerevoli i visir, i funzionari politici e gli ufficiali dell’esercito appartenenti ai popoli balcanici. Gli stessi giannizzeri, l’élite militare dell’Impero, non erano d’origine turca.
Il pontefice Pio II, nella lettera da lui inviata nel 1469 a Mehmed il Conquistatore, riconobbe il Sultano come “imperatore dei Greci” de facto, in quanto successore dei basileis di Bisanzio e degli imperatori di Roma: “Fuerunt Itali rerum domini, nunc Turchorum inchoatur imperium”. Papa Enea Silvio Piccolomini proponeva quindi al Conquistatore di trasformare la situazione de facto in stato de jure, facendosi nominare da lui “imperatore dei Greci e dell’Oriente” mediante… “un pochino d’acqua (aquae pauxillum)”. Ma, mentre un altro principe “pagano”, il magiaro Vajk, si era fatto battezzare col nome di Stefano e aveva ricevuto da Papa Silvestro II la corona regale, Mehmed invece rimase Mehmed e trasmise ai suoi successori quell’autorità imperiale che, toccatagli per effetto dell’ordalia del maggio1453, era stata ben presto riconosciuta dall’Europa in maniera esplicita e ufficiale. Secondo la Repubblica di Venezia, infatti, Mehmed II era imperatore di Costantinopoli, cosicché gli spettavano di diritto tutti i territori dell’impero bizantino, comprese le vecchie colonie greche della Puglia (Brindisi, Taranto e Otranto). Per quanto riguarda Firenze, Lorenzo il Magnifico fece coniare una medaglia sulla quale, accanto all’immagine del Conquistatore, si poteva leggere: “Mahumet, Asie ac Trapesunzis Magneque Gretie Imperat(or)”; dove per Magna Gretia si doveva intendere Bisanzio col suo vasto retroterra europeo. Altre due medaglie, che parlavano anch’esse un linguaggio inequivocabile circa il carattere rivestito dall’imperium ottomano, furono fatte coniare nel 1481 da Ferrante d’Aragona; le iscrizioni qualificavano Mehmed II come “Asie et Gretie imperator” e “Bizantii imperator”.
“Fatto come i Romani per reggere i popoli, secondo l’affermazione dell’antico poeta, [il Turco] ha governato vecchi popoli civili nel rispetto delle loro tradizioni e delle loro ambizioni millenarie”5. Così l’Impero ottomano, subentrando all’Impero Romano d’Oriente, fu “l’ultima ipostasi di Roma (…) la Roma musulmana dei Turchi”6, ovvero “un Impero romano turco-musulmano”7. La Turchia ottomana fu perciò una potenza europea, come venne d’altronde ufficialmente riconosciuto dagli stessi rappresentanti degli Stati europei nel congresso di Parigi del 1856, quando la Turchia era diventata “il grande malato d’Europa”.
Un secolo e mezzo più tardi lo Stato turco non è più il grande malato d’Europa, ma, al contrario, gode di uno stato di salute migliore di quello di molti Paesi europei. Tuttavia, pur essendo candidata dal 1999 all’ingresso nell’Unione Europea, la Turchia viene tenuta in quarantena a tempo indeterminato. La sua adesione all’Unione, fissata per il 2015, è tutt’altro che scontata.
La Turchia è Asia
Il primo insediamento di un popolo turco sul territorio anatolico ebbe luogo in seguito alla battaglia di Melashgert, avvenuta il 26 agosto 1071, nella quale le truppe comandate da Romano Diogene furono sbaragliate dai guerrieri selgiuchidi di Alp Arslan. Con questi primi invasori turchi erano arrivati in Anatolia anche i Turchi ottomani, ai quali fu inizialmente assegnata una marca di confine fra i territori selgiuchidi della Frigia e della Galazia e la provincia di Bitinia, ancora sotto controllo bizantino; l’indebolimento della potenza selgiuchide favorì la nascita dell’impero ottomano.
Ma già prima che Selgiuchidi e Ottomani giungessero in Anatolia, tra i secoli VI e IX diversi gruppi turchi si erano stanziati in Europa. I Cazari avevano fondato un impero che dalle rive nordoccidentali del Caspio si estendeva fino alla Crimea; i Bulgari avevano costituito due distinti khanati, nei bacini della Volga e del Danubio; gli Avari erano dilagati fino ad occidente del Tibisco; i Peceneghi avevano occupato le foci del Danubio; i Qipciaq e i Cumani si erano stabiliti a nord e a nordest del Mar Nero. Prima ancora, nel IV secolo, nei territori dell’Impero romano erano apparsi gli Unni, che sotto la guida di Attila (m. 453) sarebbero poi assurti a grande potenza creando un impero; essi erano i probabili discendenti di quegli Hsiung-nu che per qualche secolo avevano minacciato l’Impero cinese.
Selgiuchidi e Ottomani, antenati dei Turchi d’Anatolia e degli Azeri, costituiscono una delle tre parti in cui si divise, tra i secoli X e XII, la massa di tribù turche nota come gruppo oguzo. La seconda, costituita inizialmente da Uzi e Peceneghi, è rappresentata oggi dai Gagauzi (sparsi tra Ucraina, Repubblica di Moldavia, Romania e Bulgaria) nonché da varie comunità turche dei Balcani. La terza parte del gruppo oguzo è quella che, rimasta rimasta nei pressi dell’Aral, diede origine al popolo dei Turkmeni.
Premesso che i vari sistemi di classificazione delle lingue e dei dialetti turchi proposti dai turcologi “sono tutti necessariamente artificiosi nel tentativo di raggruppare concrezioni linguistiche di età differente”8, è comunque possibile collocare il gruppo oguzo nel ramo occidentale della famiglia turca, al quale appartengono anche i gruppi bulgaro, kipciak e karluk.
Il gruppo bulgaro, che nell’Alto Medioevo comprendeva la lingua parlata dai Bulgari della Volga e della Kama, nonché la lingua cazara, è rappresentato attualmente dal ciuvascio, parlato sui territori di tre repubbliche autonome della Federazione Russa.
Il gruppo kipciak viene ripartito in tre sottogruppi, al primo dei quali appartenne la lingua di quei Cumani che, apparsi nell’Est europeo nel sec. XI, in parte si stanziarono in territorio ungherese; le lingue vive di questo sottogruppo sono parlate da circa cinque milioni di anime tra Lituania, Ucraina, Caucaso, Kirghizistan e Uzbekistan. Il secondo sottogruppo è costituito da Tatari e Baskiri. Fra le tre lingue del terzo sottogruppo, la più importante è quella kazaka, lingua ufficiale del Kazakhstan.
Il gruppo karluk comprende, oltre ad alcune lingue antiche e letterarie, due lingue parlate in vari territori dell’Asia centrale: l’usbeco (ufficiale in Uzbekistan) e l’uiguro moderno (ufficiale nella Regione Autonoma dello Hsinkiang).
Per quanto riguarda il ramo orientale della famiglia turca, esso comprende il gruppo uiguro-oguzo e quello kirghiso-kipciak. Nel primo gruppo rientrano, assieme ad altri idiomi, il tuvino, parlato nell’omonima repubblica della Federazione Russa, e lo jacuto, che corrisponde alle zone più settentrionali ed orientali dell’area turcofona (Repubblica Jacuta e isola di Sachalin). Nel secondo gruppo, la lingua più diffusa è il chirghiso, che è parlata in Kirghizistan, Tagikistan, Uzbekistan, Hsinkiang, Afghanistan e Pakistan.
Fatta eccezione per la lingua parlata anticamente dai Bulgari, per lo jacuto e per il ciuvascio, le lingue turche antiche e moderne non differiscono molto tra loro, sicché risulta evidente il rapporto di affinità linguistica che lega i Turchi dell’Anatolia agli altri popoli turchi che vivono nel continente eurasiatico.
Prospettive eurasiatiche
Non è facile stabilire dove gli antenati della grande famiglia turca abbiano avuto la loro primitiva dimora, dalla quale ondate successive di orde nomadi partirono per invadere i territori della Cina, dell’India, della Persia e dell’Europa. Secondo le ipotesi formulate dagli studiosi, la sede originaria dei Turchi dovrebbe coincidere con la zona dei monti Altai o con la regione compresa tra gli Altai, gli Urali e l’Ural, mentre altri ritengono che essa si sarebbe trovata a nord della Cina, nell’odierna Jacuzia; altri ancora indicano la vasta area che va dal deserto del Gobi fino al corso della Volga.
L’identificazione dell’Urheimat turco con la regione designata dal termine persiano Turan, a nord dell’Iran, costituisce il mito d’origine del movimento politico-culturale noto come panturanismo, che preconizza l’unità dei popoli turchi. Della tesi panturanista, nata nel quarto decennio del XX secolo in ambiente tataro, si appropriò Ármin Vámbéry9, il quale la propose alla Gran Bretagna come uno strumento ideologico da utilizzare nel “Grande Gioco”: una grande entità politica compresa tra i Monti Altai e il Bosforo avrebbe potuto sbarrare per sempre la strada all’espansione russa verso la Persia e i Dardanelli. Ben diverso fu il significato che l’ideale panturanico assunse nei primi anni del Novecento, quando fu la Germania guglielmina, alleata della Turchia, a sostenere il panturanismo e il panislamismo nel quadro geostrategico di un asse Berlino-Vienna-Istanbul-Bagdad che metteva a rischio l’egemonia coloniale britannica.
Anche Samuel Huntington ha preso in seria considerazione l’eventualità che, ponendosi “a capo di una comunità di nazioni turche”10, la Turchia “si ridefinisca come paese leader del mondo islamico”11 e persegua “sempre più intensamente i propri interessi particolari nei Balcani, nel mondo arabo e in Asia centrale”12. Il teorico dello “scontro delle civiltà” ha riassunto nei termini seguenti le iniziative intraprese da Ankara in direzione turanica subito dopo il crollo dell’URSS: “Il presidente Özal e altri leader turchi cominciarono a vagheggiare la creazione di una comunità di popoli turchi e dedicarono grandi sforzi per sviluppare legami con i ‘turchi esterni’ dell’ex impero ‘dall’Adriatico ai confini con la Cina’. Particolare attenzione venne prestata all’Azerbaigian e alle quattro repubbliche centroasiatiche di lingua turca: Uzbekistan, Turkmenistan, Kazakistan e Kirghizistan. Nel 1991 e 1992 la Turchia avviò un’ampia gamma di iniziative volte a rinsaldare i legami e ad accrescere la propria influenza in queste nuove repubbliche: prestiti a lungo termine e a interesse agevolato (…) assistenza umanitaria (…) televisione via satellite (…) reti telefoniche, servizi aerei, migliaia di borse di studio e corsi di formazione in Turchia per banchieri, imprenditori, diplomatici e ufficiali centroasiatici e azeri. Furono inviati insegnanti di lingua turca e sono nate circa duemila imprese miste. La comunanza culturale ha certamente aiutato i rapporti economici”13.
Nell’elaborazione geopolitica di Ahmet Davutoğlu14, consigliere diplomatico di Erdoğan diventato ministro degli Esteri nel 2009, la comunità dei popoli turchi occupa un posto fondamentale: “L’impero delle steppe, l’Orda d’Oro, dal Mar d’Aral all’Anatolia è un punto fermo del suo pensiero. La Turchia ha ogni interesse a rivivificare questa vocazione continentale e ad avvicinarsi al gruppo di Shanghai sotto la bacchetta della Cina e della Russia”15. La lentezza con cui procedono i negoziati per l’adesione all’Unione Europea è stata determinante per spingere Ankara nella direzione teorizzata da Ahmet Davutoğlu, il quale ha firmato nell’aprile 2013 un protocollo d’intesa che fa della Turchia un “membro dialogante” dell’Organizzazione per la Cooperazione di Shanghai. “Ora, con questa scelta, – ha dichiarato Dmitrij Mezencev, segretario generale dell’Organizzazione – la Turchia afferma che il nostro destino è il medesimo dei Paesi dell’Organizzazione per la Cooperazione di Shanghai”. E Davutoğlu: “La Turchia farà parte di una famiglia composta di paesi che hanno vissuto insieme non per secoli, ma per millenni”.
La decisione turca di aggregarsi all’Organizzazione di Shanghai, nucleo di un potenziale blocco di alleanza eurasiatica, potrebbe essere gravida di importanti sviluppi. Infatti la politica di avvicinamento a Mosca, Pechino e Teheran, se coerentemente perseguita, si rivelerebbe incompatibile con un “neoottomanismo” che malamente nasconde un ruolo subimperialista, funzionale agl’interessi egemonici statunitensi. Non solo, ma prima o poi la Turchia potrebbe porre seriamente in discussione il proprio inserimento nell’Alleanza Atlantica e rescindere i vincoli col regime sionista, qualora intendesse credibilmente proporsi come punto di riferimento per i Paesi musulmani del Mediterraneo e del Vicino Oriente. E non è nemmeno da escludere che uno scenario di tal genere possa indurre l’Europa stessa ad un’assunzione di responsabilità, incoraggiandola a riannodare quell’alleanza con la Turchia che la Germania e l’Austria-Ungheria avevano stabilita all’inizio del secolo scorso…
Börteçine,il lupo grigio che guidò i Turchi verso l’Anatolia, oggi si trova ad un bivio. Non si tratta di scegliere tra l’Europa e l’Asia, ma tra l’Occidente e l’Eurasia.
* Claudio Mutti, direttore di “Eurasia”.
1. Erodoto, IV, 45.
2. Dante, Par. VI, 5.
3. R. Biasutti, Le razze e i popoli della terra, Utet, Torino 1967, vol. II, p. 526.
4. S. Salvi, La mezzaluna con la stella rossa, Marietti, Genova 1993, p. 60.
5. R. Grousset, L’empire des steppes, Payot, Paris 1939, p. 28.
6. N. Iorga, cit. in I. Buga, Calea Regelui, Bucarest 1998, p. 138.
7. A. Toynbee, A Study of History, London – New York – Toronto 1948, vol. XII, p. 158).
8. A. Bombaci, La letteratura turca, Sansoni-Accademia, Firenze-Milano 1969, p. 17.
9. Ármin Vámbéry (pseud. di Hermann Bamberger) nacque il 19 marzo 1832 da una famiglia ebraica che si era stabilita a Szentgyörgy, nei pressi dell’attuale Bratislava. Dopo avere studiato il turco, nel 1857 andò a Istanbul, dove rimase fino al 1861. Partito per l’Asia centrale, si spacciò per derviscio ed arrivò a Khiva, Bukhara e Samarcanda. Rientrato a Pest, si recò successivamente a Londra, dove, per i servigi resi alla Gran Bretagna, fu nominato membro onorario della Royal Geographical Society e ricevuto dalla corte reale inglese. Nel 2005 gli Archivi nazionali di Kiev hanno rivelato che Vámbéry lavorò per il British Foreign Office come agente e spia nel “grande gioco” in Asia centrale. Nel 1900-1901 si adoprò per procurare a Theodor Herzl un’udienza presso il Sultano Abdülhamid II. Morì il 15 settembre 1913.
10. S. P. Huntington, Lo scontro delle civiltà e il nuovo ordine mondiale, Garzanti, Milano 2001, p. 211.
11. S. P. Huntington, op. cit., p. 234.
12. S. P. Huntington, op. cit., ibidem.
13. S. P. Huntington, op. cit., p. 210.
14. A. Davutoglu, Strategik derinlik [Profondità strategica], Kure yayinlari, Istanbul 2008.
15. T. Josseran, La nouvelle puissance turque. L’adieu à Mustapha Kemal, Ellipses, Paris 2010, pp. 42-43.
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dimanche, 25 août 2013
Una nuova sinergia con la Russia
Eu-Rus. Il protagonismo dei popoli europei e una nuova sinergia con la Russia
Ex: http://www.centrostudilaruna.it
Aymeric Chauprade è uno degli autori di geopolitica più importanti della nuova generazione. Animatore della Revue française de géopolitique è anche presidente della Accademia Internazionale di Geopolitica. Chauprade afferma le ragioni del multipolarismo: sostiene che per riequilibrare il sistema di rapporti internazionale sia necessario un nuovo protagonismo dei popoli europei, che solo può avvenire in virtù di una forte intesa con la Russia.
La Russia appunto. La vecchia rappresentazione secondo la quale Mosca esprimeva un potere “asiatico” ed ostile, separato dal nostro vivere occidentale da un limes invalicabile (la cortina di ferro) appare vecchia. Una rappresentazione ossidata e tossica. Archiviata per sempre l’ideologia marxista, la Russia torna ad essere nazione europea, per paesaggio, etnia, lingua, cultura e religione. Ed è naturale che gli spiriti più intuitivi del nostro tempo si prodighino per sostenere la vera, autentica “integrazione” per la quale valga la pena di battersi. L’integrazione tra Est e Ovest dell’Europa; il respiro simultaneo dei “due polmoni dell’Europa”, come li definiva con parola ispirata Giovanni Paolo II.
Il 13 giugno Chauprade ha rivolto un’allocuzione ai deputati della Duma russa. “Signore e signori della Federazione Russa – ha esordito l’autore – è un grande onore essere qui per un patriota francese che come me guarda al popolo russo come a un alleato storico”. Poi Chauprade ha proseguito con affermazioni forti di stampo sovranista: “Il nuovo bipolarismo mette di fronte, in un confronto che si amplificherà, da un lato questo totalitarismo globale, che ha distrutto la famiglia e la nazione, riducendo la persona ad un consumatore schiavo di pulsioni mercantili e sessuali e dall’altro i popoli traditi dalle loro elite, assopiti davanti alla perdita di sovranità e all’immigrazione di massa, ma che di fronte all’attacco contro la famiglia iniziano a risvegliarsi”.
Nel clou dell’intervento l’elogio di Vladimir Putin: “Signore e signori deputati, è con il presidente Putin e tutte le forze vive della Russia, che il vostro paese ha intrapreso una ripresa senza precedenti, militare, geopolitica, economica, energetica e spirituale che ispira ammirazione nei patrioti francesi! I patrioti del mondo intero, gelosi dell’indipendenza dei popoli e delle fondamenta della nostra civiltà, in questo momento hanno gli occhi puntati verso Mosca”.
L’idea che la Russia di Putin rappresenti oggi “il polo” per coloro che si riconoscono nel retaggio e nel futuro della civiltà europea è una impressione condivisa.
Chi scrive, nel suo piccolo, ha concepito l’idea di un progetto denominato Eu-Rus e ne ha cominciato a parlare, alla maniera dei ragazzini … su facebook[1].
La “Eu” di Eu-Rus contiene le stesse lettere della sigla UE (Unione Europea) sia pur in un ordine diverso ed evoca anche la radice greca “eu” che nella lingua di coloro che per primi pensarono l’Eu-r-opa[2] significa bene (come nelle parole composte “eudemonia”, “euritmia”, “euforia”, “eucaristia” e – si spera di no – “eutanasia”).
L’intenzione è quella di realizzare con gli amici che sono interessati un network di intellettuali motivati dall’ideale della integrazione Europa – Russia.
Gli spunti di riflessione e di impegno sono tanti:
1. Affermare l’esigenza di una comunità energetica comune, attraverso la realizzazione dei gasdotti North Stream e South Stream.
2. Battersi affinché in tutto il continente si affermi il programma portato avanti da Putin di socializzazione delle fonti energetiche. Socializzazione versus privatizzazione selvaggia.
3. Auspicare il sorgere di un area di libero scambio comune tra Europa e Russia, di integrazione delle risorse tecnologiche e imprenditoriali. I grandi corridoi orizzontali che in questi anni si stanno costruendo devono essere prolungati fino a Mosca e devono diventare strade a doppia corsia: sulla corsia che va verso Occidente scorrono le risorse energetiche e del sottosuolo, sulla corsia che va verso Oriente scorre il know how che l’Europa Occidentale oggi può mettere a disposizione.
4. Riaffermare i principi della rivoluzione nazional-democratica gaullista: capi di governo eletti direttamente dal popolo, come oggi avviene in Francia e in Russia; con un radicale ridimensionamento di tutti i poteri non-eletti (commissari UE, governi tecnici, ONG …)
5. Rilanciare la politica di coesistenza pacifica con i paesi arabo-islamici secondo la linea perseguita sia pur tra difficoltà e/o incertezza dall’Italia con Mattei, Moro, Craxi, Andreotti.
6. Sviluppare anche l’idea di una graduale integrazione militare delle nazioni europee, una integrazione che coinvolga tutte e due le potenze dotate di arsenale nucleare del continente: la Francia e la Russia.
7. Sostenere un ideale di multipolarismo basato sul principio del Balance of Power per evitare le derive belliciste che inevitabilmente derivano dal predominio mondiale di una “Unica Superpotenza”.
8. Affermare una politica sull’emigrazione corrispondente alle esigenze dei lavoratori e dei disoccupati europei, una politica che non segua gli interessi di coloro che mirano ad abbassare il costo del lavoro con l’immissione continua di nuovi soggetti nel sistema economico, ma che segua le indicazioni del formidabile discorso alla Duma di Vladimir Putin del 4 febbraio 2013.
9. Auspicare l’adozione di una politica per la famiglia corrispondente alle esigenze demografiche dell’Europa.
10. Approfondire il dialogo culturale meditando sulle esperienze spirituali dei grandi pensatori russi: Soloviev, Bulgakov, Dostoevskij, Florensky.
11. Per la stessa ragione contribuire al dialogo ecumenico tra chiesa cattolica romana e chiese ortodosse d’Oriente.
12. Rimeditare in chiave post-moderna il tema della III Roma.
Due sono gli errori da non commettere nello svolgimento di questa impostazione:
1. sviluppare i temi con un taglio “estremista”. La geopolitica autentica confina con la diplomazia e non con l’ideologia. La calma, la moderazione, l’equilibrio sono una sostanza migliore rispetto ai fumi dell’ideologia.
2. sviluppare il progetto con una foga polemica contro altri soggetti internazionali. Qui non si vuole essere anti islamici o antioccidentali o anticinesi. Si vuole semplicemente essere nietzschianamente “buoni europei” e dunque elaborare il tema della fratellanza naturale e storica tra i popoli che sono figli della Grande Madre Europa.
Siamo felici che questo progetto possa partire a bordo della nave pirata di Barbadillo. Ne parleremo nelle prossime settimane con gli amici che condividono, nella piena libertà delle loro equazioni personali, le idee di fondo del progetto.
Note
[1] Vedi la pagina https://www.facebook.com/pages/Eu-Rus/489924397713156
[2] Europa era la splendida fanciulla orientale amata da Zeus (nella radice etimologia, Eu-Op, il riferimento ai grandi occhi splendenti). Il grande dio del cielo per sedurla si trasformò in Toro e condusse la fanciulla dalla sponda orientale a quella occidentale del Mediterraneo, nella terra che avrebbe preso da lei il nome.
Questo articolo è stato tratto, con il gentile consenso dell’Autore, dal sito Barbadillo.
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samedi, 24 août 2013
Il lupo grigio al bivio
Il lupo grigio al bivio
SOMMARIO
Editoriale
C. Mutti, Il lupo grigio al bivio
Geofilosofia
Aristotele, Popolazione e territorio della polis ideale
Dossario – Il lupo grigio al bivio
Aldo Braccio, La Repubblica turca a dieci anni dal centenario
Tancrède Josseran, È duro essere turchi
Davide Ragnolini, Il pensiero geopolitico del Giano turco
Mahdi Darius Nazemroaya, Neoottomanismo e teoria del sistema mondiale
Francesca Manenti, Turchia e Stati Uniti: evoluzione di un’alleanza
Alessandro Lattanzio, Le Forze Armate turche
Federico Donelli, La strategia energetica turca guarda verso il Kurdistan
Giuseppe Cappelluti, La Turchia e il Kazakhstan
Augusto Sinagra, La Repubblica Turca di Cipro del Nord
Lorenzo Salimbeni, Il grande malato
Emanuela Locci Atatürk, e la massoneria
Continenti
Carlo Fanti, Air Sea Battle
Ye Feng, L’esercito cinese: una forza di pace
Andrea Fais, Il ruolo della Bielorussia nel mondo multipolare
Giacomo Gabellini, L’offensiva di Tel Aviv
Documenti
La “Rivoluzione Democratica Nazionale” del Partito dei Lavoratori di Turchia
Jean Thiriart, Criminale nocività del piccolo nazionalismo: Sud Tirolo e Cipro
Interviste
La Turchia vista da Budapest. Intervista a Gábor Vona
Intervista all’ambasciatore tedesco in Italia
Recensioni
Nilüfer Göle, L’Islam e l’Europa. Interpenetrazioni (C. Mutti)
Carlo Frappi, Azerbaigian. Crocevia del Caucaso (C. Mutti)
Giovanni Bensi, Le religioni dell’Azerbaigian (C. Mutti)
Gamal Abd el-Nasser, La filosofia della rivoluzione (D. Ragnolini)
Imam ‘Alî ibn Abî Tâlib, Lettera a Mâlik al-Ashtar. Il governo dal punto di vista islamico (E. Galoppini)
Marco Di Branco, Storie arabe di Greci e di Romani. La Grecia e Roma nella storiografia arabo-islamica medievale (C. Mutti)
Fabio Vender, Kant, Schmitt e la guerra preventiva (D. Ragnolini)
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