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jeudi, 07 mai 2015

Signez la pétition de soutien à Robert Ménard !

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Signez la pétition de soutien à

Robert Ménard !

 

 

Paris, mai 2015

Madame, Monsieur,

Face au déchainement médiatique orchestré par le gouvernement de François Hollande et de Manuel Valls,

Au nom de la liberté d’expression,

Parce que le thème de l’immigration et ses conséquences ne doit plus être un tabou,

Apportez votre soutien à Robert Ménard et à la municipalité de Béziers en signant la pétition mise en ligne par Boulevard Voltaire.

Merci.

17:04 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : actualité, france, béziers, robert ménard | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le retour de l'Etat?

Le retour de l’État ?...

Nous vous signalons la publication du treizième numéro de la revue Perspectives libres consacré au retour de l’État.

La revue Perspectives libres, dirigée par Pierre-Yves Rougeyron, est publiée sous couvert du Cercle Aristote et est disponible sur le site de la revue

 

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Au sommaire :

Éditorial

Le retour de l’État par Pierre-Yves Rougeyron

Dossier : Le retour de l’État

Les métamorphoses de l’État par Hervé Juvin

Le retour de l’État par Wolfgang Drechsler

Pour une métapolitique de l’État par Romain Lasserre

L’État de Grâce par Jérémy-Marie Pichon

La naissance du nouveau monde par Miguel Guenaire

L'espace et l’État par Jacques Blamont

Pour une nouvelle planification par Alain Cotta

L’État-nation : toujours au poste par Alasdair Roberts

Étatisme et socialisme par Julien Funnard

L’État-Tiers par Jean-François Gautier

Libres pensées

« L'autre canon » : histoire de la science économique à la Renaissance par Erik S. Reinert

Management : une époque « formidable » ?... par Philippe Arondel

Libres propos

« Ready for Hillary » : vers un Dernier Moment Américain ? par Clément N'Guyen

La criminalité chinoise organisée par Horacio Calderon

Espagne-Europe : une relation paradoxale par Miguel Ayuso

Camus philosophe : l'enfant et la mort par Pierre Le Vigan

L'économie selon Houellebecq par Pierre Le Vigan

 

Choses sales excellentes pour la santé

Choses sales excellentes pour la santé

Auteur : Dr. Mercola
Traduction Jean-Marc Dupuis
Ex: http://zejournal.mobi

Les allergies sont provoquées par une réaction excessive du système immunitaire.

Convaincu qu'il est attaqué par de dangereux microbes, notre corps fait tout ce qu'il peut pour s'en débarrasser : il nous fait éternuer pour nettoyer nos poumons et nos fosses nasales, il produit du mucus qui s'écoule abondamment par notre nez, il nous fait pleurer pour nettoyer nos yeux, provoque une inflammation entraînant des rougeurs sur la peau et de la conjonctivite (yeux qui grattent) pour détruire les agents étrangers.

Ces réactions sont provoquées par un puissant cocktail d'histamines, de leucotriènes et de prostaglandines fabriquées par les mastocytes, des cellules du système immunitaire qui se trouvent sur nos muqueuses et qui servent à détecter les agents étrangers.

Mais nos mastocytes se trompent ! Nous ne sommes pas attaqués par un dangereux microbe, mais par d'innocents grains de pollen, poils de chats ou autres poussières.

Pour lutter contre les allergies, notre corps doit donc apprendre à distinguer les corps étrangers dangereux de ceux qui ne le sont pas.

Or, il ne peut apprendre que s'il est souvent confronté à une grande diversité de microbes.

L'hygiène excessive le prive d'occasions nécessaires de s'exercer.

C'est là une raison possible de la forte augmentation des allergies dans les sociétés industrialisées. À force de vouloir tout nettoyer, désinfecter, stériliser, nous avons déboussolé notre système immunitaire.

Alors qu'arrive le printemps et que s'annoncent les premières vagues de pollen, voici quelques découvertes récentes tout à fait passionnantes qui vous aideront à mieux lutter contre les allergies.

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Le lave-vaisselle favorise les allergies

Des chercheurs de l'université de Gothenburg, en Suède, ont récemment découvert que les enfants élevés dans des maisons sans lave-vaisselle ont deux fois moins d'allergies que les autres.

Ils avaient beaucoup moins de tendance à l'eczéma, à l'asthme et au rhume des foins.

Cela pourrait être dû au fait que le lave-vaisselle chauffe à très haute température, bien plus fort que la chaleur que nous pouvons supporter en lavant notre vaisselle à la main.

Les ustensiles de cuisine sortent donc largement stérilisés du lave-vaisselle. La plupart des microbes ont été éliminés.

Les personnes qui mangent avec ces ustensiles sont donc moins exposées aux bactéries et autres antigènes (corps étrangers provoquant une réaction immunitaire). Leur système immunitaire est moins sollicité, il perd de sa précision et risque plus souvent de se tromper, de réagir alors que c'est inutile (provoquant des allergies).

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Les aliments fermentés et les produits de la ferme diminuent le risque d'allergie

Les enfants qui mangent des aliments fermentés et des produits de la ferme non pasteurisés (beurre, fromage, lait), des fruits et des légumes ramassés tels quels et non traités, ont aussi moins d'allergies que les autres.

On peut là aussi faire un lien avec les bactéries et microbes avec lesquels les enfants sont en contact, et qui leur font un vaccin naturel.

Les recherches montrent que les femmes qui prennent des probiotiques (bactéries bonnes pour la santé) durant leur grossesse ont des enfants plus résistants aux allergies.

Les enfants qui prennent des probiotiques quotidiennement voient leur risque d'eczéma baisser de 58 %.

Concernant les aliments frais de la ferme, les enfants qui grandissent dans des intérieurs aseptisés, sans être en contact ni avec les animaux, ni avec la terre, les insectes, les plantes, les fleurs, les pollens, ont plus de risques de souffrir d'asthme et de rhume des foins que ceux qui vivent dans des maisons un peu sales.

Dans une étude, les enfants d'âge scolaire buvant du lait cru ont eu 41 % de risques en moins d'avoir de l'asthme, et 50 % de risques en moins d'avoir le rhume des foins que les enfants qui buvaient du lait UHT.

Autres choses « sales » qui peuvent être bonnes pour la santé

Notre société est obsédée par la propreté, en particulier pour les enfants. Mais il devient de plus en plus clair que le contact avec la nature, avec les choses naturelles considérées comme sales, est bon et sans doute même essentiel pour maintenir le corps en bon ordre de fonctionnement.

Un biochimiste de l'université du Saskatchewan au Canada a été jusqu'à prétendre, par exemple, que les crottes de nez, ou mucus nasal, ont un goût sucré afin de donner envie de les manger !

En faisant cela, selon lui, les enfants introduisent des microbes pathogènes dans leur organisme. Ils stimulent alors leur système immunitaire, ce qui renforce leurs défenses naturelles.

Et il existe bien d'autres facteurs associés à une baisse des allergies : le fait d'avoir un chien ou des animaux domestiques ; le fait pour un bébé d'aller à la garderie avant l'âge de 1 an, le fait, encore, de recevoir un extrait d'acariens et d'autres allergènes deux fois par jour entre l'âge de 6 mois et 18 mois.

Les acariens sont un des allergènes les plus répandus. Ils déclenchent fréquemment les symptômes de l'asthme. Mais le contact régulier avec les acariens réduit l'incidence des allergies de 63 % chez les enfants à haut risque, dont les deux parents sont allergiques.

Des chercheurs ont aussi constaté que les bébés citadins exposés aux cafards, aux souris, aux acariens et à d'autres allergènes dans la poussière de la maison durant la première année de leur vie avaient moins de risques de souffrir d'allergies à l'âge de 3 ans.

La conclusion est claire : l'environnement est un facteur important d'allergie. Un enfant qui grandit dans une maison trop propre et éloignée de la nature souffrira d'un manque de stimulation de son système immunitaire.

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Les bébés qui mangent de la cacahuète ont moins de risques d'allergie à la cacahuète

Entre 1 et 3 % des enfants en Europe occidentale, Australie et Etats-Unis, sont allergiques aux cacahuètes. Il est donc classique de conseiller aux parents de ne pas donner aux jeunes enfants de produits contenant de la cacahuète (arachides).

L'allergie aux cacahuètes est aussi en train de se répandre en Asie et en Afrique. Les réactions allergiques à la cacahuète peuvent varier en gravité, allant de difficultés à respirer au gonflement de la langue, des yeux et du visage, des douleurs d'estomac, des nausées, des démangeaisons et, dans les cas les plus graves, un choc anaphylactique pouvant conduire à la mort.

Cependant, une récente étude indique qu'éviter les cacahuètes dans l'enfance pourrait justement favoriser l'apparition des allergies. Les enfants qui, entre l'âge de 4 et 11 mois, ont reçu des aliments contenant de la cacahuète plus de 3 fois par semaine ont eu 80 % de risques en moins de développer une allergie à la cacahuète, par rapport à ceux qui n'en avaient jamais reçu.

Même chez les petits qui manifestaient déjà des signes d'allergie à la cacahuète, les chercheurs ont réussi à guérir l'allergie en donnant de toutes petites quantités de cacahuète et en augmentant progressivement la dose.

Notez bien que les cacahuètes entières doivent absolument être évitées avec les nourrissons qui risquent de s'étouffer. L'idéal est de donner aux enfants du beurre de cacahuète (peanut butter) en petites quantités.

Je me permets néanmoins de souligner que les cacahuètes sont loin d'être un aliment idéal. Je ne les recommande certainement pas pour nourrir les petits enfants. Le but de l'opération est uniquement d'éviter plus tard une allergie gênante mais aussi dangereuse.

Faites la vaisselle à la main… et autres conseils pour réduire le risque d'allergie

Si la théorie de l'hygiène est vraie, et les données s'accumulent dans ce sens, vous auriez intérêt à faire régulièrement la vaisselle à la main. Souvenez-vous simplement que la plupart des lave-vaisselle doivent être utilisés au moins une ou deux fois par mois pour éviter que certaines pièces ne se dessèchent et endommagent la machine.

Vous pouvez aussi éviter de devenir « trop propre », et ainsi aider à renforcer et réguler vos réactions immunitaires naturelles, en :

- laissant vos enfants se salir. Laissez-les jouer dehors, gratter dans la terre, jouer avec des vers de terre, des insectes, des racines. Même s'ils mangent leurs crottes de nez, ce n'est pas la fin du monde.

- Lorsque vous faites le ménage, contentez-vous régulièrement de faire la poussière, sans utiliser de produit désinfectant ou nettoyant.

- Evitez les savons antibactériens et les autres produits ménagers qui désinfectent de façon trop brutale (eau de javel par exemple). Votre corps a besoin d'être exposé aux micro-organismes. Le simple savon et l'eau chaude suffisent amplement à vous laver les mains. Les antibactériens chimiques comme le triclosan sont très toxiques et favorisent la croissance de bactéries dangereuses.

- Evitez les antibiotiques inutiles. Souvenez-vous que les antibiotiques sont inefficaces contre les infections virales (donc la plupart des rhumes, rhinites, grippes, gastro, otites) ; ils ne marchent que contre les infections bactériennes.

- Mangez des produits bio, si possible que vous aurez cultivés vous-même dans votre potager, avec du bon compost et du bon fumier pleins de micro-organismes vivants.

Enfin, si vous faites partie des millions de personnes qui souffrent d'allergie, notez que vous pouvez faire de nombreuses choses sans aller remplir les poches de l'industrie pharmaceutique.

Mangez de la nourriture saine, naturelle, peu transformée (légumes et fruits frais), peu cuite, et même crue quand c'est possible, dont des aliments fermentés, optimisez votre taux de vitamine D. Corrigez votre ratio oméga-3/oméga-6 (qui doit être idéalement entre 1/1 et 1/5, non 1/20 ou 1/30 comme c'est en général le cas dans le régime moderne) et vous donnerez à votre système immunitaire les bons fondements pour se réguler naturellement.

Pour un soulagement immédiat de vos symptômes allergiques, irriguez vos sinus avec un spray d'eau de mer, essayez l'acupuncture et servez-vous de la plante suprême contre les allergies, le plantain qui est à la fois émollient, adoucissant, anti-inflammatoire, expectorant, antispasmodique bronchique et immunostimulant :

- Contre les rhinites asthmatiques et l'asthme : prendre 3 gélules d'extrait sec par jour.

- En cas de conjonctivite, appliquer sur les yeux clos une compresse imbibée d'une infusion à 4 % de feuilles de plantain (40 grammes de feuilles pour 1 litre d'eau).

Il existe également de très nombreuses solutions en gemmothérapie (bourgeons), aromathérapie (huiles essentielles) et oligothérapie (éléments-trace) qui sont détaillées dans le dernier numéro de Plantes & Bien-Être, dans un dossier passionnant réalisé par Danielle Roux, qui est docteur en pharmacie et l’une des meilleures spécialistes européennes de phytothérapie (médecine par les plantes).

Pour un traitement de fond de vos allergies, envisagez une désensibilisation chez un allergologue. Enfin, si vous avez des enfants, envisagez très sérieusement avec votre pédiatre de leur donner régulièrement de la cacahuète sous forme de beurre de cacahuète. La même approche avec les autres allergènes pourrait fonctionner également pour empêcher l'apparition future d'allergies.

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Carl Schmitt (1888-1985): Brief Biography of the Controversial German Jurist

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Carl Schmitt (1888-1985): Brief Biography of the Controversial German Jurist

by Colm Gillis

Ex: http://carlschmittblog.com

Carl Schmitt was one of the greatest intellectuals of the 20th century. This is a very brief overview of his remarkable life and career.

Carl Schmitt was born in 1888. Plettenberg, his home town, was a Protestant hamlet, but Schmitt was baptized a Catholic. As was typical for those of Rhenish Catholic stock, Schmitt was possessed of a strong sense of identity. This was combined with an equally strong sense of transnationalism. Circumstances, the Rhenish Catholic outlook, and prevalent sectarianism in Germany at the time, meant that he was exposed to pluralism, religious divisions, political questions, and geopolitics.1

He received first and second-level education in Catholic institutions, acquiring a thorough understanding of the humanities, in particular religion and Greek. At the same time, Schmitt was exposed to materialism.  Familiarity with ideologies like Liberalism bred contempt and Schmitt maintained his religious zeal long after he left behind his formative years.2

After attending Universities in Berlin and then Strassburg, Schmitt received his doctorate in 1910. Following graduation, he honed his legal skills. At Strassburg, Schmitt took a stance against positivistic legal theory. Positivism located legitimacy in the sheer fact of a sovereign government. Analysis of legal rulings was restricted to the intention of the lawgiver. Positivism ruled out the use of, for example, natural law theories, and Schmitt’s Catholic upbringing most likely was what made him averse to such a legal approach.3

At this stage Schmitt’s views on law were informed by the neo-Kantians, who placed a ‘right’ above the state and who saw it as the function of the State to fulfil this right. While professing loyalty to the State and to a perceived right order, Schmitt tended to subordinate the individual, an anti-liberal stance maintained throughout his career.4

Schmitt’s meeting with the barrister and deputy of the Center party, Dr Hugo am Zehnhoff, in 1913 influenced Schmitt profoundly. In particular Schmitt turned away from subjugating law to a set of transcendent norms. Instead concrete circumstances were to provide the basis for law from now on.5

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Dr Hugo am Zehnhoff

Before the war, he published two books. But his inclinations at this stage were not overly political. This apoliticism was common amongst German intellectuals at the time. Generally, the existing order was accepted as is. It was felt inappropriate for academics to weigh in on practical issues.6

After passing his second law exam in 1915, Schmitt volunteered for the infantry, but suffered a serious back injury. So he served out WWI performing civil duties in Bavaria which were essential to the war effort. Schmitt administered the martial law that existed throughout Bavaria and elsewhere in Germany. He married his first wife, Pawla Dorotić, a Serb whom he later divorced in 1924, at this time. Pawla’s surname was added to his so as to give himself an aristocratic air, an indication of Schmitt’s determination to advance himself.7

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Hindenburg and Ludendorff formed an effective dictatorship in Germany during WWII

In line with much of Conservative German thought at the time, Schmitt viewed the state – not as a repressive or retrograde force that stifled freedom – but as a bastion of tradition securing order. Dictatorship was mused upon. This, in Schmitt’s mind, was constrained by a legal order and could only act within that legal order. Dictatorship was functional, temporary, and provided a measure of order in emergency situations, but was not to be transformative and break from the structure which preceded it and dictated to it. In other words, it was to be a dictatorship in the mould of classical dictatorship which was extant in the Roman republic.8

As for the purpose of the world war itself, Schmitt displayed his ever-present aloofness. While many thinkers in Germany saw the war in very stark terms, as a struggle to uphold the ‘spirit’ or as a struggle against Enlightenment rationalism, Schmitt opined that the war proved the tragic existence of man in the modern world. Men had lost their souls and corrupted by a glut of knowledge and a dearth of spirituality.9

Strassburg’s loss to the Reich after the war meant that Schmitt had to downgrade to a lectureship at the School of Business Administration in Munich, a post which he achieved with the aid of Moritz Julius Bonn. Bonn would remain a close friend. Despite their political differences, Schmitt and Moritz were companions until the end of Weimar.10

While Schmitt would be forever known as a provocative critic of the Weimar republic, he was always loyal to its institutions from its inception, albeit with reservations. Catholics had their hand strengthened by the Weimar republic. Hence, Schmitt and others were unlikely to overthrow an institution that had favoured them. On the other hand, Versailles was perceived as a humiliation and seemingly even worse for Schmitt, a distortion of law. Antipathies were harboured by Schmitt towards the US on these grounds. America was considered it to be a hypocritical entity who impressed upon people a neutral, liberal international law operating alongside an open economic system, but because the latter had to be guaranteed, the former could not be neutral.11   

Differences between jurists that existed before the onset of war were further exacerbated after the war. Hans Kelsen, the normativist scholar, was Schmitt’s main rival. Those like Schmitt opposed what they saw as an unrealistic objectivism.12

After the war, Schmitt turned his back on neo-Kantian perceptions of right. Instead he interpreted the turmoil of the war and post-war anarchy as proof for his ‘decisionist’ theories. Law and legitimate rule were located in the hands of a clearly defined sovereign. Legal procedure would be kept to a minimum. Justice would be substantive as opposed to merely formal.

Schmitt placed order before the application of law and he increasingly saw many of the assumptions and modus operandi of Liberalism, democracy, and parliamentarianism to be unworkable, subversive, irrational, prone to elitism, and too politically agnostic in the Germany of his day. His criticisms of domestic law mirrored those of international law – too much faith was placed in supposedly neutral theories of law. Sheer ignorance of power structures or realities on the ground was what kept ‘rule-of-law’ theories going.13

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Schmitt mused much on dictatorships like the one headed by Sulla, the Roman dictator

Disillusioned with modern politics, he sought refuge in counter-revolution thinkers, notably de Maistre, Bonald, and Donoso Cortés. Schmitt did much to resurrect the reputation of Cortés in particular, an ex-liberal from Spain who produced far-reaching analyses of mid-19th  century European politics. Cortés’ discourse was framed in highly theological language.14

Schmitt distanced himself from ‘conservative revolutionaries,’ however. Conservative revolutionaries held that traditional conservatism needed to utilize modern techniques to save Germany from atheism, Liberalism and Bolshevism. Schmitt considered their opinions too crude. Diversification was key and Schmitt interacted with the left and right and every shade in between, with the possible exception of Liberals, although he never seems to have found an intellectual soul-mate.15

Yet Schmitt concurred with the conservative revolutionaries in one important respect; namely that he found the age to be dead, lacking in vitality, and overly rationalistic. Liberalism and parliamentarianism were increasingly in the cross-hairs and the first pre-emptive strike was his book Political Romanticism (1919), which was released after the war. This was not a template for later Schmittian works, but was symptomatic of an impatience with relentless individualism. One can read many subtexts from this work that would appear in his more celebrated studies.16

Following Political Romanticism, Schmitt’s targets were pinpointed to greater precision. Dictatorship (1921), Political Theology (1922), and The Crisis of Parliamentary Democracy (1923), were three noteworthy books released in the early 1920s. Liberalism’s flawed ontology of mankind was critiqued. Contradictions in Liberalism were exposed. Dangerous phantasms of parliamentarianism were rationally elucidated. Power in the ‘real’ world of politics was discussed. And more. 17

At the same time, Schmitt was aware of the increasing totalitarianism evident in modern politics,  being one of the first to recognize this trend, and even articulating an awareness of the power of modern media. His position was somewhere in between the value-neutral position of Liberalism and the absolute control espoused by Statists. He was acutely aware of the weaknesses of Weimar Germany in the face of ideologies demanding increasing loyalty from their members. In parallel with his fear of totalitarianism was his disgust at the way that private interests were embedding themselves into public institutions. Nevertheless, by 1925, the constitutional lawyer Richard Thoma was accusing Schmitt of authoritarianism, a penchant for the irrational and desiring the hegemony of the Church in Germany.18

Schmitt gained a reputation as a legal theorist who leant strongly on article 48 of the Weimar Constitution during this period. In this article, a provision was made for emergency rule in the event of political breakdown. For Schmitt, as opposed to those like Thoma, law was meaningless without a stable order in place. He took a very realistic perspective, and in fact was not ideologically inclined against democracy or parliament. But he harboured misgivings that the supposed nature of democracy or parliamentarianism, as articulated by his contemporaries, was historically accurate. In any event, the modern forces which Liberalism had unleashed would put paid to whatever the interest-based new order tried to accomplish, Schmitt also surmised.19

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Frontispiece of a booklet of the Weimar Constitution

Schmitt spent the bulk of the 1920s at Bonn, and moved there in 1922 after stints at Berlin and Greifswald, leaving Bonn in 1928. In 1926 he got married to Duschka Todorovitsch, another Slav. In the next several years, two of his most important books, The Concept of the Political (1927, with a new and highly amended edition appearing in 1932) and Constitutional Theory (1928) were published. The former, in particular, marked a ‘turn’ in Schmitt’s thought: he was now less inclined towards the Catholic Church. Already he had been turning to Rosseau and his theories of the identity of people and government.20

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Schmitt and his wife in the 1920s

Introducing Schmitt’s famous ‘friend-enemy thesis,’ The Concept of the Political was a revolutionary book in political science and philosophy. Continuing in the same vein as earlier works such as Political Theology, Schmitt saw the State as the only body competent to pursue political existence by identifying the friend-enemy distinction. Despite the apparent amorality of the study, many commentators, including his Catholic friend Waldemar Gurion, were impressed by what was undeniably an astute analysis.21

Both the Weimar Republic and Schmitt the intellectual reached the height of their powers in the years immediately before the Wall Street crash. Schmitt would go to Berlin just before the fatal blows were struck against the nascent republic. He now commanded widely-held kudos as a jurist, and the financial crisis would now give him influence as a political adviser.22

Germany was on the precipice at this stage and article 76 of the Weimar constitution particularly disturbed Schmitt. He harboured no illusions about what this provision, which enabled a popularly elected party to do as it pleased with the constitution, signified for those antagonistic towards the State. Schmitt now became close to Johannes Popitz, Franz von Papen, and General Kurt von Schleicher, all of whom represented traditional German values. During the chancellorship of Heinrich Brüning, the Centre party leader, he acted as constitutional advisor to President Paul von Hindenburg. True to his past form, Schmitt provided legal cover for the use of emergency decrees which helped see the republic through the treacherous currents of the early 1930s. Surrounded by practical men, Schmitt and his colleagues were only interested in making Germany a strong and stable country. At this time, he also recognized the need for government to concern itself with economic matters. Schmitt neither sought to repress trade unions nor exalt business interests within the corridors of powers, but advocated the pursuance of an economic policy that was neutral.23

There was more than a touch of Keystone Cops about Schmitt, von Papen, von Schleicher, and other traditional conservatives, as they struggled to manoeuvre and deal with the burgeoning National Socialist movement. One of Schmitt’s treatises, Legality and Legitimacy, was used by supporters of von Papen and von Schleicher to justify the increasingly authoritarian measures required to cope with the turmoil in Germany, which by 1932 had become pervasive. Ill-judged use of Schmitt’s theory handed an initiative to the NSDAP in 1932 during a landmark case in Prussia. In 1932, he also wrote an article in the run-up to elections called The Abuse of Legality, where he repeated his arguments in  Legality and Legitimacy. The most important of his arguments, in this context, was the conviction that the Constitution cannot be used as a weapon against itself.24

In 1932, von Schleicher tried to outwit the NSDAP. He lifted bans on paramilitary groups aligned with the National Socialist movement, but also tried to woo right-wing voters through innovative economic measures. Strategic support was lent to these tactics by Schmitt. However, these plans backfired. The NSDAP grew in strength and Hitler was underestimated by those like the conservatives, who believed in their own superiority and powers of manipulation. Meanwhile, Schmitt’s ideas were commoditized by those like Hans Zehrer and Horst Grüneberg, editors of Die Tat, who found knives in Schmitt’s writings where there were only scalpels.25

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Schmitt’s article ‘The Fuehrer protects the right’

One last episode of farce remained before the death of Weimar: Von Schleicher conversed with Hindenburg about banning anti-constitutional parties that were now incapable of being contained in 1933. This conversation was leaked. Schmitt’s name was associated with the backroom shenanigans, and he had an embittered, and personal exchange with Prelate Kaas, leader of the Centre Party, who charged Schmitt with promoting illegality. Schmitt later heard about Hitler’s appointment in a café. Just at this time, he was moving from Berlin to Cologne, a move unrelated to the political trouble. Schmitt’s departure from the capital seemed just as well timed as his arrival.26

True to his form of being able to condense the most momentous of events into a single phrase, Schmitt remarked on January 30 1933 that ‘one can say that Hegel died.’27 Schmitt saw Hitler’s rise to power through the lens of vitality and Kultur. National Socialism had ousted a bureaucracy that had powered the rise of the German state, only to disappear once the work of the bureaucratic State was complete. He joined the NSDAP in May 1933, although it was not a significant gesture, because the purging of the civil service had meant that Schmitt was virtually compelled to join.28

A full professorship in Berlin, a post at the Prussian state council, a nomination to the nascent Akademie für Deutsches Recht, an appointment to the editorial board of the publication of National Socialist legal theorists Das Deutsche Recht, and appointment to the head of higher education instructors of the National-Socialist Federation of German jurists came in quick succession in 1933.29

In 1934 he partly backed that year’s notorious purges in the provocatively titled The Führer Protects the Law. In his opposition to the slaughter of innocents, Schmitt showed his astuteness. He was able to cite both Hitler and Goering, who admitted publicly that mistakes were made in the purges. Schmitt called for a state of normality to be re-imposed, now that the danger to the state had passed. Despite his attempts to quell the bloodshed in Germany, Schmitt’s writings appeared to emigrés as rubberstamping a fanatical government that was out-of-control. His old friend Gurian coined the term ‘Crown Jurist of the Third Reich’ for Schmitt.30

Protestations of emigrés against Schmitt didn’t go unnoticed by the authorities, and their dredging up of Schmitt’s past stance towards the NSDAP stifled, and then reversed, Schmitt’s rise through the ranks. It seemed as if the more Schmitt tried to ingratiate himself – by 1936 he had approved of the Nuremberg laws and also proposed a purging of the law-books of Jewish influence – the more he alienated himself.31

The SS and their publication, Das Schwarze Korps, were the vanguard of ideological purity in the Third Reich. From this platform, they were eventually able to force Schmitt to leave the public bodies he had served in and he retired to academia. Disillusioned, he drew more on the theories of Thomas Hobbes, in particular his theory of obedience being given in return for protection in a 1938 work. Schmitt also explored international law, and would remain a critic of the global order until his death, notably calling for an international system where countries would guard Grossraum, large swathes of territory that powerful States would claim as their backyard as the US had done with the Monroe Doctrine. This should not be confused with racially charged Lebensraum theories.32

In the last phase of the war, Schmitt served in the German equivalent of the Home Guard and was captured by the Soviets. Ironically, the Bolsheviks released him after considering him to be of no value, either because of what he told the Russians or because of his age. Schmitt did not receive the same leniency from the Americans and he spend thirteen months, after his arrest in September 1945, incarcerated, also suffering the ignominy of having his massive library confiscated.  The main accusation levelled against him was that he had provided intellectual cover for the NSDAP Lebensraum policy.33 Chastened by his experiences, Schmitt retreated into what he told his interrogator Robert Kempner was a ‘security of silence’34 and he composed the following lines which served to summate the attitude he adopted after the war

Look at the author most precisely

Who speaks of silence oh so nicely;

For while he’s speaking of quiescence

He outwits his own obsolescence.35

Schmitt did not maintain a strict silence, as the lines suggest, but continued his manner of couching his writings in esotericism, a manner which he adopted during NSDAP rule. After his ordeal at the hands of the Americans, Schmitt retired to a house which was named San Casciano, either after the name of the residence that Machiavelli retired to after he was ousted from power, or after the name of a Christian martyr in the reign of Diocletian who was stabbed to death with a stylo by one of his students.36

Even in his old age, Schmitt divided opinion, but kept producing works of literary quality. The Nomos of the Earth (1950) was Schmitt’s last major work and his key study on international relations. That is not to downgrade the quality of many of his later works, such as Theory of the Partisan (1963), which are still highly relevant in the modern world. He also revised many of his earlier writings so as to keep pace with the new world that had replaced the previous European order that had existed from the 17th century. Theology came back into focus for Schmitt and his Political Theology II (1970) critiqued the classical position adopted by Erik Peterson, in respect of the Church’s position towards politics. Friendships with Jacob Taubes, a Jewish rabbi, and Alexandre Kojève, the outstanding Hegelian philosopher, revived his reputation.37

Schmitt’s downfall somewhat mirrored similar events surrounding Machiavelli. His death in his home town of Plettenberg at the grand age of 97 matched the somewhat similar life-span enjoyed by Hobbes.38 Life for both may have been nasty and brutish, at times, but was definitely not short!

Currently, I am researching a book on Carl Schmitt because I need to know about politics. Any comments or suggested corrections to this post are welcome. I have already authored one book Mysteries of State in the Renaissance. My Amazon page is here.

NOTES

[1] Carl Schmitt’s International Thought: Order and Orientation William Hooker Cambridge University Press Cambridge 2009 pp. xiii; State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. ix; The Concept of the Political (Expanded Edition) Carl Schmitt (George Schwab (Trans.)) The University of Chicago Press Chicago 2007 pp. 4; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 3-5.

[2]The Concept of the Political (Expanded Edition) Carl Schmitt (George Schwab (Trans.)) The University of Chicago Press Chicago 2007 pp. 4; The Challenge of the Exception: Introduction to the Political Ideas of Carl Schmitt Between 1921 and 1936 (2nd Ed.) George Schwab Greenwood Press New York Westport, Conn. London 1989 pp. 13; Ibid. pp. 6-7; Dictatorship Carl Schmitt (Michael Hoelzl and Graham Ward (Trans.)) Polity Press Malden, MA Cambridge 2014 pp. xvii.

[3] The Concept of the Political (Expanded Edition) Carl Schmitt (George Schwab (Trans.)) The University of Chicago Press Chicago 2007 pp. 4; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 9, 13.

[4] The Challenge of the Exception: Introduction to the Political Ideas of Carl Schmitt Between 1921 and 1936 (2nd Ed.) George Schwab Greenwood Press New York Westport, Conn. London 1989 pp. 14; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 10-11.

[5] The Challenge of the Exception: Introduction to the Political Ideas of Carl Schmitt Between 1921 and 1936 (2nd Ed.) George Schwab Greenwood Press New York Westport, Conn. London 1989 pp. 13.

[6] Ibid. pp. 14; Carl Schmitt’s International Thought: Order and Orientation William Hooker Cambridge University Press Cambridge 2009 pp. xiii; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 13-15.

[7] Dictatorship Carl Schmitt (Michael Hoelzl and Graham Ward (Trans.)) Polity Press Malden, MA Cambridge 2014 pp. x-xi; The Concept of the Political (Expanded Edition) Carl Schmitt (George Schwab (Trans.)) The University of Chicago Press Chicago 2007 pp. 4; Carl Schmitt’s International Thought: Order and Orientation William Hooker Cambridge University Press Cambridge 2009 pp. xiii.

[8] Dictatorship Carl Schmitt (Michael Hoelzl and Graham Ward (Trans.)) Polity Press Malden, MA Cambridge 2014 pp. xi-xii; The Challenge of the Exception: Introduction to the Political Ideas of Carl Schmitt Between 1921 and 1936 (2nd Ed.) George Schwab Greenwood Press New York Westport, Conn. London 1989 pp. 14-15; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 18-20.

[9] Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 16-18.

[10] Ibid. pp. 22-23.

[11] The Crisis of Parliamentary Democracy Carl Schmitt (Ellen Kennedy (Trans.)) MIT Press Cambridge, Mass. London 2000 pp. xxvii-xxviii; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 28, 53-54; The Geopolitics Of Separation: Response to Teschke’s ‘Decisions and Indecisions’ Gopal Balakrishnan New Left Review Vol. 68 Mar-Apr 2011 pp. 59; The Nomos of the Earth in the International Law of the Jus Publicum Europaeum Carl Schmitt (G.L. Ulmen (Trans.)) Telos Press New York 2003 pp. 12-19.

[12] State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. ix-x; Constitutional Theory Carl Schmitt (Jeffrey Seitzer (Trans.)) Duke University Press Durham London 2008 pp. 3; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 36.

[13] Carl Schmitt’s quest for the political: Theology, decisionism, and the concept of the enemy Maurice A. Auerbach Journal of Political Philosophy Winter 1993-94 Vol. 21 No. 2 pp. 201; Carl Schmitt’s Critique of Liberalism: Against Politics as Technology John P. McCormick Cambridge University Press Cambridge 1997 pp. 2; State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. x-xi; The Concept of the Political (Expanded Edition) Carl Schmitt (George Schwab (Trans.)) The University of Chicago Press Chicago 2007 pp. 7, pp. 13; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 37.

[14] Carl Schmitt’s quest for the political: Theology, decisionism, and the concept of the enemy Maurice A. Auerbach Journal of Political Philosophy Winter 1993-94 Vol. 21 No. 2 pp. 203; Carl Schmitt and Donoso Cortés Gary Ulmen Telos 2002 No. 125  pp. 69-79; The Challenge of the Exception: Introduction to the Political Ideas of Carl Schmitt Between 1921 and 1936 (2nd Ed.) George Schwab Greenwood Press New York Westport, Conn. London 1989 pp. 22-23.

[15] Carl Schmitt: The Conservative Revolutionary Habitus and the Aesthetics of Horror Richard Wolin Political Theory 1992 Vol. 20 No. 3 pp. 428-429; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 56-62, 135-139. He made his disassociation from conservative revolutionaries quite forceful at times, for instance complaining when his name nearly appeared in the same collection of essays as the Austrian corporatist thinker Prof. Othmar Spann. Schmitt also associated with leftist thinkers like Benjamin and Kirchheimer, both who were indebted to him. Schmitt did attract right wing students who were pessimistic about the German state, but these  were only interested in those parts of his lectures construed as anti-Weimar and the subtlety of Schmitt’s thought was ignored.

[16] Carl Schmitt’s quest for the political: Theology, decisionism, and the concept of the enemy Maurice A. Auerbach Journal of Political Philosophy Winter 1993-94 Vol. 21 No. 2 pp. 206; Political Romanticism Carl Schmitt (Guy Oakes (Trans.)) MIT Press Cambridge, Mass. London 1986. 

[17] The Crisis of Parliamentary Democracy Carl Schmitt (Ellen Kennedy (Trans.)) MIT Press Cambridge, Mass. London 2000 pp. xvi.

[18] Ibid. pp. xiv, xli; Carl Schmitt’s quest for the political: Theology, decisionism, and the concept of the enemy Maurice A. Auerbach Journal of Political Philosophy Winter 1993-94 Vol. 21 No. 2 pp. 207; State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. viii.

[19] The Crisis of Parliamentary Democracy Carl Schmitt (Ellen Kennedy (Trans.)) MIT Press Cambridge, Mass. London 2000 pp. xxvii-xxx; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 72-73; Four Articles: 1931-1938 Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 1999 pp. x-xi; In his introduction to one of Schmitt’s books, Christopher Dawson writes; To the traditionalist this alliance of liberal humanitarianism with the forces of destruction appears so insane that he is tempted to see in it the influence of political corruption or the sinister action of some hidden hand. It must, however, be recognised that it is no new phenomenon; in fact, it has formed part of the liberal tradition from the beginning. The movement which created the ideals of liberal humanitarianism was also the starting point of the modern revolutionary propaganda which is equally directed against social order and traditional morality and the Christian faith. In The Necessity of Politics: An Essay on the Representative Idea of the Church and Modern Europe Carl Schmitt (E.M. Codd (Trans.)) Sheed & Ward London 1931 pp. 15-16.

[20] State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. xi; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 44; The Concept of the Political (Expanded Edition) Carl Schmitt (George Schwab (Trans.)) The University of Chicago Press Chicago 2007; Constitutional Theory Carl Schmitt (Jeffrey Seitzer (Trans.)) Duke University Press Durham London 2008; The Challenge of the Exception: Introduction to the Political Ideas of Carl Schmitt Between 1921 and 1936 (2nd Ed.) George Schwab Greenwood Press New York Westport, Conn. London 1989 pp. 25-26.

[21] Carl Schmitt’s International Thought: Order and Orientation William Hooker Cambridge University Press Cambridge 2009 pp. 1-5; The Concept of the Political (Expanded Edition) Carl Schmitt (George Schwab (Trans.)) The University of Chicago Press Chicago 2007; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 93-94.

[22] Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 85; State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. xi.

[23] The Definite and the Dubious: Carl Schmitt’s Influence on Conservative Political and Legal Theory in the US Joseph W. Bendersky Telos 2002  No. 122  pp. 36, 43; Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. viii-xii. It’s significant that Heinrich Muth noted that someone who strove in the manner of Schmitt could not logically have been in league with groups like the NSDAP; The Concept of the Political (Expanded Edition) Carl Schmitt (George Schwab (Trans.)) The University of Chicago Press Chicago 2007 pp. 14; Political Romanticism Carl Schmitt (Guy Oakes (Trans.)) MIT Press Cambridge, Mass. London 1986 pp. ix-x; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 114-116, 121-122.

[24] Legality and Legitimacy Carl Schmitt (Jeffrey Seitzer (Trans.)) Duke University Press Durham London 2004 pp. xvi, xx-xxi; State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. xi; Constitutional Theory Carl Schmitt (Jeffrey Seitzer (Trans.)) Duke University Press Durham London 2008 pp. 20-23; Political Romanticism Carl Schmitt (Guy Oakes (Trans.)) MIT Press Cambridge, Mass. London 1986 pp. x-xi.

[25] Legality and Legitimacy Carl Schmitt (Jeffrey Seitzer (Trans.)) Duke University Press Durham London 2004 pp. xxi; Constitutional Theory Carl Schmitt (Jeffrey Seitzer (Trans.)) Duke University Press Durham London 2008 pp. 22; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 152-153; The Challenge of the Exception: Introduction to the Political Ideas of Carl Schmitt Between 1921 and 1936 (2nd Ed.) George Schwab Greenwood Press New York Westport, Conn. London 1989 pp. vi.

[26] Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 184-189.

[27] Carl Schmitt: The Conservative Revolutionary Habitus and the Aesthetics of Horror Richard Wolin Political Theory 1992 Vol. 20 No. 3 pp. 424.

[28] Ibid. pp. 425; State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. xiii.

[29] State, Movement, People: The Triadic Structure of Political Unity Carl Schmitt (Simona Draghici (Trans.)) Plutarch Press Corvalis, Or. 2001 pp. xii.

[30] Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 215-216, 23-224; The Leviathan in the State Theory of Thomas Hobbes: Meaning and Failure of a Political Symbol Carl Schmitt (George Schwab and Erna Hilfstein (Trans.)) Greenwood Press Westport, Conn. London 1996 pp. xvi.

[31] Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 224-228; For an excellent summary of Schmitt’s true attitudes towards the Jews see New Evidence, Old Contradictions: Carl Schmitt and the Jewish Question Joseph Bendersky Telos 2005 No. 132 pp. 64-82.

[32] The Leviathan in the State Theory of Thomas Hobbes: Meaning and Failure of a Political Symbol Carl Schmitt (George Schwab and Erna Hilfstein (Trans.)) Greenwood Press Westport, Conn. London 1996 pp. xii-xiii; Carl Schmitt, theorist for the Reich Joseph W. Bendersky Princeton University Press Princeton, N.J. Guildford 1983 pp. 224-228; The Geopolitics Of Separation: Response to Teschke’s ‘Decisions and Indecisions’ Gopal Balakrishnan New Left Review Vol. 68 Mar-Apr 2011 pp. 68.

[33] Carl Schmitt’s International Thought: Order and Orientation William Hooker Cambridge University Press Cambridge 2009 pp. xiii; Political Theology II: The Myth of the Closure of Any Political Theory Carl Schmitt (Michael Hoelzl and Graham Ward (Trans.)) Polity Press Cambridge 1970 pp. 1.

[34] Political Theology II: The Myth of the Closure of Any Political Theory Carl Schmitt (Michael Hoelzl and Graham Ward (Trans.)) Polity Press Cambridge 1970 pp. 1.

[35] Ibid. pp. 1.

[36] Ibid. pp. 2.

[37] Ibid.; Constitutional Theory Carl Schmitt (Jeffrey Seitzer (Trans.)) Duke University Press Durham London 2008 pp. 2; Carl Schmitt’s International Thought: Order and Orientation William Hooker Cambridge University Press Cambridge 2009 pp. 2; The Nomos of the Earth in the International Law of the Jus Publicum Europaeum Carl Schmitt (G.L. Ulmen (Trans.)) Telos Press New York 2003; The Theory of the Partisan: Intermediate Commentary on the Concept of the Political Carl Schmitt (A.C. Goodson (Trans.)) Michigan State University Lansing 2004; Letters of Jacob Taubes & Carl Schmitt Timothy Edwards (Trans.) Accessed from http://www.scribd.com on 25/10/14; Alexandre Kojève-Carl Schmitt Correspondence and Alexandre Kojève, “Colonialism from a European Perpective (Erik de Vries (Trans.)) Interpretation 2001 Vol. 29 No. 1 pp. 91-130.

[38] Carl Schmitt’s International Thought: Order and Orientation William Hooker Cambridge University Press Cambridge 2009 pp. xiii; Hobbes lived until the age of 91, an even more remarkable feat than Schmitt’s longevity!

Le clash des civilisations au prisme de la musique classique

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Le clash des civilisations au prisme de la musique classique
 
Peut-être la musique symphonique, avec l’opéra, est-elle le signe le plus évident de l’unification du monde sur le modèle occidental.
 
Administrateur civil, écrivain
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr 
 

À ma grande honte, je ne connaissais pas Fazıl Say. Dimanche 19 avril, j’ai assisté à un concert de lui, avec l’Orpheus Chamber Orchestra, dans le cadre du festival Heidelberger Frühling.

Turc d’Ankara, Fazıl Say est un pianiste renommé et un compositeur de talent qui puise son inspiration dans les rythmes populaires, comme Bartók, Enesco ou Kodály. Il a attiré l’attention sur lui en 2013 quand il eut maille à partir avec les autorités de son pays, en raison de plusieurs tweets où il affirmait son athéisme, se moquait du muezzin trop pressé et citait deux vers d’Omar Khayyām :

Vous dites qu’il y coule des rivières de vin, le paradis est-il une taverne ?
Vous dites qu’à chaque croyant sera donné deux houris, le paradis est-il un bordel ?

Ces mots sacrilèges ont valu à Fazıl Say d’être condamné pour blasphème à 10 mois de prison avec sursis. Ne riez pas, amis lecteurs, l’islam convient aux esprits simples, comme à cette malheureuse Inès de Roubaix, l’épouse de Kevin, qui apprend l’arabe à ses enfants car c’est la langue qu’ils auront à parler au paradis, et les mêmes sornettes – houris et rivières de lait et de miel – sont promises à ceux qui se font exploser la tronche dans des attentats-suicides.

Rappelons que Khayyām, redécouvert par Fitzgerald au XIXe siècle, est avec Hafez, dont Goethe s’inspira dans son recueil Le Divan, et Saadi l’un des trois grands poètes de la Perse islamique. Khayyām, bon vivant fort mécréant, amateur de femmes et de vin, eut à pâtir de la vindicte des bigots. Persécuté et sans postérité, comme la plupart des artistes et des érudits non théologiens sous le joug islamique, il ne doit d’être connu qu’à l’intérêt que les Occidentaux lui ont porté.

Comme rien n’est simple, la Turquie de Fazıl Say n’en abrite pas moins l’une des confréries soufies les plus réputées de l’islam, celle des derviches tourneurs, sommet de la spiritualité musulmane, l’équivalent des ordres mendiants chez nous, quand la religion se libère de toutes attaches prosaïques, et Istanbul est riche des plus beaux monuments de l’art islamique.

Preuve, s’il en est, à l’encontre des butors qui vous agonisent de noms d’oiseau quand vous faites mine de dire un mot gentil sur l’islam, que la civilisation musulmane a aussi produit de beaux fruits, certes sur les décombres des civilisations précédentes, comme pour les vampiriser, et qu’elle ne crée plus rien depuis quatre siècles et le glorieux règne de Soliman le Magnifique ou celui de Shah Abbas Ier en Iran, le bâtisseur de l’Ispahan moderne.

La Turquie d’aujourd’hui est dans l’entre-deux de l’Orient et de l’Occident. Istanbul connaît une intense vie musicale, et plusieurs orchestres philharmoniques y ont acquis une renommée internationale. Les succès d’un Fazıl Say en attestent.

Peut-être la musique symphonique, avec l’opéra, est-elle le signe le plus évident de l’unification du monde sur le modèle occidental. Elle a gagné les Amériques, puis l’Asie. A contrario des pays qui n’ont pas, ou plus, d’orchestres philharmoniques, au Moyen-Orient et en Afrique, qui dessinent une carte d’un clash des civilisations, ou des cultures, n’en déplaise à l’ami Gauthier, autrement que dans la conception martiale et militariste des néo-conservateurs états-uniens.

Il faut davantage de Fazıl Say dans le monde musulman car la musique symphonique adoucit les mœurs des frustes et des barbares.

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History and Decadence: Spengler's Cultural Pessimism Today

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History and Decadence: Spengler's Cultural Pessimism Today
Dr. Tomislav Sunic expertly examines the Weltanschauung of Oswald Spengler and its importance for today's times.

by Tomislav Sunic

Ex: http://traditionalbritain.org

Oswald Spengler (1880-1936) exerted considerable influence on European conservatism before the Second World War. Although his popularity waned somewhat after the war, his analyses, in the light of the disturbing conditions in the modern polity, again seem to be gaining in popularity. Recent literature dealing with gloomy postmodernist themes suggests that Spengler's prophecies of decadence may now be finding supporters on both sides of the political spectrum. The alienating nature of modern technology and the social and moral decay of large cities today lends new credence to Spengler's vision of the impending collapse of the West. In America and Europe an increasing number of authors perceive in the liberal permissive state a harbinger of 'soft' totalitarianism that my lead decisively to social entropy and conclude in the advent of 'hard' totalitarianism'.

Spengler wrote his major work The Decline of the West (Der Untergang des Abendlandes) against the background of the anticipated German victory in World War I. When the war ended disastrously for the Germans, his predictions that Germany, together with the rest of Europe, was bent for irreversible decline gained a renewed sense of urgency for scores of cultural pessimists. World War I must have deeply shaken the quasi-religious optimism of those who had earlier prophesied that technological intentions and international economic linkages would pave the way for peace and prosperity. Moreover, the war proved that technological inventions could turn out to be a perfect tool for man's alienation and, eventually, his physical annihilation. Inadvertently, while attempting to interpret the cycles of world history, Spengler probably best succeeded in spreading the spirits of cultural despair to his own as well as future generations.

Like Giambattista Vico, who two centuries earlier developed his thesis about the rise and decline of culture, Spengler tried to project a pattern of cultural growth and cultural decay in a certain scientific form: 'the morphology of history'--as he himself and others dub his work--although the term 'biology' seems more appropriate considering Spengler's inclination to view cultures and living organic entities, alternately afflicted with disease and plague or showing signs of vigorous life. Undoubtedly, the organic conception of history was, to a great extent, inspired by the popularity of scientific and pseudoscientific literature, which, in the early twentieth century began to focus attention on racial and genetic paradigms in order to explain the patterns of social decay. Spengler, however, prudently avoids racial determinism in his description of decadence, although his exaltation of historical determinism in his description often brings him close to Marx--albeit in a reversed and hopelessly pessimistic direction. In contrast to many egalitarian thinkers, Spengler's elitism and organicism conceived of human species as of different and opposing peoples, each experiencing its own growth and death, and each struggling for survival. 'Mankind', writes Spengler, should be viewed as either a 'zoological concept or an empty word'. If ever this phantom of mankind vanishes from the circulation of historical forms, 'we shall ten notice an astounding affluence of genuine forms.. Apparently, by form, (Gestalt), Spengler means the resurrection of the classical notion of the nation-state, which, in the early twentieth century, came under fire from the advocates of the globalist and universalist polity. Spengler must be credited, however, with pointing out that the frequently used concept 'world history', in reality encompasses an impressive array of diverse and opposing cultures without common denominator; each culture displays its own forms, pursues its own passions, and grapples with its own life or death. 'There are blossoming and ageing cultures', writes Spengler, 'peoples, languages, truths, gods and landscapes, just as there are young and old oak trees, pines, flowers, boughs, and peta;s--but there is no ageing mankind.'. For Spengler, cultures seem to be growing in sublime futility, with some approaching terminal illness, and others still displaying vigorous signs of life. Before culture emerged, man was an ahistorical creature; but he becomes again ahistorical and, one might add, even hostile to history: 'as soon as some civilisation has developed its full and final form, thus putting a stop to the living development of culture." (2:58; 2:38).

Spengler was convinced, however, that the dynamics of decadence could be fairly well predicted, provided that exact historical data were available. Just as the biology of human beings generates a well-defined life span, resulting ultimately in biological death, so does each culture possess its own ageing 'data', normally lasting no longer than a thousand years-- a period, separating its spring from its eventual historical antithesis, the winter, of civilisation. The estimate of a thousand years before the decline of culture sets in corresponds to Spengler's certitude that, after that period, each society has to face self-destruction. For example, after the fall of Rome, the rebirth of European culture started andes in the ninth century with the Carolingian dynasty. After the painful process of growth, self-assertiveness, and maturation, one thousand years later, in the twentieth century, cultural life in Europe is coming to its definite historical close.

As Spengler and his contemporary successors see it, Western culture now has transformed itself into a decadent civilisation fraught with an advanced form of social, moral and political decay. The First signs of this decay appeared shortly after the Industrial Revolution, when the machine began to replace man, when feelings gave way to ratio. Ever since that ominous event, new forms of social and political conduct have been surfacing in the West--marked by a widespread obsession with endless economic growth and irreversible human betterment--fueled by the belief that the burden of history can finally be removed. The new plutocratic elites, that have now replaced organic aristocracy, have imposed material gain as the only principle worth pursuing, reducing the entire human interaction to an immense economic transaction. And since the masses can never be fully satisfied, argues Spengler, it is understandable that they will seek change in their existing polities even if change may spell the loss of liberty. One might add that this craving for economic affluence will be translated into an incessant decline of the sense of public responsibility and an emerging sense of uprootedness and social anomie, which will ultimately and inevitably lead to the advent of totalitarianism. It would appear, therefore, that the process of decadence can be forestalled, ironically, only by resorting to salutary hard-line regimes.

Using Spengler's apocalyptic predictions, one is tempted to draw a parallel with the modern Western polity, which likewise seems to be undergoing the period of decay and decadence. John Lukacs, who bears the unmistakable imprint of Spenglerian pessimism, views the permissive nature of modern liberal society, as embodied in America, as the first step toward social disintegration. Like Spengler, Lukacs asserts that excessive individualism and rampant materialism increasingly paralyse and render obsolete the sense of civic responsibility. One should probably agree with Lukacs that neither the lifting of censorship, nor the increasing unpopularity of traditional value, nor the curtailing of state authority in contemporary liberal states, seems to have led to a more peaceful environment; instead, a growing sense of despair seems to have triggered a form of neo-barbarism and social vulgarity. 'Already richness and poverty, elegance and sleaziness, sophistication and savagery live together more and more,' writes Lukacs. Indeed, who could have predicted that a society capable of launching rockets to the moon or curing diseases that once ravaged the world could also become a civilisation plagued by social atomisation, crime, and an addiction to escapism? With his apocalyptic predictions, Lukacs similar to Spengler, writes: 'This most crowded of streets of the greatest civilisation; this is now the hellhole of the world.'

Interestingly, neither Spengler nor Lukacs nor other cultural pessimists seems to pay much attention to the obsessive appetite for equality, which seems to play, as several contemporary authors point out, an important role in decadence and the resulting sense of cultural despair. One is inclined to think that the process of decadence in the contemporary West is the result of egalitarian doctrines that promise much but deliver little, creating thus an economic-minded and rootless citizens. Moreover, elevated to the status of modern secular religions, egalitarianism and economism inevitably follow their own dynamics of growth, which is likely conclude, as Claude Polin notes, in the 'terror of all against all' and the ugly resurgence of democratic totalitarianism. Polin writes: 'Undifferentiated man is par excellence a quantitative man; a man who accidentally differs from his neighbours by the quantity of economic goods in his possession; a man subject to statistics; a man who spontaneously reacts in accordance to statistics'. Conceivably, liberal society, if it ever gets gripped by economic duress and hit by vanishing opportunities, will have no option but to tame and harness the restless masses in a Spenglerian 'muscled regime'. 

Spengler and other cultural pessimists seem to be right in pointing out that democratic forms of polity, in their final stage, will be marred by moral and social convulsions, political scandals, and corruption on all social levels. On top of it, as Spengler predicts, the cult of money will reign supreme, because 'through money democracy destroys itself, after money has destroyed the spirit' (2: p.582; 2: p.464). Judging by the modern development of capitalism, Spengler cannot be accused of far-fetched assumptions. This economic civilisation founders on a major contradiction: on the one hand its religion of human rights extends its beneficiary legal tenets to everyone, reassuring every individual of the legitimacy of his earthly appetites; on the other, this same egalitarian civilisation fosters a model of economic Darwinism, ruthlessly trampling under its feet those whose interests do not lie in the economic arena. 

The next step, as Spengler suggest, will be the transition from democracy to salutary Caesarism; substitution of the tyranny of the few for the tyranny of many. The neo-Hobbesian, neo-barbaric state is in the making: 

Instead of the pyres emerges big silence. The dictatorship of party bosses is backed up by the dictatorship of the press. With money, an attempt is made to lure swarms of readers and entire peoples away from the enemy's attention and bring them under one's own thought control. There, they learn only what they must learn, and a higher will shapes their picture of the world. It is no longer needed--as the baroque princes did--to oblige their subordinates into the armed service. Their minds are whipped up through articles, telegrams, pictures, until they demand weapons and force their leaders to a battle to which these wanted to be forced. (2: p.463)

The fundamental issue, however, which Spengler and many other cultural pessimists do not seem to address, is whether Caesarism or totalitarianism represents the antithetical remedy to decadence or, orator, the most extreme form of decadence? Current literature on totalitarianism seems to focus on the unpleasant side effects of the looted state, the absence of human rights, and the pervasive control of the police. By contrast, if liberal democracy is indeed a highly desirable and the least repressive system of all hitherto known in the West--and if, in addition, this liberal democracy claims to be the best custodian of human dignity--one wonders why it relentlessly causes social uprootedness and cultural despair among an increasing number of people? As Claude Polin notes, chances are that, in the short run, democratic totalitarianism will gain the upper hand since the security to provides is more appealing to the masses than is the vague notion of liberty. One might add that the tempo of democratic process in the West leads eventually to chaotic impasse, which necessitates the imposition of a hard-line regime.

Although Spengler does not provide a satisfying answer to the question of Caesarism vs. decadence, he admits that the decadence of the West needs not signify the collapse of all cultures. Rather it appears that the terminal illness of the West may be a new lease on life for other cultures; the death of Europe may result in a stronger Africa or Asia. Like many other cultural pessimists, Spengler acknowledges that the West has grown old, unwilling to fight, with its political and cultural inventory depleted; consequently, it is obliged to cede the reigns of history to those nations that are less exposed to debilitating pacifism and the self-flagellating feelings of guilt that, so to speak, have become the new trademarks of the modern Western citizen. One could imagine a situation where these new virile and victorious nations will barely heed the democratic niceties of their guilt-ridden formser masters, and may likely at some time in the future, impose their own brand of terror that could eclipse the legacy of the European Auschwitz and the Gulag. In view of the turtles vicil and tribal wars all over the decolonized African and Asian continent it seems unlikely that power politics and bellicosity will disappear with the 'Decline of the West'; So far, no proof has been offered that non-European nations can govern more peacefully and generously than their former European masters. 'Pacifism will remain an ideal', Spengler reminds us, 'war a fact. If the white races are resolved never to wage a war again, the coloured will act differently and be rulers of the world'. 

In this statement, Spengler clearly indicts the self-hating 'homo Europeanus' who, having become a victim of his bad conscience, naively thinks that his truths and verities must remain irrefutably turned against him. Spengler strongly attacks this Western false sympathy with the deprived ones--a sympathy that Nietzsche once depicted as a twisted form of egoism and slave moral. 'This is the reason,' writes Spengler, why this 'compassion moral',  in the day-to day sense 'evolved among us with respect, and sometimes strived for by the thinkers, sometimes longed for, has never been realised' (I: p.449; 1: p.350).

This form of political masochism could be well studied particularly among those contemporary Western egalitarians who, with the decline of socialist temptations, substituted for the archetype of the European exploited worker, the iconography of the starving African. Nowhere does this change in political symbolics seem more apparent than in the current Western drive to export Western forms of civilisation to the antipodes of the world. These Westerners, in the last spasm of a guilt-ridden shame, are probably convinced that their historical repentance might also secure their cultural and political longevity. Spengler was aware of these paralysing attitudes among Europeans, and he remarks that, if a modern European recognises his historical vulnerability, he must start thinking beyond his narrow perspective and develop different attitudes towards different political convictions and verities. What do Parsifal or Prometheus have to do with the average Japanese citizen, asks Spengler? 'This is exactly what is lacking in the Western thinker,' continues Spengler, 'and watch precisely should have never lacked in him; insight into historical relativity of his achievements, which are themselves the manifestation of one and unique, and of only one existence" (1: p.31; 1: p.23). On a somewhat different level, one wonders to what extent the much-vaunted dissemination of universal human rights can become a valuable principle for non-Western peoples if Western universalism often signifies blatant disrespect for all cultural particularities. 

Even with their eulogy of universalism, as Serge Latouche has recently noted, Westerners have, nonetheless, secured the most comfortable positions for themselves. Although they have now retreated to the back stage of history, vicariously, through their humanism, they still play the role of the indisputable masters of the non-white-man show. 'The death of the West for itself has not been the end of the West in itself', adds Latouche. One wonders whether such Western attitudes to universalism represent another form of racism, considering the havoc these attitudes have created in traditional Third World communities. Latouche appears correct in remarking that European decadence best manifests itself in its masochistic drive to deny and discard everything that it once stood for, while simultaneously sucking into its orbit of decadence other cultures as well. Yet, although suicidal in its character, the Western message contains mandatory admonishments for all non-European nations. He writes: 

The mission of the West is not to exploit the Third World, no to christianise the pagans, nor to dominate by white presence; it is to liberate men (ands seven more so women) from oppression and misery. In order to counter this self-hatred of the anti-imperialist vision, which concludes in red totalitarianism, one is now compelled to dry the tears of white man, and thereby ensure the success of this westernisation of the world. (p.41)

The decadent West exhibits, as Spengler hints, a travestied culture living on its own past in a society of indifferent nations that, having lost their historical consciousness, feel an urge to become blended into a promiscuous 'global polity'. One wonders what would he say today about the massive immigration of non-Europeans to Europe? This immigration has not improved understanding among races, but has caused more racial and ethnic strife that, very likely, signals a series of new conflicts in the future. But Spengler does not deplore the 'devaluation of all values nor the passing of cultures. In fact, to him decadence is a natural process of senility that concludes in civilisation, because civilisation is decadence. Spengler makes a typically German distinction between culture and civilisation, two terms that are, unfortunately, used synonymously in English. For Spengler civilisation is a product of intellect, of completely rationalised intellect; civilisation means uprootedness and, as such, it develops its ultimate form in the modern megapolis that, at the end of its journey, 'doomed, moves to its final self-destruction' (2: p.127; 2: p. 107). The force of the people has been overshadowed by massification; creativity has given way to 'kitsch' art; genius has been subordinated to the terror reason. He writes:

Culture and civilisation. On the one hand the living corpse of a soul and, on the other, its mummy. This is how the West European existence differs from 1800 and after. The life in its richness and normalcy, whose form has grown up and matured from inside out in one mighty course stretching from the adolescent days of Gothics to Goethe and Napoleon--into that old artificial, deracinated life of our large cities, whose forms are created by intellect. Culture and civilisation. The organism born in countryside, that ends up in petrified mechanism (1: p.453; 1: p.353).

In yet another display of determinism, Spengler contends that one cannot escape historical destiny: 'the first inescapable things that confronts man as an unavoidable destiny, which no though can grasp, and no will can change, is a place and time of one's birth: everybody is born into one people, one religion, one social stays, one stretch of time and one culture.' Man is so much constrained by his historical environment that all attempts at changing one's destiny are hopeless. And, therefore, all flowery postulates about the improvement of mankind, all liberal and socialist philosophising about a glorious future regarding the duties of humanity and the essence of ethics, are of no avail. Spengler sees no other avenue of redemption except by declaring himself a fundamental and resolute pessimist:

Mankind appears to me as a zoological quantity. I see no progress, no goal, no avenue for humanity, except in the heads of the Western progress-Philistines...I cannot see a single mind and even less a unity of endeavours, feelings, and understanding in thsese barren masses people. (Selected Essays, p.73-74; 147). 

The determinist nature of Spengler's pessimism has been criticised recently by Konrad Lorenzz who, while sharing Spengler's culture of despair, refuses the predetermined linearity of decadence. In his capacity of ethologist and as one of the most articulate neo-Darwinists, Lorenz admits the possibility of an interruption of human phylogenesis--yet also contends that new vistas for cultural development always remain open. 'Nothing is more foreign to the evolutionary epistemologist, as well, to the physician,' writes Lorenz, 'than the doctrine of fatalism.' Still, Lorenz does not hesitate to criticise vehemently decadence in modern mass societies that, in his view, have already given birth to pacified and domesticated specimens, unable to pursue cultural endeavours,. Lorenz would certainly find positive renounce with Spengler himself in writing: 

This explains why the pseudodemocratic doctrine that all men are equal, by which is believed that all humans are initially alike and pliable, could be made into a state religion by both the lobbyists for large industry and by the ideologues of communism (p. 179-180).

Despite the criticism of historical determinism that has been levelled against him, Spengler often confuses his reader with Faustian exclamations reminiscent of someone prepared for battle rather than reconciled to a sublime demise. 'No, I am not a pessimist,' writes Spengler in Pessimism, 'for Pessimism means seeing no more duties. I see so many unresolved duties that I fear that time and men will run out to solve them' (p. 75). These words hardly cohere with the cultural despair that earlier he so passionately elaborated. Moreover, he often advocates forces and th toughness of the warrior in order to starve off Europe's disaster. 

One is led to the conclusion that Spengler extols historical pessimism or 'purposeful pessimism' (Zweckpressimismus), as long as it translates his conviction of the irreversible decadence of the European polity; however, once he perceives that cultural and political loopholes are available for moral and social regeneration, he quickly reverts to the eulogy of power politics. Similar characteristics are often to be found among many pets, novelists, and social thinkers whose legacy in spreading cultural pessimism played a significant part in shaping political behaviour among Europrean conservatives prior to World War II. One wonders why they all, like Spengler, bemoan the decadence of the West if this decadence has already been sealed, if the cosmic die has already been cast, and if all efforts of political and cultural rejuvenation appear hopeless? Moreover, in an effort to mend the unmendable, by advocating a Faustian mentality and will to power, these pessimists often seem to emulate the optimism of socialists rather than the ideas of these reconciled to impending social catastrophe.

For Spengler and other cultural pessimists, the sense of decadence is inherently combined with a revulsion against modernity and an abhorrence of rampant economic greed. As recent history a has shown, the political manifestation of such revulsion may lead to less savoury results: the glorification of the will-to-power and the nostalgia of death. At that moment, literary finesse and artistic beauty  may take on a very ominous turn. The recent history of Europe bears witness to how daily cultural pessimism can become a handy tool of modern political titans. Nonetheless, the upcoming disasters have something uplifting for the generations of cultural pessimists who's hypersensitive nature--and disdain for the materialist society--often lapse into political nihilism. This nihilistic streak was boldly stated by Spengler's contemporary Friedrich Sieburg, who reminds us that 'the daily life of democracy with its sad problems is boring but the impending catastrophes are highly interesting.'

Once cannot help thinking that, for Spengler and his likes, in a wider historical context, war and power politics offer a regenerative hope agains thee pervasive feeling of cultural despair. Yet, regardless of the validity of Spengler's visions or nightmares, it does not take much imagination observe in the decadence of the West the last twilight-dream of a democracy already grown weary of itself.

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Se la politica si riduce ad una “Torre di Babele”…

Prendiamola alla lontana, ma non più di tanto. Ricordate la narrazione biblica sulla punizione divina dei costruttori della Torre di Babele ? Fu la superbia degli uomini – secondo la Tradizione – a condannarli, per volontà divina, alla confusione dei linguaggi e allo scompiglio.

La politica italiana non sembra essere immune da questa maledizione. A destra e a sinistra. Al Nord e al Sud. Le vicende della Lega, spaccatasi, nella sua roccaforte veneta, tra i fans di Tosi e quelli di Salvini; lo stato confusionale in cui versa il Pd ligure, uscito massacrato dalle “primarie” ed ora costretto a fare i conti con il dissenso interno dei “civattiani”, contrari alla candidata renziana Raffaella Paita; lo scontro tra “fittiani” e “berlusconiani”, nella Puglia del dopo Vendola, la dicono lunga sulla babelica confusione dei linguaggi nella politica italiana.

Addio appartenenze, identità, idealità. A dettare la linea sono le rispettive ambizioni. A fare da traino più che i programmi gli interni rapporti di forza. Tutto sembra essersi ridotto ad un’indistinta mucillagine, nella quale a restare invischiati sono soprattutto i cittadini-elettori, a dir poco frastornati in questa girandola di distinguo, di spaccature, di fughe, senza che poi, al fondo, appaiano ben chiare le ragioni e le rispettive distinzioni politiche tra quanti, fino ieri, si ritrovavano sotto il medesimo tetto di partito ed oggi sembrano invece impegnati a favorire l’avversario “esterno”.

La logica, a trovarne una, pare quella del derby strapaesano, dove la politica conta veramente poco e ad emergere sono le rispettive appartenenze “di contrada” ed il peggiore familismo, in grado di soffocare le ragioni del gruppo.

Senza, per questo, apparire nostalgici del vecchio monolitismo ideologico, un minimo di “linea”, se c’è, all’interno, dei rispettivi partiti, una condivisione di valori e di programmi, andrebbe tenuta. Non è solo una questione formale. Essa riguarda (dovrebbe riguardare) i processi di selezione interni, il rispetto di chiare regole di comportamento, il rapporto tra eletti e struttura-partito.

Al fondo dovrebbe esserci – e qui torniamo al discorso su Babele – un’omogeneità di linguaggio, espressione, a monte, di una chiara distinzione di valori, laddove invece, oggi, tutto appare indistinto, confuso e lontano dagli interessi reali della gente.

Tra tante discussioni sterili da qui bisognerebbe ripartire per cercare di ricucire non tanto gli sfilacciati brandelli dei partiti politici quanto il senso vero e profondo della Politica, recuperandone la dimensione culturale e spirituale, insieme al senso del nostro sistema democratico, su ciò che significa realmente partecipazione, su come ritrovare un destino comune e condiviso.

Anche per evitare – come ormai accade di elezione in elezione – di “stupirsi” ipocritamente, ma il giorno dopo, per l’astensionismo e per la lontananza dei cittadini dalle istituzioni rappresentative. Visti certi spettacoli indecorosi le ragioni per allargare questa lontananza ci sono tutte.

mercredi, 06 mai 2015

Une coalition sino-russo-iranienne opposée à l’Otan débute-t-elle à Moscou?

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Une coalition sino-russo-iranienne opposée à l’Otan débute-t-elle à Moscou?

La Conférence de Moscou sur la sécurité internationale, en avril, a été une occasion de faire savoir aux Etats-Unis et à l’OTAN que d’autres puissances mondiales ne les laisseront pas faire comme ils l’entendent.

Le thème portait sur les efforts communs de la Chine, de l’Inde, de la Russie et de l’Iran contre l’expansion de l’OTAN, renforcés par des projets de pourparlers militaires tripartites entre Pékin, Moscou et Téhéran.

Des ministres de la Défense et des responsables militaires venus du monde entier se sont réunis le 16 avril au Radisson Royal ou Hotel Ukraina, l’une des plus belles réalisations de l’architecture soviétique à Moscou, connue comme l’une des Sept sœurs construites à l’époque de Joseph Staline.

L’événement de deux jours, organisé par le ministère russe de la Défense était la quatrième édition de la Conférence annuelle de Moscou sur la sécurité internationale (CMSI/MCIS).

Des civils et des militaires de plus de soixante-dix pays, y compris des membres de l’OTAN, y ont assisté. A part la Grèce, toutefois, les ministres de la Défense des pays de l’OTAN n’ont pas participé à la conférence.

Contrairement à l’année dernière, les organisateurs de la CMSI n’ont pas transmis d’invitation à l’Ukraine pour la conférence de 2015. Selon le vice-ministre russe de la Défense Anatoly Antonov, «à ce niveau d’antagonisme brutal dans l’information par rapport à la crise dans le sud-est de l’Ukraine, nous avons décidé de ne pas envenimer la situation à la conférence et, à ce stade, nous avons pris la décision de ne pas inviter nos collègues ukrainiens à l’événement.»

A titre personnel, le sujet m’intéresse, j’ai suivi ce genre de conférences pendant des années, parce qu’il en émane souvent des déclarations importantes sur les politiques étrangères et de sécurité. Cette année, j’étais désireux d’assister à l’ouverture de cette conférence particulière sur la sécurité. A part le fait qu’elle avait lieu à un moment où le paysage géopolitique du globe est en train de changer rapidement, depuis que l’ambassade russe au Canada m’avait demandé en 2014 si j’étais intéressé à assister à la CMSI IV, j’étais curieux de voir ce que cette conférence produirait.

Le reste du monde parle: à l’écoute des problèmes de sécurité non euro-atlantiques

La Conférence de Moscou est l’équivalent russe de la Conférence de Munich sur la sécurité qui se tient à l’hôtel Bayerischer Hof en Allemagne. Il y a cependant des différences essentielles entre les deux événements.

Alors que la Conférence sur la sécurité de Munich est organisée autour de la sécurité euro-atlantique et considère la sécurité globale du point de vue atlantiste de l’OTAN, la CMSI représente une perspective mondiale beaucoup plus large et diversifiée. Elle représente les problèmes de sécurité du reste du monde non euro-atlantique, en particulier le Moyen-Orient et l’Asie-Pacifique. Mais qui vont de l’Argentine, de l’Inde et du Vietnam à l’Egypte et à l’Afrique du Sud.  La conférence a réuni à l’hôtel Ukraina tout un éventail de grands et petits joueurs à la table, dont les voix et les intérêts en matière de sécurité, d’une manière ou d’une autre, sont par ailleurs sapés et ignorés à Munich par les dirigeants de l’OTAN et des Etats-Unis.

Le ministre russe de la Défense Sergey Shoigu, qui a un rang d’officier équivalent à celui d’un général quatre étoiles dans la plupart des pays de l’OTAN, a ouvert la conférence. Assis près de Shoigu, le ministre des Affaires étrangères Sergey Lavrov a aussi pris la parole, et d’autres responsables de haut rang. Tous ont parlé du bellicisme tous azimuts de Washington, qui a recouru aux révolutions de couleur, comme l’Euro-Maïdan à Kiev et la Révolution des roses en Géorgie pour obtenir un changement de régime. Shoigu a cité le Venezuela et la région administrative spéciale chinoise de Hong Kong comme exemples de révolutions de couleur qui ont échoué.

Le ministre des Affaires étrangères Lavrov a rappelé que les possibilités d’un dangereux conflit mondial allaient croissant en raison de l’absence de préoccupation, de la part des Etats-Unis et de l’OTAN, pour la sécurité des autres et l’absence de dialogue constructif. Dans son argumentation, Lavrov a cité le président américain Franklin Roosevelt, qui a dit:

«Il n’y a pas de juste milieu ici. Nous aurons à prendre la responsabilité de la collaboration mondiale, ou nous aurons à porter la responsabilité d’un autre conflit mondial «Je crois qu’ils ont formulé l’une des principales leçons du conflit mondial le plus dévastateur de l’Histoire: il est seulement possible de relever les défis communs et de préserver la paix par des efforts collectifs, basés sur le respect des intérêts légitimes de tous les partenaires » , a-t-il expliqué à propos de ce que les dirigeants mondiaux avaient appris de la Seconde Guerre mondiale.

Shoigu a eu plus de dix réunions bilatérales avec les différents ministres et responsables de la Défense qui sont venus à Moscou pour la CMSI. Lors d’une réunion avec le ministre serbe de la Défense Bratislav Gasic, Shoigu a dit que Moscou considère Belgrade comme un partenaire fiable en termes de coopération militaire.

Russie

De g. à dr.: Sergei Lavrov, ministre des Affaires étrangères, Sergei Shoigu, ministre de la Défense, Nikolai Patrushev, secrétaire au Conseil de sécurité et Valery Gerasimov, chef de l’état-major général, participant à la 4e Conférence de Moscou sur la sécurité (RIA Novosti / Iliya Pitalev)

Une coalition sino-russo-iranienne: le cauchemar de Washington

Le mythe que la Russie est isolée sur le plan international a de nouveau été démoli pendant la conférence, qui a aussi débouché sur quelques annonces importantes.

Le ministre kazakh de la Défense Imangali Tasmagambetov et Shoigu ont annoncé que la mise en œuvre d’un système de défense aérienne commun entre le Kazakhstan et la Russie a commencé. Cela n’indique pas seulement l’intégration de l’espace aérien de l’Organisation du traité de sécurité collective, cela définit aussi une tendance. Cela a été le prélude à d’autres annonces contre le bouclier de défense antimissile de l’OTAN.

La déclaration la plus vigoureuse est venue du ministre iranien de la Défense Hossein Dehghan. Le brigadier-général Dehghan a dit que l’Iran voulait que la Chine, l’Inde et la Russie s’unissent pour s’opposer conjointement à l’expansion à l’est de l’OTAN et à la menace à leur sécurité collective que constitue le projet de bouclier antimissile de l’Alliance.

Lors d’une réunion avec le ministre chinois des Affaires étrangères Chang Wanquan, Shoigu a souligné que les liens militaires de Moscou avec Beijing étaient sa «priorité absolue». Dans une autre rencontre bilatérale, les gros bonnets de la défense iraniens et russes ont confirmé que leur coopération sera une des pierres angulaires d’un nouvel ordre multipolaire et que Moscou et Téhéran étaient en harmonie quant à leur approche stratégique des Etats-Unis.

Après la rencontre de Hossein Dehghan et la délégation iranienne avec leurs homologues russes, il a été annoncé qu’un sommet tripartite se tiendrait entre Beijing, Moscou et Téhéran. L’idée a été avalisée ensuite par la délégation chinoise.

Le contexte géopolitique change et il n’est pas favorable aux intérêts états-uniens. Non seulement l’Union économique eurasienne a été formée par l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan et la Russie au cœur post-soviétique de l’Eurasie, mais Pékin, Moscou et Téhéran – la Triple entente eurasienne – sont entrés dans un long processus de rapprochement politique, stratégique, économique, diplomatique et militaire.

L’harmonie et l’intégration eurasiennes contestent la position des Etats-Unis sur leur perchoir occidental et leur statut de tête de pont en Europe, et même incitent les alliés des Etats-Unis à agir de manière plus indépendante. C’est l’un des thèmes centraux examinés dans mon livre The Globalization of NATO [La mondialisation de l’OTAN].

L’ancien grand ponte états-unien de la sécurité Zbigniew Brzezinski a mis en garde les élites américaines contre la formation d’une coalition eurasienne «qui pourrait éventuellement chercher à contester la primauté de l’Amérique». Selon Brzezinski, une telle alliance eurasienne pourrait naître d’une «coalition sino-russo-iranienne» avec Beijing pour centre.

«Pour les stratèges chinois, face à la coalition trilatérale de l’Amérique, de l’Europe et du Japon, la riposte géopolitique la plus efficace pourrait bien être de tenter et de façonner une triple alliance qui leur soit propre, liant la Chine à l’Iran dans la région golfe Persique/Moyen-Orient et avec la Russie dans la région de l’ancienne Union soviétique», avertit Brzezinski.

«Dans l’évaluation des futures options de la Chine, il faut aussi considérer la possibilité qu’une Chine florissante économiquement et confiante en elle politiquement – mais qui se sent exclue du système mondial et qui décide de devenir à la fois l’avocat et le leader des Etats démunis dans le monde –  décide d’opposer non seulement une doctrine claire mais aussi un puissant défi géopolitique au monde trilatéral dominant», explique-t-il.

C’est plus ou moins la piste que les Chinois sont en train de suivre. Le ministre Wanquan a carrément dit à la CMSI qu’un ordre mondial équitable était nécessaire.

La menace pour les Etats-Unis est qu’une coalition sino-russo-iranienne puisse, selon les propres mots de Brzezinski, «être un aimant puissant pour les autres Etats mécontents du statu quo».

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Un soldat pendant un exercice impliquant les systèmes de missiles sol-air S-300/SA sur le terrain d’entraînement d’Ashuluk, dans la région  d’Astrakhan (RIA Novosti / Pavel Lisitsyn)

Contrer le bouclier anti-missile des Etats-Unis et de l’OTAN en Eurasie

Washington érige un nouveau Rideau de fer autour de la Chine, de l’Iran, de la Russie et de leurs alliés au moyen de l’infrastructure de missiles des Etats-Unis et de l’OTAN.

L’objectif du Pentagone est de neutraliser toutes les ripostes défensives de la Russie et des autres puissances eurasiennes à une attaque de missiles balistiques US, qui pourrait inclure une première frappe nucléaire. Washington ne veut pas permettre à la Russie ou à d’autres d’être capables d’une seconde frappe ou, en d’autres termes, ne veut pas permettre à la Russie ou à d’autres d’être en mesure de riposter à une attaque par le Pentagone.

En 2011, il a été rapporté que le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine, qui était alors envoyé de Moscou auprès de l’OTAN, se rendrait à Téhéran pour parler du projet de bouclier antimissile de l’OTAN. Divers articles ont été publiés, y compris par le Tehran Times, affirmant que les gouvernements de Russie, d’Iran et de Chine projetaient de créer un bouclier antimissile commun pour contrer les Etats-Unis et l’OTAN. Rogozine, toutefois, a réfuté ces articles. Il a dit que cette défense antimissile était discutée entre le Kremlin et ses alliés militaires dans le cadre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC).

L’idée de coopération dans la défense entre la Chine, l’Iran et la Russie, contre le bouclier antimissile de l’OTAN est restée d’actualité depuis 2011. Dès lors, l’Iran s’est rapproché pour devenir un observateur dans l’OTSC, comme l’Afghanistan et la Serbie. Beijing, Moscou et Téhéran se sont rapprochés aussi en raison de problèmes comme la Syrie, l’Euro-Maïdan et le pivot vers l’Asie du Pentagone. L’appel de Hossein Dehghan à une approche collective par la Chine, l’Inde, l’Iran et la Russie contre le bouclier antimissile et l’expansion de l’OTAN, couplé aux annonces faites à la CMSI sur des pourparlers militaires tripartites entre la Chine, l’Iran et la Russie, vont aussi dans ce sens.

Les systèmes de défense aérienne russes S-300 et S-400 sont en cours de déploiement dans toute l’Eurasie, depuis l’Arménie et la Biélorussie jusqu’au Kamchatka, dans le cadre d’une contre-manœuvre au nouveau Rideau de fer.  Ces systèmes de défense aérienne rendent beaucoup plus difficiles les objectifs de Washington de neutraliser toute possibilité de réaction ou de seconde frappe.

Même les responsables de l’OTAN et le Pentagone, qui se sont référés aux S-300 comme le système SA-20, l’admettent. « Nous l’avons étudié nous sommes formés pour le contrer depuis des années. Nous n’en avons pas peur, mais nous respectons le S-300 pour ce qu’il est: un système de missiles très mobile, précis et mortel », a écrit le colonel de l’US Air Force Clint Hinote pour le Conseil des relations étrangères basé à Washington.

Bien qu’il y ait eu des spéculations sur le fait que la vente des systèmes S-300 à l’Iran serait le point de départ d’un pactole provenant de Téhéran dû aux ventes internationales d’armes, résultat des négociations de Lausanne, et que Moscou cherche à avoir un avantage concurrentiel dans la réouverture du marché iranien, en réalité la situation et les motivations sont très différentes. Même si Téhéran achète différentes quantités de matériel militaire à la Russie et à d’autres sources étrangères, il a une politique d’autosuffisance militaire et fabrique principalement ses propres armes. Toute une série de matériel militaire – allant des chars d’assaut, missiles, avions de combat, détecteurs de radar, fusils et drones, hélicoptères, torpilles, obus de mortier, navires de guerre et sous-marins – est fabriqué à l’intérieur de l’Iran. L’armée iranienne soutient même que leur système de défense aérienne Bavar-373 est plus ou moins l’équivalent du S-300.

La livraison par Moscou du paquet de S-300 à Téhéran est plus qu’une simple affaire commerciale. Elle est destinée à sceller la coopération militaire russo-iranienne et à renforcer la coopération eurasienne contre l’encerclement du bouclier anti-missiles de Washington. C’est un pas de plus dans la création d’un réseau de défense aérienne eurasienne contre la menace que font peser les missiles des Etats-Unis et de l’OTAN sur des pays qui osent ne pas s’agenouiller devant Washington.

Par Mahdi Darius Nazemroaya –  23 avril 2015

Mahdi Darius Nazemroaya est sociologue, un auteur primé et un analyste géopolitique.

Article original : http://rt.com/op-edge/252469-moscow-conference-international-security-nato/

Traduit de l’anglais par Diane Gilliard

URL de cet article : http://arretsurinfo.ch/une-coalition-sino-russo-iranienne-opposee-a-lotan-debute-t-elle-a-moscou/

Pour une contre-révolution européenne

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Pour une contre-révolution européenne
 
L'immigration massive a, au moins, eu cette vertu qu'elle nous mit devant notre propre vide existentiel. Si ces populations allogènes ne s'intégreront jamais à notre civilisation, elles nous obligèrent à nous regarder.
 
Professeur de Lettres
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr

La philosophe Simone Weil, morte en 1943, en rappelant l’impérieux besoin d’enracinement, combattu de toutes leurs armes par tous les pouvoirs qui se sont succédé depuis l’avènement de ce que les historiens appellent la « période contemporaine », considérait comme nécessaire la suppression des partis, perçus comme des factions, des parasites prospérant sur un grand corps vivant. Les organisations politiciennes sont, en effet, des prismes par lesquels la réalité est déviée, déformée, trafiquée, pour servir à des causes qui n’ont rien à voir avec l’intérêt de la communauté. C’est là le résultat néfaste d’une « table rase » révolutionnaire, qui a arraché le peuple à ses racines millénaires, pour le faire entrer, volens nolens, dans la modernité individualiste, utilitariste, et amnésique. Encore au milieu du XIXe siècle, la plupart des Français parlaient encore leur langue régionale, avant d’user du français. Depuis, l’École républicaine, la presse, puis la télévision, enfin le « nomadisme », ont éradiqué les restes d’identités liées aux patries charnelles.

Cependant, le coup mortel fut donné par ce véritable génocide culturel que fut, après la guerre, l’exode rural. La « modernisation » accélérée du pays acheva de transformer la France en canton du monde. Le mondialisme pouvait y pondre ses œufs, sans gêne, comme un coucou. Le gaullisme ne fut qu’un vain sursaut, avant le saut. Les Français, « américanisés » à outrance, se ruèrent sur les gadgets et les mirages du nouvel ordre libéral global. Un nouveau communautarisme, comme le préconise Julien Rochedy, et comme l’excellent dernier numéro de la revue Éléments l’analyse, est sans doute la dernière solution, avant la disparition totale.

L’immigration massive a, au moins, eu cette vertu qu’elle nous mit devant notre propre vide existentiel. Si ces populations allogènes ne s’intégreront jamais à notre civilisation, elles nous obligèrent à nous regarder. Ne soyons pas stupides : le prétendu « Français de souche » n’est plus qu’un singe de ses maîtres anglo-saxons. Comme disaient les marxistes, sa « praxis », nonobstant ses incantations « nationales », le place de plain-pied dans l’univers postmoderne du « dernier homme », mû par des stimuli narcissiques, des simulacres empoisonnés, et des besoins grotesques.

La « contre-révolution » est aussi une révolution. Tenter de sortir du puits est quasi désespéré, mais invoquer les mânes des ancêtres, comme au Tibet on fait tourner les moulins à prière, est vide de sens, si la métamorphose de l’ectoplasme actuel en être de chair et de sang ne s’effectue pas jusque dans les tripes, jusque dans son cœur, jusque dans ses habitudes les plus intimes. Le reste n’est que littérature.

Immigration: Entretien de Alimuddin Usmani avec Petr Mach député européen tchèque

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Immigration: Entretien de Alimuddin Usmani avec Petr Mach député européen tchèque

Alimuddin Usmani
Journaliste indépendant, Genève
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
Alimuddin Usmani : Le nombre de réfugiés en Méditerranée augmente à une vitesse phénoménale. Quelle en est selon-vous la principale raison?

Petr Mach : Les raisons principales sont évidemment les guerres civiles en Libye et en Syrie.

Alimuddin Usmani : Pensez-vous qu'il soit possible de stopper cet afflux de masse?

Petr Mach : Lorsque les guerres civiles et le chaos en Libye et en Syrie prendront fin alors cette vague de réfugiés s'arrêtera.

Alimuddin Usmani : De nombreux réfugiés possèdent un niveau d'instruction faible, ils ne s''intègrent pas facilement au marché du travail et dépendent des aides sociales. Ils préfèrent aller en Suède ou en Allemagne plutôt qu'en République tchèque qui a accueilli seulement 0,2% des réfugiés de l'UE. Comment expliquez-vous que la République tchèque parvienne pour l'instant à dissuader la plupart des demandeurs d'asile?

Petr Mach : Ils reçoivent une aide sociale généreuse en Suède. Certains réfugiés ont déjà de la famille installée sur place et il y a de larges communautés immigrées, notamment musulmanes en Suède. La République tchèque n'offre pas des aides sociales aussi élevées et sa minorité musulmane est quasiment inexistante, c'est pour cela qu'il y a peu de réfugiés qui cherchent à venir en République tchèque.

Alimuddin Usmani : Parmi les mesures annoncées par Bruxelles pour faire face à cet afflux de réfugiés figure un projet pilote qui stipule que 5000 personnes seront accueillies, réparties sur l’ensemble du territoire européen. Les demandes d'asile pour l'année 2014 en République tchèque se sont élevées à 1000 environ, essentiellement de la part de l'Ukraine, du Vietnam ou de la Syrie. La Suède, dont la population est moins élevée que la République tchèque, a recueilli environ 78000 demandes d'asile, surtout des Erythréens et des Syriens. Ne craignez-vous pas que l'UE contraigne la République tchèque à accueillir plus de réfugiés à l'avenir?

Petr Mach : En République tchèque vivent de nombreux ressortissants Ukrainiens, Vietnamiens, Moldaves et Russes. Il n'est pas nécessaire qu'ils demandent l'asile car ils peuvent recevoir un permis de séjour permanent. La République tchèque n'a pas de problème avec ces étrangers. Ils travaillent et leur intégration dans la société se passe bien. La société tchèque ne veut pas en revanche que l'Union européenne lui impose des quotas. Il ne serait également pas juste de réinstaller un réfugié en République tchèque alors qu'il cherchait à s'établir en Allemagne.

Alimuddin Usmani : L'Australie installe ses réfugiés dans des îles du Pacifique ou bien au Cambodge. Le Premier ministre Abott a conseillé l'Europe de suivre son exemple. Qu'en pensez-vous?

Petr Mach : L'Italie possède des camps de réfugiés à Lampedusa et en Sicile. Mais leur capacité d'accueil est insuffisante. L'Italie devrait avoir de la place pour les réfugiés clandestins en attendant qu'un pays membre puisse leur accorder l'asile. Un tel endroit pourrait être situé soit sur le territoire de l'UE, soit sur le territoire d'un pays avec lequel il serait conclu un accord.

Alimuddin Usmani : En 2011 vous avez exprimé votre opposition à l'égard de l'intervention militaire de l'OTAN en Libye. Les réfugiés partent essentiellement de la Libye car l'Etat ne fonctionne pas. Les dirigeants de l'UE étaient majoritairement favorable à cette intervention. Pensez-vous qu'ils s'attendaient à une telle situation?

Petr Mach : J'étais effectivement contre l'attaque en Libye. Il n'est pas possible de renverser un régime puis de laisser le pays s'installer dans le chaos. Je ne comprends pas à quoi s'attendaient des politiciens comme Sarkozy et Obama.

Alimuddin Usmani, le 23 avril 2015

Pourquoi il faut se remettre à Sénèque (et aussi au latin !)

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Pourquoi il faut se remettre à Sénèque (et aussi au latin !)
 
Précepteur de Néron, Sénèque fut bien placé pour savoir que les bons conseils n'ont pas de bons suiveurs.
 
Ecrivain
Ex: http://www.bvoltaire.fr

Il est inepte et socialiste de se remettre au latin sans savoir pourquoi. Le latin, langue de Pétrone, de Virgile et d’une poignée de grands génies politiquement incorrects…

Précepteur de Néron, Sénèque fut bien placé pour savoir que les bons conseils n’ont pas de bons suiveurs. Pourtant, à vingt siècles de là, et dans les temps postmodernes désastreux et désabusés où nous vivons, nous ne pouvons que nous émerveiller de la justesse de ses analyses, comme si Sénèque faisait partie de ces penseurs qui cogitent dans ce que Debord appelait le présent éternel.

Et je lui laisse écrire à Lucilius :

Sur le quidam obsédé par l’argent et par la consommation : « Les riches sont plus malheureux que les mendiants ; car les mendiants ont peu de besoins, tandis que les riches en ont beaucoup. »

Sur l’obsession des comiques et de la dérision, si sensible depuis les années Coluche : « Certains maîtres achètent de jeunes esclaves effrontés et aiguisent leur impudence, afin de leur faire proférer bien à propos des paroles injurieuses que nous n’appelons pas insultes, mais bons mots. »

Sur la dépression, ou ce mal de vivre mis à la mode par les romantiques, Sénèque écrit ces lignes : « De là cet ennui, ce mécontentement de soi, ce va-et-vient d’une âme qui ne se fixe nulle part, cette résignation triste et maussade à l’inaction…, cette oisiveté mécontente. »

Sur le tourisme de masse et les croisières, Sénèque remarque : « On entreprend des voyages sans but ; on parcourt les rivages ; un jour sur mer, le lendemain, partout on manifeste la même instabilité, le même dégoût du présent. »

Extraordinaire, aussi, cette allusion au délire immobilier qui a détruit la terre : « Nous entreprendrons alors de construire des maisons, d’en démolir d’autres, de reculer les rives de la mer, d’amener l’eau malgré les difficultés du terrain… »

Une société comme la nôtre ne manque pas d’esquinter les gens, de les réduire à un état légumineux. Sénèque le sait, à son époque de pain et de jeux, de cirque et de sang : « Curius Dentatus disait qu’il aimerait mieux être mort que vivre mort » (Curius Dentatus aiebat malle esse se mortuum quam uiuere).

L’obsession du « people », amplifiée par Internet et ses milliers de portails imbéciles (parfois un million de commentaires par clip de Lady Gaga), est aussi décrite par le penseur stoïcien : « De la curiosité provient un vice affreux : celui d’écouter tout ce qui se raconte, de s’enquérir indiscrètement des petites nouvelles, tant intimes que publiques, et d’être toujours plein d’histoires (auscultatio et publicorum secretorumque inquisitio).

Je terminerai par l’obsession humanitaire de nos temps étiolés, dont Chesterton disait qu’ils étaient marqués par les idées chrétiennes devenues folles, voire idiotes : « C’est une torture sans fin que de se laisser tourmenter des maux d’autrui » (nam alienis malis torqueri aeterna miseria est).

Fort heureusement, on peut se remettre aux classiques grecs et romains grâce à remacle.org.

La “communauté internationale”, c’est quoi ce machin?

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La “communauté internationale”, c’est quoi ce machin?

Auteur : Philippe Duval
Ex: http://zejournal.mobi

Employé à tort et à travers par les dirigeants et les médias lors de conflits ou de catastrophes, le terme « communauté internationale » n’est bien souvent qu’une coquille vide sur laquelle les Etats s’appuient pour justifier leurs actions.

François Hollande « continue de regretter » que la communauté internationale ne soit pas intervenue militairement en Syrie… La communauté internationale devait « prendre ses responsabilités » en Libye…  Hollande et Obama ont souhaité  «une mobilisation accrue de la communauté internationale» pour lutter contre Ebola. Hollande demande à la communauté internationale d’agir en Centrafrique…  A Tunis, François Hollande appelle la communauté internationale à « unir ses forces » contre le terrorisme…  La France assure le Niger de sa solidarité et appelle la communauté internationale à poursuivre sa mobilisation dans la lutte contre Boko Haram. « Communauté internationale », Hollande fait un usage immodéré de cette locution qui culmine au sommet du hit-parade diplomatique en ce début de siècle et qui est reprise à tout bout de champ par le choeur médiatique. Sarkozy l’avait abondamment utilisée pour justifier ses interventions en Libye et en Côte d’Ivoire, Chirac, lui, en faisait un usage plus circonspect, tout comme Mitterrand.

Mais qu’est-ce que ça veut dire?

On imagine un sketch de Coluche sur le sujet. « Communauté », on voit ce que c’est, un groupe de personnes jouissant d’un patrimoine commun. Elle peut être d’agglomération, nationale, européenne, ou même mondiale, c’est à dire avec des frontières définies, la France, l’Europe, le monde. « International », ça définit les interactions entre plusieurs nations, mais lesquelles? Quand on accole les deux mots, on obtient donc une communauté dont les frontières ne sont pas précisées. On peut alors imaginer qu’elles sont infinies.  C’est là que naît la supercherie. Le concept peut alors flotter au dessus de nos têtes comme un ectoplasme, un gentil monstre destiné à effrayer les mauvais gouvernants. Mais qui a décidé qu’ils n’étaient pas bons? La « communauté internationale »! Ah bon!

La définition de Chomsky

Pour y voir plus clair, appelons au secours le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky. Il n’y va pas par quatre chemins: «Ce qu’on appelle la communauté internationale aux Etats-Unis, c’est le gouvernement américain et tous ceux qui sont d’accord avec sa politique. » Et «l’Occident, c’est les Etats-Unis et tous les pays suiveurs», ajoute t-il.  « Dès que vous lisez quelque chose d’anonyme, écrivait-il en 2010, il faut se méfier. Si vous lisez dans la presse que l’Iran défie la communauté internationale, demandez-vous qui est la communauté internationale ? L’Inde est opposée aux sanctions. Le Brésil est opposé aux sanctions. Le Mouvement des pays Non-Alignés est opposé aux sanctions et l’a toujours été depuis des années. Alors qui est la communauté internationale ? »

Si on suit Chomsky, cette communauté n’a donc rien d’internationale. Elle désigne le plus souvent de façon approximative des états membres de l’ONU, qui siègent en permanence au Conseil de sécurité. Les Etats-Unis, bien sûr, mais aussi la France et la Grande-Bretagne. Quand la Chine ou la Russie s’opposent à eux, on parle alors de « division de la communauté internationale. » Dans le cas de l’intervention en Libye en 2011, ce sont Sarkozy et Cameron qui ont joué le rôle leader. En Côte d’Ivoire, en 2011, c’est la France, ex-puissance coloniale toujours  régnante dans son ex pré-carré de l’Afrique de l’Ouest, qui a agi seule, au nom de la communauté internationale; pour chasser Gbagbo.

Comment ça marche?

Pour être totalement  légitime, la « communauté internationale » a besoin de l’aval des Nations-Unies. Une formalité puisque ce sont les membres permanents qui y font la pluie et le beau temps. Elle peut actionner, si nécessaire, la Cour Pénale Internationale, son bras judiciaire, tellement international que la moitié de l’humanité (Chine, Inde, Russie, etc…) n’y adhère pas. Elle peut aussi invoquer les droits de l’homme et ses défenseurs autoproclamés. Quand toutes ces conditions sont réunies, le bon peuple n’a plus qu’à applaudir et le rouleau compresseur médiatique n’a plus qu’à se mettre en marche et se prosterner devant ladite « communauté internationale. »

Un exemple concret

Prenons la Côte d’Ivoire (il y en a d’autres). Un président, Laurent Gbagbo, élu par surprise en 2000, au grand dam de Jacques Chirac. Une rébellion, venue du Burkina-Faso en 2002. Comme par hasard! Le président de ce pays, Blaise Compaoré, est le gendarme de la France dans ce coin d’Afrique. On découvre alors des escadrons de la mort chez Gbagbo (dont on n’entend plus parler aujourd’hui). Chirac envoie l’armée française pour séparer les belligérants, attendant que le président ivoirien tombe comme un fruit mûr. Mais il résiste. Arrive alors Sarkozy et l’élection présidentielle de 2010. Gbagbo se proclame vainqueur mais la « communauté internationale » décide que Ouattara a gagné. Elle publie un résultat global, sans donner aucun détail (on attend toujours un décompte précis). Le battu demande un recomptage des voix qui ne lui est pas accordé. S’ensuit une crise post électorale qui fait au moins 3000 morts, dont la moitié est attribuée au camp de Ouattara. Seuls les partisans de Gbagbo sont jugés aujourd’hui. Qu’en disent la communauté et la justice internationales?


- Source : Philippe Duval

Vanity, Pretentiousness, & Snobbery

 

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Greg Johnson & Hugh MacDonald
Vanity, Pretentiousness, & Snobbery

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Greg Johnson has a conversation with Canadian filmmaker Hugh MacDonald about the concepts vanity, pretentiousness, and snobbery. Topics include:

  • Good and bad senses of vanity
  • Good and bad senses of pretentiousness
  • The concept of taste
  • Good and bad senses of snobbery
  • Elitism
  • Bad vanity, pretentiousness, and snobbery all have aspects of failure and falsehood
  • Narcissism
  • Rousseau on vanity (amour propre) vs. self-love (amour de soi-meme)
  • Vanity and honor
  • Caring about the opinions of others
  • Vanity and civilization

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Kriege der Gegenwart: Merkmale, Ursachen und Auswirkungen

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Kriege der Gegenwart: Merkmale, Ursachen und Auswirkungen
 
 
Ex: http://www.strategische-studien.com

Zum gegenwärtigen Zeitpunkt wird eine ganze Reihe von Kriegen geführt. In Libyen tobt ein Bürger- und Stammeskrieg. Gleichzeitig bekriegen sich im Namen des Islam Anhänger des Islamischen Staates und Islamisten und diese wiederum kämpfen gegen eine säkulare Regierung, die die Vertretung von Libyen in der Welt beansprucht. Libyen ist nach der Beseitigung des Gaddafi-Regimes entlang den ethnischen und Stammesgrenzen zerfallen und gilt heute als ein nichtexistenter Staat.

Ähnliche Verhältnisse herrschen in Syrien. Dort führen die letzten Reste des Assad-Regimes mit iranischer Unterstützung und den Söldnern der libanesischen Hisbollah einen beinahe aussichtslosen Abwehrkampf gegen verschiedene aufständische Gruppierungen, so auch hier gegen die Kampfgruppen des Islamischen Staates, die bereits heute rund ein Drittel Syriens kontrollieren, und gegen Al-Kaida-hörige Kämpfer der Al-Nusrah-Front. Vermutlich sind die Tage des Assad-Regimes gezählt, das sich am Ende auf die Alawiten-Gebiete wird zurückziehen müssen. Die eigentlichen Verlierer werden die syrischen Christen sein, die bereits heute das Land fluchtartig verlassen. Der Schrecken ohne Ende wird in einem pulverisierten Staat bestehen.

Der Irak gilt bereits heute als in drei Teilen zerfallen. Der Süden wird durch die schiitische Regierung in Bagdad dank der Unterstützung durch den Iran und die schiitischen Milizen kontrolliert. Der Nordosten steht unter der Herrschaft der kurdischen Peschmerga und der Westen ist durch den Islamischen Staat besetzt. Die USA versuchen mit einer sehr heterogenen Allianz durch Bombardierungen aus der Luft das Einflussgebiet des Islamischen Staates zurückzudämmen. Trotz des Erfolges der irakischen Bodentruppen und der amerikanischen Luftoperationen bei der Rückeroberung der sunnitischen Stadt Tikrit ist der Islamische Staat noch lange nicht besiegt.

Das Chaos in Jemen weist eine noch grössere Dimension des Zerfalls auf. Während im Süden Separatisten sich von der Regierung Mansur Hadi loslösen möchten, kämpfen Al-Kaida-Kampfgruppen im Hadramaut gegen Regierungssoldaten, im Norden hat sich der ehemalige Machthaber Jemens, Ali Saleh, mit den schiitischen Huthi-Milizen verbündet und will mit iranischer Hilfe die Macht zurückerobern. Die Herrscher Saudi-Arabiens, die als sunnitische Schutzherren der heiligen Städte die ketzerischen Schiiten verabscheuen, intervenieren in diesem Krieg, in dem sie die Stellungen der Huthi bombardieren. Jemen besteht als Staat nicht mehr.

Nach dem fast vollständigen Abzug der Truppenkontingente der USA und der NATO kämpfen die Taliban gegen die Armee der Kabuler Regierung um die Kontrolle des Südens und des Ostens des Landes und damit um die Herrschaft über die Hauptstadt Kabul. Neuerdings sind auch Elemente des Islamischen Staates im Land aktiv. Nach wie vor werden die Taliban durch den pakistanischen Geheimdienst Inter-Service Intelligence gefördert. Weitere Gruppen, die aktiv sind, sind Kampfgruppen aus Usbekistan. Insbesondere in Kabul gehören Selbstmordanschläge zur Normalität. Der Krieg wird von der Herrschaft der Organisierten Kriminalität Afghanistans überlagert, die den Drogenanbau und -handel im Land kontrolliert und ihre Milliardeneinnahmen in Dubai waschen lässt.

Im benachbarten Pakistan führen die pakistanischen Taliban TTP (Tehrik-i-Taliban Pakistan) einen mörderischen Krieg gegen die Regierung in Islamabad und die pakistanische Armee. Diese wiederum wütet mit Strafexpeditionen in den paschtunischen Stammesgebieten.

In Nigeria haben die Islamisten der Boko Haram einen blutigen Krieg im Norden des Landes gegen die Zentralregierung und gegen die Zivilgesellschaft entfesselt. Morde, Entführungen und Vergewaltigungen junger Frauen und ihre Zwangsverheiratung sind an der Tagesordnung. Eine Koalition der Nachbarstaaten unterstützt Nigeria im Kampf gegen Boko Haram mit Streitkräften.

In Somalia versucht nach wie vor die mit dem Islamischen Staat liierte Shabab-Miliz die Macht an sich zu reissen. Da die Regierung in Mogadishu insbesondere durch Kenia unterstützt wird, ermorden die Shabab-Milizen im nördlichen Kenia vor allem Christen.

In der Ostukraine versuchen sogenannte Separatisten mit russischer Unterstützung zusätzliche Gebiete in den Provinzen Luhansk und Donezk zu erobern. Ausgerüstet mit modernsten russischen Waffen und beraten durch russische Offiziere sind sie der jahrelang durch Kiew vernachlässigten Armee überlegen. Eine Eroberung der strategisch wichtigen Hafenstadt Mariupol könnte sehr bald Realität werden.

Und schliesslich zeichnet sich ein Showdown im südchinesischen Meer zwischen China und den Anrainerstaaten Vietnam, den Philippinen, Indonesien und Malaysia ab. Dank der jahrelang erfolgten Aufrüstung ihrer Seestreitkräfte mit Unterseebooten und Überwasserkriegsschiffen versucht China nicht nur diese Anrainerstaaten in die Knie zu zwingen, sondern auch die Seemacht USA aus dem westlichen Pazifik zu verdrängen und damit in diesem Raum eine Hegemonialstellung zu erlangen.

Diese verschiedenen Kriege bieten ein heterogenes Bild. Während in der Ukraine Wladimir Putin durch eine Kombination von Guerillaaktionen, terroristischen Anschlägen, Propaganda über Twitter und konventioneller Kriegführung einen hybriden Krieg einsetzt, kämpft der Islamische Staat mit den Mitteln des Terrorismus und konventionell ausgerüsteten Kampfverbänden. Zur gleichen Zeit versuchen die USA und ihre Alliierten durch einen immer intensiveren Luftkrieg den Islamischen Staat zu bezwingen. Saudi-Arabien führt einen erbarmungslosen Luftkrieg gegen die Huthi-Streitkräfte im Jemen, der sehr bald zum Genozid an der jemenitischen Bevölkerung eskalieren könnte. China schüchtert seine Nachbarn durch die Demonstration seiner Seestreitkräfte und den Bau von Festungen im Südchinesischen Meer ein. Diese Vielfalt an Kriegsarten und Formen der Kriegführung entspricht der Komplexität der strategischen Lage der Gegenwart.

Wo liegen die Ursachen für diese durch Kriege bestimmte Weltlage? Die Antwort ist einfach zu finden. Seit dem überdehnten Einsatz ihrer Streitkräfte in den Kriegen im Irak und in Afghanistan und der Finanzkrise von 2008 nimmt der machtpolitische Einfluss des Hegemons USA in der Welt schrittweise ab. Dazu kommen noch Sparmassnahmen bei den US-Streitkräften, die diese laufend schwächen, und die verfehlte Geostrategie der Obama-Administration. Nicht nur hat sich Präsident Obama als unfähig erwiesen, die Machtpolitik der USA für die Bewältigung von Krisen und Konflikten gezielt einzusetzen, durch seine schwache Verhandlungsführung mit der Islamischen Republik Iran hat er erreicht, dass sich bewährte Alliierte der USA im Mittleren Osten, wie Saudi-Arabien und Israel, immer mehr von Washington abwenden. Gleichzeitig hat er die Bewältigung von ernsten Krisen wie jene in der Ostukraine an machtlose Alliierte wie Deutschland delegiert. Anstatt mit dem Despoten Putin auf Augenhöhe und mit Drohungen zu verhandeln, hat er dem abgerüsteten Deutschland das Verhandlungsfeld überlassen. Aber auch in Südostasien handelt Obama kraftlos und ohne Wirkung. Anstatt China mit einer machtvollen Kanonenbootpolitik die Stirn zu bieten, versucht er mit Worten die chinesische Aggression schön zu reden.

In Europa wird das zögerliche Vorgehen der USA noch durch die während Jahrzehnten betriebene Abrüstung wichtiger NATO-Staaten wie Deutschland verschlimmert. Die NATO ist zu einem zahnlosen Papiertiger verkommen, der vermutlich in einer ernsthaften Auseinandersetzung Putin nicht mehr die Stirn bieten könnte, ausser die USA würden in einer solchen Lage ihre in Deutschland noch stationierten Nuklearwaffen gegenüber der russischen Aggression in die Waagschale werfen. In Anbetracht der inexistenten Machtpolitik Obamas muss ein solcher Schritt allerdings bereits heute hinterfragt werden.

Während die Machtlosigkeit der USA immer mehr zunimmt, wird die Achse China-Russland immer stärker. Sehr bald könnte diese Achse zum entscheidenden Akteur in Eurasien werden.

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mardi, 05 mai 2015

Insécurité, islamisme : du déni de réalité à l’orchestration de la peur, la nouvelle stratégie de l'oligarchie

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Insécurité, islamisme: du déni de réalité à l’orchestration de la peur, la nouvelle stratégie de l'oligarchie

par Michel Geoffroy

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'utilisation de l'insécurité et de la peur par l'oligarchie pour consolider son pouvoir... Une analyse qui recoupe celle d'Eric Werner dans son essai L'avant-guerre civile récemment réédité chez Xénia.

La novlangue au service du déni d’insécurité

Face à l’augmentation de la délinquance, conséquence de l’idéologie laxiste qu’elle a mise en œuvre, l’oligarchie a d’abord inventé dans les années 1980 le fameux sentiment d’insécurité, une sorte de phobie d’extrême droite qui faisait, selon elle, voir la réalité sous un jour trop sombre. Elle a aussi inventé le concept d’incivilités qui permettait de banaliser la progression des délits, notamment ceux imputables aux jeunes issus de l’immigration.

On nous a ainsi expliqué, par exemple, qu’il était traditionnel de brûler des voitures à la Saint-Sylvestre. Car chaque fait divers se trouvait dépeint sous des couleurs les plus lénifiantes possibles : on nous présentait les délits voire les crimes comme incompréhensibles car intervenant toujours jusque-là dans des quartiers populaires mais tranquilles ou sans histoire (*). On ne comprenait donc pas le coup de folie qui avait pu saisir les auteurs de ces actes : sans doute parce qu’un banal vol de sac à main, une drague ou une bagarre par balles avait mal tourné. Bref, ce n’était pas vraiment la faute de ces individus bien connus des services de police, mais plutôt le fait de victimes de la malchance, du chômage et de la discrimination.

La novlangue au service du déni d’islamisme

L’apparition de délits commis par des personnes se réclamant de l’islam a subi le même traitement politico-médiatique. On a ainsi assisté à la négation systématique du caractère islamiste de ces agissements, comme par exemple lors des attaques commises en France à la Noël 2014.

L’oligarchie a donc mis l’accent sur le caractère isolé de ces loups solitaires, victimes d’une autoradicalisation pathologique. Même si ensuite on découvrait que leurs proches faisaient l’objet de poursuites ou que des filières avaient été démantelées !

Ou bien on les présentait comme des individus au comportement incompréhensible ou incohérent, comme par exemple dans le cas du profanateur du cimetière de Castres. Ou bien encore des individus dérangés, ce qui permettait d’ôter toute signification autre que médicale à leurs actes. On a même été jusqu’à nous présenter l’auteur musulman d’un attentat à l’arme automatique en Belgique comme un amateur d’armes !

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Pas d’amalgame

Dans le souci de ne pas faire d’amalgame avec l’islam on a aussi beaucoup insisté sur le fait que ces criminels n’étaient pas de vrais bons musulmans, ou bien des convertis de fraîche date, donc connaissant mal leur nouvelle religion. On nous a dit aussi que finalement les victimes étaient… les musulmans eux-mêmes dont l’image risquait de pâtir de ces agissements.

Ce type d’argumentaire est largement répandu en Europe. On se souvient, par exemple, de ce que déclarait le premier ministre anglais à la suite de l’assassinat horrible d’un militaire décapité en pleine rue : « Ce n’était pas seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays. Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable » (**).

Le même discours a été entendu en France.

Le déni de la cathophobie

On a aussi systématiquement nié le caractère antichrétien de certains délits ou agressions.

Ainsi, pour nos médias les églises ou les cimetières chrétiens ne sont jamais profanés, à la différence des sépultures juives ou musulmanes. Ils sont seulement dégradés ou à la rigueur vandalisés.

Pour la même raison on n’a mis l’accent que sur les actes antimusulmans ou antijuifs : une façon de dénier toute réalité aux actes antichrétiens et à l’existence d’un racisme antifrançais ou antiblanc que, curieusement, la justice n’arrive jamais à identifier.

Enfin, les médias nous ont beaucoup parlé du fait religieux en général (cf. notamment la dernière enquête sur le fait religieux dans l’entreprise) : une manière de cacher la progression des revendications musulmanes.

Bref, l’oligarchie a mobilisé la novlangue et tout le puissant appareil médiatique au service du déni de réalité.

Une nouvelle stratégie

Cette stratégie a cependant fait long feu en 2015.

Certes, l’oligarchie reste attachée à la ligne pas d’amalgame, dans le souci de ne pas se couper de l’électorat musulman d’ici 2017. Les différents plans contre le racisme et l’islamophobie remplissent la même fonction séductrice.

Mais il n’empêche que la réalité est plus forte que la novlangue. La progression de la délinquance ne peut plus être cachée par les services de police et de gendarmerie, pas plus que celle de la violence islamiste.

L’oligarchie a donc progressivement décidé de changer de stratégie en 2015 : de passer du déni de réalité à l’orchestration de la peur. Pour plusieurs raisons.

Le déni n’est plus crédible

D’abord parce que la situation lui échappe de plus en plus.

Derrière les annonces périodiques relatives aux coups de filets, aux attentats miraculeusement déjoués, censés démontrer l’efficience de nos forces de l’ordre, ou relatives à l’inflexion prétendue des statistiques de délinquance, l’actualité migratoire ou criminelle, en France ou à l’étranger, rend de moins en moins crédible la stratégie du déni. Et l’EI se charge de son côté de la démentir.

Mais surtout l’oligarchie a compris qu’elle avait tout à gagner à orchestrer la peur.

Opération Je suis Charlie

L’opération Charlie Hebdo autour des attentats de janvier 2015 marque le coup d’envoi de la nouvelle stratégie du pouvoir.

Car du jour au lendemain on ne nous parle plus de loups solitaires ou d’actes incompréhensibles : désormais on ne nous parle plus que de filières djihadistes, d’attentats terroristes commandités de l’étranger, de caches d’armes et de complices. La langue officielle et médiatique se délie comme par enchantement. Et les incendiaires d’hier revêtent la tenue des pompiers.

Dans un premier temps l’opération Charlie Hebdo tente de rejouer la séquence du président de la République chef de guerre et de l’union nationale contre le terrorisme : ce sera la marche républicaine censée remettre en selle un pouvoir à l’impopularité abyssale et destinée aussi à créer un nouveau cordon sanitaire contre la progression du Front national, pour le plus grand profit de l’UMPS.

Cette tentative a cependant échoué : l’image de marque du gouvernement socialiste retombe aujourd’hui progressivement à son niveau d’avant le 11 janvier. Et le Front national est devenu en nombre de voix le premier parti de France lors des élections départementales.

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De nouveaux leviers d’action

Le déni de réalité avait l’inconvénient de priver l’oligarchie de prétextes : s’il n’y a pas de péril sécuritaire ou islamiste, il n’y a pas de raison d’agir contre. Reconnaître, au contraire, la réalité permet de réclamer de nouveaux moyens d’action.

Le prétexte de la lutte contre le terrorisme permet ainsi de faire passer la loi sur le renseignement qui a pour objectif réel de censurer Internet et de mettre en place une surveillance généralisée de la population. Comme partout ailleurs en Occident. Par ce biais, les dispositifs liberticides de surveillance mondiale des communications dénoncés par les lanceurs d’alerte américains se trouvent aussi légitimés. Coup double pour l’oligarchie !

Bien entendu, comme l’a indiqué ingénument le ministre de l’Intérieur lors du débat sur la loi sur le renseignement, cette surveillance portera sur la détection des discours de haine, également imputés aux milieux identitaires, par exemple.

La liberté de censurer désormais reconnue

L’effet « Je suis Charlie » a permis, en faisant croire que les islamistes visaient la liberté d’expression, de renforcer la chape du politiquement correct antiraciste et contre l’islamophobie en France.

La prétendue liberté d’expression sert à promouvoir la liberté de censurer en toute bonne conscience puisqu’il s’agit de garantir le vivre ensemble ou les valeurs de la République – et, par exemple dans le cadre du nouveau plan de lutte contre le racisme, de remettre en cause ouvertement les protections offertes par la loi sur la liberté de la presse de 1881.

Vive la peur !

L’oligarchie a finalement très bien compris le caractère contre-productif de la stratégie du déni de réalité. Elle sait maintenant que plus les citoyens ont peur pour leur sécurité, leur emploi ou leurs économies, moins ils peuvent se mobiliser sur d’autres causes, a fortiori s’agissant des autochtones vieillissants. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui que la communauté asiatique, identitaire et dynamique, qui manifeste contre l’insécurité en France ! Les vieux Européens n’osent rien dire.

Et il suffit de regarder les télévisions pour se rendre compte que l’on programme consciemment partout la mise en scène de la peur et de la violence : aux actualités sanglantes s’ajoutent les séries policières, les histoires de juges, de femmes-flics ou de femmes harcelées, les affaires criminelles, sans oublier les émissions édifiantes montrant nos forces de l’ordre en pleine action contre la délinquance. Sans parler des militaires qui patrouillent désormais dans les rues.

La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs.

Rien de tel pour mâter le populisme en Europe et consolider le Système !

Michel Geoffroy (Polémia, 27 avril 2015)

Notes :

(*)     Ex. : « Sid Ahmed Ghlam, étudiant sans histoires et terroriste amateur », Le Monde du 24 avril 2015.
(**)   LeMonde.fr du 23 mai 2013.

Sylvain Tesson fait la promotion de son livre "Berezina"

Sylvain Tesson fait la promotion de son livre "Berezina", aux éditions Guérin.

7 février 2015
Laurent Ruquier avec Léa Salamé & Aymeric Caron
France 2
#ONPC

Toutes les informations sur les invités et leur actualité
http://www.france2.fr/emissions/on-n-...

La Turchia presidia il mar di Levante e costruisce una portaerei

A distanza di quarant’anni l’isola di Cipro rimane spezzata tra due mondi, quello greco del sud e quello turco del nord. Tra le due repubbliche (la prima riconosciuta dalla comunità internazionale, la seconda solo da Ankara) corre una zona cuscinetto lunga 180 chilometri che separa il territorio. Una separazione che non può colmare o risolvere decenni d’odio, diffidenza e rancori.

A Cipro tutto rimane sospeso. In una tregua precaria. Ciclicamente le due parti annunciano negoziati e incontri, ma regolarmente tutto finisce in baruffa e l’ingarbugliata situazione isolana resta ancor più intricata. A peggiorare, se possibile, vi è poi, da qualche anno, la questione degli immensi giacimenti offshore — subito dai greci ribattezzati Afrodite, mentre gli israeliani hanno preferito nomi più crudi come Leviathan e Karish (squalo)… — scoperti nel mar di Levante, tra l’isola e la costa asiatica. Una partita complicata quanto strategica che vede coinvolti più attori: Israele, l’Egitto, il Libano, la Siria, i palestinesi di Gaza e le due entità cipriote.

Lo scorso autunno Erdogan — grande protettore dei ciprioti del Nord — ha spedito una propria nave di ricerca davanti alle coste settentrionali dell’isola. Immediata la reazione di Atene — custode, ormai scalcinata ma attenta, dei diritti della repubblica ufficiale — che ha immediatamente protestato in tutte le sedi europee. Indifferente ai turbamenti ellenici, il governo neo ottomano di Ankara ha rilanciato inviando nelle acque contestate le proprie navi da guerra per un’esercitazione militare che ha sfiorato a più riprese la nave di perforazione italiana Saipem 10000.

Alcun risultato è sortito neppure dalla risoluzione di condanna dell’Unione Europea (effetto Mogherini?) dello scorso 13 novembre: la Turchia ha annunciato che proseguirà le sue ricerche e ha rivendicato per se e il satellite cipriota un ampliamento deciso delle reciproche zone economiche marine.

A confermare ulteriormente le ambizioni marittime di Ankara (e le mire energetiche), il consiglio di sicurezza nazionale turco ha deciso di trasformare radicalmente il progetto della nave anfibia in costruzione nei cantieri Sedef: l’unità diverrà una vera e propria portaerei (sviluppando il concetto dell’ammiraglia spagnola Juan Carlos, nella foto) e verrà equipaggiata per imbarcare velivoli F35b. La consegna è prevista per il 2019. Il mar di Levante si fa burrascoso.

Les « avancées » idéologiques masquent les lâchetés politiques

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Les « avancées » idéologiques masquent les lâchetés politiques
 
La barbarie qui nous menace est intérieure. Elle est le fruit d’un recul effroyable de l’intelligence.
 
Homme politique
Ancien député UMP, Président du Rassemblement pour la France
Ex: http://www.bvoltaire.fr 

Le but essentiel des politiciens étant de prolonger leur carrière en se faisant réélire, les règles du métier pour celui qui détenait un pouvoir exécutif à quelque niveau que ce fût était de formuler des projets ou plus modestement de satisfaire les revendications de la clientèle électorale. Dans un pays qui détient un record de dépense publique et qui voit monter le chômage, dont les gouvernants n’ont pas eu le courage de procéder aux réformes indispensables et se contentent d’attendre la croissance du contexte international, l’État, contraint de diminuer ses déficits pour contenir sa dette, n’a plus de marge de manœuvre. L’État régalien chargé en tout premier lieu de sauvegarder l’indépendance nationale, l’intégrité du territoire et la protection de ses habitants en est réduit à lésiner sur le budget de la Défense alors même que celle-ci redevient la priorité. L’État-nounou doit lui aussi mesurer sa générosité en restreignant ses dotations aux collectivités territoriales. Celles-ci, à leur tour, doivent renoncer aux projets et au socialisme structurel de notre pays, à sa dépense publique asphyxiante. Pour fournir les moyens de ce « mal français », une fiscalité excessive contribue à ruiner l’économie, à décourager l’initiative et finit par se tuer elle-même. Nous sommes obligés de renoncer à ces mauvaises pratiques, mais sans avoir les moyens de leur en substituer de bonnes.

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Alors, on meuble le vide. Les « avancées » sociétales dont le mariage unisexe demeure l’exemple le plus frappant, qui aura occupé le devant de scène alors que le pays avait besoin d’un choc économique, ne coûtent rien à l’État. Elles ne pénalisent que la nation. La restriction de la politique familiale, qui génère des économies, consiste à sacrifier l’avenir au présent. On en est à présenter le vieillissement comme le gisement principal d’emplois à venir ! Les groupes de pression de la culture de mort, au premier rang desquels on perçoit toujours de façon paradoxale les prétendus écologistes, voient leurs attentes progressivement satisfaites, en matière d’avortement ou d’euthanasie.

Mais l’idéologie « progressiste » se double, comme toujours, d’une attitude répressive. Il ne s’agit pas, bien sûr, de sévir contre le crime. Les prisons coûtent trop cher. On justifiera l’absence de construction et la limitation des séjours en raison de l’inefficacité, voire de la nocivité du système, en omettant de rappeler combien le budget de la justice est scandaleusement insuffisant en France. Non, il s’agit de culpabiliser l’immense majorité de ceux dont le comportement normal et légal est brusquement épié, interdit, sanctionné, taxé. Le criminel en prison coûte. Le Français moyen qui se découvre tardivement déviant est rançonné : il rapporte ! Le fumeur, l’internaute, le militant du mariage traditionnel, le défenseur de l’identité nationale, et demain le diéseliste peut-être, avaient le tort de se croire dans un pays libre et chez eux. La loi, d’une manière quelque peu rétroactive, les a rendus coupables. Ils seront tenus de modifier leurs comportements dans un étonnant chassé-croisé avec d’autres. Français, vous êtes coupables, coupables de ne pas accueillir les étrangers avec générosité, coupables de racisme et d’antisémitisme, coupables de propos discriminants qu’il faudra réprimer avec sévérité. On formera les jeunes esprits en les arrachant à leurs déterminismes, c’est-à-dire à leur héritage et à leurs traditions. On leur apprendra davantage l’origine de l’islam plutôt que celle du christianisme afin d’extirper toute velléité identitaire et de rejeter toute discrimination, sinon positive. On veillera davantage à la taille des jupes qu’à entretenir l’esprit critique par une éducation nourrie aux racines grecques et latines. On dotera les associations de moyens encore plus importants pour leur permettre de poursuivre les délits de parole ou la remise en cause de l’histoire convenue. La liberté a, certes, ses inconvénients, mais le pire de tous est sa disparition.

La barbarie qui nous menace est intérieure. Elle est le fruit d’un recul effroyable de l’intelligence, et plus encore du courage de l’oligarchie qui occupe le pouvoir dans notre malheureux pays.

 

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BERNARD MARIS, « HOUELLEBECQ ÉCONOMISTE »

BERNARD MARIS, « HOUELLEBECQ ÉCONOMISTE »
 
Une satire acide de nos modes de vie

Pierre Le Vigan
Ex: http://metamag.fr

bmheco782081296077.jpgCe qu’a montré magistralement l’économiste et moraliste Bernard Maris dans son dernier livre, paru au même moment que son assassinat (on pense au roman Plateforme), c’est que le cœur des livres de Houellebecq c’est une protestation passionnée, vitale contre la domination de l’économie sur nos vies. 
La science économique libérale, c’est-à-dire la théorie classique est fausse. « Bien entendu,les hommes ne sont ni rationnels ni calculateurs, écrit Bernard Maris. C’est pourquoi ils sont surprenants, avec leurs passions, leurs peurs, leurs joies, leurs doutes, leurs naïfs désirs, leurs frustrations, et beaucoup de choses comme le mal au dos. » Mais Houellebecq ne se contente pas de critiquer la « science » économique, sa prétention, sa vacuité. Il voit la nocivité de la domination des préoccupations économiques. C’est ce que Viviane Forrester appelait « l’horreur économique ».

Le bilan du libéralisme c’est la lutte de tous contre tous, c’est l’exacerbation des besoins. C’est le développement de l’individualisme, véritable tumeur maladive. «La conséquence logique de l’individualisme c’est le meurtre et le malheur » indique Houellebecq. L’homme est rabaissé et soumis à la logique des désirs, avec comme seul idéal de « se goinfrer comme des enfants ». C’est l’homme infantilisé et l’homme malheureux car la loi tendancielle de baisse du taux de désir (en fait, le corollaire anthropologique de la baisse tendancielle du taux de profit) oblige à en mettre sans cesse de nouveaux sur le marché, toujours plus débiles, soumis à une obsolescence toujours plus rapide. On voit que toutes les leçons de Michel Clouscard sont comprises et reformulées. Le monde est devenu le résidu de la production d’argent. « Le libéralisme redessinait la géographie du monde en fonction des attentes de la clientèle ». Contrairement à l’extrême gauche qui critique le capitalisme sans mettre en cause l’individualisme absolu et libertaire, Houellebecq va à la racine : le règne du moi-je, le règne du « tout à l’ego », Ainsi « nous avançons vers le désastre, guidé par une image fausse du monde […].  Cela fait cinq siècles que l’idée du moi occupe le terrain ; il est temps de bifurquer ». Sur quoi est fondée l’économie ? Sur l’organisation de la rareté. S’il y a abondance il n’y a plus d’économie (justement, Marx voyait le communisme comme surmontant la rareté de l’accès aux biens essentiels). C’est pourquoi l’économie libérale est l’organisation de la frustration. En période d’abondance et notamment d’abondance de travail la domination de l’économie et des puissances d’argent ne disparaît pas mais elle s’affaiblit. C’est ce que remarque Houellebecq, dans la lignée de George Orwell : « En période de plein emploi, il y a une vraie dignité des classes prolétariennes. […] » Elles « vivent de leur travail, et n’ont jamais eu à tendre la main. » C’est évidemment pour cela que le capitalisme ne veut pas se donner pour objectif le plein emploi et pousse à la précarité, à l’immigration, à la flexibilité du travail, à un droit du travail réduit à des cendres. 


Le capitalisme pousse ainsi à l’homogénéisation du producteur-consommateur, à l’exception de différences illusoires qui constituent des niches de marché. Lucide sur le diagnostic, Michel Houellebecq n’y va pas par quatre chemins dans ses conclusions : « Nous refusons l’idéologie libérale parce qu’elle est incapable de fournir un sens, une voie à la réconciliation de l’individu avec son semblable dans une communauté que l’on pourrait qualifier d’humaine ». Il écrit encore : « Nous devons lutter pour la mise en tutelle de l’économie et pour sa soumission à certains critères  que j’oserai appeler éthiques ».


Bernard Maris, « Houellebecq économiste », Ed.Flammarion, 2014, 14€.

 

Eduardo Nuñez sobre Roberto Brasillach

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Eduardo Nuñez

sobre Roberto Brasillach

Der Islamische Staat: Umsetzung der Guerillakonzeption des Brasilianers Carlos Marighella?

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Der Islamische Staat: Umsetzung der Guerillakonzeption des Brasilianers Carlos Marighella?
 
Ex: http://www.strategische-studien.com

Kurz vor dem Einfall der USA und ihrer Alliierten 2003 in den Irak gab Saddam Hussein in einem Interview bekannt, er habe die Schriften der Vordenker des Guerillakrieges wie z. B. die des Argentiniers Ernesto Ernesto „Che“ Guevara (1928-1967)[1] und des Brasilianers Carlos Marighela (1911-1969)[2] studiert. Offenbar setzte Saddam Hussein deren Inhalte mit der Bildung seines Freikorps Fedayeen auch um. Dessen Kampfkraft wurde vor dem amerikanisch geführten Einmarsch durch das Londoner Institut für Strategische Studien auf 18’000 bis 20‘000 Mann geschätzt.[3] Vor ihrem Einmarsch wurden diese Saddam‘s Fedayeen von den Amerikanern nicht ernst genommen. Bei ihrem Vorstoss nach Bagdad mussten sie allerdings erfahren, dass vor allem die Fedayeen ihnen mit der Guerillataktik heftigen Widerstand leisteten. Dadurch hätten die Amerikaner feststellen müssen, dass Saddam Hussein seine Fedayeen und vermutlich auch seine Geheimdienste und deren Offiziere entsprechend den Klassikern des Guerillakrieges wie z. B. Mao Tse-tung (1883-1976) nach der Besetzung des Iraks auf eine zweite Phase des Krieges ausgerichtet hatte.[4] Gemäss Mao und seinen Epigonen wird in dieser zweiten Phase eine Besatzungsarmee durch einen intensiven Guerillakrieg abgenützt. Dies erlebten die Amerikaner auch in ihrem Krieg gegen die Streitmacht des vietnamesischen Generals Vo Nguyen Giap[5]. Aber offenbar hatten die amerikanischen Generäle die Niederlage, die ihnen der Vietnamese mit seinen Reisbauern erteilt hatte, vergessen.

Kaum waren die konventionellen Truppen des Iraks durch die überlegene Feuerkraft der Amerikaner und ihrer Allianz der Willigen niedergewalzt und das Land besetzt worden, entliess der durch Bush jr. ernannte Prokonsul L. Paul Bremer III[6] auf einen Schlag die gesamte irakische Armee mit einem Bestand von 389‘000 Männer und Frauen[7]. Tausende berufserfahrene Offiziere, die 1980-88 gegen den Iran Krieg geführt, 1991 und 2003 gegen die Amerikaner gekämpft hatten, wurden arbeitslos. Gleichzeitig setzte unter Bremer, getrieben durch schiitische Politiker, die Debaathifizierung des Iraks und der irakischen Gesellschaft durch. Wiederum wurden Tausende von Funktionären, insbesondere Führungskräfte und Offiziere der Geheimdienste, heimgeschickt. Im Prinzip wurde die gesamte sunnitische Gesellschaft, die bis anhin den Staat getragen und geführt hatte, enthauptet. Vor allem die Offiziere der irakischen Eliteeinheiten und der Geheimdienste dürften aber auf Anweisung Saddam Husseins das Gedankengut der Klassiker des Guerillakrieges studiert haben. Vor allem diese Leute gründeten die Widerstandsorganisation mit der Bezeichnung Naqshbandi[8].

Bush Jr. erklärte mit dem Slogan Mission Accomplished den Krieg für beendet. Kurz danach brach vor allem in den sunnitischen Gebieten der Widerstand gegen die Besatzungsmacht aus. Sehr schnell erkannte auch Al-Kaida die günstige Gelegenheit, den Amerikanern Schläge verpassen zu dürfen. Zum Anführer von Al-Kaida im Irak erklärte sich der Jordanier Abu Musab al-Zarkawi. Mit äusserster Brutalität ging unter seiner Führung Al-Kaida gegen die Schiiten und ihre Exponenten vor. Schliesslich gelang es einer Spezialgruppe unter Leitung von General Stanley McChrystal am 7. Juni 2006 Zarkawi zu töten.[9]

Nach dem Tod Zarkawis schien A-Kaida im Irak führungslos. Dies war aber nur für eine kurze Zeit der Fall. Sehr bald erkannten die Offiziere der Armee und der Geheimdienste Saddam Husseins die Gelegenheit, einen Widerstand entsprechend ihren Zielen durch die Verschmelzung ihrer Organisation mit jener von Al-Kaida zu erreichen.[10] Zu diesen Offizieren soll gemäss Spiegel u.a. der frühere Geheimdienstoberst Samir Abed al-Mohammed al-Khleifawi, mit dem Kriegsnamen Haji Bakr, gehört haben.[11] Wer in dieser neuen Organisation die Führung übernahm, die Offiziere oder die Al-Kaida-Anhänger, ist bis heute ungeklärt. Tatsache ist, dass viele der früheren Offiziere von Saddam Hussein durch ihre Einkerkerung im amerikanischen Gefängnis Camp Bucca im Irak radikalisiert worden waren.[12] Anführer wurde aufgrund seines Hochschulabschlusses in Islamwissenschaften Abu Bakr al-Baghdadi.

Haji Bakr soll allein oder zusammen mit anderen ehemaligen Offizieren Saddam Husseins die Struktur und die Konzeption des Islamischen Staates formuliert und bestimmt haben.[13] Interessant an der Struktur des Islamischen Staates ist, dass er dem typischen Stasi-Überwachungsstaat mit Geheimdienstfunktionären und Spitzeln auf allen Stufen entspricht. Dies überrascht nicht, sind doch die Baathisten beim Aufbau ihrer Organisation in den 70er Jahren im Irak durch Geheimdienstleute aus der DDR und der UdSSR beraten worden. Was aber gleichzeitig auffällt, ist die politische und militärische Zellenstruktur, die sich von der obersten Führungsebene bis hinunter zum Bezirk und zur Dorfgemeinschaft durchzieht. Das Vorbild dazu könnte dem Handbuch der Stadt-Guerilla von Carlos Marighela vom Juni 1969[14] entlehnt worden sein. Saddam Hussein soll, wie bereits erwähnt, dieses Handbuch studiert und offenbar auch veranlasst haben es umzusetzen. Marighela hat das klassische Drei-Phasen-Konzept Maos auf die Verhältnisse in Brasilien adaptiert:[15]

  1. Phase: Auslösung der Stadtguerilla in den Grossstädten;
  2. Phase: Auslösung der Landguerilla im Hinterland;
  3. Phase: Bekämpfung der gegnerischen Armee mit einer (eigenen) Volksarmee.

Damit eine Revolution (Aufstand) erfolgreich wird, müssen deren Führer sowohl die Stadtguerilla (terroristische Anschläge) als auch den konventionellen Krieg führen können. Entsprechend dieser Kombination von (Selbstmord-)Anschlägen in den Städten und der Eroberung von Ortschaften und gegnerischen Stützpunkten durch konventionelle Angriffe führt auch der Islamische Staat seinen Krieg. Das Handbuch von Marighela über die Stadt-Guerilla hat in der Vergangenheit vielen revolutionären und terroristischen Organisationen als Vorbild gedient – so auch der deutschen Roten Armee Fraktion (RAF) in den 70er und 80er Jahren[16] – warum soll nicht auch der Islamische Staat von dieser aufschlussreichen Schrift profitiert haben. Dies wäre auch ein Hinweis auf den hohen militärischen Intellekt der Führung des Islamischen Staates, der allzu lange von Politikern und Generälen in Washington DC unterschätzt wurde.

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[1] Stahel, A.A., Terrorismus und Marxismus, Marxistisch-Leninistische Konzeptionen des Terrorismus und der Revolution, ASMZ, Huber & Co. AG, Frauenfeld, 1987, S. 72-86.

[2] Stahel, A.A., S. 87-103.

[3] The Military Balance 2002-2003, The International Institute for Strategic Studies, University Press, Oxford, 2002, p. 106.

[4] Stahel, A.A., S. 43-59.

[5] Stahel, A.A., S. 60-71.

[6] Bremer III, L.P., Ambassador, with M. McConnell, My Year in Iraq, The Struggle to Build a Future of Hope, Simon & Schuster, New York, London, Toronto, Sydney, 2006.

[7] The Military Balance 2002-2003, p. 105.

[8] Sly, L., The hidden hand behind the Islamic State militants? Saddam Hussein’s, http://www.washingtonpost.com/world/middle_east/the -hidden-hand-behind-the-islamic-state, 21.04.2014, p. 7.

[9] McChrystal, General, St., U.S. Army, Retired, My Share of the Task, A Memoir, Updated with a new preface, Portfolio Penguin, New York, 2014, p. 230.

[10] Sly, L., p. 4.

[11] Reuter, Chr., Der Stratege des Terrors, in: Der Spiegel, Nr. 17/18.4.2015, S. 78-86.

[12] Sly, L., p. 4.

[13] Reuter, Chr., S. 81.

[14] Stahel, A.A., S. 92-103.

[15] Stahel, A.A., S. 94.

[16] Stahel, A.A., S. 108-128.

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lundi, 04 mai 2015

Sopravvivere al collasso economico

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Du Cercle Proudhon au dîner du CRIF

20:38 Publié dans Evénement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : événement, nantes, france, cercle proudhon | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Presseschau - Mai 2015

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Presseschau
Mai 2015
 
 

The Saudi 9/11 Cover-Up

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The Saudi 9/11 Cover-Up

By

Ora.Tv

Ex: http://www.lewrockwell.com

The Bill Hillary and Chelsea Clinton Foundation has taken millions of dollars from foreign governments attempting to buy influence with a woman who might be the next president.

The $2 million contribution from Saudi Arabia, however, is the most troubling.  Putting aside that the Saudi’s oppress women, denying them the most basic human rights, the self styled “women’s advocate’ should still return that cash.  Money from foreign nationals and foreign governments is illegal in US political campaigns.  So the Saudis are using their petro-dollars to buy future influence.

It is worth taking a moment to examine how the Saudi’s have used their vast wealth to effect US foreign policy and have used their influence to hide the facts about the Saudi’s actual role in the events of 9/11 from the American people.  In fact, the Saudis have used their power and influence to cover-up their involvement in the greatest terrorist attack in US history and continue to do so today.

In fact, the Saudis have used their power and influence to cover-up their involvement in the greatest terrorist attack in US history and continue to do so today.

As many American’s know, at least 11 members of the Bin Laden Family were spirited out the country in 24 hours after the 9/11 attacks with the assistance of the George W. Bush Administration.  The FBI still denies knowing about the seven airplanes used to move the Bin Ladens out of the country when all private, commercial and military air-travel was grounded.

Prince Bandar bin Sultan bin Abdul Aziz, the Saudi Arabian ambassador to the United States, orchestrated the exodus of more than 140 Saudis scattered throughout the United States,  They included members of two families: one was the royal House of Saud, the family that ruled the kingdom of Saudi Arabia, perhaps the richest family in the world.  The other family was the Saud’s close allies, the Bin Ladens, who in addition to owning a multibillion-dollar construction company had produced the notorious terrorist Osama Bin Laden.

Yet none of those spirited out of the country were questioned nor was a list of those leaving supplied.  Dan Grossi, a former police officer recruited by the Tampa Police to escort the departing Saudis said he did not get the names of the Saudi he was escorting.  “It happened so fast,” Grossi says.  “I just knew they were Saudis.  They were well connected.  One of them told me his father or his uncle was good friends with George Bush Senior.”

The White House denied the flights even took place.  Officially, the FBI says it had nothing to do with the repatriation of the Saudis.  “I can say unequivocally that the FBI had no role in facilitating these flights one way or another,” said FBI Special Agent John Iannerelli.”  Bandar, however, characterized the role of the FBI very differently.  “With coordination with the FBI,” he said on CNN, “we got them all out.”

Among those hustled out of the country were Osama’s brother-in-law Mohammed Jamal Khalifa, thought by US Intelligence to be an important figure in Al Qaeda and connected to the men behind the 1993 World Trade Center bombing and to the October 2000 bombing of the USSCole.  Also in the traveling party was Khalil Bin Ladin, who boarded a plane in Orlando to leave the United States and was suspected by Brazilian Intelligence for possible terrorist connections.  According to the German wire service Deutsche Presse-Agentur, he had visited Belo Horizonte, Brazil which was a known center for training terrorists.  Neither was questioned before leaving the US.

The erudite, Western-educated and Saville Row tailored Prince Bandar was a influential figure in the world of Islam and the power circles of Washington.  His father, Defense Minister Prince Sultan, was second in line to the Saudi crown.  Bandar was the nephew of King Fahd, the aging Saudi monarch, and the grandson of the late king Abdul Aziz, the founder of modern Saudi Arabia.  So close to the Bush family was the Saudi Ambassador that Barbara Bush dubbed him “Bandar Bush.”

So close to the Bush family was the Saudi Ambassador that Barbara Bush dubbed him “Bandar Bush.”

The Bush and bin Laden families have long-standing business dealings.  These began in the late 1970’s when Sheik Mohammed bin Laden, the family patriarch and Osama’s father, had, through a friend of the Bush family named James R. Bath, invested $50,000 in Arbusto, the oil exploration company founded by George W. Bush with his father’s help.  The “investment” was arranged by James R. Bath, an aircraft broker who had emerged as an agent for the House of Saud in political and business circles.

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In 1997, Prince Bandar gave $1 Million to the George Bush Presidential Library and Museum in College Station, Texas.  In 1989, King Fahd gave $1 Million to Barbara Bush’s campaign against illiteracy.  In 2002 Prince Alwaleed bin Talal gave $500,000 to Andover to fund a George Herbert Walker Bush scholarship.  In 2003, Prince Bandar gave a $1-Million oil painting of an American Buffalo hunt to President Bush for use in his presidential library after he leaves the White House.

On September 11, 2001, Shafiq Bin Laden, an “estranged” half-brother of Osama, invested an initial $38 million in the Carlyle Group in Washington, D.C. Carlyle is a $16 billion private equity firm that pays huge fees to “advisors” George H.W. Bush and former Secretary of State James Baker.

On September 11, 2001, Shafiq Bin Laden, an “estranged” half-brother of Osama, invested an initial $38 million in the Carlyle Group in Washington, D.C. Carlyle is a $16 billion private equity firm that pays huge fees to “advisors” George H.W. Bush and former Secretary of State James Baker.

After former president George H.W. Bush, James Baker, and former prime minister John Major of Great Britain visited Saudi Arabia on behalf of Carlyle, the Saudis increased their investment in the Carlyle Group to at least $80 million.

It’s therefore not surprising that the BBC reported that FBI agents in London were pulled off an investigation of Bin Laden family and Saudi royals soon after George W. Bush took office.  In addition to Osama Bin Laden, other members of the family had terrorists connections and were under investigation by FBI.

Of the 19 9/11hijackers, 14 were Saudi yet after the attack on American soil FBI Agent John O’Neill stated publicly he was blocked from investigating the Saudi connection for “political reasons.”  What political reasons are more important thanthe investigation of the World Trade Center destruction and the murder of 2000 Americans?

More recently, the New York Times and others have reported on an aborted investigation into Saudis who fled Florida two weeks before the 9/11 attack.  The investigation into the prominent Saudi family’s ties to the hijackers started on Sept. 19, 2001, and remained active for several years.  It was led by the FBI’s Tampa field office but included the bureau’s field offices in New York and Washington.

Incredibly, the FBI identified persons of interest, established their ties to other terrorists, sympathies with Osama bin Laden and anti-American remarks.  They examined their bank accounts, colleges and places of employment.  They tracked at least one suspect’s re-entry into the US.  Yet none of this was never shared with Congress or the 9/11 Commission.

Now it’s being whitewashed again, in a newly released report by the 9/11 Review Commission, set up last year by Congress to assess “any evidence now known to the FBI that was not considered by the 9/11 Commission.”  Though the FBI acknowledges the Saudi family in Florida was investigated, it maintains the probe was a ‘dead end.”

The9/11 review panel included one local FBI report from the Florida investigation that said Abdulaziz and Anoud al-Hijji, the prominent Saudi couple who “fled” their home, had “many connections” to “individuals associated with the terrorist attacks on 9/11/2001.”  The panel’s report also doesn’t explain why visitor security logs for the gated Sarasota community and photos of license tags matched vehicles driven by the hijackers, including 9/11 ringleader Mohamed Atta.

Former Florida Senator Bob Graham, former Chairman of the US Senate Intelligence Committee has publicly accused the FBI of a ‘cover-up” in the Florida case.  Graham said there was no evidence that the Bureau had ever disclosed the Florida investigation to his Committee or the 9/11 Commission, which delivered their report in 2004.

There are still 28 pages of the 9/11 report regarding the Saudis that remain classified and were redacted, wholesale, by President George W. Bush.  After reading it, Congressman Thomas Massie described the experience as “disturbing” and said, “I had to stop every two or three pages and rearrange my perception of history…it’s that fundamental.”  Intelligence officials say the claims in the secret 28 pages were explored and found to be “unsubstantiated” in a later review by the national commission.  If that is the case, why not release them?  The Saudis have covered their trail.

Intelligence officials say the claims in the secret 28 pages were explored and found to be “unsubstantiated” in a later review by the national commission.If that is the case, why not release them?The Saudis have covered their trail.

Both the Florida Investigation and the hidden 28 pages of the 9/11 report received more attention this year when an Al Qaeda operative in custody described prominent members of Saudi Arabia’s royal family as major donors to the terrorist network in the late 1990s.  The claim by terrorist Zacarias Moussaoui, prompted a quick statement from the Saudi Embassy saying 9/11 commission rejected allegations that Saudi officials had funded Al Qaeda.

But Senator Graham who has seen the classified material spilled the beans “The 28 pages primarily relate to who financed 9/11, and they point a very strong finger at Saudi Arabia as being the principal financier,” he said, adding, “I am speaking of the kingdom,” or government, of Saudi Arabia, not just wealthy individual Saudi donors…“  This is a pervasive pattern of covering up the role of Saudi Arabia in 9/11 by all of the agencies of the federal government which have access to information that might illuminate Saudi Arabia’s role in 9/11.”

US Intelligence has sought to undermine the credibility of both Graham and Moussaoui, labeling Graham as a past-his-prime publicity seeker and Moussaoui as mentally unstable.

Yet the New York Post reported, “sources who have seen the censored 28 pages say it cites CIA and FBI case files that directly implicate officials of the Saudi Embassy in Washington and its consulate in Los Angeles in the attacks” — which, if true, would make 9/11 not just an act of terrorism, but an act of war by a foreign government.  The section allegedly identifies high-level Saudi officials and intelligence agents by name, and details their financial transactions and other dealings with the San Diego hijackers. It zeroes in on the Islamic Affairs Department of the Saudi Embassy, among other Saudi entities.”

If true, [it] would make 9/11 not just an act of terrorism, but an act of war by a foreign government.

In fact the Saudi’s are playing a dangerous double game, claiming to be US allies in the war on terror at the same time funding terrorist groups that espouse a violent Wahhabi Islamic ideology that is particular to Saudi Arabia.  At the same time, they have used their money and influence to shield the truth from the American people.  With their huge contributions to the Clintons, they hope to do it again.