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samedi, 08 mai 2010

Un petit écran nuisible aux tout-petits

Un petit écran nuisible aux tout-petits

enfant-tele-jpg.jpgUne exposition trop précoce altère le développement, montre une étude de chercheurs québécois et américains

 
Les effets négatifs de l’exposition précoce à la télévision sont persistants, ont constaté les chercheurs.
Les tout-petits qui grandissent loin du petit écran deviennent des enfants non seulement plus minces, mais aussi plus intelligents et plus sociables. Des chercheurs québécois et américains ont en effet démontré qu'une exposition précoce à la télévision, même quand elle est conçue spécialement pour eux, peut priver les jeunes enfants d'apprentissages fondamentaux qui ont une incidence directe sur le type d'écoliers qu'ils deviendront.

«Entre l'âge de 2 et 4 ans, même une exposition marginale à la télévision retarde le développement de l'enfant», explique Linda S. Pagani, l'auteure principale de cette étude publiée hier dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine. La télévision «est une activité passive tant sur le plan physique, qu'intellectuel et social. Ces activités-là se font au détriment du jeu et de l'interaction avec le monde qui sont fondamentaux dans le développement du jeune enfant», poursuit la professeure à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal.

Or, de 0 à 5 ans, ce sont tous les fondements intellectuels de la personne en devenir qui se mettent en place. «Le cerveau triple de taille, et son réseautage est en expansion exponentielle. Comme pour les animaux, c'est aussi pendant cette période charnière que l'humain prend ses habitudes et fixe son comportement et ses préférences», rappelle celle qui est aussi chercheuse au CHU Sainte-Justine.

Ces apprentissages cruciaux se font principalement en jouant et interagissant avec le monde. «Jouer demande des efforts, explique Linda Pagani. Il faut de la persistance, de l'autorégulation. Il en va de même pour les efforts intellectuels.» Ainsi, plus l'enfant multiplie les expériences, plus il s'outille à la fois physiquement, intellectuellement et socialement. À l'inverse, plus il passe du temps à regarder passivement la télévision, moins il s'exerce à faire des efforts et à persévérer.

Le suivi de 1314 petits Québécois à 29 mois, 53 mois et 10 ans, a permis de chiffrer ces pertes potentielles. Et du coup, de déboulonner quelques mythes. «Nous pensions que les impacts négatifs de l'exposition précoce [à la télévision] disparaissaient avec le temps. Nous avons plutôt constaté qu'ils persistent», raconte la chercheuse. En classe, les bébés les plus exposés à la télévision sont en effet devenus «des enfants moins autonomes, moins persévérants et moins habiles socialement».

L'American Academy of Pediatrics recommande de ne pas exposer les moins de 2 ans à la télévision et de restreindre à moins de deux heures par jour la consommation des 2 à 5 ans. Au-delà de cette limite, les chercheurs ont constaté des pertes chez l'enfant d'âge scolaire. Ainsi, chez un enfant en bas âge, pour chaque heure supplémentaire passée devant le petit écran, ils ont noté une diminution de 7 % de l'intérêt en classe et de 6 % sur les habiletés mathématiques à 10 ans. Aucun impact n'a été noté sur les habiletés en lecture.

Sur le plan social, chaque heure en surplus s'est traduite plus tard par une augmentation de 10 % du risque de victimisation par les camarades de classe. L'étude confirme aussi ce que d'autres avaient déjà avancé, soit que la forme physique n'est pas épargnée. Chaque heure de trop devant le téléviseur se traduit par une diminution de 9 % de l'activité physique générale, une augmentation de 10 % du grignotage et de 5 % de l'IMC.

Pour Linda Pagani, ces chiffres invitent les parents à revoir leur rapport à la télévision. D'autant que, parmi la cohorte observée, 11 % des enfants dépassaient la norme recommandée à 29 mois, une proportion qui atteignait 23,4 % à 53 mois. Tout cela à une époque où l'offre télévisuelle était encore limitée. L'arrivée récente de chaînes entièrement destinées aux enfants d'âge préscolaire, comme BabyTV ou Yoopa, change la donne.

Hier encore, c'était au tour de Télétoon de miser sur cette clientèle en lançant un bloc de programmation spécialement conçu pour les 2 à 5 ans. «Tout cela est très pratique pour les parents, voire même déculpabilisant parce qu'ils imaginent stimuler leurs enfants avec des émissions dessinées pour eux. Mais le péché dans tout cela, c'est que l'on n'a aucun contrôle sur le contenu diffusé», s'inquiète Mme Pagani.

tv_child.jpgTant Vidéotron, qui diffuse BabyTV, que le Groupe TVA, derrière Yoopa, n'ont pas donné suite à nos demandes d'entrevues en vue de commenter cette étude. Ce n'est pas la première fois que la télévision destinée aux tout-petits soulève la controverse. En 2006, une étude publiée dans le Journal of Pediatrics avait montré que les émissions éducatives, dont certaines portent des noms sans équivoque comme Bébé Einstein, So Smart et Brainy Baby, ne favorisent pas l'apprentissage des tout-petits.

À l'époque, le chercheur principal de cette étude, Frederick Zimmerman de l'Université de Washington, concluait qu'il n'y avait «pas d'intérêt» à recourir à de telles émissions. Chez les enfants de 17 à 24 mois, il n'avait noté «aucun avantage». Pis, chez les huit à 16 mois, il avait calculé que chaque heure passée devant le téléviseur faisait en sorte que l'enfant maîtrisait de six à huit mots de moins que celui qui n'avait pas encore goûté aux plaisirs de l'écran cathodique même passé au filtre éducatif de ces entreprises.

San Giorgio: Il Santo uccisor del Drago

Tableau_StGeorge.gifSan Giorgio: Il Santo uccisor del Drago

di Andrea Sciffo

Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]



Un tempo, dal 22 al 25 di aprile nelle terre della cristianità europea, si celebravano grandi feste in onore dei Santi Teodoro, Giorgio, Giorgino, Marco Evangelista: un inno di genti che salutavano l’arrivo del tempo, suddividendo nei trionfi in giorni consecutivi a uomini la cui storia (personale) si intreccia con il momento (cosmico) in cui la stagione della primavera veste il verde più bello e inneggia alla propria Sagra.
Giorgio è una figura talmente incarnata nelle tradizioni agiografiche dei primi secoli dopo Cristo, da dilatarsi ben oltre i confini che di lui abbiamo: un giovane, militare, convertito al cristianesimo e martire per la fede sotto le persecuzioni di Diocleziano. E l’uccisione del drago? E la liberazione della fanciulla?
Se si cercano le tracce di San Giorgio si deve entrare nella grotta dell’Europa premoderna, dalla Palestina alla Cappadocia, dalla Grecia alla Catalogna all’Inghilterra dei Re Crociati, ai Balcani, dove gli ortodossi vedevano in lui Giorgio-il-verde ricoperto di fogliame novello al tornare della bella stagione dell’anno: non c’è liturgia che non lo veneri, nelle innumerevoli chiese a lui dedicate, nelle centinaia di Croci sventolanti nei cieli del passati, rosse in campo bianco. Nella grotta del tempo faremmo incontri arcani, ma liberatorii, fin tanto che l’ossigeno a nostra disposizione ci permette la discesa nel profondo, là dove il buio splende (come nella lanterna di Novalis…). Feste di contadini, giovani mascherati di foglie, vescovi che battezzano antichi rituali pagani, mercati, fiere del bestiame e banchetti: c’è qualcosa che arriva perché deve arrivare, in questa sequenza di giorni verdeggianti. Chiamare Folklore tutto questo è un errore di prospettiva.
Basti dire che il luogo mitico del combattimento di San Giorgio contro il Drago è collocato, tra gli altri, a Lydda-Lod a nord ovest di Gerusalemme; e che per i musulmani Giorgio è riverito sotto le spoglie misteriose di Al-Khidr (con moschea a Beirut), mentre i Crociati nel 1098 giuravano di averlo visto redivivo scalare le mura dell’assedio e porre il vessillo di vittoria contro i nemici. Dal sud della Francia attraverso la Padania esiste poi una “fascia della croce di s.Giorgio” sino alla Slovenia, per cui il biancorosso delle insegne araldiche giorgiane fanno di lui un archetipo dell’animo europeo che volutamente ci si rifiuta di studiare e contemplare. Si scoprirebbero legami intimi e duplicità/molteplicità feconde, che l’impero malvagio di questa Postmodernità teme (giustamente, perché esse ne sancirebbero la fine!) il con terrore… Sono fuori strada anche quanti ritengono che qui si svela l’inimicizia tra evangelizzazione medievale (la Chiesa) e persistenze pagane (il Rito ancestrale).
Giorgio, Zorzo, Gorge o Georg, Jürgen, Yorick, Joris o Jörg, Jorge e Jordi, Jerzy e Juri, Girgis. La toponomastica è il suo trionfo occulto, perché è il suo nome a presiedere nazioni e regioni storiche, e persino il famoso Banco Genovese che anticipò la finanza “corporativa” prima del trionfo del capitalismo dell’usura moderna.
Nel libro di Oneto c’è quindi un piccolo manuale per combattere il Drago, rilegato in rosso porpora, un atlante per snidare i nemici della “vita della vita”, un arsenale in attesa, un disegno da restituire alla vista. E infatti tutti i maggiori pittori (Pisanello, Mantegna, Cosmé Tura, Paolo Uccello, Bellini, Memling, Dürer, Carpaccio, Raffaello, Giorgine, Cranach, Tintoretto, Paolo Veronese, Rubens, Gericault, Kandinsky, Dalì) hanno offerto personali interpretazioni visive della scena della lotta dei loro Giorgi contro il mutevole mostro, forse intuendo inconsciamente che la parola SANTI deriva dal Sanscrito, dove è la terza persona plurale del verbo “essere”, tempo presente, modo indicativo e dunque significa: “ESSI SONO”.

spunti da Gilberto Oneto Il Santo uccisor del Drago (Il Cerchio, 2009  pp.122 €16)

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Il mito cosmogonico degli Indoeuropei

Il mito cosmogonico degli Indoeuropei

di Giorgio Locchi - 30/04/2010

Fonte: Centro Studi La Runa [scheda fonte]

«Ich sagte dir, ich muß hier warten, bis sie mich rufen»

(Oreste, in Elektra di Hugo von Hoffmanstahl)

Il Rig-Veda dell’India antica e l’Edda germanico-nordica presentano due grandi miti cosmogonici, che concordano tra loro a tal punto che vi si può vedere a giusto titolo una duplice derivazione di un mito indoeuropeo comune. Di tale mito delle origini è forse possibile trovare qualche eco presso i Greci. Roma, come vedremo, non ha mai perso il ricordo del “protagonista” di questo dramma sacro che era, per i nostri antenati indoeuropei, l’inizio del mondo. Ma il dramma stesso non ci è pervenuto, nella sua integralità, che tramite l’intermediazione dei germani e degli indoari, di cui scopriamo così che essi ebbero, almeno quando entrarono nella “storia scritta”, e più che ogni altro popolo europeo, la “memoria più lunga.

Grazie ai suoi ammirevoli lavori sulla ideologia trifunzionale, Georges Dumézil ha da lungo tempo messo in luce un aspetto fondamentale, assolutamente originale, della Weltanschauung e della religione degli indoeuropei. Non meno essenziale, non meno originale ci appare la credenza istintiva nel primato dell’uomo (e dell’umano) che testimonia il mito cosmogonico indoeuropeo “conservato” nel Rig-Veda e nell’Edda. Per l’indoeuropeo, in effetti, l’uomo è all’origine dell’universo. E’ da lui che procedono tutte le cose, gli dèi, la natura, i viventi, lui stesso infine in quanto essere storico. Tuttavia, come rimarca Anne-Marie Esnoul, «questo cominciare non è che un un cominciare relativo: esiste un principio eterno che crea il mondo, ma, dopo un periodo dato, lo riassorbe» (La naissance du monde, Seuil, Parigi 1959). L’uomo, presso gli indoeuropei, non è soltanto all’origine dell’universo: è l’origine dell’universo, in seno al quale l’umanità vive e diviene. Giacché all’inizio, dice il mito, vi era l’Uomo cosmico: Purusha nel Rig-Veda, Ymir nell’Edda, Mannus, citato da Tacito, presso i germani del continente (Manus, in quanto antenato degli uomini, essendo parimenti conosciuto presso gli indiani).

Nel decimo libro del Rig-Veda, il racconto dell’inizio del mondo si apre così:

«L’Uomo (Purusha) ha mille teste;

ha mille occhi, mille piedi.

Coprendo la terra da parte a parte

la oltrepassa ancora di dieci dita.

Purusha non è altro che quest’universo

Ciò che è passato, ciò che è a venire.

Egli è signore del dominio immortale,

perché cresce al di là del nutrimento».

E’ da Ymir, Uno indiviso anche lui, che procede la prima organizzazione del mondo. Il Grimnismál precisa:

«Della carne di Ymir fu fatta la terra,

il mare del suo sudore, delle sue ossa le montagne,

gli alberi furono dai suoi capelli,

e il cielo del suo cranio».

Le cose avvengono nello stesso modo nel Rig-Veda:

«La luna era nata dalla coscienza di Purusha,

dal suo sguardo è nato il sole,

dalla sua bocca Indra e Agni,

dal suo soffio è nato il vento.

Il dominio dell’aere è uscito dal suo ombelico,

dalla sua testa evolse il sole,

dai suoi piedi la terra, dal suo orecchio gli orienti;

così furono regolati i mondi».

Purusha è anche Prajapati, il «padre di tutte le creature». Giacché gli dèi stessi non costituiscono che un “quartiere” dell’Uomo cosmico. Ed è da lui solo che in ultima istanza proviene l’umanità. Si legge nel Rig-Veda:

«Con tre quartieri l’Uomo (Purusha) s’è elevato là in alto,

il quarto ha ripreso nascita quaggiù».

Essendo “Uno indiviso”, l’Uomo cosmico è uno Zwitter, uno Zwitterwesen, un essere asessuato o, più esattamente, potenzialmente androgino. Riunisce in sé due sessi, in maniera ancora confusa. La teologia indiana nota d’altronde che il “maschio” e la “femmina” sono nati dalla «suddivisione di Purusha», così come tutti gli altri “opposti complementari”. Ymir, quanto a lui, dormiva nei ghiacci dell’abisso spalancato (Ginungagap) tra il sud e il nord, quando due giganti, uno maschio e l’altro femmina, si sono formati come escrescenze sotto le sue ascelle. E’ parimenti da lui, o dal ghiaccio fecondato da lui, che è nata la prima coppia umana, Bur e Bestla, genitori dei primi Asi (o dèi sovrani), Wotan (Odhinn), Wili e We.

Nell’interpretazione di questi grandi miti cosmogonici non bisogna mai dimenticare che per la mentalità indoeuropea la generazione reciproca è un processo assolutamente normale: gli “opposti logici” sono sempre complementari e perfettamente equivalenti: si pongono mutualmente. E’ così che l’uomo dà nascita a, o tira da se stesso, gli dèi, mentre gli dèi a loro volta danno nascita agli uomini (o insufflano loro lo spirito e la vita). Secondo il racconto dell’Edda, più precisamente nella Voluspá:

«Tre Asi, forti e generosi,

arrivarono sulla spiaggia:

trovarono Ask e Embla,

(che erano ancora) privi di forza.

Senza destino, non avevano sensi,

né anima, né calor di vita, né un colore chiaro.

Odhinn donò il senso, Hoenir l’anima,

Lodur donò la vita e il colore fresco».

In tutta evidenza, in questo racconto, i tre Asi giocano il ruolo dei primi “eroi civilizzatori”. Ask (ovvero “frassino”) e Embla (ovvero “orma”) rappresentano un’umanità ancora “immersa nella natura”, interamente sottomessa alle leggi della specie, testimone di un’era trascorsa, quella di Bur. Se ci si pone al momento della società indoeuropea caratterizzata dalla tripartizione funzionale, ci si accorge d’altronde che le classi che assumono rispettivamente le tre funzioni appaiono come discendenti del dio Heimdal e di tre donne umane. Il Rigsmál racconta come Heimdal, avendo preso le sembianze di Rigr, generò Thrael, capostipite degli schiavi, con Ahne (“antenata”), Kerl, antenato capostipite dei contadini, con Emma (“nutrice”) e Jarl, capostipite dei nobili con “Madre”. Nel Rig-Veda, per contro, gli antenati delle classi sociali sorgono direttamente dall’Uomo cosmico primordiale:

«La bocca di Purusha divenne il brahmino,

il guerriero fu il prodotto delle sue braccia,

le sue coscie furono l’artigiano,

dai suoi piedi nacque il servo».

Così come la distribuzione delle classi è sufficiente a dimostrare, la “versione” del Rig-Veda è probabilmente la più fedele al racconto originale indoeuropeo. Non è escluso cionostante che la “versione” germanica si riallacci anch’essa ad una fonte molto antica. Heimdal, in effetti, è una figura tra le più misteriose. Dumézil ha messo ben in evidenza la particolarità essenziale di questo dio, corrispondente germanico dello Janus romano e del Vaju indiano. Cronologicamente, Heimdal è il primo degli Asi, il più vecchio degli dèi. E’ anche un dio che vede tutto: «ode l’erba spuntare sul prato, la lana crescere dalla pelle delle pecore, nulla sfugge al suo sguardo acuto», ed è questa la ragione per cui svolge il ruolo di guardiano di Asgard, la «dimora degli Asi». Dalui è proceduto l’inizio, da lui procederà anche la fine, il Ragnarok (o “crepuscolo degli dèi”) che annuncerà lui stesso dando fiato al corno. Heimdal riunisce dunque in sé tutti i caratteri dell’”Essere supremo”, oggetto di una più antica credenza che Raffaele Pestalozzi attribuiva all’umanità primitiva (cioè agli umani della fine del mesolitico), ma corresponde anche al “dio dimenticato” di cui parla Mircea Eliade, oscura reminiscenza in seno alle religioni “evolute” di una preesistente concezione della divinità. Il che lascia supporre che Heimdal non sia che una proiezione dell’”Essere supremo” degli antenati degli indoeuropei in seno alla società dei “nuovi dèi”, nello stesso modo in cui Ymir lo prolunga, in quanto “principio universale, a livello della cosmogonia (1). Una tale interpretazione è suscettibile di gettare una nuova luce sul “problema di Janus”, altra divinità misteriosa, di cui abbiamo detto che corrispondeva a Roma allo Heimdal germanico. Innumerevoli discussioni hanno avuto luogo sull’etimologia del nome “Janus”. Da qualche tempo, sembra che un accordo si stia formando nel senso di ricollegarlo alla radice indoeuropea *ya, che ha a che fare con l’idea di”passare”, di “andare”. Ma tale spiegazione non sembra molto convincente, e ci si può domandare se non vale la pena di mettere il nome “Janus” in relazione con le radici *yeu(m) o *yeu(n) (da cui il latino jungo, “congiungere”, “coniugare”), che esprimono l’idea di “unire”, di “accoppiare ciò che è separato”, dunque di “gemellare i contrari” (gli “opposti logici”). Ciò spiegherebbe bene il carattere ambiguo di questo deus bifrons, che è, come Ymir, uno Zwitter.

Si sa, del resto, che un antichissimo appellativo di Janus, di cui i romani dell’epoca di Augusto non comprendevano più esattamente il significato, è Cerus Manus, che si traduce come “buon creatore” (da *krer, “far crescere”, e da un ipotetico *man, “buono”). Noi pensiamo piuttosto che “Manus” non è che un fossile alto-indoeuropeo conservato nel latino antico, che rinvia perfettamente a “Mannus” e significa “uomo” come in germanico ed in sancrito. Il latino immanis non significa d’altronde affatto “cattivo”, “malvagio”, bensì “prodigioso”, “smisurato” (inumano: fuori dalla misura umana). Si comprende allora perché Janus, che è come Heimdal il dio dei prima (delle cose “cronologicamente prime”) è considerato, in quanto Cerus Manus, l’antenato delle popolazioni del Lazio, così come Mannus è l’antenato delle popolazioni germaniche.

Il rituale vedico, essenzialmente imperniato sulla nozione di sacrificio, fa precisamente dello smembramento, della “suddivisione” dell’Uomo cosmico (Purusha), il prototipo stesso del sacrificio. Ora, nei testi “speculativi”, questo sacrificio di Purusha ci è presentato sotto due aspetti: da un lato Purusha sacrifica se stesso, inventando così il «sacrificio imperituro»; dall’altro, sono gli dèi che sacrificano Purusha e lo “smembrano”. La questione si pone dunque di sapere se gli indiani hanno “interpretato” o se al contrario hanno conservato la tradizione indoeuropea in tutta la sua purezza. Questa ultima eventualità ci sembra la più verosimile, non fosse che per il fatto che all’origine ogni mito è al tempo stesso storia del rito e proiezione del rito stesso. D’altra parte, la medesima doppia immagine si ritrova nell’Edda. Allo “smembramento” di Purusha corrisponde, sotto una forma desacralizzata, ma sempre presente, lo “smembramento” di Ymir da parte degli Asi, figli di Bur. Quanto all’altro aspetto del sacrificio dell’Uomo cosmico, quello dell’autosacrificio, basta riportarsi alla Canzone delle Rune (Runatals-thattr) per trovarne una forma trasposta, quanto Wotan dichiara:

«Lo so: durante nove notti

sono rimasto appeso all’albero scosso dai venti

ferito dalla lancia, sacrificato a Wotan,

io stesso a me stesso sacrificato,

appeso al ramo dell’albero di cui non si può

vedere da quale radice cresca»

Odhinn-Wotan, dio sovrano, non è certo l’Uomo cosmico, e tanto meno ne gioca il ruolo in seno alla società degli dèi (2). Nondimeno, anche se non è all’origine dell’universo, Wotan è all’origine di un nuovo ordine dell’universo. Gli spetta dunque di inaugurare mercè il suo proprio sacrificio su Ygdrasil, l’albero-del-mondo, la “seconda epoca” dell’uomo (l’epoca propriamente storica). Odhinn-Wotan si sacrifica non più, come Purusha, per “suddividersi” e “liberare” così i contrari grazie ai quali l’universo deve acquisire la sua fisionomia, bensì per acquisire il sapere (il “segreto delle rune”) che gli permetterà di organizzare, o più esattamente di riorganizzare, l’universo. A dire il vero, questo “rimaneggiamento” del mito originale non sorprende: la Weltanschauung germanica ha sempre sottolineato e amplificato l’immaginazione storica degli indoeuropei, mettendo l’accento su un divenire ove sia il passato, sia il futuro, sono contenuti nel presente, pur venendone trasfigurati.

Per secoli il mito cosmogonico indoeuropeo non ha cessato di ispirare e di nutrire l’immaginazione degli indiani antichi. Forse la sua ricchezza non appare da nessuna parte, in tutto il suo splendore, meglio che nel magnifico poema di Kalidasa, il Kumarasambhava, in cui Purusha è Brahma, divina personificazione del sacrificio:

«Che tu sia venerato, o dio dalle tre forme

Tu che eri ancora unità assoluta, prima che la creazione fosse compiuta,

Tu che ti dividevi nei tre gunas, da cui hai ricevuto i tuoi tre appellativi.

O mai nato, il tuo seme non fu sterile allorché fu eietto nell’onda acquosa!

Tuo tramite l’universo sorse, che si agita e che è senza vita,

e di cui tu sei festeggiato nel canto come l’origine.

Tu hai dispiegato la tua potenza sotto tre forme.

Tu solo sei il principio della creazione di questo mondo,

ed anche la causa di ciò che esiste ancora e che alla fine crollerà.

Da te, che hai suddiviso il tuo proprio corpo per poter generare,

derivano l’uomo e la donna in quanto parte di te stesso.

Sono chiamati i genitori della creazione, che va moltiplicandosi.

Se, tu che hai separato il giorno e la notte secondo la misura del tuo proprio tempo,

se tu dormi, allora tutti muoiono, ma se vivi, allora tutti sorgono.

[...]

Con te stesso conosci il tuo proprio essere.

Tu ti crei da te stesso, ma anche ti perdi,

con il tuo te stesso conoscente, nel tuo proprio te stesso.

Sei il liquido, sei ciò che è solido, sei il grande e il piccolo,

il leggero e il pesante, il manifesto e l’occulto.

Ti si chiama Prakriti, ma sei conosciuto anche come Purusha

che in verità vede Prakriti, ma da lei non dipende.

Tu sei il padre dei padri, il dio degli dèi. Sei più alto del supremo.

Tu sei l’offerta in sacrificio, ed anche il signore del sacrificio.

Sei il sacrificato, ma anche il sacrificatore.

Tu sei ciò che si deve sapere, il saggio, il pensatore,

ma anche la cosa più alta che sia possibile pensare».

Questo inno di Kalidasa è uno degli apici della “riflessione poetica” indiana sulla tradizione dei Veda. Esplicita a meraviglia tutti i sottintesi del mito cosmogonico indoeuropeo, nello stesso tempo in cui riconduce ad unità le variazioni (successive o meno) del tema originario. L’opposizione di Purusha e Prakriti (che corrisponde, in qualche modo, alla natura naturans) è estremamente rivelatrice, soprattutto se la si mette in parallelo con quella di Purusha e dell’”onda indistinta” rappresentata da Ymir e dall’”abisso spalancato”. E’ per il fatto di «vedere Prakriti senza dipenderne» che l’Uomo cosmico è all’origine dell’universo. Giacché l’universo non è che un caos indistinto, sprovvisto di senso e di significato, da cui solo lo sguardo e la parola dell’uomo fanno sorgere la moltitudine degli esseri e delle cose, ivi compreso l’uomo stesso, alla fine realizzato. Il sacrificio di Purusha, se si preferisce, è il momento apollineo tramite cui si trova affermato il principium individuationis, «causa di ciò che esiste e che ancora esisterà», fino al momento in cui questo mondo «crollerà», ovvero sino al momento dionisiaco di una fine che è anche la condizione di un nuovo inizio.

In una Weltanschauung di questo tipo, gli dèi sono essi stessi un “quartiere” dell’Uomo cosmico. “Uomini superiori” nel senso nietzschano del termine, essi perpetuano in un certo modo il ricordo trasfigurato e trasfigurante dei primi “eroi civilizzatori”, di coloro che trassero l’umanità dal suo stato “precedente” (quello di Ask e di Embla), e fondarono davvero, ordinandola per mezzo delle tre funzioni, la società umana, la società degli uomini indoeuropei. Questi dèi non rappresentano il “Bene”. Non rappresentano neppure il Male. Sono al tempo stesso il Bene e il Male. Ciascuno di loro, di per ciò stesso, presenta un aspetto ambiguo (un aspetto umano), il che spiega perché, mano mano che l’immaginazione mitica ne svilupperà la rappresentazione, la loro personalità tenderà a sdoppiarsi: Mitra-Varuna, Jupiter-Dius Fidius, Odhinn/Wotan-Tyr, etc. In rapporto all’umanità presente, che essi hanno istituito in quanto tale, questi dèi corrispondono effettivamente agli “antenati”. Legislatori, inventori della tradizione sociale, e, in quanto tali, sempre presenti, sempre agenti, restano nondimeno assoggettati in ultima istanza al fatum, votati molto umanamente a una “fine”.

Si tratta, in conclusione, di dèi non creatori, ma creature; dèi umani, e tuttavia ordinatori del mondo e della società degli uomini; dèi ancestrali per l’”attuale” umanità: dèi, infine, “grandi nel bene come nel male” e che si situano essi stessi al di là di tali nozioni.

Ciò che chiamiamo il “popolo indoeuropeo” è in effetti una società risalente agli inizi del neolitico, il cui mito si è precisamente costruito a partire dalla nuova prospettiva inaugurata dalla “rivoluzione neolitica”, per mezzo di una riflessione sulle credenze del periodo precedente, riflessione che è alla fine sfociata in una formulazione rivoluzionaria dei temi della vecchia Weltanschauung.

Se, come pensa Raffaele Pestalozzi, autore di L’omniscience de dieu, la credenza in un “Essere supremo” (da non confondere con il dio unico dei monoteisti!) era propria all’”umanità primitiva”, cioè ai gruppi umani della fine del mesolitico, allora il mito cosmogonico indoeuropeo può effettivamente essere considerato come una formulazione rivoluzionaria in rapporto a tale credenza (o, se si preferisce, come un discorso che fa scoppiare, superandoli, il linguaggio e la “ragione” del periodo precedente). Giunti a questo punto, siamo in diritto di pensare che, per gli antenati “mesolitici” degli indoeuropei, l’”Essere supremo” non era forse che l’uomo stesso, o più esattamente la “proiezione cosmica” dell’uomo in quanto detentore del potere magico. Ugualmente, possiamo constatare al tempo stesso che questa idea di un Essere supremo, propria agli indoeuropei, non è affatto comune a tutti i gruppi umani usciti dal mesolitico, o, almeno, che essa non appare più tale ad altri gruppi di uomini ugualmente condotti dalla rivoluzione neolitica a “riflettere” sulle credenze antiche.

L’Oriente classico, ad esempio, ha “riflesso”, immaginato e interpretato le credenze “mesolitiche” in una direzione diametralmente opposta a quella presa dagli indoeuropei. La Bibbia ebraica, summa della Weltanschauung religiosa levantina, si situa, in effetti, agli antipodi della “visione” indoeuropea. Vi si ritrova purtuttavia, come antico tema offerto alla “riflessione”, l’idea di un Essere supremo confrontato, all’inizio del mondo, ad una «terra deserta e vuota, dalle tenebre plananti sull’abisso» (Genesi, I, 1). Questo “abisso spalancato”, è vero, è immediatamente presentato come risultante da una antecedente creazione di Elohim-Jahvé. Ora, Jahvé non ha tratto l’universo da una suddivisione e “smembramento” di sé. L’ha creato ex nihilo, a partire dal nulla. Non è affatto la coincidentia oppositorum, l’”Uno indiviso”, non è l’Essere e il Non-essere al tempo stesso. E’ l’Essere: «Io sono colui che è». Di conseguenza, e dal momento che l’universo creato non saprebbe essere l’uguale del dio creante, il mondo non ha essenza, ma soltanto un’esistenza, o, più esattamente, una sorta di “essere di grado inferiore”, di imperfezione. Mentre il politeismo degli indoeuropei è il “rovescio” complementare di ciò che si potrebbe chiamare il loro mono-umanismo (equivalente d’altronde a un pan-umanismo), il monoteismo ebraico appare come la conclusione di un processo di riassorbimento, come la riduzione all’unicità di Elohim-Jahvé di una molteplicità di dèi non umani, personificanti forze naturali (3), in breve come lo sbocco di una speculazione che ha anch’essa ricondotto la pluralità delle cose a un principio unico, che in tal caso non è l’uomo ma la materia e l’energia (la “natura”).

Per il fatto di essere un dio unico, non ambiguo, che non è per nulla il luogo in cui si risolvono e coincidono gli “opposti logici”, Jahvé rappresenta evidentemente il Bene assoluto. E’ dunque del tutto normale che si mostri sovente crudele, implacabile o geloso: il Bene assoluto non può non essere intransigente rispetto al Male. Ciò che è molto meno logico, per contro, è la concezione biblica del Male. Non potendo derivare dal Bene assoluto, il Male, in effetti, non dovrebbe esistere in un mondo creato, a partire dal nulla, da un dio “di una bontà infinita”. Ora, il Male esiste: il che pone un problema molto serio. La Bibbia prova a risolvere il problema facendo del Male la conseguenza accidentale della rivolta di certe creature, tra cui in primo luogo Lucifero, contro l’autorità di Jahvé. Il Male appare così come come il rifiuto manifestato da una creatura di giocare il ruolo che Jahvé le ha assegnato. La potenza di questo Male è considerevole (poiché deriva dalla ribellione di una creatura angelica, dunque privilegiata), ma, comparata alla potenza del Bene, ovvero di Jahvé, essa è praticamente pari a nulla. L’esito finale della lotta tra il Bene e il Male non è dunque minimamente in dubbio. Tutti i problemi, tutti i conflitti, sono risolti in anticipo. La storia è puro decadimento, effetto dell’accecamento di creature impotenti.

Così, sin dall’inizio, la storia si trova privata di qualsiasi senso. Il primo uomo (la prima umanità) ha commesso la colpa di cedere ad una suggestione di Satana. Egli ha, di conseguenza, ricusato il ruolo che Jahvé gli aveva assegnato. Ha voluto toccare il pomo proibito ed entrare nella storia.

Creatore dell’universo, Jahvé gioca ugualmente, in rapporto alla società umana “attuale”, un ruolo perfettamente antitetico a quello degli dèi sovrani indoeuropei. Jahvé è non l’”eroe civilizzatore” che inventa una tradizione sociale, ma l’onnipotenza che si oppone alla “colpa” di Adamo, cioè alla vita umana che questi ha voluto gustare, alla civilizzazione urbana, uscita dalla rivoluzione neolitica, a cui rinvia implicitamente il racconto della Genesi. Come sottolinea Paul Chalus in L’homme et la réligion, Jahvé non ha che odio per “coloro che cuociono i mattoni”. Quando li vede costruire Babele e la celebre torre, grida: «Se cominciano a fare ciò, nulla impedirà loro ormai di compiere ciò che avranno in progetto di fare. Andiamo, scendiamo a mettere confusione nel loro linguaggio, di modo che non si comprendano più l’un l’altro» (Genesi, XI, 6-7). Jahvé, aggiunge Paul Chalus, «li disperse da là su tutta la terra, ed essi smisero di costruire città». Ma già ben prima di questo evento Jahvé aveva rifiutato le primizie che gli offriva l’agricoltore Caino, e non aveva “guardato” che la pia offerta d’Abele. Il fatto è che Abele non era un allevatore, ma semplicemente un nomade che aveva abbandonato la caccia per la razzia, che prolungava la tradizione “mesolitica” in seno alla nuova civiltà uscita dalla rivoluzione neolitica, e che ne ricusava il modo di vivere. Ulteriormente, la missione di Abramo, il nomade che aveva disertato la città (Ur), e quella della sua discendenza, sarà di negare e ricusare dal di dentro ogni forma di civiltà “post-neolitica”, la cui esistenza stessa perpetua il ricordo d’una “rivolta” contro Jahvé.

L’uomo, in rapporto al “dio” della Bibbia, non è veramente un “figlio”. Non è che una creatura. Jahvé l’ha fabbricato, così come ogni altro essere vivente, nello stesso modo in cui un vasaio modella un vaso. L’ha fatto “a sua immagine e somiglianza” per farne il suo intendente sulla terra, il guardiano del Paradiso. Adamo, sedotto dal demonio, ha ricusato questo ruolo che il Signore voleva fargli giocare. Ma l’uomo resterà sempre il servo di Dio. «La superiorità dell’uomo sulla bestia è nulla, perché tutto è vanità», nota Paul Chalus. «Tutto va verso un identico luogo: tutto viene dalla polvere, e tutto ritorna alla polvere» (Ecclesiaste).

L’uomo, secondo l’insegnamento della Bibbia, non ha dunque che da rammentarsi perpetuamente che è polvere, che ogni Giobbe merità il destino che gli riserva il capriccio di Jahvé, e che l’esistenza storica non ha senso, se non quello che implicitamente gli si dà rifiutando attivamente di attribuirgliene uno. Con la loro voce terribile, i profeti di Israele ricorderanno sempre agli eletti di Jahvé la necessità imperiosa di questo rifiuto, così come gli eletti riconosceranno sempre, nelle loro disgrazie, la conseguenza e la giusta sanzione di una trasgressione (o di un semplice oblio) del comandamento supremo di Jahvé.

Il cristianesimo “romano”, nato dall’”arrangiamento costantiniano”, corrisponde sin dall’inizio al tentativo di stabilire, in seno al mondo “antico” trasformato da Roma in orbis politica, un compromesso tra le Weltanschauungen indoeuropee e una religione giudaica, che Gesù si sarebbe sforzato di adattare alla civilizzazione imperiale romana (4). Il dio unico è diventato, tramite il gioco di un “mistero” dogmatico, un dio “in tre persone”. Ha “integrato” la vecchia nozione di Trimurti, di “Trinità”, e le sue “persone” hanno grosso modo assunto le tre funzioni delle società indoeuropee, sotto una forma d’altronde “invertita” e spiritualizzata. Pur essendo creatore e sovrano, Jahvé continua nondimeno a ricusare il doppio aspetto: il Male è provincia esclusiva di Satana. Al vecchio nome che gli dà la Bibbia si è sostituito il nuovo nome di “deus pater“, il «padre eterno e divino» riverito dagli indoeuropei. Ma Jahvé non è davvero padre che della sua “seconda persona”, di questo figlio che ha inviato sulla terra per svolgervi un ruolo opposto a quello dell’”eroe fondatore”; di questo figlio che si è alienato a questo mondo per meglio rinviare all’oltremondo, e che, se rende a Cesare ciò che è di Cesare, non lo fa che perché ai suoi occhi ciò che appartiene a Cesare non riveste alcun valore; di questo figlio, infine, la cui funzione non è più di “fare la guerra”, ma di predicare una pace gelosa, di cui soli potranno beneficiare gli uomini “di buona volontà”, gli avversari di questo mondo, coloro a cui è riservato il solo nutrimento d’eternità che vi sia, la grazia amministrata dalla terza “persona”, lo Spirito Santo.

L’uomo, creatura e prodotto fabbricato, è il servo dei servi di Dio, «escremento» (stercus), come dirà così bene Agostino. Tuttavia, nello stesso tempo, è ora anche il fratello del figlio incarnato di Jahvé, il che fa di lui un “quasi-figlio” di Dio, a condizione che sappia volerlo e meritarlo, tutte cose che dipendono dalla grazia che amministra il creatore secondo criteri insondabili. Il giorno verrà dunque in cui l’umanità si dividerà definitivamente (per l’eternità) in santi e dannati. Giacché vi è ben un Valhalla biblico, il Paradiso celeste, ma è ormai riservato agli anti-eroi. L’Inferno, quando ad esso, appartiene agli altri.

Questo compromesso ha modellato per secoli la storia di ciò che viene chiamata la “civilizzazione occidentale”. Per secoli, secondo le loro affinità profonde, l’uomo “pagano” e l’uomo “levantino” hanno ciascuno potuto vedere nel dio “uno e trino” la loro propria divinità. Ciò spiega idee e confusioni ben numerose: a cominciare dall’assimilazione di Gesù, Sigfrido e Barbarossa da parte di un Wagner, o il “dio bianco delle cattedrali” caro a Drieu La Rochelle, e, d’altra parte, il Gesù di Ignazio di Loyola, il dio del prete-operaio e Jesus Christ Superstar.

Constatiamo oggi, e in modo certo, che l’”arrangiamento” costantiniano alla fine non arrangiò proprio nulla, e che la giornata dell’«In hoc signo vinces» fu un imbroglio, le cui conseguenze si esercitarono a detrimento del mondo greco-romano-germanico. Sino ad una data relativamente recente, la Chiesa di Roma e le chiese cristiane sono restate, in quanto potenze secolari organizzate, attaccate a tutte le apparenze del vecchio compromesso. Ma da tempo ormai hanno cominciato a riconoscere l’autentica essenza del cristianesimo. Ed ecco che l’irrappresentabile Jahvé, sbarazzato dalla maschera del Dio-Padre luminoso e celeste, è ritrovato e proclamato. Ben prima che le chiese ci arrivassero, tuttavia, il “cristianesimo profano” (demitizzato e secolarizzato), ovvero l’egualitarismo in tutte le sue forme, aveva a modo suo ritrovato la verità secondo la Bibbia. Il “rifiuto della storia”, la volontà proclamata di “uscire dalla storia” (per ritornarne alla natura), la tendenza riduzionista mirante a “riassorbire l’umano nel fisico-chimico”, tutti i materialismi deterministi, la condanna marcusiana di un’arte che tradirebbe la “verità” integrando l’uomo alla società, l’ideologia egualitaria infine che intende ridurre l’umanità al modello dell’anti-eroe, al modello dell’eletto ostile ad ogni civiltà concreta perché non vi vuole vedere che infelicità, miseria, sfruttamento (Marx); repressione (Freud); o inquinamento: tutto ciò non ha cessato di restituire ai nostri occhi, e continua ancora a restituire – nel momento stesso in cui una nuova rivoluzione tecnica invita a superare le “forme” che aveva imposto la rivoluzione precedente – l’immobile visione jahvaitica, visione “eterna” se mai ve ne furono, poiché se limita ad una negazione senza cessa ripetuta di ogni presente carico d’avvenire.

Il “Sì” da parte sua non può essere “eterno”. Essendo un “Sì” al divenire, diviene esso stesso. Nella storia che non cessa di ri-proporsi, per mezzo di nuove fondazioni, questo “Sì” deve a se stesso il fatto di assumere sempre una forma e un contenuto parimenti nuovi. Il “Sì” è creazione, opera d’arte. Il “No” non esiste che negando un valore a tale opera. In un mondo in cui il clamore di voci divenute innumerevoli tende a persuaderci del contrario il mito cosmogonico indoeuropeo ci ricorda che il “Sì” resta sempre possibile: che un nuovo Ymir-Purusha-Janus può ancora risvegliarsi dall’”onda indistinta” in cui giace addormentato; che appena ieri, forse, si è già risvegliato, si è già sacrificato a se stesso, che ha già dato vita a Bur e Bestla, e che presto dei nuovi Asi, dèi luminosi, verranno a loro volta alla vita e intraprenderanno allora, in un mondo differente, sorto dalle rovine caotiche del vecchio, la loro eterna missione di “eroi civilizzatori”, assumendo così, serenamente, lo splendido e tragico destino dell’uomo che crea se stesso, e che avendo dato nascita a se stesso accetta anche, nell’idea della propria fine, la condizione di ogni avventura storica, di ogni vita.

Note

(1) Di Purusha, corrispondente indoario di Ymir, il Rig-Veda del resto dice espressamente che ha «mille teste e mille occhi», cosa che mostra bene che all’origine l’Uomo cosmico era dotato di onniveggenza. Secondo Pestalozzi, l’onniveggenza era precisamente uno degli attributi dell’”Essere supremo” primitivo.

(2) Questo ruolo, come abbiamo visto, si trova parzialmente proiettato nel personaggio di Heimdal.

(3) Jahvé confessa d’altronde di essere «geloso» degli altri dèi. Il termne stesso di Elohim non è forse plurale (plurale storico, e non di maestà)?

(4) Non è evidentemente il caso qui di entrare nei dettagli di tale complessa questione, cui si accenna pertanto unicamente a grandi linee.


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Culture composite et égalité des religions

Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1997

CULTURE COMPOSITE ET EGALITE DES RELIGIONS

 

multiculture.jpgL'éditeur Trédaniel a publié sous ce titre, en 1994, une traduction de trois textes rédigés par l'Hindou Harsh Narain. Cet essai soulève des problèmes de dimension mondiale : les intrigues des diverses branches bibliques pour liquider la seule religion qui donne à chacun une place : le polythéisme.

 

Le premier essai décortique le mensonge pieux de la prétendue culture composite hindo-musulmane. Il apparait clairement que la propagande quotidienne en faveur du métissage, martelée en Europe par des hyènes médiatiques de plus en plus écoeurantes, est une version européanisée du mythe de la culture composite répandu en Inde.

Les postulats de ces élucubrations sont au nombre de cinq :

 

1 - La culture indienne est composite.

2 - La culture composite essentielle est Hindo-musulmane.

3 - Les hindous doivent remercier les musulmans pour leur contribution à la culture composite.

4 - La période de culture composite est essentielle pour expliquer l'harmonie communale et l'intégration nationale.

5 - La composition des cultures est toujours souhaitable.

 

Les promoteurs du sublime concept de culture composite font l'impasse sur les différences entre culture et civilisation. Mais meme s'il est impossible de compartimenter la vie sociale en caissons étanches, en sorte que culture et civilisation s'influencent, le concept de culture composite a au moins trois sens :

 

a~ L'assemblage culturel, lorsque des phénomènes culturels sont interreliés par la contiguïté spatiale ou temporelle. Mais il n'y a pas derrelation interne essentielle entre ces composants.

 

b) L'éclectisme : mélange hasardeux, indépendant et indifférent à l'identité et au génie des cultures respectives Goncernées. L'éclectisme est provoqué. Il peut apparaltre notamment à cause de la perte de vitalité d'une cultur'e dont les représentants tendent à imiter des traits ( bons, mauvais, indifférents ) d'autres cultures. Le résultat est alors un protée, une bouillie indigeste, un salmigondis culturel affligeant.

 

c) Culture synthétique ou synthétisée, culture née du mélange heureux de diverses cultures.

 

Si la société et la civilisation sont des ensembles qui entrent assez facilement en composition, il n'en est pas de meme pour la culture qui est plus intangible et plus subtile. En sorte que la culture influencée par d'autres n'est pas nécessairement composite. Etre influencé est une chose ; être composite en est une autre. En réalité, des cultures se combinant pour former une culture composite, c'est un phénomène rare dans l'histoire. Les cultures des non-Indiens sont des cultures d'origine sémitique qui ont toujours agi comme contre-culture ou inculture. Les missions en Inde, selon Narain~ ont abouti à une extraordinaire acculturation des opprimés et des rejetés. Ce résultat évoque les pratiques des sectes judéo-chrétiennes dans l'Empire romain ainsi que les efforts actuels de divers groupes privés pour installer ~et rééduguer) en Europe des colonies de peuplement.

 

La démarche des promoteurs de la culture composite hindo-musulmane ressemble étrangement à la propagande que subisse les Européens. Tout ce qui précède cette culture doit sombrer dans l'oubli ; tout ce qui précède doit etre calomnié. La justification mensongère fonctionne à plein rendement. Les partisans de la culture composite hindo-musulmane affirment que " la domination musulmane en Inde n'était pas une domination étrangère ". Ils soutiennent que quoique d'origine étrangère et quoique envahisseurs, les musulmans sont devenus indiens oubliant leur pays d'origine. Ce bavardage est d'une logi~ue faible. Le simple établissement dans un pays ne donne pas au pillard qualité d'indigène. " On doit d'abord considérer quels intérêts il dessert " (p.34).

 

La masse des gouvernants musulmans en Inde eut comme premier souci de déraciner la religion et la culture hindoues. L'Inde était un Dar al-Islâm. Les ultimatums aux Hindous étaient fréquents : embrassez l'Islam ou mourrez ! Dans d'autres cas, la suggestion était : "le roi doit au moins frapper de disgrâce, de déshonneur les mushrik et les hindous qui adorent les idoles~ et rendre infâ~e leur nom... Ce qui doit montrer que les rois sont protecteurs de la foi est ceci : quand~-ils voient un hindou,~leurs visages rougissent et ils désirent l'enterrer vivant..." (p. 35~.

 

Narain rappelle que les conquérants et gouvernants musulmans ont fait la même chose partout : Egypte, Turquie, Irak, Syrie, Iran, Afghanistan, etc. " Partout où ils ont été, ils ont semé le désastre." (p.36). Après la conquête de l'Iran, le persan sombra danstle coma car le conquérant arabe donna l'ordre de détruire tous les livres de l'Iran. L'Espagne fut le seul pays qui, ayant subi le joug pendant 700 ansl parvint à le rejeter. Il y eut quelques rares exceptions : l'Empereur Raniska, membre d'une tribu nomade turque, qui règna à partir du Peshawar et fit frapper des monnaies aux effigies des dieux de la Grèce, du Zoroastrisme, du bouddhisme et de l'Hindouisme ; Akbar le grand Moghol, qui se comporta en Indien vis à vis des Indiens.

 

La grandeur de la tradition polythéiste hindoue tient sa démarche INCLUSIVE. Tous les groupes humains qui pénétrèrent Inde avant l'avènement de l'Islam eurent droit à une caste dans cadre des varnas qui leur convenaient. Mais, en Inde comme en Europe, sous l'influence des monothéismes, la maladie de l'exclusivisme a été contactée. Pour la cause de l'Islam, la société hindoue n'était rien de plus qu'un terrain de chasse. " C'était un gouvernement des musulmansJ pour les musulmans, et par les musulmans "(p.43). La politique des gouvernants musulmans fut d'abaisser les Hindous en les gardant dans l'illettrisme et la pauvreté abjecte afin qu'ils deviennent un prolétariat culturel. Il fallait priver l'hindouisme de son expression supérieure. L'esclavage permit aussi d'épuiser la caste des brahmanes et des kshatriya. L'esclave embrassait la religion de son maître. Enfin, ils bâtirent mosquées, Khangah, auberges, orphelinats, écoles islamigues avec les fonds publics, c'est-à-dire avec l'argent pris dans la poche des hindous.

Narain précise aussi le cas du soufisme qui a réussi à se présenter comme l'Islam libéral. Et il est exact que de nombreux soufis ont abandonné l'exaltation de l'Islam devant éliminer les Hindous. Mais de nombreux ordres et monastères soufis de l'Inde médievale ont attisé ou favorisé le fanatisme des gouvernements musulmans. De même nombreux furent les soufis guerriers destructeurs de temples et tueurs d'hindous. Sans oublier l'action prosélyte. Ainsi, l'ethos de l'Islam est trop radicalement différent, trop incompatible avec l'Hindouisme, son attitude trop intransigeante pour qu'il donne la main à une autre culture. " Le Coran et le Prophéte interdisent aux musulmans de lier amitié avec les Kâfir (Hindous)" (p.52).

 

En terminant ce premier article sur " le mythe de la culture composite ", Harsh Narain évoque le grand choc actuel que subit la culture hindoue : la culture occidentale dont les aspects sont devenus mondiaux et paraissent en mesure de dévorer toute les cultures. La plupart des dirigeants, élevés dans des universités anglo-saxonnes, font une propagande interne insensée en faveur de la culture composite c'est-à-dire, selon la terminologie en vigueur en Europe, le métissage. Or, certaines teintes culturelles sont néfastes et pernicieuses, voire fatales. Les cultures sémitiques envahissent non par amitié mais pour balayer. La culture musulmane eut pour dessein déclaré l'islamisation et sa méthode, la croisade, changea de forme et de couleur au gré des circonstances. Aussi ces cultures sémitiques sont-elles une anticulture, une culture parasite ou une contreculture.

 

Un second article de onze pages pose la question fondamentale des prochaines années : l'Inde est-elle Dar al-Harb ( le domaine~de la guerre ) ou Dar al-Islam ~ le domaine de l'Islam ) ? Voire Dâr as-Salam ? Car le Coran, comme la Bible, partage l'humanité en deux catégories : les croyants (les purs) d'un côte ; les incroyants, infidèles ( ou hérétiques, racistes, anti-sémites, etc...) de l'autre.

 

Dans un Dâr al-Harb ( le domaine de la guerre ), l'attitude des musulmans se résume ainsi (p.65) :

 

- Essayer de convertir les kâfir à l'Islam.

 

Si certains résistent

 

* Essayer de les mettre au tombeau, piller et saccager leur propriété, les asser~ir.

* Là où l'imposition du d'échapper à la mort et de jizyah est licite, permettre aux kâfir racheter leur crime de kufr (infidélité~ par le paiement du jizyah, en se soumettant à la force brutale des musulmans, et en souffrant toutes sortes d'indignités en tant que dhimmi (protégés).

* Si vous n'êtes pas encore assez forts pour en user ainsi, ayez recours à l'hégire (hijrah) et attendez que votre heure vienne.

Le Dâr al-Islâm (le domaine de l'Islam) est censé être

 

a) La Mecque et Médine, que les musulmans seuls ont le droit de visiter et d'habiter.

b) Le Hedjaz (le coeur de l'Arabie~, où les kâfir n'ont pas le droit d'enterrer ou de bruler leurs morts.

c) Le reste des territoires du monde.

 

Pour un grand nombre de théologiens, un Dâr al-Islâm doit le demeurer toujours. Pour la plupart, un Dâr al Islâm devient un Dâr al Harb sous trois conditions :

* Quand le territoire en question est contigu à un Dâr al Harb.

* Quand aucun musulman n'y jouit de la sécurité qui lui est due sur la base des lois anciennes de protection.

* Quand la domination des kâfir est librement exercée.

La Compagnie des Indes Orientales, à ses débuts, laissa l'administration musulmane des provinces intacte, garda la shari'ah et agit au nom de l'Empereur musulman. Avec une patience remarquable elle attendit un siècle (1765-1864) que le pouvoir musulman se télite, afin de ne point se trouver dans la situation d'un pouvoir infidèle qui a saisi et occupé une terre d'Islam.

 

Le statut de l'Inde tronquée par les Britanniques est difficile à connaître car les ulamâ restent discrets sur ce sujet. L'école Deoband affirme qu'elle est Dâr al-Harb ; le nationaliste musulman Ahmad Madanî avait déclaré la même chose avant la partition. Selon Narain, il appartient à la communauté musulmane de décider ~i elle désire maintenir cette distinction. Les implications de leur décision seront d'une grande portée.

 

Le troisiè~e texte s'intitule : " Le mythe de l'unité et de l'égalité des religions ". On connaît les fanatiques pour qui seule leur religion est vraie ; on connaît les religions séculières, les idéologies, pour lesquelles toute religion est fausse ou stupide. Le texte traite de la conception selon laquelle toutes les religions sont une, égalesJ également valides. Ce pieux mensonge est à l'arrière-plan de la théorie de la culture composite.

 

La tendance à regarder toutes les religions comme vraies commence avec Ramakrishna (1836-1886) qui déclara : " toutes les religions, suivant des voies différentes, atteindront finalement le même Dieu. " (p.80). La fondatrice de la société théosophique, Mme. Blavatsky, se plongea dans la multiplicité des traditions religio-occultistes du monde entier et ouvrit la voie à des compilations sur l'unité essentielle de toutes les religions. Enfin, René Guénon souleva l'idée de l'existence d'une tradition religio-philosophigue pérenne qui constitue la matrice des religions et cultures du monde. A sa suite, nous citerons des noms aussi célèbres que Schuon, Zimmer, Coomaraswamy, Huxley, EliadeJ Nasr qui proposèrent un sanâtanadharma comme fondement commun de toutes les traditions religio-philosophiques.

 

Cette voie fut aussi prise par Gandhi, Vinoba et leurs disciples. Gandhi proclama : " Toutes (les religions~ procèdent du même Dieu, mais toutes sont imparfaites parce qu'elles nous sont parvenues par des moyens humains imparfaits " (p. 83). Il croyait aussi en l'égalité de toutes les religions. Mais que peuvent signifier les mots unité et égalité des religions ? On dispose de neuf définitions au moins :

1 - Uniformité, identité formelle ; 2 - Communauté de fond ; 3 - Unité essentielle, communauté d'essence ; 4 - Parenté, ou origine commune ; 5 - Unité organique ; 6 - Unité de dévotion ; 7 - Unité d'esprit et de dessein ; 8 - Unité de moyen, d'approche; 9 - Validité égale des différences dans la perspective et dans la compétence spirituelle diversifiant l'unité essentielle.

 

Quel est le sens à retenir ? On peut essayer de grouper des religions sur la base de la communauté de leur fond. Mais elles n'ont pas toutes un fond commun. L'essence de l'Hindouisme se ramène à quatre points : le Soi éternellement autoréalisé ; l'auto-illumination (ou auto-réalisation) ; la considération requise pour les différents niveaux de compétence spirituelle ; le Dharma, la norme individuelle, sociale et cosmique. Les religions sémitiques s'en éloignent sensiblement. S'il est possible d'établir des emprunts et des échanges réciproques d'idées ou de rituels entre religions, leurs évolutions ont été 5i divergentes que la Parenté n'a plus de signification actuellement. Par exemple, les religions sémitiques ont une communauté d'origine. Mais le judaïsme est tributaire du Zoroastrisme, lequel doit beaucoup à l'ancienne science védique dont il fut une "réforme religieuse". Il y a donc une source commune. Mais les lignes de développement ont été opposées. Il est tout aussi difficile d'admettre ~ue toutes les religions enjoignent d'adorer une déité commune. L'Hindouisme incite au choix d'une déité convenant au goût propre, au tempérament, à la compétence spirituelle. Le dessein général de toutes les religions est le même. Et tant l'Hindou que le musulman acceptent le principe selon lequel une foi sincère a la capacité de sauver (cette foi réelle-doit être distinguée de la foi dogmatique qui a peu d'intérêt pour les vérités supérieures~. Cependant, les buts semblent parfois être inconciliables : l'accès au paradis est interprété de façons divergentes.

 

Au total, l'unité, l'égalité ou l'égale validité de toutes les religions ne sont qu'un mythe.

 

Frédéric YALENTIN

 

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vendredi, 07 mai 2010

Wird Europa am Hindukusch verteidigt? EU verkommt zum Superzahlmeister

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Wird Europa am Hindukusch verteidigt? – EU verkommt zum Superzahlmeister

Ex: http://www.andreas-moelzer.at/

(Alb)Traum europäische Armee 

Die ersten frühen Anfänge einer europäischen Armee in den 50-er Jahren scheiterten an der Furcht der Franzosen vor einer deutschen Wiederaufrüstung. Mit dem blutigen Zerfall Jugoslawiens in den 90ern und dem immer wieder aufflackernden Kosovo-Konflikt sah die EU schließlich Handlungsbedarf und baute seit 1992 sukzessive eine europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik (ESVP) als Teil der Gemeinsamen Außen- und Sicherheitspolitik auf.

Die ESVP basiert auf einer Zusammenarbeit von EU und NATO mit Operationen im Rahmen der „Petersberg-Aufgaben“ (humanitäre Aufgaben und Rettungseinsätze, friedenserhaltende Aufgaben sowie Kampfeinsätze bei der Krisenbewältigung einschließlich friedensschaffender Maßnahmen). Dafür wurden eigene multinationale „schnelle Eingreiftruppen“, Eurokorps bzw. Battlegroups, bestehend aus jeweils 1.500 bis 2.000 Soldaten gegründet und eine Europäische Verteidigungsagentur eingerichtet.
 


Weltweite Kampfeinsätze

Europäische Soldaten werden zu sogenannten „Friedensoperationen“ nach Afghanistan, Bosnien-Herzegowina, Dafur, Georgien, Guinea-Bissau, Indonesien, Mazedonien, in den Gazastreifen, den Irak, den Kongo, den Tschad oder die Zentralafrikanische Republik geschickt.

Der Balkan liegt vor Europas Türen, Einsätze zur Stabilisierung dieser Region können mit sicherheitspolitischen Interessen der EU erklärt werden. Wenn jedoch EU-Staaten an der Seite Washingtons am Afghanistan-Krieg teilnehmen, ist mehr als zweifelhaft, ob Europa am Hindukusch verteidigt wird.


Die Weichen für ein Aufgehen in der NATO sind gestellt

Bis heute nicht vollständig geklärt ist das Verhältnis zwischen EU bzw. ESVP auf der einen, und der NATO auf der anderen Seite. Jedoch gibt es eine Reihe von Indizien, die darauf hindeuten, daß die europäischen Verteidigungskapazitäten in die Dienste der NATO und damit der USA gestellt werden sollen. In einem im Jänner des Vorjahres im außenpolitischen Ausschuß des Europäischen Parlaments angenommenen Berichts des französischen EU-Abgeordneten finnischer Nationalität, Ari Vatanen  über die „Rolle der NATO im Rahmen der Sicherheitsarchitektur der EU“ wird festgehalten, daß „die NATO den Kern der europäischen Sicherheit bildet und die EU über ein ausreichendes Potential verfügt, um ihre Aktivitäten zu unterstützen, so daß eine Stärkung der europäischen Verteidigungskapazitäten und eine Vertiefung der Zusammenarbeit beiden Organisationen nutzen wird“. Zudem wird ausdrücklich darauf hingewiesen, daß „94 Prozent der EU-Bevölkerung Bürger von NATO-Mitgliedstaaten sind, 21 von 27 EU-Mitgliedstaaten Verbündete der NATO, 21 von 26 NATO-Staaten EU-Mitgliedstaaten sind“. Und auch die Türkei bleibt als „langjähriger NATO-Verbündeter“ und EU-Beitrittskandidat nicht ohne Erwähnung. Eine engere Verschränkung von Nordatlantikpakt und Europäischer Union würde die Aufnahme Ankaras somit weiter beschleunigen.

Konkret ist vorgesehen, daß die EU künftig verstärkt Einsätze außerhalb Europas („out of area“) durchführt. In Art. 43 des Vertrags von Lissabon werden beispielsweise Einsätze zur Bekämpfung des Terrorismus erwähnt, die auch in Drittländern auf deren Hoheitsgebiet stattfinden können. Begründet wird die Ermächtigung zu Interventionen mit „humanitären“ Erwägungen: Schließlich gelte es, „aktiv massenhaft begangene Greueltaten und regionale Konflikte, unter denen die Menschen nach wie vor stark leiden, zu verhüten oder entsprechende Maßnahmen zu treffen“. Auffallend häufig finden regionale Konflikte und damit verbundene Greueltaten in Ländern statt, wo Bodenschätze locken (Sudan oder Kongo) oder in für den Rohstofftransport bedeutenden Regionen (z.B. Kaukasus) statt.


Weltpolizist und Superzahlmeister Brüssel

Mit der beabsichtigten Ausbildung zum Weltpolizisten kommt Brüssel einerseits der Aufforderung Washingtons nach, sich stärker militärisch zu engagieren, und andererseits deckt sich dieses Vorhaben mit Plänen des US-Verteidigungsbündnisses, die NATO zu einem weltweit tätigen Bündnis auszubauen. Der Einsatz in Afghanistan, an dem ein Großteil der EU-Mitglieder teilnimmt, ist ein Vorgeschmack dessen, wohin die Reise gehen soll. Schließlich gibt es keine Anzeichen dafür, daß der Nahe und Mittlere Osten in absehbarer Zeit zur Ruhe kommen wird, und in Afrika sowie in Zentralasien gibt es eine Reihe von politisch instabilen Staaten, die eines Tages ein „humanitäres Eingreifen“ erforderlich machen könnten.

Zudem wird die beabsichtigte Militärisierung wird die Steuerzahler noch teuer zu stehen kommen. Schließlich verpflichtet der Vertrag von Lissabon die EU-Staaten zur „schrittweisen Verbesserung ihrer militärischen Fähigkeiten“, also zur Aufrüstung. Im Vatanen-Bericht des EU-Parlaments werden „höhere Investitionen in die Verteidigung auf der Ebene der EU-Mitgliedstaaten“ und die Schaffung eines“ operationellen EU-Hauptquartiers“ gefordert.
 


Steuermillionen zur Aufrüstung

Dass eine „Friedensmission“ mit Toten und hohen Kosten verbunden ist, bringt dem deutschen Afghanistan-Einsatz viel Kritik. Wenn nun in Zeiten der Finanzkrise und des milliardenschweren griechischen Hilfspakets fast 65 Mio. für Spezialausrüstung aufgebracht werden sollen, ist dafür keine Akzeptanz bei den Bürgern vorhanden.

Ebenso wenig verständlich ist, dass das österreichische Heer, das immerhin allein im kommenden Jahr 80 Mio. einsparen soll, gleichzeitig 350 Soldaten für EU-Battlegroups verspricht. Während der Treibstoff für Heeresfahrzeuge knapp wird, Soldaten in uralten Uniformen und maroden Kasernen Dienst leisten und für die Wartung der milliardenteuren Eurofighter das Geld fehlt, werden die spärlichen Mittel für Auslandsmissionen verpulvert – Auslandseinsätze statt Heimatsicherung also.


Die geplante Unterordnung unter US-amerikanische geopolitische Interessen fällt in Washington naturgemäß auf Wohlgefallen. Aber das war nicht immer so. Als sich wegen der Hilflosigkeit Europas in den Balkankriegen in den 90er Jahren – nicht zuletzt ermuntert durch den damaligen US-Präsidenten Bill Clinton – die Europäer aufmachten, ihre sicherheitspolitischen und militärischen Kapazitäten zu verbessern, läuteten in den USA bald die Alarmglocken. Der ehemalige Vize-Außenminister Strobe Talbott befürchtete, daß eine EU-Armee „erst innerhalb der NATO zu existieren beginnt und dann zum Konkurrenten der NATO wird“. Bei einer sicherheitspolitischen Emanzipation Europas hätten die USA jedenfalls viel zu verlieren. Denn die NATO bindet, wie Zbignew Brzezinski, Nationaler Sicherheitsberater unter Jimmy Carter einmal zugab, „die produktivsten und einflußreichsten Staaten an Amerika und verleiht den Vereinigten Staaten selbst in innereuropäischen Angelegenheiten eine wichtige Stimme.“


Vor den US-Kriegskarren gespannt 

Wenn es um internationale Hilfsleistungen geht, ist die EU willkommen, ansonsten spielt sie oft nur eine Statistenrolle. Dann wird versucht, außenpolitische Ohnmacht mit Großzügigkeit zu kompensieren. Immer wieder lässt sich die Europäische Union in US-Kriege wie in Afghanistan hineinziehen. Damit läuft sie Gefahr, Geld und Ressourcen zu verlieren, die anderswo gebraucht werden. Schwerpunkt von Auslandseinsätzen sollte die Peripherie Europas sein.


Bedeutungslose EU

Das Interesse der USA beschränkt sich darauf, im Namen der Terrorbekämpfung Passagierdaten und finanzielle Ressourcen aus der EU zu pressen. Die Nichtteilnahme Barack Obamans am EU/USA-Gipfel im Mai hat – allen Träumen vom „Global Player“ zum Trotz – die weltpolitische Bedeutungslosigkeit der Europäischen Union erneut unterstrichen. Der verunglückte Vertrag von Lissabon hat nur den Weg zu einem zentralistischen Bundesstaat geebnet und die Stellung Europas in der Welt geschwächt


Nach sorgfältigem Für und Wider könnten noch Einsätze außerhalb Europas geführt werden, die etwa aus Gründen der Energie- und Rohstoffversorgung im Interesse der EU liegen. Es kann aber nicht Ziel der EU sein, US-Wirtschaftsinteressen zu verteidigen oder für amerikanische Angriffskriege den Zahlmeister zu spielen.
 

Japan kämpft mit öffentlichen Tribunalen gegen Schuldenkrise an

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Japan kämpft mit öffentlichen Tribunalen gegen Schuldenkrise an

BN-Redaktion / http://www.blauenarzisse.de/  

Fast genauso schlimm wie in Griechenland gestaltet sich gegenwärtig die finanzielle Lage Japans. Die Schulden des „Landes der aufgehenden Sonne“ betragen rund 200 Prozent des Bruttoinlandsproduktes. Der stellvertretende Direktor beim Internationalen Währungsfonds (IWF), Naoyuki Shinohara, forderte deshalb radikale Sparmaßnahmen. Sonst würde Japan bald kein frisches Geld am Kapitalmarkt mehr bekommen. Und die Regierung bemüht sich tatsächlich auf ungewöhnliche Weise: Sie hat live im Internet übertragene Tribunale eingeführt, auf denen der Rotstift angesetzt wird.

Seit September 2009 wird Japan von den Demokraten unter Ministerpräsident Yukio Hatoyama regiert. Doch die Zustimmung für die Regierung im Volk schwindet. Man wirft ihr Unentschlossenheit vor. Mit dem vor kurzem eingeführten Finanztribunal will Hatoyama nun gegensteuern. Beobachtet von zig Kameras und Zuschauern sowie live übertragen im Internet, steht auf dem Tribunal die Frage auf der Tagesordnung, an welchen Ecken und Enden gespart werden könnte.

Die Bürger bekommen so einen Einblick in die wirkliche finanzielle Situation des Landes und können in Echtzeit per Twitter Sparvorschläge machen. Insbesondere stehen die intransparenten Schattenhaushalte und staatliche Verschwendung auf dem Prüfstand. Insgesamt sollen so rund 6600 Behörden sowie öffentliche und regierungsnahe Organisationen auf Geldverschwendung untersucht werden.

Céline, le invettive di un dannato sul viale del tramonto

Céline, le invettive di un dannato sul viale del tramonto

Celinemmmmlllll.jpgEcco il Mostro. Sporco, indecente, nel pensare, nello scrivere e nel vivere. La lurida grandezza di Céline in tutto il suo splendore che poi coincide con la pienezza del suo squallore, ritratta in sette pose. Sette interviste nell’arco di un quindicennio sul viale del tramonto, dal dopoguerra alla sua morte, tornano in libreria sotto il titolo di Polemiche (Guanda, pagg. 120, euro 12,50).
Si avvicina il mezzo secolo della sua morte, ma non si allontanano le maledizioni sull’opera di Louis-Ferdinand Destouches, medico che diventò in arte Céline. Maledetto per il suo maledettismo, imperdonabile per le sue filippiche contro gli ebrei, i borghesi, i capitalisti. Non amo Céline, non sono un suo cultore, i suoi pamphlet irriverenti mi irritano, a cominciare da Bagattelle per un massacro e così la sua prosa intermittente e merdace, con tutti quei punti sospensivi; non ho mai scritto nulla su di lui e sulle sue opere. E ancor meno amo i celiniani, anzi detesto i manieristi del turpiloquio che traggono nobiltà e ispirazione da lui; non sopporto il rococò del triviale degli ultimi suoi emuli. Però, c’è della grandezza autentica nella sua scrittura, nel personaggio, nella sua vita. C’è della purezza nella sua impurità, e del genio nel suo delirio. Céline ha penetrato come pochi negli abissi della condizione umana, perduta a Dio e alla dignità, abbandonata nelle fogne oscure della vita. Uno dei rari scrittori che ha passione di verità e genuino desiderio di far combaciare la parola alla vita e alla verità più nuda e cruda. Così il suo stile riflette la sua passione di verità, tragica e brutale.
Quel vivere ai confini della morte, alla ricerca di emozioni estreme e grottesche, quello scrivere sulla soglia dell’invettiva, tra la parola e il vomito. Fu un medico valoroso, Céline, e un soldato valoroso, prima d’essere quel grande scrittore che fu. E pagò con quattordici mesi di duro carcere le sue parole di fuoco sugli ebrei e sul mondo; fu accusato di essere collaborazionista ma non aveva mai collaborato con nessuno, non aveva scritto per le riviste filo-naziste, era stato messo al bando nella Germania nazista, come arte degenerata, mentre dicevano che piacesse a Stalin. Viveva da barbone, in Danimarca e poi in Francia, in guerra contro il mondo. A condannarlo furono anche intellettuali che magari avevano trescato col nazismo. Come Sartre, che prima di collaborare con il comunismo e chiudere un occhio sui suoi orrori, aveva scritto anche per riviste collaborazioniste; ma alla fine il dannato fu lui, Céline. Io non vorrei dire, ma gli unici intellettuali che hanno pagato di persona le loro idee o anche i loro deliri, sono stati i Céline, i Pound, i Brasillach, i Gentile, i Pericle Ducati, i Borsani, i Carl Schmitt, gli Hamsun e si potrebbe ancora continuare. Epurati, a volte condannati a morte, o segregati in carcere, umiliati in gabbie, considerati peggio che bestie. Ed erano fior di scrittori, a volte anche generosi e grandi nella loro umanità, oltre che nei loro errori. La stessa cosa non avvenne invece per gli intellettuali che sostennero il comunismo, Stalin e Mao, Ho Chi Minh e Castro. Alcune idee si pagano, altre sono gratuite, se non addirittura ben pagate. Si vede che sono idee più grandi, più esigenti, diranno a propria consolazione i maledetti...
Céline fa parte di quell’universo di intellettuali dannati per uso di parola; ma lui restò un caso a sé, anarchico, disperatamente solo, non inscrivibile in nessun partito e in nessuna ideologia. Detestando i capitalisti e amando i poveri, Céline a volte dà l’impressione di essere un comunistoide, come lui stesso dice. Nella sua bella introduzione, Ernesto Ferrero ricorda che Céline fu difeso dal movimento nazionale ebreo, fu detestato dai nazisti che proibirono i suoi libri, ed egli stesso scrisse invettive contro Petain e contro Hitler paragonandolo a un clown pervaso di «satanismo wagneriano», fu il meno tedescofilo degli scrittori francesi e si tenne sempre in disparte. Una volta disse che gli ebrei sono i padri della nostra civiltà, e «si maledice sempre il proprio padre».

Queste interviste offrono lo spettacolo della solitudine creativa di Céline, la follia e la lucidità che si accavallano, insieme con la grazia e la ferocia. La tenerezza inerme si affaccia a volte nel suo aspro inveire: quando a esempio parla di sua madre e del suo nome d’arte tratto da lei per difendere la sua professione di medico; o quando parla della sua solitudine, della povertà, del suo gatto, della sua ritrosia a farsi fotografare («una foto è una pietra tombale») e del suo scrivere per campare... Ma poi riprende la vis polemica e il turpiloquio quando inveisce contro le cricche del potere, contro chi commercia e specula sulle idee e sulla pelle di altri, contro i riveriti padroni della letteratura, contro la Chiesa «grande ibridatrice e ruffiana». «Le civiltà finiscono con le donne, le frasi e i profumi»; «Parigi è il buco di culo del mondo. I francesi hanno coltivato la gioia di vivere». «La mia colpa? Aver detto sempre la mia verità, senza barare». La mia verità, dice Céline, non la verità, ha questa disarmante franchezza, questa libertaria modestia, estranea agli intolleranti. Queste interviste descrivono anche il disfacimento del suo corpo, il suo declino, le sue spalle che si curvano e sprofondano la sua testa tra i lunghi capelli e il collo torto. Resta una fronte spaziosa e uno sguardo ingenuo e profetico che invoca attenzione e sprigiona magìa. Un volto che racconta le ferite della sua genialità nella disfatta di una vita al termine della notte. Céline, il rigurgito della verità.

Julius Evola on Race

 

Ex: http://www.theoccidentalobserver.net/authors/Sunic-Evola.html#TS


 

Julius Evola on Race

Tom Sunic

May 1, 2010 

Growing interest in English speaking countries for the Italian philosopher Julius Evola may be a sign of the revival of the awesome cultural legacy of the Western civilization (see here and here). This legacy is awkwardly termed the “traditional –revolutionary – elitist – anti-egalitarian – postmodern thought.” But why not simply call it classical thought?  

The advantage of Evola, in contrast to many modern scholars of the same calibre, may be his staggering erudition that goes well beyond the narrow study of race. Evola was just as much at ease writing thick volumes about religion, language and sexuality as writing about legal issues related to international politics, or depicting decadence of the liberal system. His shortcomings are, viewed from the American academic perspective, that his prose is often not focused enough and his narrative often embraces too many topics at once. Evola was not a self-proclaimed “expert” on race — yet his erudition made him compose several impressive books on race from angles that are sorely missing among modern sociobiologists and race experts. Therefore, Evola’s works on race must be always put in a lager perspective. 

In this short survey of Evola’s position on race I am using the hard cover of the French translation of Indirizzi per una educazione razziale (1941) (Eléments pour une éduction raciale, 1984) and the more expanded Sintesi di dottrina della razza (1941), (“Synthesis of the racial doctrine”), translated into German by the author himself and by Annemarie Rasch and published in Germany in 1943. To my knowledge these two books are not available in English translation. His and Rasch’s excellent German translation of Sintesi had received (in my view an awkward and unnecessary) ‘political’ title; Grundrisse der faschistischen Rassenlehre (“Outlines of the fascist racial doctrine”) and is available on line.

Race of the Body vs. Race of the Spirit   

Evola writes that race represents a crucial element in the life of all humans. However, while acknowledging the clear-cut physical and biological markers of each race, he stresses over and over again the paramount importance of the spiritual and internal aspects of race — two points that are decisive for genuine racial awareness of the White man. Without full comprehension of these constituent racial parts — i.e., the “race of the soul” and the “race of the spirit” — no racial awareness is possible. Evola is adamantly opposed to conceptualizing race from a purely biological, mechanistic and Darwinian perspective. He sees that approach as dangerously reductionist, leading to unnecessary political and intellectual infighting.  

Diverse causes have contributed until now to the fact that racism has become the object of propaganda entrusted to incompetent people, to individuals who are waking up any day now as racists and anti-Semites and whose simple sloganeering has replaced serious principles and information. (Eléments pour une éduction raciale, p. 15) 

Evola freely uses the term ‘racism’ (razzismo) and ‘racist’ (razzista).  This was quite understandable in his epoch given that these words in Europe in the early thirties of the 20th century had a very neutral meaning with no dreaded symbols of the absolute evil ascribed to them today. The same can be said of the word ‘fascism’ and even ‘totalitarianism’ —  words which Evola uses in a normative manner when depicting an organic and holistic society designed for the future of the Western civilization. For Evola, the sense of racial awareness is more a spiritual endeavor and less a form of biological typology.      

And in this respect, we need to repeat it; we are dealing here with a formation of a mentality, a sensibility, and not with intellectual schemes or classifications for natural science manuals. (Eléments p. 16) 

For Evola, being White is not just a matter of good looks and high IQ, or for that matter something that needs to be sported in public. Racial awareness implies a sense of mysticism combined with the knowledge of one’s family lineage as well as a spiritual effort to delve into the White man’s primordial and mythical times. This is a task, which in the age of liberal chaos, must be entrusted only to élites completely detached from any material or pecuniary temptation.

Thus, racism invigorates and renders tangible the concept of tradition; it  makes the individual get used to observing in our ancestors not just a series of the more or less illustrious “dead,” but rather the expression of something still alive in ourselves and to which we are tied in our interior.  We are the carriers of a heritage that has been transmitted to us and that we need to transmit  – and in this spirit it is something going beyond time, something indicating,  what we called elsewhere, ‘the eternal race.’ (Eléments, p.31) 

In other words race is at a same time a heritage and a collective substrate. Irrespective of the fact that it expresses itself among all people, it is only among few that it attains its perfect realization and it is precisely there that the action and the significance of the individual and the personality can assert themselves. (Eléments, p.34) 

Evola offers the same views in his more expanded Sintesi (Grundrisse), albeit by using a somewhat different wording. Racial awareness for Evola requires moral courage and impeccable character and not just physical prowess. It is questionable to what extent many White racists today, in a self-proclaimed “movement” of theirs, with their silly paraphernalia on public display, are capable of such a mental exercise.       

Race means superiority, wholeness, decisiveness in life. There are common people and there are people “of race”. Regardless of which social status they belong to, these people form an aristocracy(Grundrisse, p.17).

In this particular regard, the racial doctrine rejects the doctrine of the environment, known to be an accessory to liberalism, to the idea of humanity and to Marxism. These false doctrines have picked up on the theory of the environment in order to defend the dogma of fundamental equality of all people. (Grundrisse, p. 17) 

And further Evola writes: 

Our position, when we claim that race exists as much in the body as in the spirit, goes beyond these two points of view. Race is a profound force manifesting itself in the realm of the body (race of the body) as in the realm of the spirit (race of the interior, race of the sprit).  In its full meaning the purity of race occurs when these two manifestations coincide; in other words, when the race of the body matches the race of the spirit and when it is capable of serving the most adequate organ of expression. (p.48) 

Racial-Spiritual Involution and the present Dark Ages  

Evola is aware of the dangerous dichotomy between the race of the spirit and the race of the body that may occur within the same race — or, as we call it, within the same ingroup. This tragic phenomenon occurs as a result of selecting the wrong mates, miscegenation, and genetic flaws going back into the White man’s primordial times. Modern social decadence also fosters racial chaos. Evola argues that very often the “race of the body” may be perfectly pure, with the “race of the spirit” being already tainted or destroyed. This results in a cognitive clash between a distorted perception of objective reality vs. subjective reality, and which sooner or later leads to strife or civil war. 

Evola harbors no illusions about master race; he advocates racial hygiene, always emphasizing the spiritual aspect of the race first. On a practical level, regarding modern White nationalists, Evola’s words are important insofar as they represent a harsh indictment of the endless bickering, petty sectarianism and petty jealousy seen so often among Whites. A White nationalist may be endowed with a perfect race of the body, but his racial spirit may be dangerously mongrelized.  

Studying racial psychology is a crucial task for all White racialists — an endeavor in which Evola was greatly influenced by the German racial scholar and his contemporary Franz Ludwig Clauss.

Furthermore, a special circumstance must be singled out, confirming the already stated fact that races that have best biologically preserved the Nordic type are inwardly sometimes in a higher degree of regression than other races of the same family. Some Nordic nations — especially the Anglo-Saxons — are those in which the tradition-conditioned normal relationship between the sexes has been turned upside down. The so-called emancipation of woman — which in reality only means the mutilation and degradation of woman — has actually started out among these nations and has been most widespread among them, whereas this relationship still retains something of a tradition-based view among other nations, regardless of it its bourgeois or its conventional echo.(Grundrisse p. 84).

Evola is well aware of the complexity of understanding race as well as our still meager knowledge of the topic. He is well aware that race cannot be just the subject of biologists, but also of paleontologists, psycho-anthropologists and mystics, such as the French mystic René Guenon, whom he knew well and whom he often quotes.  

Following in Evola’s footsteps we may raise a haunting question. Why individuals of the same White race, i.e. of the same White in-group frequently do not understand each other? Why is it that the most murderous wars have occurred within the same race, i.e. within the same White ingroup, despite the fact that the European ingroup is more or less biologically bonded together by mutual blood ties?  One must always keep in mind that the bloodiest wars in the 20th century occurred not between two racially opposed out-groups, but often within the same White ingroup. The level of violence between Whites and Whites during the American civil war, the savagery of the intra-White civil war in Spain from 1936 to 1939,  the degree of mutual hatred amidst White Europeans during WWII, and not least the recent intra-White barbarity of the Yugoslav conflict, are often incomprehensible for a member of the non-European outgroup. This remains an issue that needs to be urgently addressed by all sociobiologists. It must be pondered by all White nationalist activists all over the world.

There are actually too many cases of people who are somatically of the same race, of the same tribe, indeed who are fathers and sons of the same blood in the strict sense of the word and, yet who cannot “understand” each other. A demarcation line separates their souls; their way of feeling and judging is different and their common race of the body cannot do much about it, nor their common blood.  The impossibility of mutual understanding lies therefore on the level of supra-biology (“überbiologische Ebene”). Mutual understanding and hence real togetherness, as well as deeper unity, are only possible where the common "race of the soul" and the "spirit" coexist. (Grundrisse, 89) 

In order to understand his political and moral predicament, the White man must therefore delve into myths of his prehistory and look for his faults. For Evola, we are all victims of rationalism, Enlightenment and positivistic sciences that keep us imprisoned in a straitjacket of “either-or,” always in search for causal and rational explanations. Only by grasping the supraracial (superraza) meaning of ancient European myths and by using them as role models, can we come to terms with the contemporary racial chaos of the modern system.  

It is absolutely crucial to grasp the living significance of such a change of perspectives inherent to racist conceptions; the superior does not derive from the inferior. In the mystery of our blood, in the depth of our most abysmal of our being, resides the ineffaceable heredity of our primordial times. This is not heredity of brutality of bestial and savage instincts gone astray, as argued by psychoanalysis, and which, as one may logically conclude, derive from “evolutionism” or Darwinism. This heredity of origins, this heredity which comes from the deepest depth of times is theheredity of the light. (Eléments  72–73) 

Briefly, Evola rejects the widespread idea that we have evolved from exotic African monkeys, as the standard theory of evolution goes, and which is still widely accepted by modern scientists. He believes that we have now become the tainted progeny of the mythical Hyperborean race, which has significantly racially deteriorated over the eons and which has been adrift both in time and space. Amidst the ruins of the modern world, gripped by perversion and decadence, Evola suggest for new political elites the two crucial criteria, “the character and the form of the spirit, much more than intelligence.” As a racial mystic, Evola warns:

Because the concept of the world can be much more precise with a man without instruction than with a writer; it can be more solid with a soldier, or a peasant loyal to his land, than with a bourgeois intellectual, professor, or a journalist. (quoted in Alain de Benoist’s, Vude droite, 1977, p. 435)

We could only add that the best cultural weapons for our White “super-race” are our common  Indo-Aryan myths, our sagas, our will to power — and our inexorable sense of the tragic. 

Tom Sunic (http://www.tomsunic.info; http://doctorsunic.netfirms.com) is author, translator, former US professor in political science and a member of the Board of Directors of the American Third Position. His new book, Postmortem Report: Cultural Examinations from Postmodernity, prefaced by Kevin MacDonald, has just been released. Email him 

Permanent link: http://www.theoccidentalobserver.net/authors/Sunic-Evola....

Caspar von Schrenck-Notzing, rénovateur du conservatisme

Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1997

Portrait de Caspar von Schrenck-Notzing, éditeur de “Criticón”, rénovateur du conservatisme

 

schrenck.jpgSon pseudonyme est “Critilo”: ce qui a une signification profonde. En effet, “Critilo” est une figure du roman El Criticón (1651-57) de Bal­tasar Gracián. Le titre de ce roman, Caspar von Schrenck-Notzing l'a repris pour le donner à sa célèbre revue d'inspiration conservatrice, Criticón. A travers tout le roman El Criticón,  Baltasar Gracián déve­loppe une théorie du regard, où “voir” signifie réceptionner le monde avec étonnement, mais cette réception par les yeux est une toute autre chose que l'opinion du vulgum pecus: elle vise bien plu­tôt à aller dénicher, avec méfiance, les vrais visages qui se ca­chent derrière les masques, à mettre au grand jour les cœurs qui se dissi­mulent derrière les vêtements d'apparat. Ces principes d'El Criticón  sont les fils con­ducteurs qui nous permettent de juger l'œuvre pu­blicistique du Ba­ron Caspar von Schrenck-Notzing.

 

Celui-ci est publiciste, éditeur, rédacteur, maquettiste, correcteur, archiviste, excellent commentateur de l'actualité et éditorialiste dans sa revue. Depuis plus de trois décennies, Caspar von Schrenck-Notzing se consacre à mettre sur pied un réseau conservateur. Car il faut promouvoir, dit-il, la cause du conservatisme en publiant des revues, en introduisant publications et articles d'inspiration conser­vatrice dans les circuits de diffusion et dans les organes qui font l'o­pinion. Il faut promouvoir le conservatisme en créant des acadé­mies privées et des bibliothèques, des maisons d'édition, des radios, des télévisions et des agences de presse, sinon il n'y aura jamais de “renversement des opinions” en faveur d'un néo-conser­vatisme moderne. Jusqu'ici, les mouvements conservateurs ont été marqués par de longues suites de disputes entre profes­seurs sans chaires, discutant interminablement autour de chopes de bière dans leurs bistrots favoris. Rien de constructif n'en est évidemment ressorti. Aucune coopération raisonnable ne peut s'ensuivre.

 

L'œuvre de Schrenck-Notzing est surtout dirigée contre la dictature de l'opinion collective. Les contre-courants culturels, les personna­lités originales voire marginalisées et les “partisans” en marge des grandes idéologies dominantes le fascinent. Infatigable, pendant toute sa vie, Schrenck-Notzing a lutté contre la machinerie journa­listique qui jette de la poudre aux yeux, qui noie le réel derrière un écran de fumée idéologique. Ses livres, tels Charakterwäsche (1965), Zukunftsmacher (1968) et Honorationendämmerung (1973) sont devenus des classiques de la littérature conservatrice et sont... con­testataires justement parce qu'ils sont conservateurs. L'an passé, il a édité un ouvra­ge de référence essentiel, le Lexikon des Konser­vatismus (1996), excellent panorama des multiples facettes de cette mouvance con­servatrice.

 

En s'appuyant sur les écrits de Baltasar Gracián, Schrenck-Notzing nous dit: «Si, comme au XVIIième siècle, la communauté ne peut plus maîtriser le chaos, mais, au contraire, l'incarne, alors l'homme ne peut plus opposer au conformisme aveugle que la raison déchif­frante; la condition humaine se reflète bien, dans ce cas, dans la si­tuation du temps, car l'obligation de faire fonctionner son intelli­gence est en l'homme, chaotique par nature, comme un diamant au beau milieu d'un plat de méchants légumes et de vilains navets».

 

Schrenck-Notzing est né le 23 juin 1927 à Munich. Il est le fils d'un champion hippique, qui, pendant un certain temps, dirigea l'écurie des chevaux de course de l'armée. Il est aussi le petit-fils du méde­cin pionnier de la parapsychologie, Albert von Schrenck-Notzing. Et l'arrière-petit-fils de Ludwig Ganghofer.

 

Peter D. RICHARD.

(article paru dans Junge Freiheit  n°26/97).

 

jeudi, 06 mai 2010

Le alleanze centroasiatiche e la crisi dell'Impero

tran_asian_road.jpgLe alleanze centroasiatiche e la crisi dell'Impero

di Giulietto Chiesa - Simone Santini

Fonte: Clarissa [scheda fonte]

 Ci sono continui movimenti nel cuore dell'Asia, un'area geopolitica cruciale. Ne parliamo con Giulietto Chiesa, profondo conoscitore delle vicende che si intrecciano in quella regione del pianeta. Le domande che gli rivolgiamo cercano di approfondire un tema che in Italia i media affrontano con pochi articoli svogliati. Le risposte portano la nostra attenzione su scenari diversi da come appaiono a prima vista, sullo sfondo della crisi dell'Impero.


Si hanno nuove rivelazioni circa uno stretto legame tra la nuova dirigenza kirghisa, che ha preso il potere nello stato centro-asiatico le scorse settimane, e Israele.
Allo stesso tempo, però, si era subito verificato che Mosca non fosse ostile al nuovo corso ed avesse in qualche modo abbandonato l'ex presidente Bakiev, reo di aver troppo tenuto i piedi in due scarpe, una russa e una americana. Giulietto Chiesa, secondo lei è possibile che ci si possa trovare di fronte ad un accordo russo-israeliano con gli americani a guardare dalla finestra?

Ho visto le notizie. A me pare che non soltanto e non tanto Israele sia dietro i movimenti della Otumbaeva, ma sempre gli Stati Uniti. Certi viaggi si fanno per ottenere finanziamenti anche individuali. Ma i fili dei collegamenti portano simultaneamente a Washington, e Tel Aviv e anche a Mosca, dove i filoamericani non mancano. Una cosa è certa: Putin ha scaricato Bakiev. Il resto è appeso a negoziati complessi che si chiariranno quando Otumbaeva renderà note le sue decisioni sulla base americana.

Prima del caso kirghiso si era gia avuto il caso della Georgia, lo strategico paese caucasico finito nell'orbita filo-occidentale ma anche di Israele dopo l'ascesa al potere di Saakashvili con la “rivoluzione colorata” del 2003. Alcuni “dietrologi” hanno visto lo zampino dei consiglieri militari israeliani che hanno spinto i georgiani alla disastrosa avventura del 2008 quando tentarono di riprendere con la forza la regione/repubblica secessionista dell'Ossetia del Sud. Di fatto fornendo, sul piatto d'argento della prevedibile reazione russa, sia la stessa Ossetia sia l'Abkhazia. Ancora un accordo segreto tra Russia e Israele?

Non credo proprio. Israele ha giocato per proprio conto, pensando alla Georgia come base per l’attacco futuro all’Iran. Israele ha amici importanti al Pentagono. Che hanno contribuito a dare il via libera a Saakashvili. Essere agente e consigliere del Mossad non significa automaticamente essere intelligente. Certo che hanno fatto un pessimo servizio a Saakashvili. Ma che volessero fare un favore a Putin e Medvedev proprio non lo credo.

In un’analisi a carattere geopolitico avevamo indicato come l'Asia centrale potesse essere conformata dall'azione di poteri transnazionali come un nuovo “spazio vitale” per trasformarlo da possibile scenario di accordo strategico tra Russia e Cina in un terreno di sfida e scontro tra le stesse due potenze seconda la logica del “divide et impera”. Lo ritiene possibile?

No, non lo ritengo questo il disegno. L’Asia centrale è area parzialmente aperta alle influenze molteplici americane e russe. Non ci sono confini. Ciascuno si muove per portare via terreno di manovra all’avversario. E’ una lotta sotto il tappeto che accompagna il dialogo pubblico. La Kirghisia in particolare è piuttosto un occhio aperto sulla Cina che non uno sfregio alla Russia.

Su un piano piu generale, che tipo di convergenza di interessi esiste tra Russia e Israele? Quali sono i gruppi ed i centri di potere piu attivi in Russia pro-Israele? Si puo parlare di centri lobbistici (associazioni, think tank, gruppi di pressione, reti accademiche, giornali) che svolgano un ruolo simile a quanto sappiamo avvenire, ad esempio, negli Stati Uniti?

Tutti gli oligarchi rimasti in Russia hanno ottimi rapporti personali con Israele. Ma mi pare che li gestiscano personalmente. Non vedo grandi finanziamenti a think tank, o giornali. Salvo Kommersant. Nulla di simile, comunque alla situazione in America, dove le lobby israeliane sono talmente potenti che spesso non e’ chiaro se siano loro a governare gli Stati Uniti. A Mosca queste cose di possono fare, ma con maggiori difficolta’ e sempre al riparo da troppa pubblicita’.

In questo ambito puo esistere una differenza di approccio tra Putin e Medvedev? I due rispondono a logiche differenti?

Su questo punto mi pare che non ci siano indizi di differenze, neppure di stile.

Veniamo al "Dossier Iran". Il capo di stato maggiore russo, il generale Nikolai Makarov, ha piu volte dichiarato che sarebbe “disastroso” arrivare ad una guerra con Teheran anche per gli stessi interessi di Mosca. L'atteggiamento della dirigenza politica appare, anche se non esplicitamente, piu morbido. Detto brutalmente, secondo lei come finira con l'Iran e quale sara l'atteggiamento della Russia?

In caso di attacco contro l’Iran, sia Russia che Cina non faranno nulla. Diranno che non sono d’accordo, condanneranno. Punto e basta. Mosca e Pechino sanno che sia USA che Israele hanno l’opzione pronta. Ma pensano entrambi che per chi attacca sara’ una sconfitta politica e psicologica. Forse l’ultima guerra “tradizionale”, nel senso di bombardamente a tappeto, che gli USA faranno. Poi ci si preparera’ ad altro tipo di scontri, molto piu’ grandi e pericolosi.
Direi che stanno sulla riva del fiume a veder passare il cadavere di Obama.
Del resto piu’ che cercare di dissuadere non possono fare. Altrimenti finirebbero anche loro nel mirino dell’Impero malato. La “morbidezza” che esplicitano e’ pura tattica d’immagine. Per accreditarsi come partners. Ma, come l’America non li ha mai considerati partners, cosi’ loro pensano che non si possa essere partner con l’America.


Intervista a Giulietto Chiesa di Simone Santini (Clarissa.it - Megachip). 


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

Débat sur G. Faye sur le forum "nouvelle culture"

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Débat sur Guillaume Faye sur le forum http://nouvelleculture.frenchboard.com/
J’ai reçu, la semaine dernière, « La nouvelle question juive » de l’asocial Guillaume Faye. Le livre m’a été envoyé par son éditeur. Je suis surpris, amusé de voir qu’il m’est dédicacé car je ne sais pas pourquoi. Je n’ai pas souvent rencontré Guillaume cette année. Il ne m’a jamais parlé du contenu de ce bouquin. Je suis aussi étonné de voir qu’il peut être le sujet d’une polémique. Je suis même surtout amusé de le voir pris au sérieux par des gens qui l’expérimentent pourtant depuis longtemps.

En effet, je connais bien le pamphlétaire en question. C’est un vieux copain, depuis une trentaine d’années. C’est un
artiste contestataire authentique, un écrivain rebelle de talent. J’ai rencontré beaucoup d’insoumis comme lui dans mon milieu de peintres et plasticiens bohèmes qui vivent dans la misère, au jour le jour. Il vit concrètement la désobéissance, dans le dénuement complet, hors système. Il n’est pas retraité ni appointé pour faire du cinéma contestataire et du loisir dissident en toute sécurité comme beaucoup de « militants » stériles, improductifs. Il fait de la philosophie pratique, l’acrobate sans filets !...

C’est justement pour cela qu'il est un polémiste de génie avec une imagination débordante. Ce « réceptacle à idées » s’amuse... Il produit sans arrêt des images, des concepts. Capable de tous les billets d’humeur, il peut prouver leur contraire en l’espace d’une soirée bien arrosée. Sa seule cohérence, c’est de briser tous les tabous! Faye est un résistant tolérant, marginal, un électron libre, concrètement, sans doctrine d’aucune secte.

Il cherche peut-être maladroitement à prendre de l’altitude par rapport aux conflits infructueux intra-européens actuels. Mais attendre de lui une quelconque rigueur scientifique, historique est parfaitement cocasse. C’est un écrivain, un comédien burlesque. Il exerçait d’ailleurs son talent de comique autrefois sur la radio « Skyrock » pour y faire des canulars téléphoniques !.... Il y a du « Coluche », du « Charlie hebdo » en lui ! Il est excellent conférencier, brillant débatteur, mais certainement pas historiographe !

Sa vocation est surtout littéraire, artistique, tendance « politique ». Il n’a absolument aucune aptitude à la rigueur scientifique comme l’exige le travail des archéologues, des historiens révisionnistes et de leurs contradicteurs. Ce joueur n’y comprend rien. Il ne faut s’attendre qu’à du farfelu de sa part sur ce terrain-là, c’est évident.


Cordialement,

Yann-Ber TILLENON.
 


Sujet: Re: Sur Guillaume Faye   Lun 17 Sep - 17:45

@ Yann-Ber Tillenon
Ton sens de l'amitié et ta fidélité en elle t'honorent mais peut-être t'aveuglent-elles.
Qu'il ait une "imagination débordante" est certainement positif mais pourquoi la met-il depuis quelques années au service d'un dénigrement systématique de la ND et de AdB en particulier ?
Ton "billet" est d'ailleurs assez ambigu. Tu nous parles d'un
artiste, d'un "électron libre". Si ce n'était que cela, il n'y aurait rien à dire (Mais où est son oeuvre ?). Le problème est qu'il continue à vouloir jouer le rôle d'un idéologue ; un idéologue dont tu conviens toi-même qu'il est tout sauf rigoureux (parce qu'inapte). Alors quid ?
 




Sujet: Re: Sur Guillaume Faye   Lun 17 Sep - 19:57

Je ne suis pas systématiquement « fidèle » en amitié. J’essaie seulement d’analyser et de comprendre objectivement. Cela pour faire avancer la cause afin que les mêmes erreurs ne se répètent pas indéfiniment. Je crois qu’il faut surtout avoir des « collègues » de travail plutôt que des « amis ». Si ces derniers sont parmi les premiers c’est encore mieux bien sûr !...

Le sujet de mon poste était le dernier bouquin de GF. Mais je suis tout à fait d’accord concernant la ND et AdB. J’ai souvent reproché un manque d'impartialité à Guillaume. J’avais même organisé deux « dîner de réconciliation », il y a quelques années à Montparnasse !...Je pense qu’il reproche, globalement, à cette mouvance d’avoir fait trop de concessions « métapolitiques » en cherchant à se faire reconnaître dans le système occidental de ses adversaires, plutôt que d’essayer de construire les bases d’un nouveau système. En bref, d’être plus « réformiste » que « révolutionnaire »… C’est la différence que je fais aussi à Kêrvreizh entre « Bretagne » et « Breizh », entre « Mouvement breton » et « Emsav », entre ce qui est exprimé en langue française et ce qui l’est en néo-breton moderne.

Pour AdB il y a le « délit » qu’il soit justement le « Maître » dans cette démarche réformiste, métapolitique, de « syndicat », en plus du fait de rancoeurs tout à fait personnelles. Ce qui est insupportable, c’est sûr. Le problème qui se pose vraiment est, il me semble le suivant, il est universel : Quand un « mouvement » n’a pas de doctrine personnelle cohérente, il se complait dans la contradiction, l'équivoque avec ses ennemis. Ses participants ne regardent pas dans le même sens, vers leur idéal clairement dessiné.

Ils ne sont pas vraiment en rupture avec leurs opposants. Ils n’ont pas de perspective vraiment différente. Un même point de fuite qui pourrait les transcender par l’esprit n’existe pas. Le Mouvement devient alors un « parti ». Il fait partie de ce qui existe déjà au lieu de faire exister, dans la pratique immédiate, ce qui n’existe pas encore. Il est alors récupéré, neutralisé justement dans l’ »idéologie » dominante.

Les combattants ne sont plus que des petites contradictions internes observées par leurs adversaires qui se renforcent en les étudiant. Nos « héros » finissent par se regarder entre eux, entre « personnalités » matérielles. Ils remarquent leurs différences superficielles, futiles. Ils se rabaissent, s’entredéchirent, s’animalisent au lieu de se « surhumaniser » dans leur idéal spirituel commun, leur « étoile polaire» qu’ils ont perdu de vue. Ceci parce qu’ils cherchent la dialectique entre eux et non plus avec leurs adversaires pour avancer, naviguer.

GF, comme nous tous, n’a pas La Vérité absolue. Il n’a, lui aussi, qu’une part de cette vérité. La vérité est pour moi, dans le rapport « théorie/pratique » en général. L’idéologie neutralise, récupère habituellement la théorie née de la pratique. GF, le « maudit », est un théoricien . Lui, il pratique. Il a une « praxis ». Sa vie marginale de damné le prouve. C’est pour cela qu’il a quelque chose à dire. Mais il est encore trop partiellement idéologue. Il est donc, évidemment non rigoureux et relativement inapte, tu le dis, comme tous les idéologues.

L’œuvre de GF ? Ben il me semble que c’est toute sa bibliographie, non ? Il doit bien y avoir 1000 ou 2000 pages intéressantes sur 3 ou 4000 non ?

Bonne nuit camarade!


Dernière édition par le Jeu 27 Sep - 8:25, édité 1 fois
 



Sujet: Re: Sur Guillaume Faye   Mar 18 Sep - 11:49

J'ajoute ici à ce qu’hier j'ai posté ailleurs au sujet de Guillaume FAYE. Je complète en disant que son grand intérêt, au-delà de ce qu’il publie, de juste ou de faux, c’est son mode de vie réel. Il est fondé sur l’expérience tangible. Ce n’est pas un « militant », c’est un « combattant ».

Guillaume n’est pas un « intellectuel », un philosophe de l’abstrait en salon. C’est un « spirituel », un philosophe du concret en action. Il va et vient, sans arrêt, de la théorie à la pratique. Il tire des bords dialectiques en direction de son idéal. Il est en guerre, véritablement, et il lui arrive, effectivement, de picoler comme un vieux Grognard de Napoléon !...

Ses mots sont des
cartouches, ses bouquins des bombes. Souvent, il monte en conférence comme un poilu de 14/18 à l’assaut, avec un coup de gnole !!!... Ce qu’il publie n’est que le fruit de l’analyse de son expérience vécue, de ses relations sur le front avec des milieux, des gens multiples et variés. Cela va des anciens situationnistes jusqu’aux « situ a-sionistes » en passant par les gauchistes, les droitistes et autres cruciverbistes!...

C’est pour cela que je m’entends bien avec lui. J’ai toujours eu la même démarche, même si je manie mieux le pinceau et le pot de peinture que la plume et la bouteille !...
 



Sujet: Re: Sur Guillaume Faye   Dim 23 Sep - 21:29

En tout cas, cet ouvrage évoqué ici est plutôt bon, je trouve. Nonobstant quelques attaques gratuites qu'il aurait pu éviter, notamment sur un prétendu financement iranien fantasmé...
 




Sujet: Re: Sur Guillaume Faye   Lun 1 Oct - 12:16

Thunder a écrit:
En tout cas, cet ouvrage évoqué ici est plutôt bon, je trouve. Nonobstant quelques attaques gratuites qu'il aurait pu éviter, notamment sur un prétendu financement iranien fantasmé...


Que resterait il de Faye si l'on retranchait le "fantasmé"...
 


Sujet: Re: Sur Guillaume Faye   Ven 2 Nov - 0:31

Faye quand il parle de la question migratoire ne fantasme pas, mais a au contraire parfaitement raison. Il suffit de regarder la courbe démographique des pays européens et celle des pays africains, par exemple. On pourrait même dire qu'il n'est pas bien original. Chauprade dit les choses de manière claire et sans ambiguité, mais de bien plus habile façon. Gourevitch est plus prudent mais n'en pense pas moins. Faye est un pamphlétaire...
 
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Sujet: Re: Sur Guillaume Faye   Ven 2 Nov - 9:04

Thunder a écrit:
Faye quand il parle de la question migratoire ne fantasme pas, mais a au contraire parfaitement raison. Il suffit de regarder la courbe démographique des pays européens et celle des pays africains, par exemple. On pourrait même dire qu'il n'est pas bien original. Chauprade dit les choses de manière claire et sans ambiguité, mais de bien plus habile façon. Gourevitch est plus prudent mais n'en pense pas moins. Faye est un pamphlétaire...


Il oubli l'émigration occidentale qu'on nomme pudiquement expatriation
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Yann-Ber TILLENON
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MessageSujet: À PROPOS DE LA POLÉMIQUE SUR GUILLAUME FAYE   Jeu 8 Nov - 1:15

Note d'Ivan: J'ai cru bon de réunir les deux fils, leur auteur commun m'en excusera.

Il me semble, finalement, que le réel problème posé par Guillaume Faye, est bien au-delà des états d’âme subjectifs et des interprétations concernant quelques diffamations, trahisons, calomnies, fantaisies, canulars, délires humoristiques etc… Une analyse constructive s’impose.

Le problème est très intéressant pour comprendre ce que nous devons faire. Il est, je pense, très objectif. Face à l’impérialisme islamo arabe en Europe qui le révolte, Guillaume Faye, depuis quelque temps, s’est orienté vers une tentation pour l’impérialisme cosmopolite américain anti arabe.

C’est une grave erreur qui se répète souvent dans l’histoire. Elle surgit quand des combattants très actifs, comme lui, sont déçus par leur propre peuple passif et inconscient qui ne les suit pas. Effectivement, le peuple préfère
aujourdhui rester un grand tube digestif de la société de consommation.

Le peuple se vautre dans la soumission et la collaboration. Les « résistants » conscients rejoignent alors, comme cela arrive souvent, un impérialisme qui pourrait les aider à se débarrasser de leurs envahisseurs.

Cette erreur fut, par exemple, celle d’une fraction du mouvement nationaliste breton et d’autres mouvements de libération pendant la seconde guerre mondiale. Les Bretons cherchèrent à profiter de la victoire passagère du pouvoir impérialiste allemand pour se libérer du pouvoir impérialiste français puisque le peuple breton ne les suivait pas. On connaît la suite…

Seules les petites nations européennes, nommées péjorativement « régions » ou « provinces » par les États nations constituent l’Europe authentique. C’est cette Europe que nous devons projeter dans une future postmodernité. Les « Régions » forment le grand peuple européen, contre les États nations impérialistes qui ont toujours cherché à les soumettre, les neutraliser. Ils les ont même poussées à s’exterminer entre elles dans des guerres qu’ils ont organisées pour cela, comme en 14/18.

La libération européenne se fera grâce à un mouvement dialectique de l’histoire en opposition aux deux grands envahisseurs de l’Europe et de ses États nations collaborateurs. Ces deux impérialismes se complètent. Le premier, « arabo musulman » a besoin du soutien du cosmopolitisme américain, de son idéologie du métissage, pour justifier sa conquête. Le deuxième a besoin de l’invasion des premiers pour faire perdre toute conscience d’enracinement national aux peuples d’Europe et ainsi pouvoir les dominer et les gouverner.

Seules les petites nations, les peuples de culture, constituent la seule vraie Europe réelle à mettre en forme politique. À plus forte raison, l’addition de leurs mouvements de libération constitue le mouvement de libération de l’Europe, c’est-à-dire le « mouvement européiste » de la grande fédération.

Ce mouvement ne peut pas se permettre de demander, sans se discréditer, une aide au camp des oppresseurs. C’est malhonnête et stupide. C’est un dérivatif, un mensonge dialectique. C’est un pis-aller opportuniste de combattants désemparés quand ils sont perdus, en totale contradiction avec eux-mêmes. Déboussolés, ils avouent leur impuissance comme les naufragés sur un radeau font appel au paquebot qui a fait couler leur bateau...

Le fondement même de tout mouvement de libération d’un peuple, aujourd’hui comme hier, c’est une réaction contre l’aliénation, quand ce peuple devient « autre » que lui-même. Chez nous, cela fait suite à l'occupation, à la colonisation des peuples d’Europe par des populations et des systèmes politico-religieux qui leur sont étrangers.

Ceci est la suite logique des systèmes politiques internes de l’Europe physique. C’est le résultat des nationalismes des Etats nations. Ils ont organisé la fragmentation, le génocide des peuples européens depuis le 19e siècle pour les neutraliser. Ils ont ainsi rendu possible l’actuelle invasion par la chute démographique en Europe divisée.

Le mouvement européiste de libération est donc forcément constitué des mouvements de libération des petites nations aliénées. Il doit créer un nouvel ordre international. Ce nouvel ordre ne peut naître que sur les ruines des impérialismes qui détruisent les petits peuples d’Europe et du monde. Ils détruisent même aujourd’hui l’équilibre naturel de la planète, comme l’impérialisme marchand du mondialisme cosmopolite américain.

Les combattants du mouvement européiste de libération sont des artistes historiens, des créateurs. Ils ont pour mission de faire exister ce qui n’existe pas encore. Ils ne peuvent donc que refuser toute espèce de compromission avec quelque impérialisme que ce soit, avec ce qui existe déja. Demander secours à une puissance impérialiste particulière, ou flirter avec elle, contre un autre impérialisme équivaut à renforcer l’impérialisme en général. C’est donc combattre le fondement même du mouvement de libération européiste.

Guillaume Faye a eu, maladroitement, la bonne idée de poser un problème philosophique fondamental. La solution, c’est de structurer, coordonner tous les mouvements de libération en Europe. Ainsi ils pourront créer un vrai mouvement puissant de libération.

Il pourra alors devenir, historiquement, le germe d’un État fédéral européen de Brest à Vladivostok. Une nouvelle civilisation peut naître de cette nouvelle grande communauté humaine. Elle peut prendre une nouvelle forme historique, être un nouvel archétype dans l’histoire pour sauver l’humanité aujourd’hui alarmée par sa possible disparition.

Elle peut devenir exemplaire pour cette humanité menacée, en cette fin de modernité, en appliquant une philosophie pratique quotidienne, un nouveau savoir-vivre. Elle pourra acquérir son indépendance politique économique et culturelle. Ses adeptes n’auront plus besoin de recourir à une puissance étrangère ennemie car ils auront eux-mêmes la puissance d’un nouvel ordre chez eux.


Yann-Ber TILLENON.
07 11 07
 



Sujet: Re: Sur Guillaume Faye   Jeu 8 Nov - 9:16

Par le bas avec un bon "régionalisme", par le haut avec un grand-européanisme ? C'est cela même que dénoncent avec haine les souverainistes, qui pour l'instant capitalisent un vote relativement important, et sont même premiers en Suisse ou en Norvège.

Nous avons besoin, Y-B, d'une révolution juridique européenne qui n'est possible que par le haut. Bien sûr, certes, les identités régionales/provinciales d'Europe ont leur importance, et bien sûr les militants alsaciens, bretons, corniques, écossais, sorabes... jouent leur rôle dans l'émergence de la grande nation. Bien sûr, "régionalistes" et européanistes sincères doivent travailler main dans la main. Mais il ne faut pas se limiter à l'action par le bas.

Par ailleurs, et je crois que c'est le point le plus important, cela ne peut marcher que si ceux qui font la promotion de ce schéma sont totalement détachés de ce que l'on appelle à tort ou à raison "l'extrême-droite". Or ce n'est pas le cas de certains mouvements.

En accord sur le principe d'un mouvement européen de libération, c'est à dire d'un mouvement révolutionnaire.

A. Dugin: "Russia strongly rejects any presence of US Navy in the Black Sea

Aleksandr Dugin – „Russia strongly rejects any presence of US Navy in the Black Sea”

CP: – Mr. Dugin, we daily see demonstrations of the people in all major parts of the world. It’s a democratic way to express their disagreement. In Russia, the radical measures of the authorities but also the inability of the opposition led the right to protest in ridiculous. Population doesn’t believe in this „institution” of citizen. Maybe that’s why Kaliningrad episode was so much fuss. How see you this episode ?

AD: – There are some problemes with the functioning of democracy in Russia, I agree. But I think that there is the very big problem with the democracy as such in the West and in the other part of the world. The mass protest actions couldn’t reach the only real goal – to overthrow the capitalist system based on the expropriation of  the real value of human work. The democracy on the global scale is bogus. It is completeness faked. What we call «democracy» is an Spectacle, with or without special glasses. Namely: in the advanced societies the Spectacle is very impressive as the 3D technology as in Avatar movie. In the more tradition societies, like Russia, with less davanced technologies, the illusions of Spectacle are much poorer. We, Russsians, are living in the first stage of capitalist lie. So our Spectacle of democracy is bad and the cruelty of capitalist exploitation is not masked properly.

The capitalism is something that is not compatible with the real democracy, human right and freedom and social justice. The only difference that I see consists in the fact that modern Russian capitalism is much cruder.

CP: – Remaining at the public perception. In Kaliningrad, the population turned out to be enthusiastic at speech of opposition leaders who rushed to claim disapproval of Putin’s regime (I say Putin and stop because nobody  protests against Medvedev !). What errors underlying opposition to failure as a legitimate political force that must be taken into account ? What should be done to change the things ?

AD: – The problem is that now we haven’t real opposition in Russia. The majority is disinterested in politics and aproves in general features the course and discourse of Putin. Medvedev proves to be nothing at all, so he is not mentioned. The only group that is moving still are the marginals, paid by USA and other NATO countries, without political programm and having the only goal – distabilize the situation and to cause the problems to Putin’s souvereign rule. Sometime they manage get mass support – as in Kaliningrad case – but it is casual and without any effect on the national scale. In the distant zones of Russia the social problems are really very serious and that is the reason of some action of protest. Not associated with opposition politics. But in the USA, we are witness at much more animated mass action that usally lead nowhere. In my view, the Kaliningrad case is overestimated in the West. In Russia nobody knows and doesn’t wants to know either.

CP: Media spoke of a future presidential party. What would be the logic and purpose of setting up a party of President Medvedev ? It spoke at a time of possible fractionation United Russia party. We’ll witness at a migration to a presidential party ?

AD: – There has been some speculation on this subject. But nobody speaks clear of such possibility yet. I doubt that it would be possible. Medvedev is completely zero as the man. Political man, I mean. United Russia is not the real political party either, but it is fully under Putin control. So for create „presidential party”, we need a real President. But that is exactly what we lack.

CP: – What means exactly in your view that “United Russia is not the real political party” ?

AD: I mean the United Russia is an organisation without a clear ideology, without any political ideas, programms or common goals, existing only on the basis of Putin’s personal popularity and the political technology of the power in Kremlin, with zero grade of the autonomy. That is not good nor bad, just the state of affairs corresponding to the concrete historic situation. On that note as such.

CP: – Recently, Russia has changed protective speech on Iran issue. Then returned at more good feelings. And after has tightened speech… What is the real vision ? or Russian criticism just was a momentary attitude in the context of recently ended negotiations on START 2 ? We are talking about a very important treaty with global implications, so it is important each argument.

AD: – Iranian nuclear issue is likely to worry many leaders. But I think that the Russia has no reason at all to support West in its anti-Iranian position and considers Iran to be rather geopolitical ally of Russia. The NATO contrarily is regarded as possible enemi. That explains the ambivalent attitude of Russia in time. Russia had itself arguments that were useful in negotiations on START 2. We look carefully developments in the Iranian problem. But a decision to sign to sanction Iran would be only if there are conclusive evidences. Iran is our friend. It could turn once to becom nuclear friend. So is Israel. Israel is friend of USA and possesses the nuclear weapon. So is Pakistan also. Geopolitical speaking, there should be the symmetry.

CP: – For that spoke about START 2, it said that Russia’s anger (about the location of the missile shield elements in Eastern Europe) was still clamp for use in negotiations. U.S. officials said that last year ago Russia knew where will be new locations shield. And recently, Secretary of State Hillary Clinton said that these two are very different and not conditional on one another. So, Russia feels really threatened or just claim an reason to negotiate ?

AD: – Yes, Russia feels threatened because NATO keeps moving Eastward from the end of 80-s. Any step of NATO in the Eastern direction is a confirmation of the reasonability of our concerns. No one can persuade us that all this are friendly. The real frindly step was made by Gorbachov dissolving the Warsaw Pact. What followed ? The move on NATO to the East. It is unfriendly step and correctly perceived as an agression. All the other similar initiatives should be regarded and analized in this light.

CP: – Analysts argue that non-involvement of Western in elections in Ukraine were a fair trade with Russia on the location of the shield elements in the Black Sea. What do you think about ? Moreover, these two aspects – Ukraine as a buffer and new location of shield elements – something radically change on geopolitical building in this area ?

AD: – The Ukraine is the part of Russian influence. So the West has nothing to do with this. And the Orange Revolution is over. Russia strongly reject any presence of USA NAVI in the Blacksea. We will not tolerate the american vision of Caucases. Or the plan of the Greater Middle East project. I think that the Ukraine will be part of Russian-Eurasian defense system. Or this defensive system not included shield of U.S. I don’t see such cooperation possible. At least, not in this context.

Gabriela Ionita

Mark Twain, critique de l'impérialisme américain

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Anton SCHMITT:

Mark Twain, critique de l’impérialisme américain

 

Beaucoup d’écrivains ont écrit plusieurs livres mais ne sont véritablement devenus célèbres que grâce à un seul de leurs ouvrages. Mark Twain est né sous le nom de Samuel Langhorne Clemens le 30 novembre 1835 dans le Missouri et est mort, il y a tout juste cent ans, le 21 avril 1910 dans le Connecticut. Il a acquis la célébrité sous son pseudonyme de Mark Twain. Il avait quatre ans lorsque sa famille emménagea dans la petite ville d’Hannibal sur les rives du Mississippi, lieu qui devint plus tard le théâtre des aventures de Huckleberry Finn. En 1847, le père de Mark Twain meurt; celui-ci commence alors à apprendre le métier de typographe. Son frère achète ensuite la feuille locale et c’est dans ce support-là que notre auteur écrira ses premiers et brefs articles. Après avoir atteint l’âge de dix-huit ans, il quitte Hannibal et devient timonier sur l’un de ces grands bateaux fluviaux qui assurent la navigation sur le Mississippi et sur le Missouri. Quand éclate la guerre civile américaine, cette navigation est interrompue sur les deux grands fleuves. Mark Twain devient soldat dans les armées confédérées mais abandonne son service dans la cavalerie au bout de deux semaines et décide de partir vers l’Ouest. Après un examen de conscience, il finit par adhérer intellectuellement au camp “yankee”. En 1862, il se trouve à Virginia City dans le Nevada où il exerce le métier de journaliste. En 1863, il se manifeste pour la première fois sous le pseudonyme de Mark Twain. Son itinéraire le mène toujours plus à l’Ouest, toujours plus loin de la guerre. En 1864, il s’intalle à San Francisco. Dans les années 70 du 19ème siècle, il se rend pour la première fois en Europe et au Proche Orient et séjourne longtemps en Allemagne, pays qu’il adorait. En 1891, lors de sa seconde tournée en Europe, le dernier empereur d’Allemagne, Guillaume II, l’invite à déjeuner avec lui. En 1870, il avait épousé Olivia Langdon et s’était installé, dans le Nord, dans le Connecticut. Sa voisine était Harriet Beecher-Stowe qui le conforta dans son attitude hostile à l’esclavage. 

 

Une étude comparative de ces deux auteurs et de leurs principaux ouvrages mérite d’être faite. En 1876, Mark Twain écrit Tom Sawyer et en 1883, Les aventures de Huckleberry Finn. Ces deux ouvrages sont devenus des classiques de la littérature pour la jeunesse, tout en contestant, à l’époque, la teneur de la littérature conventionnelle pour les jeunes qui ne présentait que des gamins modèles ou des petites filles sages. A l’époque, Twain avait fait scandale en campant un héros, Tom Sawyer, qui fait l’école buissonnière et qui, au lieu de mobiliser ses efforts pour atteindre l’idéal du bien-être matériel, s’acoquine avec un paria de village sans le sou, qu’il admire de surcroît, mais finit quand même par devenir riche.

 

Les bonnes consciences politiquement correctes estiment aujourd’hui que Les aventures de Huckleberry Finn méritent de sévères critiques car l’esclave de la Veuve Douglas, est appelé “Nigger Jim” dans le livre. Le terme “nègre”, au départ utilisé sans le moindre jugement de valeur, et a fortiori sans intention insultante, pour désigner les personnes de race à pigmentation foncée, est aujourd’hui considéré comme un vocable à connotation “raciste”, alors que le terme “nigger”, devenu, lui, une injure classique dans le vocabulaire dénigrant du racisme, demeure assez peu connu comme tel chez les non anglophones. Les bonnes consciences s’en offusquent, incapables qu’elles sont de resituer correctement une oeuvre littéraire dans le contexte de son époque. Les deux romans destinés à la jeunesse sont effectivement le reflet de la société américaine à l’époque de Mark Twain qui ne s’empêchait nullement d’en faire la critique. L’hypocrisie religieuse, le monde des pauvres, des strates sociales déshéritées, le désir pathologique d’atteindre la puissance pour la  puissance et l’âpreté au lucre  —la maladie  emblématique de l’Amérique pour Twain—  et l’esclavage dans les Etats du Sud ont tous fait l’objet de critiques sévères dans l’oeuvre de notre auteur. Ses flèches les plus acérées, il tentait toujours de les décocher en s’aidant de l’humour et de la satire. Le temps qu’il avait passé sur les rives du Mississippi et ses expériences personnelles, qu’il a manifestement travaillées pour en faire la matière première de son oeuvre littéraire, ont fait de lui un chroniqueur crédible. Le destin de “Nigger Jim”, pour pitoyable qu’il ait été, est décrit tout en laissant transparaître malgré tout une certaine joie de vivre.

 

L’ouvrage principal de sa voisine Harriet Beecher-Stowe est tout différent. Elle a tenté, avec succès, dans La case de l’Oncle Tom, d’inciter les masses de l’Union à haïr les Confédérés et à les pousser à la guerre alors qu’elle ne s’était jamais rendue dans le Sud, comme on s’en est aperçu ultérieurement. La description du planteur avare, esclavagiste, vicieux et maniant le fouet, une caricature de la réalité, avait pour but de dépeindre une figure inhumaine qui méritait bien d’être exterminée. Des jeunes gens, après avoir lu ce livre, se sont joyeusement engagés dans les troupes nordistes pour partir dans une guerre atroce et aller mourir dans les espaces en friche de la Virginie ou à Cold Harbour, tout en croyant combattre pour une cause juste et bonne. Contrairement au scénario mis en place par Harriet Beecher-Stowe, qui justifie à l’avance le meurtre et le lynchage, et même la guerre, comme seuls moyens de prêcher la libération, Mark Twain, lui, met en scène la libération de son “Nigger Jim” de manière pacifique. La propagande de guerre, toute ruisselante de haine, n’était nullement la tasse de thé de Mark Twain.

 

Dans les années 90 du 19ème siècle, il fut l’une des figures du mouvement anti-impérialiste aux Etats-Unis et fustigea à coups de commentaires caustiques les guerres que menait son pays contre l’Espagne, les Philippines, contre l’annexion de Puerto Rico et des Iles Mariannes. En 1891, comme nous venons de le dire, il entama sa seconde tournée en Europe et se choisit Berlin comme ville de résidence. C’est à partir de la capitale du nouveau Reich bismarckien qu’il  commençait ses tournées de conférences, afin de payer ses dettes. Il resta neuf ans dans le “Vieux Monde”. La langue allemande, qui, comme à bien d’autres, lui paraissait compliquée, fut souvent la cible de son humour et donna lieu à beaucoup de jeu de mots (comme la confusion entre: “Festgäste” – Commensaux- et “fresst feste” – “bouffez fêtes”).

 

Plus tard, il envoya ses filles étudier en Allemagne. Twain rédigea enfin un biographie du Général le plus célèbre de l’armée “yankee”, plus tard élu Président des Etats-Unis, Ulysses S. Grant. Il appartenait à une loge maçonnique. En 1901, l’Université de Yale lui octroya un diplôme de docteur honoris causa.

 

Anton SCHMITT.

(Article paru dans “zur Zeit”, Vienne; n°16/2010; trad. franç.: Robert Steuckers). 

Scheiding der machten en effectieve rechtsbescherming

SCHEIDING_DER_MACHTEN.jpg
ttp://vlaamseconservatieven.blogspot.com/2010/04/scheiding-der-machten-en-effectieve.htmlh
 
Scheiding der machten en effectieve rechtsbescherming
1. Op 7 mei vindt in Leuven de jaarlijkse studiedag plaats van het instituut voor constitutioneel recht (zie http://www.law.kuleuven.be/icr/studiedagen.html)
 
De scheiding der machten moge dan al niet als dusdanig in onze Grondwet zijn bepaald, het blijft een fundament van onze rechtsstaat, en dat hoort het ook te zijn. Die scheiding is een van de belangrijkste technieken om enerzijds de staatsmacht te verdelen over overheidsorganen die elk slechts een bepaalde functie kunnen uitoefenen en daardoor beperkt worden in hun macht en anderzijds ook op andere manieren de burger te beschermen tegen de macht van die organen (1). Immers,
 
Power tends to corrupt ands absolute power tends to corrupt absolutely (Lord Acton, Letter to Bishop Mandell Creighton, 1887).
 
Daarvoor bestaan er natuurlijk ook andere instellingen in ons grondwettelijk bestel, zoals enerzijds de grondrechten en anderzijds de directe democratie, maar het eerste veronderstelt ook een goed werkende scheiding der machten en het tweede is in ons politiek bestel bijna geheel onbestaand en botst op de geconcerteerde actie van alle politieke belanghebbenden om dat ook zo te houden.
 
2. De bestaande vorm van 'scheiding der machten' blijkt evenwel in een aantal gevallen een sta-in-de-weg te zijn voor een ander fundament van onze rechtsstaat, het beginsel van effectieve rechtsbescherming, van de mogelijkheid voor de burger om de zijn subjectieve rechten ook daadwerkelijk te doen beschermen. In een aantal gevallen is dat het gevolg van een m.i. onterecht beroep op de scheiding der machten, in een aantal andere gevallen het gevolg van het niet respecteren van die scheiding.
 
3. Om met het tweede te beginnen: er zijn nog steeds vele gevallen waar de 'checks and balances' niet voldoende werken omdat de genoemde scheiding niet gerespecteerd wordt:
- Parlementen die Individualgesetze aannemen om aldus individuele beslissingen (bv. bouwvergunningen) aan rechterlijke controle te onttrekken (uitgezonderd de zeer beperkte controle door het Grondwettelijk Hof);
- rechters die op grond van verregaande interpretaties van soms obscure volkenrechtelijke codes democratisch gelegitimeerde wetten terzijde schuiven;
- diverse praktijken waardoor de uitvoerende macht invloed kan uitoefenen op de rechtsbedeling door de rechters.
Heel in het bijzonder is er in België nog altijd geen scheiding tussen het Openbaar Ministerie en de rechters van de rechterlijke macht. Het recht van de burger op een behandeling door een door de wet aangeduide onafhankelijke en onpartijdige rechter bestaat in België niet, althans niet in strafzaken. In strafzaken worden de zaken onder de kamers van de Hoven van beroep verdeeld op voorstel van de procureur-generaal, zelf partij in het geding (zie o.m. art. 7 KB 17 januari 2001 houdende reglement voor het Hof van beroep te Brussel (2); art. 9 KB 26 januari 2007 houdende reglement voor het Hof te Gent)(3). En zelfs waar dat niet zo is, is er geen Garantie des gesetzlichen Richters zoals in art. 101 van de Duitse Grondwet (en impliciet ook vereist door het EVRM).
 
4. Voorbeelden van het eerste zijn alle gevallen waarin geoordeeld wordt dat de rechterlijke macht niet beschikt over de nodige rechtsmacht om remedies uit te vaardigen waarmee subjectieve rechten effectief worden beschermd, met het argument dat dit strijdig zou zijn met de scheiding der machten.
 
Zo kan de rechter de overheid wel veroordelen tot schadevergoeding wegens fouten, waaronder ook de niet-nakoming van verbintenissen of andere verplichtingen, maar kan de rechter de overheid niet veroordelen tot nakoming (in natura) van de verplichtingen (andere dan geldelijke) noch de burger machtigen zelf tot uitvoering over te gaan op kosten van de overheid.
 
De rechter kan zich niet in de plaats van de wetgever stellen en enkel het Grondwettelijk Hof kan de wetgevende macht censureren inzake daden die de uitoefening vormen van de wetgevende macht.
 
Maar de organen van de wetgevende macht nemen vele beslissingen die geen wetten zijn, die niet de uitoefening vormen van de wetgevende macht, en dus ook niet onttrokken mogen zijn aan de controle van de rechter. Nochtans is de rechterlijke toetsing maar zwak uitgebouwd (en in hoofdzaak enkel bij personeelsaangelegenheden).
 
Actuele voorbeelden van een onterecht beroep op de scheiding der machten vinden we in betwistingen die te maken hebben met verkiezingen. Ik vermeld eerst een reëel geval en vervolgens een geval dat bij het schrijven van deze bijdrage (20 april 2010) nog hypothetisch is maar bij het verschijnen ervan misschien niet meer.
 
5. Het eerste betreft de ongrondwettige samenstelling van de huidige Senaat na de verkiezingen van 2007 doordat aan de partij LDD noch een gemeenschapssenator, noch een gecoöpteerde senator werd toegekend (4). De Brusselse voorzitter in kort geding verklaarde zich bevoegd, maar oordeelde dat er geen subjectief recht bestond op die Senaatszetel. Deze beschikking is al een stap vooruit in de rechtsbescherming: traditioneel verklaarden rechters zich zonder rechtsmacht. Formeel gezien werd het recht op daadwerkelijke rechtsbescherming hierdoor dus niet geschonden, al blijf ik van oordeel dat uit de regels inzake de samenstelling van Parlementen (zij het rechtstreeks door verkiezingen zij het onrechtstreeks zoals in casu) natuurlijk wel subjectieve rechten voortvloeien, die dan ook via rechterlijke weg moeten kunnen worden afgedwongen. Weliswaar gaat het om politieke rechten, maar ook daarvoor is de gewone (burgerlijke) rechter wel degelijk bevoegd zolang de wetgever geen ander rechterlijk orgaan bevoegd heeft gemaakt.
 
6. Het tweede betreft de ongrondwettigheid van de huidige kieswet, zoals vastgesteld in het beruchte arrest nr. 73/2003 van het grondwettelijk hof. Personen die op grond van die ongrondwettigheid weigerden te zetelen bij de verkiezingen van 2007 werden door het hof van beroep te Gent veroordeeld met de motivering dat "Alleen de Kamer van volksvertegenwoordigers en de Senaat doen uitspraak, zowel wat hun leden als wat hun opvolgers betreft, over de geldigheid van de kiesverrichtingen" en dat "de eventuele (on)grondwettigheid van de verkiezingen van 10/06/2007 enkel door andere bevoegde organen" (nvda dan de Hoven en rechtbanken) " – en in ieder geval niet door de beklaagde noch door andere autoriteiten of derden of het grondwettelijk Hof – moet/kan worden vastgesteld" (5). Met andere woorden: de verkozen verklaarden zijn rechter over hun eigen verkiezing. Dit betreft een extensieve interpretatie van art. 48 Grondwet, dat nochtans enkel over de goedkeuring van de "geloofsbrieven" gaat.
 
En deze interpretatie is manifest strijdig met het recht van de burgers en kandidaten op een daadwerkelijke rechtsbescherming van hun politieke subjectieve rechten op correcte verkiezingen (6). De scheiding der machten hiervoor inroepen is een drogreden: België is een van de laatste 3 landen in Europa die geen rechterlijke toetsing van geschillen over de parlementsverkiezingen kent, en in alle andere landen die dit wel kennen vormt de scheiding der machten eveneens een grondslag van het staatsbestel. Op 2 maart 2010 oordeelde het EHRM dan ook in de zaak Grosaru t. Roemenië (7) dat het recht op effectieve rechtsbescherming vereist dat dergelijke geschillen door een onpartijdig orgaan moeten worden getoetst, dat daarbij niet discretionair mag oordelen, en dat een orgaan dat bestaat uit leden die politieke partijen vertegenwoordigen niet voldoet aan de vereiste van onpartijdigheid (randnr. 53 en 54).
 
De reacties in België op het bekend worden van dat arrest waren bedroevend: het EHRM citeerde in zijn schets van de feitelijke situatie in de Europese landen uitvoerig uit een rechtsvergelijkend rapport van de commissie van de Venetië, waarin vermeld wordt dat de landen die geen onpartijdig toetsingsorgaan hebben wel een lange democratische traditie hebben; dit maakte geen deel uit van de motieven naar recht van het arrest-Grosaru maar wordt wel misbruikt om te stellen dat er geen vuiltje aan de lucht is en we perfect ongrondwettige verkiezingen kunnen organiseren. De politieke partijen zullen die nadien immers goedkeuren. Voor mij is dit enkel maar een symptoom van het feit dat politieke misdaad loont in dit land en de arrogantie van het politieke establishment nieuwe toppen scheert.
 
(1) Zie mijn eerdere studie "Bedenkingen over de “scheiding der machten. Nota ter voorbereiding van het interview met J.P. Rondas op radio Klara 21 december 2008", http://vlaamseconservatieven.blogspot.com/2009/01/bedenkingen-over-de-scheiding-der.html
(2) http://reflex.raadvst-consetat.be/reflex/pdf/Mbbs/2001/01/26/70140.pdf
(3) http://www.juridat.be/beroep/gent/images/mb2.pdf
(4) Zie onder meer http://www.senate.be/www/?MIval=/Registers/ViewReg&COLL=H&PUID=67108868&TID=67108877&POS=3&LANG=fr
(5) Hof van Beroep Gent 17 januari 2008, zie http://www.haviko.org/cgi-bin/actualiteit.cgi?artikel=1200568853.
(7) EHRM 2 maart 2010, Grosaru t. Roemenië, in het Frans en het Engels beschikbaar via
http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/view.asp?action=html&documentId=863719&portal=hbkm&source=externalbydocnumber&table=F69A27FD8FB86142BF01C1166DEA398649
(6) Zie voor verder argumentatie mijn artikel "Wie gelooft de Von Münchhausens nog over BHV ?", http://vlaamseconservatieven.blogspot.com/2010/03/wie-gelooft-de-von-munchhausens-nog.html
Geplaatst door matthias e storme op woensdag, april 28, 2010

Le "combat païen": qu'est-ce que c'est?

5470M.jpgArchives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1989

Le «Combat Païen», qu'est-ce que c'est?

 

Petit manifeste pour un paganisme politique et scientifique

 

Combattre pour le paganisme à l'heure des vi­déo-clips et de Batman, du Club Med' et du ré­armement théologique psalmodié par BHL, ce n'est pas se ré­fugier dans un simple imaginaire oni­rique de statues grecques ou de tem­ples ro­mains, de gauloiseries asté­ri­xiennes ou de vi­gueur germano-vi­king. Un imaginaire qui se suffirait à lui-même et serait le petit «supplé­ment d'âme» de minables sous-bour­geois en­goncés dans les labyrinthes déréali­sants du secteur tertiaire. Soyons francs: le pa­ganisme politique consiste d'abord en ceci: dé­gager, des héritages de la plus vieille Europe, de l'orga­ni­sation spartiate, de la Rome républi­caine, de la civilisation celtique et du commu­nauta­risme germa­nique, la quintessence de notre être poli­tique le plus profond, puis cerner nos réflexes communautaires les plus anciens et les plus purs. Quand Tacite rédigeait sa Ger­mania pour l'aristocratie romaine en pleine deliquescence, son objectif était de mettre en exergue les mœurs civiques indo-européennes de base, non encore cor­rompues, orientalisées, viciées.

 

Lorsque nous parlons des Indo-Euro­péens, du paganisme pré-chrétien, nous effectuons une démarche didac­tique sem­blable à celle de Ta­cite. Les disciplines philologiques et l'archéologie du XIXième siècle ont redécouvert l'Anti­quité avec plus de zèle et de ri­gueur que la Re­nais­sance. Schliemann exhume Troie de l'ou­bli. Rohde et Nietzsche dégagent l'es­sentiel de la tra­gédie grecque. Les lin­guistes reconsti­tuent les langues indo-européennes an­ciennes. Les univers vé­diques et aves­tiques sont désor­mais à la portée des intellectuels européens. D'Ar­bois de Ju­bainville explore les mondes celtiques, etc. Nous sommes les héritiers di­rects de cette renaissance et les ex­posants pé­dagogiques de ses avatars con­temporains, plus précis encore mais hous­pillés dans la margi­nalité par les idéo­logies dominantes, par les straté­gies com­merciales d'arasement des mé­moi­res, par les soft-idéologies démission­nai­res.

 

Ces découvertes du XIXième siècle ont permis aux Européens de retrouver tout ce que le chris­tianisme leur avait ôté. Tout ce qu'il a­vait occulté, avec une rage et une patience cri­minelles. Face aux chrétiens, face aux ava­tars laïcs du chris­tianisme, face aux «réar­mements théolo­giques» qui veulent ara­ser totalement les moindres mani­festa­tions anodines d'en­ra­cinement, face aux valeurs marchan­des qui aliè­nent les masses, les cou­pent du réel, leur font perdre tout rapport im­médiat aux choses, nous, tenants d'un fon­da­men­talisme et d'une radicalité paga­no-poli­tiques, sommes les hé­ritiers d'une formidable révolution culturelle, d'hu­manités qui ne se contentent pas de belles déclamations, de ti­rades ron­flantes, mais qui vont directement, sans détours, aux choses concrètes, aux ar­mes, aux outils de nos ancêtres, exhumés par l'archéologie, aux sym­bo­les qu'ils ont gravés dessus. Etre hom­me de cul­ture, ce n'est pas af­firmer des principes solen­nels, les tonner du haut d'une chai­re de vérité ou d'un pupitre poussiéreux. Ce n'est pas rédui­re le monde et les hommes à une proclamation. C'est se pencher humble­ment sur le travail des généra­tions an­ciennes, c'est garder une oreille pour les vieux chants de nos peuples, c'est poursuivre l'œuvre de ce sonneur de lure d'un graffiti rupestre scandinave ou de ce joueur de flûte grec croqué sur l'ocre d'un beau vase. Les humanités, c'est la mémoire des grandes gestes, le souvenir des grands capitaines de peuples, c'est la présence en nous des souffrances et des joies des an­cêtres, qu'ils fussent soldats ou laboureurs, poètes ou hommes d'Etat.

 

Le paganisme politique rassemble en lui l'idéal de la liberté populaire et celui de l'esthétique née de nos cœurs pro­fonds. Car la liberté poli­tique consiste surtout à préserver son intério­rité de toute occu­pation. 50 ans de régime so­viétique n'ont pas réussi à gommer l'identité des Es­toniens, des Lettons et des Lithuaniens, descendants des der­niers païens d'Eu­ro­pe. 40 ans d'as­som­moir américain ont mis sens des­sus dessous l'identité des peuples d'Europe oc­cidentale, déjà lami­nés par le catho­licisme, le protestan­tis­me et l'idéologie des Lumières. La recette de la survie, de la durée, de la conti­nuité, de la fidélité, de la force tranquille qui défie les siècles, réside donc dans un paga­nisme sainement compris, dans un pa­ganisme qui rend inutile les ef­forts des idéologies maté­rialistes, dans un paga­nisme qui puise son sa­voir dans les travaux de nos archéologues, de nos poè­tes, de nos historiens. Le pa­ga­nis­me, c'est l'arme des peuples contre les escrocs, qu'ils soient prêtres, idéolo­gues ou ban­quiers. C'est l'arme des peu­ples contre ceux que déran­gent les mémoires, car les mémoires forti­fient les intelligences, elles donnent de l'équilibre intérieur, elles nous conser­vent vigilants, elles nous empê­chent de sombrer dans de fol­les naï­vetés. Les hommes doués de mé­moire ne sont pas des proies faciles. Ne soyons pas des proies faciles...

 

Le paganisme politique et scientifique ne s'ar­ticule pas sur un remplacement pur et simple des rites chrétiens par des rites païens. Le pa­ganisme poli­tique se base aujourd'hui sur des cen­taines de milliers de travaux scienti­fiques, archéologiques, historiques et philolo­giques, d'où se dé­gage la quin­tessence du sens indo-européen du droit et du politique. Il re­noue avec les démarches des érudits du XIXième siècle qui redécouvraient l'his­toire de leur pays, exhumaient les chants des ancêtres, reconstituaient les langues anciennes. Des sa­vants qu'ont essayé de faire taire ou oublier chrétiens, libé­raux ploutocrates et marxistes.

mercredi, 05 mai 2010

Le partenariat russo-serbe dans les Balkans

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Bernhard TOMASCHITZ:

Le partenariat russo-serbe dans les Balkans

 

Le partenariat historique entre la Russie et la Serbie vit un renouveau depuis quelques années. Moscou était aux côtés de Belgrade lorsqu’il a fallu se battre contre l’indépendance du Kosovo, voulue par les Etats-Unis. Le puissant allié de Belgrade étend également son bras protecteur sur les Serbes de Bosnie qui se défendent contre le centralisme que veut imposer l’Etat de Bosnie-Herzégovine, ce qui aurait pour conséquence de mettre un terme à la large autonomie dont bénéficie la “Republika Srpska”. “Les citoyens de Bosnie-Herzégovine doivent décider eux-mêmes de leur avenir; par conséquent, on peut réinterpréter les accords de Dayton sur base d’un accord entre la Republika Srpska et la Fédération musulmane-croate, ainsi qu’entre elles et toutes les autres minorités ethnique qui y vivent”, a déclaré en novembre 2009 Vitali Tchourkine, ambassadeur russe auprès de l’ONU.

 

Le soutien russe à la Serbie ne signifie pas la résurrection pure et simple de l’alliance historique entre les deux peuples: derrière ce soutien, se profilent des considérations stratégiques objectives. Ce sont elles qui donnent le ton. Après que tous les nouveaux Etats issus de la dislocation de la Yougoslavie soient devenus ou adhérents de l’OTAN ou sont en passe d’entrer au sein du Pacte nord-atlantique, au vif déplaisir de Moscou, la Serbie reste le seul Etat dans les Balkans qui ne s’est pas soumis à l’hégémonisme américain. “La Russie, à cause de l’extension des zones d’influence américaines, court le danger d’être progressivement exclue du Sud-Est de l’Europe. Les Etats-Unis ont, depuis la fin de la guerre froide et dans le sillage des conflits en ex-Yougoslavie, largement étendu leur présence politique dans les Balkans occidentaux et, par le biais de l’OTAN ou d’alliances bilatérales en matière de sécurité, bétonné leur prééminence géostratégique dans la région”: telle est l’analyse de Dusan Reljic de l’institut berlinois “Stiftung Wissenschaft und Politik”. Depuis que la Russie est sortie de l’ère des faiblesses que fut l’époque d’Eltsine dans les années 90 et qu’elle a retrouvé une conscience politique bien profilée et la fait valoir en politique étrangère, elle s’oppose tout naturellement aux tentatives américaines d’asseoir l’hégémonie des Etats-Unis dans les Balkans.

 

Cela explique aussi pourquoi Moscou, par exemple, s’oppose à la politique de faire de la Bosnie-Herzégovine un Etat centralisé, politique préconisée par les Etats-Unis et l’Union Européenne. Dans le cas d’un régime centralisateur, la République serbe de Bosnie, qui s’oppose à toute adhésion à l’OTAN, perdrait son droit de veto. La Russie cherche donc à façonner à son avantage le cours politique dans les Balkans via la Serbie et les Serbes ethniques. Belgrade cependant est quasiment contrainte d’accepter le partenariat. Car sans l’aide de la Russie, qui possède un droit de veto au Conseil de Sécurité de l’ONU, la Serbie se retrouverait seule et isolée, livrée sans la moindre protection aux appétits de Washington et ne pourrait pas faire valoir ses intérêts nationaux légitimes, surtout quand il s’agira demain d’empêcher la sécession définitive du Kosovo.

 

Les efforts du Kremlin, qui tente de lier fermement la Serbie à lui, gènent et agaçent les Etats-Unis, puissance étrangère à l’espace européen qui cherche à placer les Balkans tout entiers sous son contrôle. Pour arrimer définitivement le plus grand et le plus peuplé des Etats ex-yougoslaves aux “structures euro-atlantiques”, on fait miroiter à la Serbie l’adhésion à l’Union Européenne que réclame effectivement Belgrade. Au printemps 2009, le secrétaire général de l’OTAN à l’époque, Jaap de Hoop Scheffer, avait déclaré que c’était devenu “pratique courante” de coupler l’adhésion à l’UE à l’adhésion à l’OTAN. Peu auparavant, l’ambassadeur russe en Serbie, Alexandre Konunzine, avait rappelé à Belgrade sa neutralité militaire officielle. Seule la Russie pouvait être pour la Serbie un “partenaire stratégique” et non le contraire, fit savoir un diplomate.

 

L’idée d’adhérer à l’OTAN, le pacte militaire dominé par les Etats-Unis, n’est guère populaire en Serbie. Les souvenirs de la guerre menée par l’OTAN contre la Serbie en 1999 sont encore trop douloureux; officiellement, cette guerre d’agression avait eu pour but de protéger les Albanais du Kosovo. Cette guerre, gérée en dépit des principes du droit des gens car elle avait été déclenchée sans l’approbation préalable du Conseil de Sécurité de l’ONU, avait coûté la vie à près de 3000 Serbes, dont beaucoup de civils. Ensuite, parce que des usines chimiques avaient été bombardées, l’environnement avait été considérablement pollué. En mai 2009, lors d’un sondage du “Centre pour les élections libres et la démocratie” (Belgrade), 39% des personnes interrogées se déclaraient en faveur d’une adhésion à l’UE mais seulement 16% en faveur d’une adhésion simultanée à l’OTAN et à l’UE. Toutefois, au cours des années écoulées, l’engouement partiel des Serbes pour l’UE s’est atténué. Pourquoi? A cause de l’attitude partisane de l’eurocratie bruxelloise dans la question du Kosovo et à cause des conditions jugées très “dures” qu’impose cette eurocratie aux Serbes pour qu’ils puissent se rapprocher de l’Union. Ces attitudes ont laissé des traces, ont provoqué amertume et suspicion; c’est pourquoi l’ “option russe” n’a pas été abandonnée. En octobre 2008, le ministre serbe de la défense nationale, Dragan Sutanovac, avait déclaré au quotidien français “Le Figaro”: “Si l’UE ne nous ouvre pas les portes.... nous trouverons  d’autres solutions avec la Russie”.

 

Sans que l’Occident ne semble s’en être aperçu, Moscou, au cours de ces dernières années, a travaillé inlassablement, en étant bien conscient de ses priorités et de ses objectifs, pour devenir, pour la Serbie et les autres pays de la région, un partenaire économique incontournable. Dans le déploiement de cette stratégie, les consortiums pétroliers Lukoil et Gazprom ont joué un rôle de premier plan. Si les choses se déroulent selon les voeux de Moscou, l’importance de la Serbie croîtra encore. En effet, l’embranchement septentrional du gazoduc “South Stream” amènera du gaz naturel russe vers l’Europe centrale en passant notamment par des territoires serbes. Parmi les effets positifs pour Belgrade, il y a, bien sûr, le gain de prestige politique mais aussi l’opportunité de lever des taxes de transit pour ce gaz naturel, ce qui constituera une nouvelle source de revenus pour le pays.

 

Bernard  TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°16/2010; trad. franç.: Robert Steuckers). 

 

Sociaal en economisch bloedbad dreigt vanaf juli

"Sociaal en economisch bloedbad

dreigt vanaf juli"

VDAB-topman Fons Leroy vreest dat er 60.000 werklozen kunnen bijkomen.

"Wij vrezen vanaf juli voor een sociaal en economisch bloedbad", waarschuwt voorzitster Christine Mattheeuws van het Neutraal Syndicaat voor Zelfstandigen (NSZ) in De Zondag. Ook de VDAB maakt zich zorgen.

Volgens het NSZ verhindert het ontslag van de federale regering een verlenging van de anticrisismaatregelen, omdat daarvoor een wetswijziging nodig is. Ondernemingen die het moeilijk hebben, zullen van deze maatregelen, die een "pak bedrijven en werknemers voor heel wat rampspoed hebben behoed, geen gebruik meer kunnen maken en zullen mogelijk werknemers moeten ontslaan".

"Verschillende werkgevers zullen aan afdankingsrondes beginnen. We vrezen voor een sociaal en economisch bloedbad", aldus de voorzitster.

"Zwaarste jaar ooit"
Nog in De Zondag voorspelt topman Fons Leroy van de Vlaamse arbeidsbemiddelingsdienst VDAB dat 2010 het zwaarste jaar ooit wordt voor de werkgelegenheid in Vlaanderen. "Volgens de recentste schattingen zullen er dit jaar 60.000 werklozen bijkomen", waarschuwt hij. (belga/tw)

Il segreto della guerra in Afghanistan: il traffico della droga

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Il segreto della guerra in Afghanistan: il traffico della droga

di John Jiggens - 30/04/2010

Fonte: Andrea Carancini Blog [scheda fonte]


LA GUERRA AFGHANA: “NIENTE SANGUE PER L’OPPIO”

Lo scopo militare segreto è di proteggere il traffico della droga
[1]

Era normale, all’inizio della guerra contro l’Iraq, vedere slogan che proclamavano: “Niente sangue per il petrolio!”. La motivazione di facciata della guerra – i legami con Al Qaeda di Saddam e le sue armi di distruzione di massa – erano ovvie mistificazioni di massa, che nascondevano un programma imperiale molto meno digeribile. La verità era che l’Iraq era un importante produttore di petrolio e, nella nostra epoca, il petrolio è la risorsa più strategica in assoluto. Per molti era ovvio che il programma vero della guerra era il controllo imperialistico del petrolio iracheno. Questo venne confermato quando la compagnia petrolifera statale dell’Iraq venne privatizzata all’indomani della guerra in funzione degli interessi occidentali.

Perché quindi non ci sono slogan che dicono: “Niente sangue per l’oppio!”? Il primo prodotto dell’Afghanistan è l’oppio e la produzione di oppio è straordinariamente aumentata durante l’attuale guerra. L’azione in corso della NATO a Marjah è chiaramente motivata dall’oppio. Si dice che sia la principale area di produzione dell’oppio dell’Afghanistan. Perché allora la gente non pensa che il vero scopo della guerra afghana è il controllo del traffico dell’oppio?

Le armi di mistificazione di massa ci dicono che l’oppio appartiene ai talebani e che gli Stati Uniti stanno combattendo contro la droga così come contro il terrorismo. Tuttavia rimane il fatto singolare che il traffico di oppio dell’Asia orientale, negli ultimi 50 anni, ha percorso un tragitto da est a ovest, seguendo le guerre americane, e sempre sotto il controllo degli apparati americani.

Negli anni ’60, quando gli Stati Uniti combattevano in Laos una guerra segreta utilizzando l’esercito Hmong dell’oppio di Vang Pao
[2] come suo mandatario, l’Asia sudorientale produceva il 70% dell’oppio illegale del mondo. Dopo l’invasione sovietica dell’Afghanistan, la produzione dell’Afghanistan, controllata dai signori della droga appoggiati dagli Stati Uniti, che fino ad allora aveva rivaleggiato con la produzione dell’Asia sudorientale, venne eliminata. Dal 2002, la produzione afghana di oppio, incoraggiata sia dai talebani che dai signori della droga appoggiati dagli Stati Uniti, ha raggiunto il 93% della produzione mondiale illegale: una prestazione senza confronti.

Il grafico riprodotto nell'illustrazione, tratto dal UN World Drug Report [Rapporto Mondiale sulle Droghe delle Nazioni Unite] del 2008, mostra la crescita sbalorditiva della produzione afghana di oppio seguita all'invasione americana.

Negli anni ’80, gli Stati Uniti sostennero in Afghanistan i fondamentalisti islamici, i mujaheddin, contro i sovietici. Per finanziarsi la guerra, i mujaheddin ordinarono agli agricoltori di coltivare l’oppio come pedaggio alla rivoluzione. Lungo il confine col Pakistan, i leader afghani e i cartelli locali, sotto la protezione dell’intelligence pakistana, gestivano centinaia di raffinerie di eroina. Quando la Mezzaluna d’Oro dell’Asia sudoccidentale eclissò il Triangolo d’Oro dell’Asia sudorientale come centro del traffico di eroina, fece alzare i tassi di tossicodipendenza in Afghanista, Iran, Pakistan e Unione Sovietica in modo vertiginoso.

Per nascondere la complicità statunitense nel traffico della droga, venne chiesto ai funzionari della Drug Enforcement Agency (DEA) di stare alla larga dai narcotraffici degli alleati degli Stati Uniti e dal sostegno da essi ricevuto dall’Inter Service Intelligence (ISI) del Pakistan e dai favori delle banche pakistane. Il compito della CIA era di destabilizzare l’Unione Sovietica per mezzo del sostegno all’islam fondamentalista all’interno delle repubbliche centro-asiatiche, e così sacrificarono la guerra alla droga per combattere la Guerra Fredda. Il loro compito era di danneggiare i sovietici il più possibile. Sapendo che la guerra con la droga avrebbe accelerato il crollo dell’Unione Sovietica, la CIA facilitò le attività dei ribelli anti-sovietici nelle province dell’Uzbekistan, della Cecenia e della Georgia. Le droghe vennero usate per finanziare il terrorismo e le agenzie di intelligence occidentali usavano il loro controllo sul narcotraffico per influenzare i gruppi politici in Asia Centrale.

L’esercito sovietico si ritirò dall’Afghanistan nel 1989, lasciando sul campo una guerra civile - tra i mujaheddin finanziati dagli Stati Uniti e il governo sostenuto dai sovietici - che durò fino al 1992. Nel caos che seguì alla vittoria dei mujaheddin, l’Afghanistan scivolò in un periodo di guerra per bande in cui l’oppio crebbe in modo vigoroso.

Dal caos emersero i talebani, che si impegnarono a eliminare i signori della guerra e ad applicare un’interpretazione stretta della legge islamica (sharia). Presero Kandahar nel 1994, ed ampliarono il loro controllo dell’Afghanistan, conquistando Kabul nel 1996, e proclamando l’Emirato Islamico dell’Afghanistan.

Sotto la politica del governo talebano, la produzione di oppio in Afghanistan venne messa a freno. Nel Settembre del 1999, le autorità talebane emisero un’ordinanza che ordinava a tutti i coltivatori di oppio dell’Afghanistan di ridurre la produzione di un terzo. Una seconda ordinanza, promulgata nel Luglio del 2000, ordinava ai coltivatori di cessare del tutto la coltivazione dell’oppio. Ordinando la messa al bando della coltivazione dell’oppio, il Mullah Omar definì il traffico di droga “anti-islamico”.

Di conseguenza, il 2001 fu l’anno peggiore per la produzione globale di oppio nel periodo tra il 1990 e il 2007. Durante gli anni ’90, la produzione globale di oppio raggiunse la media di oltre 4.000 tonnellate. Nel 2001, la produzione di oppio precipitò a meno di 200 tonnellate. Sebbene non venne riconosciuto dal governo Howard, che se ne attribuì il merito, la penuria di eroina in Australia del 2001 era dovuta ai talebani.

Dopo l’attacco al Pentagono e alle Torri Gemelle dell’11 Settembre 2001, gli eserciti dell’alleanza del nord, guidati dalle forze speciali statunitensi e sostenuti dalle bombe “daisy cutter”
[3], dalle bombe a grappolo e dai missili anti-bunker, distrussero le forze talebane in Afghanistan. Il bando dell’oppio venne tolto e, con i signori della guerra sostenuti dalla CIA di nuovo al potere, l’Afghanistan divenne di nuovo il principale produttore di oppio. Nonostante i dinieghi ufficiali, Hillary Mann Leverett, ex addetto del National Security Council per l’Afghanistan, confermò che gli Stati Uniti sapevano che i ministri del governo afghano, incluso il ministro della difesa del 2002, erano coinvolti nel traffico della droga.

Schweich scrisse sul New York Times che “la narco-corruzione arrivò ai vertici del governo afghano”. Disse che Karzai era restio a combattere i grandi signori della droga nella sua roccaforte politica al sud, dove viene prodotta la maggior parte dell’oppio e dell’eroina del paese.

Il più importante di questi sospetti signori della droga era Ahmed Wali Karzai, il fratello del Presidente Hamid Karzai. Si è detto che Ahmed Wali Karzai abbia orchestrato la fabbricazione di centinaia di migliaia di schede elettorali fasulle per il tentativo di rielezione del fratello nell’Agosto del 2009. È stato anche ritenuto responsabile della presentazione di dozzine di cosidetti seggi elettorali fantasma – esistenti solo sulla carta – usati per fabbricare decine di migliaia di schede fasulle. Funzionari statunitensi hanno criticato il suo controllo “para-mafioso” dell’Afghanistan meridionale. Il New York Times ha riferito che l’amministrazione Obama si è ripromessa di prendere serie misure contro i signori della droga che permeano gli alti livelli dell’amministrazione del Presidente Karzai, e che ha fatto pressioni sul Presidente Karzai affinché allontanasse suo fratello dall’Afghanistan del sud, ma lui si è rifiutato.

“Karzai ci sta giocando come un imbroglione”, ha scritto Schweich. “Gli Stati Uniti hanno speso miliardi di dollari per lo sviluppo infrastrutturale; gli Stati Uniti e i loro alleati hanno combattuto i talebani; gli amici di Karzai hanno avuto la possibilità di diventare più ricchi col traffico della droga. Karzai aveva per nemici dei talebani che hanno fatto profitti con la droga, ma aveva un numero anche maggiore di amici che l’hanno fatto”.

Ma chi ha giocato chi come un imbroglione?

È stato il Presidente fantoccio o i burrattinai che lo hanno insediato?

Come Douglas Valentine mostra nella sua storia della guerra alla droga, The Strenght of the Pack [La forza del branco], questa guerra infinita è stata una gara fasulla, un braccio di ferro tra due braccia dello stato americano, la DEA e la CIA; con la DEA che ha cercato invano di fare la guerra, mentre la CIA protegge i suoi apparati che commerciano con la droga.

Durante i secoli diciannovesimo e ventesimo, le potenze europee (soprattutto l’Inghilterra) e il Giappone usarono il traffico di oppio per indebolire e sottomettere la Cina. Durante il ventunesimo secolo, sembra che l’arma dell’oppio venga usata contro l’Iran, la Russia e le ex repubbliche sovietiche, tutti costretti a fronteggiare tassi vertiginosi di tossicodipendenza e la penetrazione occulta degli Stati Uniti, mentre la guerra afghana alimenta la piaga dell’eroina dell’Asia Centrale.

[1] Traduzione di Andrea Carancini. Il testo originale è disponibile all’indirizzo: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=18768
[2] http://it.wikipedia.org/wiki/Hmong
[3] http://it.wikipedia.org/wiki/BLU-82
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Mark Twain: ironia e libertà

Mark Twain: ironia e libertà

di Marco Iacona

Fonte: secolo d'italia

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Della compagnia del grande scrittore Mark Twain, morto cento anni fa (il 21 aprile del 1910) a Redding nel Connecticut, avremmo bisogno tutt’oggi. Ed è per questo che ne parliamo ancora. Del suo senso dell’humor in primo luogo, della sua critica al conformismo, delle prese in giro, delle denunzie dei falsi miti e di tutte le glorie (che così ovviamente non furono), dei più classici “tempi che furono”. La sua vita fu insieme uno sberleffo e una ribellione contro quel qualcosa di difficilmente classificabile, a metà fra storia e sentimento, che non faceva parte dello spirito americano o meglio del suo di spirito, fatto di avventura e di semplice ricerca della verità. Twain fu scrittore anche molto scomodo, così in anticipo sui tempi da essere volontariamente ignorato per quello che scriveva (soprattutto nel campo del giornalismo); i parenti furono costretti a bruciare molti dei suoi manoscritti perché pericolosi per le comunità dei religiosi. Twain rispose alla “censura” in modo bonario, con uno dei tanti aforismi per i quali sarà universalmente noto: «solo ai morti è permesso di dire la verità». Oltretutto aveva con la professione di giornalista uno strano rapporto di amore (senz’altro) e di generosa avversione grazie a una filosofia del buon gusto e del saper vivere insieme: «Per prima cosa dovete avere ben chiari i fatti; così potete distorcerli come vi pare», diceva.  
Per questo strano feeling con la “verità” (perfino nelle comuni espressioni) e per essersi trovato ben più in là da certo anonimo quotidiano, Mark Twain venne classificato come il più americano fra gli scrittori d’America e per questo qualcuno affermò anche che «tutta la letteratura moderna statunitense viene da un libro di Mark Twain Huckleberry Finn. Tutti gli scritti americani derivano da quello. Non c’era niente prima. Non c’era stato niente di così buono in precedenza». A pensarla così nientemeno che Ernest Hemingway in compagnia di William Faulkner.
Si potrebbe cominciare dal suo nome allora che non era come forse alcuni sapranno Mark Twain, ma Samuel Langhorne Clemens; lo pseudonimo che lo ha reso famoso in tutto il mondo ha origini marinare come ricordano gli esperti di narrativa fantastica Gianni Pilo e Sebastiano Fusco: «“Mark Twain! Segna due braccia!”, gridavano, nel dialetto del Sud, gli scandagliatori sui battelli che percorrevano il Mississippi, segnalando al timoniere la profondità del fondale, ad evitare il rischio di incagliarsi sulle secche. Il giovane Samuel Longhorne Clemens, che su quei battelli aveva trascorso infanzia e giovinezza, quando cominciò a scrivere e pubblicare, volle scegliersi proprio quel grido come pseudonimo». Si potrebbe cominciare così, per comprendere la sua personalità di uomo libero, concreto quanto basta, innamorato delle scienze fisiche, libertario per sé e soprattutto per gli altri (fece parte della “American anti imperialism league”, lega  contraria all’annessione delle filippine da parte statunitense). Twain era aperto al mondo come ci si sarebbe atteso solo da un grande americano della sua generazione (era nato nel 1835), abbandonò presto gli studi a causa della morte del padre e fece mille mestieri, fu tipografo (apprendista), mercante, scrittore umorista, marinaio sui battelli, soldato nella Guerra Civile dalla parte dei Confederati, poi cercatore d’oro, reporter, viaggiatore instancabile e conferenziere nelle università. Conobbe e visitò non solo l’America ma il mondo intero in lungo e in largo e si fece conoscere a trent’anni grazie al racconto “ Il Ranocchio saltatore”; aveva “solo” quarant’anni invece quando divenne uno degli uomini più famosi d’America. Per comprendere la sua modernità – che avrebbe riversato negli scritti – si deve pensare a Mark Twain come un uomo che sarebbe arrivato primo degli altri in tanti piccoli-grandi gesti del quotidiano e della vita professionale. Lasciamo la parola a Pilo e Fusco allora: «Diceva di essere legato allo spirito paesano del “Profondo Sud”, ma in realtà era il più moderno degli scrittori. Fu il primo ad usare la macchina da scrivere e la stilografica, e a dettare un libro al grammofono. Scrisse i testi di alcune canzonette che divennero enormemente popolari. Fece dell’editoria un’industria da grandi cifre: rimase celebre l’anticipo di duecentomila dollari (di allora) da lui pagato per assicurarsi in esclusiva le memorie del generale Grant». Fu dunque un uomo molto ricco e famoso ma non sempre fortunato negli affari e nel privato. Passò la vecchiaia fra crisi e lutti familiari.
Gli studiosi raccontano quanto la vita di Mark Twain sia stata complicata (quasi fossero esistite più persone in una), sfaccettata, colma di lezioni e di contraddizioni riversate anch’esse nelle opere. E naturalmente hanno ragione. Due in particolare le più note e lette da generazioni di giovani (anche se, soprattutto la seconda delle due è tutt’altro che un libro per ragazzi perché venne perfino radiato dalle biblioteche): Le avventure di Tom Sawyer (1876) e Le avventure di Huckleberry Finn (1884). Detti libri altro non sarebbero (nell’immaginazione dei teorici) se non le diverse parti – almeno tre – della stessa vita dello scrittore. «Se alla fine di quella che abbiamo definito la prima fase della sua vita Clemens assomiglia in un certo senso a Tom Sawyer», scrive Guido Carboni autore per Mursia di un invito “alla lettura” dello scrittore americano, «è cioè una sorta di adolescente in fondo romantico e soprattutto desideroso di attrarre l’attenzione del mondo raccontando storie, più o meno abbellite nel ricordo e nella elaborazione narrativa delle proprie avventure, alla fine della seconda fase potremmo dire che assomiglia di più ad Huck, nonostante i suoi 50 anni. Come Huck ha accumulato molta esperienza della vita e degli uomini, anche se sembra molto meno disposto di Huck a perdonare i loro difetti, e una discreta ricchezza. Come Huck continua a dire di volersi distaccare al mondo di cui è entrato a far parte, di voler “scappare di casa” verso più liberi territori, ma resta a casa cercando un equilibrio nella doppia identità di rispettabile cittadino convinto del proprio ruolo di Pierino ribelle, fustigatore della stupidità del mondo che lo circonda. Solo che in Clemens queste tensioni non sembrano veramente trovare un accettabile equilibrio».
The Adventures of Huckleberry Finn è probabilmente il capolavoro di Twain ed è il seguito di “Tom Sawyer” (dove il personaggio di Huck che vive in un barile era già apparso). È il romanzo di un giovane figlio di un ubriacone «senza casa, senza famiglia, senza educazione, ozioso, sfrenato, malvagio». Malgrado tutto - o forse proprio per la sua personalità ribelle – divenuto «beniamino» dei giovanissimi del villaggio. La storia è quella di un ragazzo che non vuol cedere alla mancanza di libertà; la fama del romanzo è dovuta in primo luogo allo “scontro interno” fra civiltà e natura selvaggia; corruttrice la prima roussoianamente buona la seconda. Il punto di vista dal quale Twain racconta la storia (come per esempio il successivo nostro “Giornalino di Gian Burrasca” di Vamba o “Il Barone rampante” di Italo Calvino), è però quello del protagonista ribelle, nel libro manca infatti una morale perbenista - e vittoriana - in grado di far pendere la storia dal lato della cosiddetta civiltà e della ragione degli educatori.
Nel libro è assente la «”correzione” di una morale finale che dimostri come la disobbedienza, i “vizi”, la mancanza di decoro siano negativi e portino chi li pratica ad una brutta fine», probabilmente perché Twain da grande narratore autobiografico aveva presente la differenza fra un’esistenza vissuta nel rischio e il suo esatto contrario. Non sempre poi, per lui, quel mondo reale messo su nel tempo, mattone su mattone, rispondeva a un armonico disegno di libertà e verità. Per questo, per l’autore dell’ironico Un americano alla corte di re Artù occorreva una gran dose d’avventura per battere i “tiranni” del tempo, e con essa naturalmente alcuni preziosissimi aforismi: «Non abbandonare le tue illusioni. Se le lascerai, continuerai ad esistere, ma cesserai di vivere». Ecco: tanto basta per ricordarci di lui.                        
          


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Le coup d'Etat silencieux

Le coup d’Etat silencieux

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

L’année 2010 est en train de marquer une rupture dans notre histoire institutionnelle, qu’il ne faut pas hésiter à qualifier de « coup d’Etat ».

1721412405.pngJusqu’ici, on considérait que les gouvernements tiraient leur légitimité du peuple, dont la volonté s’exprimait lors des élections et à qui ils devaient rendre des comptes en fin de mandat.

Ce type de régime a progressivement été vidé de sa substance, sous l’influence de la démocratie d’opinion, des normes supranationales européennes, des exigences de la compétitivité dans une économie ouverte, ainsi que d’un jeu politique qui n’offre le choix qu’entre un libéralisme social et un social-libéralisme.

Mais le principe démocratique demeurait, au moins en théorie, même s’il apparaissait de plus en plus comme une fiction. Le principe est en train de sauter sous nos yeux, depuis quelques mois. Désormais, un autre type de souveraineté est en passe de se substituer à celle de la volonté du peuple.

Notre nouveau Maître n’a encore ni visage, ni nom. Certains l’appellent confiance des marchés. D’autres, pouvoir financier ou agences de notation, ou encore, avec des formules aux accents plus polémiques, [...] l’Empire mondialiste ou les oligarchies financières.

Son pouvoir s’exerce par des voies aussi discrètes pour les opinions que terrifiantes pour les Etats : les taux d’intérêt auxquels le système financier accepte de prêter à des Etats, surendettés depuis qu’ils ont commis le malheur de le sauver, fin 2008, sans le réformer.

Depuis le déclenchement de la crise grecque, les gouvernements ont les yeux rivés sur leur rating des agences de notation et sur les taux de leurs obligations d’Etat à 10 ans. Toute la politique économique et sociale est désormais asservie à l’objectif de conserver la bienveillance de ce terrifiant patron, qui peut mettre n’importe quel pays à genoux financièrement, comme il l’a déjà fait avec la Grèce, avant de s’attaquer demain au Portugal, à l’Espagne, à l’Italie, voire au Japon ou à la France.

Ce pouvoir décidera de prescrire la saignée aux économies moribondes, quand il le voudra et pour le motif qu’il souhaitera. La Grèce a été attaquée pour avoir falsifié ses comptes publics. Demain, ce sera parce qu’un gouvernement aura décidé d’augmenter le SMIC ou les retraites, parce qu’il n’aura pas assez réduit les effectifs de la fonction publique, ou parce qu’une réforme impopulaire aura déclenché de grandes grèves dans un pays.

En attendant, la menace de la sanction des marchés financiers servira d’argument d’autorité pour justifier toutes les réformes injustifiables d’un point de vue démocratique, ou pour s’opposer à toute revendication politique un peu gênante.

Autrefois, la classe politique s’appuyait sur l’Europe pour déterminer son agenda politique et s’appuyait sur son autorité pour imposer ses réformes. Désormais, l’abject est monté d’un cran. Il ne s’agit plus de s’abriter derrière une autorité politique supranationale plus ou moins dépendante du suffrage universel, mais [derrière] une autorité désincarnée, dont la seule légitimité est de représenter les intérêts du capital nomade et apatride !

C’est Jean Pierre Raffarin qui a craché le morceau, lors de son passage à Dimanche plus .

Toujours à la recherche de la bonne formule qui fera mouche, l’ancien premier ministre a répété plusieurs fois que le gouvernement devait non seulement se préoccuper de l’opinion publique nationale, mais aussi et surtout, de « l’opinion publique internationale », terme élégant pour évoquer l’autorité des marchés financiers. Il a ainsi expliqué que c’était pour les rassurer que le gouvernement devait réformer les retraites. Nous qui pensions bêtement que c’était pour assurer la garantir, à long terme, le système par répartition …

“Dans une politique nationale, vous avez deux juges. Vous avez le peuple, mais aussi l’opinion publique internationale, qui regarde si votre politique est crédible ou pas. Qu’est ce qui se passe en Grèce ? L’opinion publique mondiale a fait en sorte que la politique Grecque n’était pas crédible (lapsus ?). Elle n’a pas cru à cette politique et aujourd’hui la Grèce, très endettée, à des taux d’intérêt de 8%. Au fond, nous avons un juge international, qui sont (sic) les opinions publiques internationales. Dans le projet socialiste, il n’y a aucune dimension à l’international. S’il faut faire aujourd’hui la réforme des retraites, c’est pour des raisons sociales, c’est pour des raisons économiques. Il y a de plus en plus de retraités. Il y a de moins en moins de cotisants, mais il s’agit aussi de montrer à l’opinion publique mondiale que la France est capable de faire des réformes pour financer son système social. (…) Les propositions du parti socialiste ne prennent pas en compte l’opinion publique mondiale. Elle ne prennent pas en compte la capacité de la crédibilité d’une politique française, au yeux de l’opinion publique mondiale (re-sic). Et comme nous sommes – tous les pays d’Europe – des pays très endettés, si nous ne faisons pas attention à l’opinion publique mondiale… Au fond, c’est un peu la nouveauté de la crise. Nous devons penser, nous politiques, à l’opinion publique française, qu’il faut servir, mais il faut aussi penser à l’opinion publique mondiale. Si notre dette, nous devions la financer à 8%, eh bien nous serions dans un scénario à la grecque.” (2)

Raffarin n’a fait que dire tout haut, dans son langage ridicule de communiquant, ce que toute la classe politique n’ose même pas s’avouer : le boulot des gouvernants [est] aujourd’hui de [...] faire accepter aux opinions publiques le programme de régression défini par le pouvoir financier et la prédation qu’il exige. Soit par la pédagogie du fatalisme et de la culpabilité, soit en attirant leur attention ailleurs.

On n’a jamais été aussi proche de l’alternative présentée par Emmanuel Todd dans “Après la démocratie”. La suppression du suffrage universel, l’ethnicisation des rapports sociaux ou… une révolution fondée sur une nouvelle lutte des classes. (3)

Voilà l’alternative qui sera présentée au peuple français en 2012. Sauf improbable miracle, le choix se résumera à une cure d’austérité, mais attention, « juste » et « de gauche », ou une guerre civile organisée contre un ennemi intérieur plus ou moins fantasmé.

——————–

Notes :

(1) Désolé pour la photo d’illustration. Dans cet affaire, s’il y a des Sith (les méchants) il n’y a aucun maître Jedi, juste des victimes lâches et consentantes.

(2) Quand on voit comment la situation grecque sert d’épouvantail, on n’a évidemment aucun doute sur le fait que le plan européen va réussir à la « sauver ». Aucun doute ! Même Christine Lagarde parle des remboursements de la Grèce au conditionnel

(3) Voir aussi, sur le même sujet, l’excellent billet de Superno.

Horizons

L'ombre de la CIA sur Kiev

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SYNERGIES EUROPEENNES – BRUXELLES / ROME – décembre 2004

 

 

L’ombre de la CIA sur Kiev

 

Les Fondations Soros et Ford, la Freedom House et la CIA financent les “révolutions démocratiques” dans le monde

 

Le sort de la “révolution orange” en Ukraine, Monsieur James Woolsey y tient. Il ne peut en être autrement, puisqu’il est le directeur de la “Freedom House”, une organisation non gouvernementale américaine qui possède des sièges à Washington, New York, Budapest, Bucarest, Belgrade, Kiev et Varsovie. Elle se définit comme “une voix claire et forte qui veut la démocratie et la liberté pour le monde” et qui s’active “pour promouvoir les valeurs démocratiques et pour s’opposer aux dictatures”. Ce Monsieur James Woolsey dirige une brochette de politiciens, d’universitaires, d’industriels et d’intellectuels “transversaux”. Ce Monsieur James Woolsey a été, il y a quelques années, en 1995, le directeur de la CIA avant de s’occuper à “exporter la démocratie et la liberté dans le monde”. Grâce aux efforts d’innombrables activistes, issus de la “Freedom House”, et grâce à l’assistance économique, si charitable, d’autres organismes, comme ceux, bien connus, que sont les Fondations Soros et Ford, ce Monsieur James Woolsey  —dont les “honnêtes activités” s’étendent maintenant sur plus de soixante années—  peut désormais concentrer ses efforts dans “la lutte pour la liberté”, dans des pays meurtris et abrutis par une quelconque mélasse dictatoriale. Le palmarès de Woolsey et de ses amis est impressionnant : ils ont soutenu le “Plan Marshall” en Europe, favorisé la création de l’OTAN dans les années 40 et 50, multiplié leurs activités au Vietnam  pendant et après la guerre menée par ce peuple contre les Américains; ils ont financé Solidarnosc en Pologne et l’opposition “démocratique” aux Philippines dans les années 80.

 

Ce sont là les activités les plus médiatisées de cette “bonne” ONG et c’est sans compter les actions de “vigoureuse opposition aux dictatures” en Amérique centrale, au Chili, en Afrique du Sud ou durant le “Printemps de Prague”. Elle a aussi favorisé l’opposition à la présence soviétique en Afghanistan. Elle a excité les conflits inter-ethniques en Bosnie et au Rwanda. Elle s’est opposée à la “violation des droits de l’homme” à Cuba, au Myanmar, en Chine et en Irak. Elle s’est ensuite montrée hyper-active dans l’exportation de la “démocratie et de la liberté” dans les républiques de l’ex-URSS et dans l’ex-Yougoslavie post-titiste. C’est précisément dans cette ex-Yougoslavie, où le “mal” était personnifié par le Président Slobodan Milosevic, que notre ONG a peaufiné ses stratégies d’intervention, afin de les exporter ensuite en d’autres contrées, où le contexte est plus ou moins analogue. Notre bon Monsieur Woolsey a donc accueilli au sein de son organisation Stanko Lazendic et Aleksandar Maric, deux activistes serbes, peu connus de nos médias, mais qui ont joué un rôle-clef dans la chute de Milosevic. Ces deux personnages figurent parmi les fondateurs du mouvement étudiant “Optor” (= “Résistance”), aujourd’hui dissous, mais absorbé par le “Centre pour la révolution non violente” de Belgrade. Peu de temps avant la chute de Milosevic, le 5 octobre 2000, les militants d’Optor ont été invités en Hongrie, dans les salons de l’Hôtel Hilton de Budapest, où un certain Monsieur Robert Helvy leur a prodigué des cours intensifs sur les méthodes du combat non violent. Ce Monsieur Robert Helvy est un colonel à la retraite de l’armée américaine, vétéran du Vietnam. Robert Helvy a admis, face à la presse étrangère, avoir été, en son temps, engagé par l’Institut International Républicain, l’IRI, basé à Washington, afin de former les jeunes cadres militants d’Optor. Stanko Lazendic a révélé que le colonel était présent lors des séminaires : “Mais quand nous sommes allés là-bas, jamais nous n’avions pensé qu’il pouvait travailler pour la CIA. Ce qu’il a enseigné, nous l’avons appris d’autres personnes”.

 

Aujourd’hui, les méthodes qui ont été enseignées au tandem “Lazendic & Maric” pour le compte de la “Freedom House” sont en train d’être appliquées en Ukraine. Elles consistent à “exporter le Verbe démocratique” de maison en maison, d’université en université, de place publique en place publique. Un travail analogue s’effectue en Biélorussie, mais, dans ce pays, la mayonnaise ne semble pas prendre. En Ukraine, en revanche, les deux Serbes sont particulièrement actifs dans la formation et l’encadrement des militants et des cadres du mouvement “Pora” (= “C’est l’heure”), qui est inféodé à Iouchtchenko et a reçu la bénédiction de Madeleine Albright et de Richard Holbrooke, les deux stratèges de l’exportation de la “démocratie atlantiste”. La CIA, entre-temps, aide la “révolution orange” en marche depuis 2002 déjà, dès qu’elle a libéré 50.000 dollars pour créer la plate-forme internet de l’ONG qui s’oppose au duumvirat Kouchma-Yanoukovitch. Ensuite, elle a libéré 150.000 dollars pour créer un groupe de pression à l’intérieur du Parlement. Et encore 400.000 autres dollars pour former des candidats aux élections locales et des cadres syndicaux. Cette stratégie ressemble très fort à celle qui vient d’être appliquée en Géorgie, lors de la “révolution des roses”, où Washington à soutenu Saakashvili. Maric est arrivé mardi 30 novembre à l’aéroport de Kiev, sans donner d’explication quant à sa présence dans la capitale ukrainienne. Lazendic vient de confirmer, dans un interview, “que son compagnon n’avait pas été autorisé à entrer sur le territoire ukrainien”, “tant que ses papiers ne seraient pas tous en ordre”. La carrière ukrainienne de ce Monsieur Maric a donc été interrompue, en dépit de sa grande expérience de commis voyageur à la solde de Washington en Géorgie et en Biélorussie. Lazendic, lui, se vante d’avoir “fait des séjours démocratiques” en Bosnie et en Ukraine. Le mouvement “Pora”, “actif dans la diffusion des valeurs démocratiques et dans l’opposition aux dictatures”, est désormais privé des lumières du sieur Maric. Mais que l’on soit sans crainte, les “démocrates” peuvent toujours envoyer leur contribution financière au “mouvement orange”, via un compte de la “JP Morgan Bank” de Brooklyn, New York.

 

Siro ASINELLI,

Article paru dans “Rinascita”, Rome, 2 décembre 2004.

mardi, 04 mai 2010

L'Afrique du Sud, entre Noirs et Blancs

L'Afrique du Sud, entre Noirs et Blancs

La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°48, mai-juin 2010). Le dossier central revient sur l'histoire de l'Afrique du Sud, avec notamment plusieurs articles de Bernard Lugan, africaniste réputé. Un dossier qui permettra à ses lecteurs de ne pas gober passivement les âneries politiquement correctes que les journalistes chargés de couvrir ce pays à l'occasion de la Coupe du monde de football ne vont pas tarder à déverser à hautes doses sur les différentes antennes de radio et de télévision. On trouvera aussi deux entretiens, l'un avec Régis Boyer, le spécialiste des Vikings, et l'autre avec Aymeric Chauprade à propos de Realpolitik, son site d'analyse géopolitique. A noter, aussi, un hommage à Jean-Claude Valla.

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Presseschau - Mai 2010 / 01

journaux-newspapers.jpgPresseschau

Mai 2010 / 01

Einige diesmal sehr bunt gemischte Links, die bei Interesse gerne angeklickt sein möchten...

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Siegfried Gerlich im Gespräch mit Ernst Nolte (Auszug aus dem Antaios-Gesprächsband):

Gerlich: Auch Menschen einer jüngeren Generation, die es nicht eigentlich wissen können, erinnern die NPD-Aufmärsche an diejenigen der SA. Sie haben letztere in Ihrer Jugend noch erlebt. Sehen Sie Gemeinsamkeiten?

Nolte: Die SA-Männer hatten nicht den Charakter, der von vornherein abstoßend wirkte wie derjenige der NPD-Leute von heute. Die wenigsten hatten ein Aussehen, das den Bürger erschreckte; es waren Menschen, die vom allgemeinen Bild nicht allzusehr abwichen. Die braunen Uniformen dürften zwar schon wegen der Farbe manchen unangenehm berührt haben, aber unter den braunen Mützen waren doch im großen und ganzen normale deutsche Gesichter zu sehen.
Ich erinnere mich, daß ein bekannter Historiker zu mir sagte: „Wenn ein Lastwagen vorbeikam, der mit SA-Leuten besetzt war, nachdem zuvor ein Wagen voller Rotfrontkämpfer vorbeigefahren war, fühlte man sich beschützt.“ Eine der wichtigsten Ursachen für den Erfolg des Nationalsozialismus war gerade dies, daß weder die SA- noch die SS-Männer als Außenseiter oder Barbaren auftraten wie die Glatzköpfe heute. Denn zu behaupten, eine von Anfang an als verbrecherisch erkennbare Bewegung hätte in freien Wahlen die Hälfte der Stimmen eines großen Volkes gewinnen können, das noch dreißig Jahre vorher als die wissenschaftlich führende Weltmacht galt, ist absurd. Dann müßte man schon das ganze deutsche Volk als verbrecherisch bezeichnen, und das wäre in meinen Augen grotesk. Die Deutschen konnten nur unter ganz bestimmten Umständen dazu kommen, einer erst auf den zweiten oder dritten Blick als verbrecherisch erkennbaren Bewegung ihre Zustimmung zu geben. Ich bin in der Tat nicht gewillt, meine Eltern und die zahllosen Menschen ihresgleichen in einer Weise zu bekämpfen, wie das eine jüngere Generation gegenüber einer älteren Generation von Deutschen getan hat. Insofern habe ich tatsächlich von Anfang an eine Gegenposition zu der aufkommenden und dann geradezu als Generationserfahrung sich erweisenden deutschen- und nationalstaatsfeindlichen Haltung eingenommen. (...)

(Siegfried Gerlich: Im Gespräch mit Ernst Nolte. Einblick in ein Gesamtwerk, Schnellroda 2005, S. 126 ff.)

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Fettleibigkeit in den USA
Militärs fürchten um Zukunft der Armee
Zwei ehemalige US-Militärkommandeure haben ein Gesetz für gesündere Schulkost gefordert – um den Nachwuchs für die Armee zu sichern. Sie argumentieren, daß die hohe Zahl fettleibiger Kinder die Zukunft des Heers gefährde. Denn immer mehr Bewerber scheitern an Fitneßtests.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,692444,00.html

„Bombodrom“
Bundeswehr verzichtet ganz auf Truppenübungsplatz
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/bombodrom-bundeswehr-verzichtet-ganz-auf-truppenuebungsplatz_aid_500865.html

Ausbildung somalischer Soldaten
Erst zur EU-Schulung, dann zu den Piraten
Von Hans-Jürgen Schlamp, Brüssel
Heikle Mission am Horn von Afrika: Die EU will 2000 somalische Soldaten ausbilden, doch viele Absolventen früherer Trainings kämpfen inzwischen für Terrormilizen oder kapern Schiffe. Sold aus US-Kassen soll die Rekruten bei der Fahne halten. Aber: Der Gegner zahlt besser.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,690914,00.html

Krieg per Mausklick
Völkerrechtler geißeln US-Drohnenangriffe
US-Drohnen töten regelmäßig Terroristen, aber auch Zivilisten in Pakistan. Bei einer Anhörung in Washington kritisierten amerikanische Völkerrechtler den Krieg per Mausklick. Die verantwortlichen CIA-Mitarbeiter könnten anderswo verhaftet und wegen Mordes angeklagt werden.
[Trifft in diesem Fall einmal doch der Satz „Soldaten sind Mörder“? Wohl eher: (CIA-)Mörder sind keine Soldaten! – Und zwar nicht allein aufgrund der fehlenden Rechtsgrundlage, sondern wegen des heimtückischen Charakters und des für die Akteure fast komplett fehlenden persönlichen Risikos dieser Tötungspraxis.]
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,691956,00.html

Apropos „persönliches Risiko“: Dieser Artikel über einen Vorfall Ende vergangenen Jahres (gewissermaßen die Ausnahme von der Regel) spricht hingegen dafür, die CIA-Mitarbeiter unter Vorbehalt doch als Kombattanten in den „neuen Kriegen“ anzuerkennen. Oder anders betrachtet: Mördermethoden werden mit Mördermethoden beantwortet (von beiden Seiten!) …
Selbstmordanschlag auf CIA-Basis
Der Attentäter kam in Uniform
Der Mann trug afghanische Armeeuniform und erregte offenbar keinen Verdacht. Dann sprengte er sich mitten im Fitneßraum einer US-Basis im Süden des Landes in die Luft. Acht Amerikaner starben – sieben von ihnen waren bei der CIA. Afghanen beklagen unterdessen zivile Opfer.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,669680,00.html

Online-Versandhandel
Amazon vertreibt Anleitungen zum Bombenbau
Von Florian Flade
Es geht um Handbücher der US-Armee. Darin werden die Funktionsweise, Herstellung und Verwendung von improvisierten Bomben, Minen, kleinen Raketen und Granaten detailliert erläutert. Diese Bücher werden vom Online-Buchhandel Amazon vertrieben. Auch Privatverkäufer bieten über Amazon brisantes Material an.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7412871/Amazon-vertreibt-Anleitungen-zum-Bombenbau.html

Libyens Staatschef
Gaddafi wirft der Schweiz Mafia-Methoden vor
Muammar al-Gaddafi setzt seinen Verbalfeldzug gegen die Schweiz fort: Im SPIEGEL-Interview warf er den Eidgenossen Terrorismus und Beihilfe zum Selbstmord vor. Lobende Worte fand er für Kanzlerin Merkel: Sie sei eine starke Persönlichkeit – aber „eher ein Mann als eine Frau“.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,692397,00.html

Jetzt auch noch Scheherazade: Zensurkampagne in Kairo
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article7405421/Jetzt-auch-noch-Scheherazade-Zensurkampagne-in-Kairo.html

Drohende Staatspleite
CSU legt Griechenland Austritt aus Europäischer Währungsunion nahe
Die Debatte über die von Griechenland beantragte Nothilfe in Milliardenhöhe spitzt sich zu: Die CSU hat jetzt den Austritt des Landes aus der Europäischen Währungsunion angeregt. Ein solcher Schritt dürfe „nicht zum Tabu erklärt werden“, sagte CSU-Landesgruppenchef Friedrich dem SPIEGEL.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,690987,00.html

Staat vor dem Bankrott
Griechenland braucht noch mehr Geld
Es könnte alles noch schlimmer kommen: Griechenland wird mehr Geld benötigen als das Milliarden-Euro-Paket der Euroländer und des IWF. Und selbst das ist noch nicht gesichert – Finanzminister Schäuble hat Bedenken angemeldet.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,691083,00.html

Professoren wollen gegen Griechenland-Hilfe klagen
BERLIN. Mehrere Professoren haben angekündigt, vor das Bundesverfassungsgericht zu ziehen, sollte der Bundestag ein Gesetz zur Finanzhilfe für Griechenland beschließen. Eine entsprechende Klageschrift werde derzeit vorbereitet, teilte Karl Albrecht Schachtschneider, emeritierter Professor für Öffentliches Recht in Erlangen, mit.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a0a43bd1e4.0.html

Härte vor der Wahl
Von Karl Albrecht Schachtschneider
Griechenland wird geholfen – wirklich? Nicht wegen der neugriechischen Art von Wahrheiten, aber doch wegen Griechenland überhaupt, der Wiege der Demokratie, und noch mehr wegen der Währungsunion. Wenn die Zahlungsunfähigkeit der Griechen nicht abgewandt werde, sieht man Gemeinschaftsgeld in Gefahr. Der Euro steht für „Europa“ wie einst die DM für Deutschland.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f49098f5d1.0.html

Spanien & Co.
Volkswirte fürchten 600-Milliarden-Euro-Rechnung
Was passiert eigentlich, wenn auch Spanien, Portugal und Irland keine Kredite mehr aufnehmen können? Volkswirte haben dieses Szenario durchgerechnet – und kommen auf eine erschreckende Zahl: 600 Milliarden Euro müßten die reichen Euro-Länder für eine Rettung auf den Tisch legen. Die Experten warnen vor einer „Krisendynamik“.
http://www.welt.de/wirtschaft/article7404901/Volkswirte-fuerchten-600-Milliarden-Euro-Rechnung.html

Versailles ohne Krieg
Von Michael Paulwitz
Wo immer man anfängt, das Euro-Rettungs-Desaster zu betrachten, man landet bei jenem genial-brutal-aufrichtigen französischen Zeitungskommentar aus dem Jahr 1992: „Maastricht: „Das ist der Versailler Vertrag ohne Krieg“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57ace417273.0.html

Zur Kenntnisnahme (wir werden sehen, ob‘s stimmt) …
Gerald Celente sagt Finanz-Chrash für 2010 voraus
Great 2010 Crash is looming
http://www.youtube.com/watch?v=L3eJ9YpJeEI&feature=player_embedded#!

12. Januar 2010:
http://www.youtube.com/watch?v=rEZXLwAAur0&feature=channel

Gerald Celente Predicts Economic Armageddon by 2012
http://www.youtube.com/watch?v=Q2qDW34Fr64&feature=related

Gerald Celente: ,,The Greatest Depression is still to come‘‘
18 Mar 2009:
http://www.youtube.com/watch?v=F4zL8l0NTe4&feature=related

Celente: ,,We are at the early stages of a revolution‘‘
,,U.S. is a two headed one party system‘‘
,,There is no recovery, It's all a coverup‘‘
,,We are going into the greatest depression‘‘
http://www.youtube.com/watch?v=JhaEc_4zuFI&feature=channel

Gerald Celente über den Obama-Betrug
(Gerald Celente on the Obama Deception)
http://www.youtube.com/watch?v=We__qsABkpM&feature=related

Über Gerald Celente:
http://en.wikipedia.org/wiki/Gerald_Celente

Celente sagte u.a. folgende Ereignisse entweder unmittelbar oder sogar mehrere Jahre zuvor voraus:
1987: Kollaps der Sowjetunion (1991)
1987: Börsencrash von 1987
März 1997: 1997 beginnende Asienkrise
2003 (einen Monat vor Kriegsbeginn): Der Irak-Krieg wird fehlschlagen
2004: 2007 beginnende Rezession
2007: Finanzkrise (Panik) von 2008
2009: Real Estate Kollaps (2010)
http://www.trendsresearch.com/forecast.html


„Liberale Scheißer“…
Von Michael Paulwitz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59f9f0e8239.0.html

Bildungswerk der NPD: Der Kampf um die Köpfe und die Bescheidenheit der „Dresdner Schule“
Von Felix Menzel
„Kampf um die Parlamente“, „Kampf um die Straße“, Kampf um die Köpfe“: Dieses Drei-Säulen-Konzept der NPD bedeutete letztes Wochenende: Landesparteitag in Sachsen-Anhalt zur Vorbereitung der Wahl 2011, Demo gegen den „Elbe Day“ in Torgau und das erste Jugendseminar des Bildungswerkes für Heimat und nationale Identität im tiefen Erzgebirge. BlaueNarzisse.de hat das Seminar der parteinahen Stiftung besucht und weiß nun, was es mit der „Dresdner Schule“ auf sich hat.
Wer das Geschehen rund um die NPD nur über die etablierten Medien mitverfolgt, der dürfte nicht besonders viel Lust auf eine persönliche Begegnung mit den „Nazis“ haben. Doch dann kommt alles ganz anders: An der Tür macht ein recht dürrer, 30jähriger junger Mann in blauen Jeans auf. Keine Begrüßung mit dem Hitler-Gruß, dafür gibt es erstmal einen Kaffee und dann noch einen zweiten, weil die Hälfte der Seminarteilnehmer zu spät kommt.
http://www.blauenarzisse.de/v3/index.php/gesichtet/1565-bildungswerk-der-npd-der-kampf-um-die-koepfe-und-die-bescheidenheit-der-dresdner-schuleq

Demokratische Bürgermeisterwahl fällt in Anklam leider aus
Dafür findet am 25.April eine Ersatzveranstaltung auf DDR-Art statt.
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=1900&mid=7

Staatlich gefördertes Denunziantentum …
Meldeformular, über das die ARUG – Arbeitsstelle Rechtsextremismus und Gewalt, vielfach gefördert im Bundesprogramm „Vielfalt tut gut“, anonym über „rechtsextreme Aktivitäten“ informiert werden kann – Denunziation im Hier und Heute ...
http://arug.de/melden.php

Da werden wohl einige Mafiabosse in der Vergangenheit ein mildes Urteil erhalten haben ...
Ukraine
Richterin schmeißt 400.000 Euro teure Party
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,690899,00.html

Berlin droht Wochenende der Gewalt
BERLIN. Der deutschen Hauptstadt steht ein dramatisches Wochenende bevor. Rund 6.000 Polizisten aus mehreren Bundesländern sind zusammengezogen worden, um am 1. Mai gegen gewalttätige Demonstranten vor allem aus dem linksextremen Spektrum vorzugehen.
Berlins Innensenator Ehrhart Körting (SPD) räumte ein, es bestehe das Risiko von Gewaltexzessen, die denen des Jahres 2009 ähnelten. Dennoch bekräftigte der Senator im RBB-Inforadio, die Sicherheitskräfte seien „gut aufgestellt“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56045d4c071.0.html

Mai-Randale: Polizeigewerkschaft warnt vor Tötung von Beamten
http://www.spiegel.de/video/video-1062142.html

Schwere Krawalle befürchtet
1. Mai – Berlin zittert vor Linksautonomen und Nazis
Von Joachim Fahrun
Erstmals seit fünf Jahren wollen nicht nur Links-Autonome, sondern auch etwa 3000 gewaltbereite Neonazis wieder am Tag der Arbeit durch Berlin marschieren. Innensenator Ehrhart Körting (SPD) erwartet „gewalttätige Auseinandersetzungen.“ Die Polizeigewerkschaften fürchten sogar Tote.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7396524/1-Mai-Berlin-zittert-vor-Linksautonomen-und-Nazis.html

Ortstermin
Deutschland im Mai
Von Wiebke Hollersen
In Berlin erklärt eine Stadtführung ausländischen Besuchern den Sinn der jährlichen Randale.
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,691360,00.html

Walpurgisnacht extrem
Verletzte bei Ausschreitungen im Schanzenviertel
Im Hamburger Schanzenviertel sind in der Nacht zum 1. Mai bei Ausschreitungen mindestens 13 Polizisten und ein Passant verletzt worden. In Berlin blieb es vorerst friedlich, dort erwartet man allerdings heute Krawalle. Am Vormittag sollen bis zu 3000 Rechtsextreme auf noch viel mehr Gegendemonstranten treffen.
http://www.welt.de/politik/article7418888/Verletzte-bei-Ausschreitungen-im-Schanzenviertel.html

Proteste am 1. Mai
Randalierer attackieren Polizei in Hamburg
Brennende Barrikaden, 18 verletzte Polizisten, Festnahmen – in der Nacht zum 1. Mai kam es in Hamburg zu Krawallen. Gespannt ist die Lage in Berlin: Tausende Beamte versuchen seit dem Vormittag, Rechtsextremisten und linke Gegendemonstranten zu trennen.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,692411,00.html

Kritik an Homosexuellen: Konservative schließen Kandidaten aus
LONDON. Die britischen Konservativen (Tories) haben einen ihrer Kandidaten für die anstehenden Parlamentswahlen aus der Partei ausgeschlossen, weil er Homosexualität nicht für normal hält.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ebfdcf1793.0.html

Slowakei
Chef der Nationalpartei hält Homosexualität für eine Krankheit
Gesellschaftlich inakzeptabel, ein unerwünschtes Element: Der Chef der slowakischen Nationalpartei geht mit harten Worten gegen Homosexuelle an. Jetzt hat die Partei angekündigt, eine geplante Homosexuellenparade boykottieren zu wollen. Die Drohungen sind bizarr.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,692451,00.html

Grüne fordern Adoptionsrecht für Homosexuelle
BERLIN. Die Bundestagsfraktion der Grünen hat eine Ausweitung des Adoptionsrechts auf homosexuelle Paare gefordert. Ein entsprechender Gesetzesentwurf soll die angebliche „Diskriminierung“ aufheben. „Lesben und Schwule sind genauso verantwortliche Eltern wie andere Menschen auch“, heißt es in der Begründung.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e26cfe67e0.0.html

ZDF-Film
Historische Fakten im „Dutschke“-Drama gefälscht
Von Sven Felix Kellerhoff
Rudi Dutschke war ein umstrittener Mann – von der 68er-Generation geliebt, von den Konservativen gehaßt. Das ZDF zeigt nun mit langer Verspätung sein Dokudrama „Dutschke“. Der Film ist nicht nur wegen seines Inhalts umstritten, denn die Macher haben auch historische Fakten nachweisbar manipuliert.
http://www.welt.de/fernsehen/article7340948/Historische-Fakten-im-Dutschke-Drama-gefaelscht.html

In der Birthler-Behörde findet eine großangelegte Unterlagenvernichtung statt. Kritiker bezweifeln, daß das entsorgte Stasi-Material wirklich unbrauchbar ist.
von Jeanette Tust
http://jungle-world.com/artikel/2010/16/40775.html

Speziallager
Als Stalins Terror nach Deutschland kam
Von Christian Hacke
Nach Ende des Zweiten Weltkriegs ließ Diktator Josef Stalin in der Sowjetisch Besetzten Zone Tausende in Speziallager stecken. An deren Schicksal erinnert Bettina Greiner in ihrem Buch „Verdrängter Terror“. Obwohl es Unterschiede zu Hitlers KZs gab, waren die Konsequenzen für die Häftlinge ähnlich grausam.
http://www.welt.de/kultur/literarischewelt/article7409302/Als-Stalins-Terror-nach-Deutschland-kam.html

Lesenswerte Rezension (schon ein etwas älterer Artikel) …
Stefan Scheil über Churchill
Vor einer Woche bekam ich Stefan Scheils neuste Studie in der Reihe „Zeitgeschichtliche Forschungen“: Churchill, Hitler und der Antisemitismus. Die ruhigen Abende meines Kurzurlaubs nutzte ich und habe bereits angefangen zu lesen. Für mich besonders faszinierend ist darin die Beschreibung des Netzwerks „Focus“: Eine Gruppierung, die ab 1936 mit Hilfe von parlamentarischem und öffentlichem Druck einen Politikwechsel in England erzwingen will – weg von [vermeintlichem] „Appeasement“ hin zu Churchill.
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=10121

Landung in der Normandie
Als die US-Army an der Waffen-SS fast verzweifelte
Von Jacques Schuster
Im Juni 1944 war Frankreich die Großmetzgerei des Zweiten Weltkriegs. In seinem Buch „D-Day“ beschreibt Historiker Antony Beevor die Landung der Alliierten in der Normandie äußerst kenntnisreich und zeigt: Die alten Kämpen der Waffen-SS machten es den jungen US-Soldaten äußerst schwer [nicht nur die alten, sondern gerade auch die ganz jungen der Division „Hitlerjugend“ …].
http://www.welt.de/kultur/article7373643/Als-die-US-Army-an-der-Waffen-SS-fast-verzweifelte.html

Ein WELT-Leser schreibt treffend:
Also gut, wenn mein Hinweis wegzensiert wird, die Angehörigen der 12. SS-Panzerdivision „Hitlerjugend“ hätten sich hauptsächlich aus dem Jahrgang 1926 rekrutiert und diese Division sei in der Normandie zentral gewesen (etwa bei der Schlacht um Caen, wo sie den Alliierten herbe Verluste beibrachte), deswegen könne man nicht per se von „alten Kämpen“ sprechen, dann stelle ich jetzt ausdrücklich und für die heilige Geschichtsinqui.... ähhh den Zensor deutlich erkennbar fest: ich widerrufe und bekenne: 18jährige sind alte Kämpen!

Die Behauptung, daß es während der Kämpfe in der Normandie mehr deutsche als alliierte Kriegsverbrechen gab, darf man getrost bezweifeln …
Schreie in der Kraterlandschaft
Der D-Day war die größte Landungsaktion der Geschichte, nun sind neue, blutige Details der Aktion bekanntgeworden: Ein britischer Autor hat die Invasion in der Normandie von 1944 rekonstruiert und ist dabei auf zahlreiche Kriegsverbrechen gestoßen – auch durch die Alliierten. Von Klaus Wiegrefe
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackground/a7901/l8/l0/F.html#featuredEntry

Sehenswerte private Filmaufnahmen eines deutschen Gebirgsjägers aus dem Zweiten Weltkrieg:
Kameraden unterm Edelweiß
http://www.youtube.com/watch?v=QC5hVvlB_D4&feature=related

Bei der Vertreibung von ca. 12 bis 15 Millionen Deutschen aus den Ostgebieten und den deutschen Siedlungsgebieten in Ost- und Südosteuropa starben etwa 2,5 Millionen von ihnen. Viele Familien verloren dadurch ihre Angehörigen. Zudem wurden viele Familienangehörige voneinander getrennt, so daß noch die Möglichkeit bestand, daß sich Angehörige wiederfinden konnten.
Hier einige bewegende Filmaufnahmen, in denen sich die Kinder kurz vorstellten konnten, die ohne Eltern aufgefunden wurden. „Kinder suchen ihre Eltern“.
http://www.youtube.com/watch?v=qEnETcyntjQ&feature=player_embedded

STUDIE ZUM WELTKRIEG
Finnen kooperierten enger mit Nazis als gedacht
http://www.welt.de/kultur/article4583940/Finnen-kooperierten-enger-mit-Nazis-als-gedacht.html

Bisher größte Ausstellung zu Zwangsarbeit
http://www.neues-deutschland.de/artikel/170192.bisher-groesste-ausstellung-zu-zwangsarbeit.html

10 Jahre Stiftung „Erinnerung, Verantwortung und Zukunft“
Stiftung EVZ fördert die bislang umfassendste Dokumentation zur NS-Zwangsarbeit
http://www.juedische.at/TCgi/_v2/TCgi.cgi?target=home&Param_Kat=3&Param_RB=4&Param_Red=12983

Hanau
„Stolpersteine“ sollen auf Steinheimer Gehwegen an ermordete Juden erinnern
Messing des Anstoßes
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/messing-anstosses-729795.html

Hanau
Namenstafeln der im Nationalsozialismus ermordeten Hanauer sollen offiziell eröffnet werden
Mahnmal nimmt Gestalt an
[Diese Initiative geht übrigens auf die örtliche CDU zurück]
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/mahnmal-nimmt-gestalt-729796.html

ABSCHLIESSENDER BEFUND
Hitler war nicht geisteskrank – medizinisch gesehen
http://www.welt.de/kultur/article5402073/Hitler-war-nicht-geisteskrank-medizinisch-gesehen.html

KOMMENTIERTE AUSGABE
Adolf Hitlers „Mein Kampf“ wird wieder erscheinen
http://www.welt.de/kultur/article6242188/Adolf-Hitlers-Mein-Kampf-wird-wieder-erscheinen.html

Künftige Sozialministerin Niedersachsens
Aygül Özkan gegen Türkei-Kurs der CDU
Am Dienstag wird Aygül Özkan (CDU) als Sozialministerin von Niedersachsen vereidigt. Schon vorher bezieht die erste muslimische Ministerin Deutschlands deutlich Stellung: Özkan ist gegen Kruzifixe und Kopftücher an Schulen und weicht vom Türkei-Kurs ihrer Partei und der Kanzlerin deutlich ab.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7315058/Ayguel-Oezkan-gegen-Tuerkei-Kurs-der-CDU.html

Neue türkischstämmige Ministerin
Özkan löst Kruzifix-Streit in der Union aus
Aygül Özkan ist gegen das Kruzifix an staatlichen Schulen – Parteifreunde laufen deshalb Sturm gegen die künftige niedersächsische Ministerin. Die Muslimin solle sich überlegen, ob sie in der richtigen Partei sei. Auch Niedersachsens Ministerpräsident Wulff distanziert sich von seinem Shooting-Star.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,691140,00.html

Designierte CDU-Ministerin eckt an – und „entschuldigt“ sich
HANNOVER. Die designierte niedersächsische Sozialministerin Aygül Özkan (CDU) hat sich für ihre Aussage, wonach christliche Symbole nicht in öffentliche Schulen gehörten, entschuldigt. Ein entsprechendes Interview sei von ihr „voreilig und ohne ausreichende Kenntnisse des Landes Niedersachsen gegeben“ worden, berichtete Welt Online.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50d9b06ff8f.0.html

Kruzifix-Streit
Wulff distanziert sich von Neu-Ministerin Özkan
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7331188/Wulff-distanziert-sich-von-Neu-Ministerin-Oezkan.html

Islamkritik sorgt für Proteste im Hessischen Landtag
WIESBADEN. Islamkritische Äußerungen des stellvertretenden CDU- Fraktionschefs im Hessischen Landtag, Hans-Jürgen Irmer, haben heftige Reaktionen ausgelöst. Die Koalitionsparteien CDU und FDP distanzierten sich „sehr klar und deutlich und geschlossen“ von Irmers Aussagen, zitiert die Frankfurter Allgemeine Zeitung den CDU-Fraktionsvorsitzenden Christean Wagner.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e7e990cd11.0.html

CDU-Abgeordneter
Landtag mißbilligt Irmers Islam-Diffamierung einmütig
http://www.faz.net/s/Rub5785324EF29440359B02AF69CB1BB8CC/Doc~E9CA56E35E4634375BB1FEE333BAB7967~ATpl~Ecommon~Scontent.html

CDU-Rechtspopulist Irmer
Über das Ziel hinaus
http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc~E940512EBBE104AECB27843C7192ECEFC~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Ausländerbeiräte: „Irmer entschärfen“
http://www.wiesbadener-kurier.de/region/rhein-main/8829653.htm

Nun auch bereits politisch korrekt ...
Piratenpartei Hessen fordert Ordnungsmaßnahmen gegen Irmer
http://www.bad-vilbeler-events.de/Article17476.html

NRW-Wahl
Migranten und Muslime treten mit Protestpartei an
Von Till-Reimer Stoldt
Bei der Landtagswahl in NRW tritt mit dem „Bündnis für Innovation und Gerechtigkeit“ (BIG) die bundesweit erste Migrantenpartei an. Altparteien schimpfen, damit werde der Integration geschadet. Die Mitglieder hingegen sehen sich als integrationspolitische Helfer, erklärt Parteichef Haluk Yildiz.
http://www.welt.de/politik/nrw-wahl/article7413829/Migranten-und-Muslime-treten-mit-Protestpartei-an.html

Südländischer Rocker von den Hells Angels Turkey verletzt Passanten, der ihn „falsch angesehen“ hatte, mit dem Messer …
Streit an roter Ampel
Hells Angels Rocker sticht Fußgänger nieder
Berlin – Jetzt ist es passiert. Ein Berliner Gewalt-Rocker (23) stach einen harmlosen Fußgänger (27) nieder. Ein nichtiger Streit an einer roten Ampel, der blutig eskalierte.
Erst sah es aus wie eine neue Runde im Krieg der Rocker. Denn seit Monaten liefern sich Hells Angels und Bandidos in Berlin ihre Machtkämpfe. Es gibt viele Verletzte und sogar einen Toten.
Aber dieses Opfer jetzt hat nichts mit der Szene zu tun. Der Mann stand einfach nur mit einem Freund am Platz der Stadt Hof (Neukölln) an einer roten Ampel. Sie guckten bewundernd auf die glänzenden Maschinen der anrollenden Rocker, als einer gleich durchdrehte.
„Was guckst du so“, brüllte er. Dem Fußgänger war der Spruch zu blöde, er winkte nur ab. Da zog der streitsüchtige Höllenengel ein Messer. Der Neuköllner hatte Glück und wurde nur am Arm verletzt.
Die Polizei schnappte in einem Großeinsatz den Blut-Rocker an der Joachimsthaler Straße (KURIER berichtete). Er ist einer der Ex-Bandidos, die Anfang Februar zu den Feinden übergelaufen waren. Die Männer gelten als unkontrollierbar und aggressiv, gehören jetzt zur südländischen Untergruppe Hells Angels Turkey. Der Stecher kam vor den Haftrichter.
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/berlin/hells_angels_rocker_sticht_fussgaenger_nieder_berlin/293285.php

Verkehrsrowdy gefaßt
AUGSBURG/INNENSTADT – Gestern abend gegen 19.00 Uhr parkte ein türkischer Verkehrsteilnehmer verbotswidrig im Halteverbot im Bereich einer Bushaltestelle.
Ein heranfahrender Linienbus wollte in die Bushaltestelle einfahren, um Fahrgäste aussteigen zu lassen. Obwohl der Busfahrer den Falschparker ansprach, zeigte dieser keine Reaktion. Der Geschädigte wollte sich daraufhin dessen Kennzeichen notieren. Der Pkw-Fahrer gab plötzlich Gas und fuhr den Omnibusfahrer an, wodurch dieser leicht am Knie verletzt wurde. Der Unfallfahrer setzte seine Fahrt fort, ohne sich um den Verletzten zu kümmern. Die herbeigerufenen Polizeibeamten konnten den 37jährigen Täter ausfindig machen.
Ihn erwartet nun ein Strafverfahren wegen gefährlicher Körperverletzung und einem gefährlichen Eingriff in den Straßenverkehr.
http://www.polizei.bayern.de/schwaben/news/presse/aktuell/index.html/114590

Und das macht die „Augsburger Allgemeine“ daraus …
Falschparker fährt Busfahrer an
Ein 37jähriger hat am Donnerstagabend in der Augsburger Innenstadt mit seinem Pkw einen Busfahrer angefahren und sich aus dem Staub gemacht. Der Verkehrsrowdy parkte zuvor laut Polizei verkehrswidrig an einer Bushaltestelle.
Obwohl der Busfahrer den Falschparker ansprach, zeigte dieser keine Reaktion. Der Geschädigte wollte sich daraufhin dessen Kennzeichen notieren. Der Pkw-Fahrer gab plötzlich Gas und fuhr den Omnibusfahrer an, wodurch dieser leicht am Knie verletzt wurde.
Der Unfallfahrer setzte seine Fahrt fort, ohne sich um den Verletzten zu kümmern. Die herbeigerufenen Polizeibeamten konnten den 37jährigen Täter ausfindig machen. Ihn erwartet nun ein Strafverfahren wegen gefährlicher Körperverletzung und einem gefährlichen Eingriff in den Straßenverkehr. AZ
http://www.augsburger-allgemeine.de/Home/Lokales/Augsburg-Stadt/Lokalnews/Artikel,-Mit-Absicht-Busfahrer-angefahren-_arid,2128391_regid,2_puid,2_pageid,4490.html

Sport soll einfach Sport bleiben!
Ist das Bernsteinbad Ückeritz ein Hort von „Gewalt und Rassismus“?
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=1906&mid=7

Multi-Kultopia in Kleingärten
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=1897&mid=7

Schläger attackiert 64jährige in U-Bahn – keiner hilft
Eschersheim. Am gestrigen Montag mittag ist eine Frau Opfer eines U-Bahn-Schlägers geworden. Das Schockierende: Keiner der zahlreichen Fahrgäste versuchte, der bedrängten Frau beizustehen.
Die Seniorin war an der Haltestelle „Am Lindenbaum“ in die Bahn der Linie U1 eingestiegen und hatte sich auf den freien Platz neben einen jugendlichen Fahrgast gesetzt. Dabei trat sie dem Mann versehentlich gegen den Fuß. Obwohl sich die Frau sofort entschuldigte, reagierte der Fahrgast extrem aggressiv und beschimpfte die 64jährige auf das übelste. An der Haltestelle „Hügelstraße“ schlug er, bevor er ausstieg, der Frau auch noch mit der flachen Hand ins Gesicht.
Durch die Wucht des Schlages fiel die Brille der Frau auf den Boden. Die Frau erlitt einen Schock und mußte ambulant behandelt werden. Keiner der Fahrgäste in der U-Bahn war eingeschritten, um der Frau zu helfen oder wenigstens die Polizei zu alarmieren.
Der Schläger wird als etwa 18 Jahre alt und 170 cm groß beschrieben. Er hatte schwarze kurze Haare, dunklen Teint und war mit einer schwarzen Bomberjacke und einer hellen Hose bekleidet.
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/schlaeger-attackiert-64jaehrige-in-ubahn-keiner-hilft_rmn01.c.7618149.de.html

In die Flucht geschrien
Dietzenbach (cz) ‐ Der laute Schrei einer 51jährigen hat am späten Dienstagabend einen jungen Mann in die Flucht geschlagen.
Der etwa 20jährige, bei dem es sich laut Polizei um einen schlanken Südländer gehandelt haben soll, hatte die Dietzenbacherin kurz vor Mitternacht ab der S-Bahn-Station Mitte verfolgt. Im Gustav-Heinemann-Ring drückte er sie gegen ein Auto und versuchte, den Rucksack zu öffnen und dann zu entreißen. Als die Frau um Hilfe rief, rannte der Täter wieder in Richtung S-Bahnhof. Bekleidet war der 1,75 Meter große Mann mit einer hellen „Schlabberhose“ und einem gelben Kapuzenshirt mit Aufnäher auf der Rückseite; zudem trug er eine dunkle Umhängetasche.
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/flucht-geschrien-737805.html

Jung, männlich, südländisch
Von Anni Mursula
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52008f5981e.0.html

Da wüßte man gerne mehr …
Frankreich
Schüler (13) rammt Lehrer Messer in den Bauch
http://www.saarbruecker-zeitung.de/aufmacher/saarland-ticker/saarlorlux/Aumetz-Thionville-lehrer-schueler-heft-messer-bausch-couteau-%E9cole-%E9l%E8ve-h%F4pital;art239497,3276203

Belgien verbietet Vollverschleierung muslimischer Frauen
http://www.tagesschau.de/multimedia/video/video696730.html

„Mobiles Gefängnis“
Koch-Mehrin will europaweites Burka-Verbot
Auch in Deutschland sollen Burkas verboten werden, zumindest nach Ansicht der FDP-Politikerin Silvana Koch-Mehrin. Die Vizepräsidentin des europäischen Parlaments fordert ein Verbot des Ganzkörperschleiers in ganz Europa. Die vollständige Verhüllung sei ein aufdringliches Bekenntnis zu Werten, die man in Europa nicht teile.
http://www.welt.de/politik/article7419075/Koch-Mehrin-will-europaweites-Burka-Verbot.html

Die Europäer wären untröstlich …
Wegen Burka-Verbot
Prediger fordern Muslime zur Auswanderung auf
Unter islamischen Geistlichen stoßen die Pläne Frankreichs und Belgiens für ein Verbot der Burka auf Unverständnis. Prediger in konservativen arabischen Staaten sprechen von mangelnder Toleranz. Ein saudischer Prediger forderte die Betroffenen auf, sie sollten „das Land des Unglaubens verlassen“.
http://www.welt.de/politik/article7412544/Prediger-fordern-Muslime-zur-Auswanderung-auf.html

Für den „Spiegel“ sind BNP-Wähler „Ratten“ …
Wahlkampf in Londoner Arbeiterviertel
Angriff der Rattenfänger
Von Carsten Volkery, London
Jahrzehntelanger Labour-Klüngel, hohe Einwanderung und Wohnungsmangel sorgen im Londoner Arbeiterbezirk Dagenham für miese Stimmung. Erstmals könnte dort die rechtsradikale British National Party die Macht übernehmen – auch wegen der Fehler der Labour-Partei.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,690678,00.html

Rechtsradikale punkten in England
STOKE-ON-TRENT (alm) In Stoke-on-Trent sind Großbritanniens Rechtsextremisten auf dem Vormarsch. In der einst für ihre Keramik- und Porzellanprodukte berühmten Stadt mit 240.000 Einwohnern tobt ein erbitterter Kampf zwischen der schwachen Labour-Partei und der erstarkenden „British National Party“ (BNP).
http://nachrichten.rp-online.de/wissen/rechtsradikale-punkten-in-england-1.73839

Wahlkampf in Großbritannien
Mutlos in Luton – die Kompaßnadel zittert
http://www.faz.net/s/RubDDBDABB9457A437BAA85A49C26FB23A0/Doc~E2866575ADF2B48AC80D583091E1A5430~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Großbritannien
Browns Patzer könnte Labour die Wahl kosten
Von Thomas Kielinger
Nur noch eine Woche bleibt dem britischen Premier Gordon Brown, um die Wähler auf seine Seite zu holen. Seine Labour-Partei steht in Umfragen nicht gut da, jetzt hat Brown auch noch eine Wählerin beschimpft. Das gibt womöglich den Ausschlag dafür, daß es bei der Wahl für Labour noch schlimmer kommt als gedacht.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7398900/Browns-Patzer-koennte-Labour-die-Wahl-kosten.html

Ein deutsches Geheimnis
Ulrich Raulffs „Kreis ohne Meister“ folgt Stefan Georges Spuren bis in die suspekt gewordenen protestantischen Eliten
http://www.freitag.de/kultur/1015-ein-deutsches-geheimnis

Türkei
Dreijährige von Schülern vergewaltigt und ertränkt
Acht Schuljungen sollen in der Türkei eine Dreijährige vergewaltigt und ermordet haben. Die Polizei ermittelt gegen die 13- und 14jährigen außerdem im Fall eines Zweijährigen, der verschleppt, mißbraucht und schwer verletzt wurde.
[Was sind das nur für Menschen? Taten einzelner Perverser kommen natürlich überall vor. Aber so etwas?]
http://www.faz.net/s/Rub77CAECAE94D7431F9EACD163751D4CFD/Doc~EEA0C16F230B84502B13497092279EC25~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Golf von Mexiko
US-Regierung erklärt Ölpest zur nationalen Katastrophe
Von Jens Lubbadeh
Das Umweltdesaster im Golf von Mexiko nimmt bedrohliche Ausmaße an: Fünfmal schneller als bislang bekannt strömt das Öl ins Meer. An den Küsten droht Tausenden Tieren schon bald der Tod. Die US-Regierung will die Katastrophe mit allen Mitteln bekämpfen.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,692085,00.html

Explodierte Ölplattform
Bohren bis zum Bruch
Aus New Orleans berichtet Philip Bethge
War ein Ventil defekt, haben Ölarbeiter bei Probebohrungen versagt? Experten streiten über die Ursachen für die Umweltkatastrophe im Golf von Mexiko. Die Risiken bei den Arbeiten waren bekannt, immer wieder kommt es zu schweren Unglücken – doch die Industrie hat die Probleme verdrängt.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,692427,00.html

Warnung von Astro-Physiker Hawking
Sprecht bloß nicht mit den Aliens!
Die Außerirdischen sind da draußen, darüber ist sich der an den Rollstuhl gefesselte Physiker Stephen Hawking sicher. Doch er warnt vor Euphorie: Die Menschheit solle sich besser still verhalten. Denn Aliens könnten uns Menschen allzu ähnlich sein – und kommen, um zu plündern und zu zerstören.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/weltall/0,1518,691115,00.html

Satellitenbild der Woche
Vulkanische Zeugen der Spaltung Afrikas
Unter Afrika wütet ein Schneidbrenner: Brodelndes Magma spaltet den Kontinent vom Roten Meer bis nach Mosambik, Vulkane künden vom Auseinanderbrechen des Landes. Fotos aus der Satellitenperspektive zeigen die Narben der Erde.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,692341,00.html

Negativ-Preis
Verbraucher küren Monte-Drink zum dreistesten Werbelügner
http://www.spiegel.de/wirtschaft/service/0,1518,690753,00.html

Arbeiter legen doch bisweilen eine liebenswerte Respektlosigkeit an den Tag …
Putz-Faux-Pas in Melbourne
Stadtreinigung übermalt Banksy-Graffito
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,691837,00.html

RCQT wieder da!
Das jungkonservative Modelabel RCQT ist wieder da. Zwar hat der Betreiber gewechselt, aber das hat dem ganzen Projekt nur gut getan. Neben vielen alten bekannten Motiven wie „Ritzen gegen rechts“ gibt es auch einige Neuheiten. Sehr ansprechend ist zum Beispiel das T-Shirt „Umgevolkt“.
Das Projekt RCQT bietet provokative Mode für ein konservatives bis rechtes Spektrum an. Im Jahr 2008 gab es den ersten Versuch, die Marke zu etablieren. Der damalige Spreadshirt-Laden wurde allerdings wegen angeblicher Verletzungen der Ethikrichtlinien geschlossen. Spreadshirt sagte damals, man wolle „politisch brisante Motive wie im rcqt-Shop, die versuchen inakzeptablen Extremismus zu kommunizieren“, nicht unterstützen.
Nun steht RCQT auf eigenen Beinen und möchte nach eigener Aussage mobil machen.
http://www.blauenarzisse.de/blog/998/rcqt-wieder-da.html

Neues „rechtes“ Modelabel ...
Ansgar-Aryan
http://www.ansgar-aryan.com/shop/

Und schon läuft die Bande der Gutmenschen wieder Amok ...
http://www.plastic-bomb.eu/cms/index.php/artikelkolumnen/aus-dem-leben/549-ansgar-aryan
http://www.netz-gegen-nazis.de/category/lexikon/ansgar-aryan
http://www.endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=1354:konkurrenz-f%C3%BCr-%E2%80%9Ethor-steinar%E2%80%9C?-modelabel-%E2%80%9Eansgar-aryan%E2%80%9C-wirbt-auf-rechtsextremem-internetportal&Itemid=406
http://joschuacohen.wordpress.com/2009/08/12/asgar-aryan-proud-to-be/
http://www.freies-wort.de/nachrichten/thueringen/seite3thueringenfw/art2402,1006353
http://forum.links-lang.de/viewtopic.php?t=1411
http://www.agst.antifa.net/index.php?menu=news&aid=311

Politisch Unkorrektes zur Überfremdungsproblematik bei „South Park“ …
Eric Cartman – Minorities in my Waterpark
http://www.youtube.com/watch?v=pXb6ikI1WJY&playnext_from=TL&videos=fg_BoVI85EE&feature=rec-LGOUT-exp_stronger_r2-2r-6-HM

Hier noch einmal zum Mitlesen und in besserer Tonqualität …
Cartman Minorities – Lyrics
http://www.youtube.com/watch?v=BvJdr_HHwYM&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=gAUlaI96VtU&feature=related

Sehenswertes Video mit Von-Thronstahl-Untermalung …
Vorwärts, Vorwärts
http://www.youtube.com/watch?v=NkNwk9QCQPQ

L'UE et sa politique de deux poids deux mesures

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Andreas MÖLZER:

L’Union Européenne et sa politique des deux poids deux mesures

 

La Turquie est traitée avec tact tandis que la Serbie doit subir vexations et rigueur

 

Les ambitions européennes de la Serbie seraient en train de se concrétiser: le pays s’est excusé récemment, et de manière formelle, pour le massacre de Srebenica, attitude d’humilité et de contrition que l’on chercherait en vain chez cet autre pays candidat à l’adhésion qu’est la Turquie, mais dont la candidature est toutefois largement contestée. En Turquie, on est menacé de sanctions si l’on ose débattre du génocide arménien.

 

L’interprétation des critères de Copenhague est arbitraire: on reproche à Belgrade de ne pas coopérer suffisamment avec le Tribunal de La Haye tandis que les atteintes aux droits de l’homme à Ankara sont considérées comme des faits divers négligeables. Mais ce n’est pas une nouveauté, ce n’est pas la première fois que l’UE pratique une politique de deux poids deux mesures. En Bosnie, on veut contraindre plusieurs groupes ethniques à cohabiter au sein d’un même Etat multiculturel alors qu’au Kosovo l’UE trouve tout naturel et légitime qu’un groupe ethnique se sépare d’un autre Etat. Le délégué de l’UE au Kosovo s’aligne sur le Plan Ahtisaari, déjà mis ad acta, et se mêle des élections communales serbes: voilà qui s’avère hautement problématique et contredit le devoir de neutralité dont doit faire montre tout médiateur, rôle que l’UE a la prétension de tenir.

 

La Serbie, au contraire de la Turquie, est historiquement et culturellement  européenne et constitue un Etat appelé à jouer un rôle clef dans la sécurité de tous les Balkans. Bien sûr, on ne doit pas répéter l’erreur commise lors de l’adhésion trop précoce de la Bulgarie et de la Roumanie à l’Union: il faut désormais que tous les critères d’adhésion soient remplis sans exception.  Mais, en revanche, l’UE n’a pas le droit d’exiger de la Serbie, pour prix de sa préparation à une éventuelle  adhésion, qu’elle reconnaisse l’indépendance du Kosovo, obtenue au mépris du droit des gens.

 

Andreas MÖLZER.

(article paru dans ézur Zeit”, Vienne, n°16/2010; trad. franç.: Robert Steuckers). 

"Agora" d'Alejandro Amenàbar

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Terre & Peuple
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COMMUNIQUE
Terre & Peuple, en tant que communauté engagée dans le combat des idées,  ne peut qu'être touchée par la qualité de la critique qu'a réalisée l'écrivain et publiciste Christopher Gérard sur Agora, le dernier film de Alejandro Amenábar.
 
Ce film est actuellement dans les salles et Il faut l'avoir vu pour être décidé à le revoir.
 
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Agora
 
Dans Agora, son dernier film, le cinéaste espagnol Alejandro Amenábar évoque le tragique destin d'une figure attachante de l'Antiquité tardive: Hypatie d'Alexandrie, mathématicienne et philosophe, assassinée dans des conditions abominables au mois de mars 415 après Jésus-Christ. Demeurée fidèle à la tradition hellénique, cette universitaire de haut niveau est lynchée par une bande de Chrétiens fanatiques, les sinistres parabalani (les "croque-morts"), troupe de choc manipulée par l'évêque d'Alexandrie, l'arrogant Cyrille, qui voyait d'un mauvais œil l'influence de cette "païenne" sur son rival, le préfet (chrétien) de la ville. Hypatie est ainsi la victime d'une féroce lutte d'influence entre Chrétiens modérés et extrémistes ; entre le pouvoir civil, celui de l'empereur, et le pouvoir religieux, celui de l'évêque.
 
A partir de ces éléments attestés par l'Histoire,  Amenábar a réalisé un péplum à grand spectacle (et manquant donc d’intimisme), grâce à d'excellents acteurs bien dirigés, et surtout grâce à l'habile reconstitution d'une grouillante cité  en proie aux émeutes entre Juifs et Chrétiens (saisissantes scènes de guerre civile). Passons sur les inévitables distorsions que le scénario fait subir à l’Histoire, comme l'improbable romance entre une patricienne et son esclave ou le choix d'une actrice, la belle Rachel Weisz, nettement plus jeune qu' Hypatie, âgée d’une soixantaine d’années en 415!
 
Laissons-là ces scories et penchons-nous plutôt sur la vision du monde d'un cinéaste singulier. Deux de ses précédents films m'avaient déjà frappé par leur profonde originalité: The Others (Les Autres, avec N. Kidman), troublante méditation  sur les contacts avec l'Autre Monde, celui des défunts; et Abre los ojos (Ouvre les yeux), sur d'étranges sauts temporels. Amenábar y illustrait de très anciennes conceptions remontant probablement à ses origines celtibères.
 
Dans Agora se précise une critique de la violence monothéiste, de l'intolérance des religions du Livre. Le choix du titre n’a rien de fortuit en effet: l'agora symbolise le lieu par excellence du débat public dans la plus pure tradition grecque, l’endroit où les hommes libres défendent leur conception du divin et de l'humain, où les idées s'échangent parfois avec véhémence. Le film illustre quant à lui le déclin de l'agora, remplacé par l'ekklésia, l'assemblée des fidèles marmonnant docilement un message prétendu révélé sous la férule d'un évêque assoiffé de pouvoir temporel. Amenábar a voulu mettre en scène ce basculement historique, de l’agora à l’ekklésia, en opposant deux figures archétypales quoique bien réelles: d'une part la savante Hypatie, disciple de Platon et d'Aristote, qui, vouant son existence à la connaissance, passe ses nuits à scruter les étoiles pour tenter de comprendre le mouvement des planètes et s'interroge sur le cercle et l'ellipse. De l'autre, Cyrille, l'homme de pouvoir, berger mégalomane qui instrumentalise des Ecritures pour dompter son troupeau. Hypatie incarne la libre recherche tâtonnante (souvent insatisfaisante) et le doute, inconfortable mais créateur; bref la philo-sophia: l'amour de la sagesse comme cheminement solitaire. En face d'elle, Cyrille ou la foi bornée en un Livre unique censé apporter les réponses à toutes les questions, en une réconfortante (?) révélation - chaleureuse imposture partagée par une foule de dévots plus ou moins sincères. La scène où les hommes en noir, que j'ai bien envie d'appeler des talibans, saccagent la bibliothèque d'Alexandrie et brûlent livres et instruments, symbolise bien ce conflit toujours recommencé.
 
Avec Agora Amenábar illustre le mot farouche de Tertullien, un Père de l'Eglise: "quoi de commun entre Athènes et Jérusalem?" Oui, quoi de commun entre la chaste Hypatie, adonnée à l'observation des astres et à la discussion entre pairs, et ces clercs sûrs d'eux et dominateurs, au regard tourné bien bas? Agora est tout sauf un divertissement gratuit: en dépeignant l'Alexandrie du Vème siècle,  Amenábar a voulu nous mettre en garde contre les "croque-morts" de demain, friands de lapidations et d'autodafés, hantés par la pudeur des femmes, fermés à toute pitié comme à cette raison que les Grecs, nos Pères, nomment Logos.
 
Christopher Gérard sur http://archaion.hautetfort.com/
Le 25 avril MMX
 
 
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