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mercredi, 12 mai 2010

Crise: "le déni de réalité ne pourra se prolonger longtemps"

Crise : « le déni de réalité ne pourra se prolonger longtemps »

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Jean-Luc Gréau n’est pas vraiment un agité altermondialiste. Cadre au CNPF puis au Medef pendant trente-cinq ans, c’est un économiste iconoclaste qui nourrit sa réflexion aux meilleures sources : Smith, Schumpeter et Keynes. A la différence de bon nombre de ses pairs, il a vu venir la crise, comme il la voit aujourd’hui se poursuivre. Un économiste avisé. L’espèce est rare.

Le Choc du mois : Quelles sont selon vous les nouveautés radicales qui caractérisent la globalisation économique mise en place dans les années 1980-1990, et dont vous dites qu’elles ont changé la nature même du libéralisme économique ?

Jean-Luc Gréau : Nous percevons maintenant avec netteté les deux orientations cruciales qui ont ouvert la voie à la transformation économique et financière de ces trente dernières années.

Une première orientation est donnée par la subordination de l’entreprise aux volontés expresses de ces actionnaires puissants que sont les fonds de placement. La personne morale « entreprise » a été instrumentalisée et abaissée au rang de machine à faire du profit (money maker).

Le phénomène est manifeste pour les sociétés cotées qui ne sont pas protégées par un capital familial ou par des actionnaires de référence, mais il affecte aussi beaucoup de sociétés non cotées, contrôlées par des fonds dits de « private equity » qui ont les mêmes exigences que les actionnaires boursiers.

Une deuxième orientation est représentée par le libre-échange mondial qui concerne surtout l’Europe, espace le plus ouvert au monde, et à un moindre degré, les Etats-Unis.

Cette ouverture des marchés des pays riches revêt une importance cruciale du fait que, contrairement au double postulat de suprématie technique et managériale des Occidentaux d’une part, et de spécialisation internationale du travail d’autre part, les pays émergents ont démontré leur capacité à rattraper nos économies et à s’emparer de parts de marché croissantes, y compris dans les secteurs à fort contenu technologique. Sait-on que les Etats-Unis subissent, depuis 2003, un déficit croissant de leurs échanges dans ces secteurs ?

La grande transformation s’est produite quand ces deux orientations ont conjugué leurs effets pour entraîner les économies développées dans une spirale de déflation rampante des salaires qui a été longtemps masquée par l’endettement des particuliers. C’est cela que signifie au premier chef la crise des marchés du crédit déclenchée en 2007 : l’incapacité pour de nombreux ménages occidentaux de rembourser une dette disproportionnée.

Estimez-vous que nous allons vers une sortie de crise comme le prétendent les chefs d’Etat du G-20 ?

Non, la crise du crédit privé n’est pas résorbée, en dépit de ce qu’affirme la communication tendancieuse de la corporation bancaire : elle couve discrètement dans les comptes de nombreux organismes.

Aujourd’hui, nous devons faire face de surcroît à une montée des périls sur la dette publique de la plupart des pays occidentaux, pour ne pas dire tous. L’affaissement des recettes fiscales, le subventionnement des banques en faillite et les mesures de relance ont sapé les fondements de l’équilibre des comptes publics.

Pour conjurer les nouveaux périls, il faudrait que se manifeste une providentielle reprise économique forte et durable redonnant aux Etats les moyens de faire face à leurs obligations financières. Mais les orientations qui ont conduit au séisme sont toujours à l’œuvre et l’on peut craindre au contraire leur renforcement.

Comment interprétez-vous la crise suscitée par l’explosion de la dette publique grecque ?

La faillite virtuelle de la Grèce, qui devrait précéder de peu celle d’autres pays européens, nous enseigne deux choses.

La première est que le choix d’une monnaie unique impliquait le choix corrélatif d’une union douanière. Or, nous avons fait, immédiatement après Maastricht, le choix inverse de l’expérience, en forme d’aventure, du libre-échange mondial et de la localisation opportuniste d’activités et d’emplois dans les sites les moins chers.

Ce choix a fragilisé par étapes les économies les moins compétitives, de la périphérie européenne, mais aussi des économies dignes de considération comme la française et l’italienne. Il a en outre conduit l’Allemagne, puissance centrale, à réduire ses coûts du travail, pour se maintenir à flot grâce à un courant d’exportation croissant, mais au prix d’une consommation chroniquement en berne, qui pèse sur les exportations des partenaires européens vers le marché allemand. L’Europe, s’il n’est pas trop tard, ne sera sauvée que par une remise en cause du dogme libre-échangiste.

Entretien extrait du Choc du mois n° 37, mai 2010

La deuxième est probablement que la monnaie unique a joué, à l’inverse de ce qu’imaginaient ses concepteurs, un rôle d’inhibiteur des faiblesses et des déséquilibres. Avant la crise, tous les pays de la zone euro bénéficiaient de conditions d’emprunt favorables. Les écarts de taux entre l’Allemagne et les pays aujourd’hui directement menacés étaient tout à fait négligeables. C’était là la grande réussite apparente de l’euro.

Mais ce faisant, et avec l’apport complémentaire des fonds dits de cohésion structurels, les pays membres de la zone euro n’ont, en dehors de l’Allemagne et des Pays-Bas, pas pensé leur modèle économique.

Des déficits extérieurs structurels sont apparus partout où l’on n’avait pas les moyens de relever le double défi du libre-échange et de la monnaie forte. Ces déficits structurels n’ont aucune chance de se résorber, sauf dans deux hypothèses : la sortie de l’euro par les pays concernés ou l’entrée en violente dépression de la demande interne. On conviendra que chacune de ces hypothèses renferme la probabilité de la fin de l’Europe, telle que nous l’avons vue vivre depuis les commencements du projet. […]

D’après vous, la crise économique que doit affronter le monde depuis trois ans a-t-elle ébranlé la solidité des dogmes libre-échangistes ?

Hélas, à l’instant présent, les dogmes, les tabous et les interdits qui définissent l’expérience néo-libérale restent en place. On se réjouit officiellement de ce que le libre-échange ait survécu, malgré la gravité de la crise dont il constitue pourtant une cause majeure. On exhorte maintenant les pays sinistrés ou en difficulté à de nouveaux sacrifices, sans prendre en considération le risque de retour en force de la crise de la demande et de rechute consécutive de l’ensemble des marchés financiers.

L’aveuglement persiste et s’aggrave, en dehors de petits cercles de personnes placées en prise directe avec les entreprises ou les territoires sinistrés. Une chape de plomb s’est à nouveau refermée sur les consciences sincèrement ouvertes au débat. Mais le déni de réalité ne pourra se prolonger longtemps. Patience !

A lire : Jean-Luc Gréau, La Trahison des économistes, « Le Débat », Gallimard, 250 p., 15,50 €

Novopress

mardi, 11 mai 2010

Il bombarolo di Times Square legato a terroristi controllati dalla CIA

Il bombarolo di Times Square legato a terroristi controllati dalla CIA

di Paul Joseph Watson - 09/05/2010

Fonte: megachip [scheda fonte]


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

Time%20Square.jpgUn uomo arrestato in Pakistan in relazione al fallito attentato dell'autobomba di Times Square (che aveva viaggiato con l'accusato dell'attentato, Faisal Shahzad), è membro di un'organizzazione terroristica controllata dall'Agenzia di intelligence britannica MI6 e dalla CIA.  Lo riferisce il «Los Angeles Times»:

 Sheik Mohammed Rehan, che è stato arrestato martedì a Karachi, «presumibilmente viaggiava con Shahzad da Karachi a Peshawar il 7 luglio 2009, su un pickup, hanno detto le autorità. I due rientrarono a Karachi il 22 luglio. Non si sa perché sono andati a Peshawar né se lì abbiano incontrato qualcuno».

Rehan è un membro del gruppo militante Jaish-e-Muhammad, un'organizzazione terroristica venuta alla ribalta a metà degli anni Novanta, ed è stato coinvolto in attacchi nella regione di confine del Kashmir contesa tra India e Pakistan. Il gruppo ha inoltre contribuito a realizzare, a dicembre del 2001, l'attacco contro il Parlamento indiano che ha portato l'India e il Pakistan sull'orlo della guerra nucleare, tensione che si è rivelata molto redditizia per i produttori di armi inglesi e americani che hanno venduto armi a entrambe le parti.

«Gli attacchi terroristici del dicembre 2001 al parlamento indiano - che hanno contribuito a spingere l'India e il Pakistan sull'orlo della guerra - sono stati condotti da due gruppi di ribelli con sede in Pakistan: Lashkar-e-Taiba e Jaish-e-Muhammad, entrambi segretamente sostenuti dall'ISI (Inter-Services Intelligence) pakistano» scrive Michel Chossudovsky. «Inutile dire che questi attacchi terroristici supportati dall'ISI servono agli interessi geopolitici degli Stati Uniti. Non solo contribuiscono a indebolire e a spaccare l'Unione Indiana, ma anche a creare le condizioni che favoriscono lo scoppio di una guerra regionale tra Pakistan e India».

Jaish-e-Muhammad, il gruppo emerso ora in merito alla vicenda di Times Square, è stato fondato da Ahmed Omar Saeed Sheikh, “l'uomo con la valigetta dell'11/9” che consegnò 100mila dollari dagli Emirati Arabi Uniti a Mohammed Atta per volere del generale Mahmud Ahmed, allora capo dell'ISI. Mahmud Ahmed, l'uomo che ordinò ad Ahmed Omar Saeed Sheikh di finanziare gli attacchi al Pentagono e al World Trade Center, incontrò il parlamentare repubblicano Porter Goss e il senatore democratico Bob Graham a Washington DC la mattina del'11/9. Nei giorni prima e dopo l'attacco, Ahmed incontrò anche il capo della Cia George Tenet, nonché l'attuale vice-presidente Joe Biden, allora presidente della Commissione Esteri del Senato.

In un rapporto sul coinvolgimentodel gruppo Jaish-e-Muhammad nell'omicidio di Daniel Pearl, che stava indagando sull'ISI, il «Pittsburgh Tribune-Review» ha riferito che il governo pakistano, «ritiene che il potere di Saeed Sheikh provenga non dall'ISI, bensì dai suoi legami con la CIA».

L'ex Presidente del Pakistan Pervez Musharraf ha inoltre dichiarato che Sheikh fu assoldato dal MI6 mentre studiava a Londra per il tentativo di destabilizzare la Bosnia. Durante il conflitto in Bosnia del 1992-1995, la CIA ha aiutato Osama Bin Laden e Al-Qa‛ida ad addestrare e armare i musulmani bosniaci

Nel 2002, il «Times» di Londra ha riferito che Sheikh «non è un terrorista comune, ma un uomo che ha connessioni che arrivano in alto nelle élites militari e dell'intelligence del Pakistan e negli ambienti più vicini a Osama Bin Laden e all'organizzazione di al-Qaeda».

Nonostante il coinvolgimento intimo di Sheikh in numerosi atti di terrorismo e in sequestri politici, compreso il massacro di Mumbai del 2008, è stato sempre protetto sia dalla CIA sia dall’intelligence britannica.

Insomma, questo è l'uomo che ha fondato il gruppo che ora emerge in relazione con il pasticciato attentato di Times Square: una risorsa della CIA e del MI6.

«Gli esperti ritengono che il gruppo Jaish-e-Muhammad benefici tuttora dei legami con la potente cerchia dell'intelligence del governo del Pakistan. Alcuni esperti reputano che l'Inter-Services Intelligence (ISI) del Pakistan abbia facilitato la formazione del gruppo» afferma l’articolo del «Los Angeles Times» del 5 maggio 2010.

La maggior parte degli analisti geopolitici concorda sul fatto che l'ISI pakistano non è in realtà nient'altro che un avamposto della CIA. L'ISI non fa nulla che la CIA non abbia approvato. Sin dall'11/9 la CIA ha versato milioni di dollari all'ISI, pari a non meno di un terzo dell'intero bilancio dell'ISI, a dispetto della nota storia dell'agenzia di spionaggio straniera che finanzia e arma gruppi terroristici come Jaish-e-Muhammad e a dispetto del fatto che finanziò i dirottatori dell'11/9.

Dal momento che le impronte digitali della CIA si trovano ovunque in quasi tutti i gruppi terroristici mediorientali, non sorprende che ora venga a galla un legame fra la CIA e l'attentatore di Times Square. Non ci siamo ancora imbattuti in un terrorista che non sia stato addestrato, equipaggiato, radicalizzato, incastrato o provocato da una agenzia di intelligence occidentale o di un gruppo terroristico controllato da un agenzia di intelligence occidentale.

 

Traduzione per Megachip a cura di Manlio Caciopo.

 

Medvedev à Buenos Aires - Nucléaire et multiculturalisme

medvedev-argentina-2.jpgAlessia LAI:

Medvedev à Buenos Aires

 

Nucléaire et multilatéralisme

 

Revenant du sommet sur la sécurité nucléaire qui s’était tenu à Washington, le président russe Dmitri Medvedev s’est rendu le 14 avril 2010 à Buenos Aires, capitale de l’Argentine. Son objectif? Renforcer les relations entre la Russie et ce pays d’Amérique latine. Il est ainsi le premier chef d’Etat russe à rendre visite à l’Argentine depuis les 125 ans que les deux pays entretiennent des relations bilatérales. Medvedev a offert à l’Argentine “l’occasion de coopérer dans le secteur énergétique”. Outre la signature d’accords portant sur la coopération culturelle ou sur les domaines de la recherche spatiale, de l’exploitation forestière, du sport, des hydrocarbures et des transports, les pourparlers russo-argentins ont surtout mis l’accent sur la coopération nucléaire à des fins pacifiques.

 

Le directeur général du consortium d’Etat russe pour l’énergie atomique “Rosatom”, Sergueï Kirienko, au cours d’une rencontre entre Medvedev, d’autres représentants du gouvernement russe et des entrepreneurs argentins, a eu l’occasion d’annoncer l’offre russe à l’Argentine de construire “une troisième centrale nucléaire”, tout en ajoutant que le gouvernement de Cristina Fernandez “décidera l’année prochaine comment répondre” à cette offre. Il faut savoir que déjà “un quart de l’énergie argentine est générée à l’aide de turbines russes”, a rappelé Medvedev. Russes et Argentins ont profité de l’occasion pour renforcer quelques liens politiques et stratégiques, ce qui a certes troublé le sommeil des anciens patrons du pays, liés aux Etats-Unis. Cristina Fernandez a souligné, pour sa part, que “le monde a changé, que la tension Est-Ouest appartient désormais au passé; outre de nouveaux acteurs globaux, nous avons de nouveaux dirigeants en Amérique du Sud qui sont animés par une vision différente de ce que doivent être les relations internationales, c’est-à-dire être axées justement sur ce multilatéralisme que cherche à promouvoir l’actuel gouvernement argentin”.  

 

Nous avons donc affaire à un nouvel élément clef dans la construction du futur monde multipolaire: le processus d’intégration latino-américain qui a généré des institutions comme l’UNASUR, l’ALBA, Pétrocaribe, qui agissent et interagissent pour mener à l’union de toutes les nations latino-américaines, lesquelles veulent devenir actrices à part entière sur la scène internationale et non plus être exclues des décisions qui affectent le sort de la planète ou reléguées au rang d’actrices de seconde zone.

 

“Nous ne sommes l’arrière-cour de personne, nous voulons des relations sérieuses et normales avec tous les pays du monde”, a souligné la Présidente d’Argentine.

 

Alessia LAI,

a.lai@rinascita.eu

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 16  avril 2010; trad. franç.: Robert Steuckers; http://www.rinascita.eu/ ).

Russie et Danemark: coopération énergétique

DANEMARK.gifAndrea PERRONE:

Russie et Danemark: coopération énergétique

 

Medevedev en visite officielle à Copenhague: renforcement du partenariat stratégique et énergétique entre la Russie et le Danemark

 

Le Président russe Dmitri Medvedev a entamé un voyage en Europe du Nord dans le but de souder un partenariat énergétique, de renforcer les relations bilatérales et multilatérales dans la zone arctique et la coopération en matières de haute technologie et d’énergies renouvelables.

 

Mercredi 28 avril 2010, Medvedev se trouvait au Danemark. Le chef du Kremlin y a atterri et y a été accueilli par la Reine Margarete II et par le Premier Ministre Lars Lokke Rasmussen. Le thème privilégié de cette rencontre au sommet, qui doit sceller la coopération russo-danoise, a été l’énergie, plus particulièrement la construction du gazoduc North Stream.

 

Le Président russe, en participant à un sommet d’affaires russo-danois, a souligné qu’il s’avère surtout nécessaire “de créer un critère général et des réglementations pour la coopération énergétique du futur”. Ensuite: “Il s’avère nécessaire de mettre à l’ordre du jour des normes et des réglementations internationales pour la coopération énergétique”, a poursuivi le chef du Kremlin, “parmi lesquelles une nouvelle version de la Charte de l’énergie”. La Russie a déjà présenté à ses interlocuteurs un document de ce type, dans l’espoir que les Danois feront de même, de leur côté. Medvedev a ensuite rappelé que le secteur énergétique représente un secteur clef de la coopération entre la Russie et le Danemark. Moscou et Copenhague, a souligné le Président russe, ont désormais visibilisé leur contribution à la sécurité énergétique en Europe et leur souhait de voir se diversifier les routes d’acheminement du gaz, dont le gazoduc North Stream. Il a ensuite adressé ses meilleurs compliments au Danemark, premier pays à avoir participé à la construction du gazoduc et à avoir permis son passage à travers sa propre zone économique. La réalisation du gazoduc North Stream, a poursuivi Medvedev, rendra possible, non seulement la satisfaction des besoins en gaz du Danemark, mais aussi son rôle d’exportateur de gaz vers les autres pays européens, tandis que les contrats à long terme dans les secteurs du pétrole et du gaz naturel pourront garantir le partenariat énergétique russo-danois pour les trente prochaines années. Medvedev a également mis en exergue la participation des entreprises danoises dans les programmes de mise à jour et de rentabilisation des implantations énergétiques dans diverses régions de Russie. Le premier ministre danois et le chef du Kremlin ont ensuite signé, au terme de la rencontre, une série d’accords portant pour titre “partenariat au nom de la modernisation” et visant la coopération dans le secteur de la haute technologie et le développement de l’économie russe dans certaines régions de la Fédération de Russie, comme le Tatarstan.

 

Andrea PERRONE,

a.perrone@rinascita.eu

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 29 avril 2010; trad. franç.: Robert Steuckers; http://www.rinascita.eu ).

Troisième guerre de l'opium

Troisième Guerre de l’opium

Certains critiques, particulièrement sarcastiques, affirment que la guerre en Afghani­stan est certes sans espoir, mais qu’elle protège pour le moins la culture du pavot [sur] l’Hindou Kouch. C’est ne voir cette culture que comme une conséquence de la guerre, alors qu’il apparaît clairement qu’il s’agit d’un des objectifs de guerre des Etats-Unis.

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Carte par provinces, combinant risques pour la sécurité (plus la couleur est foncée, plus le risque est élevé) et culture du pavot à opium (en hectares). Source : ONU

93% de l’opium cultivé dans le monde, servant à la production de morphine et d’héroïne, viennent d’Afghanistan.

En 2007, il s’agissait de 8.200 tonnes, l’année suivante on en était à 8.300 ; la récolte de l’année dernière fut moindre, du fait d’une mauvaise récolte, il n’existe pas encore de données chiffrées.

Selon les Nations Unies, 95% de l’opium afghan sont transformés en héroïne, donnant ainsi 80 tonnes d’héroïne pure. Près de la moitié, soit plus de 35 tonnes, fut introduite en 2009 en Russie (selon des sources convergentes de l’ONU et de la police des stupéfiants russe). On peut supposer – car il n’existe pas de données concrètes – qu’une bonne partie est transportée plus loin, notamment dans les centres urbains de la Répu­blique populaire de Chine.

Il est donc déposé, rien qu’en Russie, trois fois autant d’héroïne qu’aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Victor Ivanov, directeur du Service fédéral de contrôle de la drogue (en russe : FSKN) déclara au Conseil OTAN-Russie (COR), le 23 mars à Bru­xelles, que le déferlement de drogue venant d’Afghanistan dépasse tout ce qu’on peut imaginer.

Un million de personnes auraient succombé depuis 2001 (lorsque la guerre fut déclenchée et l’Afghanistan occupé par les troupes des Etats-Unis et de l’OTAN) du fait des produits opiacés venant de l’Hindou Kouch. Selon Ivanov : «Toutes les familles sont touchées directement ou indirectement.» 21% de l’héroïne répandue dans le monde, venant d’Afghanistan, ont été déposés sur les marchés noirs de Russie, et malgré tous les efforts entrepris par Moscou, la tendance est croissante.

Si l’on ajoute à ces 21% les données concrètes de l’ONU (production mondiale de 86 tonnes d’héroïne), on peut estimer que les consommateurs russes auraient con­sommé 18 tonnes de drogue, venues de l’héro­ïne – que 17 autres tonnes de l’héroïne pure déversée en Russie auraient été transportées en Chine.

On comprend pourquoi Moscou et Pékin conclurent, il y a trois ans, un accord de coopération transfrontalière dans la lutte contre le déferlement de drogue. Le com­merce de la drogue menace la santé publique, de même que la stabilité économique et de politique intérieure des deux Etats.

Le directeur du service de la santé russe, Dr Gennadij Onichtchenko, a déclaré qu’en Russie mouraient chaque année, du fait de la consommation de surdoses d’héroïne, entre 30.000 et 40.000 jeunes gens. A cela il fallait ajouter 70.000 décès dus aux mala­dies collatérales provoquées par une surcon­sommation de drogue (Sida, septicémie, etc.). On estime à 2 millions, voire 2 millions et demi, d’individus des jeunes générations entre 18 et 39 ans étant accrochés à la drogue, 550.000 sont enregistrés officiellement. Chaque année, 75.000 nouveaux toxicomanes apparaissent, essentiellement des étudiants et de jeunes diplômés.

Peut-on déjà parler d’une décapitation de l’élite intellectuelle de la Russie ? Les toxicomanes russes dépensent chaque année l’équivalent de 17 milliards de dollars pour se procurer de l’héroïne, selon l’agence de presse RIA Novosti. La police a démantelé, rien qu’en mars de cette année, 200 laboratoires servant à préparer l’héroïne pour la vente à ciel ouvert.

Les républiques d’Asie centrale et le Pakistan ont à souffrir des mêmes maux que la Russie. Dans ces pays, on assiste à une connexion entre la contrebande de drogue et la dissémination du sida, comme c’est le cas en Iran depuis des décennies.

L’héroïne destinée à la Russie, venant d’Afghanistan, passe par le Tadjikistan ou par l’Ouzbekhistan (les deux pays se trouvant sous l’influence des Etats-Unis).

On se permet de supposer que les services secrets américains organisent eux-mêmes ce trafic. Il est vrai qu’Ivanov avait proposé au Conseil OTAN-Russie, à Bruxelles, de faire détruire au moins 25% des surfaces afghanes de cul­ture de l’opium. Cependant, l’OTAN, dominée par les Etats-Unis, refusa. James Appathurai, porte-parole de l’OTAN, s’exprima cyniquement envers les journalistes: «Nous ne pouvons pas anéantir la seule source de revenus pour des gens qui vivent dans le deu­xième pays le plus pauvre du monde, alors que nous n’avons pas d’alternative à leur offrir.»

Un mensonge effronté. Les Etats-Unis et leurs vassaux, non seulement mènent une «guerre contre le terrorisme» dans l’Hindou Kouch (dans un intérêt géostratégique et en vue de matières premières et de transfert d’énergie), mais en plus, ils soutiennent ouvertement les bases de revenus des paysans afghans cultivant le pavot.

Avant la guerre, sous le régime des Talibans, la culture du pavot en Afghanistan était étroitement contrôlée. Le pavot n’était autorisé que comme aliment. Qui le transformait en drogue, et diffusait celle-ci, risquait la peine de mort. La part de vente d’héroïne sur le marché mondial ne dépassait pas les 5%. Cela étant, les paysans afghans n’étaient pas plus pauvres qu’aujourd’hui.

Il en alla de même lors de l’attaque soviétique et du gouvernement communiste en Afghanistan, la production de drogue étant réduite à sa plus simple expression. Elle ne prit son élan que lors de la subversion causée par les Etats-Unis (soutien et armement des Moudjahidin du peuple, ce qui donna plus tard les Talibans).

Le marché afghan vendit, l’année der­nière, du pavot pour 3,4 milliards de dollars US (source : J. Mercille de l’Université de Dublin). Les paysans n’en gardèrent que 21% ; les 75% restant furent encaissés par les alliés corrompus des Etats-Unis et par l’OTAN : des fonctionnaires gouvernementaux, la police locale, des marchands régionaux et des transitaires. 4% revinrent, comme de bien entendu, aux Talibans, sous l’œil bienveillant de l’OTAN. Car l’ennemi doit être maintenu en vie – dans l’intérêt d’une présence sans faille des Etats-Unis. Comprenne qui pourra !

La Russie en appelle en vain aux décisions de l’ONU, qui contraignent tous les Etats de s’engager contre le marché noir de la drogue. On comprend alors la colère d’Ivanov envers le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, à Bruxelles, l’OTAN s’étant tout simplement refusé d’entreprendre quoi que ce fût contre la culture du pavot en Afghanistan.

Cela rappelle, en plus moderne (menée cette fois-ci par les Etats-Unis), la «Guerre de l’opium», menée dans les mêmes buts que ceux des Anglais lors des première et deuxième Guerres de l’opium (1839–1842 et 1856–1860) contre l’empire chinois de la dynastie des Qing. L’imposition de l’opium à l’Empire du Milieu provoqua, comme on le sait, la désintégration totale de la société chinoise et une instabilité politique à l’intérieur du pays, dont le résultat fut la Révolte des Boxers en 1900 – la révolte souhaitée par les Européens, leur donnant le prétexte pour l’invasion.

Les Nations Unies pourraient maintenant mettre en route leur mandat FIAS, par lequel ils ont légitimé, après coup, l’intervention de l’OTAN en Afghanistan, afin de renforcer la lutte contre la culture du pavot et d’offrir une véritable alternative, par des cultures dans le sens d’une vraie aide dans la reconstruction. Cela contraindrait les forces d’occupation des Etats-Unis et de l’OTAN à faire cesser la production d’opium. Jusqu’à présent, on n’a pas vu une telle résolution. Ce qui laisse aussi rêveur.

L’opium, et son dérivé l’héroïne, attaquent les êtres humains jusque dans leurs tréfonds génétiques. Comme à l’époque dans l’empire de Chine, cela se passe aujourd’hui en Russie, dans la République populaire de Chine et chez leurs voisins. Washington et l’OTAN utilisent l’arme de la drogue, un poison qui a fait ses preuves, contre leurs deux principaux concurrents, Moscou et Pékin. C’est un combat fondamental dans la guerre d’Afghanistan, mais dont on ne parle pour ainsi dire pas ouvertement.

Horizons et débats

Presseschau Mai 2010/02

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Presseschau

Mai 2010 / 02

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Die Behauptung, daß es während der Kämpfe in der Normandie mehr deutsche als alliierte Kriegsverbrechen gab, darf man getrost bezweifeln …

Schreie in der Kraterlandschaft
Der D-Day war die größte Landungsaktion der Geschichte, nun sind neue, blutige Details der Aktion bekanntgeworden: Ein britischer Autor hat die Invasion in der Normandie von 1944 rekonstruiert und ist dabei auf zahlreiche Kriegsverbrechen gestoßen – auch durch die Alliierten Von Klaus Wiegrefe
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackground/a7901/l8/l0/F.html#featuredEntry

Passend zu obenstehender Artikelempfehlung von letzter Woche ein etwas längerer Auszug aus Teil 2 der Lebenserinnerungen von Wolfgang Venohr über die Kampfverhältnisse an der Invasionsfront im Juni und Juli 1944:

Am 15. Juni [1944] melden Lindenhahn und ich uns in Caen auf dem Divisionsgefechtsstand der HJ-Division bei Panzermeyer, unserem alten Abteilungskommandeur. Er ist inzwischen Standartenführer (Oberst) und hat am Tag zuvor die HJ-Division übernommen, anstelle von Brigadeführer Witt, der gefallen ist. Wir treffen ihn in einem gefleckten Kampfanzug, aus dem oben das Ritterkreuz mit Eichenlaub herausschaut, wie er gerade Hauptsturmführer Olboetter etwas zuruft, der in einem Schwimmwagen durch wahnsinniges Feuer feindlicher Schiffsartillerie am Gefechtsstand vorbeijagt. Wir fühlen uns sofort heimisch.
Die HJ-Division, so erfahren wir, steht schon seit zehn Tagen in schwersten Abwehrkämpfen gegen Briten, Polen und Kanadier. Obersturmführer Meitzel, Ordonnanzoffizier bei der HJ-Division, erzählt Lindenhahn, daß sie schon zwanzig Prozent der Gefechtsstärke an Toten und Verwundeten abbuchen müssen. Die Angloamerikaner werden bei der HJ-Division sehr negativ beurteilt. Gleich am 6. Juni haben amerikanische Luftlandetruppen dreihundert deutsche Kriegsgefangene ermordet. Das hat sich mit Windeseile von den Franzosen zu unseren Leuten herumgesprochen. Auch die Melder des Divisionsstabes sprechen verbittert über die britischen und kanadischen Gegner: „Die haben schon mehrere unserer Jungens, Verwundete und Gefangene, massakriert! Darin sind sie groß.“ Ich muß an Panzermeyers Ansprache vor einem Jahr in Charkow denken, über den angeblich so ritterlichen Gegner im Westen.
Wir richten uns direkt neben dem Divisonsgefechtsstand ein. Merkwürdig ist, daß meine Gedanken oft nach Osten in die Ukraine wandern. Es ist erst ein Jahr her, daß wir uns zur großen Panzerschlacht bei Kursk bereitstellten, daß wir am Donez entlangfuhren, daß wir in Stalino glaubten, es ginge wieder Richtung Stalingrad. Und nun stehen wir dreitausend Kilometer westlich in der Hauptstadt der Normandie! Ja, wir bewegen uns auf einem riesigen Bogen rund um das Reich; mal im Osten, mal im Süden, mal im Westen. Es gilt, die Heimat nach allen Seiten zu schirmen.
In den nächsten vier Wochen sind Lindenhahn, sein Fahrer Wessel und ich mit unserem Schwimmwagen im Einsatzraum der „Hitlerjugend“-Division wie auch der 21. Panzerdivision des Heeres unterwegs. Und zwar Tag und Nacht: zur Verbindungsaufnahme, zur Koordination, zur Befehlsübermittlung, zur Aufklärung, Erkundung und Berichterstattung. Wir bekommen einen tiefen Einblick in die Kampfverhältnisse an der Invasionsfront. Schon nach wenigen Tagen ist uns unbegreiflich, wie die deutsche Abwehrfront angesichts der verheerenden feindlichen Luftüberlegenheit überhaupt existieren kann. Über sämtlichen Gefechtsabschnitten kreisen von morgens bis abends feindliche Jabos und stürzen sich mit vernichtender Wirkung auf jedes Fahrzeug, auf jeden Mann, eben auf jedes „Objekt“, das sich am Tage außerhalb einer Deckung bewegt. Tausende feindlicher Flugzeuge beherrschen den Luftraum. Von deutscher Seite sehen wir in diesen Tagen zwei Jäger vom Typ Me 109, die im Tiefflug über die Hecken der Normandie springen.
Am Tage ist das Gelände wie ausgestorben; größere taktische Bewegungen, Verstärkungen, Ablösungen und Nachschubzuführungen finden nur nachts statt. Unser Fahrzeug allerdings ist auch am Tage ständig unterwegs, und ich entwickle mich notgedrungen zu einem perfekten Luftbeobachter. Nicht ein einziges Mal erwischen uns die feindlichen Jabos. Sobald ich „Anflug“ schreie, ist unser Fahrer schon mit dem Schwimmer in der nächsten Hecke, und zwei Sekunden später liegen wir zu dritt bereits „in voller Deckung“.
Zum pausenlosen Luftterror der Jabos kommt das Vernichtungsfeuer schwerster feindlicher Schiffsartillerie. Aber daran gewöhnen wir uns schnell. Hat man ein Panzerdeckungsloch erreicht, ist es einem ziemlich egal, welche Kaliber rundherum in den Boden wuchten, läßt man sich selbst von 38-cm-Granaten wenig beeindrucken. Auch ein Großangriff feindlicher Viermot-Bomber auf den Raum Caen, bei dem die Erde zu bersten scheint, bewirkt nichts. Ich hocke in meinem Panzerdeckungsloch, blinzle zum Himmel hoch und versuche die „silbernen Vögel“ zu zählen. (Später heißt es, es seien etwa 1.200 Bomber gewesen.) Mein 1,50 Meter tiefes Loch schaukelt bei den serienweisen Bombenabwürfen wie die Koje eines Schiffes, das sich auf hoher See in einem Sturmtief befindet. Ich habe aber nie das Gefühl, daß es mich „erwischen“ könnte. Die Jabos mit ihren Bordwaffen bleiben unsere Hauptsorge. Sie jagen selbst einzelne Meldegänger, die von Hecke zu Hecke springen.
Unter solchen Bedingungen erscheint der verbissene Abwehrkampf der 18jährigen HJ-Grenadiere wie ein Wunder. Diese jungen Soldaten, gegen die ich mir mit meinen 19 Jahren wie ein Veteran vorkomme, übertreffen alles an Verteidigungswillen, was es je gegeben hat. Hier bei Caen kämpfen sie für die Heimat, für Deutschland. Niemals hört man von ihnen ein Meckern oder Mosern über die aussichtslosen Kampfbedingungen. Obwohl sie alle blasse, schmale Gesichter mit tiefschwarzen Augenrändern haben und der Erschöpfung nahe sind, brennen sie vor Kampf- und Einsatzwillen. Alles hier erinnert mich an meine Zeit in der Hitlerjugend, im Deutschen Jungvolk, und auf unseren Erkundungsfahrten treffen wir immer wieder Offiziere des Heeres, die sich als ehemalige HJ-Führer zur 12. SS-Panzerdivision „Hitlerjugend“ versetzen ließen und nun mit ihren Jungens die Trümmer der normannischen Dörfer buchstäblich bis zur letzten Patrone verteidigen.

(Wolfgang Venohr: Die Abwehrschlacht. Jugenderinnerungen 1940–1955, Berlin 2002, S. 127–130)

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Neue Machtzentren
Ohne die Türkei versinkt die EU im Mittelmaß
Nur mit vereinten Kräften wird die EU neben den Machtzentren USA und China bestehen können. Deshalb muß sie die Türkei aufnehmen und Rußland assoziieren, schreibt Altkanzler Gerhard Schröder auf WELT ONLINE. Geschehe das nicht, würde sich die EU langfristig in eine fatale Abhängigkeit begeben.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article7436815/Ohne-die-Tuerkei-versinkt-die-EU-im-Mittelmass.html

Chef des OIC warnt den Westen
Der Generalsekretär der Organisation der Islamischen Konferenz (OIC), Ekmeleddin Ihsanoglu (Foto), hat den Westen vor einer Konfrontation mit den dort lebenden Moslems gewarnt. Jede Kritik ist eine Form von Islamfeindlichkeit und treibe die trotzdem hier ausharrenden Moslems auf „Kollisionskurs“. Wie friedlich das klingt!
http://www.pi-news.net/2010/05/chef-des-oic-warnt-den-westen/#more-134526

Times-Square-Bombe
Festnahme nach Anschlagsversuch in New York
Drei Tage nach dem vereitelten Autobombenanschlag am New Yorker Times Square haben die US-Behörden einen Verdächtigen festgenommen. Nach Informationen aus Sicherheitskreisen sei der gesuchte Mann gefaßt worden, als er das Land verlassen wollte. Es soll sich um einen US-Bürger pakistanischer Abstammung handeln.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7462108/Festnahme-nach-Anschlagsversuch-in-New-York.html

New York: Attentäter festgenommen
http://www.hintergrund.de/20100506876/globales/terrorismus/new-york-attentaeter-festgenommen.html

UN-Konferenz
Ahmadinedschad provoziert Eklat mit Haßrede
Dieser Auftritt war offenbar wohlkalkuliert: Mahmud Ahmadinedschad hat auf der UN-Konferenz zum Atomwaffensperrvertrag gegen die USA und Israel gehetzt. Mehrere Delegierte verließen daraufhin den Sitzungssaal. Der iranische Präsident versicherte gleichzeitig, daß sein Land Atomenergie nur zu friedlichen Zwecken nutzen wolle.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7456294/Ahmadinedschad-provoziert-Eklat-mit-Hass-Rede.html

Eklat auf Abrüstungskonferenz
Ahmadinedschad brüskiert USA mit Atom-Tirade
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,692801,00.html

Schlammschlacht
Erdogan wehrt sich gegen Hitler-Vergleiche
Von Boris Kálnoky
In der Türkei haben die Beratungen über weitreichende Verfassungsänderungen begonnen. Der Streit zwischen der Erdogan-Regierung und der Opposition hat mittlerweile den Charakter einer politischen Schlammschlacht. Das beliebteste Stilmittel: Vergleiche mit Hitler und Nazi-Deutschland.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7451945/Erdogan-wehrt-sich-gegen-Hitler-Vergleiche.html

Solidarität mit unseren Soldaten und ihren Familien
http://www.solidaritaet-mit-soldaten.de/

Geheime Kriegspropaganda der CIA
http://www.spiegel.de/video/video-1062154.html

„Originaldokument“ auf WikiLeaks:
http://file.wikileaks.org/file/cia-afghanistan.pdf

Taxi-Streit in Johannesburg
Verhaßte Busse
Wenige Wochen vor dem Anpfiff der Fußball-WM in Südafrika eskaliert der Streit zwischen Taxifahrern und städtischen Bussen in Johannesburg. Acht Menschen wurden angeschossen.
http://www.sueddeutsche.de/panorama/892/510017/text/

Griechenland-Hilfen
Bundestag segnet Merkels Milliarden-Nothilfe ab
Mit deutlicher Mehrheit hat der Bundestag den deutschen Griechenland-Hilfen zugestimmt. Damit können in den kommenden drei Jahren Kredite in Höhe von mehr als 22 Milliarden Euro nach Athen fließen. Die SPD enthielt sich allerdings mehrheitlich. Beim Verfassungsgericht ging eine Klage gegen das Gesetz ein.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,693507,00.html

Bundesverfassungsgericht
Euro-Skeptiker wollen Griechenland-Hilfe stoppen
Von Dorothea Siems
Die Gegner der Hellas-Hilfe hoffen auf Karlsruhe. Am Freitag wollen der berühmte Euro-Skeptiker Joachim Starbatty und weitere Professoren die Griechenland-Hilfe gerichtlich stoppen. Sie verstoße gegen das EU-Recht und das deutsche Grundgesetz. „Deutschlands Finanzen werden unkalkulierbar“, warnt der Ökonom.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7455070/Euro-Skeptiker-wollen-Griechenland-Hilfe-stoppen.html

Koch-Mehrin liegt voll daneben
Die Steuersenkungspartei FDP hat offensichtlich Probleme mit dem wahren Ausmaß der Schulden im Lande. In der ARD-Sendung „hart aber fair“ zum Thema Steuern antwortete die FDP-Politikerin Silvana Koch-Mehrin auf die Frage, um wieviel die Schulden des Landes während der Sendung wohl gestiegen sind: „Ich würde jetzt mal tippen: 6000 Euro.“ Moderator Frank Plasberg riet der Vizepräsidentin des Europäischen Parlaments und Vertreterin der Partei mit der angeblich höchsten Wirtschaftskompetenz daraufhin dringend vom Amt einer Finanzministerin ab: „Sie liegen dramatisch daneben.“ Tatsächlich ist die Staatsverschuldung während der 75minütigen Sendung um rund 20 Millionen Euro gestiegen. Dpa
http://www.morgenweb.de/nachrichten/politik/20100507_srv0000005791576.html

Spanien: Besonders bei den Jungen ist der Frust groß
http://www.welt.de/die-welt/politik/article7428963/.html

Enttäuschte Liebe
Warum uns Griechenlands Absturz so schmerzt
Von Berthold Seewald
Die Deutschen sind wütend auf die griechischen Demonstranten. Denn anders als wir kommen sie noch in den Genuß des ausufernden Sozialstaats. Die Wut resultiert aber auch aus dem Gefühl der enttäuschten Liebe. Denn eigentlich wollten wir immer so sein wie sie: Geistes-Heroen und Gründer der Demokratie.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article7451334/Warum-uns-Griechenlands-Absturz-so-schmerzt.html

„Wir müssen uns hart schinden“
Von Dieter Stein
BERLIN: Von der jüngst beschlossenen Griechenland-Hilfe sind die Deutschen wenig begeistert. Wie sieht man dies im Empfänger-Land? Ein Gespräch von JF-Chefredakteur Dieter Stein mit Panajotis Doumas von der nationalkonservativen Wochenzeitung „Eleutheros Kosmos“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M576e5f9fb7e.0.html

Jürgen Elsässer: Der Angriff des angloamerikanischen Finanzkapitals
http://archiv.rummelsdorf.org/cgi-bin/full.cgi?key=flv&page=0&id=86694bffb9ab55f73c95232be57b8c8f

Interne Wall-Street-E-Mails
„Jetzt wird’s schmutzig“
Interne Mails belegen das zynische Geschäftsgebaren der Finanzmanager.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/0,1518,692247,00.html
http://www.spiegel.de/flash/flash-23270.html

Geldanlage nach ethischen Gesichtspunkten
http://www.ethische-geld-anlage.de/

Patt-Situation
Die Linke könnte über NRW-Wahl entscheiden
Die CDU/FDP-Koalition und die SPD/Grünen-Opposition liefern sich eine Woche vor der NRW-Wahl ein Kopf-an-Kopf-Rennen. Sie kommen jeweils auf 45 Prozent. Somit könnte die Linke mit 5,5 Prozent über den Wahlausgang entscheiden. Auch die möglichen Regierungschefs, Hannelore Kraft und Jürgen Rüttgers, liegen gleichauf.
http://www.welt.de/politik/nrw-wahl/article7405429/Die-Linke-koennte-ueber-NRW-Wahl-entscheiden.html

Dany gibt den Experten ...
Cohn-Bendit über das Krisenmanagement
„Sonst ist alles futsch, tschüß Euro“
Erst im letzten Moment haben die Euro-Staaten Griechenland mit Milliarden gerettet. Ein Debakel, wettert Daniel Cohn-Bendit im SPIEGEL-ONLINE-Interview – und warnt Merkel, Sarkozy und Co. vor „ökonomischem Nationalismus“. Sonst sei der gesamte Euro-Raum in akuter Gefahr.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,693585,00.html

Anti-Neonazi-Protest
Thierse drohen Sanktionen wegen Sitzblockade
Als die Neonazis kamen, setzte er sich auf die Straße – jetzt drohen Bundestagsvizepräsident Wolfgang Thierse rechtliche Konsequenzen wegen seiner Blockadeaktion am Maifeiertag. Die Polizeigewerkschaft empört sich, sogar Berlins Innensenator Körting greift seinen SPD-Parteifreund an.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,692543,00.html

,,Würdelos‘‘: Thierse brach laut Polizeigewerkschaft das Gesetz
Die Gewerkschaft der Polizei (GdP) hat Bundestagsvizepräsident Wolfgang Thierse (SPD) für seinen Protest gegen eine Demonstration von Rechtsextremen in Berlin scharf kritisiert. Das Verhalten Thierses sei „würdelos“, erklärte die Gewerkschaft.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7434421/Thierse-brach-laut-Polizeigewerkschaft-das-Gesetz.html#vote_7430251

Nach Sitzblockade am 1. Mai
Polizeigewerkschaft verlangt Thierses Rücktritt
Daß er am 1. Mai an einer Sitzblockade gegen rechtsextreme Demonstranten teilnahm, bringt Bundestagsvizepräsident Thierse immer mehr Ärger ein. Jetzt fordert die Deutsche Polizeigewerkschaft seinen Rücktritt. Der SPD-Politiker sei „die personifizierte Ansehensschädigung des deutschen Parlaments“.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7445634/Polizeigewerkschaft-verlangt-Thierses-Ruecktritt.html

Thierse verteidigt Sitzblockade
http://www.zeit.de/newsticker/2010/5/6/iptc-hfk-20100506-86-24753690xml

Wowereit verteidigt Thierse
http://www.sueddeutsche.de/95N38c/3340946/Wowereit-verteidigt-Thierse.html

Thierse immun gegen Kritik
http://www.ostpreussen.de/zeitung/nachrichten/artikel/thierse-immun-gegen-kritik.html

Wolfgang Thierse: Der Bundestagspräsident und der Feuerwehrmann
Von Martin Lichtmesz
Am letzten Wochenende nahmen zwei Mitglieder der SPD an Demonstrationen zum 1. Mai teil. Der eine von beiden ist der Bundestagspräsident Wolfgang Thierse, der sich in Berlin in eine Demonstrations-Blockade „gegen Nazis“ einreihte. Laut einem Bericht der „Süddeutschen Zeitung“ stellten sich 10.000 (!) Zivilcouragierte, darunter eine erkleckliche Anzahl von Autonomen und Linksextremisten, einem Bataillon (SZ: „Aufmarsch“) von 500 (!) rechtsextremen Demonstranten entgegen.
http://www.sezession.de/14526/der-bundestagspraesident-und-der-feuerwehrmann.html


Im aktuellen Spiegel (nicht frei zugänglich) ...
ZEITGESCHICHTE – Brüder im Geiste: Ende 1989 trafen sich Gregor Gysi und François Mitterrand. Einem neuen Dokument zufolge bedauerte Mitterrand den Niedergang der DDR, Gysi haderte mit dem Mauerfall.
http://www.spiegel.de/spiegel/print/index-2010-18.html

Berlin
„Topographie des Terrors“ eröffnet
Ein grauer Palast der Erinnerung
http://www.faz.net/s/Rub117C535CDF414415BB243B181B8B60AE/Doc~EFBF270F30E27452983006553217C5AE4~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Neu-Isenburg
Gunter Demnig verlegt eine Stolperschwelle vor der Gedenkstätte.
Als Mahnung für die Lebenden
http://www.op-online.de/nachrichten/neu-isenburg/mahnung-lebenden-750797.html

Rödermark
Steinerner Stern der Erinnerung
Gedenkstätte für ermordete und vertriebene Juden ist jetzt fertig / „Sie haben einfach dazugehört“
http://www.op-online.de/nachrichten/roedermark/steinener-stern-erinnerung-750592.html

Britische Verhältnisse ...
Wenn Kinder zu Mördern werden
Von Thomas Kielinger
Ende März wurde der 15jährige Schüler Sofyen Belamouadden an der Londoner Victoria Station von anderen Jugendlichen überfallen und erstochen. Der Vorfall ist in Großbritannien zu einem zentralen Wahlkampfthema geworden: Wieviel Gewalt kann eine Gesellschaft aushalten?
http://www.welt.de/die-welt/vermischtes/article7442530/Wenn-Kinder-zu-Moerdern-werden.html

Video-Lektion: Der alltägliche Straßen-Jihad
Im folgenden Video wird ein BNP-Kandidat mit ein paar Mann Unterstützung angegriffen. Das Video gibt einige Grundlektionen für eine solche Situation her, deshalb hier eine kurze Besprechung. (...)
http://www.pi-news.net/2010/05/video-lektion-der-alltaegliche-strassen-jihad/#more-134577

Massenproteste in USA gegen Einwanderungsgesetz in Arizona
Aus Protest gegen die Verschärfung des Einwanderungsrechts im US-Bundesstaat Arizona sind in den USA Zehntausende Menschen auf die Straße gegangen. Nach Angaben der Feuerwehr forderten allein in Los Angeles rund 60.000 Menschen die Abschaffung des umstrittenen neuen Gesetzes. Zu den Protesten in insgesamt mehr als 70 US-Städten hatten vor allem hispanische Organisationen aufgerufen.
http://de.news.yahoo.com/2/20100502/twl-massenproteste-in-usa-gegen-einwande-4bdc673.html
http://www.welt.de/politik/ausland/article7433001/Massenprotest-gegen-Arizonas-Illegalen-Gesetz.html

Gesellschaftliche Stabilität dürfte wohl wichtiger sein als dem Kurzzeitdenken folgende ökonomische Partikularinteressen ...
Zuwanderung
Australien entwickelt neue Hürden für Ausländer
Von Barbara Bierach
Seit mehr als 200 Jahren lebt Australien von und mit seinen Zuwanderern. Doch jetzt steigt der Widerstand der Einheimischen – und die Regierung knickt ein. Wer einwandern möchte, stößt neuerdings auf kaum überwindbare bürokratische Hürden. Die wirtschaftlichen Folgen für das Land könnten dramatisch sein. [Was für ein Blödsinn ...]
http://www.welt.de/wirtschaft/article7431030/Australien-entwickelt-neue-Huerden-fuer-Auslaender.html

BNP will Rückkehrprämie für Zuwanderer einführen
LONDON. Die rechtsradikale British National Party (BNP) hat angekündigt, bei einem Wahlsieg am Donnerstag eine Rückkehrprämie von 50.000 Pfund für Zuwanderer auszuloben. Das Geld sei für rund 180.000 Personen pro Jahr gedacht, „die zurückkehren und dabei helfen könnten, ihr eigenes Land aufzubauen“, sagte BNP-Chef Nick Griffin in einem Gespräch mit BBC Radio 4.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a54199b6cd.0.html

Integration
Berlin will Migranten per Gesetz bevorzugen
Von Joachim Fahrun
Die rot-rote Regierung in Berlin plant ein „Integrations- und Partizipationsgesetz", das Migranten bei der Einstellung im öffentlichen Dienst bevorzugen soll. Auf diese Weise will Berlin seine „Rolle als Schrittmacher in der Integrationspolitik unterstreichen“. Rechtliche Hürden will die Stadt umgehen.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7464856/Berlin-will-Migranten-per-Gesetz-bevorzugen.html

Cloppenburg
Betrunkener [Litauer] rast in Gruppe von Mai-Wanderern
Ihn störten die Feiernden auf der Straße, also trat er aufs Gaspedal: Im Landkreis Cloppenburg hat ein junger Mann seinen Wagen mutwillig in eine Gruppe gelenkt, die auf dem Weg zu einem Volksfest war. Mehrere Menschen wurden teils schwer verletzt.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,692492,00.html

Frankfurt
Bahnhofsviertel
Streitschlichter mit Messer erstochen
Frankfurt/Main. Ein 21 Jahre alter Mann ist am frühen Sonntag morgen bei einem Streit im Frankfurter Bahnhofsviertel erstochen worden.
Nach Mitteilung der Polizei starb der Mann in einem Krankenhaus, nachdem er gegen 6.40 Uhr in der Münchener Straße einen Streit zwischen zwei Frauen und zwei Männern zu schlichten versucht hatte. Einer der Männer stach dabei mit einem Messer auf seinen Oberkörper ein.
Der Täter und sein Kompagnon flüchteten in Richtung Moselstraße. Sie sollen ostafrikanischer Herkunft, zwischen 30 und 40 Jahre alt und 1,75 bis 1,80 Meter groß sein. Die Mordkommission der Polizei ermittelt. (ddp)
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/frankfurt/2605108_Streitschlichter-mit-Messer-erstochen.html
http://www.welt.de/die-welt/regionales/article7442344/21-Jaehriger-erstochen.html

Hamburg-Horn
17jähriger läuft nach Messerstecherei vor Auto
n der Horner Rennbahn waren zwei Gruppen in der Nacht aneinandergeraten. Zwei Männer wurden verletzt. Jetzt ermittelt die Mordkommission.
http://www.abendblatt.de/hamburg/polizeimeldungen/article1475480/17-Jaehriger-laeuft-nach-Messerstecherei-vor-Auto.html

Hier erfährt man mehr ...
Selbstjustiz nach Messerattacke auf 34jährigen
Im Streit sticht ein Jugendlicher einen 34 Jahre alten Mann nieder. Anscheinend ohne Grund. Dessen Freund nimmt anschließend Rache.
Hamburg. Mit einem Schädelbruch liegt Jalal H. derzeit auf der Intensivstation eines Hamburger Krankenhauses, versorgt von Ärzten und bewacht von Polizisten. Die Polizei befürchtet, der 17jährige könnte sich aus dem Staub machen, sobald er dazu gesundheitlich in der Lage sein wird. Jalal H. hatte gestern am späten Abend einen 34jährigen in Horn niedergestochen und lebensgefährlich verletzt. Anscheinend ohne Grund. Mindestens dreimal und ohne Ankündigung hatte der Heranwachsende nach einem einfachen Wortgefecht zwischen ihm und seinem Opfer das Messer erhoben und zugestochen.
Womit der 17jährige wohl nicht gerechnet hatte: Nach der Tat nimmt ein Begleiter des Opfers die Verfolgung auf. Er stellt Jalal H. und verletzt ihn mit einer Holzlatte schwer. Die Mordkommission des Landeskriminalamts (LKA) hat die Ermittlungen aufgenommen. Kurz vor 23 Uhr begegnen sich beide Männer, die in kleinen Gruppen unterwegs sind, nahe der Kreuzung Rennbahnstraße/Hermannstal am U-Bahnhof Horner Rennbahn.
Böse Blicke werden ausgetauscht. Sie machen Witze. Provokante Sprüche fliegen hin und her. Unvermittelt zieht Jalal, der Deutsche mit türkischen Wurzeln (sic!), der bereits wegen Raubes polizeibekannt ist, ein breites Klappmesser. Sein türkisches Gegenüber trifft er am Bein, am Bauch und am Kopf. Die Klinge durchstößt auch den Schädelknochen von Volkan K., der auf der Straße zusammenbricht. Jalal H. flüchtet.
Abrahim D., 26, ein Freund des Opfers, sprintet hinter ihm her. Auf dem Weg sammelt er eine robuste Holzlatte auf. Am Pagenfelder Platz, knapp einen halben Kilometer vom Tatort entfernt, kann er den Messerstecher stellen.
Jalal H., völlig außer Atem, ahnt wohl schon, was ihn erwartet. Mit letzter Kraft versucht er ein Auto anzuhalten, das an ihm vorbeifährt. Als der Fahrer nicht hält, klammert er sich ans Heck. Er kann sich nicht halten, rutscht ab und stürzt auf die Straße.
In diesem Moment kommt der 26jährige auf ihn zu und holt aus. Immer wieder trifft die lange schwere Holzlatte auf Jalal H., der sich auf dem Boden krümmt. Wenige Minuten später werden beide Männer festgenommen. Wie sein Opfer erleidet der 17jährige lebensgefährliche Verletzungen. Ob sie ausschließlich von den Schlägen mit der Holzlatte stammen oder ob sich Jalal H. bereits beim Sturz vom Auto schwer verletzte, untersuchen derzeit die Ermittler.
Mit Rettungswagen werden der 17jährige und sein 34 Jahre altes Opfer in die Asklepios-Kliniken Wandsbek und Barmbek gebracht. Volkan K. muß aufgrund seiner massiven inneren Blutungen sofort notoperiert werden.
Die Ermittler der Mordkommission suchen jetzt nach Zeugen der Auseinandersetzung. Wer die beiden Taten beobachtet hat, möge sich bitte unter Telefon 428 65 67 89 bei der Polizei melden. Erst vor einem Monat waren zwei 17 und 19 Jahre alte Heranwachsende durch Messerstiche lebensgefährlich verletzt worden, als zwei Gruppen vor einem Tanzlokal an der Wilstorfer Straße in Harburg aneinandergerieten. Die Täter waren zwei Männer, 29 und 30 Jahre alt.
http://www.abendblatt.de/hamburg/polizeimeldungen/article1476805/Selbstjustiz-nach-Messerattacke-auf-34-Jaehrigen.html

Berliner Schloß
Lesehilfe für ein Ding ohne Namen
Das Berliner Schloß befindet sich in der Krise: Der Bundesbauminister will die Barockfassaden nicht finanzieren, der Schloßverein kann es nicht. Wird hier ein steinernes Zeichen des Scheiterns gesetzt?
http://www.faz.net/s/RubEBED639C476B407798B1CE808F1F6632/Doc~E7AD0CB0FA58347EAA3E103C56A013D2F~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Hebammen für Deutschland
Eine Initiative zum Erhalt des Berufsstandes
http://www.hebammenfuerdeutschland.de/

Gesundheit
An der Unfruchtbarkeit ist oft Mutti schuld
Von Jörg Zittlau
In Deutschland gibt es immer weniger Kinder. Etwa 600.000 Paare bleiben ungewollt kinderlos. Früher hat die Medizin die Ursachen dafür vor allem bei den Frauen vermutet, doch inzwischen richtet sich ihr Blick zunehmend auf den Mann. Forscher glauben jetzt, den Grund für die Unfruchtbarkeit gefunden zu haben.
http://www.welt.de/wissenschaft/medizin/article7443997/An-der-Unfruchtbarkeit-ist-oft-Mutti-schuld.html

Erbgut entschlüsselt
Wir sind alle ein bißchen Neandertaler
Von Cinthia Briseño
Ein zentrales Rätsel in der Evolution des Menschen ist gelüftet: Im Erbgut des modernen Menschen finden sich Spuren des Neandertalers – die beiden Arten haben sich vor Jahrtausenden tatsächlich gepaart. Anthropologen erhoffen sich von der nun veröffentlichten Genomsequenz neue Erkenntnisse.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,692855,00.html

Sachsen
Archäologen finden älteste Holznägel der Welt
Heimwerker gab es schon in der Jungsteinzeit. Archäologen haben nahe Leipzig die bisher ältesten Holznägel der Welt ausgegraben. Sie waren Teil einer rund 7000 Jahre alten Brunnenkonstruktion, die noch weitere spannende Funde verbarg.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,693600,00.html

US-Ölkatastrophe
Mit Gift gegen Gift
Aus New Orleans berichtet Marc Pitzke
Bisher gibt es nur eine Waffe im Kampf gegen die Ölpest im Golf von Mexiko: eine Chemikalie namens Corexit, die das Öl zersetzt. Rund eine Million Liter wurden bereits ins Meer gekippt. Doch Experten befürchten, daß die Flüssigkeit für die Umwelt schlimmer sein könnte als das Öl selbst.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,693566,00.html

Satellitenbild der Woche
Eyjafjallajökull ist wieder heiß wie ein Vulkan
Islands Vulkan Eyjafjallajökull findet zu alter Explosivität zurück: Nach einer Phase relativer Ruhe strömt wieder mehr Gletscherwasser in den Krater und führt zu heftigen Eruptionen. Ein Satellitenbild zeigt, wie die Aschewolke erneut zu riesiger Größe anschwillt.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,693563,00.html

„Survival“-Nahrung für Hartgesottene. Bear Grylls in Aktion ... ;-)
Man vs. Wild –Eating Giant Larva
http://www.youtube.com/watch?v=QuB3kr3ckYE

Neue Plattenbauten
http://www.sezession.de/14155/neue-plattenbauten.html

Griechisches Faß ohne Boden
http://www.sezession.de/14441/griechisches-fass-ohne-boden.html

Best of Netz gegen Nazis (Fundstücke 10)
http://www.sezession.de/14383/best-of-netz-gegen-nazis-fundstuecke-10.html

Michail Bulgakow: Hundeherz
http://www.sezession.de/13943/michail-bulgakow-hundeherz.html

lundi, 10 mai 2010

Morsen met de Grondwet en met internationale vergelijkingen

 

Morsen met de Grondwet en met internationale vergelijkingen

In een bijdrage vol schimpscheuten en halve waarheden verwijt Luc Huyse ('Morsen met het democratisch gedachtegoed', (1)) aan de "flaminganten" die de splitsing van de kieskring Brussel-Halle-Vilvoorde met een gewone meerderheid willen goedkeuren in het federale parlement dat zij het democratische meerderheidsprincipe "vervalsen". Volgens deze auteur zou een meerderheidsregel wel gehanteerd mogen worden in een land met een tweepartijenstelsel maar niet in België omdat diens samenleving nu eenmaal niet politiek maar etnisch verdeeld zou zijn. Daar zouden wij gedoemd zijn tot wat hij een consensudemocratie noemt en bovendien zou in zo'n model de verzorgingsstaat zelfs beter scoren dan in een democratie met een meerderheidsregel.

Op de eerste plaats kunnen we vaststellen dat in het hele stuk van Huyse de woorden 'grondwet' of 'constitutie' niet eenmaal voorkomen. Aan het bestaande, historisch gegroeide constitutioneel bestel wordt geen woord vuil gemaakt, en in plaats daarvan geeft Huyse een wel heel eigen selectieve interpretatie van de Belgische constitutie.

Het wezen van een constitutionele democratie is immers dat men onderscheidt tussen (minstens) twee niveau's van regels, nl. de grondwet (en als variante daarop de 'bijzondere wet') en de gewone wet. De grondwet omvat de regels die fundamenteel worden geacht, de gewone wet de andere (2). Een wijziging van de grondwet of bijzondere wet veronderstelt een bijzondere meerderheid (vereenvoudigd gezegd een tweederde meerderheid én een gewone meerderheid in elk van beide taalgroepen in het parlement), een gewone wet een gewone meerderheid. Wat Huyse impliciet doet is voor élke wet die dubbele meerderheid vereisen, voor elke wet aan de kleinste taalgroep een vetorecht toekennen. Dit ondanks het feit dat beide taalgroepen juist overeengekomen zijn welke regels fundamenteel zijn en zo'n bijzondere meerderheid vereisen en welke niet. Huyse beloont daarmee de kwade trouw van de Franse taalgroep die in het verleden reeds meermaals ruim betaald is geworden voor de wijzigingen van de grondwet die door de Vlamingen werden gevraagd (althans ten dele) en nog eens wil betaald worden voor de uitvoering ervan.

Nog erger is het negationisme van Huyse ten aanzien van de specifieke achtergrond van het BHV-probleem. Die houdt namelijk in dat een éénzijdig taalgrensoverschrijdende kieskring, een regeling die dus niét op reciprociteit is gebaseerd maar eenzijdig daarvan afwijkt in het voordeel van een van beide taalgroepen, het grondwettelijk discriminatieverbod schendt (3). Dit is niet mijn particuliere opvatting, maar een rechterlijke beslissing genomen door een paritair samengesteld Grondwettelijk Hof (de helft franstaligen dus). Zowel de bij consensus opgestelde Grondwet als een paritair Hof stellen dus dat de huidge regeling eenzijdig discriminerend is. In beginsel zou er in een rechtsstaat zelfs geen meerderheid nodig moeten zijn om zoiets recht te zetten. Niet voor Huyse: daar moet nogmaals over onderhandeld, lees: betaald worden.

Wil dat zeggen dat alles met een gewone meerderheid moet kunnen gewijzigd worden ? Dat was de opvatting van de Franse Revolutie. Art. 28 van de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen van 1793 bepaalde: ‘Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures’. Maar er is inderdaad alle reden om fundamentele beslissingen te onttrekken aan de meerderheid en de waan van de dag, met name de bescherming van de fundamentele vrijheden. Die bescherming blijft echter niet beperkt tot 'minderheden' als belangrijke groepen, maar geldt voor iedereen, ook een minderheid van slechts één persoon. Dat wegmoffelen is pas democratievervuiling.

Dat er daarnaast ook reden kan zijn om minderheidsgroepen die op eenzelfde territorium leven bijkomend te beschermen, waarvoor Huyse verwijst naar Noord-Ierland en Rwanda, is mogelijk. Maar die stelling gaat met een reeks andere onjuistheden gepaard.

Op de eerste plaats gaat de verwijzing naar Zwitserland in het geheel niet op. Weliswaar kent dat land de laatste halve eeuw grotendeels erg brede coalities in de regering, maar tegelijk is Zwitserland het land waar 1° de bevoegdheden van de deelstaten enorm zijn 2° het territorialiteitsbeginsel strikt wordt toegepast 3° de directe democratie een overwegende rol speelt en 4° de onafhankelijkheid van het parlement jegens de regering groter is dan waar ook in Europa (te vergelijken met de VS). In Zwitserland kan de regering niet dreigen met ontslag of nieuwe verkiezingen om het parlement in het gareel te doen lopen; in Zwitserland volstaat voor de wet een gewone meerderheid, zonder enig vetorecht van bv. de franstalige minderheid.

Ten tweede zijn de zgn. consensusdemocratieën die volgens de aangehaalde studie van Lijphart (
Patterns of Democracy) beter scoren als meerderheidsdemocratieën juist allemaal landen die niét etnisch verdeeld zijn zoals België, die niet uit twee grotendeels territoriaal gescheiden volksgroepen bestaan. En het is precies om die reden dat de verzorgingsstaat daar een groter draagvlak heeft en dat er over de politieke (niet: taalkundige) tegenstellingen heen aan consensus wordt gewerkt. Het is niet Peter De Roover die de meerderheidsregel "vervalst" om vast te stellen dat democratie niet kan functioneren in België (5), het is Huyse die vergelijkingen vervalst om het voortbestaan van het belgische veto-federalisme of contrafederalisme, waarin de minderheid het voor het zeggen heeft, te verdedigen. In dat model smelt het draagvalk voor de verzorgingsstaat juist weg.

Ten derde blijkt uit een internationale vergelijking dat de mechanismen om een "consensusdemocratie" te organiseren over verschillende taalgroepen heen, maar zin hebben en maar werken wanneer een veel eenvoudiger en bevredigender oplossing niet mogelijk is, nl. territoriale autonomie (zo in bv. Zwitserland, Canada, Spanje, enz.; ook Noord-Ierland is maar een restprobleem nadat Ierland zich afgescheiden heeft van het VK, dus enkel met Brussel te vergelijken en niet met België). Het probleem in België is dat de Franstaligen de consensusdemocratie verwerpen waar ze nodig en billijk is, namelijk in tweetalig gebied (Brussel) en ze revindiceren als middel om te blijven inbreken in het eentalig Nederlands taalgebied. Uit een ernstige internationale vergelijking volgt maar één oplossing: territoriale devolutie voor Vlaanderen en Wallonië, en een poging tot consensudemocratie in Brussel.

Matthias E. Storme
is buitengewoon hoogleraar aan de KU Leuven en de UA en doceert onder meer europees recht, rechtsvergelijking en vergelijkende levensbeschouwing.

(1) L. HUYSE, "Morsen met het democratisch gedachtegoed", dS 23 april 2010,
http://www.standaard.be/krant/tekst/artikel.aspx?artikelid=F42P7FDH. Zie ook de reactie van peter de Graeve, "Opiumdemocratie. België is geen consensusdemocratie", de Standaard 28 april 2010, http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=582PHJLN
(2) Over de functie van een grondwet en de kenmerken van een goede grondwet, zie mijn bijdrage "Pleidooi voor een functionele (niet te bevlogen) Grondwet voor Vlaanderen", verschenen in Johan SANCTORUM e.a., De Vlaamse Republiek: van utopie tot project, Van Halewyck 2009, p. 165-187 en in in CDPK (Chroniques de droit public - publiekrechtelijke kroniekenn) 2009 nr. 2, p. 382-389 ; ook op http://vlaamseconservatieven.blogspot.com/2009/01/pleidooi-voor-een-functionele-niet-te.html
(3) Zie voor nadere analyse mijn "De kern van de zaak: BHV discrimineert in strijd met het belgisch evenwicht", hhttp://vlaamseconservatieven.blogspot.com/2007/10/de-kern-van-de-zaak-bhv-discrimineert.html, verkort in De Juristenkrant nr. 156, 25 oktober 2007.
(4) Zijn mijn syllabus rechtsvergelijking, sub Zwitserland, op
http://storme.be/Rechtsvergelijking6a.pdf p. 283-285.
(5). Zie P. De Roover, "Meerderheid tegen minderheid is geen extremisme",
http://www.standaard.be/krant/tekst/artikel.aspx?artikelid=JV2P7C68 en 'België of de democratische weg', De Morgen 4 april 2010, zie http://www.vvb.org/actueel/141/27987

L'EUROMILLION grec

L'EUROMILLION GREC
Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

greek_riots.jpgLes experts, du haut de leurs brillants diplômes obtenus à la sueur de très coûteuses études, appréhendent parfaitement la grave crise économique qui frappe la Grèce. Ils la commentent, d’ailleurs et comme toujours, fort savamment. Avec des mots, des comparaisons, des réflexions et des prévisions dont ils ont seuls le secret. Et qu’importe s’ils disent aujourd’hui le contraire de ce qu’ils affirmaient il y a peu et que les faits démentent demain leurs certitudes actuelles. Ils sauront tout aussi excellement démontrer qu’ils l’avaient annoncé et que le commun des mortels ne les a pas bien compris.
C’est que le commun des mortels n’est pas un expert, lui. Rare est celui qui partage avec eux les secrets économiques du monde. Est-ce bien d’ailleurs de sa faute puisqu’on le repaît plus facilement avec ceux des d’alcôves des princes qui nous gouvernent ?
Mais, tout de même, le commun des mortels finit par s’interroger. Comment la France dont le Premier ministre François Fillon révélait en avril 2008 que “les caisses sont vides depuis trente-trois ans”(1), qui prévoyait – ce qui ne mange jamais de pain, surtout noir – un retour à l’équilibre budgétaire en… 2012 – et dont rien ne laisse à penser qu’elles ont été remplies depuis lors – peut-elle “prêter”, sur trois ans, quelques 16,8 milliards d’euros ?
Comment ? En empruntant, bien sûr, mais des emprunts qui “ne creuseront pas les déficits publics (État, comptes sociaux, collectivités locales) déjà très lourds de la France”…
C’est peut-être vrai, mais en la circonstance, il aurait été plus honnête de reconnaître qu’on allait surtout “s’enrichir en s’endettant” contrairement aux solennelles déclarations des États qui entendent “aider” la Grèce au nom de la solidarité européenne !
Cette opération sera en effet bénéfique à la France qui empruntera à environ 3 % et prêtera à 5 % à nos bons amis hellènes. Soit un gain de quelques 150 millions d’euros !
Au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit a mis les pieds dans le plat en fustigeant une telle hypocrisie : “On fait de l’argent sur le dos de la Grèce. C’est intolérable”.
Intolérable sans doute… On savait déjà qu’“impossible n’est pas français”, on apprend désormais que c’est encore moins européen !
Reconnaissons alors que le plan d’aide financière à la Grèce, approuvé par l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), n’est rien d’autre qu’un plan de business financier… et on comprendra peut-être mieux pourquoi les Grecs, malgré la douteuse réputation qu’on leur prête, goûtent fort peu les derniers outrages économiques qu’on entend leur faire subir.

NOTE
(1) Interview de François Fillon, Premier ministre, à France Inter le 1er avril 2008, sur la situation financière de la France.

L'hégémonie de l'OTAN: l'UE doit se soumettre!

Bernhard TOMASCHITZ:

L’hégémonie de l’OTAN: l’UE doit se soumettre!

 

ue_otan_2003-e1d8b.jpgDébut avril 2010: on vient de former une brigade franco-italienne de chasseurs alpins. Le ministre italien des affaires étrangères, Franco Frattini considère que l’événement est un “premier pas” vers la constitution d’une éventuelle armée européenne et invite d’autres Etats  de l’UE à participer à cette brigade. Car, ajoute-t-il, pour être “crédible” dans la lutte contre le terrorisme et pour pouvor restabiliser des régions en crise, l’UE aurait besoin d’un moyen approprié car elle ne devrait pas toujours se fier aux Etats-Unis.

 

Les plans pour forger une armée européenne ne datent pas d’hier: déjà en octobre 1950, le premier ministre français René Pleven avait proposé de créer une armée européenne sous  la houlette d’un ministre européen de la défense. Les négociations qui s’ensuivirent et qui avaient pour but de mettre sur pied une CED (“Communauté Européenne de Défense”) ont échoué parce que l’Assemblée nationale française avait retiré de l’ordre du jour le Traité instituant cette CED. Les Français craignaient trop, à l’époque, le réarmement allemand. Il a fallu attendre les années 80 pour que l’on recommence à réfléchir et à agir pour reconstituer une armée européenne: c’est alors que l’Allemagne et la France se sont mises à développer une politique de défense commune; ensuite, en 1997, avec le traité d’Amsterdam, on a commencé à travailler sur le projet d’une “politique de sécurité et de défense européenne” (PSDE). L’Eurocorps procède, lui aussi, d’une initiative commune à la République fédérale d’Allemagne et à la France: il est devenu, pour l’essentiel, une “troupe d’intervention rapide” multinationale relevant de l’UE.

 

Mais jusqu’ici aucune clarté n’a pu être dégagée pour définir avec suffisamment de précision les rapports entre l’UE  et le projet PSDE, d’une part, et entre l’UE et l’OTAN, d’autre part. Toutefois, on peut repérer une série d’indices qui nous amènent à penser que les capacités de défense européennes devront touters être mises au service de l’OTAN et donc des Etats-Unis. Dans un rapport rédigé en janvier 2009 pour le compte de la Commission “affaires étrangères” du Parlement Européen par le député français Ari Vatanen (de nationalité finlandaise), et consacré au “rôle de l’OTAN dans  le cadre de l’architecture de la sécurité européenne”, on peut lire que “l’OTAN forme le noyau de la sécurité européenne et que l’UE dispose d’un potentiel suffisant pour soutenir ses activités, si bien qu’un renforcement des  capacités de défense européennes et qu’un approfondissement de la coopération entre les deux organisations s’avèreraient fructueuses”. Dans cette optique, la Turquie continue à être perçue comme “un allié de longue date de l’OTAN” et un pays “candidat à l’adhésion à l’UE”. Par conséquent, toute fusion de l’OTAN et de l’UE accélèrerait l’adhésion définitive d’Ankara à l’Europe.

 

Sur le plan concret, on prévoit que l’UE interviendra de plus en plus souvent, dans l’avenir, “out of area”, en dehors de la zone prévue initialement par l’OTAN, c’est-à-dire l’Europe. Dans l’article 43 du Traité de Lisbonne, on évoque notamment d’éventuelles missions “pour lutter contre le terrorisme”, missions qui se dérouleraient dans des pays tiers, donc sur le territoire où s’exerce la souveraineté de ceux-ci. Le blanc seing accordé à d’éventuelles interventions hors zone se justifie à l’aide d’arguments “humanitaires”: finalement, il s’agit “d’empêcher de manière active des actes de cruauté commis à grande échelle et des conflits régionaux dans lesquels les populations souffrent terriblement comme auparavant, ou de prendre toutes mesures équivalentes”. Or les conflits régionaux et les actes de cruauté qui les accompagnent généralement sont particulièrement nombreux dans les pays évoqués, où l’on trouve des matières premières ou des minerais importants qui attirent les convoitises, comme au Soudan ou au Congo, ou dans des régions importantes pour assurer le transport de matières premières comme le Caucase.

 

En prévoyant ainsi d’organiser les armées européennes pour jouer le rôle de policier mondial, l’eurocratie bruxelloise va à l’encontre des exigences de Washington qui souhaite que l’UE s’engage davantage sur le plan militaire; ensuite, ces projets correspondent aux plans américains qui veulent faire de l’OTAN une alliance active dans le monde entier et non plus seulement dans l’espace de l’Atlantique Nord. L’engagement en Afghanistan, auquel participent bon nombre de pays membres de l’UE, nous donne un avant-goût de ce qui nous attend. En fin de compte, rien ne nous permet d’imaginer que le Proche et le Moyen Orient trouveront la paix dans un délai prévisible. En Afrique et en Asie centrale, nous trouvons toute une série de pays politiquement instables, qui, du jour au lendemain, pourront rendre “impérative” une “intervention humanitaire”.

 

La militarisation prévue coûtera fort cher au contribuable. Enfin, le Traité de Lisbonne oblige les Etats membres de l’UE “d’améliorer progressivement leurs capacités militaires”, donc de réarmer. C’est grosso modo la même chose que prévoit le rapport Vatanen du Parlement européen, dans lequel on évoque “les investissements plus élevés à consentir pour la défense au niveau de chaque Etat membre de l’UE” et on réclame la création “d’un quartier général opératoire de l’UE”.

 

Le projet, qui équivaut à une soumission pure et simple aux intérêts géopolitiques américains, est accueilli avec bienveillance à Washington. Pourtant, les projets de défense européens n’avaient pas toujours reçu un tel accueil. Petit rappel: lorsque l’Europe se sentait démunie et désemparée dans les années 90 du 20ème siècle, au moment où les conflits inter-yougoslaves faisaient rage dans la péninsule balkanique, elle avait évoqué la possibilité d’améliorer ses capacités militaires et de renforcer les assises de sa propre sécurité. A Washington, à l’époque, on avait tiré la sonnette d’alarme! Strobe Talbott, qui était alors vice-ministre des affaires étrangères aux Etats-Unis, avait exprimé ses craintes: une armée de l’UE “pourrait commencer à exister au sein de l’OTAN puis devenir une concurrente de celle-ci”.

 

Quoi qu’il en soit, si l’Europe venait un jour à s’émanciper des Etats-Unis sur les plans de la défense et de la sécurité, Washington aurait beaucoup à perdre. Car, comme l’a avoué Zbigniew Brzezinski, conseiller national en matières de sécurité auprès de l’ex-Président américain Jimmy Carter, “l’OTAN lie les Etats les plus productifs et les plus influents à l’Amérique et procure aux Etats-Unis une voix de poids dans les affaires intérieures de l’Europe”.

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°17/2010; trad. franç.: Robert Steuckers). 

 

Prof. Dachitchev: Réponse à la "Lettre ouverte" des intellectuels occidentaux contre Poutine

Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 2004

Prof. Dr. Viatcheslav DACHITCHEV:

Réponse à la “Lettre ouverte” des intellectuels occidentaux contre Poutine

 

Daschitschew.jpgLe Professeur Viatcheslav Dachitchev, historien et expert ès questions allemandes, a été l’un des principaux conseillers de Gorbatchev et l’avocat au Kremlin de la réunification allemande. Nous avons déjà eu l’occasion de publier des entretiens avec lui ou des extraits de ces meilleurs essais [ http://www.harrymagazine.com/200407/turquia.htm ; http://ch.altermedia.info/index.php?p=641#more-641 ; tous deux sur la question de l’adhésion turque à l’UE; “Gorbatchev et la réunification allemande” & “Le combat de Poutine contre les oligarques”, in “Au fil de l’épée”, recueil n°48, août 2003].

 

Aujourd’hui, le Prof. Dachitchev réagit à la “Lettre ouverte” des intellectuels occidentaux, dirigée contre le Président Vladimir Poutine, accusé de détruire la démocratie en Russie. Sans hésiter, le Prof. Dachitchev a pris la plume pour présenter des contre-arguments dans les colonnes de l’hebdomadaire nationaliste allemand, la “National-Zeitung”, qui paraît à Munich. L’objectif du professeur : réfuter les arguments fallacieux avancés par les politiciens américains et les intellectuels qui leur sont inféodés, dans cette “Lettre ouverte”, dont l’objectif est de déstabiliser Poutine et la Russie. Dachitchev part du principe que “déclencher une guerre terroriste en bonne et due forme contre la Russie” coïncide avec les élections américaines. La guerre de Tchétchénie, en effet, apporte à Washington plusieurs avantages stratégiques importants. La  machine propagandiste US peut ainsi détourner l’attention de l’opinion publique internationale de l’expansionnisme américain en acte et accuser les seuls dirigeants russes d’enfreindre les droits de l’homme. La situation actuelle de la Russie est peu enviable, parce qu’elle sort à grand peine du marasme dans lequel la politique américaine l’a plongée, en pariant systématiquement sur le clan d’Eltsine. Voici la première partie de la réfutation rédigée par le Prof. Dachitchev :

 

Prélude à une nouvelle “Guerre Froide”?

 

L’élite dirigeante aux Etats-Unis a besoin d’une Russie faible, qui, comme beaucoup d’autres pays européens, puisse être maintenue à la remorque de Washington. Elle craint aussi de perdre sa “cinquième colonne” en Russie. Le 29 septembre dernier, 115 “intellectuels” et politiciens américains et européens ont publié une “Lettre ouverte” aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE  et de l’OTAN (pourquoi pas aux Nations Unies?) qui constitue de facto une attaque agressive contre le gouvernement du Président Poutine. Comment faut-il interpréter cette lettre? Quels sont les objectifs poursuivis par sa diffusion?

 

Avant toute chose, cette lettre témoigne que la politique américaine vise encore et toujours à affaiblir la Russie. La façon dont la “Lettre” décrit la politique du Président Poutine, surtout après les événements de Beslan en Ossétie, n’est rien d’autre qu’une démolition en règle. Pour washington, ce qui importe, c’est d’organiser une campagne propagandiste visant à refaire de la Russie un ennemi pour l’opinion publique américaine et européenne, afin de pouvoir exercer une pression constante sur les plans politique, économique et militaire et de pouvoir la justifier.  Ou bien est-ce carrément le début d’une nouvelle “Guerre Froide” contre le “Super-Etat voyou”?

 

Les néo-conservateurs tirent les ficelles

 

Personne, et encore moins Poutine, ne conteste le fait qu’une véritable démocratie serait un bien pour la Russie. Cependant, les signataires de cette “Lettre ouverte” devraient surtout penser à l’essentiel; et cet essentiel n’est-il  pas, aujourd’hui, pour la communauté internationale, d’éviter une nouvelle guerre mondiale, qui pourrait se déclencher à la suite de la politique américaine qui vise à établir une hégémonie globale? Mais il serait naïf de croire que les signataires veulent vraiment éviter cette conflagration universelle. Car, parmi ceux qui ont initié et signé cette “Lettre”, on trouve les tireurs de ficelles néo-conservateurs  comme William Kristol et Robert Kagan, tous deux fondateurs du “Projet pour un nouveau siècle américain”, expression de leur lobby idéologique.

 

En Russie aussi, une campagne  hystérique contre Poutine est menée tambour battant, justement par les mêmes cercles et cénacles qui, sous Eltsine, avaient ruiné et pillé le pays et le peuple. Ils craignent aujourd’hui de perdre tout pouvoir et toute influence. Ils se sont rassemblés au sein de  “Comité 2008” et d’une “Fédération des forces justes”. Leur objectif consiste à renverser Poutine. Ils font dans la pure démagogie et rendent le Président responsable indirectement du massacre effroyable de Beslan. Ils posent ses réformes du système politique russe comme une volonté de réduire les droits de l’homme à rien. Pourtant, malgré leurs cris, ils oublient de se soucier du problème majeur de la Russie d’aujourd’hui : 41% de la population russe végètent sous le seuil de la pauvreté ou l’avoisinnent dangereusement. Pour Alexandre Lifschitz  —l’ancien ministre des finances d’Elstsine—  ces millions de pauvres gens sont des “alluvions sociaux”. Pour Andreï Piontkovski  —un russophobe bien connu—  le Président Poutine est le “problème majeur” de la Russie. Le politologue Satarov, qui appartient lui aussi à l’entourage d’Eltsine et dont le nom sert à désigner le péché actuel de l’intelligentsia russe (on parle de “saratovisme”), prétend avoir trouvé les moyens de “freiner Poutine”. Ainsi, la tragédie de Beslan a contribué à faire reconnaître ceux qui sont en faveur et ceux qui sont en défaveur des intérêts nationaux de la Russie.

 

Les dangers pour la Russie

 

C’est quelque part exact : l’action terroriste abominable qui a été perpétrée à Beslan en Ossétie a épouvanté le monde entier et a permis à la caste dirigeante russe, rassemblée autour de Poutine, de procéder à une appréciation nouvelle des dangers et des défis qui menacent la Russie. Il est exact de dire aussi que l’affaire de Beslan provoquera une transformation essentielle dans la politique russe, sur les plans de la politique intérieure, de la politique extérieure et de la politique militaire.

 

Après la fin officielle et formelle de la “Guerre Froide”, la Russie avait réduit ses budgets militaires de manière spectaculaire : le chiffre était passé de 200 milliards à 12 milliards de dollars. Les budgets américains, en revanche, avaient gonflé pour atteindre  des dimensions gigantesques et dépasser les chiffres du temps de la “Guerre Froide”. Vu la pression américaine, la Russie a dû tripler son budget militaire au cours de ces cinq dernières années. Les plans soumis en août dernier pour les dépenses militaires de 2005 prévoient une augmentation de 28% pour atteindre le chiffre de 573 milliards de roubles. Après l’action terroriste tchétchène de Beslan, ces budgets seront encore augmentés. Selon des déclarations officielles, une bonne part de ce budget devra assurer la parité avec les Etats-Unis en matière de fusées nucléaires.

 

Pourquoi ? Parce que le facteur qui pèse le plus sur la Russie depuis la fin de la Guerre Froide, sur les plans géopolitique, géostratégique et géo-économique est indubitablement la politique américaine. Après le démontage du système totalitaire soviétique, après que Gorbatchev ait renoncé définitivement au messianisme communiste et à sa politique hégémoniste, après l’effondrement de l’Union Soviétique, on a pu croire que les tensions entre les Etats-Unis et la Russie disparaîtraient et qu’une situation nouvelle naîtrait, apportant dans son sillage les conditions d’une paix durable et d’une vision constructive de la politique internationale. En réalité, rien de tout cela n’est advenu, bien au contraire !

 

Le programme : bétonner l’hégémonie définitive des Etats-Unis  sur le globe

 

La Doctrine Bush a pour assises les programmes géopolitiques visant à bétonner l’hégémonie définitive des Etats-Unis sur le globe. Ces programmes dérivent du “Project for a New American Century” (PNAC), élaboré au printemps de l’année 1997, et d’autres projets émanant des centres de réflexion néo-conservateurs.

 

Quelques mois après l’élaboration de ce PNAC, est paru un article dans la revue “Foreign Affairs”, qui s’intitulait : “Pour une géostratégie eurasiatique”. Il était dû à la plume de Zbigniew Brzezinski et révélait ouvertement et sans vergogne les  plans américains. C’est-à-dire les suivants:

è    Les Etats-Unis doivent devenir la seule et unique puissance dirigeante en Eurasie. Car qui possède l’Eurasie possède aussi l’Afrique.

è    La tâche principale de cette politique globale des Etats-Unis consiste à élargir leur principale “tremplin” géostratégique en Europe, en poussant les pions, que sont l’OTAN et l’UE, aussi loin que possible vers l’Est, y compris aux Pays baltes et à l’Ukraine.

è    Il faut empêcher toute bonne intégration au sein même de l’UE, de manière à ce que celle-ci ne  puisse pas devenir une puissance mondiale à part entière.

è    L’Allemagne  —qui sert de base à l’hégémonie américaine en Europe—  ne pourra jamais devenir une puissance mondiale; son rôle doit être limité à des dimensions strictement régionales.

è    La Chine  —soit l’”ancrage asiatique” de la stratégie euro-asiatique des Etats-Unis, doit, elle aussi, demeurer une simple puissance régionale.

è    La Russie doit être éliminée en tant que grande puissance eurasienne; à sa place, il faut créer une confédération d’Etats mineurs, qui seront la république de Russie d’Europe, la république sibérienne et la république d’Extrême Orient.

 

On le constate : les objectifs géopolitiques des Etats-Unis mènent tout droit à un télescopage pur et simple entre les intérêts russe et ceux de Washington.

 

Viatcheslav DACHITCHEV,

Moscou.

[article paru dans la “National-Zeitung”, n°42, 8 octobre 2004].

dimanche, 09 mai 2010

Roberto de Mattei: "Le rêve de Soliman s'accomplit!"

mattei.jpgWolfgang PHILIPP:

Roberto de Mattei: “Le rêve de Soliman s’accomplit”

 

Professeur d’histoire à Rome, Roberto de Mattei s’est penché sur les effets qu’aurait une adhésion turque à l’UE

 

“La Turquie en Europe: bénéfice ou catastrophe?”: tel est le titre d’ouvrage récent de Roberto  de Mattei, professeur d’histoire à Rome, qui mériterait bien de devenr lecture obligatoire pour tout Européen digne de ce nom.

 

La Turquie est liée indissolublement à l’islam, qui la domine entièrement. Venus d’Asie centrale, les Turcs se sont fixés jadis en Anatolie et ont étendu le territoire de leur souveraineté en menant beaucoup de guerres. Tous ces actes de belligérance ont été motivés par la religion: la soumission d’autres peuples participe de la “guerre sainte”. Aux 16ème et 17ème siècles, les Turcs  ont conquis de vastes régions d’Europe du Sud-Est et soumis la Hongrie et Belgrade. L’Empire ottoman, finalement, étendait son territoire sur six millions de km2. Dans le texte d’une déclaration de guerre à l’Empereur d’Allemagne, Léopold, on a pu lire cet ordre: “Attends-nous dans ta ville de résidence, Vienne, pour que nous puissions venir t’y décapiter... et faire disparaître de la Terre jusqu’à la dernière créature de Dieu, pourvu qu’elle soit incroyante”.

 

Les Turcs n’ont pas pu donner suite à cette menace: ils ont été battus, si bien que le déclin de l’Empire ottoman a commencé. Mais il est demeuré en place jusqu’en 1924 au titre de califat. Mustafa Kemal l’a supprimé et a transformé la Turquie en une “république laïque” mais une république laïque où la liberté de culte n’était accordée qu’aux seuls citoyens de confession  musulmane. Atatürk a développé un programme systématique d’éradication du christianisme. On se rappelle surtout de l’expulsion et du massacre des Arméniens chrétiens et de l’expulsion des Grecs de la région égéenne de Smyrne entre 1916 et 1923. Le nombre des morts et des disparus est estimé entre 200.000 et un million. La Turquie a été pratiquement purgée de toutes ses populations chrétiennes, alors que l’Anatolie avait été auparavant un pays  entièrement chrétien.

 

Récemment, la Turquie s’est détournée des réformes préconisées par Atatürk pour infléchir le pays vers la laïcité. Dans tous les domaines de la vie, l’islamisation progresse en Turquie  aujourd’hui. Le “Diyanet”, l’office mis en place par Atatürk pour s’occuper des questions religieuses a pour fonction  d’asseoir la domination de l’Etat. Il occupe 90.000 imams payés  par l’Etat et fait fonctionner 85.000 mosquées actives. Des “fraternités” s’affairent à répandre la sharia dans le monde. La volonté de domination de l’islam est à mettre en parallèle avec l’ancienne volonté “socialiste” de promouvoir la révolution partout dans le monde. 

 

Ce fait, fondamental et observable, nous permet de déduire que, pour les Turcs islamistes, tous les autres peuples de la Terre sont des ennemis qui devront un jour être soumis par la ruse, par la tromperie ou par la guerre. Le premier ministre Erdogan avait un jour cité le poète Ciya Gökalp: “Les minarets sont nos baïonnettes, les dômes sont nos casques, les mosquées sont nos casernes et les croyants sont nos soldats”. Le même Erdogan avait décrit en 2008, lors de son fameux discours tenu à Cologne en Allemagne, l’assimilation des Turcs  comme “un crime contre l’humanité”. Le concept de “crime contre l’humanité” avait été forgé en 1946, lors du procès de Nuremberg. Il servait de base à l’argumentaire de l’accusation qui se focalisait sur l’élimination des juifs par les nationaux-socialistes. Inouïe était l’impudence qu’il y avait à utiliser justement ce concept-là en Allemagne aujourd’hui et à accuser cette dernière d’adopter, par sa politique volontariste d’assimiler les immigrés turcs, une attitude qui corresponde à ce concept de “crime contre l’humanité”; et aucun homme politique allemand n’a osé fustiger comme il se devait cette impudence du chef du gouvernement turc.

 

Pour Roberto de Mattei, il n’y a aucun doute: l’islam turc n’a pas d’autre intention que de soumettre tous les peuples d’Europe jusqu’à ce qu’advienne un califat européen. Les autorités turques rejette les politiques d’assimilation proposées par les Etats européens et contribuent ainsi à faire émerger partout des sociétés parallèles, en marge de la société hôte. A Berlin, par exemple, ces sociétés parallèles font en sorte que les élèves des premières classes dans  les écoles parlent à peine allemand. Pour répondre à la question qui forme le titre de son livre, l’auteur, qui est vice-président du “Conseil National de la Recherche” depuis 2004, équivalent italien du prestigieux Institut Max Planck d’Allemagne, estime, après investigation, qu’une adhésion de la Turquie à l’UE serait bel et bien une catastrophe. Roberto de Mattei cite ainsi Oral Öger, un député européen allemand d’origine turque, qui avait déclaré ce qui suit en 2004: “Ce que le Sultan Süleyman avait commencé en 1683 par le siège de Vienne, nous l’achèverons par la vigueur de nos hommes et la santé de nos femmes en triomphant des habitants autochtones”. L’AKP, parti d’Erdogan, n’a pas pour but d’ “européaniser” la Turquie mais de désoccidentaliser et de “turquifier” l’Europe. Cet dessein ne constitue pas simplement l’un des objectifs du gouvernement turc actuel, et serait dès lors passager, mais résulte d’un processus long et dangereux qui s’étend depuis plus de mille ans. Notre auteur, historien, rappelle qu’en islam religion et politique sont indissolublement lié. Si l’on part du principe des Etats démocratiques, qui séparent la religion et la politique, on se méprend totalement. 

 

Malheureusement Roberto de Mattei ne nous livre aucune réflexion quant au fait que les politiciens européens ignorent délibérément les dangers et les évidences ou, pire, travaillent à favoriser la conquête islamo-turque de notre propre continent. Dans certains quartiers de Berlin, la langue turque est devenu la deuxième langue officielle. On observe des phénomènes semblables dans tous les pays européens, mais surtout en Allemagne. La manière dont les politiciens allemands se montrent insouciants envers ce qu’il faut bien appeler la conquête turco-islamique s’assimile à la trahison. Les politiciens allemands, tous partis confondus, estiment que leur tâche principale consiste à faire bonne figure sur les podiums internationaux, tout en ignorant les intérêts de leur propre peuple. Le livre de Roberto de Mattei peut nous aider à extirper cette attitude de félonie, en en répandant les arguments au sein de la population.

 

Wolfgang PHILIPP.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°18/2010).

 

Source:

Roberto de MATTEI, Die Türkei in Europa – Gewinn oder Katastrophe?, Resch Verlag, Gräfelding, 2010, 152 p., 13,90 euro. 

Nieuwe stap in hervorming van grondwet in Turkije

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Nieuwe stap in hervorming van grondwet in Turkije        

 

 

ANKARA 07/05 (AFP) = Het Turkse parlement heeft vrijdag een hervorming van de grondwet goedgekeurd die de weg opent naar een referendum over een pakket amendementen op de grondwet. Volgens de oppositie kan de islamgezinde regering meer macht verwerven met de amendementen.

De hervorming werd met 336 van de 550 stemmen goedgekeurd, meer dan de 330 stemmen die vereist waren, maar minder dan de tweederdemeerderheid die tot een definitieve goedkeuring zonder referendum had geleid.

De amendementen willen vooral de macht van de gerechtelijke hiërarchie en het leger inperken, twee instellingen die de regering vijandig gezind zijn. Ze zullen nu aan de president van de republiek worden voorgelegd, die wellicht spoedig een referendum zal aankondigen. De Turkse premier Recep Tayyip Erdogan had donderdag verklaard dat over de grondwetshervorming een volksraadpleging gehouden zou worden als ze geen tweederdemeerderheid in het parlement zou halen.
   

vendredi, 07 mai 2010

Wird Europa am Hindukusch verteidigt? EU verkommt zum Superzahlmeister

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Wird Europa am Hindukusch verteidigt? – EU verkommt zum Superzahlmeister

Ex: http://www.andreas-moelzer.at/

(Alb)Traum europäische Armee 

Die ersten frühen Anfänge einer europäischen Armee in den 50-er Jahren scheiterten an der Furcht der Franzosen vor einer deutschen Wiederaufrüstung. Mit dem blutigen Zerfall Jugoslawiens in den 90ern und dem immer wieder aufflackernden Kosovo-Konflikt sah die EU schließlich Handlungsbedarf und baute seit 1992 sukzessive eine europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik (ESVP) als Teil der Gemeinsamen Außen- und Sicherheitspolitik auf.

Die ESVP basiert auf einer Zusammenarbeit von EU und NATO mit Operationen im Rahmen der „Petersberg-Aufgaben“ (humanitäre Aufgaben und Rettungseinsätze, friedenserhaltende Aufgaben sowie Kampfeinsätze bei der Krisenbewältigung einschließlich friedensschaffender Maßnahmen). Dafür wurden eigene multinationale „schnelle Eingreiftruppen“, Eurokorps bzw. Battlegroups, bestehend aus jeweils 1.500 bis 2.000 Soldaten gegründet und eine Europäische Verteidigungsagentur eingerichtet.
 


Weltweite Kampfeinsätze

Europäische Soldaten werden zu sogenannten „Friedensoperationen“ nach Afghanistan, Bosnien-Herzegowina, Dafur, Georgien, Guinea-Bissau, Indonesien, Mazedonien, in den Gazastreifen, den Irak, den Kongo, den Tschad oder die Zentralafrikanische Republik geschickt.

Der Balkan liegt vor Europas Türen, Einsätze zur Stabilisierung dieser Region können mit sicherheitspolitischen Interessen der EU erklärt werden. Wenn jedoch EU-Staaten an der Seite Washingtons am Afghanistan-Krieg teilnehmen, ist mehr als zweifelhaft, ob Europa am Hindukusch verteidigt wird.


Die Weichen für ein Aufgehen in der NATO sind gestellt

Bis heute nicht vollständig geklärt ist das Verhältnis zwischen EU bzw. ESVP auf der einen, und der NATO auf der anderen Seite. Jedoch gibt es eine Reihe von Indizien, die darauf hindeuten, daß die europäischen Verteidigungskapazitäten in die Dienste der NATO und damit der USA gestellt werden sollen. In einem im Jänner des Vorjahres im außenpolitischen Ausschuß des Europäischen Parlaments angenommenen Berichts des französischen EU-Abgeordneten finnischer Nationalität, Ari Vatanen  über die „Rolle der NATO im Rahmen der Sicherheitsarchitektur der EU“ wird festgehalten, daß „die NATO den Kern der europäischen Sicherheit bildet und die EU über ein ausreichendes Potential verfügt, um ihre Aktivitäten zu unterstützen, so daß eine Stärkung der europäischen Verteidigungskapazitäten und eine Vertiefung der Zusammenarbeit beiden Organisationen nutzen wird“. Zudem wird ausdrücklich darauf hingewiesen, daß „94 Prozent der EU-Bevölkerung Bürger von NATO-Mitgliedstaaten sind, 21 von 27 EU-Mitgliedstaaten Verbündete der NATO, 21 von 26 NATO-Staaten EU-Mitgliedstaaten sind“. Und auch die Türkei bleibt als „langjähriger NATO-Verbündeter“ und EU-Beitrittskandidat nicht ohne Erwähnung. Eine engere Verschränkung von Nordatlantikpakt und Europäischer Union würde die Aufnahme Ankaras somit weiter beschleunigen.

Konkret ist vorgesehen, daß die EU künftig verstärkt Einsätze außerhalb Europas („out of area“) durchführt. In Art. 43 des Vertrags von Lissabon werden beispielsweise Einsätze zur Bekämpfung des Terrorismus erwähnt, die auch in Drittländern auf deren Hoheitsgebiet stattfinden können. Begründet wird die Ermächtigung zu Interventionen mit „humanitären“ Erwägungen: Schließlich gelte es, „aktiv massenhaft begangene Greueltaten und regionale Konflikte, unter denen die Menschen nach wie vor stark leiden, zu verhüten oder entsprechende Maßnahmen zu treffen“. Auffallend häufig finden regionale Konflikte und damit verbundene Greueltaten in Ländern statt, wo Bodenschätze locken (Sudan oder Kongo) oder in für den Rohstofftransport bedeutenden Regionen (z.B. Kaukasus) statt.


Weltpolizist und Superzahlmeister Brüssel

Mit der beabsichtigten Ausbildung zum Weltpolizisten kommt Brüssel einerseits der Aufforderung Washingtons nach, sich stärker militärisch zu engagieren, und andererseits deckt sich dieses Vorhaben mit Plänen des US-Verteidigungsbündnisses, die NATO zu einem weltweit tätigen Bündnis auszubauen. Der Einsatz in Afghanistan, an dem ein Großteil der EU-Mitglieder teilnimmt, ist ein Vorgeschmack dessen, wohin die Reise gehen soll. Schließlich gibt es keine Anzeichen dafür, daß der Nahe und Mittlere Osten in absehbarer Zeit zur Ruhe kommen wird, und in Afrika sowie in Zentralasien gibt es eine Reihe von politisch instabilen Staaten, die eines Tages ein „humanitäres Eingreifen“ erforderlich machen könnten.

Zudem wird die beabsichtigte Militärisierung wird die Steuerzahler noch teuer zu stehen kommen. Schließlich verpflichtet der Vertrag von Lissabon die EU-Staaten zur „schrittweisen Verbesserung ihrer militärischen Fähigkeiten“, also zur Aufrüstung. Im Vatanen-Bericht des EU-Parlaments werden „höhere Investitionen in die Verteidigung auf der Ebene der EU-Mitgliedstaaten“ und die Schaffung eines“ operationellen EU-Hauptquartiers“ gefordert.
 


Steuermillionen zur Aufrüstung

Dass eine „Friedensmission“ mit Toten und hohen Kosten verbunden ist, bringt dem deutschen Afghanistan-Einsatz viel Kritik. Wenn nun in Zeiten der Finanzkrise und des milliardenschweren griechischen Hilfspakets fast 65 Mio. für Spezialausrüstung aufgebracht werden sollen, ist dafür keine Akzeptanz bei den Bürgern vorhanden.

Ebenso wenig verständlich ist, dass das österreichische Heer, das immerhin allein im kommenden Jahr 80 Mio. einsparen soll, gleichzeitig 350 Soldaten für EU-Battlegroups verspricht. Während der Treibstoff für Heeresfahrzeuge knapp wird, Soldaten in uralten Uniformen und maroden Kasernen Dienst leisten und für die Wartung der milliardenteuren Eurofighter das Geld fehlt, werden die spärlichen Mittel für Auslandsmissionen verpulvert – Auslandseinsätze statt Heimatsicherung also.


Die geplante Unterordnung unter US-amerikanische geopolitische Interessen fällt in Washington naturgemäß auf Wohlgefallen. Aber das war nicht immer so. Als sich wegen der Hilflosigkeit Europas in den Balkankriegen in den 90er Jahren – nicht zuletzt ermuntert durch den damaligen US-Präsidenten Bill Clinton – die Europäer aufmachten, ihre sicherheitspolitischen und militärischen Kapazitäten zu verbessern, läuteten in den USA bald die Alarmglocken. Der ehemalige Vize-Außenminister Strobe Talbott befürchtete, daß eine EU-Armee „erst innerhalb der NATO zu existieren beginnt und dann zum Konkurrenten der NATO wird“. Bei einer sicherheitspolitischen Emanzipation Europas hätten die USA jedenfalls viel zu verlieren. Denn die NATO bindet, wie Zbignew Brzezinski, Nationaler Sicherheitsberater unter Jimmy Carter einmal zugab, „die produktivsten und einflußreichsten Staaten an Amerika und verleiht den Vereinigten Staaten selbst in innereuropäischen Angelegenheiten eine wichtige Stimme.“


Vor den US-Kriegskarren gespannt 

Wenn es um internationale Hilfsleistungen geht, ist die EU willkommen, ansonsten spielt sie oft nur eine Statistenrolle. Dann wird versucht, außenpolitische Ohnmacht mit Großzügigkeit zu kompensieren. Immer wieder lässt sich die Europäische Union in US-Kriege wie in Afghanistan hineinziehen. Damit läuft sie Gefahr, Geld und Ressourcen zu verlieren, die anderswo gebraucht werden. Schwerpunkt von Auslandseinsätzen sollte die Peripherie Europas sein.


Bedeutungslose EU

Das Interesse der USA beschränkt sich darauf, im Namen der Terrorbekämpfung Passagierdaten und finanzielle Ressourcen aus der EU zu pressen. Die Nichtteilnahme Barack Obamans am EU/USA-Gipfel im Mai hat – allen Träumen vom „Global Player“ zum Trotz – die weltpolitische Bedeutungslosigkeit der Europäischen Union erneut unterstrichen. Der verunglückte Vertrag von Lissabon hat nur den Weg zu einem zentralistischen Bundesstaat geebnet und die Stellung Europas in der Welt geschwächt


Nach sorgfältigem Für und Wider könnten noch Einsätze außerhalb Europas geführt werden, die etwa aus Gründen der Energie- und Rohstoffversorgung im Interesse der EU liegen. Es kann aber nicht Ziel der EU sein, US-Wirtschaftsinteressen zu verteidigen oder für amerikanische Angriffskriege den Zahlmeister zu spielen.
 

Japan kämpft mit öffentlichen Tribunalen gegen Schuldenkrise an

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Japan kämpft mit öffentlichen Tribunalen gegen Schuldenkrise an

BN-Redaktion / http://www.blauenarzisse.de/  

Fast genauso schlimm wie in Griechenland gestaltet sich gegenwärtig die finanzielle Lage Japans. Die Schulden des „Landes der aufgehenden Sonne“ betragen rund 200 Prozent des Bruttoinlandsproduktes. Der stellvertretende Direktor beim Internationalen Währungsfonds (IWF), Naoyuki Shinohara, forderte deshalb radikale Sparmaßnahmen. Sonst würde Japan bald kein frisches Geld am Kapitalmarkt mehr bekommen. Und die Regierung bemüht sich tatsächlich auf ungewöhnliche Weise: Sie hat live im Internet übertragene Tribunale eingeführt, auf denen der Rotstift angesetzt wird.

Seit September 2009 wird Japan von den Demokraten unter Ministerpräsident Yukio Hatoyama regiert. Doch die Zustimmung für die Regierung im Volk schwindet. Man wirft ihr Unentschlossenheit vor. Mit dem vor kurzem eingeführten Finanztribunal will Hatoyama nun gegensteuern. Beobachtet von zig Kameras und Zuschauern sowie live übertragen im Internet, steht auf dem Tribunal die Frage auf der Tagesordnung, an welchen Ecken und Enden gespart werden könnte.

Die Bürger bekommen so einen Einblick in die wirkliche finanzielle Situation des Landes und können in Echtzeit per Twitter Sparvorschläge machen. Insbesondere stehen die intransparenten Schattenhaushalte und staatliche Verschwendung auf dem Prüfstand. Insgesamt sollen so rund 6600 Behörden sowie öffentliche und regierungsnahe Organisationen auf Geldverschwendung untersucht werden.

jeudi, 06 mai 2010

Le alleanze centroasiatiche e la crisi dell'Impero

tran_asian_road.jpgLe alleanze centroasiatiche e la crisi dell'Impero

di Giulietto Chiesa - Simone Santini

Fonte: Clarissa [scheda fonte]

 Ci sono continui movimenti nel cuore dell'Asia, un'area geopolitica cruciale. Ne parliamo con Giulietto Chiesa, profondo conoscitore delle vicende che si intrecciano in quella regione del pianeta. Le domande che gli rivolgiamo cercano di approfondire un tema che in Italia i media affrontano con pochi articoli svogliati. Le risposte portano la nostra attenzione su scenari diversi da come appaiono a prima vista, sullo sfondo della crisi dell'Impero.


Si hanno nuove rivelazioni circa uno stretto legame tra la nuova dirigenza kirghisa, che ha preso il potere nello stato centro-asiatico le scorse settimane, e Israele.
Allo stesso tempo, però, si era subito verificato che Mosca non fosse ostile al nuovo corso ed avesse in qualche modo abbandonato l'ex presidente Bakiev, reo di aver troppo tenuto i piedi in due scarpe, una russa e una americana. Giulietto Chiesa, secondo lei è possibile che ci si possa trovare di fronte ad un accordo russo-israeliano con gli americani a guardare dalla finestra?

Ho visto le notizie. A me pare che non soltanto e non tanto Israele sia dietro i movimenti della Otumbaeva, ma sempre gli Stati Uniti. Certi viaggi si fanno per ottenere finanziamenti anche individuali. Ma i fili dei collegamenti portano simultaneamente a Washington, e Tel Aviv e anche a Mosca, dove i filoamericani non mancano. Una cosa è certa: Putin ha scaricato Bakiev. Il resto è appeso a negoziati complessi che si chiariranno quando Otumbaeva renderà note le sue decisioni sulla base americana.

Prima del caso kirghiso si era gia avuto il caso della Georgia, lo strategico paese caucasico finito nell'orbita filo-occidentale ma anche di Israele dopo l'ascesa al potere di Saakashvili con la “rivoluzione colorata” del 2003. Alcuni “dietrologi” hanno visto lo zampino dei consiglieri militari israeliani che hanno spinto i georgiani alla disastrosa avventura del 2008 quando tentarono di riprendere con la forza la regione/repubblica secessionista dell'Ossetia del Sud. Di fatto fornendo, sul piatto d'argento della prevedibile reazione russa, sia la stessa Ossetia sia l'Abkhazia. Ancora un accordo segreto tra Russia e Israele?

Non credo proprio. Israele ha giocato per proprio conto, pensando alla Georgia come base per l’attacco futuro all’Iran. Israele ha amici importanti al Pentagono. Che hanno contribuito a dare il via libera a Saakashvili. Essere agente e consigliere del Mossad non significa automaticamente essere intelligente. Certo che hanno fatto un pessimo servizio a Saakashvili. Ma che volessero fare un favore a Putin e Medvedev proprio non lo credo.

In un’analisi a carattere geopolitico avevamo indicato come l'Asia centrale potesse essere conformata dall'azione di poteri transnazionali come un nuovo “spazio vitale” per trasformarlo da possibile scenario di accordo strategico tra Russia e Cina in un terreno di sfida e scontro tra le stesse due potenze seconda la logica del “divide et impera”. Lo ritiene possibile?

No, non lo ritengo questo il disegno. L’Asia centrale è area parzialmente aperta alle influenze molteplici americane e russe. Non ci sono confini. Ciascuno si muove per portare via terreno di manovra all’avversario. E’ una lotta sotto il tappeto che accompagna il dialogo pubblico. La Kirghisia in particolare è piuttosto un occhio aperto sulla Cina che non uno sfregio alla Russia.

Su un piano piu generale, che tipo di convergenza di interessi esiste tra Russia e Israele? Quali sono i gruppi ed i centri di potere piu attivi in Russia pro-Israele? Si puo parlare di centri lobbistici (associazioni, think tank, gruppi di pressione, reti accademiche, giornali) che svolgano un ruolo simile a quanto sappiamo avvenire, ad esempio, negli Stati Uniti?

Tutti gli oligarchi rimasti in Russia hanno ottimi rapporti personali con Israele. Ma mi pare che li gestiscano personalmente. Non vedo grandi finanziamenti a think tank, o giornali. Salvo Kommersant. Nulla di simile, comunque alla situazione in America, dove le lobby israeliane sono talmente potenti che spesso non e’ chiaro se siano loro a governare gli Stati Uniti. A Mosca queste cose di possono fare, ma con maggiori difficolta’ e sempre al riparo da troppa pubblicita’.

In questo ambito puo esistere una differenza di approccio tra Putin e Medvedev? I due rispondono a logiche differenti?

Su questo punto mi pare che non ci siano indizi di differenze, neppure di stile.

Veniamo al "Dossier Iran". Il capo di stato maggiore russo, il generale Nikolai Makarov, ha piu volte dichiarato che sarebbe “disastroso” arrivare ad una guerra con Teheran anche per gli stessi interessi di Mosca. L'atteggiamento della dirigenza politica appare, anche se non esplicitamente, piu morbido. Detto brutalmente, secondo lei come finira con l'Iran e quale sara l'atteggiamento della Russia?

In caso di attacco contro l’Iran, sia Russia che Cina non faranno nulla. Diranno che non sono d’accordo, condanneranno. Punto e basta. Mosca e Pechino sanno che sia USA che Israele hanno l’opzione pronta. Ma pensano entrambi che per chi attacca sara’ una sconfitta politica e psicologica. Forse l’ultima guerra “tradizionale”, nel senso di bombardamente a tappeto, che gli USA faranno. Poi ci si preparera’ ad altro tipo di scontri, molto piu’ grandi e pericolosi.
Direi che stanno sulla riva del fiume a veder passare il cadavere di Obama.
Del resto piu’ che cercare di dissuadere non possono fare. Altrimenti finirebbero anche loro nel mirino dell’Impero malato. La “morbidezza” che esplicitano e’ pura tattica d’immagine. Per accreditarsi come partners. Ma, come l’America non li ha mai considerati partners, cosi’ loro pensano che non si possa essere partner con l’America.


Intervista a Giulietto Chiesa di Simone Santini (Clarissa.it - Megachip). 


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

A. Dugin: "Russia strongly rejects any presence of US Navy in the Black Sea

Aleksandr Dugin – „Russia strongly rejects any presence of US Navy in the Black Sea”

CP: – Mr. Dugin, we daily see demonstrations of the people in all major parts of the world. It’s a democratic way to express their disagreement. In Russia, the radical measures of the authorities but also the inability of the opposition led the right to protest in ridiculous. Population doesn’t believe in this „institution” of citizen. Maybe that’s why Kaliningrad episode was so much fuss. How see you this episode ?

AD: – There are some problemes with the functioning of democracy in Russia, I agree. But I think that there is the very big problem with the democracy as such in the West and in the other part of the world. The mass protest actions couldn’t reach the only real goal – to overthrow the capitalist system based on the expropriation of  the real value of human work. The democracy on the global scale is bogus. It is completeness faked. What we call «democracy» is an Spectacle, with or without special glasses. Namely: in the advanced societies the Spectacle is very impressive as the 3D technology as in Avatar movie. In the more tradition societies, like Russia, with less davanced technologies, the illusions of Spectacle are much poorer. We, Russsians, are living in the first stage of capitalist lie. So our Spectacle of democracy is bad and the cruelty of capitalist exploitation is not masked properly.

The capitalism is something that is not compatible with the real democracy, human right and freedom and social justice. The only difference that I see consists in the fact that modern Russian capitalism is much cruder.

CP: – Remaining at the public perception. In Kaliningrad, the population turned out to be enthusiastic at speech of opposition leaders who rushed to claim disapproval of Putin’s regime (I say Putin and stop because nobody  protests against Medvedev !). What errors underlying opposition to failure as a legitimate political force that must be taken into account ? What should be done to change the things ?

AD: – The problem is that now we haven’t real opposition in Russia. The majority is disinterested in politics and aproves in general features the course and discourse of Putin. Medvedev proves to be nothing at all, so he is not mentioned. The only group that is moving still are the marginals, paid by USA and other NATO countries, without political programm and having the only goal – distabilize the situation and to cause the problems to Putin’s souvereign rule. Sometime they manage get mass support – as in Kaliningrad case – but it is casual and without any effect on the national scale. In the distant zones of Russia the social problems are really very serious and that is the reason of some action of protest. Not associated with opposition politics. But in the USA, we are witness at much more animated mass action that usally lead nowhere. In my view, the Kaliningrad case is overestimated in the West. In Russia nobody knows and doesn’t wants to know either.

CP: Media spoke of a future presidential party. What would be the logic and purpose of setting up a party of President Medvedev ? It spoke at a time of possible fractionation United Russia party. We’ll witness at a migration to a presidential party ?

AD: – There has been some speculation on this subject. But nobody speaks clear of such possibility yet. I doubt that it would be possible. Medvedev is completely zero as the man. Political man, I mean. United Russia is not the real political party either, but it is fully under Putin control. So for create „presidential party”, we need a real President. But that is exactly what we lack.

CP: – What means exactly in your view that “United Russia is not the real political party” ?

AD: I mean the United Russia is an organisation without a clear ideology, without any political ideas, programms or common goals, existing only on the basis of Putin’s personal popularity and the political technology of the power in Kremlin, with zero grade of the autonomy. That is not good nor bad, just the state of affairs corresponding to the concrete historic situation. On that note as such.

CP: – Recently, Russia has changed protective speech on Iran issue. Then returned at more good feelings. And after has tightened speech… What is the real vision ? or Russian criticism just was a momentary attitude in the context of recently ended negotiations on START 2 ? We are talking about a very important treaty with global implications, so it is important each argument.

AD: – Iranian nuclear issue is likely to worry many leaders. But I think that the Russia has no reason at all to support West in its anti-Iranian position and considers Iran to be rather geopolitical ally of Russia. The NATO contrarily is regarded as possible enemi. That explains the ambivalent attitude of Russia in time. Russia had itself arguments that were useful in negotiations on START 2. We look carefully developments in the Iranian problem. But a decision to sign to sanction Iran would be only if there are conclusive evidences. Iran is our friend. It could turn once to becom nuclear friend. So is Israel. Israel is friend of USA and possesses the nuclear weapon. So is Pakistan also. Geopolitical speaking, there should be the symmetry.

CP: – For that spoke about START 2, it said that Russia’s anger (about the location of the missile shield elements in Eastern Europe) was still clamp for use in negotiations. U.S. officials said that last year ago Russia knew where will be new locations shield. And recently, Secretary of State Hillary Clinton said that these two are very different and not conditional on one another. So, Russia feels really threatened or just claim an reason to negotiate ?

AD: – Yes, Russia feels threatened because NATO keeps moving Eastward from the end of 80-s. Any step of NATO in the Eastern direction is a confirmation of the reasonability of our concerns. No one can persuade us that all this are friendly. The real frindly step was made by Gorbachov dissolving the Warsaw Pact. What followed ? The move on NATO to the East. It is unfriendly step and correctly perceived as an agression. All the other similar initiatives should be regarded and analized in this light.

CP: – Analysts argue that non-involvement of Western in elections in Ukraine were a fair trade with Russia on the location of the shield elements in the Black Sea. What do you think about ? Moreover, these two aspects – Ukraine as a buffer and new location of shield elements – something radically change on geopolitical building in this area ?

AD: – The Ukraine is the part of Russian influence. So the West has nothing to do with this. And the Orange Revolution is over. Russia strongly reject any presence of USA NAVI in the Blacksea. We will not tolerate the american vision of Caucases. Or the plan of the Greater Middle East project. I think that the Ukraine will be part of Russian-Eurasian defense system. Or this defensive system not included shield of U.S. I don’t see such cooperation possible. At least, not in this context.

Gabriela Ionita

mercredi, 05 mai 2010

Le partenariat russo-serbe dans les Balkans

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Bernhard TOMASCHITZ:

Le partenariat russo-serbe dans les Balkans

 

Le partenariat historique entre la Russie et la Serbie vit un renouveau depuis quelques années. Moscou était aux côtés de Belgrade lorsqu’il a fallu se battre contre l’indépendance du Kosovo, voulue par les Etats-Unis. Le puissant allié de Belgrade étend également son bras protecteur sur les Serbes de Bosnie qui se défendent contre le centralisme que veut imposer l’Etat de Bosnie-Herzégovine, ce qui aurait pour conséquence de mettre un terme à la large autonomie dont bénéficie la “Republika Srpska”. “Les citoyens de Bosnie-Herzégovine doivent décider eux-mêmes de leur avenir; par conséquent, on peut réinterpréter les accords de Dayton sur base d’un accord entre la Republika Srpska et la Fédération musulmane-croate, ainsi qu’entre elles et toutes les autres minorités ethnique qui y vivent”, a déclaré en novembre 2009 Vitali Tchourkine, ambassadeur russe auprès de l’ONU.

 

Le soutien russe à la Serbie ne signifie pas la résurrection pure et simple de l’alliance historique entre les deux peuples: derrière ce soutien, se profilent des considérations stratégiques objectives. Ce sont elles qui donnent le ton. Après que tous les nouveaux Etats issus de la dislocation de la Yougoslavie soient devenus ou adhérents de l’OTAN ou sont en passe d’entrer au sein du Pacte nord-atlantique, au vif déplaisir de Moscou, la Serbie reste le seul Etat dans les Balkans qui ne s’est pas soumis à l’hégémonisme américain. “La Russie, à cause de l’extension des zones d’influence américaines, court le danger d’être progressivement exclue du Sud-Est de l’Europe. Les Etats-Unis ont, depuis la fin de la guerre froide et dans le sillage des conflits en ex-Yougoslavie, largement étendu leur présence politique dans les Balkans occidentaux et, par le biais de l’OTAN ou d’alliances bilatérales en matière de sécurité, bétonné leur prééminence géostratégique dans la région”: telle est l’analyse de Dusan Reljic de l’institut berlinois “Stiftung Wissenschaft und Politik”. Depuis que la Russie est sortie de l’ère des faiblesses que fut l’époque d’Eltsine dans les années 90 et qu’elle a retrouvé une conscience politique bien profilée et la fait valoir en politique étrangère, elle s’oppose tout naturellement aux tentatives américaines d’asseoir l’hégémonie des Etats-Unis dans les Balkans.

 

Cela explique aussi pourquoi Moscou, par exemple, s’oppose à la politique de faire de la Bosnie-Herzégovine un Etat centralisé, politique préconisée par les Etats-Unis et l’Union Européenne. Dans le cas d’un régime centralisateur, la République serbe de Bosnie, qui s’oppose à toute adhésion à l’OTAN, perdrait son droit de veto. La Russie cherche donc à façonner à son avantage le cours politique dans les Balkans via la Serbie et les Serbes ethniques. Belgrade cependant est quasiment contrainte d’accepter le partenariat. Car sans l’aide de la Russie, qui possède un droit de veto au Conseil de Sécurité de l’ONU, la Serbie se retrouverait seule et isolée, livrée sans la moindre protection aux appétits de Washington et ne pourrait pas faire valoir ses intérêts nationaux légitimes, surtout quand il s’agira demain d’empêcher la sécession définitive du Kosovo.

 

Les efforts du Kremlin, qui tente de lier fermement la Serbie à lui, gènent et agaçent les Etats-Unis, puissance étrangère à l’espace européen qui cherche à placer les Balkans tout entiers sous son contrôle. Pour arrimer définitivement le plus grand et le plus peuplé des Etats ex-yougoslaves aux “structures euro-atlantiques”, on fait miroiter à la Serbie l’adhésion à l’Union Européenne que réclame effectivement Belgrade. Au printemps 2009, le secrétaire général de l’OTAN à l’époque, Jaap de Hoop Scheffer, avait déclaré que c’était devenu “pratique courante” de coupler l’adhésion à l’UE à l’adhésion à l’OTAN. Peu auparavant, l’ambassadeur russe en Serbie, Alexandre Konunzine, avait rappelé à Belgrade sa neutralité militaire officielle. Seule la Russie pouvait être pour la Serbie un “partenaire stratégique” et non le contraire, fit savoir un diplomate.

 

L’idée d’adhérer à l’OTAN, le pacte militaire dominé par les Etats-Unis, n’est guère populaire en Serbie. Les souvenirs de la guerre menée par l’OTAN contre la Serbie en 1999 sont encore trop douloureux; officiellement, cette guerre d’agression avait eu pour but de protéger les Albanais du Kosovo. Cette guerre, gérée en dépit des principes du droit des gens car elle avait été déclenchée sans l’approbation préalable du Conseil de Sécurité de l’ONU, avait coûté la vie à près de 3000 Serbes, dont beaucoup de civils. Ensuite, parce que des usines chimiques avaient été bombardées, l’environnement avait été considérablement pollué. En mai 2009, lors d’un sondage du “Centre pour les élections libres et la démocratie” (Belgrade), 39% des personnes interrogées se déclaraient en faveur d’une adhésion à l’UE mais seulement 16% en faveur d’une adhésion simultanée à l’OTAN et à l’UE. Toutefois, au cours des années écoulées, l’engouement partiel des Serbes pour l’UE s’est atténué. Pourquoi? A cause de l’attitude partisane de l’eurocratie bruxelloise dans la question du Kosovo et à cause des conditions jugées très “dures” qu’impose cette eurocratie aux Serbes pour qu’ils puissent se rapprocher de l’Union. Ces attitudes ont laissé des traces, ont provoqué amertume et suspicion; c’est pourquoi l’ “option russe” n’a pas été abandonnée. En octobre 2008, le ministre serbe de la défense nationale, Dragan Sutanovac, avait déclaré au quotidien français “Le Figaro”: “Si l’UE ne nous ouvre pas les portes.... nous trouverons  d’autres solutions avec la Russie”.

 

Sans que l’Occident ne semble s’en être aperçu, Moscou, au cours de ces dernières années, a travaillé inlassablement, en étant bien conscient de ses priorités et de ses objectifs, pour devenir, pour la Serbie et les autres pays de la région, un partenaire économique incontournable. Dans le déploiement de cette stratégie, les consortiums pétroliers Lukoil et Gazprom ont joué un rôle de premier plan. Si les choses se déroulent selon les voeux de Moscou, l’importance de la Serbie croîtra encore. En effet, l’embranchement septentrional du gazoduc “South Stream” amènera du gaz naturel russe vers l’Europe centrale en passant notamment par des territoires serbes. Parmi les effets positifs pour Belgrade, il y a, bien sûr, le gain de prestige politique mais aussi l’opportunité de lever des taxes de transit pour ce gaz naturel, ce qui constituera une nouvelle source de revenus pour le pays.

 

Bernard  TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°16/2010; trad. franç.: Robert Steuckers). 

 

Sociaal en economisch bloedbad dreigt vanaf juli

"Sociaal en economisch bloedbad

dreigt vanaf juli"

VDAB-topman Fons Leroy vreest dat er 60.000 werklozen kunnen bijkomen.

"Wij vrezen vanaf juli voor een sociaal en economisch bloedbad", waarschuwt voorzitster Christine Mattheeuws van het Neutraal Syndicaat voor Zelfstandigen (NSZ) in De Zondag. Ook de VDAB maakt zich zorgen.

Volgens het NSZ verhindert het ontslag van de federale regering een verlenging van de anticrisismaatregelen, omdat daarvoor een wetswijziging nodig is. Ondernemingen die het moeilijk hebben, zullen van deze maatregelen, die een "pak bedrijven en werknemers voor heel wat rampspoed hebben behoed, geen gebruik meer kunnen maken en zullen mogelijk werknemers moeten ontslaan".

"Verschillende werkgevers zullen aan afdankingsrondes beginnen. We vrezen voor een sociaal en economisch bloedbad", aldus de voorzitster.

"Zwaarste jaar ooit"
Nog in De Zondag voorspelt topman Fons Leroy van de Vlaamse arbeidsbemiddelingsdienst VDAB dat 2010 het zwaarste jaar ooit wordt voor de werkgelegenheid in Vlaanderen. "Volgens de recentste schattingen zullen er dit jaar 60.000 werklozen bijkomen", waarschuwt hij. (belga/tw)

Le coup d'Etat silencieux

Le coup d’Etat silencieux

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

L’année 2010 est en train de marquer une rupture dans notre histoire institutionnelle, qu’il ne faut pas hésiter à qualifier de « coup d’Etat ».

1721412405.pngJusqu’ici, on considérait que les gouvernements tiraient leur légitimité du peuple, dont la volonté s’exprimait lors des élections et à qui ils devaient rendre des comptes en fin de mandat.

Ce type de régime a progressivement été vidé de sa substance, sous l’influence de la démocratie d’opinion, des normes supranationales européennes, des exigences de la compétitivité dans une économie ouverte, ainsi que d’un jeu politique qui n’offre le choix qu’entre un libéralisme social et un social-libéralisme.

Mais le principe démocratique demeurait, au moins en théorie, même s’il apparaissait de plus en plus comme une fiction. Le principe est en train de sauter sous nos yeux, depuis quelques mois. Désormais, un autre type de souveraineté est en passe de se substituer à celle de la volonté du peuple.

Notre nouveau Maître n’a encore ni visage, ni nom. Certains l’appellent confiance des marchés. D’autres, pouvoir financier ou agences de notation, ou encore, avec des formules aux accents plus polémiques, [...] l’Empire mondialiste ou les oligarchies financières.

Son pouvoir s’exerce par des voies aussi discrètes pour les opinions que terrifiantes pour les Etats : les taux d’intérêt auxquels le système financier accepte de prêter à des Etats, surendettés depuis qu’ils ont commis le malheur de le sauver, fin 2008, sans le réformer.

Depuis le déclenchement de la crise grecque, les gouvernements ont les yeux rivés sur leur rating des agences de notation et sur les taux de leurs obligations d’Etat à 10 ans. Toute la politique économique et sociale est désormais asservie à l’objectif de conserver la bienveillance de ce terrifiant patron, qui peut mettre n’importe quel pays à genoux financièrement, comme il l’a déjà fait avec la Grèce, avant de s’attaquer demain au Portugal, à l’Espagne, à l’Italie, voire au Japon ou à la France.

Ce pouvoir décidera de prescrire la saignée aux économies moribondes, quand il le voudra et pour le motif qu’il souhaitera. La Grèce a été attaquée pour avoir falsifié ses comptes publics. Demain, ce sera parce qu’un gouvernement aura décidé d’augmenter le SMIC ou les retraites, parce qu’il n’aura pas assez réduit les effectifs de la fonction publique, ou parce qu’une réforme impopulaire aura déclenché de grandes grèves dans un pays.

En attendant, la menace de la sanction des marchés financiers servira d’argument d’autorité pour justifier toutes les réformes injustifiables d’un point de vue démocratique, ou pour s’opposer à toute revendication politique un peu gênante.

Autrefois, la classe politique s’appuyait sur l’Europe pour déterminer son agenda politique et s’appuyait sur son autorité pour imposer ses réformes. Désormais, l’abject est monté d’un cran. Il ne s’agit plus de s’abriter derrière une autorité politique supranationale plus ou moins dépendante du suffrage universel, mais [derrière] une autorité désincarnée, dont la seule légitimité est de représenter les intérêts du capital nomade et apatride !

C’est Jean Pierre Raffarin qui a craché le morceau, lors de son passage à Dimanche plus .

Toujours à la recherche de la bonne formule qui fera mouche, l’ancien premier ministre a répété plusieurs fois que le gouvernement devait non seulement se préoccuper de l’opinion publique nationale, mais aussi et surtout, de « l’opinion publique internationale », terme élégant pour évoquer l’autorité des marchés financiers. Il a ainsi expliqué que c’était pour les rassurer que le gouvernement devait réformer les retraites. Nous qui pensions bêtement que c’était pour assurer la garantir, à long terme, le système par répartition …

“Dans une politique nationale, vous avez deux juges. Vous avez le peuple, mais aussi l’opinion publique internationale, qui regarde si votre politique est crédible ou pas. Qu’est ce qui se passe en Grèce ? L’opinion publique mondiale a fait en sorte que la politique Grecque n’était pas crédible (lapsus ?). Elle n’a pas cru à cette politique et aujourd’hui la Grèce, très endettée, à des taux d’intérêt de 8%. Au fond, nous avons un juge international, qui sont (sic) les opinions publiques internationales. Dans le projet socialiste, il n’y a aucune dimension à l’international. S’il faut faire aujourd’hui la réforme des retraites, c’est pour des raisons sociales, c’est pour des raisons économiques. Il y a de plus en plus de retraités. Il y a de moins en moins de cotisants, mais il s’agit aussi de montrer à l’opinion publique mondiale que la France est capable de faire des réformes pour financer son système social. (…) Les propositions du parti socialiste ne prennent pas en compte l’opinion publique mondiale. Elle ne prennent pas en compte la capacité de la crédibilité d’une politique française, au yeux de l’opinion publique mondiale (re-sic). Et comme nous sommes – tous les pays d’Europe – des pays très endettés, si nous ne faisons pas attention à l’opinion publique mondiale… Au fond, c’est un peu la nouveauté de la crise. Nous devons penser, nous politiques, à l’opinion publique française, qu’il faut servir, mais il faut aussi penser à l’opinion publique mondiale. Si notre dette, nous devions la financer à 8%, eh bien nous serions dans un scénario à la grecque.” (2)

Raffarin n’a fait que dire tout haut, dans son langage ridicule de communiquant, ce que toute la classe politique n’ose même pas s’avouer : le boulot des gouvernants [est] aujourd’hui de [...] faire accepter aux opinions publiques le programme de régression défini par le pouvoir financier et la prédation qu’il exige. Soit par la pédagogie du fatalisme et de la culpabilité, soit en attirant leur attention ailleurs.

On n’a jamais été aussi proche de l’alternative présentée par Emmanuel Todd dans “Après la démocratie”. La suppression du suffrage universel, l’ethnicisation des rapports sociaux ou… une révolution fondée sur une nouvelle lutte des classes. (3)

Voilà l’alternative qui sera présentée au peuple français en 2012. Sauf improbable miracle, le choix se résumera à une cure d’austérité, mais attention, « juste » et « de gauche », ou une guerre civile organisée contre un ennemi intérieur plus ou moins fantasmé.

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Notes :

(1) Désolé pour la photo d’illustration. Dans cet affaire, s’il y a des Sith (les méchants) il n’y a aucun maître Jedi, juste des victimes lâches et consentantes.

(2) Quand on voit comment la situation grecque sert d’épouvantail, on n’a évidemment aucun doute sur le fait que le plan européen va réussir à la « sauver ». Aucun doute ! Même Christine Lagarde parle des remboursements de la Grèce au conditionnel

(3) Voir aussi, sur le même sujet, l’excellent billet de Superno.

Horizons

mardi, 04 mai 2010

Presseschau - Mai 2010 / 01

journaux-newspapers.jpgPresseschau

Mai 2010 / 01

Einige diesmal sehr bunt gemischte Links, die bei Interesse gerne angeklickt sein möchten...

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Siegfried Gerlich im Gespräch mit Ernst Nolte (Auszug aus dem Antaios-Gesprächsband):

Gerlich: Auch Menschen einer jüngeren Generation, die es nicht eigentlich wissen können, erinnern die NPD-Aufmärsche an diejenigen der SA. Sie haben letztere in Ihrer Jugend noch erlebt. Sehen Sie Gemeinsamkeiten?

Nolte: Die SA-Männer hatten nicht den Charakter, der von vornherein abstoßend wirkte wie derjenige der NPD-Leute von heute. Die wenigsten hatten ein Aussehen, das den Bürger erschreckte; es waren Menschen, die vom allgemeinen Bild nicht allzusehr abwichen. Die braunen Uniformen dürften zwar schon wegen der Farbe manchen unangenehm berührt haben, aber unter den braunen Mützen waren doch im großen und ganzen normale deutsche Gesichter zu sehen.
Ich erinnere mich, daß ein bekannter Historiker zu mir sagte: „Wenn ein Lastwagen vorbeikam, der mit SA-Leuten besetzt war, nachdem zuvor ein Wagen voller Rotfrontkämpfer vorbeigefahren war, fühlte man sich beschützt.“ Eine der wichtigsten Ursachen für den Erfolg des Nationalsozialismus war gerade dies, daß weder die SA- noch die SS-Männer als Außenseiter oder Barbaren auftraten wie die Glatzköpfe heute. Denn zu behaupten, eine von Anfang an als verbrecherisch erkennbare Bewegung hätte in freien Wahlen die Hälfte der Stimmen eines großen Volkes gewinnen können, das noch dreißig Jahre vorher als die wissenschaftlich führende Weltmacht galt, ist absurd. Dann müßte man schon das ganze deutsche Volk als verbrecherisch bezeichnen, und das wäre in meinen Augen grotesk. Die Deutschen konnten nur unter ganz bestimmten Umständen dazu kommen, einer erst auf den zweiten oder dritten Blick als verbrecherisch erkennbaren Bewegung ihre Zustimmung zu geben. Ich bin in der Tat nicht gewillt, meine Eltern und die zahllosen Menschen ihresgleichen in einer Weise zu bekämpfen, wie das eine jüngere Generation gegenüber einer älteren Generation von Deutschen getan hat. Insofern habe ich tatsächlich von Anfang an eine Gegenposition zu der aufkommenden und dann geradezu als Generationserfahrung sich erweisenden deutschen- und nationalstaatsfeindlichen Haltung eingenommen. (...)

(Siegfried Gerlich: Im Gespräch mit Ernst Nolte. Einblick in ein Gesamtwerk, Schnellroda 2005, S. 126 ff.)

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Fettleibigkeit in den USA
Militärs fürchten um Zukunft der Armee
Zwei ehemalige US-Militärkommandeure haben ein Gesetz für gesündere Schulkost gefordert – um den Nachwuchs für die Armee zu sichern. Sie argumentieren, daß die hohe Zahl fettleibiger Kinder die Zukunft des Heers gefährde. Denn immer mehr Bewerber scheitern an Fitneßtests.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,692444,00.html

„Bombodrom“
Bundeswehr verzichtet ganz auf Truppenübungsplatz
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/bombodrom-bundeswehr-verzichtet-ganz-auf-truppenuebungsplatz_aid_500865.html

Ausbildung somalischer Soldaten
Erst zur EU-Schulung, dann zu den Piraten
Von Hans-Jürgen Schlamp, Brüssel
Heikle Mission am Horn von Afrika: Die EU will 2000 somalische Soldaten ausbilden, doch viele Absolventen früherer Trainings kämpfen inzwischen für Terrormilizen oder kapern Schiffe. Sold aus US-Kassen soll die Rekruten bei der Fahne halten. Aber: Der Gegner zahlt besser.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,690914,00.html

Krieg per Mausklick
Völkerrechtler geißeln US-Drohnenangriffe
US-Drohnen töten regelmäßig Terroristen, aber auch Zivilisten in Pakistan. Bei einer Anhörung in Washington kritisierten amerikanische Völkerrechtler den Krieg per Mausklick. Die verantwortlichen CIA-Mitarbeiter könnten anderswo verhaftet und wegen Mordes angeklagt werden.
[Trifft in diesem Fall einmal doch der Satz „Soldaten sind Mörder“? Wohl eher: (CIA-)Mörder sind keine Soldaten! – Und zwar nicht allein aufgrund der fehlenden Rechtsgrundlage, sondern wegen des heimtückischen Charakters und des für die Akteure fast komplett fehlenden persönlichen Risikos dieser Tötungspraxis.]
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,691956,00.html

Apropos „persönliches Risiko“: Dieser Artikel über einen Vorfall Ende vergangenen Jahres (gewissermaßen die Ausnahme von der Regel) spricht hingegen dafür, die CIA-Mitarbeiter unter Vorbehalt doch als Kombattanten in den „neuen Kriegen“ anzuerkennen. Oder anders betrachtet: Mördermethoden werden mit Mördermethoden beantwortet (von beiden Seiten!) …
Selbstmordanschlag auf CIA-Basis
Der Attentäter kam in Uniform
Der Mann trug afghanische Armeeuniform und erregte offenbar keinen Verdacht. Dann sprengte er sich mitten im Fitneßraum einer US-Basis im Süden des Landes in die Luft. Acht Amerikaner starben – sieben von ihnen waren bei der CIA. Afghanen beklagen unterdessen zivile Opfer.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,669680,00.html

Online-Versandhandel
Amazon vertreibt Anleitungen zum Bombenbau
Von Florian Flade
Es geht um Handbücher der US-Armee. Darin werden die Funktionsweise, Herstellung und Verwendung von improvisierten Bomben, Minen, kleinen Raketen und Granaten detailliert erläutert. Diese Bücher werden vom Online-Buchhandel Amazon vertrieben. Auch Privatverkäufer bieten über Amazon brisantes Material an.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7412871/Amazon-vertreibt-Anleitungen-zum-Bombenbau.html

Libyens Staatschef
Gaddafi wirft der Schweiz Mafia-Methoden vor
Muammar al-Gaddafi setzt seinen Verbalfeldzug gegen die Schweiz fort: Im SPIEGEL-Interview warf er den Eidgenossen Terrorismus und Beihilfe zum Selbstmord vor. Lobende Worte fand er für Kanzlerin Merkel: Sie sei eine starke Persönlichkeit – aber „eher ein Mann als eine Frau“.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,692397,00.html

Jetzt auch noch Scheherazade: Zensurkampagne in Kairo
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article7405421/Jetzt-auch-noch-Scheherazade-Zensurkampagne-in-Kairo.html

Drohende Staatspleite
CSU legt Griechenland Austritt aus Europäischer Währungsunion nahe
Die Debatte über die von Griechenland beantragte Nothilfe in Milliardenhöhe spitzt sich zu: Die CSU hat jetzt den Austritt des Landes aus der Europäischen Währungsunion angeregt. Ein solcher Schritt dürfe „nicht zum Tabu erklärt werden“, sagte CSU-Landesgruppenchef Friedrich dem SPIEGEL.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,690987,00.html

Staat vor dem Bankrott
Griechenland braucht noch mehr Geld
Es könnte alles noch schlimmer kommen: Griechenland wird mehr Geld benötigen als das Milliarden-Euro-Paket der Euroländer und des IWF. Und selbst das ist noch nicht gesichert – Finanzminister Schäuble hat Bedenken angemeldet.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,691083,00.html

Professoren wollen gegen Griechenland-Hilfe klagen
BERLIN. Mehrere Professoren haben angekündigt, vor das Bundesverfassungsgericht zu ziehen, sollte der Bundestag ein Gesetz zur Finanzhilfe für Griechenland beschließen. Eine entsprechende Klageschrift werde derzeit vorbereitet, teilte Karl Albrecht Schachtschneider, emeritierter Professor für Öffentliches Recht in Erlangen, mit.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a0a43bd1e4.0.html

Härte vor der Wahl
Von Karl Albrecht Schachtschneider
Griechenland wird geholfen – wirklich? Nicht wegen der neugriechischen Art von Wahrheiten, aber doch wegen Griechenland überhaupt, der Wiege der Demokratie, und noch mehr wegen der Währungsunion. Wenn die Zahlungsunfähigkeit der Griechen nicht abgewandt werde, sieht man Gemeinschaftsgeld in Gefahr. Der Euro steht für „Europa“ wie einst die DM für Deutschland.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f49098f5d1.0.html

Spanien & Co.
Volkswirte fürchten 600-Milliarden-Euro-Rechnung
Was passiert eigentlich, wenn auch Spanien, Portugal und Irland keine Kredite mehr aufnehmen können? Volkswirte haben dieses Szenario durchgerechnet – und kommen auf eine erschreckende Zahl: 600 Milliarden Euro müßten die reichen Euro-Länder für eine Rettung auf den Tisch legen. Die Experten warnen vor einer „Krisendynamik“.
http://www.welt.de/wirtschaft/article7404901/Volkswirte-fuerchten-600-Milliarden-Euro-Rechnung.html

Versailles ohne Krieg
Von Michael Paulwitz
Wo immer man anfängt, das Euro-Rettungs-Desaster zu betrachten, man landet bei jenem genial-brutal-aufrichtigen französischen Zeitungskommentar aus dem Jahr 1992: „Maastricht: „Das ist der Versailler Vertrag ohne Krieg“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57ace417273.0.html

Zur Kenntnisnahme (wir werden sehen, ob‘s stimmt) …
Gerald Celente sagt Finanz-Chrash für 2010 voraus
Great 2010 Crash is looming
http://www.youtube.com/watch?v=L3eJ9YpJeEI&feature=player_embedded#!

12. Januar 2010:
http://www.youtube.com/watch?v=rEZXLwAAur0&feature=channel

Gerald Celente Predicts Economic Armageddon by 2012
http://www.youtube.com/watch?v=Q2qDW34Fr64&feature=related

Gerald Celente: ,,The Greatest Depression is still to come‘‘
18 Mar 2009:
http://www.youtube.com/watch?v=F4zL8l0NTe4&feature=related

Celente: ,,We are at the early stages of a revolution‘‘
,,U.S. is a two headed one party system‘‘
,,There is no recovery, It's all a coverup‘‘
,,We are going into the greatest depression‘‘
http://www.youtube.com/watch?v=JhaEc_4zuFI&feature=channel

Gerald Celente über den Obama-Betrug
(Gerald Celente on the Obama Deception)
http://www.youtube.com/watch?v=We__qsABkpM&feature=related

Über Gerald Celente:
http://en.wikipedia.org/wiki/Gerald_Celente

Celente sagte u.a. folgende Ereignisse entweder unmittelbar oder sogar mehrere Jahre zuvor voraus:
1987: Kollaps der Sowjetunion (1991)
1987: Börsencrash von 1987
März 1997: 1997 beginnende Asienkrise
2003 (einen Monat vor Kriegsbeginn): Der Irak-Krieg wird fehlschlagen
2004: 2007 beginnende Rezession
2007: Finanzkrise (Panik) von 2008
2009: Real Estate Kollaps (2010)
http://www.trendsresearch.com/forecast.html


„Liberale Scheißer“…
Von Michael Paulwitz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59f9f0e8239.0.html

Bildungswerk der NPD: Der Kampf um die Köpfe und die Bescheidenheit der „Dresdner Schule“
Von Felix Menzel
„Kampf um die Parlamente“, „Kampf um die Straße“, Kampf um die Köpfe“: Dieses Drei-Säulen-Konzept der NPD bedeutete letztes Wochenende: Landesparteitag in Sachsen-Anhalt zur Vorbereitung der Wahl 2011, Demo gegen den „Elbe Day“ in Torgau und das erste Jugendseminar des Bildungswerkes für Heimat und nationale Identität im tiefen Erzgebirge. BlaueNarzisse.de hat das Seminar der parteinahen Stiftung besucht und weiß nun, was es mit der „Dresdner Schule“ auf sich hat.
Wer das Geschehen rund um die NPD nur über die etablierten Medien mitverfolgt, der dürfte nicht besonders viel Lust auf eine persönliche Begegnung mit den „Nazis“ haben. Doch dann kommt alles ganz anders: An der Tür macht ein recht dürrer, 30jähriger junger Mann in blauen Jeans auf. Keine Begrüßung mit dem Hitler-Gruß, dafür gibt es erstmal einen Kaffee und dann noch einen zweiten, weil die Hälfte der Seminarteilnehmer zu spät kommt.
http://www.blauenarzisse.de/v3/index.php/gesichtet/1565-bildungswerk-der-npd-der-kampf-um-die-koepfe-und-die-bescheidenheit-der-dresdner-schuleq

Demokratische Bürgermeisterwahl fällt in Anklam leider aus
Dafür findet am 25.April eine Ersatzveranstaltung auf DDR-Art statt.
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=1900&mid=7

Staatlich gefördertes Denunziantentum …
Meldeformular, über das die ARUG – Arbeitsstelle Rechtsextremismus und Gewalt, vielfach gefördert im Bundesprogramm „Vielfalt tut gut“, anonym über „rechtsextreme Aktivitäten“ informiert werden kann – Denunziation im Hier und Heute ...
http://arug.de/melden.php

Da werden wohl einige Mafiabosse in der Vergangenheit ein mildes Urteil erhalten haben ...
Ukraine
Richterin schmeißt 400.000 Euro teure Party
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,690899,00.html

Berlin droht Wochenende der Gewalt
BERLIN. Der deutschen Hauptstadt steht ein dramatisches Wochenende bevor. Rund 6.000 Polizisten aus mehreren Bundesländern sind zusammengezogen worden, um am 1. Mai gegen gewalttätige Demonstranten vor allem aus dem linksextremen Spektrum vorzugehen.
Berlins Innensenator Ehrhart Körting (SPD) räumte ein, es bestehe das Risiko von Gewaltexzessen, die denen des Jahres 2009 ähnelten. Dennoch bekräftigte der Senator im RBB-Inforadio, die Sicherheitskräfte seien „gut aufgestellt“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56045d4c071.0.html

Mai-Randale: Polizeigewerkschaft warnt vor Tötung von Beamten
http://www.spiegel.de/video/video-1062142.html

Schwere Krawalle befürchtet
1. Mai – Berlin zittert vor Linksautonomen und Nazis
Von Joachim Fahrun
Erstmals seit fünf Jahren wollen nicht nur Links-Autonome, sondern auch etwa 3000 gewaltbereite Neonazis wieder am Tag der Arbeit durch Berlin marschieren. Innensenator Ehrhart Körting (SPD) erwartet „gewalttätige Auseinandersetzungen.“ Die Polizeigewerkschaften fürchten sogar Tote.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7396524/1-Mai-Berlin-zittert-vor-Linksautonomen-und-Nazis.html

Ortstermin
Deutschland im Mai
Von Wiebke Hollersen
In Berlin erklärt eine Stadtführung ausländischen Besuchern den Sinn der jährlichen Randale.
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,691360,00.html

Walpurgisnacht extrem
Verletzte bei Ausschreitungen im Schanzenviertel
Im Hamburger Schanzenviertel sind in der Nacht zum 1. Mai bei Ausschreitungen mindestens 13 Polizisten und ein Passant verletzt worden. In Berlin blieb es vorerst friedlich, dort erwartet man allerdings heute Krawalle. Am Vormittag sollen bis zu 3000 Rechtsextreme auf noch viel mehr Gegendemonstranten treffen.
http://www.welt.de/politik/article7418888/Verletzte-bei-Ausschreitungen-im-Schanzenviertel.html

Proteste am 1. Mai
Randalierer attackieren Polizei in Hamburg
Brennende Barrikaden, 18 verletzte Polizisten, Festnahmen – in der Nacht zum 1. Mai kam es in Hamburg zu Krawallen. Gespannt ist die Lage in Berlin: Tausende Beamte versuchen seit dem Vormittag, Rechtsextremisten und linke Gegendemonstranten zu trennen.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,692411,00.html

Kritik an Homosexuellen: Konservative schließen Kandidaten aus
LONDON. Die britischen Konservativen (Tories) haben einen ihrer Kandidaten für die anstehenden Parlamentswahlen aus der Partei ausgeschlossen, weil er Homosexualität nicht für normal hält.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ebfdcf1793.0.html

Slowakei
Chef der Nationalpartei hält Homosexualität für eine Krankheit
Gesellschaftlich inakzeptabel, ein unerwünschtes Element: Der Chef der slowakischen Nationalpartei geht mit harten Worten gegen Homosexuelle an. Jetzt hat die Partei angekündigt, eine geplante Homosexuellenparade boykottieren zu wollen. Die Drohungen sind bizarr.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,692451,00.html

Grüne fordern Adoptionsrecht für Homosexuelle
BERLIN. Die Bundestagsfraktion der Grünen hat eine Ausweitung des Adoptionsrechts auf homosexuelle Paare gefordert. Ein entsprechender Gesetzesentwurf soll die angebliche „Diskriminierung“ aufheben. „Lesben und Schwule sind genauso verantwortliche Eltern wie andere Menschen auch“, heißt es in der Begründung.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e26cfe67e0.0.html

ZDF-Film
Historische Fakten im „Dutschke“-Drama gefälscht
Von Sven Felix Kellerhoff
Rudi Dutschke war ein umstrittener Mann – von der 68er-Generation geliebt, von den Konservativen gehaßt. Das ZDF zeigt nun mit langer Verspätung sein Dokudrama „Dutschke“. Der Film ist nicht nur wegen seines Inhalts umstritten, denn die Macher haben auch historische Fakten nachweisbar manipuliert.
http://www.welt.de/fernsehen/article7340948/Historische-Fakten-im-Dutschke-Drama-gefaelscht.html

In der Birthler-Behörde findet eine großangelegte Unterlagenvernichtung statt. Kritiker bezweifeln, daß das entsorgte Stasi-Material wirklich unbrauchbar ist.
von Jeanette Tust
http://jungle-world.com/artikel/2010/16/40775.html

Speziallager
Als Stalins Terror nach Deutschland kam
Von Christian Hacke
Nach Ende des Zweiten Weltkriegs ließ Diktator Josef Stalin in der Sowjetisch Besetzten Zone Tausende in Speziallager stecken. An deren Schicksal erinnert Bettina Greiner in ihrem Buch „Verdrängter Terror“. Obwohl es Unterschiede zu Hitlers KZs gab, waren die Konsequenzen für die Häftlinge ähnlich grausam.
http://www.welt.de/kultur/literarischewelt/article7409302/Als-Stalins-Terror-nach-Deutschland-kam.html

Lesenswerte Rezension (schon ein etwas älterer Artikel) …
Stefan Scheil über Churchill
Vor einer Woche bekam ich Stefan Scheils neuste Studie in der Reihe „Zeitgeschichtliche Forschungen“: Churchill, Hitler und der Antisemitismus. Die ruhigen Abende meines Kurzurlaubs nutzte ich und habe bereits angefangen zu lesen. Für mich besonders faszinierend ist darin die Beschreibung des Netzwerks „Focus“: Eine Gruppierung, die ab 1936 mit Hilfe von parlamentarischem und öffentlichem Druck einen Politikwechsel in England erzwingen will – weg von [vermeintlichem] „Appeasement“ hin zu Churchill.
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=10121

Landung in der Normandie
Als die US-Army an der Waffen-SS fast verzweifelte
Von Jacques Schuster
Im Juni 1944 war Frankreich die Großmetzgerei des Zweiten Weltkriegs. In seinem Buch „D-Day“ beschreibt Historiker Antony Beevor die Landung der Alliierten in der Normandie äußerst kenntnisreich und zeigt: Die alten Kämpen der Waffen-SS machten es den jungen US-Soldaten äußerst schwer [nicht nur die alten, sondern gerade auch die ganz jungen der Division „Hitlerjugend“ …].
http://www.welt.de/kultur/article7373643/Als-die-US-Army-an-der-Waffen-SS-fast-verzweifelte.html

Ein WELT-Leser schreibt treffend:
Also gut, wenn mein Hinweis wegzensiert wird, die Angehörigen der 12. SS-Panzerdivision „Hitlerjugend“ hätten sich hauptsächlich aus dem Jahrgang 1926 rekrutiert und diese Division sei in der Normandie zentral gewesen (etwa bei der Schlacht um Caen, wo sie den Alliierten herbe Verluste beibrachte), deswegen könne man nicht per se von „alten Kämpen“ sprechen, dann stelle ich jetzt ausdrücklich und für die heilige Geschichtsinqui.... ähhh den Zensor deutlich erkennbar fest: ich widerrufe und bekenne: 18jährige sind alte Kämpen!

Die Behauptung, daß es während der Kämpfe in der Normandie mehr deutsche als alliierte Kriegsverbrechen gab, darf man getrost bezweifeln …
Schreie in der Kraterlandschaft
Der D-Day war die größte Landungsaktion der Geschichte, nun sind neue, blutige Details der Aktion bekanntgeworden: Ein britischer Autor hat die Invasion in der Normandie von 1944 rekonstruiert und ist dabei auf zahlreiche Kriegsverbrechen gestoßen – auch durch die Alliierten. Von Klaus Wiegrefe
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackground/a7901/l8/l0/F.html#featuredEntry

Sehenswerte private Filmaufnahmen eines deutschen Gebirgsjägers aus dem Zweiten Weltkrieg:
Kameraden unterm Edelweiß
http://www.youtube.com/watch?v=QC5hVvlB_D4&feature=related

Bei der Vertreibung von ca. 12 bis 15 Millionen Deutschen aus den Ostgebieten und den deutschen Siedlungsgebieten in Ost- und Südosteuropa starben etwa 2,5 Millionen von ihnen. Viele Familien verloren dadurch ihre Angehörigen. Zudem wurden viele Familienangehörige voneinander getrennt, so daß noch die Möglichkeit bestand, daß sich Angehörige wiederfinden konnten.
Hier einige bewegende Filmaufnahmen, in denen sich die Kinder kurz vorstellten konnten, die ohne Eltern aufgefunden wurden. „Kinder suchen ihre Eltern“.
http://www.youtube.com/watch?v=qEnETcyntjQ&feature=player_embedded

STUDIE ZUM WELTKRIEG
Finnen kooperierten enger mit Nazis als gedacht
http://www.welt.de/kultur/article4583940/Finnen-kooperierten-enger-mit-Nazis-als-gedacht.html

Bisher größte Ausstellung zu Zwangsarbeit
http://www.neues-deutschland.de/artikel/170192.bisher-groesste-ausstellung-zu-zwangsarbeit.html

10 Jahre Stiftung „Erinnerung, Verantwortung und Zukunft“
Stiftung EVZ fördert die bislang umfassendste Dokumentation zur NS-Zwangsarbeit
http://www.juedische.at/TCgi/_v2/TCgi.cgi?target=home&Param_Kat=3&Param_RB=4&Param_Red=12983

Hanau
„Stolpersteine“ sollen auf Steinheimer Gehwegen an ermordete Juden erinnern
Messing des Anstoßes
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/messing-anstosses-729795.html

Hanau
Namenstafeln der im Nationalsozialismus ermordeten Hanauer sollen offiziell eröffnet werden
Mahnmal nimmt Gestalt an
[Diese Initiative geht übrigens auf die örtliche CDU zurück]
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/mahnmal-nimmt-gestalt-729796.html

ABSCHLIESSENDER BEFUND
Hitler war nicht geisteskrank – medizinisch gesehen
http://www.welt.de/kultur/article5402073/Hitler-war-nicht-geisteskrank-medizinisch-gesehen.html

KOMMENTIERTE AUSGABE
Adolf Hitlers „Mein Kampf“ wird wieder erscheinen
http://www.welt.de/kultur/article6242188/Adolf-Hitlers-Mein-Kampf-wird-wieder-erscheinen.html

Künftige Sozialministerin Niedersachsens
Aygül Özkan gegen Türkei-Kurs der CDU
Am Dienstag wird Aygül Özkan (CDU) als Sozialministerin von Niedersachsen vereidigt. Schon vorher bezieht die erste muslimische Ministerin Deutschlands deutlich Stellung: Özkan ist gegen Kruzifixe und Kopftücher an Schulen und weicht vom Türkei-Kurs ihrer Partei und der Kanzlerin deutlich ab.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7315058/Ayguel-Oezkan-gegen-Tuerkei-Kurs-der-CDU.html

Neue türkischstämmige Ministerin
Özkan löst Kruzifix-Streit in der Union aus
Aygül Özkan ist gegen das Kruzifix an staatlichen Schulen – Parteifreunde laufen deshalb Sturm gegen die künftige niedersächsische Ministerin. Die Muslimin solle sich überlegen, ob sie in der richtigen Partei sei. Auch Niedersachsens Ministerpräsident Wulff distanziert sich von seinem Shooting-Star.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,691140,00.html

Designierte CDU-Ministerin eckt an – und „entschuldigt“ sich
HANNOVER. Die designierte niedersächsische Sozialministerin Aygül Özkan (CDU) hat sich für ihre Aussage, wonach christliche Symbole nicht in öffentliche Schulen gehörten, entschuldigt. Ein entsprechendes Interview sei von ihr „voreilig und ohne ausreichende Kenntnisse des Landes Niedersachsen gegeben“ worden, berichtete Welt Online.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50d9b06ff8f.0.html

Kruzifix-Streit
Wulff distanziert sich von Neu-Ministerin Özkan
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7331188/Wulff-distanziert-sich-von-Neu-Ministerin-Oezkan.html

Islamkritik sorgt für Proteste im Hessischen Landtag
WIESBADEN. Islamkritische Äußerungen des stellvertretenden CDU- Fraktionschefs im Hessischen Landtag, Hans-Jürgen Irmer, haben heftige Reaktionen ausgelöst. Die Koalitionsparteien CDU und FDP distanzierten sich „sehr klar und deutlich und geschlossen“ von Irmers Aussagen, zitiert die Frankfurter Allgemeine Zeitung den CDU-Fraktionsvorsitzenden Christean Wagner.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e7e990cd11.0.html

CDU-Abgeordneter
Landtag mißbilligt Irmers Islam-Diffamierung einmütig
http://www.faz.net/s/Rub5785324EF29440359B02AF69CB1BB8CC/Doc~E9CA56E35E4634375BB1FEE333BAB7967~ATpl~Ecommon~Scontent.html

CDU-Rechtspopulist Irmer
Über das Ziel hinaus
http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc~E940512EBBE104AECB27843C7192ECEFC~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Ausländerbeiräte: „Irmer entschärfen“
http://www.wiesbadener-kurier.de/region/rhein-main/8829653.htm

Nun auch bereits politisch korrekt ...
Piratenpartei Hessen fordert Ordnungsmaßnahmen gegen Irmer
http://www.bad-vilbeler-events.de/Article17476.html

NRW-Wahl
Migranten und Muslime treten mit Protestpartei an
Von Till-Reimer Stoldt
Bei der Landtagswahl in NRW tritt mit dem „Bündnis für Innovation und Gerechtigkeit“ (BIG) die bundesweit erste Migrantenpartei an. Altparteien schimpfen, damit werde der Integration geschadet. Die Mitglieder hingegen sehen sich als integrationspolitische Helfer, erklärt Parteichef Haluk Yildiz.
http://www.welt.de/politik/nrw-wahl/article7413829/Migranten-und-Muslime-treten-mit-Protestpartei-an.html

Südländischer Rocker von den Hells Angels Turkey verletzt Passanten, der ihn „falsch angesehen“ hatte, mit dem Messer …
Streit an roter Ampel
Hells Angels Rocker sticht Fußgänger nieder
Berlin – Jetzt ist es passiert. Ein Berliner Gewalt-Rocker (23) stach einen harmlosen Fußgänger (27) nieder. Ein nichtiger Streit an einer roten Ampel, der blutig eskalierte.
Erst sah es aus wie eine neue Runde im Krieg der Rocker. Denn seit Monaten liefern sich Hells Angels und Bandidos in Berlin ihre Machtkämpfe. Es gibt viele Verletzte und sogar einen Toten.
Aber dieses Opfer jetzt hat nichts mit der Szene zu tun. Der Mann stand einfach nur mit einem Freund am Platz der Stadt Hof (Neukölln) an einer roten Ampel. Sie guckten bewundernd auf die glänzenden Maschinen der anrollenden Rocker, als einer gleich durchdrehte.
„Was guckst du so“, brüllte er. Dem Fußgänger war der Spruch zu blöde, er winkte nur ab. Da zog der streitsüchtige Höllenengel ein Messer. Der Neuköllner hatte Glück und wurde nur am Arm verletzt.
Die Polizei schnappte in einem Großeinsatz den Blut-Rocker an der Joachimsthaler Straße (KURIER berichtete). Er ist einer der Ex-Bandidos, die Anfang Februar zu den Feinden übergelaufen waren. Die Männer gelten als unkontrollierbar und aggressiv, gehören jetzt zur südländischen Untergruppe Hells Angels Turkey. Der Stecher kam vor den Haftrichter.
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/berlin/hells_angels_rocker_sticht_fussgaenger_nieder_berlin/293285.php

Verkehrsrowdy gefaßt
AUGSBURG/INNENSTADT – Gestern abend gegen 19.00 Uhr parkte ein türkischer Verkehrsteilnehmer verbotswidrig im Halteverbot im Bereich einer Bushaltestelle.
Ein heranfahrender Linienbus wollte in die Bushaltestelle einfahren, um Fahrgäste aussteigen zu lassen. Obwohl der Busfahrer den Falschparker ansprach, zeigte dieser keine Reaktion. Der Geschädigte wollte sich daraufhin dessen Kennzeichen notieren. Der Pkw-Fahrer gab plötzlich Gas und fuhr den Omnibusfahrer an, wodurch dieser leicht am Knie verletzt wurde. Der Unfallfahrer setzte seine Fahrt fort, ohne sich um den Verletzten zu kümmern. Die herbeigerufenen Polizeibeamten konnten den 37jährigen Täter ausfindig machen.
Ihn erwartet nun ein Strafverfahren wegen gefährlicher Körperverletzung und einem gefährlichen Eingriff in den Straßenverkehr.
http://www.polizei.bayern.de/schwaben/news/presse/aktuell/index.html/114590

Und das macht die „Augsburger Allgemeine“ daraus …
Falschparker fährt Busfahrer an
Ein 37jähriger hat am Donnerstagabend in der Augsburger Innenstadt mit seinem Pkw einen Busfahrer angefahren und sich aus dem Staub gemacht. Der Verkehrsrowdy parkte zuvor laut Polizei verkehrswidrig an einer Bushaltestelle.
Obwohl der Busfahrer den Falschparker ansprach, zeigte dieser keine Reaktion. Der Geschädigte wollte sich daraufhin dessen Kennzeichen notieren. Der Pkw-Fahrer gab plötzlich Gas und fuhr den Omnibusfahrer an, wodurch dieser leicht am Knie verletzt wurde.
Der Unfallfahrer setzte seine Fahrt fort, ohne sich um den Verletzten zu kümmern. Die herbeigerufenen Polizeibeamten konnten den 37jährigen Täter ausfindig machen. Ihn erwartet nun ein Strafverfahren wegen gefährlicher Körperverletzung und einem gefährlichen Eingriff in den Straßenverkehr. AZ
http://www.augsburger-allgemeine.de/Home/Lokales/Augsburg-Stadt/Lokalnews/Artikel,-Mit-Absicht-Busfahrer-angefahren-_arid,2128391_regid,2_puid,2_pageid,4490.html

Sport soll einfach Sport bleiben!
Ist das Bernsteinbad Ückeritz ein Hort von „Gewalt und Rassismus“?
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=1906&mid=7

Multi-Kultopia in Kleingärten
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=1897&mid=7

Schläger attackiert 64jährige in U-Bahn – keiner hilft
Eschersheim. Am gestrigen Montag mittag ist eine Frau Opfer eines U-Bahn-Schlägers geworden. Das Schockierende: Keiner der zahlreichen Fahrgäste versuchte, der bedrängten Frau beizustehen.
Die Seniorin war an der Haltestelle „Am Lindenbaum“ in die Bahn der Linie U1 eingestiegen und hatte sich auf den freien Platz neben einen jugendlichen Fahrgast gesetzt. Dabei trat sie dem Mann versehentlich gegen den Fuß. Obwohl sich die Frau sofort entschuldigte, reagierte der Fahrgast extrem aggressiv und beschimpfte die 64jährige auf das übelste. An der Haltestelle „Hügelstraße“ schlug er, bevor er ausstieg, der Frau auch noch mit der flachen Hand ins Gesicht.
Durch die Wucht des Schlages fiel die Brille der Frau auf den Boden. Die Frau erlitt einen Schock und mußte ambulant behandelt werden. Keiner der Fahrgäste in der U-Bahn war eingeschritten, um der Frau zu helfen oder wenigstens die Polizei zu alarmieren.
Der Schläger wird als etwa 18 Jahre alt und 170 cm groß beschrieben. Er hatte schwarze kurze Haare, dunklen Teint und war mit einer schwarzen Bomberjacke und einer hellen Hose bekleidet.
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/schlaeger-attackiert-64jaehrige-in-ubahn-keiner-hilft_rmn01.c.7618149.de.html

In die Flucht geschrien
Dietzenbach (cz) ‐ Der laute Schrei einer 51jährigen hat am späten Dienstagabend einen jungen Mann in die Flucht geschlagen.
Der etwa 20jährige, bei dem es sich laut Polizei um einen schlanken Südländer gehandelt haben soll, hatte die Dietzenbacherin kurz vor Mitternacht ab der S-Bahn-Station Mitte verfolgt. Im Gustav-Heinemann-Ring drückte er sie gegen ein Auto und versuchte, den Rucksack zu öffnen und dann zu entreißen. Als die Frau um Hilfe rief, rannte der Täter wieder in Richtung S-Bahnhof. Bekleidet war der 1,75 Meter große Mann mit einer hellen „Schlabberhose“ und einem gelben Kapuzenshirt mit Aufnäher auf der Rückseite; zudem trug er eine dunkle Umhängetasche.
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/flucht-geschrien-737805.html

Jung, männlich, südländisch
Von Anni Mursula
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52008f5981e.0.html

Da wüßte man gerne mehr …
Frankreich
Schüler (13) rammt Lehrer Messer in den Bauch
http://www.saarbruecker-zeitung.de/aufmacher/saarland-ticker/saarlorlux/Aumetz-Thionville-lehrer-schueler-heft-messer-bausch-couteau-%E9cole-%E9l%E8ve-h%F4pital;art239497,3276203

Belgien verbietet Vollverschleierung muslimischer Frauen
http://www.tagesschau.de/multimedia/video/video696730.html

„Mobiles Gefängnis“
Koch-Mehrin will europaweites Burka-Verbot
Auch in Deutschland sollen Burkas verboten werden, zumindest nach Ansicht der FDP-Politikerin Silvana Koch-Mehrin. Die Vizepräsidentin des europäischen Parlaments fordert ein Verbot des Ganzkörperschleiers in ganz Europa. Die vollständige Verhüllung sei ein aufdringliches Bekenntnis zu Werten, die man in Europa nicht teile.
http://www.welt.de/politik/article7419075/Koch-Mehrin-will-europaweites-Burka-Verbot.html

Die Europäer wären untröstlich …
Wegen Burka-Verbot
Prediger fordern Muslime zur Auswanderung auf
Unter islamischen Geistlichen stoßen die Pläne Frankreichs und Belgiens für ein Verbot der Burka auf Unverständnis. Prediger in konservativen arabischen Staaten sprechen von mangelnder Toleranz. Ein saudischer Prediger forderte die Betroffenen auf, sie sollten „das Land des Unglaubens verlassen“.
http://www.welt.de/politik/article7412544/Prediger-fordern-Muslime-zur-Auswanderung-auf.html

Für den „Spiegel“ sind BNP-Wähler „Ratten“ …
Wahlkampf in Londoner Arbeiterviertel
Angriff der Rattenfänger
Von Carsten Volkery, London
Jahrzehntelanger Labour-Klüngel, hohe Einwanderung und Wohnungsmangel sorgen im Londoner Arbeiterbezirk Dagenham für miese Stimmung. Erstmals könnte dort die rechtsradikale British National Party die Macht übernehmen – auch wegen der Fehler der Labour-Partei.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,690678,00.html

Rechtsradikale punkten in England
STOKE-ON-TRENT (alm) In Stoke-on-Trent sind Großbritanniens Rechtsextremisten auf dem Vormarsch. In der einst für ihre Keramik- und Porzellanprodukte berühmten Stadt mit 240.000 Einwohnern tobt ein erbitterter Kampf zwischen der schwachen Labour-Partei und der erstarkenden „British National Party“ (BNP).
http://nachrichten.rp-online.de/wissen/rechtsradikale-punkten-in-england-1.73839

Wahlkampf in Großbritannien
Mutlos in Luton – die Kompaßnadel zittert
http://www.faz.net/s/RubDDBDABB9457A437BAA85A49C26FB23A0/Doc~E2866575ADF2B48AC80D583091E1A5430~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Großbritannien
Browns Patzer könnte Labour die Wahl kosten
Von Thomas Kielinger
Nur noch eine Woche bleibt dem britischen Premier Gordon Brown, um die Wähler auf seine Seite zu holen. Seine Labour-Partei steht in Umfragen nicht gut da, jetzt hat Brown auch noch eine Wählerin beschimpft. Das gibt womöglich den Ausschlag dafür, daß es bei der Wahl für Labour noch schlimmer kommt als gedacht.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7398900/Browns-Patzer-koennte-Labour-die-Wahl-kosten.html

Ein deutsches Geheimnis
Ulrich Raulffs „Kreis ohne Meister“ folgt Stefan Georges Spuren bis in die suspekt gewordenen protestantischen Eliten
http://www.freitag.de/kultur/1015-ein-deutsches-geheimnis

Türkei
Dreijährige von Schülern vergewaltigt und ertränkt
Acht Schuljungen sollen in der Türkei eine Dreijährige vergewaltigt und ermordet haben. Die Polizei ermittelt gegen die 13- und 14jährigen außerdem im Fall eines Zweijährigen, der verschleppt, mißbraucht und schwer verletzt wurde.
[Was sind das nur für Menschen? Taten einzelner Perverser kommen natürlich überall vor. Aber so etwas?]
http://www.faz.net/s/Rub77CAECAE94D7431F9EACD163751D4CFD/Doc~EEA0C16F230B84502B13497092279EC25~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Golf von Mexiko
US-Regierung erklärt Ölpest zur nationalen Katastrophe
Von Jens Lubbadeh
Das Umweltdesaster im Golf von Mexiko nimmt bedrohliche Ausmaße an: Fünfmal schneller als bislang bekannt strömt das Öl ins Meer. An den Küsten droht Tausenden Tieren schon bald der Tod. Die US-Regierung will die Katastrophe mit allen Mitteln bekämpfen.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,692085,00.html

Explodierte Ölplattform
Bohren bis zum Bruch
Aus New Orleans berichtet Philip Bethge
War ein Ventil defekt, haben Ölarbeiter bei Probebohrungen versagt? Experten streiten über die Ursachen für die Umweltkatastrophe im Golf von Mexiko. Die Risiken bei den Arbeiten waren bekannt, immer wieder kommt es zu schweren Unglücken – doch die Industrie hat die Probleme verdrängt.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,692427,00.html

Warnung von Astro-Physiker Hawking
Sprecht bloß nicht mit den Aliens!
Die Außerirdischen sind da draußen, darüber ist sich der an den Rollstuhl gefesselte Physiker Stephen Hawking sicher. Doch er warnt vor Euphorie: Die Menschheit solle sich besser still verhalten. Denn Aliens könnten uns Menschen allzu ähnlich sein – und kommen, um zu plündern und zu zerstören.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/weltall/0,1518,691115,00.html

Satellitenbild der Woche
Vulkanische Zeugen der Spaltung Afrikas
Unter Afrika wütet ein Schneidbrenner: Brodelndes Magma spaltet den Kontinent vom Roten Meer bis nach Mosambik, Vulkane künden vom Auseinanderbrechen des Landes. Fotos aus der Satellitenperspektive zeigen die Narben der Erde.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,692341,00.html

Negativ-Preis
Verbraucher küren Monte-Drink zum dreistesten Werbelügner
http://www.spiegel.de/wirtschaft/service/0,1518,690753,00.html

Arbeiter legen doch bisweilen eine liebenswerte Respektlosigkeit an den Tag …
Putz-Faux-Pas in Melbourne
Stadtreinigung übermalt Banksy-Graffito
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,691837,00.html

RCQT wieder da!
Das jungkonservative Modelabel RCQT ist wieder da. Zwar hat der Betreiber gewechselt, aber das hat dem ganzen Projekt nur gut getan. Neben vielen alten bekannten Motiven wie „Ritzen gegen rechts“ gibt es auch einige Neuheiten. Sehr ansprechend ist zum Beispiel das T-Shirt „Umgevolkt“.
Das Projekt RCQT bietet provokative Mode für ein konservatives bis rechtes Spektrum an. Im Jahr 2008 gab es den ersten Versuch, die Marke zu etablieren. Der damalige Spreadshirt-Laden wurde allerdings wegen angeblicher Verletzungen der Ethikrichtlinien geschlossen. Spreadshirt sagte damals, man wolle „politisch brisante Motive wie im rcqt-Shop, die versuchen inakzeptablen Extremismus zu kommunizieren“, nicht unterstützen.
Nun steht RCQT auf eigenen Beinen und möchte nach eigener Aussage mobil machen.
http://www.blauenarzisse.de/blog/998/rcqt-wieder-da.html

Neues „rechtes“ Modelabel ...
Ansgar-Aryan
http://www.ansgar-aryan.com/shop/

Und schon läuft die Bande der Gutmenschen wieder Amok ...
http://www.plastic-bomb.eu/cms/index.php/artikelkolumnen/aus-dem-leben/549-ansgar-aryan
http://www.netz-gegen-nazis.de/category/lexikon/ansgar-aryan
http://www.endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=1354:konkurrenz-f%C3%BCr-%E2%80%9Ethor-steinar%E2%80%9C?-modelabel-%E2%80%9Eansgar-aryan%E2%80%9C-wirbt-auf-rechtsextremem-internetportal&Itemid=406
http://joschuacohen.wordpress.com/2009/08/12/asgar-aryan-proud-to-be/
http://www.freies-wort.de/nachrichten/thueringen/seite3thueringenfw/art2402,1006353
http://forum.links-lang.de/viewtopic.php?t=1411
http://www.agst.antifa.net/index.php?menu=news&aid=311

Politisch Unkorrektes zur Überfremdungsproblematik bei „South Park“ …
Eric Cartman – Minorities in my Waterpark
http://www.youtube.com/watch?v=pXb6ikI1WJY&playnext_from=TL&videos=fg_BoVI85EE&feature=rec-LGOUT-exp_stronger_r2-2r-6-HM

Hier noch einmal zum Mitlesen und in besserer Tonqualität …
Cartman Minorities – Lyrics
http://www.youtube.com/watch?v=BvJdr_HHwYM&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=gAUlaI96VtU&feature=related

Sehenswertes Video mit Von-Thronstahl-Untermalung …
Vorwärts, Vorwärts
http://www.youtube.com/watch?v=NkNwk9QCQPQ

L'UE et sa politique de deux poids deux mesures

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Andreas MÖLZER:

L’Union Européenne et sa politique des deux poids deux mesures

 

La Turquie est traitée avec tact tandis que la Serbie doit subir vexations et rigueur

 

Les ambitions européennes de la Serbie seraient en train de se concrétiser: le pays s’est excusé récemment, et de manière formelle, pour le massacre de Srebenica, attitude d’humilité et de contrition que l’on chercherait en vain chez cet autre pays candidat à l’adhésion qu’est la Turquie, mais dont la candidature est toutefois largement contestée. En Turquie, on est menacé de sanctions si l’on ose débattre du génocide arménien.

 

L’interprétation des critères de Copenhague est arbitraire: on reproche à Belgrade de ne pas coopérer suffisamment avec le Tribunal de La Haye tandis que les atteintes aux droits de l’homme à Ankara sont considérées comme des faits divers négligeables. Mais ce n’est pas une nouveauté, ce n’est pas la première fois que l’UE pratique une politique de deux poids deux mesures. En Bosnie, on veut contraindre plusieurs groupes ethniques à cohabiter au sein d’un même Etat multiculturel alors qu’au Kosovo l’UE trouve tout naturel et légitime qu’un groupe ethnique se sépare d’un autre Etat. Le délégué de l’UE au Kosovo s’aligne sur le Plan Ahtisaari, déjà mis ad acta, et se mêle des élections communales serbes: voilà qui s’avère hautement problématique et contredit le devoir de neutralité dont doit faire montre tout médiateur, rôle que l’UE a la prétension de tenir.

 

La Serbie, au contraire de la Turquie, est historiquement et culturellement  européenne et constitue un Etat appelé à jouer un rôle clef dans la sécurité de tous les Balkans. Bien sûr, on ne doit pas répéter l’erreur commise lors de l’adhésion trop précoce de la Bulgarie et de la Roumanie à l’Union: il faut désormais que tous les critères d’adhésion soient remplis sans exception.  Mais, en revanche, l’UE n’a pas le droit d’exiger de la Serbie, pour prix de sa préparation à une éventuelle  adhésion, qu’elle reconnaisse l’indépendance du Kosovo, obtenue au mépris du droit des gens.

 

Andreas MÖLZER.

(article paru dans ézur Zeit”, Vienne, n°16/2010; trad. franç.: Robert Steuckers). 

Une leçon d'histoire pour les donneurs de leçons de morale

Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1999

Une leçon d’histoire pour les donneurs de leçons de morale

 

uncle-samxxxx.jpgDepuis plus d’un siècle les Etats-Unis se sont arrogé le monopole de la vertu politique internationale, s’octroyant ainsi le privilège de mener leurs guerres impériales sous le couvert de la morale. Un dossier paru, ce mois de novembre 99, dans la revue Historia (n° 635 bis) consacré aux grandes manipulations de l’histoire, vient à propos rappeler que les Etats-Unis n’ont jamais cessé d’agir avec le plus parfait cynisme et la plus constante brutalité pour asseoir leur hégémonie mondiale. Leur domination est le fruit d’une technique éprouvée. Cette technique, assez grossière, n’en est pas moins d’une redoutable efficacité. Elle se décline en quatre temps :

 

Le premier temps est celui où l’ennemi à abattre est choisi en fonction des priorités d’expansion économique du moment.

Le second temps est celui où l’ennemi est diabolisé aux yeux de l’opinion publique.

Le troisième temps vise à créer les conditions qui acculeront l’ennemi à la faute, si possible à l’agression directe contre les Etats-Unis ou l’un de ses alliés. Dans l’hypothèse où cette agression ne se produirait pas, une opération de désinformation est systématiquement organisée pour faire croire à cette agression.

Le quatrième temps est celui de la guerre totale. L’ennemi doit non seulement être détruit mais ses dirigeants remplacés par des hommes de paille.

 

Le scénario est exposé. Il convient, maintenant, de le vérifier à l’aune de la politique de conquête poursuivie par les Etats-Unis depuis la guerre de Sécession. On peut, en effet, affirmer que c’est à partir de l’expérience acquise lors de ce conflit que (1861-1865) l’élite du Nord des Etats-Unis a mis en place la machinerie idéologique et militaire qui allait lui assurer l’accès à la suprématie planétaire.

 

En 1861, l’Union américaine était divisée en deux zones – pour schématiser le Nord et le Sud – aux intérêts antagonistes. Le Nord était industriel et le Sud agricole. Dans les Etats du Nord, l’esclavage (*) avait été aboli, non par générosité d’âme, mais pour créer une main d’œuvre mobile, disponible, servile, et à bon marché. Le Nord était protectionniste, tourné vers son marché intérieur et animé par l’égalitarisme distillé par les loges maçonniques. Le Sud était quant à lui libre-échangiste, orienté vers l’Europe – c’était là sans doute sa plus grave faute – mû par un esprit de tradition. La confrontation était inévitable. Les élites du Nord étaient toutefois bridées dans leur volonté de domination du Sud, par le droit de sécession que prévoyait la constitution fédérale. La guerre ne pouvant se faire au nom du droit se ferait donc au nom de la morale. Les manœuvres contre le Sud commencèrent dès 1832. Cette année là, le Congrès fédéral (dominé par le Nord) imposa unilatéralement à la Caroline du Sud un nouveau tarif douanier, qui menaçait tous les équilibres fondamentaux de son économie.

 

(*) L’auteur tient à signaler que ce développement a pour seul but d’éclairer le lecteur sur la politique impériale américaine. Il n’est ni d’une manière directe, indirecte, inconsciente ou subluminale, une apologie de l’esclavage, ce qui est cohérent avec sa position de refus de l’asservissement des peuples, européens en particulier, aux idées reçues et son refus de toute forme d’avilissement.

 

La Case de l’Oncle Tom : instrument de propagande

 

Cet Etat tenta de s’opposer au tarif douanier en question, mais dut finalement se soumettre devant la menace d’une intervention armée des troupes fédérales, brandie par le président Jackson. Le galop d’essai était un succès. Le scénario de la provocation/répression/soumission était rodé. Mais il fallait encore préparer les consciences à la guerre civile. Tel fut le rôle « confié » à certains intellectuels, dont Harriet Beetcher-Stowe faisait partie. Son ouvrage La case de l’oncle Tom (1852), fut l’un des premiers ouvrages de propagande de l’ère moderne et produisit l’émotion voulue. Dans les années suivantes, le parti Républicain (créé en 1854) sous l’influence du lobby industriel, fit du thème de l’abolition de l’esclavage son unique discours politique. Celui-ci était ostensiblement orienté contre les Etats du Sud. En novembre 1860, l’élection du candidat républicain Abraham Lincoln fut donc vécue par les Etats du Sud comme une véritable déclaration de guerre. En effet, ce président très minoritaire, élu avec seulement avec 39,8% des voix, n’avait pas l’intention d’abandonner son programme qui condamnait dans la pratique toute la structure politique, économique, culturelle et sociale des Etats du Sud. Face à ce péril, la Caroline du Sud, le Mississippi, la Floride, le Texas, La Géorgie, le Texas, la Louisiane, se retirèrent – conformément à leur droit – de l’Union et formèrent le 8 février 1861 un nouvel Etat baptisé « Les Etats confédérés d’Amérique ». Cet Etat voulut naturellement exercer sa sou­veraineté sur un certain nombre de places fortes fédérales situées sur son territoire : Sumter à Charleston (Ca­roline du Sud) et Pickens  à Pensacola (Floride), ce à quoi leurs commandants fédéraux s’opposèrent. De­vant ce refus, les troupes confédérales organisèrent leur siège. C’est alors que Lincoln saisit l’opportunité po­li­tique et stratégique que son parti avait réussi à créer et se décida à engager la guerre civile, fort de sa posture d’agressé. La suite est connue. La leçon tirée du conflit par les dirigeants du Nord fut inestimable : les foules ai­maient être ébahies par la propagande humanitaire et le sentiment du bon droit (*). Elles allaient être servies.

 

1898 : Ecraser l’Espagne !

 

A la fin du siècle dernier, les Etats-Unis se donnèrent de nouveaux objectifs impériaux : le contrôle exclusif de l’accès à l’Amérique du Sud, et la percée dans le Pacifique. Une puissance s’opposait à ce dessein : l’Espagne. Cependant, l’éloignement et l’expérience diplomatique du nouvel ennemi rendaient les tentatives de manipulation difficiles. Pour pallier l’absence d’agression espagnole, les Etats-Unis allaient exploiter l’ex­plo­sion accidentelle du cuirassier Maine (1898) au large de Cuba, et faire croire, à leur opinion publique, qu’il s’agissait d’une attaque surprise de l’Armada espagnole. Sur la base de ce motif, inventé de toutes pièces, les hostilités furent ouvertes. Après de courtes batailles navales, les Etats-Unis remportèrent une victoire totale et acquirent, en retour, la mainmise sur Porto Rico, Cuba, les Philippines et l’île de Guam. Tout cela n’était pas très moral, mais les formes (mensongères) y étaient.

 

(*) A ceux qui douteraient que la propagande abolitionniste du Nord n’était que poudre aux yeux,  il est rappelé les faits suivants : presque tous les noirs libérés de l’esclavage se retrouvèrent aux lendemains  de la guerre dans une situation de misère insoutenable. L’économie ruinée du Sud ne pouvant plus leur fournir d’emplois, ils émigrèrent vers le nord où ils furent employés à vil prix et dans des conditions souvent plus déplorables que leur ancien esclavage. Bien que libérés, ils durent attendre un siècle pour obtenir leurs droits politiques. Quant aux Indiens, les seuls véritables américains, ils durent attendre 1918 pour recevoir... la nationalité américaine.

 

La seconde guerre mondiale allait donner l’occasion aux Etats-Unis de décliner le scénario décrit plus haut sur une  grande échelle. L’ennemi cette fois était le Japon qui menaçait les fruits de la victoire sur l’Espagne (Philippines et Guam) et qui était en passe de devenir une superpuissance mondiale par son industrie et ses conquêtes asiatiques. A partir de ce moment, le conflit était inéluctable. Il débute le 28 juillet 1941, par la décision de Roosevelt de geler les avoirs du Japon aux Etats-Unis et d’étendre l’embargo aux livraisons du pétrole à destination du Japon. Cette décision accule les Japonais à l’intervention militaire. Mais cette intervention militaire est diligentée par les services secrets américains, dont on a aujourd’hui (cf. dossier du magazine Historia) la certitude qu’ils en suivaient pas à pas les préparatifs. Ainsi, l’intervention japonaise sur Pearl Harbor était non seulement connue dans ses détails mais désirée pour créer l’électrochoc qui permettrait de mobiliser tout un peuple dans une guerre totale contre un autre, déclaré perfide et immoral, bon à réduire en poussières atomisées.

 

La seconde guerre mondiale à peine achevée les Etats-Unis se donnent un nouvel objectif stratégique : évincer les Européens de l’Ouest – ceux de l’Est ont été donnés par Roosevelt en pâture à Staline - de leurs colonies pour s’emparer de leurs ressources. Dans cette logique, les Etats-Unis arment le Viêt-cong et le F.L.N. en Algérie contre les Français Au Viêt-nam, leur objectif est atteint, mais le résultat de leur action est mitigé par l’existence d’un Etat communiste hostile au nord. L’opinion publique américaine est selon sa tradition hostile à une intervention sans motif. Qu’à cela ne tienne l’administration de Lyndon Johnson va, en 1963, lui en tailler un sur mesure en accusant la marine Nord Vietnamienne d’avoir attaqué leur destroyer l’USS Maddox dans le golfe du Tonkin. Ce qui était là aussi un pur mensonge, mais un mensonge suffisant pour justifier une intervention directe.

 

La démonisation de Noriega 

 

La défaite contre les Vietnamiens allait refroidir quelque temps l’expansionnisme américain. Il n’allait, toutefois, pas tarder à se réchauffer et à employer les bonnes vieilles recettes du succès. D’abord contre le Panama, où la venue au pouvoir d’un certain Général Noriega (face d’Ananas selon l’expression américaine) avait tout pour déplaire à Washington. L’homme s’opposait à la fois au FMI, critiquait l’action de la CIA aux côtés des Contras au Nicaragua, et menaçait de réviser les clauses du traité régissant les droits octroyés aux Etats-Unis sur le Canal de Panama. La réaction américaine fut foudroyante. Une campagne de presse fut savamment organisée dans laquelle Noriega était présenté à la fois comme le grand organisateur du trafic mondial de la drogue, un être satanique, et l’adorateur d’Adolf Hitler. L’opinion publique américaine soigneusement mijotée, Georges Bush put sans résistance interne lancer, le 20 décembre 1989, son opération militaire contre Panama, dénommée « Juste cause » - tout un programme. Cette intervention effectuée en violation totale du droit international, ne suscita que quelques rodomontades diplomatiques sans conséquence sur l’influence américaine dans la zone. En 1991, l’ennemi suivant était l’Irak, une proie pétrolifère de choix. Cette fois la recette fut cuisinée avec un degré de raffinement jamais atteint. D’un côté les autorités américaines pressaient les Koweïtiens de mettre le couteau sur la gorge des Irakiens en les incitant à leur refuser l’aménagement de la dette contractée à leur égard, de l’autre ils faisaient savoir à Saddam Hussein, par la voix de leur ambassadrice à Bagdad, que dans l’éventualité où l’Irak attaquerait le Koweït ils observeraient une bienveillante neutralité.

 

L’Europe, rivale éternelle…

 

Le piège était tendu il allait fonctionner à merveille. La préparation concoctée par les services secrets était si subtile que pour la première fois la potion morale américaine allait se marier au droit international Les dupes européennes qui suivirent l’empire sans barguigner en furent pour leurs frais. La potion était plus amère que le fumet de pétrole qui s’en échappait. Malgré leur aide inconditionnelle et benoîte, les puissances européennes perdaient pied dans la région et dans le même temps la sécurité de leurs approvisionnements en hydrocarbures. On aurait pu penser que la tempête du désert une fois passée, les élites qui nous gouvernent auraient recouvré un peu d’esprit critique. Que nenni ! Inlassablement elles demandent à être resservie du même brouet infâme, aussi furent-elles comblées avec le Kosovo, où la CIA grande manipulatrice de l’UCK parvint à pousser Milosevic à la faute qui justifierait sa nouvelle campagne morale contre le droit. Quel était l’objectif stratégique de cette guerre ? Mais voyons toujours le même : l’Europe, le rival éternel, la civilisation à abattre.

 

J’allais oublier un détail : la recette impériale américaine ne produit tous ses effets qu’avec le bombardement des populations civiles : celles de Tokyo, de Hiroshima, de Nagasaki, de Dresde, de Hanoi, de Hué, de Phnom Penh, Panama, de Bagdad et de Belgrade. Juste quelques petits millions de morts et de carbonisés. Pas de quoi émouvoir, une conscience humanitaire bien trempée.

(© Charles Magne – Novembre 99).

dimanche, 02 mai 2010

Occupation: les Japonais n'en peuvent plus des soldats américains!

Occupation : les Japonais n’en peuvent plus des soldats américains !

TOKYO (NOVOpress) – 65 ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, des dizaines de milliers d’habitants de l’archipel japonais d’Okinawa ont manifesté dimanche contre la présence de la base militaire américaine aux cris de « US go home ! » Depuis plusieurs mois, la population locale se mobilise pour tenter de bouter les GI hors de leurs terres trop longtemps occupées. L’armée américaine utilise encore aujourd’hui 10 % du territoire d’Okinawa.

Outre le sentiment patriotique bafoué par cette présence étrangère, la population est excédée par les nombreuses nuisances suscitées par la base américaine. Bruit, pollution et surtout comportement brutal et souvent criminel de la soldatesque américaine nourrissent la colère des Japonais. Les agressions, notamment sexuelles, commises par des GI sont en effet tristement nombreuses.

A chaque élection locale, les partisans du départ des troupes américaines progressent dans les urnes. Cette question interfère même désormais dans les relations diplomatiques entre Tokyo et Washington où le président Barack Obama ne semble pas prêt à faire de concessions. Interpellé sur cette question, le président américain aurait en effet lancé au premier ministre japonais un méprisant : « Mais peut-on vous faire confiance ? »

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Euro-America o Eurasia?

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Archives de Synergies Européennes - 2003

 

 

Euro-america o Eurasia?

Intervento di Fausto Sorini svolto al seminario internazionale PCdoB di Brasilia del 25-26 Settembre 2003, dedicato all'analisi del quadro mondiale (tratto da http://www.resistenze.org)

 

1) Con l’occupazione militare dell’Iraq si è espressa in modo organico una volontà di dominio globale da parte dei settori più aggressivi dell’imperialismo americano. Controllare il Medio Oriente, maggiore riserva petrolifera mondiale, significa condizionare tutte le dinamiche economiche del pianeta, ed in particolare quelle di Unione europea e Cina, che dal petrolio di questa regione sono ancora oggi largamente dipendenti. Non a caso Russia e Cina, nel primo incontro al vertice tra Putin e Hu Jintao, hanno deciso di intensificare la cooperazione in campo energetico.

 

2) Lo scenario è quello di una competizione per l’egemonia mondiale nel 21° secolo. Gli Stati Uniti, di fronte alle proprie difficoltà economiche, a un debito estero che è il maggiore del mondo, all’emergere di nuove aree economiche, geo-politiche e valutarie che ne minacciano il primato mondiale, scelgono la guerra “permanente” e “preventiva” per tentare di vincere la competizione globale sul terreno militare, dove sono ancora i più forti. E dove si propongono di raggiungere una superiorità schiacciante sul resto del mondo, per cercare di invertire una tendenza crescente al declino del loro primato economico.

Nel 1945 gli Usa esprimevano il 50% del PIB del mondo; oggi sono al 25% (come l’Unione europea). Con le attuali tendenze dell’economia mondiale, i centri studi dei Paesi più industrializzati prevedono un ulteriore dimezzamento della % Usa nei prossimi 20 anni. Sarebbe la fine dell’egemonia mondiale dell’imperialismo americano, l’ascesa di nuovi centri di potere, capitalistici e non, un’autentica rivoluzione negli equilibri planetari. Si sono fatte guerre mondiali per molto meno.

 

3) Unione europea, Russia, Cina, India sono le principali potenze economiche e geo-politiche emergenti dotate anche di forza militare. L’Eurasia è il principale ostacolo al dominio Usa sul mondo. Chi avesse ancora dei dubbi, si rilegga Paul Wolfowitz, ideologo dell’amministrazione Bush : “Gli Stati Uniti devono appoggiarsi sulla loro schiacciante superiorità militare e utilizzarla preventivamente e unilateralmente…Il nostro primo obiettivo è di impedire l’emergere ancora una volta (dopo l’Urss - ndr) di un rivale…Ciò richiede ogni sforzo per impedire ad ogni potenza ostile di dominare una regione il cui controllo potrebbe consegnarle una potenza globale. Tali regioni comprendono l’Europa occidentale, l’Asia orientale (la Cina - ndr), il territorio dell’ex Unione Sovietica e l’Asia sud-occidentale (l’India - ndr)”. 

 

4) Non si tratta di una linea congiunturale, facilmente reversibile con un cambio di presidenza, ma di un orientamento che viene dal profondo dei settori più aggressivi e oggi dominanti dell’imperialismo americano. Un orientamento strategico che guarda alle grandi sfide del 21° secolo, non una breve parentesi. Vi sono differenze nei gruppi dominanti Usa e nell’opinione pubblica, nella stessa amministrazione Bush. Ma le posizioni meno oltranziste oggi sono minoranza e prevedibilmente lo saranno per molto tempo, fino a quando la linea attuale non andrà incontro a sconfitte economiche o militari (tipo Vietnam).

 

5) Gli Usa aspirano, come ha ben sintetizzato Fidel Castro, ad una “dittatura militare planetaria”. E’ una minaccia “diversa”, ma per certi aspetti più grande di quella rappresentata dal nazi-fascismo nel secolo scorso. Gli Usa dispongono oggi di una superiorità militare sul resto del mondo assai maggiore di quella che Germania, Giappone e Italia avevano all’inizio della seconda guerra mondiale. Nemmeno il Terzo Reich pensava al dominio globale del pianeta, così come esso viene teorizzato da alcuni esponenti dell’amministrazione Bush. Ciò spiega perché la linea della “guerra preventiva” suscita una opposizione tanto vasta, che coinvolge la grande maggioranza dei Paesi del mondo. E’ significativo che gli Usa, con la scelta di fare la guerra all’Iraq, siano rimasti in forte minoranza nell’Assemblea generale dell’Onu e nel Consiglio di Sicurezza, dove non solo hanno avuto l’opposizione dei paesi maggiori (Francia, Germania, Russia, Cina), ma dove non sono riusciti – pur esercitando pressioni fortissime – a “comprare” il voto di paesi come Messico, Cile, Angola, Camerun, da cui non si attendevano tante resistenze. Con la guerra in Iraq gli Usa hanno scontato un isolamento politico senza precedenti. Si calcola che solo il 5% dell’opinione mondiale abbia sostenuto la guerra. Una nuova generazione che, con il crollo dell’Urss e la crisi dell’ideale comunista, era cresciuta in tanta parte del mondo col mito del modello americano, oggi comincia ad aprire gli occhi e a maturare una coscienza critica potenzialmente antimperialista, come non si vedeva dai tempi del Vietnam. E’ un grande patrimonio, che peserà nel futuro del mondo.

 

6) La spinta verso un mondo multipolare è inarrestabile, anche se essa procederà con gradualità, perché nessuno oggi ha la volontà e la forza di sfidare apertamente gli Usa. Cresce in ogni continente la tendenza alla formazione di “poli regionali”, volti a rafforzare la cooperazione economica, politica, militare dei paesi dell’area per essere presenti sulla scena mondiale con maggiore potere contrattuale. Tutti ritengono di avere bisogno di tempo per rafforzarsi. Questo può spiegare la prudenza della Cina (e per altri versi della Russia) nei rapporti con gli Usa: vogliono rinviare ad altri tempi una possibile frattura, che in particolare la Cina mette nel conto. Mentre Francia e Germania, con diversa collocazione, non considerano matura la fine del legame transatlantico. Tali disponibilità al compromesso si sono espresse nel voto unanime (con la non partecipazione della Siria) a favore della risoluzione 1483 (22 maggio 2003) del CdS dell’Onu, che in qualche misura legittima a posteriori l’occupazione militare dell’Iraq e “riconosce” i vincitori. La questione si ripropone nella trattativa in corso in questi giorni, in cui si tratta di definire natura, ruolo e comando di un eventuale coinvolgimento dell’Onu in un Iraq tutt’altro che normalizzato, dove gli Usa sono impantanati, costretti a spendere cifre astronomiche, militarmente sotto il tiro di una resistenza irakena che si rivela più tenace e radicata del previsto. Le maggiori potenze che pure si sono opposte alla guerra, nella logica della più classica realpolitik - puntano anche a non farsi escludere da ogni influenza sul nuovo Iraq e dai giganteschi interessi legati alla ricostruzione del paese; e a tutelare i propri interessi in campo, dalle concessioni petrolifere al recupero dei debiti contratti dal vecchio regime di Saddam Hussein. Cercano di costringere gli Usa, oggi in difficoltà, ad accettare quei vincoli Onu ai quali nei mesi scorsi si erano sottratti. Il rischio è quello di contribuire a sostenere e legittimare l’occupazione militare e il comando degli Usa in Iraq, offrendo loro un salvagente senza significative correzioni della loro politica aggressiva. Vedremo su quali basi avverrà il compromesso.

 

7) Questa guerra ha fatto nascere un forte movimento popolare, che ha coinvolto centinaia di milioni di persone, in ogni continente. Il 15 febbraio 2003 più di cento milioni di persone hanno manifestato contemporaneamente in ogni parte del mondo. Era dalla fine degli anni ’40, dai tempi del Movimento dei partigiani della pace, che non si vedeva una mobilitazione così estesa a tutte le latitudini. Si tratta di una delle novità più importanti del quadro internazionale dopo il 1989. Anche se tale movimento non ha avuto la forza per fermare la guerra e oggi vive una fase di delusione e di riflusso, si sono poste importanti premesse per le lotte future e per la ricostruzione di un movimento mondiale contro la logica imperialista della guerra, che non si fermerà. Vi è qui un terreno fondamentale di lavoro per i comunisti e le forze rivoluzionarie di ogni parte del mondo. Purtroppo mancano forme anche minime di coordinamento internazionale di tale lavoro; e questo limite, che dura ormai da molti anni, non vede ancora in campo ipotesi di soluzione ed iniziative adeguate da parte dei maggiori partiti comunisti che avrebbero la forza e la credibilità per prenderle. Ciò rende tutto più difficile, ed espone il movimento contro la guerra, soprattutto in alcune regioni del mondo, all’influenza prevalente delle socialdemocrazie, delle Chiese o di alcuni raggruppamenti trotzkisti (come è stato finora, in buona misura, nel movimento di Porto Alegre). L’appuntamento del prossimo Forum Sociale Mondiale in India, potrebbe vedere in proposito alcune novità, ed un suo ampliamento unitario: in senso geo-politico, con il coinvolgimento dell’Asia, oltre l’asse originario imperniato su Europa occidentale, Stati Uniti e America Latina (poi si dovrà guardare all’Africa, all’Europa dell’Est, alla Russia); e in senso politico, con l’auspicabile superamento di una persistente pregiudiziale antipartitica, che si è finora risolta in sorda ostilità soprattutto nei confronti dei partiti comunisti. Se sarà così, il movimento non potrà che trarne vantaggio, consolidamento e maggiori legami coi movimenti operai dei rispettivi paesi, con generale beneficio del movimento mondiale contro la guerra e la crescita in esso di una più matura coscienza antimperialista.

 

8) L’opposizione alla “guerra preventiva” viene non solo dalle tradizionali forze di pace, ma anche da parte di potenze imperialiste come Francia e Germania, che fanno parte del nuovo ordine mondiale dominante. Potenze non “pacifiste”, come si è visto in Africa (ad es. in Congo, dove la competizione interimperialistica tra Francia e Stati Uniti, per il controllo delle immense risorse minerarie della regione è costata la vita in pochi anni a 4 milioni di persone…); o nella guerra della Nato contro la Jugoslavia, che ha visto Francia e Germania pienamente coinvolte. Questi paesi sono gli assi portanti dell’Unione europea, un progetto autonomo di costruzione di un polo imperialista (con la sua moneta : l’ euro) che vuole giocare le sue carte nella competizione globale. E che in prospettiva punta a dotarsi di una forza militare autonoma dagli Usa. Questi paesi non accettano di sottomettersi al dominio Usa, ma procedono con prudenza in questo processo di autonomizzazione : non hanno oggi la forza di sfidare apertamente gli Usa, non hanno un sufficiente consenso degli altri Paesi dell’Unione europea per mettere apertamente in discussione l’equilibrio “transatlantico”.

 

9) Le contraddizioni che oppongono la grande maggioranza dei Paesi del mondo al progetto militarista e unipolare Usa, sono di natura diversa: -vi sono contrasti tra imperialismo e Paesi in via di sviluppo, che aspirano alla pace e a un ordine mondiale più giusto nella ripartizione delle ricchezze del pianeta; - vi sono contrasti tra imperialismi, per la ripartizione delle risorse mondiali e delle rispettive sfere di influenza; - vi sono contrasti tra imperialismo e paesi di orientamento progressista (Cina, Vietnam, Laos, Corea del Nord, Cuba, Venezuela, Brasile, Libia, Siria, Palestina, Sudafrica, Bielorussia, Moldavia…) che in vario modo aspirano ad un modello di società diverso dal capitalismo dominante. Si evidenzia qui in particolare il contrasto con la Cina, grande potenza socialista (economica e nucleare), diretta dal più grande partito comunista al mondo, che sta emergendo come la grande antagonista degli Usa nel 21° secolo. Questo dichiarano apertamente vari esponenti Usa, che valutano che nei prossimi 20 anni, con gli attuali tassi di sviluppo, il PIB della Cina potrebbe eguagliare quello degli Usa, il divario di potenza militare potrebbe ridursi, e quindi “bisogna pensarci prima che sia tardi”, se non si vuole che la Cina divenga per gli Stati Uniti, nel 21° secolo, quello che l’Urss è stata nel secolo scorso; - vi sono contrasti con grandi paesi come la Russia e l’India (potenze nucleari), che pur non avendo oggi una coerente collocazione progressista in campo internazionale, non fanno parte del sistema imperialistico dominante, e hanno interessi nazionali e una collocazione geo-politica che contraddicono le aspirazioni egemoniche degli Usa. La Casa Bianca, nel suo documento sulla Sicurezza nazionale del settembre 2002, li definisce paesi dalla “transizione incerta”, che potrebbero evolvere verso una crescente omologazione agli interessi Usa e al suo modello sociale e politico (distruzione di ogni statalismo in campo economico, democrazia liberale in campo politico-istituzionale, rinuncia al potenziamento del proprio potenziale militare e nucleare e ad ogni “non allineamento” in politica estera…); ma che potrebbero evolvere in senso opposto e quindi rappresentare una “minaccia” per l’egemonia Usa e per l’attuale ordine mondiale dominante.

 

10) Vi è una spinta, nei vari continenti, alla formazione di entità regionali più autonome dagli Usa e con un proprio protagonismo sulla scena mondiale: -in Europa, con l’Ue e il rapporto Ue-Russia; -nell’area ex-sovietica, con la Csi; -in America Latina, con il Mercosur e la convergenza progressista di Brasile, Cuba, Venezuela…; -in Africa, con l’Unione africana e il Coordinamento per la cooperazione e lo sviluppo dei paesi dell’Africa australe (SADC), imperniato sul nuovo Sudafrica e sui governi progressisti della regione (Angola, Mozambico, Namibia, Zimbabwe, Congo, Tanzania…); -in Asia, con lo sviluppo del rapporto Cina-Asean/Cina-Vietnam. Nel 2010 i dieci paesi dell’Asean e la Cina formeranno il più grande mercato comune del pianeta; con le spinte verso una riunificazione della Corea su basi di neutralità, denuclearizzazione e allontanamento di tutte le basi militari straniere; con il rafforzamento del ruolo del “Gruppo di Shangai” (Russia, Cina, Kazachistan, Kirghisia, Uzbekistan, Tagikistan) : imperniato sull’asse russo-cinese, con la recente significativa richiesta di Putin all’India di entrare a farne parte. Il processo di avvicinamento tra Cina e India pesa enormemente sugli equilibri mondiali.

 

11) Gli Usa osteggiano il formarsi di questi “poli regionali” e cercano di favorirne la “disaggregazione”, oppure di sostenere all’interno di essi l’egemonia delle forze che sono sotto la loro influenza. Ne derivano contrasti di natura diversa nei principali organismi internazionali (Onu, FMI, G7, Wto, Unione Europea, nella stessa Nato). Ultimo in ordine di tempo il fallimento del vertice WTO a Cancun, dove è emerso uno schieramento “Sud-Sud”, imperniato su Cina, India, Brasile, Sudafrica (e con la significativa presenza di paesi come Cuba e Venezuela) che si è fatto interprete degli interessi dei Paesi in via di sviluppo, contro le pretese egemoniche dei maggiori centri dell’imperialismo. Le contraddizioni tendono continuamente a ripresentarsi : basti pensare alle tensioni e alle minacce che investono Iran, Siria, Arabia Saudita, crisi palestinese, Corea del Nord, Venezuela, Cuba; ad una situazione interna all’Iraq non normalizzata; alla permanente competizione economica e valutaria Usa-Ue / dollaro-euro... Ma c’è diversità di interessi in campo, di progetti politici e di modello sociale, anche tra le forze che si oppongono all’unilateralismo Usa. Ad esempio : la Cina, il Vietnam, Cuba, il Venezuela…non hanno la stessa collocazione strategica, della Germania di Schroeder o della Francia di Chirac, che invece difendono un certo modello economico e un ordine mondiale fondato sul predominio delle grandi potenze capitalistiche. Emblematica la vicenda di Cuba che è sostenuta dai Paesi socialisti e progressisti, ma osteggiata dall’Unione europea che si è vergognosamente avvicinata agli Usa nel rilancio di una campagna ostile. La lotta di classe non è scomparsa, così come non scomparve negli anni ’40 quando forze tra loro assai diverse per riferimenti sociali e politici trovarono una comune convergenza contro il nazi-fascismo, per poi tornare a dividersi negli anni della guerra fredda, perché portatori di interessi e di modelli di società tra loro alternativi.

 

12) Il fatto che l’opposizione alla guerra di grandi paesi come Russia, Cina, Francia, Germania non abbia superato una certa soglia di asprezza (oltre la quale il contrasto tende a spostarsi sul terreno dello scontro aperto, anche militare); il fatto che momenti di forti divergenze si alternino a situazioni in cui prevale la ricerca di una mediazione e di un compromesso, sorge non già – come sostengono le teorie di Toni Negri sul nuovo impero - dall’esistenza di interesse omogenei di un presunto “capitale globale” e di un presunto “direttorio mondiale” in cui esso troverebbe espressione politica organica e unitaria, ma da rapporti di forza internazionali che, sul piano militare, non consentono oggi a nessun paese o gruppo di paesi di portare una sfida aperta, oltre certi limiti, alla superpotenza Usa.

 

13) Come ricostruire internazionalmente un contrappeso capace di condizionare la politica estera degli Stati Uniti? Questo è il problema n°1 per tutte le forze che non vogliono una nuova tirannia globale. E’ necessaria la convergenza di più forze, tra loro assai diverse: -innanzitutto la resistenza del popolo irakeno e delle forze che in Medio Oriente la sostengono (Siria, Iran, resistenza palestinese…) per mantenere aperto il “fronte interno”, contro l’occupazione militare, e scoraggiare nuove avventure. E’ necessario un sostegno internazionale a questa resistenza, oggi pressochè inesistente al di fuori del mondo arabo; sostegno non separabile da quello alla causa palestinese, in grave difficoltà dentro una dinamica politico-diplomatica sempre più condizionata dagli Usa, che con Israele vogliono il controllo pieno del Medio Oriente; -la ripresa del movimento per la pace negli Usa e su scala mondiale, riorganizzando le sue componenti più dinamiche e determinate, per impedirne la dispersione e il riflusso; -il consolidamento delle più larghe convergenze politico-diplomatiche tra Stati, contro l’unilateralismo Usa, senza di che è impensabile una ripresa di ruolo dell’Onu (obiettivo che non va abbandonato, in assenza di alternative più avanzate che oggi non esistono). Si impone un maggior ruolo dell’Assemblea generale rispetto al Consiglio di Sicurezza e una composizione più rappresentativa del Consiglio stesso; -lo sviluppo, negli Stati Uniti, di una opposizione alla politica di Bush e in Gran Bretagna a quella di Blair, oggi entrambi in crisi di consenso. La difesa intransigente del diritto di Cuba, della Siria, dell’Iran, della Corea del Nord e di ogni altro paese minacciato a proteggere la propria sovranità da ogni ingerenza esterna, è parte integrante della lotta contro il sistema di guerra, indipendentemente dal giudizio che ognuno può avere sulla situazione interna di questo o quel paese.

 

14) Come evolverà l’Europa? Sono emerse divisioni non facilmente superabili tra Usa e Unione europea, all’interno dell’Unione europea e della Nato (cioè tra alleati del tradizionale blocco atlantico), come mai era accaduto nel dopoguerra. Nell’Unione europea (e nella Nato) continuerà il contrasto tra filo-americani e sostenitori di un’Europa più autonoma dagli Usa, imperniata sul rapporto preferenziale tra Francia - Germania - Russia. Anche per questo gli Usa vorrebbero l’ingresso nell’Ue di Turchia e Israele, loro alleati di fiducia (soprattutto Israele, perché anche in Turchia, come si è visto in relazione al conflitto irakeno, sta emergendo una dialettica nuova). Una sconfitta elettorale (possibile) dei governi di centro-destra in Italia e in Spagna, favorirebbe una collocazione europea più autonoma.

 

15) E’ vero che gli Usa sono oggi orientati ad agire anche militarmente in modo unilaterale, senza farsi condizionare né dall’Onu nè dalla Nato, ma essi non rinunceranno alla Nato, che continua ad essere per loro uno strumento prezioso per controllare l’Europa e le strutture politico-militari, di sicurezza, di intelligence, nonché l’industria e la tecnologia militare dei Paesi europei integrati nell’Alleanza. E per disporre di basi militari sul continente, poste sotto il loro controllo, magari spostandole o creandone di nuove nei paesi europei più fedeli e sottomessi, come alcuni paesi dell’Est. Gli Usa dispongono di una presenza militare in 140 Stati su 189 (con altri 36 vi sono accordi di cooperazione militare), con 800 basi militari e 200.000 soldati dislocati all’estero in permanenza (esclusi quelli presenti in Iraq). Ciò rende attualissima e non rituale la ripresa di una iniziativa del movimento per la pace per la chiusura delle basi militari Usa nei rispettivi Paesi. Per il ritiro di tutti i militari impegnati all’estero a supporto di azioni di guerra e di occupazione militare. Per attivare iniziative e dinamiche di disarmo in campo internazionale.

 

16) Un intellettuale britannico vicino a Tony Blair, ha scritto dopo la guerra in Iraq che in Europa il bivio è “tra euroasiatici, che vogliono creare un’alternativa agli Usa (lungo l’asse Parigi – Berlino – Mosca – Delhi – Pechino) ed euroatlantici, che vogliono mantenere un rapporto privilegiato con gli Usa”. Tony Blair ha espresso con chiarezza la sua linea euroatlantica in una intervista al Financial Times (28.05.2003), affermando: “Alcuni auspicano un mondo multipolare con diversi centri di potere che si trasformerebbero presto in poteri rivali. Altri pensano, e io sono tra questi, che abbiamo bisogno di una potenza unipolare fondata sulla partnership strategica tra Europa e America”. Dunque: “Euro-america” o “Eurasia”?

 

17) Chi vuole un’ Europa davvero autonoma dagli Usa e dal suo modello di società, deve avere un progetto alternativo, che vada oltre l’attuale Unione europea e le basi su cui essa è venuta formandosi e che comprenda tutti i paesi del continente (anche Russia, Ucraina, Bielorussia, Moldavia…). Un progetto che: -sul piano economico, contrasti la linea delle privatizzazioni e prospetti la formazione di poli pubblici sovranazionali (interessante la proposta, in altro contesto, che il presidente venezuelano Hugo Chavez ha sottoposto a Lula, per la formazione di un polo pubblico continentale per la gestione delle risorse energetiche, collegato ad una banca pubblica regionale che serva a finanziare progetti di sviluppo e con finalità sociali); -sul piano politico-istituzionale, contrasti ipotesi federaliste volte a svuotare la sovranità dei Parlamenti nazionali e sostenga un’ipotesi di Europa fondata sulla cooperazione tra Stati sovrani, non subalterna ai poteri forti delle maggiori potenze imperialistiche che dominano l’attuale Unione europea; -sul piano militare, preveda un sistema di sicurezza e di difesa pan-europeo, alternativo alla Nato, comprensivo della Russia (una sorta di Onu europea), che già oggi – considerando il potenziale nucleare di Francia e Russia – disporrebbe di una forza difensiva sufficiente a dissuadere chiunque da un’aggressione militare all’Europa. Dunque, un progetto opposto a quello di un riarmo dell’Unione europea, di una sua militarizzazione e vocazione imperialistica, volte a rincorrere gli Usa sul loro terreno. E’ vero che oggi l’imperialismo franco-tedesco è assai meno pericoloso per la pace mondiale di quello americano e può fungere a volte da contrappeso. Ma guai a trarne una linea di incoraggiamento al riarmo dell’Ue: i movimenti operai e i popoli europei, e qualsivoglia progetto di Europa sociale e democratica, verrebbe colpiti al cuore da una politica di militarizzazione del continente su basi neo-imperialistiche. Essa stimolerebbe la corsa al riarmo a livello internazionale, e il costo di una crescita esponenziale delle spese militari, in un’Europa neo-liberale dove già oggi vengono colpite duramente le spese sociali, distruggerebbe quel poco che rimane dell’Europa del Welfare.

 

18) L’Unione europea non può fare da sola. Se vuole reggere il confronto con gli Usa ed uscire dalla subalternità atlantica, deve essere aperta ad accordi di cooperazione e di sicurezza con la Russia (che è parte dell’Europa), con la Cina, l’India; e con le forze più avanzate e non allineate che si muovono in Africa, in Medio Oriente, in America Latina. Solo una rete di unioni regionali, non subalterne agli Usa (di cui l’Europa sia parte) può modificare i rapporti di forza globali e condizionare la politica Usa. Gli Usa non possono fare la guerra a tutto il mondo.

 

19) In paesi come Russia, Cina, India – potenze nucleari in cui vive la metà della popolazione del pianeta, che potrebbero esprimere tra 20 anni un terzo della ricchezza mondiale (e che la stessa amministrazione Bush definisce “paesi dalla transizione incerta”) – le forze comuniste, di sinistra, antimperialiste, non subalterne al modello neo-liberista e agli Usa, costituiscono già oggi una forza maggioritaria (in Cina) o che potrebbe diventarlo (Russia, India) nell’arco di un decennio.

Un’alleanza elettorale in India tra Congresso e Fronte delle sinistre (animato dai comunisti) potrebbe vincere le prossime elezioni (previste per il 2005), su un programma che recuperi le istanze progressive del non-allineamento. Un’avanzata dei comunisti e dei loro alleati alle prossime elezioni politiche in Russia può creare le condizioni per un compromesso con Putin (con una parte almeno delle forze che sostengono Putin) e collocare la Russia su posizioni più avanzate. Sono possibilità, non certezze. Per questo parlo di un processo che potrebbe maturare “nell'arco di un decennio”. Ma che dispone delle potenzialità per affermarsi e su cui forze importanti in questi Paesi stanno lavorando.

 

20) Come ha sintetizzato Samir Amin, “un avvicinamento autentico fra l’Europa, la Russia, la Cina, l’Asia costituirà la base sulla quale costruire un mondo pluricentrico, democratico e pacifico”. Un’ Eurasianon allineata può rappresentare un interlocutore fondamentale anche per le forze progressiste in America Latina e in Africa. Non sarebbe il socialismo mondiale, ma certamente un avanzamento strategico nella direzione giusta. E con il clima politico che caratterizza il mondo di oggi, non sarebbe poco.

 

samedi, 01 mai 2010

Norvegia-Russia: nuovi accordi per una partnership strategica

Norvegia-Russia: nuovi accordi per una partnership strategica

Firmata l’intesa, fra Mosca e Oslo, sui confini dell’Oceano Artico dopo 40 anni di insanabili contrasti

Andrea Perrone

Si è conclusa ieri la visita di due giorni del presidente russo Dmitrij Medvedev in Norvegia per rafforzare le relazioni, l’innovazione e la cooperazione energetica con Oslo.


medNorv.jpgAlla presenza di un folto gruppo di imprenditori e industriali il capo del Cremlino ha sottolineato che il suo Paese vuole migliorare la partnership strategica dell’energia con la Norvegia e trovare una via d’uscita alla disputa che contrappone Mosca e Oslo per le acque territoriali del Mare di Barents, i cui fondali possiedono vasti giacimenti di risorse energetiche.
La visita di Medvedev ha garantito anche il raggiungimento di uno storico accordo sul confine nel Mar Glaciale Artico, dopo 40 anni di insanabili contrasti. Ad annunciarlo è stato il premier norvegese, Jens Stoltenberg (nella foto con Medvedev) a Oslo, in una conferenza stampa congiunta con il presidente russo. “È un giorno storico - ha dichiarato Stoltenberg - abbiamo trovato la soluzione a una questione importante rimasta aperta tra Norvegia e Russia”. “Siamo vicini - ha aggiunto da parte sua Medvedev - e vogliamo cooperare”. Stoltenberg ha sottolineato che i due Paesi si sono accordati su tutto precisando che l’accordo è stato “ottimo e bilanciato”. “Questa soluzione - ha proseguito il primo ministro norvegese - è più di una linea di confine sotto l’Oceano. È per lo sviluppo di buone relazioni di vicinato”.
In gioco una zona di 175.000 chilometri quadrati posta tra l’arcipelago delle Spitzbergen (che appartengono alla Norvegia) e l’isola di Novaja Zemlija (di proprietà della Russia). Già dal 1978 è in vigore un accordo che consente a entrambi i Paesi di pescare in quell’area, ma la questione dei confini marittimi era rimasta incompleta. Una questione spinosa, anche perché gli esperti ritengono che nell’Artico si trovino enormi riserve di gas naturale e petrolio. La firma dell’accordo, da parte dei ministri degli Esteri di Oslo e Mosca, è giunto in serata prima della partenza di Medvedev per la Danimarca dove si recherà per una visita di due giorni (27-28 aprile).
Nel luglio 2007 Russia e Norvegia avevano già firmato un’intesa per delimitare le aree offshore del Varangerfjord nel Mare di Barents: questa volta hanno deciso di accordarsi su altri confini sempre nella stessa area, ricca di gas e petrolio. La Norvegia è il terzo esportatore mondiale di “oro nero” dopo l’Arabia Saudita e la Russia. Oslo possiede però anche abbondanti riserve di gas naturale ed è interessata al giacimento russo di Shtokman, situato nella parte orientale del Mare di Barents e allo sfruttamento di quello della penisola di Jamal, sempre in territorio russo. La compagnia norvegese Statoil, che controlla il 24% del pacchetto azionario, con l’accordo di ieri tra Mosca e Oslo, è riuscita a convincere la Russia a mettere in atto la realizzazione del progetto per lo sfruttamento del ricco giacimento di Shtokman, di cui Gazprom possiede un 51% e la società francese Total il 25 per cento. Il 13 luglio 2007 Gazprom e Total hanno firmato un accordo quadro per finanziare e realizzare le infrastrutture del giacimento. Il 25 ottobre dello stesso anno un’analoga intesa è stata siglata fra la compagnia di Stato russa e l’odierna Statoil norvegese. Il 21 febbraio 2008 è stato fondato un consorzio fra le tre compagnie a Zug, in Svizzera.
In serata poi Medvedev è giunto a Copenaghen dove nessun leader russo si è più recato dall’ultima visita di Nikita Krusciov, nel lontano 1964. L’attuale capo del Cremlino si incontrerà oggi con le massime autorità della Danimarca per discutere di accordi commerciali e investimenti danesi nel settori russi dell’energia e dell’agricoltura, nonché della sicurezza europea.


28 Aprile 2010 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=1799