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lundi, 10 octobre 2011

Ötzi, l’homme des glaces alpines: extraordinaires révélations sur la vie quotidienne des Européens proto-historiques

 

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Harald WINTER:

Ötzi, l’homme des glaces alpines: extraordinaires révélations sur la vie quotidienne des Européens proto-historiques

Le paléolithique, de même que les débuts de l’âge du bronze en Europe centrale, n’ont pas été des époques étudiées de manière optimale jusqu’ici. Les esprits se sont longtemps focalisés sur l’Asie Mineure et sur l’Egypte donc bon nombre d’archéologues ont négligé leur propre patrie européenne. Le dogme “ex oriente lux” n’a cessé de troubler les esprits et les a empêchés de chercher à comprendre le développement de la culture autochtone européenne. On entend encore trop souvent parler des “sauvages en peau de bête” quand on évoque les habitants d’Europe centrale avant et pendant les migrations des peuples, consécutives à la chute de l’Empire romain.

Mais l’étonnement est venu quand on a constaté qu’Ötzi, l’homme des glaces alpines, portait des chaussures fermées qui n’étaient pas, comme on l’avait cru jusqu’ici, en peau de cerf ou de chevreuil mais avaient été confectionnées avec de la peau de bovidé. Les réalisations culturelles en Europe centrale à cette époque étaient donc beaucoup plus avancées et complexes que les archéologues conventionnels ne l’avaient cru jusqu’alors. En effet, pour pouvoir fabriquer de telles chaussures, avec un tel matériau de base, cela implique qu’il y avait élevage d’animaux, fonctionnant bien, c’est-à-dire un élevage suffisamment sophistiqué où l’on prévoit du fourrage que l’on fauche puis que l’on stocke. C’est là une technique de vie qui n’est pas aisément applicable dans une région qui connaît des hivers durs.

Mais ce qui est particulièrement imporant, c’est la découverte de tatouages sur l’épiderme de l’homme des glaces. Sur la peau de la momie du glacier alpin, on a trouvé quarante-sept marques tatouées (sous la forme d’un trait), qui sont classables en quinze groupes différents. Neuf des quinze tatouages se trouvent exactement sur les points (ou à proximité de ceux-ci) que retient l’acupuncture classique. La position et surtout les combinaisons possibles de chacun de ces points sont encore utilisées aujourd’hui en acupuncture pour soigner les maladies dérivées de l’arthrose. Le corps d’Ötzi est étudié sous toutes les coutures depuis vingt ans maintenant et les scientifiques ont découvert que notre homme de la proto-histoire souffrait de modifications arthriques des vertèbres lombaires de la colonne vertébrale et de dégénérescences des articulations des jambes. Outre les modifications observées de la colonne vertébrale et des articulations des jambes, les médecins proto-historiques d’Europe centrale, qui se sont penchés sur le cas d’Ötzi, ont apparemment soigné aussi des complications de l’appareil digestif, dues très probablement à des parasites. Les tatouages aux niveaux de la vésicule biliaire, de la rate et du “méridien du foie” plaident en faveur d’un traitement pareil à celui de l’acupuncture. L’acupuncture repose sur le phénomène suivant: des excitations par piqûres en des endroits spécifiques de l’épiderme entraînent des modifications dans la fonction des organes internes. Plusieurs effets de l’acupuncture sont scientifiquement attestés aujourd’hui, comme par exemple la diminution du tonus musculaire ou des effets ralentissant l’inflammation ou encore des influences sur le système nerveux central, dans la mesure où l’endorphine se produit alors en quantité supérieure.

Le fait est désormais patent: l’acupuncture était connue dès 3200 avant l’ère chrétienne en Europe centrale et non pas seulement pour jouer sur les seuls symptômes. Elle était bel et bien pratiquée, ce qui laisse supposer qu’elle émanait d’une tradition plusieurs fois centenaire. Cela signifie aussi que la pratique de l’acupuncture est beaucoup plus ancienne que Ötzi lui-même, car le fait qu’il en ait bénéficié implique une longue expérience antérieure de cette pratique médicale. Ensuite, on sait désormais que la pratique de l’acupuncture ne trouve pas seulement ses origines en Chine.

Au début des recherches sur le cadavre d’Ötzi, les archéologues avaient nié que les tatouages avaient pour but de guider un acupuncteur. Il a fallu que des journaux médicaux réputés, comme “The Lancet” et “Science”, publient des articles sur la question pour que les avis des archéologues s’alignent sur ceux des médecins. Comme jadis, les dogmes ont la vie dure, surtout celui de l’ “ex oriente lux”. Tenir à ces dogmes semblent pour beaucoup  de nos contemporains plus important qu’accepter les observations dérivées de l’intelligence et de la logique humaines et les faits objectifs que celles-ci mettent à jour. Cette vérité ne vaut pas que pour les études préhistoriques et protohistoriques.

Harald WINTER.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°38/2011 – http://www.zurzeit.at ).

Karl Otto PAETEL: Von neuer Bruderschaft

 


Karl Otto PAETEL: Von neuer Bruderschaft

Aus: Karl O. Paetel – Ernst Jünger. Weg und Wirkung. Eine Einführung, Stuttgart: Klett 1949   

 

Ex: http://www.fahentraeger.com/

Nur Fragende, nur Haderer mit der eigenen Lehre können heute Lehrer und Führer sein. Das heißt nicht, dass Renegaten der plumpen oder sublimen Art nach einem Jahrzehnt des Liebäugelns mit der Macht sich uns wieder anschließen sollen. Ihnen gilt das alte Wort von denen, die ihr Pfund verwuchert haben. Es heißt, dass nicht einfach die grauen und gesichtslosen Gestalten der saturierten konservativen Bürgerlichkeit, die nie einen Juden vergast, nie einen Russen geschlagen haben, aber auch nie angstvoll von der Zukunft ihres Landes geträumt haben, als sich die nationalsozialistische Hybris über Europa emporreckte, nie an die Würde des Menschen gedacht haben, als man in ihrer Gegenwart polnische Arbeiter an Meistbietende feilbot, sich heute an die konservative Renaissance anhängen dürfen.

 

Wer „unerschüttert“ durch die letzten zwanzig Jahre ging, hat nichts mit uns zu schaffen. Es geht um die, denen die Realität dieser Zeit das Angesicht des Göttlichen so verdunkelte, dass sie die Unzulänglichkeit der alten Wortlehren stark genug empfanden, um an die Grenze des Nihilismus zu gelangen. Die Nihilisten von gestern werden die Boten des neuen Konservativismus sein.

 

Wer nicht gespürt hat, dass in der Zeit der bombastischen Heilslehren das Fragezeichen zum Kennwort der neuen Bruderschaft werden musste, hat nicht verstanden, dass wir an einem Abschnitt der deutschen Geschichte stehen, an dem alle alten Tafeln neu geschrieben werden müssen.

 

Man gestatte mir, diese – ein wenig veränderten – Sätze aus einem kleinen an anderer Stelle veröffentlichten Aufsatz von mir noch einmal zu wiederholen. Sie mögen verdeutlichen, weshalb mir heute gerade ein Hinweis auf das Schaffen Ernst Jüngers notwendig, mehr, weshalb mir ein Ja zu diesem Werk ein Gebot der Redlichkeit zu sein scheint.

 

Wenn irgendjemand, hat Ernst Jünger heute den um einen neuen geistigen Standort Ringenden gerade deshalb etwas zu sagen, weil er die Erschütterungen der Zeit, die Inflation der Ideen, die Tiefen, in die der Mensch fallen oder in die er sich bewusst stürzen kann, nicht nur als Beobachter, als Analyst mit eisesklarer Logik auf ihre Zwangsläufigkeiten zu untersuchen unternahm, sondern stets in sich selber die damit verbundenen Visionen aus Zerstörung und Kampf sich ergebender neuer Welten erlebte: Beobachter, Kritiker – aber auch Träumer – und träumender Täter. Arthur O´Shaughnessys Ode an die Träumer der Welt gibt etwas von dem wieder, was hier gemeint ist. (…)

 

Nur wenn man die Jüngerschen „Visionen“ sowohl der „Herrschaft des Arbeiters“ wie des nachhitlerischen „Friedens“ – alle exakte Beobachtung und Berichterstattung damit einschließend – als Selbstaussagen eines solchen an einer im „Träumen“ vorweggenommenen und doch ganz realen Welt bauenden Geistes begreift, versteht man, dass Jünger selbst mit ein wenig Verwunderung dem zuschaut, dass man ihn immer wieder mit aus dem Zusammenhang gerissenen Zitaten in die Karteibegriffe tagespolitischer Pro- und Contra-Stellungnahmen einzuordnen trachtet.

 

„Träume“ dieser Art erweisen sich als existent im sichtbaren Bereich, wenn man nur deutlich genug hinschaut. Hat E.G. Winkler nicht recht gehabt, wenn er z.B. die „Herrschaft des Arbeiters“, einfach aus der täglichen Realität ablesend, dahin kommentiert: „Er herrscht gerade durch die Vollständigkeit, mit der es sich unterwirft. Jeder Vorbehalt würde sein Maß an Herrschaft vermindern. In dem, der bis zum letzten sich opfert, findet die Herrschaft ihr stärkstes Bewusstsein. Das Ganze regiert. Aber das Ganze, die ‚Gestalt‘, kann nicht darum wissen. Es ist nicht ein jemand, der herrscht, es wird geherrscht, am stärksten, am mächtigsten, wenn alle aufs Äußerste dienen.“ Vielleicht muss man in Amerika leben, dem Land, in dem wirklich die „Gestalt des Arbeiters“ alle soziologischen Definitionen in Wirklichkeit längst völlig weggesprengt hat, um zu sehen, wie „Labor“, die Arbeitswelt, als ursprüngliche Ganzheit, bei aller „Beherrschtheit“ des einzelnen Werktätigen, souverän herrscht, Literatur und Kunst, Religion und Ethos, menschliche Beziehungen und staatliche Aktionen nach ihren Notwendigkeiten entscheidend mitformt und dirigiert.

 

Jünger selbst hat sehr früh gesehen: „Überall wo der Mensch in den Bannkreis der Technik gerät…macht man sich nicht nur zum Subjekt der technischen Vorgänge, sondern gleichzeitig zu ihrem Objekt. Die Anwendung der technischen Mittel zieht einen ganz bestimmten Lebensstil nach sich, der sich sowohl auf die großen wie auf die kleinen Dinge des Lebens erstreckt.“

 

Nur sind Träume dieser Art nichts Statisches. Sie ähneln mehr als der Photographie dem Film: unablässig wandeln sich die Bilder. Was gestern fruchtbar schien, wirkt heute tödlich; was gestern bereicherte, beraubt heute. Jede Antwort birgt in sich neue Fragen. In der deutschen Nachhitlerliteratur und –publizistik kommt das Ausrufezeichen viel zu häufig vor.

 

Jeder hat einen Plan bei der Hand, ein Rezept, eine schlüssige Antwort auf die Nöte der Zeit. Parteien, Konfessionen, Gruppen aller Art – sie alle wissen nur zu genau, was zu tun und zu denken ist.

 

Ernst Jünger gehört zu denen, die sachlich, wenn auch mit innerster Anteilnahme, von den Dingen reden, die Realität sind.  Die Tatsache der internationalen „Totalen Mobilmachung“, die heute im Zeitalter des Atoms hinter allen politischen Konferenzen steht und manche idealistische Lösung wohlmeinender Weltverbesserer leicht komisch erscheinen lässt, hat er als einer der ersten in knappen Strichen gezeichnet. Man hat ihn daraufhin als einen Prediger des teuflischen Technizismus denunziert. Heute spricht er von der Substanz einer christlich-abendländischen Ordnung, die als eine objektiv feststellbare Kraft eine Garantie des neuen Völkerfriedens sein könnte. Die Naivlinge machen daraus, dass er zum Katholizismus „konvertierte“, die Erben der Aufklärung zeichnen ihn als einen modernen Verfolger der wissenschaftlichen Forschung und beschuldigen ihn, der kämpfenden Kirche die Vesten des freien geistigen Lebens auszuliefern, wie sie vorher Zeitkritik mit Aufrufen gleichsetzten.

 

Welch Missverständnis! In den Zeiten der Bereitung auf die große weltpolitische Auseinandersetzung sah er – viel klarer als die dazu „beruflich“ Berufenen – neben dem Kampf der Armeen die Mittel der totalen Kriegführung des technisierten Jahrhunderts. Heute, wo es nicht nur um die Gewinnung des äußeren Friedens in der Welt geht, sondern auch und vor allem um die Wiedergewinnung eines europäisch-deutschen Bewusstseins, sieht er mit gleicher Deutlichkeit die seelischen Kräfte, die mobilisiert werden können, um allgemein-menschliche Gefühls- und Glaubenswerte als Schutzwälle wirksam zu machen gegen die den Kontinent durchrasenden modernen apokalyptischen Reiter: Not, Verzweiflung, Hoffnungslosigkeit und neue Tyrannis. Und wieder tritt er dabei nicht als Propagandist auf.

 

Er wirbt nicht. Er stellt Fragen. Zeigt Fragestellungen.

 

Nie, wenn er hinter den Fakten Hintergründe andeutete, hat er damit gesagt, dass er das Notwendige auch als ein persönliches Glück empfindet oder als Heilmittel anpreist. Aber er hat stets seine Stimme in den Dienst der kompromisslosen Wahrheitssuche gestellt – ob er als Analytiker die zivilisatorischen Gegebenheiten in ihren Bewegungsgesetzen bloßlegte oder als „Metaphysiker“ im Grunde Kierkegaards Vision neu vor die sich wandelnde Welt stellt: „Es geht um eine neue Gesinnung. Europa ist gekleidet in blutbefleckte Lumpen…Der Umsturz der Gewalten und Sitten, von dem die nächsten Generationen Europas leben und in Krämpfen des Hasses und des Zornes und des Neides beben werden, ist nur zu verhindern durch den Umsturz der Gesinnung. Dann könnte vieles bleiben, weil alles neu würde.“

 

So entsteht, fasst man das Werk Ernst Jüngers in einem Kennwort zusammen, eine Art Theologie der Unruhe, ein Brevier des heiligen Fragezeichens. „Kommt es doch nicht darauf an, dass die Lösung, sondern dass das Rätsel gesehen wird.“ Und darin, nicht in den schiefen und tagespolitisch bestimmten Auseinandersetzungen um die „Kriegsschuld“ Jüngers, liegt auch die Erklärung dafür, dass Werk und Persönlichkeit gerade dieses Schriftstellers heute allerorten aufgeschlossene und suchende Menschen nicht loslassen und zur Stellungnahme zwingen.

 

Schaut man genauer hin, erkennt man, dass es in Wirklichkeit gar nicht um die Einzelfigur geht, sondern um die Herausforderung, die die Neueinführung des Fragezeichens in die geistige Selbstverständigung ganz allgemein bedeutet. In allen Völkern erheben sich die gleichen Stimmen. Überall ist eine heimliche Bruderschaft der Ewig-Unruhigen am Werk, sinnlos gewordene Tabus zu zerstören, mit bohrender Intensität die Fragwürdigkeit von Scheinwerten zu entlarven und hinter der Welt der Ideologien nach einem neuen, persönlich erfahrbaren Lebenssinn zu suchen, Der Italiener Ignazio Silone, der Franzose André Maulraux, der Ungar Arthur Koestler, der Amerikaner Dwight Macdonald und viel andere erheben die gleiche Frage: Kann man noch auskommen mit dem Erbe des 19. Jahrhunderts?

 

Bezeichnend dabei ist, dass in der praktischen Politik die Männer der anscheinend gleichen Fragestellungen an sehr verschiedenen Orten der „Parlamentsgeographie“ stehen. Silone, in seiner Jugend ein kommunistischer Jugendführer, später sozialistischer Redakteur, hat z.B., nachdem er im Exil sich in manchen Formulierungen sehr weit von einer im eigentlichen Sinne „linken“ Position entfernt hatte, nach seiner Rückkehr nach Italien wieder im Rahmen der sich neu bildenden sozialistischen Arbeiterbewegung zu wirken versucht. Wenn man indirekten Berichten glauben darf, nicht ohne ein zweites Mal vom Apparat in seiner persönlichen Unbedingtheit enttäuscht worden zu sein. André Malraux, Kommunist der alten Garde, ernüchtert und enttäuscht von der Borodinschen Politik in China, Verfasser des großartigen, als „trotzkistisch“ gekennzeichneten Buches „Man´s Fate“, ist, nachdem er im spanischen Bürgerkrieg als Flieger in den Reihen der Loyalisten Dienst getan hat, heute einer der nächsten Berater von General de Gaulle. Trieb Silone das Gefühl der theoretischen Mitverantwortlichkeit zurück in die Reihen der Organisation, so bewog Malraux der nie zum Schweigen gekommene Drang zur Tat, sich wieder am realpolitischen Kräftespiel zu beteiligen. Arthur Koestler, gleichfalls einst in der „roten Front“ stehend, hat, aus der Todeszelle Francos entlassen, in Kontakt mit allen „links“ von den Kommunisten stehenden Tendenzen, sich zeitweise trotz vieler Vorbehalte doch für die Sache der „halben Wahrheit gegen die ganze Lüge“ während des Zweiten Weltkrieges eingesetzt, hat, für viele völlig unerwartet, sich zugunsten der militanten jüdischen Freiheitsbewegung Irgun erklärt und vor kurzem in überfüllten Versammlungen in den USA die amerikanischen Liberalen beschworen, von der grundsätzlichen Gegenüberstellung „frei oder unfrei“ abzusehen und im Kampf gegen den Stalinismus sich für das „kleinere Übel“ der westlichen Welt zu entscheiden.

 

Der italienische Sozialist, der französische Patriot, der ungardeutsche antikommunistische Liberal-Dissident: was haben sie eigentlich gemeinsam? Und was haben sie gemeinsam mit dem ehemaligen deutschen Nationalisten und heutigen Europäer Ernst Jünger?

 

Unter anderem die im politischen Tageskampf auffällige Reaktion, dass niemand, selbst unter ihren fanatischsten parteipolitischen Gegner, ihnen jemals den Vorwand gemacht hat (d.h. hat machen können!), dass sie von irgendeiner Institution in ihren Entscheidungen „gekauft“ worden seien.

 

Die Angriffe liefen im Grunde immer auf das gleiche hinaus: ein hoffnungsloser Außenseiter nimmt persönliche Erfahrungen und Erkenntnisse über Gebühr wichtig und ordnet seinen politischen Standort danach an. Anders ausgedrückt heißt das nichts anderes, als dass individuelle Gewissensentscheidungen im Zeitalter der Massenmobilisierung verdächtig, unbequem und gefährlich erscheinen. Die Bruderschaft der Fragenden, der Beunruhigten aber, die nicht das geringste zu tun hat mit irgendwie etwa parallel zu organisierenden Stellungnahmen zu tagespolitischen Ereignissen, geht aus von der den Menschen unserer Zeit als einziges souveränes Recht gelassenen Wiederholung des sturen Lutherwortes: „Hier steh ich. Ich kann nicht anders!“

 

Ein paar Dutzend Männer in aller Welt, allen Völkern und Rassen zugehörig, in den verschiedensten Konfessionen beheimatet und mannigfachsten philosophischen Systemen folgend, sprechen das heute aus. Ernst Jünger ist nur einer von ihnen. Der Spanier Ortega y Gasset hat eine Begriffsbestimmung der hier zugrunde liegenden geistigen Situation gegeben: „Das sind die einzigen wahren Gedanken, die Gedanken der Schiffbrüchigen. Alles andere ist Rhetorik, Maske, inwendige Heuchelei. Wer sich nicht in Wahrheit verloren fühlt, verliert sie ohne Gnade, d.h. er findet sich niemals, er stößt niemals auf die eigentliche Wahrheit.“

 

Schiffbrüchig aber konnte nur jemand werden, der teilhatte am Geschehen. Sie alle, die am Brevier der Unruhe unbewusst mitarbeiteten: Jünger, Silone, Malraux, A. de Saint-Exupéry, Koestler und manche andere, sie waren (oder sind teilweise noch) dabei, die Welt zu verändern, und mitten im Handeln legt sich dann plötzlich die Frage des „Wozu?“ wie ein Mehltau auf die Aktionsbereitschaft.

 

Ein relativ unbekanntes Buch Malraux´s schließt mit den folgenden Zeilen: „‘Es gibt…keinen Tod. Es gibt – nur mich.‘ Ein Finger berührte den Schenkel. ‚Mich…der stirbt!‘ In einem Ansturm von Hass erinnerte sich Claude an ein Gebet aus seiner Kindheit. ‚Oh Gott, sei bei uns in unserem letzten Todeskampf…‘ Ach, wenn er nur durch einen Blick oder eine Bewegung, wenn schon nicht mit Worten, die verzweifelte Bruderschaft zum Ausdruck bringen könnte, die ihn aus dem Selbst herausriss. Er legte seinen Arm um Perkens Schulter. Perken sah ihn an, als ob er ein Fremder wäre, ein Eindringling aus einer anderen Welt.“

 

Der antifaschistische Dichter Silone, um „für ein Vorhandensein Zeugnis abzulegen, das vielleicht nur ein Fortbestehen ist, einen Willen zur Treue zu bekunden, den Willen nicht Verrat zu üben, was auch geschehen mag“, schließt seine Rede an den Pen-Klub 1947 mit den Worten: „Es geht nicht um die Denkart der Intellektuellen, es geht um ihre Art zu führen und zu leben. Das Heil liegt nicht in irgendwelchen Begriffen oder Theorien, denn die Dekadenz hat sich auf Wortführer der verschiedensten und widersprechendsten Lehren erstreckt. Und auch unter den unanfechtbaren Anständigen sind Männer, die die verschiedensten Philosophien und Meinungen über die Gesellschaft und den Staat vertreten. Das Heil liegt ausschließlich in einer ehrlichen, geraden, unmittelbaren, beständigen Treue zur tragischen Wirklichkeit, die die menschliche Existenz im Grunde ist. Das archetypische Bild dieser Wirklichkeit ist für den Christen das Kreuz. Im persönlichen Leben ist es die Unruhe des Menschenherzens, die kein Fortschritt, keine politische und soziale Veränderung je stillen kann. Auf der Ebene der Geschichte ist es das Leiden der Armen…“

 

Und der „Nationalist“ Jünger formuliert in der Friedensschrift: „Der Mensch darf nie vergessen, dass die Bilder, die ihn jetzt schrecken, das Abbild seines Innern sind. Die Feuerwelt, die ausgebrannten Häuser und die Ruinenstädte, die Spuren der Zerstörung gleichen dem Aussatz, dessen Keime lang im Innern sich vermehrten, ehe er an die Oberfläche schlug. So hat es seit langem in den Köpfen und in den Herzen ausgesehen.“

 

Die Gleichsinnigkeit der hier angedeuteten Positionen ist nicht zu übersehen. Die tagespolitischen Bezeichnungen „rechts“ und „links“ haben in diesem Bereich jeden Sinn verloren.

 

Die Wiedereinführung des Elements der persönlichen Verantwortlichkeit in die Betrachtung historischer Ereignisse – das ist etwas sehr anderes als das immer geforderte „Schuldbekenntnis“! – ist hier offensichtlich.

 

So weit auseinander dabei auch die Ausgangspunkte der Erwähnten sind, eins ist offenbar: Die Abwendung von vorgefassten, dogmatischen Gedankengängen, die Unruhe der Herzen, führt keineswegs, wie die Fetischisten der Organisation stets den „Außenseitern“ vorwerfen, zur Verachtung des sozialen Lebens, sondern im Gegenteil: Die Vereinzelung brachte eine vertiefte, verantwortungsvolle Hinwendung zum brüderlichen Geist mit sich. Diese Front quer durch die alten ideologischen Aufspaltungen ist keine Angelegenheit der Organisation. Nicht einmal der Kontakte untereinander. Die Zusammengehörigkeit scheint teilweise dem Beobachter klarer zu sein als den Beteiligten. So erscheinen etwa Silone und Koestler, gelinde gesagt, ein wenig uninformiert über Jüngers Position zu sein, wenn der erste z.B. in einem Aufsatz über den Nihilismus sich darauf beschränkt, den von Jünger erhofften Menschentyp als einen lebendigen Robot zu zeichnen, dessen Freiheit darin bestände, sich in kommenden Kriegen und Bürgerkriegen mechanisch einzusetzen, oder der zweite lapidar ihm die von Gregor Strasser stammende Formulierung von der „antikapitalistischen Sehnsucht der Massen“ in den Mund legt.

 

Wenn wir von einer inneren Verwandtschaft dieser Autoren als Ausdruck einer die nationalen und Parteigrenzen sprengenden neuen Bruderschaft sprechen, so meinen wir weniger eine solche der Formulierungen und der gegenseitigen Zustimmung als eine solche der gleichen Haltung. Wir meinen die Hinwendung zu einer kompromisslosen Unbedingtheit im Geistigen und die Abwendung von einem gruppenmäßig bestimmten dogmatischen Fanatismus, einen Unterschied, den Friedrich Georg Jünger einmal sehr treffend dahin umschreibt; „Der Fanatismus verrät immer eine unvornehme Denkweise, einen pöbelhaften und zügellosen Instinkt, der sich selbst nicht mehr in der Gewalt hat. Er entwürdigt und beschmutzt den Menschen und zeigt wenig Männlichkeit, denn man ist nicht mehr Mann, wenn man den Kopf verliert. Die Unduldsamkeit aber ist gerade die Frucht einer urteilskräftigen Einsicht. In allen Dingen, auf die es ankommt, ist Toleranz nicht möglich, denn die Dinge gehen lassen, heißt sich selber gehen lassen.“ Wir meinen darüber hinaus die gemeinsame Bereitschaft, als Einzelner auszusprechen, was ist, auch auf die Gefahr hin, dafür selbst von den politischen Anrainern mit Steinen beworfen zu werden. Silones und Koestlers Aufhellungen der sozialistischen Realitäten haben ihnen die gleichen Vorwürfe des „das eigene Nest Beschmutzens“ eingebracht wie Jünger die der Dekadenz der westlichen Welt und des sich historisch überholenden Nationalstaatsgedankens. Bürger und Marxisten reagierten hier ähnlich. Und Jüngers sarkastische Bemerkung: „Nach dem Erdbeben schlägt man auf die Seismographen ein. Man kann jedoch die Barometer nicht für die Taifune büßen lassen, wenn man nicht zu den Primitiven zählen will“, trifft nicht nur auf die landesübliche Jüngerkritik, sondern auf fast alle Auseinandersetzungen zu, die den – verständlichen – Versuch machen, unbequeme Kommentatoren der Entzauberung von Aktion, Politik und Ideologie empört zur Ordnung zu rufen.

 

Sie gilt sogar, paradoxerweise, nicht nur da, wo hämische Verfälschung das ganze Gespräch immer wieder auf die Ebene der intellektuellen Denunziation führt und nach dem Richter für „Vorbereitung“ oder „Weiterführung“ des Nazismus ruft, sondern auch da, wo ein überdurchschnittlich gebildeter, aufgeschlossener Betrachter Jünger – und damit natürlich der ganzen Tendenz der neuen „Fragezeichen-Theologie“ – am Schlusse bescheinigt, dass, so reizvoll, anregend und aufschlussreich – bei aller Gegnerschaft im einzelnen – die frühere desillusionierende, rebellische, die Brüchigkeit der bürgerlichen Ordnung aufzeigende Position Jüngers war, die neue, die abendländisch-christliche Wertlehren wieder in die Selbstverständigung einführende Blickrichtung doch nur enttäuschend „banal“ und unfruchtbar sei. Louis Clair fasst sein Urteil über die „Wandlung“ dahingehend zusammen, dass trotz eines menschlich bewegenden, aber im Grunde doch nur moralisierenden Appells an die schöpferischen Kräfte des Einzelnen die Unterwerfung unter die eisernen Gesetze der technologischen Notwendigkeiten nur ersetzt worden sei durch die Unterwerfung unter religiöse Aspekte. Und das, steht zwischen den Zeilen, hat der moderne Mensch ja schließlich längst überwunden.

 

In Wirklichkeit hat weder Ernst Jünger noch irgendeiner der anderen heute überall auf neue Fragestellungen hinweisenden „Verräter am Geist“ das getan, was Louis Clair behauptet, nämlich noch einmal sich zu der Machtlosigkeit des Menschen bekannt, sein eigenes Schicksal zu gestalten und sich deshalb der Religion zugewandt. Das gerade Gegenteil ist der Fall.

 

Berechtigterweise warnt z.B. die „Rheinische Zeitung“ vor einer Kanonisierung der „abendländisch-christlichen Wendung“ Jüngers, soweit man sie etwa als eine neue kulturoptimistische Haltung verstehen möchte. Dazu ist Jünger denn doch zu weit in die Schächte des voraussetzungslosen Denkens eingedrungen. Heinz Weniger sagt: „Es besteht…sogar die Gefahr, dass Jünger dieser vorschnellen Wendung zu christlich-abendländischem Kulturoptimismus mit seiner weitverbreiteten Schrift über den ‚Frieden‘ Vorschub leistet. Er ist seiner Zeit immer um einige Nasenlängen voraus, aber eben gesinnungsmäßig, doch auch nicht mehr. Seine gestrige Kulturkritik zugunsten der Zivilisation als Schicksal lag seit Spengler in der Luft. Was nun seine neueste Wendung zum Christentum und zur Bejahung der abendländischen westlichen Kultur betrifft, die heute bereits jeder Spatz ohne Risiko bis zur Ermüdung von allen Dächern pfeift, so ist ihm zugute zu halten, dass er diese Wendung bereits vor 1945 vollzog, als sie noch originell und ein Wagnis war…Auf die Gefahr hin, dass damit manchem der soeben erhoffte Zugang zu Jüngers Denken verbaut wird, möchten wir aus unserer Kenntnis Jüngerschen Wesens vermuten, dass seine Wendung zum Christentum und zur abendländischen Kulturbejahung kaum im Sinne dieses Neu-Positivismus, der heute überall grassiert, gemeint ist. Das würde u.E. gar zu sehr gegen seine bisherige Denkentwicklung sprechen. Es würde sie gerade desavouieren. Es ist wohl der erfreulichste Zug von Jüngers geistigem Charakter, dass er niemals wie ein Fettauge im Strom der Zeit zu schwimmen pflegt. Auch scheint uns seine Wendung zum Christentum ganz und gar un-paulinisch und ohne geistiges Damaskus vor sich gegangen zu sein. Wir möchten sogar vermuten, dass er diese allgemein kulturoptimistische Wendung bereits längst hinter sich gelassen hat. Sollte es jedoch ein echtes Damaskus sein, so wird es genau so wenig im Zuge der Zeit schwimmen wie Kierkegaards ‚Bekehrung‘ damals…“

 

Eigenartigerweise hat sich der jungkonservative Preis um die Pechelsche „Deutsche Rundschau“ Jünger gegenüber stets recht kritisch verhalten. Pechel selbst hat in seinem Buch „Deutscher Widerstand“ Ernst Jünger ausdrücklich abgelehnt, während er F.G. Jünger lobend erwähnt. Auch kürzlich hat die „Deutsche Rundschau“ noch einmal „das Problem Ernst Jünger“ angefasst. Es heißt dort u.a. über den „Frieden“: „Wir halten diese Schrift für eine nicht unbedeutende Gefahr. Sie bietet eine verlockend einleuchtende Möglichkeit des Ausweichens. Die Unerbittlichkeit, mit der die historische Konsequenz und ihr Erleben, mit der unser Gewissen und die Fragwürdigkeit unseres Lebens uns heute zur Nachdenklichkeit zwingen wollen, wird durch ein derartiges Werk abgeschwächt. Das einzig Fruchtbare des großen Leidens unserer Tage ist die ständige Aufforderung zum Wesentlichen aus dem Zwang der Erinnerung und dem Stachel des Gewissens. Diese Nötigung ist die ganze Kostbarkeit unserer so erschütternd armen Existenz. Die Spannung, in die wir als Folge unseres Tuns gegen unseren Willen hineingeraten sind, findet nun in solchen Gedankengängen wie denen Jüngers ein Loch, durch das sie zu einer seichten Pfütze abfließen kann. Es ist ein trostvolles und ermutigendes Zeichen, dass der Instinkt für die Erbärmlichkeit und Sinnwidrigkeit solchen Ausweichens heute in Deutschland lebendig ist. Immerhin ist ja dieser Aufsatz nirgends gedruckt worden. Er würde auch sicher von der weitaus überwiegenden Zahl der Leser entschieden abgelehnt werden. Aber andererseits hat er seine Gemeinde, und schlechte Beispiele verderben bekanntlich gute Sitten.“

 

Hermann Rauschning hat seinerzeit in seinem klügsten und wichtigsten Buch eine ganze Reihe richtiger Dinge über die deutschen Generationen gesagt, für die Ernst Jünger zeitweise eine Art Sprecher wurde. Er sah sehr deutlich, dass zwischen dem in der NSDAP verkörperten Nationalsozialismus und der doktrinlosen Elite- und Arbeitsvorstellung der von Jünger beeinflussten nachdrängenden Schichten ein unüberbrückbarer Gegensatz bestand. Aber er machte in seiner Analyse einen wesentlichen Fehler, der ihn dazu führte, die nichtaktivistische, zeitkritische Seite der Jüngerschen Position völlig zu übersehen; er sah in ihm nur en Theoretiker der „zweiten Welle“ der deutschen nihilistischen Revolution, in seinen Freunden die Träger einer zweiten Revolution: „Beide, Jünger wie Niekisch, haben einen sehr beträchtlichen Wirkungskreis, der sich jedoch weniger zahlenmäßig als durch die Intensität ihrer Ausstrahlung erfassen ließ. Das Bedeutende ihrer Gedanken liegt darin, dass sie der vorweggenommene Ausdruck für reale Ordnungsvorgänge sind, die sich in der heraufkommenden zweiten Phase der neuen Revolution und nicht nur im Deutschen Reich immer stärker durchsetzt.“ Diese Prophezeiung hat sich als irrig erwiesen.

 

Die politischen Kräfte, die mit Jüngers Position verbunden schienen, sind seinerzeit in dem Prozess gegen Ernst Niekisch mühelos ausgeschaltet worden. Ihr Einfluss in der NSDAP selbst, insbesondere innerhalb der SS, die Rauschning in diesem Zusammenhang immer erwähnt, hat sich damals als nicht bestehend erwiesen. Was wichtiger ist, Ernst Jünger hat nach dem Machtantritt des Nationalsozialismus keine Zeile mehr geschrieben, um eine politische Gefolgschaft zu verstärken, sondern hat sich abseits gestellt; die Verbindungslinien, die von der Friedensschrift später zur Gruppe des 20. Juli liefen, sind, wie er selbst ausdrücklich hervorhebt, im Grundsätzlichen in bewusster Distanzierung angeknüpft worden.

 

Der Weg seiner letzten Bücher führt nicht zur zweiten nihilistischen Revolution, sondern zur Rückbesinnung auf die Substanz, zur Wiederentdeckung des Freiheitsbegriffes, zur „jungkonservativen“ Wiedergewinnung eines christlich-abendländischen Bewusstseins, zum Widerstand der Herzen, nicht zur Aktion. Auch nicht zur „sozialistischen“ Entscheidung. Den Weg des aus der Zuchthaushaft von den Russen befreiten Freundes Ernst Niekisch zur neuen ostwärts gerichteten Arbeiterbewegung geht er nicht mit. Allerdings haben selbst Freunde Jüngers jahrelang seine Position ähnlich wie Rauschning eingeschätzt, nur dass dabei das, was bei dem konservativen Rauschning seinerzeit als Bedrohung der westlichen Tradition, als gegnerisch gesehen wurde, dort als eine Art Verheißung erschien.

 

Im Jahre 1934 erschien in Deutschland eine kleine Jüngerbiographie von einem enthusiastischen Gefolgsmann Jüngers, dem inzwischen im Zweiten Weltkrieg gefallenen Wulf Dieter Müller. In diesem Büchlein, in dem weder das Wort Nationalsozialismus noch der Name Hitler ein einziges Mal erwähnt werden, wird zu Beginn des „Dritten Reiches“ die Position der antibürgerlichen und antiideologischen Revolutionierung Deutschlands so stark unterstrichen, so in Gegensatz gestellt zu unzulänglichen „musealen“ Kennworten wie „Blut und Boden“, dass der Gesamteindruck der gleiche ist, den Rauschning hat: Hinter Jünger formieren sich die kalt-sachlich und antiidealistisch eingestellten Jugendschichten zum Kampf um die Macht.

 

Inzwischen hat sich herausgestellt, dass sowohl der Danziger Senatspräsident wie der junge Nationalrevolutionär nicht nur die deutsche Realität, sondern auch die Persönlichkeit Jüngers missverstanden. Sie haben Analysen für Appelle, den Beobachterstand für einen Befehlsstand gehalten und Jüngers Versuch, die Welt zu erklären, mit der marxistischen Umkehrung, sie mit Hilfe von Organisationen zu verändern, verwechselt. Man hatte den Blick für sehr einfache Tatbestände verloren:

 

Das Zeitalter der Wehrpflicht, die Einführung der Massenheere, hat den Einzelnen seines göttlichen Rechts: der Freiwilligkeit, beraubt.

 

Das Zeitalter der Klassenkämpfe maß ihm nur den Wert bei, den er im Strom der vorwärtsdrängenden sozialen Kraft zum „allgemeinen Nutzen“ beisteuerte.

 

Die Periode des rassistischen Faschismus versuchte, ihn fatalistisch zu binden an ein Erbgesetz, das der Rasse.

 

Bereitschaft zum Werk, Liebe zur Heimat, Gehorsam zum Staat waren nicht mehr Ausfluss eines männlichen Ja als Antwort auf den Appell des sich aus Einzelnen zusammensetzenden nationalen Organismus. Sie waren vorherbestimmt durch soziale, konfessionelle und ethnologische Größen, die die Entscheidungen vorwegnahmen.

 

Heute gilt es, wieder Abstand zu einem derartigen Mythos der Gemeinschaft zu gewinnen. Nicht etwa, dass individualistische Ablehnung verpflichtender überpersönlicher Gebilde zum konservativen Denken gehörten. Im Gegenteil. Nur der konservative Mensch hat wirklich eine Beziehung zum überpersönlichen, doch auch jenseits der Gruppen stehenden Wir. Aber die Selbstverständlichkeit dieser Verwurzelung wurde durch den Einbruch liberalistischer Ideen mitten im Konservatismus zerstört. In dem Moment, in dem Männer wie Othmar Spann den scheinbar so „zeitgemäßen“ Versuch begannen, der marxistischen Klassentheorie die der „ständischen“ Aufgliederung entgegenzustellen, gab man das wirkliche unteilbare Element in der Ich-Wir-Beziehung preis. Hier wie im Marxismus schaltete sich eine – naturnotwendigerweise interessengebundene – Gruppe ein in die Beziehungen des Einzelnen zum jahrtausendealten Volks- und Kulturzusammenhang und entleerte ihn seiner eigentlichen Substanz.

 

Der Nationalsozialismus mit seiner These „Die Partei befiehlt dem Staat“ hat diese Ersetzung des echten Gemeinschaftsbegriffes Volk durch den partiellen Begriff der avantgardistischen Bewegung nur zu Ende geführt. Und er hat hier – ohne es zu wissen? – im Grunde gutes, altes, marxistisches Gedankengut in die Praxis umgesetzt.

 

Das alles wirft neue Fragen für die nachfaschistische Periode auf. Der junge Konservativismus – wenn es jemals ihn als eine geistige Realität wieder geben sollte  - muss entschlossen sein, ihnen zu begegnen. Er darf nicht nur Kritik an Liberalismus und Marxismus üben, sondern muss sich der Erkenntnis stellen, dass mitten im eigenen Lager die unlebendigen und eigensüchtigen Kräfte aus dem, was einst eine schlichte Lebensmacht war, aus deren Sicherheit Menschen aller Klassen in Deutschland lebten, eine zweckbetonte „realpolitische“ Ideologie gemacht haben, mit deren Hilfe daran interessierte Gruppen düstere Geschäfte machten.

 

Die Rückbesinnung auf die konservative Substanz, die die deutsche Bruderschaft der Fragenden fordert, benötigt mehr als die Zurückweisung überalterter liberalistischer Wunschträume: die Reinigung des eigenen Hauses. Der Hauptfeind eines neuen konservativen Bewusstseins ist das Kleben an alten Vorstellungen. Nur wenn eine wirkliche Scheidung von der „Reaktion“ erfolgt, kann das geschehen. Und das meint nicht nur kastengebundene politische Zirkel, die mit Junkertum, Industriellen und Bankiers die Vorstandssitze aller konservativen Gruppen übernahmen, sondern vor allem die Denkweise, die meist noch zynischer als Liberalismus und Marxismus die „Ideologie“ als „Überschau“ für recht reale Machtkämpfe benutzte.

 

Die konservative Substanz ist nur wiederzugewinnen, wenn man Ernst macht mit der Ausschaltung der Gruppe zwischen Ich und Wir. Nicht die Kirchen stehen zwischen Gott und dem Einzelnen; nicht der Stand oder die Klasse zwischen dem Individuum und seinem Volk. Wenn das geschieht, werden eine Reihe – nicht alle – der angedeuteten Probleme sich fast von selbst erledigen. Familie, Volk, Ehe, Religion, Tradition und Geschichtsbewusstsein und manches andere werden aus dieser neuen Standortbestimmung einen neuen Akzent bekommen. Möglicherweise vorerst nur in der Fragestellung, nicht in einer verbindlichen Antwort. Aber: es sich nicht zu leicht zu machen, sollte vielleicht der erste Vorsatz ein, den der Einzelne fasst, der auf die Suche nach der verlorengegangenen konservativen Substanz geht.

 

dimanche, 09 octobre 2011

La Europa arqueofuturista de Adriano Romualdi,

La Europa arqueofuturista de Adriano Romualdi,

Alfonso Piscitelli

http://www.idpress.org/

http://adrianoromualdi.blogia.com

El carro de batalla y el rayo láser


Los treinta años de la muerte de Adriano Romualdi caen en un momento de discusión –quizá también de confusión– con respecto a la identidad cultural de Europa. A la civilización del Viejo Continente, Adriano dedicó densas páginas llenas de entusiasmo y de rigor cultural; hoy su intelecto –alcanzada la edad de la plena maduración cultural– habría supuesto un aporte determinate y una enorme contribución a la definición de un concepto de Europa que fuera una sístesis de tradición y modernidad. Una contribución decididamente superior a la de los políticos que asumiendo, la función improvisada de “padres constituyentes”, durante semanas se han deleitado a añadir y quitar renglones al soneto del “Preámbulo” de la Constitución europera. Obviamente, no tiene sentido imaginar qué podría haber sucedido si la más valiosa promesa de la cultura de Destra (¿sólo de Destra?) de la postguerra italiana no se hubiera extinguido en una autopista en agosto. Mayor sentido tiene constatar cómo una parte de la obra de Adriano haya sido en el fondo olvidada con el paso de los años, y cuántas intuiciones expresadas con un lenguaje todavía juvenil puedan hoy reaparecer en nuestro contexto.

Para Romualdi la idea de Europa y el intento de elaborar un nuevo mito del nacionalismo-europeo representaron la vía de escape del callejón sin salida en que se habían metido los movimientos patriotas (también los más revolucionarios) a través de las peripecias de dos guerras mundiales. Como historiador partía del presupuesto de que el año 1945 había supuesto una derrota para todas las nacionalidades europeas. No sólo los húngaros, también los polacos restituidos al más brutal de sus tradicionales opresores. No sólo los alemanes, también los rusos, que veían consolidado un régimen que en el fondo estaba ya moribundo en 1939 y destinado a una natural implosión. No sólo los italianos, también los franceses y los ingleses privados de sus imperios, reducidos al rango de potencias medianas, sinó nada menos que a Dominio(1). Todos los pueblos europeos habían sido sustancialmente humillados y miraban por primera vez a la cara el abismo de su abnegación cultural. Al gran mal, Romualdi contrapuso el extremo remedio de un retorno a la fuente primordial: la vanguardia política y cultural de Europa habría debido reconocer que las patrias con sus especifidades procedían de un origen, claramente distinto en su fisonomía desde la alta Prehistoria. En este sentido, las raíces debían estudiarse bajo un visión más profunda que la del racionalismo moderno o la del cristianismo medieval. Tarea de la antropología, de la lingüística, de la arqueología, de la historia en un sentido amplio, debería ser la de reconstruir el rostro de la tradición europea, mediante los más abanzados instrumentos de investigación científica.

En este punto llegamos a un segundo aspecto fundamental de la obra romualdiana. Adriano intuyó la necesidad estratégica de apoderarse del lenguaje, de los instrumentos, incluso de las conclusiones de la ciencia moderna occidental. De su relación con Evola extrajo su amor por el elemento arcaico, por todo aquello que en un pasado remoto era testigo de la pureza de un modo de ser todavía incorrupto. Sin embargo reaccionó enérgicamente a la sombra “guenoniana” del pensamiento tradicionalista: un comportamiento anticuado e incluso un poco lunático que en nombre de dogmas inmutables inducía a despreciar todo aquello que había cambiado en la historia de los últimos diez siglos, a despreciar las grandes creaciones del genio europeo moderno. De esta manera, mientras los guenonianos se perdian tras “metafísicas arabizantes” (la simpática definición es de Massimo Scaligero) y alimentaban interminables polémicas sobre la “regularidad iniciática” o sobre la “supremacía de los brahmanes”, Adriano Romualdi quiso dar una nueva definición del concepto de Tradición. La Tradición europea, como la entendió Romualdi, era algo dimánico: en ésta encuentran su lugar el mos maiorum (el patrimonio de los valores eternos), pero también la innovaciones tecnológicas. En el fondo, los antiguos indoeuropeos irrumpieron en la escena del mundo en carros de batalla, una extraordinaria invención de la época. Desde el principio los indoeuropeos se caracterizaron por sus innovaciones técnicas; y su concepción espiritual del mundo es tal de atribuir un significado superior a las mismas creaciones materiales. En India las ruedas del carro de batalla (los chakras) devienen el símbolo de los centros de energía vertiginosa que el yogini activa en su interioridad. En Grecia, el herrero, que forja las armas y otros objetos de hierro, deviene imagen del dios-ordenador del cosmos según la concepción platónica del demiurgos. En las modernas hazañas espaciales, en la audacia investigativa de la ciencia moderna, en el límpido estilo de las creaciones tecnológicas, Romualdi vislumbraba por lo tanto los frutos más maduros del genio europeo. Digamos la verdad, cuando nuestros amigos franceses de la Nouvelle Droite han empezado a valorar los estudios de sociobiología, la etología de Konrad Lorenz y los más heterodoxos estudios de psicología, no han hecho otra cosa que desarrollar un impulso ya dado por Adriano Romualdi. Y todavía más, cuando Faye ha lanzado la brillante provocación del Arqueofuturismo proponiendo reconciliar Evola y Marinetti, o dicho de otra forma las raíces más profundas de Europa y sus modernas capacidades científico-tecnológicas, en el fondo ha retomado un conocido tema de Romualdi. Quien haya leído El fascismo como fenómeno europeo recordará que Romualdi en el mismo caso de los fascismos distinguía el tentativo de defender los aspectos más elevados de la tradición con los instrumentos mas audaces de la modernidad. Mirando al futuro venidero que se anunciaba en los ambiguos años de la contestación, Romualdi advertía del riesgo que los europeos sucumbieran en la debilidad del bienestar, callendo como frutos demasiado maduros en el saco de los pueblos menos civilizados y más vitales ( leer el prefacio a Corrientes políticas y culturales de la Destra alemana). Sin embargo no despreció nunca los aspectos positivos de la modernidad europea y de la misma sociedad de bienestar construida en Occidente. Hoy probablemente se habría burlado de los intelectuales que dentro de la Destra han tentado de abrazar toscas utopias talibanas. Romualdi quería una Europa ancorada a su arké, y al mismo tiempo moderna, innovadora, a la vanguardia de la tecnología. Una Europa cuyos hombres sepan dialogar idealmente con Séneca y Marco Aurelio mientras conducen automóviles veloces, utilizan instrumentos de comunicación satelital, y hacen operaciones quirúrjicas con el láser. Esta imagen de Europa – esbozada en pocos años por Romualdi – queda hoy como el mejor “preámbulo” para un continente viejísimo y sin embargo todavía con orgullo.



Publicado en la revista italiana Area nº 82, julio-agosto 2003

Une génération instable a-t-elle surgi en Europe ?

Une génération instable a-t-elle surgi en Europe ?

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Des voitures ont été brûlées en banlieue de Paris, des bagarres se sont produites dans le centre d’Athènes, des manifestations ont eu lieu à Madrid avec la participation de quelque dix mille personnes et Londres a été le théâtre d’émeutes. Du fait de la crise financière, l’Europe est en proie à une crise sociale si profonde que les jeunes européens ont de la peine à contenir leur colère.

La génération instable en Europe peut être divisée en trois catégories : un petit nombre de nécessiteux comme des voyous. Ils ont tendance à la criminalité. La deuxième catégorie : les jeunes ayant reçu une bonne éducation ont espéré pouvoir trouver un bon travail. Mais leur désir ne peut pas être satisfait. Pour la troisième catégorie, les jeunes salariés, qui avaient une expérience de travail, ont perdu leur position ancienne, du fait de la crise économique. Ils ont alors reporté leur colère sur les étrangers.

Cette catégorie de personnes est vulnérable à la démagogie des éléments d’extrême droite et devient des facteurs dangereux susceptibles d’ébranler le mode social de l’Occident. Le vrai danger est la croissance de la xénophobie et des forces nationalistes hostiles à l’intégration de l’Europe.

Les jeunes sont les premières victimes de la crise économique. A l’heure actuelle, le taux de chômage parmi les jeunes âgés d’entre 15 et 24 ans s’est élevé à 20,4%, soit une augmentation de plus de 30% par rapport à celui de 2008.

Parmi les pays européens, la situation est la plus désastreuse en Slovénie et en Pologne : parmi les employés âgés de moins de 25 ans, 60% sont ceux à temps partiels. Et ce pourcentage a dépassé 50% en Allemagne, en France, en Suède, en Espagne et au Portugal. En Espagne, le salaire des jeunes âgés d’entre 16 et 19 ans ne représente que 45,5% de celui des adultes. Le salaire des jeunes âgés d’entre 20 et 24 ans ne représente que 60,7% de celui des personnes d’âge moyen.

Un professeur de l’Université de Bath en Grande-Bretagne indique que la crise économique a fait naître une nouvelle couche dangereuse : une génération instable.

La génération instable touche non seulement à la stabilité de l’État, mais aussi aux relations entre les jeunes et les personnes âgées. L’Europe a fourni un bon système de bien-être aux jeunes, les plaçant sous protection. Tant que ce système commençait à vaciller, les élites politiques qui vieillissent en Europe pensent d’abord à protéger les intérêts de leur génération. Ce qui ne peut qu’accroître le désespoir de la jeune génération.

Les jeunes européens qui ont participé à une manifestation, ont porté une large banderole sur laquelle on lisait : « Nous ne sommes pas opposés au régime. C’est le régime qui ne nous aide pas. » Tenant compte que leur propre avenir est affecté, les jeunes européens ont commencé à s’interroger si les idées de la vieille génération conviennent encore ou non à la situation de nos jours.

En fait, l’Europe devrait permettre aux jeunes de créer une occasion de se transformer et d’améliorer le système. Et cela est plus important que l’aide matérielle.

Le Quotidien du Peuple (Chine)

Eléments nietzschéens pour une critique des biotechnologies

Eléments nietzschéens pour une critique des biotechnologies

http://www.granarolo.fr/textes

 

Philippe GRANAROLO

[ Article publié pour la première fois dans l’ouvrage collectif Génétique, biomédecine et société, sous la direction de Philippe Pedrot, Presses Universitaires de Grenoble, 2005]
 
 
La philosophie de Nietzsche contient, comme chacun sait, une thématique majeure : celle du dépassement de l’humain, auquel Zarathoustra nous exhorte sitôt redescendu de sa caverne. Un siècle et quelques décennies plus tard, ce dépassement est présenté par bon nombre de nos biologistes comme l’un des axes fondamentaux de leurs programmes de recherche, quand ce n’est pas comme l’un des principaux chantiers d’ores et déjà ouverts. Dans un ouvrage de vulgarisation largement commenté, le professeur Bernard Debré annonce comme inéluctable la prochaine apparition des types biologiques qui prendront la relève de l’ « homo sapiens » [1]. La parenté entre ces programmes et la pensée nietzschéenne semble évidente pour la plupart, même si tous les commentateurs ne partagent pas nécessairement les certitudes provocatrices d’un Peter Sloterdijk dont les « règles pour le parc humain » [2] ont suscité de très vives polémiques.
Il est certes incontestable que, sorties de leur contexte, d’innombrables maximes nietzschéennes semblent se prêter aisément à une reprise et à une adoption par les partisans de l’application à l’humain des biotechnologies. Au-delà des simples formules, Nietzsche et les biologistes du XXIème siècle ont en commun, nous ne saurions le dissimuler, un certain nombre de convictions que nous commencerons par mettre en évidence. Mais s’arrêter là, n’est-ce pas gommer scandaleusement toute l’entreprise généalogique de Frédéric Nietzsche ? N’est-ce pas, en particulier, accorder à la techno-science, aussi bien qu’aux institutions politiques chargées de mettre en œuvre ses programmes, une puissance créatrice que le philosophe leur a refusée ? Il nous faudra donc, dans un deuxième temps de notre exposé, mettre à jour les éléments qui interdisent, selon nous, de faire de Nietzsche le philosophe des biotechnologies. Ce serait néanmoins le trahir que de durcir cette opposition pour faire de lui un adversaire éternel et irréductible des transformations que rendent possibles les biotechnologies. Nous terminerons donc notre recherche en nous interrogeant à la fois sur ce que l’on nous autorisera à dénommer un « principe nietzschéen de précaution », et sur les conditions qui pourraient un jour rendre acceptables la naissance d’une « biurgie » [3] s’inscrivant dans la perspective de la surhumanité.
 
 
I) Nietzsche eugéniste ?
 
1) L’homme comme figure transitoire
            
      Le premier texte philosophique écrit par Nietzsche alors qu’il avait à peine dix-sept ans (Fatum et histoire) inscrit ses premières intuitions dans le cadre de ce qu’il convient de qualifier d’évolutionnisme, aussi ambigu que soit ce terme. Pour preuve ces quelques interrogations : « L’homme ne pourrait-il pas être seulement le développement de la pierre à travers le médium de la plante et de l’animal ? Aurions-nous alors déjà atteint ici la perfection, n’y aurait-il pas ici aussi une histoire ? Ce devenir éternel ne prend-il jamais fin ? » [4], interrogations qui ne le quitteront jamais plus. Vingt ans plus tard, son porte-parole Zarathoustra chantera l’au-delà de l’humain. Soixante ans après, le théoricien de l’eugénisme George Vacher de Lapouge s’exprimera en ces termes en 1921 lors du second congrès international d’eugénisme : « Américains, il dépend de vous, je l’affirme fortement, de sauver la civilisation et de faire de vous un peuple de demi-dieux ». Ce peuple de demi-dieux, dont les eugénistes du début du XXème siècle annoncent la venue, ne fait-il pas écho au rêve nietzschéen du Surhumain ? Comment ne pas classer Nietzsche dans la tribu des eugénistes dont la techno-science du XXIème siècle viendrait combler les vœux ?
 
2) La désacralisation de la nature
 
Un second thème nietzschéen s’inscrit dans la même perspective : celui de la désacralisation de la nature. Arrachée à tout providentialisme, livrée au jeu du hasard sans qu’aucune finalité ni qu’aucune téléologie ne mènent le bal, la nature conçue par Nietzsche, et au sein de cette nature, l’ensemble de la biosphère, semblent bien s’identifier à une simple matière première dont notre puissance créatrice va s’emparer. Lorsque Gilbert Hottois écrit : « L’humanité n’apparaît plus comme un donné à servir et à parfaire, mais comme une matière indéfiniment plastique » [5], ne reprend-il pas, jusque dans son vocabulaire, ces propos de Par-delà Bien et Mal : « L’homme est matière, fragment, superflu, glaise, fange, non-sens, chaos ; mais l’homme est aussi créateur, sculpteur, dur marteau, spectateur divin et repos du septième jour : comprenez-vous cette différence ? » [6]. Un autre aspect de cette désacralisation du vivant consiste à dénoncer le scandale que représente le décalage entre les soins mis par nos ancêtres à améliorer l’animal et l’anarchie qui règne sur la plan de la procréation humaine, le scandale de l’opposition frappante entre la passion des hommes pour l’amélioration des espèces animales et le désintérêt qu’ils portent au perfectionnement de l’espèce humaine. Libérée de l’emprise du divin par le déclin des croyances religieuses, la procréation humaine n’a pas pour autant suscité nos préoccupations. Il nous faut cependant remarquer que depuis les écrits de Cabanis au XVIIIème siècle, ce scandale n’a cessé d’être très régulièrement dénoncé dans le camp matérialiste, et qu’à l’époque de Nietzsche une telle dénonciation était d’une grande banalité. Tout comme était dans l’air du temps l’inquiétude d’une dégénérescence de l’espèce humaine, dont Herder, Gobineau, Vacher de Lapouge furent quelques-uns des plus célèbres pourfendeurs : Nietzsche, quand épisodiquement il fustige à son tour les dangers d’une possible dégénérescence de l’espèce humaine, exprime moins une pensée personnelle qu’il ne se fait l’écho de cette préoccupation alors extrêmement répandue.
 
3) L’âge des expériences
 
Quant aux textes prophétiques des années 1878-1881, ils sont nombreux à dresser le panorama d’une civilisation à venir en laquelle l’humanité acquérra la maîtrise de son devenir biologique, maîtrise fondée sur les acquis de la science. Nietzsche ne voit pas comment la maîtrise prévisible de la terre pourrait ne pas s’accompagner d’une exploitation scientifique de tous les moyens d’améliorer l’espèce humaine. La libération de l’esprit rendra peu à peu intolérables les hasards de la procréation, et il ne saurait faire de doute que, d’une manière ou d’une autre, l’humanité à venir voudra réguler cette loterie qui, depuis la nuit des temps, a dû multiplier à l’infini les numéros pour laisser apparaître quelques billets gagnants. S’il lui arrive de tenir sur ces questions des propos naïfs ou inquiétants, imaginant par exemple des transplantations de population destinées à éradiquer certaines maladies héréditaires [7], c’est tout simplement qu’à l’instar de ses contemporains, il sous-estime la puissance de la science et n’a pas la moindre intuition des possibilités manipulatoires que commence à nous apporter aujourd’hui une biologie devenue génie génétique.
 
 
 
Notons toutefois que s’il est possible de qualifier, au sens large, ces prophéties d’ « eugénistes », elles ne prennent jamais la forme d’une transformation planifiée et politiquement organisée. Qu’en particulier à aucun moment on ne saurait y repérer la moindre coloration raciste, le philosophe considérant même que cette application de la biologie à l’amélioration de l’humain contribuera puissamment à réduire « la vieille pleutrerie des races, des luttes raciales, des fièvres nationales » [8]. Nietzsche semble surtout intéressé par les progrès de la connaissance que rendront possibles ces expérimentations. Certaines de ses annonces sont d’une étonnante actualité. Je ne retiendrai ici que la suivante : « L’époque des expérimentations ! Les affirmations de Darwin sont à vérifier – par des expérimentations ! De même la naissance d’organismes supérieurs à partir des plus bas. Il faut inaugurer des expérimentations pour plusieurs millénaires ! Eduquer des singes pour en faire des hommes ! » [9]. Si nous avons qualifié ce type de textes de « prophétiques », c’est qu’il ne s’agit en effet de rien d’autre que d’annonces concernant les prochains siècles, de rien d’autre que de l’énonciation de ce qui résultera nécessairement des capacités que l’humanité est en train d’acquérir. « L’humanité peut d’ores et déjà faire absolument d’elle-même ce qu’elle veut », affirme avec la plus grande netteté en 1879 un aphorisme d’Opinions et sentences mêlées [10].
 
II) Eléments critiques
 
Enonciation de ce qui ne manquera pas de résulter de nos capacités, venons-nous de dire. Mais dans quelle direction seront-elles mises en œuvre ? « Libre pour quoi ? », se demande Zarathoustra [11], une fois qu’il a pris la mesure de ce dont l’homme s’est libéré. Laissons la parole à Pierre-André Taguieff, qui, préfaçant le récent ouvrage de Catherine Bachelard-Jobard, L’eugénisme, la science et le droit, que l’on peut considérer dès à présent comme un texte de référence, s’interroge en ces termes : « Que peut et que doit faire l’espèce humaine de ce pouvoir d’auto-transformation dont elle semble désormais dotée ? » [12]. Oublier la présence, dans l’œuvre nietzschéenne, des multiples interrogations préfigurant celle de Taguieff et de certains de nos contemporains, c’est mutiler scandaleusement la pensée nietzschéenne. C’est parce que Nietzsche est aussi prophète que ses commentateurs prennent trop souvent le factuel de la prévision pour une projection de la volonté.
 
1) L’antifinalisme nietzschéen
 
Au premier chef, ce qu’oublient ceux qui veulent trouver chez Nietzsche les plus anciens appels aux manipulations biologiques de l’humain, c’est la constante et rigoureuse dénonciation de tout finalisme d’un bout à l’autre de son œuvre. L’humanité, répète-t-il, n’a à ce jour aucun but au service duquel elle pourrait consacrer ses capacités transformatrices. On trouvera en particulier dans Aurore plusieurs aphorismes présentant le mixte caractéristique de l’époque qui s’ouvre, mélange de libération liée à la destruction des impératifs anciens et d’incapacité radicale d’une orientation téléologique. « C’est seulement si l’humanité avait un but universellement reconnu que l’on pourrait proposer : «il faut agir comme ceci ou comme cela ». Pour l’instant il n’existe aucun but de ce genre » [13]. Cette absence, si elle déstabilise, comme cela est généralement compris, toute prétention moralisante, contribue tout autant à interdire de supposer la présence chez notre philosophe d’un appel à mettre notre savoir au service d’une amélioration planifiée de l’espèce humaine.
 
Ce qui rendrait plus dérisoire encore un tel appel, c’est l’incapacité où nous sommes, selon Nietzsche, de prétendre à la possession d’un critère de perfection qui nous servirait d’étalon dans nos entreprises transformatrices. Les fragments non publiés abondent en paragraphes fustigeant la prétention philosophique à dessiner l’horizon vers lequel l’humanité chemine, que cette prétention prenne la forme de la philosophie hégélienne de l’histoire, ou celle, plus modeste en apparence, de la téléologie kantienne. Parmi ces fragments, ces quelques lignes de l’automne 1881 : « L’humanité n’a pas plus de but que n’en avaient les sauriens, mais elle a une évolution : c’est-à-dire que son terme n’a pas plus d’importance qu’un point quelconque de son parcours ! Par conséquent on ne saurait définir le bien en en faisant le moyen d’atteindre le « but de l’humanité ». Serait-ce ce qui prolongerait l’évolution le plus longtemps possible ? Ou ce qui la porterait à son point le plus haut ? Mais cela présupposerait derechef un critère pour mesurer ce point le plus haut ! Et pourquoi le plus longtemps possible ? Ou le minimum de déplaisir dans l’évolution ? C’est à cela qu’aujourd’hui tout aspire – mais cela signifie aussi l’évolution la moins puissante possible, un auto-affaiblissement général, un terne adieu à l’humanité antérieure, jusqu’au point limite où les animaux redeviennent nos maîtres ! » [14]. Tout aussi incapable de proposer un critère de perfection qu’à l’époque de Nietzsche, nos contemporains biologistes ne savent imaginer qu’une possible addition de propriétés nouvelles en guise de perfectionnement. Bernard Debré, déjà cité, envisage que l’on pourrait un jour « améliorer l’homme en lui greffant un gène de la vue de la chouette pour voir la nuit, ou de l’ouïe du dauphin pour percevoir des ultrasons » [15] ? Qu’il nous permette de lui recommander la lecture de Nietzsche qui l’a de loin précédé, en présentant la rencontre de son Zarathoustra avec une créature réduite à l’état d’oreille, mais d’une très performante oreille [16], préfiguration ironique de l’homme-dauphin du professeur Debré.
 
2) Science, Etat et uniformisation
 
Autre oubli, plus mutilant encore, celui de la mise en évidence par Nietzsche, en ses analyses les plus originales, du mouvement général de l’histoire comme mouvement uniformisant. Présentes dans l’œuvre publiée, ces analyses sont souvent plus radicales encore dans l’œuvre posthume. En 1878, Nietzsche écrit dans ses cahiers : « Le développement à peu près uniforme de la raison et du sentiment est le but de la civilisation […] C’est là que réside la signification de puissances mondiales comme l’Empire romain, le christianisme, avant tout la science […] L’histoire est le récit des moyens, des canalisations et des voies de communication menant peu à peu à l’uniformité » [17].
 
La science, visée ici, est inscrite pleinement, depuis son origine socratique repérée à l’époque de La naissance de la tragédie, dans cette dynamique standardisante, ce qui conduit fréquemment Nietzsche à la qualifier de « barbare » dans ses textes de jeunesse [18]. Nous sommes ici en présence de l’un des invariants les plus remarquables d’une philosophie trop souvent dénoncée comme contradictoire. Sitôt qu’il entrera en possession du concept de nihilisme, c’est ce concept qu’il utilisera pour diagnostiquer les forces dominantes qui s’expriment dans la science. Recourons, là encore, à l’œuvre non publiée ; en 1881 s’inscrit dans les cahiers de Nietzsche l’une des expressions les plus nettes de ce nihilisme de la science, même si le concept de nihilisme n’est pas encore dans les bagages du philosophe : « Une formidable cruauté a existé depuis le début de la vie organique, éliminant tout ce qui « ressentait » autrement – La science n’est peut-être qu’un prolongement de ce processus éliminatoire, elle est totalement inconcevable si elle ne reconnaît pas l’ « homme normal » en tant que la « mesure » suprême, à maintenir par tous les moyens » [19]. L’instinct qui anime la science moderne est l’aboutissement provisoire de l’instinct de normalisation qui a guidé pendant des millénaires l’humanité archaïque, et avant même l’apparition de l’homme la vie sous toutes ses formes. Au terme du parcours, terme probable même s’il n’est pas inéluctable, le « sable de l’humanité » [20] : c’est en effet par la métaphore du sable que le philosophe illustrera le plus souvent cette fin angoissante qu’il ne nous présente que pour nous exhorter à y échapper.
 
Un examen, qui ne pourra ici qu’être des plus sommaires dans le cadre de ce bref exposé, suffira à vérifier la pertinence du soupçon nietzschéen. Ainsi que nous l’avons déjà entrevu, la « perfection » que prétendent atteindre les biotechnologies renvoie nécessairement à un modèle. Dès à présent, les avortements thérapeutiques, les analyses prénatales, le diagnostic préimplantatoire, bref l’arsenal biologique qui ira grandissant, sont mis en œuvre au service d’un eugénisme négatif qui répugne à dire son nom. Quant à l’eugénisme positif encore timide, ses récentes manifestations nous indiquent clairement à partir de quels paramètres sera élaboré le modèle de la perfection recherchée. « Enfant parfait », « homme parfait », « santé parfaite » marquent bien, comme le signale entre autres Pierre-André Taguieff, « le retour de l’imaginaire eugéniste » [21]. Ces perfections, conçues comme éradication du mal, du négatif, de la souffrance, ne relèvent-elles pas de l’hôte nihiliste si inquiétant dont Nietzsche a le premier dessiné le visage ? Ainsi le diagnostic préimplantatoire multiplie de façon exponentielle, comme le fait remarquer Jacques Testard, l’exclusion d’enfants potentiels que permet le diagnostic prénatal. Un risque évident de normalisation se profile, car rien ne permet de dire où s’arrêtera la liste des éléments testés par ces diagnostics. Prétendre, comme le font certains, que nous ne serions nullement en présence d’un eugénisme, puisque les décisions relèvent de la responsabilité individuelle, c’est bien sûr « ignorer délibérément le poids énorme des conformismes, la pression sociale qui pousse chacun à se plier aux modèles en vigueur à un moment donné », ainsi que le remarque fort justement Jean-Claude Guillebaud [22]. Jugement renforcé par les pressions économiques allant dans la même direction. Les forces uniformisantes sont donc hypocritement ignorées de ces discours pseudo-libéraux renvoyant à la seule responsabilité individuelle. Or Nietzsche est par excellence le philosophe qui a consacré ses efforts à repérer et à mesurer ces forces. Lorsqu’elle se demande si « les possibilités actuelles […] ne risquent pas de mener progressivement vers la normalisation de l’individu, voire de l’espèce humaine » [23], Catherine Bachelard-Jobard nous semble bien timide. Ce risque de normalisation n’a rien d’un possible, il relève de la logique même de la science. Nietzsche nous a aidés à comprendre que ce mouvement a toujours été présent dans l’histoire, et nous pouvons nous appuyer sur ses analyses pour percevoir que la techno-science n’est rien d’autre qu’un nouvel instrument au service de l’uniformisation. Ce qui pourrait faire de cet instrument un outil plus puissant que ses prédécesseurs, ce n’est peut-être rien d’autre que la domination peu à peu sans partage des forces réactives.
 
Que le diagnostic à la fois informé et prudent de Catherine Bachelard-Jobard ne lui interdise pas d’évoquer une « marche vers la normalisation », un « courant d’hypernormativité ambiante », confirme notre soupçon à propos de la direction que prennent et que prendront plus encore demain les applications à l’homme des biotechnologies. Peut-on se contenter de la conclusion interrogative de l’ouvrage L’eugénisme, la science et le droit : « Il reste à savoir si les parents peuvent encore choisir de mettre au monde un enfant différent et si l’on ne se dirige pas vers un monde d’enfants parfaits. Les barrières posées par le législateur sont-elles suffisantes ? A cette question, seul l’avenir répondra »  [24] ? Venons-en en effet au travail du législateur. Ne peut-on pas reprocher une certaine naïveté à François Dagognet qui ne prend guère le temps, aussi fouillée et pertinente que soit son approche de ces questions, d’interroger sérieusement la capacité de la puissance politique à conduire la maîtrise du vivant ? Affirmer ex abrupto que « seul l’Etat et son administration peuvent mettre en application ce qui aura été jugé « le meilleur » [25], n’est-ce pas asseoir sur un postulat des plus contestables la rationalité de cette maîtrise ? Sans aller nécessairement jusqu’à considérer à la manière de Nietzsche la classe politique des démocraties modernes comme « un ensemble d’individus avisés de type grégaire » [26], lui prêter sans précautions la capacité de conduire ce que Dagognet nomme avec bonheur la « biurgie » des temps à venir nous semble fort contestable.
 
3) L’égypticisme des biotechnologies
 
Une dernière dominante de la philosophie nietzschéenne est gommée par ceux qui tentent de le récupérer au service des manipulations de l’humain : il s’agit de la conception de la temporalité, centrale dans sa pensée. Défini comme « péché originel des philosophes » [27], le manque de sens historique caractérise en fait la totalité de l’idéologie moderne. Nietzsche est par excellence le penseur qui ne cesse d’insister sur le lien qui nous unit inconsciemment au passé immémorial de nos ancêtres, et au-delà des humains qui nous ont précédés, de la totalité de l’aventure de la vie terrestre. Il s’exprime souvent à la première personne pour indiquer à quel point la saisie de ce lien définit une part essentielle de sa pensée, ainsi qu’il le fait dans le paragraphe 54 du Gai Savoir, texte majeur en lequel nous trouvons ces mots : « J’ai découvert pour ma part que la vieille humaine animalité, voire la totalité des temps originels et du passé de tout être sensible continuaient en moi à poétiser, à aimer, à haïr, à construire des déductions … ». Lorsque A. Giudicelli, après avoir rappelé que la vie terrestre a des milliards d’années, que la vie de l’espèce humaine au moins trois millions d’années, se demande « ce qui qualifierait notre génération ou la suivante à transformer notre espèce », il ouvre un chemin interrogatif déjà remarquablement balisé par la méditation nietzschéenne.
 
Toujours en ce qui concerne la temporalité, en notant que « l’idée eugénique s’intègre dans le projet platonicien de la Cité idéale » [28], Catherine Bachelard-Jobard pointe à juste titre la haine du devenir qui anime tout eugénisme. Ce que le Crépuscule des Idoles nomme avec subtilité l’ « égypticisme » du platonisme et à sa suite de toute la philosophie occidentale,  est-il absent des fantasmes de nos biologistes ? Tout nous amène à le nier. Dans « le rêve d’éradiquer définitivement de l’humanité toute malformation congénitale » se manifeste à n’en pas douter un égypticisme scientifique qui, prétendant éliminer le hasard, tend à éliminer par là même la temporalité différenciante de la procréation. Quand elle remarque à ce propos qu’ « à chaque génération, des accidents modifient gènes et chromosomes» et que ces accidents rendent dérisoire ce rêve [29], Catherine Bachelard-Jobard soulève deux séries de questions. D’une part, elle soupçonne à juste titre les biotechnologies d’avoir pour fin d’immobiliser le devenir, d’autre part elle pronostique l’échec inévitable de ce projet. Sur ce second point, elle semble oublier que la combinaison probable de la thérapie germinale et du diagnostic préimplantatoire, dont elle repère séparément les risques, pourrait un jour prochain permettre sinon d’atteindre ce but, du moins de s’en rapprocher. Or le risque d’une immobilisation de l’humanité est très présent dans les écrits nietzschéens : ce qui différencie le plus nettement l’homme de l’animal est pour le philosophe le fait que l’homme est l’animal non encore fixé, qu’il est essentiellement promesse. Le mouvement de la civilisation, couronné par la puissance de la science, pourrait ravaler l’homme au rang de l’animal. « Je doute que cet homme durable », écrit-il par exemple, « que produirait finalement l’utilitarisme de la sélection de l’espèce, parvienne à un niveau beaucoup plus élevé que le Chinois […] le but est de rendre l’homme aussi régulier que cela s’est produit pour la plupart des espèces animales » [30]. Sous les promesses séduisantes des biologistes, n’est-ce pas le « dernier homme » et son clin d’œil qui se dessine en filigrane ?
 
III) Les conditions d’une rencontre
 
1) Un principe nietzschéen de précaution
 
Un abîme sépare à l’heure actuelle les annonces un peu terrifiantes de certains scientifiques, tel Bernard Debré, et la prudence de la plupart des philosophes et des juristes. La thérapie germinale rencontre de très fortes résistances, et un vaste consensus s’accorde avec l’interdit énoncé par exemple par Noëlle Lenoir qui affirme catégoriquement qu’ « on n’a pas le droit de prendre le risque, fût-ce pour des motifs thérapeutiques, de modifier l’homme, valeur inestimable en soi, voire de transformer le genre humain » [31]. Cet interdit, dont Jean-Claude Guillebaud a esquissé la légitimation dans son livre Le principe d’humanité [32], est-il acceptable d’un point de vue nietzschéen ? La réponse est oui, même si la connivence qui en résulte entre un humanisme à fondement religieux et l’iconoclaste philosophe du soupçon pourrait au départ nous inquiéter. Ce n’est pas, bien sûr, parce que le type atteint aléatoirement par l’homme serait intouchable et revêtu d’une quelconque sacralité, qu’on s’appropriera l’interdit énoncé. Rien d’immuable, et pas la moindre origine transcendante, dans l’humain tel que le devenir de la vie terrestre en a à ce jour dessiné les contours. Nous allons y revenir. Mais prendre le risque de modifications irréversibles en un moment historique où « toutes les formes d’originalité ont pris mauvaise conscience », modifier le patrimoine génétique de l’espèce à l’heure où « l’horizon des meilleurs est devenu encore plus sombre » [33], c’est prendre le risque insensé d’assurer au nihilisme un triomphe définitif. Si Nietzsche ne s’est pas trompé en considérant que nous sommes entrés dans le nihilisme pour les trois ou quatre siècles à venir, on peut sans scrupule se réclamer de sa pensée pour redonner aux hommes de notre temps le sens du temps biologique et cosmique, et tenter de les arracher à une précipitation que le philosophe n’a cessé de dénoncer d’un bout à l’autre de son œuvre. « Tenir en réserve », comme le préconise François Dagognet, « les essences qu’on a momentanément écartées » [34], est une précaution élémentaire, une précaution qu’il va falloir imposer à la biologie. Mais concernant l’homme, une telle « réserve » ne saurait suffire. Ajouter à notre Déclaration des droits de l’homme, comme le suggère le professeur Jean Dausset, un article qui proclamerait les droits de l’homme face aux manipulations génétiques, pourrait être, sans bien sûr s’illusionner sur la force du Droit, une manifestation nette de ce principe nietzschéen de précaution.
 
2) Une biurgie au service de la différence
 
« Parce que de cimes elle a besoin, elle a besoin de degrés et de contradiction entre les degrés et ceux qui les gravissent » [35] : ce propos de Zarathoustra, parmi bien d’autres, exprime la conception différentialiste du vivant qui caractérise la pensée de Nietzsche. Une standardisation accomplie au nom de la perfection immobiliserait un jeu dont nous ne constituons qu’une étape sans doute éphémère. Il est certainement plus conforme à la vision nietzschéenne de revendiquer un droit à la différence qui pourrait prendre par exemple la forme du « droit à la maladie » , que d’accompagner le génie génétique dans son rêve d’une « santé parfaite », utopie dénoncée il y a quelques années par L. Sfez [36]. Si la « biurgie », troisième âge de la biologie selon François Dagognet, prolonge l’enrichissement des formes que le philosophe croit inscrit dans la logique du vivant, s’il ne s’agit que d’une maîtrise palliant les échecs de la vie dans « sa recherche de la maximalité et de l’ampleur », si effectivement la techno-science se contente de prolonger la « polyphénoménalité sans frein » de la nature et de « favoriser son déploiement » [37], on ne voit pas au nom de quel principe une philosophie se réclamant de Nietzsche pourrait s’opposer à cette « biurgie ». Rien n’interdit même de laisser à nos spécialistes en biurgie l’initiative de produire un jour à partir de la souche humaine de nouvelles espèces. Quand Tristram H. Engelhardt, cité par Gilbert Hottois, écrit ces lignes : « A long terme […] il n’y a pas de raison de penser qu’une seule espèce sortira de la nôtre. Il pourrait y avoir autant d’espèces qu’il y aura d’opportunités invitant à remodeler substantiellement la nature humaine … » [38], nous ne saurions trouver dans le corpus nietzschéen un élément d’opposition radicale à un tel projet. A condition toutefois d’accentuer les premiers mots de la phrase : « à long terme », en effet, et en fonction d’un projet qu’aujourd’hui la techno-science est totalement incapable de construire. Faute de ce but, elle ne pourrait qu’investir ses instruments dans un programme uniformisant gelant peut-être définitivement l’aventure de la vie terrestre.
 
3) Une place pour le chaos
 
Que l’évolution biologique ait laissé émerger des formes nouvelles aboutissant, de mutations en mutations, à ce terme provisoire qu’est l’homme, il serait aussi vain qu’aberrant de le nier. Mais que ces émergences expriment la logique du vivant, comme le répète François Dagognet, c’est beaucoup plus contestable. Pour Nietzsche, lointain ancêtre de Jacques Monod, la logique de la vie est une logique répétitive et uniformisante, dont on peut simplement constater qu’elle a laissé, à travers ses failles, émerger de nouvelles formes. De même la sélection darwinienne est moins lutte pour la prééminence que pression uniformisante exercée sur tous les membres d’une espèce. Nietzsche est sur ce plan profondément antidarwinien : la lutte, nous dit-il, « se termine au détriment des forts, des privilégiés, des heureuses exceptions ! Ce n’est pas en perfection que croissent les espèces. Les faibles l’emportent de plus en plus sur les forts » [39]. Le darwinisme est pour le philosophe un avatar de l’hégélianisme, un providentialisme habillé aux couleurs du discours objectif.
 
Même si François Dagognet tient des propos différentialistes qui ont pu apparaître nietzschéens à certains de ses lecteurs, son différentialisme ne rejoint que dans ses conclusions le nietzschéisme, à partir de prémisses qui sont aux antipodes de la conception nietzschéenne de la vie. Les textes de Nietzsche qui exigent le plus grand effort de lecture sont ceux dans lesquels il met en évidence le caractère aléatoire de l’apparition de la supériorité. Quand L’Antéchrist, résumant d’innombrables formules des cahiers non publiés, affirme que la question fondamentale est celle de savoir « quel type d’homme il faut élever, il faut vouloir … », pour conclure que « ce type d’homme d’une valeur supérieure s’est déjà bien souvent présenté, mais à titre de hasard heureux, à titre d’exception, jamais parce que voulu » [40], une lecture au premier degré repère dans ce genre de formules un appel évident à la maîtrise et à la prise en mains par l’humanité de son devenir biologique. Faut-il approuver une telle lecture ? Nous ne le pensons pas. D’une part ce serait négliger totalement le soupçon nietzschéen à l’égard de la volonté, dont le Crépuscule des idoles rappelle qu’elle n’est « qu’un mot » [41]. D’autre part et surtout, ce serait prêter naïvement à l’homme un pouvoir créateur dont toute l’histoire des civilisations démontre la faiblesse. Si l’exception a surgi au sein d’une histoire dominée par les forces uniformisantes, c’est malgré la volonté des hommes. Par-delà Bien et Mal l’affirme avec une particulière netteté : « Les hommes ordinaires […] ont été et sont toujours avantagés ; l’élite, les plus raffinés, les plus singuliers, les plus difficiles à comprendre demeurent souvent seuls, succombent aux accidents du fait de leur isolement et se perpétuent rarement. Il faut une prodigieuse force adverse pour contrecarrer ce naturel, trop naturel progressus in simile qui cantonne l’existence humaine dans le semblable, l’ordinaire, le médiocre, le grégaire, - le commun » [42]. Les appels à vouloir un type supérieur d’humanité doivent donc être entendus très modestement comme une exhortation à ne pas capituler sans condition devant la logique de la vie et de la civilisation, comme un encouragement à veiller à sauvegarder, dans la trame de la nécessité, les déchirures chaotiques d’où naissent périodiquement les étoiles dansantes.
 
 
Conclusion
 
Partons, pour conclure, de cette formule de Maurice Bellet, affirmant que « l’humain de l’humain n’est pas évident, c’est une formidable et improbable émergence au sein de l’univers » [43], formule que Nietzsche aurait faite sienne. Et remplaçons le mot « humain » par le mot « surhumain ». Face à une conception figée de l’homme, et aux pièges d’une philosophie occidentale enfermée dans l’égypticisme platonicien, Nietzsche prêche pour le Surhumain. Mais le Surhumain ne saurait résulter d’un programme de fabrication confiée à une techno-science essentiellement animée par les forces uniformisantes. Le Surhumain résultera, s’il doit un jour advenir comme ont pu émerger tous les vivants qui l’ont précédé, d’un jeu que nul ne peut prétendre maîtriser, d’un jeu issu du chaos, d’une petite part non encore stabilisée tapie au cœur de nos cellules, « dernier petit fragment  du monde où quelque chose de nouveau se combine » [44].
 
Que les biotechnologies tiennent une place, encore difficile à évaluer, dans l’ensemble des conditions d’émergence de la surhumanité, cela ne semble guère douteux. Mais confier à la techno-science du XXIème  siècle le soin de programmer la construction de l’homme supérieur, c’est franchir un pas dont tout nous porte à croire qu’il contredirait les options les plus essentielles de la pensée nietzschéenne. Il nous faut accepter, même si cela s’oppose à nos naïves illusions de maîtrise, que nous vivons un âge expérimental et que les échafaudages que nous construisons sont comme en attente d’un édifice que nul ne peut voir aujourd’hui. Nietzsche a préféré à cette image architecturale une métaphore botanique, celle que  Le voyageur et son ombre nous offre en 1879  : « On n’a pas le droit de juger trop sévèrement les ouvriers du présent s’ils décrètent à grand bruit que le mur et l’espalier sont à eux seuls la fin et le but dernier ; c’est qu’en effet personne ne voit encore le jardinier et les arbres fruitiers pour lesquels l’espalier est là » [45]. Les prochaines générations auront-elles la force que suppose une telle modestie ?
 
  
 
NOTES

 

 

[1]  Bernard DEBRE, La grande transgression, Paris, Michel Lafon, 2000.
[2]  Peter SLOTERDIJK, Règles pour le parc humain, tr. fr. Olivier Mannoni, Paris, Mille et une
        nuits, 2000.
[3]  Terme que j’emprunte à François DAGOGNET auquel je me réfère un peu plus loin. Voir en
        particulier  La maîtrise du vivant, Paris, Hachette, 1988.
[4]   Fatum et histoire, in Ecrits autobiographiques 1858-1869 , tr. fr. Marc Marcuzzi, Paris, P.U.F.,
        1994, p. 191.
[5]  Gilbert HOTTOIS, « Ethique et technoscience : entre humanisme et évolutionnisme »,
        in Science et éthique, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 1987.
[6]  Par-delà Bien et Mal, § 225, O.C. de Nietzsche, tome VII, Paris, Gallimard, 1971, p. 144.
[7]   Cf. Le voyageur et son ombre, § 188, O.C. de Nietzsche, tome III, volume 2, Paris, Gallimard,
       1968,  p. 236-237.
[8]   Fragment posthume, Printemps-automne 1881, f.p. 11 [276], O.C. de Nietzsche, tome V, Paris,
       Gallimard, 1982, p. 414.
[9]    F.P. 11 [177], ibidem, p. 376.
[10] Opinions et sentences mêlées, § 179, O.C. de Nietzsche, tome III, volume 2, op. cit., p. 84.
[11] Ainsi parlait Zarathoustra, première partie, « De la voie du créateur », O.C. de Nietzsche,
        tome VI, Paris, Gallimard, 1971, p. 76.
[12] Catherine BACHELARD-JOBARD, L’eugénisme, la science et le droit, Paris, P.U.F., 2001,
         p. XIII.
[13] Aurore, § 108, O.C. de Nietzsche, tome IV, Paris, Gallimard, 1970, p. 87.
[14] Fragment posthume, automne 1880, f.p. 6 [59], O.C. de Nietzsche, ibidem, p. 488.
[15] Bernard DEBRE, La grande transgression, op. cit., p. 122.
[16] Ainsi parlait Zarathoustra, seconde partie, « De la rédemption », op. cit., p. 159.
[17] Fragment posthume, automne 1878, f.p. 32 [24], O.C. de Nietzsche, tome III, volume 2,
        op. cit., p. 378-379.
[18] Par exemple dans les deux premières Considérations inactuelles ou dans Le livre du
        philosophe.
 
[19] Fragment posthume, Printemps-automne 1881, f. p. 11 [252], O.C. de Nietzche, tome V,
        op. cit., p. 404.
[20] Entre autres occurrences, fragment posthume printemps 1880, f. p. 3 [98], O.C. de Nietzsche,
        tome IV, op. cit., p. 356.
[21] L’eugénisme, la science et le droit, préface, op. cit., p. IX.
[22] Jean-Claude Guillebaud,  Le principe d’humanité, Paris, Seuil, 2001, p. 257.
[23] L’eugénisme, la science et le droit, op. cit., p. 4.
[24] Ibidem, p. 304.
[25] François DAGOGNET, La maîtrise du vivant, op cit., p. 10.
[26] Par-delà Bien et Mal, § 199, op. cit., p. 111.
[27] Humain trop humain, § 2, O.C. de Nietzsche, tome III, volume 1, Paris, Gallimard, 1968, p. 24.
[28] L’eugénisme, la science et le droit, op. cit., p. 15.
[29] Ibidem, p. 120.
[30] Fragment posthume, Printemps-automne 1881, f. p. 11 [44], O.C. de Nietzsche, tome V,
        op. cit., p. 329.
[31] Cité par Catherine BACHELARD-JOBARD, L’eugénisme, la science et le droit, op. cit., p. 119.
[32] Jean-Claude GUIILLEBAUD, Le principe d’humanité, op. cit.
[33Aurore, § 9, O.C. de Nietzsche, tome IV, op. cit., p. 25.
[34] François DAGOGNET, La maîtrise du vivant, op cit., p. 193.
[35] Ainsi parlait Zarathoustra, seconde partie, « Des tarentules », op. cit., p. 118.
[36] Lucien SFEZ, La santé parfaite, critique d’une nouvelle utopie, Paris, Seuil, 1995.
[37] François DAGOGNET, La maîtrise du vivant, op cit., p. 69, p. 145, etc.
[38] Cité par Gilbert HOTTOIS, Essais de philosophie bioéthique et biopolitique, Paris, Vrin,
        1999.
[39Crépuscule des Idoles, « Divagations d’un inactuel », § 14, O.C. de Nietzsche, tome VIII,
        volume 1,
        Paris, Gallimard, 1974, p. 116.
[40] Antéchrist, § 3, O.C. de Nietzsche, tome VIII, volume 1, ibidem, p. 162.
[41] Crépuscule des Idoles, « La « raison » dans la philosophie », § 5, O.C. de Nietzsche,
        tome VIII, volume 1, ibidem, p. 78.
[42] Par-delà Bien et Mal, § 268, op. cit., p. 194.
[43] Maurice Bellet, revue « Etudes », décembre 2000.
[44] Fragment posthume, Printemps-automne 1881, f. p. 11 [121], O.C. de Nietzsche, tome V,
        op. cit., p. 354.
[45] Le voyageur et son ombre, § 275, O.C. de Nietzsche, tome III, volume 2, op. cit., p. 269.

 

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Toward a North American New Right

Toward a North American New Right

By Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com/

 

Author’s Note:

This is the Editor’s Preface to North American New Right, vol. 1, which will be published in November.

To plant a field or build a house, one must first clear a space. The same is true of an intellectual movement. North American New Right was created as a space for dialogue in which a new intellectual movement, a North American New Right, might emerge.

North American New Right began on June 11, 2010, as an online journal, the “blog” of Counter-Currents Publishing (http://www.counter-currents.com). But from the very beginning, North American New Right was also conceived as a print publication, an annual volume that would showcase the best of the online journal and provide a more readable format for appreciating our longer, more involved pieces. With this, the first volume of North American New Right, that project has now come to fruition.

The North American New Right is a “metapolitical” movement modeled on the European New Right, but adapted to the realities of North America. The goal of the North American New Right is to lay the metapolitical foundations for the emergence of a White Republic (or republics) in North America.

This project is motivated by consciousness of an existential threat. European peoples, both in our mother continent and scattered around the globe, now live under a cultural, political, and economic system that has set our race on the path to cultural decadence and demographic decline. If these trends are not reversed, whites will disappear as a distinct race. The incomparable light we bring to the world will be extinguished, and the greatness of our achievements will be preserved only in fragments, like the scraps of literature, shards of pottery, and shattered artworks that survived the wreck of pagan antiquity.

We aim to halt that process here in North America, but we also wish to learn from and contribute to the struggle of our comrades for white homelands around the globe.

“Metapolitics” refers to what comes before the political, i.e., the foundations of politics, including both (1) political ideas, i.e., the intellectual case for a particular political order, and (2) a concrete community that embodies those ideas in the present and will serve as the seed of a new political order to emerge in the future. As a journal of ideas, North American New Right naturally focuses on the intellectual dimension of metapolitics, which centers around three issues: identity, morality, and practicality.

If we are to defend the idea of a White Republic, we have to answer the question of identity: Who are we? Once we know who we are, we still have to answer the moral question: Is it right to create a society for our people alone? Finally, even if a White Republic is moral, we have to deal with the question of practicality: Is a White Republic even possible?

Identity

Questions of identity include such topics as: existing European regional and national identities; the problem of identity in European colonial societies where the blending of European stocks is almost universal; the inadequacy of abstract, propositional forms of identity; the problem of petty nationalism; the deep roots of a common European identity, including biological race, European history and prehistory, and the cultural diffusions revealed by comparative linguistics and mythology; the Traditionalism of René Guénon and Julius Evola; concepts of collective destiny; causes for collective pride and guilt, i.e., the strengths and weaknesses of our people; and the relationship of the North American New Right to the Western political, philosophical, and cultural tradition.

A corollary of the question of who we are is the question of who we are not, the question of “the others,” which subsumes unavoidable debates regarding the Jewish question. In an ideal world, it would be possible to be for oneself without being against anybody else. But as Carl Schmitt so cogently argues, in the real world, the political realm is constituted by the distinction between friend and enemy, which is rooted in the potential for existential conflicts between peoples.

On the other hand, we need to know who we are before we can deal with the question of who we are not. It is not possible to create political movements based merely on opposition to other groups while avoiding any discussion of our own identity as “divisive.” Thus the project of the North American New Right is to deal forthrightly with the questions of who we are not, but only within the larger context of the positive questions of who we are. Who and what we are for has logical and practical priority over who and what we are against.

Morality  

In my view, the key moral question is whether it is right to prefer one’s own kin over others. Whites, and only whites, have become convinced that it is wrong to prefer our people over other ethnic groups. Strict ethnic impartiality would not, however, be destructive of our race if all other races abided by the same principle. But unfortunately, they do not. All other groups not only are allowed to appeal to ethnic solidarity, they are encouraged and rewarded to do so. This puts whites at a systematic disadvantage in dealing with other groups, a disadvantage that over time would be sufficient to dispossess whites of our own homelands.

But our situation is actually far worse, for many whites have not adopted mere impartiality in dealing with other ethnic groups. Instead, they actually prefer other groups to their own. They are practitioners of what Guillaume Faye calls “ethnomasochism” and “xenophilia.” Such attitudes, of course, can only accelerate white dispossession.

And when whites no longer control homelands of our own, our destiny as a race will pass into the hands of other groups, many of which have deep historical grudges against us. We will, in effect, be a conquered people, and we will share the fates of conquered peoples, most of whom disappear from the pages of history.

Note that the question of ethnic partiality is not the issue of moral “univeralism.” Partiality to one’s own people is a completely universalizable principle. So is ethnic impartiality. So are ethnomasochism and xenophilia. The reason that ethnic impartiality and ethnomasochism/xenophilia are destructive to whites is simply that they are not practiced universally and reciprocally.

Another moral issue is the question of utopia. Whites are willing to maintain racially destructive moral attitudes like ethnic impartiality or ethnomasochism/xenophilia because they believe that they are making sacrifices to bring about a better world, a world without ethnic enmity and conflict. We have to destroy this illusion before it destroys us. We need to establish the enmity and conflict are ineradicable. They are normal, natural, and a challenge to our improvement, not something that can go away.

But we also need to advance our own, more realistic vision of utopia:  a peaceful world in which the causes of quarrel are not eliminated, but simply managed. Ethnic diversity in and of itself need not cause conflicts. Ethnic strife is, however, inevitable when diverse groups try to occupy the same living spaces. Therefore, the best way to avoid ethnic hatred and conflict is universal nationalism, i.e., giving every distinct people a country or countries of its own. A durable foundation for world peace is the recognition that all peoples have an interest in preserving the principle of national self-determination. (There is also a common interest in preserving our planetary environment.)

Dreams & Reality

Before the White Republic can become a reality, it must first be a fantasy, a dream, a vision of a possible world. But to become a reality, a vision must also be realistic. So the North American New Right has the dual task of cultivating dreamers and realists.

To cultivate the dreamers, we have a strong focus on the arts. Art is an indispensable tool of propagating political ideals, for it can reach more people, and stir them more deeply, than mere prose. But more fundamentally than that, our ideals and programs themselves are also the products of the artistic imagination.

To encourage contemporary artists, we seek to place them in contact with our tradition. Many of the greatest artists of the last century were men of the right, and one does not have to go back too far in history before the principles we defend were the common sense of virtually every great creative genius. We also seek to offer contemporary artists constructive criticism, publicity, and opportunities to network and collaborate.

To cultivate realism, we explore the questions of whether a White Republic is even feasible and how we might get there from here. These questions can be approached from two distinct though complimentary angles: the theoretical and the historical. Philosophy and the human sciences can tell us a good deal about what is possible and impossible, likely or unlikely. They seek to move from the possible to the actual. History, by contrast, moves from the actual to the possible. If something has happened, it is ipso facto possible.

The examples of the Irish and the Spanish, for example, show us that European peoples who have been conquered and colonized for centuries can preserve their identities and reconquer their homelands. More recent history also gives us examples of how large, multinational, multiracial empires have collapsed, allowing their constituent nations to free themselves and create ethnically homogeneous states. History thus provides us with a vast store of examples and analogies that can help us shape our ideas and guide them toward realization.

Theory & Practice[1]

To achieve our political aims, the North American New Right must understand the proper relationship of social theory to social change, metapolitics to politics, theory to practice. We must avoid drifting either into inactive intellectualism or unintelligent and therefore pointless and destructive activism.

Guillaume Faye’s Archeofuturism[2] offers many important lessons for our project. Chapter 1, “An Assessment of the Nouvelle Droite,” is Faye’s settling of accounts with the French New Right. In the late 1970s and early 1980s, Faye was a leading thinker and polemicist of the French New Right before quitting in disillusionment. In 1998, after 12 years, he returned to the battle of ideas with Archeofuturism, which begins with an explanation of his departure and return.

In the 1970s and 1980s, the Nouvelle Droite, led by Alain de Benoist, was a highly visible and influential intellectual movement. The Nouvelle Droite published books and periodicals like Nouvelle École and Éléments; it sponsored lectures, conferences, and debates; it engaged the intellectual and cultural mainstreams. The Nouvelle Droite did more than receive coverage in the mainstream press, it often set the terms of debates to which the mainstream responded.

The Nouvelle Droite was deep; it was highbrow; it was radical; it was relevant; and, above all, it was exciting. It was based on the axiom that ideas shape the world. Bad ideas are destroying it, and only better ideas will save it. It had the right ideas, and it was increasingly influential. Its metapolitical strategy was a “Gramscianism” of the Right, i.e., an attempt to shape the ideas and ultimately the actions of the elites—academics, journalists, businessmen, politicians, etc.—as envisioned in the writings of Italian Marxist Antonio Gramsci.

However, according to Faye, as the 1980s came to a close, the Nouvelle Droite became less influential: “Regrettably, it has turned into an ideological ghetto. It no longer sees itself as a powerhouse for the diffusion of energies with the ultimate aim of acquiring power, but rather as a publishing enterprise that also organizes conferences but has limited ambitions” (pp. 24–25). The causes of this decline were based partly on objective conditions, partly on the movement’s own weaknesses.

Two of Faye’s points seem particularly relevant here. I should note that even if these points do not turn out to be entirely fair to the Nouvelle Droite, they still contain universal truths that are applicable to our project in North America.

(1) The rise of the Front National of Jean-Marie Le Pen caused a decline in the visibility and influence of the Nouvelle Droite, whereas one would have thought that the Front National’s good fortunes would have magnified those of the Nouvelle Droite. After all, the two movements share much in common, and there can be little doubt that the Nouvelle Droite influenced the Front National and brought new people into its orbit.

Faye claims, however, that there are many “airlocks” that seal off the different circles of the French Right. Faye claims that the Nouvelle Droite never really tried to engage the Front National, because its members fundamentally misunderstood Gramsci. Gramsci’s cultural battle was organically connected with the economic and political struggles of the Italian Communist Party.

The Nouvelle Droite, however, treated the battle as entirely cultural and intellectual. Thus they were not really Gramscians. They were actually followers of Augustin Cochin’s theory of the role of intellectual salons in paving the way for the French Revolution.[3] Under the autocracy of the old regime, of course, one could ignore party and electoral politics. But after 1789, one cannot.

The North American New Right aims to change the political landscape. To do that, we must influence people who have power, or who can attain it. That means we must engage with organized political parties and movements. No, in the end, white people are not going to vote ourselves out of the present mess. But we are not in the endgame yet, and it may be possible to influence policy through the existing system. Moreover, there are other ways that parties attain power besides voting. Just look at the Bolsheviks.

We know that the present system is unsustainable, and although we cannot predict when and how it will collapse, we know that collapse will come. It is far more likely that whites can turn a collapse to our benefit if we already have functioning political organizations that aim at becoming the nucleus of a new society. Yet we will not have functioning political organizations unless we engage the presently existing political institutions, corrupt, sclerotic, and boring though they may be.

(2) Even though the Nouvelle Droite did not engage with organized politics, it was organized according to “an outdated ‘apparatus logic’ of the type to be found in political parties, which was not appropriate for a movement and school of thought, as well as journalistic or editorial policy, and which led cadres to flee on account of ‘problems with the apparatus’” (p. 27). By an “apparatus logic,” Faye seems to mean a hierarchical organization in which an intellectual and editorial “party line” is promulgated.

Although Faye does not say so, the inability of the Nouvelle Droite to interface with the Front National may in fact be based on the fact that they shared the same structure and thus naturally perceived each other as rivals promulgating slightly different “party lines” and competing for the adherence of the same public. If this is true, then the North American New Right can avoid this problem by configuring itself not as a hierarchical apparatus with a party line but as a lateral network that cultivates dialogue on a common set of questions from a plurality of different viewpoints.

A Pluralistic Movement

The North American New Right is an intellectual movement with a political agenda, but it is not a hierarchical intellectual sect or a political party. Instead, it is a network of independent authors and activists. We do not have a rigorous and detailed party line, but we do share certain basic premises, questions, and aims. These leave a great deal of latitude for interpretation and application. But that is good.

As an intellectual movement, we embrace a diversity of opinions and encourage civil debate. We believe that this is the best way to attract talented and creative people who will advance our agenda. We also believe that debating diverse perspectives on these issues is the best way to arrive at the truth, or a workable approximation of it.

We collaborate where collaboration is possible. Where differences exist, we seek to build consensus through dialogue and debate. Where differences persist, we agree to disagree and either change the subject or part ways. Because we are a loose network, we can overlap and interface with any number of hierarchical organizations without competing with them.

Just as the North American New Right rejects “apparatus logic,” we also reject “representation logic.” Because we are a pluralistic movement, there is no presumption that a given author speaks for me or any other authors who are published here. Every author speaks only for him- or herself.

This is important to understand, because part of every issue of North American New Right will be devoted to translations of articles from European New Right thinkers whose positions and aims differ from one another and also from those of the North American New Right. These works are offered for discussion and debate. In their breadth, depth, and originality, they are also exemplars of the kind of work we wish to cultivate in North America.

Even though the North American New Right is a metapolitical movement, and everything we do bears in some way on politics, there will be times when the connections will seem remote and tenuous. Thus we will surely be mocked as pointy-headed, ivory-tower intellectuals or apolitical dandies, poseurs, and wankers. That’s fine. A vibrant and effective intellectual movement has to be exciting to intellectuals, and intellectuals get excited by the oddest things. Besides, the bullet-headed pragmatists who see no value in any ideas that cannot contribute to an immediate change in poll numbers tend to give up or sell out anyway.

What does that mean for the editorial policy of Counter-Currents Publishing and the journal North American New Right? It means, first of all, that those of you who share our concerns but may be holding back because you imagine you diverge from an unstated party line can relax. There is no party line beyond the questions and concerns outlined above. Second, it means that we encourage civil debate and commentary on our articles, interviews, and reviews, including this one. We welcome the challenge.

Notes

1. The rest of this article is adapted from an earlier piece, Greg Johnson, “Theory and Practice,” Counter-Currents/North American New Right, September 30, 2010,  http://www.counter-currents.com/2010/09/theory-practice/ [2]

2. Guillaume Faye, Archeofuturism: European Visions of the Post-Catastrophic Age, trans. Sergio Knipe (Arktos Media, 2010).

3. For an excellent introduction to Cochin, see F. Roger Devlin, “From Salon to Guillotine: Augustin Cochin’s Organizing the Revolution,” The Occidental Quarterly, vol. 8, no. 2 (Summer 2008): 63–90.

 


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URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/09/toward-a-north-american-new-right/

Stuff Our Betters Like

Stuff Our Betters Like

By James J. O'Meara

Ex: http://www.counter-currents.com/

Olivier Magny
Stuff Parisians Like: Discovering the Quoi in the Je Ne Sais Quoi [2]
New York: Berkley, 2011.

Chris Lehmann
Rich People Things: Real-Life Secrets of the Predator Class [3]
Chicago: Haymarket Books, 2011.

Considering how Christian Lander’s Stuff White People Like, first the blog, then the book, then the sequel, created more than a little frisson among the NPR crowd (see the Counter-Currents reviews here [4] and here [5]) it’s surprising we haven’t seen more knock-offs or outright parodies (along the lines of The Job of Sex or Bored of the Rings); in fact, as far as I know, these are the very first (not counting the rather differently intended but invaluable provocateur of White consciousness, Stuff Black People Don‘t Like [6]).

Stuff Parisians Like shares its title and numbered format with SWPL. Turns out, it’s an excellent format for studying le vie Parisiene, since “reaching a form of happiness in Paris” (the Parisiene is never just “happy” like an American — despite “the fact that all Parisians deliberately wear American clothes, watch American movies, listen to American music, use American words or fantasize about American celebrities . . . when hearing the phrase “Les Américains”, the Parisian will implacably … just be taken over by one overpowering thought . . . “Oui, mais les Américains, ils sont cons”) entails “internalizing certain codes and refusing certain habits” (p. 75).

But while Lander writes as a mildly cynical member of the group, establishing, as the more perceptive reviewers noted, his credentials precisely by gently mocking but never really challenging his group’s tastes and ideas (WASPs do love self-criticism and faux objectivity, after all!), Magny writes as a Parisian, oui, (apparently a restaurateur and oenophile no less, to judge from his website, where you can “Optimize your future interactions with Homo Parisianus [by] browsing the full list of Stuff Parisians Like [7]”), but with a difference; he disagrees heartily with his confreres, and seems to be something of a . . . well, conservative, I guess. Horreurs!

Which comes first, the dyspeptic view or the conservatism, is a toss up. Suffice to say, it makes for some very penetrating observations about an urban type that has not only fascinated Americans, but also seems remarkably like some of our own domestic species.

Thus while filled with cultural tidbits such as

  • Fans of “continental dining” should beware that the cheese course has given way to just coffee, although the addition of a little beurre sale [8] will make the sweetest concoction acceptably ascetic;
  • Wine, too is passé; lunch means water – San Pellegrino, or San-Pé [9], to the American’s amusement – dinner perhaps beer, a party definitely only hard liquor;
  • License plate numbers reveal the driver’s place of origin [10] as well as their character; the very best is 75 – Paris, of course – and the others ‘smell of mud’ or ‘depression’ in various numerical ratios, while also revealing their driving habits — “C’est ce con de 27 qui bloque tout le monde depuis deux heures.”

along with some surprises — the Parisian despises artists [11], who are perceived as lazy and un-credentialed (state-funded art degrees are almost unknown, a pretty good idea it seems to me) unlike the busy graduates of the grandes Ecoles [12]; the Parisian loves not art but his idea of France’s cultural heritage — and stuff you only need to have read an Edmund White to know — the L’ile Saint-Louis [13] is the place to be! The Luxembourg Gardens [14] are the place to be seen! — we also learn that

Parisians have an opinion about most things, thus making it clear they have a significant knowledge about most things in life.

Having theories takes this to the next level.

Theories prove that not only does the Parisian have more information and knowledge than other people, but he also processed that information through his own personal filter. The superiority filter. Parisians will use theory after theory but never warning that these are theories. Other people, including Parisians, will be fooled and will inevitably reach the conclusion that this Parisian is extremely cultivé and intelligent.

It is important to realize that very few Parisians form their own theories. Most Parisians repeat theories they heard on TV, or from their really smart uncle. No actual credit is ever given to the actual source. The actual source is always the Parisian. (pp. 89-90)

Theories, of course, are not facts; who needs facts when you have theories?

The Parisian, no matter how much he is into freedom of mind and against propaganda, rarely bothers to double-check his facts. He remains vastly foreign to elements that might otherwise feed and qualify his reflections. (p. 254)

While the American Leftist might have an opinion about, say, the Dalai Lama, the Parisian has a theory:

Le Dalai Lama is good. China is bad. Amen.

And that leads to some stuff those on the Alternative Right, or even non-Democrats, will recognize:

Worldwide, a fascist is a follower or an admirer of the pre-WWII Italian Fascist regime.

In Paris, a fascist is anyone who disagrees with a Parisian and makes a point.

The rarest use of the word facho is to define extreme right wing people. More common use of the word is to be found in situations when someone expresses beliefs and thoughts that are unacceptable to Parisians. The more brutally true the statement is, the more facho the person who says it is.

Calling someone a facho is a fantastic way for Parisians to win a conversation. [See “Winning Conversations [15]”]. When a Parisian’s dabbling is countered by superior, non-PC, implacable reasoning, the opponent will be called a facho. To seal the victory, the Parisian will say, “On peut pas discuter avec toi.” And walk away. Victory. (pp. 169-70)

Or, as Charlie Sheen would say, “Winning!”

Interestingly, both “Calling People Fachos” and “Le Dalai Lama” are not part of the “complete” list on his website; as he says himself:

If your opinion is susceptible to reach a significant number of people through a given media, Parisians will start a petition against you. It’s best to behave really . . .

One reviewer has suggested that the book’s disparaging remarks about Parisian nightlife and parties are a cheap attempt to drum up business for his wine bar. These more political passages, and his reticence about them, lead me to think he knows his Parisians too well.

Do not support small businesses — that will make you a fascist.

Dressed in black [16] and lacking testosterone ["There are three types of males in Paris: the gay-looking homosexuals, the gay-looking heterosexuals, and men over fifty"], the Parisian may seem familiar; didn’t we meet them that time in New York?

Calling people beaufs is a wonderful thing for Parisians. It allows them to assert conveniently their superiority while not going through the trouble of enduring a painstaking analysis that might lead them to interrogations about themselves or others.

But of course, it would be too easy to mock the beauf (the “redneck” if you will) for wearing white socks [17] or liking football.

Superior perceived social status is acquired by mocking habits and attitudes that are typical of upper class or even better – rich people. “He’s spending the weekend in Deauville? Can’t believe it, quel beauf!”; “Is he really driving a Hummer? Quel gros beauf!” By striking his audience with an unsuspected beauf designation, the Parisian scores serious social points: “Did he really take his nephew to Disney Land? Quel beauf!” The ultimate goal is to make all the people surrounding the Parisian wonder if, compared to him, they are not ultimately complete beaufs. (p. 7)

Le Beauf Americain

Yes, indeed, the New York State of Mind, and the feeling is mutual:

Paris is every Parisians’ wife. New York is their mistress. Parisians know how living with your wife gets old.

NY gear is very popular, especially amongst the younger generation of Parisians. The I Love New York T-shirt is a must. Worn properly, it is considered very chic in Paris. Less stylish people will opt for a NYPD T shirt. FDNY gear is exclusively reserved for the gay community in Paris. (p. 130)

Each section ends with a Helpful Tip (“When in doubt, just say putain”) and instructions on how to “Sound Like a Parisian” (which, I am sure, must contain its share of booby traps).

* * *

[18]Chris Lehmann’s Rich People Things, from its title to its cover to its number system, is clearly another SWPL title, but he and even his publishers make no mention of the earlier books; Lehmann claims his online column “began life as an afterthought title without any particular mission statement.” It’s a bit odd, considering his (well deserved) savaging of Chris Anderson (# 11. Wired Magazine) for mistaking his upstream rent-seeking for a new paradigm of free information.

Whatever. Lehmann seems part of what we might call the “unattached Left”; unattached, that is, to the conventional Democratic Party and its personality cult. No Obama-worshiping minion, he. (Unlike the Parisian, who very much likes Obama: his election proves the Parisian is right, there is no problem with immigrants, only racist fachos — see Magny‘s penultimate item.)

Thus, his targets and criticisms will be shared by many on the Alternative Right. He even quotes Steven Pinker — favorably! No paradox this; if one thinks of the traditional Left/Right field as a ping pong table, those not playing the game and just standing around share a space around it, and thus have more in common with each other than with either “player.”

He takes as his theme class analysis, not identity politics, and Americans’ peculiar lack thereof (boasted about, as Americans always find their limitations to be a source of perverse pride, as “our Exceptionalism;” Americans are proud to let everyone know they are very ‘special’ as they ride on the short bus of nations). And his targets are what takes the place — literally displaces, as a obscuring ideology — of class analysis: the “free markets and free men” mythology. So his topics tend to fall into two categories: economic myths (low taxes create jobs), and the mythical triumphant “individuals” (from Ayn Rand to Facebook and the aforementioned Wired) whose stories are thrown out by the system like squid ink.

Speaking of Rand, his chapter strikes me as one of the best objective (if you will) analyses of her work. His analysis hits the exact point where Rand gains her influence; starting out from the rather conventional standpoint of Nietzschean individualism (We the Living could even be filmed in Mussolini’s Italy) she hits the jackpot when she connects to the Horatio Alger myth of the Robber Baron era. By transposing individualism from the deterministic realm of nature to the marketplace of “free choice,” she allows her readers to vicariously imagine themselves (of course, who thinks of the Master Race without thinking oneself part of it?) being able, not so much to be heroes as to recognize them (most of us, after all, are mediocre but loyal Eddies not heroic Galts) and by serving them (buying their products and lowering their taxes) avoid the unforgivable sin of siding with the looters.

In general, Lehmann seems to be able to mouth the usual PC cliches, say, about the “genuine virtues of openness and diversity” while pointing out that:

These qualities form the basis of the twenty-first century’s corporate managerial mindset . . . a more diverse and culturally tolerant world is also a far more market-friendly world. It’s also, far from coincidentally, a world in which wealth and income disparity never seem to achieve the same vaunted status as cultural and gender diversity. (pp. 82-83)

This is not to say that Lehmann is a Traditionalist. For one thing, his good-thinking Liberal credentials show in an obsession with the Catholic Church as the citadel, or at least syneccdoche, of evil. The very first line reads:

American class privilege is very much like the idea of sex in a Catholic school — it’s not supposed to exist in the first place, but once it presents itself in your mind’s eye you realize that it’s everywhere.

My, what an original trope!

Later, he can’t even express his loathing and contempt for corporate (and, he fails to observe, Judaicly) backed frauds like Damien Hirst without making this outburst:

[W]e have entered an aesthetic universe every bit as blinkered and morally obtuse as that of the Catholic Church, when it elected to suppress classical composers in the wake of the Napoleonic Wars out of the conviction that they presented an urgent Jacobin threat to the established order of things. (p. 104)

[19]

This makes Lehmann think of Palestrina

I can’t be bothered to research this, but does anyone remember some papal bull condemning equal temperament? Myself, I get my history from fiction, and I remember Huysmans, in his Catholic phase, bemoaning the Church’s replacement of Gregorian chant with half-assed operatics by Gonoud and Faure (long before the LP-driven fashion for it, Huysmans was promoting the reconstruction work of the Abbey of Solesmes, which contributed to our more recent “early music” revival). One wants to say, like one of Lehmann’s landsmen, “from your mouth to God’s ear”; if only the Church had, successfully, stamped out that demonic manifestation known as “classical music”; see Evola in Ride the Tiger, or even Colin Wilson: passing from Mozart to Beethoven, one is wearied by all the table-pounding; or Delius: a preference for Mozart over Beethoven was his test of a new acquaintance’s cultural level.

If you can ignore the weird, unmotivated Catholic bashing, and the recurrent genuflection to PC orthodoxy, the reader on the Alternative or Traditionalist Right will be able to find much useful historical and critical discussion of our most contemporary economic and cultural busybodies and nuisances, from Malcolm Gladwell to Alan Greenspan to Frank Gehry.

However, it lacks any information on food and drink, and above all, don’t quote any of it to a Parisian.

Source: http://jamesjomeara.blogspot.com/ [20]

 


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samedi, 08 octobre 2011

Sobre el continente/incontinente o el hombre común

Sobre el continente/incontinente o el hombre común

 Alberto Buela (*)

A los estudiosos de Aristóteles en lengua castellana     

En la medida en que pasan los años y uno va leyendo y releyendo, aprendiendo y enseñando,  los textos correspondientes a  la filosofía práctica de Aristóteles: Protréptico, Ética eudemia, Ética nicomaquea, Gran ética y Sobre las virtudes y los vicios, más vamos llegando al convencimiento de que el realismo del Estagirita está asentado sobre lo verosímil, lo contingente y lo voluble del obrar humano.

El realismo contundente de su Metafísica con la primacía de to on h on, se transforma en los escritos sobre el obrar en un realismo amable, sutil, dúctil que invita a su realización. Principios como: “no hay que buscar la exactitud de la misma manera en todo, sino que en cada caso lo que la materia admite” (1098ª 26) y “no investigamos para saber qué es la virtud sino para hacernos buenos” (1103b 27) muestran la vigencia perenne del realismo antropológico frente al cual han fracasado todas las ideologías modernas y postmodernas.

Muchas veces nos hemos preguntado por el por qué en la Nicomaquea Aristóteles pasa luego de estudiar la felicidad, la naturaleza de la virtud, los actos voluntarios y sus contrarios, las virtudes éticas e intelectuales y la justicia, a estudiar la continencia (egkráteia) y su contrario, la incontinencia (akrasía). Cuando él podía haber seguido, naturalmente, estudiando las consecuencias de la virtud como la amistad y la felicidad.

Sin embargo, se detiene en lo humano, “demasiado humano”, hablando como Nietzsche, de la continencia/incontinencia.

Y pasa lo mismo en la Ética eudemia  cuando termina el libro II hablando de lo voluntario y de lo involuntario. Y lo mismo en la Magna Moralia cuando en el último libro luego de la equidad empieza a hablar de la continencia/incontinencia.

Es decir, hay en Aristóteles una tendencia natural a hablar de lo que sucede al hombre común, al hombre de a pie, en orden al obrar humano diario, antes de llegar a los frutos o consecuencias  de la virtud, como son la amistad y la felicidad.

En primer lugar hay que señalar que la teoría de la continencia/incontinencia=Egkrateia/ Akrasia, funda la doctrina de la responsabilidad moral de todo hombre respecto de su obrar. Si entendemos por continencia o continente aquel que sabe qué es lo correcto y tiene la tendencia de hacer lo contrario, pero finalmente termina gracias a la razón forzando al deseo. Es por eso que la continencia no es una virtud como la templanza sino “una especie de mezcla” (1128 b 34). Una semi virtud, que se da en la mayoría (hoi polloi) de los hombres. Esa mezcla de Museta y de Mimi como dice el tango, ese ser “mistongo” que es el hombre, ni tan dios ni tan bestia. Por eso inmediatamente trata de la theriótes=bestialitas y de su contrario, la virtud heroica y divina=théios (1145ª 20).

Si la continencia no llega a ser una virtud como la templanza (el templado no recibe las  solicitaciones de los deseos que recibe el continente), por la misma razón la incontinencia no llega a ser un vicio, sino que ambos, continente e incontinente, “representan estados intermedios y conflictivos en el campo de la moralidad humana” [1].

Esta batalla que se libra en el interior del hombre entre lo que desea y lo correcto, entre lo bueno que le cuesta y la tendencia a realizar lo menos trabajoso. Este dominio político, siempre laborioso y no despótico, de la razón sobre los deseos y apetitos: esto es el hombre común (hoi polloi) y lo que es estudiado a través de la continencia/incontinencia.

El incontinente actúa porque desea no porque elija, el continente, por el contrario, actúa porque elije, no porque desea. Existe una diferencia sutil entre el continente (egkartos) y el moderado (sophrón) y es que en este último los deseos están en concordancia con la razón y entonces no los padece como el continente

El incontinente al obrar a sabiendas mal por causa y dominio de su pasión, pues no la puede dominar por la razón, ejerce su libertad: mal, pero la ejerce. El continente, por el contrario, domina las solicitaciones de su pasión (epithymía) a través de su razón. Pero, unos y otros son el hombre, por lo tanto, estamos obligados a inculcar el ejercicio de la virtud o excelencia en todo hacer y en todo obrar. Hay que actuar y hay que obrar bien, esto es, en forma perfecta y acabada, de acuerdo a la materia sobre la que se actúa y según la recta razón (orthos lógos).

Contrariamente a lo que opinaba nuestro Sarmiento “las cosas hay que hacerlas, mal o bien, pero hacerlas”, Aristóteles nos viene a enseñar que las cosas hay que hacerlas bien, en forma acabada y perfecta, porque es la única manera en que la acción se aquieta, en que la acción descansa.

Este desgarramiento en el interior del hombre, esta tensión permanente entre “lo que veo como mejor y lo apruebo, pero sigo lo peor”  como lo vio el poeta latino Ovidio, pinta al hombre real de carne y hueso con todas sus limitaciones.

Es el concepto de continencia/incontinencia el que lleva obligatoriamente a Aristóteles a rechazar la tesis de Sócrates y Platón, de que el mal se realiza por ignorancia y en forma involuntaria. Porque él lo ha sabido extraer de la realidad de la vida misma, del obrar histórico situado de la Grecia de su tiempo. Contra la tesis socrato-platónica va a levantar su propuesta: que está en el dominio del hombre el ser malo o bueno y ahí aparece la concupiscencia para mostrarnos que gracias a ella el acto se hace voluntario antes que involuntario.

De modo que el incontinente sabe que actúa mal pero lo hace por carecer del dominio de sus pasiones o deseos, y por el hecho de saber, podemos además afirmar que la incontinencia no es un vicio pues el vicioso, en general, no tiene conciencia de su vicio.

La incontinencia se relaciona más con los placeres del tacto y el gusto como los sexuales y los de la comida y bebida.

 

El estudio de la continencia/incontinencia, si bien recorre toda la ética aristotélica, encuentra su tratamiento específico en el libro VII de la Ética nicomaquea y allí comienza afirmando que existen tres formas de conductas morales o tipos de caracteres (perí ta éthe)  que hay que evitar: el vicio o maldad (kakía), la incontinencia y la bestialidad o brutalidad (theriótes) a las que contrapone tres formas contrarias: la virtud, la continencia y la virtud sobrehumana, heroica y divina.

Ello lo hace para ubicar el marco de la discusión que está por iniciar sobre la continencia/incontinencia, en medio de dos extremos a rechazar: la maldad y la bestialidad y de dos extremos a seguir: la virtud y la heroicidad cuasi divina como la de Héctor que  “No parecía ser hijo de un hombre mortal, sino de un dios”.. Pero como es muy raro encontrar tanto un varón divino como un hombre bestial, se va a ocupar de lo que se presenta en la mayoría de los casos: el hombre común.

Lo primero que hace es vincular la continencia con  la perseverancia (kartería) y la incontinencia con la flaqueza (malakía) y la molicie (tryphé), una especie de debilidad frente a las dificultades. Mientras que el que huye del trabajo es, propiamente, el haragán.

¿Para qué ha de beber agua el que está atragantado con agua? (1146 a 33). Que es como decir: ¿cómo se podría convencer al incontinente de lo que es correcto si ya lo sabe?. La conclusión es que: “el agua buena de la persuasión no lo ayuda, sino que lo sofoca, afirma de Aquino en su Comentario 1325, in fine.

Entonces, ¿es el incontinente incorregible?. Esta es la cuestión principal que intenta resolver a lo largo de la primera mitad del libro VII.

La continencia y la incontinencia se aplican a los mismos objetos que el desenfreno o intemperancia y la templanza o moderación, pero la diferencia estriba en que el incontinente actúa sin elección deliberada persiguiendo los placeres necesarios (los que se refieren al cuerpo y atañen a la alimentación y el comercio sexual) mientras que el desenfrenado o intemperante actúa por elección. Tanto a las conductas bestiales, básicamente antinaturales, como al que actúa en  estado enfermo no se les puede aplicar el término de incontinentes, pues están, en cierta medida, más allá de lo humano. Pero la bestialidad es un mal menor que el vicio o la maldad porque en el hombre vicioso hay una corrupción del principio superior que es el intelecto (nous) de ahí que: “el hombre malo puede hacer diez mil veces más mal que la bestia o el hombre bestial” (1150 b 8) porque su “entendimiento torcido”, para hablar como Jaime Balmes, puede concebir muchas y diversas maldades.

Llega así al capítulo VII donde fija límite de la terapéutica de la virtud: “el incapaz de arrepentirse es incurable” (1150 b 22) y ése es el intemperante, desenfrenado o licencioso, cuya actitud es continua, mientras que el incontinente es curable porque puede arrepentirse dado que su malicia no es continua sino intermitente. Siguiendo con esta terapéutica vemos como de las dos especies de incontinencia la que es más fácil de curar es la de los incontinentes por temperamento excitable y no la de aquellos que deliberan bien pero no perseveran en ello. Además son más curables los incontinentes por costumbre que por naturaleza, porque es más fácil cambiar la costumbre que la naturaleza.

Esto empuja a Aristóteles a enunciar el principio de su teoría de la acción según el cual “el principio en las acciones es el fin por el cual se obra o dicho de otra manera, en las acciones la causa final es el principio”. Y los principios del obrar no se muestran por el razonamiento sino por medio del hábito de la virtud, natural o adquirida por la costumbre, alcanzando así el hombre, el recto sentido al obrar. “El principio-en el obrar- es el hecho (to hoti) y si este se pone suficientemente de manifiesto, no habrá necesidad de estudiar la causa (to dióti)” (1095 b 7-8). Así, los principios del obrar, que se caracteriza por ser una experiencia (empeiría) guiada por la costumbre, son conocidos por la virtud en los hechos mismos y no por el razonamiento.

De difícil arrepentimiento son los obstinados, pertinaces o testarudos que se mantienen en su opinión propia contra viento y marea, son de difícil convivencia con los demás y se asimilan más a los incontinentes que a los continentes. A su vez la diferencia de estos con los moderados es que los continentes padecen malos apetitos y los templados no. El continente se deleita más allá de la razón pero el moderado no. Pero ninguno de los dos es conducido por la pasión.

Termina acá el estudio de la continencia/incontinencia y pasa a partir del capítulo XI hasta el final del libro VII a ocuparse del tema del placer o deleite y del dolor o tristeza. Tema que retomará en los cinco primeros capítulos del libro X y último de la EN.

 

Conclusión

 

La Ética nicomaquea  puede interpretarse como una teoría de los tipos de caracteres que se expresan a través de una ética de las virtudes, cuya finalidad no es conocer o saber sino hacernos buenos, creando en nosotros hábitos de carácter para que podamos realizar acciones buenas.

De modo tal que es una falsedad, es un sofisma de eruditos al ñudo, pretender distinguir en la EN una teoría de la acción por un lado y una teoría de los caracteres por otro. Los eruditos, aquellos especialistas de lo mínimo, de lo cual los comentaristas ingleses de la EN son especialistas, no pueden ver el todo. Tiene una ceguera axiológica para ello. Y Platón se encarga de decirles que no son filósofos pues: “dialéctico es el que ve el todo, y el que no, no lo es ”(Rep. 537 c 10-15).

Ver el todo en el tema de la continencia/incontinencia es ver al hombre como un ser deficiente, un ser no del todo completo, un ser a completarse. Como dice la chacarera “el hombre es el único animal que se tropieza dos veces con la misma piedra”. La incontinencia no es “una debilidad moral” como afirman los eruditos ingleses (G. Lloyd, y compañía), la incontinencia es una instancia en el despliegue y desarrollo moral de todo hombre. Salvo casos excepcionales como la de los hombres bestiales o los poseedores de la virtud sobrehumana o divina.

Cuando al principio de esta exposición trajimos a cuenta el apotegma de Ovidio en Metamorfosis, VII, 8 21 “video meliora proboque deteriora sequor” quisimos mostrar todo el realismo que el derecho romano le debe a Aristóteles y al mismo tiempo recuperar para nosotros, hombres del siglo XXI, la vigencia de un pensamiento perenne por realista y por verdadero.

De qué nos sirve a nosotros, de qué le sirve a la filosofía que nos atiborremos de citas y de citaciones eruditas sobre mínimos detalles (p.ej.: si el incontinente no usa la premisa menor en el silogismo práctico, H.H. Joachim. Rackham et allii dixint )[2]. ¿ Llegará un día en que la filosofía pueda leer como un todo los temas y problemas de la ética?. No sabemos. El búho de Minerva sale a volar al atardecer, cuando ya ocurrió lo que tenía que ocurrir, pero lo cierto es que para nosotros es una realidad de vida la filosofía y sobre todo la ética, que nos ha permitido ser mejores de lo que naturalmente éramos. De modo que encaramos los estudios clásicos bajo dos premisas: como una respuesta siempre actual a los problemas del presente y tratando que se venga abajo el andamiaje de la erudición para que aflore aquello que es cultura de verdad.

 

 

 

(*) alberto.buela@gmail.com

arkegueta, eterno comenzante, mejor que filósofo

www.disenso.org

UTN (universidad tecnológica nacional)



[1]Gómez Robledo, Antonio: Introducción a la Ética eudemia, Unam, México, 1994, p. XIX.

[2] Además en el texto esto se presenta como obvio, lo que agrega estulticia a los eruditos al ñudo, pues Aristóteles afirma explícitamente: “Nada impide que alguien aún cuando posea ambas (la premisa universal y la particular) actúe en contra de su ciencia si utiliza la universal y no la particular, pues las acciones posibles son las particulares”(1147 a 1-3). Y luego pone un ejemplo, que como todo ejemplo es rengo. Esto es el que complica la clara explicación que dio, pues al afirmar “a todo hombre le convienen los alimentos secos”, “yo soy hombre” o “tal alimento es seco”  plantea dos silogismos. Uno que dice: El alimento seco es bueno para todos los hombres, y como yo soy hombre, el alimento seco es bueno para mí. Y otro que dice: El alimento seco es bueno para mí, este pedazo de pan es alimento seco, luego es bueno para mí.

« Les Anglo-américains attaquent l’euro pour le détruire »

« Les Anglo-américains attaquent l’euro pour le détruire »

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

« Les banquiers zombies de Wall Street ambitionnent une dislocation chaotique de l’euro avec l’intention de racheter le vieux continent à des prix bradés. Les chacals de la City de Londres veulent détruire l’euro pour redonner un nouveau souffle à la livre moribonde, et pour masquer ainsi le fait que l’Angleterre est plus en faillite que la vaste majorité des membres de l’Union Européenne. »

Ainsi s’exprime le journaliste américain Webster Tarpley, sur son site Tarpley.net. Pour lui, les hedge funds et les banquiers de Wall Street et de la City redoublent d’effort pour mettre l’euro à terre, pour détourner l’attention du monde de la crise aux États Unis et au Royaume Uni. Les agences de notations corrompues seraient les complices de leurs agissements.

« Les Anglo-américains agissent aussi pour détruire l’euro en tant que concurrent possible du dollar dans le rôle de monnaie de réserve mondiale pour le cours du pétrole, les activités de prêt des institutions internationales, et d’autres fonctions. Le dollar est désormais tellement faible et instable qu’il peut seulement survivre au travers de la chute des autres devises. »

« Du fait de l’arrogance et de la stupidité des Eurocrates qui dirigent Bruxelles aujourd’hui, et en particulier du fait de l’incompétence monétariste de Trichet et des autres officiels de la Banque Centrale Européenne (BCE), la rancœur contre l’Euro et la BCE monte dans un certain nombre de pays européens. Mais ceux qui se laissent emporter par l’hystérie anti-euro doivent se poser la question de ce qui les motive à avoir choisi d’avancer la destruction de l’euro, alors que ce projet coïncide tellement avec les intérêts des financiers anglo-américains, qui son clairement les plus grands ennemis de l’Europe, et de l’humanité civilisée en général.

 

Beaucoup parmi les agitateurs anti-euro n’ont pas réfléchi concrètement sur ce vers quoi leurs campagnes actuelles pourraient les mener. Il est certainement imprudent et irresponsable de proposer la destruction de l’euro sans avoir d’alternative concrète et viable à l’esprit », poursuit Tarpley.

Sur son site, il propose toute une liste de solutions pour la zone euro, et parmi elles, l’interdiction du recours aux CDS (Credit Default swaps) et aux CDO (collateralized debt obligations, ou « obligations adossées à des actifs »), en d’autres termes, des produits très spéculatifs, et l’application de la taxe « Tobin » de 1% sur les opérations des marchés financiers.

Express Be

Les idées claires et la République européenne

Les idées claires et la République européenne

Entretien avec Pierre Le Vigan

Jean-Marie Soustrade : Quel est la réception de votre dernier livre La tyrannie de la transparence ?

 

Pierre Le Vigan : J’ai de bons échos d’un certain type de public : les gens qui aiment les idées claires, loin de tous les excès de l’intellectualisme à la Derrida mais qui veulent aller au bout des idées claires. L’homme aime bien mettre en place, dit Clément Rosset, « des stratégies pour obscurcir des vérités simples ». Il faut faire le contraire, remettre de la clarté là on a mis du brouillard. Sans pour autant s’illusionner sur la simplicité toute relative des choses.

J.-M.S. : Vous abordez des sujets variés mais qu’est ce qui fait l’unité de votre démarche ?

 

P.L.V. : Ce qui en fait l’unité, c’est tout d’abord l’unité de l’auteur, mais c’est aussi – et on me l’a fait remarquer – le fait que mon sujet, c’est en fait la société tout entière ou encore le monde moderne tout entier. La variété d’angles de vue qui sont les miens n’est qu’une façon de remettre sur le métier la même interrogation : comment peut-on encore « faire société » dans une société où les valeurs les plus essentielles sont soit niées soit relativisées : aimer sa patrie serait affaire de goût, ou de simple préférence culinaire, le bien commun ne serait que la somme des intérêts particuliers voire n’existerait pas, etc.

 

J.-M.S. : Vous citez souvent Tocqueville dans La tyrannie de la transparence. Vous n’êtes pourtant pas connu pour être un libéral ?

 

P.L.V. : Il y a une ambiguïté du mot « libéral ». Pour moi, la liberté de l’individu ne peut être le critère principal de l’organisation d’une société. C’est d’ailleurs une évidence et c’est pourquoi les libéraux radicaux disent que « la société n’existe pas; il n’existe que des individus », une formule qui est de Margaret Thatcher. Ce qui veut dire non pas seulement que le tout n’est que la somme des parties mais que le tout n’existe pas. À l’inverse de ce point de vue, je pense que la notion de bien commun doit primer. Ceci étant, je suis bien entendu pour la liberté et surtout, très concrètement, pour les libertés. Mais dans le domaine économique, les libertés ne peuvent être absolues, il y a des impératifs qui doivent primer : des impératifs  politiques, l’indépendance nationale et européenne, et des impératifs sociaux, la cohésion sociale, et la justice sociale, ou encore l’équité. Je ne suis pas convaincu dans ce domaine que l’on puisse faire l’impasse sur John Rawls, qui n’est pas exactement un libéral, à moins d’avoir une conception très extensive du libéralisme.

 

Il faut d’ailleurs penser ensemble certaines analyses communautariennes et celle de Rawls. Ce qui est sûr c’est qu’on ne reviendra pas sur l’individu-sujet et que l’immersion communautaire holiste n’est plus de ce monde, qu’on le regrette ou non (le regretter est au demeurant totalement dépourvu de sens puisque personne de contemporain ne l’a connu sauf peut-être des anciens des « kibboutz », un mot qui veut dire « ensemble » ou « assemblée »).

 

J.-M.S. : Vous parlez avec sympathie d’une République européenne. Mais encore ?

 

P.L.V. : L’Europe doit évoluer vers une République européenne, mais aussi encore un Empire républicain. En quel sens républicain ? Républicain pour la dimension unitaire : défense commune, politique extérieure commune, égalité des citoyens face à la loi, politique économique européenne autocentrée. La République, c’est aussi l’élitisme républicain contre la communautarisation au nom de la « diversité » et contre la politique des quotas, et au fond contre la reproduction sociale de la super-classe mondiale au service de la finance.

 

Pourquoi aussi un Empire républicain ?  Un « Empire » pour le respect de certaines différences : il peut y avoir une monnaie commune mais pas forcément unique, les réglementations peuvent être différentes dans certains domaines, les langues nationales et régionales doivent être préservées. C’est la notion d’Empire, mais pas au sens d’impérialisme : ni l’Empire éphémère et artificiel  de Napoléon, ni le Reich pangermaniste et raciste de Hitler, ni l’Amérique expansionniste et liberticide de Bush ne sont un modèle, bien au contraire. C’est l’Empire au sens d’un équilibre entre unité et autonomies, entre universalité et différences, comme l’Empire austro-hongrois, à qui il ne manquait guère que de devenir un Empire austro-tchéco-hongrois en donnant toute sa place à la Bohème-Moravie, ou comme le Brésil, qui conjugue unité et diversité de ses peuples, fut un Empire et est une République fédérale.

 

L’Empire républicain, c’est au plan constitutionnel un fédéralisme, mais avec une dimension qui va au-delà du patriotisme constitutionnel, car l’Empire, c’est aussi une idée unificatrice, un certain type de civilisation à aimer, à défendre, à vivre. Une certaine idée de nous même à affirmer. La vie sociale avant le productivisme, la solidarité avant l’enrichissement sans frein, la relocalisation et non la mondialisation. Le reterritorialisation et non le nomadisme.

 

J.-M.S. : Quels sont vos auteurs favoris ?

 

P.L.V. : Il faudrait toujours demander « en ce moment », car s’il y a des permanences, il y a aussi des inflexions dans les lectures de chacun. Je suis assez inconditionnel de Clément Rosset, de Frédéric Schiffter, de philosophes moraux comme vous le voyez.

 

J.-M.S. : Quel est le domaine de la pensée le plus important pour vous ?

 

P.L.V. : Le plus important, je ne sais pas répondre à cette question, mais le plus fascinant, c’est pour moi la cosmologie. Il y a en effet trois domaines de la philosophie : la morale, c’est-à-dire comment se tenir, la philosophie politique, c’est-à-dire comment se gouverner ensemble, et la vision du monde, qui inclue la cosmologie et même, en un sens, la morale et la politique.

 

Propos recueillis par Jean-Marie Soustrade.

 

Pierre Le Vigan, La tyrannie de la transparence, Paris, L’Æncre, coll. « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », 2011, 177 p., préface d’Arnaud Guyot-Jeannin, diffusé sur Internet par Librad et disponible à la Libraire Primatice : 10, rue Primatice, 75013 Paris.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

El mito y la vanguardia

El mito y la vanguardia,

Adriano Scianca

Ex: http://www.idpress.org/

El problema del lenguaje

Todo movimiento auténticamente revolucionario – es decir, portador de proyectos radicalmente innovadores y originales a todo lo que se ha experimentado y en todo y por todo heterogéneo y alternativo con respecto al mundo socio-político en que irrumpe – choca inevitablemente con el problema del lenguaje.

Esto sucede porque todo movimiento “nuevo” debe necesariamente hacer uso de un lenguaje “viejo”, impregnado de la sensibilidad y de la lógica propia del mundo que se querría subvertir. Por lo demás, no podría proceder de otra manera: el lenguaje es siempre lenguaje recibido. Observa con lucidez un filósofo contemporáneo – aunque muy lejano de nuestra perspectiva – que “un sujeto que fuese el origen absoluto del propio discurso y lo construyese ‘en todas sus piezas’ sería el creador del verbo, el Verbo en persona” (1), sería por tanto el Dios de la Biblia que crea ex nihilo, siendo el “totalmente otro” respecto al mundo, estando entonces fuera de la historia y del lenguaje. El hombre, en cambio, es siempre en el lenguaje; una obra de ingeniería lingüística le resulta completamente imposible, ya que siempre debe actuar con los “instrumentos” que encuentra en su lugar. Pero actuar con “instrumentos” pensados para finalidades completamente distintas respecto a las que uno se ha propuesto no siempre resulta cómodo.

Pensemos en Heidegger- pero problemas análogos se presentan ya en Nietzsche – que deja inacabada su obra maestra Ser y Tiempo porque carece de un lenguaje apropiado; en cierto momento al pensador alemán “le faltan las palabras”, ya que todas aquellas disponibles están irremediablemente empapadas de la visión del mundo dominante en Occidente. Pero para que el problema aquí abordado no resulte excesivamente abstracto e individualista, pensemos también en todos aquellos movimientos políticos y culturales que han pasado a la historia con el nombre de Konservative Revolution: echando un vistazo a los eslóganes, a los lemas, a los títulos de los libros, a los nombres de los distintos grupos no se puede más que observar un cierto gusto por el oxímoron, por la paradoja, por la violación abierta de los cánones y de los esquemas comunes; pensar en un socialismo que sea también nacional, en una aristocracia que hunda sus raíces en el pueblo, en una democracia desvinculada de la tutela del liberalismo plutocrático, en un cristianismo que afirme valores germánicos (es decir, paganos) – todo esto tiene orígenes de una muchísima mayor profundidad que un simple anhelo de originalidad.

Detrás de todo esto, se encuentra más bien la incapacidad de definirse uno mismo de manera adecuada a través del lenguaje dominante y hay, por tanto, una voluntad de síntesis, una tentativa de pensar de forma simultánea lo que siempre se ha concebido como distinto. Un ejemplo más todavía, pero esta vez más concreto: pensemos en nosotros mismos; pongámonos en relación con los grandes temas de la actualidad y tratemos de tomar parte en el debate tal y como nos viene presentado por los medios de comunicación.

Y bien, ¿estamos con la retórica angelical, empalagosa, igualitaria e hipócrita de los pacifistas o con la cruzada a base de Bible & business de George W. Bush? ¿Estamos contra los bárbaros inmigrantes islámicos en nombre del Occidente cristiano o somos filo-inmigracionistas a ultranza, seguidores del cosmopolitismo y del mestizaje etnocultural? ¿Estamos a favor de la fuga hacia delante del “desarrollo” neoliberal o a favor del “retorno” a una civilización neopastoral, fuera de la historia, al estilo de las últimas tribus africanas? De manera más banal: ¿somos de derechas o de izquierdas? Estas son las alternativas que nos propone el mundo contemporáneo. Nuestra incomodidad ante estas es evidente ya que la posición que hay que tomar nos parece que es siempre una tercera con respecto a las que nos dan. Eso sucede porque, en la medida en que somos realmente revolucionarios, usamos un lenguaje diferente. El lenguaje del mito.

El mito

Según Giorgio Locchi(2), todo movimiento que encarne una tendencia histórica nueva se presenta bajo forma mítica. El mito, precisamente porque es “nuevo”, no puede hablar un lenguaje totalmente in-formado por valores a él antitéticos, y sin embargo no tiene otras formas expresivas a su disposición; por esto nace bajo el signo de la ambigüedad, su expresión es la paradoja.

Respecto a los códigos lingüísticos dominantes la expresión mítica aparece como herejía, como trasgresión, como unidad de los contrarios. Esto sucede precisamente en virtud de la violación- más o menos consciente- de la dialéctica del lenguaje utilizado. El lenguaje que se parasita se desarrolla y se articula de hecho mediante la institución de parejas de opuestos y de contrarios- que en el caso del igualitarismo son, entre otras, cristianismo/ateismo, comunismo/capitalismo, nacionalismo/internacionalismo, derecha/izquierda, individualismo/colectivismo, reacción/progreso, etc.- que reflejan la autorreflexión ideológica del universo político-cultural imperante. La expresión mítica hace de cortocircuito para esta dialéctica al no pensar los contrarios ya como tales. Las palabras fundamentales son, por tanto, “falsificadas”. Significados nuevos se derraman en significantes viejos. Se tiene así un uso instrumental del lenguaje, que ya no debe explicar analíticamente, sino que ahora debe evocar, tocar una sensibilidad profunda que va más allá de la mera razón. La unidad de los contrarios propia del mito viene dada por los Leitbilder (imágenes conductoras) de las que habla Armin Mohler (3).

Los Leitbilder son los mitemas, las unidades primarias de la estructura mítica, del Weltbild, es decir, de la imagen del mundo. Son símbolos evocadores, imágenes conductoras de una idea del mundo. La creación y la difusión de los mitemas instaura un flujo comunicativo, es decir, la red de las relaciones humanas mediante la cual el mito mismo se dice y habla. Comunicar es, de hecho, instaurar relaciones, vincularse a otros, descubrir afinidades o idiosincrasias. Los individuos están necesariamente abiertos al propio contexto comunicacional; comunicándose tienden también a re-conocerse, tienden a tomar posición junto a quienes sienten como afines. La disposición mítica de quien dice el discurso mítico, en la práctica, tiende a “excitar” la disponibilidad mítica de quien acoge el discurso. Quien logra situarse como centro de la estructura de los signos lingüísticos del discurso mítico -para usar un lenguaje estructuralista precisamente- logra dominar (aunque sólo sea parcialmente: el lenguaje no se domina nunca como una cosa) el flujo comunicativo, logra imponerse en la producción de los símbolos y se sitúa como vanguardia metapolítica.

La vanguardia

Por tanto, dominar el lenguaje. Imponer una lógica nueva que deconstruya los paradigmas dominantes, que disuelva y vuelva a plasmar las formaciones. La vanguardia debe distinguirse por “una acción sistemática y culturalmente eversiva, que trate de introducir en el circuito ideas ‘envenenadas’, que trate no tanto de influir, demostrar, convencer, organizar burocráticamente, como de chocar, fascinar, crear dudas, generar necesidades, hacer que crezcan consciencias, producir actitudes y conductas desestabilizadoras. Debe, en una palabra, hablar y saber hablar el lenguaje del mito, crear a partir de sí misma su propio público, atraer plenamente la atención tanto de las tendencias espontáneas de rechazo político de la realidad del Sistema en sus variadas articulaciones, como de los arquetipos romántico-fáusticos que todavía circulan en el inconsciente colectivo europeo” (4).

Chocar y seducir. Pero para esto es preciso otro estilo, que salga definitivamente de la ritualidad vacía del nostalgismo, de los eslóganes manidos, del conformismo sectario. Superar los estereotipos, hablar un lenguaje nuevo, rechazar las lógicas del Sistema para imponer otras nuevas, enfrentarse al presente y proyectar el futuro- he aquí nuestro objetivo. Debemos practicar- como ya hizo brillantemente la Nouvelle Droite en su periodo de oro- la lógica del terzo incluso (el tercero incluido): se participa en el debate sosteniendo siempre una tercera opinión (lógicamente usando la cabeza: innovar por innovar es un ejercicio estéril) respecto a las posiciones opuestas en que se dividen los seguidores del Sistema.

De este modo, se les pone ante un discurso nuevo para el que no están preparados, se les obliga a tomar posición y a redefinir las formaciones. Los individuos habituados, por convicción o costumbre, al discurso dominante nos consideran algo ya previsible, nos asignan de oficio una identidad compuesta de ignorancia y prepotencia, de nostalgia e intolerancia, de prejuicio y arrogancia. Nuestro cometido es sorprenderles, hacer que salten por los aires las lógicas y los ritmos impuestos, escapar a las clasificaciones y a las etiquetas. Lo que importa en estar en el mundo contemporáneo, siempre dispuestos a enfrentarnos con este y a recoger sus desafíos, sin ser de este mundo, perteneciendo a otra raza, a otro estilo, ligados a otros mitos y a otros valores. Sólo así se puede escapar de dos comportamientos especulares pero igualmente peligrosos: el ansia de tomar posición, de participar, de ser recuperados por el Sistema y admitidos en la discusión entre las “personas civiles” y el opuesto repliegue a debates esotéricos e insignificantes, todos internos a un micro-ambiente aislado del mundo.

Después de todo, la misma Nouvelle Droite, aunque aquí se la ha tomado como ejemplo positivo, no ha aplicado esta estrategia más que de manera parcial, limitándose al discurso cultural y filosófico, casi como si una idea por sí misma innovadora resultase revolucionaria por el mero hecho de ser dicha. La elaboración ideológica en sentido estricto, sin embargo, ha de integrarse en una acción global y diversificada más ambiciosa y de mayor alcance, aunque al mismo tiempo más humilde y concreta.

El mito se afirma con todos los lenguajes posibles, también y sobre todo con el del ejemplo y el de la acción, afirmando cotidianamente una presencia activa en la sociedad y sobre el terreno; presencia que, de vez en cuando, no sirva para reclamar una comisión o una poltrona sino que sea, al contrario, la demostración concreta de que la alternativa es posible. Sólo madurando la capacidad de mantener y afirmar tal presencia en el corazón de la sociedad podremos arrancar de las indignas manos del carro new-global el monopolio del pensamiento alternativo, atrayendo por consiguiente hacia nuestro campo todas las institividades de rebelión y los conatos de revuelta, tratando así de “dar forma” y de movilizar conscientemente tales sentimientos expresados hasta ahora sólo en estado bruto. Tan sólo este esfuerzo constante en dirección hacia una apertura al mundo contemporáneo puede permitirnos hablar el verdadero lenguaje del mito, que por su naturaleza es siempre provocador (pro-vocare, es decir, etimológicamente, “llamar fuera”, es decir, invitar, desafiar, tentar, excitar, incitar; en una palabra: movilizar).

La alternativa es la cerrazón orgullosa en un ghetto que se cree comunidad, en una secta que se cree aristocracia, fuera del mundo y de los desafíos de la contemporaneidad, eternamente tarde en la historia, por todos mal conocidos e ignorados antes incluso que condenados y proscritos.

A nosotros nos corresponde la elección.

* * *
[i] Jacques Derrida, La struttura, il segno e il gioco nel discorso delle scienze umane, in La Escrittura e la diferenza Einaudi, Turín 2002.

[ii] Cfr Giorgio Locchi, Wagner, Nietzsche e il mito sovrumanista, Akropolis, Roma 1982.

[iii] Cfr. Armin Mohler, La Rivoluzione Conservatrice in Germania 1918-1932. Una guida, Akropolis/La Roccia di Erec, Florencia 1990.

[iv] Stefano vaj, Introducción alla prima edizione de Il Sistema per uccidere i popoli di Guillaume Faye (SEB, Milán 1997).

Extraído de Orion n° 228, settembre 2003.
http://www.centrostudilaruna.it/

Hermann Parzinger: "Die frühen Völker Eurasiens"



Die frühen Völker Eurasiens

Der international renommierte Vor- und Frühgeschichtsforscher Hermann Parzinger legt mit diesem höchst informativen, reich bebilderten Band ein Grundlagenwerk über Geschichte und Kultur der frühen Völker zwischen Ural und Pazifik vor.
Die Ausstellungen über Skythen und Mongolen haben das Interesse von Hunderttausenden Besuchern auf sich gezogen, und doch stellen diese beiden Völker nur einen kleinen Ausschnitt der zahlreichen Kulturen dar, die in dem gewaltigen Territorium zwischen Ural und Pazifik von der Jungsteinzeit bis zum Mittelalter entstanden sind. Den Völkern in diesem Gebiet kommt eine entscheidende Bedeutung für die Frühgeschichte der Alten Welt insgesamt zu, und so erscheinen sie als ein fester Bestandteil unseres gemeinsamen kulturellen Erbes. Nach dem Fall des Eisernen Vorhangs konnte der Austausch zwischen westlichen Wissenschaftlern und den Forschern auf dem Gebiet der ehemaligen Sowjetunion intensiviert werden, so daß mit dem Werk von Hermann Parzinger erstmals eine große Synthese des heutigen Wissensstandes über die archäologische Erforschung dieses Gebiets vorgelegt werden kann. Im Zentrum der Darstellung stehen die Verbreitungsgeschichte der Völker, ihre materielle Kultur, ihre Siedlungs- und Wirtschaftsweise, ihre Bestattungsbräuche und ihre künstlerischen Ausdrucksformen. All dies wird systematisch erschlossen und in enger Verbindung von Text und Bildern präsentiert. Auf diese Weise ist eine differenzierte und zugleich anschauliche Darstellung eines bedeutenden Kulturraums der Menschheitsgeschichte entstanden.

Afbeelding en tekst: Verlag C.H. Beck.

Au temps de la Méduse

Au temps de la Méduse

par Georges FELTIN-TRACOL

En 2009, Pierre Le Vigan avait publié Le front du Cachalot, un épais ouvrage de réflexions, d’analyses et de notes de lectures. Il récidive avec un nouveau volume plein de fureur et de jubilation, La tyrannie de la transparence.

 

Collaborateur aux magazines Éléments, Flash, Le Spectacle du Monde, ainsi qu’aux sites L’Esprit européen, Vox N.-R. et, bien sûr, Europe Maxima, Pierre Le Vigan scrute, dissèque, démonte les tares de notre époque. Il s’attaque tout particulièrement au désir artificiel de transparence de nos congénères. Hormis le port du vêtement, tout devrait être mis à nu afin que tout un chacun puisse épier son prochain depuis sa bulle ! « Cette transparence devenue obligatoire, je l’associe à un animal bien particulier. […] La méduse est un animal marin sans os qui prolifère particulièrement en notre époque, sans doute en liaison avec les transformations de la planète dues à l’homme. Il n’est pas interdit de voir dans la prolifération de cet animal quasi-transparent et invertébré […] tout un symbole (pp. 11 – 12). » C’est aussi une allusion évidente à la célèbre Gorgone de la mythologie antique dénommée la Méduse qui pétrifiait de son regard les inconscients venus la défier.

 

 

Par des textes relativement courts qui se rapprochent des aphorismes, Pierre Le Vigan montre qu’il est un grand lecteur et un cinéphile averti. Il examine l’influence intellectuelle des Lumières et du P.C.F. de Marchais, salue les grands acteurs français des années 1920 – 1930, cite Montherlant et Michéa, disserte sur le film La traversée de Paris de Claude Autant-Lara, réfléchit sur les œuvres de Rousseau, de Benjamin Constant et de Tocqueville, ce critique précoce du nihilisme alors naissant, etc. Il nous rappelle aussi le courage héroïque, fort peu connu de nos jours, des troupes françaises lors de la campagne de France en mai – juin 1940. On ne partage pas toujours toutes ses appréciations. Sur Giorgio de Chirico par exemple. Sur Talleyrand « un traître intelligent (p. 96) ». Certes, du 14 juillet 1790 à son décès en 1838, l’ancien évêque d’Autun, le « Diable boiteux » a servi tous les régimes afin de préserver ses intérêts lucratifs. Néanmoins, il ne faut pas oublier que le diplomate en chef qu’il fut permit au jeune Consulat d’être accepté sur la scène internationale et qu’il atténua, en 1815 après les Cent-Jours, le second traité de Paris… Malgré tous ses défauts, ses vices même, un tel personnage nous manque, surtout si on le compare à Philippe Douste-Blazy, Bernard Kouchner ou Alain Juppé.

 

Une grande méfiance envers une croissance prédatrice qui tend vers la démesure incite ce connaisseur de Serge Latouche et de Pierre Rabhi à « louer le sens de la mesure, chercher à la retrouver, redécouvrir le bienfait d’une certaine rareté des biens pour le bénéfice possible de l’abondance des savoirs et du geste sans cesse renouvelable de l’exercice plein et entier des cultures, ce qui suppose leur réenracinement (p. 39) ».

 

L’ami Le Vigan appartient donc aux « objecteurs de croissance », non par idéalisme, mais par réalisme et parce qu’il côtoie dans sa vie courante les méfaits de cette croissance. À diverses reprises dans La tyrannie de la transparence reviennent les questions d’habitat, d’architecture et d’urbanisme. Et pour cause ! Sa profession le confronte à la souffrance existentielle dans les grands ensembles et au travail segmenté, précarisé, jetable. Il dénonce la « dictature de la santé (p. 59) » et l’avènement de Big Mother – l’État thérapeute omniscient – qui remplace le dorénavant désuet Big Brother au point que « notre société est […] de l’économique – la loi de la jungle – tempéré par du juridique (p. 75) ».

 

Pierre Le Vigan constate qu’à l’heure actuelle, « les partis politiques sont à la remorque des associations, ce qui est beaucoup plus grave que les problèmes posés par l’existence même des partis politiques (p. 142) », ce qui dévalorise la politique. Dans sa sympathique préface, Arnaud Guyot-Jeannin le décrit comme un « homme de droite de gauche (p. 10) ». Pourquoi lui appliquer ce schéma convenu et dépassé, lui qui sait que « dans de nombreux domaines, on ne peut même plus renvoyer dos à dos la droite et la gauche car tout simplement il n’y a plus de pensée de droite et pas non plus de pensée de gauche (p. 115) » ? Lucide, il explique que « la gauche a longtemps été vue par elle-même comme le contraire de la droite. […] Maintenant, la gauche (une certaine gauche bien sûr) est le laboratoire de recherche de la droite. Elle explore, au nom de la “ liberté ” libertaire, ce que seront les champs possibles, demain, de la marchandisation (pp. 57 – 58) ».

 

Cette situation résulte de la domination d’une nouvelle idéologie mortifère. Il faut « caractériser notre époque comme celle d’un nouveau totalitarisme post-démocratique. L’obscurantisme et l’inculture ont eu raison de la démocratie. L’immigration a déplacé le terrain des débats idéologiques. La pensée a suivi une pente primitiviste. L’idéologie des droits de l’homme est devenue un nouvel obscurantisme pseudo-démocratique qui tue à petit feu le droit et la démocratie. Malgré l’usage inflationniste du terme “ citoyen ”, plus rien ne renvoie à la réalité de ce mot, et l’homme abstrait et interchangeable a supplanté le citoyen (p. 19) ». Pierre Le Vigan développe une autre approche du droit des hommes. En effet, « tant qu’on n’aura pas compris que les droits de l’homme ne peuvent être qu’une conséquence des droits des peuples, les droits des peuples à exister, à perdurer, à avoir leur terre, leur langue, leur autonomie, leur identité, leurs mœurs, leur façon d’écrire leur histoire et ainsi tout simplement leur avenir, on ne fera jamais avancer concrètement les droits humains. Car l’homme concret appartient à un peuple. C’est par la mise en œuvre des droits des peuples – le droit notamment de contrôler leurs ressources -, de s’émanciper de la dictature mondiale des marchés, de l’empire de la finance – que les droits humains peuvent être pris en compte. L’homme est d’abord un être social, un être en communauté, un être politique (p. 36) ».

 

Arnaud Guyot-Jeannin qualifie Pierre Le Vigan de « républicain subsidiariste, démocrate organiciste et socialiste populiste, […] attaché au(x) peuple(s) de façon charnelle. Son populisme, jamais démagogique, est exigeant, aristocratique et anagogique. Il s’agit d’un aristo-populisme (p. 9) ». C’est bien vu, d’autant que « P.L.V. » encourage une combinaison inédite et originale des formes participative et représentative de la démocratie. Mieux, en réponse au débat lancé à la fin des années 1980 par Régis Debray entre « républicains » et « démocrates », il déclare clairement : « je crois que la République – et la distinction citoyen – étranger, et la nécessaire existence de critères pour passer d’un statut à un autre -, est la condition de la démocratie. La République ce ne sont pas des frontières infranchissables – ce serait alors des murailles – mais c’est le sens des frontières. En ce sens, je suis républicain avant tout – mais non pas “ à la place ” – d’être démocrate. Je suis républicain comme condition pour être démocrate (pp. 65 – 66) ».

 

Pierre Le Vigan se proclame en outre Européen. Son Europe n’est pas celle de Bruxelles, de Maastricht et de Lisbonne. Elle n’est pas non plus euro-régionaliste. Pour lui, « L’Europe aux cent drapeaux (Yann Fouéré), c’est l’Europe aux cent Kossovo. C’est une zone de faiblesse où s’engouffreraient plus encore les vents de l’impérialisme (p. 129) ». L’Europe qu’il souhaite serait une organisation politique politique des nations européennes à vocation impériale ultime. Mais « l’Empire doit être républicain, avant même d’être démocratique (avant, pas à la place de, car la République est la condition de la démocratie) (p. 126) ». Il rappelle qu’entre 1804 et 1808, « les monnaies françaises portaient l’inscription : “ République française. Napoléon Ier Empereur ” (p. 126) ». Certes, l’article Ier du sénatus-consulte du 28 floréal an XII (18 mai 1804) proclame : « le gouvernement de la République est confié à un Empereur ». Paradoxal ? Non, car l’oncle et le neveu portent le titre d’empereurs des Français comme Louis XVI lors de l’expérience de monarchie constitutionnelle en 1791 – 1792 et Louis-Philippe Ier sous la Monarchie de Juillet (1830 – 1848) sont rois des Français. Dans les quatre cas, et les textes institutionnels sont formels, ils tiennent leur fonction de la nation et, par conséquent, de la souveraineté nationale. Or peut-on bâtir une communauté européenne cohérente à partir de la souveraineté nationale ? Très certainement pas, surtout que le précédent napoléonien d’unification européenne est loin d’être pertinent et probant… Et la souveraineté populaire ? Peut-être, à la condition sine qua non de redéfinir ce que sont les peuples et non ces masses agglomérées et individualisées gavées de télévision.

 

Cette redéfinition essentielle nécessitera une libération des esprits de l’idéologie du bonheur matérialiste. « Reconstruire des patries et des peuples se fera en sortant du règne de l’argent (p. 173). » Mieux, à l’indispensable impératif géopolitique, il est primordial que l’idée impériale soit « une idéologie alternative à l’imaginaire marchand. Il faut l’idée, et même le mythe, d’un ordre nouveau en Europe. Un ordre post-productiviste et post-consumériste (p. 26) ». Ce nouvel ordre révolutionnaire devra être territorial. Vient alors le dilemme entre l’Eurosibérie et l’Eurasie. Hostile à la conception ethnosphérique blanche de l’Eurosibérie, Pierre Le Vigan opte pour la vision grand-continentale de l’Eurasie. Mais une telle immensité est-elle compatible avec la démocratie organique interne des communautés de peuples autochtones ? Voilà un bien beau débat en perspective, en toute transparence, bien sûr…

 

Georges Feltin-Tracol

 

Pierre Le Vigan, La tyrannie de la transparence, Paris, L’Æncre, coll. « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », 2011, 177 p., préface d’Arnaud Guyot-Jeannin.

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

vendredi, 07 octobre 2011

Soirée littéraire à Paris le 12 octobre

Soirée littéraire

à Paris le 12 octobre :

 

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Die Reconquista

Die Reconquista

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Por el redimensionamiento de la función económica,

Por el redimensionamiento de la función económica,

Enrique Ravello

Ex: http://www.idpress.org/

«Reducción a la sola dimensión económica de las finalidades sociales y políticas, característica de las ideologías occidentales». Es la primera definición de «economismo» que da Guillaume Faye en su libro, Porquoi nous combatons, obra de obligada referencia y punto de partida de toda reflexión identitaria . Esta anomalía es la consecuencia de un proceso cuyo inicio sitúa Warner Sombart en el Renacimiento y que no es otra cosa que la subversión de las funciones típicas de las sociedades tradicionales indoeuropeas, en las que la función productiva estaba subordinada a la función militar y en última instancia a la función soberana, función que unía indefectiblemente lo espiritual, lo soberano, lo político y el principio de justicia.

Este proceso de alteración de las funciones dará origen al liberalismo, al capitalismo y al marxismo, distintas versiones de una misma y perversa anomalía, de una misma «inversión de valores». Pero el proceso de primacía y dictadura de lo económico, está en un momento de cambio radical del que pocos son conscientes. La estructura actual del capitalismo está en proceso de mutación radical, que nuevamente pone es descrédito la teoría marxista de la acumulación del capital. En contra de esta teoría, el capital está perdiendo todo su poder, pasando éste a una nueva clase tecnocrática de los altos dirigentes de empresa y gestores financieros, conocidos e interconectados entre ellos, y auténticos dueños del poder mundial.

Tradicionalmente el capital era el propietario de las empresas y sus dirigentes meros agentes de este capital, en la nueva realidad estos dirigentes se convierten en los verdaderos propietarios y el capital se convierte en un medio mas de producción con un coste medible y exigible.

El caso extremo de este nuevo capitalismo es el desaforado crecimiento de los fondos de «private equity» que permiten unas recompensas inusitadas a estos gestores, a cambio siempre de unos resultados de acuerdo a la planificación. En teoría en tres o cuatro operaciones (15 a 20 años) un gestor puede sin aportación alguna de capital convertirse en el dueño de una gran empresa. El nuevo grupo de «gestores» entre los que fluye la información, se convierte en el dueño de las grandes empresas a nivel mundial, incluyendo el control de los grandes fondos de inversión, en los que tampoco son necesariamente dueños del capital, pero sí del poder que da ese capital, el ejemplo del «gestor» George Soros es por todos conocido.

Esta tendencia acelerada al oligopolio anónimo, viene acompañada de una reconversión de las grandes empresas multinacionales. De ser empresa «cerradas» capaces de producir productos a gran escala, el nuevo modelo macroempresarial es cada vez de mayores dimensiones pero de una grandísima especialización, cada gran corporación llega a controlar hasta el 40% del producto en el que se ha especializado, pero esta especialización hace necesaria su interconexión con el resto de macroempresas ultraespecializadas en otros productos, todas ellas diseminadas por todo el globo terráqueo. La nueva estructura empresarial del mercado mundial.

Frente a esta realidad es más necesaria que nunca una respuesta que implique no una reforma sino un cambio del paradigma económico. Un redimensionamiento de la función productiva que esté de nuevo bajo el control de la función soberana –subordinación de lo económico a lo político– dentro de un esquema económico de grandes espacios autocentrados y autosuficientes. Frente al capitalismo liberal y mundialista, nuestro comunitarismo europeo y autárquico

Enrique Ravello

Krantenkoppen Oktober 2011 (1)

Krantenkoppen
Oktober 2011 (1)
LIBYE -DERNIERES NOUVELLES DU FRONT (03/10/2011):
East-Libya: Tobruk and 50% of Benghazi are back in Kadhaffi's hands:
http://allainjules.com/2011/10/03/libye-dernieres-nouvelles-de-front-03-10-2011/
 
 
GROENE VLAG WAPPERT IN 80% VAN TRIPOLI:
‎"De NAVO is overweldigend superieur in de lucht, maar wordt verslagen op de grond. (...) De belegering van Bani Walid en Sirte is mislukt, hoewel er ernstige gevechten zijn geweest rond beide steden":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/10/02/groene-vlag-wappert-in-80-tripoli/
 
 
LAATSTE ONTWIKKELINGEN IN LIBIE:
‎"Donderdagochtend rond 5.00 uur werd na hevige gevechten door de Khamisbrigade de groene vlag gehesen op het gebouw in Tripoli waar de CIA en de NAVO 3 weken geleden hun intrek namen":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/09/30/30-09-2011-laatste-ontwikkelingen-libie/
 
 
REBELLEN LIBIE BLIJVEN TERREIN VERLIEZEN:
‎"De westerse mainstream media schetsen een beeld alsof de ‘bevrijding van Libië’ bijna afgerond is. Uit Libië komen heel andere berichten: de door de NAVO gesteunde rebellen, die bestaan uit speciale eenheden uit westerse landen en Qatar, criminele bendes en radicale islamisten waaronder leden van de terreurbeweging Al Qaida, hebben nog geen 15% van het land in handen en ze verliezen terrein":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/09/28/rebellen-libie-blijven-terrein-verliezen
 
 
NATO'S WAR ON CHINA IS DIRECTED AGAINST CHINA:
‎"In a matter of perhaps 2 to 5 years, depending on how the rest of the world reacts or plays their cards, the Peoples' Republic of China will emerge in the controlled Western media painted as the new 'Hitler Germany'."
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=26763
 
 
STEEDS MEER BELGEN LIJDEN HONGER:
"Het aantal mensen dat beroep doet op hulporganisaties blijft stijgen en onder hen zijn steeds meer Belgen":
 
 
LIBANESISCHER BISSCHOF: ANGST VOR DER US-WUHLARBEIT IN SYRIEN:
""Sobald in Syrien ein US-Marionettenregime eingesetzt ist, können die Katholiken und alle anderen Christen einpacken. Dann werden – wie in allen arabischen Satellitenstaaten der USA – christenfeindliche Moslems wüten": 
 
 
DE ISRAELI'S STELEN, BRANDEN EN VERNIELEN WATERBRONNEN:
‎"De 3 VN-rapporteurs - Raquel Rolnik, Catarina de Albuquerque en [de Belg] Olivier De Schutter - laten er geen twijfel over bestaan dat het gaat om criminele daden van de Israëlische autoriteiten":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/29/de-isra-lis-stelen-branden-en-vernielen-waterbronnen
 
 
MGR. WILLIAMSON: 'LE CAPITALISME PARASITE LES AMES':
‎"Tant que Jesus Christ n’absout pas les hommes de leurs péchés par l’intermédiaire de ses prêtres, aucun système de société post-chrétien, ne peut, en dernier recours, fonctionner. Le capitalisme n’a pu fonctionner qu’en parasitant ce qui restait encore du Catholicisme des siècles précédents":
http://ripoublik.com/2011/10/mgr-williamson-le-capitalisme-parasite-les-ames/
 
 
IT'S TIME TO SHOVE OFF TO BELARUS:
"Belarus can indeed be described as the East-European Switzerland":
http://www.sublimeoblivion.com/2011/10/02/translation-shove-off-to-belarus/
 
 
HOE DE MEDIA EEN REEEL DEMOCRATISCHE BEWEGING ACTIEF SABOTEREN:
"De mainstream media zijn onderdeel van een systeem dat door die opstanden in vraag wordt gesteld":
http://www.dewereldmorgen.be/blog/danielverhoeven/2011/09/29/hoe-de-media-een-re-el-democratische-beweging-actief-saboteren
 
 
GAY PRIDE BELGRADO VERBODEN:
‎"Onder de tegenstanders schaarde zich de Servisch-orthodoxe patriarch Irinej. Die had de autoriteiten opgeroepen de 'parade van de schande' te verbieden":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1327149/2011/09/30/Gay-Pride-Belgrado-verboden.dhtml
 
 
AMERIKAANSE FINANCIELE SITUATIE VEEL ERNSTIGER DAN DE EUROPESE:
‎"Europa heeft een paar failliete staten, de VS ook. We hebben Illinois, dat groter is dan Griekenland, we hebben Californië, we hebben New York, allemaal grote staten die zeer ernstige problemen hebben. Dan hebben we nog een reeks pensioenfondsen die nog amper het hoofd boven water kunnen houden":
http://www.express.be/business/nl/economy/amerikaanse-financiele-situatie-veel-ernstiger-dan-de-europese/153239.htm
 
 
EX-VOORZITTER HONGAARSE BEURS SCHETST APOCALYPTISCH BEELD VAN HET EINDE VAN DE EUROZONE:
‎"De euro is zo goed als dood en Europa staat voor een financiële aardbeving eens Griekenland failliet gaat":
http://www.express.be/business/nl/economy/ex-voorzitter-hongaarse-beurs-schets-apocalyptisch-beeld-van-het-einde-van-de-eurozone/153384.htm
 
 
DES MONNAIES LOCALES DEFIENT L'EURO ET LE DOLLAR:
‎"De nombreuses villes et régions misent sur la relocalisation de l’économie. Elles ont, pour ce faire, décidé de se passer de l’euro en inventant leur propre monnaie":
http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?OFFSET=0&ID_NEWS=206277866&
 
 
L'IRAN ANNONCE L'ENOI DES NAVIRES PRES DES COTES AMERICAINES:
‎"Téhéran ne cesse de dénoncer la présence de bâtiments étrangers dans le golfe Persique et en particulier celle des navires de Ve Flotte américaine basée à Bahrein. Tout comme l’oppression mondiale est présente non loin de notre frontière maritime notre marine va avoir une présence forte non loin des eaux territoriales des Etats-Unis":
http://www.opex360.com/2011/09/28/liran-annonce-lenvoi-de-navires-pres-des-cotes-americaines/
 

http://clauswolfschlag.blog.com/

Claus Wolfschlags Blog

Liebe Angemailte,

da ich mich im August vom "Sezession"-Blog verabschiedet habe, habe ich mir eine eigene Blog-Seite eingerichtet, um gelegentliche Texte von mir dort einstellen zu können. Nun hat sich nach einer fast acht Monate zurückliegenden Anfrage doch ergeben, dass ich einen Platz im Kommentar-Blog der "Jungen Freiheit" erhalten habe. Ich glaubte gar nicht mehr daran. In Absprache und unter Erstquellenangabe werde ich sämtliche meiner dort erscheinenden Beiträge dann auch auf meine Blogseite stellen, die also eine Sammlung darstellt.

Mein Blog
http://clauswolfschlag.blog.com/
(über die Blog-Überschrift wird man noch nachdenken können. Ich habe sie trotz Kritik erst einmal so belassen.)

Folgender Beitrag ist gestern als passender Einstand beim JF-Blog erschienen:
Gutmenschen und „einfache Lösungen“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M583a6089b1c.0.html

Folgende zwei Beiträge sind nur in meinem Blog erschienen:

Libyen und das bundesdeutsche Einheits-TV
http://clauswolfschlag.blog.com/2011/10/04/libyen-und-das-bundesdeutsche-einheits-tv/

Auch ein Kulturkonflikt: Schlampen, Burkas oder platzende Leggins
http://clauswolfschlag.blog.com/2011/08/25/auch-ein-kulturkonflikt-der-marsch-der-schlampen-burkas-oder-platzende-leggins/

Dies nur als Info.

Gruß, C.W.

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Hymne à la mort, source de vie

 

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HYMNE A LA MORT,

SOURCE DE VIE

 

Dans un beau rêve

j’ai rencontré la mort;

sa robe blanche

moulait son jeune corps.

Femme éternelle,

source de vie,

prends sous ton aile

nos êtres rajeunis.

 

Quand la vieillesse

aura ridé nos mains,

que ta caresse

nous conserve sereins.

Dans l’espérance

d’un clair matin,

flot de jouvence,

nous cherchons ton sein.

 

Quand la nuit blanche

aura fermé nos yeux,

quand nos consciences

erreront dans les cieux,

reine du monde,

sous ta clarté

nous vaincrons l’onde

gardienne du léthé.

 

Robert DUN.

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jeudi, 06 octobre 2011

Poutine dessine les contours d’une « Union eurasienne »

Poutine dessine les contours d’une « Union eurasienne »

4.10.2011: www.ruvr.ru
 
 
 
 
L'Union douanière et l'espace économique commun mis en place par la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan serviront de base à la création d'une Union économique eurasienne, indique le Premier ministre russe Vladimir Poutine dans son article "Un nouveau projet d'intégration pour l'Eurasie - un avenir qui naît aujourd'hui", publié ce mardi dans le quotidien Izvestia.
"La création de l'Union douanière et de l'espace économique commun jette les fondements de la future Union économique eurasienne. Parallèlement, le cercle des membres de l'Union douanière et de l'espace économique commun s'élargira progressivement grâce à l'implication complète du Kirghizstan et du Tadjikistan", souligne-t-il.
"Nous ne nous arrêterons pas là et nous fixons un objectif ambitieux - celui de conférer une nouvelle dimension, plus élevée, à l'intégration vers l'Union eurasienne", précise le Premier ministre russe.
 
"Nous proposons un modèle d'union supranationale puissante, capable de devenir l'un des pôles du monde contemporain tout en servant de lien efficace entre l'Europe et la région dynamique d'Asie-Pacifique. Cela signifie entre autres qu'il faut commencer à coordonner plus étroitement les politiques économique et monétaire, et créer une union économique efficace", explique-t-il.
"Il ne s'agit pas de restituer d'une manière ou d'une autre l'URSS ", fait remarquer le chef du gouvernement russe. "Il serait naïf de tenter de reconstruire ou de calquer ce qui appartient déjà au passé. Ce qui est impératif, c'est de parvenir à une étroite intégration sur une nouvelle base politique et économique, avec un nouveau système des valeurs".
Selon Vladimir Poutine, l'Union eurasienne est un "projet ouvert, et d'autres partenaires, en premier lieu les pays de la Communauté des Etats Indépendants y sont les bienvenus". "Nous ne voulons pas forcer le pas à qui que ce soit. Cela doit être une décision souveraine d'un pays, dictée par ses propres intérêts nationaux à long terme", souligne-t-il dans son article.
"Certains de nos voisins expliquent leur réticence à participer aux projets d'intégration avancés dans l'espace postsoviétique par le fait que ceux-ci seraient contraires à leur choix européen. A mon avis, c'est un faux argument ".
" Nous ne voulons pas nous isoler ou prendre le contrepied de qui que ce soit. L'Union eurasienne sera créée selon les principes intégrationnistes universels, en tant que partie intégrante de la Grande Europe, unie par des valeurs communes de la liberté, de la démocratie et des lois de marché ", ajoute le Premier-ministre russe.
C'est en 2003 que la Russie et l'Union européenne ont décidé de mettre en place un espace économique commun et de coordonner les règles économiques sans créer de structures supranationales. Dans l'article du journal Izvestia, Poutine souligne que la Russie a proposé "de réfléchir ensemble à la création d'une communauté économique harmonieuse qui s'étalerait de Lisbonne à Vladivostok". "Ces propositions ne sont pas restées en suspens. Elles sont étudiées en détail par les collègues européens ", précise-t-il.
"Outre les avantages économiques évidents, l'adhésion à l'Union eurasienne permettra à chacun de ses membres de s'intégrer plus rapidement et sur des positions plus fortes dans l'Europe", assure Vladimir Poutine dans le quotidien.

Israël et les exigences surréalistes du Pentagone

Israël et les exigences surréalistes du Pentagone

 
04/10/2011 - Ex:  www.dedefensa.org

     
Quelques remarques du nouveau secrétaire à la défense Leon Panetta, hier en route pour une visite en Israël (avant un passage à Bruxelles, pour une réunion des ministres de la défense de l’OTAN), ont douloureusement résonné dans les oreilles des dirigeants israéliens. En un mot, Panetta reproche à Israël son isolement actuel, à cause du “printemps arabe“ et tout ce qui s’ensuit, et recommande avec insistance à ce pays de reprendre les négociations avec les Palestiniens et de se réconcilier avec l’Egypte et la Turquie. Venant du Pentagone et des USA, cette recommandation peut sembler assez peu ordinaire, notamment à cause de la politique erratique et maladroite de Washington vis-à-vis des derniers événements, qui a constitué une des causes de l’isolement d’Israël, peut-être la cause fondamentale de cet isolement. Mais cette sorte de contradiction typiquement washingtonienne n’est ni la première, ni la dernière.
Le Guardian du 3 octobre 2011 fait rapport des déclarations de Panetta.
«In a blunt assessment made by Leon Panetta, the US defence secretary, as he was travelling to Israel, he said the ongoing upheaval in the Middle East made it critical for the Israelis to find ways to communicate with other nations in the region in order to have stability. “There's not much question in my mind that they maintain that [military] edge,” Panetta told reporters travelling with him. “But the question you have to ask: is it enough to maintain a military edge if you're isolating yourself in the diplomatic arena? Real security can only be achieved by both a strong diplomatic effort as well as a strong effort to project your military strength.”[…]
»The Pentagon chief said Israel risks eroding its own security if it does not reach out to its neighbours. “It's pretty clear that at this dramatic time in the Middle East, when there have been so many changes, that it is not a good situation for Israel to become increasingly isolated. And that's what's happening,” he said. Panetta said the most important thing was for Israel and its neighbours “to try to develop better relationships so in the very least they can communicate with each other rather than taking these issues to the Streets”.»
Les milieux les plus “durs” israéliens ont réagi avec amertume et vigueur aux propos de Panetta. Encore une fois, DEBKAFiles (le 3 octobre 2011) donne une bonne idée de ces réactions, surtout venues des milieux de la sécurité nationale. L’argumentation développée se fait en plusieurs points.
 
 
• Si Israël est isolé, ce qui est un fait indéniable, c’est parce que ce pays a suivi les recommandations de Washington (ce que DEBKAFiles a d’ailleurs souvent reproché à Netanyahou), en suivant la politique de Washington. D’ailleurs, observe justement DEBKAFiles, «The United States – and not just Israel – appears to be increasingly isolated in the Middle East with the resulting curtailment of its leeway for determining events.» En recommandant une ligne plutôt conciliante mais surtout hésitante et incertaine vis-à-vis du “printemps arabe”, – comme eux-mêmes faisaient, – les USA ont ôté à Israël l’argument de sa fermeté et de sa force sans rien gagner en échange, mais au contraire en paraissant faible et désorienté. DEBKAFiles cite en exemple, comme attitude exemplaire vis-à-vis du “printemps arabe”, la politique suivie par l’Arabie Saoudite, – extrêmement ferme.
DEBKAFiles va jusqu’à accuser les USA d’une complète hypocrisie, interprétant (un peu audacieusement) la phrase de Panetta «Real security can only be achieved by both a strong diplomatic effort as well as a strong effort to project your military strength» comme un reproche fait à Israël de n’avoir pas attaqué l’Iran pour avoir une position de force, alors que les USA empêchent Israël d’attaquer l’Iran depuis 2007. C’est une interprétation extrêmement sollicitée, qui marque surtout le reproche majeur de ces milieux extrémistes israéliens contre le gouvernement israélien de n’avoir pas réalisé cette opération.
• Le reproche majeur de l’hypocrisie et de l’incohérence US fait dans cette appréciation se trouve substantivée notamment dans la critique de l’actuelle politique US en Libye, en Syrie et en Egypte. Dans ces trois pays, les USA sont accusés par les Israéliens de soutenir les islamistes, ceux qui se trouvent chez les “rebelles” libyens, ceux qu’on trouve dans l’opposition syrienne anti-Assad, et les Frères Musulmans en Egypte que les USA voudraient voir participer au prochain gouvernement. Ce faisant, les USA affaiblissent et éloignent leurs “alliés naturels”, comme les militaires en Egypte, qui sont découragés par cette politique US de maintenir la “ligne Moubarak”.
• Enfin, il y a le reproche majeur d’avoir “assigné” à Erdogan et à la Turquie un rôle majeur d’influence dans les pays arabes, basé sur un antagonisme forcené contre Israël. («President Obama chose to assign Turkish Prime Minister Tayyip Erdogan the role of bridge to Muslim forces in the region.») De ce point de vue, selon cette perception israélienne, la Turquie remplacerait, dans les plans US, l’Iran qui polarisait jusqu’alors l’opposition anti-Israël. L’argument est faiblard, sinon complètement sollicitée : les USA ne peuvent à la fois être complètement isolés au Moyen-Orient, exactement comme Israël, et en même temps continuer à manipuler leurs pions comme s’ils dominaient le Moyen-Orient ; à cet égard, on jugera un peu court, sinon complètement déformé par la vindicte perceptible dans l'argumentation, l'affirmation concernant Erdogan, – lequel est tout ce qu'on veut sauf un “pion” dans les mains de quiconque, surtout des USA…
(On notera que dans une autre analyse, le 2 octobre 2011, DEBKAFiles rapporte que la marine turque effectue des manœuvres de pression et d’intimidation contre des navires marchands israéliens en Méditerranée orientale, près de Chypre. DEBKAFiles écrit que l’OTAN est très inquiète de la chose, ainsi que les USA. Le SACEUR de l’OTAN, l’amiral Stavridis s’est rendu en Isaël puis en Turquie, et a demandé aux Turcs qu’ils cessent cette politique de pression. DEBKAFiles note : «Turkish harassment of Israeli cargo vessels began after those interchanges, indicating that the Erdogan government has no intention of meeting exasperated US and NATO efforts to cool rising tensions in the eastern Mediterranean.» C’est au moins la démonstration de la très faible influence des USA sur la Turquie, ridiculisant l’affirmation ci-dessus qu’Erdogan est un pion des USA…)
Cet incident de l'intervention de Panetta, pris par les Israéliens activistes et extrémistes pour un double jeu hypocrite et cynique des USA, prouverait plutôt, à notre sens, que même les Israéliens n’ont pas vraiment perçu la façon dont fonctionne aujourd’hui le pouvoir aux USA. Il n’y a aucune ligne directrice, aucun “double jeu”, etc., notamment vis-à-vis de la situation au Moyen-Orient et du “printemps arabe”. On a pu avoir une belle démonstration de cette impuissance et de ce désordre complets, assortis de la fragmentation complète du pouvoir US. Devant l’ONU, Obama fait un discours, sur la question palestinienne, que Netanyahou aurait pu reprendre mot pour mot. Ce n’est pas de l’hypocrisie, c’est le plus complet cynisme qui règne, dans le chef d’un président réduit aux acquêts minables de la recherche d’un électorat pour une réélection bien compromise : Obama n’a fait ce discours que pour rassembler l’électorat juif aux USA, et les fortunes juives pour son soutien – absolument rien d’autre en fait de “pensée politique”. La “sortie” de Panetta, elle, concerne les intérêts du Pentagone, qui veut garder ses liens avec Israël mais qui veut aussi, aussi fortement et peut-être même plus, éviter une détérioration supplémentaire de ses liens avec ces deux pays qui étaient deux formidables points d’appui stratégiques de sa politique au Moyen-Orient : l’Egypte et la Turquie. Panetta demande donc l’impossible à Israël, dans une situation où les USA portent évidemment l’essentiel des responsabilités pour ce qui est des influences extérieures (on ne parle pas de la dynamique intérieure du “printemps arabe” qui est un facteur également essentiel et ne dépend certainement pas d’une hypothétique “politique US”) ; “l’impossible”, c’est-à-dire rester l’Israël dont le Pentagone a besoin, puissant et militairement dominateur au Moyen-Orient, et en même temps suffisamment arrangeant pour se réconcilier avec la Turquie et l’Egypte.
“Arrangeant” avec la Turquie, par exemple ? Panetta sait-il que pour se réconcilier avec la Turquie, Israël doit aller a Canossa et s’excuser platement auprès d’Erdogan, à propos de l’affaire de la “flottille de la liberté”, c’est-à-dire perdre la face par rapport à ses positions antérieures, – et perdre évidemment et complètement, du même coup, les pauvres restes de sa position de force au Moyen-Orient… Mais Panetta se fout de cette sorte de contradictions, puisqu’il obéit au Système, dans ce cas suivant les recommandations de la bureaucratie du Pentagone préoccupée de sa seule logique interne de puissance, sans soucis des vérités extérieures. De toutes les façons, les pressions US, c’est-à-dire du Pentagone, sur Israël, aboutissent à cette sorte d’impasse par contradiction directe. Le Pentagone veut conserver des positions de puissance qu’il n’a d’ores et déjà plus et, pour cela, fait porter le poids de cette contradiction sur ses alliés les plus privilégiés, disons sur ses “annexes extérieures” dont Israël est la plus évidente, en exigeant pour ce cas d’Israël qu’il rétablisse à lui seul la situation antérieure. La mission que Panetta assigne à Israël est donc complètement absurde et (bis repetitat) Panetta s’en fout puisque cet aspect-là de la logique des situations ne l’intéresse pas.
La même indifférence à la logique des situations, aux véritables intérêts et enjeux, pousse effectivement les USA à soutenir les islamistes, éventuellement en Syrie, en Libye et en Egypte, plongeant Israël dans l’horreur supplémentaire d’une contradiction qui détruit toute sa politique maximaliste développée depuis 9/11 et réduit à mesure sa “position de force” qu’il devrait pourtant conserver selon les “plans” (!) US. Washington répondrait éventuellement, s’il reconnaissait honnêtement sa contradiction politique, qu’il n’a pas le choix devant l’ampleur des dégâts et les pressions politiques, – ce qui, d’ailleurs, serait reconnaître sa déroute et son isolement dans la région. Israël reconnaîtrait alors qu’il se trouve désormais dans une situation où sa sécurité militaire et matérielle (la quincaillerie militaire, sur laquelle est basée toute sa politique de force) dépend d’une force militaro-politique (les USA) en complètes perdition et déroute, qui lance des initiatives désespérées dans tous les sens, sans ne tenir plus aucun compte des intérêts réels de ses “annexes”, dont Israël est le fleuron.
Curieuse dichotomie : dans la rhétorique, un soutien presque hystérique de Washington à Israël, aussi bien du pauvre président Obama que du Congrès plongé dans le désordre de son impuissance face aux questions les plus pressantes (économie, maintien de la cohésion intérieure). (Cela, avec l’habituelle aide financière venue d’une dette colossale et d’une monnaie réduite au papier sur lequel elle est imprimée, et l’obligation d’acheter la quincaillerie US.) Dans la vérité de la situation, une force de pression grandissante sur Israël pour une politique constituée d’axes absolument contradictoires, donc une politique impossible à appliquer. Le soutien de Washington à Israël tend à faire de plus en plus partie d’un univers qui n'a plus le moindre rapport, même fortuit, avec la vérité de la situation, tandis que le “printemps arabe”, lui, met en pleine lumière cette “vérité de la situation”. Israël est en train de mesurer combien le pouvoir d’influence (le lobbying à Washington) poussé à l’extrême, basé sur la corruption et la rhétorique terroriste, contient, à son terme, un double pervers qui contient peut-être, lui, les germes de sa perte.

Pakistan und das »Haqqani-Netzwerk«: Die jüngste, inszenierte Bedrohung Amerikas und das Ende der Geschichte

Pakistan und das »Haqqani-Netzwerk«: Die jüngste, inszenierte Bedrohung Amerikas und das Ende der Geschichte

Paul Craig Roberts

 

Haben Sie schon einmal von den Haqqanis gehört? Ich kann es mir kaum vorstellen. Ähnlich wie das Al-Qaida-Netzwerk, von dem vor dem 11. September noch keiner gehört hatte, tauchte das »Haqqani-Netzwerk« genau zur richtigen Zeit aus der Versenkung auf, um den nächsten Krieg Amerikas zu rechtfertigen – gegen Pakistan.

 

Mit der Behauptung Präsident Obamas, der Al-Qaida-Anführer Osama bin Laden sei zur Strecke gebracht worden, ging der Bedrohung durch dieses altgediente Schreckgespenst die Luft aus. Eine Terrororganisation, die ihren Anführer unbewaffnet und schutzlos zurücklässt und ihn damit zum leichten Ziel eines Mordanschlags macht, wirkt nicht länger furchterregend. Es wird Zeit für ein neues, noch bedrohlicheres Schreckgespenst, das dem »Krieg gegen den Terror« neue Nahrung geben soll.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/paul-craig-roberts/pakistan-und-das-haqqani-netzwerk-die-juengste-inszenierte-bedrohung-amerikas-und-das-ende-der-g.html

Presseschau Oktober 2011 (1)

Presseschau

Oktober 2011 (1)

AUßENPOLITISCHES

Skurriler TV-Auftritt
Börsenhändler hält Goldman Sachs für die Weltregierung
http://www.ftd.de/finanzen/:skurriler-tv-auftritt-boersenhaendler-haelt-goldman-sachs-fuer-die-weltregierung/60109605.html

Trader on the BBC says Eurozone Market will crash
http://www.youtube.com/watch?v=aC19fEqR5bA

9/11
Wer steuerte die Flugzeuge?
http://www.heise.de/tp/artikel/35/35438/1.html

9/11
Die Zeit der Angst
http://www.welt.de/print/die_welt/debatte/article13594191/Die-Zeit-der-Angst.html

9/11, die USA und Carepaket-Syndrom
http://www.sezession.de/27834/911-die-usa-und-carepaket-syndrom.html

Broders Verschwörung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5326d554a76.0.html

Einsatz am Hindukusch
Deutschland drängte sich für Afghanistan-Krieg auf
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,784255,00.html

Verräterische Dokumente
Westliche Geheimdienste sollen eng mit Gaddafi zusammengearbeitet haben
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/print_politik/article13584609/Verraeterische-Dokumente.html

NATO-Einsatz in Libyen: Immer mehr Enthüllungen über Zusammenarbeit
http://www.mainpost.de/ueberregional/politik/zeitgeschehen/NATO-Einsatz-in-Libyen-Immer-mehr-Enthuellungen-ueber-Zusammenarbeit;art16698,6314400

(Selig sind die Erklärungsmuster der Boulevardpresse…)
Schöne Frauen!
Deshalb leisten Gaddafi-Kämpfer Widerstand
http://www.blick.ch/news/ausland/deshalb-koennen-die-rebellen-bani-walid-nicht-stuermen-181558

Neuer Beruf des Tages: Targeter
http://www.jungewelt.de/2011/09-03/036.php
(Fließtext:
Neuer Beruf des Tages: Targeter
Derzeit sucht der US-Geheimdienst CIA jede Menge »Targeter«, was sich ungefähr mit »Richtschütze« übersetzen läßt. Wer sich von Kindesbeinen an täglich stundenlang Computer-Killerspiele reinzog und auf alles schoß, was sich bewegte, hat beste Chancen, in der mit 30 Milliarden Dollar Jahresbudget versehenen Regierungsagentur eine neue Arbeitsstelle zu bekommen. Auf ihn wartet ein gut eingerichtetes, klimatisiertes Büro, in dem er nach Herzenslust seinem Hobby frönen kann, mit dem Unterschied, daß die auf seinem Monitor zu sehenden zerfetzten Leichen und die Trümmer, zwischen denen sie liegen, vor seinem Knopfdruck keine virtuellen Männer, Frauen und Kinder, sondern lebendige Menschen waren und ihre Häuser keine Datei, sondern real.
Nach getaner Arbeit, so läßt sich der Job beschreiben, kann sich der »Pilot« in sein Auto setzen und nach Hause in die Vorstadtidylle amerikanischer Städte fahren, wo am Pool im Garten z. B. ein Kinderfest zu Töchterchens Geburtstag stattfindet. Die von ihm gesteuerte unbemannte Killerdrohne hat Tausende Kilometer von Washington entfernt in Afghanistan, Pakistan, Jemen oder anderswo auf dem Globus mit ihren Hellfire-Raketen vielleicht gerade eine verdächtige Behausung mit »Terroristen« in die Luft gejagt.
Inzwischen sind 20 Prozent der CIA-Mitarbeiter »Targeter«. Spionage im klassischen Sinn scheint immer weniger Aufgabe der Agency zu sein. Zwar hat die CIA noch nie in ihrer Geschichte vor Mord und Totschlag zurückgeschreckt, aber man war darum bemüht, daß die von ihr als »nasse Sachen« bezeichneten Aktivitäten im Verborgen stattfanden. Unter den Augen der Weltöffentlichkeit ist nun der Geschäftszweig illegale Tötung so dominierend geworden, daß sich die Agentur mehr und mehr zu einem reinen Killerunternehmen gewandelt hat. Für die Ermordung ganzer Familien reicht ein bloßer Verdacht.(rwr))

Brutales Computerspiel empört amerikanische Konservative
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58642fdf527.0.html

Gleiches Recht für alle
US-Soldaten dürfen zu ihrer sexuellen Orientierung stehen
http://www.tagesspiegel.de/weltspiegel/us-soldaten-duerfen-zu-ihrer-sexuellen-orientierung-stehen/4628752.html

(Dabei gibt es kaum ein schöneres Wort; wahrscheinlich Neid, denn schließlich gibt es ja auch kaum hässlichere Frauen als Feministinnen…)
Frankreich
Sexismus
Feministinnen bekämpfen das traditionelle "Mademoiselle"
http://www.morgenpost.de/printarchiv/panorama/article1777706/Feministinnen-bekaempfen-das-traditionelle-Mademoiselle.html

New York
Drogenboss aus Jamaika bekennt sich schuldig
http://www.focus.de/panorama/welt/kriminal-drogenboss-aus-jamaika-bekennt-sich-schuldig_aid_661048.html

Idee für Königsberg-Referendum löst Protest aus
Kommunisten und Ultranationalisten fürchten das Ende Russlands
http://derstandard.at/1316390251469/Idee-fuer-Koenigsberg-Referendum-loest-Protest-aus

Angebliches Sklaven-Camp in England: Polizei ermittelt
http://www.abendblatt.de/vermischtes/article2024217/Angebliches-Sklaven-Camp-in-England-Polizei-ermittelt.html

Kriminalität
Mexiko: Leichenfund erschüttert Veracruz
http://www.focus.de/panorama/welt/kriminalitaet-mexiko-leichenfund-erschuettert-veracruz_aid_667440.html

Drogen-Krieg
Mexiko: Journalistin grausam ermordet
http://www.bz-berlin.de/aktuell/welt/mexiko-journalistin-grausam-ermordet-article1280574.html

Mexiko
Organisierte Kriminalität
Mafia wirft Menschenköpfe in mexikanische Schule
http://www.focus.de/panorama/welt/organisierte-kriminalitaet-mafia-wirft-menschenkoepfe-in-mexikanische-schule_aid_670036.html

Bluttat in Brasilien
10-Jähriger schießt auf Lehrerin und richtet sich selbst
http://www.krone.at/Welt/10-Jaehriger_schiesst_auf_Lehrerin_und_richtet_sich_selbst-Bluttat_in_Brasilien-Story-297099

Angriff auf Touristen
Britischer Urlauber in Kenia getötet
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,785749,00.html

Piratenattacke im Luxusresort
Safari-Tourist in Kenia getötet
http://www.blick.ch/news/ausland/britischer-tourist-in-kenia-getoetet-181538

Südafrikanisches Gericht verbietet Hasslied
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M588a060efa3.0.html

Zigeunerproblem in Tschechien
Sozial unangepasst
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57bbaf21dd6.0.html

(Wenn man die genaue Wortwahl betrachtet, ein Schmarrn-Artikel…)
Wahlerfolg für "Roten Block"
Dänemark rückt nach links
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,786557,00.html

(noch ne Spur schmarrniger und wirklichkeitsverzerrender…)
Parlamentswahlen in Dänemark
Sozialdemokraten steuern auf Wahlsieg zu
http://www.zeit.de/politik/ausland/2011-09/daenemark-wahl-parlament

Populisten verlieren Wahl in Norwegen
Dennoch kaum "Utøya-Effekt"
http://www.badische-zeitung.de/ausland-1/populisten-verlieren-wahl-in-norwegen--49511947.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Demokratiesimulation und Gegenöffentlichkeit
http://www.sezession.de/27713/demokratiesimulation-und-gegenoffentlichkeit.html

(treffender Kommentar zur Berlin-Wahl)
Nacht der einsamen Herzen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bf4f175777.0.html

Finanzkrise Unterwegs zur Plutokratie
Hemmungsloser Reichtum, betrogene Bürger: Der entfesselte Markt bringt die Demokratie in Gefahr
http://www.zeit.de/2011/36/Finanzkrise-Demokratie/seite-1

Chin Meyer erklärt "Finanzspekulation" - Markus Lanz - Finanzkrise - Bankenkrise +ppf+
http://www.youtube.com/watch?v=h_hnY3KHpa0

Fachkräftemangel - richtig oder falsch?
http://rundertischdgf.wordpress.com/2011/09/03/fachkraftemangel-richtig-oder-falsch/

Stoppt EU-Schuldenunion (ESM-Vertrag)!
http://www.youtube.com/watch?v=d6JKlbbvcu0

König DAX beherrscht Europa
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bb46778208.0.html

Rettungsschirme und Scheuklappen
http://eos-o-ton.20six.de/eos-o-ton/art/626099/Rettungsschirme-und-Scheuklappen

(Schuldenkrise)
Die Party muß weitergehen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50638511533.0.html

Gewerkschaften werben für Euro-Rettung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50ee4580ee0.0.html

„Titanic“ vorm Eisberg: Piraten ahoi!
Vor der Kollision noch etwas Party
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=172

Konservativer Anti-Schick
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f53ce6d09f.0.html

„Wenn nicht wir, wer dann?“
Demo gegen den Euro - mit Bankangestellten
http://www.faz.net/artikel/C30214/wenn-nicht-wir-wer-dann-demo-gegen-den-euro-mit-bankangestellten-30685555.html

(Auch eine Euro-Sorge…)
Hakenkreuz auf 2-Euro-Münze Welcher Nazi hat mein Geld verschandelt?
http://www.bild.de/news/leserreporter/hakenkreuz/hakenkreuz-in-zwei-euro-muenze-17447422.bild.html

Erfolgreicher Antikriegstag in Dortmund
http://blog.antikriegstag.org/

(Zur Polizei-Situation)
Freund sucht Helfer
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M512db761407.0.html

Suizid
Polizist nahm sich das Leben – Kollegen sprechen von Mobbing
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/polizist-nahm-sich-das-leben-kollegen-sprechen-von-mobbing/4602028.html

Polizisten nehmen Auto-Brandstifter fest
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53d094138d2.0.html

Polizei
Erfolg gegen Autobrandstifter
http://www.morgenpost.de/printarchiv/berlin/article1774898/Erfolg-gegen-Autobrandstifter.html

Tobias P.
Erst zündeln, dann Geld verdienen?
Tobias P., der als mutmaßlicher Brandstifter in U-Haft sitzt, gab sich als politischer Journalist aus
http://www.bz-berlin.de/aktuell/berlin/erst-zuendeln-dann-geld-verdienen-article1280878.html

(Lesenswert zum feministischen und sozialistischen Regulierungswahn!)
Geschlechterkrampf in der Alpenrepublik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5530cd7e801.0.html

Die Claudia, die Indianer und die Toleranz
http://www.youtube.com/user/DieClownUnion#p/u/3/QcHzJyabR34

Öffentlich-rechtliche Medien fordern 1,47 Milliarden mehr
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M546dec4d8b5.0.html

Beck warnt Papst vor Schulterschluß mit Pius-Brüdern
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a259893553.0.html

(Betr. „Spiegel“ gegen Papstbesuch)
Der Unbelehrbare
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b9dca14102.0.html

Papst in Berlin: „Das Heil kommt von den Juden“
(woher auch sonst)
http://www.oecumene.radiovaticana.org/ted/articolo.asp?c=522720

(Verhetzung? Weil Plasberg richtig gesagt haben, dass Mütter in katholische Kindergärten flüchten, um ihre Kinder keiner muslimischen Mehrheit auszusetzen?)
Bruder Paulus regt sich über „Verhetzung“ des Moderators auf – „Würde aber wieder hingehen“
http://www.extratipp.com/nachrichten/regionales/stars-sternchen/moench-geraet-plasberg-aneinander-1417776.html

(Gutmenschen und „autonome“ Szene engagieren sich für das wilde Lager- und Urinierrecht Hamburger Penner; mit dabei die CDU. Dabei könnten sie jenen doch einfach ihre Vorgärten oder die Rote Flora zur Verfügung stellen…)
Ein Zaun empört Hamburg
Sprecher aller Bürgerschaftsparteien kritisieren die Absperrung auf St. Pauli. Sie soll Obdachlose fernhalten.
http://www.abendblatt.de/hamburg/article2038918/Ein-Zaun-empoert-Hamburg.html

Hamburg
St. Pauli hält Obdachlose mit Zaun auf Distanz
http://www.sueddeutsche.de/politik/hamburg-st-pauli-haelt-obdachlose-mit-zaun-auf-distanz-1.1151916

Hessen verbietet Hells-Angels-Vereine
http://www.sueddeutsche.de/55m383/232796/Hessen-verbietet-Hells-Angels-Verein.html

Rockerbande
Wenn ein Hells Angel einen Innenminister lobt
http://www.welt.de/politik/deutschland/article13636124/Wenn-ein-Hells-Angel-einen-Innenminister-lobt.html

Plagiatsfall Margarita Mathiopoulos
Wieder ein böses Ende für eine Dissertation?
http://www.faz.net/artikel/C31373/plagiatsfall-margarita-mathiopoulos-wieder-ein-boeses-ende-fuer-eine-dissertation-30685835.html

Korrumpierte Wissenschaft
http://www.sezession.de/27926/korrumpierte-wissenschaft.html#more-27926

Senioren-Union fordert Verbot von DDR-Symbolen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50e60316ed2.0.html

Kritik an Versendung von Broschüre zur Vertreibung
http://www.dnews.de/hessen/615181/kritik-versendung-broschure-vertreibung.html

Umstrittene Broschüre
„Krieg war Anlass, nicht Ursache der Vertreibung“
http://www.faz.net/artikel/C30840/umstrittene-broschuere-krieg-war-anlass-nicht-ursache-der-vertreibung-30687323.html

Museumsverband: Mit Zeit nach 1945 befassen
http://www.dnews.de/hessen/615867/museumsverband-zeit-1945-befassen.html

Verstümmelte Demokratie
Von Thorsten Hinz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f4cf8cfb2e.0.html

Unsere andere Fahne
http://www.pi-news.net/2011/09/unsere-andere-fahne/#more-212737

(Wieder mal eine „vergangenheitspolitische“ Groteske dieser Zeit…)
TV-Panne
Kandidat stimmt Horst-Wessel-Lied in österreichischer Talentshow an
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,787453,00.html

Eklat im ORF
Kandidat trägt Nazi-Hymne in TV-Show vor
http://www.20min.ch/life/tv/story/Kandidat-traegt-Nazi-Hymne-in-TV-Show--vor-31556325

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

(…na so was aber auch. Wo das Steuergeld in Euro-Bonds viel besser angelegt wäre…)
Wahl in Mecklenburg-Vorpommern
NPD kann weiter mit Steuergeld rechnen
http://www.derwesten.de/nachrichten/politik/NPD-kann-weiter-mit-Steuergeld-rechnen-id5032400.html

(…oder besser Steuergelder hierfür. Eine neue Broschüre des hessischen Innenministeriums…)
Rechtsextremisten frühzeitig erkennen und stoppen
http://www.cop2cop.de/2011/08/17/rechtsextremisten-fruhzeitig-erkennen-und-stoppen/

(ein mehrfach gedruckter dpa-Text)
Die Fakten zum rechtsextremen Schreckgespenst
http://www.focus.de/politik/deutschland/wahlen-2011/mecklenburg-vorpommern/tid-23532/npd-zieht-in-schweriner-landtag-ein-die-fakten-zum-rechtsextremen-schreckgespenst_aid_662393.html

Parteien verbünden sich gegen NPD
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M513524f35f8.0.html

(nach jedem „Wahlerfolg“ die gleiche Kammelle…)
Extremismus
Neuer Anlauf für NPD-Verbot umstritten
http://www.focus.de/politik/deutschland/extremismus-neuer-anlauf-fuer-npd-verbot-umstritten_aid_662913.html

(zwar vom März, aber dennoch mal wieder die gesamte Mischpoke versammelt…)
Neues Bündnis "Nazifrei in Plauen" gegründet
17 Gruppierungen haben sich zu einer Gegeninitiative zusammengeschlossen
http://www.freiepresse.de/LOKALES/VOGTLAND/PLAUEN/Neues-Buendnis-Nazifrei-in-Plauen-gegruendet-artikel7617680.php

Haftstrafe nach Angriff auf Parteimitglieder der Freiheit
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55edd0a51fe.0.html

Verfassungsschutz warnt
Neonazis provozieren mit Aktionen in Hannover
http://www.haz.de/Hannover/Aus-der-Stadt/Uebersicht/Neonazis-provozieren-mit-Aktionen-in-Hannover

Nazi-Verein
Innenminister Friedrich verbietet HNG
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/nazi-verein-innenminister-friedrich-verbietet-hng_aid_667490.html

Rechtsextremismus
Bundesregierung verbietet größten Neonazi-Verein
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,787612,00.html

Neonazi-Verein verboten: Razzia auch bei "Nazi-Müller" in Mainz
http://www.rhein-zeitung.de/regionales_artikel,-Razzia-bei-Nazi-Mueller-Organisation-verboten-_arid,309379.html

Die ehemalige HNG-Vorsitzende Daniela Wegener zum HNG-Verbot
http://altermedia-deutschland.info/2011/09/22/dissidenten/die-ehemalige-hng-vorsitzende-daniela-wegener-zum-hng-verbot-22-09-11/
http://www.loaditup.de/files/650948_zfz92vmqbn.pdf

Linkspartei fordert schärfere Überwachung islamkritischer Internetseiten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M521ca50b2c8.0.html

(Entweder hat jemand den Server geknackt oder es gibt einen Informanten aus dem inneren PI-Kreis…)
„Politically Incorrect“
Im Netz der Islamfeinde
http://www.fr-online.de/die-neue-rechte/-politically-incorrect--im-netz-der-islamfeinde,10834438,10835026,item,0.html

Schwere linksextreme Krawalle in Dortmund
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ea7228c77e.0.html

Gewalt gegen Polizisten: Polizei ermittelt gegen Geschäftsführer der Linksjugend
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a3854f73f1.0.html

„Bündnis Rechtspopulismus stoppen“ kooperiert mit Linksextremisten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5834aada6f7.0.html

Technische Universität verbietet linksextremes Blockadetraining
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56e59c129c4.0.html

(Folgenden Begleittext enthielt eine dazu mitgelieferte Rundmail: „Weil FPÖ-Vize Hofer dem Theorieorgan `hier&jetzt´ des Bildungswerkes für Heimat und nationale Identität e. V. (das als `Neonazi-Zeitschrift´ verunglimpft wird) ein Interview gegeben hat, in dem er u. a. Auskunft zur Euratom-Politik der Freiheitlichen gibt, wird von linksextremer Seite eine Schmutzkampagne gegen ihn losgetreten, die auch mit Gesinnungsschnüffelei bei Facebook (!) arbeitet (siehe unten). Hofer befindet sich allerdings in guter Gesellschaft, denn vor ihm gaben u. a. auch Ernst Nolte, Günter Maschke, Hans-D. Sander, Alain de Benoist oder Volkmar Weiss `hier&jetzt´ Interviews.)
Norbert Hofer (FPÖ): Braune Freundschaften
http://www.stopptdierechten.at/2011/09/22/norbert-hofer-fpo-braune-freundschaften/

(Internes Dokument, das bezeichnend das geistige Niveau des heutigen Antifantismus darlegt)
Ratschlag von Storch Heinar wegen des Verdachts der Nazi-Propaganda
http://www.handicap-fernuni.com/images/downloads/OB_AStA_Nazi_12092011.pdf

Erfolg für die „Campus drei“ im Studentischen Konvent – Martin Böcker bleibt Chefredakteur
http://www.sezession.de/28113/erfolg-fur-die-campus-drei-im-studentischen-konvent-martin-bocker-bleibt-chefredakteur.html#more-28113

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

(Wertvoller Grundlagentext)
Liberale und konservative Islamkritik
http://www.pi-news.net/2011/09/liberale-und-konservative-islamkritik/

Lampedusa
Die Lage eskaliert
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/lampedusa-die-lage-eskaliert_aid_667742.html

Lampedusa: Migrantenunruhen weiten sich aus
http://diepresse.com/home/panorama/welt/694975/Lampedusa_Migrantenunruhen-weiten-sich-aus?_vl_backlink=/home/index.do

Italien geht rigoros gegen Flüchtlinge auf Lampedusa vor
http://www.tagesschau.sf.tv/Nachrichten/Archiv/2011/09/21/International/Italien-geht-rigoros-gegen-Fluechtlinge-auf-Lampedusa-vor

Niederlande schaffen Sprachtest für Türken ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f0435985ae.0.html

Güglingen und der Brief des Bürgermeisters über das „Integrationsproblem“
http://www.sezession.de/27664/guglingen-und-der-brief-des-burgermeisters-uber-das-integrationsproblem.html#more-27664

(Wenn „Grüne“ applaudieren, hat man oft eine CDU-Regierung…)
Niedersachsen schafft Residenzpflicht für Asylanten ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M507ccd4d56b.0.html

(Böhmers alte Leier…)
Böhmer fordert mehr ausländischstämmige Lehrer
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M597cdf6a0c3.0.html

Die Politik der Mehrheitsverhältnisse
http://www.sezession.de/28023/die-politik-der-mehrheitsverhaltnisse.html#more-28023

Radikale Islamisten: Kein Seminar in der Rhön
http://www.hna.de/nachrichten/hessen/radikale-islamisten-duerfen-kein-seminar-rhoen-abhalten-1427814.html

Gewalt gegen Polizisten, Teil I
http://www.sezession.de/27683/gewalt-gegen-polizisten-teil-i.html

Gewalt gegen Polizisten, Teil II
http://www.sezession.de/27702/gewalt-gegen-polizisten-teil-ii.html#more-27702

Zweifel an rassistischer Diskriminierung von Ibraimo Alberto
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5728e2a3488.0.html

Rabiater Radler in Offenbach
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/rabiater-radler-1386478.html

(„Simon G.“ bald wieder frei…)
Fünf Jahre Haft für Mehrfachtäter
http://www.fnp.de/nnp/region/hessen/fuenf-jahre-haft-fuer-mehrfacht-ter_rmn01.c.9174625.de.html

Wettbüro überfallen - Offenbach Zwei männliche Personen befanden sich am 09.09.2011 kurzzeitig in einem Wettbüro in der Waldstraße und sahen sich die Fußballergebnisse an. Offensichtlich wurde das Lokal ausbaldowert. Gegen 20:00 Uhr wurde die Lokalität verlassen. Etwa um 20:18 Uhr kam ein Täter zurück und bedrohte den 43 Jahre alten Bediensteten, wohnh. in Offenbach, mit einem Messer und forderte die Herausgabe von Bargeld. Nach Aushändigung des Kasseninhaltes flüchtete der Täter zu Fuß in unbekannte Richtung. Die Höhe der Beute steht noch nicht genau fest. Der Haupttäter soll ca. 30 Jahre alt gewesen sein, Südländer, ca. 175 cm groß, schlank, Dreitagebart, kurze Haare, schmales Gesicht, trug Bluejeans, einen schwarzen Kapuzenpullover und dunkle Sportschuhe. Der Mittäter war ca. 180 cm. groß, athletische Figur, kurze Haare, Südländer, Dreitagebart, trug schwarze Lederjacke, Bluejeans und helle Sportschuhe. Zeugenhinweise nimmt die Kripo Offenbach unter der Telefonnummer 069-80981234 entgegen.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2110077/pol-of-polizeipressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-samstag-10-09-2011

Räuberische Erpressung - Offenbach Am 09.09.2011, gg. 20:55 Uhr, befanden sich 3 junge Männer aus Offenbach auf dem Turm im Wetterpark. Nach dort kamen 3 männliche Personen und forderten Wertgegenstände. Nachdem die Geschädigten herumgeschubst wurden, händigten sie ihren Handys aus. Die Täter flüchteten zu Fuß in unbekannte Richtung. Bei den Täters soll es sich um 2 südländisch Typen, beide 175 cm groß und eine hellhäutige Person, ca. 190 cm. groß gehandelt haben.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2110077/pol-of-polizeipressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-samstag-10-09-2011

Straßenräuber bleibt ohne Beute - Hanau
(iz) Ohne die als Beute erhoffte Handtasche einer älteren Dame blieb am Dienstagnachmittag ein Straßenräuber am Rande der City. Der Gangster war der Frau wohl zuvor auf der Frankfurter Straße bis zum St.Vincenz-Krankenhauses gefolgt; an der Rampe des Haupteingangs riss der Ganoven dann von hinten am Trageriemen der Tasche. Der heftige Ruck führte allerdings nur dazu, dass die überraschte Seniorin mit aller Macht ihr Eigentum festhielt und anschließend zu Boden stürzte; sie zog sich dabei Verletzungen zu, die später eine Versorgung in der nahegelegenen Klinik notwendig machten. Noch während die 72-Jährige am Boden lag, rannte der Halunke - kurz verfolgt von einem Passanten - bis zur Herrnstraße und dann vermutlich durch die Langstraße davon. Der Übeltäter hatte eine schwarze Jacke sowie eine blaue oder graue Jogginghose an und wurde als etwa 20 Jahre alter Südländer beschrieben.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2112419/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-von-mittwoch-14-09-2011

Massenschlägerei nach Kreisligaspiel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d374c58057.0.html

(dazu wüsste man gerne näheres…)
Jugendliche attackieren 53-Jährigen in Wiesbaden
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/jugendliche-attackieren-53jaehrigen-in-wiesbaden-20162054.bild.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Stadt als (vergessenes) Sinnversprechen
http://www.heise.de/tp/artikel/35/35280/1.html

Wesel
Historische Rathausfassade: über 1.000 feierten Einweihung
http://www.rp-online.de/niederrhein-nord/wesel/nachrichten/historische-rathausfassade-ueber-1000-feierten-einweihung-1.2026960

Streitgespräch
Sind Hochhausmonster Denkmäler?
http://www.ksta.de/html/artikel/1315562770670.shtml

Die 4. Revolution - EnergyAutonomy
Der visionäre Kinodokumentarfilm "Die vierte Revolution - EnergyAutonomy" beobachtet in einer Reise um die Welt das Leben und Wirken von zehn Menschen, die ein Ziel verbindet: Energieautonomie - der vollständigen Wechsel der Energieversorgung der Menschheit weg von fossilen und nuklearen Brennstoffen hin zu 100 Prozent erneuerbaren Energien.
http://www.youtube.com/watch?v=m_QPATE0rBU

Google interessierts nicht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50a5425adf4.0.html

Kaum Einsprüche gegen "Streetside" von Microsoft
http://www.radiobremen.de/bremenvier/programm/themen/streetside108.html

WikiLeaks-Gründer
Unautorisierte Autobiografie Julian Assanges erscheint
http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/0,1518,787651,00.html

"Die Guantánamo-Falle" im NDR
Der Terror als Privatperson
http://www.taz.de/Die-Guantnamo-Falle-im-NDR/!77312/

Norbert Bolz auf den Spuren von Peter Sloterdijk
Konvertiten unter sich
http://titel-magazin.de/artikel/25/9870/norbert-bolz-auf-den-spuren-von-peter-sloterdijk.html

Wackernagels RAF-Buch "es"
Drei Spalten Widersprüche
http://www.taz.de/Wackernagels-RAF-Buch-es/!77948/

Antisemitische Pöbeleien
Milde Strafe für John Galliano
http://www.stern.de/lifestyle/leute/antisemitische-poebeleien-milde-strafe-fuer-john-galliano-1725562.html

Modeschöpfer
Der Tresenrassist John Galliano muss zahlen
http://www.welt.de/lifestyle/article13593552/Der-Tresenrassist-John-Galliano-muss-zahlen.html

Der wahnsinnige Sklave – Teil II
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e9ce5d7c4c.0.html

Generation „Dümpel“?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53c6ab49582.0.html

Neuer Typus des Revolutionärs
Adieu idéologie
http://www.sueddeutsche.de/kultur/neuer-typus-des-revolutionaers-adieu-ideologie-1.1141878

Landeskindertrachtenfest eröffnet
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/landeskindertrachtenfest-eroeffnet-19748114.bild.html

Aussteiger leben auf Polens Vergangenheit
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,14801202,00.html

Musik hören und den Widerstand unterstützen
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=406
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Charles Lindbergh's September 11, 1941 Des Moines Speech

Charles Lindbergh's

September 11, 1941 Des Moines Speech

The Fascists of Peru

The Fascists of Peru

 
Ex: http://xtremerightcorporate.blogspot.com/
One of the most prominent Peruvian leaders, often regarded as a fascist whether justly or not, was Raúl Ferrero Rebagliati. He was born on September 20, 1911 to an Italian father and Peruvian mother in Lima; Alfredo (a native of Turin, Italy) and Amelia (Rebagliati) Ferrero and was the fourth of six children. An academic and lawyer by trade he served as Dean of the Faculty of Law at the Catholic University of Peru, Dean of the College of Abogados de Lima and as a member of the Permanent Court of Arbitration of la Haya. He became known as an admirer of European fascism, not surprising considering his half-Italian roots and a supporter of Peruvian nationalism and broader national mobilization. Rebagliati was an early member of the ‘Revolutionary Union’ which was a political party founded in 1931 by Luis Miguel Sánchez Cerro to support his presidential dictatorship.

When Sánchez Cerro was assassinated in 1933 Rebagliati took over leadership of the Revolutionary Union and began to move it in a more recognizably fascist direction. He worked to mobilize mass support for the movement, adopting populist nationalist oratory, the Roman salute and even organized a paramilitary force of Blackshirts such as had brought Mussolini to power in Italy. However, electoral defeat in 1936 caused public confidence in the Revolutionary Union to drop and the movement soon faded away though Rebagliati himself remained a political presence of some note, serving as Prime Minister from 1966 to 1967, during the presidency of Fernando Belaúnde Terry and later as Minister of Foreign Affairs. Shortly after his movement began to dissolve he married Yolanda Costa, daughter of Carlo and Livia (Elice) Costa, in 1937 and by whom he had three children; Maria Elena, Raul Enrique and Augusto Ferrero. He died in Lima on April 22, 1977.

The only other Peruvian fascist of note was José de la Riva-Agüero y Osma who was born on February 26, 1885. He was the descendant of one of the early revolutionary leaders of Peru who, after seizing power, was the first to use the title of “President”. He studied at the National University of San Marcos and the University of Lima where he earned a PhD and then worked as Professor of History at San Marcos. History had always fascinated him, particularly the stories of dynamic national leaders like the Holy Roman Emperors and Napoleon Bonaparte. His entry into politics came in 1915 when he helped to found the moderate Democratic National Party. In 1919 he went to Europe for a time where he met many members of the rising Catholic radical right and read the works of right-wing Catholic nationalists like Jacques Bainville and Charles Maurras. He became convinced that their ideas where the proper basis on which the country should be organized and when he returned to his homeland he endeavored to put them into effect.

In 1930 Riva-Agüero returned to Peru and in 1933 was appointed Prime Minister, Minister of Justice and Minister of Public Education during the presidency of General Oscar R. Benavides; a former Peruvian field marshal, moderate conservative and enemy of communism. This gave him some political credentials but it was still insufficiently right-wing for Riva-Agüero and so he organized his own hard-line, far-right Catholic national movement called ‘Patriotic Action’ in imitation of the movement of Charles Maurras, ‘French Action’. Delving deeper into the social-political roots of Catholic corporatism he soon changed the name of his organization to the Peruvian Fascist Brotherhood. He probably had a more broadly recognized national image than any other figure advocating for the Catholic far-right and voicing support for the fascist regimes in Europe, namely Mussolini in Italy and General Franco in Spain. Although not as imitative of these regimes as some, his was a more traditionally based fascism suited to the place of Peru in the world.

For example, Riva-Agüero was a strong supporter of Hispanidad or the community of Spanish-speaking nations that had once made up the Spanish colonial empire. The inspiring success of General Franco and the Falange in Spain had caused a new vision to arise across Latin America which imagined the formation of strong, Catholic, nationalist (call it fascist/falangist as you like) across the nations of the former Spanish Empire to form a powerful economic and political Hispanic bloc that could be a major force in the world. It was a grand and praiseworthy vision but one, alas, not destined to get very far in the realm of reality. Riva-Agüero himself, after reaching a considerable degree of support and public notoriety began, like so many other fascists, to follow more the rising star of Nazi Germany and adopt strange and extreme ideas that seemed to have nothing to do with the situation in Peru which naturally began to turn people off.

In due time Riva-Agüero became increasingly anti-Semitic in his speeches and writings, something that had never been much of an issue in Peru where most people had never seen a Jew and had no idea who or what they were; as well as becoming an outspoken supporter and defender of Adolf Hitler. Not surprisingly, most of what Peru heard about Hitler they were not inclined to like. His exaltation of Germany meant nothing to them and his praise of racial purity was not likely to attract widespread support in a country dominated by a racially mixed population. Yet, Riva-Agüero was never a real Nazi and differed with Hitler on a number of points. For instance, whereas Hitler had stated his wish to abolish all class distinctions, Riva-Agüero supported the idea of the aristocracy and revived the use of the title of Marquis de Aulestia for himself, an old Spanish title of nobility that had long since fallen into disuse in his family. Rumors of increasingly odd behavior also put people off and his support soon faded away. The fascist career of Riva-Agüero officially came to an end in 1942 when Peru nominally entered World War II on the side of the Allies though he continued to defend his support for Hitler and the Axis nations until his death on October 26, 1944.