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lundi, 11 juillet 2011

In Memoriam - Vladimir Dimitrijevic & Otto von Habsburg

La France, l'Europe et la neutralité

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La France, l’Europe et la neutralité

par Georges FELTIN-TRACOL

Le 10 juin 2011, quelques jours avant de prendre sa retraite et de quitter ses fonctions ministérielles, le secrétaire étatsunien à la Défense, Robert Gates, prononçait à l’invitation d’un « laboratoire d’idées » bruxellois un discours déplorant le faible effort de guerre des États européens de l’O.T.A.N.

Plusieurs membres engagés dans la coalition anti-Kadhafi en Libye ont commencé à s’en retirer, fautes de munitions suffisantes, d’armements adéquats et de financements appropriés. Dans Le Monde des 12 et 13 juin 2011, Nathalie Guibert rapportait les mâles propos de l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine nationale : « On est en train de bouffer le potentiel », déclarait-il sans aucune précaution de langage. On sait en outre comment débuter une guerre, mais jamais quand elle se termine, ni de quelle manière. Le cas libyen en apporte une nouvelle démonstration après les leçons afghane et irakienne.

Robert Gates aimerait que les Européens s’investissent plus dans les expéditions punitives, parfois préventives, de l’Hégémonie étatsunienne au prorata de leur puissance économique. Il paraissait à la fois effaré et soucieux de l’amoindrissement excessif des dépenses militaires de l’ensemble des membres de l’U.E. et/ou de l’Alliance Atlantique, à l’exception de la France et de la Grande-Bretagne. Or, sollicitées de toutes parts, les armées française et britannique arrivent à saturation tant du point de vue matériel que logistique et humain. Sait-on qu’en ce début de l’été 2011, les opérations extérieures des seules troupes de l’Hexagone sont une dizaine, du Kossovo avec la KFOR (300 hommes) à United Protector (sic !) en Libye (3800) en passant par l’ISAF en Afghanistan (4000), « Atalante » au large des côtes somaliennes (850), la F.I.N.U.L. au Liban (1300) ou Licorne et l’O.N.U.C.I. en Côte d’Ivoire (910)… La « Grande Muette » n’en peut plus de se retrouver en flux tendus. La situation est pire chez nos voisins où l’idée de se battre y est même souvent discréditée…

Robert Gates s’inquiète que les États-Unis assument seuls le coût de la défense de l’Occident ultra-libéral, individualiste et « démocratique marchand » alors que leur dette est plus que jamais astronomique. Washington ne commence qu’à payer six décennies au moins de démoralisation générale des peuples européens. En voulant leur faire oublier toute notion guerrière, les États-Unis récoltent maintenant un profond pacifisme de la part des Européens et un désintérêt marqué de la plupart des gouvernements du Vieux Continent pour le fait militaire. La Maison blanche et le Capitole paient aussi leur refus constant d’accepter la constitution au sein de l’O.T.A.N. – ou à ses côtés – d’un pilier européen de défense autonome. Les Étatsuniens pensaient pouvoir combattre jusqu’au dernier Européen sur divers théâtres d’opération. Grossière erreur ! L’homo europeanus ultra-moderne se détourne avec dégoût des armes et des uniformes. Dans ce vaste et luxueux mouroir qu’est devenue l’Europe, le retraité autochtone préfère jouir des avantages matériels de son temps : il préfigure le « Dernier Homme » pressenti par Nietzsche.

Qui sait si les combats actuels dans les vallées afghanes, à Misrata ou dans le golfe d’Aden ne déclencheront pas un jour l’étincelle susceptible d’embraser une nouvelle fois l’Europe et le monde ? Dans un roman de géopolitique-fiction passé bien trop inaperçu, Kriegspiel 2014 (Éditions Le mort qui trompe, Marennes, 2009), Laurent Schang estime à la suite d’un constat historique simple que nous entrons dans une phase polémogène marquée. Depuis la fin du Moyen Âge, la deuxième décennie de chaque siècle se caractériserait par les prémices ou la conclusion de conflits (1515 et les Guerres d’Italie, 1618 et la Guerre de Trente Ans, 1713 – 1715 et la fin de ce premier conflit de dimension planétaire qu’est la Guerre de Succession d’Espagne, 1815 et l’achèvement des guerres de la Révolution et de l’Empire, 1914 et le commencement de la nouvelle Guerre de Trente Ans ou « Grande Guerre civile européenne »). Le segment décennal 2011 – 2020 verra-t-il le retour de la guerre dans nos contrées péri-urbaines ? Peut-être si la France et l’Europe contribuent encore aux aventures néo-coloniales de l’Occident droit-de-l’hommiste…

Atteints par un vieillissement inexorable et un endettement faramineux, les États européens devraient cesser d’agir en « flics du monde entier », de manifester un dédain méprisable envers les régimes libyen et syrien et de vouloir exporter en Afghanistan leurs valeurs débiles.

Si le pouvoir n’était pas aux mains de larbins médiocres au service de l’Oligarchie financière mondialiste, les Européens de grande volonté appliqueraient sans hésiter à notre continent une « doctrine Monroe », une ferme volonté isolationniste et une nette neutralité vis-à-vis des affaires d’un monde de moins en moins atlantique et de plus en plus multipolaire… occidentalisé, hélas ! Déjà, les États-Unis d’Obama et des Tea Parties, pour une fois d’accord, témoignent du regain de l’isolationnisme yankee.

Plutôt que de continuer à s’ouvrir au monde, à ses migrants et au fric anglo-saxon ou moyen-oriental, la France et l’Europe devraient fermer leurs frontières, retirer toutes leurs troupes des autres continents (à l’exception évidente de leurs territoires stratégiques d’Outre-mer) et dissoudre les infrastructures euro-atlantistes dont la participation se révèle vorace sur le plan financier puisqu’« une marine, pour évoluer en coalition dans l’O.T.A.N., écrit Nathalie Guibert, doit répondre à des standards qui exigent une re-qualification permanente des hommes et une régénération très complexe de ses matériels » (dans Le Monde, art. cit.). Cette neutralité revendiquée et assumée ne serait pas la manifestation d’un pacifisme bêlant, mais un authentique neutralisme armé. Il ne s’agit pas en effet de désarmer définitivement l’Europe, mais au contraire de la réarmer. Être neutre implique une stricte et attentive vigilance aux imprévus de l’histoire. Vieille nation polyculturelle neutre, la Suisse conserve des forces armées de grande qualité capables, le cas échéant, de combattre pour leurs patries confédérale et cantonales chez elles et non ailleurs.

Vouloir la neutralité de la France et de l’Europe concourent en géopolitique à la démondialisation de notre imaginaire malade. Une telle neutralité devrait enfin permettre l’émergence d’une Confédération à l’échelle continentale inspirée du modèle helvétique. Bref, l’avenir est à Guillaume Tell !

Georges Feltin-Tracol


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2042

Krantenkoppen - Juli 2011 (5)

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Krantenkoppen
 
Juli 2011 (5)
 
POLAND TO VOTE ON HISTORIC BILL BANNING ALL ABORTIONS AFTER MASSIVE GRASSROOTS CAMPAIGN:
"To bring the abortion ban before Parliament under Poland’s political system, the sponsors needed to collect 100,000 signatures within 3 months. They got 600,000 in 2 weeks":
http://www.lifesitenews.com/news/breaking-poland-to-vote-on-historic-bill-banning-all-abortions-after-massiv
 
 
SREBRENICA PLANNED IN WASHINGTON AND SARAJEVO:
 
 
'SREBRENICA MASSACRE' IS A WESTERN MYTH:
"Independent research shows some 2,000 Bosnian Muslim fighters were killed in battle for Srebrenica and that is the number of bodies Hague investigators were able to find”, said Swiss researcher Alexander Dorin, who has been investigating Srebrenica for the past 14 years":
http://dijaspora.wordpress.com/2009/06/16/alexander-dorin-%E2%80%9Csrebrenica-massacre%E2%80%9D-is-a-western-myth/
 
 
SREBRENICA PR HELPS JUSTIFY US BOMBINGS POLICY:
 
 
LES NOUVELLES REPUBLIQUES BANANIERES SONT EN EUROPE:
"L’Europe ne produit pas de bananes, mais a déjà ses républiques bananières. Remplacé United Fruit par banques et marchés financiers ; amendement Platt par Pacte pour l’euro ; la troïka ambassadeur américain, marines et contrôleur des douanes par la troïka Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international":
http://www.michelcollon.info/Les-nouvelles-republiques.html
 
 
REYNDERS: "MAAK VAN BRUSSEL EEN GEWEST DAT HEEL BRABANT OMVAT":
"Reynders opperde er een oplossing voor Brussel en B-H-V. Hij hield een pleidooi voor een België met 3gewesten: een Vlaams, een Waals én een gewest met 2 miljoen inwoners dat Brussel en het oude Brabant omvat":
http://www.hln.be/hln/nl/1274/De-formatie/article/detail/1285091/2011/06/28/Reynders-Maak-van-Brussel-een-gewest-dat-heel-Brabant-omvat.dhtml#.TgpEuICrGhM.facebook
 
 
DE ZAAK-VAN BELLINGEN:
"In 2007 kwam hij in het internationale nieuws toen bleek dat een drietal koppels omwille van zijn 'zwart' zijn door niet door hem in de echt verbonden wilden worden. Van Bellingen besloot toen om een breed uitgesmeerde massatrouw te organiseren. Tot hier de prachtig georkestreerde mediastunt, maar er blijven vragen die nooit opgehelderd zijn":
http://www.clint.be/actua/politiek/de-zaak-van-bellingen-update
 
 
PVV LAAT JODENDOM VALLEN IN STRIJD TEGEN ISLAM:
"Wilders' onvoorwaardelijke steun voor Israël is niet ingegeven door een diepe interesse in het jodendom of respect voor de joodse religieuze traditie. Israël en het joodse volk zijn voor de PVV vooral mooie metaforen":
http://www.volkskrant.nl/vk/nl/3184/opinie/article/detail/2458007/2011/06/27/PVV-laat-Jodendom-vallen-in-de-strijd-tegen-de-Islam.dhtml#.Tg1p07ZX_E0.facebook
 
 
WHY IS CONGRESS A BILLIONAIRE'S CLUB?
"Congress is a club that consists of 245 millionaires. There are currently 66 in the Senate and 179 in the House. So while just 1% of Americans are millionaires, 66% of Senators are millionaires, as are 41% of House members":
http://www.cbsnews.com/8301-503544_162-20075586-503544.html
 
 
HOW THE LEFT AND RIGHT CAN UNITE:
"2 events following the 2008 financial meltdown focused attention on the power and dysfunction of the Wall Street-Washington axis that the establishment propaganda machine that keeps us divided came near losing control":
http://www.yesmagazine.org/blogs/david-korten/how-the-left-and-right-can-unite?utm_source=wkly20110624&utm_medium=yesemail&utm_campaign=mrKorten
 
 
NATO DESTROYS CIVILIAN INSTALLATIONS TO STOP THIERRY MEYSSAN FROM ADRESSING THE LIBYAN PEOPLE:
"Four years ago, the United States declared that [French journalist] Thierry Meyssan represented a threat to their national security and it requested its NATO allies to 'neutralize' him":
http://www.voltairenet.org/NATO-destroys-civilian
 
 
EGYPTE/AFFRONDEMENTS: UN HAUT RESPONSABLE ACCUSE USA ET ISRAËL:
"Les Etats-Unis et Israël sont à l'origine des heurts interreligieux en Egypte, car ils comprennent que c'est le seul moyen de faire plier notre pays. La raison principale de ces agissements est la peur israélienne de l'Egypte en tant que force influente et respectée dans la région":
http://fr.rian.ru/world/20110627/189969242.html
 
 
HET ABSURDE EN MEGALOMANE HST-PROJECT VAN DE SPAANSE POLITICI:
"Elke politicus in dit land wilde een HST-verbinding om te scoren bij de verkiezingen. Maar deze HST is een spooktrein met lege wagons en meer personeel dan passagiers":
http://www.express.be/business/nl/economy/het-absurde-en-megalomane-hst-project-van-de-spaanse-politici/148434.htm
 

E-boeken over de zaak-Srebenica

E-boeken over de zaak-Srebenica
 

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Enkele interessante e-boeken over hoe de zaak-Srebrenica reeds in 1993 werd opgezet door VS-president Clinton en Moslim-president Izetbegovic om een Amerikaanse invasie uit te lokken:
 
 

Die Destabilisierung Syriens und der Krieg in der Grossregion Naher und Mittlerer Osten

Die Destabilisierung Syriens und der Krieg in der Großregion Naher und Mittlerer Osten

Prof. Michel Chossudovsky

In Syrien entwickelt sich mit verdeckter Unterstützung ausländischer Mächte, einschließlich der USA, der Türkei und Israels, ein bewaffneter Aufstand. Bewaffnete Aufständische, die islamischen Organisationen zuzurechnen sind, haben die Grenze nach Syrien aus Richtung Türkei, des Libanon und Jordaniens überschritten. Das amerikanische Außenministerium bestätigte, dass es die Aufständischen unterstützt. 

»Die USA sind dabei, ihre Kontakte zu Syrern auszuweiten, die auf einen Regimewechsel in ihrem Land setzen. Dies erklärte die Vertreterin des amerikanischen Außenministeriums Victoria Nuland. ›Wir haben damit begonnen, unsere Kontakte zu Syrern auszuweiten, die sowohl in Syrien selbst wie im Ausland zu einem Regimewechsel aufrufen‹, erklärte sie. Zugleich wiederholte sie, Barack Obama habe bereits zuvor den syrischen Präsidenten Baschar al-Assad aufgefordert, Reformen einzuleiten oder seine Machtposition zu räumen.« (Voice of Russia, 17. Juni 2011)

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/prof-michel-chossudovsky/die-destabilisierung-syriens-und-der-krieg-in-der-grossregion-naher-und-mittlerer-osten.html

La experiencia metafisica

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La experiencia metafísica

 

Alberto Buela (*)

 

El término metafísica ha sido bastardeado en estos últimos años hasta significar todo o no significar nada. Esta disciplina, con seguridad la más noble de la filosofía, ha sido oscurecida no sólo por los miles de “estafadores del espíritu”[1] que la usan para cualquier cosa y de cualquier manera, sino por aquellos que haciendo formalmente filosofía no saben de qué hablan, o lo que es peor, “oscurecen las aguas para que parezcan más profundas”.

Sin embargo unos pocos hombres, vistos como “raros”, la han ejercido con maestría: Platón, Aristóteles, Anselmo, Eriúgena, Tomás de Aquino, Duns Escoto, Suárez, Leibniz, Descartes, Kant, Hegel. Luego, entró la disciplina en una edad crepuscular que llega hasta nuestros días.

 

La metafísica ha sido caracterizada de una vez y para siempre por Aristóteles en Metafísica 1003 a 20-22, como la ciencia del ente en tanto ente y los atributos que como tal le corresponden. Estin episthmh tiV h qewrein to on h on kai toutw uparconta kaq´auto = estín episteme tis he theoréin to on e on kai ta toúto ypárchonta kath´autó= es la ciencia que contempla el ente en tanto ente y aquellos atributos que le son propios.Dado que el ente “es lo que es”, él se nos aparece por todas partes pero al mismo tiempo no es ninguno en particular. Es decir, que los hombres en el momento en que caemos a la existencia estamos rodeados de entes y de algún modo conocemos, antes o previamente a todo preguntar por su índole, que son los entes. Tenemos una precognición de lo que son ellos. Pero en el momento mismo en que nos preguntamos por el ente o los entes surge la pregunta por el “ser del ente”= to ti en einai= to ti hn einai.

El hombre, todo hombre tiene una comprensión familiar sobre los entes, tiene un saber primigenio en el cual siempre “ya está ahí”. El asunto se complica cuando al preguntarse por el ser del ente aparece el ser que se esconde en el ente y es renuente a nuestra pregunta. El ser se extiende a todos los entes pero al mismo tiempo no es ninguno de ellos.

Cuando nos preguntamos por el ente lo podemos entender y se nos presenta de dos perspectivas: como to on,como algo entitativo, cuando designa todas las cosas singulares que nos rodean. O como to einai, como aquello que hace que el ente sea. Y así lo confirma Heidegger en 1935:“La primera significación de to on significa ta onta= entia; la segunda, to einai=esse.”[2]

Ahora bien, si el ser, einai o esse  es aquello que hace que el ente sea, el ser tiene que estar en todos los entes pero al mismo tiempo no agotarse en ningún ente en particular, por lo tanto el ser es al mismo tiempo lo común a todos y lo diverso, pues todos los entes tienen ser pero no son el ser. El término ser no tiene igual sentido para todo lo que es (unívoco) ni en sentido diverso (equivoco) sino en sentido análogo. Esto es, que se dice en un sentido relativamente igual (la mesa y el caballo son porque tienen ser) pero este ser es propiamente diverso (el ser no es ni la mesa ni el caballo).

Así, todos los entes son, pero son limitados por su esencia a una determinada manera de ser. Y la esencia es aquello que está encerrado en la definición del ente. Pero sin el ser la esencia no es, de modo que el ser es el que pone en acto la esencia, el ser es el actus essendi. Es el acto constitutivo, primordial y radical del ente.

La metafísica occidental tuvo un largo desarrollo que llegó hasta Hegel, quien pudo elaborar la última gran exposición ontológica completa en una obra gigantesca después de la cual el pensamiento metafísico se detuvo. Vinieron luego Kierkegaard y Nietzsche que anuncian una nueva experiencia ontológica, sea la interioridad sea la hondura dionisíaca de la vida, y luego Husserl y Scheler con la reducción eidética y finalmente Heidegger que se vino a preguntar por el ser ahí, por el Dasein. De modo que hoy, más precisamente desde 1927 cuando fue publicado Ser y Tiempo, estamos obligados a hacer metafísica de un modo distinto a como lo ha hecho la philosophia perennis desde Aristóteles hasta Hegel.

“Todo esto vale para Europa, si es que aún existe Europa. No olvidemos que la madurez hegeliana es signo de crepúsculo. ¿Valdría también para nosotros americanos de Hispanoamérica?” se preguntó, a respecto, el mayor metafísico que dio Hispanoamérica allá por 1953.[3]

Esto no quiere decir que tengamos que renegar de ese poderoso bagaje cultural que es la razón última de Occidente, sino que con ese bagaje cultural tenemos que hacerla de otra manera.

Así la primera exigencia de un metafísico hoy, al comienzo de la segunda década del siglo XXI, es conocer en profundidad todo el desarrollo histórico de la metafísica, lo que supone largos años de estudio pormenorizado.

En segundo lugar plantarse ante los entes y tomarlos por lo que son. Y si es que pretendemos hacer filosofía desde América adoptar un presocratismo americano en donde los entes se nos muestran en su realidad objetiva existencial. En una palabra, nuestro método es atenernos a la realidad singular y concreta que nos circunda y no caer en la trampa que nos creó la filosofía moderna de la primacía y el privilegio del método sobre el asunto u objetivo. 

 

Nuestra experiencia metafísica, ésta que venimos realizando desde la publicación de nuestro primer libro allá por 1972, nos ha mostrado que el ente se nos presenta antes que nada como “cosa”. Hay ceniceros, casas, mesas, injusticias, asesinatos, estafas pero también fantasías, solidaridades, cohetes, celulares, computadoras, pizarrones (ya no tantos), en una palabra, un mundo de cosas que forman nuestro contorno y que nos rodean desde el momento en que caemos a la existencia en este mundo. Sobre esta multiplicidad de entes nosotros tenemos un cierto saber previo, sabemos de su esencia sin poder explicitarla. Todo hombre, dice por ahí en algún lugar  Aristóteles, es radicalmente filósofo y cuando lo dice lo afirma en este sentido, que todo hombre tiene una captación inmediata del ente como cosa. Y ello es concebido primariamente como evidente por el entendimiento. Es que lo más común y general se conoce, aunque de manera confusa, antes que lo singular y concreto. Y lo más común y general es que “hay entes”. En el qaumazw = thaumázo= admiración, en el instante mismo del comienzo del filosofar, nuestro entendimiento se fija en “esta cosa” y no en cualquier cosa ni en todas las cosas. Al filósofo lo admira antes que nada esta cosa, este fenómeno, este problema y de “esta cosa ”, “este fenómeno” o “este problema” ya tiene, como dijimos, un cierto saber previo.

Es por ello que se puede afirmar que: “la cosa añade al ente una cierta inteligibilidad, puesto que ésta despliega la realidad de la esencia de un ente”. [4]

El hombre tiene un saber previo sobre los entes por el mero hecho de ser hombre, pero en cuanto se pregunta por esa esencia sobre la que tiene un saber precognictivo, salta inmediatamente el tema de si existe o no. Sino me estoy preguntando por un ser ideal o un ser real. Sino me estoy equivocando o errando. El desprestigio de la metafísica post hegeliana nace acá, en este momento en el que el pensar busca al ser y cuando no lo encuentra lo inventa. Esta es la madre del borrego de la quiebra de la metafísica contemporánea, pues mientras hablamos de esencias, de cosas, de entes no hay mayores problemas, el asunto es cuando queremos traer esos entes cuando no existen, a la existencia, pues allí se le aplica a estos falsos metafísicos el viejo verso criollo:

 

“que gente que sabe cosas,

La gente de este albardón,

Que gente que sabe cosas,

Pero cosas que no son”.

 

Ahora bien, este paso a la existencia se da cuando las cosas, los entes se nos presentan como “algo”. Cuando surge la pregunta metafísica por antonomasia: ¿ porqué existe algo y no mas bien la nada?[5] Y respondemos “el ente como algo es no-nada, pues lo algo nos dice que el ente discrepa con la nada, que el ente existe.”[6]  Algo en latín se dice aliquid  que proviene de alius quid = otro que está ahí. Así cuando decimos que las cosas son algo, que están allí estamos diciendo que los entes, cada uno de ellos se separan unos de otros por su propia existencia. Pues la existencia es “lo no común” que anida en el ente, ya que la esencia es compartida por el género y la especie, en tanto que el existir= el ser= el acto de ser, es lo inalienable, lo propiamente individual de cada ente y esto es lo añadido por “lo algo” al ente.

El hábito metafísico, aquel que se adquiere luego de muchos años de ejercicio en la pregunta sobre los entes y sobre el ser de los entes, lleva en un segundo momento a introducirnos en lo que llamó ese gran metafísico que fue Eugen Fink, “en la cuádruple dimensión trascendental del problema único del ser, que ya en la antigüedad se centraba en la interna relación del  ens-unum-verum-bonum= on-en-alhJeV-agaJon “.[7]

Visto que hay entes porque hay cosas y que sabemos que esos entes existen porque se nos presentan como algo, sea porque los tocamos como el incrédulo de Santo Tomás o por el impulso de resistencia que nos ofrecen, como afirma Max Scheler, el metafísico comienza a desenvolver propiamente y stricto sensu su dominio. Aquel domino de los entes donde le es propio hablar y que va más allá del campo de la diferencia entre género y especie o la definición por diferencia específica propia de las ciencias y de otras disciplinas de la propia filosofía.

El metafísico se mueve en el ámbito de la dimensión trascendental pues el ente no es ningún género y su actividad específica se da sobre el ente.

Así el metafísico estudia por principio la totalidad de lo que es y existe. La totalidad del hombre, el mundo y sus problemas, como gustaba decir Miguel Ángel Virasoro[8] es su campo de acción, y de alguna manera, la metafísica es infinita pues cualquier ente que se hace presente al entendimiento entra dentro de los dominios del ser y por ende de la metafísica.

Es que la metafísica es siempre metafísica del ser y no metafísica de las esencias como erróneamente propuso el racionalismo moderno “bajo el presupuesto dualista que no conocemos la realidad sino nuestras representaciones de ella” [9]

Esta versión espuria de la metafísica pretende ordenar las representaciones confiando que alcanzará una explicación absoluta de lo real a partir exclusivamente del pensamiento. Las consecuencias más nefastas de este cambio las tenemos hoy en aquellas “metafísicas del embuste” mencionadas al comienzo.

La metafísica del ente en tanto ente, la del ser como acto del ente, aquella que viene a explicitar lo implícito de toda realidad, es una metafísica que parte de la experiencia del ser del ente y se apoya en el hábito metafísico.

 

La respuesta metafísica, aquella que puede ofrecer una experiencia metafísica fructífera es siempre trascendente, cuando se encara un problema o un dominio del ser, el metafísico busca en primer lugar ver el todo y aquello en lo que más se manifiesta ese todo. La totalidad de lo que estudia y su sentido. Tiene grabada en su frente aquella enseñanza de Platón: “dialéctico (metafísico) es el que ve el todo y el que no, no lo es” (Rep. 537 c 13). Y esa visión del todo al ser tratada metafísicamente es reducida a la unidad. La reductio ad unum no es otra cosa que encontrar el ser, el sentido último, la causa profunda del fenómeno estudiado. 

Es que, en definitiva, lo complejo y lo compuesto no tiene ser mientras sus partes están divididas sino que tiene sentido cuando las partes constituyen el compuesto o lo complejo, y lo uno= unum = en , agrega al ente, al problema o al fenómeno tratado: la indivisión. Por eso los antiguos aconsejaban distinguere ut iungere= distinguir para unir.

Lo uno como el ente se dicen de muchas maneras. Lo uno se dice como lo idéntico, lo mismo, lo semejante, lo igual, mientras que el ente se dice como sustancia y como accidentes. Pero tanto lo uno como el ente se convierten uno con otro= ens et unum convertuntur con la diferencia que no son expresados por conceptos distintos. Y así lo afirma Aristóteles en su Metafísica “el ente y lo uno son idénticos y de una misma naturaleza” (1003b 23)… “lo uno no es nada aparte de ente. Además la sustancia de cada ente es una y no por accidente” (1003b 31).

Lo uno presenta a la cabeza metafísica, según la experiencia que podemos recoger, al ente como sí mismo, como idéntico y no como siendo otro. Evita el denominado falso problema que tan comúnmente se plantea. Y al mismo tiempo obliga ir a la revelación de la sustancia del ente o del problema o del asunto.

 

El otro acceso metafísico al ente, desde la experiencia, es la búsqueda de lo verdadero=alhJeV. Así como desde el punto de vista gnoseológico la verdad es la adecuación entre el entendimiento y el ente, y desde el punto de vista lógico la verdad está en el juicio. Desde la metafísica, verdadero es lo que es, y como también el ente es lo que es: ens et verum convertuntur, lo verdadero y el ente se convierten uno en el otro respectivamente.

La existencia de un ente no verdadero es tan imposible como la de un conocimiento no verdadero, que termina siendo una nada de conocimiento. De la misma manera que la existencia de la no verdad, o sea, la negación de la verdad, se transforma de suyo en una verdad.

Lo verdadero añade al ente la comparación con el entendimiento, de ahí que un metafísico, cuyo método no es otro que seguir al ente o los entes, se enfrenta a un ente, por ej.: cristal falso afirma que es verdadero vidrio. Trajimos un ejemplo límite para mostrar que no puede existir un ente totalmente no verdadero.

Aristóteles afirma “tanto una cosa tiene de ser, cuanto de verdad” (Met. 993b 30)  cuando se pregunta cuál es la causa de la verdad. Así la plenitud de ser será la causa de la verdad y la jerarquía de los valores. Y esto nos lleva a otro modo de llegada al ente, aquella a través de lo bueno=agaJon. Porque lo bueno adhiere al ente la idea de perfecto, de que nada le falta, de ahí que los antiguos hayan definido el bien como aquello a que todas las cosas (los entes) aspiran.

Este acceso al ente a través de lo bueno abre al metafísico todo el amplio campo del obrar (la voluntad apetente y la libertad) y el de los valores.

La historia de la filosofía vista como un todo, vista desde la metafísica, destaca tres corrientes que han ejercido la mayor influencia: realismo, voluntarismo y racionalismo, las que han otorgado, respectivamente, primacía al ser, el bien y la verdad. El realismo llegó al siglo XX bajo la forma de neoaristotelismo, neotomismo y filosofía de la existencia. El voluntarismo como empirismo, utilitarismo, positivismo y el racionalismo como neohegelianismo, fenomenología y estructuralismo.

Casi a finales del siglo veinte aparece una corriente de pensamiento caracterizada como postmoderna que vino a ofrecer una visión desencantada del hombre signada  por el nihilismo y descreimiento que buscó refugio y puso el acento en la filosofía del arte, buscando el acceso al ente a través del lo bello=pulchrum =kaloV. Pero cabe recordar que ya el genio de Kierkegaard había advertido que “la temática del esteticismo es lo superficial”. ¡Toda una advertencia para nuestros días!. Es que la obra de arte en la postmodernidad ha dejado de ser pensada y vista como “aquello que no deja margen para haber podido ser diferente” como quería Kant, ni es splendor veri como en Platón, sino que lo bello viene asociado a lo feo, a lo kisch.

El rescate de la pregunta metafísica por excelencia: ¿Por qué es en general el ente y no más bien la nada?, que al ser la más extensa, pues todo lo que no sea nada entra en ella; la más profunda, pues se pregunta por el fundamento del ente y la más original, pues se demanda por la totalidad de los entes, sin preferencia particular por alguno, ha sido el logro de la metafísica del siglo XX.

Pero, hablando con propiedad, fue el realismo en sus diversas acepciones quien tuvo el mérito de rescatar la pregunta y la meditación metafísica (Cornelio Fabro, Xavier Zubiri, Enrico Berti, Nimio de Anquín, Pierre Aubenque, Leonardo Polo, Pierre Boutang, Alasdair MacIntayre, et allii). Pero, sin lugar a dudas, ha sido Heidegger en el siglo XX y lo que va del XXI quien con su enjundia le dio al desarrollo genuino de la meditación metafísica su mayor impronta. Así, el ente como presencia= anwesen y el hombre como Dasein= ser ahí son aportes heideggerianos incontrovertibles a la metafísica entendida como un saber que se reconfigura y reformula continuamente, en una palabra, como ciencia siempre buscada=zhtoumenh= zethouméne.

Con justa razón observó Leibniz al respecto:”Nadie debe asombrarse que esta ciencia primordial a la que pertenece el nombre de metafísica, y que Aristóteles llamó buscada siga estando hoy entre las ciencias que deben buscarse” [10]

 

 

 

(*)arkegueta, eterno comenzante

alberto.buela@gmail.com

www.disenso.org

Universidad Tecnológica Nacional

(CeeS) Centro de estudios estratégicos

 

 

 

 

 



[1] Son “los metafísicos” que garantizan saber todo sobre lo divino y lo humano a partir de sus más arbitrarias ideas. Son los que nos ofrecen conocer el futuro a través de una cantidad inmensa de iniciados, magos, horoscoperos, pseudos orientalistas, “chantas”, embaucadores de todo pelaje, especialistas de lo máximo, moralistas a la violeta y tutti quanti. Son los que tienen por finalidad el enriquecimiento ilícito ejerciendo “esa metafísica” del embuste.

[2] Heidegger, Martín: Introducción a la metafísica, Nova, Buenos Aires, 1966, p.69

[3] Anquín, Nimio de: Ente y ser, Gredos, Madrid, 1962, p.65

[4] Buela, Alberto: El ente y los trascendentales, Cruz y Fierro, Buenos Aires, 1971, 16

[5]Pregunta que se hace Heidegger al comienzo nomás de su Introducción a la metafísica y que se hicieron otros tantos metafísicos.

[6] Ibidem: p. 17

[7] Fink, Eugen: Zum Problem der ontologischen Erfahrung, Primer congreso nacional de filosofía de Argentina, Mendoza, 1949

[8] Miguel A. Virasoro (1900-1967) autor de Intuición metafísica, tiene la mejor y más anotada traducción al castellano del Ser y nada de Sartre

[9] Agazzi, Evandro: “Metafísica y racionalidad científico-técnica”, en Contrastes, Suplemento 7, Málaga, 2002

[10] Leibniz, G: De primae philosophiae

dimanche, 10 juillet 2011

Krantenkoppen - Juli 2011 (4)

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Krantenkoppen
 
Juli 2011 (4)
 
THE ATTACK ON THE EURO AND THE DISMANTLING OF THE EUROPEAN UNION:
"This is drive to dismantle the EU to the advantage of an economic union spanning the 2 continents: a project to create a grand transatlantic market. (...) The attack against the euro and the dismantling of the EU is also the result of an offensive launched by the US and is equally transmitted by Germany, as well as by Brussels. The Commission and the Council thus confirm their involvement i...n the breakup of the EU and in its integration into a new transatlantic political and economic system under US direction, a model already at work in the negotiations on agreements to transfer personal data on European citizens to the US and negotiations around the creation of a market merging the 2 continents":
http://www.voltairenet.org/The-attack-on-the-Euro-and-the
 
 
SCO STEPS OUT OF CENTRAL ASIA:
"SCO may well become the leading integration process over the entire Eurasian landmass, (...) an organization that aims at keeping the US and NATO from establishing a permanent military presence in the region:"
http://www.voltairenet.org/SCO-steps-out-of-Central-Asia
 
 
FACEBOOK APPARTIENT-IL A LA CIA?
"L’investissement de capital-risque de plus de 40 millions de dollars est effectué par la CIA pour développer Facebook ...":
http://www.michelcollon.info/Facebook-appartient-il-a-la-CIA.html?lang=fr
 
 
6 OP 10 KANSARMEN KOPEN HUN ETEN OP KREDIET:
"58,3% van de financieel zwakkeren die bij een warenhuis een winkelkrediet aangaat, spendeert het geld aan basismiddelen als voeding en kleren":
http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?articleID=GDE3BR5KM
 
 
U PAY YOUR TAX 2:
"U2 verhuisde in 2006 zijn bedrijfszetel van Ierland naar Nederland, waar vrijwel geen belastingen worden betaaald op royalties verkregen uit muziek. Bono en de andere bandleden van U2 behoren tot Ierlands rijkste burgers":
http://www.express.be/business/nl/economy/u-pay-your-tax-2/148214.htm
 
 
HUNGARY: EU-FUNDED PRO-LIFE POSTER BANNED BY THE COMMISSION:
 
 
GEEN BEWIJZEN VOOR VIAGRA- EN GENOCIDEVERHALEN OVER KHADAFFI:
"Een onderzoek door Amnesty International leverde geen bewijs van mensenrechtenschendingen op. In vele gevallen bleken de beschuldigingen zelfs uiterst twijfelachtig. We hebben (in Libië) geen enkel bewijs gevonden van ook maar één verkrachtingsslachtoffer, stelt Amnesty":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110624_008
 
 
UNE GUERRE CONTRE IRAN AVANT SEPTEMBRE 2011?
Former Director of the Mossad Meir Dagan criticises an attack against Iran:
http://www.mecanopolis.org/?p=23533
 
 
PORTRET VAN EEN DEUGDELIJKE BANK:
"Bonussen zijn taboe, zaken doen volgens het kerktoren-principe en geen targets voor de werknemers. En toch succesvol: de Zweedse bank Handelsbanken":
http://www.ftm.nl/video/portret-van-een-deugdelijke-bank.aspx
 
 
3 REDENEN WAAROM KHADAFFI NOG STEEDS NIET VAN DE MACHT VERDREVEN IS:
"De Libische saga demonstreert dat een beperkte interventie met lage risico’s geen snelle oplossing garandeert:"
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/3-redenen-die-aangeven-waarom-muammar-gaddafi-nog-steeds-niet-van-de-macht-is-verdreven/148059.htm
 
 
VENEZUELA HEEFT GROTERE OLIERESERVES DAN SAOEDI-ARABIË:
"Midden 2010 al maakte de US Geological Survey een nieuwe schatting bekend en werden de Venezolaanse oliereserves in de zogenaamde Orinoco-regio bijgesteld tot dubbel der tot dan geschatte hoeveelheden":
http://www.express.be/sectors/nl/energy/venezuela-heeft-grotere-oliereserves-dan-saoedi-arabie/138906.htm
 
 
EUROPARLEMENTSLEDEN ZETTEN ZICH SCHRAP: HOF VAN JUSTITIE BEVEELT OPENBAARMAKING ONKOSTENDECLARATIES:
"Verwacht wordt dat het rapport veel stof zal doen opwaaien, want het EP doet sinds 2008 zijn uiterste best om dit geheim te houden":
http://www.express.be/business/nl/economy/europarlementsleden-zetten-zich-schrap-hof-van-justitie-beveelt-openbaarmaking-onkostendeclaraties/148136.htm
 
 
MOTHER RUSSIA'S OPPORTUNITY:
"The Cold War is now over and America dominates and parasites Europe economically, through command of NATO and use of its armed forces as a tool of American foreign policy. America has bases in every European country, makes financial payments to politicians and political parties and interferes in European political matters generally."
 
 
THE PLAN TO DESTABILIZE SYRIA:
"The military operation to destabilize Syria and the propaganda campaign that came with it have been orchestrated by a coalition of states under US coordination, in exactly the same way that NATO coordinates its member and non-member states to bombard and stigmatize Libya. The mercenary forces have been provided with the compliments of Prince Bandar bin Sultan. (...)
Far from arousing the population against the 'regime', this blood bath triggered a national outpouring for President Bashar al-Assad. Aware that they are being drawn into a civil war by design, the Syrians are standing shoulder to shoulder":
http://www.voltairenet.org/The-plan-to-destabilize-Syria
 
 
DE WAL-MART-ECONOMIE:
"De onmeedogenloze jacht naar de laagste prijs jaagt vele Amerikaanse producenten het faillissement in, waarna die productie naar lagelonenlanden verhuist en de omstandigheden waarin goederen ginds worden gemaakt allesbehalve transparant zijn":
http://www.express.be/joker/nl/americanmatters/de-wal-marteconomie/139183.htm

La droite et le libéralisme

La droite et le libéralisme

par Pierre LE VIGAN

Maurras rappelle une réticence classique des droites vis-à-vis du libéralisme quand il énonce : « la liberté de qui ? la liberté de quoi ? c’est la question qui est posée depuis cent cinquante ans au libéralisme. Il n’a jamais pu y répondre » (Maurras, Dictionnaire politique et critique, 1938). Pour comprendre cette réticence, il faut remonter aux origines de la droite.

Août – septembre 1789 : à l’occasion du débat constitutionnel, les partisans du veto absolu (et non suspensif) du roi se situent à droite de l’assemblée. À gauche se placent les partisans d’un pouvoir royal faible. Dans le même temps, une partie des droites se prononce en faveur d’une constitution à l’anglaise fondée sur le bicaméralisme. De quoi s’agit-il ? Exactement de deux rapports très différents au libéralisme, et qui concernent dés l’origine les familles politiques qui se situent « à droite ». Être partisan d’un veto royal absolu signifie refuser l’autorité venue « d’en bas », c’est-à-dire du Parlement. C’est, d’emblée, défendre une conception transcendante du pouvoir, et considérer, avec Joseph de Maistre, qu’on ne peut « fonder l’État sur le décompte des volontés individuelles ». À l’inverse, être partisan du bicaméralisme signifie se méfier du peuple tout autant que du pouvoir. Tout en ayant comme point commun l’opposition à la toute-puissance de l’Assemblée constituante, ce sont là deux façons très différentes d’être « à droite ». Le paysage se complique plus encore en prenant en compte les arrière-pensées de chaque position.

Si le bicaméralisme est l’expression constitutionnelle assez claire d’un souci d’alliance ou de compromis entre la bourgeoisie montante et l’aristocratie déclinante, par contre, la revendication d’un pouvoir royal fort peut – et c’est une constante de l’histoire des familles politiques de droite – se faire en fonction de préoccupations non seulement différentes mais contradictoires : s’agit-il de donner au roi les moyens de liquider au profit de la bourgeoisie les pouvoirs nobiliaires qui s’incarnaient dans les anciens parlements, ou au contraire s’agit-il de pousser le roi à s’arc-bouter sur la défense de ces privilèges nobiliaires, ou bien encore de nouer une nouvelle alliance entre roi et  peuple contre la montée de la bourgeoisie ? De même, le bicaméralisme a pour préoccupation d’affaiblir le camp des « patriotes » (c’est-à-dire de la gauche), et rencontre donc des soutiens « à droite ». Pour autant, est-il « de droite » dans la mesure où il relève d’une  méfiance devant tout principe d’autorité ? En tant que moyen d’empêcher la toute-puissance de l’Assemblée constituante, ne relève-t-il pas indiscutablement du libéralisme, c’est-à-dire d’une attitude moderne qu’exècrent une grande partie des droites ?

Cette attitude moderne a ses racines, comme l’a bien vu Benjamin Constant, dans un sens différent de la liberté chez les Anciens et les Modernes. Le bonheur étant passé dans le domaine privé, et étant, sous cette forme, devenu « une idée neuve en Europe » (Saint-Just), la politique moderne consiste à ne pas tout attendre de l’action collective. La souveraineté doit ainsi être limitée, ce qui va plus loin que la simple séparation des pouvoirs. « Vous avez beau diviser les pouvoirs : si la somme totale du pouvoir est illimitée, les pouvoirs divisés n’ont qu’à former une coalition et le despotisme est sans remède » (Benjamin Constant). Tel est le principe de fond du libéralisme : la séparation tranchée des sphères privées et publiques. Conséquence : la crainte du pouvoir en soi. Car dans le même temps, la désacralisation du monde aboutit à ce que chacun estime – comme l’avait vu Tocqueville, avoir « un droit absolu sur lui-même », par déficit de sentiment de  participation à la totalité du monde. En sorte que la volonté souveraine ne peut sortir que de « l’union des volontés de tous ». La réunion des conditions d’une telle unanimité étant à l’évidence difficile, – ou dangereuse – le libéralisme y supplée en affirmant le caractère « naturel » – et par là indécidable – de toute une sphère de la vie sociale : la sphère économique, celle de la production et reproduction des conditions de la vie matérielle. Rien de moins.

Un tel point de vue par rapport à l’économie et aux rapports de travail dans la société n’est caractéristique que de l’une des droites – une droite qui n’est pas « née » à droite mais qui a évolué vers le freinage d’un mouvement qu’elle avait elle-même contribué à engendrer. C’est en quelque sorte la droite selon le « droit du sol » contre la droite selon le « droit du sang ». Relève de la première l’homme politique et historien François Guizot, valorisant la marche vers le libéralisme avant 1789, mais cherchant à l’arrêter à cette date. C’est la droite orléaniste. Les autres droites, celles qui le sont par principe – et parce qu’elles croient aux principes  – prônent l’intervention dans le domaine économique et social. « Quant à l’économie, on ne saurait trop souligner combien le développement d’une pensée sociale en France doit à la droite, remarque François Ewald. […] Il ne faut pas oublier que les premiers critiques de l’économie bourgeoise et des méfaits du capitalisme ont été des figures de droite (Villeneuve de Barjemont, Sismonde de Sismondi) (1). »

Cette critique des sociétés libérales par certaines droites n’est pas de circonstance. Elle s’effectue au nom d’une autre vision  de l’homme et de la société que celle des libéraux. « Il y a une sociologie de droite, précise encore François Ewald, peut-être occultée par la tradition durkheimienne, dont Frédéric Le Play est sans doute avec Gabriel de Tarde le représentant le plus intéressant ». La pensée anti-libérale de droite est, de fait, jalonnée par un certain nombre d’acteurs et de penseurs importants. Joseph de Maistre et Louis de Bonald voient dans l’irréligion, le libéralisme, la démocratie des produits de l’individualisme. Le catholique Bûchez (1796 – 1865), pour sa part,  défend les idées de l’association ouvrière par le biais du journal L’Atelier. Le Play, de son côté, critique « les faux dogmes de 1789 » : la perfection originelle de l’homme (qui devrait donc être restaurée), sa liberté systématique, l’aspiration à l’égalité comme droit perpétuel à la révolte. La Tour du Pin, disciple de Le Play, critique la séparation (le « partage ») du pouvoir, considérant que celui-ci doit s’incarner dans un prince, mais propose la limitation du pouvoir et la consultation de la société (civile) notamment par la représentation corporative : le refus du libéralisme n’équivaut pas à une adhésion automatique à l’autoritarisme.

Par contre, le refus d’une société réduite à des atomes individuels est une constante de la pensée de droite, de l’école contre-révolutionnaire aux divers traditionalismes. Maurras a défendu l’idée, dans ses Réflexions sur la révolution de 1789, que la loi Le Chapelier interdisant l’organisation des travailleurs était un des actes les plus néfastes de la Révolution. Il établit un lien entre celle-ci et le libéralisme pour, tous les deux, les condamner. « L’histoire des travailleurs au XIXe siècle, écrit Maurras, se caractérise par une ardente réaction du travailleur en tant que personne à l’encontre de son isolement en tant qu’« individu », isolement imposé par la Révolution et maintenu par le libéralisme (2). » Thierry Maulnier résumait de son côté l’opinion d’une Jeune Droite composante essentielle des « non-conformistes de années Trente » en écrivant : « Il devait être réservé à la société de structure libérale d’imposer à une catégorie d’individus un mode de dépendance qui tendait, non à les attacher à la société, mais à les en exclure (3) ».

L’Espagnol José Antonio Primo de Rivera formulait un point de vue largement répandu dans la droite française extra-parlementaire quand il évoquait, en 1933, la signification du libéralisme économique. « L’État libéral est venu nous offrir l’esclavage économique, en disant aux ouvriers : vous êtes libres de travailler; personne ne vous oblige à accepter telle ou telle condition. Puisque nous sommes les riches, nous vous offrons les conditions qui nous conviennent; en tant que citoyens libres, vous n’êtes pas obligés de les accepter; mais en tant que citoyens pauvres, si vous ne les acceptez pas, vous mourrez de faim, entourés, bien sûr, de la plus haute dignité libérale. »

Les critiques à l’égard du libéralisme énoncées par une partie des droites sont parallèles à celles énoncées d’un point de vue catholique par Louis Veuillot, puis par René de La Tour du Pin et Albert de Mun, promoteurs des Cercles catholiques d’ouvriers, qui furent confortés par l’encyclique Rerum Novarum (1891), mais dont les positions annonçaient avec cinquante ans d’avance celles de Divini Redemptoris (1937). C’est à ce moment que se met en forme, à droite (avec Thierry Maulnier, Jean-Pierre Maxence, Robert Francis, etc.), une critique du productivisme complémentaire de la critique du libéralisme. La Jeune Droite rejoignait sur ce point la critique d’auteurs plus inclassables (Drieu La Rochelle, Robert Aron, Arnaud Dandieu, …).

Si l’anti-productivisme, comme l’anti-économisme (celui par exemple de la « Nouvelle Droite » du dernier quart du XXe siècle) apparaissent par éclipse à droite, la condamnation du libéralisme est le noyau commun de la pensée de droite. Caractéristique dans sa banalité droitière même est le propos de Pierre Chateau-Jobert : « Le libéralisme, écrit-il, […] a pris la liberté pour seule règle. Mais pratiquement, c’est le plus fort, ou le moins scrupuleux, ou le plus riche, qui est le plus “ libre ”, puisqu’il a le plus de moyens (4) ». Droitiste d’une envergure plus considérable, Maurice Bardèche ira jusqu’à déclarer que, comme Jean-Paul Sartre, il « préfère la justice à la liberté ».

Cette conception de la liberté comme toujours subordonnée à d’autres impératifs explique que la droite soit à l’origine de nombreuses propositions sociales. En 1882, Mgr Freppel demande la création de retraites ouvrières. En 1886, Albert de Mun propose la limitation de la journée de travail à dix heures et, en 1891, demande la limitation du travail des femmes et des enfants. En 1895, le même de Mun demande que soit reconnue aux syndicats la possibilité de posséder de biens à usage collectif. En 1913, Jean Lerolle réclame l’instauration d’un salaire minimum pour les ouvrières à domicile (5).

Les projets de réorganisation des rapports sociaux de Vichy (la Charte du travail soutenue par nombre de syndicalistes) comportent  de même des aspects socialement protecteurs. Enfin, la difficulté de réaliser des transformations sociales qu’a montré l’expérience de gauche de 1981 à 1983 permet de réévaluer les projets de participation et de « troisième voie » du Général de Gaulle et de certains de ses soutiens venus de la droite radicale comme Jacques Debu-Bridel, d’ailleurs anciens du Faisceau de Georges Valois.

La critique du libéralisme par la droite – hormis le courant orléaniste -, concerne tout autant l’économie que le politique. Le parlementarisme, expression concrète du libéralisme politique selon la droite est, jusqu’à l’avènement de la Ve République, accusé de fragmenter l’expression de la souveraineté nationale, et de la soumettre aux groupes de pression. Pour Barrès, « le parlementarisme aboutit en fait à la constitution d’une oligarchie élective qui confisque la souveraineté de la nation ». D’où sa préférence pour le plébiscite comme « idée centrale constitutive » : « le plébiscite reconstitue cette souveraineté parce qu’il lui donne un mode d’expression simple, le seul dont elle puisse s’accompagner ».

De son côté, Déroulède précise : « Vouloir arracher la République au joug des parlementaires, ce n’est pas vouloir la renverser, c’est vouloir tout au contraire instaurer la démocratie véritable ». Péguy, pour sa part, dénonce en 1902 le parlementarisme comme une « maladie ». Trente années plus tard, André Tardieu (1876 – 1945), chef d’une droite modernisatrice de 1929 à 1936, créateur des assurances sociales, député de Belfort (ville se dotant souvent de députés originaux), auteur de La révolution à refaire voit dans le parlementarisme « l’ennemi de la France éternelle ». Dans un contexte singulièrement aggravé, et énonçant le point de vue de la « Révolution nationale », Charles-Emmanuel Dufourcq, dans Les redressements français (6) concentre aussi ses attaques contre le parlementarisme et l’autorité « venue d’en-bas » comme causes, tout au long de l’histoire de France, des affaiblissements dont le pays n’est sorti que par le recours à l’autorité indiscutée d’un roi, d’un Napoléon ou d’un Pétain. Il manifestait ainsi une remarquable continuité – ou une étonnante absence d’imagination selon le point de vue – avec les tendances théocratiques de la Contre-Révolution.

En revanche, plus marginaux sont les secteurs de la droite qui se sont sentis concernés par la critique du parlementarisme effectuée par le juriste Carré de Malberg, qui inspirera René Capitant et les rédacteurs de la Constitution de 1958.  Dès le XIXe siècle, aussi bien la droite dans ses composantes non-orléanistes que la gauche des démocrates et des socialistes – de Ledru-Rollin à Proudhon – sont en porte à faux par rapports aux mythes fondateurs de la modernité française. « L’objectif de 1789 […] consiste, indique Pierre Rosanvallon, à démocratiser, “ politiquement ”, le système politique, qui est d’essence absolutiste, et à libéraliser, “ sociologiquement ”, la structure sociale, qui est d’essence féodale (7) ».

La difficulté du processus tient dans sa simultanéité (et c’est la différence avec l’Angleterre). D’un côté, la gauche socialiste veut « républicaniser la propriété » (Jules Guesde), de l’autre, une certaine droite met en cause « les responsabilités des dynasties bourgeoises » (Emmanuel Beau de Loménie) et le libéralisme qui les a laissé prendre tant de place. Rien d’étonnant à ce que des convergences apparaissent parfois (le Cercle Proudhon avant 1914, les planistes et « non-conformistes des années Trente », le groupe Patrie et Progrès au début de la Ve République, …).

En effet, pour toute la période qui va du milieu du XIXe siècle à nos jours, la distinction proposée par René Rémond en 1954 entre trois droites, légitimiste, orléaniste, bonapartiste, apparaît peu adaptée. D’une part, l’appartenance du bonapartisme à la droite est très problématique : c’est un centrisme césarien. D’autre part, l’orléanisme est écartelé dès son origine entre conservatisme et libéralisme : conservatisme dont François Guizot est une figure centrale, qualifiée par Francis-Paul Benoît de « conservateur immobile, donc non libéral (8) », le libéralisme étant représenté, plus que par les économistes « classiques », par les saint-simoniens modernistes ralliés à Napoléon III.

À partir de 1870, le clivage qui s’établit, « à droite », oppose, plutôt que les trois droites de la typologie de René Rémond, une droite radicale (radicalement de droite, et non conjoncturellement radicalisée), voire une « droite révolutionnaire » (Zeev Sternhell) en gestation, et une droite libérale-conservatrice. L’organisation d’une « droite » libérale au plan économique, conservatrice au plan politique est en effet ce qui permet après le Second Empire le passage, sinon sans heurts, du moins sans révolutions de la France dans l’univers bourgeois et capitaliste. C’est à l’évidence à cette droite que pensait un jour François Mitterrand disant : « la droite n’a pas d’idées, elle n’a que des intérêts ». C’est la droite comme la désigne désormais le sens commun.

Entre la droite révolutionnaire (forme extrême de la droite radicale) et la droite libérale (qui n’est conservatrice que dans la mesure où un certain conservatisme, notamment moral, est le moyen de faire accepter le libéralisme), la vision de la politique est toute différente. Du point de vue libéral, dans la mesure où la souveraineté ne peut venir que du consensus, le champ de la « naturalité » économique et sociale doit être étendu le plus possible. À la suite des penseurs libéraux français comme Bastiat, Hayek affirme que « le contrôle conscient n’est possible que dans les domaines où il est vraiment possible de se mettre d’accord » (ils ne sont évidemment pas très nombreux).

Tout autre est l’attitude du radicalisme de droite (appelé souvent « extrême droite » avec de forts risques de contresens). Jean-François Sirinelli, coordinateur d’une Histoire des droites en France (9), remarque que « l’extrême droite aspire rien moins qu’à un état fusionnel de la politique ». Certes. En d’autres termes, elle aspire à retrouver – ou à inventer – un critère d’indiscutabilité du principe d’autorité, et du lien social lui-même. Conséquence : cette droite radicale tend à ne pas décliner son identité comme celle d’une droite, s’affirmant « ni de droite, ni de gauche » (Barrès, Valois, Bertrand de Jouvenel, Doriot, les hommes des Équipes d’Uriage, le Jean-Gilles Malliarakis des années 80, …), ou encore « simultanément de droite et de gauche » (la « Nouvelle Droite »).

La difficulté de caractériser la droite par des idées à amener certains analystes comme Alain-Gérard Slama à essayer de la définir par un tempérament. Celui-ci consisterait, selon Slama, dans la recherche du compromis. Cette hypothèse ne fait que souligner l’existence de deux droites, une droite libérale, et la droite radicale, que presque tout oppose. Si la première recherche effectivement les accommodements, la droite radicale se caractérise plutôt par la recherche d’un dépassement synthétique des contradictions du monde moderne. À divers égards, sous des formes et à des niveaux très différents, c’est ce qui rassemble Le Play, Péguy, Bernanos, Drieu la Rochelle, Charles de Gaulle. Dépassement des contradictions de la modernité : vaste programme que ces hommes – pas toujours « à droite », mais sans doute « de droite » – n’ont jamais envisagé de mettre en œuvre par des moyens par principe libéraux.

Pierre Le Vigan

Notes

1 : François Ewald, Le Magazine littéraire, « La droite. Idéologies et littérature », décembre 1992.

2 : cité dans Thomas Molnar, La Contre-Révolution, La Table Ronde, 1981.

3 : Thierry Maulnier, Au-delà du nationalisme, Gallimard, 1938, p. 153.

4 : Pierre Chateau-Jobert, Manifeste politique et social, Diffusion de la pensée française, 1973.

5 : Cf. Charles Berrias et Michel Toda, Enquête sur l’histoire, n° 6, 1992, p. 13.

6 : Charles-Emmanuel Dufourcq, Les redressements français, Lardanchet, 1943.

7 : François Furet, Jacques Julliard, Pierre Rosanvallon, La République du centre. La fin de l’exception française, Calmann-Lévy, 1988.

8 : Francis-Paul Benoît, Les idéologies politiques modernes. Le temps de Hegel, P.U.F., 1980, p. 314.

9 : cf. Histoire des droites en France, Gallimard, trois volumes, 1992.

Le présent article, remanié pour Europe Maxima, est paru dans Arnaud Guyot-Jeannin (sous la direction de), Aux sources de la droite, L’Âge d’Homme, 2000.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2014

Links van de arbeid, rechts van de moraal: manifest voor een alternatief nationalisme

Links van de arbeid, rechts van de moraal: manifest voor een alternatief nationalisme

Thierry Vanroy

Ex: http://watjezegtbenjezelf.wordpress.com/

dyn001_original_282_355_jpeg__2bbd80e3096f479d032d92af1e846011.jpgZoals beloofd zou ik een artikel schrijven over ‘mijn’ nationalisme. Flink wat denkwerk is hier overheen gegaan en de ambities zijn enigszins verlegd naar een persoonlijk manifest. Met excuses voor de lengte en op het risico af mijzelf onherroepelijk controversieel te maken, hoop ik hier desalniettemin een lans mee te breken. Geen betere plaats dan WJZBJZ voor een dergelijke tekst te lanceren, lijkt mij alleszins.

***

“But, if constructing the future and settling everything for all times are not our affair, it is all the more clear what we have to accomplish at present: I am referring to ruthless criticism of all that exists, ruthless both in the sense of not being afraid of the results it arrives at and in the sense of being just as little afraid of conflict with the powers that be.”

Karl Marx – Deutsch-Französische Jahrbücher, 1943

I. Het mondialisme

Laat ons het verhaal beginnen bij de alombekende links/rechts tegenstelling. Aan de rechterzijde vinden we twee groepen, ‘rechts’ van de moraliteit van waarden (traditioneel, integralistisch…) en ‘rechts’ van de immoraliteit van liberalisme (winst boven alles, asociaal, decadent…). Wat daar zo potsierlijk aan is, is dat zij een monsterverbond sluiten tegen ‘links’. En wat al even potsierlijk is, ‘links’ sluit exact hetzelfde monsterverbond tegen ‘rechts’. Potsierlijk, omdat het resultaat hoe dan ook de overwinning is voor het onderliggend verbond van financieel en supranationaal rechts (supranationale instellingen, dictatuur van het geld) en liberaal en supranationaal links (‘antifascisme’, ‘antiracisme’, dictatuur van de moraal). Dit verbond is een systeem, dat een agenda genaamd ‘mondialisme’ vervult. (Niet mondialisering overigens, dat is een materiële en immateriële uitwisseling als gevolg van technologische vooruitgang, het is niet mogelijk en zeker niet wenselijk daar tegenin te gaan.)

De enige manier om uit dit mondialisme te stappen, is door een nieuw systeem, een nationaal verbond van links van de arbeid en rechts van de waarden. Dit nationalisme (in de zin van niet-mondialisme), is dus gelanceerd vanuit een objectieve systeemanalyse, in tegenstelling tot de meer courante emotionele dwaalsporen. Men kan het ook patriottisme noemen, of gewoon revolutionair, maar dat is semantiek. Daarmee begrijpt men mondialisme nog niet, noch de concrete invulling van dat nationalisme (de maatschappijvisie). Daarom moet eerst de psychologie van het mondialisme duidelijk worden.

Wat volgt zijn enkele verklarende fundamenten, bewust essayistisch om een vermoeiende aaneenschakeling aan becijferde feiten en bevleugelde citaten te vermijden. Dit betekent echter niet dat de auteur een einzelgänger is die denkt het warme water uitgevonden te hebben, vanzelfsprekend kan hier de nodige ruchtbaarheid aan gegeven worden en vindt dit de nodige raakvlakken met de stromingen in de onderbuik van de maatschappij.

Schizofrenie van links

De schizofrenie van links is tweeledig. Ten eerste, een trotskistisch misprijzen van de autochtoon, anderzijds de immigrant hooguit stiefmoederlijk behandelen (racisme van links) omwille van diezelfde ideologie. Ten tweede, enerzijds ‘solidariteit’, anderzijds pro-immigratie, terwijl immigratie een antisolidair economisch fenomeen is. Belangrijk is dan ook een onderscheid te maken tussen immigratie en diversiteit, een nefaste verwarring vandaag de dag.

Immigratie bijt in de hand die hem voedt. Het door immigratie gecreëerde arbeiderssurplus en de welvaartstaat sluiten elkander uit. Dit niet omwille van een (nietbestaande) islamisering of gettoïsering, maar vanwege de eenvoudige logica dat immigratie een druk op de lonen en sociale zekerheid legt en de concurrentie op de arbeidsmarkt verhoogt. Dit is de agenda van economische immigratie (is er een andere vorm?) en dit raakt dus óók de ‘oude’ immigrant. Daarom dat diversiteit (komt later aan bod) hier los van staat.

Deze schizofrenie heeft van links de nuttige idioten van het mondialisme gemaakt. Zij verdelen de gemeenschappen, ook de allochtone, in dienst van sociale fragmentering. Zo zal je hen moslima’s zien recupereren via een reactionair feminisme in de naam van emancipatie, wat de uitgesloten moslims dan weer aanzet tot een al even reactionair machogedrag.

Stelling: Het antwoord van links strookt niet met de economische en maatschappelijke realiteit.

Het individu en de illusie van verdraagzamen tegen onverdraagzamen

Maken we twee veralgemeniseringen, je hebt enerzijds de burgerlijke wereldverbeteraar, een vriendelijk, verdraagzaam schepsel, maar een dat tegelijk zelfbevredigend is, met een onuitstaanbare pretentie. Anderzijds heb je diens alterego, die prat gaat op welk logo waar hangt en wat welk kleurtje draagt. Die zich openlijk – met wisselende subtiliteit – ergert aan k*tmarokkanen & theedoeken of (respectievelijk) blonde hoeren & haakneuzen. En zich zo de rol van ambassadeur der ‘Nederlandse identiteit’ of (respectievelijk) de ‘Marokkaanse/… identiteit’ aanmeet.

Hoewel twee individuen elkanders beste vriend kunnen zijn, zullen zij op communautaristisch (‘hokjes’) niveau elkaar verraden. Dat is de schizofrene situatie waar we toe aangezet worden. En men zal het niet snel van zichzelf willen toegeven, maar ondanks dat Henk en Fatima als werkcollega’s een goede synergie maken, behoren zij als individuen tot twee gemeenschappen (‘netwerken’) die tegenover elkander gepolariseerd worden, ook als Henk wereldverbeteraar is.

En daarmee wordt meteen aangetoond dat ‘tegen hokjesdenken zijn’, identiteit ontkennen en met ‘verdraagzaamheid’ te koop lopen mooie intenties zijn, maar het individu atomiseren en hem zo de kracht ontnemen te denken, te voelen en te reageren.

Stelling: De enige twee officieel erkende gemeenschappen, de natie en het individu, zijn tegelijk de enige die vandaag niet bestaan. De natie omdat het niet een verbond van nationale netwerken is, het individu omdat het zonder banden, zonder netwerk, geneutraliseerd is.

Communautarisme: infantilisering van de identiteit

Communautarisme (in de Franstalige zin, zie verder) is typerend voor de infantilisering van de massa, die via deze praktijken verder in het mondialisme geduwd wordt. Wij fragmenteren ons immers steeds verder in uitgekristalliseerde identiteiten op basis van symbolen en uiterlijkheden. Dit zijn oppervlakkigheden zonder diepgang, op basis van urbane/exotische/historische/… (schrappen wat niet past) folklore, verhuld onder het mom van (een beeld van) wereldburgerschap/traditie/uniek zijn… (opnieuw, schrappen wat niet past).

Het mondialisme heeft dit nodig. Identiteiten moeten oppervlakkig zijn, fragiel, en zeker niet integralistisch (lees: jezelf serieus nemen). En zo is er eigenlijk weinig verschil tussen de nostalgische impulsen van de identitair en de progressieve impulsen van de wereldburger. Zoals pornografische impulsen staan tegenover het geslacht voortzetten, zo staat couscous tegenover wereldburgers, zo staat varkensvlees tegenover identitairen.

Zo staat populisme tegenover (antimondialistisch) nationalisme.

Stelling: De oppervlakkige fragmentering van gemeenschappen leidt tot het inruilen van de wil door impulsieve verlangens, wat voornamelijk het consumentisme in de hand werkt. Geen enkel product van het mondialisme kan zo ingaan tegen haar schepper.

Antifascisme: indoctrinatie en chantage

Antifascisme zonder fascisten, dat op de spoken van de Tweede Wereldoorlog teert en in feite het monsterverbond tussen communisten (thans politiek geliquideerd en overgenomen door manisch trotskisme) en liberalen bestendigt. Reductio ad hitlerum, waarbij de gaskamers de plaats van Jezus Christus moeten innemen. Dat er een zekere bescherming mag zijn voor een groep die historisch onderdrukt is geweest, akkoord. Maar dat zij de Holocaust als voorwendsel misbruiken voor zelf een pertinent racistisch beleid te voeren, dat is het summum van perversie. En deze perversie is endemisch geworden, daar het ons chanteert tot een keuze te maken tussen mondialisme en Auschwitz. Een keuze die niet in vraag mag worden gesteld, maar evenwel geen steek houdt.

Stelling: Antifascisme is een instrument van de mondialistische indoctrinatie die, ondanks dat de economische feiten op tafel liggen, de electorale macht in handen van supranationale belangen gegijzeld houdt. Dit is de dictatuur van het kapitaal door valse moraliteit, dat de ware exploitatie en proletarisatie van de bevolking betekent in de 21ste eeuw.

Antiracisme: de diversiteitsleugen

Antiracisme zonder racisten en populisme zonder populus (volk), zij zwengelen de etno-religieuze spanningen aan door de maatschappelijke problemen te etniciseren. Blank tegen bruin, zelfs al zitten zij beiden onderaan de sociale ladder. Een antiracistische haat die tot racistische haat leidt, daar de ‘blanke’ zich onrecht aangedaan voelt en de ‘kleurling’ in de ‘blanke’ de eeuwige onderdrukker ziet. De strijd van de nationale arbeid tegen het mondiale kapitaal gaat in deze constructie verloren aan beide kanten.

Hieruit ontspringt dan ook een nieuwe vorm van racialisme, de mixologie. Dit is geen vermenging van het beste van twee werelden, dit is de vernietiging van alle culturele barrières door een geforceerde melting pot, opnieuw een product van het mondialisme. Dit is het echte kolonialisme, het mondialisme koloniseert iedereen. Wie nu overigens denkt dat men racist is door anti-antiracistisch te zijn, die heeft niet goed gelezen. Antiracisme is niet tegen racisme zijn, het is een autoritaire visie van wat racisme is en hoe we het zouden moeten bestrijden, ten koste van onszelf. Antiracisme is racistisch!

Ditzelfde antiracisme ligt ook aan de basis van het bovenvermelde communautarisme, het is de verantwoording voor een beleid waarin zichtbare ‘minderheden’ gepromoot worden (vrouwen, jongeren, holebi’s…), maar enkel om ze compatibel aan het mondialisme te maken. Is er immers een reden dat financiële en politieke steun uit moet gaan naar groepen die zich als ‘emanciperend’ neerzetten, terwijl zij overduidelijk niét als legitieme vertegenwoordigers kunnen worden beschouwd? Bijvoorbeeld, zijn de deelnemers aan de Gay Pride parades representatief voor de gewone, geïsoleerde holebi’s van middelbare leeftijd met vaak financiële en psychologische problemen omwille van hun geaardheid?

Stelling: Het antiracisme en het populisme creëren identiteiten compatibel aan het mondialisme, dienstnegers (van alle rassen en overtuigingen) om etnoreligieuze spanningen in tijden van crisis aan te zwengelen en zo te verbergen dat wij allemaal gelijk zijn in de miserie! Diversiteit is een constructie die valse identiteiten voortbrengt, opdat er een morele dwang ontstaat deze te erkennen en goed te keuren. Het is kortzichtig ons te laten misleiden in de naam van zowel verdraagzaamheid als onverdraagzaamheid, men moet de zaken kunnen zien zoals ze zijn.

Anti-islamisme

Uit het antiracisme is ook het anti-islamisme ontstaan. De politieke agenda van de islamofobie, het is een georchestreerde stigmatisering van moslims voor al onze sociale problemen aan te wijten. De legitieme sociale frustraties, die niets met religie te maken hebben, worden zo door de islamitische bliksemafleider ontladen. Tegelijk wordt de immigrant met de islam vereenzelvigd (en vice versa), daar standpunten tegen de islam gedoogd worden, maar niet zo tegen immigratie (opnieuw, aan de basis een economisch fenomeen). Islamofobie is de nieuwe politieke correctheid.

Stelling: Men zegt moslim, men denkt jood.

II. Nationalisme

Links van de arbeid, de sociale strijd, komt op dit moment niet overeen met het nationaal project. Rechts van de waarden, de moraal, evenmin. Het is echter een objectieve vaststelling dat de twee altijd samen zijn gegaan met nationale soevereiniteit. Dit is een historisch feit, de enige Internationale die ooit duurzaam heeft gewerkt, is die van het mondialisme.

Als er echter over nationalisme gesproken wordt, dan komen we in de eerste plaats zaken als ‘identiteit’, ‘cultuur’ en ‘geschiedenis’ tegen. En dan nog vooral het bekende adagium “nationalisme sluit uit”. De vraag is echter, wie sluit uit? Een makkelijk antwoord is dat nationalisme alleen kan bestaan door liefde voor de natie, niet door haat en wantrouwen vanuit de natie.

Maar toch moet ook hier een achterliggende psychologie opgehelderd worden, waarmee we abstractie maken van de natie in haar huidige (illusionaire) vorm.

Het bevrijden van het individu

Zonder in de eerste plaats de rol van het mondialisme te erkennen, blijven wij verdeeld en overheerst worden. Dan blijven wij trappen in de bovenbeschreven vallen, de valse debatten en uiteindelijk zullen wij allemaal vertrappeld worden onder de financiële voet van het mondialisme. Het geatomiseerde individu moet in de eerste plaats ontsnappen aan het mondialisme door te herbronnen in zijn banden, in netwerken die niet te integreren zijn in het mondialisme. Hij moet zijn authenticiteit terugvinden, want het zijn de authentieke netwerken die de natie kunnen (!) uitmaken. Door vrijwillig te verwortelen in de natie, aanvaardt men een zeker determinisme, namelijk dat er een collectief is, een idee waarbinnen de opeenvolgende generaties vorm geven aan de natie door het meedragen van de nationale totaliteit.

De natie is een levende traditie en een sociale organisatie. Geen atomisering in het mondialisme, geen romantische droom van een (polemische) volkscultuur, maar een interne differentiatie met nationale eenheid en continuïteit.

Het volk, het collectief dat de natie constitueert, zijn de productieve klassen (links) die zich met de natie identificeren (rechts), de synthese van links van de arbeid en rechts van de moraal. De nationalist is dan ook hij die in het aanzicht van het mondialisme de slagkracht terugvindt door herbronning. Door de bewuste verworteling van zijn authenticiteit met wat de totaliteit van de natie is, inclusief het verleden, kan hij zich als de legitieme (constant evoluerende) voortzetting van elke generatie beschouwen.

Trekken we dit door naar de politiek, dan is de voorwaarde om aan mondialisme te ontsnappen een sociale beweging, die vandaag enkel nationalistisch kan zijn. Een nationalisme, waarin elk aspect van de natie als vertakking moet worden gezien en beperkt door grenzen. Beperkt, om niet misleid te worden tot schatplichtig te zijn aan de fictie van een ‘humaan’ (bedrieglijk) mondialisme, aan het voorwendsel van een ‘christelijk’ (blank) Europa, aan de leugen van een ‘beschaafd’ (veramerikaniseerd) Westen. Zelfs al zitten hier louter goede bedoelingen achter, misleiding is altijd gebouwd geweest op goede bedoelingen.

Wat voor concrete vorm het toekomstig maatschappelijk project krijgt, dat is nu alleszins niet aan de orde. Een nationale identiteit moet uit de nationale netwerken ontstaan, vanwege identitaire pretentie (= geloven dat dit collectief vandaag nog zou bestaan) omgekeerd redeneren is inderdaad een nationalisme dat uitsluit. Het volk moet terug materialiseren en mobiliseren voor de verzoening tussen links van de arbeid en rechts van de moraal, daar volgt uiteindelijk vanzelf een eigenheid uit. Maar dit determinisme aanvaarden, betekent ook dat de deelnemers handelen in de geest van de totaliteit van de natie. Het is geen assimilatie, maar ook geen biologische oorlogsvoering tegen ‘de anderen’. Deze angstbeelden moeten juist overstegen worden.

Stelling: Nationalisme is het geatomiseerde individu via diens geneutraliseerde netwerken terug kracht geven, inclusief politieke slagkracht, door de integratie in het collectief, de natie. Politiek staat hier een nieuwe sociale en economische logica centraal, maar de eerste stap zal liggen in de verzoening met authentieke netwerken.

Het bevrijden van de allochtoon

Het is een spijtige zaak dat de massale immigratie ons met grote allochtone gemeenschappen (ook netwerken) heeft opgezadeld, waarbij we moeten erkennen dat er niet de wil, de mogelijkheid of zelfs maar de wenselijkheid bestaat om deze integraal op te nemen in een nationaal project. En hoewel diversiteit een illusie is en “aanpassen of opkrassen” een vernederende en polariserende stellingname, valt de bijzondere situatie niet te ontkennen. Een alternatieve aanpak dringt zich op.

Een begin zou zijn de multiculturele realiteit zoals deze nu is te erkennen, maar niet te aanvaarden. Maar al te vaak veinst men de verontwaardiging, alsof getto’s zoals Slotervaart en Borgerhout uit het niets ontstaan. Veel allochtone gemeenschappen hebben zich vrijwillig in wijken gesegregeerd, vanwege socio-economische achterstelling, maar ook om de eigenheid tegen het mondialisme te beschermen door hun eigen sociale controle op te kunnen leggen. Hoewel natuurlijk niet in zoveel woorden.

Of het voor hen werkt, dat is een andere zaak. Laten we de Marokkaanse moslimgemeenschap als voorbeeld nemen. Je had in de eerste plaats de oude generaties, maatschappelijk gemarginaliseerd in een derderangspositie, een ingesteldheid die zij op de huidige generaties hebben doorgegeven. De nieuwe generaties hebben het nu moeilijk met dit slachtoffercomplex, aangezwengeld door humanisme aan de ene kant en anti-islamitische provocaties aan de andere kant. Deze zijn bovendien op te splitsen in twee groepen. Zij die zich productief opgesteld hebben, naar school gaan en zelfs ondernemen. En die daarbij een uitweg voor dit complex in hun geloof zoeken. En dan zijn er diegenen die hier linea recta tegenover staan, die ofwel de Amerikaanse gettocultuur uitdragen, ofwel in het reactionaire salafisme duiken. Beiden ontstaan uit wraakgevoelens tegenover de onderdrukkende autochtoon, die thans nooit in hun leven onderdrukkend is geweest.

Een doorsnee autochtoon zal het niet graag erkennen (daar ofwel tegen links ofwel tegen rechts), maar de eerste groep behelst het concept van links van de arbeid en rechts van de moraal. Enerzijds beklimmen zij op eigen kracht de sociale ladder, anderzijds zijn zij aan Mei’68 ontsnapt en dus onaangepast aan het mondialisme. De tweede groep, vaak onterecht “moslimtuig” genoemd, zijn juist het product van het mondialisme. Het is de 16-jarige möchtegern-gangster met Tony Montana shirt en blingbling. Op zijn 26ste eindigt dit geval steevast als putjesschepper met een jong gezin ten laste omwille van een keer te veel onbeschermde seks. Wat heeft deze identiteit hem opgeleverd, behalve de designatie ‘k*tmarokkaan’ of ‘k*nkermoslim’, terwijl hij bezwaarlijk Marokkaans of islamitisch geleefd heeft? En er is een grote kans dat deze vervolgens nogmaals in de verkeerde kringen terecht komt.

Nu kunnen autochtonen oneindig lange discussies starten over de mogelijkheid een deel van die eerste groep allochtonen op te nemen in het nationale collectief. De discussie is echter relatief zinloos, gezien de huidige ‘nationale waarden’ (die men dan zou moeten onderschrijven), gepolitiseerd zijn. Beïnvloed door politieke correctheid, dan wel incorrectheid, ze zijn sowieso contraproductief voor een nationaal project, daar nooit authentiek. In de plaats van door de mensen zelf ingegeven, liggen hier supranationale invloeden aan de basis, economische (kapitalisme), maar ook ideologische (liberalisme).

Om nationaal herstel te laten primeren, zullen de netwerken hun kracht moeten terugvinden. Of hier dan ook nieuwe zuilen uit kunnen ontstaan, die oprecht meewerken aan nieuw nationaal project, bijvoorbeeld een nationale islam, is daarom niet aan de autochtoon (of niet-moslim) om te bewijzen. Zeker niet via de contraproductieve en denigrerende integratieprojecten van het mondialisme, dat enkel de verdere sociale fragmentering en de castratie van de allochtone netwerken tot doel heeft. Maar ook niet door elk beleid af te wijzen, zoals nu in Nederland, wat tot de neutralisering (humanisme) van hun identiteit zal leiden door buitenpolitieke invloeden. Het resultaat is in weze hetzelfde.

Hier ligt dan ook een compromisloze mentaliteit aan de basis: de weg vrijmaken voor het herstel van authentieke netwerken, welke dan ook, door ze te erkennen en te ondersteunen in hun eigenheid.

Er zijn genoeg bedenkingen bij te maken in welke mate netwerken compatibel zijn, maar dat het debat begint bij een intentieverklaring van allochtonen zelf, dat zou een correcte reactie zijn op de politiek van een Wilders, Dewinter… én de andere grote politieke partijen. Er zijn onder allochtonen (vooral moslims) immers meer collaborateurs dan fundamentalisten. Het wordt tijd dat men zich niet meer voor de kar laat spannen.

Alleszins verandert het antwoord niets aan de oplossing, ongeacht of men nu vrijwillig kiest mee te gaan in een antimondialistisch nationalisme of vrijwillig kiest bij een antimondialistische allochtone identiteit te blijven. En ongeacht welk percentage wat kiest. Als we niet willen verdrinken in de etnoculturele polarisering, moeten we de objectieve deneutralisering van het individu en de strijd tegen het mondialisme centraal stellen.

Willen allochtone gemeenschappen geen deel uitmaken van de natie, dat er dan een concessie gemaakt wordt. Dat deze op vrijwillige basis gemeenschapsautonomie mogen opnemen (de gemeenschappen zijn er al, een kwestie van erkennen dus) en dat zij niet meer misbruikt worden voor de agenda van het mondialisme. Dat er verder begrip voor deze keuze (deze eigenheid) is, zodat we de geconstrueerde tegenstellingen kunnen overstijgen. En dat de deur opengehouden wordt voor uiteindelijk een vrijwillige terugkeer in samenspraak met alle betrokkenen, inclusief de landen van herkomst, inclusief zij die vrijwillig blijven.

Daar zit tevens een belangrijke economische logica achter, maar dat zou de hier uitgeschreven visie van een vrijwillige ‘Choice of Civilizations’ in de plaats van een ‘Clash of Civilizations’ overschaduwen. De economische analyse moet niet de compromisloze steun aan het sociale herstel verhinderen.

Laten we de boodschap positief houden. Laten we de multiculturele realiteit erkennen, maar laten we haar incalculeren in het antimondialisme. Onder dwang assimileren (of deporteren) is een product van het mondialisme, pestwetten tegen de culturele beleving van de islam bijvoorbeeld, blokkeren elke weg die moslims mogelijk zelf willen nemen, maar hierdoor niet kunnen.

Daarom moeten wij er in de eerste plaats samen aan werken om de valse debatten en wederzijdse beschuldigingen van discriminatie, deportatie, Joodse getto’s en apartheid te overstijgen. Wij zijn samen onderdrukt, wij maken samen een vuist om te kunnen zijn zoals wij zelf willen zijn.

Stelling: De uiteenlopende integratie-experimenten zijn contraproductief. Zij verdiepen de fragmentering, zij werken het mondialisme in de hand en zij negeren de realiteit. Het vertrekpunt is niet aanpassen of opkrassen (de Clash of Civilizations), het is kiezen (de Choice of Civilizations). De opdracht is simpel: een overstijgende mentaliteit waarin de kracht door authenticiteit erkend wordt (rechts van de moraal) en waarin samen voor eenzelfde economische analyse geijverd kan worden (links van de arbeid).

Conclusie

Mondialisme is een ideologie, een seculiere religie die alles wil oplossen in een wereldorde, waarin slechts een concept van de mens getolereerd wordt en alles daartoe eenvormig moet assimileren onder de financiële orde van markten en consumentisme. Mondialisme wil niet alleen onze portefeuille, het wil onze ziel. De bovenbeschreven instrumenten van het mondialisme, zijn de dwaalsporen die wij moeten overstijgen. Door de verzoening van links van de arbeid en rechts van de moraal, wat enkel mogelijk is door nationalisme, wordt een politiek project aan dit verzet gegeven.

Maar daarvoor moet de atomisering tegengegaan worden, het herstel van de natie als collectief individu, als combinatie van nationale netwerken voor een alternatief op mondialisme. Daarvoor moeten de valse debatten dan ook overstegen worden. Dit kan enkel door een compromisloze mentaliteit met aan de basis een integrale systeemanalyse, die subjectieve sentimenten overstijgt om zo de valse debatten in te wisselen voor eensgezindheid en echt debat. Overstijgen wij dit niet, dan zijn wij uiteindelijk allemaal het slachtoffer.

Wat voor een toekomst willen wij? De totale onderwerping aan een mondialistische oligarchie, dat ons denken en handelen neutraliseert en ons gehele zijn onderwerpt aan het consumentisme en de dictatuur van het geld? Of de revolte van de onderworpenen, dewelke zich bevrijd hebben door en voor hun netwerken, om een vuist te maken tegen deze supranationale oligarchie?

Dat wij ons allemaal deze vragen beginnen stellen. En dat wij samen precedenten scheppen, zoals een debat rond de punten waar deze tekst een lans voor wil breken.

International Conference : "Actual Problems of Traditionalism"

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International conference

'Actual problems of traditionalism'

Within the bounds of the new project "Tradition" 15-16 October 2011 in Moscow will take place the international conference "Actual problems of traditionalism".
 
Main topics:
 
• The Tradition and the Postmodernity.
• The Desecularization (the revival of the religious factor).
• The Eschatology (orthodoxy and heterodoxy).
• The Simulacra of the neospiritualism.
• Traditionalism and the Tradition in Russia, the Slavic world, Eastern Europe.
• The problem of initiation.
• The Reign of post-Quantity.
• The Revision of the traditionalist discourse
• The Tradition and Revolution
 
Conference sessions:
 
• Section I. "Tradition vs. Postmodernity. "
• Section II. "Horizons of the new metaphysics and the figure of Radical Self. "
• Section III. "The mission of Julius Evola. "
• Section IV. "Traditionalism and esoterism in Islam. "
• Section V. "Traditionalism and the problem of monotheism. "
• Section VI. "The primordiality as a problem. "
 
There will be the participation of different Western traditionalists (among other prof. Claudio Mutti). During the conference will be held a personal exhibition of Russian artiste peintre Alexey Belyaev-Gintovt and other art collectives.
 
To participate in the conference are invited the authors of publications on the philosophy of traditionalism and similar issues, as well as those who interested in the development of traditionalist thought in Russia.
 
To participate in the conference one should send an application indicating your personal data to address solomon2770@yandex.ru (for audience), and the theses of your proposed report (for participants). Theses must be given in electronic form in the text editor Word (Russian, Englisn, French, Portuguese, Spanish, German, Italian and other). Times New Roman, size 14.
 
As a result of the conference will be published a book of materials.
 
Chairman of organizing committee Natella Speranskaya

samedi, 09 juillet 2011

Presseschau - Juli 2011 (1)

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Presseschau

Juli 2011 (1)

AUßENPOLITISCHES

Kommunikation für Dissidenten
US-Regierung konstruiert Schattennetzwerke
http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/0,1518,768116,00.html

Spanien
Franco, das Heer und die Guardia Civil sind die neuen Helden
http://www.zeit.de/politik/ausland/2011-06/spanien-franco-historiker-streit

Wahlen: Portugal wird konservativ
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/wahlen-portugal-wird-konservativ_aid_634476.html

Portugals bittere Wahl
http://www.welt.de/print/die_welt/politik/article13416368/Portugals-bittere-Wahl.html

Wahlen in Portugal
Geister an der Urne
http://www.sueddeutsche.de/politik/wahlen-in-portugal-geister-an-der-urne-1.1104514

Italien
"Die Demokratie kommt von unten"
Alte Männer ohne Prostata ruinieren das Land, meint der Starkomiker Beppe Grillo. Der Polit-Aktivist lässt sich gerne einen Populisten nennen
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=me&dig=2011%2F06%2F04%2Fa0214&cHash=cd7c786557

Türkei-Wahl
Erfolg für Kurden, Niederlage für Kommunisten
http://www.redglobe.de/europa/tuerkei/4526-erfolg-fuer-kurden-niederlage-fuer-kommunisten

Russia
South Ossetian president's bodyguards killed in Russia
http://en.rian.ru/russia/20110520/164132350.html

„Gott sei Dank brauchen wir Russland nicht“
Georgiens Außenminister im Interview, über russischen Terror und die Westorientierung seines Landes.
http://diepresse.com/home/wirtschaft/international/668437/Gott-sei-Dank-brauchen-wir-Russland-nicht

Erneut wegen Kurilen: Japan und Russland vor Rückfall in alte Zeiten
http://de.rian.ru/russia/20110513/259107956.html

Vor dem grossen Aufbruch
Japan steht vor einer überfälligen politisch-kulturellen Erneuerung – die Zeit drängt
http://www.nzz.ch/nachrichten/kultur/aktuell/vor_dem_grossen_aufbruch_1.10716290.html

Macht und Mission
Die neuen Kriege werden gängiger Bestandteil von Außenpolitik – und werfen dringliche Fragen zum Völkerrecht auf
http://www.heise.de/tp/artikel/34/34977/1.html

(die taz glaubt offenbar an ein „arabisches 68“. Herrlich naiv…)
"Heirat und Kinderkriegen reichen nicht"
Arabellion. Geschlechterrollen verändern sich auch in Nordafrika - deswegen sind Frauen aus den dortigen Aufständen nicht wegzudenken. Ein Gespräch mit dem Islamwissenschaftler Reinhard Schulze
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=ku&dig=2011%2F06%2F01%2Fa0156&cHash=8016806621

Ägypten
Vodafone: Mubarak-Helfer mit Revolutions-Anstrich
http://www.sueddeutsche.de/digital/aegypten-vodafone-freiheitsvideo-sorgt-fuer-wut-und-spott-1.1104844

Ägypten
Eliten im Gefängnis
Die verlassenen Yachten des Mubarak-Klüngels
http://www.welt.de/politik/ausland/article13413669/Die-verlassenen-Yachten-des-Mubarak-Kluengels.html

"Was nach Ghaddafi kommt, ist völlig offen"
Libyens Machthaber wird sich nicht halten können. Keiner weiß, was von den Rebellen zu erwarten ist. Ein Gespräch mit Udo Steinbach
http://www.ag-friedensforschung.de/regionen/Libyen/steinbach.html

(Die Koran-Stelle möchte man übrigens mal sehen, die explizit aussagt, dass Frauen nicht Autofahren dürfen… Daß sie es nicht können, ist eine andere Sache ;-))
Kampf gegen Fatwa
Fünf Autofahrerinnen in Saudi-Arabien festgenommen
http://www.welt.de/politik/ausland/article13457462/Fuenf-Autofahrerinnen-in-Saudi-Arabien-festgenommen.html

Melbourne
Schwulen-Bar darf Frauen Zutritt verbieten
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,767839,00.html

Nigeria-Trainerin Uche ist eine homophobe Schleiferin
http://www.welt.de/sport/fussball/frauen-wm-2011/article13455512/Nigeria-Trainerin-Uche-ist-eine-homophobe-Schleiferin.html
http://www.taz.de/1/sport/wm-2011-tribuene/artikel/1/lesben-raus/

„Unfassbar zynisch“: Die Heimat der indigenen Penan in Malaysia ist bedroht
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2598-unfassbar-zynisch-die-heimat-der-indigenen-penan-in-malaysia-ist-bedroht-

Zwei Soldaten bei Häftlingsrevolte in Venezuela getötet
http://de.nachrichten.yahoo.com/zwei-soldaten-bei-h%C3%A4ftlingsrevolte-venezuela-get%C3%B6tet-060021721.html

Streit um dänische Grenzkontrollen verschärft sich
http://www.focus.de/politik/ausland/grenze-streit-um-daenische-grenzkontrollen-verschaerft-sich_aid_635103.html

Neue OZ: Kommentar zu Dänemark / Deutschland / Grenze
http://www.finanznachrichten.de/nachrichten-2011-06/20475107-neue-oz-kommentar-zu-daenemark-deutschland-grenze-007.htm

Dänemark taugt nicht mehr zur linken Utopie
http://www.welt.de/print/die_welt/politik/article13438901/Daenemark-taugt-nicht-mehr-zur-linken-Utopie.html

Riesiges Denkmal für Alexander den Großen in Skopje/Mazedonien enthüllt
http://www.pelagon.de/?p=3024
http://www.n-tv.de/panorama/Mazedonien-aergert-Athen-article3630631.html

Anonymous und LulzSec
Hacker erklären Regierungen den Krieg
http://www.tagesspiegel.de/politik/hacker-erklaeren-regierungen-den-krieg/4309798.html

(Terrorhysterie)
Flughafen in USA Kontrolle: Frau (95) muss Windel ausziehen
http://www.abendzeitung-muenchen.de/inhalt.flughafen-in-usa-kontrolle:-frau-95-muss-windel-ausziehen.2cab5061-af56-484c-97a8-cf78ec2b2dd4.html

(reichlich schräger youtube-Kanal)
Alien Terrorist ? NATO im Krieg: Nordafrika, Naher Osten
Geopolitischer Essay ueber: White Dragon betritt Weltbuehne; - Freimaurersymbolik erläutert von Freimaurern ( Albert Pyke u. Albert Mackey); - die NATO, ihr Enblem und ihr Krieg in Nordafrika u. im Nahen Osten ; - ihre Wurzeln u. die Kluft zwischen Anspruch und Wirklichkeit dieser Organisation
http://www.youtube.com/user/grandmasteryeager


INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(oh nein…)
Wulff soll lauter werden
http://www.sueddeutsche.de/m5D38Q/67932/Wulff-soll-lauter-werde.html

(und da wurde er schon wieder lauter…)
Wulff fordert Solidarität mit Flüchtlingen
Bundespräsident sagt, es sei mehr Hilfe möglich, "als wir gegenwärtig leisten"
http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article1930335/Wulff-fordert-Solidaritaet-mit-Fluechtlingen.html

Angela Merkel und die neue Weltordnung
http://www.sezession.de/25217/angela-merkel-und-die-neue-weltordnung.html

Cem Özdemir . Seit 2009 ist er Bundesvorsitzender der Grünen, zusammen mit der türkeiberauschten Claudia Roth. Özdemir war der erste Türke im Bundestag (1994 bis 2002). Nach seinem Rücktritt als Bundestagsabgeordneter (Bonusmeilen-Affäre) verschwand der "bekennende Muslim" aus der Öffentlichkeit und ging 2003 in die USA als "Transatlantic Fellow" des "German Marshall Fund of the United States" - "einer Institution, die hilft, amerikanische Interessen bei uns durchzusetzen". In seiner US-Zeit soll er mehrfach Berührung mit der CIA gehabt haben. Diese US-Einbindung biete Raum für Spekulationen, meint Peter Helmes über den "buchstäblich mit allen Wassern gewaschenen" Özdemir in seiner Broschüre "Die Grünen". Ausführlich....
http://karl-heinz-heubaum.homepage.t-online.de/62wh-oez.htm

(Zu Seehofer und den „Grünen“)
Witz sorgt für Ärger
In Moskau sorgt Seehofer für Eifersuchtsszenen
http://www.abendzeitung-muenchen.de/inhalt.witz-sorgt-fuer-aerger-in-moskau-sorgt-seehofer-fuer-eifersuchtsszenen.6bb06380-519e-4118-98f0-88d31fee4b7e.html

Appell zum Papst-Boykott stößt auf Unverständnis
http://www.derwesten.de/nachrichten/politik/Appell-zum-Papst-Boykott-stoesst-auf-Unverstaendnis-id4807868.html

Wer wählt was?
http://www.bpb.de/fsd/werwaehltwas/

(es gärt auch beim Normalbürger…)
Bürgerliche Bauernschläue
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M538b5a48f41.0.html

Schwuleninvasion
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c096e641a9.0.html

Schulpolitik als politisches Experimentierfeld
Erbärmlich, einfach erbärmlich.
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=121

(Betuliche Schönfärberei…)
Schwarze Socken und rote Rübenschweine
Ex-"Panorama"-Mitarbeiter Stefan Aust über das älteste deutsche Politmagazin, das in diesen Tagen 50 Jahre alt wird
http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/dump.fcgi/2011/0530/medien/0003/index.html

Stalins Mann in der „Welt“
http://www.sezession.de/25165/stalins-mann-in-der-welt.html

Hitler's first draft of the Holocaust: unique letter goes on show
http://www.guardian.co.uk/world/2011/jun/07/hitler-holocaust-letter-show

(Die nächste Hitler-Schmonzette…)
"Transformers"-Star Megan Fox
Hitler, Spielberg und ein verbitterter Abgang
http://www.spiegel.de/panorama/leute/0,1518,769516,00.html

Garbsen
Hauptschul-Direktor fordert Polizeischutz
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/schlaglichter_nt/article13422325/Hauptschul-Direktor-fordert-Polizeischutz.html

Der 70. Jahrestag des „Unternehmen Barbarossa“ in den Medien
http://www.sezession.de/25393/der-70-jahrestag-des-unternehmen-barbarossa-in-den-medien.html

Zur intellektuellen Beherrschbarkeit der Geschichte
http://www.sezession.de/25412/zur-intellektuellen-beherrschbarkeit-der-geschichte.html

Geschichte als Psychogramm
http://www.sezession.de/25417/geschichte-als-psychogramm.html#more-25417

Geschichte in den Medien als „Kultur-Über-Ich“
http://www.sezession.de/25426/geschichte-in-den-medien-als-kultur-uber-ich.html#more-25426

Die Nationalprotestanten: Von der konservativen Staatsbewegung zur bekämpften Minderheit
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2638-die-nationalprotestanten-von-der-konservativen-staatsbewegung-zur-bekaempften-minderheit

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Verfassungsschutz kritisiert Akademie für politische Bildung Tutzing
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M536382eab15.0.html

(Verfassungssschutz und „Antifa“ Hand in Hand…)
Black-Metal-Festival mit braunen Schatten
Der Verfassungsschutz prüft nun alle Bands, die Ende Juni beim "Northern Lights"-Festival in Reichenthal auftreten.
http://kurier.at/nachrichten/oberoesterreich/3912381.php

Verfassungsschutz prüft Konzert in Salzburg
http://derstandard.at/1308679411942/Verfassungsschutz-prueft-Konzert-in-Salzburg

Kontroverse schon vor dem Auftritt: Neofolk-Band Blood Axis am 20. August live in Leipziger Theaterfabrik
http://www.l-iz.de/Kultur/Musik/2011/06/Theaterfabrik-Leipzig-Neofolk-Band-Blood-Axis.html

Gehört Geert Wilders in den Knast?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5834c959971.0.html

Arbeitsrecht
"Jawohl, mein Führer" reicht nicht für Kündigung
http://www.spiegel.de/karriere/berufsleben/0,1518,766181,00.html

Dürfen Nazis konfirmiert werden?
http://www.kirchentag.de/jetzt-2011/welt-gesellschaft/02-donnerstag/ifu-nazis.html

NPD-Spender auf Google Maps
Hier sitzt das Nazigold
http://www.taz.de/1/netz/netzgeraete/artikel/kommentarseite/1/urlaub-ohne-nazis/kommentare/1/1/
(mal auf die kritischen Leserkommentare achten. Keinesfalls findet eine Mehrheit der taz-Leser diese Aktion offenbar moralisch vertretbar. Nur einige wenige rigorose Antifanten fühlen sich im Recht…)

(Die Partei ist überall…)
Mein Sohn, der Nazi: Wie Schüler in die Fänge der NPD geraten
http://www.stern.de/tv/sterntv/mein-sohn-der-nazi-wie-schueler-in-die-faenge-der-npd-geraten-1697695.html

Berliner Parteien fordern „Kampf gegen Rechts“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ae656e776b.0.html

Braune entern Ueckermünder Hafenfest
http://www.nordkurier.de/index.php?objekt=nk.nachrichten.m-v&id=838787

Grüne Steilvorlage für Linksextreme
„Die Stadt gehört dir!“
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=115

(nun auch „Nazi“-Vorwürfe gegen Hilmar Hoffmann)
Hexenjagd und Erinnerungslücken
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=114

(nichts dazugelernt…)
Die rostige Laterne
Lenin unser aller Lehrer
http://dierostigelaterne.wordpress.com/

Gegenmeinung
http://principiis-obsta.blogspot.com/

(ein paar Jahre alt. Dennoch: So lasse ich mir „Antifa“ gefallen. Na also, geht doch. Bloß sind die Mädels noch gar nicht richtig nackt. Es muss also offenbar noch ein paar mehr NPD-Demos geben, damit sie das Nacktsein besser üben können…)
Scheiß Nazis - Nackt gegen Rechts
Foto vom der Anti-Nazi-"Meile der Demokratie" am 20. August 2005 in Wunsiedel.
http://www.gruene-jugend.de/galerie/jahr2005/917/nackt_gegen_rechts.html

Grüne Zauberlehrlinge
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54c4f927883.0.html

Antisemitismus-Streit in der Linkspartei: Zentralrat wirft „blindwütigen Israel-Hass“ vor
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2616-antisemitismus-streit-in-der-linkspartei

Gröhe wirft „Aktion Linkstrend stoppen“ Geschichtsklitterung vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5155884dcd7.0.html

Madrid erklärt „Bestreiten“ für legal !
"Der Tag, an dem in Madrid die Europäische Revolution für die Menschenrechte in Gang gesetzt wurde"
http://www.globalfire.tv/nj/11de/verfolgungen/beginn_der_menschenrechtsrevolution.htm

Denkmal für Maueropfer Peter Fechter zerstört
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M541f6cfbc42.0.html

Anti-Islam-Demonstration: Linkspartei kritisiert Polizeieinsatz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c29c64b1de.0.html

Prügel für Islamkritiker in Stuttgart und Heilbronn
http://www.sezession.de/25177/prugel-fur-islamkritiker-in-stuttgart-und-heilbronn.html#more-25177
(interessante Diskussion in den Leserkommentaren!)

Polizeieinsatz am 1. Mai kostete über fünf Millionen Euro
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53cf78aa82c.0.html

(Das Übliche: „Menschen“ demonstrieren gegen „Neonazis“. Was das für „Leute“ waren und wer randaliert hat, bleibt natürlich unerläutert…)
Frankfurt
200 Menschen protestieren gegen Neonazi-Aufmarsch
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/400-menschen-protestieren-gegen-neonaziaufmarsch-18426086.bild.html

(Früher hieß es „Nazis raus“, heute heißt es „Nazis, bitte nicht wegreisen…“)
Zitat: „Nach dem Aufmarsch hätten Linke versucht, die Abreise von rechten Demonstranten am Ostbahnhof zu verhindern.“
http://www.dnews.de/nachrichten/regional/539052/200-menschen-protestieren-neonazi-aufmarsch.html

Gedenkfeier zum 17. Juni angegriffen
http://www.pi-news.net/2011/06/gedenkfeier-zum-17-juni-angegriffen/#more-197151

Berlin
Linksextreme überfallen NPD-Politiker
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d90fa2fec4.0.html

Berlin
Staatsschutz ermittelt nach Messerangriff auf dreifache Mutter
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5745431739f.0.html

S21-Krawalle: Ermittlungen wegen versuchten Totschlags
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/brennpunkte_nt/article13440884/Ermittlungen-wegen-versuchten-Totschlags.html

(In Frankfurt ist die Polizei mal wieder schuld…)
Vorwürfe gegen Polizei
Zündeten Zivilbeamte Böller?
http://www.fr-online.de/frankfurt/zuendeten-zivilbeamte-boeller-/-/1472798/8606756/-/

Demo gegen Innenministerkonferenz
Polizei bestreitet Provokation
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36082&key=standard_document_41908841

(rot-rot-grün schreit mal wieder auf, um sich für seine Schläger-Klientel einzusetzen…)
Handy-Verbindungsdaten
Sachsens Polizei spähte mehrere Stadtteile aus
http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/0,1518,770473,00.html

Aufklärung über linksextreme Aktivitäten
Umfangreiche Anfrage der FW-Fraktion
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=120

WEF-Demo: Ein Traktor als heimlicher Star
http://diepresse.com/home/wirtschaft/economist/668392/WEFDemo_Ein-Traktor-als-heimlicher-Star?gal=668392&index=1&direct=&_vl_backlink=&popup=#dianav
(sehr gute Bildergalerie zur linken Physiognomik!)

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

deutscheopfer.de – neue Seite, neues Buch
http://www.sezession.de/25487/deutscheopfer-de-neue-seite-neues-buch.html#more-25487

Zweierlei Chaos
http://www.sezession.de/25439/zweierlei-chaos.html#more-25439

Die Totgesagten und die Totsager
http://www.sezession.de/25268/die-totgesagten-und-die-totsager.html#more-25268

Neue Deutsche, alte Loyalitäten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50e110f037a.0.html

Jürgen P. Fuß,
Erdogan - ein Meister der Täuschung
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2011/06/10/j-p-fuss-erdogan-meister-der-tauschung.html

Erklärung des Parteivorstands (der „Linken“) zum Fall Sarrazin
http://www.klaus-ernst-mdb.de/index.php?id=41516&no_cache=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=71873&tx_ttnews%5BbackPid%5D=41514

Wowereit dankt Türken für Aufbau Berlins
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M538122920ff.0.html

NRW will Ausländeranteil im öffentlichen Dienst erhöhen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52b0a7a46ca.0.html

Böhmer fordert Chancengleichheit für Einwanderer auf dem Wohnungsmarkt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M597a05c379f.0.html

(Multimillionäre machen auf Einwanderungshelfer…)
Jolie trifft Flüchtlinge auf Lampedusa
http://www.unhcr.de/presse/nachrichten/artikel/e9b57deeabdaa58a1970d697e12fb7b8/-b6eb0fbd6f.html

(Hier wäre ein Modell, bei dem Pitt und Jolie einen aktiven Beitrag leisten könnten. Sie könnten einfach ein paar ihrer Villen abgeben müssen…)
Menschenrechtsaktivist muß Asylanten weichen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54e56157e4a.0.html

(Linke für globale Grenzöffnung und dadurch globale Einkommensgleichheit)
Freiheit statt Frontex
Keine Demokratie ohne globale Bewegungsfreiheit
http://kritnet.org/2011/freiheit-statt-frontex/

Frankfurter Polizist ist jetzt Islamist
Bericht: 40-Jähriger fordert Vermummung von Frauen
http://www.heute.de/ZDFheute/inhalt/10/0,3672,8244394,00.html

Grüne will Umfeld der Grauen Wölfe "sensibilisieren"
Die rechtsextremen Grauen Wölfe wollen in Frankfurt ein "Kulturzentrum" bauen. Integrationsdezernentin Eskandari-Grünberg hält Widerstand aber für unangebracht.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article13417865/Gruene-will-Umfeld-der-Grauen-Woelfe-sensibilisieren.html

Was wir akzeptieren
http://www.sezession.de/25360/was-wir-akzeptieren.html#more-25360

Offenbach
Schüler mit Messer bedroht
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/schueler-1282942.html

Ausländergewalt in Berlin: Mann nach Autopanne niedergestochen, Prozeß zu versuchtem Ehrenmord, Antisemitische Beleidigungen
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2621-auslaendergewalt-in-berlin-mann-nach-autopanne-niedergestochen-prozess-zu-versuchtem-ehrenmord-antisemitische-beleidigungen

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

(Dieter Stein im Radio)
Warten auf Haider. Die Neue Rechte in Deutschland.
http://www.m945.de/podcasts/audio/warten-auf-haider-die-neue-rechte-in-deutschland-.html

Konservative „Streetart“: Chance zur Eroberung des vorpolitischen Raums?
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2573-konservative-streetart-chance-zur-eroberung-des-vorpolitischen-raums-oder-illegale-und-nutzlose-sachbeschaedigung

Ufos und Götter für den Endsieg
Die irrlichternden Ideen des Miguel Serrano
http://www.heise.de/tp/artikel/34/34930/1.html

Bonner Wissenschaftlerin analysiert Hitler-Filme
http://www.general-anzeiger-bonn.de/index.php?k=loka&itemid=10003&detailid=880962&bid=1109482

Warum es in der Architektur kaum Originale gibt
Die moderne Architektur beruft sich darauf, voraussetzungslos zu sein. Das ist eine Lüge! Denn Architektur an sich besteht quasi aus Referenzen.
http://www.welt.de/kultur/article13455456/Warum-es-in-der-Architektur-kaum-Originale-gibt.html

Nachkriegsfotografie
Das Narbengesicht Berlins
http://www.zeit.de/kultur/kunst/2011-04/fs-hommage-berlin-hein-gorny-collection-regard

Dämmung vs. Baukultur
http://www.bauwelt.de/cms/debatte.html?id=3087723#.TffTjVuo2Ac

Cool Bricks
Dämmungsalternative
http://www.co2olbricks.eu/

Architektur und Städtebau
Youtube-Kanal von PicturaUrbana1
http://www.youtube.com/user/PicturaUrbana1

(plemm-plemm…)
Hallstatt
Chinesen wollen österreichischen Ort kopieren
http://www.suedkurier.de/news/dpa/starline/leben/Chinesen-wollen-oesterreichischen-Ort-kopieren;art795,4945319

(noch mehr plemm-plemm…)
Dortmund
WestLB-Gebäude bald unter Denkmalschutz?
http://www.ruhrnachrichten.de/lokales/dortmund/lokalnachrichten_dortmund/WestLB-Gebaeude-bald-unter-Denkmalschutz;art930,1319748

Dachverschandelung
Wie(n) hässlich!
http://wienhaesslich.wordpress.com/

Leipzig
Stephan Balkenhol gestaltet Wagner-Denkmal
http://www.focus.de/kultur/diverses/denkmaeler-stephan-balkenhol-gestaltet-wagner-denkmal_aid_636997.html

Verhüllungszwang beim Hessischen Rundfunk
http://www.achgut.com/dadgdx/index.php/dadgd/article/verhuellungszwang_beim_hessischen_rundfunk/

Virtuelles Museum Bombenkrieg
http://www.bombenkrieg.net/

Bildvergleich Königsberg - Kaliningrad
http://www.kng750.kanet.ru/

Königsberg - bald auferstanden aus Ruinen?
Ein Architekt will Kaliningrad originalgetreu aufbauen
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/europaheute/1485845/

Unesco-Welterbe Mont-Saint-Michel
Kampf gegen Windräder
http://www.spiegel.de/reise/europa/0,1518,744212,00.html

Berliner Historische Mitte e.V.
Förderverein zur Wiedergewinnung des alten Stadtkerns
http://www.berliner-historische-mitte.de/

Humboldt-Box: Berlins neues Monster
http://www.stern.de/kultur/kunst/humboldt-box-berlins-neues-monster-1700714.html

Umwelt & Aktiv
http://www.umweltundaktiv-versand.de/pi-733123364.htm?categoryId=0

Zum 70. Todestag von Wilhelm II. in Doorn: Die Holländer ehren „ihren Kaiser“ besser als die Deutschen
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2578-zum-70-todestag-von-wilhelm-ii-in-doorn-die-hollaender-ehren-ihren-kaiser-besser-als-die-deutschen

Geheimakte Rudolf Hess - Die Wahrheit (Video)
http://video.google.com/videoplay?docid=-3819865090288319263#

Hannelore Kohl
Sehnsucht nach dem Ende
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,767938,00.html

Lasst uns den 4. Juni vergessen
Von Ai Weiwei
http://www.perlentaucher.de/blog/208_lasst_uns_den_4._juni_vergessen

Sexuelle Freizügigkeit versus Verlust der Freiheit
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13407118/Sexuelle-Freizuegigkeit-versus-Verlust-der-Freiheit.html

Rollenbilder
Deutsche Frauen sind ultimative Superfrauen
http://www.welt.de/debatte/article13427171/Deutsche-Frauen-sind-ultimative-Superfrauen.html?fb_ref=artikelende&fb_source=home_oneline

Kolumne über Alles und Nichts: Frauenfußball. Oder: Warum ich kein alkoholfreies Bier trinke
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2603-kolumne-ueber-alles-und-nichts-frauenfussball-oder-warum-ich-kein-alkoholfreies-bier-trinke

Gesten, die der Kampf gebiert
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article13449459/Gesten-die-der-Kampf-gebiert.html

Jeder dritte Schüler im Netz gemobbt
Jugendliche werden aus Rache und Spaß zu Tätern
http://www.welt.de/print/die_welt/vermischtes/article13420889/Jeder-dritte-Schueler-im-Netz-gemobbt.html

Gesichtserkennung
Wie Facebook die Gesichter seiner Nutzer scannt
http://www.derwesten.de/nachrichten/technik/Wie-Facebook-die-Gesichter-seiner-Nutzer-scannt-id4745486.html

Facebook-Partys: Alle dürfen kommen
http://www.swp.de/ulm/nachrichten/vermischtes/Facebook-Partys-Alle-duerfen-kommen;art1159092,1000729

(Zitat: „…viele kommen aus linken Bewegungen…“)
Gespräch über Hacker
"Computer schaffen eine bessere Welt"
http://www.tagesspiegel.de/medien/computer-schaffen-eine-bessere-welt/4053350.html

(etwas älter zur Diskursgesellschaft)
Was ist Wahrheit?
http://archiv.kath.de/index.php?id=187&tx_ttnews%5Btt_news%5D=2329×tamp=1265036820&cHash=c33ab14d81

Die Sehnsucht nach Immateriellem
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f48602d6cf.0.html

Die Kunst der Herrschaft
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5914b84e4c6.0.html

1971: Hippie-Festival Glastonbury
Open Air und oben ohne
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/22907/open_air_und_oben_ohne.html

US-Wahlkampf: Kandidatin nennt Mörder als Vorbild
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/print_politik/article13456468/US-Wahlkampf-Kandidatin-nennt-Moerder-als-Vorbild.html

USA
160 Jahre zu spät begnadigt
http://www.focus.de/panorama/vermischtes/usa-160-jahre-zu-spaet-begnadigt-_aid_641349.html

„The Tree of Life“ von Terrence Malick: Ein Film über die Wurzeln des Lebens
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/2593-the-tree-of-life-von-terrence-malick-ein-film-ueber-die-wurzeln-des-lebens

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Krantenkoppen - Juli 2011 (3)

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Krantenkoppen
 
Juli 2011 (3)
 
VLAAMS BELANG HAKT ZICH VOOR HET OOG VAN DE CAMERA VERDER IN MOOTJES:
De partijraad wordt bevolkt door mensen die hun inkomen en hun levensstandaard te danken hebben aan de partij en de almacht van Filip Dewinter.
Dat 1/3 van die partijraad desondanks niet instemde met het ontslag van Van den Eynde en zijn Belfortploeg is dan ook bijzonder veelzeggend":
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/vlaams-belang-hakt-zich-voor-het-oog-van-de-camera-verder-in-mootjes/147935.htm
 
 
GRIEKENLAND VERVALSTE ZIJN BEGROTING, REYNDERS EN DE ANDEREN KEKEN ER NAAR EN DEDEN NIETS:
"Griekenland loog van bij het begin over zijn statistieken en iedereen wist dat! Ik was voorzitter van de EU op dat moment. Gans Europa is dus mee schuldig aan de situatie":
http://www.express.be/business/nl/economy/griekenland-vervalste-zijn-begroting-reynders-en-de-anderen-keken-ernaar-en-deden-niets/147945.htm
 
 
DE WALMARTECONOMIE:
"De onmeedogenloze jacht naar de laagste prijs jaagt vele Amerikaanse producenten het faillissement in, waarna die productie naar lagelonenlanden verhuist en de omstandigheden waarin goederen ginds worden gemaakt allesbehalve transparant zijn. (...) Het vernietigende effect van Wal-Mart op de lokale samenleving is:
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt gaan de prijzen ook in andere winkels omlaag.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt verdwijnen al snel de traditionele middenstandswinkels.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt dalen de lonen.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt gaat de werkloosheid de hoogte in.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt neemt de vervuiling toe.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt gaat de kindersterfte omhoog."

http://www.express.be/joker/nl/americanmatters/de-wal-marteconomie/139183.htm
 
 
EUROPA SMIJT MET (UW) GELD:
"Terwijl Europese burgers de ene besparingsmaatregel na de andere door de strot geduwd krijgen, reizen de Europese Comissarissen per privé-jet en delen ze juwelen van Tiffany’s uit aan hun gasten":
http://www.express.be/business/nl/economy/europa-smijt-met-geld/147926.htm
 
 
NICHT DIE ISLAMISIERUNG - DIE JUDAISIERUNG IST DAS PROBLEM:
"Im sogenannten Krieg gegen den Terror muß die ganze Welt die US-israelischen Hegemoniebestrebungen stützen. Auch die sich heute durchsetzende Globalisierung und NATO-isierung erweist sich als Teilaspekte eines geschichtlichen Prozesses, der auf die Judaisierung der Welt hinausläuft."
http://www.kreuz.net/article.13393.html

Et la démographie dans tout ça?

DEMOGRAPHIE_RUSSE.jpg

Et la démographie dans tout ça?

Alexandre LATSA

Ex: http://fr.rian.ru/tribune/

En décembre dernier, j'écrivais dans une tribune intitulée :"La démographie russe objet de tous les fantasmes" que contrairement à l'idée globalement véhiculée par le mainstream médiatique, la Russie n'est pas en train de disparaître, en tout cas pas plus que de nombreux pays d’Europe.

Ces dernières années il a en effet été très fréquent de lire çà et là que la crise démographique russe était telle que le pays pourrait ne pas s'en remettre et que la disparition pure et simple de la population russe était en cours. La Russie, nous disait-on, perdait à un rythme de croisière approximativement 800 à 900.000 habitants par an et devait voir sa population tomber à 100 millions d'habitants vers 2050. L'ONU prédisait même en 2008 que la population de la Russie devrait tomber à 132 millions en 2025 et 116 millions en 2050. Plusieurs éléments permettent néanmoins de penser que cela ne se produira pas.

A la chute de l'URSS, l'effondrement de la natalité et l'explosion de la mortalité ont créé un creux démographique sans précédent pendant 25 ans, soit une génération. Dès 1992 la mortalité dépasse la natalité. En 1999, avec 1.214.689 naissances et 2.144.316 décès, la perte nette de population est de 929.627 habitants. Le taux de fécondité cette année-là est de 1,17 enfant par femme alors qu'il était de 2,01 enfants par femme en 1989.

Dès les années 2000, le nombre de naissances va doucement remonter, mais la mortalité reste élevée, empêchant toute hausse de la population, malgré l’immigration. En 2005, 1.457.376 naissances ont lieu en Russie et 2.303.935 décès, soit une perte naturelle de population de 846.559 habitants. L'année 2005 est la 5ème année de stabilisation économique en Russie, ainsi que le début du second mandat de Vladimir Poutine. C'est aussi l'année de lancement du plan démographique et aussi d'un programme d'aide à la natalité. Les mamans se voient désormais attribuer des aides financières et matérielles destinées à les inciter à faire des enfants dans de meilleures conditions.

Les résultats seront très positifs. En 2010, 1.788.948 bébés verront le jour en Russie, et avec 2.028.516 décès la perte nette de population est de 240.000 habitants. Ces chiffres sont en outre pénalisés par l'exceptionnelle canicule de l'été 2010 qui a entraîné une surmortalité de près de 50.000 personnes. Sans cet évènement climatique la baisse naturelle de la population aurait pu être de "seulement" 200.000 habitants. Le recensement d’octobre 2010 a permis en outre de réévaluer à la hausse la population de la fédération de Russie, puisque selon les décomptes, la population au 01 janvier 2011 se monterait officiellement à 142,9 millions d'habitants, soit 1 million de plus que ce qui était estimé jusque là.

Pour l’année 2011 les chiffres de janvier à avril sont disponibles. Ils confirment la tendance entamée depuis 2 ans à savoir que la natalité devrait rester élevée (l’année devrait voir plus de 1,7 million de naissances), tandis que la mortalité est en baisse. Ainsi, pour la première fois depuis 1998 le nombre de décès devrait passer sous les 2 millions. Rappelons que la baisse du nombre de décès est la seconde étape du plan démographique, la première étant la hausse du nombre de naissances. La baisse naturelle de population devrait donc pour cette année s’établir autour de 200.000 habitants, contre 290.000 en 2009 et 240.000 en 2010. En 2009 l'immigration a en outre permis à la population russe d'augmenter de 25.000 habitants et de "seulement" diminuer de 50.000 habitants en 2010.

Depuis 2008 la population russe est donc globalement en voie de stabilisation. Le taux de fécondité pour 2010 est approximativement estimé à 1,54 enfant / femme ce qui correspond à peu près au taux médian au sein de l’union européenne, et est supérieur à celui de nombreux pays comme par exemple l’Allemagne ou l’Italie dont on n’annonce pourtant pas la disparition programmée pour le milieu du siècle. Symbole de cette prise de conscience que la Russie existera encore dans le futur, le bulletin démographique 2010 révisé de l’ONU prend en compte ces nouvelles évaluations et projette dans sa variante "moyenne" une population en Russie de 139 million en 2025 et 126,2 millions d’habitants en 2050. Ces nouvelles estimations de l’ONU sont plus en phase avec le scénario démographique prévu par l’institut russe de statistiques Rosstat qui dans son scénario démographique médian pour le pays envisage une population de 140 millions d’habitants en 2025 et 139 millions  en 2030. Mais ces estimations paraissent prudentes dans la mesure où l’impact de l’immigration est sans doute encore largement sous estimé en Russie et le sera sans doute dans les années à venir.

Que devrait-il se passer? Dans les prochaines années le nombre de femmes en âge de procréer va lentement diminuer, effet de structure de la pyramide des âges russe. Il y avait en 2010 par exemple 2,56 millions de femmes de 22 ans, 2,23 millions de femmes de 20 ans, 1,84 million de femmes de 18 ans et 1.68 million de femmes de 17 ans. Seul un taux de fécondité à la hausse pourrait compenser la baisse logique du nombre de naissances, due au plus faible nombre de jeunes mamans russes en âge de procréer. La hausse souhaitée du taux de fécondité à 1,6 ou 1,7 enfant par femme, couplée à la réduction de la mortalité en cours (amélioration des infrastructures et changement de génération) devrait donc théoriquement permettre de réduire le gap entre le nombre des naissances, qui ne devrait plus trop augmenter désormais, et le nombre de décès qui lui devrait sérieusement diminuer. Mais seule une immigration d’approximativement 200 à 250.000 personnes / an devrait pouvoir empêcher la population de numériquement décroître. Ces chiffres sur l’apport migratoire sont également ceux fixés pour le scénario démographique de l’institut statistique Rosstat, dans sa version basse, pour arriver à cette population de 139 millions d’habitants en 2030.

Solidarität mit dem griechischen Volk!

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Solidarität mit dem griechischen Volk!

 

Griechenland wird derzeit regelrecht geprügelt, seiner herrschenden, korrupten  Eliten wegen gemaßregelt und als Land und Volk auch gleich pauschal verurteilt. Es läßt einen ja dabei selbst gut dastehen. Dabei stünde es vielen Kritikern  durchaus an, sich einerseits mit den besonderen griechischen Verhältnissen und den dadurch in Mitleidenschaft gezogenen griechischen Menschen, aber auch, und das besonders, mit der Geschichte dieses für Europa so bedeutungsvollen Landes etwas eingehender zu befassen, ehe populistisch losgelegt wird.  Auch aus europäischem Eigeninteresse. Denn einige der Merkmale, die für den Untergang des antiken Griechenland gehalten werden dürfen,  finden zwar auch ihre Entsprechung im heutigen Bankrottstaat, vermehrt aber bereits auch im restlichen Abendland.

Als da heute sind:  Bedeutungsverlust von gesundem Bauerntum, Handwerk  und Mittelstand, Herausbildung von Oligarchien in Politik und Wirtschaft (so wie im heutigen Griechenland einige Familien das Land beherrschen, so beherrschen einige Konzerne die EU), ausufernder Relativismus, Verstrickung in Kriege (Afghanistan, Libyen) , Überfremdung (im alten Athen durch Söldner und Sklaven), Ignorierung einer höheren Ordnung und Gesetzmäßigkeit, nicht zuletzt der Mensch als das Maß aller Dinge (sinnliche Begierden und Nützlichkeitsdenken dominieren, Sozialdarwinimus «boomt» wie zu Zeiten der Sophisten in Athen).

Im Unterschied zu dem an Geist armen Brüssel schenkte uns das alte Athen aber trotz allem, auch selbstverschuldetem Unglück, großartige Hervorbringungen des menschlichen Geistes und, zuletzt  mit Sokrates und Plato,  zwei hervorragende Architekten einer umfassenden Weltsicht und  mit dem Grundgerüst einer republikanisch-demokratischen Verfassung eine brauchbare Anleitung für  eine bürgernahe Politik. Von der man heute nicht nur in Athen nichts wissen will.

Wenn wir nun über dieses Land sprechen, dann sollten wir eben außer dem Schicksal desselben auch  unsere eigene mießliche Lage im Auge behalten. Sind wir nicht auch selbstsüchtig? Haben wir nicht längst auch Grund unseren Institutionen zu mißtrauen? Haben wir etwa taugliche Vorbilder in der Politik? Werden denn nicht auch die Wiener oder Berliner wie die Athener durch tägliche Ausländer-Kriminalität bedroht? Und  sind denn wir gar so weit vom Staatsbankrott entfernt?                                                                                                                                             Wirtschaftskrise, demokratischer Notstand und unkontrollierte Einwanderung kennen auch wir. Noch können wir damit besser umgehen als die Griechen in insgesamt schwierigerer Lage. Aber wie lange noch? und es werden vielleicht auch bei uns bald Bürgerversammlungen auf öffentlichen Plätzen stattfinden, empörte Bürger handlungsbereit sein wollen.  Auch wir werden ja in erster Linie nicht von außen bedroht. So wie das alte Athen  nicht von seinen äußeren Feinden besiegt worden, sondern es «durch sich selbst gefallen» (Ernst Curtius) ist, weshalb es heute als warnendes Beispiel wahrgenommen werden sollte.

Gewiß, dieses Griechenland wird sich verdammt anstrengen müssen, und sollte es den Euro-Raum verlassen müssen, dann wird es ihm – auch wenn es mittelfristig  Opfer erfordert – eher nützlich sein. Weitere Milliarden  nach Athen zu tragen, hieße ja zum derzeitigen Zeitpunkt eine von Brüssel lange Zeit unterstützte korrupte Politiker-Clique am Leben zu erhalten. Bevor diese nicht abdankt, dazu gezwungen wird,  wird sich nichts ändern.

Das griechische Volk braucht allerdings  jetzt Europas moralische Unterstützung in seinem Bemühen, einen Weg aus einer  Sackgasse zu finden, in die es von Politik und Spekulantentum geführt wurde. Und es verdient endlich einmal Volksvertreter, bei denen Ethik und Politik wieder verschmelzen wie zu Zeiten Solons.                                              

Europas Verantwortliche  sollten jetzt dem griechischen Volk mit sinnvollem Rat und Tat respektvoll und tatkräftig zur Seite stehen und nicht in Sachen Solidarität, die sich eben auch anders als in barer Münze ausdrücken kann, ideenlos in plötzlicher Gehirnstarre verharren.

Boutang: donde las ideas se atropellan

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Boutang: donde las ideas se atropellan

 

Alberto Buela (*)

                                                                 

Conocer personalmente a Pierre Boutang en 1981 y tratarlo hasta 1984 ha sido una de las mejores experiencias filosóficas que hemos tenido. La vehemencia de su conversación y la convergencia en su persona del periodista, el panfletario, el polemista, el literato, el historiador, el político, el orador y el poeta hicieron de él, el filósofo completo de que nos habla Platón cuando nos dice: filósofo es el que ve el todo y el que no, no lo es (Rep. 537 c 14-15). Y eso fue Boutang.

 

 

Datos biográficos

 

Nació en Saint Etienne en 1916 y murió cerca de París en su casa de Saint Germain   en Laye en 1998. “Fue un joven tan brillante que llegó a ser el más joven agrégé de filosofía de Francia”  ha sostenido Francois Marie Algoud que lo conoció muy bien.

Comenzó como profesor de filosofía en 1936 y en ese mismo año comienza a participar en La Acción Francesa de Charales Maurras. La diferencia entre ambos es que Maurras se hace monárquico en tanto que Boutang lo era desde siempre por su familia. Al morir Maurras, que fue considerado por él como le Maître, lo nombra su sucesor pero Boutang no acepta.

En el 43 participa en el gobierno de Giraud en el norte de África y cuando se retira de la Armada colonial francesas en 1946 fue dado de baja sin pensión y con la prohibición de enseñar. Trabaja de periodista y en 1955 rompe con la Acción francesa y su antisemitismo. Es más, a partir de allí se transforma en un sostenedor del sionismo y del Estado de Israel.(ver: artículos de mayo-julio de 1967 en La guerre de six tours)[1]

Va a insistir con la tesis de que la constitución de la Quinta República reposa sobre el modelo monárquico, que a su vez está articulado con el cristianismo. Tesis que viene de uno de sus primeros trabajos: La política considerada como cuidado de 1948.

Este cierto apoyo desde la monarquía a la república gaullista sumado a la intervención  en su favor de Edmond Michelet, Alain Payrefitte y subrepticiamente Francois Mitterant, hicieron que de Gaulle lo reintegre a la enseñanza en 1967.

Primero como profesor en el Instituto Turgot, luego en la universidad de Brest y por último como titular(1976) de la cátedra de metafísica en la silla que había pertenecido a Emmanuel Lévinas en la Paris IV-Sorbona. Es allí, donde lo conocí a propósito de mi tesis de doctorado bajo Pierre Aubenque, dictó clase hasta 1984, prolongando su seminario en su casa de Saint Germain en Laye hasta el fin de sus días.

 

Datos sobre su pensamiento

 

Dejamos de lado en este artículo toda la obra literaria de Boutang compuesta por cuatro o cinco novelas, al par que sus traducciones del griego, del inglés y del italiano. En cuanto a su veintena de ensayos vamos a tratar uno de los primeros, luego su tesis de doctorado bajo la dirección de Jean Wahl (1888-1974) : L'Ontologie du secret de 1973 y un escrito póstumo Le Temps (1993).

Su primer escrito (1946) fue la traducción de La apología de Sócrates de Platón y el segundo, un año después, Sastre, est-il un possédé? lo que le valió el resto de su vida ser considerado como el Antisartre.

Antes que nada hay que decir que el concepto de legitimidad es una noción clave en la filosofía política de Boutang. En la Politique considérée comme un souci (1948), va a sostener  luego de una descripción fenomenológica del poder que se produce una modificación cristiana del poder. Y para ello se va a apoyar en una nueva interpretación de Dostoieski, Kafka y Shakespeare. Analiza en primer lugar el concepto de autoridad bajo su aspecto paternal. La idea en la filosofía contemporánea de  « cuidado », « sorge », « cura » está en Platón, y Boutang lo sabe. Es la de « epimeléia ». Y allí es donde va a pivotear él. Porque la epimeléia tiene que ver con el poder en tanto se aplica a la comunidad, al poder como servicio. Pone además de relieve el contexto existencialista en que la obra aparece cuando afirma : « la paradoja inherente a la condición humana es el hecho para el hombre que debe vivir como un compromiso necesario y  absoluto, este  acontencimiento siempre contigente y relativo que es aquel de haber nacido en una comunidad que no eligió ».

 

Sobre la Ontologia del secreto , que se articula sobre la metáfora del viaje de Ulises y que puede leerse como un gran poema en prosa, afirma Boutang: « Describo y termino aquí una larga investigación sobre el ser tal como se esconde y aparece en el secreto. La diversidad de secretos, su contorno material y la intención de su forma todo ha sido tenido en cuenta en nuestro largo recorrido ».

Georges Steiner ha consierado este trabajo « uno de los textos maestros de la metafísica del siglo XX ». Y Gabriel Marcel ha afirmado que « es un monumento por la profundidad de su análisis y la riqueza de su meditación que tiene algo de autónomo que es excepcional ».

 

En El tiempo, ensayo sobre el origen se va a ocupar de tres puntos, pero eso lo dice recién al final del ensayo, como es habitual en él, luego de un largo periplo o « viaje » como gusta decir, por toda la historia de la filosofía. Estos tres puntos son 1) sobre los orígenes en la historia en sus épocas y con sus repeticiones y acá va a rescatar y se va a apoyar en Gianbattista Vico (1668-1744) que es un pensador moderno « que no tiene nada en común con los dogmas de las Luces…Además la filosofía de Vico es una de las raras en la edad moderna que es completamente compatible con el pensamiento cristiano ». 2) sobre el origen y la repetición del origen en la experiencia moral, donde « la penitencia » que es la que lo puede explicar, está cada vez menos comprendida en su sentido. 3) sobre el origen en cada hombre de la unión del alma con el cuerpo « la reflexión más profunda, sobre el origen y la modalidad de esta unión, es particularmente el objeto del comentario de Santo Tomás sobre el Tratado del alma de Aristóteles ».

Y de un salto abrupto según su estilo se pregunta de golpe: « la palabra misma d´avortement = aborto, que proviene de ab-oriri que significa « morir naciendo ». ¿Puede o podría ser distinguida de un homicidio puro y simple ? ».

Si este no es un pensador contra corriente y no conformista que nos digan donde se encuentra otro.

La finalidad de este artículo de divulgación ha sido intentar sacar de la oscuridad y el desconocimiento la figura de Pierre Boutang en el mundo de lengua castellana. 

 

Post Scriptum : Le Figaro, 18/2/2008

Hay rayos del espíritu. Es lo que le pasaba a Jean Francois Mattéi cuando encontraba al filósofo y polemista Pierre Boutang, quien había tomado la sucesión de Emmanuel Lévinas como profesor de metafísica en la Sorbona en 1976. « Mi primera impresión, confirmada por las siguientes, fue la de un gigante del pensamiento. El se movía con una comodidad increible en los textos más difíciles y recitaba de corazón el Parménides de Platón y las poesías de Rimbaud…El me impresionaba menos por su inmensa cultura que por la soltura con que la manejaba », explica Jean Francois Mattéi, devenido fiel seguidor de Boutang, pero no está seguro de ello porque no sabe si áquel « haya sido un maestro que espera un discípulo ». J.F.Mattéi a menudo viaja a Collobrières dans le Var, donde Boutang poseía una casa sin electricidad. Allá, ellos han divisado la bella estrella degustando « un travel » bien frio, al lado aquellos que Boutang admitía en su proximidad y que corrían el riesgo de hacerse reprender si ellos no habían leído Platón, Aristóteles, Santo Tomás y tantos otros. Católico y monárquico, Boutang, que jamás renegó de Maurras era un hombre tal que la distensión se acompañaba a menudo con la colera. ! Qué personaje ¡.

                                     Boutang: un juicio sobre Meinvielle (2003)

 

                                                                                                             Alberto Buela

 

El 17 de octubre de l981 llegaba a París por primera vez y luego del económico viaje en micro desde el aeropuerto de Orly, descendí a unas cuadras de la Casa Argentina en la Cité Universitaire, marchando  a pie hasta la misma, pero unos trescientos metros antes de llegar observo una manifestación frente a la entrada de la Cité y dada la fecha pensé como Borges:  Estos peronistas son incorregibles, hasta acá vienen a festejar el día de la lealtad”. Pero me equivoqué, eran iraníes partidarios del imán Komeini y contrarios a Bani Saar, un reformista pronorteamericano.

 

Me inscribí en la Sorbona, la de verdad, no la Patrick Lumumba de la calle Guillaume 28 donde se doctoró la mayoría de los socialdemócratas argentinos como el excanciller Dante Caputo. Ni en las Écoles Pratique des Hautes Études como tantos de nuestros filósofos investigadores del Conicet. Allí, bajo la dirección de Pierre Aubenque, uno de los especialistas más profundos de Aristóteles en el siglo XX, realicé, la licenciatura, el DEA (Diplome d´études approfondie) con dos seminarios complementarios, uno bajo la dirección de Pierre Hadot sobre Eros et Afrodite chez Plotin y otro dictado por  Pierre Boutang sobre L´ontologie de l´origine, además del dirigido por nuestro director sobre Métaphysique livre Z.

 

Y es a propósito del dirigido por Pierre Butang que viene a cuento la anécdota que paso a relatar.

Cursaba yo su seminario regularmente y de manera aplicada, el hombre era vehemente en la exposición pero al mismo tiempo un disperso que comenzaba hablando de Aristóteles o Scheler y terminaba siempre con una contundente crítica al gobierno socialista de Mitterrant. Se notaba en él un compromiso existencial con los destinos de Francia. No era para menos, después me enteré que siendo joven había sido secretario de Charles Maurras, que tenía en su haber la mejor traducción de la Divina Comedia al francés, también la Apología de Sócrates, y una treintena de obras entre novelas, obras de teatro y ensayos filosóficos. Su encono con la democracia me recuerda que estando una mañana dando clase el sol le da en la cara y entonces solicita a uno de los oyente: “Señor, corra las cortinas que el sol me jode (m´embete) como la democracia”. 

 

Años después comprendí la decisión de mi agudo director de tesis que siendo él socialista me instó a cursar con un monárquico un seminario del DEA. Claro está, mi crítica a la democracia liberal coincidía con la de Boutang.

 

Mi participación en su seminario era bastante activa debido sobre todo a los comentarios y observaciones que sobre Aristóteles y Max Scheler podía hacer, teniendo en cuenta que éste último está más traducido al castellano que al francés y que sobre el primero contaba con los comentarios griegos de Alejandro de Afrodisia en la Biblioteca Leon Robin del Centre de Recherches sur la pensée antique, que yo leía antes de cada sesión del seminario. En una palabra, no eran tantos los méritos propios sino la sabiduría de los antiguos sobre los que me había subido a los hombros.

 

Para mi sorpresa un día me convoca a su despacho luego de la sesión y me pregunta de donde sacaba mis comentarios sobre Aristóteles ante lo cual le dije la verdad y añadí: “Pero yo estudié Aristóteles antes de venir acá con Conrado Eggers Lan y con el cura Meinvielle”. “El Padre Julio Meinvielle, respondió, el teólogo más profundo del siglo XX, porque le otorgó a la teología mayor funcionalidad político-social que ningún otro. Fue el primero en criticar a Hitler y el primero en desarmar el andamiaje teórico de Jacques Maritain y su engendro: la democracia cristiana”.

 

Terminando ya el seminario, nosotros estabamos en plena guerra de Malvinas, me invitó a cenar junto con el entonces viejísimo abad Luc Lefevre el fundador y director hasta su muerte de La Pensée Catholique, participó de la cena el joven profesor Philippe Veysset.

Boutang, espléndido y dicharachero realizó todo un racconto de su vida política, estaba contento porque acababa de terminar su voluminosa obra sobre Maurras que saldría publicada dos años después bajo el título Maurras, la destinée et l´oeuvre. El viejo abad comenzó luego a hablar de Meinvielle y su polémica con Maritain y las cartas de Garrigou-Lagrange, hizo una larga exposición a la que Boutang asentía cada tanto, hasta que de golpe explotó: “Vea, Maurras me dijo una vuelta, es la inteligencia más profunda que ha dado la Francia en lo que va del siglo”. Ante semejante afirmación suavemente le observé: “Profesor, Meinvielle era argentino”. Mire joven, me respondió: “Si yo fuera abogado le diría que para nosotros vale más el ius sanguinis que el ius solis, pero como soy filósofo y francés le digo que el valor universal de Meinvielle lo hace más francés que argentino. El producto argentino hasta ahora es más pintoresco (tango y gauchos) que universal. Meinvielle ha sido, que conozca, el primero que rompió ese cliché conmoviendo con sus observaciones y críticas a lo mejor de la inteligencia europea”.

 

Esta apropiación lisa y llanamente de un autor cuando lo consideran valioso, que los europeos realizan cotidianamente otorgando miles de cartas de ciudadanía a científicos, artistas y pensadores muestra el peso internacional de Meinvielle, afirmado sin tapujos ni vergüenzas por un filósofo de la altura de Pierre Boutang(1916- 1998). 

 

La defensa de la argentinidad de Meinvielle la dejamos como final abierto para que la complete cualquiera de nuestros lectores. Simplemente decimos que era un hijo de nuestra tierra, educado en nuestra tradición más genuina, prueba de ello la da un pariente suyo, el poeta campero Omar Meinvielle, autor de El Lunar de mi Tripilla. Recibió una esmerada educación en el seminario metropolitano de Buenos Aires en su mejor época, la de los Derisi, Sepich, Garay y tantos otros. Tuvo un sobrino que llegó a obispo. Vemos pues, como el origen francés de la familia no le impidió dar auténticos hijos de la tierra argentina.

 

 

Ficha Bibliográfica

Novelas

La Maison un dimanche. Suivi de Chez Madame Dorlinde, Paris, La Table ronde, 1947. (Rééd. Paris, Éd. de la Différence, 1991).

Quand le furet s'endort, Paris, La Table ronde, 1948.

Le Secret de René Dorlinde, Paris, Fasquelle, 1958.

Le Purgatoire, Paris, Le Sagittaire, 1976.

Ensayos y filosofía

(et Henri Dubreuil), Amis du Maréchal, Paris, F. Sorlot, coll. "Cahiers des amis du Maréchal" Nº 1, 1941

Sartre est-il un possédé ?, Paris, La Table ronde, 1946

La politique : la politique considérée comme souci, Paris, J. Froissart, 1948

La République de Joinovici, Paris, Amiot-Dumont, 1949.

Les Abeilles de Delphes, Paris, La Table ronde, 1952. Reedición en 1999 (Ed. des Syrtes)

Commentaire sur quarante-neuf dizains de la 'Délie', Paris, Gallimard, 1953

La Terreur en question, Paris, Fasquelle, 1958.

L'Ontologie du secret, Paris, PUF, 1973. Reeditado en 2009 con prefacio de Jean-François Mattéi (PUF, collection 'Quadrige').

Reprendre le pouvoir, Paris, Le Sagittaire, 1977.

Gabriel Marcel interrogé. Entretien de 1970, Paris, Paris, J.-M. Place, 1977.

Apocalypse du désir, Paris, Grasset, 1979. Reedición a Ed. du Cerf, 2009

La Fontaine politique, Paris, J.-E. Hallier/A. Michel, 1981.

Précis de Foutriquet. Contre Giscard, Paris, J.-E. Hallier/A. Michel, 1981.

Maurras, la destinée et l'œuvre, Paris, Plon, 1984.

Art poétique. Autres mêmes, Paris, La Table ronde, 1988.

Karin Pozzi ou la quête de l'immortalité, Paris, Éd. de la Différence, 1991.

Le Temps, essai sur l´origine, Paris, Hatier, 1993

(avec George Steiner), Dialogues. Sur le mythe d'Antigone. Sur le sacrifice d'Abraham, Paris, Lattès, 1994.

La Fontaine. Les "Fables" ou la langue des dieux, Paris, Hachette, 1995.

William Blake : manichéen et visionnaire, La Différence, 1990.

La Source sacrée (Les Abeilles de Delphes II, posthume), Ed. du Rocher, 2003.

« Dialogue sur le Mal », in Cahier de l'Herne Steiner, Pierre Boutang et George Steiner, dialogue animé par François L'Yvonnet, L'Herne, 2003.

La guerre de six jours, Paris, Les Provinciales, 2011.

Diario (inédito) 5000 páginas (1946-1997)

Traducciones

Platon, Apologie de Socrate, Paris, J. et R. Wittmann, 1946.

Platon, Le Banquet, Paris, Hermann, 1972.

G.K.Chesterton , L'auberge volante (The Flying Ill), Lausannne-Paris, L'Âge d'homme, 1990.

William Blake, Chansons et mythes, Paris, La Différence, 1889.

Sobre Pierre Boutang

Dossier H, "Pierre Boutang". Collectif (articles de Gabriel Matzneff, V. Volkoff, G.Steiner, Jean José Marchand, etc.), 440 pp. L'Age d'homme, 2002.

Geneviève Jurgensen, "Pierre Boutang, l’art de l’absolu et du paradoxe", en La Croix, 30 de junio 1998

Patrick Kechichian, "Pierre Boutang, un intellectuel engagé. De Maurras à Mitterrand", dans Le Monde, 30 de junio 1998

Gérard Leclerc : "Pierre Boutang et l'Eglise", La France Catholique, 17 de enero 2003

Joseph Macé-Scaron, "La mort de Pierre Boutang: un métaphysicien intransigeant", dans Le Figaro, 29 de junio 1998

Pierre Marcabru, "Pierre Boutang : un gentilhomme d’un autre temps", dans Le Figaro, 16 de diciembre 1999

Revista Éléments de París, hay un dossier sobre Boutang pero no recordamos la fecha.

 

(*) filósofo, mejor arkegueta, eterno comenzante

alberto.buela@gmail.com  -  www.disenso.org

Association des amis de Pierre Boutang  47, rue du Rochechouart 75009 Paris.

 



[1] Contrariamente a la opinión de sus comentadores, el sinonismo de Boutang no es político sino teológico y su razonamiento es el siguiente: El fracaso de la cristiandad en Europa después del zafarrancho de la segunda guerra mundial descalificó al cristianismo y, entonces, se restituyó a Israel su cargo original. La única victoria de la segunda guerra mundial, a lo Pirro, para el cristianismo fue la creación del Estado de Israel. Es que la Iglesia que es el verdadero Israel, no pudiendo conservar ese privilegio lo restituyó a Israel que fue el primer depositario. “nous Chrétiens, en un sens, avec nos nations cruellement renégates, avons pris le rang des Juifs de la diaspora” (nosotros cristianos en cierto sentido, con nuestras naciones que cruelmente han renegado del cristianismo, hemos tomado el lugar de los judíos de la diáspora).

Y en sus conversaciones con G.Steiner observa que los efectos del caso Dreyfus han sido el fracaso de una Francia católica y monárquica estigmatizada por la victoria de la democracia parlamentaria que tiene, en parte, al mesianismo judío laicizado, cuando éste viene de ser desjudaizado. Boutang como nuestro Nimio de Anquín viene a denunciar la descristianización del poder político y la “canalización” del judaísmo.

Los raigalmente católicos como Boutang son los únicos que están en condiciones de entender lo que quiso decir “el Atropellado”, el resto en este tema tiene que guardar silencio para no meter la pata.

vendredi, 08 juillet 2011

Neue Forschungen der NASA deuten auf mögliche Verbindung zwischen HAARP und Erdbeben/Tsunami in Japan hin

Neue Forschungen der NASA deuten auf mögliche Verbindung zwischen HAARP und Erdbeben/Tsunami in Japan hin

Ethan A. Huff

Neue Daten, die Dimitar Ourounov und Kollegen am Goddard-Raumfahrtzentrum der NASA im US-Bundesstaat Maryland veröffentlicht haben, verweisen auf merkwürdige atmosphärische Anomalien über Japan, nur wenige Tage vor dem schweren Erdbeben und dem nachfolgenden Tsunami am 11. März. Eine scheinbar nicht erklärliche rapide Aufheizung der Ionosphäre direkt über dem Epizentrum erreichte laut Satellitenbeobachtungen nur drei Tage vor dem Beben ihr Maximum. Dies könnte darauf hindeuten, dass möglicherweise gerichtete Energie, die von Transmittern freigesetzt wird, die beim High Frequency Active Auroral Research Program (HAARP) verwendet werden, für die Auslösung des Erdbebens verantwortlich war.

 

 

Die Erkenntnisse, die in der Zeitschrift Technology Review des Massachusetts Institute of Technology (MIT) veröffentlicht wurden, werden gemeinsam mit einer anderen Theorie präsentiert, der sogenannten Lithosphären-Atmosphären-Ionosphären-Kopplung, die von der Hypothese ausgeht, dass die Aufheizung der Ionosphäre durch das bevorstehende Erdbeben verursacht wurde, da aus der Bruchlinie radioaktives Radon ausgetreten sei.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/ethan-a-huff/neue-forschungen-der-nasa-deuten-auf-moegliche-verbindung-zwischen-haarp-und-erdbeben-tsunami-in-jap.html

Psychopathologie: une introduction phénoménologique

Psychopathologie : une introduction phénoménologique

par Pierre LE VIGAN

Auteur d’un ouvrage de référence sur les personnalités hystériques, Georges Charbonneau, psychiatre, est aussi éditeur et animateur de la revue Le Cercle herméneutique. Il vient de publier un livre qui condense ses travaux et réflexions – et ceux de l’école de phénoménologie psychopathologique – depuis plus de vingt ans. Cette école, parfois aussi appelé psychothérapie existentielle, reste marquée par les noms d’Eugène Minkowski (Traité de psychopathologie), Ludwig Binswanger (Mélancolie et manie, Trois formes manquées de la présence humaine), Hubertus Tellenbach (La mélancolie), Wolfgang Blankenburg (La perte de l’évidence naturelle), Arthur Tatossian (La phénoménologie des psychoses) et quelques autres. En toile de fond c’est le Martin Heidegger d’Être et temps (1927) dont les hypothèses sont sollicitées et en quelque sorte remises au travail.

C’est une entreprise ambitieuse et féconde. Le premier tome de l’ouvrage de Charbonneau est essentiellement consacré aux névroses. Il concerne aussi les personnalités pathologiques. Le second tome est consacré aux psychoses : délire et paranoïa. Il aborde donc les crises du Soi, ce qu’on appelle l’ipséité. L’ouvrage remplit pour l’essentiel son cahier des charges : ouvrir un tableau articulé et dialectique des manifestations psychopathologiques et de leurs significations comme déformation, ou altération, de la présence humaine. Certes, le plan traduit quelques flottements : les dépressions non mélancoliques donc non psychotiques sont ainsi traitées dans le tome II essentiellement consacré aux psychoses; elles eussent été plus à leur place dans le tome I, à côté du chapitre sur la fatigue et ses différentes formes. Sans doute aussi, l’usage répété de certains termes « bricolés » (ruptivité, nostrité, mienneté, chacunité, sienneté…) peut agacer : la ressource de la langue française offre bien des possibilités et c’est la grandeur d’intellectuels généralistes comme Alain Finkielkraut, Luc Ferry ou André Comte-Sponville (ou Ludovic Maubreuil ou Éric Werner) d’énoncer des choses subtiles avec les mots de tout le monde et dans une langue compréhensible par tout homme de bonne volonté. L’usage de mots complexes ou pseudo-innovants vise bien souvent à créer une barrière artificielle, qui n’est autre qu’une barrière sociale de distinction au sens de Pierre Bourdieu, et crée une désagréable atmosphère d’élitisme autoproclamé.

Il n’en reste pas moins que le lecteur aurait tort d’en rester à ce possible et légitime agacement, non plus qu’au fait que le numéro de Krisis sur la psychologie n’est pas cité alors que les proximités de certaines des analyses développées avec celles du livre de Charbonneau sont évidentes et connues de l’auteur. Qu’importe. Krisis veut justement dire jugement. Et ce sont les idées qu’il faut juger. Or, dans le présent ouvrage, l’analyse des malaises dans l’homme, des délires, des décrochages existentiels, des ruptures d’avec le monde commun, de l’hystérie en termes de position dans l’espace, des pathologies de la personnalité en termes d’expérience du monde, et en termes d’analyse de l’humeur  c’est-à-dire le thymique, constituent de vrais points d’appui pour chacun d’entre nous, confronté à notre fragilité d’être-jeté-dans-le-monde. Par ailleurs, des développements de concepts sont bienvenus, tels l’historialité, l’auroréal et le vespéral (ou, pour le dire plus simplement, le matinal et le couchant) qui, pour avoir déjà été analysées (souvent par la sémiotique, avec notamment Jacques Fontanille et Claude Zilberberg) avaient rarement été synthétisés de manière aussi complète et dans une perspective unificatrice. Un livre indispensable pour mieux se comprendre, soi-même et les autres, soi-même avec les autres, soi même jamais tout à fait comme les autres.

Pierre Le Vigan

Georges Charbonneau, Introduction à la psychopathologie phénoménologique, MJWf éditions, diffusion Vrin, tome I, 236 p., 20 €, tome II, 215 p., 20 €.


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Das Nationale

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Das Nationale

Vor bald drei Jahrzehnten erhielt ich von Querdenker Günther Nenning, nachdem ich ihm den von mir damals herausgegebenen “Nationalrevolutionär” sowie die von “Sache des Volkes” (München/Berlin) publizierte “Neue Zeit” zugesandt hatte, folgende Zeilen: “Lieber Herr, schon lang las ich nichts so Interessantes wie Ihre mir zugesandten Blätter! Reden wir einmal?”  Was dann auch geschah.                                                                                                                                                                                Günther Nenning war nicht der einzige Systemkritiker, der den nationalrevolutionären Ideen und Programmanstößen dieser Zeit einige Sympathien abgewinnen konnte. Auch von einigen systemkritischen Bundesdeutschen  wie Rudi Dutschke, denen die deutsche Nation noch ein Anliegen zu sein schien,  kamen zustimmende Kommentare.                        

In intellektueller und politischer Hinsicht war das Nationalvolutionäre wohl der einzige ernstzunehmende Versuch von “rechts” nicht nur die Hegemonie der 68er-Ideologie  zu gefährden, sondern auch gleich das System selbst. Wie sich später herausstellen sollte, waren ja die meisten Linken wie auch ihre reaktionäre rechte Gegnerschaft  die verläßlichsten Systemerhalter, und sind es bis heute geblieben.

Die damals propagierte Nationalrevolution ist vorerst Geschichte, die Nation aber ist geblieben und steht wie eh und je im Kreuzfeuer der gleichen Gegner. Und wie damals sind es wieder, eher denn bürgerliche Rechte, in einem nationalen Sinne denkende Linke  wie der ehemalige französische Minister J. P. Chévènement oder Venezuelas Chavez, die das Existenzrecht der Nation befürworten und sie auch verteidigen. In gewisser Weise zählt auch Gadaffi dazu.                                                                                                                         

Gehen auch die französische und die venezolanische Nation nicht wie die deutsche auf das Abstammungsprinzip zurück, so verbindet man selbstverständlich da wie dort mit dem Nationalgefühl die “Sehnsucht nach Heimat und Wurzeln”, wie es Günther Nenning genannt hätte. Heißt aber auch:  nationale Souveränität, nationale Identität und Kultur als Gegengewicht zur Globalisierung.

Die Nationalrevolutionäre der 70er und 80er Jahre des vorigen Jahrhunderts hatten keineswegs einen übersteigerten, gar rassistischen Nationalismus im Kopf, sondern ganz im Sinne Herders, die Wertschätzung der eigenen Kultur wie auch die der anderen Völker, nicht zuletzt, bei Ablehnung  totalitärer Systeme, eine Gesellschaftsordnung des eigenen nationalrevolutionären Weges, also jenseits von links und rechts.                                           

In ihrer Nation hatten besonders die Deutschen als “Volk aus Völkern” (F.W. Schelling) jenen Entfaltungsraum  gefunden, der ihnen jetzt  nach und nach entrissen werden soll. Zum Schaden nicht nur des deutschen Volkes.                                                                               

Wenn nun aber das Nationale aus berechtigten anthropologischen, historischen, philosophischen und anderen Gründen weiter  konstitutives Element eines Staates oder eines Volkes bleiben soll, dann wäre es an der Zeit, ihm wieder vermehrt Aufmerksamkeit zu schenken. Einen europäischen Nationalgeist hingegen wird es – vor allem nach der Abdankung des Christentums – so lange nicht geben, so lange wirtschaftliche Grundlagen die  einzigen Sinngeber bleiben..                                                                                                   

Schon Jean Monnet, den Schöpfer eines neuen Europa, dämmerte alsbald danach,: “Wäre das noch einmal zu machen, würde ich bei der Kultur beginnen” .Und die gibt es ohne das Nationale nicht.

jeudi, 07 juillet 2011

Revue de presse - juillet 2011 (1)

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Revue de Presse

Juillet 2011 (1)

Léon Degrelle : le « fils spirituel d’Hitler » trouble toujours la Belgique
http://transeuropeextremes.com/porte-voix/leon-degrelle-le-%c2%ab-fils-spirituel-d%e2%80%99hitler-%c2%bb-continue-a-troubler-la-belgique/


San Lorenzo, bastion antifasciste
http://transeuropeextremes.com/sur-le-terrain/san-lorenzo-bastion-antifasciste/

Les 69 000 amis serbes de Kadhafi
http://transeuropeextremes.com/boite-a-idees/les-69-000-amis-serbes-de-kadhafi/

« En Russie, le sentiment nationaliste est très fort et multiforme »
http://transeuropeextremes.com/boite-a-idees/le-sentiment-xenophobe-nest-pas-pret-de-disparaitre-en-russie/

Krantenkoppen - Juli 2011 (2)

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Juli 2011 (2)
 
BYE BYE BELGIUM, HELLO BENELUX:
"Quand je regarde notre territoire sur une carte de l'époque des Bourguignons ou de Charles- Quint, je découvre une région-frontière qui n'appartenait ni à la France, ni à l'Angleterre, ni à l'espace allemand. Une région de villes-Etats et... de démocraties urbaines, sans vocation impérialiste, au croisement des cultures romane, germanique et anglo-saxonne.

Une puissance de 25 millions d'habitants. Si nous unissions nos potentiels économiques actuels, ces « Lage Landen » seraient à la table du G 8 en lieu et place de l'Italie et du Canada. Anvers, Rotterdam : cet espace possède les plus grands ports d'Europe, une véritable porte d'entrée ouverte sur l'Asie ou le Brésil. Avec la Wallonie comme hinterland."
 
 
ENGELBERT DOLFUSS:
 
 
DE MARTELAREN ALS SLACHTOFFERS VAN DE STAAT:
"Zo probeerde paus Leo XIII te redden wat er te redden viel met zijn encycliek Rerum Novarum (1893), waarin hij het solidarisme benadrukt, de leer die de onderlinge betrokkenheid van de mensen en de volkeren centraal stelt":
http://www.catholica.nl/archief/14657/de-martelaren-als-slachtoffers-van-de-staat
 
LAMPEDUSA REFUGEE CRISIS:
 
 
HET UITEENVALLEN VAN DE EUROZONE IS ONVERMIJDELIJK:
"De Amerikaanse econoom Nouriel Roubini waarschuwt nogmaals voor het uiteenspatten van de eurozone. Roubini werd wereldberoemd door als een van de enigen de financiële crisis te voorspellen. Hij schat de kans dat de eurozone binnen 5 jaar niet meer bestaat 1 tegen 3":
http://www.express.be/business/nl/economy/het-uiteenvallen-van-de-eurozone-is-onvermijdelijk/147681.htm
 
 
DEMOCRATIE DIRECTE EN ISLANDE:
"Le gouvernement Islandais a mis en place un site sur lequel les islandais peuvent consulter l’ancienne constitution, et le brouillon de la nouvelle. Ils peuvent ainsi apporter leurs idées via les réseaux sociaux, et grâce au travail des m...embres de l’Assemblée qui prennent en compte toutes ces idées, c’est une Constitution proche des attentes du peuple qui est en train de se former en live sur le net.
Une fois finalisée, cette Constitution sera votée par les Islandais lors d’un referundum et si elle est votée, plus personne ne pourra y toucher, pas même le parlement Islandais."
 
 
NEDERLAND MOET UIT DE EURO:
"Met naderende drama's in Spanje, Portugal en Italië pleit Van Winden voor het beëindigen van wat hij de ‘Europese monetaire utopie’ noemt. (...) Het opbreken van de euro werkt helend":
http://www.ftm.nl/copypaste/nederland-moet-uit-de-euro.aspx
 
 
HUIZENCRISIS TEISTERT FLORIDA:
"Florida. Staat van (...) de duizenden dichtgespijkerde ramen, de koopborden die al maanden in de tuinen staan en wanhopige huizeneigenaren":
http://www.ftm.nl/followleader/huizencrisis-teistert-florida.aspx
 
 
US PLANNING TO GRAB VENEZUELA'S OIL:
"Venezuela with its oil riches is the next country on the US hit list. Venezuela’s fuel reserves should last for 100-150 years under the conditions of strenuous exploitation":
http://www.voltairenet.org/US-Planning-to-Grab-Venezuela-s
 
 
NOAM CHOMSKY: 'THE US AND ITS ALLIES WILL DO ANYTHING TO PREVENT DEMOCRACY IN THE ARAB WORLD':
"Across the Middle East, an overwhelming majority of the population regards the US as the main threat to their interests. The reason is very simple: the US and its allies are not going to want governments which are responsive to the will of the people. If that happens, not only will the US not control the region, but it will be thrown out":
http://www.democracynow.org/2011/5/11/noam_chomsky_the_us_and_its
 
 
LINING THE CHESSBOARD AGAINST THE RESISTANCE BLOC: WAR WITH SYRIA, LEBANON AND IRAN IN THE WORKS?
The US/Israeli/Saudi troika is out to destabilize the countries in the region that refuse to abandon their national sovereignty":
http://www.voltairenet.org/Lining-the-chessboard-against-the
 
 
LE MANQUE DE SOLEIL DANS LES PAYS NORDIQUE EST MAUVAIS POUR LA SANTE DES IMMIGRES:
"En Suède, les nouvelles populations immigrées arrivées d’Afrique ou du Moyen-Orient dans les années 90 souffrent beaucoup de carences en vitamine D, du fait de leurs peaux plus sombres":
http://www.contre-info.com/le-manque-de-soleil-dans-les-pays-nordique-est-mauvais-pour-la-sante-des-immigres
 
 
THE FORTY-YEAR QUAGMIRE: AN EXIT STRATEGY FOR THE WAR ON DRUGS:
"The war on drugs has cost roughly $1 trillion. It has resulted in tens of millions of arrests, put millions behind bars and driven the growth of a massive prison-industrial complex that now lobbies for the perpetuation of this failed war.... And it has legitimized gross violations of civil liberties and human rights; generated a global illicit drug market worth roughly $300 billion annually and produced crime, violence and corruption."
 
 
63 YEARS OF NAKBA:
 
 
GUNS N' ROSES: CIVIL WAR:
War only feeds the capitalist industry:
http://www.youtube.com/watch?v=E9VhD4SccSE
 
 
SURPRISE! IRAQ WAR DEATHS EXCEED VIETNAM WAR:
"The actual figures have been hidden from the American public just like the returning, flag draped coffins were censored from the press. But the figures are now available and we can only hope that the American people will be outraged when they learn how they have been misled.

Total U.S. Military Gulf War Deaths: 73,846":
http://www.viewzone.com/wardeaths.html
 
 
US NEEDS TO COMPLETELY WITHDRAW FROM IRAQ:
"Congress authorized to increase US embassy staff in Iraq to 17,000: by far the largest contingency of American embassy personnel in the world. The embassy compound is actually an enclosed and fully functioning city within Baghdad. Embassy staff will also be placed at 5 additional locations across Iraq and the embassy will operate 24 helicopters and 19 planes":
http://www.progressive.org/mpshamoo061311.html
 
 
SUD-SOUDAN: 'MAIS OU EST LA COMMUNUATE INTERNATIONALE?':
"Plus de 60.000 personnes ont été contraintes à fuir les combats au Sud Kordofan alors que la situation humanitaire est grave du fait du manque de nourriture, d'eau et de médicaments".
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2011/06/16/sud-soudan-mais-ou-est-la-communaute-internationale.html
 
 
MARINE LE PEN VEUT DU PROTECTIONNISME:
"Il faut sortir de ce système, que ceux qui ont créé l'euro admettent qu'ils se sont trompés. La zone euro est morte, elle va s'effondrer. Et il faut l'anticiper sinon ça sera le chaos":
http://www.europe1.fr/Politique/Marine-Le-Pen-veut-du-protectionnisme-588407/
 
 
UN RAPPORT INDEPENDANT BROSSE UN PORTRAIT CONTRASTE DE LA REBELLION LIBYENNE:
"La coalition militaire sous l’égide de l’Otan soutient une rébellion comprenant des terroristes islamiques. Nul ne peut nier que des rebelles libyens aujourd’hui soutenus par Washington étaient, hier encore, des jihadistes qui tuaient des GI’s américains en Irak".
 
 
AMERICAN MILITARISM IS NOT A FAIRY TALE:
"The US is now involved in no less than 6 wars: Iraq, Afghanistan, Pakistan, Yemen, Libya, and what used to be called the Global War on Terror."
http://www.tomdispatch.com/post/175404/tomgram:_william_astore,_american_militarism_is_not_a_fairy_tale/
 
 
HOW TO TURN REPUBLICANS AND DEMOCRATS INTO AMERICANS?
"American voters went to the polls in November 2010 to “take back” their country. Just as they had done in 2008. And 2006. And repeatedly for decades, whether it was Republicans or Democrats from whom they were taking the country back. No matter who was put in charge, things didn’t get better."
 

Wohin treibt die "arabische Revolution"?

 

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Wohin treibt die „arabische Revolution“?

Während die NATO um den richtigen Kurs in Libyen streitet, England und Frankreich dort weiterhin nur ihre innenpolitischen und ökonomischen Interessen ins Treffen zu  führen haben, verharrt man  gegenüber Syrien nicht weniger desorientiert. Zwar erinnert auch im Verhalten zu Syrien einiges an den  libyschen Fall, dennoch sind die beiden Staaten, sowohl  in sozialer als auch in politischer Hinsicht, wie auch deren Führung unterschiedlich zu beurteilen. So war, z. B., die Person Assad bis zuletzt ein durchaus tauglicher Gesprächspartner, und ganz so einheitlich wie gegen Gadaffi ist die Front gegen ihn ja keineswegs.

Immerhin aber war ein gleichzeitiges Vorgehen gegen Libyen und Syrien bereits von  der Bush-Administration  geplant. Damals, 2002, hatte Unterstaatssekretär John Bolton den beiden Staaten die Rute ins Fenster gestellt. Neun Jahre später hat dann Obama eine diesbezügliche Initiative im günstigen Rahmen des „arabischen Frühlings“  in die Hand genommen., wie der über  diese Länder meist gut informierte Journalist und Gründer des  „Réseau Voltaire“ Thierry Meyssan  zu berichten weiß.                                                        

Für Libyen hatte man ja, vertraulichen Informationen  zufolge,  eigentlich einen Militärputsch geplant, doch waren keine geeigneten libyschen Offiziere dazu bereit, und der schließlich dafür vorgesehene Oberst Abdallah Gehani  konnte von Gadaffi  rechtzeitig entdeckt und ausgeschaltet werden. Einen ähnlichen Putsch hatte man angeblich auch für den Libanon vorgesehen.

Im Fall Syrien war von den USA geplant, in einem begrenzten Gebiet, am besten in der  Nähe der Grenze zu Jordanien und dem israelisch besetzten Golan  oder auch zur Türkei (auch um den Nachschub für die Aufständischen zu  gewährleisten), Unruhen auszulösen.   Dazu wurden  erst einmal syrische Schüler  und Studenten aufgehetzt, die mit ihren Demonstrationen sowohl ungebildete örtliche Polizeichefs  als auch einen  nicht minder unsensiblen Provinzgouverneur herausforderten.                                                                 

Zum endgültigen Gelingen wurden von ausländischen Geheimdiensten Heckenschützen auf Dächern postiert, die sowohl  auf Demonstranten als auch auf Soldaten und  Polizisten schossen. In westlichen Medien handelte es sich bei  den Scharfschützen natürlich ausschließlich um Assad-Leute.  Damit aber ging der Plan der ausländischen  Assad-Gegner auf. Ganz ähnlich wie es im libyschen  Bengasi  schon praktiziert wurde.

Die verschiedenen Unruhen wurden von kleinen Gruppen  rekrutierter Syrer am jeweiligen Schauplatz organisiert und durch weitere  am Ort des Geschehens  dann spontan geworbene Demonstrationswillige sowie vom saudischen Prinz Bandar bin Sultan finanzierte  ausländische Söldner  ermöglicht. Der genannte Prinz  soll sich persönlich, gemeinsam mit Agenten der CIA und des Mossad,  an der  jordanisch-syrischen  Grenze zur Überwachung des Unternehmens eingefunden haben. Das nun nicht ganz das Ergebnis zeitigen will, das man sich erhofft hatte.

Eine der Optionen, eine Teilung des Landes, wie es in Libyen möglich scheint und auch für Syrien vorgesehen war, würde  in diesem historisch ganz anders geprägten Land bei  der Mehrheit der Bevölkerung ohne Zweifel auf Ablehnung stoßen. Es ist für diese Ereignisse auch bezeichnend, daß die großen Pro-Assad-Demos von unseren Medien kaum gezeigt werden, hingegen  werden sehr wohl, wie Syrer in Österreich nachweisen,  Aufnahmen von Polizei- und Armeeübergriffen präsentiert, die  irgendwo zu einem früheren  Zeitpunkt  stattgefunden haben.

Bis jetzt hat sich Assad, der doch lange Zeit als der populärste und gemäßigste arabische Politiker galt, von der ausländischen Intervention bzw. den von einer ausländischen Koalition  organisierten Unruhen nicht beeindrucken lassen.  Wahr ist aber auch, sofern nicht alles täuscht, daß Teile seiner  Armee wie auch die örtlichen Polizeikräfte bisher wenig  Zurückhaltung, dafür umso mehr Brutalität an den Tag gelegt zu haben scheinen. Die sich durch die offensichtlichen Provokationen nicht wirklich entschuldigen ließen. Da haben wohl einige, vor allem die noch in der UdSSR ausgebildeten Offiziere, noch nicht gelernt,  wie man auf zivile Proteste oder Provokation dieser Art angemessen zu reagieren hat.                                                                                                                                                                                               Da  nun der bisherige Plan, Militärs oder den Mittelstand gegen Assad aufzubringen,  sich als undurchführbar  zu erweisen scheint, setzt man verstärkt auf  mögliche Sanktionen jedweder Art. Dazu bereitet man die Öffentlichkeit via Medien darauf vor, d. h. versucht sie davon zu überzeugen, daß dies das Beste sei, um diesen „Tyrann“  Assad und sein Regime zu beseitigen. Womit nicht unbedingt alle isralischen Strategen eine Freude hätten.                                                                                                                                                            

Zu einem Regime-“Change“  ist  den verantwortlichen globalen Neuordnern jedes Mittel recht, wenn es nur zum Ziel führt. Das sah ja übrigens Lenin auch schon so.                            

Erst jüngst gab es im Internet die Geschichte einer Lesbe, die beklagte, wie sie und andere unter  diesem  schrecklichen Assad-Regime zu leiden hätten. Und schon hatte sie die ganze einflußreiche Lesben-Homo-Menschenrechtsszene hinter sich.  In Wirklichkeit hat es diese „arme“ Dame nie  gegeben.  Dahinter verbarg  sich ein 40jähriger (!) US-amerikanischer Student (wahrschein CIA-Agent ), der  angeblich mit dieser  Legende eine Intervention gar der NATO  bewirken wollte.                                                                                                        

Wenn der Westen, USA und seine Vasallen, so weitermachen, sich an Syrien womöglich die nach Profit gierenden Zähne ausbeißen,  könnte sich die „arabische Revolution“ sehr bald  umdrehen und in eine arabische Konterrevolution einmünden. Die durchaus islamistischer Natur sein könnte. Noch sind ja auch die Kapitel Ägypten und Libyen nicht abgeschlossen.

mercredi, 06 juillet 2011

Krantenkoppen - Juli 2011 (1)

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Krantenkoppen
 
Juli 2011 (1)
 
GOD BLESS AMERICA. AND ITS BOMBS:
"We never see the smoke and the fire, we never smell the blood, we never see the terror in the eyes of the children, whose nightmares will now feature screaming missiles from unseen terrorists, known only as Americans."
The fall of the American Empire would offer a new beginning for the long-suffering American people and the long-suffering world.
 
 
DONATIES VOOR MLADIC:
"Uit alle delen van de wereld sturen geëmigreerde Serviërs geld voor de verdediging van de Bosnisch-Servische oud-generaal Ratko Mladic."
http://www.powned.tv/nieuws/politiek/2011/06/donaties_voor_mladic.html
 
 
RABBI GETS PROBATION IN NJ CORRUPTION CASE:
"The spiritual leader of the Syrian Jewish community in the United States was sentenced Wednesday to two years of unsupervised probation for using a charity he controlled to illegally funnel money to Israel":
http://www.nypost.com/p/news/local/rabbi_gets_probation_in_nj_corruption_M7CfHs7OxDnjdTAMO9a8IK
 
 
GROENE MOSLIMS BRENGEN DE BOERDERIJ DICHTERBIJ:
"Om te laten zien dat het ook anders kan en ook om mensen weer in contact te brengen met de grond waar ons voedsel vandaan komt, organiseerde de stichting Groene Moslims een picknick bij de boer. Boer Konijn uit Driehuizen heeft ca. 70 koeien en werkt volgens de biologisch-dynamische (BD) methode."
 
 
BOOTS ON THE GROUND: SARKOZY AND CAMERON PREPARE TO LAND IN LIBYA:
"Everything is ready, then, for a “humanitarian” landing in Libya. The Europeans will have the honor of landing first, under the protective wings of the aircraft carrier Bush":
http://www.voltairenet.org/article170186.html
 
 
SPANIEN: HOLOCAUST-MAULKORB ADE:
"Der Oberste Spanische Gerichtshof in Madrid hat am 3. Juni festgestellt, daß das Verbreiten der antichristlichen NS-Ideologie und die Kritik an der offiziellen Version des sogenannten Holocaust, keine Straftaten sind."
 
 
WAAROM FRANKRIJK ABSOLUUT HET VOORZITTERSCHAP VAN HET IMF WIL:
"Frankrijk wil de beslissingsneming bij het IMF beïnvloeden om zo Amerikaans, Japans en ander geld te gebruiken opdat de eigen kiezers de werkelijkheid niet zouden zien: namelijk dat de structuur van de eurozone alle lidstaten in een riskante situatie heeft doen belanden."
http://www.express.be/business/nl/economy/waarom-frankrijk-absoluut-het-voorzitterschap-van-het-mfi-wil/147190.htm
 
 
EN WAT ALS DE ECB ZELF FAILLIET GAAT?
"De ECB heeft voor 444 miljard euro aan leningen aan zwakke landen in de boeken staan en haar schulden overtreffen 23 tot 24 keer haar activa".
http://www.express.be/business/nl/economy/en-wat-als-de-europese-centrale-bank-ecb-zelf-failliet-gaat/147208.htm
 
 
MÊME LES ARABES DEVIENNENT MEMBRES DU FRONT NATIONAL:
"Le Front national, le parti des «Français d’abord», est-il en train de gagner à sa cause un pan non négligeable des «immigrés»? Les statistiques font défaut. En France, des sondages réalisés lors de la présidentielle de 2002 indiquaient que 5% des Français musulmans, proportion équivalente chez les Français juifs, avaient voté pour Jean-Marie Le Pen.
François Vial, membre de la Fédération parisienne du Front national, affirme que son parti recrute parmi les Français arabes et noirs, en particulier des Franco-Ivoiriens pro-Gbagbo, déçus du soutien apporté par Nicolas Sarkozy à Alassane... Ouattara. C’est le cas de Sonia, 39 ans, mère de 2 enfants, habitant un quartier pavillonnaire aux Noues, en grande banlieue parisienne. «J’aime pas Sarko», dit-elle. Elle trouve Marine Le Pen «plus cool, plus relax» que son père sur la question de l’immigration. «Elle met l’accent sur les inégalités sociales, c’est ce qui me plaît.»"
 
 
MEDITATIONS EVENEMENTS ACTUELS PAR LES JESUITES SYRIENS:
"La véritable paix nationale ne peut pas se construire par le rejet d'une partie de la population contre une autre ; elle suppose tout au contraire une véritable vie en commun."
http://www.jesuites.com/actu/2011/syrie.htm
 
 
HOW REAL IS CHINA'S ECONOMIC GROWTH?
"There are large structural problems in the economy that will begin to bite as China exhausts its potential for rapid catch-up growth. And what then?"
http://www.economist.com/blogs/freeexchange/2011/05/chinas_economy_1
 
 
PROFESSEUR JEAN BRICMONT DEMONTRE POURQUOI IL EST RIDICULE DE MINIMISER LE ROLE DU LOBBY SIONISTE AUX ETATS-UNIS:
"Il y a beaucoup de démocraties dans le monde qui sont nettement plus laïques que les États-Unis (la Suède, la France.) et beaucoup de pays qui veulent acheter le pétrole au meilleur prix (la Chine) sans créer une haine particulière au Proche-Orient.
Bien sûr, il est vrai que, dans l'ensemble du Tiers-Monde, les Américains et les Européens sont souvent considérés comme arrogants et ne sont pas particulièrement aimés. Mais le niveau de haine qui conduit un grand nombre de gens à se réjouir d'un événement tel que le 11 septembre est particulier au Proche-Orient."
 
 
WHAT THE MEDIA FORGETS ABOUT ISRAEL:
"Christians in Palestine are Palestinian nationalists, we believe in Palestine, not in Israel".
http://ourfreeminds.wordpress.com/2011/03/11/s-karam-what-the-media-forgets-about-israel/
 
 
PAUS WAARSCHUWT VOOR VERLIES FAMILIEWAARDEN:
"De nieuwste aanval van de 84-jarige kerkvorst in een reeks tegen het groeiende anti-katholicisme in Europa. Benedictus XVI verzette zich eerder tegen een Britse wet die de kerk zou verplichten om ook homo's en transseksuelen aan te nemen":
http://www.trouw.nl/tr/nl/5091/Religie/article/detail/2441656/2011/06/05/Paus-waarschuwt-voor-verlies-familiewaarden.dhtml?sms_ss=facebook&at_xt=4debe959070629fb%2C0
 
 
ISRAELIS RUSH FOR SECOND PASSPORTS:
"Europe that is increasingly being viewed by a large number of the illegal occupiers of Palestinian land as the much desired haven for returning Middle Eastern Jews. (...) Every year, Israel loses more Jewish population to Europe and to the US than it gains".
 

Un message du polémarque

 

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Un message du polémarque...

Cette semaine, Le Polémarque rend un hommage mérité au colonel Olrik (qui rime avec héroïque) via la plume enjouée de Jean-Jacques Langendorf et en profite pour saluer les années Cancer ! comme il se doit. A lire sur :

lepolemarque.blogspot.com

"On s'engage puis on voit"

Général von Verdy du Vernois

Globalisation, "superclasse" et mercenaires "éditocrates"

davos-2011.png

Robert Steuckers :

Globalisation, « superclasse » et mercenaires « éditocrates »

 

Une version abrégée de ce texte est parue dans "Réfléchir et Agir", n°47, avril 2011

 

Il y a bien longtemps —quasiment depuis que le monde est monde—  qu’une catégorie de rêveurs songe à établir, en pensée d’abord, en actes ensuite, une « utopie planétaire », un monde tout à fait idéal, parfait, générant le bonheur sans discontinuité aucune. Armand Mattelart nous a brillamment esquissé la progression de cette idée dans un ouvrage concis et didactique : de Thomas More à la « Civitas christiana », du système de la paix perpétuelle à l’idéal du « genre humain » d’Anarcharis Cloots, de la religion de l’humanité d’Auguste Comte aux projets socialistes et communistes de la fin du 19ème siècle, du système wilsonien/rooseveltien des Nations Unies à la modernité managériale et aux inforoutes qui ouvrent tout à tous, l’histoire de la pensée et des hommes a été balisée de projets similaires. Nous vivons aujourd’hui l’aboutissement de ces rêves et force est de constater que les utopistes ne nous ont nullement mitonné un monde meilleur, plus gai à vivre, plus soucieux de réaliser les aspirations simples et profondes des hommes, plus juste ou plus « démocratique » ; leurs adversaires intellectuels, les « dystopistes » (de Zamiatine à Orwell et à Burgess) ont été des prophètes bien plus pertinents, des penseurs autrement plus profonds, des séismographes nettement plus subtils.

 

Le talon d’acier de l’idéologie globaliste se fait sentir surtout depuis l’effondrement du système soviétique, depuis la chute du Mur de Berlin. Nous avons tous été de gros naïfs, avouons-le, pendant les années d’euphorie, à partir de 1984, où Gorbatchev annonçait sa perestroïka et sa glasnost, jusqu’à 1989, lorsque les Hongrois ont démantelé le Rideau de Fer le long de la frontière autrichienne puis lorsque le Mur de Berlin a été ouvert par les Vopos, chargés auparavant de mitrailler tous ceux qui voulaient passer à l’Ouest. Quinze petits mois d’espoir ont encore suivi cette euphorie, avec, pour péripétie marquante, le simulacre de putsch qui a amené Eltsine au pouvoir, qui livrera la Russie à ceux qui entendaient depuis toujours la détruire. Enfin, juste après ce putsch de sotie, il y eut la Guerre contre Saddam, le vainqueur arabe des Perses avec l’appui occidental, devenu croquemitaine en un simple tour de bras médiatique ; cette guerre remettait les pendules à l’heure voulue par Washington : pas de puissance régionale capable d’autonomie en zone d’hydocarbures. La rente pétrolière irakienne était utilisée pour le développement intérieur du pays, pour la constitution d’une armée régionale solide, ensuite elle était répartie entre un éventail diversifié de fournisseurs extérieurs, russes, européens et japonais. Comme en Libye, mutatis mutandis… Ce genre de diversification, qui évite la dépendance à l’endroit d’un fournisseur unique ou trop important, avait été théorisée jadis par le Président des Seychelles. Cette pratique intelligente et commode est un scandale pour la superclasse au pouvoir : toutes les mannes pétrolières doivent confluer vers les seuls bassins de réception qu’elle contrôle. A la même époque, l’affirmation de l’Europe, enfin réunifiée après la chute du Rideau de Fer, n’a donc pas duré fort longtemps : les promesses de l’Acte unique n’ont pas été réalisées ou ne l’ont été que dans leurs aspects les plus désagréables et les plus mesquins, rendant l’idée européenne imbuvable pour beaucoup de nos concitoyens. La montée en puissance de l’Asie, réellement perceptible à l’aube des années 90, a été freinée par la crise de 1997. L’implosion yougoslave a démontré que l’Europe de Bruxelles et de Strasbourg n’avait aucun poids militaire ou diplomatique. Il y a donc exactement vingt ans que l’Europe montre, à la face du monde, qu’elle n’est qu’un gros pantin inerte, malgré sa réunification.

 

Pourquoi cette faiblesse ? Le ver était dans le fruit, bien avant novembre 1989. Depuis l’avènement de Thatcher en Grande-Bretagne, le néolibéralisme  —nouvelle idéologie mondialiste bien plus efficace que le communisme « spectaculaire » de mouture soviétique ou maoïste pour faire advenir les utopies et les rêvasseries « planétaristes »—  marque des points au sein même d’une grande puissance nucléaire, dotée d’un droit de veto à l’ONU : n’oublions pas que ce néolibéralisme anglais 1) inaugure, à Londres, le projet général de démantèlement de toutes les structures étatiques, 2) lance la pratique des délocalisations, notamment en permettant à des entreprises japonaises d’installer des usines de montage en Ecosse, où les ouvriers bénéficiaient peu ou prou des mêmes couvertures sociales que les Philippins, et 3) favorise la spéculation au détriment des investissements infrastructurels que pratiquaient les capitalismes plus patrimoniaux, ceux relevant du « modèle rhénan », selon la terminologie utilisée par Michel Albert. Car le mondialisme actuel, baptisé « globalisation », c’est tout cela in nuce. Les structures étatiques, produites par des continuités historiques localisées, portées par des peuples précis, sont balayées au nom du profit immédiat, comme elles auraient été balayés avec le même zèle par une sorte de communisme agissant au nom du progrès ou par des fondamentalistes estimant que les syncrétismes et les réalisations impériales/politiques sont autant d’hérésies, de trahisons de la « parole initiale ». Pour les tenants actuels de la veine utopique, désormais néolibéralisée, le progrès, c’est la dissolution de toutes les barrières politiques, géographiques et physiques et la disparition de tout ce qui recèle un résidu de « patrimonialité ». On ne peut plus qualifier cette démarche d’économie, de « nomos » d’un « oikos », de la gestion d’un lieu, mais c’est tout simplement la négation même de l’économie, c’est de l’anti-économie, puisqu’il n’y a plus de gestion, donc de régulation, qui soit considérée comme licite, et plus de « lieu » que l’on puisse gérer en particulier, sans être automatiquement accusé de « repli identitaire » (donc de paléocommunisme stalinien ou de fascisme).

 

L’entreprise thatchérienne, dans les années 80, était encore jugée comme une spécificité britannique, une originalité d’insulaires. L’Europe continentale, croyait-on, demeurerait immunisée contre cette rechute dans la « manchestérite », d’où le vigoureux plaidoyer de Michel Albert pour le « capitalisme patrimonial et rhénan ». La construction européenne allait s’effectuer, pensait-on, selon des règles continentales/socialistes, selon les axes préconisés, entre autres, par le fameux Plan Delors : investissement dans des infrastructures, lutte contre le chômage par la mise au travail d’une vaste main-d’œuvre, etc. Rien de cela n’est advenu ou n’advient que par à-coups, dans le désordre de politiques décidées sur fond de contradictions et de ressacs erratiques, dus aux changements réguliers de majorités, empêchant toute continuité décisionnelle. Les gauches, ou les formes diverses d’étatisme constructif, se sont avérées incapables de résister à la marée néolibérale. Tous les efforts de théorisation d’une alternative solide aux formes vermoulues du socialisme keynésien et au néolibéralisme thatchérien, entrepris par des cénacles aussi divers que les régulationnistes, les schumpéteriens, les anti-utilitaristes du MAUSS ou les collaborateurs des Editions La Découverte (ex-Maspero), n’ont rien donné sur le plan politique. La superclasse veillait. Quelle est-elle ?

 

69058779-de-superklasse-david-rothkopf-nieuw.jpgLe terme a été forgé récemment par David Rothkopf, journaliste américain couvrant les rencontres de Davos et d’autres lieux : cette superclasse est celle qui domine à l’ère idéologique du néolibéralisme. Il n’est pas aisé de la définir : elle comporte évidemment les managers des grandes entreprises mondiales, les directeurs des grandes banques, des cheiks du pétrole ou des décideurs politiques (essentiellement américains tels Kissinger et Brzezinski) voire quelques vedettes du cinéma ou de la littérature (comme le Brésilien Coelho, selon Rothkopf) ou encore, en coulisses, des leaders religieux et des narcotrafiquants, qui alimentent le secteur bancaire en argent sale. Cette superclasse n’est pas stable : on y appartient pendant quelques années ou pendant une ou deux décennies puis on en sort, avec, le plus souvent, un bon « parachute doré ». Il faut ajouter qu’elle est numériquement faible : selon Rothkopf, la superclasse compterait environ six mille personnes sur notre planète, dont un ou deux milliers fréquenteraient assidument les assemblées de Davos ou d’ailleurs. Le nombre très modeste des ressortissants de cette superclasse renverse la perspective classique des théories élitistes, écrit Rothkopf, telles qu’elles ont été énoncées par Vilfredo Pareto. Celui-ci avait bâti sa théorie de la circulation des élites sur un schéma masse/élite de 80%/20%. L’élite, jadis forte de plus ou moins 20% d’une population donnée, était biologiquement enchevêtrée dans la masse. Désormais, numériquement insignifiante mais bien plus puissante que les anciennes aristocraties ou partitocraties, elle est totalement coupée des masses, dont elle détermine le destin. En dépit de tous les discours démocratiques, qui annoncent à cors et à cris l’avènement d’une liberté et d’une équité inégalées, le poids politique/économique des masses, ou des peuples, n’a jamais été aussi réduit. Son projet « globalitaire » ne peut donc pas recevoir le label de « démocratique ».

 

L’érosion de l’Etat, machine encadrée par des élites plus ou moins imbriquées dans le peuple souverain, a fait émerger, sur la scène, de nouvelles formes d’organisation sociale, auparavant marginalisées ou tenues sévèrement à l’écart de toute décision ou de toute initiative : les diasporas, les réseaux terroristes de mouture religieuse/fondamentaliste, les narcotrafiquants et les réseaux polycriminels, tous liés plus ou moins secrètement à la superclasse. En effet, l’Etat colmatait les brèches, où ces formes sociales auraient pu éventuellement s’engouffrer. Le néolibéralisme a ouvert des interstices, devenus autant de niches où s’épanouissent ces formes floues, secrètes, agissant plus ou moins dans l’ombre, plus ou moins en pleine clarté. Diasporas et réseaux fonctionnent au profit de l’hypermobilité économique inaugurée par le néolibéralisme : ils n’ont aucun intérêt à voir réapparaître des structures étatiques et politiques fortes, qui mettraient rapidement un terme à leurs agissements. Ils sont donc les alliés bénis de la « superclasse » pour perpétrer certaines formes de guerre asymétrique au sein des Etats récalcitrants. La superclasse peut faire appel à ces formes sociales nichées dans les interstices ouverts par le déclin de l’Etat. Si celui-ci réagit de manière musclée, il se voit aussitôt diabolisé par l’orchestre médiatique aux ordres.

 

Les diabolisations perpétrées par les médias officiels constituent, elles aussi, une forme de « guerre sans espace », définie notamment par le politologue allemand, disciple de Carl Schmitt, Rüdiger Voigt. Jadis, les médias étaient des institutions étatiques, à vocation didactique : ils informaient le peuple de la politique suivie par les dirigeants qu’il avait élus ou plébiscités. Les privatisations dans la sphère médiatique, effet pratique du néolibéralisme, ont permis l’intrusion de propagandes étrangères ou de propagandes insidieuses dans le corps populaire et parmi les gestionnaires légitimes de l’Etat, désorientant complètement les esprits, un peu comme le préconisait Sun Tzu à une époque où il n’y avait pas de mass-médias. Dans l’espace linguistique francophone, ce travail insidieux d’amener une propagande étrangère, à la teneur totalement différente des idéologies en place en France, a été l’œuvre des « nouveaux philosophes ». Ceux-ci ont réussi à diaboliser toutes les idéologies considérées à tort ou à raison comme « françaises » : le communisme (à connotations parfois nationales), le gaullisme (comme synthèse réalisée autour de la personnalité d’un général posé comme vainqueur et libérateur du pays), le personnalisme (très présent dans les médias et agissant souvent comme passerelle entre gaullistes et communistes). En procédant à ce travail de dénigrement en le travestissant comme une continuité logique de la révolte de 68, immédiatement après l’élimination puis le décès de De Gaulle, la « nouvelle philosophie » s’est donné un visage « branché », inattaquable parce qu’en l’attaquant on aurait égratigné la belle promesse d’émancipation de 68. Mais subtilement, derrière tout un dispositif intellectuel évoquant la perversité des maîtres penseurs (Hegel, Marx, Nietzsche) et sollicitant abusivement l’œuvre de Soljénitsyne, l’équipe de la « nouvelle philosophie » préparait ce que Bensadoun et Jumel appellent le « compromis historique ».

 

De quoi s’agit-il ? Les pseudo-révolutionnaires de mai 68 sont arrivés au pouvoir, deux décennies après les événements du quartier latin, après une bonne douzaine d’années de propagande « néophilosophique ». L’idéal de leurs jeunes années était le « socialisme autogestionnaire ». Ce n’est pas cet idéal-là qu’ils mettront en pratique. Pendant les années de leur traversée du désert, les hommes de cette génération feront ce que Bensadoun et Jumel nomment un « compromis historique » qui repose, expliquent-ils, 1) sur un abandon du corpus gauchiste, libertaire et émancipateur, au profit des thèses néolibérales, 2) sur une instrumentalisation de l’idée freudo-sartrienne de la « culpabilité » des peuples européens, responsables de toutes les horreurs commises dans l’histoire (et qui ose dire que les Européens n’ont pas été des criminels tout au long de leur existence en tant que peuple, nie le mal et attaque le bien, se posant comme véritable suppôt du Malin, donc comme un être qu’il faut faire taire et empêcher de nuire) et 3) sur un pari pour toutes les démarches « mondialisatrices », même émanant d’instances capitalistes non légitimées démocratiquement ou d’institutions comme la Commission Européenne, championne de la « néolibéralisation » de l’Europe, dont le pouvoir n’est jamais sanctionné par une élection.

 

Ce « compromis historique », favorisé par la « nouvelle philosophie » dans l’espace médiatique (cf. supra), démontre  que les utopistes soixante-huitards, abreuvés par les utopies antérieures de Fourier à Owen en passant par Marx et les freudo-marxistes à la Reich, ne croient pas réellement aux beaux aspects de cet utopisme classique : ils cherchent simplement un instrument commode pour arriver au pouvoir, l’angélisme étant ici substance « vaselineuse » pour mieux faire passer le schmilblick. Ils ne parient plus sur le peuple mais sur d’autres figures sociales, tels le bon banquier débonnaire et philanthrope (Attali) ou l’entrepreneur dynamique et génial (concept fourre-tout destiné à critiquer les figures de l’Etat, principalement le fonctionnariat). La globalisation, et partant le néolibéralisme, ne peuvent fonctionner que s’il y a pour arrière-plan idéologique cette idée permanente de « culpabilité » : refuser, comme nous le faisons, le stigmate de cette culpabilité est donc l’indice d’une volonté de résistance et aussi d’une fidélité à un sain réalisme politique. Le discours enflé de nos ex-soixante-huitards sur la « démocratie » n’est qu’un leurre, puisque le compromis historique s’empresse de soutenir les décisions de toutes les instances qui n’ont aucune légitimité démocratique : on est loin de l’autogestion initialement chantée et promise. L’attitude récente de Daniel Cohn-Bendit et de Joschka Fischer le prouve une fois de plus, face à l’intervention occidentale en Libye, où les deux compères ont appelés à la guerre, en même temps que l’ancien chantre du thatchérisme en Belgique, le leader de l’ex-gouvernement « arc-en-ciel », Guy Verhofstadt. Gauchisme salace et violent, néolibéralisme passé de droite à gauche ne sont que pantomimes orwelliennes : visages de bon apôtre pacifiste, charriée par les médias, mais gueules tordues de haine, de bellicistes à tous crins, quand les maîtres l’ordonnent.    

 

1214393.jpgAujourd’hui, l’équipe première de la « nouvelle philosophie », agent d’influence du néolibéralisme globalisateur en France, s’est étoffée, si bien que l’on peut parler, avec Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle et Mathias Reymond, d’ « éditocrates », ceux « qui parlent de (presque) tout en racontant (vraiment) n’importe quoi ». En récusant formellement les barrières géographiques et politiques, on rejette toute balise, et, sans balises, on peut effectivement raconter « n’importe quoi ». Parmi ces éditocrates : Alain Duhamel, Bernard-Henri Lévy, Christophe Barbier, Jacques Attali, Alexandre Adler, Laurent Joffrin et quelques autres.  

 

La globalisation et sa superclasse ont donc des mercenaires, insérés dans les fameux « interstices », dans les lézardes que présente désormais en tous lieux l’Etat national pantelant. Ces mercenaires mènent une « guerre asymétrique » particulière, et particulièrement pernicieuse, celle que Voigt appelle la « guerre des mots » et la « guerre des images », qui vise à faire triompher un impérialisme qui n’est plus nécessairement un « impérialisme spatial » mais un « impérialisme des flux » ou un « impérialisme fluide », dans la mesure où la puissance dominante, celle sur laquelle la superclasse compte pour agencer le monde à sa guise, est une thalassocratie et non une tellurocratie, que son modèle implicite est celui de la piraterie (forme non morale que l’on imite en « moralisant » outrancièrement son discours justificateur pour donner le change) et non celui du géomètre romain. Carl Schmitt, dans son « Glossarium », le volume qu’il a laissé à la postérité en demandant qu’on le publie dix ans après sa mort, annonçait et déplorait l’avènement d’un monde « fluide », résultat de la victoire incontestable de la thalassocratie américaine sur l’Europe, du Léviathan sur le Béhémoth, où le pseudo-Béhémoth soviétique, successeur à son corps défendant du Béhémoth allemand, n’a été, finalement, qu’un Béhémoth de guignol, incapable de parfaire sa tâche de « Katechon », de barrage contre les affres de la décadence. La « guerre asymétrique », menée contre les peuples par la superclasse, par « nouveaux philosophes » ou « éditocrates » interposés, sanctionne, selon Bensadoun et Jumel,  un « partage des rôles » : aux Etats-Unis, la puissance ; à l’Europe, la faiblesse.

 

Nous ne pouvons accepter la faiblesse pour nous-mêmes, et pour ceux qui nous suivront. Donc, il est parfaitement logique de combattre ceux qui veulent nous imposer un statut pérenne de faiblesse, une faiblesse entretenue comme les ribauds de la vieille Rome entretenaient les plaies de leurs enfants pour susciter la pitié des chalands. La superclasse veut pérenniser cette faiblesse. Pour y parvenir, elle fait usage d’instruments médiatiques, éditocratiques, intellocratiques, etc., dans une « guerre asymétrique », non déclarée mais menée avec obstination contre notre civilisation, que l’on culpabilise sans arrêt. Il faut donc combattre sans relâche le message véhiculé par ces instruments. Et par d’autres instruments : n’apprend-on pas que l’ambassadeur des Etats-Unis en poste à Paris, Jeremy Rivkin, formule le projet de manipuler les diasporas des banlieues françaises, à toutes fins utiles, si d’aventure un néo-gaullisme, un populisme de droite ou de gauche, entendaient rétablir une politique traditionnelle de défense du « Bien commun » d’aristotélicienne mémoire. Recep Tayyib Erdogan, et son ministre des affaires étrangères Davutoglu, le néo-ottoman, menacent de faire agir les réseaux mafieux turcs en cas de raidissement européen dans le dossier de l’adhésion turque, de la question des droits de l’homme en Turquie, du génocide arménien ou de l’occupation de Chypre.

 

On le voit : nous sommes en pleine guerre asymétrique. Depuis leurs retranchements dans les niches « intersticielles » de nos Etats en lambeaux, les commandos de tous poils, encouragés par la superclasse, sont présents, actifs ou dormants, pour nous maintenir en état de faiblesse pérenne. L’ennemi, jamais désigné par une classe politicienne et non plus politique, totalement déboussolée, prend de multiples visages, outre celui, évident, du bankster ou de l’entrepreneur renégat et délocalisateur : éditocrates, bandes banlieusardes, narcotrafiquants, mafieux anatoliens, illuminés prêts à croire à tous les boniments d’un discours médiatique totalement fabriqué, sans référence à un réel substantiel. Cet ennemi, nous, nous le connaissons, et, premier acte de résistance, nous refusons de l’écouter. Egalement quand certains de ces éditocrates prônent de fausses « guerres justes », contre la Serbie ou la Libye, en bénissant les guerres sans formes que mène la superclasse contre des récalcitrants de tous ordres, avec ses instruments privilégiés que sont l’US Army et l’OTAN. Le refus d’écouter, s’il se généralise en même temps que témoignages et prêches de réfutation, fera que la gouvernance mondialiste sera et restera introuvable. Et que seule notre tradition réellement politique, que notre tradition de géomètres romains, peut apporter de la véritable gouvernance. Il faut œuvrer pour qu’advienne un monde selon les vœux de ce bon vieux Carl Schmitt. Alors, du haut de son paradis catholique, rhénan et baroque, une grosse larme de joie, salée et lourde, coulera sur sa joue. Il l’aura bien méritée.

 

Robert STEUCKERS.

(Forest/Flotzenberg, avril 2011).

 

Bibliographie :

-          Roger BENSADOUN & Philippe JUMEL, Le compromis historique – La génération de 1968 au service de la mondialisation, Bruno Leprince éd., paris, 2003.

-          Chantal BORDES-BENAYOUN & Dominique SCHNAPPER, Diasporas et nations, Odile Jacob, Paris, 2006.

-          Mona CHOLLET, Olivier CYRAN, Sébastien FONTENELLE & Mathias REYMOND, Les éditocrates ou comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n’importe quoi, La Découverte, Paris, 2009 (édition de poche : coll. « Pocket », n°14.516, oct. 2010).

-          Daniel HILDEBRAND, « Imperialismus der Ströme statt Inperialismus der Räume ? überlegungen zum Bedeutungswandel der Raumdimension imperialer Herrschaft », in : Rüdiger VOIGT, Grossraum-denken – Carl Schmitts Kategorie der Grossraumordnung », Franz Steiner Verlag, Stuttgart, 2008, pp. 207-217.

-          Maxime LEFEBVRE, Dan ROTENBERG, avec la participation de Pascal GAUCHON, La genèse du nouvel ordre mondial, Ellipses, 1992.

-          Armand MATTELART, Histoire de l’utopie planétaire – De la cité prophétique à la société globale, La Découverte/Poche, n°98, Paris, 2009. 

-          Bernard RAQUIN, Les grandes manipulations des temps modernes, Ed. Trajectoire, Paris, 2005.

-          David ROTHKOPF, De superklasse – Het onzichtbare netwerk van een wereldwijde machtselite, Balans, Amsterdam, 2008.

-          Rüdiger VOIGT, Krieg ohne Raum – Asymmetrische Konflikte in einer entgrenzten Welt, Franz Steiner Verlag, Stuttgart, 2008.

 

Revues à consulter :

- Diplomatie – Hors série n°11, avril-mai 2010 (Géopolitique mondiale de la drogue).

- Questions internationales, n°43, mai-juin 2010 (Mondialisation : une gouvernance introuvable).

- Géopolitique, n°110, juillet 2010 (Histoire de la mondialisation).

 

vendredi, 10 juin 2011

1940: l'autre uchronie

1940 : l’autre uchronie

par Noël RIVIÈRE

L’uchronie est l’histoire fictive de possibilités historiques non advenues. Elle aide à comprendre ce qui a réellement eu lieu en poussant les logiques des autres scénarios envisageables tout en respectant une certaine vraisemblance. Les uchronies sont de plus en plus l’objet de travaux. L’un des derniers en date est celui de Jacques Sapir sur le thème « Et si la France n’avait pas signé l’armistice de 1940 et avait continué la guerre ? » C’est le What if : que se serait-il passé si… Les uchronies nécessitent de tenir compte des informations dont disposaient les protagonistes au moment des faits.

Il est en ce moment à la mode de dérouler un scénario à propos de la guerre de 39-45 : Et si la France avait continué la guerre ? (Jacques Sapir et aa, Taillandier, 2010).

Pierre Clostermann lui-même avait défendu l’idée que les forces français en Afrique du nord, en 1940 auraient permis de continuer la guerre. Reste à savoir pour quel résultat. Un résultat qui aurait peut-être au final été particulièrement favorable à l’Allemagne. Explications.

Supposons donc une absence d’armistice le 22 juin 1940.

Fin juin, les Allemands sont à Marseille, Nice, Perpignan et sur la côte basque. Compte tenu de leur maîtrise de l’air, ils investissent la Corse sans grande difficulté et obligent bien avant cela la flotte française à se replier en Algérie, sauf destruction totale ou partielle comme celle qu’a connue la flotte italienne face aux Anglais dans le golfe de Tarente, en 1940, voire au cap Matapan, en 1941, toujours face à l’aviation anglaise. À partir de là, les Français continuant la guerre, les Allemands n’eussent eu d’autres choix que de les poursuivre en Afrique du Nord. On lit parfois le propos comme quoi les Allemands n’ont même pas pu franchir la Manche ou le Pas de Calais et que donc ils auraient été bien en peine de franchir la Méditerranée. Cela n’a rien à voir. Derrière la Manche, il y a avait une nation industrielle de cinquante millions d’habitants. En Algérie – l’A.F.N., c’était essentiellement l’Algérie – il y avait sept millions d’habitants dont moins d’un million de Pieds-Noirs. Peu d’industrie et presque pas de pièces de rechanges pour les armes. Autant dire que les Allemands auraient pu débarquer sans se heurter à une résistance comparable à celle de la Royal Air Force au-dessus de la côte anglaise en août-septembre 1940.

Mais surtout ils avaient l’alliance italienne. Un débarquement à Tunis aurait été à une extrême proximité de la Sicile – et les Allemands ont réussi ce débarquement alors qu’étaient proches les flottes américaines et anglaises, en novembre 1942, et alors qu’ils avaient d’autres priorités sur le front de l’Est. Quand bien même ce débarquement eut présenté des difficultés qu’ils eussent voulu contourner, il leur suffisait de faire, dès juillet 1940, ce qu’ils ont fait en février 41 pour soutenir l’Italie, à savoir débarquer quelques divisions à Tripoli. De là, ils pouvaient rapidement gagner la Tunisie et la conquérir (elle aurait fait l’objet d’un « don » à l’Italie qui n’avait cessé de la revendiquer depuis 1936). La question du ravitaillement de leurs troupes aurait été considérablement simplifiée, puisque Malte tenue par les Anglais se trouvait sur la route Sicile – Libye mais pas sur la route Sicile – Tunisie.

En outre le contrôle de la Tunisie et de la Libye aurait tellement isolé Malte que sa conquête serait devenue possible, bien que sans doute coûteuse. Avec cinq ou six divisions, les Allemands auraient pu, de Tunis conquérir l’Algérie jusqu’à la frontière du Maroc espagnol sans grandes difficultés. La flotte française n’aurait eu comme possibilité d’échapper à la destruction, compte tenu de l’impossibilité pour les forces aériennes françaises en A.F.N. de la protéger, que de se replier vers Dakar. Compte tenu de l’étirement des lignes de communication des Allemands, il est bien possible que le Maroc aurait représenté le point ultime de leur expansion à l’Ouest de l’Afrique. L’A.O.F. et l’A.E.F. serait restés à la France résistante, avec l’appui de la flotte britannique, d’une partie de son aviation, et aussi sans doute avec un gros appui matériel américain, sinon un appui directement militaire impliquant la belligérance. Mais cet appui n’aurait pas été instantané compte tenu des délais de la montée en charge de l’industrie américaine (plutôt 1941 que 1940).

À partir de la conquête du Maroc français, la position britannique de Gibraltar aurait été isolée. Elle serait restée tenable si l’Espagne était restée neutre mais facilement neutralisée par l’aviation allemande. Quant à l’Espagne justement, qu’aurait-elle fait ? Franco était très prudent mais l’Allemagne installée militairement au Maroc, grande aurait été sa tentation d’entrer en guerre du côté de l’Axe, avec comme condition l’acquisition par l’Espagne du Maroc français. En tout cas, même restée neutre, l’Espagne aurait dû (comment les refuser sans le risque que l’Allemagne fomente un coup d’État à Madrid, appuyé sur les plus pro-allemands des phalangistes ?) accorder des facilités militaires à l’Allemagne et peut-être le passage vers Gibraltar (via Perpignan ou tout simplement via le Maroc espagnol) pour son démantèlement comme base anglaise. En tout état de cause, l’Allemagne aurait pu disposer de bases navales utiles pour ses sous-marins sur la côte Atlantique du Maroc.

Et pendant ce temps-là en Égypte ? Il n’y a pas de raison de changer quelque chose à l’histoire réelle ici, à savoir que les Anglais, supérieurs aux Italiens en organisation, en matériel, voire en moral des troupes auraient mis en difficulté les troupes de Mussolini, d’autant plus que une fois les Allemands engagés contre la France en Afrique du Nord, l’enjeu de celle-ci aurait été plus fort encore et que les Anglais auraient été sans doute offensifs en Libye et d’abord en Cyrénaïque pour soulager le mieux possible les Français face à l’attaque allemande en Tunisie et en Algérie. Mais là encore, il eut suffit de quelques divisions (l’Africa Korps n’en avait que trois début 41) pour arrêter les Anglais, voire pour les rejeter sur le canal de Suez. Et dans la réalité, rappelons que la contre-offensive anglaise face aux Italiens n’intervient qu’en décembre 1940. Mettons que six divisions eussent été nécessaires pour, dès le dernier trimestre 1940, conquérir l’Égypte et lui donner une indépendance confiée bien sûr à des pro-allemands. Nous sommes à six divisions allemandes donc en Afrique du Nord à l’Est, et autant à l’Ouest, voire dix divisions à l’Ouest (face aux Français). Ce n’était pas au-dessus des moyens des Allemands.

Dans ces conditions, que pouvait-il advenir de Malte ?

Malte, loin de toute position alliée après une poussée allemande sauvant la Cyrénaïque des Anglais – au minimum – voire conquérant l’Égypte, et à l’Ouest, après la conquête allemande de la Tunisie et de l’Algérie, Malte, bien que solidement défendue, pouvait être conquise, comme l’a été la Crête dans des conditions plus difficiles, car la Crête était à proximité de l’Égypte où se trouvait les forces aériennes et navales britanniques. Une fois l’Égypte conquise et là encore quelles que soient les qualités militaires des Anglais, ils n’étaient pas en position de faire face à six divisions allemandes et à une forte aviation (qui bien entendu n’aurait pas été engagée dans une inutile bataille d’Angleterre), les Allemands pouvaient avancer vers la Palestine et conquérir la Syrie. Ils se trouvaient alors à proximité de l’Irak et de ses activistes indépendantistes et pro-allemands (voir la tentative de Rachid Ali en avril 1941) et pouvaient les soutenir. En complément, ils isolaient Chypre et pouvaient y débarquer (là encore peut-on douter de leur capacité à ce genre d’opération quand on voit, dans un contexte très dégradé pour eux, leur conquête-éclair du Dodécanèse en octobre-novembre 43 ?). C’est alors toute la Méditerranée orientale qui eut été entre les  mains des Allemands ainsi que la Méditerranée occidentale si l’Algérie avait aussi été conquise (et comment aurait elle pu ne pas l’être compte tenu de la faiblesse des Français en A.F.N., non ravitaillés par la Métropole ?)

Les Allemands pouvaient aussi, après ou en même temps,  avec trois ou quatre divisions supplémentaires (il faut tenir compte des forces d’occupation et de contrôle des territoires déjà occupés même si les populations y auraient été plutôt pro-allemandes) descendre la vallée du Nil, prendre Khartoum et Port-Soudan et ainsi, en établissant la liaison avec l’Afrique orientale italienne, empêcher sa conquête par les Britanniques qui a commencé en mars 1941. Le premier problème des Allemands aurait été le manque de camions, mais ils auraient pu réquisitionner tous les camions français sans entraves en l’absence d’armistice.

Une chronologie uchronienne

• 30 juin 1940 : fin de l’occupation de toute la France métropolitaine.

• 7 juillet : occupation de la Corse à partir de l’Italie et de Nice.

• 1er août : débarquement à Tunis (à partir du sud de l’Italie) avec l’appui des Italiens ou débarquement à Tripoli de cinq ou six divisions allemandes marchant vers Tunis.

• 10 août : jonction avec les Italiens de Tripolitaine dans l’hypothèse de débarquement direct à Tunis ou prise de Tunis dans l’autre cas.

• 15 août : prise du port de Bône.

• 20 août : prise d’Alger.

• 25 août : prise d’Oran et de Mers El-Kebir.

• 27 août : arrivée à la frontière du Maroc espagnol.

• 1er septembre : prise de Fès au Maroc.

• 5 septembre : prise de Rabat et de Casablanca.

On peut supposer au mieux que les Français réussissent à résister au sud du Maroc, vers Marrakech. L’armée et surtout l’aviation allemande atteint ses limites logistiques, pour l’instant les Allemands ne poussent pas plus loin.

• 6 septembre : début de l’offensive allemande pour la conquête de l’Égypte.

• 20 septembre : prise du Caire.

• 30 septembre : achèvement de la conquête de l’Égypte.

• 30 octobre : attaque du Soudan.

• 25 novembre : jonction avec les Italiens d’Érythrée et d’Éthiopie. Installation de bases de sous-marins dans l’océan Indien, notamment en Somalie.

Un tel scénario eut nécessité quelques vingt-cinq divisions engagées hors d’Europe. L’effort n’impliquait donc nullement de dégarnir le continent européen. Mais, par contre, il eut amené un changement complet de vision et eut nécessité même ce changement de vision. Il s’agissait alors de rompre avec les ambitions néo-coloniales en Europe même : espace vital au détriment des Russes et des Ukrainiens, réduction des Slaves en esclavage. À l’inverse, cela eut été l’adoption d’une véritable politique mondiale. Objectif : non pas la conquête totale du monde, mais un contrepoids réel aux puissances thalassocratiques. Non pas s’enfermer dans une forteresse Europe mais lui donner de l’air par des débouchés vers les grands océans (Maroc pour l’Atlantique, Somalie pour l’océan Indien, voire Madagascar plus tard…), liaisons avec le Japon, contrôle complet de la Méditerranée et éviction de la Grande-Bretagne de ce grand lac où elle n’a rien à faire du point de vue continental européen, politique pro-arabe et post-coloniale de transition des peuples vers l’indépendance dans la coopération avec l’Europe.

Au-delà des perspectives ouvertes par cette histoire virtuelle, il reste une quasi-certitude : l’Allemagne a beaucoup perdu à l’Armistice de juin 40, elle s’est enfermée dans une victoire strictement continentale en s’interdisant une politique réellement mondiale, anticipant sur les risques futurs d’entrée en guerre des États-Unis en prenant des gages en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, vers la Mésopotamie, et jusqu’au Soudan et l’océan Indien. Quelle chance pour l’Allemagne si… la France avait voulu continuer la guerre en 1940 !

Noël Rivière


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