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mercredi, 28 janvier 2009

Hypathie, vierge martyre des païens

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Archives de SYNERGIES EUROPÉENNES - COMBAT PAÏEN - DÉCEMBRE 1990

B. Favrit-Verrieux:

Hypathie, vierge martyre des Païens

"Dors, ô blanche victime en notre âme profonde,

Dans ton linceul de vierge et ceinte de lotos;

Dors! l'impure laideur est la reine du monde

Et nous avons perdu le chemin de Paros (…)

Demain, dans mille années,

Dans vingt siècles, —qu'importe au cours des destinées—

L'homme étouffé par vous se dressera (…)

Votre œuvre ira dormir dans l'ombre irrévocable".

Leconte de Lisle (Hypathie et Cyrille)

Alexandrie, 415. Cinq ans après le sac de Rome, alors que l'Empire s'écroule, l'Egypte vit à l'heure des derniers feux du paganisme antique. L'Occident est acquis à la cause du "Galiléen", l'Orient résiste encore, mais il n'est qu'en sursis. La ville égyptienne abrite une population multiconfessionnelle; la cohabitation s'avère de plus en plus difficile. Face aux Juifs et aux païens "Hellènes": les partisans de Jésus, manœuvrés par l'évêque Cyrille, et qui comptent bien se rendre maîtres de la place.

Dans cette atmosphère tendue se dresse Hypatie, la vierge des païens et, si l'on en croit les relations de Socrate (1) et Damaskios, l'ultime rempart du paganisme. Son père, prêtre des dieux et scientifique de renom, lui a enseigné la mathématique, l'astrologie et la philosophie. Elle a grandi dans le culte des dieux; elle sait que tout flanche et agonise autour d'elle; pourtant, elle se refuse à suivre la théorie des conversions. Un combat sans espoir, perdu d'avance… En cela réside toute sa signification.

Hypathie enseigne la philosophie, elle a le verbe haut mais la grâce l'habite; tous les témoignages convergent lorsqu'il s'agit d'évoquer sa grande beauté. On a coutume de la représenter au milieu d'un cénacle, le cercle de ses fidèles qui, avec elle, refusent de voir les dieux s'exiler pour céder la place aux religions de l'intolérance.

Les Juifs et les chrétiens s'affrontent à coups d'émeutes et de pogroms sous les regards inquiets d'Hypatie et des siens; à quand leur tour?… Il y aussi la lutte d'influence que se livrent Oreste, préfet de la ville, et l'évêque Cyrille. Pour une cause mal définie, le préfet d'Alexandrie aurait fait torturer à mort un chrétien, un provocateur dont les Juifs ont exigé la tête. L'affaire dégénère bientôt et c'est le massacre entre les deux communautés. Cyrille, qui a l'avantage de la supériorité numérique, fait détruire les synagogues et expulser les Juifs. Puis, emporté par son élan, l'évêque harangue ses troupes qui jettent l'anathème sur le représentant de Rome. Oreste cherche alors à se concilier les faveurs d'Hypatie dont l'influence est toujours notoire pour tenter de réduire Cyrille et ses moines fauteurs de troubles. On rapporte aussi que frappé par la beauté de la jeune femme, le préfet d'Alexandrie, bien que baptisé, aurait longuement hésité à s'engager sur le voie du paganisme. Il n'en fit rien.

Lorsque la vierge païenne est prise à partie en pleine ville par la foule chrétienne fanatisée qui l'arrache de sa voiture et la traîne au Caesarium, il ne réagira pas. Sur les marches du temple impérial, Hypatie est "déshabillée, tuée à coups de tessons, mise en pièces… Ses restes sont ensuite promenés dans les rues et brûlés…" (3). Désormais, Cyrille et Oreste peuvent envisager la réconciliation…

Dans son avant-propos à un ouvrage de Gabriel Trarieux (4), George Clemenceau eut cette phrase: "Hypatie contre Jésus. La Grèce toujours contre sa mère l'Asie, la beauté contre la bonté, fût-il jamais plus passionnante tragédie?" Passionnantes ou pas, il est des tragédies dont les païens que nous sommes ne peuvent s'accommoder et veulent éviter. Contre l'éradication de la beauté et le règne du lit de Procustre, nous devons montrer notre détermination face à l'intolérance qui règne chez nous et le retour des tabous et des amalgames minables. Nos spécificités, notre religiosité européennes nous ont toujours enseigné de ne pas nous agenouiller, nous encaloter, nous voiler, nous asservir, de privilégier l'amour des libertés pour que s'élève l'être face à ses sensibilités identitaires. Hypatie, la chaste et belle païenne, n'a pas voulu se taire et se prosterner. Elle a montré la voie. Souvenons-nous du culte d'Athénée Poilias qu'elle tenta d'honorer jusqu'au bout et de sa croisade contre le Crucifié.

B. Favrit-Verrieux.

Notes:

(1) Histoire de l'Eglise.

(2) Vie d'Isidore.

(3) Chronique des derniers païens - Pierre Chuvin (Les belles Lettres: Fayard, Paris, 1990).

(4) Hypatie - Cahiers de la quinzaine (Paris, avril 1904).

mardi, 27 janvier 2009

Amerika, Irak en Afghanistan

Amerika, Irak en Afghanistan

Geplaatst door yvespernet op 24 januari 2009

Obama heeft steeds gezegd dat hij een grotere prioriteit aan Afghanistan zou geven, wat hij nu ook lijkt te doen. Zeker als we de laatste berichten lezen:

http://www.breitbart.com/article.php?id=CNG.f0535773d1a3f8152cda2b8c05239f06.571&show_article=1

Six more bodies were recovered from the rubble of an Al-Qaeda den hit by a suspected US missile, pushing the death toll in two separate strikes to 21, security officials said Saturday.

“Six bodies of local tribesmen were found in the rubble of the house which was destroyed in a US missile strike on Friday just outside the town of Mir Ali in North Waziristan district,” the official said. On Friday officials said eight people including five foreigners — Pakistani officials use the term “foreigners” to describe Al-Qaeda militants — died in the missile strike at the house of a pro-Taliban tribesman near Mir Ali.

http://www.breitbart.com/article.php?id=CNG.218ce0f638cd0dae6e3387b8ce74033a.4a1&show_article=1

Up to 20,000 US Marines could be deployed to Afghanistan after an expected Marine withdrawal from Iraq within six to eight months, Marine Commandant James Conway said Friday. “The time is right for Marines to leave Iraq,” the top Marine officer said, reflecting on the improved security situation there.

Niet dat de Amerikanen een duurzaam stabiel Irak achterlaten. Zij laten vooral een regering achter die erin geslaagd is om met geld en door het afstaan van haar macht aan lokale milities haar basis te verbreden. Vaak loop dit machtsverdeling ook totaal op een manier die allesbehalve degelijk is. Bv de beslissing van Iraaks premier Maliki om stammenraden op te richten die aan bagdad verantwoording afleggen, maar niet aan de lokale overheden. Tot zover de pogingen tot een federaal 

Irak. Of die basis houdbaar is op lange termijn is nog maar de vraag. Het Leger van de Madhi van Muqtada al-Sadr bestaat nog steeds.

Maar de echte puinhoop is Afghanistan. Daar is de ondergang van de Taliban al meerdere keren voorspeld: “Afghan insurgents ‘on brink of defeat’ Missions by special forces and air strikes byunmanned drones have “decapitated” the Taliban and brought the war in Afghanistan to a “tipping point”, the commander of British forces has said. (http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/onthefrontline/2062440/Afghanistan’s-Taliban-insurgents-’on-brink-of-defeat’.html) ” Andere feiten spreken dat dan weer tegen: “KABUL: Taliban insurgents have mounted their most serious attacks in six years of fighting, an ambush on French troops Tuesday that killed 10 soldiers and wounded 21, according to military officials, and a complex attack Monday night on a U.S. military base with several suicide bombers. (http://www.iht.com/articles/2008/08/19/asia/afghan.php)

President Karzai is de facto ook niet meer dan de burgemeester van Kabul, over de rest van Afghanistan regeert hij gewoon niet. Het Afghaanse politiesysteem is doordrenkt van corruptie, het leger is gedemoraliseerd en te klein en ook corrupt. Er zijn 70.000 Afghaanse soldaten op een bevolking van 32 miljoen, zeer weinig als je bedenkt dat het land de facto in een burgeroorlog zit. De Taliban opereren weer op ongeveer 75% van het Afghaanse grondgebied. Tenzij de Afghani zelf willen, zal Afghanistan geen vrede kennen. Pashtun, de grootste etnische groep met 42%, hebben reeds de troepen van Alexander bevochten en zijn een volk van krijgers. Noch Alexander, de Sovjets, de Timuriden, de Britten of welk volk dan ook heeft hen onder de knoet gekregen. Amerika zal hier ook niet in slagen.

Benieuwd hoe Obama dit wil gaan oplossen…

Pinoch : Un mito moderno

 

 

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Pinocho: Un mito moderno

 

por Primo Siena / http://www.arbil.org

Las aventuras de Pinocho nos proporcionan un mito actual y, al mismo tiempo, perpetuo. Es decir, el mito que encierra el destino eterno e inmutable del hombre en la expresión simbólica de la realidad, el mito que exprime la realidad espiritual y existencial del hombre en el cosmo.

"Te envío esta chiquillada; haz lo que tú quieras". Así escribía Carlos Lorenzini, inventor de Pinocho, al enviar el primer capítulo de la "Historia de un muñeco" al director-gerente del Diario de los Niños que se imprimía en Roma en el año 1881.

 

Sin embargo, Carlos Lorenzini - quien desde 1860 ya escribía bajo el seudónimo de Carlos Collodi, por ser Collodi el pueblecito de Toscana donde había nacido su madre - en aquel entonces no imaginaba de componer una obra maestra. Pero el libro, nacido por necesidades económicas de su autor y, casi por broma, se convertiría, a lo largo del tiempo, en el libro más traducido después de la Biblia hasta alcanzar fama universal.

 

La universalidad de la fama de Pinocho deriva del hecho que esta historia de un muñeco gusta tanto a los adultos como a los niños; tanto es así que justamente se ha observado que esta obra maestra de literatura para niños, más que ser leída por los niños, es leída a los niños por los adultos.

 

Otros han destacado que Pinocho es un libro dirigido a los adultos, sólo con la excusa de que está escrito para niños.

 

Opinamos que es inútil discutir si Pinocho sea un libro para adultos o para niños. Más bien se puede decir que este libro toma la realidad de la vida disolviéndola en lo fabuloso y en lo mágico; y por lo tanto encierra costumbres, modalidades y símbolos de todo un pueblo; símbolos aflorados desde un Inconsciente Colectivo que - de acuerdo con el psicólogo Jung - envuelve cada ser humano, sin distinción de edad.

 

Desde esta perspectiva es posible y plenamente legítima una lee tura analógica y metafórica -y no sólo lógica y racional- de las aventuras de Pinocho bajo distintos puntos de vista.

 

El simbolismo del muñeco Pinocho

 

El primer significado simbólico nos lo proporciona el protagonista de la historia: el mismo muñeco Pinocho. En efecto, Pinocho está hecho de madera, y la palabra madera tiene su origen en la palabra latina materia, a través de la cual los latinos se referían, precisamente, a la madera para la construcción. Pero la misma palabra madera comparte su raíz con la palabra latina mater, es decir: la madre que es la matriz de la vida. Pinocho entonces no tiene sólo un padre, como todos opinan y que es Geppetto, maestro de madera; él tiene también una madre: la madera que es su matriz y desde la cual sale el muñeco, así como el niño sale desde el útero de su madre natural.

 

El trozo de madera, además, nos lleva al simbolismo de la redención porque la madera indica - en el plan físico - la materia que necesita ser transformada en el plan metafísico. ¿Y dónde está la madera? En el bosque, en la foresta, en la selva; otros elementos simbólicos, porque el bosque, la foresta, la selva indican el mundo inferior de las tinieblas desde el cual es necesario salir. Pensamos en la selva agreste y fuerte de Dante (en el primer canto del Infierno) y en el aventuroso y místico camino hacia la expiación - la catarsis de los griegos - y la redención.

 

Geppetto ha olvidado de hacer a su muñeco las orejas. Ahora bien, las orejas en el simbolismo tradicional indican el medio a través del cual se escucha la verdad (pensamos en las grandes orejas del Buddha). Por e so Pinocho no puede entender y enterarse de los buenos consejos que recibe de Geppetto, del Hada de cabellos azules y del Grillo hablante.

 

Por el contrario, Pinocho tiene una buena nariz; es decir, pose e destacada intuición y notable fantasía, pero la falta de oído hace que su intuición y fantasía se desarrollen en las mentiras. Consecuentemente, Pinocho actúa estimulado sólo por el corazón que no oye la verdad y que, por lo tanto, se equivoca o se porta tontamente siguiendo malos ejemplos; como es el caso del encuentro con el Zorro y el Gato y, después, con Lucignolo.

 

En el cuento de Collodi, el simbolismo que envuelve las figuras del Zorro y del Gato está pintado con sabrosa ironía. El Gato simula de estar ciego, dejándose guiar por el Zorro que - a su vez - simula de ser cojo, y por lo tanto se apoya al Gato; es decir: la malicia que el Zorro representa se hace conducir por parte del Gato que, aquí, representa la mentira disfraza da como una verdad sólo aparentemente auténtica. El Gato, además, repite como Loro todo lo que el Zorro propone.

 

Sentido de las alegorías simbólicas

 

Los símbolos que los dos animales representan, aquí se integran en perfecto equilibrio.

 

El niño Lucignolo representa también una interesante alegoría simbólica, pero en un sentido casi contrario a lo que nos proporciona el muñeco Pinocho.

 

Si Pinocho -en cuanto muñeco de madera- representa el hombre mecánico producido por el maquinismo técnico, Lucignolo por ser un niño de carne y hueso, nos indica la dignidad humana del hombre.

 

Si Pinocho no posee orejas, por el contrario Lucignolo las tiene y bien puestas; pero a él de nada le sirven. Entonces, por no haber sabido disfrutar positivamente su dignidad humana, por no haber escuchado la voz de la verdad con sus orejas de niño normal y bien nacido, Lucignolo es condenado a transformarse - y para siempre - en un burro con dos largas orejas peludas.

 

También Pinocho es transformado en burro, por haber seguido tontamente los consejos de Lucignolo, que los llevaron a ambos a la "Ciudad de los juguetes".

 

Pero Pinocho, al tener las largas orejas de burro, aprende el valor de los consejos sabios que antes había eludido; aprende además a reflexionar sobre lo bueno que la vida proporciona a quien sigue el camino recto. Por eso Pinocho puede redimirse, puede abandonar su condición de burro dejando, en fin, de ser el muñeco de antes y transformarse en el niño de carne y hueso que él había anteriormente imitado.

 

La figura alegórica del burro tiene un clásico antecedente simbólico en El burro de oro de Apuleio; del cual aprendemos que el "transformarse" - según el mito de la metamorfosis al cual Apuleio se refiere - indicaba una experiencia catártica, redentora, necesaria para lograr el verdadero conocimiento metafísico.

 

Collodi – claro - nos proporciona el mito del burro en un sentido menos esotérico y más simple; porque nos indica que la condición de animal - después de todo- resulta ser una manera por salir de la mecanicidad del muñeco a la vitalidad - por animal que ésta sea- de un ser viviente; y además resulta una manera de acercarse a la dignidad superior del ser humano.

 

El itinerario catártico de un Ulises infantil

 

 Por medio de una alegoría sagaz, Carlos Collodi nos da aquí una lección transparente de moral práctica: por ser muñeco Pinocho es mucho menos responsable que Lucignolo, niño de verdad. Por eso Pinocho merece más comprensión; mientras que el castigo de Lucignolo no tiene remedio y debe ser irrevocable porque - como nos enseña la ley del contrapeso dantesco - la pena tiene que ser proporcional al delito; y el delito de Lucignolo reside en el hecho de no haberse portado según la dignidad de una criatura humana, haciéndose el burro.

 

El itinerario "catártico" de Pinocho resulta muy interesante. Una vez transformado en burro, Pinocho es comprado por el director de un circo ecuestre y tiene que aprender a bailar y saltar en los círculos, hasta que un día cae de mal modo y queda cojo. Por este motivo, el director del circo vende el burrito Pinocho a un viejito que quiere la piel del burro para hacer un tambor para la banda municipal.

 

El viejo lleva el burro a las orillas del mar, le pone una gruesa piedra al cuello y lo hecha a las aguas para ahogarlo. Los peces, por orden del Hada de cabellos azules, comen la piel asnina dejando al muñeco nuevamente su cuerpo de madera que flota en el mar. Pero, después, el pobre muñeco es tragado entero por un enorme tiburón.

 

En el vientre del tiburón, Pinocho encuentra un atún y, luego, atraído por la luz de una velita que brilla de lejos, descubre a su padre Geppetto, quien vive desde hace dos años en el vientre del tiburón. Con el auxilio del atún, Pinocho y Geppetto logran salir del tiburón, el cual duerme con la boca abierta porque sufre de asma. 

 

Una vez recuperada la libertad, Pinocho se pone a trabajar duro para ganar el dinero que Geppetto enfermo necesita para comprar remedios y comida. De día Pinocho confecciona canastos de mimbre y de noche escribe y lee. Cuando aprende que su Hada de cabellos azules se ha enfermado y no tiene plata, Pinocho le proporciona todos sus ahorros y, además, hace trabajos extraordinarios para ayudarla; en una sola noche confecciona ocho canastos en lugar de cuatro. La mañana siguiente, cuando se mira en el espejo, Pinocho no ve la figura de un muñeco de madera, más bien ve, en cambio, la figura de un niño alegre e inteligente.

 

Hasta Geppetto está sano y alegre, como hace tiempo y explica a Pinocho que los niños, al transformarse de malos en buenos, tienen facultad de proporcionar una vida serena y tranquila también a sus familiares.

 

La conclusión del itinerario catártico de Pinocho involucra una moral; no se trata de una moral sublime, pero más bien de una moral práctica: existe una justicia superior que recompensa el bien y castiga el mal. Por lo tanto hacer el bien tiene sus ventajas, mientras que - a la postre - no conviene portarse mal.

 

Carlos Collodi presenta esta moral de una forma alegre que facilita a los niños la captación espontánea de la filosofía pedagógica involucrada en el cuento; es decir, que a través de la experiencia el niño adquiere paulatinamente su autonomía alcanzando la plenitud de su ego en la dignidad y libertad del ser humano integral.

 

Pinocho enfrenta sus aventuras y recorre el camino de la experiencia mágica, expiando sus culpas para poder dejar finalmente su condición de muñeco de madera y renacer como niño de verdad; y por eso, alguien comparó Pinocho a un Ulises infantil sus aventuras a una "Odisea de niños".

 

Y por arriesgada que sea esta comparación, las aventuras de Pinocho resultan muy adecuadas a la psicología edénica del niño, quien concibe el dolor y la muerte sólo como una suspensión de la felicidad, una pausa que ampara la niñez del peligro del dolor y del mal absoluto, porque la niñez no concibe ni el dolor ni la muerte como algo permanente y definitivo.

 

En esta perspectiva, el tiburón, el atún y el mar, que Pinocho encuentra mientras se aproxima el fin de sus aventuras de muñeco travieso, resultán ser los símbolos de la vida futura que la "renovación", proporcionada por las aguas de la vida nueva, va a permitir.

 

El tiburón creado por la fantasía de Collodi, es muy parecido a la ballena que se tragó Jonás; y como Jonás también Pinocho sale del vientre del enorme monstruo marino, listo para ser rescatado a una nueva vida.

 

La fábula de Collodi tiene un desenlace feliz que la distingue de las fábulas anglosajonas, en las cuales los niños protagonistas (como Pe-ter Pan, por ejemplo) parecen vivir la nostalgia de un paraíso perdido, culti vando el deseo de ampararse para siempre en el jardín de la niñez.

 

Pinocho, por el contrario, manifiesta el modo típicamente latino de entender la niñez, porque en los países de cultura latina, en efecto, los niños son considerados pequeños aspirantes al oficio de los adultos.

 

El muñeco de Carlos Collodi simboliza el deseo que cada niño tiene de crecer y hacerse adulto; este deseo está amparado por el Hada de cabellos azules. Pero el Hada expresa la forma femenina del fatum latino; es decir: la personificación del destino que vigila la sucesión de los acontecimientos humanos. El Hada de Pinocho lleva en sus cabellos azules, además, la serenidad del cielo limpio y claro que anticipa la conclusión positiva y alegre de las aventuras del muñeco de madera, destinado a rescatarse como hombre de verdad.

 

El libro de Collodi tiene todos los ingredientes clásicos de los cuentos mágicos para niños: lo aventuroso, lo milagroso, lo bestial y monstruoso, lo fantástico; pero todos esos ingredientes están balanceados para una adecuada medida de jovialidad y de buen sentido. De este equilibrio entre lo fantástico y lo cómico, constituyen un ejemplo los personajes de Manducafuego ("Mangiafuoco") y del Pescador Verde.

 

Manducafuego parece un hombre espantoso, pero en el fondo no es un hombre malo; y cuando Pinocho pide ser quemado, en sustitución de su amigo el muñeco Arlequín para cocinar el almuerzo, Manducafuego se conmueve: deja libre a Pinocho y le regala incluso cinco monedas de oro.

 

La cólera del Pescador Verde, al ver que el pescado que el quería comer, es robado por un perro, de pronto se acaba con golpe de tos; lo que transforma una escena turbulenta en una escena cómica.

 

Considerando el humorismo típico que caracteriza las aventuras de Pinocho, el crítico italiano Piero Citati ha observado justamente que sólo Collodi podía oler los aromas de una hostería toscana en el vientre de un tiburón.

 

A pesar de todos sus ingredientes humorísticos, el libro de Collodi pertenece a la literatura del mito que, por medio de una interpretación fantástica de la realidad, proporciona al hombre adulto las distintas exigencias de su espíritu, buscando en la simbología del mito una "terapia del alma" capaz de satisfacer sus inquietudes. En este sentido los elementos característicos del libro de Collodi se conforman con las aspiraciones arquetípicas de la psiquis humana y, al mismo tiempo, con el código alegórico de las más profundas intuiciones metafísicas y metapolíticas del hombre.

 

Por lo tanto, el elemento aventuroso no es el ingrediente de un juego, sino un camino por el cual alcanzar el conocimiento esencial; el elemento monstruoso es el símbolo del Mal que tiene que ser vencido y el elemento bestial saca del mundo de los animales los modelos de las distintas virtudes e inclinaciones del hombre y nos las proporciona con eficacia didáctica.

 

En esta perspectiva, los símbolos del cuento encierran hasta un sentido teológico por el cual el Tiburón se manifiesta como el símbolo de un "purgatorio" para los hombres; la Velita de Geppetto que brilla en el vientre del Tiburón, aparece como una antorcha de la fe que nunca se apaga. El propio muñeco de madera se muestra como el símbolo del existencialismo moderno: el ser ignaro que huye de sí mismo, hasta que - buscando en el gran libro de la vida - después de un largo viaje por caminos equivocados, logra los conocimientos que necesita el hombre consciente de sus valores inmanentes y de su destino trascendente.

 

Podemos, entonces, concluir que las aventuras de Pinocho nos proporcionan un mito actual y, al mismo tiempo, perpetuo. Es decir, el mito que encierra el destino eterno e inmutable del hombre en la expresión simbólica de la realidad, el mito que exprime la realidad espiritual y existencial del hombre en el cosmo.

 

Claro está que Carlos Collodi estuvo bien lejos de atribuir a su libro todos estos significados; pero - a pesar de eso- su mano, su mente, su imaginación se hicieron instrumentos creadores de un mensaje providencial, sin que él supiera de actuar según el plan de la misteriosa providencia de Dios; la cual - como hemos aprendido del metapolítico Juan Bautista Vico - guía el destino de los hombres y de las naciones, a lo largo de los siglos.

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Primo Siena

Les Hunza, peuple montagnard sur la Route de la Soie

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Archives de SYNERGIES EUROPÉENNES - ORIENTATIONS (Bruxelles) - Juillet 1988

Les "Hunza", peuple montagnard sur la route de la soie

Recension: Hilde u. Willi SENFT, Hunza. Bergvolk an der Seidenstrasse, Leopold Stocker Verlag, Graz/ Stuttgart, 1986, 236 S., DM 45.

Couple de reporters et d'excellents photographes, Hilde et Willi Senft parcourent la Haute-Asie depuis quelques années et s'intéressent à la vie des peuples du "toit du monde". Les Hunza ont particulièrement attiré leur attention car ils sont installés au point d'intersection de l'Islam et du bouddhisme tibétain et se souviennent de la religion des anciens Perses. Ainsi, le livre des deux explorateurs allemands dévoile pour la première fois en Occident les aspects du chamanisme hunza. Le reportage s'est également déroulé au Baltistan et au Chitral où vit un autre peuple: les Kalash, qui se sont toujours soustraits à l'Islam et que les Musulmans appellent les "Kafirs" (= infidèles). De complexion claire et de souche indo-européenne, les Kalash, affirme-t-on, descendraient des soldats d'Alexandre le Grand en marche vers l'Indus. L'ethnologie retient l'hypothèse et les historiens pensent que les Kalash sont des réfugiés gréco-bactriens ou gréco-indiens qui ont fui dans les hautes montagnes après l'aventure d'Alexandre. Une récit d'exploration passionnant qui en complète d'autres, notamment celle du Français Jean-Michel Guillard (cf. Seul chez les Kalash,  Carrefour des Lettres, Paris, 1974).

(Robert STEUCKERS).

 

lundi, 26 janvier 2009

Obama: dernier président de l'hyperpuissance américaine?

 

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Obama : dernier président de l'hyperpuissance américaine ?

http://www.polemia.com

L’élection d’Obama a été présentée comme un événement mondial majeur. Mais elle annonce sans doute davantage la fin de l’hyperpuissance américaine que son rebond.

Explications :

Une pyramide de dettes

La domination américaine repose sur sa puissance militaire, qui elle-même repose sur sa puissance économique. Or ce qui caractérise l’économie américaine aujourd’hui, c’est une pyramide de dettes et de déficits.

Le déficit budgétaire américain devrait atteindre en 2008/2009 (selon « Le Monde » du 9 janvier 2009) 1200 milliards de dollars, soit 8,2% du produit intérieur brut (PIB). Or le futur plan de relance d’Obama pourrait coûter jusqu’à 775 milliards de dollars supplémentaires, sur deux ans ; ce qui devrait porter le déficit budgétaire américain, en 2009, à 12% du PIB, ce qui est un chiffre exorbitant.

Ce surendettement public viendra créer une nouvelle bulle financière et empêchera le désendettement des Etats-Unis, dont la dette totale (ménages, entreprises, secteur financier, secteur public) atteignait déjà le niveau record de 360% du PIB en juin 2008 (selon « Le Monde » du 13 janvier 2008).

L’autre grand déficit américain est encore plus profond et plus spectaculaire : depuis la chute de l’Union soviétique, c'est-à-dire depuis 1990, la balance commerciale des Etats-Unis est déficitaire. Ce déficit s’est élevé en 2007 à 713 milliards de dollars soit 5,1% du PIB (source : US Bureau of Economic Analysis et US Bureau of Labor & Statistics).

D’un côté, le déclin des revenus financiers, de l’autre la politique gouvernementale de relance par la consommation (1000 dollars de bonus pour 85% des contribuables) risquent de retarder la purge nécessaire et donc de maintenir le besoin de financement de l’Amérique par le reste du monde : jusqu’à quand ? Alors même que la Chine qui finance les déficits américains commence à montrer des signes d’inquiétude.
(http://www.polemia.com/article.php?id=1836)


Un pays en voie de tiers-mondisation

L’identité américaine a été structurée par la culture WASP : White Anglo Saxon Protestant. Or les Américains de cette origine-là sont en passe d’être minoritaires. En 2007, sur 298 millions d’Américains seuls 196 millions sont « blancs non hispaniques » (européens et chrétiens et pas seulement anglo-saxons et protestants). Mais on dénombre aussi 37 millions de Noirs, 13 millions d’Asiatiques et 45 millions d’Hispaniques (catégorie linguistique et pas seulement ethnique).

Ce sont d’ailleurs ces minorités-là qui ont porté Obama au pouvoir. Mais elles éloignent l’Amérique du monde européen pour la rapprocher du tiers-monde, ce que redoutait le penseur conservateur Samuel Huntington, peu avant sa disparition (http://www.polemia.com/article.php?id=1392).

La montée de la pauvreté est un autre phénomène majeur de l’évolution américaine ; elle est liée notamment à la large ouverture des frontières à l’immigration voulue par l’hyperclasse mondiale pour abaisser le coût de la main-d’œuvre, notamment dans les services à la personne.

Le nombre de pauvres (défini selon des critères objectifs par l’administration américaine) qui a constamment baissé de 1945 à 1973 a repris sa progression depuis cette date, passant de 23 millions en 1973 à 38 millions en 2007, soit 12,5% de la population. Et l’ampleur de la récession à venir conduira probablement à faire progresser le nombre de pauvres jusqu’à 15% ou 18% de la population.

Deux phénomènes pèseront lourd : l’augmentation du chômage – plus de 2,6 millions de chômeurs de plus en 2008, chiffre record depuis 1945 (« Les Echos », 9 janvier 2008) ; l’augmentation du nombre des faillites personnelles liées à la crise immobilière.

Là aussi, la situation des Etats-Unis est notablement différente de celle des autres pays : le taux de grande pauvreté relative (personnes qui disposent de moins de 40% du revenu médian) s’élève à 11,4% aux Etats-Unis contre seulement 5,6% dans trente pays de l’OCDE et 2,8% en France.
(http://www.census.gov/prod/2008pubs/p60-235.pdf).


Une société hypercarcérale

Selon le ministère américain de la Justice, au 31 décembre 2007 il y avait 2.293.157 détenus aux Etats-Unis dans les prisons fédérales ou locales.

Les Etats-Unis ont ainsi un taux de détention qui approchait, en 2005, de 737 pour 100.000 habitants : taux supérieur à celui de la Chine, de la Russie (606) ou de l’Afrique du Sud (335).
http://www.statistiques-mondiales.com/taux_de_detention.htm

Ce chiffre s’explique notamment par la surdélinquance et la surdétention des Noirs américains. Le monde a applaudi à l’élection, à la tête des Etats-Unis, d’un « Noir » (en fait un métis se déclarant Noir dans les statistiques officielles). Mais ce phénomène politico-médiatique ne doit pas faire oublier qu’aux Etats-Unis :

– il y a davantage d’Afro-américains en prison qu’à l’université (source : UNESCO, courrier n°1, octobre 2002) ;
http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=6587&URL_DO...
– il y avait, fin 2007, 3138 hommes noirs purgeant une peine de prison après condamnation pour 100.000 hommes noirs ; en prenant en compte la prison préventive, de l’ordre de 4% des Afro-américains de sexe masculin vivent derrière les barreaux ;
http://www.ojp.usdoj.gov/bjs/prisons.htm#findings#findings
– en conséquence la probabilité pour un homme noir de passer un séjour en prison au cours de sa vie est de 28,5% (Sourcebook of Criminal Justice Statistics:http://www.albany.edu/sourcebook/1995/pdf/t62.pdf).

En fait la société multiraciale américaine, donnée en exemple au monde, est une société hypercarcérale. La prison est l’instrument de régulation de la « diversité ».


Les fragilités d’Obama

Obama hérite donc d’une situation précaire : un pays endetté, économiquement en récession, socialement en crise ; un pays qui ne parvient pas non plus à assurer une sécurité satisfaisante à sa population malgré le déploiement du premier système carcéral mondial.

La situation d’Obama est d’autant plus précaire qu’il dispose de peu de marges de manœuvre : il n’a été élu que sur la base d’importantes promesses :

– économiques, aux groupes de personnes qui ont financé sa campagne (Wall Street, l’immobilier et l’industrie automobile notamment) ;
– géopolitiques, au lobby israélien qui l’a médiatiquement ménagé ;
– sociales, à ses électeurs des catégories populaires.

Les marges de manœuvre d’Obama sont d’autant plus réduites que, issu de la machine démocrate de Chicago, il est vulnérable aux affaires :

 

 

– Richard Daley, le maire de Chicago, héritier de la dynastie Daley, l’a soutenu à ses débuts ;
– le gouverneur démocrate de l’Illinois, Blagojevich, a voulu vendre au plus offrant le siège de sénateur de Barack Obama rendu vacant par son élection à la présidence ;
– le futur secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emmanuel, a été mis en cause dans cette affaire par des écoutes du FBI ;
– « Tony » Rezko, ancien patron des logements sociaux de Chicago, aujourd’hui en prison pour malversations financières, a réalisé des transactions immobilières avec Obama ;
– Richardson, le gouverneur (hispanique) du Nouveau Mexique, qui avait été désigné par Obama comme secrétaire d’Etat au commerce, a dû renoncer à son poste en raison des accusations de corruption qui le frappent.

Rarement une administration américaine a débuté son mandat dans un tel climat d’affaires.

La question qui se pose est la suivante : Obama a-t-il bénéficié des puissants soutiens financiers et médiatiques qui lui ont permis d’être élu malgré ou à cause des faiblesses de son entourage ? En clair : n’a-t-il pas été choisi justement parce qu’il serait facile à « tenir » ? Obama ne court-il pas le risque, s’il s’éloignait trop des préoccupations de ses grands soutiens, de s’exposer à la procédure d’« impeachment » utilisée deux fois au cours des quarante dernières années ? Avec succès contre Nixon (Watergate), sans aboutir contre Clinton (Monicagate).

Obama, la fin d’un monde ?

Les médias français ont voulu voir dans l’élection d’Obama le début d’un monde nouveau.

Il se pourrait que ce soit plutôt la fin d’un monde ancien. Celui de l’exubérance irrationnelle. Exubérance irrationnelle de l’hyperpuissance américaine. Exubérance irrationnelle de la dette et de la finance de marché. Exubérance irrationnelle de l’idéologie antiraciste faisant d’un obscur politicien de Chicago une icône mondiale. Pour le meilleur ou pour le pire ?

Polémia a publié une vingtaine d’articles concernant le nouveau président des Etats-Unis Obama. Des lecteurs peuvent les consulter à partir de notre moteur de recherche en frappant « Obama ».

 

Polémia

 

 

Alsace: commémoration du massacre de Türckheim

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Commémoration du massacre de Turckheim

Le samedi 31 janvier, à Turckheim, JEUNE ALSACE va commémorer nos ancêtres alsaciens massacrés par les armées de Turenne. La commémoration se déroulera face au monument humiliant érigé en l’honneur du criminel de guerre présenté comme un héros.

Rendez-vous à 15h sur le parking de la gare de Turckheim, le samedi 31 janvier 2009.

TURENNE, CE CRIMINEL DE GUERRE QUI NARGUE LES ALSACIENS…

Mise en contexte
En 1648, le traité de Westphalie met fin à une longue et cruelle guerre de trente ans. L’Alsace a perdu 50% de sa population. Le landgraviat de Haute-Alsace et le bailliage de Haguenau, anciennes possessions habsbourgeoises, sont annexées par Louis XIV. Les villes libres impériales de la Décapole (union de dix villes libres alsaciennes) et Strassburg refusent cependant de jurer fidélité au Roy. La guerre de Hollande (1672-1678), permettra de briser dans le sang et les cendres les derniers îlots de résistance que sont les villes de la Décapole et de mettre en échec le Saint Empire afin d’assoir définitivement sa domination totale sur l’Alsace (qui deviendra une véritable province avec la reddition de la ville de Strassburg en 1681).

Turenne réduit Turckheim en cendres
En janvier 1675, Turenne et ses troupes mirent à sac Turckheim, massacrant les Alsaciens qui n’étaient pas parvenus à fuir, allant jusqu’à couper les seins des femmes. Un tiers environ de la population périt à cause de cet homme que l’histoire nous présente comme un héros. Héros peut-être de la France conquérante de l’époque car il remporta une bataille décisive dans la conquête de l’Alsace, mais avant tout bourreau pour les Alsaciens, car il commit ses méfaits dans l’ensemble de la région. « Les habitants d’Alsace ne rentreront chez eux que lorsqu’ils apprendront que l’armée de Turenne ne sera plus dans la Province », constatait alors l’administration de l’époque.

 

Monument Turenne

 

L’humiliation d’un monument érigé en son honneur !
Quelques siècles plus tard, la place principale de Turckheim et un monument rendent hommage à Turenne lui-même ! On peut y lire que Turenne serait pleuré des Alsaciens…difficile de faire pire insulte.

L’aliénation des Alsaciens
Les Alsaciens ont de profondes questions à se poser face à cette histoire falsifiée, reconstituée. Ce monument est une humiliation crachée à leur figure. Aucun peuple ne saurait accepter que l’on chante les louanges d’un criminel de guerre, à l’endroit même de sa forfaiture.

Nous devons être maîtres de notre histoire
L’éducation de nos enfants se décidant encore et toujours depuis Paris, les programmes scolaires n’abordant même pas notre propre histoire alsacienne, il n’est guère étonnant que les Alsaciens prennent les criminels de guerre pour des héros…
Voilà certainement le problème de fond : nous devons être maîtres de notre histoire, celle-ci ne doit pas nous être dictée.
Le 31 janvier, devant l’obélisque de l’humiliation dédiée à Turenne, nous allons montrer que les Alsaciens ont encore le sens de l’honneur et qu’un tel monument, insultant, n’a pas vocation à exister sur notre sol.

Venez nombreux pour réclamer que ce monument soit démantelé et surtout remplacé par un monument en l’honneur des martyrs alsaciens !

Téléchargez le tract!

Source: Jeune Alsace

 


 

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Chemische oorlogsvoering

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Chemische oorlogsvoering

Geplaatst door yvespernet op 20 januari 2009

Chemische oorlogsvoering is van alle tijden. Maar recent archeologisch onderzoek heeft weer een interessante vorm ervan doen ontdekken. Tijdens de oorlog tussen het Romeinse Rijk en het Sassaniden-Rijk namen de Romeinen in 256 de stad Dura-Europos in (gelegen in de Syrische woestijn). Bij de pogingen tot herovering namen de Perzische soldaten van het Sassaniden-Rijk hun toevlucht tot een ingenieuze vorm van chemische oorlogsvoering. Door het graven van tunnels onder de stadsmuren wilden ze die muren verzwakken. De Romeinen groeven dan tunnels om de Perzische tunnels te onderscheppen. Wanneer die elkaar raakten, begon het gevecht in de tunnels. De Perzen gebruikten toen chemische oorlogsvoering in een poging de Romeinen uit de tunnels te halen. Ook werd een soort van “machinegeweer-rij” van ballisat’s teruggevonden:

http://www.sciencedaily.com/releases/2009/01/090114075921.htm

The Sasanians used the full range of ancient siege techniques to break into the city, including mining operations to breach the walls. Roman defenders responded with ‘counter-mines’ to thwart the attackers. In one of these narrow, low galleries, a pile of bodies, representing about twenty Roman soldiers still with their arms, was found in the 1930s. While also conducting new fieldwork at the site, James has recently reappraised this coldest of cold-case ‘crime scenes’, in an attempt to understand exactly how these Romans died, and came to be lying where they were found.

Dr James, Reader in the School of Archaeology and Ancient History at the University of Leicester, said: “It is evident that, when mine and countermine met, the Romans lost the ensuing struggle. Careful analysis of the disposition of the corpses shows they had been stacked at the mouth of the countermine by the Persians, using their victims to create a wall of bodies and shields, keeping Roman counterattack at bay while they set fire to the countermine, collapsing it, allowing the Persians to resume sapping the walls. This explains why the bodies were where they were found. But how did they die? For the Persians to kill twenty men in a space less than 2m high or wide, and about 11m long, required superhuman combat powers—or something more insidious.”

Finds from the Roman tunnel revealed that the Persians used bitumen and sulphur crystals to get it burning. These provided the vital clue. When ignited, such materials give off dense clouds of choking gases. “The Persians will have heard the Romans tunnelling,” says James, “and prepared a nasty surprise for them. I think the Sasanians placed braziers and bellows in their gallery, and when the Romans broke through, added the chemicals and pumped choking clouds into the Roman tunnel. The Roman assault party were unconscious in seconds, dead in minutes. Use of such smoke generators in siege-mines is actually mentioned in classical texts, and it is clear from the archaeological evidence at Dura that the Sasanian Persians were as knowledgeable in siege warfare as the Romans; they surely knew of this grim tactic.”

Ironically, this Persian mine failed to bring the walls down, but it is clear that the Sasanians somehow broke into the city. James recently excavated a ‘machine-gun belt’, a row of catapult bolts, ready to use by the wall of the Roman camp inside the city, representing the last stand of the garrison during the final street fighting. The defenders and inhabitants were slaughtered or deported to Persia, the city abandoned forever, leaving its gruesome secrets undisturbed until modern archaeological research began to reveal them.

Herder's Critique of the Enlightenment: Cultural Community versus Cosmopolitan Rationalism

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Herder's Critique of the Enlightenment: Cultural Community versus Cosmopolitan Rationalism

Brian J. Whitton

Recent continental social theory has seen the emergence of a body of literature which represents a radical challenge to the primary concerns and assumptions of traditional Western social and political thought. While this challenge involves a number of aspects and embraces a heterogeneous group of thinkers, one theme common to them all is their opposition to the attempts of traditional scientific, social, and political disciplines to construct general theoretical programs as aguides to the practical actualization of a rational order within human society, however defined. What is most objectionable about this general project for such thinkers, included among them figures like Foucault, Lyotard and Derrida, is its implicit assumption of the possibility of establishing a hierarchy in the forms of knowledge - an ordering of discourses in accordance with theri relative approximation to the objetive principles of an ultimate discourse of reason or truth. Their special sensivity to language, and their shared belief in the infinite creative potencial of human linguistic activity, led these thinkers to arrack such "totalizing" rationalist discourses as legitimating forms of exclusionary practices which repress the full diversity of discursive interpretations of the real implicit in human linguistic activity in favor of one dominant, repressive discourse. Far from being unique to the postmodernist writters of the late twentieth century, however, this type of relativistic critique of totalizing discourses has some notable antecedents in modern social thought. The purpose of this article is to examine one such precursor of this form of critique presented in the writtings of the eighteenth century theorist, Johann Gottfried von Herder.

In his theory of history Herder presents a radical critique of the rationalist discourse of cosmopolitan human development advanced by the Enlightenment thinkers of his day, one wich is predicated upon a profound sentitivity to the importance of language in the process of historical human development. In the first part of this article I will outline Herder's critique of the Enlightenment perspective and the main features of the particularistic conception of human cultural community which he develops in opposition to it. In so doing I will suggest some interesting parallels wich can be drawn between Herder's relativistic conception of cultural community and the ideas on language abd human cultural development presented in the recent writtings of the postmodernist, Francois Lyotard. I then proceed to advance certain criticisms of the relativistic vision of human cultural development and community advanced in Herder's thought.

I

Before considering Herder's thought in detail, I will briefly outline some of the main themes of Lyotard's recent book, The Postmodern Condition. This will provide the basis for a comparison of the theories of Herder and Lyotard later in the paper. Central to an understanding of Lyotard's work is his view of language games as the defining aspect of any social system. He argues that:

"language games are the minimun relation required for society to exist; even before he is born . . . the human child is already positioned as the referent in the story recounted by those around him, in relation to which he will inveitably char his course . . . the question of social bond is itself a language game."

According to Lyotard each culture is constituted by such language games and it is the knowledge forms to which these give rise which govern the life of the culture. In his work he distinguishes two major knowledge forms arising from these language games in the course of human history. These are, first, the traditional popular narrative form and, second, the modern scientific form. Narrative knowledges, identified as synonymous with traditional tribal cultures, are distinguished by their inmmediacy with the life of the culture and the spontaneous manner by which they legitimate its institutions of authority. As the determinant of criteria of social competence and how those criteria are applied, of "what has the right to be said and done in the culture," such narrative knowledge forms are integral to the culture, "legitimated by the simple fact that they do what they do." Popular narrative kwoledge, Lyotard notes, "does not give priority to the question of its own legitimation. . . . It certifies itself in the pragmatics of its own transmission without havin recourse to argumentation and proof."

This traditional knowledge form is in direct contrast to the scientific form of modern Western culture. What sets the latter apart first and foremost according to Lyotard is its claim to objective legitimation, its supposed capacity to establish the truth of its propositions through the objetive processes of verification and falsification. In accordance with this claim to objective legitimation, it is only those discourses capable of objective validation which are appropriated into the corpus of acceptable knowledge withon the modern cultural order. Here Lyotard discerns the inherent hegemonic tendency of the scientific knowledge form. He notes that "scientific knowledge requires that one language game, denotation, be retained and all other excluded. [For this knowledge form] a statement's truth-value is the criterion determining its acceptability. This principle renders problematic the status of the traditional narrative form of knowledge within modern society.

"The scientist questions the validity of narrative statements and concludes that they are never subject to argumentation or proof. He classifies them as belonging to a different mentality: savage, primitive, underdeveloped, backward. . . .At best, attempts are made to throw some rays of light into this obscurantism, to civilize, educate, develop."

According to Lyotard, where the traditional knowledge form of popular narrative lends itself to the expression of a diversity of narrative discourses or different narrative understandings of the world, the modern scientific form is, by its very nature,  exclusionary of discursive diversity.

It is at this point that Lyotard notes the paradoxical nature of the scientific knowledge form upon which Western culture is predicated. For the latter, he argues, is itself dependet upon a form of narrative for its ultimate legitimacy.

"Scientific knowledge cannot know and make know that it is true knowledge without resorting to the other, narrative kind of knowledge, which from its point of view is no knowledge at all. Without such recourse it would be in the position of presupposing its own validity . . . [of] proceeding on prejudice."

The main forms which this recourse to narrative assumes is the appeal to the meta-narrative - the legitimating story of the subject wich unforlds itself in the process of history to discover its being in the knowledge of science. Only through the invocation of this epic story of the self-realizing subject, in its dual forms of the unfolding of the absolute idea (Hegel) and the emancipation of the concrete subject of humanity (the Enlightenment), has the culturally limited language game of modern science succeeded in sustaining its claim to superiority over other knowledge forms in modern society.

However, for Lyotard the advend of the present postmodern condition spells the death of this legitimating metanarrative within the represive dominance of the scientific knowledge form. The processes of delegitimation associated with the emerging postmodern era have, he maintains, seen the decline of the unifying power of the grand narrative and the violence it has visited upon the plurarity of language games. In place of the old "objetivizing" pragmatics of modern science, Lyotard notes the beginnins of the development of a new social pragmatics within postmodern society containing the possibility for a new relativistic idea and practice of justice -- one bases upon a "recognition of the hereromorphous nature of language games . . . [and] a renunciation of terror, which assumes that they are isomorphic and tries to make them so." 

 

II

The broad themes elaborated above which preoccupy the thought of Lyotard bear a marked similarity to the idea implicit in Herder's philosophy of history. The emphasis upon the essentially pluralistic nature of cultural forms of knowledge, the critique of the universal narrative as the legitimating form a particular, hegemonic cultural discourse which obstructs the free expression of alternative cultural discourses -- these are central features of the particularistic conception of cultural development which Herder elaborates within the broader context of his critical encounter with the Enlightenment conception of history dominant in his day. In turning now to examine Herder's thought, I shall first provide a brief account of the Enlightenment conception of history which forms the focus of Herder's criticisms. I then proceed to outline Herder's theory of the historical development of the Volk or nation as it emerges from his critique of the rationalist, cosmopolitan perspective of the philosophes. Having done this I shall be in a position to indicate the similarities in the work of Herder and Lyotard and to offer some criticisms of the relativistic conception of historical human development which Herder advances as the basic alternative to the Enlightenment perspective.

In the writings of some prominent thinkers of the French Enlightenment, we find articulared a highly optimistic view of human history as the linear progression of humanity towards a condition of inevitable perfectibility. For thinkers like Condorcet and Turgot, history is understood as the story of the progressive advancement of humanity towards an enlightened condition of human association ultimately embracing the whole of humankind, based upon the principles of reason. Of particular importance for our concerns are those more basic assumptions upon which this cosmopolitan conception of history rested. Underlying this optimistic view of human history is the distinctive rationalist conception of human nature characterizing the philosophy of the Enlightenment. According to this view, human beings have access to certain timeless, immutable principles or laws intrinsic to their nature. Moreover, as Becker notes, it was thought that, by the use of their natural reason, these principles could be grasped by people and applied to human affairs enabling them to "bring ther ideas and conduct and hence the institutions by which they lived, into harmony with the universal, natural order." On this view, then, human history involved the progressive apprehension of these constant and universal principles of human nature previously obscured by superstition and custom by which the affairs of all people may be rationally organized.

A logical corollary of this rationalist conception of history as the inexorable progression of humandkind to a cosmopolitan condition of rational perfectibility was the tendency of Enlightenment philosophers to demean or deride those cultures, past and present, which lacked consciousness of the principles of the enlightened reason. Such cultures tended to be seen as lesser stages in the development towards this enlightened perfect end. Hence, in the view of Condorcet, it was the good fortune of the barbarous, unenlightened cultures of his day that they could acquire these rational principles of Enlightenment directly from the enlightened culture of European society. "The progress of these peoples [he notes] is likely to be more rapid and certain because they can receive from us . . . these simple truths and infallible methods which we have acquired only after long error."

In elaborating this theory of history as the evolution of the Volk community, Herder presents a thoroughgoing critique of the basic assumptions of this Enlightenment conception of history. At the heart of this critique is Herder's opposition to the way this rationalist perspective abstracts historical human development from all connection with the contingent elements fo human historical linguistic and cultural practice. Against the static, ahistorical concepction of human nature espoused by the philosophy of the Enlightenment, Herder opposes a radical new development account of human nature and reason. Here the notion of human nature as something existing apriori, independient of contigent historical circumstances, is rejected. Human nature, Herder argues, is "not the vessell of an absolute, unchanging happiness as the defined by the philosophers; everywhere it attracts the measure of happiness of which it is capable; it is a pliant clay which assumes a different shape under different . . . circumstances." Human nature is an ever-changing, constantly developing substance altering in response to diverse historical needs and circumstances.

In terms of this new, dinamic historical conception of human development, Herder stresses the historical specificity of the human condition. Humans must develop through struggle within their natural and social environment. Among the influences affecting their development, Herder identifies climate, or their geographical location, which exercises a definite influence on their conscious development. "The spirit has varied in direct proportion to climate and its effects."

But by far the most crucial element for Herder in this dynamic process of human historical transformation is language. He notes that "the whole structure of man's humanity is connected by a spiritual genesis," a connection which takes the form of the elaboration of the uniquely human capacity for speech. As an attribute specific to human beings, language is seen by Herder as the central expression of a uniquely human, reflective consciousness. In developing their language, individuals give shape to their inner conscious nature, formulating their ideas and preconceptions through reflection on their experiences of the external world. Hence

"the more experience man gains, the more he learns to know diverse things from diverse aspects, he richer grow his language. The more he repeats what he has learnt and the words he has gained in doing so, the more permanent and fluent his language becomes. The more the differentiates and classifies the more it becomes organizes."

According to Herder, the process of conscious linguistic development outlined here, the elaboration of the unique human power of conscious discourse, is conceivable only as a social process. The conscious development of the individual is part and parcel of his inclusion in a broader linguistic community, and inherited stream of words and images which he must accept on trust. The ideational form of language constitutes the natural force integrating people within a dynamic historical community of cultural development which Herder identifies as the Volk o nation. Moreover, rather than a substantive stucture standing over and above the individual, the Volk community forms a spiritual unity whose historical evolution  involves the conscious integration of the individual and the social in the progresive expression of a unique national, cultural consciousness embodied in the linguistic products of the nation.

What are the specific features of this conception of cultural community which Herder develops in opposition to the Enlightenment theory of cosmopolitanism and, in particular, what are the specific processes by which the cultural personality of the Volk community is historically actualized? Here Herder stress social education, understood in broad terms as the molding process of socialization and tradition. In the course of assimilating their language during everyday social activity, individuals incorporate their cultural heritage. They are brought into connection with the history, poetry, and religion of the nation and the social wisdom embodied in these cultural forms. The famliy unit assumes a vital role in this educational process. Acording to Herder, paternal love makes possible an education which is social and continuous, acting as a major instrument for the transmission of the values and prejudicesof succesive generations. The parent, herder argues, is the natural instructor of the child. "Each individual is son or daughter. . . . He or she receives from the earliest moments of life part of the cultural treasures of ancestral heritage. . . [which he or she] in turn passes on." Through parental instruction the individual is brought into communion with the "ways of feeling and thinking of his progenitors. . . . He repeats, with every newly acquired word, not only sounds but certain ways of looking at the world."

By virtue of this process of social education borne by family, teachers, and friends, there is established through the successive generations of the Vold community a "chain of unity and continuity in which each link . . . [receives and transmits] the cultural heritage of the Volk [in a process which entails] language and its continuous growth". The national language, as the medium of the transmission of the cultural spirit of the Volk, connects its members in a organic community embracing the ideas, wisdom, and values of past, present, and future generations. Moreover, this historical transmission of the cultural heritage of the Volk community involves a definite dialectical dimension in its operation. Herder notes that parents "never teach their children language without the concurrent inventive activity of the child." The process of cultural education is a complex one wherein each generation, in receiving the prejudices of the Volk language, subjects them to reappraisal and re-evalutation in accordance with its own historical needs and circumstances. "The generations renew themselves in a continuous flux . . . . In spite of the linear, prescriptive tendencies of tradition, each son continues to write in his own particular way." It is through this historical transformation of the Volk language that traditional conceptions and beliefs are continually synthesized with those of the new generations. "The opposites assist and promote one another . . . [and] by their reconciliation there emerges a new world." Thus the national language forms the living, psycological medium within which the national culture is perpetuated, transformed, and reiched over time. As such it constitutes the central agency in the historical extension of the creative powers of humans as conscious, self-constitutive members of the Volk.  

There are a number of points arising from this highly original account of human cultural development which it is important to note here. The first of these is Herder's emphasis upon the natural, internally generated nature of this dynamic condition of cultural community. The historical transmission of the national culture is both genetic and organic in nature, "genetic by virtue of the manner in which the transmission takes place [that is, through paternal instruction] and organic by virtue of the [dialectical] manner in which that which is being transmitted is assimilated and applied." The primary agents of national development (notably the national languague and the powers of the synthesizing mind) represent for Herder naturally evolving forces developing within  abd through the members of the Volk as opposed to what he considers the artificial, externally imposed economic and political forces operating on and uniting people from without. Indeed it is a basic tenet of Herder's thought that human communities, if they are to be effective and lasting in nature, must be predicated upon these natural, immediate cultural forces which link "minds through ideas, hearts through inclinations and impulses . . . and generations through examples, modes of living and education."

A second major aspecto of Herder's theory flowing from its naturalistic cultural conception of human community is his stress upon the essential plurality of human values and their relativity to specific nationa, historical communities. For Herder each distinct nation contains within itself ots own perfection independent of comparation with that of other cultures, a standard defined in accordance with its specific cultural traditions and values. Further, the image of what is morally right or wrong varies frpm cultura to culture, making all comparison between different cultures unprofitable. In his view:

"when the inner sense of happiness has altered, this or that attitude has changed; when the external circumstances . . . fashion and fortify this new sentiment, who can then compare the different forms of satisfaction perceived by different senses in different worlds. . . .Each nation has its own centre of happiness within itself, just as every sphere has its own centre gravity."

To engage in the critical judgment of past cultures in terms of the ideals and values of one's own time, as the Enlightenment historians tended to do, is, on this view, fundamentally problematic. According to Herder each historical culture represents a distinctive and unique manifestation of that which is specifically human. "From the shapeless rocks with which the Chinese ornaments his garden, to the . . .  ideal beauty of Greece, the plan of a reflective human understanding is everywhere observable."

In accordance with this pluralistic, culture-relative conception of human values, Herder stresses the necessity for any adequate understanding of the diverse cultures of human history to grasp the distinctive assumptions and prejudices implicit in the cultural consciousness of any given national community. However, such knowledge is not easily acquired, as Herder was well aware. Historical understanding of this type required the cultivation of one's capacity for sympathetic identification with the culture under consideration. Individuals must

"enter into the spirit of a nation before . . . [they] can share even one of its thoughts or deeds. . . . [They] must penetrate deeply into this century, this reigion, this entire history and feel it inside  . . . [themselves] - then only will . . . [they] be in a position to understand."

Only by entering into the life of a culture, its beliefs and prejudices expressed in its cultural products, Herder maintained, can its intrinsic value and historical significance be grasped.

Lacking this capacity for sympathetic identification with the cultural consciousness of civilizations other than their own, the philosophes are criticized for their fundamental insensitivity to these crucial elements of human cultural community. Instead they are seen to engage in a mechanized form of thinking which abstracts human development and community form its life blood: the sensuous world of human cultural diversity. For Herder the inevitable consequence of this simplistic historical perspective is the creation of an abstract cosmopolitanism, a "paper culture" predicated upon an idealized conception of eighteenth-century European cultural life. He notes how

"the general philosophical, philanthropic tone of our century wishes to extend our own ideal of virtue and happiness to each distant nation, to even the remotest age of history. . . . [It] has taken words for works, enlightenment for happiness, greater sophistication for virtue and, in this way, invented the fiction of the general amelioration of the world."

This condition, the philosophes believed, would ultimately embrace all of mankind with the progress of enlightenment.

From Herder's standpoint, however, the actualization of a general philosophy of this kind, with its "rational axioms of human behaviour, . . .   commonplaces about what is right and good; views of all times and all peoples for all times and all peoples," could only have disastrous consequences. Such a cosmopolitan condition, he believed, could take no other form than subjection of the great diversity of national cultures to the limited cultural standards of European society. Herder is particulary sensitive to the way in which such abstract, rationalist principles as equality, liberty, and fraternity may be invoked to justify a condition of manifest domination of one culture over the many. "The garment of generalities which characterize our [enlightened] philosophy can conceal oppressions and infringements of the . . . freedom of men and countries, of citizens and peoples." A cosmopolitan world of the type proposed by the philosophes would, Herder believed, be a world where all spontaneous, creative drives of the different cultural communities would be stifled in favor of an externally imposed European cultural ideal and human life reduced to a dull, routine existence. Within this artificial condition where the internal cultural ties binding people in a dynamic creative unity are suppressed, the natural basis of conscious human creativity would cease to exit and all meaningful human development be excluded. For Herder, a cosmopolitan society would be no more than a patched up fragile structure wholly devoid of life whose component parts would be conected through mechanical contrivances instead of bonds of human sentiment.

Herder's own particularistic conception of a cultural community as we have presented it, with its emphasis upon the naturally generated character of the Volk as an organic condition of cultural beloging, represents his humanistic alternative to the "inhuman" implications perceived as implict in the abstract cosmopolitan perspective. In opposition to the philosophes' belief in the infinite perfectibility of human nature Herder asserts the naturally limited potential of human beings for meaningful associations and creative interaction.

"Neither our head nor our heart is formed for an infinitely increasing store of thougths and feelings. . . .That mind which embraces much within its sphere of activity as part of itself achieves happiness whilst one which over-extends its feelings is bound to dissipate them into mere words and reaps nothing by misery."

Only when people possess this feeling of oneness with the national group do they feel at ease and free to develop their creative powers. Once they lose this sense of communion with the Volk community, human beings become alienated and are no longer able to act in an unself-conscious creative manner. Hence, to attempt to extend the realms of human socialization beyond the organic, cultural unity of the Volk is to overstep the natural limits constraining the development of conscious affinity among people.

This conception of the natural human condition as one of conscious integration in the cultural life of the Volk, o nation, was to form an important influence upon the later development of the political ideology of nationalism through its incorporation in the theorical writings of such later German thinkers as Fitche, Jahn and Arndt. However, as it is outlined in Herder's theory of cultural community this notion of cultural nationality is an essentially tolerant one, free of the aggressive tendencies of later political versions. In effect Herder's theory of cultural nationality is, first and foremost, a theory of freedom of all national groups to express their cultural identities to the fullest extent. Against the Enlightenment preocupation with the prospective emergence of a unified, integrated world predicated upon a single set of universal laws, Herder look a world of infinite cultural diversity and his writings represent a celebration of cultural divesity as the source of all that is rich and progressive in human life.

Viewed from this perspective Herder's acount of the historical development of the Volk community forms part of a larger vision within his thought involving a process of spiritual evolution which embraces humankind as a whole. The essence of his larger dimension of Herder's work is captured in his notion of Humanität --- the common human essence manifest iin the cultural forms of each national community. Herder observes that, while human cultural existence may be modified in a thousand different ways, "within itself a unique variation on the theme of humanity and corresponding tendency to develop this variant to its fullest extent. Thus, despite the vast panorama of cultural change and diversity in human history, Herder contends that the divine mind has everywere combined the greatest possible multiplicity with unity. Humanität has been dispersed all over the earth. 

"Since one form of mankind and one region could no encompass it, it has been distributed in a thousand forms, changing shape like an eternal Proteus throughout the continents and centuries. And even it it does no strive towards the greater hapiness of the individual. . . nonetheless a plan of progresive endeavour becomes apparent."

The progresive unfolding of this common human essence would appear to involve a seemingly unending process as, with each new national community, there emerge new and unique expressions of Humanität. Ultimately, then, within Herder's relativistic cultural perspective the historical elaboration of the diverse cultural forms constitutes and endless drama, "God's epic throught all the centuries . . . a fable with a thousand variations full of meaning."

 

III

The preceding analisis brings out clearly the nature of Herder's arguments against the universalistic claims and assumptions of the Enlightement conception of history, rooted as they are in a profound belief in the intrinsic value of human cultural diversity. I want now to indicate more explicitly the important areas of commonality between the theory of cultural community presented above and the relativistic conception of human cultural development formulated by Lyotard.

What both Herder and Lyotard are attacking in ther writtings, albeit at very different stages of its historical development, is the paradigm of cultural knowledge arising from the philosophy of the Enlightenment. Moreover, despite the important differences in their historical backgrounds, the basic character and aims of their critiques of the Enlightenment paradigm of knowledge are remarkably similar. At the core of both critiques is a rejection of the pretensions to objectivity of this paradigm and, consequent upon this, its claim to constitute a higher form of knowledge than those cultural forms of knowledge differing from it by virtue of its capacity for rational legitimation. Proceeding from a view of the inherently relative, pluralistic nature of human cultural knowledge as an arbitrary linguistic construct, both Herder and Lyotard reject such claims to objectivity as based upon an artificial reification of a particular, limited cultural form to the status of universality.

In Herder's theory, this claim to epistemological superiority advanced by the Enlightenment philosophers is seen to be based on their erroneous belief in the existence of a set of eternal, abstract rational principles inherent in human nature, existing independently of the contingent, formative processes of history. As conceived by the critical reason of the philosophes, these rational principles were thought to transcend the superstitions and myths of earlier ages, forming the measure against which earlier, unenlightened cultures were judged and ultimately found wanting. In elaborating his historical, culture-relative conception of human development, Herder seeks to expose the contingent nature of the claims of this Enlightenment culture to universal validity and, in so doing, to reveal the true basis of this "universalistic" discourse in the reified categories of a limited European culture.

Similarly, in Lyotard's theory the claim of the modern scientific knowledge form to epistemological superiority is predicated upon the purported ability of the scientific language game to verify its knowledge claims by reference to objective principles of verification or proof. Moreover, it is their inability to stand up to the rigors of objective testing based on these scientific principles which determines the inadmissibility of the knowledge forms of traditional cultures to the body of knowledge accepted as legitimate and meaningful by the modern scientific culture. However, in a manner similar to Herder, Lyotard emphasizes the perilous nature of the claims of the modern scientific discourse to universal objectivity. As only one of many knowledge forms historically generated within the arbitrary language games of human cultures the modern scientific knowledge form is ultimately unable to validate its claims to objectivity in its own terms. Rather, its claims to epistemological superiory are seen to rely upon an appeal to a more fundamental, legitimating discourse of the same narrative form which its own denotative paradigm specifically excludes. This legitimating discourse turns out to be the meta-narrative of the historical emancipation of the rational human subject-- the same universalistic discourse of the Enlightenment which is the focus of Herder's critique.

For both Herder and Lyotard then, the success of the claims of the Enlightenment knowledge form to objective legitimation is made possible only through its reification, by its abstraction from the reality of its origins in those constitutive processes of linguistic cultural practice which represent the common source of all forms of knowledge. The hegemonic status of this modern cultural discourse is sustainable only insofar as it suppresses its own contingent, culture-relative nature -- an act of denial which inevitably entails the repression of those other, historically diverse cultural forms which present to it the true face of its own limited arbitrary nature. It is only with the demise of this modern rationalist cultural form, they believe, that the opressive implications of the demand for the objective validation of knowledge threatening the perpetuation of diverse cultural perspectives will be overcome.

While their critiques of the Enlightenment paradigm of knowledge thus exhibit remarkable similarities, it is also important to note the significant differences in the perspectives of Herder an Lyotard -- differences which emerge most clearly in theier respective views concerning the process of the breakdown of this hegemonic cultural discourse and the nature of the relativistic world deriving drom this disintegrative process. In outlining these points of divergence in their thought, some consideration needs to be given to the very different cultural milieux within which the basic conceptions of language and culture embraced by these two thinkers are formed. For it is the manner in which these contemporary influences shape their understanding of language and culture as the central medium of creative human development which acounts, in large part, fot the differences alluded to here.

In Herder's case the critique which he directs against the cultural knowledge form of the Enlightenment is properly situated as part of a larger current of German intellectual thought of the time, centering around the radical ideas of the Sturm und Drang. This movement of literary and artistic criticism, which included among its number figures like the young Goethe and Schiller, was to prove the source of some of the central ideas associated with the German Romantic movement. But, as Taylor has observed, its most distinctive characteristic eas the overriding aspiration of the Sturmer und Dranger to recapture the fundamental unity of human experience rent asunder by the dichotomizing reason of the Enlightenment. In opposition to the latter's "artificial" bifurcation of human experience into the antithetical categories of thought and feelings, reason and emotions, and humanity and nature, they aspired to an ideal conception of life as the harmonious unity of humans with themselves (their spiritual nature) and their larger natural and social world. The attainment of this unity with one's world was of foremost importance for the Sturmer insofar as it constituted the indispensable condition for human spiritual self expression --- the essential requirement for the realization of humans' authentic being. Moreover, it was language and the cultural creations generated by human linguistic activity which were identified as the essential medium whereby this creative, expresive unity achieved its actualization. In the natural creations of human language, the Sturmer believed, one could discern the aesthetic expression of the harmonious community of people with the greater spiritual whole which formed their world.

Through their personal literary creatuibs the different members of the Sturm und Drang sought to articulate their profound sense of the contemporary fragmentation of this creative, spiritual unity of human existence consequent upon the impact of the culture of the Enlightenment upon the existing social order. This pessimistic assessment of the character of contemporary cultural life also encouraged a more general tendency among many of the Sturmer to identify with the traditional life forms of the lower orders of German society as the embodiment of their ideal. The social world of the German peasants, farmers, and crafts-people, their customs and cultural traditions deriving from a simple life of interaction with nature largely untouched by the "artificiality" affecting the higher social orders of German society, seemed to epitomize, for many of thr Sturmer, that harmonious, spiritually fulfilling existence to which they themselves aspired. Accordingly, in their writtings, we find the first expression of the idealized conception of the common people o Volk and the celebration of German folklore and language which were to become dominant themes of the later German Romantic movement.

These general themes of the Sturm und Drang received powerful expression in Herder's thought. We have seen how he constructs a distinctive philosophy of history which identifies the natural organic unity of the individual and the larger cultural community as the essential condition for the realization of those creative, spiritual powers distinguishing humans as conscious linguistic beings. Moreover, for Herder, the perpetuation of this process of creative cultural development presupposes the preservation of that immediate, spontaneous unity of human beings with the Volk and its traditional cultural forms facilitated by the cohering, integrative power of the naturally evolving national language. Insofar as it threatens to fragment this natural, harmonious unity the artificial Enlightenment knowledge form can have no place within this historical proccess of cultural development. By eroding the organically evolved customs and traditions underpinning the historical process of cultural development, this divisive knowledge form would effectively destroy the foundations upon which the continued expression of the diverse cultural life forms of the species is dependent. Accordingly, Herder is uncompromising in his total rejection of the "unnatural" cultural paradigm of the Enlightenment in favor of the preservation of a prerationalistic world in which the multiplicity of traditionally evolved cultures receives full expression.

Writing at a much later stage in the development of the Enlightenment knowledge form and responding to very different cultural  influences, Lyotard's vision of a evolving, relativistic, postmodern condition of cultural diversity contrasts markedly with Herder's perspective. In his writtings we find no notion of a possible return a premodern, nonscientific order embracing the traditional cultures of narrative knowledge. In fact, Lyotard's is a more dialectical approach, one shaped by his sensitivity to the impact of the information revolution upon contemporary Western society. It is his assessment of the latter's implications for the nature of life within modern society -- an assessment strongly colored by the Nietzschean influences pervading his thought -- which is the major factor shaping his conception of this emerging postmodern world.

[History and Theory, Vol. 27, No. 2 (May, 1988) , pp. 146-168]

dimanche, 25 janvier 2009

Qu'est-ce qu'un "queer"?

QU’EST-CE QU’UN QUEER ?


Gay Pride « Sans doute quelques innocents ignorent encore ce qu'est le queer. Et force est de constater qu'ils vivent très bien dans cet obscurantisme crasse. A moins qu'on ne les débusque comme représentants d'un ordre ancien suspect d'archaïsme nostalgique. Ami lecteur, pour vous éviter cet outrage, nous allons de ce pas vous initier à cette nouvelle entité à l'origine d'une discipline universitaire (avec les postes, les bourses et les vacances qui l'accompagnent). L'adjectif queer désigne en anglo-américain quelque chose d'étrange, de tordu, d'inclassable. Il s'oppose au straight, qui est droit, normal, normé. Il est devenu dans les années 80 l'adjectif par lequel se désignaient ceux qui ne se reconnaissaient pas dans la différence des sexes telle que la construisent nos sociétés occidentales. De ce qu'ils vivaient comme une insulte, ils en ont fait un drapeau. (...)


Les queer studies sont aujourd'hui un bastion militant au sein des sciences humaines, et le transgenre est devenu l'étalon à l'aune duquel on mesure la conformité du réel à l'idéologie dominante (dominante non pas dans la population, ni même dans les discours, mais dans cette partie de l'élite intellectuelle qui se considère comme représentante du Bien, du Bon et du Moderne, et qui détient certains relais d'opinion comme certains quotidiens nationaux). La Marche des fiertés lesbiennes bi, gay et trans est le 14 Juillet de ces nouveaux combattants, et la pénalisation des propos homophobes (et bientôt "transphobes") leur arme de destruction massive de toute pensée libre - et de toute vie non aseptisée. (...)


Tout un courant du féminisme contemporain, ce courant culturaliste, qui a décidé que la différenciation sexuée n'existe que dans les diktats d'une société misogyne et phallocrate, s'inscrit dans la droite ligne de ce mouvement et s'associe à ses combats. (...) Etrange tentation, au demeurant, que d'abandonner le féminisme, c'est-à-dire la réflexion sur les rapports hommes-femmes, à celles qui vivent le rapport aux hommes sur un mode problématique, comme on confierait la critique gastronomique à des anorexiques. Sous l'égide de pasionarias qui ne voient la relation hétérosexuelle que comme l'instrument de la domination masculine, le féminisme dérive donc vers une remise en cause des catégories même de sexe et de genre, et l'affirmation d'un combat commun contre cette norme oppressante qu'est l'hétérosexualité dont se rendent coupables la majorité des êtres humains, et sur laquelle est structurée la société occidentale. (...)


Le courant queer relève donc de la pure idéologie, au sens où le réel n'est accepté comme donnée que lorsqu'il permet de justifier le système de pensée et l'ordre coercitif qui en découle. Pour le reste, dans l'esprit de ces idéologues forcenés, quiconque s'imagine que le fait, pour un enfant, de découvrir qu'il a un pénis ou qu'il n'en a pas est en soi un élément constitutif de sa personnalité est à la limite du fascisme. (...) La question n'est pas, pour les queer studies, de modifier l'idée qu'on se fait d'un garçon ou d'une fille, mais de criminaliser la pensée de la différenciation. Pour accepter la différence, nions-la. (...)


Le phénomène queer, dans ses excès comme dans son principe même, est une forme de dictature des minorités qui n'a rien à voir avec l'aspiration démocratique légitime d'individus écrasés par une majorité intolérante et sûre de ses droits et de sa supériorité. L'enjeu n'est pas d'amener la société et les individus qui la composent à repenser la différence sexuelle comme un enrichissement culturel, pendant de l'enrichissement génétique, mais bien d'imposer un ordre nouveau où l'humain, peu à peu détaché de toute référence à son inscription corporelle dans le monde, pourrait enfin flotter dans la vacuité virtuelle du bonheur narcissique et de l'autocontemplation. Plutôt que d'assumer la différence, universaliser le rien au nom de la détestation de ses origines. »



Natacha Polony, L'Homme est l'Avenir de la Femme, J-C Lattès, 2008, p.51-58


Du même auteur :
LE NÉO-FÉMINISME EST-IL UNE HAINE DE L’HOMME ?

L'Amérique latine en rébellion


r • verso

L'AMÉRIQUE LATINE EN RÉBELLION
Mouvements antisystémiques et mort de la politique moderne
Carlos Antonio Aguirre Rojas

Quelle est aujourd'hui la situation de l'Amérique latine harcelée par le maccarthysme des Etats-Unis, en contexte de crise économique, sociale, politique et culturelle que traverse le monde entier ? Quel rôle jouent les nouveaux mouvements : néozapatistes mexicains, Sans Terre du Brésil, piqueteros argentins, communautés indigènes de Bolivie et d'Equateur ?

ISBN : 978-2-296-06818-6 • novembre 2008 • 158 pages
Prix éditeur : 15 € / 98 FF

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El mito del rey perdido

El mito del rey perdido



ORIGEN DE LA FUNCION REAL

La etimología de la palabra "rey" es importante a la hora de determinar el concepto que el mundo antiguo se hacía de la función y del símbolo real. Se admite unánimemente que se trata de un término indo‑europeo cuya huella se encuentra desde el área extrema de expansión celta (Europa Occidental) hasta la india védica.

Siempre, en todas partes, se encuentra la raíz reg‑ que da lugar a las variaciones rex (latino), el raj (hindú) y el rix (galo), presentes en palabras y nombres como dirigere, Mahararajh, o Vercingetorix. En general la raíz reg‑ indica a "aquel que traza el camino", es decir, define la jefatura y el mando.

De esta misma raíz deriva la palabra y el concepto de derecho (trazar el camino implica, en definitiva, enunciar un derecho, promulgar una ley): right (en inglés), recht (irlandés antiguo), recht (alemán), y encontramos la misma simetría en la lengua latina entre rex y lex.
Al establecer que la función real era "trazar el camino", los pueblos indo‑europeos hacían algo más que calificar al jefe político‑militar.

De hecho la historia nos enseña que no fue sino en un período tardío cuando los monarcas asumieron la conducción militar de su pueblo, mientras que la política estaba delegada a la nobleza. El "dux" -palabra próxima a rex- indicaba a los caudillos militares que asumían el mando en momentos de crisis y en los que el rex delegaba la función guerrera. Luego, cuando se superaba la crisis, desaparecía el cargo de "dux bellorum", caudillo de las batallas, literalmente."Trazar el camino", guiar a su pueblo por las seis rutas del espacio definidas por la cruz tridimensional que marca las direcciones del espacio. El rex tenía el poder de guiar a su pueblo en todas estas direcciones.

La función real primitiva se justificaba en que reyes y dioses no eran sino una misma persona. En el Apocalipsis de Juan se encuentra un eco de este orden de ideas: "Aquel que se sienta sobre el trono" declara "Yo soy el Alfa y el Omega, el Principio y el Fin".

El rey era pues concebido como un punto de irradiación, no humano, encarnación directa de poderes trascendentes y, en tanto que tal, digno de ser obedecido; el mando, no era obtenido ni mediante elección, ni por aclamación, sino que procedía de un contacto tangible con entidades superiores, condición imprescindible para que los súbditos aceptaran la sumisión a su voluntad.



LA IDEA DE ORDEN

La prosperidad del reino, la victoria en las batallas y la justeza de sus decisiones, es decir, el Orden, eran muestra del origen divino y legítimo del poder. Si se producía un descalabro militar, una mala cosecha, si la injusticia se enseñoreaba, todo ello mostraba el debilitamiento del vínculo que unía el rey al supramundo y a los poderes trascendentes. Entonces sus súbditos podían destronarlo.

La vieja leyenda itálica del Rey de los Bosques de Nemi, cuenta que este rey está siempre en guardia bajo un árbol sagrado, y seguirá siendo rey hasta que un esclavo fugitivo consiga sorprenderlo y arrancar una rama del árbol que custodia. Por "esclavo fugitivo" hay que entender un hombre emancipado de los lazos de la materia y que ha logrado establecer un vínculo con la trascendencia.

El mismo símbolo del árbol es reiterativo, indica la fuente de un poder y se relaciona habitualmente en el universo simbólico indo‑europeo con la montaña, el centro, la isla, el jardín bienaventurado, etc. Todos estos símbolos suponen lugares inaccesibles, en los que reina el Orden, mientras que a su alrededor, todo fluye, es caos y dinamismo contingente. Residir o tener acceso a uno de estos símbolos supone conquistar la función real. La montaña del Grial, el castillo de Camelot, la isla de Avalon, el Roble del Destino, el Jardín de las Rosas, el Omphalos de Delfos, etc. pueden ser relacionados fácilmente con lo que decimos y constituyen centro de un período dorado para la humanidad.

Ahora bien, el hecho de que todo en el mundo tradicional indo‑europeo esté sometido a ciclos ‑ciclo de las estaciones, ciclos lunares, rotación sideral, vida humana‑ hace que la Edad Dorada no se prolongue hasta el infinito. El tiempo la va desgastando hasta que se produce una caida de nivel que registran todas las tradiciones. Sin embargo, el centro, la montaña, el jardín, o la misma función real no desaparecen, sino que entran en un estado de latencia; se vuelven inalcanzables para los hombres comunes y dejan de influir en los destinos contingentes del mundo. El Jardín del Edén, no desaparece tras la caída de Adán, simplemente se hace inaccesible; otro tanto ocurre con el castillo del Grial, solo visible para las almas puras; en el caso del Jardín de las Rosas del Rey Laurin -que todavía puede visitarse en Bolzano- un hilo de seda lo convierte en impenetrable. La idea es siempre la misma: algo visible, pasa a otra dimensión, no muere, sin embargo, solo se oculta temporalmente, "hasta que los tiempos estén prestos", es decir, hasta que una nueva renovación del cosmos, haga posible la manifestación del centro supremo. Y lo mismo ocurre con los monarcas.



EL REY PERDIDO, NO-MUERTO, AGUARDA SU HORA

En este contexto los pueblos indo‑europeos han tenido siempre muy arraigado en su estructura mental, el mito del Rey Perdido: un rey querido por todos, justo, amado por su pueblo, deseado, en un momento dado, desaparece; su pueblo se niega a creer en su muerte; no es posible que los dioses hayan abandonado a un ser tan noble y justo, se dicen, "no a muerto, está vivo en algún lugar, y un día regresará para ponerse al frente de sus fieles". Esta estructura se repite una y otra vez en las viejas tradiciones de las distintas ramas del tronco común indo‑europeo.

Podemos establecer que los últimos reflejos en estado puro de tal mito terminan con Federico I Barbarroja y, ya en una dimensión esotérica, con la marcha de los Rosacruces de Europa al inicio de la Guerra de los Treinta Años. Pero el mito, ha reaparecido insistentemente en la edad moderna e incluso contemporánea, mostrando la fuerza de su arraigo en la mentalidad indo‑europea.



EL GRAN MONARCA Y EL REY DEL MUNDO

Dos autores de singular personalidad han recuperado tradiciones relativas a este mito. De una parte Nostradamus en sus célebres "centurias" alude al "gran monarca", mientras que René Guenon, consagra uno de sus ensayos más esmerados al tema del "rey del mundo".

Nostradamus en una cuarteta de sus famosas "Centurias" se hace eco de tradiciones más antiguas sobre el "gran monarca" y las incorpora a sus profecías, donde el "gran príncipe" es llamado el "gran monarca". Su advenimiento se producirá después de una guerra de 27 años, que empezará en 1999, único año que se menciona con todos sus números y de forma explícita en las profecías de Nostradamus.

Esta leyenda tiene su origen en las décadas inmediatamente anteriores al año 1000, se trata pues, de un mito milenarista, de una promesa de renovación. Los primeros rastros de tal tema se encuentran en los escritos del abad Adson de Montier‑en‑Der (muerto en el 992). Pero Adson recoje fuentes anteriores, una de ellas el testimonio escrito de Isidoro de Sevilla (siglo VII) y otra, incluso anterior, debida a Cesario de Arles (siglo VI).

Es evidente que profecías de este tipo ganan fuerza justo en momentos de crisis y devastación. En el período posterior a las invasiones bárbaras, cuando los movimientos migratorios remiten, cobra fuerza la añoranza y el recuerdo del Imperio Romano, incluso entre los mismos pueblos germánicos invasores, la idea de que Roma representaba el Orden gana fuerza y se produce un sincretismo entre los mitos nórdico‑germánicos, aun con fuerza en esas razas, y los temas propios de la romanidad.

Esa añoranza del Imperio Romano se traduce en la aspiración a renovar el Imperio. Cuando Clovis (Crodoveo) es entronizado rey de los francos en el 496, recibe del Emperador de Oriente, la dignidad de Patricio y de César y, por este acto se considera renovado y regenerado el antiguo Imperio Romano. En siglos siguientes, a partir de Carlomagno y de los Hohenstaufen, la fórmula de consagración será calcada de la entronización de los Césares de Roma.

Pero la baja edad media supone una sucesión trepidante de convulsiones que crean en las poblaciones la sensación de que un ciclo está a punto de terminar. Los grandes príncipes son pocos y sus reinados breves, su recuerdo histórico se va diluyendo y entran vertiginosamente en el campo de la leyenda. Es en esa situación cuando se suceden las profecías, todas interpretando el mismo deseo subconsciente: un gran príncipe ‑el gran monarca‑ reunirá a todos los pueblos de Occidente para librar la última batalla contra las fuerzas del anticristo. Aquí podemos ver cristianizado el tema de la "orda salvaje" de Odín y de sus guerreros que esperan en el Walhalla la hora de la batalla contra las fuerzas del mal.

Ahora bien, en el tema del "gran monarca" existe un ápice de nacionalismo galo. El gran monarca nace en Francia, en Blois concretamente, y queda ligado indisolublemente a la corona de ese país; contrariamente, el tema del "rey del mundo" tiene un carácter más universal.



LA UNIVERSALIDAD DEL MITO

A principios de siglo dos relatos traen a Occidente el recuerdo aun vivo del "rey del mundo". Saint Yves d'Alveydre en su "Misión de la India" y Ferdinand Owsendowsky en "Bestias, Hombres y Dioses" hablan, respectivamente de un reino subterráneo, Agartha o Agarthi, al que se refieren tradiciones vivas de Mongolia y la India, transmitidas por monjes budistas, en el que moraría el "rey del mundo", el "chakravarti".

En la tradición budista el "chakravarti" es el "señor de la rueda", o si se quiere "el que hace girar la rueda". Guenon nos dice al respecto: <>. Esa rueda está habitualmente representada con la forma de una svástica, símbolo que ante todo, indica movimiento en torno a un centro inmóvil.

El "rey del mundo" no es un tema exclusivamente budista. La Biblia registra la misteriosa figura de Melkisedec, rey y sacerdote de Salem, señor de Paz y Justicia. Salem, es equivalente al Agartha y Melkisedec el "chakravarti" judeo-cristiano.

El lugar de acceso a ese centro del mundo aparece en distintas tradiciones: son muchas las leyendas de cavernas que dan acceso al centro del mundo, también montañas que tienen la misma función, islas, lugares marcados con monumentos megalíticos (menhires frecuentemente), lugares "Omphalos" (ombligos del mundo como el santuario de Delfos), todos estos puntos tienen como denominador común el constituir "centros espirituales", es decir, lugares en los que se favorece el tránsito entre el mundo físico y el metafísico, entre lo contingente y lo trascendente. Todos estos símbolos facilitan la entrada a otro nivel de la realidad, aquel que se ha hecho invisible para los hombres dada su impiedad o simplemente a causa de la involución cíclica del mundo. Entrado éste en la Edad Oscura (Kali Yuga, Edad del Hierro o Edad del Lobo), lo que antes era visible y accesible se convierte en secreto y oculto. No puede llegarse hasta él sino a través de pruebas iniciáticas y de un ascesis interior: tal es la temática de la conquista del Grial, de las grandes rutas de peregrinación, de temas masónicos como el de la "búsqueda de la palabra perdida", etc.

En esos lugares mora un rey supremo, indiscutible, acaparador del poder espiritual y del temporal, oculto e inaccesible, señor de paz y justicia: el rey del mundo, el rey perdido.



LA RENOVACION DEL MUNDO A TRAVES DEL REY PERDIDO

Existe una interferencia de temas entre los temas del Rey del Mundo y el Gran Monarca de un lado y los del Rey Perdido de otro. Este último es un gran monarca que ha desaparecido misteriosamente y al que sus súbditos se niegan a creer que haya muerto. Las tradiciones indo‑europeas, hablan de reyes que se ocultan en cavernas, o simplemente que desaparecen pero que no han muerto. Pues bien, este es el punto de interferencia entre una y otra tradición.

El tema del "rey perdido" alude a reyes históricos que la crónica ha revestido de contenidos míticos; por el contrario el tema del "rey del mundo" pertenece exclusivamente al úniverso mítico. Cuando un rey histórico no muere sino que desaparece, oculto en una cueva, en una montaña o en una isla, es que ha pasado al dominio del Rey del Mundo, ha establecido contacto con él y ha tenido acceso a ese reino latente que está oculto por culpa de la degeneración del mundo. En todas las tradiciones el "rey perdido", al desaparecer y entrar en contacto con el "rey del mundo", legitima su poder y alcanza un rango divino.

Ahora bien, esa situación no durará siempre. Finalizado el ciclo, la espada vengadora del "rey perdido" se manifestará de nuevo y, gracias al poder de su brazo, el mundo quedará renovado, habitualmente tras una gran batalla.

En el Tíbet solo los monjes budistas que han alcanzado un más alto grado de perfección, tienen acceso al reino oculto de Shambala, del cual el Dalai Lama es su delegado y embajador. Allí reside Gesar de Ling, rey histórico que vivió aproximadamente en el siglo XI y gobernó el Tíbet. Las leyendas locales afirman que Gesar no ha muerto sino que retornará de Shambala al mando de un ejército, para someter a las fuerzas del mal y renovar el mundo agotado y caduco.



ARTURO Y FEDERICO BARBARROJA EN LAS LEYENDAS MEDIEVALES

En la Edad Media europea, mientras tanto, aparece una leyenda que fue considerada como verdad histórica, la del Preste Juan, el Rey Pescador. En Oriente, en un lugar impreciso entre Abisinia e India, existía un reino inmenso gobernado por un avatar de Malkisedec, el Rey Pescador. En su castillo se alojó Perceval en el curso de su conquista del Grial y fue allí donde vió la preciada copa y donde le fueron formuladas las preguntas fatídicas que Perceval en ese momento no supo contestar. Robert de Boron llega a calificar a Perceval de sobrino del Rey Pescador.

En el terreno de la historia se sabe que el Emperador Federico I recibió tres regalos del Preste Juan, (un abrigo de piel de salamandra, que le permitía atravesar las llamas, un anillo de oro y un frasco de agua viva) que suponían un reconocimiento de la dignidad imperial de Federico I por parte del "Rey del Mundo". Así pues, el Rey del Mundo es aquel rey superior a los demás reyes y que los legitima para su misión.

En diversas ocasiones, monarcas europeos organizaron expediciones para establecer el contacto con el mítico reino del Preste Juan, que invariablemente se perdieron y jamás regresaron. Pero el tema subsistió en las leyendas del Grial.

Arturo, despues de la batalla contra las fuerzas del mal representadas por Mordred, se retira a la isla de Avalon. De Carlomagno se dirá lo mismo: que no está muerto, sino que, aguarda el tiempo en que sus súbditos vuelvan a necesitarlo. Federico I y su hijo Federio II, alcanzarán el mismo rasgo legendario, morando en el interior de montañas como el Odenberg o el Kyffhäuser, volverán cuando se produzca la irrupción de los pueblos de Gog y Magog, aquellos que Alejandro Magno ‑otro rey perdido‑ encerró con una muralla de hierro.

Es también en el período medieval en el que se establece la festividad de los Reyes Magos, personajes misteriosos que siguen a la estrella que marca el lugar de nacimiento de Cristo. Su triple imagen es un desdoblamiento de la figura de Melquisedec. Si en el rey de Salem está concentrado la triple función de "Señor de Justicia", "Sacerdote de justicia" y "Rey de Justicia", en los Reyes Magos, esta función está separada e individualizada en cada uno de ellos.



EL MITO DEL REY PERDIDO EN LA PENINSULA IBERICA

Sobre el suelo de la península ibérica florecieron también leyendas del mismo estilo. Jamás se encontró el cadáver de Roderic o Don Rodrigo, último rey godo; su recuerdo y el de la monarquía legítima animó a su portaespadas, Don Pelayo a iniciar la reconquista en su nombre nombre.

Más tarde, floreció el mito de Otger Khatalon, héreo epónimo de Cataluña; oriundo de Baviera, empuñaba como el Hércules mítico una pesada maza; liberó el valle de Arán y el valle de Aneu del dominio musulmán; una vez cumplida su obra desapareció, no está muerto, solo oculto, y solo volverá cuando se produzca una nueva crisis desintegradora.

Alfonso el Batallador y Don Sebastián de Portugal, desaparecido tras la batalla de Alcazalquivir, dejaron tras de sí un álito de misterio; años después todavía se creía que seguían vivos e incluso algunos impostores pretendieron usurpar su personalidad.



LAS ULTIMAS MANIFESTACIONES DEL MITO

A mediados del siglo XIX aun debía manifestarse el tema del rey perdido en Francia. La historiografía oficial no ha logrado desenmarañar el destino del Delfín de Francia, Luis XVII, desaparecido en la Torre del Temple de París tras el guillotinamiento de sus padres. Ni siquiera se sabe si el relojero holandés Naundorff, que llegó un día a París demostrando conocer con una precisión absoluta la infancia del Delfín, era el hijo de Luis XVI.

Setenta años después, algunos rusos blancos exiliados tras la Revolución Rusa, quisieron creer que la Gran Duquesa Anastasia jamás había muerto, sobrevivió a la masacre de Ekhaterinemburgo y daría continuidad a los Romanov.

Finalmente hubo muchos que se negaron a creer en la muerte de Hitler y durante años estuvo bien extendido la idea que había logrado sobrevivir al cerco ruso de Berlín y huir al Polo en donde prepararía el retorno y la venganza.

La fuerza de la leyenda tuvo aun un postrero coletazo en el "affaire" de Rennes le Chateau, cuyo tema central era la supervivencia de la dinastía merovingia y el hallazgo del "rey perdido" en la figura de un astrólogo y documentalista que decía ser gran maestre de un "Priorato de Sión". Postreros ecos en los que laa credulidad de las masas arraiga en un sustrato de la psicología profunda de los europeos. Y es que, en el fondo, el "rey perdido" no es sino el arquetipo simbólico de una calidad espiritual próxima a la trascendencia, latente en todos los hombres, olvidada, más no perdida.



A MODO DE CONCLUSION

Caudillo derrotado en ocasiones (Dagoberto, Arturo), en otras muerto, pero cuyo cadáver jamás se encuentra (Barbarroja, Rodrigo), o simplemente líder victorioso de un período áureo (Guesar de Ling), consciente de que los ciclos históricos han decaido y que decide pasar a un estado de latencia hasta que se produzca la renovación del tiempo (de la que él mismo será vehículo), este mito es transversal en el espacio y en el tiempo, reiterándose en todo el ciclo indo‑ario.

Siempre la morada de este rey perdido es un símbolo polar: una montaña inaccesible (Barbarroja), una isla dorada (el Avalon de Arturo), el "centro" de la tierra (Cheng Rezing, el "rey del mundo" extremo‑oriental), un castillo dorado (Otger Khatalon). El presentimiento de su existencia anima a otros a emprender gestar y hazañas imposibles (la reconquista de Don Pelayo en relación a Rodrigo, los atentados del "Wherwolff" en relación a Adolfo Hitler, la conquista del Grial por los caballeros del Arturo muerto en Avalon) o estar a la espera de la llamada del monarca para acudir a la última batalla (el tema del Räkna-rok y de la morada del Walhalla, el tema del último avatar de Buda y de Shambala).

Lo que se pretende en otros casos es tomar el mito del rey perdido de una forma utilitarista: sería él y sus presuntos descendientes los que garantizarían la legitimidad dinástica (los descendientes de Dagoberto II en el affaire de Rennes le Chateau, los partidarios de Naundorf en la cuestión del Delfín, los de Juan Orth en la dinastía austro‑húngara, incluso los de la gran duquesa Anastasia en el caso de la herencia de los Romanov, etc.).

El mito del Rey del Mundo, las leyendas de los reyes perdidos y de los monarcas que aguardan la batalla final rodeados de sus fieles guerreros, pertenece a nuestro pasado ancestral. Es una parte de nosotros mismos, algo que debemos conocer y encuadrar en un universo simbólico y mítico, hoy perdido, pero del cual no podemos prescindir si queremos conocer nuestro origen y nuestro destino.

(c) Ernesto Milá - infokrisis - infokrisis@blogia.com -http://infokrisis.blogia.com/

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Hommage au Professeur B. Willms (1931-1991) / Entre Hobbes et Hegel

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

Hommage au Professeur Bernard Willms

(7.7.1931-27.2.1991)

Entre Hobbes et Hegel

 

par le Dr. Thor von WALDSTEIN

 

A Bochum vient de mourir le Fichte de notre époque, le Professeur Bernard Willms.

 

«C'est parce que vous mentez sur ce qui est, qu'en vous ne naît pas la soif de connaître ce qui adviendra» (Friedrich NIETZSCHE).

 

Lorsqu'une Nation dominée par des puis­san­ces étrangères n'a pas encore définiti­vement renoncé à s'auto-déterminer, elle doit impérativement travailler à une chose en priorité: reconnaître son propre état des lieux. Dans l'Allemagne vaincue d'après 1945, c'est surtout un tel bilan, clair, net, précis, qui a manqué. Privés de souverai­neté, privés de la possibilité de décider pour eux-mêmes, les Allemands ont honoré des valeurs, certes importantes, comme la «dé­mo­cratie», les «droits de l'Homme», la «paix», la «stabilité». Valeurs qui, sans ré­fé­rence à la Nation et sans souveraineté, de­meuraient de tristes coquilles linguis­tiques vides, exportées d'Outre-Atlantique et n'a­yant plus qu'une seule fonction: jeter un voi­le pudique sur l'impuissance impolitique des Allemands. Mais, comme lors de la Guerre des Paysans du XVIième siècle, lors des com­bats pour la libération du territoire en 1813-1814, lors du Vormärz de 1848, à la fin de l'ère wilhelminienne et sous Weimar, l'Al­lemagne a eu des penseurs brillants et courageux; pendant l'éclipse de Bonn aussi: des hommes qui ont su désigner les profi­teurs de notre misère nationale. Plus la dé­mission de la politique allemande s'insti­tu­tio­nalisait, plus la domination étrangère, don­née factuelle éminemment concrète, se dissimulait derrière le rideau de fumée des «valeurs occidentales», plus les régisseurs de la dogmatique politique am­biante, solide­ment installée, réagissaient avec fiel et ai­greur contre les hommes cou­rageux et civi­ques qui dégageaient la réalité de la cangue médiatique, où on l'avait enser­rée, et mon­traient clairement aux Alle­mands dans quel­le situation ils vivaient.

 

Parmi ces hommes: Bernard Willms.

 

En écrivant cette phrase, «L'homme existe po­litiquement ou n'existe pas», dans son re­marquable article intitulé «Antaios oder die Lage der Philosophie ist die Lage der Na­tion» (= Antaios ou la situation de la philoso­phie est la situation de la Nation), Willms, en 1982, réveillait brusquement la philoso­phie universitaire fonctionnarisée de son som­meil théorique et réclamait un ancrage (Ver­ortung)  de la philosophie dans le con­cept de Nation. Willms relançait ainsi dans le débat une thématique que les déten­teurs de chaires universitaires, en Alle­magne de l'Ouest, avaient enfouie pendant quarante ans sous un tas de scories dogma­tiques occi­dentales, prétextant que toute philosophie allemande après Auschwitz avait cessé d'exis­ter. Au cours du renouveau national des années 80, Bernard Willms est devenue une figure-clef de la nouvelle re­naissance allemande, un homme qui «éloigne de soi ce qui est vermoulu, lâche et tiède» (Stefan Geor­ge) et mange le «pain dur de la vérité philosophique» (Willms).

 

Celui qui étudie la biographie de ce philo­so­phe allemand constatera que son évolu­tion, qui le conduira à devenir un nouveau Fichte dans un pays divisé, n'a pas été dictée par les nécessités.

 

Né en 1931 à Mönchengladbach dans un mi­lieu catholique, Willms a étudié la philoso­phie à Cologne et à Münster, après avoir été pendant quelque temps libraire. Il rédige un mémoire à Münster en 1964, dont Joachim Ritter est le promoteur. Titre de ce travail: Die totale Freiheit. Fichtes politische Philo­sophie (= La liberté totale. Philosophie poli­tique de Fichte). Pendant la seconde moitié des années 60, lorsque l'Ecole de Francfort transformait l'Université allemande en un se­cond-mind-shop, Willms était l'assistant du célèbre sociologue conservateur Helmut Schelsky. A cette époque-là, Willms visite éga­lement, de temps en temps, les Sémi­nai­res d'Ebrach, où Ernst Forsthoff attire les esprits indépendants et les soutient. En 1970, Willms est appelé à l'Université de la Ruhr à Bochum, où il acquiert une chaire de profes­seur de sciences politiques avec comme thé­ma­tiques centrales, la théorie politique et l'histoire des idées. Marqué profondément par Hegel  —Willms s'est un jour décrit com­me «hégélien jusqu'à la moëlle»—  il avait abordé et approfondit, depuis son pas­sage chez Schelsky, la philosophie de l'An­glais Thomas Hobbes. En 1970, Willms fait paraître Die Antwort des Leviathans. Tho­mas Hobbes' politische Theorie  (= La ré­pon­se du Léviathan. La théorie politique de Tho­mas Hobbes). En 1980, il complète ses études sur Hobbes en publiant Der Weg des Levia­than. Die Hobbes-Forschung von 1968 bis 1978  (= La voie du Léviathan. Les re­cherches sur Hobbes de 1968 à 1978). En 1987, enfin, il résume ses vingt années de ré­flexions sur le vieux penseur de Malmesbury dans Das Reich des Leviathan  (= Le Règne du Lévia­than). Pendant ces deux dernières décen­nies, Willms est devenu l'un des meil­leurs connaisseurs de la pensée de Hobbes; il était devenu membre du Conseil Honoraire de la International Hobbes Association  à New York et ne cessait de prononcer sur Hobbes quantité de conférences dans les cercles aca­démiques en Allemagne et ail­leurs.

 

Tout en assurant ses positions, en devenant profond connaisseur d'une matière spéciale, Willms n'a jamais perdu le sens de la globa­lité des faits politiques: son souci majeur était de penser conjointement et la philoso­phie et la politique et de placer ce souci au centre de tous ses travaux. De nombreux livres en témoignent: Die politischen Ideen von Hobbes bis Ho Tschi Minh  (= Les idées politiques de Hobbes à Ho Chi Minh, 1971); Entspannung und friedliche Koexistenz  (= Détente et coexistence pacifique, 1974); Selbst­be­hauptung und Anerkennung  (= Au­to-affirmation et reconnaissance, 1977), Ein­führung in die Staatslehre  (= Introduc­tion à la doctrine de l'Etat, 1979) et Politische Ko­existenz  (= Coexistence politique, 1982).

 

Au cours des années 80, Bernard Willms fonde une école de pensée néo-idéaliste, en opérant un recours à la nation. Cette école désigne l'ennemi principal: le libéralisme qui discute et n'agit pas. En 1982, paraît son ouvrage principal, Die Deutsche Nation. Theorie. Lage. Zukunft  (= La nation alle­man­de. Théorie. Situation. Avenir) ainsi qu'un autre petit ouvrage important, Identi­tät und Widerstand  (= Identité et résis­tance). Entre 1986 et 1988, Willms édite en trois vo­lumes un Handbuch zur deutschen Nation  (= Manuel pour la nation allemande), trois recueils contenant les textes scientifiques de base pour amorcer un renouveau national. En 1988, avec Paul Kleinewefers, il publie Erneuerung aus der Mitte. Prag. Wien. Ber­lin. Diesseits von Ost und West  (= Renou­veau au départ du centre. Prague. Vienne. Berlin. De ce côté-ci de l'Est et de l'Ouest), ouvrage qui esquisse une nouvelle approche géopolitique du fait centre-européen (la Mit­teleuropa),  qui a prévu, en quelque sorte, les événements de 1989. Dans son dernier ar­ticle, intitulé Postmoderne und Politik  (= Postmodernité et politique, 1989), Willms re­lie ses références puisées chez Carl Schmitt et chez Arnold Gehlen à la critique française contemporaine de la modernité (Foucault, Lyotard, Derrida, Baudrillard, etc.). Sa dé­monstration suit la trajectoire suivante: la négation de la modernité doit se muer en principe cardinal des nations libres.

 

Si Bernard Willms a bien haï quelque chose dans sa vie, c'est le libéralisme, qu'il conce­vait comme l'idéologie qui fait disparaître le politique: «Le libéralisme par essence est hostile aux institutions; sur le plan politique, il n'a jamais existé qu'à l'état parasitaire. Il se déploie à l'intérieur même des ordres po­litiques que d'autres forces ont forgés. Le li­bé­ralisme est une attitude qui vit par la ma­xi­misation constante de ces exigences et qui ne veut de la liberté que ce qui est agréable». La phrase qu'a prononcée Willms avant la réunification à propos du libéra­lisme réel ouest-allemand n'a rien perdu de sa perti­nen­ce, après l'effondrement du mur. Ju­geons-en: «La République Fédérale n'a des amis qu'à une condition: qu'elle reste ce qu'elle est».

 

Ceux qui, comme Willms, s'attaquent aux «penseurs débiles du libéralisme» et stigma­tisent la «misère de notre classe politique», ne se font pas que des amis. Déjà au début des années 70, quelques énergumènes avaient accroché des banderoles sur les murs de l'Université de Bochum, avec ces mots: «Willms dehors!». Quand, pendant les années 80, les débats inter-universitaires ont tourné au vinaigre, d'autres drôles ont sur­nommé Willms «le Sanglant», démontrant, en commettant cette ahurissante et ridicule sottise, combien ils étaient libéraux, eux, les défenseurs du libéralisme, face à un homme qui, somme toute, ne faisait que sortir des sentiers battus de l'idéologie imposée par les médias et appelait les choses par leur nom. La remarque d'Arno Klönne, qui disait que Willms était le principal philosophe du néo-nationalisme, et le mot du Spiegel,  qui le dé­signait comme «le fasciste le plus intelligent d'Allemagne», sont, face à l'ineptie de ses contradicteurs les plus hystériques, de véri­tables compliments et prouvent ex negativo que ses travaux de Post-Hegelien serviront de fil d'Ariane pour une nouvelle génération d'Allemands qui pourront enfin penser l'Al­lemagne dans des catégories philoso­phiques allemandes, sans rêver aux pompes et aux œuvres d'Adolf Hitler.

 

Bernard Willms était un philosophe qui pre­nait au sérieux le mot de Cicéron, vivere est cogitare,  vivre, c'est penser. Avec sa mort, la nation perd la meilleure de ses têtes philo­sophiques des années d'avant le 9 novembre 1989, jour de la chute du Mur. Ernst Jünger nous a enseigné que la tâche de tout auteur est de fonder une patrie spirituelle. Chose rare, Bernard Willms est l'un de ceux qui ont réussi une telle œuvre d'art. Dans un in­terview, en 1985, il avait répondu: «On écrit des livres dans l'espoir qu'ils seront lus et compris par les hommes qui doivent les lire et les comprendre». Une jeune génération, formée par son école néo-idéaliste, a donc désormais la mission de témoigner de l'idéal national de Willms, d'utiliser ses livres et ses idées comme des armes pour construire, à Berlin et non plus à Bonn, une Allemagne nouvelle, au-delà des gesticulations stériles des bonzes qui la gouvernent aujourd'hui.

 

A Münster en Westphalie, ses disciples l'ont porté en terre sous les premiers rayons d'un pâle soleil de mars. Sur son cercueil, ils avaient fixé une plaque en cuivre, reprodui­sant la page de titre qui figurait sur la pre­mière édition du Léviathan, écrit par le Sage de Malmesbury. Bernard Willms avait l'ha­bitude, au cours des années 80, de pro­noncer une phrase, imitée de Caton, à la suite de chacune de ses nombreuses confé­rences: ceterum censeo Germaniam esse restituen­dam (je crois que l'Allemagne doit être resti­tuée). C'est le message et la mission qu'il nous laisse. Soyons-en digne.

 

Dr. Thor von WALDSTEIN,

14 mars 1991.

 

samedi, 24 janvier 2009

Les "Millenarians" américains, principal soutien à Israël

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Les “Millenarians” américains, principal soutien à Israël

Entretien avec Richard Melisch

Q.: Monsieur Melisch, les Etats-Unis pourront-ils se détacher bientôt de la tutelle du lobby pro-israélien?

RM: Il n’y a pas que le lobby pro-israélien qui influence depuis longtemps la politique proche-orientale des Etats-Unis. Cette politique est déterminée par des éléments bien plus radicaux, qui se définissent comme “sionistes chrétiens”. Ils résident principalement dans les états du sud-ouest des Etats-Unis; on les appelle également les “Millenarians”, un courant qui compte 55 millions d’âmes. Ce sont des protestants, venus au départ de toutes les factions du protestantisme comme les baptistes, les luthériens, les episcopaliens, etc., mais qui, à la différence de leurs coreligionnaires qui ne sont pas “millénariens”, sont fermement convaincus que Jésus Christ, en chair et en os, descendra des cieux pour atterrir à Jérusalem, non pas dans un futur lointain, mais très bientôt. A partir de Jérusalem, le Christ livrera la bataille d’Armageddon, où les méchants seront annihilés. Alors commencera son “Royaume de mille ans”. Cette croyance au retour charnel du Christ à Jérusalem implique, pour ces “sionistes chrétiens” et ces “millénariens”, que Washington doit soutenir les sionistes juifs de l’Etat d’Israël, afin que la “terre sainte” soit débarrassée de tous les “sombres terroristes”, agents du “Mal”, avant l’arrivée du Christ. George W. Bush est l’un de ces 55 millions de “Millenarians”.

Quoi qu’il en soit, le lobby pro-israélien et les zélotes chrétiens, interprètes fanatisés de l’Ancien Testament, excerceront encore leur influence pendant quelques années sur l’établissement politique américain, dominé depuis 1776 par les WASP (“White Anglo-Saxon Protestant”). Mais, inéluctablement, le “God’s own Country” ne pourra plus être sauvé: le plus grand danger qui le guette n’est pas une “arme de destruction massive”, iranienne ou autre, mais relève des fluctuations démographiques. Vu le développement démographique exponentiel que connaissent les minorités non-WASP, les Américains blancs ne seront plus, vers 2040, qu’un des trois grands groupes ethniques du pays, à égalité avec les “Hispanics” et les Afro-Américains. Rien qu’au cours de ces cinq dernières années, cinq états de l’Union ont subi une mutation ethnique, minorisant les Blancs et hissant un des deux autres grands groupes au statut de composante ethnique majoritaire.

Les rapports majorité/minorité vont donc changer tant dans les villes que dans les campagnes, tant au Sénat qu’au Congrès, où de nouvelles coalitions donneront le ton, en toute légitimité démocratique. Il est très peu probable qu’un “Congrès” américain, dominé par des “Hispanics” ou des Afro-Américains, accepte, dans le futur et indéfiniment, de payer les milliards de dollars annuels que versent les Etats-Unis à Israël. Cette évolution est déjà perceptible dans ses premières manifestations, encore jugées anodines: il y a trois ans, un député du Congrès s’est emparé du microphone et a tenu son discours en langue espagnole. Un grand silence règnait dans la salle. Personne n’a protesté.

(extrait d’un entretien accordé au DNZ, n°4/2009, Munich; trad. franç.: Robert Steuckers).

Les thématiques de l’entretien correspondent à celles développées par l’auteur dans son ouvrage de référence: “Der letzte Akt – Die Kriegserklärung der Globalisierer”, Hohenrain, Tübingen, 413 pages, 19,90 Euro. 

 

Der letzte Akt: Die Kriegserklärung der Globalisierer
[Hohenrain]
 

Der letzte Akt: Die Kriegserklärung der Globalisierer

 

  • Gebundene Ausgabe
  • Verlag: Hohenrain; Auflage: 1 (Juli 2007)
  • Sprache: Deutsch
  • ISBN-10: 3891800800
  • ISBN-13: 978-3891800805

Über das Produkt
In diesem Buch über den Angriffskrieg und die Schlußoffensive der Globalisierer gegen alle Völker der Welt kommt der Verfasser ohne Fragezeichen aus, ohne Herumtasten hinter finsteren Kulissen der Weltpolitik, ohne Verweis auf alle möglichen und unmöglichen Verschwörungstheorien, denn die Kriegserklärung liegt jetzt schriftlich vor. Die Betreiber der Welteroberung durch Globalisierung haben sich selbst enttarnt: Ihre Allianz von Pentagon und Wall Street ist so siegessicher, daß sie ihrem Chefstrategen, dem Clausewitz der Globalisierer erlaubte, sowohl ihre Welteroberungspläne als auch die dazu führenden Strategien zu veröffentlichen. Ihr terroristischer Feind ist ausgemacht: Es sind die Nationalen. Die Forderung der Globalisierer lautet deshalb klar und deutlich: Kill them!, Tötet Sie!

 

Rückentext:

In diesem Buch über den Angriffskrieg und die Schlußoffensive der Globalisierer gegen alle Völker der Welt kommt der Verfasser ohne Fragezeichen aus, ohne Herumtasten hinter finsteren Kulissen der Weltpolitik, ohne Verweis auf alle möglichen und unmöglichen Verschwörungstheorien, denn die Kriegserklärung liegt jetzt schriftlich vor. Die Betreiber der Welteroberung durch Globalisierung haben sich selbst enttarnt: Ihre Allianz von Pentagon und Wall Street ist so siegessicher, daß sie ihrem Chefstrategen, dem ›Clausewitz‹ der Globalisierer erlaubte, sowohl ihre Welteroberungspläne als auch die dazu führenden Strategien zu veröffentlichen. Ihr ›terroristischer‹ Feind ist ausgemacht. Es sind die Nationalen. Die Forderung der Globalisierer lautet deshalb klar und deutlich: »Kill them!« Tötet sie! 

Klappentext

Die Globalisierer sind schon so überheblich und siegessicher, daß sie ihrem Chefstrategen Thomas Barnett erlaubten, ihre Pläne und Strategien zur Eroberung der Welt zu veröffentlichen. In Der Letzte Akt ist nachzulesen, wie die übermächtige Allianz von Wall Street und Pentagon zustande kam, die mit der Umsetzung der Welteroberung durch Globalisierung beauftragt wurde, welche Gebote sie erläßt, welche Endziele sie verfolgt. 

Die Globalisierer scheuen sich nicht, offen einzugestehen, daß ihre Hausmacht USA ihre politische, militärische und wirtschaftliche Übermacht dem praktisch wertlosen US-Dollar verdankt, den sie den Völkern der Erde als Weltwährung aufzwang, daß sie zur Erzwingung neuer Kriege nicht zögern wird, einen neuen ›11. September‹ zu inszenieren und amerikanische Einsatzgruppen zur Liquidierung mißliebiger Politiker zu entsenden. Sie räumen ein, daß der Endsieg der Globalisierung nur dann erreicht werden kann, wenn ausnahmslos alle Völker, Konfessionen, Kulturen gleichgeschaltet, alle nationalen Grenzen niedergerissen, alle sozialpolitisch und volkswirtschaftlich gebotenen Schranken und Einschränkungen beseitigt worden sind. 

Sie fordern die Vermischung aller Völker, da mit die neu entstehenden Massen von Humanressourcen mobil, flexibel und vor allem widerstandslos den Befehlen ihrer globalen Herren folgen mögen. Sie streben nach einem einzigen Ideal, einem einzigen irdischen Lohn, nämlich nach dem Erwirtschaften des maximalen Profites. Sittliche Werte kennen sie nicht. 

Sie rechnen mit dem Widerstand von ›Schurkenstaaten‹ samt ihren unbelehrbaren, ewiggestrigen, nationalen politischen Führern, die noch an Werten und Traditionen hängen, und von glaubensfanatischen ›Terroristen‹, das sind all jene, die weder bereit sind, ihre Natur-, Kultur- und Bodenschätze dem ›freien Spiel des Weltmarktes‹ auszuliefern, noch auf das Überleben ihrer Völker als freie und eigenständige Nationen zu verzichten. Solchen nationalen Widerstand wollen die Globalisierer mit allen Mitteln brechen. 

Melisch beschreibt die Gefahren, die von den politischen und militärischen Krisenherden ausgehen, wo fanatische Weltmachtbesessene am Ruder sind, die unbedingt neue Kriege anzetteln wollen, um die Entscheidungsschlacht Armageddon zu erzwingen und dabei freudig in Kauf nehmen, daß sie sich selbst, ihr Land und unseren Planeten in die Luft jagen könnten.

Die Globalisierer glauben, daß sie knapp vor ihrem Endziel stehen. Doch mit jeder weiteren Drehung der Globalisierungsdaumenschraube wächst der Widerstand vieler Völker und ihrer nationalbewußten Führungspersönlichkeiten. Nicht so in den Mitgliedsstaaten der Europäischen Union, wo zwar die EU-Verdrossenheit der Bürger stark ansteigt, eine Bereitschaft zum Widerstand jedoch praktisch kaum erkennbar ist. Im letzten Kapitel verweist Melisch auf mögliche Lösungen und dringende Kurskorrekturen. 

Über den Autor:

RICHARD MELISCH ist 1934 in Paris geboren, wohin es seinen Vater, einen ehemaligen k.u.k. Offizier, nach dem Ersten Weltkrieg verschlagen und wo dieser eine Pariserin geheiratet hatte. Die Schulbänke hat er in Paris und Graz gedrückt. Einige Jahre verbrachte er in Brasilien, in Hamburg und in Nordamerika. 1963 wird er von einem österreichischen Unternehmen nach Beirut entsendet, wo ihm die Vertretung für die arabischen Länder des Nahen Ostens übertragen wird. Nach 12 Jahren machte er sich selbständig. 19 Jahre lang hat er von Beirut aus die umliegenden arabischen Länder bereist und 11 Jahre von Dubai und Kuwait aus die Golfstaaten.

 

 

Diez a desechar: las normas de Bush que Obama deberia eliminar

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Diez a desechar: las normas de Bush que Obama debería eliminar

 

Emily Bazelon/Chris Wilson
Slate

 

 

Obama ya ha tomado la primera decisión (una de las más esperadas): suspender los juicios en Guantánamo. Aún así, le quedan unas cuantas órdenes ejecutivas de Bush que debería desechar inmediatamente.

Los presidentes recién nombrados usan, a menudo, nuevas normas para encauzar su estrenada Administración. En eso sentido está actuando ahora Obama. Pero, si bien estos mandatos pueden dictarse unilateralmente, también pueden ser desechadas con igual facilidad. El pasado otoño, Slate recopiló una lista del las 10 órdenes ejecutivas firmadas por George W. Bush que el nuevo presidente debería desestimar rápidamente. Reproducimos la lista más abajo.

El presidente Barack Obama ha llegado con una pluma con superpoderes para firmar órdenes ejecutivas. Sin negociar con el Congreso para aprobar una ley, o sin siquiera pasar por el período de reflexión y comentarios que precede a una nueva ley federal, el nuevo residente de la Casa Blanca puede cambiar la música con la que bailan las agencias federales. Ahora él es el Ejecutivo y su función también pasa por ahí: por ejecutar decisiones. Se prevé que su mano zurda firme hoy la primera de sus órdenes ejecutivas: el cierre de la prisión en la base naval de Guantánamo.

¿Cuál es, entonces, el mayor daño que ha causado el presidente Bush él solito? Al reunir una lista de las 10 'mejores' (o peores) de entre las 262 órdenes ejecutivas de la Administración de Bush, hemos indagado en algunos objetivos familiares, como su iniciativa basada en la fe de malversación de fondos dedicados a la investigación sobre células madres. También nos damos cuenta de que algunos de los momentos de Bush de los que aquí nos quejamos no llegaron en forma de orden ejecutiva. La reciente tentativa de forzar a las clínicas de planificación familiar a certificar que sus empleados no tendrán que asistir con ningún procedimiento que consideren objetable, por ejemplo, tomó la forma de una ley federal. Lo mismo ocurrió con las decisiones de la Administración de dedicar franjas nuevas de terreno público para la tala de árboles y la minería.

También nos gustaría ver revocadas esas leyes, pero aquí hemos decidido ceñirnos a las órdenes ejecutivas por su reconfortante simplicidad. Si se las puede conjurar con un simple trazo de pluma, también se las puede hacer desaparecer rápidamente (los presidentes no muestran muchas renuencias a la hora de eliminar los dictados de sus predecesores). Aquí está nuestra elección de las nueve órdenes que más merecen la goma de borrar presidencial llegada en enero, más una décima sugerida por los lectores.

Nº 1: Destruir el acta sobre Archivos Presidenciales

Lo que dice la orden: Con la Orden Ejecutiva 13233, la Administración Bush intentó destruir el Acta sobre Archivos Presidenciales celebrada en 1978 para asegurar que los documentos internos de la rama ejecutiva sean públicos y se conviertan, generalmente, en parte del archivo histórico. La propia ley de 1978 era un compromiso a favor de la privacidad en algunos aspectos: los archivos presidenciales no se revelan hasta 12 años después de que la Administración haya abandonado el despacho, y las peticiones de éstos están sujetas a los límites impuestos por el Acta de Libertad de Información, lo que significa que los documentos clasificados permanecen en secreto. La orden de Bush, en esencia, desechaba totalmente este intento de transparencia. Tras meses de obstrucción al acceso a documentos de la era de Reagan, el ex Fiscal General Alberto Gonzales, redactó una orden que da al presidente en curso, o al presidente cuyos archivos se solicitan, el poder de revisar una petición de documentos, sin límite de tiempo. Si el presidente dice que no, hay que ir a juicio para conseguir los archivos.

Por qué debería desaparecer: La Asociación Histórica Americana odia esta orden por una buena razón: pone los intereses de un presidente en secreto (para evitar molestias, revelaciones inconvenientes o lo que sea), por encima del interés público por entender acontecimientos pasados de importancia nacional. En 2007, un juez federal acabó con parte de la Orden Ejecutiva 13233 por entrar en conflicto con el Acta sobre Archivos Presidenciales (que tiene primacía sobre una orden presidencial, ya que es una ley promulgada por el Congreso). Aún así, hay partes de la orden que aún tienen vigencia. El proyecto que había en el Congreso para desecharla entera se ha quedado estancado. Obama no debería esperar al Poder Judicial o a la Asamblea legislativa: debería revocar esta orden él mismo, como prueba de que, una docena de años después de que haya dejado el despacho, no tendrá miedo de una revisión de su paso por Casa Blanca.

Nº 2: Bloquear la investigación sobre Células Madre

Lo que dice la orden: En agosto de 2001, Bush promulgó una ley que limitaba los fondos federales destinados a la investigación sobre células madre de embriones a las colonias ya existentes de tales células. Cinco años después, expidió el primer veto de su presidencia para rechazar la legislación creada por un Congreso Republicano para atenuar esas restricciones. La orden ejecutiva, promulgada el mismo día en que vetó la legislación por segunda vez, fomenta la investigación para encontrar formas alternativas de crear células madre pluripotentes. La orden da directrices al Departamento de Salud y de Servicios Humanos para que den prioridad a las investigaciones que respeten las directivas previas de Bush y dediquen los recursos a encontrar otros medios de crear células madre humanas.

Por qué debería desaparecer: Apoyar medios alternativos de crear células madre es una buena idea, sólo que no a expensas de dejar de apoyar las fuentes de células madre más inmediatamente disponibles, que se encuentran entre las líneas más prometedoras de investigación médica hoy en día. Realmente, hay esperanzas de que el debate sobre la destrucción de embriones humanos para reunir estas valiosas células que sirven para que todo finalmente sea puesto en tela de juicio. Los investigadores han encontrado maneras de retrasar el reloj en células de la piel adultas, reprogramándolas como si fueran células embrionarias. Pero esto es un proceso truculento que implica insertar nuevos genes, y aún no es una alternativa suficientemente válida a las células madre embrionarias. Mientras tanto, la orden de Bush está desviando fondos dedicados a las investigaciones que podrían esquivar finalmente sus preocupaciones éticas; los científicos han cultivado con éxito células madre auténticas sin dañar el embrión naciente. Tanto McCain como Obama apoyaron la legislación que habría debilitado las restricciones a la investigación de Bush cuando fue presentado al Senado en 2006 y en 2007.

Nº 3: Esquivar la Convención de Ginebra

Lo que dice la orden: Después de que el Tribunal Supremo cargase de nuevo contra los esfuerzos de la Administración de Bush para retener a los encarcelados en Guantánamo indefinidamente y sin cargos, surgieron dudas respecto a la legalidad del uso de las técnicas de coacción en interrogatorios por parte de la CIA (o de tortura, si pensáis que los ahogamientos simulados se pueden llamar así). Durante un tiempo, los excesos de la CIA en los interrogatorios se suspendieron. Pero entonces Bush promulgó la Orden Ejecutiva 13440 y los interrogadores volvieron a las andadas. La orden no es explícita respecto a las prácticas que permite (eso permanece clasificado), pero quizá pueda eludir aún la Convención de Ginebra contra los tratos humillantes y degradantes. Según The New York Times, el ahogamiento simulado está fuera de los límites, pero la privación de sueño puede no estarlo y la exposición al calor y frío extremos está permitida.

Por qué debería desaparecer: La Orden Ejecutiva 13440 parece una mejora de directivas previas para la CIA, como los memorandos del Departamento de Justicia escritos por John Yoo, que definían ajustadamente la tortura y las protecciones de Génova. (Según el nuevo libro sobre Cheney de Barton Gellman, la única técnica que Yoo rechazó en el campo legal fue la de enterrar vivo a un preso). Aún así, la orden ejecutiva deja la puerta abierta a técnicas que Estados Unidos no querría que se utilizaran contra sus soldados y esto es parte de los actos de la Administración de Bush que han dañado la autoridad moral de Estados Unidos en el extranjero. El historial de la Administración está tan deslustrado en este punto que el próximo presidente debería declarar que está acabando con esta orden, así podrá empezar de nuevo y aportar su propia política sobre los interrogatorios y la CIA.

Nº 4: Dar las llaves al vicepresidente

Lo que dice la orden: En 1995, el entonces presidente Bill Clinton promulgó una orden que facilitaba la desclasificación de documentos y cientos de millones de páginas de información sobre la Casa Blanca se cayeron de los archivos. En 2003, la Administración Bush también tomó aquí partido, presentando una enmienda a la orden de Clinton para dar capacidad al vicepresidente para clasificar lo que quisiera. La Orden Ejecutiva 13292 otorga al vicepresidente el mismo poder que tiene el presidente para clasificar documentos.

Por qué debería desaparecer: La Orden Ejecutiva 13292 mata dos pájaros de un tiro. Aumenta el alcance del secreto y de los poderes de la vicepresidencia. Como argumenta Byron York en la Nacional Review, "desde el comienzo de la Administración, Dick Cheney ha favorecido medidas que permitían a la rama ejecutiva mantener más cosas en secreto. En marzo de 2003 el presidente le dio la autoridad de hacerlo". Esto recuerda los esfuerzos de Cheney para evitar que los Archivos e Historiales Nacionales respetaran las mismas reglas que la información clasificada del Gobierno ya que pertenecen al vicepresidente. Cheney es conocido por querer que su oficina fuera una caja cerrada. La Orden Ejecutiva 13292 parece haber sido escrita expresamente para él. Esperemos que el próximo vicepresidente no quiera también mantener sus secretos hasta este punto. Pero el jefe debería eliminar esta preocupación revocando esta orden.

Nº 5: Carta blanca en Irak

Lo que dice la orden: Promulgada dos meses después de la invasión de Irak, esta orden ofrece amplia protección legal para las corporaciones de Estados Unidos que comercien con petróleo iraquí. La directiva de Bush, justificada como un medio de proteger los beneficios del oro negro de la zona, anula todo tipo de procedimiento judicial relacionado con el petróleo iraquí o con el recién creado Fondo de Desarrollo para Irak. La orden ejecutiva también declara como emergencia nacional abordar la amenaza a una reconstrucción pacífica de Irak, lo que Bush ha renovado cada año desde entonces, siendo la última en mayo de 2008.

Por qué debería desaparecer: Esta directiva es la base para todas las posteriores órdenes que Bush ha mandado ejecutar sobre Irak (ver Nº 6, debajo), así que es el mejor punto para comenzar a replegar los abusos de autoridad relativos a la guerra. A la vista de las muchas preocupaciones por el 'amiguismo' y el despilfarro de los contratistas en Irak, está justificado quitarles la impunidad legal cuando hay petróleo de por medio. Algunos organismos de control temían en principio que la orden podría usarse para evitar que la gente litigase por responsabilidad civil contra compañías que trabajan en Irak. Eso no ha llegado a ocurrir hasta ahora (Tom Devine, el director legal del Proyecto de Responsabilidad Financiera del Gobierno, dice que no ha visto la orden aplicada en ningún caso legal). Aún así, dado que Estados Unidos estará probablemente en Irak durante, al menos, 16 meses, no es tarde para inyectarle un poco de responsabilidad financiera a la contratación. Como el Proyecto de Responsabilidad Financiera escribió en su día, "el alcance del mandato de la orden ejecutiva con respecto al libre albedrío está limitado sólo por la imaginación". La orden es exagerada también; la resolución de las Naciones Unidas que apareció a la misma vez, y que fue reverenciada entonces como una gran victoria diplomática para Estados Unidos y Reino Unido, contiene una inmunidad legal más limitada para el comercio del petróleo en Irak.

Nº 6: Perseguir a los agitadores en Irak

Lo que dice la orden: Esta orden concede a la Administración el poder de congelar los activos de un grupo de gente abstracto pero ampliamente definido que amenaza la estabilidad de Irak. La lista de gente en el punto de mira incluye a cualquiera que haya propagado (o ayudado a propagar) la violencia en Irak en un esfuerzo de desestabilizar la reconstrucción. Lo más inquietante es que también se aplica a cualquiera que presente un "riesgo significativo de cometer" un futuro acto de violencia con tal fin. La orden, que se aplica a cualquiera en Estados Unidos o en el extranjero bajo el domino de Estados Unidos, declara también que "cualquier conspiración constituida para violar cualquiera de las prohibiciones establecidas en esta orden está prohibida". La orden parece reconocer que podría entrar en conflicto con las protecciones constitucionales, pero entonces afirma que los objetivos de sus disposiciones no necesitan ser notificados con antelación de que sus activos sean congelados.

Por qué debería eliminarse: La Quinta Enmienda tiene unas cuantas cosas interesantes que decir sobre la confiscación de la propiedad sin el debido proceso (concretamente, no puede hacerse). Aunque ésta no es, ni con mucho, la primera vez que la Administración de Bush ha pisoteado los derechos constitucionales en nombre de la seguridad nacional, esta orden, interpretada en líneas generales, podría apuntar a los manifestantes contra la guerra en Estados Unidos. El entonces portavoz de la Casa Blanca Tony Snow dijo en aquel momento que su fin era apuntar a terroristas e insurgentes, pero el lenguaje de la orden es más vago. Esta Orden Ejecutiva atrajo condenas de todas las direcciones ideológicas, desde el defensor de los excombatientes de los Swift Boat Jerome Corsi, a la Unión Americana por las Libertades Civiles (ACLU). Uno no necesita ser un defensor de las libertades civiles para ver el peligro de las difusas definiciones de la orden o preguntarse, en primer lugar, para qué necesitamos esa orden. Extra: al mes siguiente, Bush promulgó una orden similar, centrándose en las personas problemáticas del Líbano y sus partidarios. Ésa también puede desaparecer.

Nº 7: Ojos y oídos puestos en las agencias

Lo que dice la orden: Los presidentes recientes han dado muchas vueltas a cuánto control debería ejercer la Casa Blanca sobre la escritura de regulaciones federales, particularmente en áreas conflictivas como la política de medio ambiente. Como no sorprenderá a nadie, Bush se dejó caer del lado de la fuerte influencia de la Casa Blanca. Esta orden obliga a la designación de una persona en cada agencia federal como 'oficial de política regulatoria', con autoridad para vigilar el proceso de fabricación de leyes. Esto revisa en gran medida la orden ejecutiva de Bill Clinton de 1993 que concedía a las agencias mayor independencia regulativa respecto a la Casa Blanca (lo que anulaba dos de las órdenes ejecutivas de Reagan). Los defensores argumentan que es importante para la Administración el poder equilibrar la política regulatoria con los aspectos económicos y de negocios.

Por qué debería eliminarse: La Administración de Bush no ha mostrado reparos a la hora de interferir con las regulaciones federales, que normalmente eran asunto de los funcionarios, particularmente en el campo del medio ambiente, como los límites del ozono, según han señalado demócratas como el representante Henry Waxman, el presidente del Comité de Control y Reforma del Gobierno. Revocar la orden sería un paso para limpiar las agencias del hedor de las interferencias políticas. El nuevo presidente no debería mezclar desde el principio del proceso regulativo a las personas designadas políticamente con los funcionarios, requiriendo a un representante para supervisar cada agencia.

Nº 8: Dejar que los grupos religiosos decidan sobre la contratación

Lo que dice la orden: Además del par de órdenes ejecutivas de 2001 que animaban a los grupos religiosos a solicitar dinero federal para servicios sociales, la orden de Bush de diciembre de 2002 facilitaba que iglesias y sinagogas cogieran dinero dejándoles esquivar ciertas leyes antidiscriminación. Gracias a esta orden, los grupos basados en la fe pueden tomar fondos federales aunque rechacen contratar a gente que no profesa la misma fe que el grupo.

Por qué debería desaparecer: Como Timothy Noah señaló en Slate entonces, esto parece suficientemente sensible en un principio: "¿Por qué no se debería permitir a las organizaciones benéficas con fondos del gobierno que favorecieran a miembros de su propia religión a la hora de contratar, despedir y promover?" Pero aquí hay un par de problemas. El primero es que los grupos tienden a definir por ellos mismos quién se considera un buen baptista o un buen judío (¿qué pasa si deciden que alguien se queda fuera porque es gay, por ejemplo?). El segundo problema es que no está verdaderamente claro por qué las organizaciones benéficas católicas deberían poder contratar sólo a católicos para servir comida a los indigentes, si ese trabajo está siendo financiado por el Estado. En un debate en 'La Hora de las Noticias' con Jim Lehrer, Christopher Anders, de la Unión Americana por las Libertades Civiles (ACLU), formuló la orden así: "De lo que esto se trata es de crear un Derecho especial para algunas organizaciones que no quieren cumplir con las protección de los derechos civiles". James Towey, el entonces director de la Oficina de Iniciativas Comunitarias y Basadas en la Fe de la Casa Blanca, dijo "la pregunta es, '¿se pierde el derecho a contratar de acuerdo a sus creencias religiosas cuando se coge dinero federal?'" De cualquier forma en que se formule, la orden es una mala idea. Tanto John McCain como Barack Obama prometieron continuar con el financiamiento federal de los programas basados en la fe, pero Obama puntualizó que los grupos sociales que reciban el dinero no podrán contratar servicios sociales en base a la religión.

Nº 9: La panacea del combustible alternativo

Lo que dice la orden: Poco después de su discurso sobre el Estado de la Unión de 2007, en el que dedicó bastante tiempo a propuestas medioambientales, Bush firmó la Orden Ejecutiva 13423. Entre otras cosas, la orden obliga a las agencias federales a reducir en un 2% anual el uso de combustibles derivados del petróleo hasta 2015, mientras que han de incrementar el uso de combustibles alternativos en un 10% cada año. La orden también obliga a las agencias a reducir el consumo general de energía y comprar más vehículos híbridos.

Por qué debería desaparecer: En un primer vistazo, la directiva de Bush parece un paso en la dirección adecuada. Sin embargo, los dirigentes de California cuestionaron rápidamente la base ecológica de esta política. Producir combustibles alternativos, sostenían, puede resultar en un gran pico en las emisiones de gases invernadero, particularmente cuando se recoge petróleo de esquisto bituminoso y carbón. También hay dudas respecto a que la industria de los combustibles alternativos tenga la capacidad de cumplir los requisitos de la orden. Como publicó el Washington Post en un editorial, '¿De dónde pueden venir 20.000 galones de combustible alternativo?' Para complicar las cosas, el Tribunal Supremo promulgó dos meses después que la Agencia de Protección Medioambiental tiene autoridad para regular las emisiones de gases invernadero mediante el Acta de Aire Limpio, instando a Bush a promulgar otra orden ejecutiva que exigiera a varias agencias a definir líneas de acción para reducir las emisiones de los coches y camiones. La política energética responsable y robusta que debería estar en el primer lugar de la lista del próximo presidente (y del Congreso) necesitará metas realistas y una gran visión y entendimiento de los costes y beneficios de los combustibles alternativos.

Actualización del 3 de octubre de 2008

La semana pasada, Slate recopiló las nueve órdenes ejecutivas más odiosas promulgadas por George W. Bush, que la nueva Administración debe rechazar y pidió a los lectores que dieran una décima. De las enviadas, la más popular, con diferencia, ha sido la Directiva Presidencial 51 sobre la Seguridad Nacional, el plan de la administración de Bush para mantener el funcionamiento del Gobierno en caso de una crisis catastrófica. La política no es técnicamente una orden ejecutiva, pero la pasaremos. La directiva presidencial sobre la seguridad nacional es una prima lo suficientemente cercana y muy merecedora de revocación.

Lo que dice la orden: La parte pública de la Directiva Presidencial 51 sobre la Seguridad Nacional concede una amplia autoridad al presidente en caso de emergencia, afirmando explícitamente que "el Presidente dirigirá las actividades del Gobierno Federal para asegurar el Gobierno constitucional". El resto de la orden es más bien burocrático, nombrando a un coordinador de la continuidad nacional y una agencia directiva, como cabezas para desarrollar sus propios planes.

Pero eso no es todo. La Casa Blanca no sólo ha clasificado la mayoría de los anexos de la directiva, sino que ha rechazado mostrarlos a los miembros del Congreso en comités importantes. Como informó el Oregonian, la Casa Blanca puso trabas a los esfuerzos por acceder a las partes clasificadas de la directiva del representante Peter DeFazio, un demócrata de Oregón y miembro del comité de seguridad de la patria

Por qué debería desaparecer: Un plan para emergencias nacionales parcialmente clasificado sólo dispara el sentimiento premonitorio de que la Casa Blanca ha estado reservándose cada vez más poderes con la excusa de la seguridad nacional. Como escribió Ron Rosenbaum en Slate cuando se publicó la directiva, la confidencialidad da lugar a todo tipo de miedos respecto a los planes de sucesión que no sean los que da la Constitución, del estilo de los que Ronald Reagan supuestamente puso en funcionamiento. Por supuesto, las emergencias catastróficas necesitan un liderazgo centralizado y fuerte tras la desgracia. Pero cualquier política responsable para un escenario así debería ser transparente y de corta vida, centrada en la rápida recuperación de los pesos y contrapesos en el Poder Ejecutivo.

(Traducción de SI)

Plaidoyer pour un protectionnisme européen!

Sortons de la crise ! Plaidoyer pour un protectionnisme européen.
Par Karl Hauffen

Depuis le mois d’août 2007 la crise financière n’en finit pas de faire des ravages jusqu’à se transmettre désormais à l’économie réelle et menacer la planète d’une grave dépression. On reste toutefois surpris de voir que parmi nos élites aucune analyse des causes profondes à l’origine de la crise n’ait été ni produite, ni même entamée. Certes, afin d’éviter la déflagration totale du système, des solutions ont été apportées dans la précipitation - consistant d’ailleurs essentiellement à émettre des chèques en bois - mais aucune d’entre elles ne se révèle en mesure de corriger durablement le grand chaos désormais installer au cœur de l’économie monde, un chaos qui ne cesse de s’amplifier et de se propager. Refusant de reconnaitre les apories du modèle dont elle tire sa richesse, l’hyperclasse mondiale en a perdu tout simplement le contrôle. Son pouvoir consiste donc désormais à faire croire, coût d’annonce médiatique après coût d’annonce médiatique, qu’elle est en mesure de relancer l’économie grâce à des milliers de milliards virtuels cachés dans son chapeau et dont elle ne dispose pas dans la réalité.

La mondialisation première responsable de la crise
Sur la base des travaux de nombreux économistes reconnus, il apparait pourtant évident que cette crise est d’abord et avant tout une faillite de la mondialisation économique et financière imposée aux populations par une petite élite mondiale depuis la fin des années 80. En ayant libéralisé les échanges mondiaux de biens et de capitaux, en ayant fait sauter tous les verrous douaniers et étatiques visant à réguler les flux marchands, la mondialisation s’est révélée sous les traits d’un système libre-échangiste planétaire dénué d’écluses et entièrement livré au principe des vases communicants : les emploies industrielles partaient des pays développés vers les pays émergents à faibles coûts salariaux acculant ainsi les ménages des mêmes pays développés à s’endetter pour acheter les biens qu’ils ne produisaient désormais plus. Lorsque le 15 septembre 2008 la banque Lehman Brother se déclara officiellement en faillite, c’est toute cette machinerie de redistribution des rôles entre pays émergents et pays développés qui venait d’atteindre la masse critique au-delà de laquelle le système mondialiste entrait dans une réaction en chaîne de fission nucléaire.

Une crise de l’endettement provoquée par une déflation salariale sans précédent.
Qu’on le veuille ou non, la crise financière actuelle est donc d’abord une crise de l’endettement. En effet, fidèles aux logiques dictées par la mondialisation, les pays émergents ont opté pour des politiques de prédation en pratiquant un dumping social et écologique à l’échelle planétaire. Cette concurrence a provoqué en Europe et aux Etats-Unis un effet de déflation salariale, les menaces de délocalisation systématiquement brandies obligeant les salariés à accepter une dégradation de leurs conditions salariales et sociales afin de conserver leurs emplois. Le recours à l’immigration permit également d’étendre les effets de cette déflation salariale à des secteurs économique non délocalisables comme le bâtiment, l’hôtellerie ou la restauration. Pour compenser les effets de cette redoutable concurrence internationale, les pays développés n’avaient d’autres choix que de mettre en œuvre des stratégies par déficit. Ainsi devant la stagnation de leurs revenus, les ménages ont été conduits à accroitre leur taux d’endettement pour maintenir leur capacité de consommation. Un surendettement rendu possible grâce à une libération financière qui tolérait la création de produits bancaires toxiques permettant de sortir du bilan des banques des crédits de plus en plus pourris et insolvables. Certains pays plus dirigistes optèrent également pour un endettement public, certes plus propre en apparence mais qui revient finalement au même et s’avère en prime bien plus difficile à reformer. Ni vu, ni connu, l’appauvrissement structurel des économies occidentales disparaissait ainsi par magie des tableaux statistiques et comptables. L’engrenage infernal de la crise des subprimes pouvait alors pleinement dérouler sa logique folle jusqu’à que les déséquilibres monétaires internationaux deviennent intenables.

Avant tout, briser la spirale de la déflation
A la lumière de ce constat, on éprouve donc bien de la peine à croire que les mesures prises par Sarkozy suffiront à contenir la grande déconfiture économique que tout le monde annonce pour l’Europe. Ni les plans de relance annoncés par le gouvernement, ni les aides financières abyssales garanties au secteur bancaire ne sauront compenser le déséquilibre structurel de l’économie-monde. Sortir de la crise implique en priorité de briser la spirale infernale de la déflation salariale. Comment envisager sérieusement une hausse des salaires et une relocalisation des activités industrielles sans d’abord mettre en place un système d’écluses douanières ? Car rappelons-le une fois encore : la crise actuelle est avant tout le résultat de déséquilibres provoqués par une mondialisation libérale mettant en concurrence des espaces de développement par trop hétérogènes. Ces profonds déséquilibres ne pourront être résolus sans d’abord procéder à un découplage partiel et raisonné entre les grandes régions économiques de la planète. L’avènement d’un ordre monétaire stable nécessite un encadrement du commerce international incompatible avec un libre-échange débridé. Un développement social et économique planétaire en bon ordre implique donc de revoir complètement l’organisation mondiale de l’économie.

Reconstituer des zones d’échange régionales homogènes
Nous savons maintenant qu’aucun équilibre monétaire international ne pourra être viable sans un minimum d’équilibre des balances commerciales. La crise actuelle vient de nous enseigner que cet équilibre ne saurait être obtenu par le simple jeu du marché. Des règles claires doivent donc être définies et appliquées afin de réguler les échanges internationaux en pénalisant et les stratégies par déficit et les stratégies misant sur le dumping social ou écologique. Le projet mondialiste de libre-échange planétaire faisant fi des frontières, des peuples et des nations apparait pour ce qu’il est et a toujours été : une pure folie. Pour sortir de la crise, de grandes zones régionales de libre-échange, regroupant des pays aux structures économiques à peu près homogènes, devront être constituées. Les échanges entre ces grandes zones devront être régulés par des politiques protectionnistes souples et transparentes assises sur de solides accords bilatéraux. Toutefois, il serait complètement illusoire de vouloir mener cette politique sans déléguer aux pouvoirs nationaux une part de la régulation. Le souhait de Jacques Attali de voir confier l’économie-monde à une gouvernance mondiale stratosphérique (élue par qui et représentant qui ?) est tout simplement irréaliste, dangereux et proprement anti-démocratique. Nous pensons au contraire que seule une coordination interétatique laissant une marge de manœuvre confortable aux échelons nationaux sera à même de garantir des résultats vraiment satisfaisants et durables. Car nous savons mieux que quiconque que seuls les pouvoirs nationaux peuvent correctement connaitre et défendre les intérêts de leurs peuples.

Un protectionnisme pro-européen à l’encontre des intérêts étatsuniens
En Europe, l’Union européenne se voit toute désignée pour jouer cette mission de coordination interétatique. A elle donc de consolider une zone d’échange régionale protégée et d’en fixer les modalités d’interaction avec les autres zones économiques ou grands Etats du monde. Il lui revient aussi clairement la mission de contribuer à la redéfinition des règles mondiales de contrôle des flux de capitaux et de fixation des taux de change. Difficile toutefois d’envisager l’esquisse de ces solutions salutaires sans se heurter au refus catégorique des Etats-Unis. C’est aussi pourquoi il nous semble nécessaire de rappeler que si les Européens veulent vraiment s’en sortir, ils devront forcément accepter l’idée d’une friction, voire d’une opposition, avec Washington. Dans cette partie de bras de fer, l’Europe devra se rapprocher de la Russie (allié géostratégique naturel) de manière à peser de tout son poids pour imposer aux USA une vision moins univoque de l’économie monde. On reste cependant consterné d’observer qu’au moment même où l’Europe trouve enfin une opportunité historique de s’affirmer, ses Etats membres agissent isolément dans la plus grande confusion cédant à un égoïsme contre-productif qui confine à l’incompétence. Même consternation encore lorsque nous constatons que Sarkozy a précisément choisi cette phase historique pour conduire à contretemps la France sur une politique d’alignement atlantiste qui va à l’encontre de tous nos intérêts économiques et stratégiques. Les oligarques européens et bruxellois, trop compromis avec l’hyperclasse mondialiste et n’ayant pas pris toute la mesure des bouleversements en cours, se révèlent incapables ni d’imaginer, ni de préparer le monde d’après la crise. Alors que la crise gronde de plus en plus fort et annonce une ère nouvelle en gestation, il est grand temps que l’Europe reprenne la pleine souveraineté de son destin et rompe avec le dictat des barons de Wall-Street. Il est grand temps également que les Européens renversent une classe dirigeante qui a complètement failli et s’avère incapable d’aller contre les intérêts de l’hyperclasse capitaliste mondiale.

 


 

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Obama y nosotros

 

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Obama y nosotros


Carta Maior



A partir de ahora ya podemos escribir la expresión que los norteamericanos progresistas mas deseaban escribir "el ex-presidente G.W. Bush". ¿Pero, qué viene ahora? ¿Será revertida la onda derechista que se apropió de los Estados Unidos hace cuatro décadas?

 

Desde la victoria de Richard Nixon en 1968, en plena guerra de Vietnam y de las mayores movilizaciones populares por los derechos civiles y contra la guerra que la historia del país había conocido, movilizando lo que él llamó como "mayoría silenciosa", los EUA vivieron un profundo y prolongado giro a la derecha que dura ya 40 años, una verdadera contrarrevolución conservadora. Sus puntos mas álgidos fueron los 5 mandatos (20 años) de Reagan y Bush, padre e hijo, que no fueron radicalmente cortados por los tres mandatos demócratas de Carter y Clinton sino apenas amainados.

 

Se produjo en la sociedad norteamericana, con esa contrarrevolución conservadora, una profunda transformación desde los consensos en relación a los valores éticos e ideológico-políticos, pasando por la composición de los Tribunales de Justicia hasta la orientación de los grandes medios y los temas prioritarios de investigación, para llegar al privilegio de las escuelas religiosas. La sociedad en su totalidad giró hacia la derecha. El momento esencial fue la campaña reaganiana de criminalización del aborto.

 

Del derecho de la mujer a disponer de su cuerpo y decidir libremente sobre su vida, se pasó a considerar el aborto un supuesto crimen; los conservadores asumían la "defensa de la vida" contra aquellos que estarían promoviendo la muerte de inocentes. De allí en adelante, en prácticamente todos los grandes temas contemporáneos, se desplazó el eje hacia la derecha. Un momento importante fue protagonizado por Clinton, que firmó formalmente el fin del Estado de bienestar social.

 

Los dos mandatos de G.W. Bush representaron el auge de la hegemonía derechista bajo el patrocinio de los llamados neocons y fundado en la doctrina bushiana de guerra permanente. Se reivindicaba, de la forma más sectaria, la idea de la "misión predestinada" de los Estados Unidos de implantar las "democracias" por todo el mundo, pero ahora a punta de bayonetas, y se añadía la promoción de las doctrinas más reaccionarias en los medios, en las escuelas y en las iglesias.

 

Si Obama pretendiera llevar a cabo una ruptura de esta tendencia, uno o dos mandatos no serían suficientes, dado el enraizamiento que el pensamiento conservador ha conseguido en la sociedad norteamericana. Pensemos que a pesar de la multitud de factores a su favor (apoyo de menos de 10% de los votantes a Bush, recesión económica, problemas graves en las guerras de Irak y Afganistán, apoyo de los mayores periódicos, de formadores de opinión importantes como Oprah, de Hollywood, con un desempeño muy bueno en la campaña) aún así, Obama tuvo 52% contra 48% de McCain.

 

Detengámonos aquí, en el cambio que puede suponer para Brasil y América Latina el mandato de Obama. Como se puede ver en las propias declaraciones de Obama y de la sra. Clinton, muchos enfoques conservadores han cristalizado en las posiciones del gobierno nortemericano más allá del gobierno de Bush. Si Obama quisiera llevar a cabo el cambio que prometió y que lo hizo resultar electo en la política internacional, tendría que ir mucho mas lejos de las tímidas medidas que promete.

 

Tener una relación de diálogo con América Latina y el Caribe es, antes que nada, tener una relación de reciprocidad. Para normalizar las relaciones con Cuba no se plantea siquiera la retirada de la base naval de Guantánamo, ni tampoco la libertad de los 5 cubanos que hacían trabajo antiterrorista en los Estados Unidos y están condenados a penas altísimas sin ninguna justificación. Se debe acabar unilateralmente con el bloqueo norte-americano a Cuba, actitud unilateral y que tiene que ser terminada unilateralmente, con los dos países respetando los regímenes políticos escogidos por cada uno de los dos pueblos.

 

Reciprocidad significa también no inmiscuirse en los asuntos internos de ningún país del continente, sea Cuba, Venezuela, Bolivia, Ecuador, Brasil, Colombia, México, Nicaragua, Paraguay y todos los otros – como cuestión de principios. El continente no tolera más la actitud de los tutores, la que los embajadores de los Estados Unidos han tenido en relación a los países de nuestro continente y no estamos más dispuestos a aceptar eso. La expulsión reciente del embajador de los Estados Unidos de Bolivia fue resultado de la interferencia abierta y reiterada en la política boliviana, reuniéndose e incitando a la oposición golpista a seguir en ese camino. El escandaloso intento de golpe contra Hugo Chávez, presidente legítimamente electo y reconfirmado por el voto del pueblo venezolano, tuvo participación directa del gobierno de los Estados Unidos.

 

El tono de las declaraciones agresivas contra Venezuela, acusada de fomentar y financiar a las FARC, sin ninguna prueba concreta, no augura una actitud substancialmente diferente. Siglos de relación de arriba hacia abajo, creyendo que encarnan la libertad en el mundo, que siempre tienen razón – llevan a una postura petulante.

 

En el caso de América Latina, deben intentar construir un bloque ideal de alianzas, que les permita dividir el bloque progresista actual e intentar romper el aislamiento en que se encuentran sus aliados – México, Colombia, Perú. Para eso necesitan desesperadamente tratar de separar a Brasil del bloque de integración latinoamericana y lograr juntarlo a Chile. Una tarea muy difícil, pero de lo cual depende el éxito de los Estados Unidos en la región.

 

La impresión que se tiene es que Obama no tiene la más mínima idea de lo que es América Latina y mucho menos lo que ella es hoy. Repite los estribillos que los informes de sus asesores le dicen. Un viaje bastará para que se de cuenta de que las cosas no son tan simples como el primer encuentro – con el presidente mexicano, Calderón - le puede hacer creer.

 

Bush se va sin haber entendido nada, aislado y derrotado. En esto también la herencia de Obama no es nada leve.

 

Traducción: Insurrectasypunto

Texto en portugués: www.cartamaior.com.br

Texto en español: www.insurrectasypunto.org

 

Alle meine Gipfel - Bilanz eines Lebens der Extreme

Alle meine Gipfel

Bilanz eines Lebens der Extreme

Völlig überarbeitete und aktualisierte Neuauflage, 344 Seiten, durchg. farbig bebildert
ISBN: 978-3-7766-2577-6
29,95 EUR D / 30,85 EUR A / 51,00 CHF (UVP)
Herbig
0fdb599e70.jpgVon den Alpen bis zum Himalaya: aufschlussreiche Einblicke in Reinhold Messners Lebenswerk – begleitet von faszinierenden Fotos.

Vom Gipfelstürmer zum Grenzgänger – Reinhold Messner hat sein alpines Lebenswerk zusammengefasst. Für diesen einzigartigen Text-Bild-Band hat er seine Tagebücher geöffnet und nie veröffentlichtes Fotomaterial herausgesucht. Es ist die Bilanz eines Lebens der Extreme. Der alpinistische Superstar und letzte große Abenteurer unserer Zeit lässt uns teilhaben an den kleinen Schritten, die ihn Stück für Stück in bewundernswerter Konsequenz zu dem gemacht haben, der er heute ist. „Alle seine Gipfel” liegen in den heimatlichen Dolomiten, den Westalpen, in Südamerika, Kanada, Afrika, Neuguinea und vor allem im Himalaya.

 

 

 

 

Klappentext

„Ohne viel über die Berge oder die Geschichte des Bergsteigens zu wissen, habe ich ganz klein angefangen. Es war ganz einfach: Hinter die nächste Berggruppe schauen wollte ich. Getrieben vom Wunsch, unterwegs zu sein, getrieben von der Neugier auf andere Gebiete. Schritt für Schritt bin ich in größe... mehr

Pressestimmen

„Eine Vielzahl grandioser Bilder. Extreme, am Rande der Vorstellbarkeit.”

 

Badische Zeitung

 

 

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Hommage à Arno Breker

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

Hommage à Arno Breker

 

par Andreas MOLAU

 

«Ce par quoi notre âme brille et brûle, est divin; est rayonnement, étincelle, est contact avec Dieu; et cet amour brûlant pour le vrai, le beau et le bon est de fait action de la déité; c'est, comme nous le disait Platon, Dieu en nous» (C.M. Wieland, 1775).

 

Arno Breker est mort. Dans la 91ième année de sa vie difficile, l'artiste génial, que beaucoup d'esprits étroits ont injurié et vilipendé a pris congé de nous. Après la guerre, on l'a traité de «fasciste» parce qu'il a œuvré avec succès entre 1938 et 1945. Les médias allemands, interprètes zélés de cette haine tenace, n'ont pas cessé de répandre des contre-vérités, même après la mort du sculpteur.

 

Un certain Eduard Beaucamp, qui avait consigné ses tirades haineuses dans les colonnes de la Frankfurter Allgemeine Zeitung au moment du 90ième anni­ver­saire de l'artiste, a allègrement réédité son triste exploit quand celui-ci a quitté le monde des vivants. Outre une évocation critique du passé de Breker, Beaucamp ose écrire, dans la conclusion de son ar­ticle nécrologique: «il a produit jusqu'à la fin beaucoup de kitsch commercial et éro­tique». Peter Dittmer, dans les colonnes de Die Welt,  n'est pas plus pertinent: «S'il n'y avait pas eu les nazis, l'œuvre de Breker n'aurait pas fait problème». Cqfd. Alexandra Glanz, elle, s'est cru obligée, dans son épitaphe, de parler de la «mi­sogynie» de Breker: «Breker, écrit cette dame, était l'artiste qui façonnait des hommes sur commande d'autres hom­mes» (?).

 

Ces trois échantillons montrent à quel genre de commentaires Breker a été con­fronté en permanence depuis 1945. L'ar­tiste, dans son livre de 1972, Im Strah­lungsfeld der Ereignisse,  comparait cette mé­thode à celle des nazis. Il y écrivait: «Les nazis avaient refoulé comme "art dé­généré" tout ce qui leur déplaisait. Au­jourd'hui, par une inversion commode et une simplification des concepts, l'art figu­ratif de cette époque est décrété "fasciste" et l'art abstrait, expression d'un senti­ment démocratique». Le sculpteur, dans son autobiographie, s'insurge contre cette façon de procéder: «De quel droit freine-t-on mes activités d'artiste, en m'empêchant de présenter mes œuvres au public?». Le grand sculpteur français Aristide Maillol nommait Breker le «Michel-Ange alle­mand». Salvador Dalí a un jour dit à Bre­ker: «il n'y a qu'un sculpteur au monde qui sache sculpter des portraits et c'est vous». La corporation des artistes allemands a boycotté Breker, a sali sa réputation, alors que les grandes personnalités du monde des arts l'ont honoré et apprécié. De grands hommes de la politique et de l'é­co­nomie —songeons à Konrad Adenauer—  ont posé pour lui. Mais, têtue, la cor­po­ration des petits artistes actuels et des cri­tiques n'ont pas voulu reconnaître ces hommages. Alexandra Glanz, dans la Hannover Allgemeine, écrit: «son art soit-disant classique s'est toujours égaré dans le fascisme». Mais le grand écrivain silé­sien Gerhard Hauptmann émettait un tout autre jugement. Une amitié profonde le liait à Breker. Hauptmann, qui, dans sa jeunesse aurait aimé devenir sculpteur, appréciait les dons extraordinaires de Breker et son sens aigu de la loyauté. A propos de la force qui se dégageait de la sereine beauté des sculptures de Breker, Hauptmann, dans une lettre au sculpteur datée du 20 août 1944, écrit: «Comment vous remercier pour cette force et cette beauté que vous nous offrez? Où le vieil homme que je suis peut se rajeunir pendant un instant, pendant quelques minutes, parfois pendant une heure (...) Les seuls instants de bonheur que nous puissions de tant à autre glâner, rechercher, sont des rayons; que ce soient ceux du soleil ou, au sens le plus large, ceux de l'art. Pégase est un cheval de feu. Mohammed en possédait un (...) Bref votre coursier à vous, qui est votre œuvre, rayonne de beauté et de vie et quand je la contemple, je puise à une source de jou­vence».

 

Mais qui fut-il ce Breker, cette figure res­plendissante de l'art et de l'esprit alle­mands? Il est né le 19 juillet 1900 à Eller­feld, près de Wuppertal, dans le foyer d'un tailleur de pierre et sculpteur qui fut son premier maître. Après une formation d'ar­ti­san, il fréquente, jusqu'en 1920, l'école des arts de sa ville natale, puis étudie jusqu'en 1925 à l'Académie des Arts de Düsseldorf auprès des professeurs Hubert Netzer (arts plastiques) et Wilhelm Kreis (architecture).

 

En 1924, il se rend à Paris où il rencontre Jean Cocteau, Jean Remoi et Alfred Flecht­heim. Trois ans plus tard, il s'ins­talle dans la capitale française. Il y reçoit l'inspiration de l'école de Rodin, notam­ment celle de Charles Despiau (1874-1946) et d'Aristide Maillol (1861-1944). A la demande expresse de Max Liebermann, dont il fera le masque funéraire en 1935, Breker revient à Berlin en 1934. A l'oc­casion des jeux olympiques de 1936 (Ber­lin), Breker connaît enfin la gloire, grâce à ses bronzes, le Zehnkämpfer (le décath­lonien) et la Siegerin (la victorieuse). En 1937, il est nommé professeur à l'Ecole d'Etat des arts plastiques de Berlin et mem­bre de l'Académie Prussienne des Arts. Pour Breker, la fascination du Beau, dans l'œuvre d'art, ne doit pas seulement captiver grâce aux lignes et aux formes, ne doit pas seulement ravir les yeux. La formule de Rodin demeure chez lui la règle cardinale: l'œuvre d'art doit être créée par l'âme et pour l'âme; elle doit lui conférer expression et susciter de nou­velles richesses.

 

Dans cette règle de Rodin, nous trouvons la synthèse entre l'esprit et la forme, ma­xime de l'art brekerien. Dans l'intro­duc­tion à un album rassemblant ces plus beaux portraits (Bildnisse unserer Zeit), Breker exprime cette démarche que lui a léguée Rodin: «Le portrait, en tant que genre, exige de l'artiste un haut degré d'ap­préhension précise du phénomène naturel qu'il sculpte; mais le portrait doit être plus que la représentation fidèle du sujet sculpté. L'essentiel réside dans l'art de communiquer les éléments spirituels et psychiques du sujet au spectateur».

 

Breker a su, par ses talents, par son gé­nie, concrétiser à merveille cette règle énoncée par son maître Rodin. Ses visa­ges, ses corps expriment tous, sans ex­ception et avec une perfection sublime, cet­te synthèse entre esprit et forme. On peut observer pendant des heures et des heures ses œuvres, sans cesser d'y découvrir de nouvelles profondeurs spirituelles. Que ce soit dans le visage d'un guerrier torturé de douleurs ou dans la silhouette d'une femme toute de grâce et de charme. Bre­ker, que le réaliste Ernst Fuchs nommait le «grand prophète du Beau», a su con­ci­lier beauté et homme idéal, beauté et hom­me divinisé. Cet idéal brekerien est sus­pect aujourd'hui, vu la conception que se font nos contemporains de l'art. Désor­mais le critère cardinal, écrit Syberberg, c'est «de privilégier ce qui est petit, bas, vulgaire, ce qui est estropié, malade, ce qui est sale et de négliger, de refouler, ce qui est glorieux, resplendissant; la mise en exergue de ce qui est vil exprime une stratégie venue des bas-fonds de l'âme, qui a inscrit à son programme la volonté d'exalter la lâcheté, la trahison, le cri­me...».

 

La vie difficile de Breker après la guerre montre de façon exemplaire quelle est la misère de l'art à notre époque. Jusqu'à sa mort, Breker a vécu en lisière de l'aé­ro­port de Düsseldorf. Une simple haie le sé­parait des pistes d'atterrissage. En 1962, il a pu racheter (!) bon nombre de ses scul­ptures, confisquées par les forces d'oc­cu­pation américaine. Seul un petit musée rhénan, dans le village de Nörvenich (a-dresse: Kunstmuseum "Sammlung Eu­ro­päi­scher Kunst", Schloss, D-5164 Nör­ve­nich),  s'est donné pour tâche d'accueillir son œuvre.

 

Pour qu'une nouvelle vie artistique puisse prendre élan en Allemagne, il faudra ré­habiliter complètement le grand sculpteur de Düsseldorf qui vient de nous quitter et qui disait de lui-même qu'il était un «vieux Parisien».

 

Andreas MOLAU.

(article extrait de Junge Freiheit, 4/91; adresse de la revue: JF, Postfach 147, D-7801 Stegen/Freiburg; trad. franç. : Robert Steuckers).   

 

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vendredi, 23 janvier 2009

La ultima mentira del regimen Bush

 

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La última mentira del régimen Bush




En el 1600 de la Avenida Pensilvania, George W. Bush concluye su oprobioso gobierno de dos periodos dejando al país sumido en una profunda crisis social, política, militar y económica.

Diciendo combatir el terrorismo y arrogándose derechos preventivos globales, el Régimen Bush aterrorizó a su propio pueblo, destruyó la confianza, disminuyó la clase media, aumentó la pobreza y el suicidio, arremetió contra los demás poderes, denigró la Constitución, desfalcó las arcas fiscales, acabó con el sistema financiero – como lo conocíamos - debilitó sus fuerzas armadas y sentenció a muerte a miles, quizás millones de personas alrededor del planeta. 

Con amenazas, descalificaciones y ataques personales a sus críticos, el Régimen Bush condujo un gobierno basado en la desinformación, verdades a media y mentiras puras. En Noviembre del 2007, mientras le buscaba un reemplazante a Rumsfeld, Bush continuaba insistiendo en que el Ministro de Defensa se quedaría en su puesto hasta el final de su presidencia. Días más tarde, después de anunciar la partida de Rumsfeld, Bush reconocía haber mentido. Riendo, Bush lo admitió: “La única forma de pasar a otra pregunta fue decirles esa (mentira) respuesta,” dijo.

Llegóß al gobierno anunciado ser un unificador, un conservador compasionado. Pero demostró con hechos reales ser todo lo contrario. Mientras rebajaba los impuestos a los ricos, la inoperancia y negligencia de un gobierno corrupto dejó un déficit fiscal de casi 700 billones de dólares (Al salir, Clinton dejo un saldo fiscal positivo de 100 billones.)
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La dictadura del Ejecutivo

Aprovechándose de debilidades en la ley, Bush arremetió en contra del proceso legislativo al anexar declaraciones firmadas al final de los textos legislativos aprobadas por el Parlamento y que no fueron de su agrado. Son comentarios y agregados extras en donde el Presidente deja constancia de su oposición y su intento de ignorar dicha ley. Según el periódico Boston Globe, Bush “a reclamado su autoridad para sortear mas de 750 estatutos, que son preceptos incluidos en por lo menos 150 leyes o legislaciones.” (B.G. 04-05-06).

Utilizando y abusando de los “privilegios del Ejecutivo,” y neutralizando la autoridad del Congreso, Bush estableció un sistema presidencial dictatorial nunca antes visto. El establecimiento de la Presidencia, del Ejecutivo, como poder absoluto no solo ha subvertido la Constitución, también ha demostrado la fragilidad del sistema político de tres poderes – de vigilancia y de balances - establecido por los padres de la patria en 1789.

Los historiadores podrán recordar estos ocho años como la Era Bush, pero sería injusto acreditarle a George todas las acciones y consecuencias de su régimen.

El Presidente, tejano un tanto ingenuo, falto de carácter, inculto y hasta ordinario, que siempre ocultó sus notas universitarias para evitar la vergüenza de ser pésimo estudiante, fue a su vez gobernado por su cartel de Texas - un círculo impenetrable de leales amigos millonarios - por Karl Rove, su cerebro, y Dick Cheney y su secreta vise presidencia.

Hasta los últimos meses de su presidencia Bush trató de evitar aparecer en actividades sociales privadas con Cheney. Cuando los dos aparecían juntos la gente, naturalmente, cortejaba y reverenciaba a Cheney como el personaje más poderoso del Ejecutivo.

Y fue el propio Cheney quien abrió las puertas a un grupo más poderoso que el Judicial, el Legislativo y el mismo Ejecutivo. Cuando estableció la comisión secreta para determinar las políticas energéticas, las gigantes corporaciones se establecieron como un omnipotente Cuarto Poder, con entrada directa a la oficina de Cheney. 

Al elegir al Presidente en el 2000, el Poder Judicial, la Corte Suprema (por un voto de 5 a 4), le despojo estos poderes del Parlamento. El Congreso ha quedado debilitado. Como nunca antes sus poderes han sucumbido al poder presidencial. El Congreso ya no declara guerras. Solo se necesita una orden presidencial o una resolución parlamentaria (no una declaración de guerra formal) para una misión militar y eso es suficiente para invadir países. 

Con el Acta Patriótica del 2001 el Régimen se apropió de los deberes del poder Judicial, impuso el espionaje a los ciudadanos dándoles de pasada inmunidad a las grandes compañías de la comunicación que colaboran con el espionajes, como Verizon y AT&T entre otras.

La designación “combatiente enemigo” es suficiente para secuestrar y encarcelar a cualquiera, en Guantánamo o en las llamadas cárceles negras mantenidas por la CIA alrededor del mundo. Una vez mas el Ejecutivo – sin la intervención del Congreso - se arroga poderes para despojar a cualquiera de los derechos individuales tan básicos como el habeas corpus, el abogado, y el término inocente hasta que se pruebe culpabilidad. El Régimen canceló los acuerdos de la Convención de Ginebra para torturar y apremiar físicamente a sus prisioneros.

El estrepitoso final estremece a la tierra entera

Al país le costará generaciones enteras recuperar la seguridad, la confianza hacia su sistema económico y la autoridad moral, nacional e internacionalmente malograda por la Era de Bush. El Régimen Bush concluye con un estrepitoso final que estremece a la tierra entera. El legado republicano del libre albedrío esta socavando la médula misma del sistema capitalista estadounidense. El embate que casi acabó con Wall Street erosionó la confianza puesta en el llamado sueño americano y amenaza con el mismo fin del imperio. 

Bajo el Régimen Bush la corrupción y libertinaje de las grandes corporaciones y compañías financieras alcanzó su máxima expresión asestando un duro golpe al sistema financiero nacional e internacional.

En septiembre del 2001, terroristas internacionales derribaron dos edificios, imponentes símbolos del capitalismo, 7 años más tarde, también en septiembre, especuladores terroristas nacionales acabaron con el capitalismo financiero como lo conocíamos.

Las grandes corporaciones y hasta el mercado de valores reinaron sin supervisión alguna. Un desembocado capitalismo premió a los ricos con suculentos descuentos impositivos e hizo vista gorda a los delitos, fraudes, errores y excesos de las corporaciones. El mismo capitalismo que suspende la ayuda social a madres solteras pobres pero que pone en dinero el equivalente a la mitad del presupuesto nacional para salvar a las grandes corporaciones.

Del sueño americano a la pesadilla de la incertidumbre.

Amparados en un Presidente que hizo sus primeros millones especulando con el precio del crudo (con el dinero de su papa, claro está), la descontrolada industria del petróleo acusó billones en ganancias, mientras los especuladores mantuvieron secuestrado el valor de la gasolina, aumentando los precios de los alimentos y de todos los artículos de primera necesidad.

El sistema democrático que Bush enarbolaba después de cada invasión, se ha convertido en un sistema oligárquico que llevó al país a la recesión y la incertidumbre ciudadana. Hoy, como nunca antes, los ciudadanos del sueño americano se enfrentan a la pesadilla de la inseguridad, del miedo y la incertidumbre. 

Abarrotada en deudas, la clase media se encuentra a merced de un insaciable mercado y paga las consecuencias de un Régimen que privatiza asuntos que son del interés público, de un Régimen de beneficencia corporativa, que está en contra del control estatal pero que no escatima esfuerzos por socorrer a las grandes corporaciones, nacionalizando Wall Street con astronómicas sumas de dineros públicos. 

El símbolo más importante del sueño americano y el sustento de la economía familiar - la casa propia - fue agraviado por un mercado especulativo y una industria inmobiliaria delirante de ganancias a toda costa, a cualquier consecuencia. El debacle inmobiliario que convirtió el sueño en pesadilla, continúa - con coletazos globales - desposeyendo a millones de sus casas.

Difícil tarea recobrar la confianza del concierto de naciones

La estrategia de seguridad nacional ideada por los neoconservadores (neocons) que llegaron a Washington con Bush, fue la guía ideológica que este siguió para el establecimiento de la superpotencia militar global. Cuando Bush la firmó en el 2002, esta estrategia se convirtió en política gubernamental, en la amenaza oficial al resto del mundo. Los EEUU se atribuyeron el derecho del ataque preventivo a cualquier nación.

Mucho antes de los ataques del once de septiembre de 2001, los neocons - la expresión ultra-derechista que asumió el control de la política exterior de Bush – ya habían previsto la necesidad de un nuevo Pearl Harbor para justificar un ataque (posiblemente Irak) que justificara la nueva posición de los EE.UU. en la dominación y control global. Los planes para invadir Irak fueron trazados bajo la presidencia de Bush padre.

En cinco años de ocupación, el Régimen Bush deja Irak con un sistema de gobierno incoherente, una sociedad dividida y diezmada por la violencia en donde emigrar es la única alternativa. Irak sufre un imparable éxodo que sobrepasa el diez por ciento de su población. 

La democracia estadounidense, impuesta a la fuerza por el Régimen Bush, convirtió a Irak en un antro de corrupción. Las fuerzas militares privadas, los mercenarios, se las jugaron para ganar a cualquier precio los millonarios contratos del régimen.

De acuerdo a las estadísticas de la organización Transparencia Internacional, después de Somalia, Irak es uno de los países mas corrompidos del planeta, en donde los ministros se niegan a hacer públicos sus ingresos anuales y más de treinta funcionarios que investigan casos de corrupción han sido asesinados.

Al igual como espiaron las oficinas del gobierno de Irak, el Régimen Bush instaló aparatos electrónicos de espionajes en las oficinas de las delegaciones de países miembros de las Naciones Unidas. El desprestigiado proceso que llevó a la invasión a Irak le costó al país no solo la perdida de miles de vidas, sino también la pérdida de credibilidad, el aislamiento, el ostracismo del resto del mundo. Difícil tarea le tocará al próximo presidente para recobrar la confianza del concierto de naciones.

La última mentira del Régimen Bush

Bush está dejando la presidencia tal como la comenzó; encerrado en la misma burbuja en la que vivió aislado por los últimos ocho años.

Durantes estos últimos días, muy cerca del esperado final, los últimos tres sobrevivientes y tercos defensores del régimen, Dick Cheney, Condoleezza Rice y el propio Bush, se lanzaron en una ofensiva publicitaria para tratar de cambiar la imagen que el régimen ya tiene en la historia.

Los “tres amigos” destacaron los logros del Régimen en la guerra contra el terrorismo. Gracias al Régimen Bush el país y el mundo están mas seguros de la amenaza terrorista, dijeron.

El periodista investigador Eric Brewer le pregunta al secretario de prensa subrogante Scout Stanzel: el gobierno “se ha estado jactando sobre el éxito de la guerra en contra del terrorismo del Presidente, pero los datos de RAND Corporation, muestran que los índices del terrorismo global, medidos por el número de personas muertas por año, ha aumentado cinco veces durante la presidencia de Bush. Y según las estadísticas sobre terrorismo del mismo gobierno, 2007, con mas de 22 mil personas muertas alrededor del mundo, fue el peor año. ¿Considera el Presidente esos números un éxito? No fue necesario poner el subterfugio respondido por el funcionario. (
www.rawstory.com. 10/01/09)

En entrevistas exclusivas con timoratos reporteros de televisión estos funcionaron trataron a toda costa de ubicarse en los primeros asientos del teatro de la historia. A última hora trataron inútilmente de cambiarle el tono a la historia y de encontrarle algún lugar “honroso” al Régimen. 

Difícil tarea. Incluso con mentiras. Así es, se siguió mintiendo hasta el final. Al referirse a los últimos prisioneros de Guantánamo estos funcionarios aseguraron que los que quedan son los mas malos “lo peor de lo peor,” o como dijo Cheney en una entrevista radial el pasado martes: “…ahora lo que queda, esos son los incondicionales,” (New York Times. NYT. 18/01/09). 

La última gran mentira del régimen fue desenmascarada el sábado pasado cuando silenciosamente el ciudadano de Afganistán Haji Bismullah, comprobado hombre totalmente inocente, fue enviado a su país en libertad después de seis años de cárcel y torturas. 

De apoco se esta comprobando el hecho de que gran parte de los detenidos en Guantánamo son hombre inocentes encarcelados por una política de venganza a toda costa, de resultados inmediatos, del Régimen. Hasta la fecha, 24 casos de detenidos (el 10% de los 245 prisioneros) han sido expuestos como detenciones indebidas.

En su libro acusatorio de Bush y su presidencia, el fiscal y autor Vincent Bugliosi concluye: “…
durante todo este mar de sangre y los alaridos y llantos que se escuchan desde ese pedazo de infierno creado por él en la tierra - increíblemente durante todo este tiempo - el se ríe, hace bromas, y disfruta cada día de su presidencia. Nos ha dicho voy a tener ‘un día perfecto. Laura y yo hemos tenido un año fabuloso, y la estamos pasando como nunca antes en nuestras vidas.’ … además de su trascendental criminalidad, Bush nos ha dado la foto perfecta de la repugnancia extrema, de un osado y vulgar grosero…” Vincent Bugliosi. El Juicio Contra George W. Bush por Asesinato / The Prosecution of George W. Bush for Murder. Vanguard Press (Mayo 26, 2008)

 

Autopsie de la crise financière

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AUTOPSIE DE LA CRISE FINANCIÈRE


« Le spéculateur, la crise financière qui secoue l’économie mondiale n’est que l’aboutissement logique d’une évolution qui s’est accélérée. Par son développement même, le capitalisme a atteint des limites qu’il est incapable de dépasser et ne survit que par des subterfuges à la crise de ses trois piliers : l’accumulation du capital, la consommation, le travail.


Du fait des gains croissants de productivité et de la baisse de contenu en travail des produits, la production n’est plus capable de valoriser l’ensemble des capitaux accumulés, une partie croissante de ceux-ci conservant la forme de capital financier. Une industrie financière s’est constituée qui ne cesse d’affiner l’art de faire de l’argent en n’achetant et ne vendant rien d’autres que diverses formes d’argent. C’est cette industrie que nous voyons s’écrouler. Cette impossibilité croissante de valoriser le capital est accentuée par la baisse du pouvoir d’achat dans tous les pays ayant adopté le dogme néolibéral. Le recours à l’endettement massif, dont les subprimes ne sont que le dernier épisode, a servi à masquer cette évidence en poussant des millions de travailleurs à consommer des richesses qu’ils n’avaient pas encore créées. C’est cette course à l’endettement qui vient de s’enrayer. Elle devrait logiquement être suivie par un effondrement de la consommation. Cet effondrement de la consommation sera lui-même accentué par la disparition du travail-emploi-marchandise. Ce n’est pas seulement le plein emploi, c’est l’emploi lui-même que le post-fordisme a entrepris de supprimer. Derrière des taux de chômage flatteurs et très souvent manipulés, cette destruction est visible dans la réalité des chiffres de la durée du travail qui traduit une dégradation très profonde de la qualité des derniers emplois créés. (...)


Par cette évolution, en détruisant ses moteurs, le capitalisme travaille à sa propre extinction et fait naître des possibilités sans précédent de passer à une économie affranchie de la domination du capital sur le mode de vie, les besoins et la manière de les satisfaire. C’est cette domination qui demeure l’obstacle insurmontable à la limitation de la production et de la consommation. Elle conduit à ce que nous ne produisons rien de ce que nous consommons et ne consommons rien de ce que nous produisons. Tous nos désirs et nos besoins sont des besoins et des désirs de marchandises, donc des besoins d’argent. L’idée du suffisant – l’idée d’une limite au-delà de laquelle nous produirions ou achèterions trop, c’est-à-dire plus qu’il ne nous en faut – n’appartient pas à l’économie ni à l’imagination économique. Elle peut par contre appartenir à l’imagination citoyenne. »



TTO, "Crise Financière ou Agonie du Capitalisme ?", Agoravox, 30 septembre 2008

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L'Apocalypse selon Ferdinand

14 janvier 2009 : http://ettuttiquanti.blogspot.com/

L'Apocalypse selon Ferdinand

"D'entrée de jeu, soulignons le double niveau d'interprétation qu'on peut donner à cette oeuvre : Féerie est l'expression, par l'image, d'un drame personnel de Ferdinand confondu avec Céline. En outre, ce qui arrive au narrateur, personnage cosmocentrique par excellence, adviendra au reste du monde. Féerie contient des vues sur le passé, le présent, le présent, et l'Histoire future. C'est une Apocalypse - au sens de Révélation - selon Ferdinand.
"Apocalypse" ne signifie pas seulement les tribulations catastrophiques de la fin des temps, mais la Révélation Johannique - "tout est dans saint Jean!" (1) - qui donne leur sens aux motifs tragiques. [...]

Le prophète de Féerie narre ce qu'il a vu en se disant simple témoin : le point de départ est un bombardement longuement décrit. Céline, qui se réclame de Pline l'Ancien (2) pour son esprit de sacrifice et la minutie de son observation, précise que sa perception des jardins à l'envers de Jules est "rétinien(ne)"... "du phénomène physique (3)". La vision est à la fois naturelle et surnaturelle, car elle s'inscrit dans le temps des devins :

"Confusion des lieux, des temps! Merde! C'est la féerie vous comprenez... Féerie c'est ça... l'avenir! Passé! Faux! Vrai! " (4)

L'Apocalypse célinienne concerne tous les hommes au-delà des continents historiques, tous les temps, elle embrasse présent, passé, avenir. Ainsi, après ce bombardement donné pour authentique, l'un des personnages de Féerie, le baron Solstrice, nie la réalité des faits et s'écrie:

"Il ne s'est rien passé!... vous confondez tout! (...) Il va se passer! oui! certes! il va! il va se passer! (5)

Plus tard, précise le narrateur-prophète, quand viendra le Temps, les hommes comprendront; ils conviendront alors du sérieux de l'observation:

"ils achèteront plus tard mes livres, beaucoup plus tard, quand je serai mort, pour étudier ce que furent les premiers séismes de la fin, (...) Ils savaient pas, ils sauront!..." (6)

"... quand ils déferleront au coeur! quand Técel aura été dit... Pharès! Manès!... alors on entendra quelque chose!... alors les yeux sortiront... "(7)

Source : Denise Aebersold,
Goétie de Céline, SEC, 2008.


Notes
1- Féerie pour une autre fois I, p. 81, Pléiade.
2- Pline l'Ancien ou "le naturaliste" (23-79 ap.JC), auteur d'une Histoire naturelle, commandait la flotte romaine de Misène, près de Naples, lorsque eut lieu l'éruption du Vésuve qui anéantit la ville de Pompéi. Voulant observer le volcan de près, il mourut asphyxié par les émanations. L'hommage qui lui est rendu repose sur l'idée sous-jacente qu'un écrivain digne de ce nom paie un lourd tribut à la connaissance... à distance du cratère de feu s'il s'agit de Ferdinand.
3- Féerie II, p.191
4- Féerie I p15
5- Féerie II p144
6- Féerie II p191
7- Féerie II p195

Die Varusschlacht - Der germanische Freiheitskrieg


Die Varusschlacht
Der germanische Freiheitskrieg

ca. 256 Seiten, € 16,90 [D]
Erscheint: Februar 2009


Das Medien-Ereignis 2009: 2000 Jahre Schlacht im Teuteburger Wald - alles, was man wissen muß
Was geschah wirklich im Jahre 9 n. Chr. in den Tiefen Germaniens? Was hatten die Römer im Teutoburger Wald zu suchen? Wer war Arminius, wofür kämpfte er, wie besiegte er die römischen Legionen? Warum geriet Varus, ein erfahrener Heerführer des Imperium Romanum, in den Hinterhalt germanischer Stammeskrieger? Wo genau fand die Schlacht statt, wie lange dauerte sie, wie viele Kämpfer waren beteiligt, welche Waffen kamen zum Einsatz?

Das alles und noch viel mehr weiß Focus-Redakteur Christian Pantle auf ebenso kenntnisreiche wie unterhaltsame Weise zu beantworten. Im Stil einer Reportage führt er uns an die Anfänge unserer Zeitrechnung, als die antike Supermacht im Zenit ihrer Machtentfaltung stand und dabei war, sich große Teile Germaniens einzuverleiben. Mit der spektakulären Niederlage am Teutoburger Wald wendete sich das Blatt in dem fast dreißigjährigen Krieg - mit bis heute spürbaren Folgen für die Geschichte Europas. Pantle versteht es glänzend, das dramatische Schlachtgetümmel plastisch zu schildern und die Protagonisten lebendig werden zu lassen. Wir erfahren Neues über die jüngsten archäologischen Funde, lernen den Schauplatz des Geschehens kennen und staunen über die geniale Taktik, mit der Arminius seinen Gegenspieler in die Falle lockte. Abbildungen, Schaubilder und Karten ergänzen Pantles Bericht und machen das Buch zur idealen Einführung in eines der spannendsten Kapitel unserer Geschichte.

Zinoviev's "Homo Sovieticus": Communism as Social Entropy

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Zinoviev’s “Homo Sovieticus”: Communism as Social Entropy

Tomislav Sunic

Students and observers of communism consistently encounter the same paradox: On the one hand they attempt to predict the future of communism, yet on the other they must regularly face up to a system that appears unusually static. At Academic gatherings and seminars, and in scholarly treatises, one often hears and reads that communist systems are marred by economic troubles, power sclerosis, ethnic upheavals, and that it is only a matter of time before communism disintegrates. Numerous authors and observers assert that communist systems are maintained in power by the highly secretive nomenklatura, which consists of party potentates who are intensely disliked by the entire civil society. In addition, a growing number of authors argue that with the so-called economic linkages to Western economies, communist systems will eventually sway into the orbit of liberal democracies, or change their legal structure to the point where ideological differences between liberalism and communism will become almost negligible.

The foregoing analyses and predictions about communism are flatly refuted by Alexander Zinoviev, a Russian sociologist, logician, and satirist, whose analyses of communist systems have gained remarkable popularity among European conservatives in the last several years.

According to Zinoviev, it is impossible to study communist systems without rigorous employment of appropriate methodology, training in logic, and a construction of an entirely new conceptual approach. Zinoviev contends that Western observers of communism are seriously mistaken in using social analyses and a conceptual framework appropriate for studying social phenomena in the West, but inappropriate for the analysis of communist systems. He writes:

A camel cannot exist if one places upon it the criteria of a hippopotamus. The opinion of those in the West who consider the Soviet society unstable, and who hope for its soon disintegration from within (aside that they take their desires for realities), is in part due to the fact that they place upon the phenomenon of Soviet society criteria of Western societies, which are alien to the Soviet society.

Zinoviev’s main thesis is that an average citizen living in a communist system -- whom he labels homo sovieticus -- behaves and responds to social stimuli in a similar manner to the way his Western counterpart responds to stimuli of his own social landscape. In practice this means that in communist systems the immense majority of citizens behave, live, and act in accordance with the logic of social entropy laid out by the dominating Marxist ideology. Contrary to widespread liberal beliefs, social entropy in communism is by no means a sign of the system’s terminal illness; in fact it is a positive sign that the system has developed to a social level that permits its citizenry to better cope with the elementary threats, such as wars, economic chaos, famines, or large-scale cataclysms. In short, communism is a system whose social devolution has enabled the masses of communist citizens to develop defensive mechanisms of political self-protection and indefinite biological survival. Using an example that recalls Charles Darwin and Konrad Lorenz, Zinoviev notes that less-developed species often adapt to their habitat better than species with more intricate biological and behavioral capacities. On the evolutionary tree, writes Zinoviev, rats and bugs appear more fragile than, for example, monkeys or dinosaurs, yet in terms of biological survivability, bugs and rats have demonstrated and astounding degree of adaptability to an endlessly changing and threatening environment. The fundamental mistake of liberal observers of communism is to equate political efficiency with political stability. There are political stability. There are political systems that are efficient, but are at the same time politically unstable; and conversely, there are systems which resilient to external threats. To illustrate the stability of communist systems, Zinoviev writes:

A social system whose organization is dominated by entropic principles possesses a high level od stability. Communist society is indeed such a type of association of millions of people in a common whole in which more secure survival, for a more comfortable course of life, and for a favorable position of success.

Zinoviev notes that to “believe in communism” by no means implies only the adherence to the ruling communist elite of the unquestionable acceptance of the communist credo. The belief in communism presupposes first and foremost a peculiar mental attitude whose historical realization has been made possible as a result of primordial egalitarian impulses congenial to all human beings. Throughout man’s biocultural evolution, egalitarian impulses have been held in check by cultural endeavors and civilizational constraints, yet with the advent of mass democracies, resistance to these impulses has become much more difficult. Here is how Zinoviev sees communism:

Civilization is effort; communality is taking the line if least resistance. Communism is the unruly conduct of nature’s elemental forces; civilization sets them rational bounds.

It is for this reason that it is the greatest mistake to think that communism deceives the masses or uses force on them. As the flower and crowning glory of communality, communism represents a type of society which is nearest and dearest to the masses no matter how dreadful the potential consequences for them might be.

Zinoviev refutes the widespread belief that communist power is vested only among party officials, or the so-called nomenklatura. As dismal as the reality of communism is, the system must be understood as a way of life shared by millions of government official, workers, and countless ordinary people scattered in their basic working units, whose chief function is to operate as protective pillars of the society. Crucial to the stability of the communist system is the blending of the party and the people into one whole, and as Zinoviev observes, “the Soviet saying the party and the people are one and the same, is not just a propagandistic password.” The Communist Party is only the repository of an ideology whose purpose is not only to further the objectives of the party members, but primarily to serve as the operating philosophical principle governing social conduct. Zinoviev remarks that Catholicism in the earlier centuries not only served the Pope and clergy; it also provided a pattern of social behavior countless individuals irrespective of their personal feelings toward Christian dogma. Contrary to the assumption of liberal theorists, in communist societies the cleavage between the people and the party is almost nonexistent since rank-and-file party members are recruited from all walks of life and not just from one specific social stratum. To speculate therefore about a hypothetical line that divides the rulers from the ruled, writes Zinoviev in his usual paradoxical tone, is like comparing how “a disemboweled and carved out animal, destined for gastronomic purposes, differs from its original biological whole.”

Admittedly, continues Zinoviev, per capita income is three to four times lower than in capitalist democracies, and as the daily drudgery and bleakness of communist life indicates, life under communism falls well short of the promised paradise. Yet, does this necessarily indicate that the overall quality in a communist society is inferior to that in Western countries? If one considers that an average worker in a communist system puts in three to four hours to his work (for which he usually never gets reprimanded, let alone fears losing his job), then his earnings make the equivalent of the earnings of a worker in a capitalist democracy. Stated in Marxist terminology, a worker in a communist system is not economically exploited but instead “takes the liberty” of allocating to himself the full surplus value of his labor which the state is unable to allocate to him. Hence this popular joke, so firmly entrenched in communist countries, which vividly explains the longevity of the communist way of life: “Nobody can pay me less than as little as I can work.”

Zinoviev dismisses the liberal reductionist perception of economics, which is based on the premise that the validity or efficiency of a country is best revieled by it high economic output or workers’ standard of living. In describing the economics of the Soviet Union, he observes that “the economy in the Soviet Union continues to thrive, regardless of the smart analyses and prognoses of the Western experts, and is in fact in the process of becoming stronger.” The endless liberal speculations about the future of communism, as well as the frequent evaluations about whether capitalist y resulted in patent failures. The more communism changes the more in fact it remains the same. Yet, despite its visible shortcomings, the communist ideal will likely continue to flourish precisely because it successfully projects the popular demand for security and predictability. By contrast, the fundamental weakness of liberal systems is that they have introduced the principles of security and predictability only theoretically and legally, but for reasons of economic efficiency, have so far been unable to put them into practice. For Claude Polin, a French author whose analyses of communist totalitarianism closely parallel Zinoviev’s views, the very economic inefficiency of communism paradoxically, “provides much more chances to [sic] success for a much larger number of individuals than a system founded on competition and reward of talents.” Communism, in short, liberates each individual from all social effort and responsibility, and its internal stasis only reinforces its awesome political stability.

TERROR AS THE METAPHOR
For Zinoviev, communist terror essentially operates according to the laws of dispersed communalism; that is, though the decentralization of power into the myriad of workers’ collectives. As the fundamental linchpins of communism, these collectives carry out not only coercive but also remunerative measures on behalf of and against their members. Upon joining a collective, each person becomes a transparent being who is closely scrutinized by his coworkers, yet at the same time enjoys absolute protection in cases of professional mistakes, absenteeism, shoddy work, and so forth. In such a system it is not only impossible but also counterproductive to contemplate a coup or a riot because the power of collectives is so pervasive that any attempted dissent is likely to hurt the dissenter more than his collective. Seen on the systemic level, Communist terror, therefore, does not emanate from one central source, but from a multitude of centers from the bottom to the top of society, whose foundations, in additions to myriad of collectives, are made up of “basic units,” brigades, or pioneer organizations. If perchance an individual or a group of people succeeds in destroying one center of power, new centers of power will automatically emerge. In this sense, the notion of “democratic centralism,” derided by many liberal observers as just another verbal gimmick of the communist meta-language, signifies a genuine example of egalitarian democracy -- a democracy in which power derives not from the party but from the people. Zinoviev notes:

Even if you wipe out half the population, the first thing that will be restored in the remaining half will be the system of power and administration. There, power is not organized to serve the population: the population is organized as a material required for the functioning of power.

Consequently, it does not appear likely that communism can ever be “improved,” at least not as Westerners understand improvement, because moral, political, and economic corruption of communism is literally spread throughout all pores of the society, and is in fact encouraged by the party elite on a day-to-day basis. The corruption among workers that takes the form of absenteeism, moonlighting, and low output goes hand in hand with corruption and licentiousness of party elite, so that the corruption of the one justifies and legitimatizes the corruption of the others. That communism is a system of collective irresponsibility is indeed not just an empty saying.

IN THE LAND OF THE “WOODEN LANGUAGE”
The corruption of language in communist societies is a phenomenon that until recently has not been sufficiently explored. According to an elaborate communist meta-language that Marxist dialecticians have skillfully developed over the last hundred years, dissidents and political opponents do not fall into the category of “martyrs,” or “freedom fighters” -- terms usually applied to them by Western well-wishers, yet terms are meaningless in the communist vernacular. Not only for the party elite, but for the overwhelming majority of people, dissidents are primarily traitors of democracy, occasionally branded as “fascist agents” or proverbial “CIA spies.” In any case, as Zinoviev indicates, the number of dissidents is constantly dwindling, while the number of their detractors is growing to astounding proportions. Moreover, the process of expatriation of dissidents is basically just one additional effort to dispose of undesirable elements, and thereby secure a total social consensus.

for the masses of citizens, long accustomed to a system circumventing al political “taboo themes,” the very utterance of the word dissident creates the feeling of insecurity and unpredictability. Consequently, before dissidents turn into targets of official ostracism and legal prosecution, most people, including their family members, will often go to great lengths to disavow them. Moreover, given the omnipotent and transparent character of collectives and distorted semantics, potential dissidents cannot have a lasting impact of society. After all, who wants to be associated with somebody who in the popular jargon is a nuisance to social peace and who threatens the already precarious socioeconomic situation of a system that has only recently emerged from the long darkness of terror? Of course, in order to appear democratic the communist media will often encourage spurious criticism of the domestic bureaucracy, economic shortages, or rampant mismanagement, but any serious attempt to question the tenets of economic determinism and the Marxist vulgate will quickly be met with repression. In a society premised on social and psychological transparency, only when things get out of hand, that is, when collectives are no longer capable of bringing a dissident to “his senses,” -- which at any rate is nowadays a relatively rare occurrence -- the police step in. Hence, the phenomenon of citizens’ self-surveillance, so typical of all communist societies, largely explains the stability of the system.

In conclusion, the complexity of the communist enigma remains awesome, despite some valid insights by sovietologists and other related scholars. In fact, one reason why the study of communist society is still embryonic may be ascribed to the constant proliferation of sovietologists, experts, and observers, who seldom shared a unanimous view of the communist phenomenon. Their true expertise, it appears, is not the analysis of the Soviet Union, but rather how to refute each other’s expertise on the Soviet Union. The merit of Zinoviev’s implacable logic is that the abundance of false diagnoses and prognoses of communism results in part from liberal’s own unwillingness to combat social entropy and egalitarian obsession on their own soil and within their own ranks. If liberal systems are truly interested in containing communism, they must first reexamine their own egalitarian premises and protocommunist appetites.

What causes communism? Why does communism still appear so attractive (albeit in constantly new derivatives) despite its obvious empirical bankruptcy? Why cannot purportedly democratic liberalism come to terms with its ideological opponents despite visible economic advantages? Probably on should first examine the dynamics of all egalitarian and economic beliefs and doctrines, including those of liberalism, before one starts criticizing the gulags and psychiatric hospitals.

Zinoviev rejects the notion that the Soviet of total political consolidation that can now freely permit all kinds of liberal experiments. After all, what threatens communism?

Regardless of what the future holds for communist societies, one must agree with Zinoviev that the much-vaunted affluence of the West is not necessarily a sign of Western stability. The constant reference to affluence as the sole criterion for judging political systems does not often seem persuasive. The received wisdom among (American) conservatives is that the United States must outgun or out spend the Soviet Union to convince the Soviets that capitalism is a superior system. Conservatives and others believe that with this show of affluence, Soviet leaders will gradually come to the conclusion that their systems is obsolete. Yet in the process of competition, liberal democracies may ignore other problems. If one settles for the platitude that the Soviet society is economically bankrupt, then one must also acknowledge that the United States is the world’s largest debtor and that another crash on Wall Street may well lead to the further appeal of various socialistic and pseudosocialist beliefs. Liberal society, despite its material advantages, constantly depends on its “self-evident” economic miracles. Such a society, particularly when it seeks peace at any price, may some day realize that there is also an impossibly high price to pay in order to preserve it.

[The World and I   (Washington Times Co.), June, 1989]

Mr. Sunic, a former US professor and a former Croat diplomat, holds a Ph.D. in political science. He is the author of several books. He currently resides in Europe.

http://doctorsunic.netfirms.com

jeudi, 22 janvier 2009

Wat is Lijst De Decker?

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Wat is Lijst Dedecker?

Geplaatst door yvespernet op 21 januari 2009

Zijn ze Vlaams-nationalisten of niet? Zijn ze liberalen, libertariërs of wat zijn ze in godsnaam? Wel, laten we eens kijken naar een paar citaten uit een oudere tekst van Boudewijn Bouckaert. De titel alleen al is enorm veelzeggend:

http://www.libertarian.nl/wp/2001/01/nationalisme-en-socialisme-vijanden-van-vrede-en-vrijheid/

Anders dan het libertarisme stelt het nationalisme het uniek karakter van groepen van mensen, nl. naties, centraal. Op basis van een aantal gemeenschappelijke kenmerken zoals taal, ras, een zelfde staatsgezag, cultuur, godsdienst, meent de nationalist relevante groepen in de mensheid te kunnen onderscheiden. [...] nationalisten achten raciale kenmerken relevant (nationaal-socialisten), anderen houden het bij de historische roeping van een volk(fascisten), nog anderen bij de taal, de godsdienst, enz. Uit hun visie dat slechts groepen uniek zijn, leiden de nationalisten nochtans allen één gelijkaardige politieke conclusie af, nl. de gemeenschappelijke doelstreving, eigen aan alle leden van de natie, moet automatisch tot een politieke consensus op collectief niveau kunnen leiden.

Ondanks het feit dat Bouckaert zegt dat socialisme een vijand is van “vrede en vrijheid”, meent hij toch een deel van hun “antifascistisch” discours over te nemen. Door nationalisme op één hoop te gooien met nationaal-socialisme en fascisme toont hij dat hij totaal geen idee heeft van de invulling van een zeer groot deel van de volksnationalisten in de wereld. Dat zijn immers socialisten (ETA, IRA, etc…), maar aangezien dat ook vijanden zijn van “vrede en vrijheid” neem ik aan dat Bouckaert ze voor het gemak even bij elkaar gesmeten heeft. Laten we verder lezen.

Gedurende de 19e eeuw, en dit onder invloed van Jeans-Jacques Rousseau, opteerde het nationalisme meestal voor directe of representatieve democratie (vb. het nationaal-liberalisme in Frankrijk en Duitsland). De spontane gemeenschappelijkheid van de natie werd geacht via democratische procedures het duidelijkst tot uiting te komen. Vrij vlug bleek echter dat de democratische staatsvorm aanleiding gaf tot partijvorming, belangengroepen. [...] Ook de liberale beginselen van vrije transactie en vrijheid van arbeid waren een gruwel in de ogen van het nationalisme. Deze beginselen zetten de leden er immers toe aan hun eigen belangen boven het ‘nationaal belang’ te plaatsen. In de plaats van deze beginselen stelde het nationalisme een corporatieve ordening.

Wat Bouckaert onder de vrije transactie en vrijheid van arbeid verstaat, wordt hier netjes onduidelijk gelaten. Nationalisten hebben trouwens altijd gesteld dat er een nationaal belang is, wat ik ook onderschrijf. Het is echter het huidige kapitalistische systeem, en vooral het kapitalistische concurrentiedenken, dat ervoor zorgt dat de tegengestelde belangen de bovenhand voeren. Daarbij, nationalisten hebben nooit ontkend dat er zoiets zou zijn als tegengestelde belangen, wat belachelijk zou zijn. Die zijn er immers op alle niveau’s, wat nationalisten aanklagen is dan ook het primeren van die tegengestelde belangen op de hoogste niveau’s. Over de kritiek van Bouckaert op het socialisme ga ik niet ingaan, daar zijn socialisten voor. Maar de hiaten in zijn stellingen daar zijn niet echt moeilijk op te sporen. Men zou toch denken dat een voormalige socialist toch wel beter zou weten hoe het socialisme denkt en werkt.

Is LDD een Vlaams-nationalistische partij? Uiteraard niet, het zijn een bende liberalen die een platte retoriek gebruiken om de maatschappij te breken. Individuen mogen zich niet langer bezighouden met enige binding in groepen, want dat is “kuddedenken”. Andere mensen overtuigen van een bepaalde ideologie wordt herleid tot je mening opdringen. De conclusie van Bouckaert toont ook waar ze nu echt voor staan:

De neiging van de nationalistische en socialistische demagogen om hun preferenties te veralgemenen en op te dringen aan gehele groepen, blijft onvermijdelijk het vuur van de dictatuur, onverdraagzaamheid en oorlog aanwakkeren. [...] Slechts het afzweren van het kuddedenken en de verbreiding van het libertarisch gedachtegoed kan bijgevolg een duurzame grondslag vormen voor een wereldordening in vrede en vrijheid.

Lijst Dedecker, een hoop libertarische zeikerds bij elkaar.

Klassische Antike und amerikanische Identitätskonstruktion

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Dennis Hannemann
Klassische Antike und amerikanische Identitätskonstruktion
Untersuchungen zu Festreden der Revolutionszeit und der frühen Republik 1770-1815
2008, 263 Seiten, kart., EUR 34.90 / CHF 49.90
ISBN: 978-3-506-76491-1

Für die Konstitution des amerikanischen Selbstverständnisses im späten 18. und frühen 19. Jahrhundert spielten Griechenland und Rom eine bedeutsame Rolle. Inwieweit sich die junge Nation vor dem Horizont antiker Modelle politisch wie historisch zu verorten versuchte, offenbart gerade das Genre der Festreden (u. a. Fourth of July- und Washington-Gedenkreden), denen aufgrund ihrer Einbettung in eine kollektive Festkultur eine zentrale Funktion für die Identitätsstiftung zufällt. Dieses Genre wird hier erstmals systematisch aus rhetorischer und rezeptionsgeschichtlicher Perspektive untersucht.

 

Dabei treten zwei Verfahren der Vereinnahmung antiker Wissensbestände zutage. Während der exemplarische Antikerekurs genutzt wird, ein republikanisches Wertesystem zu vermitteln, dient der typologische Antikerekurs dazu, Amerika zur Erbin einer von der Antike kommenden Ziviltradition zu stilisieren. Die Festreden reflektieren zugleich zeitgenössische Geschichtsauffassungen, insofern sie das historia magistra vitae-Konzept und die progressive Geschichtsdeutung miteinander verknüpfen.