L’Age de Caïn L’AGE DE CAÏN Premier témoignage sur les dessous UN AUTRE SON DE CLOCHE. Oui, c’est un autre son de cloche que nous vous proposons avec cet ouvrage, un autre son de cloche sur « la libération » qui a suivi la seconde guerre mondiale, et toutes les festivités et les joyeusetés qui l’accompagnèrent. Car il paraît que le peuple de France ne peut s’émouvoir et ne célébrer dans son histoire – d’après ceux qui la rédigent et qui l’imposent aujourd’hui – que les grands massacres, les grands massacres fondés sur la haine de quelque chose qu’il faut faire disparaître pour pouvoir exister. Mais si les tueries de la « révolution » sont encore chantées, celles qui ont accompagné et suivi « la libération » sont savamment occultées – n’ont pas que l’on en ait honte, mais plutôt que l’on ait honte qu’il y eut de tels Français qu’il fallut éliminer, la bonne excuse. Précieux témoignage que cet ouvrage, donc. Il faut signaler qu’il n’a jamais été contesté, et que les noms et les événements qui y sont décrits le sont d’une manière très précise qui ne prête pas à confusion. Signalons toutefois que l’encyclopédie trotskyste en ligne « wikipedia » se permet d’informer ceux qui la consultent de la façon suivante : En 1948, Abel rédige le récit de sa détention (L'Âge de Caïn) où il critique sévèrement les méthodes employées par la les forces de la libération envers les détenus. Il s'attaque à ce qu'il juge être de l'épuration "sauvage". Cet ouvrage est toutefois suspect de révisionnisme et compte parmi le répertoire des textes dont se revendiquent aujourd'hui les négationnistes La belle affaire ! Car ce sont bien des dizaines de milliers de Français qui, à travers la France, furent sommairement exécutés, la plupart parfaitement innocents de ce qu’on leur reprochait, ou, plus directement, victimes de règlements de compte ; sans parler de tous ceux qui furent plus simplement incarcérés et torturés (…, car le ministère de l'intérieur, officieusement, donne des chiffres qui varient entre 80.000 et 100.000 exécutions sommaires. Citation d’une note de l’ouvrage). Quant à l’auteur de l’ouvrage, qui est-il ? Le livre est signé Jean-Pierre Abel, mais ce n’est là qu’un pseudonyme qui fait référence au titre L’âge de Caïn. Lisons à son sujet ce qu’en dit le site internet de bibliothèque en ligne « Aaargh » : Quelques précisions : Jean-Pierre Abel est en fait René Château. Elève d'Alain, Proche de Gaston Bergery, radical-socialiste et fondateur de la Ligue de la Pensée Française en 1940, directeur jusqu'en 1943 de La France Socialiste, quotidien de Déat. Il a été arrêté le 30 août 1944 comme collaborateur notoire et détenu à l'Institut d'hygiène dentaire et de stomatologie 158, avenue de la Choisy, pendant soixante seize jours. Cet immeuble fut réquisitionné dès la libération et transformé en centre de détention de collaborateurs par des FFI qui s'étaient arrogé le droit de rendre leur propre justice. Robert Aron, dans son Histoire de l'épuration, raconte que cent cinquante personnes, environ, y ont été emprisonnées (dont l'ancien député socialiste L'Hévéder dont il est question dans le texte) en dehors de toute légalité. Certaines furent fusillées dans l'enceinte de l'institut, d'autres furent repêchées dans la Seine. La Préfecture de police, avertie de ces faits, tenta d'y pénétrer mais accueillis à coups de mitraillette, les policiers reculèrent pour éviter un massacre. Le préfet de police Charles Luizet chargea le colonel FFI Aron-Brunetière, chef du 2ème bureau, de faire procéder à la fermeture de l'institut et des autres centres de détention (le lycée Janson de Sailly, la caserne de Reuilly, la mairie du 18ème arrondissement, l'hôtel du Dôme rue Léopold Robert ...). Les détenus, au nombre de 1500 environ, furent transférés à la prison de Fresnes où après un premier interrogatoire, 800 d'entre eux furent immédiatement libérés.
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26 euros + 5 euros de port. |
Pétrole, une guerre d’un siècle : L’ordre mondial anglo-américain
Cet ouvrage remet radicalement en cause l’idée que l’on se fait communément de la politique internationale et de ses enjeux. Il décrit les moyens extrêmes que les Anglo-Américains sont prêts à mettre en œuvre pour conserver une suprématie née en 1815 et renforcée au prix des deux Guerres mondiales. Nous savons, depuis l’élection de George W. Bush, que la politique américaine et le pétrole entretiennent une relation intime. William Engdahl montre que l’économie des Etats-Unis repose sur un approvisionnement en pétrole bon marché illimité, et sur la suprématie du dollar sur les autres monnaies. Vous découvrirez comment le premier choc pétrolier fut une incroyable et cynique manipulation conçue par Henry Kissinger pour opérer un transfert planétaire de capitaux vers les banques de Londres et de New York, au prix de la ruine des pays du Tiers-monde ; comment ces pays en faillite, contraints de s’endetter auprès du FMI, se virent prêter à grands frais ces mêmes capitaux dont ils avaient été auparavant spoliés. Vous verrez comment la géopolitique du pétrole est à l’origine de l’effondrement de l’Union soviétique, de l’éclatement de la Yougoslavie, et de l’arrivée au pouvoir puis de la chute des Talibans. Vous serez surpris d’apprendre comment, dans les années 1970, les mouvements écologistes anti-nucléaires financés par les grandes compagnies pétrolières, devinrent le cheval de bataille visant à entraver l’indépendance que l’énergie nucléaire aurait pu procurer à nombre d’Etats, afin de les maintenir dans l’orbite des pétroliers. Vous comprendrez enfin que la décision d’envahir l’Irak fut prise pour assurer l’hégémonie de la puissance anglo-américaine et le contrôle de l’économie mondiale pour les 50 ans à venir.
William Engdahl, né en 1944, est économiste et écrivain. Il a étudié les sciences politiques à l’université de Princeton et l’économie à l’université de Stockholm. Il publie depuis plus de 30 ans sur les questions énergétiques, la géopolitique et l’économie, et intervient dans les conférences internationales. Il est conseiller indépendant pour plusieurs grandes banques d’investissement.