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dimanche, 13 septembre 2009

KONK: durée

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Le Japon: un pays occupé

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Le Japon : un pays occupé

 

http://unitepopulaire.org/

Premier article choisi à l’occasion des élections historiques au Japon qui ont vu la semaine passée le pouvoir changer de main :

 

 

 

« "Le niveau de frustration des Japonais au sujet des exigences des Etats-Unis est tel que toutes les initiatives politiques de Washington, même celles qui sont dans l’intérêt du pays, rencontreront une résistance. L’Amérique ne le sait sans doute pas, mais elle est en train d’écraser l’identité du peuple japonais et celui-ci, à la longue, ne l’acceptera pas". Assez inhabituel, ce franc-parler de M. Makoto Utsumi, ancien haut fonctionnaire, touche du doigt un des aspects négligés mais centraux de l’interminable crise japonaise : l’emprise américaine sur une société devenue incapable de définir des objectifs nationaux et de se donner un rôle politique à la mesure de son poids économique. La corruption, l’immense gaspillage de ressources dans de grands projets inutiles et l’incompétence affligeante de la caste dirigeante issue du Parti libéral démocrate (PLD) ne sont certes pas directement imputables à cette dépendance externe. Mais les Etats-Unis ont, dans une large mesure, façonné le système en construisant, au lendemain de la seconde guerre mondiale, une relation entièrement destinée à servir leurs intérêts.

Sous l’impulsion du secrétaire d’Etat américain John Foster Dulles, cet obsédé de l’anticommunisme, ils ont transformé l’ex-ennemi japonais en allié, en satellite et en agent des Etats-Unis dans la confrontation contre l’Union soviétique et la République populaire de Chine. Au nom de la guerre froide et en réaction à la victoire du Parti communiste chinois en 1949, ils ont abandonné leur projet initial de démocratisation du Japon et stimulé l’émergence d’une caste d’élite qui a monopolisé pendant près de soixante ans le pouvoir, favorisant ainsi la connivence, le clientélisme et la corruption plutôt que l’intérêt général. Ils ont dominé l’économie politique du pays et limité son autonomie. […]

 

L’incapacité du pays à mener à bien des réformes dans la décennie suivante n’a pas été le résultat d’une trop forte intervention de la bureaucratie dans la gestion économique. Au contraire, elle tient à l’autonomisation des intérêts privés et corrélativement à la faiblesse de l’intervention publique dans la mise en oeuvre de la politique économique du pays. Comme l’a souligné M. Joseph Stiglitz, ancien économiste en chef de la Banque mondiale et Prix Nobel d’économie, "la régulation est devenue le bouc émissaire, alors que le véritable coupable était un manque de contrôle".

 

Les critiques du modèle nippon cherchent à discréditer toute autre voie que le modèle américain et à créer des fondations idéologiques solides pour la poursuite de l’ordre dominant libéral centré aux Etats-Unis. Ils visent en particulier l’"Etat développeur" capitaliste d’Asie orientale. Les idéologues américains ignorent superbement les fondements culturels du dirigisme économique dans nombre de pays d’Asie orientale : ils orientent l’économie vers le long terme, alors que les finalités du capitalisme actionnarial américain se résument à l’accumulation à court terme. De plus, ces idéologues exagèrent jusqu’à la caricature les bienfaits supposés du système américain.

 

Comme le souligne l’auteur anglais John Gray, "c’est une caractéristique de la civilisation américaine que de concevoir les Etats-Unis comme un modèle universel, mais cette idée n’est acceptée par aucun autre pays. Aucune culture européenne ou asiatique ne peut tolérer la déchirure sociale – dont les symptômes sont la criminalité, l’incarcération, les conflits raciaux et ethniques, et l’effondrement des structures familiales et communautaires – qui est l’envers du succès économique américain".

 

Au fond, le problème du Japon ne relève pas de l’économique, mais du politique. Le Parti libéral démocrate (PLD), au pouvoir depuis 1949, est corrompu et incompétent. Son ancien rôle de bastion anticommuniste n’a plus aucune espèce de pertinence. Mais les Américains adorent le PLD, seul parti politique du pays à être suffisamment indifférent à la souffrance et à l’humiliation des habitants d’Okinawa (ou des autres populations vivant à proximité des 91 bases militaires des Etats-Unis) pour servir d’agent de Washington. Au cours des dernières décennies, ils ont déboursé des sommes immenses pour soutenir leurs affidés du PLD et diviser le camp progressiste et socialiste. »

 

 

Chalmers Johnson, président du Japan Policy Recherche Institute (JPRI), "Les impasses d’un modèle : cinquante années de subordination", Le Monde Diplomatique, mars 2002

Las practicas mafiosas de las multinacionales farmaceuticas

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Las prácticas mafiosas de las multinacionales farmacéuticas

Boicot a la mafia farmacéutica / http://antimperialista.blogia.com/

(Extracto del artículo "Mafias farmacéuticas" de Ignacio Ramonet. Fuente: Rebelion.org) Muy pocos medios de comunicación lo han comentado. La opinión pública no ha sido alertada. Y sin embargo, las preocupantes conclusiones del Informe final, publicado por la Comisión Europea el pasado 8 de julio,  sobre los abusos en materia de competencia en el sector farmacéutico merecen ser conocidas por los ciudadanos y ampliamente difundidas.

¿Qué dice ese informe? En síntesis: que, en el comercio de los medicamentos, la competencia no está funcionando, y que los grandes grupos farmacéuticos recurren a toda suerte de juegos sucios para impedir la llegada al mercado de medicinas más eficaces y sobre todo para descalificar los medicamentos genéricos mucho más baratos. Consecuencia: el retraso del acceso del consumidor a los genéricos se traduce en importantes pérdidas financieras no sólo para los propios pacientes sino para la Seguridad Social a cargo del Estado (o sea de los contribuyentes). Esto, además, ofrece argumentos a los defensores de la privatización de los Sistemas Públicos de Salud, acusados de ser fosos de déficits en el presupuesto de los Estados.

El mercado mundial de los medicamentos representa unos 700.000 millones de euros; y una docena de empresas gigantes, entre ellas las llamadas " Big Pharma " -Bayer, GlaxoSmithKline (GSK), Merck, Novartis, Pfizer, Roche, Sanofi-Aventis-, controlan la mitad de ese mercado. Sus beneficios son superiores a los obtenidos por los poderosos grupos del complejo militar-industrial. Por cada euro invertido en la fabricación de un medicamento de marca, los monopolios ganan mil en el mercado. Y tres de esas firmas, GSK, Novartis y Sanofi, se disponen a ganar miles de millones de euros más en los próximos meses gracias a las ventas masivas de la vacuna contra el virus A(H1N1) de la nueva gripe.

Esas gigantescas masas de dinero otorgan a las " Big Pharma " una potencia financiera absolutamente colosal. Que usan en particular para arruinar, mediante múltiples juicios millonarios ante los tribunales, a los modestos fabricantes de genéricos. Sus innumerables lobbies hostigan también permanentemente a la Oficina Europea de Patentes (OEP), cuya sede se halla en Múnich, para retrasar la concesión de autorizaciones de entrada en el mercado a los genéricos. Asimismo lanzan campañas engañosas sobre estos fármacos bioequivalentes y asustan a los pacientes. El resultado es que, según el reciente Informe publicado por la Comisión Europea, los ciudadanos han tenido que esperar, por término medio, siete meses más de lo normal para acceder a los genéricos, lo cual se ha traducido en los últimos cinco años en un sobregasto innecesario de cerca de 3.000 millones de euros para los consumidores y en un 20% de aumento para los Sistemas Públicos de Salud. 

La ofensiva de los monopolios farmacéutico-industriales no tiene fronteras. También estarían implicados en el reciente golpe de Estado contra el presidente Manuel Zelaya en Honduras, país que importa todas sus medicinas, producidas fundamentalmente por las " Big Pharma ". Desde que Honduras ingresó en el ALBA (Alianza Bolivariana de los Pueblos de América), en agosto de 2008, Manuel Zelaya negociaba un acuerdo comercial con La Habana para importar genéricos cubanos, con el propósito de reducir los gastos de funcionamiento de los hospitales públicos hondureños. Además, en la Cumbre del 24 de junio pasado, los Presidentes del ALBA se comprometieron a "revisar la doctrina sobre la propiedad industrial", o sea, la intangibilidad de las patentes en materia de medicamentos. Estos dos proyectos, que amenazaban directamente sus intereses, impulsaron a los grupos farmacéuticos transnacionales a apoyar con fuerza el movimiento golpista que derrocaría a Zelaya el 28 de junio último.

...Es una batalla crucial. Y sería dramático que las mafias farmacéuticas la ganasen. Porque redoblarían entonces los esfuerzos para atacar, en Europa y en el resto del mundo, el despliegue de los medicamentos genéricos y la esperanza de unos sistemas de salud menos costosos y más solidarios. 

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Garder les traditions ou vivre selon la Tradition?

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Garder les traditions ou vivre selon la Tradition ?

Ex: http://fr.novopress.info/

L’un des premiers motifs de l’engagement militant aux Identitaires, c’est le refus volontariste de rester les bras croisés devant la « perte » de nos traditions, échos d’une identité lointaine que l’on souhaite défendre à travers l’entretien de ces rites ancestraux. Mais dans une société comme la nôtre, où les mœurs ont plus évolué en 50 ans qu’en 1 000 ans, « garder les traditions » s’apparente plus à un slogan révélateur du dépit des militants devant les grands bouleversements sociaux et culturels engendrés par le Progrès, qu’à une revendication politique sérieuse. En effet, rien de plus négatif qu’un tel slogan, rien de plus rasoir et de plus démotivant qu’une telle revendication. Le verbe « garder » a un sens précis : il est synonyme de conserver. Tel un pêcheur qui tenterait vainement de garder au bout de sa ligne l’énorme poisson emporté par l’irrésistible courant de la rivière. Je m’explique : on ne s’engage pas en politique, d’autant plus dans la mouvance identitaire, pour « sauver les meubles ». « Garder », « conserver », voire même « défendre » dans une certaine mesure, s’apparente à une posture rétrograde et aigrie, c’est un repli en défense plein d’amertume, un retour en arrière. Or, pour nous autres Identitaires, la politique est une aventure, une quête enthousiaste et une entreprise pleine de joie. Nous partons à l’assaut du pouvoir : nous ne nous agenouillons pas devant lui, implorant par nostalgie un sursis supplémentaire pour une fête ou une célébration laissée à l’abandon. Nous ne voulons pas réinstaurer un passé fantasmé (ce qui est de toute manière impossible) mais plutôt puiser dans le passé les éléments positifs utiles à une renaissance sociale, civilisationnelle et politique.

Nous ne nous engageons pas en politique comme le chauffeur de taxi, selon la caricature populaire, se lance dans une diatribe enflammée contre le fait que « tout fout le camp ». Soyons honnêtes : nous ne pouvons ressusciter ce qui est déjà mort. J’entends par là : nous ne pouvons pas vivre comme nos aïeux vivaient il y a deux siècles. Telles ces reproductions médiévales dans lesquelles de nombreux Français trouvent un certain exutoire, loin de leur malaise existentiel, blasés du métro-boulot-dodo. Cela, c’est le « folklore », c’est-à-dire l’exact contraire de l’identité, de la Tradition. Alors que le folklore consiste à danser la gigue autour du feu, habillés comme nos ancêtres et au son d’instruments disparus, vivre selon son identité, c’est tout simplement maintenir vivace, mais sous d’autres formes que celles aujourd’hui disparues, l’esprit qui animait nos ancêtres du temps où l’on dansait encore la gigue.

La Tradition ne se « garde » pas : elle s’entretient. Car la Tradition est avant tout un état d’esprit célébré sous des formes qui peuvent évoluer : la forme est importante mais le sens de la Tradition, c’est-à-dire sa raison d’être, l’est plus encore.

Or aujourd’hui, la plupart des associations s’étant donné pour objectif de « faire vivre » les traditions se limitent à faire du « folklore ». En effet, celles-ci se contentent d’être un musée itinérant d’une identité morte et enterrée. Car quiconque affirme défendre le « folklore » et le « patrimoine » formule en réalité un cruel aveu d’échec. A l’image de ces villages de Provence, vidés de leurs habitants par l’exode rural, colonisés par le tourisme de masse, résidence secondaire pour Parisiens, Britanniques et Hollandais aisés, où l’expression « enfants du pays » ne recouvre plus aucune réalité. Ces villages sont des territoires mis sous cloche (ou emballés sous vide, au choix), destinés à justifier notre statut de « première destination touristique mondiale ». Il y a des commerçants et des pseudo-artisans qui sont là pour faire rêver les touristes sur de « l’authentique » made in China, mais pas d’habitants, et donc pas de vie de village. Cela, c’est le folklore. Un mur de fumée « à l’ancienne » pour berner les touristes. C’est « sympa », « touchant », « naïf », « pittoresque », mais mort.

Ouvrons une parenthèse. La différence entre le folklore et la Tradition a des conséquences pratiques en termes de positionnement sur l’échiquier politique. Alors que l’homme « de droite » standard va draguer les électeurs à grands renforts d’images d’Epinal sur la « France des terroirs » (en tapotant le cul d’une vache devant les caméras par exemple), le militant identitaire va, lui, identifier les causes de la désertification rurale (la ruralité est le dernier refuge des traditions populaires, d’où l’intérêt de la préserver) et tenter d’y remédier via des mesures sérieuses : relocalisation de l’économie, lutte contre l’urbanisation et la spéculation immobilière, subventionnement de l’agriculture biologique, enseignement de la culture et de la langue régionale dès l’école primaire, etc.

Ainsi, une politique identitaire ne vise pas à manger du saucisson au Salon annuel de l’Agriculture, bref à être le « type sympa », mais à lutter en profondeur contre ce qui tue nos traditions depuis la racine. Refermons la parenthèse.

Les Identitaires ne s’accrochent pas désespérément à ce qui a disparu. Respectueux des rites ancestraux qui régissent une tradition millénaire, nous tenons plus encore à en respecter leur sens profond. Nous n’oublions pas qu’une tradition est la fille de circonstances sociales et culturelles, ou politiques, d’une époque donnée dans un lieu donné.

Par exemple, la bénédiction des calissons à Aix-en-Provence : chaque année, autour du 6 et 7 septembre, une messe est donnée, suivie d’une procession d’associations « folkloriques », en costume d’époque, avant de participer à la distribution populaire de calissons. Cette fête, appelée aussi « renouvellement du vœu Martelly », trouve son origine dans l’épidémie de peste qui toucha la capitale des comtes de Provence au début du 18ème siècle. L’élite politico-administrative et économique de la cité fuya, laissant derrière elle une population affamée. Seuls demeuraient l’évêque et l’assesseur (gouverneur de la ville pour le compte du roi) qui avaient organisé la bénédiction d’un grand nombre de calissons destinés à nourrir partiellement les Aixois. Martelly fait alors le vœu, en mémoire de ce drame, de faire bénir chaque année des calissons pour les distribuer aux Aixois. A l’origine, la « bénédiction des calissons » n’a donc rien de festif : elle répondait à une véritable catastrophe sanitaire et alimentaire, probablement la plus grave qu’ait connue Aix depuis sa fondation par les Romains. Aujourd’hui, combien d’Aixois connaissent le sens social et religieux de cette tradition ? De la même manière, combien d’Aixois savent que la plupart des saintes vierges qui ornent l’angle des immeubles de leur cité ont été installées à la même époque pour permettre à leurs ancêtres de prier pour la fin de l’épidémie et la guérison des blessés, depuis chez eux, afin d’éviter la contamination ? Pour un identitaire, ce qui importe par-dessus tout, ce n’est pas de défiler dans des costumes colorés pour provoquer les crépitements de flash des appareils photos tenus par les hordes de touristes japonais, mais plutôt de continuer à célébrer les valeurs humaines qui inspirent toute tradition.

Quand chaque année, des militants identitaires se retrouvent autour d’un « Noël provençal » (repas traditionnel), peu importe qu’il manque une nappe sur la table (trois selon le rite), que l’omelette aux truffes soit en réalité composée d’une autre spécificité de champignons ou que la traditionnelle morue ait cédé sa place à un poisson meilleur marché : une célébration ancestrale ne doit pas être une lubie de bourgeois aisés mais un moment de convivialité populaire. Si, pour faire perdurer un certain esprit, il est nécessaire (pour des raisons financières souvent), de déroger à quelques points précis de la règle, alors soit, il en sera ainsi, l’essentiel est de respecter l’âme d’une fête : pas de reproduire bêtement les gestes de nos aïeux par obsession mimétique. Pour nous, l’identité, ce « n’est pas ce qui ne change jamais, mais ce qui nous permet de rester nous-mêmes en changeant tout le temps » (Alain de Benoist).

Nous ne « gardons » pas les traditions, nous vivons selon la Tradition, tous les jours et en tout lieu : c’est-à-dire selon notre identité trente fois millénaire, malgré les évolutions et les révolutions. Fidèles au sens initial des traditions et à l’état d’esprit qui a présidé à leur naissance, soucieux de l’intégrité des rites qui servent de médium entre l’esprit d’antan et le peuple d’aujourd’hui, nous veillons toutefois à ne pas laisser la lettre primer sur l’esprit (selon la leçon des évangiles à propos des Pharisiens). La Tradition, c’est l’identité : passée, présente et future.
Julien LANGELLA


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Gerbert l'Européen

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1996

Gerbert l'Européen 

 

En 1996, un colloque consacré à Gerbert, le pape de l'an Mil, Sylvestre II, a eu lieu à Aurillac. Les actes de ce colloque viennent d'être publiés sous le titre de Gerbert l'Européen.  Pierre Riché écrit en introduction à propos de Gerbert, alors archevêque de Reims: «Il attire de nombreux élèves venus de toutes les régions de l'Europe. Son école rayonne même en Lotharingie, en Italie, en Germanie. Un écolâtre de Magdebourg étonné par ce succès, envoya un de ses étudiants saxons pour prendre des notes au cours de Gerbert à Reims. Malheureusement, il n'était pas compétent et fit à son maître un rapport inexact. Gerbert devait prouver sa supériorité à Ravenne en 981. Pour son élève Otton III, il écrivit un traité de logique. Ses connaissances sur l'astrolabe à partir de 983 sont l'objet de discussions mais sa lettre à Lobet de Barcelone, traducteur d'un traité arabe, prouve qu'il s'intéresse à la question. La construction de son abaque fait penser qu'il connaît l'existence des chiffres arabes. Sa science musicale est indéniable . Après sa mort, les disciples de Gerbert ont vanté ses mérites et de nombreux manuscrits contenant ses œuvres authentiques ou non ont été diffusés. Gerbert a si bien redonné vigueur à l'enseignement de la dialectique et des sciences qu'il inquiète les clercs de son époque. En cela, il rappelle Boèce qui était son modèle, et dont il connaît les œuvres. Comme lui, Gerbert est un homme de science, son Dieu n'est pas tellement celui d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, mais le Dieu des philosophes et des savants. Comme Boèce, il croit que Dieu est le Bien suprême, celui qui régit le monde, qui organise l'harmonie des sphères et détient les Idées; comme Boèce, la philosophie est sa consolation: “La philosophie est le seul remède que j'ai trouvé... J'ai préféré les loisirs de l'étude qui ne trompent jamais aux incertitudes et aux hasards de la guerre”. C'est à ses amis d'Aurillac qu'il écrit cette lettre à une époque de difficultés, car Gerbert l'Européen qui connaît la Catalogne, Rome, Reims, Ravenne, la Saxe, les pays slaves, est resté fidèle à son monastère d'Aurillac et trouve auprès de ses anciens maîtres un réconfort. C'est en pensant à ses maîtres d'Aurillac qu'il a écrit: “La gloire du maître, c'est la victoire du disciple”». Les actes regroupent vingt-trois interventions d'universitaires et chercheurs français et étrangers (JdB).

 

Gerbert l'Européen, Comité d'expansion économique du Cantal, Hôtel du Département , F-15.000 Aurillac. 364 pages. 195 FF.

 

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samedi, 12 septembre 2009

Entra en vigor en Italia la ley que tipifica la inmigracion clandestina

Entra en vigor en Italia la ley que tipifica la inmigración clandestina

ROMA (NOVOpress) – Hoy entran en vigor en Italia la ley que tipifica como delito la inmigración clandestina y la que contempla la creación de rondas de vigilancia de ciudadanos que prestarán apoyo a los cuerpos de seguridad italianos ante el aumento de la delincuencia, impulsadas por el Ministro de Interior Roberto Maroni, de la Lega Nord. 

 

Hay muchos equívocos. Hemos percibido un fenómeno difuso y por esto lo hemos decidido regularizar, dando a los alcaldes la posibilidad, si lo quieren, de organizar estas actividades”, comenta Maroni.

La ley salió adelante con los votos a favor, fundamentalmente del partido identitario padano Lega Nord impulsor de la iniciativa y tipifica como delito la inmigración clandestina y prevé multas de hasta 10.000 euros y la expulsión inmediata para los que no tengan los papeles en regla. Asimismo, se penará con la cárcel a quienes alojen o alquilen habitaciones a los inmigrantes que se encuentren en situación irregular.
De igual manera la ley, establece la posibilidad de que los ciudadanos organicen rondas o patrullas urbanas no armadas, cuya misión es dar aviso a la policía y garantizar la seguridad nocturna de los italianos. Dichas rondas estarán compuestas, prioritariamente, por ex carabineros y policías, que cuenten con al menos 25 años de edad y no tengan antecedentes penales. Además, está en manos de las administraciones locales la posibilidad de adoptar o no estas medidas de seguridad ciudadana.
Dichas medidas traen causa de una ola de violaciones acaecidas en Roma, Bolonia y Milán perpetradas por extranjeros y que conmocionaron a toda la sociedad italiana.
“Ya hemos impedido que los barcos llenos de clandestinos lleguen a nuestras costas, hoy, nos ocupamos de aquellos que viven en nuestro suelo, de la criminalidad, del tráfico de droga y la prostitución, a esa gente no la queremos aquí” señaló Federico Bricolo de la Lega Nord. Por su parte, el Ministro Maronia ha señalado que debido a estas medidas se congratula de “haber detenido los flujos de inmigración ilegal desde Libia”
Estas medidas ya fueron adoptadas por el consejo de Ministros y fueron definitivamente aprobadas por el Parlamento italiano entrando en vigor en el día de hoy, en lo que supone uno de los mayores avances europeos en la lucha contra la inmigración, la delincuencia y defensa de la identidad.

[cc [1]] Novopress.info, 2009, Texto original cuya copia y difusión pueden ser libres siempre que se mencione la fuente de procedencia [http://es.novopress.info [2]]


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[2] http://es.novopress.info: http://es.novopress.info../

Céline et l'homme européen

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« Céline et l’homme européen »

[1964]

Reproduit dans le "Bulletin célinien", n°262, mars 2005

 

Que pensait un jeune nationaliste européen de Céline dans les années soixante ? On peut s’en faire une idée en lisant cet article publié en 1964 dans la revue de Jean Thiriart (1922-1992), L’Europe communautaire. Céline n’échappait alors pas à une lecture très politisée de son œuvre. Un document.

 

   On a voulu tuer Céline, on a voulu faire taire ce corps et cette âme qui clamaient à la face du monde le dégoût qu’ils avaient des hommes, on a voulu éteindre cet incendie de vérité qui s’est allumé en 1932. Ils ont échoué dans leur entreprise criminelle ; aujourd’hui, plus que jamais, Céline revit en nous. Des livres, des études ont été consacrés au prophète de la décadence occidentale. La Pléiade lui consacre un ouvrage... Céline occupe dans l’histoire de la littérature européenne, avec Drieu La Rochelle et Brasillach, une place incontestable.

 

   Dans son œuvre, quelle est la place de l’Europe ; de cette Europe qu’avec beaucoup d’écrivains et d’hommes politiques, il prévoyait et espérait ?

 

   Le problème ici n’est pas de découvrir subitement un Céline politique : il avoue lui-même, dans plusieurs ouvrages et interviews, que seule la médecine l’intéressait et que, par ce biais, il a débouché dans un monde en folie, dans une France décadente, dans une Europe avortée. Plus qu’une conception politique, Céline avait de l’homme européen une conception quasi médicale ; plus que le continent, c’était l’homme qu’il voulait réformer.

   Dans D’un château l’autre il fustige les Français : « La sensibilité européenne s’émeut que pour tout ce qu’est bien anti-elle ! ennemis avérés ! tout son cœur ! masochisse à mort ! » Il prouvait par cette phrase qu’avant comme après la guerre, sa volonté de réforme était demeurée intacte.

 

De Bardamu au surhomme

 

   La première qualité que nous, Européens, devons reconnaître à Céline, c’est d’avoir dépeint magnifiquement et réellement nos défauts, vices et manies. Dès le Voyage au bout de la nuit, la fresque est esquissée ; à travers Bardamu, c’est le fond le plus lâche, timoré et vicieux de l’homme européen qu’il dépeint ; il en fait son credo, sa raison même de vivre : « Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins, nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique, puis descendre. Ça suffit comme boulot pour une vie tout entière » (Voyage au bout de la nuit).

 

   Le Français y est malmené, secoué comme un fétu de paille, submergé sous un flot de reproches assénés par une plume au vitriol. Mais l’homme malmené du Voyage au bout de la nuit à Nord n’est pas seulement le Français, c’est l’Allemand, l’Anglais, l’Américain... En un mot, l’homme blanc. Et si Céline s’emporte à propos des vices proprement spécifiques aux Français (le vin, poison national), il n’en néglige pas pour autant les tares de tous les autres Blancs. C’est cet homme qu’il attaque à travers des pages mouillées de bave rageuse, cet homme décadent. Bardamu – car c’est lui – si faible et si timoré dont le seul courage – mais un courage héroïque, propre à celui qui, se souvenant de sa grandeur passée se sent retomber dans la fange –, est une lucidité effroyable et cynique de son état. Bardamu, mais un Bardamu sans courage, c’est l’homme européen d’aujourd’hui, timoré, exclusivement jouisseur, négrophile, ayant perdu la fierté de son passé et de sa race ; et Céline de vaticiner une apocalyptique humanité de bâtards négrifiés, tous « ahuris par les Juifs au saccage, hypnotisés, dépersonnalisés, dressés aux haines absurdes, fratricides... » (L’École des cadavres). Ces Français, ces Européens, le docteur Céline les a bien connus, tâtés, diagnostiqués : foies cirrhosés, estomacs dilatés, yeux glauques... C’étaient eux, la race des seigneurs. Plus qu’un autre, il a réveillé les Aryens de leur torpeur à grands coups de gifles, il secouait leur apathie, leur incroyable naïveté, leur instinct de lucre et de jouissance...

   Mais mieux qu’un Savonarole, Céline a tracé le chemin de la Réforme.

 

Le Procès de l’Humanité

 

   Ce n’est pas tout de ramener l’homme à ce qu’il est vraiment, encore faut-il comparer les hommes entre eux, faire le procès de l’humanité, des races. Le mérite de Céline est d’avoir été scrupuleusement objectif ; s’il tempête contre les juifs, il lance à l’Aryen des épithètes peu flatteuses. Mais si l’Aryen est décadent, à qui la faute ? À son insatiable appétit de jouissance et, écrit Céline, si l’Aryen est devenu tellement jouisseur, la faute en revient aux juifs qui, poussés par le démon de l’argent, feraient n’importe quoi pour amener les gentils à acheter leurs marchandises et leurs idées. Le juif pour Céline est l’obsession, la hantise. Rendus responsables de tous les maux de l’humanité, Céline les aurait inventés s’ils n’avaient pas existé, tant ils nous apparaissent comme de parfaits boucs émissaires,  trop  parfaits  même.  Le  mot « juif », à force d’être écrit et martelé dans toutes les phrases, finit par devenir le symbole même de la décadence occidentale... Il n’émeut plus, et ce mot, dépassant son sens étymologique, constitue en fin d’analyse les quatre lettres symboliques de décadence, sans pour autant  qu’il faille  conclure  que le  mot « juif » signifie encore israélite.

 

   C’est à travers ces diatribes anti-juives qu’il fouette les Français, les Européens... Peuples paresseux, lâches, ahuris par l’argent, l’envie, l’alcool. « La France est extrêmement vendue, foie, nerf, cerveau, rognons aux grands intérêts vinicoles ». Peuple gourmand aussi, qui règle ses conflits diplomatiques autour d’une table bien garnie et dont les ministres promènent à l’envi leurs grosses bedaines satisfaites. Peuple où tout est conçu pour les sens... peu pour l’esprit. Et par-dessus cet amas de vices, viennent se greffer la haine et la méfiance, tous les hommes se méfient les uns des autres, construisent leur petit monde personnel, écartent le voisin. « Faire confiance aux hommes, c’est déjà se tuer un peu » (Voyage au bout de la nuit). Voilà pour le juif, voilà pour l’Aryen.

 

   Le nègre ne hante pas Céline : les Noirs, il les a connus tout au long de ses périples africains, nus et sauvages ; il a décrit leur situation dans les colonies avec réalisme et sincérité... ce qu’il n’aimait pas chez eux, a-t-il écrit dans Bagatelles pour un massacre, c’était surtout le bruit du tam-tam.

 

   Il ne pouvait deviner avant la guerre, la décolonisation, la « civilisation » ultra-rapide des fils de l’anthropophage. Il ne les prend guère au sérieux... Il a décrit avec sincérité certains mauvais traitements auxquels ils étaient soumis sous le drapeau français, il a fort bien raconté la vie des coloniaux, ces hommes d’Occident qui se décomposaient corps et âme sous le soleil meurtrier d’Afrique et qui se défoulaient parfois sur le nègre. Céline néglige le Noir, ce dernier ne peut être à l’heure actuelle un facteur de décadence, du moins tant qu’il reste en Afrique.

   Reste le Jaune : « Le jaune a toutes les qualités pour devenir le roi de la terre ». Céline ne cache pas l’admiration qu’il porte aux Asiatiques, il admire leur ascétisme, leur calme, leur impassibilité stoïque ; mais il les craint. Avant sa mort, le Jaune était devenu son obsession ultime, il voyait les hordes asiatiques jaillir en Europe et trucider allègrement les Aryens. Ce devait être sa dernière hantise.

 

Vers une ascèse européenne

 

   « On a honte de ne pas être plus riche en cœur et en tout et aussi d’avoir jugé quand même l’humanité plus  basse qu’elle  n’est vraiment au fond ». Après  avoir fait un procès terrible de l’humanité, Céline s’apaise et accorde aux hommes des qualités et des élans qui existent, cachés certes, mais qui, découverts, peuvent conduire un être vers le sommet de ses réalisations.

 

   L’ascétisme, voilà un grand mot pour définir une doctrine célinienne des hommes, ne voyons pas dans ce mot, somme toute fort bizarre, une forme mystique, a fortiori métaphysique ; Céline ne rêve pas de l’Européen ascète comme un Chinois ni comme un moine contemplatif, mais plutôt comme un guerrier nordique qui sait affronter la vie dans les meilleures conditions physiques et morales. L’homme devrait être une espèce de chevalier celtique qui sur son cheval se dirige dans une plaine battue par les vents, tout droit, l’œil fixé sur son but et indifférent à la tempête.

 

   Il ne faut pas non plus croire que l’homme européen devrait être « la belle bête sauvage » de Nietzsche, ou un surhomme en puissance ; ce serait se tromper lourdement sur les buts réformateurs de Céline. Buts qui ne visent qu’à rendre à l’homme une place conforme à ce qu’il est en réalité. Il n’y a pas de dépassement de la nature humaine souhaité par L.-F. Céline.

 

   Car s’il est vrai que l’homme est descendu bien bas, que l’Européen est menacé dans son existence même, il ne peut être sauvé qu’en vivant en conformité avec sa nature de mortel ; seul, écrit Céline, un ascétisme bien compris (un ascétisme à la Labiche, pour l’imiter) permettra à l’homme de contrôler et son corps et son esprit. Écoutons Céline répondre à l’écrivain belge Marc Hanrez qui lui demandait si, selon lui, la race future de l’humanité serait une race d’ascètes. « Ah, uniquement une race d’ascètes ! Des ascètes qui feraient une cure effroyable pour éliminer toutes ces tendances vers la tripaille... Autrement, c’est un monstre. On essayerait d’élever des cochons comme on élève les hommes ; personne n’en voudrait ; des cochons alcooliques ! Nous sommes plus mal élevés que les cochons, beaucoup plus mal élevés que les chiens, les canards ou les poules... Aucune race vivante ne résisterait au régime que suivent les humains. »

 

   Les fondements de cette doctrine de l’ascétisme se retrouvent à partir des pamphlets dont le style si différent des romans est lui-même un instrument éducateur. Comparer Bagatelles pour un massacre à La France juive d’Edouard Drumont serait comparer un volcan à un verre d’eau bouillante. Par le style même, Céline arrache le lecteur de sa béatitude bourgeoise, il le force à suivre, bon gré mal gré, un flot impétueux, dont les remous sont autant de coups infligés aux consciences reposées.

   C’est d’ailleurs la grande révolution des lettres françaises de ce siècle que ce style dont l’originalité et la subtilité ne sont plus à décrire... Car s’il y eut de grands moralistes, de grands réformateurs, force nous est de constater que pas un seul n’a remué autant ses lecteurs que Céline, pas un seul ne put être lu à la fois par l’ouvrier et l’intellectuel, aucun n’a osé appeler les choses par leur nom. La conception de l’homme chez Martin Heidegger – toute considération métaphysique mise à part – et chez Louis-Ferdinand Céline se rejoignent. L’existence de Bardamu, à cette différence près que le docteur Bardamu refuse de réaliser toutes ses possibilités, est que son long voyage au bout de la nuit n’est éclairé par aucun éclair de puissance extrahumaine.

 

La fraternité européenne

 

   « Haïr les Allemands est un acte contre nature ». Cette phrase de Céline que de Gaulle serait normalement le dernier à désapprouver est significative de l’esprit européen de son auteur. Voyageur, l’écrivain a connu l’Europe, l’Amérique et la Russie, il a vécu en Allemagne, en Angleterre, en Scandinavie. Spécialiste des hommes, Céline a compris combien au sein d’un groupe déterminé, les Européens par exemple, les différences artificielles s’estompent. C’est au nom de sa connaissance profonde de l’Européen qu’il se refusera à une guerre voulue – selon lui – par les juifs et les francs- maçons. Sa réponse à Maurras qui préconisait : « Ni Berlin ni Moscou » est significative, elle aussi, de son esprit européen... « Ce n’est pas “Ni Berlin, ni Moscou”, c’est “Avec les juifs ou contre les juifs' » (L’École des cadavres).

 

   Ayant vécu la guerre de 1914, il se permet tout contre elle, lui crache à la figure, l’engueule comme un charretier. Pol Vandromme devait écrire que Céline parle de la guerre non pas avec son cœur, mais avec ses entrailles. « Les Aryens d’Europe n’ont plus trente-six cartes dans leur jeu, deux seulement. La “carte anglaise”, et ils cèdent une fois de plus à l’Intelligence Service, se jetant une fois de plus dans le massacre franco-allemand, dans la plus pharamineuse, fulgurante, exorbitante, folle boucherie qu’on aura jamais déclenchée dans le cours des siècles (peut-être pour la dernière fois : les jaunes sont aux portes !) » (L’École des cadavres). Pourtant, contrairement aux pacifistes de nos jours, qui se prostitueraient au premier envahisseur venu, Céline, après avoir été le chantre du pacifisme, ira s’engager comme volontaire en 1939, opposant ainsi un démenti formel à ceux qui l’accusaient de lâcheté.

 

   Il désire ardemment une Europe « des Aryens » comme il l’appelle, ce qui dénote quand même un sens européen quelque peu obsessionnel.

 

   Mais ce qu’il désire par-dessus tout, c’est la fraternité européenne ; cette fraternité sans cesse violée le long de l’histoire par les caprices et les désirs des « grands » de ce monde. « Nous sommes séparés de l’Allemagne depuis 1100 ans de merde, de conneries furieuses, 1100 ans de mensonges sans arrêt, de trémolos ignobles, de palliatifs vaseux, de rémissions louches, de revanches toujours plus infectes, de solutions pourries » (L’École des cadavres).

 

   Et le voilà à vaticiner sur une Europe future franco-allemande. « Ensemble on commandera l’Europe » (L’École des cadavres), une Europe où toutes les haines «européennes seront sublimées contre les allogènes. Il faut de la haine aux hommes pour vivre, soit ! c’est indispensable, c’est évident, c’est l eur  nature.  Ils  n’ont  qu’à l’avoir pour les juifs, cette haine, pas pour les Allemands » (L’École des cadavres).«La guerre franco-allemande est la condition même, l’industrie suprême de l’Angleterre. C’est la prospérité anglaise toute cuite » (L’École des cadavres).

 

   Non, Céline ne comprenait pas fort bien toute la complexité du problème européen en 1939, et ce n’est certes pas en 1964 que nous devrions appliquer les idées d’un homme de génie, mais dont le « canular » était une raison d’être... Qu’on s’entende bien, je ne conteste pas un certain sens politique à Céline, mais de par son esprit sectaire et exclusif, Céline a faussé, consciemment ou non, beaucoup de données.

 

    Il n’empêche que les pages consacrées à la réconciliation européenne restent des exemples d’une volonté prête à tout faire pour réaliser cette union tant attendue.

 

La morale de l’histoire

 

    Et maintenant que ce souffle prodigieux qui ébranla l’Europe est tombé, que devons-nous attendre de celui qui écrivait dans Les beaux draps : « Une société civilisée, ça ne demande qu’à retourner à rien, déglinguer, redevenir sauvage, c’est un effort perpétuel, un redressement infini... »

   Tout d’abord, une grande leçon.

 

   Les prédictions de Céline se sont réalisées : depuis 1945, l’Europe agonise ; battue, divisée, des soldats étrangers se partagent son territoire, son indépendance économique et politique a disparu. À quand ce qui lui reste d’indépendance culturelle ? Partout nous avons été humiliés, en Algérie où nos soldats quasi vainqueurs ont amené le drapeau sous les huées de la foule et pour la plus grande gloire du communisme et du capitalisme international ; au Congo où nos femmes, nos filles, nos hommes ont été violés ou massacrés, alors que nous ministres traînant leurs gros ventres bégayaient vaguement à l’ONU des paroles de pleutres, de masochistes, de sous-hommes. Partout nous avons été chassés comme de la vermine sans que nous ayons accompli un geste d’homme fort, nous avons quitté le monde, honteux de nous-mêmes et de notre passé... Nous avons laissé au communisme et à l’américanisme l’Indochine française, l’Algérie française, le Congo belge, le Goa portugais, demain peut-être nous leur donnerons l’Angola portugais, l’Afrique du Sud européenne... À moins qu’un ultime sursaut de défense ne vienne nous tirer de notre béate torpeur – de notre merde, dirait Céline.

 

   Nos pays eux-mêmes sont en décomposition : putrides, ils sombrent dans la fange d’un démocratisme honteux et dégradant et dont la démagogie est le plus bel appel à la jouissance matérialiste et concupiscente que nous ayons eu en 2000 ans de Gloire et d’Histoire !

 

   Et que dire alors du peuple européen ahuri par la course à l’argent, par la furie de la jouissance qui le pousse à toutes les prostitutions, à tous les marchandages, à toutes les hontes possibles ?

   Que reste-t-il d’une jeunesse dévirilisée, « yéyétisée », ivre de « vivre », croupissant dans le bourbier du matérialisme jouisseur et despote qui règne en maître actuellement ?

 

   Il faut que le message de Céline résonne à nouveau, tel un oracle à nos oreilles, il faut que se relève de son ignominie l’homme d’Occident déchu. Le message de Céline doit être pour nous un message d’espoir et non le glas de notre destin.

   Revenons à un style de vie plus naturel, adapté à notre tempérament et à nos espérances. Retrouvons l’exacte mesure des choses et des hommes…

   Sinon, le jour de notre décadence, l’énorme rire dionysiaque et prophétique de Louis-Ferdinand Céline nous poursuivra jusque dans notre tombeau.

 

Georges DOMINIQUE

(L’Europe communautaire, 1964)

CD - Ludwig Klages: Das Problem des Menschen

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CD - Ludwig Klages: Das Problem des Menschen  

 

   

Bestellungen: http://www.bublies-verlag.de/

Ludwig Klages
Das Problem des Menschen
Originaltonaufnahmen 1949/1952

1. Das Problem des Menschen (1952) 15:35

2. Grundlagen der Charakterkunde (1949) 28:37


Herausgegeben von Thomas Knoefel und Richard Reschika
Audio-CD, 45 Minuten



Der Lebensphilosoph Ludwig Klages (1872-1956) gehört zu den leidenschaftlichsten und zugleich umstrittensten deutschen Denkern des 20. Jahrhunderts. Als philosophische Prophetenfigur, als konservativer Revolutionär, als radikaler Vordenker der ökologischen Bewegung, aber auch als innovativer Psychologe, welcher der Charakterologie und Ausdruckskunde, insbesondere der anrüchigen Graphologie, wissenschaftliche Geltung verschaffte, hat Klages jenseits des akademischen Mainstream ein Werk von beeindruckender Vielfalt und Spannweite hinterlassen. Dieses kulminiert in dem epochalen Opus magnum "Der Geist als Widersacher der Seele".
Seine rigorose Kultur- und Zivilisationskritik kreist um die Gefährdung des Menschen durch die zersetzende Übermacht des Geistes, das heißt vor allem des rationalen Zweckdenkens, das sich in lebensfeindlicher Wissenschaft und Technik, devotem Mammonsdienst, psychischer Selbstverstümmelung sowie weitreichender Umweltzerstörung äußert.
In den beiden Radioessays "Grundlagen der Charakterkunde" (1949) sowie "Das Problem des Menschen" (1952), den einzig überlieferten Originaltonaufnahmen von Klages, kommt der wissenschaftlich argumentierende Psychologe zu Wort, kommt aber auch jenes Pathos hörbar zum Ausdruck, das für dessen Persönlichkeit und Denken prägend war: ausgefeilte Essays, mit denen Klages gegen die mathematisierenden, die Seele gleichsam austreibenden Tendenzen der akademischen Psychologie seiner Zeit, zum Beispiel in Form der experimentellen Psychologie, der Psychoanalyse oder des Behaviorismus, anschrieb. Kurzum, ein zu Unrecht vergessenes, an originellen und fruchtbaren Denkanstößen überreiches Kapitel der Psychologiegeschichte.

"Klages erinnert an einen protestantischen Pastor mit dem Temperament eines Condottiere: herausragend, explosiv, redegewandt und prophetisch, geheimnisvoll und zugleich hochgebildet. Er ist der am meisten verwirklichte Mensch, dem ich bisher begegnet bin. Dieser Mann gleicht einem Magier, seinem Charme kann sich niemand entziehen." (E.M. Cioran)

Stimmen der Kritik:

"Welch schneidende, harte, barsche, kalte und trotzdem nicht dialektfreie Stimme... Gratulation zu dieser Produktion!" (Ulrich Holbein)

"Die Stimme ist die Überraschung. Gestehen wir es nur, daß sie zunächst fatal an die Lehrer aus der "Feuerzangenbowle" erinnert, mit einem wahrhaft unerhörten, elementarisch gerollten "r", mit einer liebenswürdigen Unkenntnis der englischen Aussprache - Klages, 1872 geboren, kam aus einer Welt, in der das Englische noch nicht selbstverständliche Weltsprache war -, und so vernehmen wir denn die Lehre vom Gegensatz zwischen "bösiness" und Seele. Man kann diese Stimme aber auch ganz anders hören: Dann wirkt sie als Zeichen einer großen inneren Sammlung des Denkers. Sie ist eigentümlich artikuliert, melodisch und dabei ganz offensichtlich das Ergebnis eines bewußten Stilwillens. Es handelt sich hier um zwei Radiovorträge: Zusammen geben sie einen guten Einblick in die Grundideen von Klages und die Ergebnisse seiner Forschungen. Diese gingen vom "Ausdruck" aus, um einer Psychologie Paroli bieten zu können, die sich, um 1900, als Klages seine Theorie zu entwerfen begann, immer stärker an den naturwissenschaftlichen Methoden orientieren wollte. Aber auch zur älteren Physiognomik Lavaters wollte Klages nicht einfach zurückkehren. Die Erforschung des Ausdrucks sollte sich weniger auf feststehende Merkmale richten und dafür ein dynamisches Moment gewinnen, indem sie dem Rhythmus der Ausdrucksbewegungen folgte. Hier war vor allem Charles Darwin sein Vorläufer, der den Ausdruck der Gemütsbewegungen beim Tier und beim Menschen als Forschungsthema entdeckt hatte. Für solche vorbewußten, aus dem vitalen Kern stammenden Ausdrucksgestalten muß Klages ein großartiges Sensorium gehabt haben; man hat den Beweis dafür in der vielfältigen Rezeption, die er gefunden hat, und bei der das überraschende Zeugnis jenes von Sergej Eisenstein darstellt, der sich in seiner Regiearbeit immer wieder, nicht unkritisch, mit Klages' Ausdruckskunde beschäftigte. Und natürlich wäre die gesamte neuere Graphologie undenkbar ohne die Begriffe, die Klages zur Deutung der Handschrift beisteuerte. Diese waren aber keine Zufallsfunde. Hinter ihnen stand begründend eine zivilisationskritische Metaphysik, ja eine heidnische Anschauung vom Wesen des Menschen, deren Formulierung sein Lebenswerk darstellte. Klages unterschied zwischen dem Bewußtsein, dem Geist und dem Willen einerseits und der Spontaneität des Lebens auf der anderen Seite. Wenn Nietzsche in der "priesterlichen Moral" das Grundproblem entdeckt hatte, so verschärfte Klages diesen Gedanken zu einer Schuldgeschichte des Christentums, der alle zerstörerischen Wirkungen der technischen Welt aufgebürdet wurden. In der konzentriertesten, abgeklärtesten Version kann man diese Gedanken nun von ihm selbst hören." (Lorenz Jäger, Frankfurter Allgemeine Zeitung)

Knut Hamsun, l'ultimo pagano

Knut Hamsun, l’ultimo pagano

Marino Freschi / http://www.centrostudilaruna.it/

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E’ escluso che i giovani no global lo celebreranno, eppure se si dovessero rintracciare i precursori del nuovo movimento, tanto corteggiato dai vari leader della sinistra, da Cofferati a Bertinotti, affiorirebbero nomi impresentabili e tra questi vengono in mente subito Nietzsche, Hesse e Hamsun. Stranamente quest’anno ricorrono due anniversari: 40 anni della morte di Hesse, ricordati assai in sordina dai vari Goethe-Institute (rammento, invece, i due grandi convegni del 1992 promossi dai “Goethe” a Roma e a Milano, ma allora la politica culturale tedesca era in altre mani). Ma se qualche mostra e concerto per Hesse ci sarà, su Hamsun, di cui ricorre il 50° anniversario della scomparsa, cala ancora un ostinato, anacronistico silenzio, interrotto solo dal consueto coraggio culturale della casa editrice Adelphi, che ha appena ristampato Pan (pagine 190, € 13,43), il capolavoro dello scrittore norvegese, nato nel 1859 e morto il 19 febbrario 1952 nel completo isolamento a Nørholm, dopo tre anni d’internamento, dal ’45 al ’48, in un manicomio per la sua adesione al nazismo e il suo appoggio al governo collaborazionista di Quisling, e dopo un continuato ostracismo, che lo scrittore seppe squarciare con uno dei più amari e tremendi libri Per i sentieri dove cresce l’erba.

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Tutti sanno del suo attaccamento caparbio alla terra, a quel suo piccolo universo tra il fjord e il marken, la terra arabile, ma questo radicamento proviene, paradossalmente, da una conoscenza per quel tempo approfondita e vasta del mondo. Hamsun, ovvero Knut Pedersen come ancora si chiamava, era di umili origini, aveva fatto tutti i mestieri e per anni, in due riprese, era emigrato in America, insieme a tanti altri suoi ‘paesani’ alla ricerca di una improbabile fortuna, che invece incontrò in patria per la sua ostinata volontà di scrivere. Da giovane conobbe la vita randagia e se ne tornò in Norvegia, tra i boschi, con un risoluto piglio di rivolta e di anarchico rifiuto di quella modernità, sostanziata dallo sfruttamento e dalla bruttezza. Si ribellava, come Nietzsche e come Jack London (cui assomiglia anche per analoghi percorsi esistenziali) al mondo moderno, alla società capitalista, ma anche alla democrazia che omologava tutti, al socialismo massificante. E condannava e denunciava la minaccia che pesava sulla natura insidiata dai selvaggi processi dell’industrializzazione, allora (come in gran parte ancora oggi) incontrollati e distruttivi. Imbevuto di filosofia nietzschiana, affascinato dalla scrittura demonica di Dostoieewskij, nordicamente pessimista e insieme realista, senza illusioni sulle ideologie progressiste, Hamsun trova rapidamente, con Fame nel 1890, la sua originalità narrativa, incontra la sua lingua, il suo universo, cui rimase fedele, cocciutamente, nella raffigurazione epica dei suoi racconti, pervasi da brezze suggestive di animosità (più che di intellettualità) anarchica, antiborghese, reazionaria e insieme romantica, poeticissima.

Lavorava racconto dopo racconto, dramma dopo dramma, alla grande figura del vagabondo, libero e maledetto, senza meta, senza dimora, senza amore eppure col cuore gonfio di un caldo, estatico sentimento della natura. I successi si susseguono gli anni Novanta sono prodigiosamente creativi; Pan è del 1892-94; mette in cantiere due trilogie, lavora con un impeto straordinario anche a drammi, seguendo la grande lezione di Ibsen. In breve viene riconosciuto come il principale scrittore del Nord; Thomas Mann ne parla come del “più grande vivente”
e nel 1920 gli viene conferito il Premio Nobel. Ma l’orizzonte comincerà ad oscurarsi rapidamente con la sua inclinazione per il movimento hitleriano, che gli alienò numerose simpatie nel campo intellettuale.

Ma lui procede tenace nella sua ricerca con le sue scomode convinzioni. In Hamsun affiora un cosmo complesso, fosco persino tetro, disperato, ma anche robusto, tenace e irrefutabile nella sua coerenza e nella sua intima, seducente durezza. E’, il suo, un universo privo di orpelli, di facili lusinghe, di scorciatoie false, di accomodamenti e compromessi. Più che nazista, la sua fede è radicata in una sorta di mistica unione con la natura, vissuta paganamente, misteriosamente e insieme con l’ansia di chi sa, di chi prevede la prossima fine di un’epoca. Il suo credo è quello neopagano, destinato a frantumarsi non perché contraddetto o superato, ma perché è stato semplicemente ‘dimenticato’, derubricato; i vincitori non si sono nemmeno presa la briga di contrastare quel pensiero, di confutare quelle bizzarre tesi. Con lui avviene ciò che era successo con gli ultimi fedeli della religione pagana: gli dei sono morti, Pan è morto e ciò è ancora più atroce e definitivo di una contestazione, di una polemica. La divina, immensa natura madre del nord viene cancellata con le risate e le chiacchiere intorno al televisore, il nuovo idolo, il grande comunicatore. Non sembra possibile che sia esistita – ed era ancora ieri – un’epoca in cui l’uomo sapeva tacere, sapeva ascoltare la crescita dei fili d’erba.

Oggi in Italia Hamsun viene ricordato da un solitario foglio indipendente, “Margini” delle Edizioni Ar. Anche all’interno della comunità letteraria la sua lezione sembra esaurita, affondata da tutti i minimalisti globali. Ma forse non è proprio così: Peter Handke continua, come prova il suo recentissimo romanzo, la sua rivisitazione in un universo sempre più desolato e sempre meno cittadino e globale. E torna in mente uno strano giudizio di Benjamin sui personaggi di Hamsun. Nel 1929 il critico berlinese affermava che lo scrittore norvegese era “un maestro nell’arte di creare il personaggio dell’eroe sventato, buono a nulla, perdigiorno e malandato”. Ma questa strana resurrezione dell’eroe nella letteratura così antieroica del Novecento costituisce un fiume carsico che non si è mai interrotto che esplode in superficie improvvisamente con Ernst Jünger, con André Malraux o con Manes Sperber, avventurieri e scrittori di destra e di sinistra, in realtà sovranamente anarchici. Le nostre patrie lettere hanno D’Annunzio e non è poco, forse persino troppo per una letteratura che vive sempre più marginale e marginalizzata ai confini dell’impero, anche se talvolta – e lo dimostra proprio Hamsun all’estremità del mondo abitato – è proprio nelle lande più remote, in quelle meno protagoniste del grande show mediatico, che si avvertono gli scricchiolii e le nuove tendenze: penso al recente Il terzo ufficiale ( pagine 316,€15), il romanzo ‘eroico’ di Giuseppe Conte, appena uscito da Longanesi.

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Neopaganesimo, contatto con la natura, eroe, sono i temi dell’epica di Hamsun e questi racconti tramano l’eterna vicenda degli archetipi. Si può leggere la narrativa di Hamsun come una grandiosa rappresentazione sacra e insieme nudamente priva di dei, intesi quali comode speranze e arrendevoli comandamenti. Nella sua pagina affiorano, silenziosi, ostinatamente muti, gli antichi dei del Nord, i numi norreni delle saghe arcaiche, quando l’uomo vichingo si lanciava, incosciente del pericolo, su tutti i mari del mondo e la sua civiltà brillava da costa a costa, dalla Sicilia alla Normandia, dal Volga alle sponde ignote del Nuovo Mondo. E’ quel DNA che viene trasmesso dalle trilogie di Hamsun, come quella potente, intramontabile dei “Vagabondi”, intagliati nel legno duro degli outsider anarchici e dei ribelli.

L’autore intuisce nella natura la nostalgia segreta dell’anima moderna. L’uomo contemporaneo, gettato nelle metropoli di asfalto e cemento, nasconde un sogno struggente: il bosco e il mare. In tanti libri, da Fame a Pan, da La nuova terra del 1893 a Victoria del 1898 a Hamsun rincorre questo tema come il leitmotiv, che pervade la sua opera, continuamente diversa e costantemente fedele fino a una straordinaria monotonia, monomania, che ossessivamente cattura il lettore, riplasmandone l’immaginazione e la sua capacità di ricezione sia letteraria che esistenziale.

Ma il suo libro più stupefacente è Per i sentieri dove cresce l’erba del 1948, la sua ultima fatica letteraria, pubblicata a novant’anni. E’ uno scritto autobiografico, un diario stupendo e atroce, dettato dalla disperazione e da un’umiliazione tremenda. Come Ezra Pound e Céline, Hamsun fu uno dei rari intellettuali di fama mondiale ad aderire al fascismo, ad oltrepassare la frontiera, a volgere le spalle al proprio paese. Non si accorse, il grande vecchio, che il nazismo era l’estrema propaggine di quella degenerazione globalizzante che era il totalitarismo, e insieme una impotente e straziante negazione della modernità, da cui era pure completamente compenetrato. Per tutta la vita legato ai suoi dei segreti, come ricorda un altro suo libro bellissimo Misteri del 1892, ostinato e caparbio, aperto al richiamo della foresta simile a London, a D.H. Lawrence e a Hesse, anche Hamsun comprese con la sua narrativa, potentemente allucinata, visionaria, che l’uomo non può rinunciare alla natura se vuole sopravvivere. Solo che i sentieri dove cresce l’erba l’avrebbero dovuto condurre a una diversa coscienza, lontana dalla politica. Tuttavia il suo messaggio, ruvido e lirico, è ancora nella memoria antica dell’Occidente, in quel mondo senza età in cui Odino ascolta ancora gli incantesimi delle valchirie. Ecco la magia evocatoria di Hamsun.

* * *

Tratto da Il Giornale del 18 febbraio 2002.


La contribution à Il Regime Fascista de Friedrich Everling

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

 

 

Robert Steuckers:

 

La contribution à Il Regime Fascista de Friedrich Everling

 

Ecrivain et théoricien monarchiste, Friedrich Everling, né en 1891 à Sankt-Goar et décédé en 1958 à Menton, est le fils du théologien protestant et homme politique Otto Everling. Juriste de formation, il embrasse d'abord la carrière diplomatique; mais fidèle à ses convictions monarchistes, il refuse de prêter serment à la République de Weimar et devient avocat. De 1924 à 1933, il est député deutschnationaler  au Reichstag et y défend les thèses légitimistes les plus tranchées. A la même époque, il édite la revue Konservative Monatsschrift. 

 

En 1933, sa carrière de député prend fin et il est nommé Conseiller supérieur au tribunal administratif de Berlin. Son œuvre comprend une définition de l'idéologie conservatrice, une prise de position dans la querelle des drapeaux (or-rouge-noir ou noir-blanc-rouge?), une défense du principe monarchique, des études sur les états (Stände)  dans l'Etat post-républicain, la structuration organique du «Troisième Reich» (non entendu, au départ, dans le sens national-socialiste, bien qu'Everling fera son aggiornamento)  qui prendra le relais du Second Reich défunt, etc.

 

La signature de Friedrich Everling apparaît le 18 avril 1934 dans Il regime fascista.  Son article, intitulé «I Capi» (= Les Chefs), part d'une réflexion de Heinrich von Treitschke sur les personnalités fortes qui font l'histoire: «Ce sont les personnalités et les hommes qui font l'histoire, des hommes comme Luther, comme Frédéric le Grand et Bismarck. Cette grande vérité héroïque restera toujours vraie. Comment se fait-il que de tels hommes apparaissent, chacun dans la forme adaptée à son temps, voilà qui, pour nous mortels, demeurera toujours une énigme».  Rappelant que cette phrase avait été écrite de la propre main de Mussolini sur un portrait du Duce offert à l'un de ses amis, Everling cherche à démontrer que ce ne sont pas les masses qui font l'histoire et forment les Etats, mais que l'idéal du Chef domine l'histoire. Se référant ensuite à Gustave Le Bon, auteur de La psychologie des foules, Everling rappelle que ces hommes qui font l'histoire sont des hommes de forte foi et de «long vouloir». Les Chefs ont pour moyens d'action l'affirmation, la répétition (l'unique mode rhétorique sérieux d'après Napoléon) et la volonté ou la capacité de transmettre quelque chose, une suggestion par exemple. A la base du pouvoir exercé par les Chefs, poursuit Everling dans son article d'Il Regime fascista,  toujours en se référant à Le Bon, se trouve le prestige, mode de domination naturel qui paralyse les facultés critiques d'autrui, stupéfie, suscite le respect. Everling prouve ensuite qu'il est lecteur d'Evola, en citant cette phrase d'Imperialismo pagano,  qui définit le Chef: «[Il est d'] une nature qui s'impose non par la violence, non par l'avidité ou par l'habilité à conduire des esclaves, mais en vertu du caractère irrésistible des formes qui transcendent la vie». Evoquant les études de Max Weber sur les figures charismatiques de la politique, Everling rejoint la critique du grand sociologue allemand qui parlait des «chefs par profession mais sans vocation»; Everling, lui, dit préférer parler des «chefs à salaire». En conclusion à cet article consacré à la nature et aux vertus du Chef, Everling écrit: «L'idéal du Chef ne peut être véritablement compris que par ceux qui, dans une certaine mesure, le portent déjà en eux. Reconnaître un tel idéal, pour un peuple, signifie un progrès pour le peuple entier. A la suite des nations qui marchent déjà dans ce sens  —l'Allemagne et l'Italie—  les autres embrayeront le pas».  

vendredi, 11 septembre 2009

Ecole des Cadres: revues à lire

SYNERGIES EUROPEENNES -  Ecole des Cadres

Bruxelles/Liège/Namur - Septembre 2009

 

 

 

 

Revues d’histoire, de géopolitique et de stratégie à lire impérativement pour étoffer nos séminaires et conférences pour l’année académique 2009-2010. Toutes ces revues se trouvent en kiosque.

 

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“Champs de bataille”

 

n°29 (septembre-octobre 2009)

 

Au sommaire:

 

Gautier LAMY

Histoire géostratégique de la Crimée

 

Pierre-Edouard COTE

La guerre d’Orient: la campagne de Crimée 1854-1856

 

Jean-Philippe LIARDET

Sébastopol et la Crimée pendant la Seconde Guerre Mondiale

 

Raphaël SCHNEIDER

La guerre italo-turque de 1911-1912: la conquête de la Libye

 

Etc.

 

“Ligne de Front”

 

n°19 (septembre-octobre 2009)

 

Au sommaire:

 

1939: la campagne de Pologne – Les débuts de la Blitzkrieg

 

DOSSIER PETROLE

 

Yann MAHE

Pétrole 1939-1945: le nerf de la guerre

 

Roumanie: la chasse gardée du III° Reich

 

1941: le Golfe s’embrase ! La rébellion irakienne

 

1941: l’Iran passe sous la coupe des Alliés

 

1941-1942: la campagne des Indes néerlandaises – Le pétrole, l’un des enjeux de la guerre du Pacifique

 

1942: Objectif Bakou – Coups de main dans le Caucase

 

1944: Red Ball Express Highway – Artère du ravitaillement allié

 

etc.

 

“Diplomatie”

 

n°40 (septembre-octobre 2009)

 

Géopolitique de l’Océan Indien

 

Alain GASCON

Les damnés de la mer: les pirates somaliens en Mer Rouge et dans l’Océan Indien

 

Houmi AHAMED-MIKIDACHE

Comores: microcosme de l’Afrique

 

André ORAISON

A propos du différend franco-comorien sur Mayotte au lendemain de la consultation populaire du 29 mars 2009 relative à la départementalisation de l’ “île hippocampe”

 

Hors dossier:

 

Entretien avec Richard STALLMAN: Logiciels libres: vers la fin de la colonisation numérique?

 

Ketevan GIORGOBIANI

Russie-Géorgie: un an après la guerre

 

Benoit de TREGLODE

Viêt Nam-Chine: nouvelle crise ou tournant géopolitique?

 

Etc.

 

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“Diplomatie”

 

Hors-Série n°9 – août-septembre 2009

 

Géopolitique et géostratégie de l’espace

 

Xavier PASCO

Les transformations du milieu spatial

 

Jacques VILLAIN

Une brève histoire de la conquête spatiale

 

Alexis BAUTZMANN

Les grandes divisions de l’espace

 

Jacques VILLAIN

La conquête de la Lune (1968-1969): le dénouement

 

Alain DUPAS

La “Guerre des étoiles”: un tournant décisif de la guerre froide

 

Entretien avec Mazlan OTHMAN

Les Nations Unies et l’espace

 

Entretien avec François-Xavier DENIAU

La France et l’espace

 

Entretien avec Alexandre ORLOV

Les enjeux de l’espace, vus de Russie

 

Philippe ACHILLEAS

Le statut juridique de la Lune

 

Sophie CLAIRET

A la conquête de Mars: qui a les moyens de ses ambitions?

 

Entretien avec Jacques VILLAIN

Espaces civil et militaire – Le jeu des puissances

 

Géraldine NAJA-CORBIN

Vers une politique spatiale européenne ambitieuse pour répondre aux défis du XXI° siècle

 

Entretien avec Thierry MICHAL

GRAVES: le Grand Réseau Adapté à la Veille Spatiale

 

Etc.

 

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“Moyen-Orient”

 

n°1 (août-septembre 2009)

 

Entretien avec Olivier ROY sur le Moyen-Orient

 

Bernard HOURCADE

L’Iran face au défi de l’ouverture internationale

 

Entretien avec Fariba ABDELKAH

L’Iran aux urnes: quels enjeux?

 

Barthélémy COURMONT

La nouvelle politique iranienne de Washington: révolution ou simple changement de ton?

 

François NICOULLAUD

Iran nucléaire: le jeu des erreurs ou comment s’en sortir?

 

Mohammed EL OIFI

La couverture médiatique de la guerre de Gaza

 

Daniel MÖCKLI

Le conflit israélo-palestinien après la guerre de Gaza

 

Luis MARTINEZ

La rente pétrolière en Algérie: de Boumédiène à Bouteflika

 

Entretien avec Anouar HASSOUN

La finance islamique, une croissance mondiale?

 

Frédéric COSTE

Londres, centre européen de la finance islamique

 

Olivier PASTRE

La France et la finance islamique

 

Nadia HAMOUR

La mise en place de mandats au Moyen-Orient: une “malheureuse innovation de la paix”?

 

Etc.

 

 

 

Marx en de hoofddoek

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Marx en de hoofddoek

Geplaatst door yvespernet

De discussie over de hoofddoek verhit de gemoederen steeds meer aan de athenea. Het is duidelijk dat een groep moslim(a’)s een agressieve campagne voeren tegen mensen die de hoofddoek vrijwillig willen maken en die tegen het secularisme in de scholen zijn. Op deze manier ontdekken ze ook eens dat pluralisme effectief pluralisme is en dus niet de dominantie van één mening. Maar een ander nieuwsfeit sloeg toch weer alles. Wie deed immers olijk mee met het protest op het hoofddoekenverbod?

http://www.socialisme.be/lsp/archief/2009/09/07/actieverbod.html

Met de Actief Linkse Scholieren hebben we deelgenomen aan de protestacties tegen het hoofddoekenverbod, ook al zijn wij niet de organisatoren van het protest.

En wat willen ze daar mee bereiken? Het beeld krijgen dat marxisten opeens de kant kiezen van islamisten? De LSP pakt op hun webstek van tijd tot tijd uit met verwijzingen naar de Spaanse Burgeroorlog. Een oorlog waarbij linkse militanten gekend waren voor hun aanvallen op de clerus en religieuze symbolen. En nu zouden ze opeens moeten gaan kiezen voor het toelaten van de hoofddoek? Dat ze aan de extreem-linkse kant al een lange tijd aan ideologische bloedarmoede lijden is geweten, maar dit slaat toch alles. Dat ze hun communistische literatuur over religie toch nog maar eens opnieuw lezen…

Mijn mening over dit alles? Geef de moslims hun eigen onderwijs, zoals de Joden hebben, maar dan gericht op het terugkeren naar het land van herkomst. Wij zijn van de vreemdelingenproblematiek af en de landen van herkomst hebben een opgeleide elite die het land socio-economisch hervitaliseren. Een win-win-situatie dus.

Jean-Paul Roux nous a quittés

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Jean-Paul Roux nous a quittés
Compagnon de route de Clio depuis de nombreuses années, Jean-Paul Roux est décédé le 29 juin dernier, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Conférencier hors pair, cet historien du monde musulman, plus particulièrement spécialisé dans l'étude du domaine turc, faisait partie de ces rares érudits capables de se métamorphoser en vulgarisateurs de talent et le succès obtenu par ses livres a régulièrement confirmé l'écho rencontré par ses travaux dans le grand public cultivé.
Né en 1925, il s'est formé à l'Ecole des Langues orientales et à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, avant d'exercer très jeune les fonctions de directeur de recherches au CNRS, qu'il a rejoint en 1952. Le cinquième centenaire de la prise de Constantinople par Mehmed II lui fournit, l'année suivante, l'occasion, à travers la publication d'une Histoire de la Turquie (Payot) de rencontrer des lecteurs qui lui demeureront toujours fidèles. Il mène dès lors de front, pendant plus d'un demi-siècle, travaux d'érudition et rédaction d'ouvrages plus généralistes dont une Histoire des Turcs, une Histoire de l'Iran et des Iraniens et une Histoire de l'Asie centrale (Fayard).
 
Traversant les siècles, il reconstitue ainsi les différentes strates de l'Histoire centre-asiatique et proche-orientale, tout en valorisant – en un temps où ce n'était guère à la mode – le rôle joué par certains personnages d'exception tels que Gengis Khan, Tamerlan, Bâbur ou Shah Abbas. Il a ainsi contribué à populariser en France l'Histoire de pays ou de peuples le plus souvent méconnus, généralement abordés dans une perspective eurocentriste trop réductrice, qui n'était guère propice à une véritable intelligence des forces profondes qui commandent l'évolution des mondes turc ou iranien. Professeur, un quart de siècle durant, à l'Ecole du Louvre où il enseigne les arts de l'Islam, il est l'un des initiateurs de l'établissement du département spécialisé créé au sein du Musée dont les nouveaux espaces seront ouverts au public en 2011.

Le Dictionnaire des arts de l'Islam publié en 2007 par les éditions Fayard constitue l'aboutissement de nombreuses années de recherches. Historien des religions du domaine turco-mongol, il a publié deux ans avant sa mort Un choc de religions. La longue guerre de l'Islam et de la Chrétienté, un ouvrage qui fournit une riche matière à réflexion, dans le contexte plus général du débat ouvert par Samuel Huntington à propos du « choc des civilisations ».

Très proche de Clio, il a, au fil des années, rédigé pour la bibliothèque en ligne de très nombreux articles auxquels les internautes curieux d'Histoire et de civilisation musulmanes ont un accès immédiat.
 
 

Une biographie d'Henry de Monfreid

Une biographie d'Henry de Monfreid signée Francis Bergeron...

 

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Le monde des vertueux n'a jamais cessé de m'accabler, on m'a voulu négrier, vendeur de femmes, je fus opiomane, mais moi, contrairement à beaucoup d'autres, devant ma glace, chaque matin, je peux me serrer la main.

 

Henry de Monfreid est, avec Jack London, l'un des seuls authentiques aventuriers-écrivains. L'un tenté par le socialisme, l'autre par le fascisme, tout devrait les opposer, mais leur indifférence au danger et au "qu'en-dira-t-on" les fait se rejoindre dans la quête inassouvie d un absolu individualiste. L'œuvre de Monfreid, très autobiographique, se lit comme un roman. Mais le faux et le vrai se mêlent, surtout quand le héros, lui, a souvent le beau rôle. Ce pourrait être une première raison de ne pas aimer Monfreid. Il y en a mille autres encore : il a vécu du trafic de drogue ; il assure ne pas s' être livré à la traite des noirs, mais, là où il vivait, la frontière était étroite entre esclave et serviteur ; le trafiquant d'armes qu'il fut peut-il garantir n'avoir jamais traité avec l'ennemi ? Toutes ses femmes, européennes ou indigènes, les a-t-il rendu heureuses ?  Les a-t-il même aimé ? Quelle dureté avec certains de ses enfants ! Où sont passés les tableaux de Gauguin ? Combien de ses employeurs Monfreid a-t-il volé ? N'a-t-il pas du sang sur les mains ? Opiomane, converti à l'islam, initié à la franc-maçonnerie, peut-il être érigé en modèle ? Ce Qui suis-je ? Monfreid montre que l'auteur des Secrets de la Mer Rouge symbolise le génie propre à un Européen qui, fût-il seul, plongé dans un univers totalement étranger et hostile, sait triompher. Monfreid donne cette leçon de courage : prison, fortune, prison, fortune, prison ; les séquences se succèdent, mais, toujours, il relève la tête. C'est bien une sorte de héros, malgré tout. Un homme à admirer. Et à lire. 

Source : Cercle du 6 février

 

Qui suis-je? Henry de Monfreid par Francis Bergeron
128 pages - 12 euros (frais de port en sus)
A commander à : Editions Pardès 44, rue Wilson 77880 Grez-sur-Loing

El racismo - Génesis y desarrollo de una ideologia de la Modernidad

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El racismo. Génesis y desarrollo de una ideología de la Modernidad

[Artículo de Carlos Caballero Jurado para la revista Hespérides, en el número 16/17 (fue doble) de la primavera de 1998]

 

Desde fines del siglo XIX las relaciones entre culturas y naciones se han visto envenenadas por las creencias racistas. Como la palabra racismo se usa de forma constante, y no siempre adecuada, conviene empezar por definir, lo más estrictamente posible, su significado. La palabra “racismo” designa una creencia cuyos rasgos fundamentales serían los siguientes:

 

1) Creer que los seres humanos se dividen, fundamentalmente, en razas. Y, en consecuencia, atribuir al factor raza una importancia antropológica decisiva.

 

2) Asignar a las razas características inmutables, y creer que los caracteres trasmitidos hereditariamente no son sólo los rasgos físicos, sino también ciertas aptitudes y actitudes psicológicas, que son las que generan las diferencias culturales que se pueden apreciar.

 

3) Creer que existe una jerarquía entre razas, siendo alguna, o algunas de ellas, superiores a las otras.

 

4) Entender la mezcla de razas como un proceso de degeneración de las razas “superiores”.

 

Raza y ciencia

 

Lo que entendemos por “raza” es simplemente un estereotipo cultural. Este concepto se formó a partir de la presencia de ciertos rasgos externos —color de la piel, características del pelo, rasgos faciales, constitución anatómica, etc.— muy visibles y sistematizados por los científicos de la primera modernidad, rasgos a los que se superpusieron predisposiciones intelectuales e incluso espirituales. El racismo consiste, pues, en una improcedente mezcla de elementos heterogéneos: físicos por una parte, mentales y anímicos por otra.

 

Contrariamente a lo predicado por sus defensores durante mucho tiempo, hoy la base científica del racismo ha sido puesta en entredicho. Recientemente, por ejemplo, el equipo dirigido por los profesores Luca Cavalli-Sforza, Paolo Menozi y Alberto Piazza ha publicado la gigantesca obra The History and Geography of Human Genes (1), donde niegan toda base científica al racismo. Usando modernas técnicas desarrolladas por la Genética de poblaciones, llegan a la apabullante conclusión de que no hay fundamento científico alguno para clasificar a los seres humanos en razas, ya que la diversidad genética, bioquímica y sanguínea entre individuos de una misma “raza” es incluso mayor que la que existe entre “razas” consideradas distintas. Los factores biológicos en los que se basa el concepto científico de raza serían sólo externos, mientras que los datos aportados por las nuevas técnicas —análisis de los árboles filogenéticos, de los polimorfismos nucleares y del ADN mitocondrial— dibujan un panorama completamente distinto donde la noción de raza es irrelevante. Frente a esta perspectiva abierta por la biología molecular, otros científicos disienten. Así, André Pichot escribía recientemente: “Combatir el racismo arguyendo que las razas no existen es una inepcia (…) Que la noción de raza (o de especie, o de género, etc.) no sea aprehendida por la genética molecular es una cosa; que haya razas en taxonomía, en antropología o en el mundo humano en que vivimos, es otra muy distinta, y la verdad, en esta materia, no tiene por qué residir en el reduccionismo molecular” (La Recherche, febrero 1997).

 

¿Hay razas o no hay razas? ¿Hay que tener en cuenta las diferencias fisiológicas externas, o las biomoleculares? Los científicos no se ponen de acuerdo. Pero sí hay un amplio consenso sobre el hecho de que, existan las razas o no, el racismo es una peligrosa desviación.

 

Sin embargo, aunque el racismo está hoy completamente desacreditado como doctrina científica —o como ideología política—, esto no quiere decir que en el pasado no fuera una doctrina ampliamente difundida y apoyada por pensadores tenidos por insignes, a la vez que considerada como plenamente científica. Ni tampoco que, hoy en día, las actitudes racistas sigan estando ampliamente difundidas; muchísimas personas que jamás se definirían como racistas tienen, sin embargo, un comportamiento inequívocamente racista cuando han de convivir, por el motivo que sea, con personas de otra raza.

 

Racismo y xenofobia

 

El racismo, como es bien sabido, hunde sus raíces en la xenofobia, el miedo al extraño, una actitud o sentimiento prácticamente innato que encontramos tanto en los animales como en los seres humanos y también en los grupos sociales por éstos constituidos, incluidas las naciones. En pocas palabras, la xenofobia es la desconfianza instintiva hacia el extraño al grupo, percibido a priori, y de forma casi mecánica y automática, como un enemigo potencial. Esta xenofobia, que sin duda debe tener que ver con los instintos territoriales, no es sin embargo completamente equiparable al racismo, ya que éste no se presenta como un instinto, sino como una teoría. De ahí, de ese impulso innato y primario, a la formulación de doctrinas racistas hay un largo trecho y, en realidad, el racismo como ideología y dogma político no aparece en la historia sino muy recientemente, en el ámbito de lo que llamamos Modernidad (2).

 

No es extraño, ya que la modernización supone, entre otras cosas, la desaparición de un mundo caracterizado por lo reducido de las agrupaciones humanas y su aislamiento, lo que hacía que el contacto con el extraño fuera una experiencia casi excepcional para una inmensa mayoría de la población. La Modernidad abrió el camino hacia una sociedad globalizada, con gigantescos movimientos de personas, en la que la presencia del extranjero se transforma en algo cotidiano. Y esa presencia, cada vez más frecuente, del extranjero no deja de provocar angustias, sobre todo en un entorno que de ser estable y cuasi-inmutable, como el de las pequeñas comunidades que caracterizaban el modo de vida pre-moderno, pasa a ser velozmente cambiante. El proceso de desarraigo, favorecido por la modernización, está muy posiblemente en la base de la aceptación de los comportamientos racistas tan lamentablemente cotidianos en el mundo actual por amplios segmentos sociales.

 

Los precursores

 

El lugar y fecha del nacimiento del racismo como ideología está perfectamente localizado: la Europa del siglo XIX, especialmente en su último tercio, aunque hunda sus raíces casi un siglo atrás. El sueco Karl von Linné (1707-1778), y el francés George-Louis Leclerc, conde de Buffon (1707-1788), modelos de científicos ilustrados, catalogaron a todos los seres vivos en razas, géneros, familias, etc. Los seres humanos no escaparon a ese afán catalogador y, de forma inevitable, se les clasificó por razas, como a los demás integrantes del reino animal. No es que Linné o Buffon prestaran una gran atención a clasificar a los seres humanos, pero sí sus sucesores antes de que acabara este siglo XVIII, como el anatomista holandés Peter Camper (1722-1789), que estableció una taxonomía de razas humanas —casi resulta inútil decir que los blancos estaban en el estrato superior y los negros eran situados por Camper sólo ligeramente por encima de los monos—. Camper construyó su taxonomía a partir de los cráneos, partiendo del que para él resultaba ser el modelo perfecto: las cabezas de los atletas de la escultura clásica griega. La forma del cráneo parecía ser una obsesión del siglo, ya que Franz J. Gall (1758-1828) alcanzó fama gracias a su nueva ciencia, la frenología, según la cual las predisposiciones morales e intelectuales de un ser humano se manifestaban a las claras como consecuencia de la forma que tenía su cráneo. Por ridículo que esto suene hoy día, esta teoría pasó por ser una auténtica psicología moderna, empirista y científica, frente a las tradiciones psicológicas espiritualistas. De hecho, durante mucho tiempo, a los psicólogos modernos se les llamó “frenópatas” y a las clínicas psiquiátricas modernas se las llamó “frenopáticos”. Dado que la forma de un cráneo figura entre los caracteres racialmente heredados, no es difícil ver las implicaciones racistas de estas teorías (3).

 

En la medida en que el pensamiento teológico iba siendo sustituido por el científico y racionalista, fueron apareciendo más y más pensadores que intentaban dar explicaciones nuevas al devenir histórico humano, alejadas de las tradicionales. Y varios de ellos atribuyeron una importancia especial al tema de la raza. Los alemanes Carl G. Carus y Gustav F. Klem figuran entre los primeros autores que introducen el factor raza para interpretar la evolución de las culturas y la historia humana (4). Casi simultáneamente, el sueco Retzius introduce el primer método científico para clasificar razas: el índice cefálico (5). Combinado con otros sistemas, todos los cuales son hoy considerados de nulo valor probatorio —color de la piel, características del cabello, estatura media, color de ojos, forma de la nariz, etc.— el índice cefálico se utilizó para intentar clasificar a los seres humanos en razas. La poca fiabilidad del resultado intelectual de tales métodos resulta evidente cuando contemplamos la extremada dificultad que ha existido para clasificar y catalogar las razas. Se han formulado un gran número de taxonomías raciales, ninguna de las cuales ha llegado a gozar de plena aceptación (6).

 

Todo este conjunto de ideas pre-racistas o expresamente racistas no eran difundidas simplemente por científicos aislados, sino por significadas sociedades científicas, como la Sociedad Etnológica de París —fundada en 1839—, la Sociedad Etnológica de Londres —creada en 1843— y la también londinense Sociedad Antropológica —establecida en 1863. Todas ellas eran definitivamente racistas en las tesis que defendían y difundían (7).

 

En este contexto se formuló la primera teoría racista explícita, la desarrollada por el francés Joseph Arthur, conde de Gobineau en su celebre Ensayo sobre la Desigualdad de las Razas Humanas (1853). Sintetizando al máximo su doctrina encontraríamos estos puntos:

 

— Existen razas superiores, dominantes, que no son sino ramas de una misma familia, la aria, y que han dado vida a las formas culturales más brillantes y a las naciones más poderosas.

 

— La decadencia de esas naciones y esas culturas se ha producido por degeneración biológica de las razas, por el mestizaje.

 

— La historia no es otra cosa que el campo de batalla donde se libran luchas entre razas.

 

Tan endeble teoría es posible que no hubiera tenido mucho eco en otras condiciones distintas a las reinantes en la Europa del siglo XIX. En ese preciso contexto histórico coincidieron varios factores que favorecieron, sin embargo, la recepción de tales ideas:

 

a) La interpretación biologizante de las teorías de Herder. Aunque no sea posible hacer de Herder un pensador racista, su insistencia en la existencia de un Volksgeist —genio nacional— especifico e inalterable de cada nación servía indirectamente para dar credibilidad a las tesis de Gobineau.

 

b) El gran auge que en esos momentos experimentaba Europa, en los ámbitos de lo político, militar, tecnológico, científico y cultural. Europa se había lanzado a la conquista del mundo y lo estaba sometiendo. Las naciones formadas por miembros de la raza blanca se estaban haciendo las dueñas del Universo. El racismo fue utilizado por todas las grandes naciones imperialistas blancas como ideología de legitimación del imperialismo.

 

c) Los grandes avances experimentados por las ciencias biológicas. Poco después de la aparición de la obra de Gobineau aparecía El Origen de las Especies (1859), de Darwin, y aunque sin la menor duda Darwin no fue racista, sus ideas de que en la naturaleza imperaba una “batalla por la vida” en la que triunfaban “los más fuertes” y que esto era “el motor de la evolución” fueron inmediatamente vulgarizadas y aplicadas al ámbito de lo humano —darwinismo social—. No menos influyente será el descubrimiento de las leyes de la Genética por Mendel, en 1865. Aunque los descubrimientos de éste pasaran largos años sin ser de dominio público, estos avances científicos iban a tener una inesperada repercusión en el ámbito de las ideas.

 

El racismo fue una ideología fruto de la biologización de las teorías sociológicas. En el mundo contemporáneo, los estudiosos de áreas humanistas —la historia, la psicología, la sociología, etc.— han padecido y padecen de un notable complejo de inferioridad respecto a las ciencias exactas y naturales, cuyos métodos tratan de copiar constantemente. Estos pensadores, que significativamente empezaron a adoptar la denominación de científicos sociales, adaptaron irreflexivamente al estudio de las sociedades una serie de paradigmas tomados de las ciencias biológicas. Historiadores, filósofos, psicólogos, que antes habían buscado su inspiración en textos sagrados, tradiciones ancestrales, etc., ahora copiaban las técnicas de los laboratorios: en el mundo moderno la ciencia ha ocupado el lugar de la teología o, mejor dicho, la ciencia es la teología del mundo moderno.

 

d) Los avances en lingüística comparada demostraron que prácticamente todas las lenguas habladas en Europa procedían de una lengua originaria común, el indoeuropeo, de la que descendían también lenguas como el persa y las lenguas del norte de la India. A partir de la existencia de esa lengua original se dedujo la existencia de un pueblo primigenio, el ario, cuya genialidad quedaría de manifiesto al haber sido la matriz de los pueblos que crearon grandes culturas como las de la India, Persia, Grecia y Roma y —más recientemente— la Cultura occidental. Este análisis desdeñaba el hecho de que una misma lengua no implica una misma raza. Pueblos racialmente distintos pueden hablar una misma lengua sin que eso establezca entre ellos una filiación genética. Un ejemplo evidente es el caso del idioma castellano, cuyos hablantes se extienden desde los Pirineos hasta Tierra del Fuego, sin que eso haga de ellos una comunidad biológica.

 

Las teorías de Gobineau se inscriben en la herencia intelectual de la Ilustración, aunque a muchos esto les pueda sonar extraño. Observadores sagaces, como George L. Mosse, no han dudado en definir al racismo como “der Schattenseite der Aufklärung”, el lado oscuro de la Ilustración (8). Y quienes crean que el racismo es una pervivencia del mundo tradicional en el mundo moderno, deberían leer con detenimiento al antropólogo cultural y sociólogo Louis Dumont, para cerciorarse de cómo el racismo es una ideología típicamente moderna y profundamente emparentada con el individualismo (9). Gobineau trata, como todos los grandes ilustrados, de crear una gran teoría, elaborada mediante la razón, para explicar un fenómeno, en este caso la Historia política y cultural de la Humanidad, sin recurrir a las revelaciones proféticas ni a la acción de la Providencia divina. La teoría pretende ser científica y basarse en la experiencia —Gobineau fue embajador de Francia en Persia y concibió sus ideas al comparar el estado del país cuando él lo conoció con la época de esplendor de Persia en la Antigüedad—.

 

A Gobineau le sucedieron una serie de intelectuales cuyas formulaciones, de una manera u otra, estaban emparentadas con las suyas. Además, el ambiente intelectual global jugaba a favor suyo. No es mínimamente creíble presentar a Friedrich Nietzsche como un teórico del racismo, pero su idea de la existencia de una “moral de señores”, opuesta a una “moral de esclavos” podía —debidamente vulgarizada— engarzarse con las tesis de Gobineau. Por esto, algunos de sus admiradores, y casi todos sus detractores, han hecho de Nietzsche un apóstol del racismo, aunque esta idea no se sostenga después de un análisis serio de su obra. Algo similar cabe decir de Richard Wagner, amigo personal de Gobineau, dicho sea de paso. El mundo germánico recreado por Wagner en sus óperas, presentado de forma absolutamente idealizada, era exhibido como encarnación de todas las virtudes positivas y fueron muchos los que sacaron de aquellas óperas unas conclusiones racistas.

 

Ya he hablado de Darwin y las teorías del darwinismo social. A esta influencia cabe añadir la del también británico Francis Galton, cuya obra Hereditary Genius (1869) fundamentó la doctrina de la Eugenesia, fácilmente susceptible de aplicación para reforzar las tesis racistas. Por muy extraño que esto suene a los oídos de muchos —dado que hoy en día, como consecuencia de la experiencia del nazismo en Alemania, está sólidamente establecida la ecuación entre Eugenesia y Racismo— la realidad es que inicialmente la obra de Galton fue asumida y difundida fundamentalmente por gentes con mentalidad progresista y de izquierdas (10).

 

De hecho, el conjunto de las teorías racistas engarzaban magníficamente con la ideología liberal triunfante. Como señala Mosse: “Hay que tener en cuenta que las ideas de superioridad racial no estaban necesariamente vinculadas al nacionalismo, sino que podían utilizarse también para apoyar las cualidades liberales de la seguridad en uno mismo y la iniciativa privada (…) [muchos] creyeron que Inglaterra debía sus instituciones parlamentarias a sus raíces anglosajonas. Se creía que la organización de las tribus germánicas, el Comitatus, ejemplificaba las prácticas democráticas. Se dedujo de ello que aquellas razas que no compartían ese pasado carecían de la cualidad mental precisa para el autogobierno. Esta apropiación del autogobierno como consecuencia de las tradiciones de raza adecuadas forjó una vinculación entre gobierno representativo y exclusividad racial (…) El racismo no rechazaba al principio la libertad y la autonomía, sino que les atribuía raíces de raza”. (11)

 

El racismo, fruto del positivismo

 

En 1899, con la aparición de la obra del británico Houston S. Chamberlain Los Fundamentos del Siglo XIX, el racismo da un salto cualitativo. Profundizando en las ideas de Gobineau, Chamberlain circunscribe el ámbito de las razas superiores al mundo germánico-nórdico, quintaesencia de la raza aria, de los pueblos blancos. Una teoría que resultaba extraordinariamente halagadora a los oídos de los alemanes, recién unificados en 1870 y que estaban convirtiéndose en una gran potencia mundial. Chamberlain parecía dar la razón a sus ansias de expansión.

 

Pero es más que dudoso que Gobineau o Chamberlain, autores de libros bastante endebles —Gobineau llegaba a afirmar, contra toda evidencia, que culturas como la egipcia o la china tenían una base “aria”; Chamberlain, por su parte, trató ridículamente de demostrar que Jesucristo no era judío, sino un ario…— , hubieran encontrado eco de no haber existido un ambiente intelectual propicio. Y este, aunque parezca inverosímil, no fue otro que el generado por el positivismo, una doctrina filosófica típicamente moderna. F. Elias de Tejada llamaba la atención sobre este hecho, muy relevante, ya que salta a la vista que la obra de Gobineau o Chamberlain no podía, por sí misma, generar un movimiento intelectual con tanta influencia como la que el racismo tuvo. Elías de Tejada escribía a este respecto: “Fomentando la tesis racista o, mejor dicho, allanándole el camino, hay toda una escuela filosófica que en el siglo XIX va a investigar los problemas humanos teniendo en cuenta las diferencias entre las ramas de la especie humana; es el positivismo, cuyas perspectivas filosóficas se acomodan fácilmente al punto de vista racial. En efecto; es el positivismo la posición filosófica que sólo se atiene a los hechos, a los données, para ir sacando de ellos, por el camino de la inducción, tesis de validez general y leyes cuya aplicación sea más amplia que el hecho mismo. Ajustándose únicamente a los datos y prescindiendo de toda visión previa de amplitudes universales, tomando como punto de partida los hechos concretos, bien podrá ser la raza uno de estos en la fundamentación de una nueva filosofía de la historia. El positivismo vino a proporcionar al racismo una fundamentación filosófica y un asidero ante los ataques, porque era una filosofía que prescindía de la vieja metafísica para vivir únicamente de los planteamientos y teoremas reales.

 

“El padre de la escuela —prosigue Elías de Tejada—, A. Comte, no incide en cuestiones raciales, pero tampoco escapan a su aguda visión de las cosas. En la lección 52 de su Curso de Filosofía Positiva compuesta mucho antes de que apareciera la obra de Gobineau, nota ya las especialisimas aptitudes de la raza blanca para el desarrollo político, sin adentrarse en la cuestión, pero dejando abierta una pregunta a la que el propio Gobineau contestará posteriormente y en la que también se fijaran sus discípulos. ‘¿Por qué posee la raza blanca —se plantea— de una manera tan pronunciada el privilegio efectivo del principal desarrollo social, y por qué ha sido Europa el lugar esencial de esta preponderante civilización? Este doble objeto de correlativas meditaciones ha debido estimular sin duda más de una vez la inteligente curiosidad de filósofos (…) Sin duda, se percibe en seguida, al primer respecto, en la organización característica de la raza blanca, y sobre todo en el aparato cerebral, algunos gérmenes positivos de su superioridad real, aunque todavía están muy lejos los naturalistas de coincidir unánimemente en este punto’ (…) La tesis de Comte, mejor dicho, su indicación, no se ciñe estrictamente a la posición racista (…) Pero marca una dirección en la que progresarán sus discípulos, partiendo de esta intima relación entre los hechos físicos y los fenómenos políticos, tan de acuerdo con la filosofía positivista y en la que el propio Comte insiste muchas veces” (12).

 

De no haber existido el positivismo como filosofía de la ciencia masivamente aceptada en la Europa del XIX, es más que probable que las especulaciones racistas de personajes como Gobineau o Chamberlain, de poquísima altura intelectual como ya hemos señalado, no hubieran encontrado un terreno tan bien abonado. Quizás el mejor ejemplo de la interconexión entre racismo y positivismo sea la figura de L. von Gumplowicz, el famoso sociólogo austríaco de origen judío, quien colocó el tema racial en el centro de muchas de sus obras, como Die sociologische Staatsidee (1892) y Grundiss der Sociologie (1892), aunque sea en Der Rassenkampf (1883) donde el tema racial concita toda su atención. Vale la pena señalar también que agudísimos pensadores sociales, como Max Weber, llegaron a confiar en que el desarrollo de las modernas ciencias biológicas permitieran hacer de la raza un factor explicativo de las diferencias económicas y culturales (13).

 

Otra razón que nos explica el campo abonado que encontró el racismo fue el imperialismo europeo sobre los países de ultramar y la lucha entre las grandes potencias, y la necesidad de articular una serie de justificaciones ideológicas para esos fenómenos. En la medida en que la Europa blanca, o más exactamente la Europa noroccidental y los Estados Unidos se estaban adueñando del mundo, las teorías racistas servían para explicar y justificar el dominio sobre razas inferiores. El británico Kipling, quien justificaba el imperialismo inglés en terminos de “la pesada carga” que el británico debía asumir dada la incapacidad de otras razas, es quizás el representante más conspicuo de estas ideas.

 

Pero existía igualmente el conflicto entre distintas naciones blancas europeas, y a estas pugnas se les quiso dar también una explicación racista: no sólo existía una jerarquía entre las distintas grandes razas humanas, sino que dentro de la blanca también existían jerarquías. Para los sajonistas eran los británicos y los norteamericanos los mejor dotados. Los celtistas legitimaban las aspiraciones francesas en las bondades de la raza celta, los habitantes de las Galias antes de la invasión franca, ya que, de haber exaltado a los francos, al ser éstos un pueblo indudablemente germano, habrían glorificado indirectamente a Alemania, a la que se consideraba una potencia enemiga (14). El teutonismo consideraba, por fin, que era el pueblo alemán el que mejor encarnaba las cualidades de la raza aria. Todas estas doctrinas estaban ampliamente difundidas y eran entusiásticamente aceptadas, tanto en los ámbitos populares, como en los sesudos círculos académicos.

 

Aunque hoy sólo se hable del racismo alemán, este tipo de ideas tenían igualmente predicamento en el Reino Unido, EE.UU. o Francia. Un autor norteamericano, Homer Lea (1876-1912), en su The Day of Saxon (1912) animaba a la “raza sajona” —británicos y norteamericanos— a aniquilar a la “raza teutónica” si quería asegurarse el dominio del mundo.

 

Los pueblos europeos latinos no solían salir muy bien parados en estas teorizaciones racistas. La cultura grecorromana no era presentada como autóctona, mediterránea, sino como fruto de pueblos nórdicos emigrados al sur… Y en cuanto a lo que pasa por ser la mayor gesta de los pueblos latinos en el mundo moderno, el descubrimiento de América, no deberá sorprendernos que en los primeros años de este siglo hiciera auténtico furor la historia de los viajes de los vikingos a América, presentados como el primer y verdadero descubrimiento; el hecho de que, en cualquier caso, la eventual presencia de escandinavos en América no tuviera la más mínima consecuencia histórica era irrelevante: cualquier cosa era preferible antes que admitir que ese hecho capital de la historia de la Humanidad que es el descubrimiento del Nuevo Mundo se debiera a una tripulación de andaluces mandados por un marino italiano (15).

 

En cuanto a las relaciones entre blancos y pueblos de color, en la praxis política cotidiana, el muy liberal Reino Unido realizaba una política indiscutiblemente racista sobre su vasto imperio colonial, y esto resulta tan obvio que no merece la pena que abundemos en ello. Sí que conviene, en cambio, subrayar que esta praxis no era fruto de la casualidad, ni de la simple xenofobia, sino resultado de todo un andamiaje teórico de carácter inequívocamente racista (16).

 

Y que la vida cotidiana de los Estados Unidos, paradigma de la democracia formal, estaba impregnada de un racismo radical —no sólo frente a indios y negros, también frente a otras razas blancas, como los italianos— no era menos obvio. Y no estamos hablando de las actitudes concretas de la personas señaladas, sino de la existencia de leyes y reglamentaciones que impedían que blancos y negros viajaran juntos en autobús, se cortaran el pelo en la misma peluquería, fueran a la misma escuela, etc. De hecho, el racismo institucionalizado y legalizado se mantuvo en la mayor parte de los EE.UU. hasta bien entrados los años sesenta de nuestro siglo.

 

Sin embargo, será Alemania la nación con la que, en definitiva, acaben identificándose las teorizaciones racistas en la mente de la mayor parte de los habitantes del mundo. ¿Por qué? No hay duda de que Alemania fue uno de los más tristemente fértiles caldos de cultivo para todo tipo de ideas racistas. Sin duda, porque servían, como ya hemos dicho, para tratar de justificar las aspiraciones expansionistas alemanas. Debido a su muy tardía unificación, Alemania había llegado muy tarde al reparto del poder mundial y, lógicamente, trataba de subvertir ese orden. La ideología racista ofrecía un buen surtido de argumentos útiles y no se tardaría mucho antes de que apareciera una legitimación racista del afán expansionista alemán con la figura de Von Treitschke. El racismo era, incluso, una fórmula para tratar de alcanzar lo que en realidad los alemanes aún no habían logrado después de su unificación de 1870, esto es, la auténtica unificación alemana: decenas de millones de alemanes seguían viviendo fuera del territorio del II Reich, fundamentalmente en el Imperio Austro-Húngaro, pero también en Suiza.

 

Conviene que subrayemos, empero, que la identificación entre racismo y Alemania es bastante caprichosa, ya que como hemos afirmado el racismo ha sido una ideología profundamente arraigada en toda la Europa noroccidental y los EE.UU. Todos hemos oído hablar de los excesos del racismo nazi en el período de entreguerras y en el transcurso de la segunda guerra mundial. En cambio, un discreto velo de silencio oculta que esas mismas ideas aberrantes eran ampliamente compartidas en los EE.UU., por poner sólo un ejemplo. La obra de Stephan Kühl, The Nazi Connection. Eugenics, American Racism and German National Socialism (17), ilustra elocuentemente los estrechos lazos establecidos entre los teóricos y científicos racistas nazis alemanes y sus colegas norteamericanos; y no nos estamos refiriendo a minúsculos grupos de radicales políticos, sino a instituciones académicas y médicas estadounidenses del mayor prestigio, que compartían con los nazis alemanes la obsesión por la higiene racial.

 

¿Una herencia bíblica?

 

Si la xenofobia puede manifestarse en cualquier país o cultura, y podemos encontrar sin apenas esfuerzo huellas de esa presencia, en cambio el fenómeno que aquí definimos como racismo parece patrimonio —en cuanto a sus orígenes intelectuales y primeros escarceos— de un reducido número de naciones, todas ellas —repetimos— situadas en el ángulo noroccidental europeo, con su prolongación transatlántica en EE.UU., y con una común caracerística: la influencia que en todas ellas tuvo la Reforma protestante. En efecto, Alemania, el Reino Unido, Escandinavia, Holanda, los Estados Unidos, son posiblemente los países donde el racismo ha tenido raíces intelectuales más profundas. Desde luego, todos tienen en común una base germánica, pero pensar que el racismo se deriva necesariamente del germanismo sería precisamente caer en una abominación racista, además de ser una ridiculez histórica. Se podría pensar también que todos estos países estaban en pleno apogeo a fines del XIX y principios del XX, y que encontraron en el racismo una ideología legitimadora. Tampoco es demasiado cierto, porque según esta idea, todo país o raza que haya tenido una fase de apogeo debería haber dado lugar a la aparición de una teoría racista, y esto es falso.

 

A mi entender, el factor decisivo que se da en todos estos países para explicar la aparición de una teoría racista es el hecho de que fueran culturas vinculadas al Protestantismo. Como es sabido, mientras que en los países de cultura católica la libre lectura directa de la Biblia y en concreto del Antiguo Testamento estuvo prácticamente prohibida salvo autorización, en los países que se unieron a la Reforma la lectura y reflexión cotidiana sobre el Antiguo Testamento se convirtió en una práctica cotidiana de todos y cada uno de los creyentes. Son muchas y muy variadas las ideas que podemos encontrar en el Antiguo Testamento; y el exclusivismo biológico —por no utilizar en este caso la palabra racismo, para que nadie se dé por ofendido— es una de las más repetidas y las más nefastas (18). Creemos que un estudio detallado del tema demostraría la correlación existente entre los tres factores siguientes:

 

a) País de cultura protestante y en los que se practica la lectura cotidiana de la Biblia.

 

b) La noción biológica de pueblo elegido se incorpora a la cultura nacional.

 

c) Se formulan teorías racistas explícitas, que llegado el caso se transforman en derecho positivo.

 

Vale la pena, por ejemplo, comparar los casos de dos de los países donde el racismo ha estado presente en el Derecho positivo: los EE.UU. y la Suráfrica de los boers. Tenían poca cosa en común. El primero de estos Estados se estaba elevando hacia la hegemonía planetaria, era —y es— un país altamente industrializado y urbano, y los negros eran una minoría. En Suráfrica, los boers vivían en el campo, en granjas aisladas, conformaban la minoría estadística y nunca llegaron a ser una superpotencia. Ni desde el punto de vista socioeconómico, ni en el orden internacional, ni por la importancia de la población de color, los casos de EE.UU. y Suráfrica pueden ser considerados análogos. Pero ambos tuvieron leyes que impedían a un negro viajar junto a un blanco en un autobús, por ejemplo. Lo que sí tenían en común los EE.UU. y la Suráfrica boer es la ideologia germinal de ambas naciones: el calvinismo.

 

La simple ecuación protestantismo = racismo sería absurda, mecanicista, reduccionista. Pasaría por alto, por ejemplo, que el político racista más conspicuo del siglo, Hitler, procedía de una familia y una región culturalmente católicas. Pero que existe una relación entre una cultura nacional basada en la lectura y exégesis de la Biblia y la formulación explícita de teorías racistas me parece evidente e históricamente contrastable.

 

El pecado y la penitencia

 

En el período de entreguerras en Europa, por ejemplo, observamos claramente cómo el racismo es un componente clave en los fascismos nórdicos, pero inicialmente ausente de los meridionales. El fascismo italiano, por ejemplo, no sólo no tenía ningún componente racista originalmente, sino todo lo contrario. Cuando los soldados italianos marchaban sobre Abisinia —la actual Etiopía— para conquistarla, aunque sin la menor duda machacaron a los indígenas, es revelador que la canción militar que se hizo famosa en la campaña rezara: Facetta nera, sarai romana —”Carita negra, serás romana”—. Es decir, por encima de la brutalidad de la conquista, de las matanzas, a medio plazo existía el proyecto de incorporar a los abisinios a la italianidad. En cambio, en el fascismo alemán el racismo ocupaba el lugar nuclear. Incluso aunque dieran en algunos casos mejor trato a las poblaciones conquistadas que los propios italianos, jamás se les ocurría pretender que esos pueblos pudieran ser germanizados. El soldado alemán que violaba a una rusa, por ejemplo, era llevado ante un tribunal militar, pero no por la violación, sino por atentar contra la pureza de la sangre alemana. Por desgracia, al ser Alemania la única nación que, dada su fuerza, podía subvertir el orden internacional imperante, su versión racista del fascismo acabó imponiéndose y siendo miméticamente imitada por los demás fascismos europeos, incluido el italiano.

 

Cuando se habla de la Alemania nazi, resulta obvio que nadie apelará a cualquier otro aspecto de su ideología o de su política distinto del racismo y el antisemitismo. Todo aspecto interesante o positivo que pudiera haber en sus ideas o en su praxis queda anulado ante el hecho de que en el centro del discurso nazi se instaló el más fanático exclusivismo biológico. Pero de estos temas ya se ha hablado hasta la saciedad, de manera que el aspecto sobre el que aquí deseamos llamar la atención es distinto: se trata de subrayar aquí hasta qué punto el racismo fue, en sí mismo y paradójicamente, el causante de la derrota de la Alemania de Hitler. Estos serían los grandes errores hitlerianos causados por su ceguera racista:

 

1) En 1940 la Alemania hitleriana pudo aniquilar a los británicos en Dunkerke y después con una invasión de las islas británicas. Hitler no lo hizo porque siempre profesó una devoción literalmente perruna por los británicos que, para él, eran los más próximos parientes raciales y cuyo modelo de dominación mundial pretendía remedar. No podía aniquilar a una nación cuyo capital biológico era tan valioso… Los dejó escapar en Dunkerke, para no humillarlos; y después jamás proyectó en serio ni la invasión de Gran Bretaña ni tampoco el ataque a sus intereses imperiales en el Mediterráneo hasta 1942, cuando ya era demasiado tarde. Hitler soñaba con una alianza entre pueblos germánicos, los británicos dominando los mares y los alemanes el continente. Pretendía copiar su sistema colonialista en el Este… Y los británicos le devolvieron tanto respeto y admiración de la forma que ya sabemos.

 

2) En 1940-1941 los pueblos colonizados, fundamentalmente los árabo-musulmanes y los hindúes, después de la apabullante derrota de Gran Bretaña y Francia en 1940, sólo esperaban una señal del III Reich para alzarse contra las potencias colonialistas, señal que como sabemos jamás recibieron. Es más, incluso a la Francia derrotada se le permitió conservar su imperio norteafricano. En abril de 1941 Irak, un país árabe, se sublevó contra el dominio británico para unirse al Eje —un caso único, pues ningún otro país se sublevó para aliarse con el III Reich— sin recibir de Alemania más que una ayuda simbólica. La razón de tan absurda política es que, en realidad, Hitler jamás tuvo ninguna simpatía por aquellos pueblos de color. Incluso pensaba que, en definitiva, aquellas razas inferiores no podrían expulsar a los blancos… Esta estupidez llego al extremo de que cuando en Singapur los británicos fueron humillantemente derrotados por los japoneses, Hitler confió a sus generales que, de hecho, lo que él desearía era mandar a sus panzers a Singapur para defender los intereses de los pueblos germánicos frente al peligro amarillo. Que los pueblos colonizados han tenido fuerza para expulsar a los ejércitos de las naciones occidentales, incluso a costa de sacrificios increíbles, es algo que tenemos muy reciente. Hitler siempre se resistió a esta idea debido, sin duda, a sus prejuicios racistas.

 

3) Dada su comovisión racista, pese a sus simpatías por la Italia fascista y por el Japón, nunca tuvo el convencimiento de estar librando la misma guerra que esas dos naciones, latina la una y amarilla la otra. Esto dio lugar a lo que los historiadores han bautizado como “guerra de las estrategias independientes”. De hecho, Hitler jamás se molestó en dar a conocer sus intenciones a japoneses e italianos. Japón, que durante los años 1936-39 tuvo innumerables conflictos fronterizos con la URSS, en 1940 no fue informada de que ya se planeaba la operación “Barbarroja” y cuando comunicó a Alemania que se disponía a establecer un pacto de no agresión con la URSS, hasta se le animó a hacerlo. No se consideraba preciso contar con aquellos pequeños amarillos. Casos similares se pueden relatar con respecto a Italia. Subyacente en esta absurda estrategia, estaba la idea de que esos dos Estados, que no eran germánicos, no podían ni debían ser tratados como iguales.

 

4) Cuando Alemania lanzó la operación “Barbarroja”, los rusos y los demás pueblos de la URSS estaban literalmente hartos de la ominosa dictadura stalinista, que había causado millones de muertos y sacrificios sin fin a todos los pueblos de la URSS. De hecho, en las primeras semanas de la campaña los pueblos del Este recibían alborozados a la Wehrmacht. Pero en vez de actuar como liberadores, la campaña se transformó en una auténtica guerra de conquista colonial. Literalmente se pensaba en hacer de los pueblos de la URSS unos nuevos ilotas al servicio de los alemanes. Esta abominable política abortó, en definitiva, lo que fue una posibilidad más que real: la de que millones de ciudadanos de la URSS se unieran a los alemanes contra Stalin. Al contrario, la brutal política racista y colonialista aplicada por los alemanes en Rusia despertó todas las energías nacionales de los rusos, quienes acabaron derrotándolos y ocupando parte de su mismo territorio durante medio siglo.

 

Tan larga digresión pretende demostrar qué puede llegar a ocurrir cuando se parte de ideas aberrantes. Todo problema que está mal planteado no puede tener una solución correcta. Y si el planteamiento —la ideología racista— es manifiestamente absurdo —amén de potencialmente criminal—, la conclusión no puede ser más que catastrófica. Aunque a sus entusiastas defensores les guste creer que lo que provocó la derrota del III Reich fue una tenebrosa conjura mundial, la realidad es que lo que llevó a la derrota de la Alemania hitleriana no fue otra cosa que su ideología racista o, más exactamente, los errores político— estratégicos que de ella se derivaron. Su pecado les trajo una dura penitencia (19).

 

De la ideología a la realidad

 

Las tesis racistas que hablaban de la superioridad blanca, en general, o sus derivaciones —nordicismo, teutonismo, sajonismo, celtismo, etc.—, resultaban manifiestamente absurdas y no hubieran resistido un análisis frío y desapasionado, en el caso de que sus creyentes hubieran decidido someter sus ideas a esta práctica. Bastaba con preguntarse: si la raza blanca era superior, ¿cómo explicar que durante milenios la China marchara en vanguardia cultural, científica y técnica? Se atribuía a los arios todo aspecto creativo, pero sólo alguien dotado de una imaginación portentosa podía atribuir la Gran Muralla, o las pirámides de Egipto o del Yucatán, al genio creador de los blancos. Si los germanos eran seres tan poderosamente dotados, ¿cómo justificar que durante siglos hubieran sido tan sólo un pueblo de rústicos analfabetos que habitaban chozas en el interior de fríos bosques, sin dar durante tantísimos siglos la más mínima muestra de genio, mientras que, a orillas del Mediterráneo, se sucedían portentosas civilizaciones?

 

Los mismos germanos afirmaban sus orígenes nórdicos, incluso hiperbóreos, sosteniendo que esa sangre nórdica era la mejor. Hubiera sido necesario preguntarse, ¿cuál había sido la gran aportación del mundo nórdico a la Humanidad? Los vikingos, sus más conspicuos representantes, no fueron más que vulgares piratas y saqueadores. Incluso sus hazañas guerreras palidecen y se quedan en nada cuando se las compara con las de otro gran pueblo de saqueadores, los mongoles, quienes, además de superarles en proezas castrenses, fueron capaces de levantar un imperio, nada más y nada menos que desde Corea hasta Polonia, al tiempo que conquistaron la nación más desarrollada y poblada del mundo: China.

 

Los pueblos latinos, como los españoles o los portugueses, muy despreciados en la época de apogeo del racismo, demostraron estar mucho más avanzados que los británicos en el dominio del mar. Mientras que los portugueses llegaban a las Indias Orientales y China mucho antes que los británicos, los españoles fueron capaces de construir un gigantesco imperio ultramarino que duró mucho más de lo que ha permanecido en pie el bastante efímero imperio británico (20), por muy germánicos y rubicundos que fueran los conquistadores y administradores de este último. ¿Cómo un pueblo tan poco nórdico como el español había realizado tamañas proezas en la historia? En vez de resolver de una forma sensata tal interrogante se recurrió, sin embargo, a una hábil treta: mientras los publicistas anglosajones cantaban las mas apasionadas elegías de cualquier personajillo con apellido británico, las gestas de un Cortés o un Pizarro ni se mencionaban. Y que conste que no tratamos aquí de legitimar un imperialismo hispano frente a otro anglosajón, sino que apuntamos cómo se construía una visión de la historia destinada a sostener las tesis racistas del imperialismo británico. Y ¿qué decir de los árabes? Ese pueblo, considerado un pueblo semita despreciable, había realizado una de las más gigantescas epopeyas de la historia, conquistando el espacio comprendido entre los Pirineos y el valle de Ferghana en Asia Central —de hecho, la batalla en la que los árabes derrotan al ejército godo en España y la batalla de Talas, en la que expulsan a los chinos de toda el Asia Central, son cronológicamente casi simultáneas—, dotándolo además de una civilización altamente desarrollada. En cuanto a su mayor creación espiritual, el Islam, esa religión se extendía, en la época de apogeo de la ideología racista, entre el Atlántico y el Pacífico. ¿Cuál era la gran creación cultural-religiosa que se pudiera comparar a ésta y que fuera realizada por los escandinavos, un pueblo que parece ser la quintaesencia de la germanidad? ¿Sus sagas? ¿Son comparables sus correrías de saqueo por los mares que circundan Europa con esa capacidad para construir en poquísimos años un imperio pluricontinental? Todo esto resulta fácil de razonar, si uno se lo propone. Pero cuando se parte de prejuicios, casi nada resulta claro y todo acaba por deformarse.

 

De hecho, los prejuicios racistas reaparecen donde menos lo espera uno, y así, aún hoy en día, podemos ver, por poner un ejemplo, cómo para bastantes autores sigue siendo imposible admitir que el Taj Mahal, sin duda la creación artística más bella de la Humanidad, pueda ser debido a autores que no eran todo lo blancos que debieran (21).

 

Dicho de otra manera: el racismo, las teorías racistas, encuentran un mentís total en la Historia, en la que vemos a pueblos que si bien a la altura del ultimo tercio del XIX estaban en situacion de decadencia, habían sido autores de grandes hazañas, creadores y portadores de grandes culturas. Mientras que a la vez contemplamos cómo los pueblos germánicos, que por las mismas fechas se consideraban la mejor muestra del género humano, han pasado larguísimos siglos sin dar la mas mínima muestra de genialidad. ¿Por qué no se quiso ver lo que resultaba evidente? Pues porque, por desgracia, la Historia ha sido —y es— la más manipulada de las actividades intelectuales.

 

Para centrarnos en el caso de Alemania, nadie pareció prestar atención al hecho de que la raza supuestamente superdotada se hubiera pasado largos siglos sin dar la más mínima señal de creatividad cultural o política, ni tampoco de la voluntad de dominio que se supone acompaña a toda raza superior, siendo incluso incapaz de auto-unificarse hasta casi en los estertores del siglo XIX. Obviamente, entre los alemanes racistas no se trataba para nada la cuestión de los prusianos, considerados el paradigma de lo alemán, y en realidad los alemanes menos alemanes, ya que por sus venas corría al menos tanta sangre eslava como germana. En toda Alemania al este del Elba se encuentra una sorprendente cantidad de apellidos terminados en “-ki”, los mismos apellidos que, según el rey prusiano Federico Guillermo, caracterizaban “a esa masa de estúpidos que son los polacos”. De la misma manera, la cantidad de germano-austriacos que tienen apellidos de indiscutible origen esloveno o serbocroata sugiere que, aunque todos ellos sean indiscutiblemente alemanes por su cultura, desde un punto de vista racial muchos debieran ser considerados como eslavos. Un análisis sensato de la realidad histórica debía haber mostrado que, al Este del Elba, y conforme se avanza a lo largo del Danubio, la mayor parte de los alemanes tenían entre sus antepasados a algún polaco, algún checo, algún esloveno o algún croata.

 

Nada de esto era tomado en consideración. En cambio, el extraordinario auge cultural, científico y económico de Alemania en el mundo a lo largo de los últimos años del siglo XIX y primeros del XX era atribuido a las cualidades biológicas de su excepcional raza. Dado el tremendo influjo que ejercía la cultura alemana en toda Europa, eran muchos los que consideraban que las mejores o peores cualidades de cada nación tenían mucho que ver con el porcentaje y la calidad de la sangre germánica que corriera por sus venas. Y no estamos hablando de personajes de segunda fila. En España, por ejemplo, un pensador de la categoría de Ortega y Gasset atribuía buena parte de la responsabilidad de la decadencia española, a que los germanos que nos tocaron en suerte en las invasiones que pusieron fin al Imperio romano, los visigodos, eran unos germanos decadentes y contaminados de romanidad, lo que contrapone al vigor bárbaro de los francos, los germanos que se asentaron en las Galias (22). Queda por explicar cómo este pueblo español, tocado por esa mácula de poca y bajísima calidad de sangre germánica que nos llegó, pudo realizar la conquista de medio mundo mientras la muy portentosa sangre de los francos apenas permitía a Francia asegurarse el dominio de su “hexágono” durante un buen puñado de siglos… No menos sorprendente es la valoración de lo godo-germánico como un hecho cultural de alguna relevancia, siendo así que los siglos de dominio de los conquistadores godos en España no supuso ninguna aportación cultural apreciable y en realidad la España goda no es sino un triste final para el mucho más glorioso episodio de la Hispania romana. Pero, en definitiva, la referencia a Ortega y Gasset nos da una muestra de hasta qué grado se había extendido, también en nuestro país, la moda de la teutomanía (23).

 

Raza versus clase

 

Un análisis, no ya científico, sino de sentido común, acaba por echar por tierra cualquier teoría racista. Sin embargo, no sólo se difundieron ampliamente, sino que fueron seguidas a pies juntillas por Gobiernos, por partidos y por amplias capas populares. ¿Cómo fue posible? En realidad no tiene nada de extraño ni de excepcional. Un caso similar ha ocurrido con el marxismo. Éste, como sistema de pensamiento, es una falacia absoluta. Según esta teoría, era inevitable que los países más desarrollados económicamente se acabaran convirtiendo en comunistas, al entrar en contradicción el desarrollo de las fuerzas productivas con las relaciones de producción. Pasaron décadas y se pudo comprobar que ni un solo país desarrollado se convertía al socialismo, mientras que este régimen se imponía exclusivamente en países atrasados y feudales, puramente rurales. Pese a tan flagrante contradicción, que invalidaba al marxismo como ciencia, ya que no sólo no predecía bien el desarrollo histórico, sino que al final lo que ocurría en la realidad histórica era exactamente lo contrario de lo que se decía que iba a ocurrir, de lo que debía suceder según los dogmas; pese a esto, repito, el marxismo ha sido la filosofía oficial de la Historia durante décadas, no sólo en la URSS y demás países comunistas, sino con más fuerza aún entre los intelectuales de Occidente; y quién sabe si, de no haber sido por el hundimiento catastrófico de la URSS y el mundo socialista, aún seguiría gozando del mayor predicamento intelectual. El intelectual que vive del “prêt-a-penser” es un modelo mucho mas habitual de lo que nos podemos imaginar. Y aunque la URSS y demás países satélites parecía que debían sus teorías más a un taxidermista que a un filósofo (24), los absurdos, aberraciones y ridículos del pensamiento marxista aparentaban tener mas verosimilitud que cualquiera otra filosofía en la Historia, si uno se dejaba llevar por las opiniones de la mayor parte de los intelectuales afamados del siglo XX. Si el marxismo ha podido mantenerse como ideología cuasi-hegemónica durante tantas décadas, no debería sorprendernos que el racismo haya sido una ideología con un amplio predicamento.

 

El racismo y el marxismo se presentaban como ciencias y eran creídos como tales, pero en realidad no eran sino creencias, ideologías, casi religiones, que se aceptaban acríticamente por sus seguidores. Marx creyó que las clases y sus luchas eran motores de la historia. Gobineau afirmó que eran las razas y sus luchas. Hoy sabemos que si existen razas y clases es puramente como categorías descriptivas —como existen los trajes verdes y los sombreros azules—, pero que ni las clases ni las razas son los motores de la historia, porque en realidad no son sujetos agentes.

 

Otro punto en común entre marxismo y racismo es su gran capacidad de movilización de masas. En la Alemania derrotada de 1918, Hitler encontró en el racismo el gran motor capaz de sacar de su abatimiento al pueblo alemán e hizo de él la base de su doctrina. Poco importaba, en realidad, que el pueblo alemán no pueda ser definido como una raza. Según los criterios taxonómicos raciales entonces vigentes, una parte del pueblo alemán podía ser considerada como miembro de la raza nórdica —la que habitaba en la parte central y septentrional del país—, pero otros muchos alemanes respondían a las clasificaciones de raza alpina —alemanes del Sur—, este-europea —alemanes del Este, a partir del Elba y, desde luego, a partir del Oder— e incluso de la raza dinárica —en Austria— (25). Sin embargo, se hizo de la raza el mito movilizador central del discurso. No por casualidad la obra del teórico principal del NSDAP, Rosenberg, se llama El Mito del Siglo XX. Al proceder así, Hitler no estaba realizando nada excepcional. Por desgracia, el nacionalismo alemán se hallaba muy impregnado de racismo antes de que él fuera una figura relevante. Hoy sabemos que no hay una raza romana, sino una cultura romana; que no hay una raza indoeuropea, sino una lengua y, a grandes rasgos, una cultura indoeuropea; que no hay una raza alemana, sino una cultura alemana. Pero esto no resultaba tan obvio en la Alemania y en la Europa de principios de siglo…

 

Frente a la ideología pretendidamente científica del marxismo, con gran capacidad de atracción popular —¿cómo no va a gustar oír que la culpa de tus desgracias la tienen los explotadores, pero afirmándose a la vez que su fin esta próximo y es inevitable?—, se alzó otra ideología con igual pretensión de ser científica, y no menos halagadora para las masas —¿acaso no suena a música celestial que le digan a uno que pertenece a una raza superior?—. Ni una ni otra, empero, contenían un ápice de verdad y han pasado a la historia como responsables de las mayores tragedias para los pueblos que las adoptaron. Si los errores y horrores del racismo llevaron a Alemania al borde de su aniquilación como nación, los errores y los horrores del comunismo han llevado a Rusia desde el feudalismo hasta el gobierno de las mafias pasando por la dictadura más brutal de la historia.

 

Precisamente la comparación entre marxismo y racismo es la mejor manera de verificar hasta qué punto el racismo es una ideología típica de la modernidad. Ambas pretenden ser filosofías de la historia, que la explican a través de un solo factor —lucha de clases, lucha de razas—, basando sus teorías en los avances científicos —la economía política, la biología—. Si los marxistas querían superar la falsa conciencia de los proletarios, haciéndoles adquirir conciencia de clase, el primer objetivo de los racistas era difundir la conciencia de raza entre los miembros de la pretendida raza superior.

 

Dos ejemplos que nos ilustran sobre la necesidad de construir la alternativa, los nuevos paradigmas, alejados de reduccionismos y de presuntos cientifismos. Pero, a la vez, ambos fenómenos nos sugieren una importante pregunta: ¿Si eran tan erróneos y absurdos como han demostrado ser, cómo explicar su éxito? ¿Cómo llegaron a convertirse en las “ideologías universales del siglo XX”, según expresión de Hannah Arendt? Este éxito no se debió, sospecho, tanto a sus méritos intrínsecos como a las deficiencias esenciales del pensamiento burgués triunfante con la Ilustración. De la misma manera que el pensamiento ilustrado fue incapaz de dar una respuesta a la problemática social que se derivaba del industrialismo capitalista, pese a sus proclamas de libertad e igualdad, el pensamiento ilustrado tampoco fue capaz de ofrecer una teoría antropológica que se adecuara a las realidades plurales del ser humano. El individuo, la construcción teórica de la antropología ilustrada, es una ilusión, ya que el ser humano, si llega a ser, es precisamente porque no es individuo, sino miembro de una comunidad o, más exactamente, de una cadena de comunidades. Al despojar al ser humano de su engarce dentro de un universo social holista y organicista, el pensamiento ilustrado no erradicó de él la necesidad de identificarse con una colectividad. La nación y la raza —en otros casos, la clase— aportaron así el nuevo marco colectivo al sujeto nacido de la Ilustración que, como ser humano que seguía siendo, en realidad no podía reconocerse en la construcción teórica del individuo.

 

La vinculación entre racismo e individualismo se manifiesta también en el hecho de que todo racismo es un igualitarismo. Para un racista alemán, por ejemplo, cualquier alemán era mejor que el mejor de los italianos, porque todos los alemanes era iguales, y por tanto mejores que cualquiera de otra raza… Y hacemos constar esto porque algunos racistas han pretendido dar a esta ideología un cariz de ideología aristocratizante, frente a los valores plebeyos de la Ilustración. Nada más alejado de la realidad, ya que el igualitarismo antropológico ilustrado se reproduce en el discurso racista, aunque a escala reducida, limitada. Son muchos y muy sólidos los argumentos que nos hablan de que el racismo es una ideología cuya génesis, desarrollo y características están más vinculados con la modernidad que con el mundo tradicional. Por tanto lo que está claro es que todo intento de ir más allá de los valores de la modernidad debe rechazar resueltamente cualquier vinculación con el racismo. Y que, desde el punto de vista de las Ciencias Humanas, la dependencia de los volubles datos de las ciencias físicas siempre es una peligrosa sumisión.

 

Notas

 

1. Princenton University Press, 1995.

2. Habrá quien afirme que, de hecho, el racismo es tan antiguo como el hombre. La Antropología comparada ha demostrado que infinidad de tribus primitivas dividen a los seres humanos en dos grandes categorías: los “hombres”, es decir los miembros de la propia tribu, y los demás seres humanos, catalogados directamente como inferiores y a veces incluso como animales. Pero no creo que se pueda hablar de racismo en este tipo de manifestaciones, ya que esas creencias carecen de todo tipo de formulación o intento alguno de fundamentación; se trata, simplemente, de un caso primario de xenofobia que se conoce como etnocentrismo (Levi-Strauss). Por otra parte, a lo largo de la Historia, algunos grandes pueblos se han considerado superiores a los demás, con derecho a conquistar y someter a sus vecinos, como sería el caso de los romanos, por ejemplo. Pero, a la vez, esos pueblos se han esforzado por extender su cultura a los pueblos conquistados, lo que nos muestra que en realidad creían en la superioridad de su cultura, no de su sangre. La xenofobia radical de tribus primitivas o el supremacismo cultural de algunas grandes naciones conquistadoras pueden haber tenido ocasionalmente efectos prácticos muy similares a los del moderno racismo, pero se trata en realidad de fenómenos cualitativamente distintos.

3. Es muy significativo que las teorías frenológicas fueran fundamentalmente criticadas por los pensadores de la corriente antiilustrada, como el español Balmes.

4. Carus era físico, filosofo y pintor aficionado, devoto admirador del gran paisajista alemán Caspar David Friedrich; sus ideas racistas aparecen en su obra Nueve Cartas sobre la Pintura de Paisajes (1831). Klem (1802-1867) fue uno de los primeros antropólogos y desarrollo un concepto de “cultura” cuya influencia se dejó sentir largamente. Para él, la humanidad atraviesa varias etapas de desarrollo y progreso: el salvajismo, la domesticación, la libertad. Estas ideas, típicamente progresistas, se combinan con la creencia de que los pueblos tienen temperamentos y mentalidades inmutables y que hay razas “activas” e “inactivas”. Estas ideas fueron expuestas en su voluminosa obra en diez tomos Allgemeines Kulturgeschichte der Menschheit.

5. Magnus Gustaf Retzius (1842-1919) fue un anatomista y antropólogo sueco que destacó especialmente por sus estudios del sistema nervioso y de anatomía del cerebro.

6. Cada libro que trata de establecer una taxonomía racial, establece una catalogación distinta de las razas. Compárese, por ejemplo: EUGENE PITTARD, Las Razas y la Historia. Introducción etnológica a la Historia, México, 1959, y PAULETTE MARQUER, Las razas humanas, Madrid, 1969.

7. GEORGE L. MOSSE, La Cultura del siglo XIX, Barcelona, 1997. Especialmente el cap. 5º: “Racismo”.

8. GEORGE L. MOSSE, Die Geschichte des Rassismus in Europa, Franfurt am Main, 1990.

9. LOUIS DUMONT, Ensayos sobre el Individualismo, Madrid, 1987. Especialmente el cap. “La Enfermedad Totalitaria. Individualismo y Racismo”.

10. La obra de FRANCISCO JAVIER NAVARRO, El Paraíso de la Razón. La Revista “Estudios” (1928-1937) y el mundo cultural anarquista (Valencia, 1997) nos muestra, por poner un ejemplo, hasta qué punto la eugenesia fue asumida y difundida por intelectuales anarquistas españoles. V. p. 96 y ss. Cuando redactamos este artículo —agosto de 1997— la prensa diaria esta cuajada de noticias sobre la noticia-escándalo de este verano: la práctica eugenésica extendida durante varias décadas en los muy civilizados, modernos y socialdemócratas países escandinavos, especialmente en Suecia, que ha continuado hasta casi hoy en día.

11. GEORGE L. MOSSE, La Cultura del siglo XIX, cap. cit.

12. F. ELÍAS DE TEJADA, El racismo. Breve historia de sus doctrinas, Madrid, s.f. Elías de Tejada fue un pensador tradicionalista, ideológicamente afín al carlismo.

13. De hecho, la obra de Weber La Ética protestante y el espíritu del capitalismo es un magnífico texto antirracista, al mostrarnos como el “desarrollo” económico moderno tiene que ver fundamentalmente con la adopción de ciertos valores ético-culturales que favorecen la productividad económica, y nada que ver con “valores raciales congénitos” de los pueblos. Pero es muy revelador que, en las primeras páginas de ese texto, cuando esboza su tesis sobre la relación entre calvinismo y desarrollo capitalista, Weber diga que quizás las ideas que va a exponer en la obra sean falsas y la explicación auténtica sobre el grado superior de desarrollo económico de los países germánicos de Europa noroccidental radique en algunos rasgos raciales de los pueblos germánicos, rasgos que, nos recuerda Weber, en esa época se estaban estudiando afanosamente.

14. Este “celtismo” reaparece de la manera más inesperada en lugares insospechados, como los “comics” de Asterix y Obelix. Una lectura ideológica de estas famosas viñetas humorísticas nos muestra a los galos -celtas- como superiores a los romanos, los vikingos y los germanos, así como descubridores del continente americano, ganadores de Juegos Olímpicos, etc., etc.

15. V. GWYN JONES, El Primer Descubrimiento de América, Barcelona, 1985. Es sorprendente el interés por atribuir las mayores proezas a los vikingos, algo debido a que siendo posiblemente los escandinavos los más rubios- altos- ojosazulados miembros de la raza blanca, todo buen racista les debe prestar una rendida admiración y atribuirles las mayores proezas, aunque no se encuentre el mas mínimo vestigio de ellas en la Historia. Esta vikingomanía alcanza caracteres verdaderamente patológicos en algunas obras que insinúan orígenes vikingos en culturas prehispánicas de América; v. Jacques de Mahieu, El Imperio Vikingo de Tiahuanacu (América, antes de Colón), Barcelona, 1985.

16. Edward Said cita un buen número de las obras en las que se desarrolló la teoría racista del imperialismo ingles: THOMAS HENRY HUXLEY, The Struggle for Existence in Human Society (1888); BENJAMIN KIDD, Social Evolution (1894); P. CHARLES MICHEL, A Biological View of Our Foreign Policy (1896); JOHN B. CROZIER, History of Intellectual Development on the Lines of Modern Evolution (1897-1901); CHARLES HARVEY, The Biology of British Politics (1904)… Como se ve, un elenco de teóricos racistas de la política que hubiera despertado la envidia del mismísimo Himmler. En su obra Orientalismo (Madrid, 1990), Edward Said da otros muchos ejemplos de la presencia de ideas racistas en políticos e intelectuales británicos y franceses, todos ellos de la órbita ideológica liberal.

17. Editada por Oxford University Press, Nueva York, 1994.

18. Cuando alguien que se ha formado en el entorno de una cultura católica usa la expresión “Pueblo Elegido”, le da el carácter de elección voluntaria. En la Biblia, por el contrario, el concepto “elegido” es estrictamente biológico, hereditario, racial. Numerosos pasajes de los textos bíblicos recogen, por ejemplo, las imprecaciones que lanzaban los profetas contra aquellos hebreos que mezclaban su sangre con la de otras razas.

19. El lector habrá observado que en ningún momento estamos tratando de un tema como el antisemitismo ni la política antisemita del III Reich. Tema tan importante merece por sí mismo un estudio detallado.

20. Para los británicos su imperio iba a ser eterno, al igual que para Hitler su Reich iba a durar mil años. En 1911, cuando los británicos trasladaron la sede de su Gobierno en la India desde Calcuta a Delhi, se prohibió que la banda que animaba el desfile militar conmemorativo interpretara “Onward, Christian Soldiers”, dado que esa pieza musical aludía al ascenso y caída de imperios, mientras que sólo se mantenía lo creado por Dios. Obviamente era inapropiada, ya que el imperio británico iba a ser eterno. Después de la creación de Adán y de la venida del Mesías, se podía leer en la prensa británica, el tercer hecho decisivo en la Historia de la humanidad era la instauración del imperio británico, que iba a durar eternamente. En realidad, aunque los británicos estuvieron en la India durante doscientos años, desde la coronación imperial de la reina Victoria hasta que se arrió la bandera británica en Delhi solo pasaron setenta años. La creencia en la eternidad del Imperio británico o en la duración milenaria del Reich hitleriano derivaba directamente de la ideología racista que sustentaba ambas creaciones políticas. El imperialismo estaba estrechamente vinculado con el racismo, ya que el dominio imperial de una raza sobre otras parecía ser la confirmación empírica de las mejores cualidades biológicas de la raza dominante.

21. La autoría del Taj Mahal ha sido objeto de una curiosa polémica. Algunas guías de la India, destinadas a turistas occidentales, llegan a afirmar sin titubeos que el autor fue un italiano, dándole el nombre de Geronimo Veroneo, con lo cual el turista vuelve a su país satisfecho de saber que la obra de arte que le ha dejado boquiabierto no se debe a ningún tipo oscuro como los que le asediaban en las calles de Agra.Tal mixtificación se basa en apreciaciones como las del historiador George Marçais, quien escribía que las características de la obra le da “un carácter algo extraño al arte oriental y que ha dejado suponer la intervención de un arquitecto europeo” (El arte musulmán, Madrid, 1985, p. 210). Otro gran especialista en arte musulmán, Alexandre Papadopoulo (El islam y el arte musulmán, Barcelona, 1977, p. 292), sostiene que el nombre del arquitecto era el de Isa —Jesús, en árabe—, nombre muy raro en los musulmanes de la India o Persia, que “en cambio sería normal en un griego, un armenio o un sirio”; es decir, entre miembros de minorías nacionales cristianas del Imperio otomano, de alguna manera vinculadas a la tradición cultural europea. Pero no satisfecho con ello, apunta además que “según cierta tradición podría tratarse de un arquitecto italiano”. En realidad, se sabe perfectamente quiénes fueron los arquitectos del Taj Mahal, y ninguno de ellos responde a la información que sobre ellos nos dan Marçais, Papadopoulo o las guías turísticas al uso (v. S. BLAIR Y J. BLOOM, The Art and Architecture of Islam, 1520- 1800, Pelican History of Art, Yale University Press). El hecho, que puede parecer anecdótico, demuestra no obstante lo arraigado de ciertas convicciones racistas, que ven como increíble que personajes morenos y de ojos obscuros puedan ser absolutamente geniales…

22. Cfr. España invertebrada, pp. 137 y ss. (Revista de Occidente, 17ª ed., Madrid, 1975).

23. Un crítico feroz de esta “teutomanía” de Ortega y Gasset fue su por otra parte rendido admirador Ernesto Giménez Caballero, en su obra Genio de España.

24. Que Marx hubiera sido un taxidermista habría explicado al menos la pasión de los líderes comunistas por hacerse embalsamar —o la de sus seguidores por embalsamarlos—, práctica que se inicia con Lenin, continúa con Stalin, Dimitrov y Mao, y llega hasta Kim Il Sung. También La Pasionaria fue embalsamada.

25. Ni siquiera los teóricos nazis del racismo aceptaron la existencia de una raza alemana. H.F.K. Günther, por ejemplo, distingía cinco razas en Europa: la nórdica, la mediterránea, la dinárica, la alpina y la báltica. Conceptuaba a la nórdica como la más dotada y creía que era la que dominaba entre los alemanes, pero desde luego no se atrevió a afirmar que todos los alemanes fueran nórdicos.

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La contribution à Il Regime Fascista de Wilhelm Stapel

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

Robert Steuckers:

La contribution à Il Regime Fascista de Wilhelm Stapel

 

Wilhelm Stapel (1882-1954) est l'une des figures-clé de la Révolution Conservatrice allemande. Fils d'un horloger, assistant de librairie, Stapel termine en 1910/11 des études d'histoire de l'art. En 1911, il collabore au journal libéral de gauche Der Beobachter  (Stuttgart). En 1911, il adhère au Dürerbund  (Association Dürer). De 1912 à 1916, il est rédacteur à la revue Kunstwart.  En 1919, il fonde la revue Deutsches Volkstum  qu'il dirigera jusqu'en 1938. Pour Armin Mohler (in Die konservative Revolution in Deutschland 1918-1932,  Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt, 3ième éd., 1989, pp. 410-411), Stapel est «un mélange curieux de systématiste et de polémiste; sa plume était l'une des plus craintes de la droite». Ses rapports avec les autorités du IIIième Reich ont été tendus. En 1938, il est mis au ban de l'univers journalistique; sa revue Deutsches Volkstum  cesse de paraître. L'objectif de Stapel était de donner une ancrage théologique au conservatisme allemand. En témoigne son ouvrage principal: Der christliche Staatsmann. Eine Theologie des Nationalismus  (Hanseatische Verlagsanstalt, Hambourg, 1932). Après la disparition de Deutsches Volkstum,  Stapel, contraint et forcé, a dû adopter un profil bas et faire toutes les concessions d'usage à la langue de bois nationale-socialiste. Malgré cela, son ouvrage principal, après 1938, Die drei Stände. Versuch einer Morphologie des deutschen Volkes (Hanseatische Verlagsanstalt, Hambourg, 1941), fait montre d'une originalité profonde. Comme l'indique le titre, Stapel tente de dresser une typologie du peuple allemand, distinguant trois strates majeures: les paysans, les bourgeois et les ouvriers.

La contribution de Wilhelm Stapel à Il Regime fascista, intitulée «Nazione, Spirito, Impero» (16 mars 1934), est composée, presque dans sa totalité, d'extraits de Der christliche Staatsmann.  Ce qui laisse à penser que c'est Evola lui-même qui a choisi, peut-être sans autorisation, des extraits du livre et les a juxtaposés dans un ordre cohérent.

Ce qui intéressait Evola dans la théologie conservatrice de Stapel (baptisée «théologie du nationalisme» pour cadrer avec les circonstances), c'était sa condamnation du nationalisme bourgeois, de facture jacobine, étayé de références naturalistes. Ce qui ne signifie pas que Stapel rejette toutes les doctrines qui se donnent l'étiquette de «nationaliste». Dans son article d'Il regime fascista, Stapel admet l'existence des nationalités (nous dirions aujourd'hui des «ethnies»), dans la ligne de Herder et du jeune Goethe. Il admet également la distinction, opérée par Fichte, entre «peuples originaires» (les Germains et les Slaves), non mélangés, et «peuples mélangés», dont l'existentialité est un produit récent, impur, mal stabilisé (les peuples latins). Pour Stapel, Fichte, en soulignant ce caractère «originaire», respecte la création de Dieu, qui a créé les uns et les autres de façon telle et non autre, et introduit un motif conservateur, c'est-à-dire métaphysique, dans le nationalisme, le rendant de la sorte acceptable. En clair, cela signifie que les nationalismes slaves et germaniques, à base ethnique, sont acceptables, tandis que les autres, qui sont l'œuvre des hommes et non de Dieu, sont inacceptables. Le nationalisme allemand, tel qu'il procède de Fichte, «demeure étranger à la sécularisation vulgaire advenue dans le sillage du naturalisme et du rationalisme; ainsi, au lieu d'être la phase crépusculaire d'un cycle de pensée, ce nationalisme peut apparaître comme le principe d'une pensée nouvelle»  («Nazione, Spirito, Impero», art. cit.).

L'homme étant incapable de connaître tous les paramètres de l'univers, il doit s'orienter dans le monde par l'intermédiaire de «formes figurées». Le monde de l'inconnu, de l'incommensurable, est voisin du nôtre; le Chrétien, écrit Stapel, le désigne du terme de «Règne de Dieu»; ce règne est un ordre qui domine le monde: Dieu en est le Seigneur. Etre chrétien, dans cette théologie de Stapel, procède d'une «prise de position métaphysique», comme d'ailleurs toute acceptation ou toute récusation. Opter pour Dieu, c'est évidemment accomplir un acte métaphysique, qui revient à dire: «je veux appartenir à ce Règne». «Et qu'est-ce que cela veut dire? Cela signifie que l'homme se subordonne au Seigneur des Troupes célestes. Il entre comme un combattant dans une armée métaphysique (...)  [Dans ce choix], l'élément "humain" ne varie pas mais dans la substance, s'opère une mutation. Celui qui a juré par le Dieu des Chrétiens, doit Lui être obéissant. Il doit faire peu de cas de sa propre vie humaine et de sa propre personnalité. Il doit obéir à Dieu et diriger, risquer, sa vie pour son honneur. Et cela ne signifie pas fidélité dans la joie d'accèder à la "sainteté", qui peut déjà être momentanément goûtée, mais signifie plutôt obéissance et solidarité guerrière. Tout ce que Dieu, en tant que Seigneur, ordonne, il faut le faire. Cela transcende toute philosophie, toute convulsion sentimentale impure du «converti», toute préoccupation d'évolutionnisme moralisant. Le savoir  phraseur, le zèle moraliste, le sentimentalisme imbu de soi, tout cela est duperie à l'égard de soi-même. Décide-toi et laisse le reste à Dieu»  («Nazione, Spirito, Impero», art. cit.).

Cette théorisation radicale de l'engagement métaphysique pour le Règne de Dieu a séduit Evola, comme l'ont fasciné, sur le plan pratique, les mouvements du Roumain Codreanu, la Légion de l'Archange Michel et la Garde de Fer. La notion de «Milice de Dieu», également présente dans la Chevalerie médiévale et dans l'idée de Djihad en Islam, sont des éléments actifs et significatifs de la «Tradition Primordiale», selon Evola. Cette adhésion, cette milice, va toutefois au-delà des formes. De tradition luthérienne et prussienne, Stapel rejette le culte catholique des institutions et du formalisme; pour lui, la décision du sujet de devenir «milicien de Dieu», de Le servir dans l'obéissance, vient toute entière de l'intériorité; elle n'est en aucun cas une injonction dictée par un Etat ou un parti. Il est intéressant de noter que cette théologie de l'engagement total, qui séduit le traditionaliste Evola, vient en droite ligne d'une interprétation des écrits de Luther. Donc du protestantisme dans sa forme la plus pure et non d'un protestantisme de mouture anglo-saxonne, où l'éthique du service et de l'Etat est absente. Ceux qui, dans les pays latins, croient trouver en Evola une sorte de religiosité qui remplacerait leur catholicisme, ou qui ajoutent à leur catholicisme, caricatural ou ébranlé, des oripeaux évoliens, ne comprennent pas toute la pensée de leur maître: le protestantisme luthérien a sa place chez Evola. Le culte des institutions formelles est explicitement rejeté chez Stapel: «Il n'existe ni Etats chrétiens ni partis chrétiens. Mais il existe des Chrétiens.  [Les Chrétiens peuvent être citoyens ou membres de partis]. Ce qui les distingue des autres, n'est pas perceptible en tant que sagesse ou moralité ou douceur, etc., particulières mais réside dans l'imperceptible, dans la substance. Ils ont juré fidélité à leur Dieu. Ils sont sous les ordres du Seigneur des Troupes célestes. Pour cette raison, ils pensent et agissent dans un espace plus grand que les autres hommes. Pour eux, il n'existe pas seulement ce monde, mais un autre monde derrière celui-ci. Ils n'agissent pas seulement sur la terre mais toujours à la fois "dans le ciel et sur la terre". C'est pourquoi leurs décisions sont toujours déterminées autrement que les décisions des autres. Ils peuvent s'engager plus à fond, au-delà de tout ce qui est terrestre, également au-delà des moralités de ce monde, dans le sens où ils font ce que Dieu leur a donné mission de faire. Le Chrétien est mandaté par les faits de sa nature propre [Geschaffenheit,  dans le texte original; littéralement, cela signifie sa «créaturité»; Evola, ou le traducteur d'Il Regime fascista,  traduit parnatura propria]  et de sa vocation. S'il a été créé Allemand, alors il devra mettre toutes ses énergies au service de sa germanité et de son Reich allemand. S'il a été créé Anglais, alors il devra mettre ses énergies au service de son peuple et de son Etat. Comme tout cela peut-il se concilier? Il faut qu'il laisse à Dieu le soin d'y veiller».    

Quant au rôle de Luther, Stapel l'a définit dans un article de Deutsches Volkstum  (1933, p. 181; «Das Reich. Ein Schlußwort»): «Quand l'Eglise est devenue inféconde et quand Dieu est entré en colère en s'apercevant de l'absence de sérieux de ses serviteurs, il a fait s'éveiller parmi les Allemands, peuple sérieux, un combattant et un prophète: Martin Luther. C'est ainsi que le Pneuma et l'Eglise ont été mis entre les mains des Allemands. A partir de ce moment, le Reich et l'Eglise, comme jadis chez les Romains, se retrouvaient entre les mains d'un seul peuple. Le Reich s'étendait alors sur tout le globe: dans le Reich de Charles-Quint, le soleil ne se couchait jamais. Mais chez Charles-Quint, le sang allemand de Maximilien s'était estompé et l'esprit allemand s'était éteint. L'Empereur n'est pas resté fidèle au peuple de son père. A l'heure où sonnait le destin du monde, il a failli. Au lieu de protéger et de laisser se développer l'Eglise de l'esprit, au lieu d'ordonner le monde selon les principes du Reich, il s'est enlisé dans des querelles d'intérêts. C'est ainsi qu'il a perdu et sa couronne et le Reich; le dernier véritable empereur s'est retiré, fatigué, dans un monastère, après avoir abandonné sa fonction. Ce n'est pas la Réforme qui est la cause de l'interrègne, mais l'infidélité et la négligence de Charles-Quint. Il n'a pas reconnu la véritable Eglise et a oublié [ce que signifiait] le Reich».  Plusieurs analystes de la «Révolution Conservatrice» allemande, comme Martin Greiffenhagen (Das Dilemma des Konservatismus in Deutschland,  R. Piper Verlag, München, 1977), Kurt Sontheimer (Antidemokratisches Denken in der Weimarer Republik,  DTV, 3ième éd., 1978) ou Klaus Breuning (Die Vision des Reiches. Deutscher Katholizismus zwischen Demokratie und Diktatur. 1929-1934,  Hueber, München, 1969) ont mis en exergue l'importance capitale de l'œuvre et des articles polémiques de Stapel. Greiffenhagen, par exemple, montre qu'il n'y a aucune propension au «novisme» (à l'innovation pour l'innovation) chez Stapel, contrairement à tout ce qui est affirmé péremptoirement par le filon philosophique moderne; ce que les militants, ou les «miliciens de Dieu», doivent créer, parce que les circonstances l'exigent, n'est pas quelque chose de radicalement neuf, mais, au contraire, quelque chose d'original, de primordial, qu'il faut raviver, faire ré-advenir. Pour Stapel, c'est la notion de Reich qu'il faut rappeler à la vie. Dans Der christliche Staatsmann. Eine Theologie des Nationalismus,  il écrit (p. 7-8): «Le Reich n'est pas un rêve, un désir; ce n'est pas une fuite dans une quelconque illusion, mais c'est une réalité politique archétypale (uralt) de nature métaphysique, à laquelle nous sommes devenus infidèles [...]. Lorsqu'Israël s'est détourné de Yahvé, Dieu a puni Israël, comme nous pouvons le lire dans l'Ancien Testament. Et lorsque nous nous détournons du Reich, Dieu nous punit, comme nous le montre l'histoire allemande. C'est cela le Testament Allemand».  

Stapel et Evola se réfèrent donc tous deux à un archétype métaphysique, transcendant toute forme de «sécularité», et visent, comme l'écrit Stapel (Der christliche Staatsmann,  op. cit., p. 6), à forger un «front antiséculier». Front anti-séculier qui sera également porté par un anti-intellectualisme conséquent et radical: «La croissance de l'intellect s'est effectuée au détriment de la substance humaine, prise dans sa totalité. Le sentiment est devenu plus prosaïque et incolore (nüchtern); l'imagination terne et schématique; la passion a perdu son élan; l'instinct s'est amenuisé, n'est plus sûr de lui; la faculté de pressentir s'étiole. Mais, l'intellect croît et cherche, par le calcul, par la réflexion, par l'ébauche de belles idées, etc., à remplacer la source vive des sentiments, la fantaisie, l'instinct et le pressentiment. Tandis que l'homme croît et se développe toujours davantage dans l'orbite de l'intellect, les racines de son existentialité s'assèchent. A la place de réactions immédiates, inconscientes  —qui sont bonnes quand la substance est bonne, mauvaises quand la substance est mauvaise—  survient une éthique du cerveau» (Der Christliche Staatsmann,  op. cit., p. 195).

Comme chez Evola, Rohan et Everling, nous trouvons, chez Stapel, une définition du chef, en tant qu'homme d'Etat: «Le véritable homme d'Etat unit en lui la "paternalité" (Väterlichkeit), l'esprit guerrier et le charisme. Paternellement, il règne sur le peuple qui lui a été confié. Lorsque son peuple croît en nombre, il lui fournit de l'espace pour vivre, en rassemblant ses forces guerrières. Dieu le bénit, lui donne bonheur et gloire, si bien que le peuple l'honore et lui fait confiance. L'homme d'Etat pèse et soupèse la guerre et la paix tout en conversant avec Dieu. Ses réflexions humaines deviennent prières, deviennent décisions. Sa décision n'est pas le produit d'un calcul, d'une soustraction, effectué(e) dans son entendement mais reflète la plénitude totale des forces historiques. Ses victoires et ses défaites ne sont pas des hasards dus à des facteurs humains, mais des dispositions de la Providence. Le véritable homme d'Etat est à la fois souverain, guerrier et prêtre» (Der christliche..., op. cit., p. 190). Si Evola manie l'opposition tellurique/ouranien ou matrilinéaire/patrilinéaire, Stapel, penseur luthérien et prussien, nomme «Romains», ceux qui ont, dans l'histoire, le sens de l'Etat, sont imperméables à toute forme de libéralisme, en dépit des formes républicaines ou impériales qu'ils peuvent défendre. Les négateurs de l'idée d'Etat sont, pour Stapel, les misérables «Graeculi», qui ne pensent ni n'agissent jamais de manière politique et ne réagissent que sous la dictée et l'emprise d'affects privés. Pour Stapel, la dichotomie directrice distingue donc les «Romains» des «Graeculi». Le parallèle avec Steding, qui opposait les défenseurs du Reich aux «neutres», est évident.

jeudi, 10 septembre 2009

PRESSESCHAU (Sept. 09 - 1)

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PRESSESCHAU - September 2009 (1)

Einige Links. Bei Interesse anklicken...



Afghanistan-Krieg
Obama will mehr Soldaten von Deutschland
Der August wird der Monat mit den höchsten Verlusten für die USA in Afghanistan seit Beginn des Militäreinsatzes. US-Präsident Obama fordert nach SPIEGEL-Informationen nun mehr deutsche Truppen – allerdings machen der Bundeswehr am Hindukusch schon jetzt Personalnot und marode Ausrüstung zu schaffen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,645785,00.html

Weißer Südafrikaner als Flüchtling anerkannt
Kanada hat einen weißen Südafrikaner als „rassistisch Verfolgten“ anerkannt. Der regierende ANC tobt. Der Mann war insgesamt sieben Mal von Schwarzen überfallen worden. Er gab an, die Regierung unternehme nichts in Sachen Kriminalität gegen Weiße. Die Einwanderungsbehörde befand, daß der Weiße „eher ein Opfer wegen seiner Rasse als ein Opfer von Kriminalität ist“. Anerkennung eines Rassismus gegen Weiße – im politisch korrekten Europa unvorstellbar!
http://www.pi-news.net/2009/09/weisser-suedafrikaner-als-fluechtling-anerkannt/
http://afrikaner-genocide-achives.blogspot.com/

Weißrußland
Lukaschenko gesteht Wahlfälschung – nach unten
http://www.welt.de/politik/ausland/article4414017/Lukaschenko-gesteht-Wahlfaelschung-nach-unten.html
http://diepresse.com/home/politik/aussenpolitik/504697/index.do?from=gl.home_politik

Israel
Olmert wegen Korruption angeklagt
http://www.faz.net/s/RubDDBDABB9457A437BAA85A49C26FB23A0/Doc~EE6EAC992EF52477E833BA2DE0ED27A69~ATpl~Ecommon~Scontent.html
http://de.euronews.net/2009/09/01/israels-justiz-greift-in-der-polit-szene-durch-/

Schutz Homosexueller soll ins Grundgesetz
HAMBURG. Die Hamburger Bürgerschaft setzt sich dafür ein, den Schutz Homosexueller vor Diskriminierung im Grundgesetz zu verankern. Sowohl die Regierungsparteien CDU und Grüne als auch die oppositionellen Sozialdemokraten haben angekündigt, einem solchen Antrag zuzustimmen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M50ba891e14d.0.html

Studie
Finanzkrise vernichtete bislang 10,5 Billionen Dollar
Von Martin Greive
Ein Jahr nach der spektakulären Pleite der US-Investmentbank Lehman Brothers kommt die ganze Wahrheit ans Licht. Laut einer aktuellen Berechnung für WELT ONLINE hat der Kollaps der Finanzwirtschaft weltweit einen Schaden von 10,5 Billionen Dollar verursacht – davon ein beträchtlicher Teil in Deutschland. Doch der Crash hat auch etwas Gutes.
http://www.welt.de/wirtschaft/article4418941/Finanzkrise-vernichtete-bislang-10-5-Billionen-Dollar.html

Extrem-Geothermie
Forscher holen Hitze aus Hannovers Boden
Von Henning Zander, Hannover
In Deutschland läßt sich die Erdwärme kaum nutzen, dachte man bisher. Forscher wollen nun das Gegenteil beweisen. In der norddeutschen Tiefebene bohren sie ein vier Kilometer tiefes Loch. Die Hitze aus dem Inneren der Erde könnte Deutschlands Energieproblem lösen.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/0,1518,646096,00.html

Günter Kießling
Einst gedemütigter Bundeswehr-General gestorben
http://www.focus.de/politik/deutschland/guenter-kiessling-einst-gedemuetigter-bundeswehr-general-gestorben_aid_430529.html

Streit um Hessischen Kulturpreis beigelegt
Christliche Preisträger nun doch für Kermani
http://www.faz.net/s/Rub9B4326FE2669456BAC0CF17E0C7E9105/Doc~E105DF3DDEDC344F3AC870C478B9E3A96~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Euthanasie
von Karlheinz Weißmann
Die Interviews auf der letzten Seite von „Bilder und Zeiten“ können mich immer wieder überraschen. Oft bittet die FAZ jemand zum Gespräch, dessen Name mir noch nie begegnet ist. So auch im Fall von Carl-Henning Wijmark, einem schwedischen Autor, der seinen Ruhm vor langer Zeit mit einer „pornographischen Nazi-Satire“ begründete und seit Beginn des neuen Jahrhunderts als „Vordenker der Demographie-Debatte sichtbar“ wurde.
Sei dem, wie dem sei. In dem Interview, das Wijmark am vergangen Sonnabend gegeben hat, ging es jedenfalls um Euthanasie und vor allem um die Tendenz in seiner skandinavischen Heimat wie in der Schweiz, den Niederlanden und Belgien, aktive Sterbehilfe an alten Menschen zu legalisieren.
http://www.sezession.de/6670/euthanasie.html#more-6670

Menschwerdung
von Anni Mursula
Seit dem Zweiten Weltkrieg ist in Deutschland wohl kaum etwas so heilig wie die Menschenwürde. Sie ist der unantastbare Kern des Grundgesetzes und steht niemals zur Diskussion.
Doch in der Realität gilt der Schutz der Menschenwürde nicht für das ungeborene Leben. Um die Argumentation für die Abtreibung dennoch ethisch und gutmenschlich akzeptabel zu machen, wird immer suggeriert, daß ein Embryo erst Mensch werden muß, um die Menschenrechte zu erhalten.
Wo dieses Menschsein anfängt, wird beliebig verschoben: Mal ist es nach der Einnistung des Embryos, mal nach der zwölften Schwangerschaftswoche, mal ist eine vermutete Behinderung des Ungeborenen Grund genug, ihm das Lebensrecht abzusprechen. Wird eine Behinderung diagnostiziert, kann das Kind bis zum Einsetzen der Wehen abgetrieben werden. (Vorausgesetzt die Mutter sagt, sie komme damit psychisch nicht zurecht.)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M52e05a9d96d.0.html

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Ziemlich scharfer, aber letztlich doch recht treffender Kommentar aus der Diskussion zur Abtreibungsfrage im JF-Leserforum:

(...) Abtreibung ist illegitim, sofern sie aus Egoismus und Lebensfeindlichkeit geschieht. Anders sieht es bei der kriminologischen (nach Vergewaltigung) und der medizinischen Indikation aus (bei Lebensgefahr für die Mutter bzw. schwerer Schädigung des Kindes). Hier halte ich Abtreibung für absolut legitim und notwendig.

Wem ist damit gedient, wenn Paare mit Kinderwunsch nach der Geburt eines schwerbehinderten Kindes, das nun ihre lebenslange Fürsorge verlangt, so gebunden sind, daß sie in der Folge häufig auf weitere Kinder verzichten, obwohl sie aller Wahrscheinlichkeit noch gesunden Nachwuchs hätten haben können? Auch dies ist lebensfeindlich, da im Ergebnis das biologische Aussterben dieser Erblinien steht. Ich weiß nicht, was daran konservativ sein soll.

Deshalb stehe ich auch der Pränatal- und Präimplantationsdiagnostik keineswegs negativ gegenüber. Sofern sie verantwortungsvoll eingesetzt werden (d.h. lebensdienlich und damit im besten Sinne konservativ), können derartige eugenische Maßnahmen durchaus ein Segen sein. Darüber sollten die christlich-konservativen Heuchler und Pharisäer mit ihrem wie eine Monstranz vor sich hergetragenen Gutmenschentum mal nachdenken!

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Rot-Rot-Grün
Linke träumen von der Macht im Land
Die Landtagswahlen könnten eine historische Zäsur bedeuten. Möglicherweise wird es erstmals rot-rot-grüne Landesregierungen geben – gleich im Doppelpack. Sowohl im Saarland als auch in Thüringen zeigt sich insbesondere die Linke enorm stark. Schon warnen die Mahner.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,645908,00.html

Planmäßige Ausgrenzung
Von Mina Buts
Darf ein guter Pfadfinder heutzutage ein Zugabteil mit Jugendlichen vom Freibund teilen? Die Antwort lautet ganz klar: Nein, darf er nicht! Zu groß ist die Gefahr, etwas von dem Gedankengut, das im Freibund vertreten wird, könne auf die Pfadfinder übertragen werden.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M57eedf1305f.0.html

Einer der ewigen Stichwortgeber hat sich mal wieder gemeldet
GdP-Vorsitzender Konrad Freiberg: Polizei warnt vor Gewalt durch Neonazis
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/rechtsextremismus-polizei-warnt-nach-festnahme-von-bombenbauer-vor-eskalation_aid_430369.html

Attac-Geschäftsführerin Sabine Leidig wechselt zur Linkspartei
http://www.pressrelations.de/new/standard/result_main.cfm?r=380104&sid=&aktion=jour_pm&quelle=0&n_firmanr_=109361&pfach=1&detail=1&sektor=pm&popup_vorschau=0
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2009/08/28/spitzenkandidatin-leidig-tritt-in-die-linke.html

Mythen
Die Feuer der Hölle
Der als Polizistenmörder verurteilte schwarze Autor Mumia Abu-Jamal ist der berühmteste Todeskandidat der Welt. Linke verehren ihn, die Witwe Maureen Faulkner aber kämpft für ihre Wahrheit. Nun sieht es so aus, als würde sie gewinnen. Von Cordula Meyer
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,645083,00.html

Die taz-Journalistin und Egon Flaig
von Thorsten Hinz
Unlängst wurde in Berlin-Kreuzberg eine taz-Journalistin von einem Türken angesprochen, und zwar von hinten: „Zieh dir einen BH an, es stört mich, wie du rumläufst.“ Der Mann war um die 30, die Frau anderthalb Jahrzehnte älter. „In dem Moment war ich nur wortlos, geplättet und fühlte mich erniedrigt“, berichtete sie. „Welches Recht nehmen sich solche Typen eigentlich heraus, nicht nur über die Kleidung fremder Frauen zu urteilen, sondern ihnen dieses Urteil auch noch in einem Befehlston mitzuteilen?“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M568653a1779.0.html

Im Bundestag notiert: Gedenktafel für gefallene deutsche ISAF-Soldaten
Verteidigung/Kleine Anfrage
Berlin: (hib/AW/STO) Die Fraktion Die Linke möchte von der Bundesregierung wissen, warum die Gedenktafel für gefallene deutsche ISAF-Soldaten auf dem internationalen Friedhof in Kabul in Nähe zum Grab von Manfred Oberdörffer errichtet wurde. In ihrer Kleinen Anfrage (16/13902) führt die Fraktion an, Oberdörffer habe der „nationalsozialistischen Wehrmacht-Spezialeinheit ,Brandenburg‘“ angehört und sei 1941 „als Geheimagent zur Vorbereitung einer weiteren Angriffsfront der faschistischen Kriegsführung in Asien“ gestorben.

Deserteur-Denkmal in Köln eingeweiht
von Hinrich Robohm
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5726d8d7820.0.html

Das Trauma
von Thorsten Hinz
Am 70. Jahrestag des Kriegsausbruchs wird Kanzlerin Merkel sich zu einer Gedenkveranstaltung in Danzig einfinden. Dort wird sie verbreiten, was sie eben auf einer Vertriebenenveranstaltung sagte: daß die Vertreibung „unmittelbare Folge deutscher Verbrechen“ war und es „kein Umdeuten der Geschichte“ gibt.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M53b5d627f41.0.html

So sieht’s der Pole ...
Zweiter Weltkrieg
Die andere Erinnerung an 1939
Wenn Angela Merkel und Wladimir Putin kommende Woche nach Danzig reisen, werden sie bei der Gedenkfeier zum Kriegsbeginn vor 70 Jahren mit Polens Sicht auf den Überfall (sic!) konfrontiert werden. Auf SPIEGEL ONLINE erklärt Pawel Machcewicz, Berater von Premier Donald Tusk, warum die Polen den Zweiten Weltkrieg anders erinnern – und dem deutschen Gedenkbetrieb mißtrauen.
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/4823/die_andere_erinnerung_an_1939.html

Sven Felix Kellerhoff von der WELT hetzt gegen Scheil und Schultze-Rhonhof ...
„Polen wartet, fast fatalistisch“
Von Sven Felix Kellerhoff
Hitlers Schuld am Zweiten Weltkrieg steht eindeutig fest. Dennoch verkaufen sich apologetische Bücher zum 1. September 1939 gut
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article4437824/Polen-wartet-fast-fatalistisch.html

Scheil und Schultze-Rhonhof
Von Götz Kubitschek
Die Historiker Stefan Scheil und Gerd Schultze-Rhonhof sind ziemlich erfolgreich in ihrem Versuch, die Diplomatiegeschichte im Vorfeld des Zweiten Weltkriegs einer Revision zu unterziehen. Während „die Zunft“ ihrer Fachkollegen die Auseinandersetzung mit ihnen scheut, kauft das Publikum die gut lesbaren und in redlichem Ton verfaßten Bücher in großen Stückzahlen.
Deshalb versucht Sven Felix Kellerhoff in der heutigen „Welt“, einen weiteren Riegel vor dieses aus seiner Sicht unstatthafte Treiben zu schieben. Weil ihm das inhaltlich nicht gelingen kann, muß er zum Denunziationsinstrumentarium greifen.
http://www.sezession.de/7044/scheil-und-schultze-rhonhof.html#more-7044

Die polnische Besetzung von Gleiwitz
von Stefan Scheil
Die Ansichten über Ursachen und Verantwortungen für den Ausbruch des Zweiten Weltkrieges sind in Bewegung gekommen, davon zeugen ausnahmsweise sogar einige Beiträge in großen deutschen Zeitungen.
http://www.sezession.de/7049/die-polnische-besetzung-von-gleiwitz.html

Der Weg in den Krieg
BERLIN. Vor siebzig Jahren begann mit der Beschießung der Westerplatte bei Danzig der Zweite Weltkrieg. Die Ursachen für den Konflikt, der sich schließlich zum Weltbrand ausweitete, liegen jedoch weiter zurück.
In einer Serie für die JUNGE FREIHEIT erläutert Generalmajor a. D. Gerd Schultze-Rhonhof die Vorgeschichte des 1. September 1939.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5d6eb49d759.0.html

Generalmajor a.D. Gerd Schultze-Rhonhof über die Ursachen des Zweiten
Weltkriegs. Knapp einstündige Rede
http://video.google.com/videoplay?docid=-1423208573050100159&hl=de

Ein Kino-Film sollte den „Überfall“ rechtfertigen
Von Hanns-Georg Rodek
Es ist ein Bild, aus unzähligen amerikanischen Western vertraut: ein Treck, der bis zum Horizont reicht, Siedler in ihren Planwagen auf dem Weg gen Westen, wo ein neues, besseres Leben auf sie wartet. Auch das deutsche Kino hat solch eine Szene aufzuweisen. Sie stammt aus „Heimkehr“, und auch hier fährt eine unendlich lange Kolonne von Siedlerwagen ins gelobte Land, nach Westen, „heim ins Reich“.
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article4437822/Ein-Kino-Film-sollte-den-Ueberfall-rechtfertigen.html

Geschichte, die nicht vergeht
Von Gerhard Gnauck
Auch 70 Jahre nach Ausbruch des Zweiten Weltkriegs ringen Europas Politiker um die richtigen Worte
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article4437829/Geschichte-die-nicht-vergeht.html

Zweiter Weltkrieg
Polen warnt vor „Verfälschung“ der Geschichte
Genau heute vor siebzig Jahren beschoß das deutsche Kriegsschiff „Schleswig-Holstein“ das zur Festung ausgebaute polnische Munitionsdepot in Danzig. Polens höchste Repräsentanten haben nun bei der Gedenkfeier zu Beginn des Zweiten Weltkriegs an die Verantwortung Deutschlands erinnert. Sie warnten davor, die Geschichte zu vergessen.
http://www.welt.de/politik/ausland/article4438278/Polen-warnt-vor-Verfaelschung-der-Geschichte.html

Ansonsten wären die polnischen Ulanen wohl vermutlich schon bis Berlin vorgedrungen gewesen ...
Gedenken an Zweiten Weltkrieg
Kaczynski wirft Sowjetunion „Messerstich in den Rücken“ vor
Polens Präsident hat bei der Gedenkfeier zum Ausbruch des Zweiten Weltkriegs scharfe Töne gegen die frühere Sowjetunion angeschlagen: Stalin habe Polen mit dem Einmarsch der Roten Armee im September 1939 einen tödlichen Stoß versetzt, sagte Lech Kaczynski.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,646181,00.html

Polen
Merkel, Putin und Kaczynski gedenken Beginn des Zweiten Weltkriegs
Bundeskanzlerin Merkel, Rußlands Ministerpräsident Putin und weitere Politiker haben in Polen mit Präsident Lech Kaczynski eine Zeremonie zum Gedenken an den Beginn des Zweiten Weltkriegs begonnen. Auf der Westerplatte in Danzig wurde ein Kranz niedergelegt. Merkel unterstrich Deutschlands Verantwortung für den Zweiten Weltkrieg, Kaczynski würdigte Soldaten, die gegen Nazi-Deutschland kämpften.
http://www.focus.de/panorama/vermischtes/polen-merkel-putin-und-kaczynski-gedenken-beginn-des-zweiten-weltkriegs_aid_431595.html

Zitat Donald Tusk: „Wir sind hier zusammengekommen, um daran zu erinnern, wer den Krieg begonnen hat, wer der Schuldige war, wer der Henker in dem Krieg war und wer das Opfer der Aggression war.“

Polen: „Für Demut kein Grund“
DANZIG. Um Viertel vor fünf, siebzig Jahre nach den ersten Schüssen des deutschen Linienschiffes „Schleswig-Holstein“ auf das polnische Munitionsdepot auf der Westerplatte im damaligen Freistaat Danzig, haben die Spitzen des polnisches Staates die nationalen Gedenkfeierlichkeiten eröffnet. Staatspräsident Lech Kaczyński (PiS) und Ministerpräsident Donald Tusk (PO) warnten in ihren Ansprachen vor Umdeutungen der Geschichte.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5d574615fdf.0.html

Das Merkel übertrifft sich mal wieder selbst. Hündischer geht’s nicht ...
„Ich verneige mich vor den Opfern“
Von Lars-Broder Keil
Merkel bekennt sich in Danzig zur „immerwährenden Verantwortung“ Deutschlands für Kriegsleid und Holocaust
http://www.welt.de/die-welt/politik/article4444950/Ich-verneige-mich-vor-den-Opfern.html

1. September 2009. Kanzlerin Merkel erinnert an deutsche Kriegsschuld und betont „immerwährende geschichtliche Verantwortung“ (was immer das sein soll) ...
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iaIDwS-IoF6I0AyAOeHlngI1ahcA
http://derstandard.at/fs/1250691529347/Ueberfall-auf-Polen-Merkel-bekennt-sich-zu-Deutschlands-Schuld
http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article1165031/Kanzlerin-Merkel-verneigt-sich-vor-Kriegsopfern.html
http://www.focus.de/panorama/vermischtes/70-jahrestag-des-zweiten-weltkriegs-merkel-bekennt-sich-zur-geschichtlichen-verantwortung-deutschlands_aid_431797.html

Putin erkennt russische Kriegsschuld nicht an
70 Jahre Kriegsbeginn
Alle warten auf Putin – doch der schweigt zu Stalin
http://www.welt.de/politik/deutschland/article4443063/Alle-warten-auf-Putin-doch-der-schweigt-zu-Stalin.html

Geschichte im „Stern“
Angriff auf Polen:
Der Weg in den Vernichtungskrieg
http://www.stern.de/politik/deutschland/angriff-auf-polen-der-weg-in-den-vernichtungskrieg-1506349.html

Wolfgang Venohr, Kriegsschuld und die Deutschen in Polen
von Dieter Stein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5297d164e6f.0.html

Mehrheit der Polen heißt „Zwangsaussiedlungen“ gut
Eine überwältigende Mehrheit der Polen sieht die Zwangsaussiedelungen der Deutschen nach dem Zweiten Weltkrieg als gerechtfertigt. Zwischen 1939 und 1945 kamen sechs Millionen Polen (sic!) gewaltsam ums Leben.
http://diepresse.com/home/politik/zeitgeschichte/505236/index.do?_vl_backlink=/home/politik/index.do

Ein Beispiel für deutschen „Schuldstolz“ ...
Kolumne Kopfwelten: Hitlers Erbe
70 Jahre ist der Beginn des 2. Weltkriegs her. Muß sich auch die Internet-Generation noch schuldig fühlen für die Verbrechen ihrer Urgroßväter? Neue psychologische Forschungen geben eine Antwort. Von Frank Ochmann
http://www.stern.de/wissen/mensch/muskeltest/kolumne-kopfwelten-hitlers-erbe-1506473.html

Über die Vorgeschichte wüßte man gerne mehr ...
Massaker
Wie die Deutschen im polnischen Borów metzelten
Von Gerhard Gnauck
750 Dörfer metzelten die Wehrmacht und die deutschen Polizeikräfte in Polen nieder, darunter Borów. Konrad Schuller hat seine Bewohner besucht und mit den letzten Überlebenden gesprochen. In einer packenden Reportage erzählt er von ihrem Leid, aber auch von den Tätern und was sie nach 1945 trieben. [Interessant sind auch die Leserkommentare!]
http://www.welt.de/kultur/literarischewelt/article4417880/Wie-die-Deutschen-im-polnischen-Borow-metzelten.html

SPIEGEL-TV: Hitlers Westfeldzug
http://www.spiegel.de/video/video-1018716.html

Letzter Senf zu Tarantino
Von Thorsten Hinz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M590401dd143.0.html

Ein Besuch lohnt sich ...
Staats- und Wirtschaftspolitische Gesellschaft e.V.
http://www.swg-hamburg.de/index.html

Die englischsprachige Ausgabe von SPIEGEL Online über den Umgang der heutigen Deutschen mit der Schlacht im Teutoburger Wald ...
Battle of the Teutoburg Forest
Germany Recalls Myth That Created the Nation
By David Crossland in Kalkriese, Germany
http://www.spiegel.de/international/germany/0,1518,644913,00.html

Schöppingen auf der Flucht vor Rechts
In Schöppingen ist man auf der Flucht vor der rechten Gefahr. Selbst nachdem ein 18jähriger einem irakischen Asylbewerber zum Opfer gefallen ist, wird sorgfältig nur nach rechts geschaut. So dient denn auch dieser Mord dem „Kampf gegen Rechts“. Zu den Trauerfeierlichkeiten am Donnerstag schickte die Antifa Wächter vorbei, und am Freitag wurden die Schüler vorzeitig entlassen, weil angeblich Rechtsextreme die Schule stürmen wollten.
Die Westfalennachrichten schieben den vorgezogenen Schulschluß nach Angaben des Schulleiters auf „aktive Trauerbewältigung“. Eine Drohung habe es nicht gegeben. Schöppinger Eltern kommentieren.
http://www.pi-news.net/2009/08/schoeppingen-auf-der-flucht-vor-rechts/

Schulschließung: „Alles nur geträumt?“
Schöppingen – Wurden die Schulen in Schöppingen am Freitag vorzeitig geschlossen, weil mit den trauernden Schülern nach dem gewaltsamen Tod eines 18jährigen ein normaler Unterricht nicht mehr möglich war? Oder gab es – anders als Polizei und Schulen es darstellen – doch anonyme Drohungen, die zu diesem Schritt veranlaßten? Darüber wird in Schöppingen inzwischen kontrovers diskutiert. Polizei und Schulleitungen hatten am Freitag auf Anfrage der WN mitgeteilt, daß das vorzeitige Unterrichtsende nur aufgrund der Stimmungslage der Schüler erfolgt sei. Ein Polizeisprecher verneinte auf konkrete Nachfrage, daß es Drohungen gegeben habe. Die Polizei blieb auch am Wochenende bei dieser Darstellung. Ein Sprecher der Kreispolizeibehörde Borken machte auf erneute Anfrage der WN deutlich, daß der vorzeitige Unterrichtsabbruch nicht in Folge anonymer Drohungen erfolgt sei. Im Internet habe es lediglich Hinweise darauf gegeben, daß Rechtsextreme zu einer Demonstration i
 n Schöppingen erscheinen könnten. Diesen Hinweisen sei die Polizei nachgegangen und habe in diesem Zusammenhang auch eine Schülerin aus Schöppingen vernommen. Dabei sei der Internet-Hinweis, so der Polizeisprecher wörtlich, „wie eine Blase geplatzt“. Vor Ort in Schöppingen sei es am Freitag – dem Tag der Beerdigung des 18jährigen Opfers – nicht zu irgendwelchen Demonstrationen gekommen.
http://www.ahlener-zeitung.de/lokales/kreis_borken/schoeppingen/1114606_Schulschliessung_Alles_nur_getraeumt.html



Auseinandersetzung zwischen Deutschen und Türken in Brandenburg ...
GEWALT: Tatort Lindow: Die Täter sind bekannt
Gegenseitige Beschimpfungen standen am Beginn der Auseinandersetzung / Staatsanwaltschaft ermittelt
http://www.maerkischeallgemeine.de/cms/beitrag/11593447/61299/Gegenseitige-Beschimpfungen-standen-am-Beginn-der-Auseinandersetzung-Staatsanwaltschaft.html

Nach der Schägerei
Türkiyemspor-Präsident erhebt Vorwürfe gegen Ermittler
Nach dem Vorfall zwischen Lindower Jugendlichen und jungen Fußballspielern des Berliner Vereins Türkiyemspor diskutiert der Ort über die Auslegung der Ereignisse. Viele Lindower wollen nicht an einen fremdenfeindlichen Übergriff glauben. Die Staatsanwaltschaft ermittelt gegen beide Seiten.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/Brandenburg-Tuerkiyemspor-Lindow;art128,2885783

POL-F: 090824 - 1057 Gallusviertel: Randalierende Spieler lösen Polizeieinsatz auf Fußballplatz aus
Frankfurt (ots) – Am Sonntag, den 23.08.2009 gegen 16.00 Uhr, wurde der Polizeinotruf während eines Fußballspiels von einem Mitglied der Gästemannschaft informiert, daß sie unter anderem durch Ordner der Gastgeber auf dem Sportplatz an der Sondershausenstraße massiv beleidigt und durch Handgreiflichkeiten attackiert werden. Darüber hinaus wären ihnen Schläge nach dem Spiel angedroht worden. Vorausgegangen waren angeblich strittige Schiedsrichterentscheidungen. Da sie in der Vergangenheit schlechte Erfahrungen mit den Gastgebern gemacht hatten, verständigte man die Polizei.
Entgegen der Darstellung einiger Vertreter der Gastgeber hat das aggressive Verhalten von Spielern und sonstigen Verantwortlichen zu dem Erscheinen der Polizei vor Ort geführt. Die Notwendigkeit der Polizei zeigte sich schon beim Eintreffen. Hier schlug ihnen bereits eine deutlich aufgeheizte Stimmung seitens der Gastgeber entgegen. Es kam durch mehrere Spieler der Platzherren unmittelbar zu massiven Beleidigungen und Bedrohungen der Beamten. Ein 30jähriger Marokkaner beleidigte noch aus dem laufenden Spiel heraus die Beamten mit „dreckige Hurensöhne“, „Schmok“, „Weicheier“ und weiteres mehr.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/4970/1462697/polizeipraesidium_frankfurt_am_main

Haarsträubendes Video über Ausländerterror in Berlin ...
Kriminelle Ausländer zeigen ihr Waffenarsenal – Akte09
http://www.youtube.com/watch?v=jMGmbhEAZUc

Hier noch einmal die zu Beginn des „Akte“-Berichts gezeigte Attacke in voller Länge ...
Ausländergewalt: Orientalen prügeln auf Polizisten ein
http://www.youtube.com/watch?v=huNaVq0wwJw

Früh übt sich ...
Köln – Mehmet (8): „Ich stech euch ab“
http://www.express.de/nachrichten/region/koeln/ich-stech-euch-ab_artikel_1251217065251.html

Molenbeek(Brüssel): Polizei kapituliert im Mohammedaner-Viertel
http://www.youtube.com/watch?v=jacisnCWbk4

Staatliche Bekenntnisschulen
Andersgläubige müssen draußen bleiben
Von Hermann Horstkotte
„Kurze Beine, kurze Wege“ – diese plausible Regel für Erstkläßler hat Nordrhein-Westfalen abgeschafft. Dort zählt jetzt der Taufschein an einem Drittel der staatlichen Schulen mehr als gute Nachbarschaft. Die Folge: Katholiken bleiben unter sich, vor allem Muslime werden ausgegrenzt.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,645731,00.html

361° Toleranz – Antwort auf den Aufruf der Bundeskanzlerin
http://www.youtube.com/watch?v=5hK-7zLvc2k

361 Grad Toleranz – Mobbing gegen Deutsche
http://www.youtube.com/watch?v=An6JedBSmIg

Erstkläßler
Warum früh eingeschulte Kinder seltener aufs Gymnasium wechseln
Für viele Eltern kann die Grundschule gar nicht früh genug losgehen. Doch oft hat das fürs Kind Nachteile. Die Forscherin Andrea Mühlenweg, 32, erklärt im Interview, wieso ein paar Tage viel ausmachen können und der schnellste Weg nicht immer eine Abkürzung ist.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,645004,00.html

Wörter, die keiner versteht
Die schlimmsten „Sprachpanscher des Jahres“
„Slacklining“, „Gymmotion“ und „Feel Well Woman“: Mit solchen Wortschöpfungen hat sich der Deutsche Turner-Bund (DTB) beim Verein Deutsche Sprache sehr unbeliebt gemacht. Deshalb wurde der DTB jetzt zum „Sprachpanscher des Jahres“ gekürt. Auf den Plätzen folgen zwei große Konzerne.
http://www.welt.de/kultur/article4417540/Die-schlimmsten-Sprachpanscher-des-Jahres.html

Hausbesetzung als bürgerliche Geste
Die Wohlfühl-Variante der Hafenstraße: In Hamburg haben junge Künstler leere Häuser im Gängeviertel besetzt und alle sind dafür. Tim Ackermann traf den Schirmherrn der Besetzer, Daniel Richter
http://www.welt.de/die-welt/kultur/literatur/article4425233/Hausbesetzung-als-buergerliche-Geste.html

Antike Schriften
Jäger des verlorenen Wissens
Von Dirk Husemann
Nur ein Prozent aller Schriften der Griechen, Römer und Ägypter soll die Zeiten überdauert haben. Bis heute suchen Forscher nach den Überresten der Bibliothek von Alexandria – und in Papyrusfragmenten nach Gedanken aus einer vergangenen Welt.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,644238,00.html

Unbewußte Signale
Schluckauf – ein Überbleibsel der Evolution
Von Harald Czycholl
„Da denkt jemand an dich“ ist die gängigste Erklärung für den Schluckauf. Dabei ist es eigentlich schlicht ein Nerv, der da gereizt wird. Schon als Fötus im Mutterleib gibt es die Hickser. Der längste bekannte Schluckauf eines Menschen dauerte fast 70 Jahre. Gegen Schluckauf hilft ein alter Trick.
http://www.welt.de/wissenschaft/medizin/article4448407/Schluckauf-ein-Ueberbleibsel-der-Evolution.html

Snapshots of the Continent Entre Deux Guerres: Keyserling's Europe (1928) and Spengler's Hour of Decision (1934)

Snapshots Of The Continent Entre Deux Guerres:

Keyserling’s Europe (1928)

And

Spengler’s Hour Of Decision (1934)

Swiftly on beginning my graduate-student career in 1984 I observed that people calling themselves intellectuals – the kind of people whom one met in those days as fellows in graduate humanities programs – tended to be obsessed with topicality and immediacy.  Some adhered explicitly to one or another ideology of the a-historical, identifying so strongly with a perceived avant-garde or “cutting edge” that yesterday struck them as contemptible, a thing to be denounced so as to make way for the reformation of existence.  But the majority were (and I suppose are) conformists looking for cues about what effective poses they might strike or words employ to signify their being “with it.”  To be “with it” in a comparative literature program in California in the mid-1980s meant to be conversant with “theory,” and “theory” in turn meant the latest oracular pronouncement by the Francophone philosophe du jour, as issued almost before the writer wrote it by the those beacons of scholastic responsibility, the university presses.  First it was Michel Foucault, then Jacques Derrida, and then Jean-Michel Lyotard.  As tomorrow swiftly became yesterday, one sensed a panic to keep up with the horizonless succession of “with-it” gurus in fear that one might appear to others, better informed, as clownishly derrière-garde.

Being reactionary by conviction, I decided on an opposite course: to ignore the avant-garde and to read backwards, as it were, into the archive of forgotten and marginal books that no one deemed respectable by the establishment was reading anymore, and sideways into the contemporarily unorthodox.  Part of the providential harvest of that eccentric project, which became a habit, is my acquaintance with two quirky tomes that, despite their oddness, seem to me to stand out as notable achievements of the European mind in the decade before World War Two.  One is Count Hermann Keyserling’s Europe (1928); the other is Oswald Spengler’s “other book,” The Hour of Decision (1934).   Both speak to us, in the God-forsaken present moment, with no small critical alacrity.

I. Spengler has proved a more durable figure than Keyserling, but the reading audience during the early years of the Weimar Republic would have known Keyserling better than Spengler.  People talked about Spengler, but they read Keyserling, whose style was the more accessible.  Of Baltic Junker descent, Graf Hermann Alexander Keyserling (1880 – 1946) fared badly in the aftermath of the Great War.  He lost title to Rayküll, the hereditary Keyserling estate in Junker-dominated Livonia, when the newly independent Estonian Republic, conspicuously failing to reverse erstwhile Bolshevik policy, expropriated (or rather re-expropriated) the fixed holdings of the German-speaking ex-aristocracy.  Keyserling found himself stateless, dispossessed, and in search of a career, his sole remaining asset consisting in his education (higher studies at Dorpat, Heidelberg, and Vienna).  Marriage to Otto von Bismarck’s granddaughter (1919) returned Keyserling to something like a station while the success of his first book, The Travel Diary of a Philosopher (1922), stabilized his finances.  The Travel Diary, immediately translated into a half-dozen languages including English, remains readable, even fascinating.  In 1914, before the outbreak of hostilities, Keyserling had undertaken a global circumnavigation, the lesson of which the Diary, a nation-by-nation account of the world at that moment, meditatively records.

 

The Diary bespeaks a cosmopolitan-liberal attitude, flavored by a pronounced mystical inclination.  Europe, or Das Spektrum Europas in the original German, will strike readers by contrast as an apology (highly qualified) both for nationalism and for individualism.  Keyserling’s “spectroscopic analyses” of the various European peoples, in their peculiar individualities as well as in their complex relation to one another, advances the argument that, if Europe ever were to forge administrative unity out of its querulous variety, it would only ever do so by granting full rights and legitimacy to the varieties.

Keyserling favors a modest pan-European government, whose chief function would be the mediation of disputes between the otherwise sovereign nation-states, but characteristically he supplies no details.  Keyserling’s notion of a pan-European administration differs in its modesty from many being advanced at the time by such as H. G. Wells, whose speculative utopias – as for example in Men Like Gods – uniformly foresee the dissolution of the nation-state, not just into a pan-European arrangement, but, rather, into a World Republic.  Of course, Wells assumes that English, not French or Mandarin, will be the singular unifying tongue of that Republic.  The elites will educate people so that anything like a national identity disappears completely in the first captive generation.  In the concluding chapter of Europe, in a discussion of national “style,” Keyserling insists on the contrast between his own sense of identity and the “international,” or specifically political type of identity, promulgated by the Communists and Socialists.  In the case of the specifically political identity, the subject yields his individuality to merge with the ideological construction.   Keyserling reacts to this as to a toxin.  “When I analyze my own self-consciousness,” Keyserling poses, “what do I find myself to be?”

Keyserling answers: “First and foremost, I am myself; second, an aristocrat; third, a Keyserling; fourth, a Westerner; fifth, a European; sixth, a Balt; seventh, a German; eighth, a Russian; ninth, a Frenchman – yes, a Frenchman, for the years during which France was my teacher influenced my ego deeply.”  We note that politics never enters into it.  Reading the autobiographical passages of Europe, especially those in the chapter on “The Baltic States,” one gets the impression, incidentally, that belonging to Baltdom ranks as rather more important for Keyserling’s self-assessment than its place in his explicit hierarchy of identities would suggest.

Europe deploys a well-thought-out dialectic of individual and national character, whose subtleties Keyserling presents in his “Introduction.”  In the same “Introduction,” the author also sets forth his case for the absolute legitimacy of judging nations and cultures against one another.  Keyserling fixes over the whole of Europe an epigraph drawn from Paul to the Romans: “For all have sinned and come short of the glory of God.”  His dialectic follows from his conviction of imperfectness both of the basic human nature and of human arrangements for the conduct of political existence.

Keyserling can note, by way of a widely applicable example, that the Latin subject’s sense of his status as “civis Romanus… awoke in him as an individual a profound sense of self-discipline and obligation”; Keyserling can also assert that, “The man who attempts to deduce his own worth from the fact that he is a member of a particular group is thinking askew, and, besides presenting an absurd spectacle, gets himself disliked.”  The two statements imply, for Keyserling, no contradiction.  In the spirit of Saint Paul, Keyserling indeed hazards the sweeping – and, to some, disturbing – rule that, “in not a single nation is the national element, as such, bound up with anything of worth” because “the gifts of every nation are balanced by complementary defects.” As Keyserling sees things, “the only value in the national spirit is that it may serve as the basic material, as the principle of form, for the individual.”  In the ironic consequence, as Keyserling closes out his syllogism, “it is for this very reason that every nation instinctively measures its standing by the number and quality of world-important figures which it has produced.”

Whereas on the one hand in Keyserling’s epigrammatic judgment, “the individual and the unique are more than the nation, be it one’s own or another,” on the other hand “value and mass have absolutely nothing to do with each other.”  Apropos of Keyserling’s disdain for the “mass,” he notes that, “Christ preached love of one’s neighbor just because he did not have in mind philanthropy and democracy.”

Invoking Hebrew theology and German music as examples, Keyserling argues that: “A nation can achieve significance for humanity only in certain respects; namely, those wherein its special aptitudes fit it to become the appointed organ for all humanity.” Thus to evoke “abstract considerations of justice” is for Keyserling a “useless” exercise flying in the face of a “cosmic truth.” Given the central role of the individual in Keyserling’s scheme, readers will register little surprise when, in Europe, the author insists that the individual not only possesses the right, but indeed lives under an ethical imperative, to render public judgment on collectivities, with reference to a metaphysical hierarchy of values.  “Strength and beauty are higher, in the absolute sense, than weakness and ugliness; superiority is higher, too, in the absolute sense, than inferiority, and the aristocratic is higher than the plebieian.”  Europe offers, among other pleasures, Keyserling’s giving himself “free rein” to articulate such judgments in a spirit of “inner liberation,” in which the cultured reader will surely participate, treating everyone with equal severity and irony.

Keyserling admits, “There are some who will have for this book nothing but resentment.”  He hopes indeed that “all Pharisees, all Philistines, all nitwits, the bourgeois, the humorless, the thick-witted, will be deeply, thoroughly hurt.”  These are words almost more apt – but certainly more apt, supremely apt – for Anno Domine 2009 than for 1928; but one nevertheless presupposes their legitimacy in context.  Keyserling reminds his readers in advance that he will have imposed the same criteria in assessing “my own people,” meaning the Balts, as in assessing others.

 

II. One can only sample the wares, so to speak, in a summary of Europe, keeping in mind Keyserling’s warning that he must necessarily offend the easily offended.  Readers will need to explore Europe on their own to discover what Keyserling has to say about Netherlanders, Hungarians, Romanians, Swedes, and Swiss.  What follows makes reference only to the chapters on England, France, and Germany.  Does the order of the chapters imply even the most modest of hierarchies, with the first chapter taking up the analysis of England?  Keyserling must have recognized the importance of his Anglophone audience to his popularity.  His treatment of the English, while unsparing in principle, does seem warmed somewhat by fondness.  For Keyserling, that odd phenomenon of “Anglomania” (nowadays one would say “Anglophilia”) tells us something, by way of indirection, about its object.  “One nation sees itself mirrored in the other, not as it is, but as it would like to be; just as, during the World War, every nation attributed to its enemy the worst features of its own unconscious.”

On England.  With characteristic nakedness of statement, Keyserling credits the Anglo-Saxon, not with “intelligence” but rather with “instinct.”  According to Keyserling, “the whole [English] nation… has an unconquerable prejudice against thinking, and, above all, against any insistence on intellectual problems.”  Being creatures of instinct, Englishmen act with certitude or at least with the appearance of certitude.  It is this certitude, translated pragmatically as the habit of taking bold action, which others so admire, even while misunderstanding it, in the Anglo-Saxon spirit.  “The Englishman… is an animal-man”; and “at the lowest end of the scale he is the horse-man, with corresponding equine features.”  The aversion to ratiocination explains the British Empire, which “simply grew up, with no intention on anybody’s part,” to be governed by the colonial-administrator type, who “rarely thinks of anything but food, drink, sport, and, if he is young, flirtations.”

More than God, whatever his sectarian dispensation, Keyserling’s Englishman worships “the rules of the game.”  Thus his “loyalty to one’s land, one’s party, one’s class, one’s prejudices… the first law” so that “the question of absolute value is beside the point.”  From these inclinations stem “British empiricism, so despised by the French, which enables the British successfully to anticipate the crises precipitated by the spirit of the times.”  Yet if the Englishman were ungifted intellectually, he would be, in Keyserling’s estimate, “all the more gifted psychologically,” with the consequence that the Briton possesses “skill in handling human material [that] is extraordinary.”  Nestling at the core of that gift is the principle, which Keyserling classifies as “primitive,” that one should “live and let live.”  The English sense of individuality and of rights is likewise primitive, in the positive sense of being a reversion, against the modern tide, to the atheling-egotism of the Beowulf heroes and King Alfred.  More than any other European nation, England has preserved medieval customs that might prove healthily anodyne to the deculturation inherent in modernity.  Yet Keyserling fears that the English will fail to preserve custom and will plunge into “the Mass Age” more thoroughly than other nations, just as the offshoot American nation, in his judgment, had already done.

On France.  Chortling Gallic readers need only to have turned the page to receive their own stinging dose of Keyserling’s patented forthrightness.  It starts out flatteringly enough.  Whereas the Englishman lives according to instinct, the Frenchman, taking him in the generality, behaves like a “universally intelligible life-form”; one sees in him a creature of “the conscious” and of “the intellect,” whose rationality has concocted, in the Gallic idiom, “a perfect language for itself.”  So it is that “all Occidental ideology, whenever it can be expressed at all in French, finds in the body of that language its most intelligible expression.”  Nevertheless, “however clear the intelligence of the Frenchman may be, his self-consciousness is emotional rather than intellectual,” being as such, “easily and violently aroused,” with the emotion itself its “own ultimate justification.”  From Parisian emotiveness, from the esteem in which others regard France, and using the intellectual precision of the French language, comes the least attractive of Gallic qualities: “The Frenchman… has always seen in his opponent the enemy of civilization.”  Just that inclination emerged in 1914, but the ferocity of the Jacobins showed its presence at the birth of the French Republic.

As Keyserling sees it, however, France is not a dynamic, but an essentially conservative, nation, which is what has enabled it to survive its endless cycle of revolutions.  The real role of France after 1918 should not have been, as the French took it on themselves to do through the League of Nations, to “restore” – that is, to transform – Europe after some rational pattern; it should have been to conserve the precious vestiges of pre-Revolutionary culture.  “The French are par excellence the culture nation of Europe.”

On Germany.  On the topic of Germany, Keyserling begins by quoting his old friend Count Benckendorff, the Czar’s ambassador in London: Ne dites pas les allemands; il n’y a que des allemands.”  (“Speak not of the Germans; there are only Germans.”)  According to Keyserling, “The German exists only from the viewpoint of others”; yet not quite, as one can make applicable generalizations.  A German is an “object creature” whose “life-element lies, once and for all, in that which, externally, emerges most typically in the cult of the object.”  A German is by nature therefore an expert, dedicated to his own expertise and to expertise qua itself as the principle of orderly existence.  Keyserling avails himself of a standing joke: “If there were two gates, on the first of which was inscribed To Heaven, and on the other To Lectures about Heaven, all Germans would make for the second.”  German interest in objects and objectives gives rise to German technical prodigality – the German primacy in precision Engineering and the mechanical systematization of everyday life.  Despite its orientation to the objects, the German mentality suffers from “unreality.”  How so?

“The personal element in man,” Keyserling remarks, “declines in direct proportion as his consciousness becomes centered in detached, externalized ideas; and for those who have to deal with him it really becomes impossible to know what they can expect and what they can rely on.”  Keyserling does not foresee the collapse of the Weimar Republic and the catastrophe of the dictatorship, but he does, in the just-quoted sentence, see the cause of both.

The concluding chapter of Europe attempts a summing-up with a forecast.  Keyserling writes: “Europe is emerging as a unity because, faced at closer range by an overwhelming non-European humanity, the things which Europeans have in common are becoming more significant than those which divide them, and thus new factors are beginning to predominate over old ones in the common consciousness.”  But, in compliance with his dialectic, Keyserling issues a warning.  The unification of the European nations as they confront the non-European must avoid the result of producing “frantic Pan-Europeans” who, forgetting the specificity of the constituent nationalities, “understand each other not better, but worse than before.”  If that were to happen, Europe would have been effectively “Americanized.”  Keyserling concludes on an ominous note: “More than one culture has died out before reaching full blossom.  Atlantis, the Gondwana continent, went the way of death.  Infinite is human stupidity, human slothfulness.”

III. Keyserling and Oswald Spengler (1880 – 1936) never exactly knew each other; rather, they lived in standoffish awareness of each other, with Keyserling playing the more extroverted and Spengler the more introverted role.  In February 1922, Keyserling wrote to Spengler from Darmstadt, enclosing his review of The Decline of the West, and inviting Spengler to participate in a “School of Wisdom” seminar to be held at the Count’s Darmstadt house.  (The “School of Wisdom” was Keyserling’s lecture-foundation, which operated from 1920 until the Nazi regime shut it down in 1933.)  Spengler declined the invitation on the grounds that the audience was likely to be “young people stuffed with theoretical learning.”  Spengler remarked to Keyserling in his reply, that, “by wisdom I understand something that one obtains after decades of hard practical work, quite apart from learning.”  Spengler makes his adieu by promising to have his publisher send the new edition of The Decline to his correspondent.  The tone of Keyserling’s invitation perhaps abraded Spengler’s sense of propriety; Keyserling does presume a willingness to cooperate that, to Spengler, might have seemed a bit too peremptory. Keyserling nevertheless rightly presupposed that he shared many judgments with Spengler – just not the judgment concerning the obligatory status of a social invitation from Keyserling.

 

The Hour of Decision, like everything that Spengler authored, is a rich mine of observation and insight, difficult to summarize, mainly because it communicates so thoroughly with the monumental Decline, to which it forms an epilogue.  The core of The Hour is its diptych of concluding chapters on what Spengler calls “The White World-Revolution” and “The Coloured World-Revolution.”  As in the case of Keyserling’s ironic forthrightness, only more so, Spengler’s plain speaking makes him consummately politically incorrect.  The Hitlerian regime would suppress The Hour just as it suppressed Keyserling’s Darmstadt lecture-institute.  Both were unforgivably heterodox in the totalitarian context.  Spengler, writing in the onset of “die Nazizeit,” saw nothing particularly new in the dire developments of the day, only an intensification of the familiar Tendenz.  The West’s terminal crisis had been in progress already for a hundred chaotic years; the great spectacle of disintegration would only continue, not merely in the external world of institutions and forms, but also in the internal world of spiritual integrity.

Conjuring the image of the modern megalopolis and echoing Ortega’s alarm over the masses, Spengler writes, “A pile of atoms is no more alive than a single one.”  Crudely quantitative in its mental processes, the modern mass subject equates “the material product of economic activity” with “civilization and history.”  Spengler insists that economics is merely a sleight-of-hand discourse for disguising the real nature of the “catastrophe” that has overcome the West, which is a failure of cultural nerve.

In The Hour, Spengler builds on notions he had developed in The Decline, particularly the idea that the West has ceased to be a “Culture,” a healthy, vital thing, and has entered into the moribund phase of its life, or what Spengler calls “Civilization.” Into the megalopolis, “this world of stone and petrifaction,” writes Spengler, “flock ever-growing crowds of peasant folk uprooted from the land, the ‘masses’ in the terrifying sense, formless human sand from which artificial and therefore fleeting figures can be kneaded.”  Spengler stresses the formlessness of “Civilization,” in which “the instinct for the permanence of family and race” stands abolished.  Where “Culture is growth,” and “an abundance of children,” “Civilization” is “cold intelligence… the mere intelligence of the day, of the daily papers, ephemeral literature, and national assemblies,” with no urge to prolong itself as settled custom, well-bred offspring, or a posterity that honors tradition.  The “White World-Revolution” consists in the triumph of “the mob, the underworld in every sense.”

The mob, which sees everything from below, hates refinement and despises anything permanent.  The masses want “liberation from all… bonds [and] from every kind of form and custom, from all the people whose mode of life they feel in their dull fury to be superior.”  Hence the appeal of egalitarianism to the masses.  But, as Spengler argues, egalitarianism is really only a slogan, a euphemism.  The real trend is “Nihilism.”

The pattern of “Nihilism” emerged in the French Revolution, with its vocabulary of leveling, as in the radically politicizing etiquette of citoyen” and in the supposedly universal demand for “Liberty, Equality, and Fraternity.”  “The central demand of political liberalism,” writes Spengler, consists in “the desire to be free from the ethical restrictions of the Old Culture.”  Yet as Spengler insists: “The demand was anything but universal; it was only called so by the ranters and writers who lived by it and sought to further private aims through this freedom.”  We see this identical pattern today in the various concocted emergencies and so-called universal demands that the current thoroughly liberal-nihilistic regime in the United States trots out serially to justify its consolidation of power, whereby it ceaselessly attacks what remains in the American body-politic of form and custom.  In Spengler’s aphorism: “Active liberalism progresses from Jacobinism to Bolshevism logically.”

In Spengler’s judgment, moreover, one would make a mistake in equating Bolshevism, as people would have done in the 1930s, uniquely with the Soviet Union.  “Actually [Bolshevism] was born in Western Europe, and born indeed of logical necessity as the last phase of the liberal democracy of 1770 – which is to say, of the presumptuous intention to control living history by paper systems and ideals.”

When Spengler remarks on the theme of tolerance (so-called) in liberalism-nihilism, one thinks again of the existing situation in Europe and North America the first decade of the Twenty-First Century.  Inherent to form is its rigorous exclusion of the formless.  In its aggressive demand for inclusion of the rightly excluded, which belongs to its destructive impetus, the liberal-nihilistic regime works actively to de-stigmatize anti-social behavior.  Thus under liberalism-nihilism “tolerance is extended,” by self-denominating representatives of the people, “to the destructive forces, not demanded by them.”  Of course, the “destructive forces” do not refuse the extension.  On historical analogy, Spengler refers to this as “the Gracchan method.”  When once, as had already happened in Europe in Spengler’s time, “the concept of the proletariat [had] been accepted by the middle classes,” then the formula for cultural suicide had at last all of its ingredients in place.  “I am aware,” writes Spengler, “that most people will refuse with horror to admit that this irrevocable crashing of everything that centuries have built up was intentional, the result of deliberate working to that end… But it is so.”

 

IV. Like another, later analyst of modernity in its agony, Eric Voegelin, Spengler sees at the root of Liberalism-Nihilism the perversion of a religious idea.  “All Communist systems in the West are in fact derived from Christian theological thought: More’s Utopia, the Sun-State of the Dominica Campanella, the doctrines of Luther’s disciples Karlstadt and Thomas Münzer, and Fichte’s state-socialism… Christian theology is the grandmother of Bolshevism.”  The materialism – which is again a type of nihilism – of Marxism and socialism never contradicts the case for liberalism-nihilism as a perversion of Gospel themes.  “As soon as one mixes up the concepts of poverty, hunger, distress, work, and wages (with the moral undertone of rich and poor, right and wrong) and is led thereby to join in the social and economic demands of the proletarian sort – that is, money demands – one is a materialist.”  But, this being Spengler’s point, one may have the belief-attitude with respect to one’s materialist doctrines that the fanatic of God has for his mental idol, with the concomitant fierceness and ruthlessness.  The end of real Christianity is “renunciation.”  With reference to the sentence of Adam, writes Spengler, the Gospel tells men, “do not regard this hard meaning of life as misery and seek to circumvent it by party politics.”

In a precise description of the modern, immigration-friendly, general-welfare state, Spengler remarks that “for proletarian election propaganda,” an opposite principle to the Gospel one is required: “The materialist prefers to eat the bread that others have earned in the sweat of their face.”  When the Gracchan rabble dominates from below so that the demagogues might manipulate from above, then it will come to pass that “the parasitic egoism of inferior minds, who regard the economic life of other people, and that of the whole, as an object from which to squeeze with the least possible exertion the greatest possible enjoyment” will seek its bestial end in “panem et circenses.”  Once the majority descends to vulgar consumption through extortion – and through a mere pretence of work under the welfare-umbrella of “the political wage” – then the society has doomed itself.  It can only lurch in the direction of its inevitable demise.  Even the keen-eyed will not want to confront reality.  They will, as Spengler writes, “refuse in horror” to believe what they see.  Spengler might have been thinking about a letter from his correspondent Roderich Schlubach dated 9 October 1931.  Schlubach writes: “I frankly admit that much of what you prophesied [in The Decline] has taken place.  The decline of the West seems to be at hand, and still I do not believe in an end of the world, only in an entire change in our circumstances.”

That is “The White World-Revolution” – the triumph of rabble-envy, the destruction of form, childlessness, and the childishness of mass entertainments.  Indeed, “an entire change in our circumstances,” as Schlubach says, not grasping that his words mean the opposite of what he intends.  What of “The Coloured World-Revolution”?  Keyserling had admonished, in the concluding chapter of Europe, that Europe in its chafing unity would come under threat from the nearby non-European world.  In Spengler’s historical theory, the threat of external barbarism always coincides with the passage of the “Culture” into its deliquescent rabble-stage – the stage that the Decline-author ironically calls “Civilization.”  Earlier, in the robustness of the culture-stage, the ascendant people inevitably imposes itself on neighboring and foreign peoples whose levels of social complexity and technical sophistication are lower and who cannot effectively resist encroachment.  Spengler emphasizes that it cannot be otherwise.  The people of the less-developed society gradually grow conscious of a difference, which the emergent demagogue-class of the more-developed society in its liberal paroxysm swiftly encourages them to see as an injustice.

Thus, Spengler asserts, “the White Revolution since 1770 has been preparing the soil for the Coloured one.”  The process has followed this course:

The literature of the English liberals like Mill and Spencer… supplied the “world outlook” to the higher schools of India.  And thence the way to Marx was easy for the young reformers themselves to find.  Sun Yat Sen, the leader of the Chinese Revolution, found it in America.  And out of it all there arose a revolutionary literature of which the Radicalism puts that of Marx and Borodin to shame.

Spengler, who was consciously and deliberately distancing himself from the National Socialists, reminds his readers that he is not “speaking of race… in the sense in which it is the fashion among anti-Semites in Europe and America today.”  He is simply comparing the attitude to life of existing peoples.  The Western nations compete for dominance with non-Western nations whether they want to do so or not.  The non-Western nations, like Japan, act in bold accord with ideologies that cast the West in a scapegoat role, and that are overtly racist.  The West has enemies.  It cannot choose not to be in enmity with them; they choose enmity peremptorily.  The West can either stand up to its assailants or succumb.  When Spengler turns to demography, to his tally of Western birth-replacement deficits and burgeoning populations elsewhere, his discourse strikes us, not as dated, but as entirely contemporary.  “The women’s emancipation of Ibsen’s time wanted, not freedom from the husband, but freedom from the child, from the burden of children, just as men’s emancipation in the same period signified freedom from the duties towards family, nation, and State.”

The attitude of the European middle class, judging by its failure to oppose the vulgarization of society and again by its unwillingness to perpetuate itself in offspring, is one of abdication before the forces of nothingness – this is true whether it is 1934 or 2009.  Like the proletariat, the bourgeoisie then and now hungers only for panem et circenses, or, as we so quaintly call it in present-day America, the consumer lifestyle.  Spengler predicts, in The Hour, that the non-Western world will grow increasingly hostile and predatory towards the West, seeing the decadent nations as easy pickings and seeking opportunities to assault and humiliate the bitterly resented other.  Spengler believes that the nihilistic tendency of Western revolutionaries will merge with the similar tendencies of their non-Western, colonial or ex-colonial counterparts and that the internal and external masses will cooperate in a common destructive project.  What else was the bizarre alliance between the Nazi regime in Berlin and the Bushidoregime in Tokyo?  Or between Heinrich Himmler and the Grand Mufti of Jerusalem?  Just this intimate cooperation of homebred totalitarians with inassimilable fellah-collaborators seems today to be the case, for example, in Great Britain and Sweden – and to no little extent, not merely with respect to illegal Mexican immigration, in the United States as well.

The Hour of Decision remains a shocking book.  It will shock even conservatives because they cannot have avoided being assimilated in some degree to the prevailing dogma about what one may or may not say.  One can imagine the reaction of contemporary liberals to the book if only they knew anything about it: spitting, blood-shot indignation.  Contemporary liberals have already banned almost the entirety of Spengler’s vocabulary under the strictures of self-abasing multiculturalist dhimmi-mentality. The Hour is also a radical book, not least in its notion, also present in both volumes of The Decline that, the crisis of the West, which began already in the Eighteenth Century, would likely play itself out right through the end of the Twentieth Century and beyond.  The disquiet that comes across at the end of Keyserling’s Europe, which appeared as we recall in 1928, asserts itself as greatly heightened apprehension in the final chapter of The Hour, which appeared in German in 1934 and in English in 1936, after Goebbels had suppressed further publication of the German edition.  The National Socialists, like modern liberals, could not bear to be identified by a strong voice, as who and what they actually were.

Ernst Jünger - La guerra y los coleopteros

Ernst Jünger - La guerra y los coleópteros

Publicado en diario El Pais, Suplemento de Cultura. EL PAÍS, Barcelona

Ex: http://elfrentenegro.blogspot.com/

En 1985, con motivo del 90 aniversario de Jünger, el periodista Julien Hervier realizó una serie de entrevistas al escritor en su refugio de Wilflingen destinadas a la radio alemana. En 1986 fueron publicadas en forma de libro por Gallimard y en 1990, en castellano, por Fondo de Cultura Económica. Las siguientes frases de Jünger han sido extraídas de esas entrevistas.

• «Cuando la vida de un hombre presenta una unidad, esto se debe a su carácter. Uno es arrojado a las situaciones más diversas. Pero en cuanto a lo que podríamos llamar la melodía de la vida, está allí desde el principio; y hasta que el barco se hunda, como en el Titanic, se la sigue tocando, se repite exactamente. Esto es cierto para cada existencia, pero no todas las melodías son encantadoras».

• «Yo he logrado conservar mi estilo, incluso en las guerras».

• «Para mí, un acontecimiento importantísimo fue la gran ofensiva del 21 de marzo de 1918. Fue un gran encuentro: millares de hombres perecieron en minutos. Es difícil describir tal fenómeno: por ejemplo, se suprimió el miedo. Esto ya es un signo de que grandes potencias se encuentran muy próximas. Pero debo decir que también estar en las selvas vírgenes, arriba de Río de Janeiro, sentado en un lindero, donde revolotean colibríes y se tiene la impresión de que las flores se están abriendo, es asimismo muy hermoso. O más bien, esto es lo bello, porque la guerra no lo es: no es sino terrible».

• «Me sería muy agradable consagrarme a mis coleópteros».

• «Hay que respetar la propia historia. Experimento por ese joven teniente que fui (el de Tempestades de acero) una verdadera simpatía, aunque me siento muy lejos de él».

• «Esa es la ventaja del orden estricto, del ejército prusiano, de la Compañía de Jesús o de la flota inglesa: cada uno sabe lo que tiene que hacer. Pero si usted va a un café frecuentado por literatos... ¡esa gente es mucho más pérfida que los generales!».

• «Cada generación recibe las cualidades que necesita para afrontar su tiempo».

• «El segundo poder de las profundidades es Eros; allí donde dos seres se aman, sustraen una parte de su terreno al Leviatán».

• «Mi interés por la droga me ha valido diversas dificultades. Pero tomo la droga muy en serio como para pensar que se puede hacer de ella un hábito».

• «La participación política no puede más que dañar lo que hay de esencial en un autor».

• «Desde el principio la fisonomía de Hitler me pareció sospechosa».

• «La descripción del paraíso nunca se hace con tal éxito como la del infierno».

Les contributions à Il Regime Fascista du Prince Karl Anton Rohan

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

Robert STEUCKERS:

Les contributions à Il Regime Fascista du Prince Karl Anton Rohan (1898-1975)

 

Le Prince Karl Anton Rohan, issu d'une très ancienne famille bretonne, émigrée à Vienne et devenue autrichienne, fonde en 1924 le Verband für kulturelle Zusammenarbeit  (= Association pour la Coopération Culturelle) et édite à Berlin, de 1925 à 1936, la célèbre Europäische Revue,  qui donne aux cercles conservateurs et conservateurs-révolutionnaires (dans l'optique jungkonservativ)  une dimension européenne, supra-nationale, impériale (dans le sens de Reich).  Huppés et mondains, les cercles regroupés autour de l'Europäische Revue  influençaient les milieux diplomatiques. Après que le Prince Rohan ait passé le flambeau de rédacteur-en-chef au Dr. Joachim Moras, l'importance du Conseiller d'Etat prussien, le Prof. Dr. Baron Axel von Freytagh-Loringhoven, n'a cessé de croître dans la revue.

Le Prince Rohan, dans son ouvrage Schicksalstunde Europas. Erkenntnisse und Bekenntnisse, Wirklichkeiten und Möglichkeiten  (Leykam-Verlag, Graz, 1937), a esquissé un bilan de l'histoire spirituelle et événémentielle de l'Europe, en abordant le problème central de la personnalité dans l'éthique qu'il qualifiait de «spécifiquement européenne», en amorçant une réflexion sur le matérialisme et le rationalisme, erreurs philosophiques et politiques du monde moderne, et en annonçant le retour à l'avant-plan d'idées et d'idéaux non révolutionnaires, voire contre-révolutionnaires, pour lesquels, croyait-il, le fascisme et le national-socialisme préparaient le terrain, parce qu'ils étaient des réactions radicalement anti-bourgeoises. Les aristocrates qui ont encore en eux les vieux réflexes constructeurs du politique reviendront tout naturellement au pouvoir; mais ceux qui sont épuisés dans leur vitalité et leur créativité devront se ressourcer dans le grand nombre: «les vieilles figures sont fissurées; elles devraient se replonger dans le nombre, de façon à ce que, au départ de cette immersion dans le nombre, de nouvelles figures puissent croître et remonter à la surface»  (p.383).

«Tout comme la caste supérieure déterminée par le sang et constituée par l'aristocratie n'a pas pu inclure dans les structures du pouvoir de l'ancien régime les forces montantes de la révolution bourgeoise, les autorités éphémères du monde bourgeois du XIXième siècle ont échoué dans leur tentative de capter et de diriger sur des voies d'ordre la "révolte des masses", la révolution de l'anti-bourgeois. Dans le vaste processus historique qu'est la révolution sociale, les anciennes autorités ont été broyées, étrillées, et aucune autorité nouvelle n'est encore apparue. Pour être plus précis: les signes avant-coureurs d'une nouvelle et véritable autorité ne sont présents sur la scène que depuis peu de temps; cette autorité nouvelle doit mûrir et s'affirmer. Ceux qui constituaient l'élite sont désormais fatigués. La vision du monde de nos relativistes d'esprit et de morale n'était vraiment pas appropriée pour servir de plate-forme à une domination sur les masses, au sein desquels même les plus arriérés savent désormais lire et écrire. Et les pédérastes et demi-puceaux  émanant de la "jeunesse dorée" des classes supérieures urbanisées ne pouvaient évidemment pas apparaître aux yeux de l'ouvrier comme l'élite de ses vœux, à laquelle il devrait se soumettre. Les classes supérieures et la masse se comportent dans l'histoire comme le conscient et l'inconscient dans l'homme. La santé, au sens social comme au sens psychologique, est cet état de choses, dans lequel le dessous et le dessus entretiennent un rapport d'échange constant et fructueux, où le dessus est reconnu par le dessous, où le dessous donne au dessus la direction (vox populi, vox dei), où le dessus comprend le dessous et où la répartition naturelle des rôles de l'un et de l'autre se maintient en harmonie. Ce qui signifie que le haut, et seul le haut, doit agir, toutefois en acceptant une responsabilité pour le tout; et ces strates supérieures doivent agir en concordance avec les aspirations de la masse et avec ses exigences qui sont évidemment générales et confuses. Si la masse veut agir immédiatement (sans intermédiaire), en révolte contre le haut, alors il arrive ce qui arrive à l'individu qui agit au moment où son subconscient oblitère sa conscience: il y a des pots cassés et notre homme obtient presque toujours le contraire de ce qu'il avait désiré. Car, de toute éternité, le rôle des classes supérieures, de la direction, ou, au niveau de l'individu, de la conscience, c'est d'adapter et de canaliser dans le réel les sombres émotions et pulsions de la masse ou de l'inconscient. Sans ce rôle de régulateur et de transformateur, surviennent immanquablement des catastrophes. Si cet équilibre normal et sain, cette oscillation entre le haut et le bas, sont interrompus, la conscience poursuit sa vie sans lien avec son socle fait d'inconscient, si elle plane dans les airs, alors nous voyons apparaître les premières manifestations de fatigue. Sont alors nécessaires le repos, la détente, la récréation, la distraction. Toute révolution n'est jamais autre chose, ne peut jamais être autre chose, que l'expulsion d'une élite dominante par une élite dominée qui aspire à exercer le pouvoir; or tout processus révolutionnaire commence au sein des élites. On y est fatigué, on ne croit plus à ses propres forces. On trouve que ceux d'en bas, que les adversaires, ont en fait raison dans ce qu'ils disent et revendiquent. On décide de ne pas résister et on est balayé. C'est ainsi qu'en 1918 les monarchies ont été abandonnées par les détenteurs du pouvoir, avant même qu'elles n'aient été réellement attaquées. Si l'élite fatiguée ne veut pas prendre connaissance de ses symptomes, elle vivra de sa propre substance; alors la masse inconsciente, qui a perdu toute relation normale avec l'élite, se fera plus critique et plus turbulente. On verra alors apparaître de véritables troubles qui iront en crescendo, jusqu'aux crises névrotiques, jusqu'aux dépressions nerveuses. Si l'élite, qui a perdu toute véritable autorité et donc toute légitimité, refuse de se retirer du pouvoir, elle s'en tiendra au droit positif contre le droit naturel et refusera de faire passer les réformes nécessaires; alors la révolution dégénère en guerre civile»  (pp. 381-383) . «La première démarche à accomplir, pour forger de nouvelles figures, une nouvelle élite qui entretient un contact sain avec la base, c'est de vivifier les hiérarchies que la révolution et la contre-révolution ont constituées. Il s'agit ici de construire une communauté de volonté. Discipline sévère, inclusion dans un ordre, mais aussi travail sans relâche aux postes qui ont été assignés, exécution précise des ordres reçus, voilà les premisses. Mais pour monter plus haut dans la nouvelle hiérarchie, il faut adhérer à un mythe politique, il faut être intérieurement emporté par l'esprit d'une Weltanschauung. Derrière les slogans que sont la "révolution mondiale", l'Italianità et la Romanità, le Volkstum et la race nordique, se profile toute une construction doctrinale avec ses fondements d'ordre historique, sociologique, économique, scientifique et aussi moral: il faut les accepter sans conditions car ils sont les présupposés qui fondent la confiance au sein de la communauté de volonté, qui sont nécessaires à l'exercice des plus hautes fonctions»  (pp. 383-384). A la lecture de ces extraits, on s'aperçoit que l'intérêt d'Evola pour Rohan (et vice-versa: Rohan cite Révolte contre le monde moderne  en page 25 de Schicksalsstunde Europas,  op. cit.) vient d'une volonté partagée entre les deux hommes de dépasser définitivement les limites étroites du bourgeoisisme, de reforger dans la «mobilisation totale» une nouvelle aristocratie européenne supra-nationale. Pour Rohan, le fascisme italien et le national-socialisme allemand sont des effervescences provisoires, brutales et violentes, qui s'avèrent nécessaires pendant le laps de temps où il n'y a plus de véritable autorité. Dès que la «domination des meilleurs» sera installée, «la crispation se détendra, la militarisation actuelle des peuples se relâchera. Car la violence ne doit s'exercer que là où manque une autorité véritable. Un pouvoir réel devra nécessairement octroyer davantage de liberté, sans pour autant craindre l'effondrement des peuples et des Etats ni une diminution de leur puissance de frappe en cas de guerre ou en temps de paix»  (p. 386). «Le nouveau type dominant, anti-bourgeois, a fait appel aux masses, il les a politisées, il les a fusionnées en unités disciplinées sous le signe de mythes nouveaux»  (p. 387).

Dans Il Regime fascista, Rohan aborde la problèmatique de l'«autre Europe», qui est, écrit-il, «notre Europe», c'est-à-dire celle de la nouvelle phalange anti-bourgeoise, regroupant des ressortissants des anciennes aristocraties (comme, par exemple, Evola et lui-même) et les élites nouvelles, fascistes ou nationales-socialistes, qui ont réussi la «mobilisation totale» des énergies populaires. Dans l'article intitulé «L'altra Europa, la "nostra" Europa» (16 février 1934), Rohan oppose sa conception de l'Europe à celle d'un autre aristocrate autrichien, le Comte Richard Nikolaus Coudenhove-Kalergi, auteur, en 1924, d'un projet de «Paneurope», regroupant tous les Etats du continent à l'exclusion de l'Angleterre et de la Russie. Cette Paneurope, qui a enthousiasmé Briand et Stresemann, devait s'inscrire dans la tradition libérale-démocratique et en étendre les principes à l'ensemble du continent. Rohan et Evola sont «paneuropéens», mais à l'enseigne de valeurs diamétralement opposées au libéralisme et au démocratisme, nés dans le sillage de 1789 ou imités des modes anglo-saxonnes.        

mercredi, 09 septembre 2009

Terre et Peuple: TABLE RONDE 2009


Terre et Peuple

Résistance Identitaire Européenne

TABLE RONDE 2009

www.terreetpeuple.com

Dimanche 4 octobre 2009 :

 

XIVe Table Ronde de TERRE ET PEUPLE :

"Pour la Reconquête, reviens Charles Martel !"


à Villepreux (région Parisienne)

 

contact@terreetpeuple.com

 

  

XIV_Table_ronde_2009

Un conseiller d'Obama viré pour cause de scepticisme sur le 11 septembre

Un conseiller d’Obama viré pour cause de scepticisme sur le 11 septembre

Ex: http://fr.novopress.info/

11 Septembre


WASHINGTON (NOVOpress)
Même quand on fait partie de l’entourage proche du président Obama, il existe des tabous qu’il convient de ne pas effleurer.
Ainsi, le conseiller spécial du président américain pour les questions d’environnement, Van Jones, a dû démissionner sous la contrainte.

Ancien militant californien des droits civiques, Van Jones travaillait depuis mars dernier auprès de la Maison Blanche sur les questions d’environnement. Van Jones s’est retrouvé au cœur d’une controverse, sa signature apparaissant au bas d’une pétition exigeant une enquête sur le rôle de l’administration Bush dans les attentats du 11 septembre.

Selon les promoteurs de cette pétition, l’entourage de l’ex-président américain aurait en effet « volontairement permis»  cette vague d’attentats « afin d’avoir un prétexte pour déclarer la guerre» .

Même s’il se déclare victime d’une « campagne vicieuse de dénigrement» , le conseiller spécial d’Obama n’en a pas moins présenté sa démission, afin, dit-il, de préserver l’image du président.

[cc [1]] Novopress.info, 2009, Article libre de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[
http://fr.novopress.info [2]]


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Découvrez le groupe folk flmand "Laïs"



Découvrez le groupe folk flamand Lais

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LAÏS est né pendant l’été 1994 au cours d’un stage de folk à Gooik en Belgique. Trois jeunes chanteuses originaires de Kalmthout forment ce groupe qui signifie «voix» et fait référence également aux chansons érotiques du moyen-âge : Jorunn BAUWERAERTS, Nathalie DELCROIX et Annelies BROSENS. Influencées principalement par les voix du folk et du blues, les chanteuses Noires, Loreena McKENNITT, I MUVRINI, VÄRTTINÄ, Sinead O’CONNOR, les trois chanteuses flamandes sont surnommées «les voix d’ange» par Emmylou HARRIS.

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Leur premier album, Laïs, sorti sur le petit label belge Wild Boar, démontre le talent de ces trois vocalistes ainsi que leur ouverture sur les musiques traditionnelles des pays européens. Les morceaux, pour la plupart interprétés en flamand, sont issus des traditions flamande, suédoise, italienne, etc. L’album comporte deux reprises, In this Heart de Sinead O’CONNOR et Grand Jacques de Jacques BREL, seul morceau chanté en français. Le livret est entièrement rédigé en flamand, à l’exception de quelques rares notes en anglais. Le trio LAÏS est accompagné par le groupe folk-rock belge KADRIL dont l’instrumentation principalement acoustique (guitare, viole, dulcimer, mandoline, harpe, accordéon), augmentée parfois d’une rythmique un peu rock mais pas trop (claviers, basse, guitare, batterie), dessine des paysages nostalgiques et colorés autour des «voix d’ange».

Le succès de LAÏS dans le monde du folk dépassant rapidement les frontières belges, le trio enregistre son deuxième album chez Virgin Belgique, Dorothea, distribué cette fois dans toute l’Europe. Le son est moins brut et «live» que sur le premier album, et l’on sent bien qu’une production affinée et plus lisse est passée par là. Qu’importe, les arrangements sont toujours superbes malgré une batterie plus présente, ce qui n’était pas toujours utile. Jorunn, Annelles et Nathalie sont accompagnées d’un nouveau groupe, où l’on retrouve deux membres de KADRIL, Hans QUAGHEBEUR (accordéon, vielle à roue) et Bart De COCK (harpe) en invité, augmentés de Fritz SUNDERMANN qui tient à lui seul la plupart des instruments (guitares acoustiques et électriques, charango, harmonium, basse, mandoline), Ronny REUMAN (batterie, percus, loops), Bart DENOLF (contrebasse, basse). Le répertoire reste dans la lignée du premier album, avec toutefois quelques compositions originales ou tirées de traditionnels, et davantage de morceaux chantés en français, dont Kenneke écrit par Gabriel YACOUB et l’incontournable Le Renard et la Belette, pour lequel les arrangements des «trois voix d’anges» sont tout de même plus subtils que celles des «trois Jean» (TRI YANN). Il a même été autorisé une voix d’homme en la personne de Ludo VAN DEAU sur le très beau morceau Le Grand Vent, une autre composition de Gabriel YACOUB, si enchanteur qu’il est repris en «bonus» pour clore l’album. Avec Dorothea, on n’a pas l’impression d’entendre LAÏS sur scène comme sur le premier album, mais plutôt de flotter sur des nuages douillets et cotonneux.

El Camino del Guerrero Sagrado

El Camino del Guerrero Sagrado


Por Peggy Andrea

Ex: http://elfrentenegro.blogspot.com/
"¡Hoka Hey!" Exclama al guerrero Sioux cabalgando en la batalla, "Hoy es un buen día para morir". Un verdadero guerrero se atreve a lo imposible. El desafía la muerte y la respeta. Una historia acerca de guerreros Americanos Nativos dice así, "los Guerreros viven con la muerte a su lado, y el conocimiento de que la muerte está con ellos, provoca el coraje de afrontar cualquier cosa. Lo peor que nos puede suceder es que tengamos que morir, y ya que ese es nuestro destino inmutable, somos libres; Aquellos que lo han perdido todo ya no tienen algo a lo que temer".

El Camino del Guerrero Sagrado comienza con la toma de conciencia de que somos seres mortales, de que vamos a morir. Sabiendo esto, podemos ver nuestras vidas desde una mejor perspectiva. Sabiendo esto, podemos actuar SIEMPRE de manera tal que podamos morir centrados, más allá del miedo, en paz con lo que hemos hecho a partir de la materia prima de nuestras vidas. ¿La meta está en vivir bien nuestras vidas para eventualmente morir bien, a fin de que lo que es eterno en nosotros (nuestro espíritu?) sea puesto en libertad. Cada uno de nosotros debe llegar a un acuerdo con su Muerte personal. Por ejemplo, me gusta pensar que mi cuerpo es el descendiente de un acto de amor entre mi Espíritu y el mundo Elemental. ¡Me gusta pensar que MI muerte será una consumación final y una agridulce realización orgásmica de aquel amor!

El Guerrero Sagrado camina por su camino con su Muerte a su lado. Y su Muerte está disponible al Guerrero Sagrado como un consejero, maestro, y amigo. Esta relación con su Muerte invita al Guerrero Sagrado a ser el ser que verdaderamente es, para vivir su vida plena y completamente, para usar el poder interior. Como Agnes Whistling Elk dice en "The story Medicine Woman" Sólo llegarás a ser peligroso cuando aceptes tu muerte. Entonces te vuelves peligroso a pesar de cualquier cosa. Debes aprender a ver a los despiertos. Una mujer peligrosa puede hacer cualquier cosa porque ella está dispuesta a cualquier cosa. Una mujer poderosa es inimaginable porque lo inimaginable le pertenece a ella. Todo le pertenece a ella, y cualquier cosa es posible".

En la tradición Americana Aborigen, las historias de guerreros a menudo revelan una infancia poblada de agitación interior y agresividad externa. Los guerreros recién nacidos son sutiles para explorar el mundo y ellos no quieren que alguien o algo se cruce en sus caminos. Pueden luchar con sus hermanos o pueden poner a prueba a los padres despiadadamente. Los guerreros a menudo parecen haber nacido con un exceso de energía. Sus temperamentos son fogosos; Sus voluntades, fuertes. Un joven guerrero que esté frustrado con su apariencia física casi con seguridad compensará esto con un superávit de energía mental o emocional.

La historia del Jefe Gerrero Tewa Cottonwood, Pohaha, describe este asunto. Siempre enojada cuando joven, ella se rebeló cuando le fue instado hacer trabajo doméstico. Finalmente, su tribu consintió en dejarle ir a batallar, en donde se distinguió poderosamente. Luego, se afirma, su constante cólera desapareció y "se convirtió en una buena mujer". ¡Su nombre, Pohaha, quiere decir "húmedo entre las pierna ja ja" por su hábito de arrancarse el vestido para ridiculizar a sus enemigos con el hecho que ella fuera una mujer! Con el tiempo, la gran Pohaha llego a ser "Jefe Gerrero" elegido por los ancianos. Como Jefe de Guerra, ella tenía que guiar a su pueblo contra los enemigos, protegerles de enfermedades y tratarlos como sus hijos. Ella tomó seriamente su cargo; Y cuando ella murió, dejó su máscara y dijo que esta la representaría aun cuando esté muerta. " estaré contigo todo el tiempo," ella le dijo a su tribu, "la máscara soy yo".El pueblo Cottonwood conserva su máscara, y cuentan su historia, hasta el día de hoy.

Un joven guerrero es difícil de controlar. Una vez que al guerrero le es encomendada una tarea desafiante, estará este en el camino hacia el AUTOCONTROL. Los aborígenes americanos comienzan el entrenamiento guerrero con lecciones de caza, junto con las habilidades básicas de supervivencia en tierra salvaje. Le enseñan al joven cazador respeto por su "presa". Muestran a lo joven que para aprender de la Muerte personal (la Cazadora Final), uno necesita desarrollar humildad, paciencia, y una habilidad para mantener una cabeza despejada — o, al menos, despejar la cabeza rápidamente ! El entrenamiento de supervivencia en tierra salvaje es un concepto de bien para un Guerrero Sagrado — le da un conocimiento auténtico de su mundo, y de su relación a él. Le muestra a la Naturaleza como su primer Adversario. Ella aprende que uno no puede competir con tan poderoso Adversario . Pero ella también se entera de que este Oponente es un espejo de su corazón, y como tal merece respeto y, aun, amor. De esta comprensión, ella pasa a aprender autodefensa y confianza en sí misma.

Obviamente, éste es un camino de coraje. Los americanos nativos llaman a sus "guerreros valientes" ( en inglés "Braves" cuya traducción también es "guerreros indios") por una razón. ¡Cuanto más coraje ha mostrado, más honrado el guerrero es! "Los guerreros indios" (tanto hembra como varón) que cabalgaron en la batalla no trataron de dar muerte a la oposición. Fue considerado mucho más valiente humillar al enemigo acercándose lo suficientemente hasta simplemente tocarlo, o capturar la cofia de guerra, pipa ceremonial o el escudo. Matar a otro guerrero era considerado un acto a considerar cuidadosamente. Matar a inocentes era considerado cobardía. En días antiguos, se dice que los grandes guerreros no atacaban un campamento, pero entraban y eran bienvenidos. Eran llevados al "tipi (tienda cónica) enemigo" para descansar y ser alimentados. Entonces todos los jóvenes guerreros del campamento venían a desafiar al gran guerrero, esperando "sumar hazañas" pero frecuentemente tan solo los más afortunados lograban mantenerse en pie. Indudablemente obtuvieron algunas lecciones de la experiencia.

"La Captura" (lo que podríamos llamar robar) se convirtió en una de las máximas hazañas guerreras. Ya que no había idea de propiedad, esto era más como recuperar. Es aquí donde el insulto Blanco del "obsequiante indio" se originó. Las entidades (como los caballos) o los lugares (como un bosque o una llanura) no podrían ser "poseídas" por alguien; Por lo tanto le pertenecían a aquellos que se encargaban de ellos.

En el mundo moderno, nuestras batallas son usualmente peleadas en algo así como arenas diferentes. Pero el guerrero indio quieren ceder ante ti hasta que tengas poder a fin de que puedas convertirte en un adversario digno para otro guerrero digno ". ¿Qué es oposición, después de todo? Esta pregunta es central en el Camino Sagrado del Guerrero. Esta no implica desprecio. Es antieconómico sentir desprecio por personas u otras entidades. Un guerrero Aborigen Americano hablándole a un grupo de Americanos Blancos lo explica así, " Vosotros tenéis tal cólera, tal miedo y tal desprecio para con los llamados criminales que tu propio índice de criminalidad va mucho más lejos. Vuestra sociedad tiene un índice de criminalidad alto porque está en una posición perfecta para receptar el crimen. Tú deberías estar trabajando CON estas personas, no contra ellos. La idea es despreciar el crimen, no a las personas. Es más útil considerar a cada individuo como otro TÚ — considerar cada individuo como un representante del universo. Incluso el peor criminal en cadena perpetua sentado en su celda — el centro de él es la misma semilla, la semilla de la creación entera ".

¿Entonces cuál es el sentimiento que el Guerrero Sagrado cultiva dentro de sí mismo? El desapego es importante. " Todo el mundo que quiere seguir el camino del guerrero tiene que deshacerse de la obsesión: La compulsión de poseer y aferrarse de las cosas ".Es fácil de ver que caminando al lado de la Muerte propia puede ayudarle a uno recordar que " no te los puedes llevar contigo". Además, un guerrero fluido necesita estar libre de cargas, necesita tener libertad para pensar claramente, y moverse inmediatamente. También necesita poder vivir en el presente. Para cultivar el desapego, un guerrero desarrolla su sentido del humor y un gran sentido de la inventiva. Estos se convierten en sus escudos. Puede sentir sus fuertes y apasionadas emociones y entonces las puede dejar pasar a través de él. El puede reírse de sí mismo.

Pero hay un peligro en el desapego. Un guerrero puede volverse tan confiado en sí mismo que se vuelve arrogante e inflexible. Se vuelve incapaz de compasión. Lo que trae la "santidad" al camino del Guerrero Sagrado es el AMOR. Para el Guerrero Sagrado, el Amor es sentido cuando el corazón está abierto. Se dice que los grandes guerreros tienen grandes corazones, y hasta el guerrero más fuerte, más experto, más peligroso se vuelve Sagrado cuando se pone al servicio (como un Guardián o un Campeón) de un niño, un grupo indigente, un lugar santo, una tarea digna. SOBRE TODO, el Guerrero Sagrado está al servicio de aquellos que verdaderamente lo necesitan. El no hace esto para ellos, sino por sí mismo. Su amor y su servicio son gratis, sin apego o expectación — incondicional. El sabe, quizá más que cualquier otro, que amar verdaderamente es el acto más peligroso y más audaz que un Guerrero Sagrado puede realizar. Una doncella Apache, Lozen, se convirtió en una guerrera poderosa y respetada. Experta en montar y enlazar, ella logró siempre traer consigo a la tribu caballos enemigos. Estaba dedicada a ayudar a su gente. Se dice que una vez ella se encontraba sola en el territorio enemigo con una joven madre y su recién nacido. Ella pasó varios penosos meses conduciéndolos a un lugar seguro, cuándo ella terminó la tarea recién ahí comenzó a vivir nuevamente para sí misma. A medida que ella maduró en su compasión, comenzó a desarrollar la extraña habilidad de determinar la posición del enemigo, y se convirtió en una voz bienvenida en las reuniones tribales de estrategia. En toda la tradición Nativa Americana, hay muchos historias semejantes de Indios Guerreros de gran corazón. A la vez que ellos son muy admirados y honrados por su caza, combate, y habilidades de supervivencia, son aun más respetados y amados por su compasión y su bondad.

En el pasado, los Guerreros Sagrados lucharon por la protección y la supervivencia de sus tribus, y por satisfacción personal. Esto es todavía es así, pero en nuestra era, el concepto de "tribu" puede variar. El Guerrero Sagrado que viaja en "un camino con arrojo debe encontrar su campo de batalla sagrado. La pelea puede ser por la justicia, la paz, o el respeto. Muchos Guerreros Sagrados cumplen con la profecía Nativa Americana de los "Guerreros del Arco Iris" que dice, "cuando la Tierra esté enferma y moribunda, por todo el mundo las personas se rebelarán Como Guerreros del Arco Iris para conservar el planeta".Esta profecía es promovida por las palabras de un esquimal Nativo Americano moderno que dice, " Grande son las tareas futuras, aterradoras son las montañas de ignorancia y odio y prejuicio, pero los Guerreros del Arco Iris se levantarán tal como en las alas del águila para superar todas las dificultades. ¡Ellas estarán felices de hallar que ahora hay millones de personas por toda la tierra dispuesta y ansiosa a levantarse y unirse ellas para conquistar todas barreras que obstruyen el camino hacia un mundo nuevo y glorioso!

Ahora hemos tenido una conversación bastante larga. Démosle paso a la acción.

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La lecture évolienne des thèses de H. F. K. Günther

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

Robert Steuckers:

La lecture évolienne des thèses de H.F.K. Günther:

 

Hans Friedrich Karl Günther (1891-1968), célèbre pour avoir publié, à partir de juillet 1922 et jusqu'en 1942, une Rassenkunde des deutschen Volkes  (= Raciologie du peuple allemand), qui atteindra, toutes éditions confondues, 124.000 exemplaires. Une édition abrégée, intitulée Kleine Rassenkunde des deutschen Volkes  (= Petite raciologie du peuple allemand), atteindra 295.000 exemplaires. Ces deux ouvrages vulgarisaient les théories raciales de l'époque, notamment les classifications des phénotypes raciaux que l'on trouvait  —et que l'on trouve toujours—   en Europe centrale. Plus tard, Günther s'intéressera à la religiosité des Indo-Européens, qu'il qualifiera de «pantragique» et de «réservée», qu'il définira comme dépourvue d'enthousiasme extatique (cf. H.F.K. Günther, Religiosité indo-européenne,  Pardès, 1987; trad. franç. et préface de R. Steuckers; présentation de Julius Evola). Günther, comme nous l'avons mentionné ci-dessous, publiera un livre sur le déclin des sociétés hellénique et romaine, de même qu'une étude sur les impacts indo-européens/nordiques (les deux termes sont souvent synonymes chez Günther) en Asie centrale, en Iran, en Afghanistan et en Inde, incluant notamment des références aux dimensions pantragiques du bouddhisme des origines. Intérêt qui le rapproche d'Evola, auteur d'un ouvrage de référence capital sur le bouddhisme, La Doctrine de l'Eveil  (cf. H.F.K. Günther, Die Nordische Rasse bei den Indogermanen Asiens, Hohe Warte, Pähl Obb., 1982; préface de Jürgen Spanuth). Pour Günther, les Celtes d'Irlande véhiculent des idéaux matriarcaux, contraires à l'«esprit nordique»; en évoquant ces idéaux, il fait preuve d'une sévérité semblable à celle d'Evola. Mais, pour Günther, cette dominante matriarcale chez les Celtes, notamment en Irlande et en Gaule, vient de la disparition progressive de la caste dominante de souche nordique, porteuse de l'esprit patriarcal. Dans sa Rassenkunde des deutschen Volkes  (pp. 310-313), Günther formule sa critique du matriarcat celtique: «Les mutations d'ordre racial à l'intérieur des peuples celtiques s'aperçoivent très distinctement dans l'Irlande du début du Moyen Age. Dans la saga irlandaise, dans le style ornemental de l'écriture et des images, nous observons un équilibre entre les veines nordiques et occidentales (westisch); dans certains domaines, cet équilibre rappelle l'équilibre westique/nordique de l'ère mycénienne. Il faut donc tenir pour acquis qu'en Irlande et dans le Sud-Ouest de l'Angleterre, la caste dominante nordique/celtique n'a pas été numériquement forte et a rapidement disparu. Le type d'esprit que reflète le peuple irlandais  —et qui s'aperçoit dans les sagas irlandaises—  est très nettement déterminé par le subsrat racial westique. Heusler a suggéré une comparaison entre la saga germanique d'Islande (produite par des éléments de race nordique) et la saga d'Irlande, influencée par le substrat racial westique. Face à la saga islandaise, que Heusler décrit comme étant "fidèle à la vie et à l'histoire du temps, très réaliste et austère", caractérisée par un style narratif viril et sûr de soi, la saga irlandaise apparaît, dans son "âme" (Seele), comme "démesurée et hyperbolique"; la saga irlandaise "conduit le discours dans le pathétique ou l'hymnique"; plus loin, Heusler remarque que "l'apparence extérieure de la personne est habituellement décrite par une abondance de mots qui suggère une certaine volupté". Heusler poursuit: "La saga irlandaise aime évoquer des faits relatifs au corps (notamment en cas de blessure), en basculant souvent dans la crudité, le médical, de façon telle que cela apparaît peu ragoûtant quand on s'en tient aux critères du goût germanique" (...). La saga chez les Irlandais nous dévoile, par opposition à l'objectivité factuelle et à la retenue de la saga islandaise, une puissance imaginative débridée, un goût pour les idées folles et des descriptions exagérées, qui, souvent, sonnent "oriental"; on croit reconnaître, dans les textes de ces sagas, un type de spiritualité dont la coloration, si l'on peut dire, vire au jaune et au rouge et non plus au vert et au bleu nordiques; ce type de spiritualité présente un degré de chaleur bien supérieur à celui dont fait montre la race nordique. Nous devons donc admettre que la race westique, auparavant dominée et soumise, est revenue au pouvoir, après la disparition des éléments raciaux nordiques momentanément dominants (...). A la dénordicisation (Entnordung), dont la conséquence a été une re-westicisation (Verwestung) de l'ancienne celticité (nordique), correspond le retour de mœurs radicalement non nordiques dans le texte des sagas irlandaises. Ce retour montre, notamment, que la race westique, à l'origine, devait être régie par le matriarcat, système qui lui est spécifique. Les mœurs matriarcales impliquent que les enfants appartiennent seulement à leur mère et que le père, en coutume et en droit, n'a aucune place comparable à celle qu'il occupe dans les sociétés régies par l'esprit nordique. La femme peut se lier à l'homme qu'elle choisit puis se séparer de lui; dans le matriarcat, il n'existait pas et n'existe pas de mariage du type que connaissent les Européens d'aujourd'hui. Seul existe un sentiment d'appartenance entre les enfants nés d'une même mère. La race nordique est patriarcale, la race westique est matriarcale. La saga irlandaise nous montre que les Celtes d'Irlande, aux débuts de l'ère médiévale, n'étaient plus que des locuteurs de langues celtiques (Zimmer), puisque dans les régions celtophones des Iles Britanniques, le matriarcat avait repoussé le patriarcat, propre des véritables Celtes de race nordique, disparus au fil des temps. Nous devons en conséquence admettre que, dans son ensemble, la race westique avait pour spécificité le matriarcat (...). Le matriarcat ne connaît pas la notion de père. La famille, si toutefois l'on peut appeler telle cette forme de socialité, est constituée par la mère et ses enfants, quel que soit le père dont ils sont issus. Ces enfants n'héritent pas d'un père, mais de leur mère ou du frère de leur mère ou d'un oncle maternel. La femme s'unit à un homme, dont elle a un ou plusieurs enfants; cette union dure plus ou moins longtemps, mais ne prend jamais des formes que connaît le mariage européen actuel, qui, lui, est un ordre, où l'homme, de droit, possède la puissance matrimoniale et paternelle. "Ces états de choses sont radicalement différents de ce que nous trouvons chez les Indo-Européens, qui, tout au début de leur histoire, ont connu la famille patrilinéaire, comme le prouve leur vocabulaire ayant trait à la parenté...". Le patriarcat postule une position de puissance claire pour l'homme en tant qu'époux et que père; ce patriarcat est présent chez tous les peuples de race nordique. Le matriarcat correspond très souvent à un grand débridement des mœurs sexuelles, du moins selon le sentiment nordique. La saga irlandaise décrit le débridement et l'impudeur surtout du sexe féminin. (...) Zimmer avance toute une série d'exemples, tendant à prouver qu'au sein des populations celtophones de souche westique dans les Iles Britanniques, on rencontrait une conception des mœurs sexuelles qui devait horrifier les ressortissants de la race nordique. La race westique a déjà d'emblée une sexualité plus accentuée, moins réservée; les structures matriarcales ont vraisemblablement contribué à  dévoiler cette sexualité et à lui ôter tous freins. La confrontation entre mœurs nordiques et westiques a eu lieu récemment en Irlande, au moment de la pénétration des tribus anglo-saxonnes de race nordique; les mœurs irlandaises ont dû apparaître à ces ressortissants de la race nordique comme une abominable lubricité, comme une horreur qui méritait l'éradication. Chaque race a ses mœurs spécifiques; le patriarcat caractérise la race nordique. Il faut donc réfuter le point de vue qui veut que toutes les variantes des mœurs européennes ont connu un développement partant d'un stade originel matriarcal pour aboutir à un stade patriarcal ultérieur».

Comme Evola, mais contrairement à Klages, Schuler ou Wirth, Günther a un préjugé dévaforable à l'endroit du matriarcat. Pour Evola et Günther, le patriarcat est facteur d'ordre, de stabilité. Les deux auteurs réfutent également l'idée d'une évolution du matriarcat originel au patriarcat. Patriarcat et matriarcat représentent deux psychologies immuables, présentes depuis l'aube des temps, et en conflit permanent l'une avec l'autre.

Dans Il mito del sangue,  Evola résume la classification des races européennes selon Günther et évoque tant leurs caractéristiques physiques que psychiques. En conclusion de son panorama, Evola écrit (pp. 130-131): «Du point de vue de la théorie de la race en général, Günther assume totalement l'idée de la persistence et de l'autonomie des caractères raciaux, idée plus ou moins dérivée du mendelisme. Les "races mélangées" n'existent pas pour lui. Il exclut en conséquence que du croisement de deux ou de plusieurs races naisse une race effectivement nouvelle. Le produit du croisement sera simplement un composite, dans lequel se sera conservée l'hérédité des races qui l'auront composé, à l'état plus ou moins dominant ou dominé, mais jamais porté au-delà des limites de variabilité inhérentes aux types d'origine. "Quand les races se sont entrecroisées de nombreuses fois, au point de ne plus laisser subsister aucun type pur ni de l'une race ni de l'autre, nous n'obtenons pas, même après un long laps de temps, une race mêlée. Dans un tel cas, nous avons un peuple qui présente une compénétration confuse de toutes les caractéristiques: dans un même homme, nous retrouvons la stature propre à une race particulière, unie à une forme crânienne propre à une autre race, avec la couleur de la peau d'une troisième race et la couleur des yeux d'une quatrième", et ainsi de suite, la même règle s'étendant aussi aux caractéristiques psychiques. Le croisement peut donc créer de nouvelles combinaisons, sans que l'ancienne hérédité ne disparaisse. Tout au plus, il peut se produire une sélection et une élimination: des circonstances spéciales pourraient  —au sein même de la race composite—  faciliter la présence et la prédominance d'un certain groupe de caractéristiques et en étouffer d'autres, tant et si bien que, finalement, de telles circonstances perdurent; il se maintient alors une combinaison spéciale relativement stable, laquelle peut faire naître l'impression d'un type nouveau. Sinon, si ces circonstances s'estompent, les autres caractéristiques, celles qui ont été étouffées, réémergent; le type apparemment nouveau se décompose et, alors, se manifestent les caractères de toutes les races qui ont donné lieu au mélange. En tous cas, toute race possède en propre un idéal bien déterminé de beauté, qui finit par être altéré par le mélange, comme sont altérés les principes éthiques qui correspondent à chaque sang. C'est sur de telles bases que Günther considère comme absurde l'idée que, par le truchement d'un mélange généralisé, on pourrait réussir, en Europe, à créer une seule et unique race européenne. A rebours de cette idée, Günther estime qu'il est impossible d'arriver à unifier racialement le peuple allemand. "La majeure partie des Allemands", dit-il, "sont non seulement issus de géniteurs de races diverses mais pures, mais sont aussi les résultats du mélange d'éléments déjà mélangés". D'un tel mélange, rien de créatif ne peut surgir».      

C'est ce qui permet à Evola de dire que Günther développe, d'une certaine façon, une conception non raciste de la race. La dimension psychique, puis éthique, finit par être déterminante. Est de «bonne race», l'homme qui incarne de manière toute naturelle les principes de domination de soi. Après avoir été sévère à l'égard du bouddhisme dans Die Nordische Rasse bei den Indogermanen Asiens  (op. cit., pp. 52-59), parce qu'il voyait en lui une négation de la vie, survenu à un moment où l'âme nordique des conquérants aryas établis dans le nord du sub-continent indien accusait une certaine fatigue, Günther fait l'éloge du self-control   bouddhique, dans Religiosité indo-europénne  (op. cit.). Evola en parle dans Il mito del sangue  (p. 176-177): «Intéressante et typique est l'interprétation que donne Günther du bouddhisme. Le terme yoga, qui, en sanskrit, désigne la discipline spirituelle, est "lié au latin jugum et a, chez les Anglo-Saxons la valeur de self-control; il est apparu chez les Hellènes comme enkrateia et sophrosyne et, dans le stoïcisme, comme apatheia; chez les Romains, comme la vertu purement romaine de temperentia et de disciplina, qui se reconnaît encore dans la maxime tardive du stoïcisme romain: nihil admirari. La même valeur réapparaît ultérieurement dans la chevalerie médiévale comme mesura et en langue allemande comme diu mâsze; des héros légendaires de l'Espagne, décrits comme types nordiques, du blond Cid Campeador, on dit qu'il apparaissait comme "mesuré" (tan mesurado). Le trait nordique de l'auto-discipline, de la retenue et de la froide modération se transforme, se falsifie, à des époques plus récentes, chez les peuples indo-germaniques déjà dénordicisés, ce qui donne lieu à la pratique de la mortification des sens et de l'ascèse". L'Indo-Germain antique affirme la vie. Au concept de yoga, propre de l'Inde ancienne, dérivé de ce style tout de retenue et d'auto-discipline, propre de la race nordique, s'associe le concept d'ascèse, sous l'influence de formes pré-aryennes. Cette ascèse repose sur l'idée que par le biais d'exercices et de pratiques variées, notamment corporelles, on peut se libérer du monde et potentialiser sa volonté de manière surnaturelle. La transformation la plus notable, dans ce sens, s'est précisément opérée dans le bouddhisme, où l'impétuosité vitale nordique originelle est placée dans un milieu inadéquat, lequel, par conséquent, est ressenti comme un milieu de "douleur"; cette impétuosité, pour ainsi dire, s'introvertit, se fait instrument d'évasion et de libération de la vie, de la douleur. "A partir de la diffusion du bouddhisme, l'Etat des descendants des Arî n'a plus cessé de perdre son pouvoir. A partir de la dynastie Nanda et Mauria, c'est-à-dire au IVième siècle avant JC, apparaissent des dominateurs issus des castes inférieures; la vie éthique est alors altérée; l'élément sensualiste se développe. Pour l'Inde aryenne ou nordique, on peut donc calculer un millénaire de vie, allant plus ou moins de 1400 à 400 av. JC».  Evola reproche à Günther de ne pas comprendre la valeur de l'ascèse bouddhique. Son interprétation du bouddhisme, comme affadissement d'un tonus nordique originel, a, dit Evola, des connotations naturalistes.