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mercredi, 17 septembre 2014

Pour mieux comprendre la Révolution Conservatrice allemande

Pour mieux comprendre la Révolution Conservatrice allemande

par Georges FELTIN-TRACOL

junger-1-198x300.jpgEn dépit de la parution en 1993 chez Pardès de l’ouvrage majeur d’Armin Mohler, La Révolution Conservatrice allemande 1918 – 1932, le public français persiste à méconnaître cet immense ensemble intellectuel qui ne se confine pas aux seules limites temporelles dressées par l’auteur. Conséquence immédiate de la Première Guerre mondiale et de la défaite allemande, cette mouvance complexe d’idées plonge ses racines dans l’avant-guerre, se retrouve sous des formes plus ou moins proches ailleurs dans l’espace germanophone et présente de nombreuses affinités avec le « non-conformisme français des années 30 ».

Dans son étude remarquable, Armin Mohler dresse une typologie pertinente. À côté d’auteurs inclassables tels Oswald Spengler, Thomas Mann, Carl Schmitt, Hans Blüher, les frères Ernst et Friedrich Georg Jünger, il distingue six principales tendances :

— le mouvement Völkisch (ou folciste) qui verse parfois dans le nordicisme et le paganisme,

— le mouvement Bündisch avec des ligues de jeunesse favorables à la nature, aux randonnées et à la vie rurale,

— le très attachant Mouvement paysan de Claus Heim qui souleva le Schleswig-Holstein de novembre 1928 à septembre 1929,

— le mouvement national-révolutionnaire qui célébra le « soldat politique »,

— il s’en dégage rapidement un fort courant national-bolchévik avec la figure exemplaire d’Ernst Niekisch,

— le mouvement jeune-conservateur qui réactive, par-delà le catholicisme, le protestantisme ou l’agnosticisme de ses membres, les idées de Reich, d’État corporatif (Ständestaat) et de fédéralisme concret.

Le riche ouvrage d’Armin Mohler étant épuisé, difficile à dénicher chez les bouquinistes et dans l’attente d’une éventuelle réédition, le lecteur français peut épancher sa soif avec La Révolution Conservatrice allemande, l’ouvrage de Robert Steuckers. Ancien responsable des revues Orientations, Vouloir et Synergies européennes, animateur aujourd’hui de l’excellent site métapolitique Euro-Synergies, Robert Steuckers parle le néerlandais, le français, l’allemand et l’anglais. À la fin des années 1970 et à l’orée des années 1980, il fit découvrir aux  « Nouvelles Droites » francophones des penseurs germaniques méconnus dont Ernst Niekisch. Il faut par conséquent comprendre ce livre dense et riche comme une introduction aux origines de cette galaxie intellectuelle, complémentaire au maître-ouvrage de Mohler.

Vingt-cinq articles constituent ce recueil qui éclaire ainsi de larges pans de la Révolution Conservatrice. Outre des études biographiques autour de Jakob Wilhelm Hauer, d’Arthur Mœller van den Bruck, d’Alfred Schuler, d’Edgar Julius Jung, d’Herman Wirth ou de Christoph Steding, le lecteur trouve aussi des monographies concernant un aspect, politologique ou historique, de cette constellation. Il examine par exemple l’œuvre posthume de Spengler à travers les matrices préhistoriques des civilisations antiques, le mouvement métapolitique viennois d’Engelbert Pernerstorfer, précurseur de la Révolution Conservatrice, ou bien « L’impact de Nietzsche dans les milieux politiques de gauche et de droite ».

De tout cet intense bouillonnement, seuls les thèmes abordés par les auteurs révolutionnaires-conservateurs demeurent actuels. Les « jeunes-conservateurs » développent une « “ troisième voie ” (Dritte Weg) [qui] rejette le libéralisme en tant que réduction des activités politiques à la seule économie et en tant que force généralisant l’abstraction dans la société (en multipliant des facteurs nouveaux et inutiles, dissolvants et rigidifiants, comme les banques, les compagnies d’assurance, la bureaucratie, les artifices soi-disant “ rationnels ”, etc., dénoncés par la sociologie de Georges Simmel) (p. 223) ».

La Révolution Conservatrice couvre tous les champs de la connaissance, y compris la géopolitique. « Dans les normes internationales, imposées depuis Wilson et la S.D.N., Schmitt voit un “ instrumentarium ” mis au point par les juristes américains pour maintenir les puissances européennes et asiatiques dans un état de faiblesse permanent. Pour surmonter cet handicap imposé, l’Europe doit se constituer en un “ Grand Espace ” (Grossraum), en une “ Terre ” organisée autour de deux ou trois “hegemons ” européens ou asiatiques (Allemagne, Russie, Japon) qui s’opposera à la domination des puissances de la “ Mer ” soit les thalassocraties anglo-saxonnes. C’est l’opposition, également évoquée par Spengler et Sombart, entre les paysans (les géomètres romains) et les “ pirates ”. Plus tard, après 1945, Schmitt, devenu effroyablement pessimiste, dira que nous ne pourrons plus être des géomètres romains, vu la défaite de l’Allemagne et, partant, de toute l’Europe en tant que “ grand espace ” unifié autour de l’hegemon germanique. Nous ne pouvons plus faire qu’une chose : écrire le “ logbook ” d’un navire à la dérive sur un monde entièrement “ fluidifié ” par l’hégémonisme de la grande thalassocratie d’Outre-Atlantique (p. 35). »

Robert Steuckers mentionne que la Révolution Conservatrice a été en partie influencée par la riche et éclectique pensée contre-révolutionnaire d’origine française. « Dans le kaléidoscope de la contre-révolution, note-t-il, il y a […] l’organicisme, propre du romantisme post-révolutionnaire, incarné notamment par Madame de Staël, et étudié à fond par le philosophe strasbourgeois Georges Gusdorf. Cet organicisme génère parfois un néo-médiévisme, comme celui chanté par le poète Novalis. Qui dit médiévisme, dit retour du religieux et de l’irrationnel de la foi, force liante, au contraire du “ laïcisme ”, vociféré par le “ révolutionnarisme institutionnalisé ”. Cette revalorisation de l’irrationnel n’est pas nécessairement absolue ou hystérique : cela veut parfois tout simplement dire qu’on ne considère pas le rationalisme comme une panacée capable de résoudre tous les problèmes. Ensuite, le vieux-conservatisme rejette l’idée d’un droit naturel mais non pas celle d’un ordre naturel, dit “ chrétien ” mais qui dérive en fait de l’aristotélisme antique, via l’interprétation médiévale de Thomas d’Aquin. Ce mélange de thomisme, de médiévisme et de romantisme connaîtra un certain succès dans les provinces catholiques d’Allemagne et dans la zone dite “ baroque ” de la Flandre à l’Italie du Nord et à la Croatie (p. 221). » Mais « la Révolution Conservatrice n’est pas seulement une continuation de la Deutsche Ideologie de romantique mémoire ou une réactualisation des prises de positions anti-chrétiennes et hellénisantes de Hegel (années 1790 – 99) ou une extension du prussianisme laïc et militaire, mais a également son volet catholique romain (p. 177) ». Elle présente plus de variétés axiologiques. De là la difficulté de la cerner réellement.

La postérité révolutionnaire-conservatrice catholique prend ensuite une voie originale. « En effet, après 1945, l’Occident, vaste réceptacle territorial océano-centré où est sensé se recomposer l’Ordo romanus pour ces penseurs conservateurs et catholiques, devient l’Euramérique, l’Atlantis : paradoxe difficile à résoudre car comment fusionner les principes du “ terrisme ” (Schmitt) et ceux de la fluidité libérale, hyper-moderne et économiciste de la civilisation “ états-unienne ” ? Pour d’autres, entre l’Orient bolchevisé et post-orthodoxe, et l’Hyper-Occident fluide et ultra-matérialiste, doit s’ériger une puissance “ terriste ”, justement installée sur le territoire matriciel de l’impérialité virgilienne et carolingienne, et cette puissance est l’Europe en gestation. Mais avec l’Allemagne vaincue, empêchée d’exercer ses fonctions impériales post-romaines, une translatio imperii (une translation de l’empire) doit s’opérer au bénéficie de la France de De Gaulle, soit une translatio imperii ad Gallos, thématique en vogue au moment du rapprochement entre De Gaulle et Adenauer et plus pertinente encore au moment où Charles De Gaulle tente, au cours des années 60, de positionner la France “ contre les empires ”, c’est-à-dire contre les “ impérialismes ”, véhicules des fluidités morbides de la modernité anti-politique et antidotes à toute forme d’ancrage stabilisant (p. 181) ». Le gaullisme, agent inattendu de la Révolution Conservatrice ? Dominique de Roux le pressentait avec son essai, L’Écriture de Charles de Gaulle en 1967.

Ainsi le philosophe et poète allemand Rudolf Pannwitz soutient-il l’Imperium Europæum qui « ne pourra pas être un empire monolithique où habiterait l’union monstrueuse du vagabondage de l’argent (héritage anglais) et de la rigidité conceptuelle (héritage prussien). Cet Imperium Europæum sera pluri-perspectiviste : c’est là une voie que Pannwitz sait difficile, mais que l’Europe pourra suivre parce qu’elle est chargée d’histoire, parce qu’elle a accumulé un patrimoine culturel inégalé et incomparable. Cet Imperium Europæum sera écologique car il sera “ le lieu d’accomplissement parfait du culte de la Terre, le champ où s’épanouit le pouvoir créateur de l’Homme et où se totalisent les plus hautes réalisations, dans la mesure et l’équilibre, au service de l’Homme. Cette Europe-là n’est pas essentiellement une puissance temporelle; elle est la “ balance de l’Olympe ” (p. 184) ». On comprend dès lors que « chez Pannwitz, comme chez le Schmitt d’après-guerre, la Terre est substance, gravité, intensité et cristallisation. L’Eau (et la mer) sont mobilités dissolvantes. Continent, dans cette géopolitique substantielle, signifie substance et l’Europe espérée par Pannwitz est la forme politique du culte de la Terre, elles est dépositaire des cultures, issues de la glèbe, comme par définition et par force des choses toute culture est issue d’une glèbe (p. 185) ».

On le voit, cette belle somme de Robert Steuckers ne se réduit pas à une simple histoire des idées politiques. Elle instruit utilement le jeune lecteur avide d’actions politiques. « La politique est un espace de perpétuelles transitions, prévient-il : les vrais hommes politiques sont donc ceux qui parviennent à demeurer eux-mêmes, fidèles à des traditions – à une Leitkultur dirait-on aujourd’hui -, mais sans figer ces traditions, en les maintenant en état de dynamisme constant, bref, répétons-le une fois de plus, l’état de dynamisme d’une anti-modernité moderniste (p. 222). » Une lecture indispensable !

Georges Feltin-Tracol

• Robert Steuckers, La Révolution Conservatrice allemande. Biographies de ses principaux acteurs et textes choisis, Les Éditions du Lore (La Fosse, F – 35 250 Chevaigné), 2014, 347 p., 28 € + 6 € de port.

Pour commander: Editions du Lore

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=3947

Dugin on the Subject of Politics

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An agent of chaos: Alexander Dugin with the chaos star, symbol of Eurasianism[1]

Dugin on the Subject of Politics

By Giuliano Adriano Malvicini

Ex: http://www.counter-currents.com

Dugin’s Social Constructionism

The claim that there is no biological basis for the concept of race, or that it is not useful in explaining contemporary reality, is of course patently false. But Dugin follows postmodern thinkers like Foucault and Althusser in arguing that not only race, but all political subjects are constructs. 

Race is a product of society, rather than society a product of race. Man, he argues, exists as a subject only within the political realm. “What man is, is not derived from himself as an individual, but from politics. It is politics that defines the man. It is the political system that gives us our shape. Moreover, the political system has an intellectual and conceptual power, as well as transformative potential without limitations” (The Fourth Political Theory, p. 169). In other words, the subject does not create itself, nor is it a natural given like race or the individual. The subject is a construct, existing only within a political system.

It follows that ultimately, there is no master subject who creates or exercises conspiratorial control over the system. On the contrary: subjects exist only as functions, produced by subjectless political structures. As the political system changes, shifting from one historical paradigm to another — from traditional society to modern society, for example — it constructs the normative type of subjectivity it requires to function. “[T]he political concept of man is the concept of man as such, which is installed in us by the state or the political system. The political man is a particular means of correlating man with this state and political system. […] We believe we are causa sui, generated within ourselves, and only then do we find ourselves within the sphere of politics. In fact, it is politics that constitutes us. […] Man’s anthropological structure shifts when one political system changes to another” (The Fourth Political Theory, p. 169). In other words, the subject does not bring about a political paradigm shift on its own — it is the new paradigm that will call a new subject into being through a process of “interpellation.”

The study of the anthropological shift from the type of man belonging to traditional society to the type of man belonging to modern society leads to the relativization not only of modern man, but of modern rationality as such. This relativization of modernity is “postmodernity.” The modern idea of progress towards a humanity unified on the foundation of universal Reason is shown to be an illusion, and this implies that traditional societies are placed on the same level as modern society.

Dugin’s reasoning appears to be as follows: the subject cannot radically break through the system (carry out a revolution or “paradigm shift”) and go beyond it if it is itself a product of the system, and can only exist within the limits of that system. This was why class, race, and the individual, all of which are subjects constituted and defined within the horizon of modernity, failed to overcome the crisis and impasses of modernity. In other words, the subject would have to be grounded in a reference point outside of the political system, in order to have the leverage needed for any radical political agency. There would have to be a “radical subject,” and for Dugin the “radical subject” seems to be chaos [2]. Chaos is freedom beyond its capture within the limits of the bourgeois or humanist conception of the individual. The shattering of the liberal individual is not the negation of freedom, but the revelation of the essence of freedom as anarchic, sovereign chaos, a chaos that will be mastered only through the emergence of a new kind of subject.

The political subject acts within the realm of politics, but must be founded in a realm beyond and before the political – in the case of modern, secular ideologies, the realm of nature. The subject of politics must transcend the sphere of politics in order to be able to master it, define it, and set its boundaries and goals. For example, liberal ideology posits the existence of the individual as a natural given, prior to the existence of the social order. Only in this way can it found the political order on the individual and its universal, natural rights.

Analogously, National Socialists view race as a biological given existing prior to and beyond the political, and the state as possessing meaning only insofar as it is an instrument through which a race is protected, preserved and its potentialities are actualized and enhanced. This means that for National Socialists, race transcends the political realm, subordinating it to itself. The political consciousness they strive to awaken others to is racial self-consciousness, much as Marxists attempt to awaken the proletariat to class consciousness.

For Marxists, the means of production transcend the political realm, forming its material basis and driving force. A class constitutes itself as a political subject by taking control of the means of production. Marx defined labor as “the metabolism of nature.”

“The definition of a historical subject is the fundamental basis for political ideology in general, and defines its structure” (The Fourth Political Theory, p. 38). For example: for nationalists, the real subjects of history are nations, viewed as a sort of supra-individuals with a will and a destiny of their own. History is the history of nations. Identity is primarily national, and the friend/enemy distinction (which is constitutive for the political) goes along national lines. For racism, on the other hand, the true subjects of history are the various races, locked in a Darwinian struggle for life. This view of history is determined by the modern concepts of biological evolution and progress. Identity is primarily racial, and the friend/enemy distinction goes along racial lines. For Marxism, the subjects of history are classes, again viewed as forms of collective subjectivity, and consequently, the whole of history was interpreted as the history of class struggle. Identity is class identity, and the friend/enemy distinction goes along class lines.

The political subject is also an historical subject. This means that each modern political ideology corresponds to a “grand narrative” — an over-arching interpretation — of history. History as a whole is viewed as created through the agency of a certain historical subject. It then becomes obvious that political ideologies are secular substitutes for a theological interpretation of history, and that the historical subjects posited by them are substitutes for divine Providence as the transcendent subject of history. As Carl Schmitt argued, all the fundamental concepts of politics are secularized theological concepts.

The place of the political subject — a kind of vacuum left by the withdrawal of God from the world and history — is the site of contestation between the various modern political ideologies. Each of them fought to occupy that vacant place with their own concept of the political subject. Each of them claimed to master the destructive and creative forces liberated by modernity, bringing modernity to its full actualization. Communism saw itself as the final, inevitable and culminating phase of modernity, towards which industrial capitalism had only paved the way. Liberalism views the progressive liberation of the individual, along with the processes of secularization, modernization, and globalization, as an historical necessity. Fascism saw itself as an avant-garde, revolutionary movement, dismissed liberal, bourgeois democracy as a doomed residue of the nineteenth century, and claimed that the organic state was the only adequate form through which the masses could be mobilized in modern societies. Both Italian Fascism and German National Socialism modernized and revolutionized their respective nations, and would not have been politically successful if they had not done so. Early Fascism was influenced by the avant-garde modernism of Futurism, which called for the nihilistic destruction of the past and unconditionally worshipped modern technology and “progress.” (This lead Evola to reject Futurism as a form of “Americanism.” Marinetti retorted that he had as little in common with Evola as with “an Eskimo.” Bizarrely — for someone who claims to be a traditionalist — Dugin views Futurism as one of the admirable elements of early Fascism that he wishes to recuperate.)

Each of these political systems, then, claimed that it was the most appropriate form for modern, technologically advanced society. This form corresponded to a certain figure or human type, an embodiment of a certain political project, the normative “man of the future”: be it homo sovieticus, the new Fascist man, the racially purified Aryan superman, or the enlightened, bourgeois individual. In other words, each of these ideologies or “political theories” posited a normative subject as the basis of its political vision and its interpretation of history. The transition into fully realized modernity was not only a political revolution, but also an anthropological revolution: the production of a “new man.”

According to Dugin, in the crisis of the end of modernity, not only race and class, but also the nation-state ceases to be an authentic political subject, even though he recognizes that the will to preserve national sovereignty is, in the current situation, a natural locus of resistance to globalism. The de-sovereignization of the nation is its de-subjectivization. After 1945, European nations ceased to be sovereign, independent historical actors, and effectively also ceased to exist as historical subjects with a real identity.

However, Dugin sees this de-sovereignization/de-subjectivization as inevitable, even inherent in the nature of the nation itself. He fully accepts the postmodern idea that the nation is an artificial, ideological, and political construct, an “imagined community” created as a means of unifying fragmented, modern societies. The nation is, in his view, merely a simulacrum, an artificial substitute for the lost totality of traditional society (presumably, he views race similarly, as being a modern simulacrum of the “ethnos”). Historically, its emergence corresponds to the precise moment when traditional society enters into crisis. It is a compromise, a transitional form, a ruse.

Moreover, he views the function of the nation as a device for facilitating the transition from pre-modern, traditional society to fully modern, liberal, civil society. As a result, it cannot constitute an enduring force of resistance to liberal globalization. He views the nation as a dispositive of power geared to producing a certain standardized, normative type of political subject: the bourgeois individual (citizen). In doing so, it destroys regional, organic, ethnic communities (for example, through the suppression of regional autonomy, traditions, and linguistic variation in Italy and France, and the imposition of a standardized national language) as well as liquidating the last residues of traditional elites (the aristocracy).

Thus, the concept of “ethno-nationalism” is, in his view, ultimately an absolute contradiction in terms: the nation is inherently “ethnocidal [3].” It destroys the ethnos and replaces it with a “demos.” Nationalism, according to Dugin, must be condemned not just because it has been the cause of pointless, destructive wars, but because the nation itself is inherently violent — violent in the sense that it is an arbitrary construct without any sacred, transcendent basis. Its violence is the violence of modernity itself. (Certainly, this is true of many nations, perhaps most notably of the nation of Israel, which is an entirely modern, artificial construction, as is perhaps the idea that Jews are a unified, homogeneous race or ethnic group.) Nothing, however, so far assures us that the idea of Eurasian empire dominated by Russia would be less artificial, violent or “ethnocidal.”

(The new European post-war order projected by the dominant faction of the Waffen SS was not based on the nation-state, but on a pan-European federation of culturally autonomous regions. Dugin fails to mention this fact, but his characterization of National Socialism is tendentious.)

In any case, the ultimate incompatibility of Eurasianism with ethno-nationalism is clear. David Beetschen of the Eurasianist artists’ association has given poetic expression to this incompatibility in the following (stirring!) lyrical effusion:

Have you dreamt of the eurasian parliament
for which all energy we have joyfully spent.
There isn’t any discriminatory segregation
in class, race, sex or in any form of a nation.

As for the fascist concept the organic state, based on Hegel’s philosophy of the state, Dugin does not discuss his reasons for rejecting it as a credible candidate for the political subject. In general, Dugin simply takes the defeat of both the second and third political theories as axiomatic, without providing much in the way of substantial argument for this. The third political theory simply does not exist after 1945. “Each and every declared fascist after 1945 is a simulacrum” (The Fourth Political Theory, p. 174). In his view, modernity has been fully actualized in liberal society, and consequently, the ideological contest of modernity is over.

This view is more credible with regard to communism than with regard to fascism. The death of communism was, as Dominique Venner has written, an “inglorious demise.” Its collapse was due to its own bureaucratic inertia and utter failure to effectively manage economic development. Fascism and National Socialism, on the other hand, were spectacularly successful as political experiments, and, perhaps for this very reason, had to be militarily destroyed by their international rivals.

Dugin clearly views the defeat of National Socialist Germany as a consequence of its anti-Russian and anti-communist policies. Since Dugin views both of these policies as connected with the infection of National Socialism by atlanticism and Anglo-Saxon, biological racism, he views the defeat of the third position as a consequence of ideological errors, and not simply as an historical contingency. Not only was Nazi Nordicism a vulgar, materialist misinterpretation of the traditional doctrine of the north as the pole of tradition, National Socialism was anti-communist and anti-Slavic because it was anti-Eastern, that is, pro-Western (modern).

Today, according to Eurasianists (who in this respect are inheritors of National Bolshevism), European nationalists are repeating the disastrous errors of the German National Socialists when they again oppose “the East” in the form of Islamisation. Generally, Eurasianists try to downplay the idea of a “clash of civilizations” or any claim that there is a sharp opposition between Islam and European civilization. They accuse nationalists who view Islam as incompatible with European values of confusing “Europe” with “the West.”

Any interpretation of European history that sees some enlightenment values as rooted in the European tradition itself — in classical Greece, for example — is accused of trying to legitimate “the West” by inventing historical precedents and falsifying the true European tradition, which is rooted in Eurasia and in no way opposed to Islam. This is undoubtedly consistent with a Traditionalist position, which only recognizes those elements of European civilization as valid that are derived from the unitary, universal Tradition, of which Islam is viewed as a part. However, the exclusivist claims of Islam, especially in its modern, radical form, are wholly non-Traditional.

Dugin sees the triumph of liberalism as a necessary, fatal triumph, in a sense. Liberalism has triumphed because it can legitimately lay claim to being the most successful actualization of the potentialities of modernity. Liberalism did indeed succeed in modernizing the West to a much greater degree than communism succeeded in modernizing the countries of the Eastern bloc, so much so that “the West,” and particularly the United States, is today more or less synonymous with modernity. In the decades after the second world war, capitalism, using economic means, modernized Western European societies to a degree undreamed of by fascism, making the third position ideologies seem archaic and obsolete by comparison. In a sense, liberalism is the origin of the other ideologies of modernity – both communism and fascism emerged as attempts to overcome liberalism, while mastering the forces liberated by modern industrial capitalism and technology. It has also outlived the adversaries it engendered.

Dugin Contra Nationalism

Why does Dugin reject nationalism? His negative view of nationalism differs to some extent from that of Evola, who saw it not only as destructive of the traditional European order, but also as leading towards modern collectivism (Dugin, on the contrary, sees collectivism as something positive). Does Dugin follow Heidegger in viewing nationalism as an “anthropologism” (cf. “Letter on Humanism”)? What Heidegger mean by this is that nationalism, like Marxism, places man, rather than Being, at the center of history. Nationalism is a “subjectivism,” in the sense that it views man as the subject of history. In this sense, nationalism is indeed a modern phenomenon, since modernity, for Heidegger, is essentially an epoch in the history of metaphysics that was initiated with Descartes’ cogito: with the rational subject as the secure foundation of philosophy and science. Descartes identifies the subject with reason (ratio). This became the metaphysical foundation for the Enlightenment and its anthropology.

However, Dugin does not, unlike Heidegger, reject subjectivism as such. On the contrary, the whole point of the fourth political theory is that it is the search for a new “political subject,” an alternative to the individual as a political subject.

Why does Dugin give Heidegger’s concept of “Dasein” the pivotal role in the “fourth political theory”? Heidegger elaborated his analysis of Dasein as an attempt to overcome the abstractions of the metaphysical concept of the subject. Hence, his “analytic of Dasein” offers the possibility of going beyond the modern political ideologies based on various interpretations of the subject. Dasein is beyond, or prior to, the subject-object split. Dasein is not the rational subject as the abstract basis of the concept of universal man. Dasein is the historical, spatio-temporal structure of concrete existence. The subject is outside of the world, relating to the world as a system of objects. Dasein is always already in the world, involved in it, struggling within it. The world, as Heidegger uses the term, is a totality of relations of meaning. Each thing refers to other things in a circuit of relations. Dasein’s relation to things is one of understanding and interpretation, not (primarily) one of objectification.

The subject is reason, that is, it is defined by its relation to an ultimate cause and foundation (Grund). Dasein is defined by its relation to finitude, death, and the abyss (Ab-grund). However, all this means that it is not clear how Dasein, which according to Heidegger is precisely not the subject, can be called “the subject” of the fourth political theory. Dasein is not a subject that arbitrarily imposes its will, creates itself from nothing or freely makes history. Instead, it is part of a cosmic process that transcends man and his agency. Man does not decide the history of Being. Heidegger is not interested in re-elaborating or modifying the concept of the subject, nor is he interested in returning man to “God and Tradition” in the sense of metaphysical foundations, but is trying to overcome metaphysics itself, that is, all thinking in terms of the Being of beings as a “foundation” (Grund). This also means that Heidegger is far from the metaphysical conceptions of Traditionalism.

If Dugin invokes Heidegger and the analytic of Dasein, we must assume that behind the critique of liberalism and the West, he is attempting a critique of modernity as such (identified with the West). Heidegger’s critique of modernity is linked to an attempt to overcome the philosophy of the subject. In Heidegger’s view, modernity, when the humanitarian masks of the Enlightenment fall off, is technological nihilism, and this nihilism is the fatal consequence of Western metaphysics. Western metaphysics, however, is the foundation of Western civilization as a whole.

Heidegger’s critique is not simply political. He is criticizing bolshevism, liberalism (which paved the way for bolshevism), and other modern ideologies for failing to understand not only their own essence, but the essence of modernity itself: technological nihilism. According to Heidegger, the emancipation of the subject (humanity interpreted as subject) is not the purpose of technological development. It is the other way around — the emancipation of the the subject is a means through which technology emancipates itself. Here, Heidegger’s interpretation of modern technology draws on Nietzsche’s concept of the Will to power. According to Nietzsche, the self is not the subject of the will to power, but is brought into being by the will to power. The last glimmers of transcendence are extinguished from the world so that technology can pursue, unobstructed and on a planetary scale, the endless, circular self-enhancement of its productive power, drawing everything into its vortex, with no ultimate goal or end other than power for its own sake. The West becomes “das Abendland,” the evening-land, the realm of the darkening of the divine, the withdrawal of the gods. Technology as “Ge-stell” is not mastered by man (the subject), but an impersonal destiny of Being itself. Man as a subject can never master technology, since the essence of technology as Gestell constitutes man as a subject. Technological development has no intrinsic, immanent limit, and no boundary can be arbitrarily set to it as long as thinking remains within the horizon of the philosophy of the subject (humanism) and of technological calculation (the final deviation of the Western logos). But as modern technology reaches the full actualization of its dominion, the subject that it once called into being enters into crisis, begins to “vanish.” It is liquidated in a system of purely functional relations without a center, without fixed norms or foundations. The essence of the subject reveals itself to be a kind of limit, which initially functioned as a necessary ground or condition, but now becomes only an obstacle to be overcome. For Heidegger, this crisis, this ultimate threshold of nihilism — brought about by technology itself — opens up the possibility of thinking the essence of man and Being in a much deeper dimension, beyond or before the subject. Instead of man as subject, Heidegger tries to think the historicity of Dasein. This is why the “inner truth” of National Socialism for him meant the confrontation between modern technology and historical man (that is, not man as subject).

For Heidegger, Western modernity and materialism are not, as traditionalists claim, the consequence of a fall from the normal, traditional society of medieval Europe. On the contrary, he views the transition from the Middle Ages to the modern age more as a development than as a radical break with the traditional past. For Heidegger, medieval scholasticism, with its misinterpretation of the Greek logos as “ratio” and its onto-theological synthesis of Greek philosophy with Christianity, prepared the way for Descartes’ rationalism. In a sense, Heidegger develops Nietzsche’s idea that nihilism is not so much a break with Christianity, but instead a revelation of the nihilistic essence of Christianity. As a Christian and a traditionalist, however, Dugin consistently avoids the anti-Christian aspect of Heidegger’s thought, without, however, being able to articulate a critique of it. For Heidegger, as for the majority of the conservative revolutionaries, the origin of modernity is Christian, or rather, it lies in the “onto-theological” synthesis of Christianity and Greek metaphysics. It is the Christian conception of the “sovereignty” of God with regard to the world as creation that is at the origin of the modern concept of the subject, just as the Christian notion of the free individual with a personal relation to God and the Christian concern with the salvation of the immortal soul of all individuals is the origin of modern mass individualism. It is God as the “highest being” — both causa sui and causa prima, the first cause, sovereign over all other beings and the “maker” of the world — that is at the origin of the sovereign subject whose relation to things is one of instrumental manipulation and objectification. Modern secular humanism is onto-theological: it has its origin not in Greek thought, but in the Christian interpretation of Greek thought.

We may add that the Evola of Revolt Against the Modern World also sees Christianity as a primary cause of the involution of the West. He does not view modernity as a fatality somehow inherent in the nature of the West. For Evola, the Western mode of spirituality, which is primarily an active rather than contemplative spirituality, was cut off from the dimension of transcendence by the Semitic, lunar, self-mortifying type of religiosity of Christianity, which ultimately lead to the Western drive to activity being deviated, finding an outlet only on a purely material and human plane.

In any case, whether from a Heideggerian or Traditionalist view, one may agree that race, insofar as it is conceived as a purely human, biological characteristic, is ultimately insufficient, or rather, that it is too narrowly anthropological, and must be integrated into a deeper conception. This is not the same as liquidating the concept of race. It does mean the rejection of certain narrow forms of racism, where the biological concept of race plays an analogous reductive role to the Marxist concept of a material base that determines the ideological superstructure (culture, mentality etc.) of a society.

Man is not the unconditioned, self-creating subject of modern metaphysics. Human existence is conditioned and finite — men are, as Jünger wrote, “sons of the earth.” Race is one of the earthly conditions of man’s existence. An historical world is not an unconditioned, arbitrary “construct.” There is, in Heidegger’s terms, an historical world is always founded through a struggle between world and earth — the world, an articulated, historical space of possibilities and decisions, and the conditions set by the un-objectified, elemental forces of the earth. Blood and soil are given the meaning of a destiny in an historical world (this is not at all the same as claiming that it is an arbitrary historical and social construct). For Heidegger, the limits set by the biological potentialities of human beings are not arbitrary historical creations — what is historical is the particular “figure” or constellation of relations that gives them meaning.

We can also note that the statistical concept of race referred to by race realists today is very different from National Socialist racial theories, which were based on the idea of racial purity. The modern concept of race is not on its own sufficient to non-reductively account for the specificity of our or other civilizations or cultures. The differences between the mentality of Americans of European descent, on the one hand, and the mentality of Europeans, on the other, underscores this clearly. However, it is more than obvious that race plays a role in shaping the general character of civilizations.

Editor’s Note

1. On the chaos star, see Wikipedia [4].


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/09/dugin-on-the-subject-of-politics/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/09/Dugin-chaos-star-e1410484135489.jpg

[2] chaos: http://against-postmodern.org/dugin-necessity-metaphysics-chaos

[3] ethnocidal: http://www.youtube.com/watch?v=fdH6JgqNsPo

[4] Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/Symbol_of_Chaos

mardi, 16 septembre 2014

Emmanuel Lévinas, assolutizzando l’Altro nega all’Io il diritto di auto-realizzarsi

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Emmanuel Lévinas, assolutizzando l’Altro nega all’Io il diritto di auto-realizzarsi

di Francesco Lamendola

Fonte: Arianna editrice

Quando ci si accosta alla filosofia di Emmanuel Lévinas, dopo le gelide acrobazie speculative di Husserl e di Heidegger, che pure furono i suoi maestri, si prova una piacevole sensazione di aria fresca che irrompe nell’aria chiusa e viziata; una sensazione di calore e di vita. Finalmente una filosofia che, sulle orme di Kierkegaard, volta le spalle agli “universali”, alla “totalità”, alle generalizzazioni, e scende sul terreno concreto dell’uomo singolo, che soffre, che pensa, che spera. Finalmente una filosofia che non procede per astrazioni, per ragionamenti così sottili da diventare quasi evanescenti, che non volta le spalle all’uomo in carne e ossa, con la sua domanda di senso, in nome di principi e teorizzazioni “superiori”. E, soprattutto, finalmente una filosofia del “tu”, che esce dal circolo vizioso dell’autoreferenzialità, del soggettivismo, del narcisismo intellettuale ed esistenziale, e che pone al centro di tutto la relazione, l’alterità, la differenza.

Ma poi, quasi subito, ci si accorge che non si è passati da una stanza chiusa in un aperto giardino, ma in un’altra stanza chiusa: più grande, almeno in apparenza, ma pur sempre chiusa: chiusa come la precedente. Ci si accorge che questo “tu”, questo Altro, anche se scritto con la lettera maiuscola, rimane qualcosa di rigido, di compatto, di irriducibile: talmente estraneo che non potrà mai diventare un fratello, tanto meno un amico; talmente altro che non lo si potrà veramente amare, ma solo “rispettare”; che non lo si potrà soccorrere, ma solo “parlargli”; che non lo si potrà stringere, ma solo “riconoscere”. Sarò un Altro misterioso (e questo è condivisibile) e inafferrabile (e anche questo, fino a un certo punto, lo si può accettare), del quale non sappiamo veramente nulla e che ci resta indecifrabile nella sua alterità: un Altro che sorge come limite, non come ponte; come barriera invalicabile, non come tratto d’unione; come affermazione di qualcosa che ci è preclusa, non come rivelazione della nostra stessa umanità.

Non solo. Quest’Altro, che non si può dire, che non si può capire, che non si può pensare, se non accettando incondizionatamente la sua diversità, finisce per imporsi come un tremendo dittatore: nulla è permesso al di fuori della sua relazione, l’Io non esiste che per lui, per farsi piccolo davanti a lui, per accoglierlo escludendosi da se stesso, esiliandosi da se stesso, alienandosi da se stesso. Qualunque realizzazione personale viene bollata come immorale, perché non si rivolge all’Altro; qualunque anelito alla propria realizzazione, diventa qualcosa di intrinsecamente cattivo; qualunque pensiero che non sia rivolto a lui, ma a se stessi, appare sotto la luce odiosa, o quanto meno sospetta, dell’egoismo, dell’indifferenza, della mancanza di amore. L’Altro non è una sollecitazione, un invito, una occasione di apertura: è l’alfa e l’omega di ogni cosa, è l’unico oggetto degno di attenzione: senza di esso non si danno né Io, né Dio.

Ora, può essere che quest’ultima affermazione contenga un nocciolo di verità. Che cosa sarebbe l’Io, che cosa sarebbe Dio, se non vi fosse l’Altro? Ma questa è solo una parte della verità: l’Io esiste comunque, e anche Dio – se esiste - può esistere comunque: l’Io ha un diritto ontologico fondamentale, quello di esistere, e di esistere per se stesso; Dio, poi, non deve chiedere il permesso agli enti per esserci, né per rivelarsi. È vero che solo la sua mediazione rende pienamente fecondo l’incontro fra gli uomini, ma è falso che essi non potrebbero trovarlo se non annullandosi nel “tu”. Dio si rivela nel prossimo, ma questa non è la condizione esclusiva perché si riveli. Egli si rivela anche nel mondo, nelle cose più umili, nelle creature non umane: tutte realtà che, per Lévinas, sono di seconda scelta. Solo l’uomo conta per lui, anzi, solo l’Altro: non bisogna amare l’altro come se stessi, bisogna amare solo l’altro.

Ma è poi vero che lo si può amare, dopo aver detto che non lo si può nemmeno conoscere? Che non si può, che non si deve agire, dunque nemmeno per fargli del bene? Lévinas sostiene che si può solo parlare all’Altro, ma che non conta il significato delle parole, bensì il fatto del linguaggio in se stesso; che nessuna azione, nessun lavoro è buono: buona è solo la contemplazione; che non c’è alcun mistero nelle cose, nelle piante, negli animali, ma solo negli esseri umani; che qualsiasi forma di possesso equivale a una perdita dell’innocenza; che il discorso filosofico deve essere anzitutto apofatico, ossia negativo (ciò ricorda il Montale di «Codesto solo oggi possiamo dirti: ciò che NON siamo, ciò che NON vogliamo»); che l’Io si realizza solo con e per l’Altro; che il linguaggio autentico è solo quello verbale e non quello scritto, quindi che tutta la poesia è intrinsecamente falsa (condanna che ricorda quella di Platone dell’arte in generale); che di Dio non si può dire niente e, dunque, che la teologia è inutile e pericolosa.

Ancora: quando parla dell’Altro, non si capisce mai se Lévinas intenda il mio prossimo o Dio, o magari tutti e due insieme; tranne quando afferma recisamente che l’Altro è la “traccia”, anzi la sola ed unica “traccia”, che può permetterci di giungere a Dio. Strana traccia: perché l’Altro, per Lévinas, è qualcosa di radicalmente diverso, in cui non si ravvisa alcuna somiglianza con l’Io: e come può esservi, allora, abbastanza familiarità in lui, da intravedervi il volto di Dio? Di più: se l’Altro è, per definizione, l’alterità assoluta, come potremmo giungere, non diciamo a conoscerlo, ma anche soltanto a relazionarci in qualsiasi modo con lui? E poi: chi lo dice che l’Io non ha alcun diritto di esistere, di tendere alla propria realizzazione, perché qualunque cosa non sia rivolta all’Altro risulterebbe, per ciò stesso, malvagia e immorale? Questo è puritanesimo alla rovescia: equivale a demonizzare l’Io, ad assolutizzare l’Altro fino a trasformarlo in un feticcio incombente, minaccioso, tirannico. È l’imperativo categorico kantiano elevato all’ennesima potenza; e, come quello, non fondato su alcun ragionamento, su alcuna dimostrazione. È così perché è così, e basta. Tu devi porti solo in relazione all’Altro, non avrai altro Dio all’infuori di lui. E, sulle orme di Cartesio, si svaluta completamente il valore dell’altro, quando si tratta di un “altro” non umano. Solo l’uomo conta, anzi, solo l’altro uomo (e non l’uomo che sono io); tutto il resto è accessorio. Come si vede, un antropocentrismo spinto fino  al fondamentalismo, fino alla negazione iconoclasta di tutto ciò che non è “tu”. Paradosso supremo, un universo concentrazionario di segno opposto all’arroganza dell’Io.

Ci sembrano pertinenti, a questo proposito, le conclusioni che trae Guido Sommavilla nella sua chiara e acuta monografia «Il pensiero non è un labirinto. Dialettica e mistero» (Milano, Jaca Book, 1980, pp. 332-4):

 

«Quest’errore di logica elementare [aver considerato la parte come nulla del tutto, invece che come qualcosa che riceve significato dall’insieme] è, ripetiamo, alla radice dei vistosi inconvenienti del pensiero di Lévinas Ricordiamone alcuni: 1) una relazione dell’io all’Altro (uomo o Dio) che è, insieme (“secundum idem”), separazione, cioè non relazione semplicemente; 2) una conoscibilità dell’altro (uomo o Dio) che è, insieme, inconoscibilità semplicemente; 3) un essere-per-altri che mi proibisce di fare ad altri del male, ma anche del bene; 4) egoistica, vergognosa, immorale ogni aspirazione dell’io all’autorealizzazione 5) un prossimo a cui si può onestamente soltanto parlare e che non si può onestamente aiutare; 6) immorale o amorale ogni genere di lavoro: anche conoscitivo quando si annette valore ai contenuti; 7) un impossibile, e dunque disumano, “amour pur” che per essere tale deve depurarsi di ogni bisogno; (9una creazione che non è creazione perché non causa niente e una traccia che non è traccia perché non è segno di niente. In tal modo la triplice inscindibile logica dell’identità causalità finalità viene pericolosamente scardinata  tutto a vantaggio della logica hegeliana della non contraddizione  tra le contraddizioni, la sola che potrebbe salvare un senso a più d’una delle proposizioni elencate.

Questa critica non dimentica i grandi meriti del pensiero di Lévinas, anzi mira a meglio garantirli nella loro credibilità. Essi sono per esempio: 1) la difesa della persona umana singolare sacra e inviolabile nella sua trascendenza  su tutti i sistemi e contro tutti i trascendentali delle filosofie moderne, contro tutte le alienazioni del personale al “neutrum”;  2) la rievocazione del mistero di Dio di cui si è riscoperta almeno una traccia  nella dignità della persona dell’Altro; il richiamo alla nobile etica del disinteresse, dell’essere-per-altri, della santità dei rapporti interumani, che è anche (agostinianamente, cioè cristianamente) un vero “vestigium Trinitatis”.

Ma facciamo bene, noi uomini, a ricordarci che siamo relativi in tutto, ANCHE IN QUANTO ALTRI. Anche la nostra alterità è relativa, il che significa che essa è relativamente anche comunione, sia a vicenda tra noi, sia tra noi e Dio. Tra noi e Dio, anzi, l’alterità  (o “assenza” o “a-teismo”) è tale che Dio, proprio perché massimamente assente è anche massimamente presente a noi e in noi, “interior intimo meo”, e lo è soprattutto quando esistiamo per altri ossia siamo eticamente onesti, giusti e buoni. Anche Lévinas parla di una “presenza” dell’Assente nel rapporto con Altri. Altrove egli parla addirittura della “creazione”come di qualcosa “in cui, nello stesso tempo, viene affermata la parentela degli esseri tra loro, ma anche (sic) la loro eterogeneità radicale”.

Ci si domanda come una “eterogeneità radicale” possa coesistere con una “parentela”. E ci si domanda come questa proposizione di Lévinas possa concordare con un’altra sua proposizione in cui si dice che “la creazione lascia alla creatura una traccia di dipendenza, ma di una dipendenza senza simili”. Come si può essere “parenti” se non si è in nessun modo “simili”? è, dobbiamo dire, un altro lapsus che tradisce un’altra volta la forza che la logica elementare e classica esercita anche su chi per principio la rifiuta.  La “parentela” (o analogia) che Lévinas qui ammette tra esseri creati potrebbe suggerire discretamente che non sempre e non necessariamente la “totalità” è così antinomica all’”infinito” ( e alla sua “curvatura” o “alterità”) come vorrebbe la tesi di tutto questo libro [cioè “Totalità e infinito”]. Invece una filosofia dell’alterità o dell’”esteriorità” così ostile all’analogia come questa rischia di separare e di isolare ogni altro essere umano in una autonomia che farebbe di ciascuno di noi relativi un assoluto. Si avrebbe allora un altro idolo distruttivo.

Ma c’è un altro rischio ancora da rilevare, per finire, in questa “filosofia dell’esteriorità” ai limiti di nettezza a cui Lévinas la porta: il rischio di quel materialismo di predominio del “neutrum” che soprattutto si vuole scongiurare. Ossia l’ALTERITÀ di cui si tratta e a cui tanto si tiene rischia di identificarsi, così pura come la si vuole, con quell’ESTERIORITÀ che vige precisamente e unicamente tra i corpi e tra le parti dei corpi  nella loro tridimensionalità e impenetrabilità, tipiche proprietà dell’essere fisico. In una parola la valenza SIMBOLICA del termine “esteriorità”, valenza d’obbligo quando esso è applicato a realtà e a relazioni metafisiche, appare debole, ammesso pure che ci sia, in “Totalità e infinito”.»

 

La filosofia di Lévinas, si dice, ha operato una rottura con la tradizione ontologica del pensiero occidentale, basato sulla teoria generale dell’essere; ma questo lo aveva già fatto Kierkegaard. La reazione di Lévinas contro Husserl e soprattutto contro Heidegger è una reazione di secondo grado rispetto a quella di Kierkegaard contro Fichte ed Hegel. Di suo, Lévinas ha introdotto l’idea che  l’alterità va rispettata in quanto tale, senza voler operare alcun tentativo per sminuirne la differenza; un “rispetto”, però, che stenta a tradursi in relazione fattiva, in amore operoso, stante la diffidenza radicale, o, per meglio dire, la condanna recisa e inappellabile di Lévinas nei confronti dell’agire e del lavorare. In questo, egli è stato un anti-Calvino deciso e irriducibile; mentre la sua ostilità verso le “opere”, e perfino verso la “parola” (tranne che nel suo significato immediato) ha piuttosto un sapore luterano.

Dalla Torah, dalla cultura biblica e rabbinica, Lévinas deriva l’idea della assoluta inconoscibilità e indicibilità di Dio, anche se poi ci dice che il volto dell’Altro è una traccia che porta verso di lui; da Franz Rosenzweig e dalla sua «Stella della redenzione», deriva una chiara propensione per quello che si potrebbe definire un empirismo assoluto (in funzione antihegeliana e antiparmenidea). Dialoga con i cattolici, fra i quali conta dei buoni amici ed estimatori (specialmente gesuiti: sono gli anni rampanti di Teilhard de Chardin), e conosce il pensiero di Gabriel Marcel; ma non, come pare, quello di Romano Guardini, il massimo filosofo cattolico del XX secolo.

La sua intuizione fondamentale, attorno alla quale ruota tutta la sua filosofia, è che l’Altro è l’Altro: di lui, cioè, non si può dire nulla, assolutamente nulla, perché egli è radicalmente diverso dall’Io. Però, a ben guardare, da una simile radicale alterità riesce difficile capire cosa possa nascere. Tutto ruota intorno all’alterità dell’Altro; ma di essa, proprio perché tale, io non so nulla e non posso dire nulla. Per quale ragione, allora, l’Altro dovrebbe fornire la base di tutta la mia esistenza, di tutto il mio conoscere, di tutto il mio essere uomo? Perché mai questo Sconosciuto totale dovrebbe pretendere di essere, per me, la sola cosa significativa, la sola capace di restituire un senso alla mia vita? Perché, in ultima analisi, in lui dovrei riconoscere un fratello, se, di fatto, egli è per me un perfetto estraneo?


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

 

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samedi, 13 septembre 2014

Dugin Contra Liberalism

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Dugin Contra Liberalism

By Giuliano Adriano Malvicini

Ex: http://www.counter-currents.com

Editor’s Note:

This is a beginning of a series of more or less self-contained articles on Alexander Dugin drawn from a larger text, “Race, ‘Ethnos,’ and the Fourth Political Theory.”

Alexander Dugin has designated “liberalism” as the enemy of the “fourth political theory.” Or rather, since the enemy can only be an actually existing group of people and not an idea or ideology, he has designated as the enemy all those are in favor of the global hegemony of liberalism (the hegemony of “the West” and “atlanticism”): “If you are in favor of global liberal hegemony, you are the enemy.”

What does Dugin mean by “liberalism”? Is it the ideology of the people referred to as “liberals” in America? Calling someone a “liberal” in Europe means something quite different from calling someone a “liberal” in the United States. “Liberals” in the United States are on the left: they vote for the Democratic party and are in favor a welfare state and a regulated economy. In Europe, they would be considered social democrats. Ideologically, they are egalitarians and tend to be critical of laissez-faire capitalism. They oppose “racism,” “sexism” and “homophobia” from an egalitarian point of view. They view prison sentences as therapeutic and socializing rather than as forms of punishment. They believe in “social justice” rather than justice through retribution. They believe that human beings are basically good and can be redeemed through “social work.” They believe in social conditioning rather than personal responsibility. They tend to be in favor of a strict separation of church and state, while at the same time advocating an egalitarian world-view that is essentially a form of secularized Christianity.

In Europe, “liberals” are on the right: they are generally opposed to the welfare state, in favor of free markets, the privatization of the infrastructure and a largely unregulated economy. Traditionally, they also support various conservative social policies, placing an emphasis on individual responsibility as the correlative of the notion of individual rights. In other words, liberalism is a bourgeois ideology, favoring a capitalist economy, based on the enlightenment concept of individual human rights.

Today, however, the polarity between left and right is becoming much less sharp, and is gradually being replaced by a general consensus. The social policies of European liberal parties often coincide with those associated with the post-1968, libertarian left. Liberal, pro-capitalist parties oppose “racism,” “sexism,” and “homophobia” from the point of view of individualist libertarianism. Everyone is supposed to be treated as an individual, in an unprejudiced” way. Forms of collective identity — national, religious or racial – are declared passé. National borders and ethnic communities, insofar as they limit the freedom of the individual, are to be abolished. The freedom of the individual must be defended as long as it does not interfere with the rights of other individuals. This is the liberalism that Dugin has designated as the enemy: globalist capitalism founded on the ideology of human rights. The fourth political theory is anti-capitalist, against globalism, and against the ideology of human rights.

Today, the common foundations and origins of the social democratic, egalitarian left and the bourgeois, liberal right in the enlightenment ideology of human rights has become clearer, as “the left” and “the right” become increasingly hard to distinguish from one another. Both left and right-wing mainstream parties today tend to favor multiculturalism, immigration, gay rights, and the separation of church and state. They share fundamental views about gender equality and sometimes drug liberalization. These policies are legitimized by the “right” from the point of view of individual rights, and by the “left” from the point of view of egalitarianism. Moreover, the middle-class leftist “revolutionaries” of the late ’60s and early ’70s have often made a transition from the communist left to the libertarian right, realizing that their adherence to the left was based on an ideological self-misunderstanding. They were essentially bourgeois, left libertarians who briefly mistook themselves for communist revolutionaries.

In other words, the differences between the left and the right in Europe today are only differences of interpretation of a single legacy: the enlightenment. It would more correct to talk about “liberal-egalitarian hegemony” rather than simply “liberal hegemony.” Both liberalism and egalitarianism are based on the ideology of human rights, but emphasize different aspects. Right-wing liberals emphasize the individual aspect of human rights. Leftist egalitarians emphasize the universal aspect of human rights. Both conceptions of humanity — universal man and individual man — are abstractions, that is, defined only in negative terms. Both universal man and individual man are defined as not belonging to a particular group or category (ethnic or otherwise). Insofar as man is universal, “he” cannot belong to any particular ethnic group, gender or other category. The individual, on the other hand, cannot as such be subsumed under any category or defined as belonging to any collectivity (nationality ethnicity, gender, etc.) since this would violate his or her absolute singularity. “The individual,” then, is any and every human being and potentially corresponds to all of humanity. The individual is universal (as a representative of “humanity” as such) and all human beings are, as human beings, individuals. In other words, “universal man” can only be “individual man.” Egalitarianism and individualism ultimately boil down to the same abstract conception of man.

All established, mainstream political parties in Europe today gravitate towards this liberal-egalitarian center. This leaves all other groups marginalized. This center is the rational, humane, bourgeois individual, monopolizing the legacy of the enlightenment, with reason itself as the defining trait of humanity, it follows that those who deviate in some way from the center are non- or less-than-human (monsters), irrational and unenlightened. The marginalized are de-humanized and dismissed as irrational, “mentally ill” or “extremist.” They are denied a voice, the capacity to think and a right to participate in the political sphere: in other words, they are in various ways deprived of political subjectivity.

These groups include the various losers of liberal modernity, such as religious conservatives who oppose gay rights and the separation of church and state. Christian religious conservatives are not completely marginalized — they still have a presence within established political parties, albeit one that is steadily weakening. Communists, who oppose the idea of individual rights, free enterprise, and private property are not entirely marginalized, especially within academia and cultural institutions. When necessary, they post-communist parties in Europe are allowed to form parts of coalition governments. Leftist activists, in the form of “antifa” groups are tolerated insofar as they perform functions as the watchdogs of the system, when measures are required that lie outside of the limits of legality. They also share a common basis with the established political parties in the egalitarian, universalist aspects of their ideology, which has its roots in the enlightenment.

Much more marginalized and demonized are nationalists, who oppose, in varying degrees, universalism (to the extent that they value national identity), free trade (to the extent that they want to protect national economies), and individualism (to the extent that they view national and ethnic identity as in some cases having primacy over individual identity). Finally, the most marginalized and demonized group of all are racialists and racial nationalists, who oppose not only universalism, but also egalitarianism. However heterogeneous these groups are, they are sometimes placed in the same category – that of “totalitarian” or “anti-democratic” movements – by the liberal center.

It is on this basis that Alain de Benoist, Dugin, and Alain Soral have wanted to create an “alliance of the periphery against the center,” that is, of more or less marginalized groups against the dominant political establishment. In their case, this has so far meant not so much an alliance between the radical left and the radical right as an alliance between religious conservatives (to a large extent Muslims) and ex-communists. A good example of this in Western Europe is Alain Soral’s “Egalité et réconciliation” (“Equality and Reconciliation”), which rejects the repatriation of immigrants, instead embracing “communitarianism,” and attempts to build an alliance between Muslim immigrants and French “patriots.” The name of Soral’s movement already makes it clear that a critique of egalitarianism is not part of the agenda. Neither, of course, is racialism or racially-based nationalism.

It is noteworthy that Dugin, too, avoids any critique of egalitarianism. To the extent that opposition to egalitarianism is the essence of the true right, this means downplaying the real differences between left and right by focusing entirely on attacking “liberalism.” The concept of “liberalism” — intentionally left ambiguous, referring at times to capitalist economic individualism, at times to the moral individualism of gay rights activists and secularists — is meant to function as a central pole of opposition that will artificially unify into a single, cohesive front groups that are otherwise profoundly heterogeneous.

It is crucial to understand that Dugin, who calls for a “crusade against the West” is not opposed to liberalism because it is leading to the destruction of the white race. On the contrary, he frequently identifies “the West” with the white race (since he does not view Russians as white, as will be explained later). His primary stated goal is to destroy liberalism, even if that means destroying the white race (“European humanity”) along with it. As he puts it in The Fourth Political Theory:

. . . liberalism (and post-liberalism) may (and must – I believe this!) be repudiated. And if behind it, there stands the full might of the inertia of modernity, the spirit of Enlightenment and the logic of the political and economic history of European humanity of the last centuries, it must be repudiated together with modernity, the Enlightenment, and European humanity altogether. Moreover, only the acknowledgement of liberalism as fate, as a fundamental influence, comprising the march of Western European history, will allow us really to say ‘no’ to liberalism. (The Fourth Political Theory, p. 154)

He also defines the race of the subject of the “fourth political theory” as “non-White/European” [Ibid. p. 189]. He has predicted world-wide anti-white pogroms as retribution for the evil deeds of the white race, pogroms that Russians, however, will be exempt from, since they are not, according to him, fully white [2].


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/09/dugin-contra-liberalism/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/09/Dugin4.jpg

[2] not, according to him, fully white: http://www.arcto.ru/article/1289

jeudi, 11 septembre 2014

L’allégorie de la caverne au XXIème siècle

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L’allégorie de la caverne au XXIème siècle

Auteur : François Belliot

 

 

En repensant à l’allégorie de la caverne dans la République de Platon, j’ai été frappé par la ressemblance entre la situation des hommes enchaînés dans la caverne et condamnés à ne percevoir de la réalité que les ombres agités par des « marionnettistes », et celle des citoyens consommateurs abrutis par la propagande politique et commerciale que nous sommes devenus en ce début de XXIème siècle. Voici une version actualisée possible de « l’allégorie de la caverne ». Les deux personnages, Socrate, et Glaucon, sont conservés, et je colle largement à la trame utilisée par Socrate dans sa démonstration. J’ai conservé quelques morceaux intacts (dans la traduction sur laquelle je me suis basé). Pour que le lecteur comprenne pleinement l’approche, j’indique à la fin de l’article le lien renvoyant à la traduction de l’allégorie de la caverne sur laquelle je me suis basé.

Socrate : Je voudrais mon cher Glaucon, te montrer à quel point notre vision du monde est déterminée par l’éducation, et à quel point une éducation délibérément orientée dans une mauvaise direction, peut fausser le jugement dans des proportions étonnantes. Imagine un monde dans lequel les hommes vivent dans des villes ceintes de très hautes murailles et surplombées d’un dôme les isolant totalement de l’extérieur. Il y vivent depuis si longtemps qu’ils ont complètement oublié le souvenir de leur installation. Ils peuvent se déplacer, d’une ville à l’autre, mais uniquement dans des véhicules circulant dans un réseau souterrain. Ils ne peuvent donc s’aventurer en dehors des villes et des véhicules et voir de leurs propres yeux à quoi ressemble le « dehors ». A défaut de contact direct avec l’extérieur, les hommes de ce monde sont inondés d’une prodigieuse quantité d’informations sur le dehors diffusées par le biais de chaînes de radio, de télévision, de quotidiens, de magazines, et de livres. Ces médias présentent une diversité apparente : ils s’entendent pour exposer régulièrement leurs désaccords sur des points mineurs, donnant le sentiment aux hommes qu’ils peuvent choisir entre ces différents canaux d’information. Toutefois, sur la question la plus importante : « que se passe-t-il au dehors ? », ces médias sont unanimes pour peindre une réalité terrifiante, afin d’imprimer dans l’esprit des hommes que ces villes entièrement coupées du monde sont d’indispensables refuges. Sur toute la surface de la terre, dans toutes les villes, tous ces médias peignent le même tableau et adressent les mêmes mises en garde. Chaque fois qu’ils voyagent d’une ville à une autre, les hommes se rendent bien compte que l’information, malgré certaines particularités locales, est partout la même, ce qui renforce leur confiance en cette vision du dehors. Je dis « vision » car cette présentation du dehors est un mensonge organisé par une caste de marionnettistes qui sont parvenus, au fil des millénaires, à réduire le reste de l’humanité en esclavage. Au dehors, le monde est le même que celui dans lequel nous vivons, c’est à dire un monde vaste, magnifique, et peuplé d’innombrables espèces de plantes et d’animaux. Pour vivre l’existence libre et opulente à laquelle ils se croient seuls prédestinés, ces marionnettistes ont besoin du travail d’un grand nombre d’hommes, et comme en même temps ils les méprisent et ont horreur de se mélanger avec eux, ils ont mis au point ce complexe de gigantesques structures, dispersées un peu partout à la surface de la terre. Au sommet de chacune d’elles, à l’air libre, vit un petit groupe de marionnettistes qui assurent le fonctionnement de la structure. Ces marionnettistes ne se mêlent aux hommes d’en bas que pour les opérations de propagande destinées à conforter le formatage, et pour recueillir le fruit de leur travail. Dans les premiers temps, ils ont été contraints de recourir à l’extrême violence, mais par la suite ils se sont rendus compte qu’il était plus efficace de fabriquer le consentement de leurs esclaves, en leur enseignant une fausse histoire et en les abrutissant de propagande politique et commerciale. C’est ainsi qu’entrés avec des chaînes dans ces camps de concentration, ils ont fini par les considérer comme les derniers havres de liberté sur la terre. Du reste, les conditions de vie de ces hommes sont loin d’être atroces : ils vivent un peu entassés les uns sur les autres, ont peu de pièces dans leurs logements, mais ils mangent à leur faim, peuvent s’apparier avec qui ils l’entendent, et leur esprit est occupé par une multitude de divertissements en tous genres diffusés par les médias qui viennent adoucir la rudesse de leur quotidien. Pour donner encore plus d’assurance à leur emprise mentale, les marionnettistes ont créé et favorisé la diffusion d’une religion élevant le mensonge organisé en vérité éternelle, et promettant les pires châtiments envers ceux qui remettraient en cause la révélation.

Glaucon : C’est un monde terrifiant que tu me décris là, Socrate.

Socrate : C’est une fiction, Glaucon, rassure-toi. Des hommes réduisent en esclavage d’autres hommes depuis la nuit des temps, parfois sur une vaste échelle, mais personne n’a encore conçu un plan aussi machiavélique que celui-ci. Mon propos est simplement de te montrer combien il est difficile de se libérer d’une erreur, quand on y a cru pendant trop longtemps.

Glaucon : En tous cas ce sont d’étranges prisonniers.

Socrate : Et ils nous ressemblent pourtant. Dis moi… Penses-tu que ces hommes aient jamais vu autre chose que cette réalité du dehors complètement déformée par les médias qu’ils consultent quotidiennement et en lesquels ils se fient ?

Glaucon : N’oublies-tu pas internet dans ta liste de médias ? Avec internet, ils pourraient développer une forme d’autonomie.

Socrate : Non, les marionnettistes ont depuis longtemps interdit internet dans les villes. Les internautes vivant dans ces lieux confinés n’auraient de toute façon, comme tous les autres habitants, aucun moyen de savoir ce qui se passe « au dehors ».

Glaucon : Alors c’est impossible.

Socrate : Bref, pour tous ces hommes, le vrai n’est rien d’autre que l’ensemble de ces informations arrangées.

Glaucon : Absolument.

Socrate: imagine ce qui se passerait si l’un de ces hommes, étant parvenu grâce à un mélange de chance et d’ingéniosité à comprendre la manipulation, se mettait en peine de convaincre, dans un cadre privé, un individu absolument confiant dans ce système. La très longue imprégnation de cette « réalité », la perte d’habitude de l’esprit critique, les commandements « religieux » spécifiques instillés dès l’enfance, le caractère unanime de la vision du monde imposée dans les médias, tous ces conditionnements ne le rendraient-il pas incapable d’accepter une telle explication? Comment réagirait cet homme si cet aventurier lui disait que ce qu’il considère comme la réalité est un tissu de mensonges et d’illusions?

Glaucon : La vision du monde des marionnettistes lui semblerait plus vraie.

Socrate: Et si cet aventurier lui plaçait devant les yeux des preuves évidentes et lui expliquait de façon cohérente et détaillée le fonctionnement du dispositif, il se sentirait envahi d’un très profond mal-être et fuirait ou interromprait brutalement la conversation pour retourner vers ce à quoi il est habitué depuis toujours, trouvant ces illusions plus vraies.

Glaucon : Certainement.

Socrate : et si cet aventurier disposait de plus de temps pour lui expliquer. S’il disposait d’une période au cours de laquelle il pourrait exposer tranquillement ses preuves, dans le même temps où l’autre n’aurait plus accès aux informations diffusées dans les médias, dans un premier temps n’éprouverait-il pas les pires réticences à l’écouter et le suivre ? Ne serait-il pas dans un premier temps incapable de distinguer la moindre chose qu’il lui dit être vraie ?

Glaucon : Ce serait très difficile pour lui.

Socrate: En effet, il devrait s’habituer. Pour commencer il accepterait de remettre en cause quelques informations qu’il a lui-même jugées douteuses. Cette première prise de conscience ferait naître d’autres doutes sur d’autres aspects de la manipulation. Et c’est seulement après un long et éprouvant cheminement intérieur qu’il parviendrait à combiner ces différents aspects dans un cadre interprétatif permettant de comprendre la manipulation dans son ensemble. A la fin du parcours, il serait enfin en état de se mettre à penser par lui-même et passer au crible les mensonges des médias au moment où ils sont diffusés.

Glaucon : Effectivement.

Socrate: Et ne penses-tu pas, alors, qu’il s’estimerait heureux de ce changement ? Ne plaindrait-il pas ceux qui restent dans l’ignorance, qui continuent à croire à toutes les sottises débitées par les marionnettistes ?

Glaucon : Certainement.

Socrate: Tous les honneurs accordés à ceux qui croient avec le plus de ferveur aux informations sur le dehors, et qui œuvrent inconsciemment à la pérennisation de ce système, penses-tu que notre homme les désirerait ? Ne préférerait-il plutôt pas n’être qu’un laboureur dans la réalité, plutôt qu’un savant au royaume des apparences ?

Glaucon : Non seulement il ne voudrait plus jamais revivre comme avant, mais il en serait incapable.

Socrate : S’il retournait à la place qui était la sienne pendant la première partie de sa vie, et continuait à vivre comme avant, comme si rien ne s’était passé, ne serait-il pas profondément malheureux ?

Glaucon : Oui, certainement.

Socrate: S’il était amené à donner franchement son point de vue sur le mensonge organisé qu’il a mis à jour, ne ferait-il pas rire ? On penserait que ses recherches lui ont abîmé l’esprit, ont installé en lui une obsession, qu’il ne vaut même pas la peine d’y réfléchir un instant. Et s’il insistait et dévoilait tout le fond de sa pensée, ses semblables n’iraient-ils pas jusqu’à le calomnier et l’abandonner, voire le dénoncer et le mettre à mort ?

Glaucon : Sans doute.

Socrate: et s’il se mettait à s’exprimer trop publiquement, n’aurait-il pas à encourir les foudres des marionnettistes ?

Glaucon : Les marionnettistes ne sauraient en effet tolérer que leurs marionnettes accèdent à la conscience.

Socrate : Un homme sensé sait qu’il y a deux causes à l’aveuglement, lorsque les yeux passent de la lumière à l’obscurité, et lorsque les yeux passent de l’obscurité à la lumière. Le même aveuglement guette l’esprit. C’est pourquoi lorsque nous rencontrons quelqu’un qui s’exprime de manière confuse sur des sujets difficiles, il ne faut pas rire de lui, mais examiner si, venant de la lumière, c’est par manque d’accoutumance qu’il semble dans le noir, ou si montant vers la lumière, il est frappé d’éblouissement.

Glaucon : En effet.

Socrate : Il nous faut donc conclure que l’éducation n’est pas ce que certains affirment qu’elle est. Ils affirment que le savoir se situe quelque part, dans un domaine déconnecté de l’esprit, mais qu’ils sont capables de le faire entrer dans l’esprit ! Comme s’ils pouvaient faire entrer la vision dans des yeux aveugles !

Glaucon : C’est ce qu’ils affirment.

Socrate : Mon argumentation montre plutôt que la faculté d’apprendre et de se tromper est dans l’esprit de chacun.

Voici l’original, dans la traduction sur laquelle je me suis basé: http://www.cvm.qc.ca/jlaberge/103/TEXTES/Lectures/TE_Allegoriedelacaverne.pdf


- Source : François Belliot

dimanche, 07 septembre 2014

Anselm Grün, retrouver le goût de la vie

Anselm Grün, retrouver le goût de la vie

Face à la fatigue

Pierre Le Vigan*
Ex: http://metamag.fr

A Guillaume de Tanoüarn.

anselm-gruen-3.jpgLa fatigue a toujours été bien autre chose qu’une simple question physique, psychique ou médicale. Les Pères de l’Eglise lui ont toujours donné une place importante. Ils lui ont toujours donné une positivité. Il y a une bonne fatigue, qui est aussi une grande fatigue, et qui donne une plus grande perception des choses, une plus grande réceptivité. Erhart Kastner note qu’on « ne s’ouvre alors qu’au minimum de choses. Mais ce minimum est si royal, si splendide  qu’on ne vit véritablement qu’en ces moments d’intense réceptivité.» (La Simandre du Mont Athos, 1956). Il y a donc un bon usage de la fatigue, un usage comme abandon à l’essentiel (Dieu pour les croyants). C’est une fatigue dont on tire du bien.
 
Peter Handke parle à ce sujet d’une « fatigue au regard clair ». Elle fait voir l’essentiel. C’est une fatigue qui unifie, qui rassemble, et montre à chacun de nous ce qui compte vraiment. Byung-chul Han, philosophe coréen d’expression allemande, professeur à l’Université de Karlsruhe, oppose, dans La société de la fatigue (Circé, 2014), la mauvaise fatigue contemporaine, due au culte de la performance et à la dispersion, à la bonne fatigue, celle qui recentre et unifie le cœur et l’âme.  C’est elle qui nous rapproche de la contemplation. Elle nous amène à « respirer dans la lumière de la fatigue », comme écrit encore Peter Handke (Essai sur la fatigue, Gallimard, 1991). Le pape saint Grégoire le Grand, relatant la vie de  saint Benoit de Nursie, fait état d’un sentiment analogue. Cette contemplation est ce que la philosophie grecque appelle « loisir ». Elle permet, dit Héraclite, « une écoute de l’essence des choses ». Josef Pieper expliquait que, en ce sens, la base de toute culture est le loisir (Le loisir, fondement de la culture, Genève Ad Solem, 2007).
 
Il y a donc la possibilité de l’exercice d’une bonne fatigue, qui n’est pas abandon à la paresse, mais un « laisser advenir » à la lucidité. Cette bonne fatigue n’est pourtant pas simple d’accès. Saint Antoine (Antoine le Grand ou Antoine d’Egypte), le fondateur de l’érémitisme, fait état du danger de l’acédie (acédia). C’est l’incapacité à être présent dans l’instant, à se concentrer. C’est le taedium vitae. C’est l’horror loci (Jean Cassien). C’est une oisiveté (otiositas), qui n’est pas le loisir, mais bien plutôt l’incapacité au loisir. C’est une paresse subie, c’est un affaissement de l’énergie. Heidegger évoque à son sujet une « instabilité et une « dispersion ».
 
L’acédie est tout le contraire de « la fatigue au regard clair » qu’évoque Peter Handke dans ses écrits cités plus haut. L’acédie est un grand danger. Quand l’acédie menace, Evagre le Pontique, l’un des Pères du désert, propose « la lecture, la veille et la prière ». (Traité pratique ou le Moine, Abbaye de Bellefontaine, 1996). Il nous appelle à regarder cette fatigue « acédieuse » (ou acédique) pour ce qu’elle est : une mauvaise fatigue, plus encore, une lassitude intérieure, un mal insidieux qui nous ronge, mais qui, justement, nous indique qu’il faut rechercher la « bonne fatigue », non celle de l’excès, celle de l’exténuation, mais celle du travail serein, solide, durable, constant, mesuré conformément à notre rythme intérieur, la fatigue de l’homme présent à soi après de justes et bons efforts. 
  
Mesurons encore les choses en nous attardant sur le sens de deux mots grecs. Lype/lipein renvoie à une fatigue-abandon, à une fatigue/lâcheté. Par contre, penthos/penthein, c’est le deuil, c’est « après la tristesse », c’est après l’acédie. Là encore, on voit le mouvement de reprise de soi, lucide, sereine, confiante, au-delà de toute désespérance, mais aussi de toute illusion euphorique, qui peut être le remède à l’acédie. C’est le ressaisissement de l’homme.

Les Romains parlaient d’otium, temps libre, temps du retour sur soi, temps d’une retraite active, temps d’une prise de distance, non pas temps de l’inactivité, mais temps d’une autre activité. Les Grecs parlaient de scholè (l’école). C’est la même chose, c’est le temps des études et de la philosophie (la theoria), c’est le temps des activités nobles, par opposition aux activités purement utilitaires (le non-loisir, le neg-otium disaient les Romains). Pour éviter l’acédie, il faut se tourner vers cela : l’otium/la scholè. L’étude de soi, des autres, du monde, de la lumière qui nous baigne, et que d’aucuns appellent Dieu, et qui est à coup sûr lumière divine.
 
On a ainsi, d’un côté une fatigue séparatrice, une fatigue/paresse, une acédie, et de l’autre côté une fatigue réparatrice, unificatrice, joyeuse, celle qu’Evagre le Pontique invite à « regarder dans les yeux », car elle est le visage de notre vérité, de notre faiblesse, de notre faillibilité, mais aussi de notre énergie de reprise de soi, non pas seulement pour soi, mais pour le monde, car nous sommes les débiteurs du monde. Les deux fatigues s’opposent. L’une est du côté de la perte d’énergie et de la perte du goût de vivre, l’autre nous ramène à la joie, et à la force de vivre. 
 
Anselm Grün, Retrouver le goût de la vie, Albin Michel, 2014, 170 pages, 13 €.
 

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*Pierre Le Vigan est écrivain. Il est notamment édité par La barque d'or

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Le fondamentalisme de l'État islamique analysé par le philosophe Slavoj Zizek

Le fondamentalisme de l'État islamique analysé par le philosophe Slavoj Zizek

Auteur : Claire Levenson
 
slavoj_zizek.jpgPour Slavoj Zizek, les membres de l’État islamique ne sont pas de vrais fondamentalistes. «Les soit-disant fondamentalistes de l'EI sont une insulte au véritable fondamentalisme», écrit le philosophe dans le New York Times.

Pour lui, quelqu’un qui a une foi religieuse profonde fait preuve d'un mépris distant pour ceux qu’il considère comme des infidèles, pas d’un rejet violent et obsessif. Les vrais fondamentalistes, comme les bouddhistes tibétains ou les Amish aux Etats-Unis, éprouvent «une absence de ressentiment et d’envie, une profonde indifférence envers le mode de vie des non-croyants».

Zizek, qui est aussi psychanalyste, voit une sorte de dénégation à l’œuvre chez les islamistes de l’EI:

«Les terroristes pseudo-fondamentalistes sont profondément dérangés, intrigués et fascinés par la vie de péché des non-croyants. On voit bien que lorsqu'ils luttent contre l’Autre dépravé, c'est en fait contre leur propre tentation qu'ils luttent».

Pour le philosophe, la violence extrême de l’Etat islamique est le signe d’une sorte de complexe d’infériorité par rapport à une certaine image occidentale de la réussite, qui comprend le luxe, le consumérisme, les femmes et le pouvoir:

«Alors que l’idéologie officielle de l’Etat Islamique est de dénoncer les libertés occidentales, au quotidien, les gangs de l’EI pratiquent des orgies grotesques».

Pour illustrer cette ambiguïté, il cite la fameuse photo d'Abou Bakr Al-Baghdadi, le leader de l'EI, portant une montre suisse clinquante,ainsi que l’expertise médiatique et financière moderne de ces djihadistes:

«Paradoxalement, les fondamentalistes de l’EI et ceux qui leur ressemblent ne sont absolument pas convaincus d’être supérieurs.»

Et pour Zizek, c’est cette instabilité, cette sorte de susceptibilité, qui les rendraient particulièrement violents. Alors qu’un vrai fondamentaliste est, lui, beaucoup plus serein.

Sur l’absence de foi bien ancrée des djihadistes qui rejoignent l’Etat islamique, plusieurs détails donnent raison à cette analyse: avant d’aller se battre en Syrie, deux candidats anglais au djihad récemment arrêtés avait commandé L’Islam pour les nuls et Le Coran pour les Nuls. 

En 2008, une note du MI5, l’agence de renseignement anglaise, écrivait que les candidats au djihad étaient souvent des «novices en matière de religion» et qu'au contraire, «une identité religieuse bien étabile protégeait de la radicalisation violente».


- Source : Claire Levenson

samedi, 06 septembre 2014

Jean Gorren: un marxiste à redécouvrir

Jean Gorren - Un marxiste à redécouvrir

Jean Gorren: un marxiste à redécouvrir

par Pierre Le Vigan
Ex: http://metamag.fr

Jean Gorren, mathématicien belge, fut aussi un analyste de la pensée de Marx, des années 1930 aux années 1950. On lui doit un Précis de sociologie et un texte intitulé Sociologie et socialisme. Ces deux textes sont de taille à peu près égale. Le premier texte est un cours à l’université ouvrière de Bruxelles. La méthode pas à pas de Gorren est particulièrement didactique. Gorren reprend les fondamentaux de l’analyse marxiste : la distinction forces productives/rapports sociaux de production, mais développe l’étude des superstructures idéologiques, complexes dans la mesure même où les rapports sociaux sont complexes.
 
Jean Gorren reprend l’analyse de Paul Lafargue sur le protestantisme comme « expression religieuse du mode de production capitaliste » dans son Histoire de la propriété. La thèse mériterait un inventaire critique. On s’arrêtera particulièrement sur un autre aspect des thèses de Jean Gorren. Celui-ci explique, à la suite d’Engels dans L’Anti-Dühring  (dans un passage repris dans Socialisme utopique et socialisme scientifique) que le dernier stade (à son époque) du capitalisme est le capitalisme étatique, c’est-à-dire la propriété d’Etat des moyens de production. ( En ce sens, l’Union soviétique n’était-elle pas une forme suprême de capitalisme ? ). En fait, Jean Gorren parle de « collectivisme étatique » à propos de la Russie soviétique, et non de capitalisme étatique.  Pourquoi cette timidité dans la critique de l’URSS du point de vue même de l’émancipation du travail ? 

Reste que Gorren a été un bon diffuseur des thèses les plus justes de Marx. L’analyse historique de l’accumulation capitaliste à ses origines, qui emprunte à Werner Sombart, à Ludwig Gumplowicz et à nouveau à Paul Lafargue, rappelle que le capital ne créé pas de valeur mais « rapporte » de l’argent. Jean Gorren remarque: « La force de travail étant la cause initiale et permanente [de la conscience collective des classes laborieuses] il y a, à toute époque, une éthique du travail en conflit avec l’idéologie dominante. Et c’est cela qui fait l’humanité. »

Jean Gorren, Précis de sociologie marxiste, éditions tribord, 176 pages, 7,50 €. Editions tribord, 4 place des archers 7000 Mons Belgique.
 

mercredi, 03 septembre 2014

Congreso Internacional “Maestros del tradicionalismo hispánico"

Congreso Internacional “Maestros del tradicionalismo hispánico de la segunda mitad del siglo XX”

 

CONSEJO ESTUDIOS HISPANICOS FELIPE II

El Consejo de Estudios Hispánicos Felipe II tiene el honor de invitar al Congreso Internacional

 

MAESTROS DEL TRADICIONALISMO HISPÁNICO DE LA SEGUNDA MITAD DEL SIGLO XX

 

que tendrá lugar (D.m.) en Madrid el sábado 13 de septiembre de 2014, en su sede de la calle José Abascal (ant. General Sanjurjo), 38, bajo izquierda, con el siguiente programa:

 

10:00. Introducción.

 

Presidencia de Miguel Ayuso
Presidente del Consejo de Estudios Hispánicos Felipe II

 

  • Piedad y desarraigo: una pesquisa sobre los tradicionalismos,
    José Antonio Ullate, Universidad Antonio de Nebrija de Madrid.
  • Libertades concretas y libertad cristiana en el pensamiento de los maestros del tradicionalismo (Francisco Elías de Tejada, Rafael Gambra y Álvaro d’Ors),
    Jacek Bartyzel, Universidad de Toruń.

 

11:30. Segunda parte: Maestros peninsulares.

 

Presidencia de Consuelo Martínez-Sicluna
Vicedecana de la Facultad de Derecho de la Universidad Complutense de Madrid

 

  • Vegas Latapie (1907-1985) contra el «propagandismo católico»,
    Andrés Gambra, Universidad R. Juan Carlos de Madrid.
  • El «divinismo» de Leopoldo Eulogio Palacios (1912-1981),
    José Miguel Gambra, Universidad Complutense de Madrid.
  • La «hispanidad» en Jesús Evaristo Casariego (1913-1990),
    Luis Infante, Círculo Cultural Juan Vázquez de Mella de Asturias.
  • Schmitt y Álvaro d’Ors (1915-2004): una inspiración ad modum recipientis,
    Juan Fernando Segovia, Universidad de Mendoza.
  • Elías de Tejada (1917-1978) y el tradicionalismo napolitano,
    Maurizio Di Giovine, Congresos Tradicionalistas de Civitella del Tronto.
  • Libertad civil, subsidiariedad y foralismo en Vallet de Goytisolo (1917-2011),
    José Joaquín Jerez, Universidad Pontificia Comillas de Madrid.
  • La comunidad no «comunitarista» de Rafael Gambra (1920-2004),
    Juan Manuel Rozas, Universidad Antonio de Nebrija de Madrid.
  • La teología de la historia de Francisco Canals (1922-2009),
    Javier Barraycoa, Universidad Abad Oliva de Barcelona.

 

17:00. Tercera parte: Maestros ultramarinos.

 

Presidencia de Juan Cayón
Secretario General del Consejo de Estudios Hispánicos Felipe II

 

  • Osvaldo Lira (1904-1996), tradicionalista hispánico,
    José Díaz Nieva, Universidad Santo Tomás de Santiago de Chile.
    Cristián Garay, Universidad de Santiago de Chile.
  • El tradicionalismo político de José Pedro Galvão de Sousa (1912-1992),
    José Albert, Universidad de Córdoba.
  • La teología de la historia de Rubén Calderón Bouchet (1918-2012),
    Luis María De Ruschi, Universidad Católica Argentina de Buenos Aires.
  • Frederick D. Wilhelmsen (1923-1996), un carlista estadounidense,
    Miguel Ayuso, Universidad Pontificia Comillas de Madrid.

 

19:00. Santa Misa en el aniversario de la muerte de S.M.C. Don Felipe II (+1598).

mardi, 02 septembre 2014

Der Nomos der Erde

Der Nomos der Erde

von Felix Menzel

Ex: http://www.blauenarzisse.de

carlschmitt.jpgGerade in Zeiten großer Krisen wie in der Ukraine, im Irak und in Syrien muß die Frage erlaubt sein, wie unsere internationale Ordnung aussehen sollte.

Eine absolute Pflichtlektüre zu dieser Frage hat Carl Schmitt mit Der Nomos der Erde im Völkerrecht des Jus Publicum Europaeum 1950 veröffentlicht. Mit „Nomos“ verweist der wohl bedeutendste deutsche Staatsrechtler des 20. Jahrhunderts auf den engen Zusammenhang von Recht, Ordnung und Ortung.

Die Einhegung des Krieges

In der Moderne haben jedoch diejenigen die Oberhand gewonnen, die glauben, man könnte die Raumkomponente bei der Konstruktion einer funktionierenden internationalen Ordnung außer acht lassen. Schmitt warnt vor dieser Vernachlässigung genauso wie vor dem Berufen auf die moralische Dichotomie „gut“ und „böse“ in internationalen Angelegenheiten.

Das Ziel aller politischen Ordnungsbemühungen über Staatsgrenzen hinweg müsse es sein, den Krieg einzuhegen. Dies betont Schmitt immer wieder, weil er glaubt, daß eine Abschaffung des Krieges, wie von Pazifisten gewünscht, niemals möglich sein wird. Statt dessen müsse es darum gehen, Vernichtungskriege zu verhindern und Rahmenbedingungen zu setzen, so daß ein Volk nach einer militärischen Niederlage möglichst unbeschadet weiterleben könne. Kriege sollten deshalb das soziale und wirtschaftliche System trotz eines Sieges einer Partei unberührt lassen.

Die Ideologisierung des Krieges seit 1789

Schmitt glaubt, daß das europäische Völkerrecht nach dem Westfälischen Frieden (1648) bis zum Beginn des Ersten Weltkrieges halbwegs nach diesen Prinzipien funktionierte, auch wenn er einräumt, daß bereits 1789 mit der Französischen Revolution eine Ideologisierung des Krieges einsetzte.

Mit dieser Ideologisierung verbunden ist zum Einen die Geburt des „totalen Krieges“, bei dem die Zivilbevölkerung einbezogen wird. Zum Anderen entwickelt sich nun ein universalistisches Völkerrecht, das mit moralischen Kategorien arbeitet und das „Böse“ vernichten will.

Aus heutiger Sicht könnte man glauben, Der Nomos der Erde sei eine politische Streitschrift, die eine Abkehr von den – im Zweifelsfall – machtlosen supranationalen Gebilden fordert. Dem ist aber überhaupt nicht so: Schmitt legt hier lediglich eine sachliche Darstellung der Geschichte des europäischen Völkerrechts vor. Politische Forderungen mit Verweis auf dieses Buch sollten daher immer mit Vorsicht genossen werden.

Pluriversum statt Universum

Fest steht jedoch, daß wir mit einem globalen Weltbild leben, dazu allerdings noch keine passende internationale Ordnung gefunden haben. Dies hat nicht nur Schmitt sehr früh und treffend so diagnostiziert, auch marxistische Autoren wie Michael Hardt und Antonio Negri sehen dies in ihrem Buch Empire. Die neue Weltordnung so (Besprechung dazu folgt in Kürze).

Carl Schmitt beginnt seine Geschichte des europäischen Völkerrechts mit einer Definition des Völkerrechts, die durch ihre Einfachheit besticht: „Völkerrecht ist Landnahme, Städtebau und Befestigung, Kriege, Gefangenschaft, Unfreiheit, Rückkehr aus der Gefangenschaft, Bündnisse und Friedensschlüsse, Waffenstillstand, Unverletzlichkeit der Gesandten und Eheverbote mit Fremdgeborenen.“

Eine Ordnung basierend auf diesen Prinzipien habe es im Europa nach dem Mittelalter gegeben. Den (entstehenden) europäischen Staaten sei jedoch zu jederzeit klar gewesen, daß dieser „Nomos“ nicht auf die ganze Welt ausgedehnt werden dürfe. Das heißt, daß dieses Völkerrecht nur für das christliche Abendland konzipiert war und es eine strenge Unterscheidung zwischen der Austragung von Rivalitäten in Europa und „Kriegen gegen nichtchristliche Fürsten und Völker“ gab.

Die Gefahr des Cäsarismus

In Nomos der Erde weist Schmitt auch darauf hin, daß dieses Völkerrecht neben äußeren Gefahren, z.B. dem Aufkommen einer neuen Supermacht wie den USA, auch von innen heraus selbst zerstört werden kann. Er nennt dabei insbesondere den „Cäsarismus“, den er als eine „nicht-​christliche Machtform“ charakterisiert. Ähnlich wie Oswald Spengler sieht er also die Bedrohung, daß sich eine Kultur einfach überlebt und ihren sittlich-​kulturellen Kern verkümmern läßt.

Schmitt beschreibt das europäische Völkerrecht als ein weitestgehend anarchisches, aber gerade nicht rechtloses System, das nur dann Bestand hat, wenn alle daran beteiligten Herrscher sich bewußt darüber sind, wie wichtig der Erhalt des gemeinsamen Kulturkreises ist. Konflikte werden dann lediglich auf politisch-​militärischer Ebene unter moralisch ebenbürtigen Gegnern ausgetragen. Ein Kernpunkt des europäischen Völkerrechtes sei es deshalb gewesen, „die Begriffe Feind und Verbrecher auseinander zu halten“.

Die Zerstörung der alten Ordnung durch den Versailler Vertrag

Bereits 1789 bröckelte dieses System jedoch langsam auseinander. Schmitt schreibt darüber: „Eine tragische Ironie liegt darin, daß gerade dieser Contrat social Rousseaus mit seinem rein staatlichen Kriegsbegriff zur Bibel der Jacobiner wurde, eben derselben Jacobiner, die den klassischen, rein militärischen Staatenkrieg des 18. Jahrhunderts als Kabinettskrieg des ancien régime diffamierten und die durch den Staat gelungene Liquidierung des Bürgerkrieges und Hegung des Außen-​Krieges als eine Angelegenheit der Tyrannen und Despoten ablehnten. Sie haben den reinen Staatenkrieg durch den Volkskrieg und die demokratische levée en masse ersetzt.“

Endgültig zerbrach das alte europäische Völkerrecht dann im Laufe des Ersten Weltkrieges. Der Versailler Vertrag dokumentierte schließlich für alle Welt, wie sich das Völkerrecht inzwischen gewandelt hatte. Mit dem Kriegsschuldartikel wurde ausdrücklich moralisch argumentiert. Zudem enthielt der Versailler Vertrag große Eingriffe in die Eigentumsverhältnisse gerade des deutschen Volkes.

Eine internationale Ordnung war zu diesem Zeitpunkt in weiter Ferne. Diese Leerstelle sollte sich für Europa in den nachfolgenden Jahrzehnten als besonders verhängnisvoll erweisen. Währenddessen erlebte die Welt die Geburt einer neuen Supermacht, deren Aufstieg Schmitt ebenfalls im Nomos der Erde auf herausragende Weise beschreibt.

Sollten wir dankbar dafür sein, daß es mit den USA eine Supermacht gibt, die sich um die großen Probleme der Welt notfalls auch militärisch kümmert?

Brauchen wir vielleicht sogar sehr dringend eine Weltpolizei, die dafür sorgt, daß lokale Konflikte auch lokal begrenzt bleiben, weil es in der entsprechenden Region keine effektive Gegenmacht zum Terrorismus gibt? Ist die Westbindung Deutschlands an NATO und USA alternativlos, weil wir ohne sie noch mehr Probleme der Welt in unser Land in Form von Flüchtlingen importieren würden?

US-​Präsident Herbert Hoover: „An act of war in any part oft he world is an act that injures the interests of my country.“ (1928)

All das sind berechtigte Fragen, doch bevor wir sie beantworten können, sollten wir herausfinden, wie es die USA zur Weltmacht schafften und welche Strategie dahintersteckt. Carl Schmitt hat dazu in aller Kürze auf den 100 letzten Seiten seines Buches Der Nomos der Erde (1950) Grundlegendes herausgearbeitet. Schmitt setzt ein bei der Zerstörung des alten europäischen Völkerrechts, das sich aus drei Gründen Anfang des 20. Jahrhunderts überlebt hatte: Erstens, weil Europa selbst nicht mehr in der Lage war, den ideellen Gehalt dieses Völkerrechts zu erfassen. Zweitens, weil mit den USA eine neue Supermacht entstanden war. Und drittens, weil der Erste Weltkrieg zwangsläufig zur Infragestellung der alten Ordnung führen mußte.

Nun war es jedoch nicht so, daß sich sofort eine neue Ordnung aufdrängte. Schmitt betont: „Die Auflösung ins Allgemein-​Universale war zugleich die Zerstörung der bisherigen globalen Ordnung der Erde. An deren Stelle trat für mehrere Jahrzehnte ein leerer Normativismus angeblich allgemein anerkannter Regeln, die dem Bewußtsein der Menschen die Tatsache verschleierte, daß eine konkrete Ordnung bisher anerkannter Mächte zugrunde ging und eine neue noch nicht gefunden war.“

Schmitt: „Der neue Westen erhebt den Anspruch, der wahre Westen, der wahre Occident, das wahre Europa zu sein.“

In der Zwischenkriegszeit stellte sich daher die Frage, „ob der Planet reif ist für das globale Monopol einer einzigen Macht, oder ob ein Pluralismus in sich geordneter, koexistierender Großräume, Interventionssphären und Kulturkreise das neue Völkerrecht der Erde bestimmt“. Es sprach zunächst viel dafür, daß die weltpolitische Situation zwangsläufig ein Pluriversum hervorbringen mußte, weil es keine Großmacht gab, die mit klarem Führungsanspruch auftrat.

Die Vereinigten Staaten hatten eine Außenpolitik aus einer „Mischung von offizieller Abwesenheit und effektiver Anwesenheit“ entwickelt, die sehr erfolgreich war. In international neu zu schaffenden Institutionen Verantwortung zu übernehmen, blieb den USA bis in die 1920er-​Jahre hinein suspekt, aber es war klar, daß die europäischen Staaten ohne sie auch keine Entscheidung mehr treffen konnten und die USA sich im Zweifelsfall militärisch auf der ganzen Welt einmischten.

Um dies zu illustrieren, zitiert Schmitt den amerikanischen Völkerrechtsjuristen P. S. Jessup, der 1940 betonte: „Die Dimensionen ändern sich heute schnell, und dem Interesse, das wir 1860 an Cuba hatten, entspricht heute unser Interesse an Hawaii; vielleicht wird das Argument der Selbstverteidigung dazu führen, daß die Vereinigten Staaten eines Tages am Jangtse, an der Wolga und am Kongo Krieg führen müssen.“

Selbst-​Isolierung und Welt-​Intervention

Dabei darf diese Bereitschaft zur militärischen Intervention nicht mit einem offensiven Expansionsstreben verwechselt werden. Schmitt folgt hier einer ganz anderen Argumentationsweise: Es sei gerade der „amerikanische Isolationsgedanke“ gewesen, der langfristig zu diesen Interventionen zwinge. Mit der Gründung der USA sei eine „Auserwähltheitslinie“ gezogen worden. Die „Neue Welt“ hätten die Amerikaner als den Ort der Welt interpretiert, an dem ein Leben in Frieden und Freiheit im Gegensatz zur restlichen Welt möglich sei. Schmitt hört bereits aus der Monroe-​Doktrin (1823) ein „fundamentales moralisches Verwerfungsurteil“ gegenüber den europäischen Monarchien heraus.

Die USA hätten dieses moralische Überlegenheitsgefühl jedoch zunächst als Mythos nach innen verbreitet und seien nach außen betont defensiv aufgetreten. Dies änderte sich erst, als „für die innere Lage der Vereinigten Staaten das Zeitalter ihrer bisherigen Neuheit zu Ende gegangen“ war. Jedoch bewegte sich die Außenpolitik Amerikas selbst in den beiden Weltkriegen „zwischen den beiden Extremen von Selbst-​Isolierung und Welt-​Intervention“.

Was sind die Ursachen des globalen Weltbürgerkrieges?

Schmitt sieht in diesem Interventionismus nicht nur aufgrund der Moralisierung der Kriegsgründe ein Problem. Vielmehr entstehe so zwangsläufig ein globaler Weltbürgerkrieg, da die Trennung zwischen „außen“ und „innen“ genausowenig wie lokale Besonderheiten anerkannt werden. Genau diesen Wegfall der Grenze von „außen“ und „innen“ verkauft man uns heute als eine Neuheit der Entwicklung des Krieges, auf die man mit einer Weltpolizei reagieren müsse.

Die im Nomos der Erde entwickelte Argumentation sieht Ursache und Wirkung hier jedoch ganz anders: Nicht die Entwicklung des Krieges, der Fortschritt oder das Fortschreiten der Menschheit haben die Auflösung von „außen“ und „innen“ bewirkt. Nein, die Ursache dafür ist bei einer dysfunktionalen, universalistischen Welt(un)ordnung zu suchen, die auf moralischen Kategorien basiert und nicht mehr zur Trennung von Feind und Verbrecher fähig ist.äische Völkerrecht dann im Laufe des Ersten Weltkrieges. Der Versailler Vertrag dokumentierte schließlich für alle Welt, wie sich das Völkerrecht inzwischen gewandelt hatte. Mit dem Kriegsschuldartikel wurde ausdrücklich moralisch argumentiert. Zudem enthielt der Versailler Vertrag große Eingriffe in die Eigentumsverhältnisse gerade des deutschen Volkes.

Eine internationale Ordnung war zu diesem Zeitpunkt in weiter Ferne. Diese Leerstelle sollte sich für Europa in den nachfolgenden Jahrzehnten als besonders verhängnisvoll erweisen. Währenddessen erlebte die Welt die Geburt einer neuen Supermacht, deren Aufstieg Schmitt ebenfalls im Nomos der Erde auf herausragende Weise beschreibt.

INTOLERANCIA… O AXIS MUNDI DE LA SOCIEDAD ORWELLIANA

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INTOLERANCIA… O AXIS MUNDI DE LA SOCIEDAD ORWELLIANA

 
 
El mundo libre: eje de lo políticamente correcto, representante máximo del bien estar, ejemplo de democracia y ésta como sinónimo de buenrollismo y parloteo de todo aquel que lo desee. Pilar de la alianza de civilizaciones, de la integración, de la tolerancia, del porvenir y un largo etcétera de vocablos que solo un loco podría posicionarse en contra de ellos.
 
Yo mismo, me considero un defensor acérrimo de las libertades, pero también de los sacrificios y más aún, de las responsabilidades.
 
La cuestión que se nos plantea ante estas “enigmáticas” palabras que resuenan como pan nuestro de cada día y se repiten —y las repetimos— una y otra vez de manera automática, es su significado… ¿Sabemos cuál es? ¿O las repetimos como autómatas sin saber a qué nos referimos? ¿Quizás si no las admitimos ni decimos es que nos encontramos “fuera de circulación” y por lo tanto se nos consideraría antiguos?
 
No pasa nada, el significado de las palabras no importa, lo único que importa es el repetirlas, pues como seres sociales que somos deseamos estar en el grupo, decir lo que todos repiten, no destacar en éste aspecto, puesto que ya se han inventado ciertas palabras para el que destaque fuera del conocido Pensamiento Único. Destacar implica ser: un intolerante, intransigente, antiguo, facha, antisistema (en ocasiones), racista, homófobo… y otro largo etc. de adjetivos calificativos que todo ciudadano de bien quiere evitar. Como el caso de la reciente denuncia por racismo y antisemitismo que emitió la Comunidad Judía de España al escritor Antonio Gala, por desviarse un poco de lo “políticamente correcto”.
 
Por lo tanto, se debe, como imperativo categórico, repetir una y otra vez lo escrito en el primer párrafo de este artículo, asimilándolo de una manera positiva, hacer auto-conciencia de ello y aplicarlo. 
Nadie se dará cuenta de que indirectamente lo esté haciendo, pero una frase que todos pronunciamos determina el que somos inconscientemente parte de este juego impuesto por el $istema, una frase que todo caucásico dice antes de hablar de alguien de otra raza: “yo no soy racista pero…” ¿Por qué esa necesidad de disculparse antes de hacer una crítica referente a un individuo de otro tipo racial? ¿Nos damos cuenta que con ello estamos pidiendo perdón antes de hablar?
 
No nos damos cuenta ni nos daremos, porque no nos cuestionamos nada y menos aún, no deseamos ser cómplices de pronunciar palabras que nos puedan llevar a que se nos tache de “políticamente incorrectos”… ¿miedo al aislamiento social quizás? Posiblemente en parte sea eso, y también, posiblemente nos estén reeducando para no cuestionarnos nada, para ser cada día más sumisos, más borreguiles... a fin de cuentas no conviene que la "mano de obra" piense por sí misma.
 
Siguiendo esta misma línea de pensamiento impuesta por el $istema nos podemos encontrar en una conversación de lo más normal, tratando un asunto que no tiene que ver con política estatal ni religión (pues son temas que siempre generan ampollas en las conversaciones) y que por llevar una opinión contraria a la impuesta por los mass media, uno de los contertulios no quiera dar opción a debate alguno y amenace con marcharse si no se para la conversación, puesto que se siente ofendido de que se hable de algo que quizás él no comparte ya que no lo ha visto en los medios de comunicación habituales.
 
Y en esos momentos es cuando uno se da cuenta que a pesar de existir periódicos y canales de TV de diversas ideologías políticas, todos mandan un solo mensaje, puesto que no se admite una réplica a la esencia de la noticia dada. Y si no existe replica por parte de un individuo sobre otro ¿Dónde podemos hallar la libertad? ¿Dónde está la tolerancia democrática del que dice ser un aperturista social? ¿O es que solo se tiene que ser tolerante para escuchar asuntos de homosexualidad y no se puede ser tolerante para tratar el tema de Gaza o el genocidio boer en la RSA? ¿Qué límites tiene entonces la tolerancia? Y si alguien da su punto de vista sobre la cuestión islámica salafista en Europa ¿Es tolerante no dar opción a replica sobre el tema expuesto en cuestión?
 
George Orwell decía en este aspecto que “La libertad es el derecho a decirle a la gente lo que no quiere escuchar” (Freedom is the right to tell people what they do not want to hear).
Lo más jocoso de este tipo de situaciones es que no hace falta ser un genio o intelectual para, por ejemplo, saber de geopolítica, sino que la clave residen en tener conocimientos básicos de historia y antropología, pues si algo es cierto en este mundo es que todo es cíclico. Por lo que un político (o ciudadano) que carezca de conocimientos de historia y un mínimo de antropología podría perfectamente caer en errores que hace 200 años se cometieron, hablar de posibles situaciones alternativas a modelos de sociedades actuales sin saber que ya existieron y fracasaron, y esto es lo que hace peligroso (e ignorante) a un político, pero también, a su vez, a un ciudadano.
 
Hace unos días un diario virtual que se hace llamar imparcial colgó una noticia que no era del todo correcta, al disponer yo de la fuente escribí en su perfil de Facebook para notificárselo y les puse el enlace oficial de la noticia para que lo subsanaran. La respuesta de esta gente fue no solo el borrar mi comentario de su muro de dicha red social, acto que no comparto pero que podría ser comprensible en cierto modo, sino que además la noticia no la subsanaron. El ego de esta gente que dirige dicho diario que es independiente de los mass media y se vende como adalid de la verdad faltó a la misma que ellos promulgan… y es que el ego en esta sociedad moderna y órquica no tiene límites y la tolerancia de los portadores de la verdad menos aún. Pues reafirman con su actitud ser parte del $istema que ellos mismos critican, predicando con su ejemplo en esos pequeños detalles, que como bien siempre ha dicho mi padre, son los que definen a las personas.
 
 
 
Llegado este punto no puedo proseguir sin analizar el vocabulario que diariamente es usado por tothom y el cual es el motivo de este artículo, vayamos de nuevo al primer párrafo:
 
Mundo Libre: Dícese de la sociedad democapitalisa que otorga a cada uno de sus ciudadanos (súbditos y/o vasallos) la libertad de endeudarse de manera cuasi hereditaria, permite trabajar de sol a sol, otorga autonomía para que sus mandatarios se corrompan y hurten a su comunidad popular. El Mundo Libre se caracteriza principalmente por “tanto tienes, tanto vales”, imponiéndose el becerro de oro (el dinero) a la persona. Por lo que: permite que millones duerman en la calle habiendo casas vacías, así como tirar millones de toneladas de comida mientras millones de personas pasan hambre.
 
Eje de lo políticamente correcto: Base del conocido “Mundo Libre” en la cual se le impone al vasallo lo que debe hacer o decir, dándole a elegir entre varias opciones para que consideré como decisión propia lo que realmente es impuesto por el $istema que dirige al “Mundo Libre”.
 
Representante Máximo del “bien estar” o “Sociedad del Bienestar”: Verborrea usada por los políticos de las últimas dos décadas para vender a los ciudadanos una moto que no tenía gasolina para encenderse y ruedas para circular —o lo que es lo mismo, hacer como un alcalde de Xàtiva, que prometió una playa en su ciudad—, sirviendo esta palabra como excusa para endeudar al Estado hasta un punto insostenible con la excusa del desarrollo (local, provincial, autonómico y estatal), pero con la carga de la deuda financiera y el “beneficio” de magnas comisiones a la casta política de turno (afincada en el poder desde 1978 e incluso antes) a costa los ciudadanos (siervos-gentiles).
 
Democrácia: Sistema establecido por el “Mundo Libre” en el que los vasallos pueden deponer a un tirano corrupto y elegir otro tirano corrupto, donde no existe una alternativa real de gobierno que represente a los ciudadanos, puesto que todos se basan en lo “políticamente correcto” (revisar la explicación anterior) y, en el caso que ésta surgiese sería vetada de todos losmass media para que no tuviese repercusión mediática ni buena ni mala —puesto que la propaganda negativa sigue siendo propaganda.
 
Buenrollismo y parloteo: Entiéndase por permitir que todos los ciudadanos-vasallos puedan balbucear con la “total libertad” que permite lo “políticamente correcto” y sin salirse un ápice de lo estipulado por el “Mundo Libre”. Si se saliese de estas pautas los mismos Buenrollistas estigmatizarían al individuo que lo haga, ya no sería necesario que el $istema actúe, pues el Pensamiento Único implantado por el $istema se encarga de actuar por sí solo.
 
Alianza de Civilizaciones: Concepto atlantista y globalizador que pretende destruir las identidades étnicas de los pueblos del mundo, fomentando los movimientos migratorios planetarios en general y sobre los países étnicamente caucásicos en particular. Slogans repetitivos que se convierten en realidades por su insistencia mediática como: “Una sola raza, la raza humana” o el reciente “somos ciudadanos de un lugar llamado mundo” lobotomizan a una población cada vez más manipulada por los designios del “Mundo Libre”.
 
Integración: Sistema de implantación de sustitución demográfica por elementos étnicamente extra-europeos, que generan (entre otros perjuicios) un estancamiento y caída en los salarios debido a su adaptabilidad como mano de obra barata de la cual se aprovechan empresarios capitalistas sin escrúpulos. Evitando así una respuesta activa por parte de los movimientos obreros para solicitar y/o exigir mejoras salariales y laborales, produciéndose en consecuencia una pérdida de las mismas.
 
Tolerancia: Dícese de escuchar y permitir que se hable o escriba sobre todo lo que el “eje de lo políticamente correcto” ha marcado como apto. En el caso de salir de dicha línea se le impide la capacidad de réplica al interlocutor que lo haya hecho, haciendo lo posible por ridiculizarle de manera jocosa sin darle opción al debate o bien cortando por la tangente y llevando sus comentarios y a la misma persona al ostracismo y si fuese necesario al presidio.
 
Porvenir: Evolución del “Mundo Libre” hacía el “eje de lo políticamente correcto” que evoque en una “Sociedad del Bienestar” en la cual se fomente “la Alianza de Civilizaciones” y donde la “Democracia”, el “Buenrollismo”, la “Integración” y la “Tolerancia” dicten como debemos de ser, vestir, pensar y actuar.
 
Una vez habiendo leído todos estos significados lo primero que pensará el lector es que seguramente perdí el norte, para ello deseo poner la definición de una última palabra que puede resultar aterradora, vamos allá:
 
Totalitarismo: Régimen que incumbe a su Estado la totalidad de los bienes y servicios estratégicos de la nación. (Diccionario de la Real Academia Española - 1933).
 Totalitarismo: Régimen político que ejerce fuerte intervención en todos los órdenes de la vida nacional, concentrando la totalidad de los poderes estatales en manos de un grupo o partido que no permite la actuación de otros partidos. (Diccionario de la Real Academia Española - 2014).
 
Cada vez más, las palabras tienen el sentido y significado que se les quiera dar, es marketing a fin de cuentas, es vender la moto y exponer a los ciudadanos lo que quieren oír, lo que desean escuchar, lo que vende y está de moda, aquella palabra que parece otorgar mayor sentido de libertad, aunque luego no lo tenga.
 
Pero repetir mil veces que se es “demócrata” actuando como un tirano no hace más demócrata a dicho individuo, eso sí, será un tirano que habla de democracia y viste como un demócrata ¿o no?.
 
Sin ir más lejos no olvidemos el uso de la palabra "democracia" que hacen ciertos países como: la República Democrática Alemana (antes de la reunificación) o la República Popular Democrática de Corea (Corea del Norte). 
 
El hábito no siempre hace al monje.

Los significados que he otorgado a las palabras que hoy día se convierten en mandamientos de la sociedad moderna, deberían ser los que use la RAE para actualizarse, pues con un poco de sentido común, nadie que lea el presente artículo y realice un poco de (auto-)crítica extrañará ninguno de los significados que expongo con relación a la realidad que vivimos.
 
La misma palabra "democracia" no tenía el mismo significado cuando se creó que en el siglo XIX, al igual que no lo tenía a principios del siglo XX en relación con la época presente. El lenguaje debe ser adaptado a la realidad presente y no usado como arma política arrojadiza haciendo mal uso del mismo.
 
Orwell decía que "el lenguaje debe ser la creación conjunta de poetas y trabajadores manuales", pero hoy día es de usureros, politicuhos y arribistas sin escrúpulos. El lenguaje esta corrompido y la población ha sido adaptada por dichos corruptores para asimilar su nuevo mensaje.
 
No nos engañemos, vamos hacia la sociedad orwelliana, hacia “1984” y la gente calla por miedo a ser estigmatizada pero llega un momento, como decía Eric Arthur Blair que: “En un tiempo de engaño universal - decir la verdad es un acto revolucionario” (In a time of universal deceit - telling the truth is a revolutionary act).
 
 
 

Con la puesta en marcha de un nuevo proyecto cultural llamado EDITORIAL EAS he redactado un artículo para una colección de libros sobre grandes autores llamada Pensamientos & Perspectivas. El presente texto correspondería a una parte del artículo completo que será publicado en el Nº 2 de esta colección que trataría sobre la figura de ORWELL. Más información en: https://www.facebook.com/pages/Editorial-Eas/621046797979596 y en editorialeas@gmail.com.
 
“La Comunidad Judía se querella contra Antonio Gala por racista y antisemita” http://www.libertaddigital.com/espana/2014-07-25/la-comunidad-judia-se-querella-contra-antonio-gala-1276524688/
 
Hace referencia al tipo racial blanco.
 
Tot home, tota persona, totes les persones”. Palabra catalana que designa a “todo el mundo”.
 
Las definiciones pueden e incluso deberían ser mucho más extensas, puesto que contenido hay de sobra para ello pero considero que el presente artículo debe ser de lectura fácil y comprensión rápida, para evitar que el lector caiga en el aburrimiento. La cuestión básica es transmitir una idea.
 
Y es que para esto los valencianos somos especiales, cuando en su momento disponíamos de cadena de televisión propia (Canal 9) se contó un chiste que definía el carácter jocoso de nuestra tierra, pero el problema es adaptarlo a la realidad política y esto se ha logrado en toda España. En el mismo se encontraban dos valencianos hablando y uno le decía al otro: Chae, saps que està mes prop, Xàtiva o el Sol? —Y el otro le contesta: Tu veus Xàtiva? ...i el Sol? Aquí tens la resposta!!
 
Para el que tenga dudas, aclarar que las razas base son tres: caucásica, mongoloide y negroide. Estos tres troncos raciales pertenecen a una especie, la especie humana. Hablar de raza humana además de no tener sentido, a una persona que se considere medianamente inteligente le tienen que chirriar los oídos como si de una ofensa a su inteligencia se tratase.
 
La capacidad de manipulación se valora en función a la debilidad del manipulado y a las causas que no frenan o incluso fomentan la manipulabilidad de los individuos que son manipulados, así como su efecto en el ambiente en el que el manipulado se educa, como por ejemplo, en el caso de España: Mayor consumo de droga de Europa y uno de los mayores del mundo; visualización de la TV una media de 4 horas por individuo; un nefasto sistema educativo; mayor abandono escolar de Europa; pérdida de valores...
 
Hay que destacar el caso de la ciudad de Londres, donde el 55% de la población no es caucásica. Entre el 45% restante se incluirían ingleses nativos y todas las nacionalidades étnicamente caucásicas que hay en la ciudad, por lo que estaríamos hablando que el inglés nativo londinense prácticamente ha desaparecido. Si a esto le añadimos que los no caucásicos suelen tener un índice de natalidad de 3 hijos por pareja frente a la media caucásica de 1.1 hijos por pareja (aprox.), estaríamos hablando que Londres en una generación posiblemente no quede población autóctona y en dos generaciones no quedará población caucásica.
 
Entiéndase como extra-europeo todo aquel que no tiene una base genética caucasoide. Considerando, por ejemplo, que más del 80% de la población de Argentina es genéticamente europea (occidental). La nacionalidad reside en la sangre y no el los documentos que emiten los gobiernos de turno. Europa no se basa en una cuestión puramente geográfica, sino genética y cultura.
 
Claramente se ve a diario, y en época de crisis se acrecienta mucho más, que el estancamiento y bajada de sueldos es un efecto rebote de aquellos que aceptan puestos de trabajo a cambio de salarios miserables. El exceso de mano de obra barata devalúa el mercado laboral y frena las huelgas (las cuales aportan mejoras laborales). Dejo constancia que el fallo recae en el $istema, en ningún caso sobre el individuo que acepta dichas condiciones laborales, que hasta en el algunos casos son infrahumanas, dicho individuo es una víctima más.

lundi, 01 septembre 2014

La fascinante experiencia de la Revolución Conservadora alemana (1919-1932)

La fascinante experiencia de la Revolución Conservadora alemana (1919-1932)

por Jesús J. Sebastián

Ex: http://culturatransversal.wordpress.com

breker3_europa1.jpgBajo la fórmula “Revolución Conservadora” (RC) acuñada por Armin Mohler (Die Konservative Revolution in Deutschland 1918-1932) se engloban una serie de corrientes de pensamiento, cuyas figuras más destacadas son Oswald Spengler, Ernst Jünger, Carl Schmitt y Moeller van den Bruck, entre otros. La denominación de la RC (o KR en sus siglas originales), quizás demasiado ecléctica y difusa, ha gozado, no obstante, de aceptación y arraigo, para abarcar a una serie de intelectuales alemanes “idiosincráticos” de la primera mitad del siglo XX, sin unidad organizativa ni homogeneidad ideológica, ni –mucho menos- adscripción política común, que alimentaron proyectos para una renovación cultural y espiritual de los auténticos valores contra los principios demoliberales de la República de Weimar, dentro de la dinámica de un proceso palingenésico que reclamaba un nuevo renacimiento alemán y europeo (una re-generación).

Aun siendo consciente de que los lectores de El Manifiesto cuentan ya con un cierto bagaje de conocimientos sobre la llamada “Revolución Conservadora”, parece conveniente abordar un intento por situarla ideológicamente, especialmente a través de determinadas descripciones de la misma por sus protagonistas, complementadas por una síntesis de sus principales actitudes ideológicas –o mejor, de rechazos– que son, precisamente, el único vínculo de asociación entre todos ellos. Porque lo revolucionario-conservador se define principalmente por una actitud ante la vida y el mundo, un estilo, no por un programa o doctrina cualquiera.


Según Giorgio Locchi, entre 1918 y 1933 la Konservative Revolution nunca presentó un aspecto unitario o monolítico y «acabó por perfilar mil direcciones aparentemente divergentes», contradictorias incluso, antagónicas en otras ocasiones. Ahí encontraremos personajes tan diversos como el primer Thomas Mann, Ernst Jünger y su hermano Friedrich Georg, Oswald Spengler, Ernst von Salomon, Alfred Bäumler, Stefan Georg, Hugo von Hofmanssthal, Carl Schmitt, Martin Heidegger, Jacob von Üexküll, Günther, Werner Sombart, Hans Blüher, Gottfried Benn, Max Scheler y Ludwig Klages. Todos ellos dispersados en torno a una red de asociaciones diversas, sociedades de pensamiento, círculos literarios, organizaciones semi-clandestinas, grupúsculos políticos, en la mayoría de las ocasiones sin conexión alguna. Esas diferencias han llevado a uno de los grandes estudiosos de la Revolución Conservadora, Stefan Breuer, a considerar que realmente no existió la Revolución Conservadora y que tal concepto debe ser eliminado como herramienta interpretativa. Pero, como afirma Louis Dupeux, la Revolución Conservadora fue, de hecho, la ideología dominante en Alemania durante el período de Weimar.

Los orígenes de la RC –siguiendo la tesis de Locchi– hay que situarlos a mediados del siglo XIX, si bien situando lo que Mohler llama las “ideas”, o mejor, las “imágenes-conductoras” (Leitbilder) comunes al conjunto de los animadores de la Revolución Conservadora. Precisamente, uno de los efectos del hundimiento de la vieja y decadente actitud fue el desprestigio de los conceptos frente a la revalorización de las imágenes. Estética frente a ética es la expresión que mejor describe esta nueva actitud.
En primer lugar, se sitúa el origen de la imagen del mundo en la obra de Nietzsche: se trata de la concepción esférica de la historia, frente a la lineal del cristianismo, el liberalismo y el marxismo; se trata, en realidad, de un “eterno retorno”, pues la historia no es una forma de progreso infinito e indefinido; en segundo lugar, la idea del “interregno”: el viejo orden se hunde y el nuevo orden se encuentra en el tránsito de hacerse visible, siendo nuevamente Nietzsche el profeta de este momento; en tercer lugar, el combate del nihilismo positivo y regenerativo, una “re-volución, un retorno, reproducción de un momento que ya ha sido”; y en cuarto y último lugar, la renovación religiosa de carácter anticristiano, a través de un “cristianismo germánico” liberado de sus formas originales o de la resurrección de antiguas divinidades paganas indoeuropeas.

Resulta, pues, que Nietzsche constituye no sólo el punto de partida, sino también el nexo de unión de los protagonistas de la RC, el maestro de una generación rebelde, que sería filtrado por Spengler y Moeller van den Bruck, primero, y Jünger y Heidegger, posteriormente, como de forma magistral expuso Gottfried Benn. En las propias palabras de Nietzsche encontramos el primer aviso del cambio: «Conozco mi destino. Algún día se unirá mi nombre al recuerdo de algo tremendo, a una crisis como no la hubo sobre la tierra, al más hondo conflicto de conciencia, a una decisión pronunciada contra todo lo que hasta ahora ha sido creído, exigido, reverenciado».

Nietzsche es la punta de un iceberg que rechazaba el viejo orden para sustituirlo por un nuevo renacimiento. Y los representantes generacionales de la Revolución Conservadora percibieron que podían encontrar en el filósofo germano a un “ancestro directo” para adaptar la revolución de la conciencia europea a su Kulturpessimismus. Ferrán Gallego ha realizado el siguiente resumensobre la esencia de la Konservative Revolution:

«El elogio de las élites […], la concepción instrumental de las masas, el rechazo de la “nación de ciudadanos” [entendidos como átomos aislados] a favor de la nación integral, la visión orgánica y comunitaria de la sociedad frente a las formulaciones mecanicistas y competitivas, la combinación del liderazgo con la hostilidad al individualismo, el ajuste entre la negación del materialismo y la búsqueda de verificaciones materiales en las ciencias de la naturaleza. Todo ello, presentado como un gran movimiento de revisión de los valores de la cultura decimonónica, como un rechazo idéntico del liberalismo y del socialismo marxista, estaba aún lejos de organizarse como movimiento político. La impresión de que había concluido un ciclo histórico, de que el impulso de las ideologías racionalistas había expirado, la contemplación del presente como decadencia, la convicción de que las civilizaciones son organismos vivos, no fueron una exclusiva del pesimismo alemán, acentuado por el rigor de la derrota en la gran guerra, sino que se trataba de una crisis internacional que ponía en duda las bases mismas del orden ideológico contemporáneo y que muchos vivieron en términos de tarea generacional.»

Louis Dupeux insiste, no obstante, en que la RC no constituye, en momento alguno, «una ideología unificada, sino una Weltanschauung plural, una constelación sentimental». Ya sean considerados “idealistas”, “espiritualistas” o “vitalistas”, todos los revolucionario-conservadores consideran prioritaria la lucha política y el liberalismo es considerado como el principal enemigo, si bien el combate político se sitúa en un mundo espiritual de oposición idealista, no en el objetivo de la conquista del poder ansiada por los partidos de masas. Según Dupeux, la fórmula de esta “revolución espiritualista” es propiciar el paso a la constitución de una “comunidad nacional orgánica”, estructurada y jerarquizada, consolidada por un mismo sistema de valores y dirigida por un Estado fuerte.

En fin, una “revuelta cultural” contra los ideales ilustrados y la civilización moderna, contra el racionalismo, la democracia liberal, el predominio de lo material sobre lo espiritual. La causa última de la decadencia de Occidente no es la crisis sentimental de entreguerras (aunque sí marque simbólicamente la necesidad del cambio): la neutralidad de los Estados liberales en materia espiritual debe dejar paso a un sistema en el que la autoridad temporal y la espiritual sean una y la misma, por lo que sólo un “Estado total” puede superar la era de disolución que representa la modernidad. Así que la labor de reformulación del discurso de la decadencia y de la necesaria regeneración será asumida por la Revolución Conservadora.

Si hubiéramos de subrayar ciertas actitudes o tendencias básicas como elementos constitutivos del pensamiento revolucionario-conservador, a pesar de su pluralidad contradictoria, podríamos señalar diversos aspectos como los siguientes: el cuestionamiento de la supremacía de la racionalidad sobre la espiritualidad, el rechazo de la actividad política de los partidos demoliberales, la preferencia por un Estado popular, autoritario y jerárquico, no democrático, así como un distanciamiento tanto del “viejo tradicionalismo conservador” como de los “nuevos liberalismos” capitalista y marxista, al tiempo que se enfatizaba la experiencia de la guerra y el combate como máxima realización. La reformulación del ideario se fundamenta en la necesidad de construir una “tercera vía” entre el capitalismo y el comunismo (sea el socialismo prusiano de van den Bruck, el nacionalismo revolucionario de Jünger o el nacional-bolchevismo de Niekisch). Y por encima de estas actitudes se encontraba presente el sentimiento común de la necesidad de barrer el presente decadente y corrupto como tránsito para recuperar el contacto con una vida fundamentada en los valores eternos.
El propio Mohler, que entendía la “Revolución Conservadora” como «el movimiento espiritual de regeneración que trataba de desvanecer las ruinas del siglo XIX y crear un nuevo orden de vida» –igual que Hans Freyer consideraba que “barrerá los restos del siglo XIX”–, proporciona las evidencias más convincentes para una clasificación de los motivos centrales del pensamiento de la RC que, según su análisis, giran en torno a la consideración del final de un ciclo, su repentina metamorfosis, seguida de un renacimiento en el que concluirá definitivamente el “interregno” que comenzó en torno a la generación de 1914. Para ello, Mohler rescata a una serie de intelectuales y artistas alemanes que alimentaban proyectos comunitarios para la renovación cultural desde un auténtico rechazo a los principios demoliberales de la República de Weimar.

Para Mohler, según Steuckers, el punto esencial de contacto de la RC era una visión no-lineal de la historia, si bien no recogió simplemente la tradicional visión cíclica, sino una nietzscheana concepción esférica de la historia. Mohler, en este sentido, nunca creyó en las doctrinas políticas universalistas, sino en las fuertes personalidades y en sus seguidores, que eran capaces de abrir nuevos y originales caminos en la existencia.

La combinación terminológica Konservative Revolution aparecía ya asociada en fecha tan temprana como 1851 por Theobald Buddeus. Posteriormente lo hacen Youri Samarine, Dostoïevski y en 1900 Maurras. Pero en 1921 es Thomas Mann el primero en utilizar la expresión RC con un sentido más ideologizado, en su Russische Anthologie, hablando de una «síntesis […] de ilustración y fe, de libertad y obligación, de espíritu y cuerpo, dios y mundo, sensualidad y atención crítica de conservadurismo y revolución». El proceso del que hablaba Mann «no es otro que una revolución conservadora de un alcance como no lo ha conocido la historia europea.»

La expresión RC también tuvo fortuna en las tesis divulgadas por la Unión Cultural Europea (Europïsche Kulturband) dirigida por Karl Anton, príncipe de Rohan, aristócrata europeísta y animador cultural austríaco, cuya obra La tarea de nuestra generación de 1926 –inspirada en El tema de nuestro tiempo de Ortega y Gasset– utiliza dicha fórmula en varias ocasiones. Sin embargo, la fórmula RC adquirió plena popularidad en 1927 con la más célebre conferencia bávara de Hugo von Hofmannsthal, cuando se propuso descubrir la tarea verdaderamente hercúlea de la Revolución Conservadora: la necesidad de girar la rueda de la historia 400 años atrás, toda vez que el proceso restaurador en marcha «en realidad se inicia como una reacción interna contra aquella revolución espiritual del siglo XVI» (se refiere al Renacimiento). Hofmannsthal, en definitiva, reclamaba un movimiento de reacción que permitiera al hombre escapar a la disociación moderna y reencontrar su “vínculo con la totalidad”.

En palabras de uno de los más destacados representantes de la RC, Edgar J. Jung: «Llamamos Revolución Conservadora a la reactivación de todas aquellas leyes y valores fundamentales sin los cuales el hombre pierde su relación con la Naturaleza y con Dios y se vuelve incapaz de construir un orden auténtico. En lugar de la igualdad se ha de imponer la valía interior; en lugar de la convicción social, la integración justa en la sociedad estamental; la elección mecánica es reemplazada por el crecimiento orgánico de los líderes; en lugar de la coerción burocrática existe una responsabilidad interior que viene de la autodeterminación genuina; el placer de las masas es sustituido por el derecho de la personalidad del pueblo».

* * *

Otro de los lugares comunes de la RC es la autoconciencia de quienes pertenecían a la misma de no ser meramente conservadores. Es más, se esmeraban en distanciarse de los grupos encuadrados en el “viejo conservadurismo” (Altkonservativen) y de las ideas de los “reaccionarios” que sólo deseaban “restaurar” lo antiguo. La preocupación central era “combinar las ideas revolucionarias con las conservadoras” o “impulsarlas de un modo revolucionario-conservador” como proponía Moeller van den Bruck.

Por supuesto que la “revolución conservadora”, por más que les pese a los mal llamados “neoconservadores” (sean del tipo Reagan, Bush, Thatcher, Aznar, Sarkozy o Merkel), no tiene nada que ver con la “reacción conservadora” (una auténtica “contrarrevolución”) que éstos pretenden liderar frente al liberalismo progre, el comunismo posmoderno y el contraculturalismo de la izquierda. La debilidad de la derecha clásico-tradicional estriba en su inclinación al centrismo y a la socialdemocracia (“la seducción de la izquierda”), en un frustrado intento por cerrar el paso al socialismo, simpatizando, incluso, con los únicos valores posibles de sus adversarios (igualitarismo, universalismo, falso progresismo). Un grave error para los que no han comprendido jamás que la acción política es un aspecto más de una larvada guerra ideológica entre dos concepciones del mundo completamente antagónicas.

En fin, la derecha neoconservadora no ha captado el mensaje de Gramsci, no ha sabido ver la amenaza del poder cultural sobre el Estado y como éste actúa sobre los valores implícitos que proporcionan un poder político duradero, desconociendo una verdad de perogrullo: no hay cambio posible en el poder y en la sociedad, si la transformación que se trata de imponer no ha tenido lugar antes en las mentes y en los espíritus. Se trata de una apuesta por el “neoconservadurismo” consumista, industrial y acomodaticio, todo lo contrario de lo que se impone hoy: recrear una “revolución conservadora” con patente europea que, en frase de Jünger, fusione el pasado y el futuro en un presente ardiente.

Entre tanto, el “neoconservadurismo” contrarrevolucionario, partiendo del pensamiento del alemán emigrado a norteamérica Leo Strauss, no es sino una especie de “reacción” frente a la pérdida de unos valores que tienen fecha de caducidad (precisamente los suyos, propios de la burguesía angloamericana mercantilista e imperialista). Sus principios son el universalismo ideal y humanitario, el capitalismo salvaje, el tradicionalismo académico y el burocratismo totalitario. Para estos neocons, Estados Unidos aparece como la representación más perfecta de los valores de la libertad, la democracia y la felicidad fundadas en el progreso material y en el regreso a la moral judeocristiana, siendo obligación de Europa el copiar este modelo triunfante.

El “neoconservadurismo” angloamericano, reaccionario y contrarrevolucionario es, en realidad, un neoliberalismo democratista y tradicionalista –lean si no a Fukuyama-, heredero de los principios de la Revolución Francesa. La Revolución Conservadora, sin embargo, puede definirse, según Mohler, como la auténtica “antirRevolución Francesa”: la Revolución Francesa disgregó la sociedad en individuos, la conservadora aspiraba a restablecer la unidad del conjunto social; la francesa proclamó la soberanía de la razón, desarticulando el mundo para aprehenderlo en conceptos, la conservadora trató intuir su sentido en imágenes; la francesa creyó en el progreso indefinido en una marcha lineal; la conservadora retornó a la idea del ciclo, donde los retrocesos y los avances se compensan de forma natural.

En la antagónica Revolución Conservadora, ni la “conservación” se refiere al intento de defender forma alguna caduca de vida, ni la “revolución” hace referencia al propósito de acelerar el proceso evolutivo para incorporar algo nuevo al presente. Lo primero es propio del viejo conservadurismo reaccionario –también del mal llamado neoconservadurismo– que vive del pasado; lo segundo es el logotipo del falso progresismo, que vive del presente-futuro más absoluto.

Mientras que en gran parte del llamado mundo occidental la reacción ante la democratización de las sociedades se ha movido siempre en la órbita de un conservadurismo sentimental proclive a ensalzar el pasado y lograr la restauración del viejo orden, los conservadores revolucionarios no escatimaron ningún esfuerzo por marcar diferencias y distancias con lo que para ellos era simple reaccionarismo, aunque fuera, en expresión de Hans Freyer, una Revolución desde la derecha. La RC fue simplemente una rebelión espiritual, una revolución sin ninguna meta ni futuro reino mesiánico.

Fuente: El Manifiesto

mercredi, 27 août 2014

Las ideas fuerza del fundamentalismo y del contrafundamentalismo democrático

por Gustavo Bueno

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

La idea de Democracia sigue siendo una de las ideas más confusas y oscuras que flotan en el presente, pero la claridad y distinción de esta idea se consigue, muchas veces, agregando a la idea general notas (tales como criterio de decisión por mayorías, judicialización de asuntos tradicionalmente reservados al ejecutivo) que en realidad conducen a un fundamentalismo (o integrismo) democrático.

1. Democracia en sentido político y democracia en sentidos metapolíticos

El término «Democracia», como los adjetivos derivados, «democrático», «demócrata», &c., no son términos unívocos. Tienen diversas acepciones, y aún contrapuestas entre sí: el régimen de Franco fue definido por algún catedrático de la época (en 1943) como una «democracia orgánico representativa selectivo jerárquica»; pero la democracia definida en la Constitución de 1978 se enfrentó enérgicamente con la definición de democracia de treinta años antes, considerándola como un «mero disfraz» de la dictadura (disfraz que requería a esa dictadura envolverse, en cuanto «democracia orgánica», de instituciones democráticas), tales como la elección de enlaces sindicales, representantes de los tercios familiares, márgenes concedidos a las iniciativas municipales, incluso a la prensa o a la radio, lo que determinó que la oposición entre la dictadura y la democracia, no fuese una oposición dicotómica. La dicotomía sólo se conseguía suponiendo dada la equivalencia entre «democracia» y «democracia parlamentaria» con listas de candidatos cerradas y bloqueadas, y criterio exclusivo de la mayoría para decidir, incluso en asuntos técnicos. Todo lo que no fuese democrático, en este sentido «fundamentalista», será concebido como dictadura residual.

Sin embargo, esta pluralidad de acepciones del término democracia, o de sus derivados, es cualquier cosa menos un caos de acepciones léxicas, inconexas entre sí. Entre las acepciones de la democracia median afinidades profundas, en función de las cuales podemos clasificarlas según diferentes criterios.

Aquí utilizaremos un criterio tal que nos permita agrupar las diversas acepciones de la democracia en dos grandes rúbricas, de fronteras no siempre bien definidas (sobre todo cuando estas fronteras no se consideran como dicotómicas o disyuntas). Unas fronteras que nos permitieran poner a un lado las acepciones que llamaremos (1) políticas, en sentido estricto, y, al otro lado las acepciones que podríamos llamar (2) metapolíticas.

Entre las democracias metapolíticas (que no son necesariamente apolíticas, puesto que también pueden intersectarse con las democracias políticas) destacaríamos la acepción tecnológica de la «democracia procedimental», en la cual un grupo de personas, o una sociedad humana, asume la ley de la mayoría como criterio práctico (técnico) indiscutible para tomar una decisión. La democracia procedimental se especifica en función de la definición de las unidades que intervienen en la votación. Si tomamos como unidades a los individuos, la democracia será capitativa, pero no por ello necesariamente política: la «democracia del autobús» no tiene significado político puesto que las unidades de la consulta son los pasajeros determinados aleatoriamente por su inclusión en el autobús, que, en un alto de su ruta, deciden por mayoría cambiar de dirección o también de sentido. Como unidades del procedimiento democrático podríamos tomar las familias de una ciudad o de una nación, a las acciones de una sociedad anónima, incluso a los Estados que se sientan en la Asamblea General de la ONU: los medios que transmiten una votación de la ONU suelen subrayar su carácter democrático, pero el adjetivo democrático sólo tiene aquí el sentido de la democracia procedimental. En efecto, la democracia de las Naciones Unidas sólo tiene un sentido político por razón de las unidades de votación.

Habría también que analizar el fundamento metapolítico de la democracia capitativa asociada a los anarquistas españoles de la CNT de las primeras décadas del siglo XX que, a la vez, solían ser espiritistas y defensores de la democracia como una consecuencia directa del espíritu individualista (o personalista) que las inspiraba.

Podría afirmarse, acaso, que el sentido estricto (o los diversos sentidos éticos o políticos) de la democracia se organizan en el plano tecnológico; en cambio, los sentidos metapolíticos se organizan más bien, quizá, en el plano ideológico o nematológico.

La distinción entre los grupos (1) y (2) de acepciones del término democracia pueden ponerse en correspondencia (y correspondencia no es identidad) con otras agrupaciones tales como las siguientes: acepciones del término democracia específicas de la sociedad política (en la que incluimos el Estado) y acepciones genéricas del término democracia, es decir, que fueron comunes a otros conceptos de sociedad, tales como la llamada «sociedad civil», pero teniendo en cuenta que un predicado genérico de las democracias políticas específicas no significa que el deje de ser esencial. Aun cuando también es cierto que un predicado no esencial, sino accidental, puede ser genérico: «Mortal» es predicado esencial de los sujetos humanos, sin por ello dejar de ser genérico, porque los demás cuerpos vivientes, animales o plantas, son también mortales.

La «sacralización de la democracia», que conduce a tomar las constituciones democráticas homologadas como «criterio epocal» en la periodización dicotómica histórica (en lugar de dividir el curso de la historia en dos mitades: antes de Jesucristo / después de Jesucristo; o bien: antes de la Hégira / después de la Hégira), la periodización dicotómica se expresará así: antes de la Democracia / después de la Democracia. División que conduce a graves distorsiones en el uso del razonamiento lógico (propiamente silogístico) que se regula por las tablas jerárquicas de los géneros, subgéneros, especies, &c. En una tertulia televisada (junio de 2013) su director plantea a los tertulianos el siguiente tema para el debate: «¿Por qué, a vuestro juicio, se ha desatado en los últimos meses el número de procesos judiciales que tienen que ver con delitos fiscales (tales como lavado de dinero, exportación de capitales, defraudación en los impuestos tributarios)?» Un tertuliano (conocido periodista) constata: «Sin duda, porque la democracia no puede tolerar la corrupción en materias fiscales, y los españoles han madurado suficientemente en democracia como para no tolerar la impunidad de estos delitos.» Los demás tertulianos se adhieren, en lo esencial, a esta respuesta. Y, sin embargo, esta respuesta es errónea, en el terreno mismo de la lógica silogística. Porque no es la sociedad democrática, en cuanto tal, la que no puede tolerar los delitos fiscales: tampoco una sociedad aristocrática, o una sociedad autocrática los tolera.

Francis Bacon, canciller de Inglaterra, fue acusado en el Parlamento de 1618 por delitos de cohecho y prevaricación, fue inhabilitado para cargos públicos, multado con 40.000 libras y encerrado en la Torre de Londres. No es pues la condición específicamente democrática de una sociedad política, sino su condición genérica de sociedad política la razón de toda «cruzada» contra los delitos fiscales (sin perjuicio de que estas «cruzadas» se vean espoleadas en situaciones de crisis económica). Decir que «la democracia no puede tolerar las corrupciones fiscales» es tanto como atribuir a la especie (haciendo de paso propaganda de la misma) lo que es propio del género. Cuando alguien pregunta por qué Sócrates acostumbraba a estar sentado –y quien dice Sócrates podría referirse también a los diputados en «sede parlamentaria», o al Papa en la Santa sede–, quien responde: «Porque Sócrates, los parlamentarios o el Papa son hombres», comete un gran error, porque no es la condición humana la razón formal (o el término medio) por el cual podemos unir el predicado «sentado» al sujeto «los hombres», en este caso, sino a la condición de primate (los primatólogos han observado que los chimpancés o los gorilas pasan más de la mitad de un día en postura sedente). Ahora bien, este «error categorial» no consiste solo en una perturbación de la «maquinaria lógica». Está motivado ideológicamente por la «sacralización de la democracia parlamentaria», porque al atribuir a la sociedad democrática la exigencia del cumplimiento de las leyes tributarias, estamos recurriendo a una sinécdoque (pars pro toto) o a una metonimia (pars pro pars) a fin de subrayar la excelencia de esa democracia santificada.

También cabría poner en correspondencia la oposición entre las acepciones (1) y las acepciones (2) del término democracia con la oposición que media entre los términos políticos y los términos ético-morales. Por lo demás, las acepciones (1) de la democracia se corresponden, sobre todo, con las acepciones tecnológicas o morfológicas de la democracia, mientras que las acepciones (2) se corresponden con las acepciones nematológicas.

Por último, también podemos poner en correspondencia la oposición entre las acepciones (1) y (2) de la democracia con la oposición entre el ciudadano y el hombre, establecida en la Declaración de los derechos del hombre y del ciudadano de 1793. Distinción que contiene la sinuosa evolución de esos conceptos, derivada sobre todo de la sustantivación del «hombre» frente al «ciudadano». Una sustantivación ejercida ya en 1793, cuando el diputado Juan Bautista Cloots —Anacarsis Cloots, que se autodenominaba «apóstol de la Humanidad»—, siguiendo la inspiración de una enmienda que Volney, «en vistas a una República universal», había presentado al dictamen de los constitucionalistas de 1783 decía: «No hay otra soberanía que la del Género humano.» O bien cuando Pi Margall, en pleno debate sobre las nacionalidades españolas, creyó necesario aclarar ante unos correligionarios que le pedían explicaciones: «Antes que español soy hombre.»

En efecto: cuando hablamos de democracia, según alguna de las acepciones que suponemos pueden ser incluidas en el grupo (1), es porque estamos entendiendo la democracia a escala de su marco político específico, dentro de las diversidades específicas de la sociedad política, en general (autocrática, aristocrática o democrática); mientras que cuando hablamos de democracia en alguna de las acepciones incluibles en el grupo (2) es porque estamos entendiendo la democracia a escala de un marco genérico (desde el punto de vista político), que incluso tocan tanto a las sociedades políticas como a las sociedades civiles apolíticas, como pudiera serlo la familia, el colegio profesional, el sindicato, incluso el partido político (cuando se considera como una asociación privada, como ocurre en España, según la ley orgánica 6/2002, de 27 de junio, de partidos políticos).

Según esto un demócrata, en sentido específico, es un ciudadano que milita o simpatiza, mediante su voto o sus cartas al lector, en algún partido político enfrentado con los otros partidos políticos del arco parlamentario, pero sobre todo, con los partidos o movimientos no democráticos (llamados confusivamente, en la España de 1978, «fascistas» o «criptofranquistas»). De hecho, ya desde el «contubernio de Munich» de 1962 y, sobre todo, desde 1974, con la Junta Democrática, y después con la Plataforma Democrática y con la Platajunta, se utilizó la condición de demócrata como criterio para neutralizar las diferencias entre los eurocomunistas (prosoviéticos, trotskistas o maoístas) y los socialistas y democristianos. El propio concepto de eurocomunismo, que asumió como propio Santiago Carrillo en 1974, se acogió al criterio de la democracia parlamentaria (próxima de hecho a la partitocracia) para lograr el consenso entre diferentes corrientes que «en el interior» o «en el exterior» habían ido desenvolviéndose como alternativas a la «dictadura fascista».

2. La idea de democracia como idea separada (no disociada) de las sociedades democráticas

La transición del régimen franquista al régimen que le sucedió en 1978 encontró en la democracia la fórmula de consenso capaz de englobar a las diferentes corrientes enfrentadas entre sí (izquierdas y derechas, falangistas y carlistas, comunistas, socialdemócratas y anarquistas, españolistas y secesionistas, republicanos y monárquicos). Corrientes (o «sensibilidades», como comenzó a decirse, acaso al mismo ritmo en que descendía el nivel de conceptualización exigible en la definición de tales corrientes) que habían evolucionado convergentemente en su oposición a la «dictadura fascista», y habían encontrado en la democracia un denominador genérico común capaz de ecualizar oposiciones algunas veces irreductibles. (La oposición monarquías parlamentarias/repúblicas es irreductible, desde su perspectiva lisológica, que prescinde de las sociedades políticas concretas; sin embargo, cuando nos referimos a una sociedad política dada, la oposición monarquía/república puede llegarse a considerar como accidental a la democracia.)

En algunos casos, las «reservas mentales» de muchos demócratas obligaron a someterles a grandes esfuerzos destinados a ocultar sus verdaderas opiniones: por ejemplo, los republicanos y los socialdemócratas pensaban que los falangistas evolucionistas —comenzando por Adolfo Suárez— seguían siendo fascistas. En cambio el «consenso» acepto de hecho, sin rechistar, la autodefinición democrática de los nacionalistas catalanes, vascos o gallegos, utilizando un concepto abstracto (lisológico) de democracia como sistema puro definible «por encima» de las sociedades políticas reales (lo que equivalía a intentar separar del gato su sonrisa).

El mecanismo de neutralización de las diferencias de 1978 era el mismo que el mecanismo que se siguió en octubre de 1936 para neutralizar las diferencias irreductibles entre los generales sublevados contra la segunda República española (aunque en muchos casos el Alzamiento del 18 de julio se hizo en nombre de esa República). En efecto, los generales sublevados no buscaban precisamente un retorno a la dictadura de Primo de Rivera, sino que se alzaban contra la segunda República en nombre de una España concebida más allá de la oposición entre republicanos y monárquicos de 1931. Por ello, los generales sublevados contra el gobierno aceptaron la designación del general Franco como «Jefe del Estado español» y no como jefe de la República española, ni siquiera como Jefe del Reino de España, es decir como Rey o Regente de España.

Los demócratas de la transición, los demócratas del consenso, sobre todo después de la ley de «memoria histórica» y de los Estatutos de Autonomía, comenzaron a subrayar las diferencias que el consenso había neutralizado o encubierto. Los partidos comunistas y socialistas consideraban a los gobiernos del PP como criptofranquistas, y, en todo caso, de «derechas», reservándose para sí la denominación de «izquierdas», aunque cuando estas denominaciones de «izquierdas» y «derechas» no figuraban en la Constitución, ni tenían un significado político preciso, dado su carácter metapolítico y transhistórico (el comunismo final, o el socialismo democrático, como componente del progreso social de la socialdemocracia).

El Parlamento y el Senado se convirtieron en escenarios democráticos en los que se confrontaban los diversos partidos políticos. Las descalificaciones o los insultos estuvieron a la orden del día. Todos eran demócratas por consenso, pero de hecho se acusaban mutuamente de no serlo: la democracia ya no servía para unificar, sino para confundir, y por ello se hacían más urgentes las especificaciones: «demócrata cristiano», «socialdemócrata», «demócrata liberal», «demócrata comunista», «demócrata nacionalista» o incluso «demócrata autonomista-decisionista» (definido por su derecho a decidir… la secesión de alguna Autonomía respecto de España).

Nike__Greek_Goddess_of_War_by_Moon_WillowStock.jpgLos socialdemócratas del PSOE acusaban a los populares de mentirosos, corruptos y fascistas, y veían complacientes a los piquetes de acoso a las familias de los diputados del PP que no votaron la ley de la dación en pago. El consenso en el Parlamento y en la calle se había roto por completo. Los partidos de la oposición rechazaban sistemáticamente cualquier resultado económico o político logrado por el partido en el gobierno. Si el gobierno consigue un descenso del paro, la oposición no lo reconocerá, desde luego, y ante las cifras objetivas evidentes, interpretará que el empleo conseguido es precario, efímero, estacional, &c. Esto hace imposible un análisis objetivo de la situación. Las huelgas y manifestaciones (organizadas gremialmente: huelgas y manifestaciones de médicos, jueces, profesores, empleados del Metro, víctimas del Alvia, peluqueros, sindicatos de clase, periodistas, mineros, pilotos de aviación, «indignados» contra el parlamento —«no nos representan»—, &c.) comenzaron unas semanas después de que uno de los partidos, en las elecciones de 2012, hubiera obtenido la mayoría absoluta en el Parlamento. A escala política la democracia quedaba de hecho rota en mil pedazos, aunque nominalmente los huelguistas que ocupaban plazas, calles o edificios, y los secesionistas que desacataban las normas emanadas del Gobierno central, lo hicieran, siempre, en nombre de la democracia.

¿Cómo recuperar el consenso democrático en el terreno político estricto, cómo establecer el acuerdo entre posiciones objetivamente incompatibles (por ejemplo, entre los partidos secesionistas y los unitaristas, entre los que pedían la dación en pago y los que la negaban de plano, &c.)? Se barruntaba un único camino democrático, si bien este camino era metafísico o imaginario: replegarse a la democracia entendida en terrenos metapolíticos. Contra la crisis de la democracia política, más democracia, pero metapolítica, orientada a subrayar o bien los componentes genéricos de las democracias políticas (subrayando el carácter «social», humanístico, de una democracia), o bien extendiendo las ideas democráticas a instituciones no políticas, sino, por ejemplo, gremiales (clubs de fútbol, colegios de arquitectos, asociaciones de jueces, &c.). En este sentido, también, se considerará democrática una familia dada si ella se contrapone a una familia llamada autoritaria; se hablará de escuela democrática o también, como ya hemos dicho, de la democracia de un autobús en el cual son los viajeros los que, en cualquier cruce de caminos, se consideran con derecho a decidir un cambio de ruta, aunque ello altere los itinerarios iniciales del viaje.

La ampliación metapolítica de los comportamientos o instituciones que reciben el adjetivo democrático se prodiga en nuestros días de crisis de la democracia política como se prodiga la ampliación de los comportamientos o instituciones que reciben, en nuestros días, la calificación de «solidarias»: hablamos de bolígrafos solidarios (cuando el producto de sus ventas se destina a una ONG que cuida de los niños hambrientos de Haití o de Mali), y por analogía hablamos también de arroz solidario, de concierto solidario, de bomberos solidarios, de «banquetes solidarios» y hasta de «caza solidaria».

A través de la «prueba de la conmutación», en diversos sujetos, del adjetivo «democrático», por el adjetivo «cristiano», cabría demostrar empíricamente que el adjetivo democrático, en el sentido ponderativo de nuestros días, equivale prácticamente, en extensión, en las sociedades occidentales, al adjetivo «cristiano». Cuando alguien exalta un determinado tipo de familia como familia democrática viene a hacer algo similar a lo que hacía quien hablaba de la «familia cristiana»; la expresión «orquesta democrática» alcanza un significado metapolítico, ponderativo del mismo orden al que, en otras épocas, alcanzaba la expresión «orquesta cristiana»; incluso el baile que practicaban de modo ordenado y discreto varias docenas de parejas se llamará hoy «baile democrático» como en otro tiempo se hablaba de «baile cristiano».

Hay acepciones no políticas, sino metapolíticas (sociales, éticas o morales) del adjetivo «democrático» que puede considerarse como una transformación secularizada del adjetivo «cristiano». Los dos tipos de acepciones, las políticas y las metapolíticas (éticas, morales, &c.) se entremezclan, y gracias a ello, quienes siguen defendiendo la democracia política, a pesar de la constatación de las corrupciones, crisis, caos, desempleo, seguirán manteniendo a flote el ideal democrático (fundamentalista), a la manera como el cristiano sigue siendo cristiano aún cuando la corrupción, los vicios nefandos o la incredulidad de los clérigos «que están en el secreto» aumente en el seno de la iglesia. «Contra los pecados de los cristianos, más cristianismo.» Contra la corrupción de la democracia, más democracia.

«Más democracia» significa muchas veces incremento incesante de la participación de los ciudadanos, en el límite, «democracia participativa universal», basada en el supuesto de que el «enriquecimiento» que una sociedad política logrará será mayor cuanto mayor número de ciudadanos se agreguen a la asamblea. Generalmente este incremento se justifica en nombre de la igualdad, pero erróneamente, porque supuesta la igualdad de los ciudadanos, la probabilidad de resentimiento de los iguales cuyas ocurrencias políticas hayan sido rechazadas por cualquier motivo por los demás, aumentarán, dado que jamás podremos encontrar «dos hojas iguales en el jardín». El «enriquecimiento» del acervo democrático resultante de un incremento de la participación, será tanto mayor cuanto mayor sea la desigualdad material de los participantes. Algunos politólogos creen que los peligros jerárquicamente dados del «asambleísmo rectangular»  –el de las asambleas revolucionarias francesas que derribaron al Antiguo Régimen—se corregirían con el «asambleísmo circular» (mesas redondas, tablas redondas). Sin embargo el asambleísmo de los círculos garantiza la equidistancia de los individuos del corro al centro, pero en modo alguno la equidistancia de los individuos entre sí. El «asambleísmo semicircular» (el hemiciclo) pretende acaso ser una síntesis del asambleísmo rectangular y del asambleísmo circular, pero no está demostrado que esta síntesis no sea sino una síntesis de los defectos de sus componentes.

En todo caso, lo que llamamos fundamentalismo democrático, en sentido primario (no miserable), es decir, la concepción de la democracia política como la única forma de organización política admisible y, por tanto, como el fin de la historia universal, se corresponde puntualmente con el exclusivismo intolerante, en muchas épocas, del cristiano («quien no está conmigo, está contra mí»).

Fueron los conflictos entre diversas confesiones cristianas mutuamente intolerantes, los que dieron lugar a la instauración de un régimen de tolerancia mutua más o menos diplomática. En cualquier caso hay abundantes razones (incluyendo las históricas) para concluir que el fundamentalismo democrático se ha desenvuelto casi siempre en un ambiente cristiano, en el que se predicaba la libertad, la personalidad, la responsabilidad y la igualdad de todos ante Dios. Las organizaciones intensamente jerárquicas del Antiguo régimen cristiano se compensaban con el paternalismo emanado de la Ciudad de Dios, cuyas abundantes instituciones, a escala de las personas individuales (bautismo, confesión, comunión, extremaunción) reconocen la realidad individual de cada súbdito. Y porque al no reconocer la intolerancia de las antiguas sociedades cristianas, ofrece un parentesco indudable con la intolerancia de las democracias modernas homologadas respecto de cualquier otra forma de organización política.

3. Crítica a la democracia por parte de los clásicos de la teoría política

Conviene subrayar algo que, para muchos fundamentalistas democráticos de nuestros días, podrá resultar una sorprendente novedad. A saber, que los clásicos de la teoría política no sólo antigua sino moderna mantuvieron inequívocas posiciones contrafundamentalistas y aún antidemocráticas. (Para el concepto de «contrafundamentalismo democrático» remitimos a nuestro artículo «Historia (natural) de la expresión fundamentalismo democrático», publicado en El Catoblepas, nº 95, enero 2010; el contrafundamentalismo democrático no es sino una limitación del fundamentalismo, en muchos puntos suyos, y acaso su mejor representante clásico sea Aristóteles.)

La confusión entre la teoría política moderna y el fundamentalismo democrático tiene acaso su raíz en el relato de la democracia de Pericles que nos legó Tucídides, y según el cual los atenienses habrían encontrado la mejor forma posible de gobierno, que no pretendían imponer a ninguna otra ciudad, aunque sí proponerla como «modelo a imitar». Sin embargo, la democracia de Pericles distaba mucho de ser una democracia tal como hoy la entendemos. Fue ante todo una «democracia procedimental», al estilo de lo que venimos llamando «democracia del autobús», que decidía por recuento de votos, según la ley de la mayoría. Platón subrayaba, como si fuese una paradoja, el hecho de que en las deliberaciones sobre la administración de la ciudad «se escucha por igual el consejo de todo aquel que toma la palabra, y sea carpintero, herrero o zapatero, comerciante o patrón de barco, rico o pobre, noble o vulgar, y nadie le reprocha».

Ahora bien, la Asamblea ateniense, en la cual las diferencias de clase social parecían no tenerse en cuenta, en el momento del recuento de los votos, no podría interpretarse como una «asamblea de hombres», tal como se redefinió desde la Declaración de los derechos del hombre y del ciudadano de 1789. Por decirlo así, la Asamblea ateniense era antes una asamblea de «ciudadanos atenienses» que una asamblea de «hombres atenienses». Una asamblea de ciudadanos que, en cualquier caso, no representaba siquiera a todos los seres humanos que vivían en Atenas, puesto que de ella quedaban excluidos los esclavos, los metecos o las mujeres. Por tanto, la igualdad de los ciudadanos de la democracia de Pericles no derivaba de su condición humana, sino de su solidaridad política (frente a terceros) como atenienses (frente a los esclavos, metecos, &c., en el interior; y frente a las demás repúblicas vecinas y, sobre todo, frente a los bárbaros, en el exterior).

En cualquier caso Platón vio a la asamblea democrática de Atenas no tanto como institución infalible, sino como la responsable de la muerte de Sócrates. Y esta decisión criminal de la mayoría, por sí sola, podría explicar los recelos de Platón contra la democracia (reacción que muchos –como aquellos «nuevos filósofos» franceses del último tercio del siglo XX– consideran como antidemocrática e incluso como prefascista).

Las posiciones de Aristóteles (cuya condición en Atenas era la de un meteco) no fueron antidemocráticas, pero sí claramente contrafundamentalistas. Aristóteles dice, en efecto, que la democracia es una de las seis especies de organización política (según la taxonomía que él estableció), de las cuales tres son rectas (la monarquía, la aristocracia y la república) mientras que otras tres son «torcidas» respecto de su finalidad propia (la tiranía, la oligarquía y la demagogia, que algunas veces llama democracia). Además, Aristóteles insinúa ya que estas especies de organización política no son disyuntivas. Aristóteles anticipa, de este modo, posiciones contrafundamentalistas de los defensores de un «cierto cuarto género de poder», es decir, las posiciones expuestas por Dicearco, por Polibio y sobre todo por Cicerón, las posiciones de quienes afirman que el cuarto género de poder tiene algo de monarquía, algo de oligarquía y algo de democracia.

Dejando de lado las doctrinas de inspiración cristiana (a las cuales se les atribuye un componente democrático en el plano metapolítico, en este caso, teológico, en función del principio paulino, según el cual todo poder viene de Dios que, a su vez, se lo comunica «al pueblo»), lo cierto es que los clásicos de la teoría política moderna han de considerarse como los críticos más radicales del fundamentalismo democrático. Y esto tanto cuando nos referimos a Rousseau como cuando nos referimos a Kant. Tanto Rousseau como Kant mantuvieron inequívocas posiciones contrafundamentalistas, aproximándose a la clasificación de las democracias como forma del despotismo.

Rousseau (El contrato social, III, 4): «Si tomamos el término en su acepción más rigurosa, nunca ha existido una verdadera democracia, y jamás existirá. Es contrario al orden natural que gobierne el mayor número y que sea gobernado el menor. No puede imaginarse que el pueblo permanezca constantemente reunido para ocuparse de los asuntos públicos, y fácilmente se ve que para esto no podría establecer comisiones sin que cambiara la forma de la administración.»

Kant (La paz perpetua, II, 1): «De las tres formas posibles del Estado, es la democracia -en el estricto sentido de la palabra- necesariamente despotismo, porque funda un poder ejecutivo en el que todos deciden sobre uno, y hasta a veces contra uno -si no da su consentimiento-; todos, por lo tanto, deciden, sin ser en realidad todos; lo cual es una contradicción de la voluntad general consigo misma y con la libertad.»

4. El fundamentalismo democrático

Concluimos: el cauce principal a través del cual el concepto taxonómico de democracia se transforma en una idea fuerza, no es otro sino el fundamentalismo democrático, es decir, la concepción de la democracia representativa y parlamentaria como única vía (entre todas las restantes de la taxonomía) para poder alcanzar el progreso, el bienestar y la paz de las sociedades políticas.

Pero tanto las guerras calientes (la de 1914-18 y l de 1939-59) como la guerra fría (la de 1946 a 1990), tuvieron como origen el conflicto entre las autocracias imperialistas o entre las democracias. El fundamentalismo democrático de las democracias homologadas posteriores al derrumbamiento de la Unión Soviética pudo dar lugar a lo que se vino en llamar el «postulado», a veces teorema, de Doyle (1983), según el cual entre las democracias no cabe la guerra, porque la declaración de guerra ya no estará a cargo de un autócrata o de un gobierno oligárquico, sino que correrá a cargo del parlamento, en el que figuran todos los partidos políticos. Y los miembros de cada uno de los partidos no estarán jamás inclinados a movilizarse, ellos o sus hijos, al frente de batalla. Rousseau decía en cambio: «Si hubiera un pueblo de dioses, se gobernaría democráticamente, pero no conviene a los hombres un gobierno tan perfecto.»

Ahora bien, el llamado «teorema de Doyle» se basa en supuestos puramente idealistas, y principalmente en los dos siguientes:

(1) Que el Parlamento democrático, compuesto de 300 o 600 representantes, son individuos que toman sus decisiones «racionalmente» según sus propios intereses éticos, económicos o morales.

(2) Que el Parlamento democrático, como conjunto, representa a la sociedad política emanada de la sociedad civil y que, en consecuencia, actúa desde una plataforma racionalizada como un Estado de derecho, inmune por tanto a las perturbaciones que pudieran traer causa del interior del sistema.

En consecuencia, si por ejemplo sobreviene una crisis económica en un Estado cualquiera del sistema, las democracias de este sistema tendrán capacidad suficiente para restaurar el equilibrio; si una organización terrorista, de cualquier signo que sea, comete un atentado horroroso en el que el núcleo mismo del Estado democrático queda comprometido, será la propia democracia la que podrá sofocar sus efectos.

Cualquier perturbación o déficit que pueda afectar a una democracia sólo tiene un remedio posible: más democracia.

Sin embargo, estos corolarios y otros muchos del «teorema de Doyle», dado no sólo el carácter idealista de este teorema, sino las peticiones de principio que el teorema contiene (por ejemplo, que los diputados del parlamento democrático representantes del pueblo son individuos que tienen la condición de preferirores racionales y que la composición de ellos es de naturaleza armónica) manifiesta la ignorancia más profunda de quienes lo sostienen. Es decir, la ignorancia de los mecanismos reales a través de los cuales se seleccionan los diputados que representan al pueblo, la inconmensurabilidad de los estratos basales (económicos, demográficos) de las democracias parlamentarias, la inestabilidad de las identidades culturales, filosóficas, religiosas de cada estado democrático, la imposibilidad de «políticas racionales» para controlar demográficamente a la población, si no se quieren invertir las pirámides y convertir al pueblo en un conjunto de organismos decrépitos.

Las democracias no pueden siquiera asegurar la paz perpetua a través de los acuerdos mutuos constitutivos del articulado del Derecho internacional. Los acuerdos internacionales no garantizan la paz, es decir, carecen de fuerza de obligar suficiente para cambiar el rumbo de la historia humana. Por sí mismos, sólo pueden expresar buenos deseos.

La Conferencia de La Haya de 1899, convocada por Nicolás II de Rusia, la Conferencia de La Haya de 1907, el proceso de «deslegitimización de la guerra» a partir de los 14 puntos del presidente Wilson (un lector de La paz perpetua de Kant), de 1917, que culminaron en el Tratado de París de 1931, no evitaron el estallido de la Segunda Guerra Mundial. ¿Y quién puede garantizar la Carta de las Naciones Unidas de 1945? ¿Cuántas guerras, enmascaradas como «misiones de paz», han tenido lugar desde 1945 hasta el presente?

Sólo los ignorantes de los mecanismos sociales, gremiales, ideológicos, psicológicos, económicos, &c., pueden mantener la idea de la democracia como idea fuerza salvadora y como fin y destino de la historia humana.

Fuente: El Catoblepas

lundi, 25 août 2014

Schmitt, Sovereignty, & the Deep State

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By Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com

In Political Theology [2], his short book on the concept of sovereignty, Carl Schmitt states that: “Sovereign is he who decides on the exception.”[1] Sovereignty means supreme political authority, as opposed to political subjection. Within a society, the sovereign is the ruler, as opposed to the ruled. A sovereign nation rules itself, as opposed to being ruled by others.

For Schmitt, law and bureaucracy can deal with normal day-to-day life. But, as Aristotle pointed out, generalizations about human affairs pertain only “for the most part.” In addition to normal circumstances, there are exceptional circumstances, in which functionaries cannot simply apply the existing laws.

Thus supreme power cannot lie in laws which are administered by bureaucracies. Supreme power reposes in the person who decides what to do in exceptional cases, when the codifications of past experience are not enough to guide us.

Schmitt’s concept of sovereignty is beguilingly simple, but when one thinks it through, the implications for the liberal project are devastating.

One of the leading slogans of liberalism is “government by laws, not men,” meaning that sovereignty ultimately rests with laws rather than individual men. The desirability of government by laws can be appreciated by imagining a utopia in which there are no laws, just a wise and benevolent judge who looks at the unique circumstances of every dispute and intuits the just decision.

There are two basic problems with this utopia.

First, there is no guarantee that the judge will always be wise and benevolent, and if he fails to deliver justice, then we would need a way to remedy the situation. That remedy cannot consist simply of another man who is empowered to fix the problem, because what if he becomes corrupt or capricious? Obviously, we cannot leave decisions in the hands of men. There have to be principles for evaluating decisions and rules for reviewing and correcting them, which means: reposing sovereignty in general principles or laws.

Second, if every dispute is treated as a unique situation with a unique just outcome, this makes life rather unpredictable. But unpredictability undermines social cooperation, order, and progress. Large business endeavors, for example, involve tremendous financial risks. But people will hesitate to undertake such risks if there is not a legal structure in place that allows them to predict the likely outcomes of certain conflicts. Therefore, we need a code of general laws. And since a lot of conflicts are pretty much the same, there’s no harm in having general rules to adjudicate them.

The liberal dream is to insure that everyone is treated justly by submitting all human decisions to rules. These rules can be applied according to other rules. Individual decision-makers can not only follow rules, they can be chosen according to still other rules, and their positions can based on objective qualifications, i.e., educational attainments and professional certifications. The aim is a society in which justice is produced by a well-oiled, rule-governed machine free of human bias, arbitrariness, and corruption.

In order to insure that the machine performs, it must have built-in self-monitoring and self-correcting mechanisms. It need not depend upon the moral or intellectual virtues of its functionaries if it can watch all their actions, double-check all their decisions, and reward or punish them accordingly. Just as the Catholic sacraments can be dispensed by a corrupt priest, justice can be produced by bored, cynical, and indifferent bureaucrats as long as the machine functions according to its rules.

In sum:

  1. Liberalism wishes to repose sovereignty in law, not men, the ultimate law being the constitution, which is the blueprint of a vast justice-and-fairness dispensing machine.
  2. Liberalism believes that human decision is a corrupting force in government, thus decisions must be eliminated where possible and subjected to rules where unavoidable. The ideal government is a machine, like the Newtonian mechanical model of the universe which requires no recourse to divine intervention. Decisions in government is like miracles in nature: “arbitrary” ghosts to be exorcised from the machine.
  3. Liberalism believes that sovereignty can be divided, i.e., that the machinery of government can diagnose and correct itself. This includes such notions as judicial review and bureaucratic auditing, but at the highest constitutional level, it is the idea of of the separation of powers, which “check” and “balance” each other.
  4. Liberalism believes that if government is sufficiently rule-governed and self-correcting, it need not depend on extraordinary human moral virtue. Honest, wise, and disinterested men are rare, but all people wish to enjoy pleasure and avoid pain. Thus the most stable foundation of political order is greed and fear. Optimally dispensing such awards and punishments requires extensive surveillance and auditing, so nobody gets away with anything.

Just as hell is an instrument of divine love, the modern bureaucratic surveillance state is an instrument of liberal fairness.

The weakness of the liberal model is that human decisions can only be regulated by general rules when dealing with normal circumstances, i.e., with circumstances anticipated by legislators and that thus fall under their rules. But what about exceptional circumstances that do not fall under rules, circumstances that were not foreseen and provided for in advance? These call for decisions. Now, in the case of a judge or a bureaucrat, these decisions can be subjected to higher order review, which can itself be governed by rules.

But what happens when we get to the very top of the legal hierarchy, the constitution itself? What happens when a constitutional order encounters a situation that was not anticipated by the founders and cannot be subsumed under their laws? Then the preservation of the constitutional order depends upon human decision, rather than decision depending upon the constitutional order. Decisions can be guided by the constitution only in circumstances foreseen by the founders. In exceptional circumstances, decisions must be guided by something higher.

Sovereignty thus lies in the hands of men who decide in exceptional circumstances. Specifically, they decide when exceptional circumstances are at hand, and they decide what to do about them. At that point, the only thing that the legal system can do is specify who is empowered to make such decisions.

If sovereignty ultimately reposes in men, not laws, this is true even in liberal systems which officially deny it. Liberal societies are simply ruled by secret sovereigns, men who exercise decision as they hide behind the laws. In liberal society, there are two kinds of secret sovereigns.

First, there are the founders, the framers of the constitutional order who decided what the fundamental laws will be. Laws are ultimately created by decisions. Thus those who believe that decisions must always be governed by laws are simply abandoning their own freedom and responsibility and choosing to be ruled by the free decisions of those who came before them. Just as the deist model of the universe depends upon divine wisdom to frame its laws and set the machine in motion, liberals depend on the human wisdom of the Founders who created the constitution.

Second, since the founders of a liberal system could not anticipate every exceptional circumstance, sovereignty must be exercised in the present day as well. Some liberal societies actually make constitutional provisions granting unlimited dictatorial power to an individual in emergency situations, for instance, article 48 of the Weimar constitution, which Adolf Hitler invoked to take dictatorial power. But if a society makes no legal provisions for sovereign decisions in emergency situations, such decisions must still be made. Thus they will be made outside the framework of the official state. Such decisions may be made by important political figures, but not in their official capacities, which do not permit such decisions.

This, of course, is what is meant by the idea of a “deep state [3],” which, interestingly enough, is a Turkish contribution to contemporary political discourse. The Turkish idea of the deep state (derin devlet) refers to a network concentrated in the military and security services but spread throughout the bureaucracy and judiciary and intersecting with organized crime. The deep state works to maintain Turkey as a secular, nationalist society, primarily working against Islamists, Left-wing radicals, and Kurdish separatists. (The Turkish deep state seems to intersect with the crypto-Jewish Dönmeh [4] community.)

A similar deep state heaved into the light in Egypt, when the Supreme Council of Armed Forces, [5] in response the the Egyptian Revolution of 2011, removed President Hosni Mubarak from power. The SCAF then called elections, ceded power to the winner, Mohamed Morsi, and dissolved itself in June of 2012. In July of 2013, when Morsi proved unable to govern, he was removed in a military coup led by SCAF member Abdel Fattah el-Sisi, who is now the President of Egypt. After the coup, SCAF was officially reactivated, although it members were surely in close and constant contact with each other during its official hiatus, particularly in the run up to the coup.

The concept of a deep state overlaps with such notions as an establishment, a permanent bureaucracy, secret agencies, smoke-filled rooms, lobbies, political “inner parties,” NGOs and Quangos, and even secret societies [6], all of which shape political policy and negotiate between interest groups, which is just politics as usual. But in Schmittian terms, this has nothing to do with sovereignty, which is comes to light when politics as usual breaks down. And in the cases of Turkey and Egypt, when the political system had been paralyzed by crisis, the deep state centered in the military has intervened to preserve a secular, nationalist political order.

Since White Nationalists aim at creating the next political system in North America and in white nations around the globe, and since we are counting on the present system to collapse under the weight of external shocks and internal corruption, it behooves us to understand where sovereignty resides in the present system. If, for example, the American system entered a constitutional crisis, who would exercise sovereign power to preserve the system? Where does the American deep state lie? Or, better: where would it emerge? What is the system’s last line of defense? Who will kill and die to preserve it?

Organized Jewry is the most powerful force in America today. In terms of politics as usual, Jews get their way in all matters that concern them. But although organized Jewry surely would intersect with an American sovereign deep state, if America faced a severe constitutional crisis, I do not think that Jews would step in to exercise the sovereign decision-making functions necessary to preserve the system. They would surely try to stave off a crisis for as long as possible, to preserve their wealth and power. But ultimately, I do not think they would risk their own blood and treasure to preserve the American system, for the simple reason that the Jews today show no sign of caring about America’s long-term viability. It’s not their country, and they act like it. They are just using it, and using it up. They are not stewarding it for future generations. In a real crisis, I think their deepest instinct would be simply to decamp to friendlier climes.

Would the American deep state emerge in the military? The military is currently the branch of government that Americans hold in highest esteem. But a fatal crisis might include catastrophic military failure. It might also involve the American military massacring civilians. In which case, the military would enjoy very low esteem, and all Bonapartism would be off.

Liberal societies may be especially brittle when faced with systemic crises because liberalism corrodes virtue and excellence. Modern political thought promised stability by founding political order on widespread vices — greed and cowardice – rather than rare virtues like moderation, courage, wisdom, justice, and honor. But when the liberal machine breaks down — when it can no longer master crises — when it can no longer dispense rewards and punishments — when it it depends for its salvation on the decisions of a sovereign, then liberalism’s very existence will require the virtues that it neglects if not outright disdains.

If you want to see real terror in an American’s eyes, simply propose a new constitutional convention. Most Americans would never trust their contemporaries with framing a new system because they believe, correctly, they they are not just silly and ignorant but also downright vicious.

Wherever sovereignty would ultimately repose in a systemic crisis — wherever a deep state would emerge — what separates a true White Nationalist from a mere race-conscious reactionary is recognizing the system’s ultimate guardians as our worst enemies [7].

Note

1. Carl Schmitt, Political Theology: Four Chapters on the Concept of Sovereignty [2], trans. George Schwab (Cambridge, Mass.: MIT Press, 1988), p. 5.

 


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[2] Political Theology: http://www.amazon.com/gp/product/0226738892/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0226738892&linkCode=as2&tag=countecurrenp-20

[3] deep state: http://en.wikipedia.org/wiki/Deep_state

[4] Dönmeh: http://www.strategic-culture.org/news/2011/10/25/the-doenmeh-the-middle-easts-most-whispered-secret-part-i.html

[5] Supreme Council of Armed Forces,: http://en.wikipedia.org/wiki/SCAF

[6] secret societies: http://www.counter-currents.com/tag/metapolitics-and-occult-warfare/

[7] our worst enemies: http://www.counter-currents.com/2011/11/he-told-us-so-patrick-buchanans-suicide-of-a-superpower/

La mitología de la modernidad

El estado de naturaleza, la doctrina de la soberanía político-jurídica, el contractualismo, el Estado, la Sociedad, y el ciudadano como el hombre perfecto son los grandes mitos que subyacen en el subsuelo de las constituciones modernas, cajas de Pandora del artificialismo imperante en las relaciones humanas.

1.- Luís Díez del Corral observó hace tiempo en La función del mito clásico en la literatura contemporánea, que los mitos clásicos habían perdido su expresividad originaria y Manfred Frak dedicó más tarde algunos libros a “la nueva mitología” de la modernidad. El libro del jurista italiano Danilo Castellano Constitución y constitucionalismo, una espléndida síntesis, breve y muy clara, sobre la naturaleza del constitucionalismo nacido de las revoluciones modernas y sus vicisitudes, sugiere que el constitucionalismo descansa en doctrinas que operan como mitos.

2.- La tendencia más característica del pensamiento moderno interrumpió la mayor de las revoluciones imaginables: la desacralización del mundo que llevaba a cabo el cristianismo. La cultura de la civilización occidental, incluida la resurrección de la mitología, en este caso artificialista -una manera de desacralizar que, al prescindir de su causa, aniquila la vida natural-, tiene la impronta de esa desacralización o desdivinización de la Naturaleza, que suele describirse como secularización, palabra que, si significa algo, es la tendencia a la politización de la vida.

Aparte de hechos como el cambio en la imagen del mundo con los descubrimientos, etc., contribuyeron en el plano intelectual a la nueva mitologización la influencia de la Pólis griega de la mano del humanismo, según la tesis, que se pasa demasiado por alto, del alemán Paul Joachimsen, el suizo Werner Naef o el español Álvaro d’Ors; la del gnosticismo según Voegelin y la reducción del poder a sus connotaciones inmanentistas, de lo que dio Maquiavelo fe notarial. La Reforma protestante les dejó libre el campo al separar la razón (eine Hure, una prostituta según Lutero), de fe, rompiendo la relación entre este mundo y el sobrenatural, del que, como reafirmó el gran teólogo Urs von Balthasar, depende el mundo natural.

Los fundadores de la ciencia moderna estaban convencidos de que Dios había ordenado racionalmente la Creación, siendo posible por tanto conocer mediante la razón las leyes que la gobiernan. Sin embargo fue fundamental el auge de la ciencia, a pesar de haber hecho posible la desacralización de la Naturaleza, que ahuyentó las creencias ancestrales en signos, fuerzas, seres misteriosos y supersticiones, para reactivar las explicaciones mitológicas: las ideas tienen consecuencias y una de las más peligrosas puede ser su divulgación, como gustaba sugerir Leo Strauss y la ciencia se divulgó como un medio de emancipación del mundo natural de su dependencia del sobrenatural. Algo parecido ha ocurrido con la teoría de la relatividad de Einstein. Al popularizarse la idea, ha contribuido poderosamente a difundir la creencia en que no hay verdades objetivas, impulsando el relativismo moral tan de moda.

3.- La conocida tesis de René Girard de que existe una lucha permanente entre el polémico logos griego de Heráclito y el logos del evangelio de San Juan, resume muy bien el proceso desencadenado en el mundo moderno, en el que se habría impuesto el logos naturalista, de naturaleza mítica. La teología, como fuente de la verdad del orden universal, era considerada el saber supremo en la jerarquía de los saberes. Pero la metafísica empezó a separarse de ella y ante el fracaso de la teodicea (”justificación de Dios”) de la metafísica racionalista, incapaz de demostrar la existencia de Dios, se empezó a poner la fe en la ciencia natural. Separado este mundo del sobrenatural por la Reforma,la ciencia da por lo menos certezas y seguridad acerca de las cosas terrenas.

Esa tendencia del pensamiento moderno impulsada por la metafísica armada con la ciencia, devino una creencia colectiva en la época romántica caracterizada por la revalorización, a la verdad un tanto inconsciente, de la mitología en la que se inserta el constitucionalismo.

4.- Decía Cassirer al comienzo de su libro El mito del Estado: «la preponderancia del pensamiento mítico sobre el racional en algunos de nuestros sistemas políticos modernos es manifiesta». Cassirer se quedó corto al decir “algunos”, seguramente porque el libro vio la luz en 1946. Él mismo afirma casi a continuación que «en la vida práctica y social del hombre, la derrota del pensamiento racional parece ser completa e irrevocable. En este dominio, el hombre moderno parece que tuviera que olvidar todo lo que aprendió en el desarrollo de su vida intelectual. Se le induce a que regrese a las primeras fases rudimentarias de la cultura humana. En este punto, remachaba Cassirer, el pensamiento racional y el científico confiesan abiertamente su fracaso; se rinden a su más peligroso enemigo».

El progreso del pensamiento mítico a partir de esa fecha, evidencia la claudicación del pensamiento racional y el científico. Es más, este último, en su degeneración ideológica, el cientificismo, produce continuamente infinidad de nuevos mitos. Recientemente, los mitos de las “ideologías de la estupidez” (A. Glucksmann), entre ellas las bioideologías, intelectualmente endebles pero muy poderosas dada la debilitación del pensamiento por el auge de esa estupidez que había detectado ya Robert Musil; por la destrucción del sentido común denunciada por Alfred N. Whitehead; por “el oscurecimiento de la inteligencia” advertido por Michele Federico Sciacca; por la “derrota del pensamiento” constatada por Alain Finkielkraut;… En fin, por la infantilización diagnosticada por Tocqueville como una pandemia a la que es propensa la democracia y fomentan las oligarquías para afirmar su poder.

Los mitos que alberga el modo de pensamiento ideológico, dominan hoy el panorama de las ideas, entre ellas las políticas, jurídicas y sociales. Según el sociólogo Peter Berger, nuestra época es una de las más crédulas que han existido. Sin duda por la apariencia de cientificidad de que se revisten ideas de las que se aprovechan minorías para hacer su negocio.

5.- El profesor Castellano busca el lazo común entre los tres constitucionalismos que distingue: dos europeos, el constitucionalismo “continental” a la francesa y el “insular” inglés, y el extraeuropeo “estadounidense”. No obstante, existe una diferencia entre los anglosajones y el francés: y este último pretende desde su origen ser algo así como la cuadratura del círculo de la mitología política moderna, cosa que no pretenden los otros, más enraizados en la realidad meta-antropológica (von Balthasar), que en la visión meta-física moderna.

Los sistemas políticos que imitan el constitucionalismo a la francesa son prácticamente míticos. De ahí su naturaleza intrínsecamente revolucionaria, pues la Gran Revolución aspiraba a recomenzar la historia partiendo del Año Cero (1789), en contraste con los otros dos, que, menos metafísicos y antiteológicos, eran conservadores, como sentenció Macauley, en tanto no partían del Derecho -la Legislación- como un instrumento revolucionario, sino de la libertad como un presupuesto meta-antropológico cuya protección es, justamente, la razón de ser del Derecho.

En efecto, el verdadero sujeto del constitucionalismo continental no es el hombre libre sino, igual que en la Pólis, el ciudadano, una creación legal en tanto miembro de una comunidad artificial, la estatal.

6.- ¿Cuál es el fundamento intelectual del constitucionalismo? La lógica de la vida colectiva y del orden social es el Derecho de manera parecida a como lo es la Matemática en el orden de la naturaleza. Pero mientras aquella es práctica, empírica, puesto que pertenece al mundo de la libertad, la de la Matemática es teórica, deductiva, puesto que su mundo es el de la necesidad. El Derecho es por tanto el fundamento de los órdenes humanos concretos, en contraste con lo que llama Castellano «la tesis de la geometría legal», según la cual, «el derecho no es el elemento ordenador de la comunidad política (y, por tanto, bajo un cierto prisma preexistente a ella), sino que nacería con el Estado, que -a su vez- se generaría por el contrato social». Esta es la clave del constitucionalismo continental, que instrumentaliza el Derecho poniéndolo al servicio de la política estatal, una política distinta de la sometida al Derecho. De ahí el auge de la politización a través de la Legislación.

7.- El jusnaturalismo racionalista, que fundamenta el constitucionalismo, continuaba formalmente la tradición medieval de la omnipotentia iuris. Pero mientras el antiguo Derecho Natural se asienta como indica su nombre en la naturaleza de las cosas y en la costumbre, el nuevo descansa en la concepción puramente meta-física que excluye la teología (Grocio, Alberigo Gentile, Hobbes…). La anterior omnipotentia iuris, que pervive como un residuo, descansaba en la tradición del Derecho Natural para la que el orden cósmico es congruente con la naturaleza humana. La moderna se rige por el ingenuo jusnaturalismo racionalista, causa del artificialismo político, social, jurídico y moral, pues no se atiene a lo natural, tal como lo muestran las costumbres y la experiencia, sino a la recta ratio. Ésta construye el orden social como un producto abstracto al que ha de adaptarse la naturaleza humana.

8.- ¿Por qué es ingenuo este derecho natural?
En primer lugar, porque al ser puramente racional, “teórico”, su contenido queda a merced de la voluntad, con lo que su racionalidad depende de la coincidencia o no con la realidad empírica, con las costumbres, los usos y las tradiciones de la conducta. En segundo lugar, porque descansa en el mito del contractualismo político, liberador de otro mito, el del estado de naturaleza. Éste es un mito bíblico, pero en el sentido del mito como una forma de expresar la realidad. Idea que, vulgarizada, impulsó el romanticismo. «Para los verdaderos románticos, dice Cassirer, no podía existir una diferencia señalada entre la realidad y el mito; cabía ahí tan poco como entre poesía y verdad».

9.- Hobbes convirtió el estado de naturaleza caída del que hablaban los Padres de la Iglesia en el mito fundacional que justifica otro gran mito: el del contrato político, que, a pesar de la critica de Hume, dio origen a una interminable serie de mitos como el del poder constituyente, al que dedica Castellano un capítulo. Hume no pudo tampoco impedir que su neurótico amigo, el calvinista Rousseau, radicalizase el contractualismo. Hobbes se había contentado con distinguir lo Político y lo Social como el Estado y la Sociedad que, en cierto modo, se limitaban entre sí, puesto que la moral seguía dependiendo de la Iglesia. Rousseau los unificó en un sólo contrato, el contrato social, para acabar con la Iglesia y restaurar el estado de naturaleza, que en su opinión no era cainita como suponía Hobbes, sino todo lo contrario. La supresión o superación del dualismo hobbesiano, será una obsesión desde el romanticismo .

10.- Una consecuencia de la Gran Revolución es la consideración de la revolución como fuente de legitimidad, pues su idea central consistía en garantizar los Derechos del hombre y del ciudadano frente al despotismo monárquico. Mientras los otros dos constitucionalismos se contentaban con garantizar las libertades naturales mediante el Derecho, el francés trasladó el derecho divino de los reyes en el que se apoyaba la no menos mítica soberanía estatal alciudadano. El ciudadano es el mito clave del constitucionalismo, cuya causa final consiste en la potenciación de la ciudadanía aunque vaya en detrimento de la libertad, pues el ciudadano no es el hombre libre por naturaleza sino una construcción legal, que reserva la ciudadanía para unos pocos, la burguesía revolucionaria triunfante, el tercer estado de Sieyés, una clase económica.

11.- El socialismo se enfrentó a esta situación fáctica, manifiestamente injusta, reivindicando no la igualdad formal, legal inherente a la libertad política, sino la igualación material de todos para establecer la ciudadanía universal. No se opone, pues, al espíritu burgués sino que quiere extenderlo a todas las clases: la verdadera democracia consiste en que participen todos como ciudadanos de las comodidades, placeres y bienestar de la burguesía. Algo así como una clase media universal de espíritu bourgeois. En su versión pacifista, el “socialismo evolutivo” (Bernstein), que prefiere la revolución legal a la revolución violenta, pacta con el odiado capitalismo, igual que había pactado antes la monarquía con la burguesía para afirmar su poder. La socialdemocracia es un capitalismo estatista que identifica el progreso y la democracia con el aburguesamiento universal .

12.- El ciudadano de la Pólis griega combinado por Rousseau con el creyente calvinista de su Ginebra natal -el propio Rousseau- aderezado con la visión de la vida campesina, es la figura central del constitucionalismo. El mito del ciudadano unirá luego los tres constitucionalismos bajo la rúbrica, anota Danilo Castellano, del pluralismo de la ideología de los derechos humanos, más que mítica supersticiosa, si creer en los derechos humanos es, al decir de MacIntyre, como la creencia en las brujas y los unicornios. Las ideologías, llevadas por su lógica y por la demagogia, al instalar como su principio el derecho a la autodeterminación individual, han llegado así al punto en que, sin quererlo, disuelven los órdenes políticos fundados en el constitucionalismo, abstractos por su concepción pero concretos gracias a la presión del poder político.

Ha surgido así un nuevo estado de naturaleza de guerra de todos contra todos fundado en el artificialismo, en el que minorías organizadas en lobbies reivindican como conquistas democráticas las cosas más absurdas. Entre ellas, están alcanzando una gran intensidad política las relacionadas con la “cuestión antropológica”, la última producción de la ideología de la emancipación. Este artificioso estado de naturaleza necesita sin duda de un nuevo constitucionalismo que contenga la destrucción del Estado, de la Sociedad, y, en último análisis, de la cultura y la civilización.

Fuente: Disenso

dimanche, 24 août 2014

Communism, Nihilism, Neoism, & Decadence

Stewart Home: Communism, Nihilism, Neoism, & Decadence

By Jonathan Bowden

Ex: http://www.counter-currents.com

Editor’s Note:

[1]The following text is a transcript by V.S. of one of Jonathan Bowden’s most entertaining lectures, which was delivered to the 25th New Right meeting in London on February 13, 2010. Although Stewart Home is the principal subject, Bowden romps through a wide field of politically correct theories, ultra-Left sects, and decadent forms of modern art.

In editing this transcription, I introduced punctuation and paragraph breaks. I also deleted a couple of false starts and added the first names of some figures.You can listen to the lecture at YouTube here [2]. Several bits were unintelligible and are marked as such. If you can understand these words, please post a comment below.

BowdenDemon.jpgI’d like to talk about Stewart Home: communism, nihilism, neoism, and decadence. I’ve given three talks on the extreme Left. One is called “Marxism and the Frankfurt School and the New Left [3].” Another was called “The Totalitarian Politics of Nineteen Eighty-Four [4].” And another one was about the concept of brain-washing and the use by the North Koreans and the Chinese of behaviorist techniques, particularly on prisoners in the Korean War—a totally forgotten struggle now—and a novel by an Italian-American called Francis Pollini [5] that was based on those events.

Stewart Home is an incredibly obscure figure who is on the margins of the cultural avant-garde, so I’m going to come to him towards the latter stages of the talk when I’ve dealt with some of the building blocks to begin with.

Most conservatives, with a small “c,” look around Western European countries like Britain today and wonder why they’re living in a mildly, but evidently Left-wing society. They wonder why they’re supposed to have won, but have actually lost. As they look around them, everything’s changed from what it was 40 to 50 years ago—every normative social value and experience—and they wonder why that has occurred.

There are many reasons for why it’s occurred, but one is the complete containment and taking over of the cultural space by what we’ll call cultural Marxism or Marxian ideas or soft Left ideas or post-communist ideas and their march through the institutions after the 1960s. But it didn’t just happen then. It had been prepared much earlier in the 20th century.

Marxism is a doctrine—before Lenin added the conspiratorial element of a vanguard party that seizes power with its paramilitary wing in a declining state—that originates from the middle of the 19th century and has a refutation of idealistic and utopian socialisms, some religious, some secular that preceded it. Marx believed that he had a science of history, that the thing was prior and determined, that history could be read like a runic pattern or the pattern of a Persian carpet, and he was the master of the dialectic that would determine humanity’s future. We now know that the nightmarish regimes that were created across the planet in the 20th century on the basis of some or all of his ideas failed, and most of them have been destroyed. But their legacy is still here.

Clare Short’s got a bit of the witness at the moment in the liberal press because of her appearance at the Chilcot Inquiry. She said something very interesting when the Soviet Union collapsed. She said, “Communism is over, but Marxism is not.” That’s a very prescient remark, because what’s happened in the Western world is that the idea that everything is economically predetermined in Marxian theory, that everything has a social dynamic which is structured and physical at the basis of economic life and it is materialistic, has been changed.

It was changed at the beginning of the 20th century by an Italian communist theorist in prison called Antonio Gramsci. He had the idea that the superstructure and the base—that which was beneath and economic and material, that which was above and philosophical and cultural—can be disjoined. They can be separated and teased apart. That’s actually a heresy in classical Marxism. But it enabled an enormous vista of struggle to be opened up right across academic, artistic, intellectual, and media-related life right across the West.

Part of the Left disengaged from the politics of vanguardism and engaged in what is now largely called cultural struggle. One of the great weaknesses of all forms of conservatism—whether Gaullism in France or Republicanism in the United States or Christian Democracy in Germany and Italy and elsewhere—is their refusal to fight cultural struggle, their refusal to believe that their enemies were in deadly earnest.

In the 1960s, persons who were regarded as “reactionary,” particularly in the academy, used to laugh at a lot of what was occurring. It was almost a joke. I’m sure most people are aware of that satire called Porterhouse Blue by Tom Sharpe which is based upon Peterhouse College, Cambridge of all these reactionary and ultra dons, people like Maurice Cowling, people like Roger Scruton who were associated with that college. They are metaphysical or deep blue conservatives, illiberal conservatives, people who were right on the edge of the conservative range of opinion before the far Right begins, as far as you can go within the mainstream, basically.

Those individuals—and I knew Cowling once (he’s dead now)—didn’t give in. But in a way they didn’t understand that in order to fight back against the tidal wave of Leftist ideas throughout the ‘’20s, ’30s, ’40s, ’50s, and thereafter you had to go further out ideologically, even if you weren’t prepared to make organizational commitments, even if it turned to fellow-traveling. You had to use Far Right ideas, even if you didn’t call them that, to fight against the Left in its militancy. Basically, conservative academics from Michael Oakeshott onwards refused to do so, absolutely refused to do so, and in doing so they basically put the noose around their own neck in relation to the forces that were coming.

Because their enemies were in deadly earnest. They wanted to transform the mindset of Western societies, and the way that they configured to do that wasn’t through vanguard parties, although they supported them, wasn’t through doctrines of social revolution, although they may have residually supported that. It was by changing the grammar that people used to think with at the advanced level.

Bowden-West-Cover-medium-e1397245147546.jpgStrangely for militant egalitarians, they used an extreme form of cultural elitism. You take the universities; you take the dons and the academics in the universities; you take the people who mark the PhDs that provide the methodology of attainment through which you get a don at the university. You then replicate that through all male and female students at the first, second, and third levels of tertiary education, never mind the people coming up from the secondary level.

As egalitarian education has been spread, we’re going to have a society where 30-50% go to university; there’s the University of Slough, which used to be the Poly in the Thames valley. You can do degrees in hair-dressing. You can do degrees in golf studies. You can do degrees in anything! You know, you send this away to a P. O. box number in Edinburgh, and in a couple of weeks it’s packaged, and you get a PhD in nuclear physics, then straight back in the post! This is the way it’s going!

There are a few upper-class people now who refuse to go to university. Princess Diana refused to go, partly because she wasn’t too bright, but also because it doesn’t have any social cache anymore, because if everyone goes it’s got no kudos. This is the idea! If everything is degraded, do you want to eat the bread that’s been in every other mouth?  This is the thing about egalitarian ideas.

The plan of Leftist subversion, which is a wave of academics in all sorts of areas, not necessarily networked, not necessarily doing it in relation to each other, but doing it in relation to the logic of their studies. They do it in discourse after discourse.

They do it in economic theory, which before John Maynard Keynes was classical liberal methodology, Alfred Marshall being the last of that particular school, revived by F. A. Hayek and Milton Friedman in the middle of the 20th century as a dissident current that would then come back. Keynes comes first, and Marxist economists like Professor Joan Robinson at Cambridge come later.

Then you go to anthropology. The first great textbook of anthropology is Arthur de Gobineau’s book, The Essay on the Inequality of the Human Races. This begins anthropology as a subject. This is a “racist” text. Anthropology is the science, or semi-science, that always has to deny its first text, because its first text is now so offensive in relation to all of the discourses that have come after. From the early part of the 20th century, you get the growing up of various discourses which are called social or socialized anthropology: the idea that race has nothing to do with anthropology, when race is the periodic table of anthropology and is the taxonomy of the human within that particular academic discipline. You reach a situation where by the 1970s if a don at, say, the University of Sussex, an ultra-Left institution on the south coast, said that there were cardinal racial differences in intelligence between people, there would have been an absolute riot on that campus, an absolute riot which would have had to have been controlled by the police and the authorities.

One thing the Left realized throughout the 20th century is that people who are very mental and people who are very abstracted in terms of their intellect can be physically intimidated very easily. The mind and the body are so split in Western life that all you have to do is have a small mob wave their fists at a couple of dons, and they’re prostrated, and they can’t do anything, and they’re in fear of their lives, and they will write in a different way afterwards. Trotsky said in a pamphlet called The Necessity of Red Terror, which was published in 1917, that you shoot a thousand to intimidate a million. But all you need to do at many universities is lob a brick through on Fresher’s day, and people are frightened to discuss and to write about and to theorize about whole sets of ideas.

Everyone knows that there is a spectrum since the French Revolution of far Left, moderate Left, center, moderate Right, radical Right views. Since about 1968, the radical Right chunk—which is to the Right of Oakeshott, Scruton, and Cowling—has been broken off and cannot be talked about other than as critique. You can talk about how you detest these ideas. You can talk about how evil and wrong they are. You can talk about how mistaken they are. But they can’t be adumbrated in and of themselves.

This is complicated because there are certain academies, such as the French one, where that’s not always true, and this is because in France there was a very powerful intellectual fascist tradition—essentially, that’s what it was—which goes right through to today and even to the New Right. There’s a degree to which in the Sorbonne in the ’70s you could see a poster saying, “Drieu La Rochelle: lecture this afternoon.” He committed suicide of course after the war because he was a collaborationist intellectual with Otto Abetz and other people in the German cultural ministry in Paris in occupied France at that time.

So, it’s not uniform. These things are process led and dynamic. It doesn’t just happen in economics and anthropology. It happens in psychology. It happens in sexology. It happens in English literature. It happens in the creation of new discourses such as cultural studies, which is the dissemination of ideas about mass culture. And it happens in critical theory.

Critical theory is a viewpoint that’s grown up across the arts and across the humanities and even into areas of law like criminology, which can also be considered to be one of these “ologies,” one of these subjects, and other areas of history of art, aesthetics, in philosophy courses, philosophy itself and so on.

The Anglo-American world, of course, had an empirical view of philosophy largely since Hobbes, but certainly since Russell in the 20th century, and a hostility to European philosophy which meant that there was less Marxist influence here. But the trouble with Bertrand Russell’s type of philosophizing is that it doesn’t believe that any of the big questions can be answered, and therefore philosophy itself becomes slightly pointless, and a cul-de-sac where you discuss the language you use to arrive at a concept to which there are multiple interpretations and of which you are forever unsure. In and of itself, that’s the preparation—this radical, tepid uncertainty—which leads from conservatism to liberalism and from liberalism to something that’s a bit more certain and lies to the Left of it.

Everything in Western societies has moved to the Left throughout the 20th century. I am not a Christian, but you could argue that after Vatican II many Catholics became Protestants; many Protestants became liberals; many secularist liberals who are ex-Protestant moved further to the Left and adopted views that they would have regarded as semi-extreme in the past as long as they were not connected to physical force, militant working class politics, vanguardism, and the absolute politics of communism.

You have many Left-wing liberals now who have views which are to the Left of hardcore communists in the ’20s and ’30s, and they don’t realize that and they’re horrified by the atrocities of Stalin and Mao and Pol Pot and all the others. But what they don’t realize is that they have imbibed a doctrine of totalitarian niceness and squeaky clean correctness about these concepts, which existed in the way that their minds were attuned to before they became conversant with it.

This march through the institutions has also been a march through the media, because when you have an intellectual clerisy it tends to control the conceptual ideas in the society and the way that society talks to itself in modernity is through the media, and also propaganda and ideas about how you talk to the media. Most polytechnics, or post-polytechnics now—because polytechnics were once vocational institutions, of course dominated by people who tended to support the Labour Party—have now been upgraded to new universities or universities have been downgraded to new universities which are polytechnics, because if all have a degree what does it mean?

PulpFacism-Bowden.jpgIn America, you can go to a university and, outside the Ivy League, you don’t necessarily have to have the qualifications to get in. So, you have a remedial course. There’s a considerable number of people from certain types of racial minorities in those remedial courses—taught to do English, taught to do math, and then they do sports science or sports psychology. They won’t be doing physics. They won’t be doing mathematics. They won’t be doing metaphysics. They won’t be doing Shakespeare.

There are certain colleges now that have votes about whether Shakespeare should be on the English course. But that’s a mistake, you see, because democracy is always a mistake! When hardline Marxists allow the students to vote, the students, even though they’re liberal, often come up with more conservative results than what the professors want! That’s the logic of vanguardism: you don’t allow them to decide. You say Shakespeare is a reactionary Elizabethan bigot with undue essentialist notions that you shouldn’t permit!

The notion of essentialism has come in in the last 30 to 40 years in relation to great fads in intellectual life. It has to be understood that for the last 100 years or so all mainstream, hardcore, Western intellectual developments have been atheistic. They’ve taken atheism as read, not as something to be debated. The first great ideology after the war was existentialism, which contained many elements including a dissentient far Right strand as well.

Existentialism was replaced by a new creed, fad, wave of history, whatever you want to call it, called structuralism, which relates to ideas at the beginning of the 20th century called formalism. Then people got bored with structuralism. Structuralism was around at the time of the student revolts in the late 1960s. Not totally a Left-wing idea, but in a way bent towards the Left by certain ideas. If the revolutionary Left on campus couldn’t take an idea as read they would turn it around. Hegel was not a Left-wing thinker, but Left-wing Hegelianism emerged. Marx was part of a group of Left Hegelians with Engels. They used to meet in a beer cellar prior to the German revolution in 1848 to discuss Left theory. Similarly, Left structuralism begins to emerge, particularly with Claude Lévi-Strauss in anthropology and with Ferdinand de Saussure in linguistics.[1] These ideas relate to certain currents in modernist art in particular in the late 19th and early 20th century. If we approach this subject area we get a bit closer to Home, who nominally is the hook that I’m hanging this particular talk on.

You can’t do English at a contemporary British university—certainly outside Oxbridge, where there’s just a received canon—and not come across critical theory. Critical theory is based upon a notion called deconstruction, and most people who are intellectually minded have heard the word deconstruction somewhere floating around, floating in the back pages of The Observer color supplement, that sort of thing. They’ve heard the word.

Deconstruction is another word for post-structuralism, which is the ideology or the new fad that replaced structuralism in the ’60s and ’70s. It’s most closely associated with a thinker called Jacques Derrida, who wrote a number of books basically saying that history doesn’t exist, that biology doesn’t exist, that the writer of a text does not exist. There is only the text. There is only the grammar of the text. A painting can be a text. A poster can be a text. A film can be a text. Only the text. Nothing but the text.

It’s the view that essentialism leads to the gates of Auschwitz, which is repeated again and again as a mantra within these particular courses. They believe that any prior identity—say the statement “men and women are different,” the John and Joan book, you know, a child says, “Men and women are different”—wrong on every account! Prior essentialist agenda, revolutionary, sub-genocidal reactionary ideologies in relation to the specification of male and female. Don’t you know men and women are interchangeable? Don’t you know that they are the same? If somebody says, “But don’t they have different brains?” “Lies put about by eugenicists linked to reactionary and essentialist ideas!” Again re-routed to the ovens. “Listen to your theory!”

Of course, in these areas, to think differently from the nature of this theory is impossible, because you will not finish the course. You will not even get a 2.1, which is the sort of median level for your average student, in that course if you don’t go along with this.

Some of this thinking relates to Western ideas that go very far back, because in medieval scholasticism there’s a doctrine of hermeneutics whereby you analyze the text of the text of the text. You look inside it to see the hint of the divine which is there. And some of these ideas actually do come out of that particular trajectory. So, in some ways it’s a very ancient thing that’s been repositioned and been reused for hostile purposes. Only the core theorists in this area, Deleuze, Guattari, Derrida, and others, would actually know that is the case.

When the Enlightenment and modern scientific rationalism began and they argued that the schoolmen were concerned about the number of angels that danced on the top of a pin and philosophy was about natural process and law of nature as the Greeks believed 2,000 years before, 1,500 years before their postulations of course, there was a degree to which they’d thought they had got rid of that type of thinking. But interestingly, that type of thinking, which in some ways is very “reactionary,” has come back through these New Left ideas.

The one thinker who is partly outside all of this and has a special status as a monster within the 20th century is Martin Heidegger. Now, Martin Heidegger was an extreme essentialist and was a religious thinker who was highly influenced by these ideas of extreme hermeneutics and the peeling away of the onion of the text. Heidegger has one book that is 400 pages saying, “What is thinking?” or “What is the nature of thinking?” Heidegger wrote 80 books, all 80! Most of which have never been released.[2]

Although Heidegger is one of the most radical thinkers of the 20th century, Heidegger’s political affiliation, if only for a year between 1933 and 1934, has meant that in a sense he has become an unperson. After the war, when he was allowed to write and continued to write he used to write in the Black Forest. He had a wooden cabin in the Black Forest, and he used to commune in this particular woodland fastness, this shed almost, with nature and by himself in pure theory.

A lot of these ideas are based upon pure theory. They are based upon the idea that the bourgeois—the enemy in Marxian terms—goes to life with common sense. The Marxist goes to life with his theory! Only if you see the veil of theory before reality, the pink prism through which reality is refracted, only then can you be in history; only then are you truly alive, because you’re interpreting the dialectic of future knowledge.

Now, the irony is that these communistic systems that statally imposed these ideas on people have all collapsed. People who lived in Poland during Gomułka and other regime leaders had to do Marxist-Leninism four times a week, just like the Catholic schools that these schools replaced, where we did religion four times a week. They did Marxist-Leninist theory four times a week.

There was a Far Left party in Britain called the Revolutionary Communist Party, which was a split from the Socialist Workers’ Party, a so-called Rightist deviation within Marxist-Leninism. In 1986, they set exams for their cadres. You had to do exams on Grundrisse and Groundwork and Kapital volume I, volume II, volume III to pass exams on this sort of material just like in Poland.

bowden7.jpgPeople imposed this on themselves internally within the West, and yet historically these ideas have lost. These ideas have come crashing down as statal and political and architectural structures. Yet in the minds of elite Western academics, the softer non-vanguard version of these ideas are alive and well and kicking and are in control.

It’s largely true that most artistic departments—used as a term for the humanities and the social sciences—across the board are in the hands of the West’s most ferocious ideological opponents inside the West, mentally. Not necessarily in terms of how people live their lives and so on, but in terms of what they accept.

The worst ideas in the world are some of the ideas in this room from the perspective of these sorts of people! And they know what they are against, although most of them are in a sense more coherently in favor of what they’re for. Most Left-wingers and liberals, like Tony Blair, begin with the first thing Blair ever did, which was to go on an anti-National Front march. The first moment was negative. He knew what he was against almost before what he knew what he was for. But many of these people actually know what they’re for as well, and what they’re for is a world without any prior signification.

Deconstruction is the idea that you have a text before you, and this text has a system of rhetoric which is related to the personality of an individual author, but the author doesn’t exist. It’s just a text. It’s just a signification. What you do is split the power of the rhetoric, the oratory, the nature of the language used, the control of the phrases used, the essentialist markers that delimit the promiscuity of linguistic and moral choice, and you deconstruct them. You open up the field of signification so that language can flow freely in its joy and in its meaningless splendor. This is called jouissance, the joy of deconstructing the text so that it reveals its anti-essentialist possibilities when the crypto-fascistic moments of identity in it have been removed, and this is what they do.

They will take an author like Céline, who is a French National Socialist essentially, if words have any meaning, and they will say, “This anti-Semitic statement shows the insecurity of a lower middle class background. He obviously wets his bed. He was beaten by his father.” They will deconstruct every particular notification. Actually, this is a philo-Semitic text, which loves foreigners, which loves homosexuals, and is egalitarian! The whole point of deconstruction is that you reverse the meaning of the text.

But these ideas have their dangers, because there are certain things that liberals believe are sacred, and there are certain things that they believe shouldn’t be deconstructed and are beyond deconstruction. One of the primary deconstructive figures, who wasn’t necessarily a Leftist, was a man called Paul de Man, who was head of English and Philosophy, head of the Yale school of deconstruction at this Ivy League college. Ivy League college, Yale, has a school of deconstruction![3] Yes, it does! Acting against the West in order to affirm the negation of its identity. This is the sort of thing it said.

Now, Paul de Man was head of philosophy there, but Paul de Man had a secret past far worse than beating his wife or something like that. Paul de Man was a collaborator in occupied Belgium and was a minor member of the Rexist movement with Léon Degrelle. It was all very serious. And he also wrote some articles for a magazine like Scorpion shall we say, but it was in occupied Belgium at the time, so it was a bit more serious.

When it was discovered that he had this past, the whole of the movement of deconstruction gathered at the University of Alabama in the Deep South of the United States to discuss this unfortunate recrudescence of essentialism in the life and time of their chief American guru. Derrida came up with a remarkable wheeze. He said that because there were articles on the one side of the page of these collaborationist journals that were more extreme than what de Man had written, de Man was actually protesting against the extremism of the rival and mirror-reflected text with his own understated fascism, therefore revealing that he was in internal critical protest at the nature of this foul language and this sort of thing. Foul language in another way.

Interestingly, deconstructionism and post-structuralism have never survived this particular revelation, and it’s not fallen off a cliff, but it’s much less fashionable now than it was. It’s also begun to be attacked by certain hard Leftists who are more materialistic, more pro-science and so on and don’t agree with this type of what they consider to be empty and rather vacuous theorizing. So, there’s been a certain revisionism.

Not all of these ideas have it their own way. There often outliers who are dissentient. They’re often critics within the system as well as without who are progressive. You can only criticize progress if you are yourself a progressive. This is part of the deal. So, there are progressive critiques of this sort of thing. Lévi-Strauss loathed elements of modern culture, loathed modernist art and so on. There’s a degree to which certain impermissible reactions or “fleets to the essence,” as it is sometimes called, are permitted by very radical theorists.

There’s also certain of the revisionists like Serge Thion, for example, who played with post-structuralist ideas, which makes them very dangerous. As soon as I heard about post-structuralism in the 1980s, I knew that certain revisionist types would make use of some of these methodological tricks, because it’s inevitable. You can apply deconstruction to deconstruction. You can get Céline’s text, you can get the deconstructive answer to the text, and then you can deconstruct the deconstructive answer to the text and you end with Céline again!

So, you think, “What’s the point of doing all that?” And the point of doing all that was to question the affirmations of Western society. That’s what the point of all that is. The people who flood into the humanist disciplines in sociology, in fine art and elsewhere, if you say, “Well, you know, Caravaggio is a homosexual,” people will say, “Oh, dangerous assumptions there. A bit too essentialist. Are you reading the author or the artist who wrote the text too much into his own work?” And so on. It creates a fog of uncertainty. It creates an irony of the absence of affirmation, the absence of pride, certainly the absence of the justification of hierarchy, which it’s all about.

Ken Livingstone is a populist libertarian Left-wing politician. When he was asked about political correctness and banning Black children in south London from saying nursery rhymes like “Ba-Ba-Black Sheep” and so on, he said, “That’s Evening Standard garbage.” He said, “Political correctness is an attempt to change people’s minds and language. It is concentrated on two egalitarian premises: absolute moral equality in questions of race and gender.” He’s a real Leftist.

That’s what it’s really about! It’s not about any of these epiphenomena. It’s about making elitist and inegalitarian assumptions morally and linguistically impermissible. And if they’re impermissible for a university professor, they’ll be impermissible for a struggling fourth level post-degree student, and they’ll be impermissible for a middle-class bloke who sort of half-believes what’s in the Daily Mail, and they’ll be impermissible for right the way down the society. And they will, in a garbled way, come out of every news channel you can speak of.

Many liberals now say, “We’re fighting for Western values in Iraq. But what are Western values? Do we have a right to fight for them? In any case, should we affirm ourselves? We’re attacking the essentialism of their own. We should deconstruct at home first before we go abroad imposing our signifiers upon these worthy foreigners.” And so on. You see, it begins small. It begins with a debate about language, but it becomes much more powerful. In the intellectual ideologies that operate outside the sciences now, these ideas are de rigueur. To be actually against them is to morally shock, far more than transgressive post-modern art in relation to the Turner Prize and that sort of thing.

Things like the Turner Prize bring me to Stewart Home. Now, the Turner Prize is attacked by Home, but from the Left. You can only criticize Left from Left. He’s to the Left of the Turner Prize. The sort of art that is exhibited in the Turner Prize, which is a sort of stitch-up by various dealers particularly in the 1990s in relation to a particular school of post-modern artists that came out of Goldsmith’s College of Art in the late ’80s, early ’90s. Damien Hirst and Tracey Emin and Gavin Turk were the most prominent of the three. They were picked up with a lot of big money and people wanted to make their own money as a result of it. However, it’s based on an ideology called anti-objectivist art which comes from the 1960s and was largely part of the hippie movement.

John Lennon was involved extensively in anti-objectivist art. Do you remember getting into a bag for peace? This is where a naked John Lennon, covered with hair, would get into a bag. A bag! Yoko Ono, who was a member of a group called Fluxus, would draw the zip on the bag, and Lennon would stay there for a day, because the idea was that if we were all naked and in bags and covered with hair, we wouldn’t fight, and there would be no more war! There would be a realm of peace on this earth for us all to enjoy!

Another Fluxus fad that Yoko was very keen on was the revelation of the buttocks. They would sit there naked before NBC and CBS and ABC and the BBC and all the big channels of that era revealing their naked buttocks. Because of course you won’t fight if you’ve revealed yourself in that way, and the point was to avoid struggle by not fighting.

These ideas had little currency and didn’t last too long, but anti-objectivist art begins there, and from it Stewart Home begins his particular intellectual career at this time.

Home’s is an anarchist, essentially, or a libertarian communist or an anarcho-communist. He’s written many books, but his one real claim to fame is a book called The Assault on Culture—the assault on culture!—From Lettrism to Class War. And he deals with an assembly of extreme Left avant-garde groups that come out of the major modernist tendencies as they end.

Modernism is a very complicated area that goes back to the middle of the 19th century. It’s a reaction, in part, against photography. It’s a desire to go inside the mind and fantasize. It was despised for much of the late 19th century, early part of the 20th century, then became the major aesthetic discourse of liberal humanism. There’s a complication there, because both fascism and communism flirted with modernism. Most of them then turned against it, although the Portuguese, Spanish, and Italian far Right regimes made use of moderate modernist tendencies.

Modernism has always had a devilish side from the perspective of Left humanism, because a lot of the early modernists were fascists, were anti-humanists, and were radical Rightists like Ezra Pound, like Wyndham Lewis, like Marinetti, like Gaudier-Brzeska, like Céline and so on. That’s because there was an anti-democratic element to it, because of course modernism was a bohemian attack upon the sensibility of the majority. It loathes what ordinary people think about art, so it will destroy what they want and impose what intellectuals want. It’s a sort of vanguard hostility to the boring majority. Bomb the suburbs! That’s the sort of view of modernism.

But that can tend to the Right as well as the Left in strange moments, because national cultures were still alive to the degree that there could be national modernisms. Expressionism was a largely Germanic form; futurism was an Italian form; surrealism was a French form. Surrealism was the only major modernist movement that linked formally with communism, through the radically state socialist ideas of its founder, André Breton. Basically, surrealism died with him, but as it died all sorts of shards came out of it, one of which was called situationism.

Situationism was a minor ideological current that’s achieved quite a bit of currency, particularly on the far Left, because a lot of the students in 1968 mouthed situationist slogans. The media was convulsed to find that, on one hand, there were these hippies throwing bricks at members of the CRS—the very tough central riot police in Paris and the other big cities—but they would paint these slogans on walls saying, “Seize the imagination” or “Release the factories” or “I want to play with myself” or something like that. Strong-hearted philosophical stuff like this. They would spray things on the walls. And most of these were situationist slogans taken from a book called Society of the Spectacle written by Guy Debord in the late 1960s. Debord later committed suicide in dubious circumstances. There was another intellectual associated with this tendency called Raoul Vaneigem who wrote The Book of Pleasures and The Revolution of Everyday Life.

Now, these books had a lot of impact in revolutionary artistic scenes. It’s very interesting to notice this combination of far Left art, anti-social practice, misanthropy, and extreme amounts of money, and their ability to attract each other in disassociated ways. Anti-objectivist art began as hostility to the art market. It began by producing artworks that no one would want to buy! That’s the whole point. You were rebelling against the market! They used to have marches on Sotheby’s saying, “Death to Sotheby’s! Death to Sotheby’s!” Now they’re all sold in Sotheby’s for enormous amounts of money!

The most classic example of this was an Italian conceptual artist in the 1970s called Piero Manzoni, and Manzoni used to sell blocks of his own ordure. He used to sell blocks of his own ordure in gold-tinted, beautifully framed sort of 18th-century gold-leafed tins. An Italian-American heiresses used to buy this for $7,000 a tin to say at their kinky and trendy parties that, “I bought one.”

Because artists always loathed the dealers. They always loathe the middlemen, a third of whom have always been of a certain ethnicity. Always. A third of art dealers are Jews, and a third of art dealers are homosexuals, and not always an overlapping category. But artists loathed the middlemen, and there’s a desire to revenge yourself on the middlemen by producing work that can’t be sold, that’s impossibilist, if you like.

But the market can sell anything. You can sell debt as an asset from which you can make more money. So, why not sell cars that are bolted together? There’s a famous case of one artist who was neo-conceptual and was an action artist who tried to sell his dead body after he’d committed suicide. There’s also a man called Rudolf Schwarzkogler, who’s Austrian, and he wound himself in mummification, and either did commit suicide or feigned to commit suicide. I hope not to ruin anyone’s appetite by some of this, but it’s all true. It’s all true, I assure you of this! There were several other ones who left bits of their bodies, including arms and legs, in various galleries and so on, and this was photographed in the 1970s. This was action art, wasn’t it? I mean, let’s face it! There’s something that’s going on here! Home’s book The Assault on Culture has Schwarzkogler’s pre-corpse mummified body on its front, so you know what you’re getting.

Now, the movements with which Home deals are situationism, which is a Left-wing critique, in other words a critique from the Left, within the Left; there’s lettrism, which is another idea which relates to certain formalist and linguistic ideas; and there’s the movement for the imagist Bauhaus, which is a splinter from Breton’s surrealism. They’re also slightly dangerous movements, because Home has an equivocal element, not in what he wants but in what will happen.

One of the dangers about the Cult of the New and the Cult of the Future is that there can be different futures that Left-wing people don’t like. There was a group in the 1970s called mail art, and this woman would do these traditional biographical pictures, very traditional academic art, the sort of thing [unintellible—sounds like Auckland] would have done at the turn of the 20th century and just in and around the Great War, and she would send them to people. She would send them to the Prime Minister. She would send them to the Pope. She would send them to the Chief Rabbi. And they were all pictures of Adolf Hitler. They opened them and were appalled. It was quite a scandal, and she said, “But I’m not a Nazi. I’m just being transgressive. I’m doing what is non-bourgeois. Hitler may have done evil things, but I’m not evil. I’m just painting a picture. It’s just a representation.”

So, you see, if you adopt the Cult of the New . . . And Home had this idea called neoism where he wants to create culture anew, which is largely based on Marinetti’s ideas that you can bomb everything and begin again, because we are the masters of the ruins. It’s the rhetoric of people who’ve never been to a real war, you see, and those who were just about to, because a lot of this stuff came out in 1912 and was just the quivering in the antennae of the Armageddon that was about to erupt. Although, to be frank, many of the Marinettists, the futurists, actually did fight in the war, because they believed in war. They glorified war. “We glorify men! We glorify war!” This is why they linked with Mussolini later, or some of them did.

Now, Home’s work is based upon the idea that you can go beyond the Left and push even that which is Left-wing further Left. He’s in this odd position, because the Left never thinks it has won. Even when it’s triumphant, even when many dons agreed with some of their assumptions, they think, “It’s not gone far enough. The revolution has been betrayed! You need to go further! More radicalism, more self-criticism, more anti-essentialism! It’s not enough! Turds in a box: not enough! Deconstructing classic opera: not enough!”

Turandot and other operas now, even in the West End, often have a urinal on the stage. Urinal? What’s that about? That’s Duchamp’s idea of the ready-made, you see. This plate is art! Who are you to say it’s not? I look at this work. I mediate it. I objectivize it as my view of life. The stained dregs of life in this coffee cup. Life ending in doom. Didn’t Beckett say they were born over a grave, there’s a cry, and then it’s all over? You see, art! I want 2,000 for this now, and you’ll give it to me! And that’s how that sort of thing starts.

I heard a bloke once at the English National Opera, and a critic said, slightly bemused, “Why do you put a toilet on the stage?” And he said, “We’re acting against the piece. We put the thing on, but we try to destroy it as we put it on. It’s deconstruction.”

And you know why these ideas have got a hold? Because they’re bored. Because they’re bored with Western culture. Since the Second World War, state funding of the arts has replaced bourgeois capitalist money. It’s replaced aristocratic patronage. And you can only do Shakespeare so many times. There’s a great tiredness to these state institutions, and this tiredness often breeds a kind of nihilism. “Why, let’s tear it all down, this fuddy-duddy stuff that we endlessly have to replicate with the tax-payers’ money!” These ideas course through even revived and classical theater.

Racing Shakespeare is the favorite one. At the beginning of the 20th century, Othello was always played by a white man blacked up: Olivier very famously in the ’50s and thereafter. Middle of the century, always played by a black actor, because you had to bring to the foreground the nature of race and the nature of oppression and the nature of Shakespeare’s unfortunate alienating and objectifying tendencies: odious. Now, usually, Othello is played by a white actor, because not to black up is to draw attention to the hideous racism of the piece so that guilt should be infused in the audience for the crime of Western civilization. Nine million dead. Farrakhan said in the United States, “Never mind the six, what about the nine!? The nine million who died in the Atlantic slave trade! What about us?”

There was a famous Richard Eyre version of The Merchant of Venice in the 1990s where the female lead apologizes for the Shoah on stage. She’s kneeling before the audience. Don’t remember that in the text, actually! Don’t remember that in the original play! This is ironic considering that some of these ideas have come out of this idea of extreme textual specificity. “But you can always change the text when you want! It’s only a text!” And this sort of thing.

There’s is a sort of comedic element to these ideas, but I assure you that it would be instructive for everyone here to go to the Institute of Contemporary Arts. The ICA’s in Pall Mall, near the Queen. Right in the center of all the establishment buildings, and it’s all very nice in there with mellow lighting and all this. You go in, and there’s a bookshop in there, and that is very interesting, because that bookshop is like a cathedral bookshop to this type of culture. Home’s books are all prominently displayed in that particular bookshop. All of these deconstructive, anti-identity, post-racial, non-class, non-gender specific, gender-neutral-language particularisms are all there. Volume after volume after volume.

Actually, Home did a book once that had sandpaper on the cover so it would cut up all the books next to it, you see? Revenge! Revenge on the books! And you’d also damage yourself when you touch it, you see? So, he’s attacking the reader! William S. Burroughs was once asked, “What do you want to do with the reader?” And he said, “Kill him. I want somebody to open the page and be so appalled that they virtually drop into it, you know?”

There was a famous moment with Nineteen Eighty-Four, the BBC one with Peter Cushing in the 1950s. There was a Mrs. Treddis of North Wales[4] who allegedly did drop dead during the rat scene, Room 101. She was watching this on a state subsidized channel on the BBC, and when O’Brien gets the rats out in the Chinese torture scene—“Do it to Julia!”—she just caved over, poor old Mrs. Treddis. The MP was straight on the thing. He was in the Commons saying, “It’s disgraceful that the state broadcaster is killing its own constituents with art!” You couldn’t make it up, could you really? There is a degree to which the desire to attack the audience is very much part of this art.

There’s actually a form of art called auto-destructive art by Gustav Metzger where the art actually blows up, or a tube of acid will turn over one of those sort of mechano-wheels—you know, one of those sort of amateur things—and the tin turns up and pours acid down the front. So, the art attacks you, you attack the art, the art attacks itself. And then you buy what’s left, even though it’s been completely destroyed.

These ideas actually entered into popular culture because a lot of rock bands and so on were made up of students who go to art colleges. The Who used to destroy their instruments on stage. Pete Townshend, when he wasn’t looking at dubious sites on the internet, was wrecking his guitar. And these guitars are expensive things. Keep it plugged in. And he’d smash it on the ground, and sparks would be going up. I think it’s totally counter to health and safety, personally. And he’d smash it, and it would blow up! It would blow across the room, and all the crowd would be chanting. This was based on auto-destructive art. But, of course, they were working class lads, and there were dangerous moments of essentialism in The Who because they always had the Union Flag behind them when they’d perform. Ah, the danger of those estates. More deconstruction, that’s what’s required.

Home criticized the situationists because it was always a Hegelian theory and therefore allowed certain religious notions in from the outside. There was a communist called Jean Barrot who wrote a critique of situationism. He was later a supporter of Pol Pot, but he’s not heard of too much these days. Certainly would have been heard of if he had been Cambodian.

Now, Home got into trouble a couple of years ago, and Larry O’Hara, who’s a sort of libertarian anti-Right wing critic who’s prepared to be at least reasonably factual up to a point, wrote an article called “Stewart Home: The Fascists’ Flunkey.” Because if you advocate for new areas of culture, total newness, you will attract people who don’t necessarily believe in equitable variables. And he attracted certain people, certainly Richard Lawson, who’s well known from the National Party and Scorpion and Perspectives and had his website called Fluxeuropa and was a Left European nationalist, I think it’s fair to say. He also struck up a bit of a relationship with Bill Hopkins, an old friend of mine, and there’s a film, six minutes of Stewart Home interviewing Bill Hopkins. It’s on YouTube [6].

Now, he’s been heavily vilified for this, because by an ideological detour into the concept of the new, he forgot progressive verities. He’s recovered. But it’s bad news to reach out to radicals before you know who they are. You can get into deep trouble doing that, and he has. Because people say, “Didn’t he have some friends who were . . .” That’s what’s remembered in this [unintelligible—sounds like “tap it in”] and Google your name sort of an age.

Home believes that everyone can create a culture just as there were certain classical music concerts in the 1970s where the orchestra would make it up as they went along. Xenakis was another one. You wouldn’t have a piece. You would deconstruct the music. Indeed, they would tear the music up before the performance and stamp on it! Stamp on it in a rage at the bourgeois class! Then they would sort of make some music. Home believes that everybody can do that. He calls it the universal proletarianization of culture: the universal proletarianization of culture. And he idolizes these slightly Rightist elements. He idolizes these skinhead novels in the 1970s. Does anyone remember these novels by Richard Allen called Skinhead and Suedehead and [unintelligible—sounds like truth my bitch]. and all these sorts of novels that used to be read under the table in schools, seized in reformatory schools because, you know, no reading in this [unintelligible]. They were written by this old drunk on the south coast called Richard Allen, and Home loves all this.

He’s written several books. Red London is one. He’s also written books that are just swear words, the C-word is the title, oh yes. And the S-word and the F-word. These are all in Smith’s. They’re all in Waterstones. He’s done it because he thinks, “Why not? And also I’ll push distribution to such a degree that are they going to go on Radio 4 and say ‘Well, we have books with all sorts of swear words in them, but we won’t allow them on the cover. The Royal Chamberlian lives in memory. We will not allow it on the cover.’” And Home is saying, “Why not? Why not? Are you some bourgeois slob, mate? I’m pushing this in front of you.”

He’s also a very extreme homosexual. You would have to have this. So, his works are these sort of cartographic fantasy of proletarianized homosexual blokes rampaging around London. This is on sale at any Waterstones, books called C— and S—  and F—. I’ve looked at the covers, and I’ve read the theories. But the theory’s important in a way, because at the end of The Assault on Culture he endorses Class War.

Now, Class War is a group that emerged in the early 1980s and is led by an anarchist called Ian Bone. And they do believe in Bakunin’s idea of total war on the state. When Bakunin was asked “What is anarchy?” he said, “Total revolution against God.” And that is what anarchism believes: total revolt against all ideas of transcendence, total revolt against all ideas of hierarchy. “Pull it down! Destroy it!”

There’s a famous story about Bakunin in E. H. Carr’s—a Soviet-philic writer—biography. Bakunin’s riding along, because he’s an aristocrat of course. He wanted to destroy everything, even the aristocrats first. And he sees some brigands robbing a house, and they’re smashing it to pieces with axes and so on. He says, “Stop!” in Russian, gets out, and joins the brigands, and he starts destroying and running out with the paintings and butting them and leaping up and down on them and hurling bricks through the windows and all this. When somebody said, “Mikhail Mikhalovich, why are you doing this?” He said, “Because it’s there.” Because it’s there.

And Home’s view is that destruction is a creative passion. First you destroy, then you create on the destruction. Even if you create and destroy, because you level the field for new forms: neoism! The cartography of inversion! And if you don’t like it, you can get a bit of this! It’s this sort of stuff. The interesting thing is that these ideas are not revered. They’re eccentric ideas even within the milieu of the cultural Left. But they’re there.

Scorpion’s not sold in the ICA bookshop. Alain de Benoist is not sold in the ICA bookshop. Books about Heidegger are sold in the ICA bookshop. Heidegger, Monster of Nazism: A Philosophy of Inhumanity Exposed! Heidegger and the Jewish Question. Unanswered questions, who was his mistress? We demand the facts! Heidegger! 400 pages of his Party membership between 1933 and 1934. Husserl: Did he Ban him from the Library? The Truth! Heidegger: Deconstructed. Pluto Press in three editions. That’s in the ICA library! But the authors of that which constitutes European identity are for the most part conspicuously absent from the ICA library.

Class War has, of course, died many years ago, and Bone is largely retired from active politics. He appeared on Jonathan Ross once, who I call Jonathan Dross, and he appeared wearing a wig screaming and ranting. Bone’s just treated as a freak show, you know. Just something to laugh at, really.

However, from our point of view, not altogether laughable because a group called Antifa emerged from Class War. Antifa would very much like to beat us all to death, I mean, they really would. But they’re very small and of little significance. The interesting thing is that he was drawn to Class War because they’re situational, because it’s not going to succeed, is it? But you create a happening space, you create action art in society. Do you remember the march on the rich? “Bash the rich!” Remember the marches in Henley? “Bash the rich! Bash the rich!” You know, this sort of thing. Bored policemen, drongos and hippies and white Rastafarians, people with purple mohicans and this sort of thing walking along surrounded by the special patrol group, screaming execration at the bourgeois class and that sort of thing. It was all good fun. Then they’d go back on the train up to [unintelligible] or [unintelligible] or wherever it was. Bone was there. The hard men were there.

There was a famous moment of anarchism in Chicago where all these very old bourgeois people are eating in an extremely rich restaurant, and the anarchists unfurl a banner in front of them saying, “Behold your future executioners!” And they love this sort of sport as play as action as theory. Anarchism, unlike communism—because of course anarchism is to the Left of communism—has a theory called direct action: direct action on the anger of the class, which of course is terrorism really. They don’t call it that, but that’s essentially what it is. These sorts of stunts, even that Class War stunt, “make the middle class afraid,” tossing and turning in their beds and only wondering if those mohican yobs are coming for them.

Those demos are very interesting. I once went on one of those demos and watched, and the hardcore anarchs, the hardcore activists, stand at the back and they throw forward the hippies and the drongos and the others. And they’re the ones who are beaten by the special patrol group or whatever the riot squad is called now. They’re on the ground, and they’re covered in blood, and the policemen step on them and kick them. This was the ’80s. I mean, I saw it with my own eyes. It wasn’t a travesty of British behavior. I saw it. But the hardcore activists with leather jackets are at the back, and when one goes down there’s another there, you know, because the masses are just fuel—fuel for anarchy.

The point of these doctrines is that you open a space in the society where you can create new forms, because when you open a space anything can happen. If you assassinate a politician, anything can happen. That’s why they used to assassinate them all the time in the 19th century.

These sorts of ideas of rage and deconstruction and alienation—particularly impinging on all forms of identity—have probably reached their high water mark. But the very fact that they can be canvassed, the very fact that they are in the ICA, they’re in the NO, they’re in the theoretical book branch of the National Theatre—all state-subsidized. There’s tens and tens of millions of pounds that are spent on these institutions every year through the art boards and so on. The fact that these ideas are in the Western academy is a testament to the fact that communistic doctrines of radical destruction and deconstruction have taken over the mindset in the society. People who speak against them are, well, they’re nowhere to be seen basically, because they’re terrified. They’re partly waiting for the next fad, really, in the hope that some of this stuff will wash away.

But the interesting thing is that they always know what they’re against. Home is certainly aware of the New Right. He used to edit a magazine called Smile—smile!—which was a nihilist, communist magazine. That’s what it said on the front. You can go to Smith’s, you know, “Would you like to buy a nihilist, communist magazine? Smile.” It would have an article about Lenin and an article about the Bombo Gang, and then you would have diseased genitals, because it would shock the bourgeois audience and scratch the hatred of the masses. And in that transgression you open up a moral space for more radicalism of the mind and of the spirit. It is psychologically subversive, and they know what they’re doing! They know what they’re doing. The shocked person goes, “Disgusting trash!” and throws it away. They’ve actually had an effect, the effect of rejection before the next strike.

My view has always been that that sort of militancy has to be stood up to. And you have to fight back. And you have to fight back as hard and as ruthlessly as they do. That’s why they are aware of us and fear us.

Stewart Home also has an interesting view of race, which is an original formulation. I’ve never heard it even from the Trotskyists, and he’s not a Trotskyist. He believes that race doesn’t exist, but the masses believe it does. Now, that’s an interesting formulation, because if you think about it you either have it as a foregrounded form of iterization, it’s being, Dasein, being in being as Heidegger would call it. It’s that which is there. It’s biological. It’s there. It’s foundational. It’s prior. It’s elemental. It’s essential.

Or you don’t believe that. Maoists and extreme communists believe that all humans are a white sheet of paper. Any sexuality, any ethnic specification, any culturalization, any level of intellect could be pre-programmed into you. As Mao’s people would say, you can torture a man into progressive ideas to the degree that they’re coming out of his ears.

Do you remember what O’Brien says to Winston Smith in Nineteen Eighty-Four? “First, we make you love Big Brother, then we kill you. Don’t you remember, Winston,” he says, “you’re just a cell in the body of the Party? Do you die if you cut your fingernail?” Do you remember that, and the great actors like Sir Richard Burton who played that part?

Now, Home’s idea is interesting in a way, because they believe in false consciousness. He’s basically saying race is the false consciousness of the masses, but if nothing is prior, then reality is in the consciousness of the masses. Therefore, if the masses think that race exists, it does exist, even in far Left terms, because only that which is thought moment by moment in the struggle exists! So, in a strange sort of way, he’s ended up with a Right-wing deviation within Marxist cultural logic. He’s actually got back to a position he says he refutes.

But it’s an interesting one, because if you notice, the dip in biological thinking in the middle of the 20th century as a reaction to the Second World War, is the high point for these type of new Left ideas. Now that biology has been re-emerging in the last 30 years. And it’s very interesting, for example, that the Anti-Defamation League in the United States opposed the creation of the Human Genome Project. And many gay libertarian groups opposed the Human Genome Project. They are radically opposed to the idea of the biological investigation of the building blocks of life, because it will lead to the possibility of acceptance by the masses of a prior essentialism.

There was an interesting incident last year when the Genome Project’s scientific review board wrote to the German Academy of Sciences and said that “In our opinion, life is 80% natural law and prior biological purpose.” Not 60%, not 70%, but 80%. Man is socialized by 20%, and I view the socialization as environment, and environment is ecology, and ecology is a species of biology. So, in a way, it’s all biological.

And the German Academy wrote back, “We cannot accept this thinking. We cannot accept this thinking, because we understand that your postulate is from good intentions, but it draws us perilously close to rejecting the methodology of the basic law upon which contemporary German governance, state, society, and academic learning is based.” So, the German government says that a particular scientific outcome is wrong, and as a citizen of the contemporary united German republic, founded under occupation by Adenauer in 1948, you have to repute it. We don’t care what science says! We repudiate science! This is a revolutionary development really, whereby the Left, the organ of progress, is rejecting science.

There’s a concept on the New Left of scientism. Scientism. Science is ugly, male, reactionary, authoritarian, phallocratic. All this sort of stuff. There’s a strong streak of feminism in all of these discourses. The Left has sort of given up on that. Many Leftists are now debating about how they deal with biology. Peter Singer, who wrote the book Animal Liberation, which founded that whole movement: “Liberate the animals, you filthy speciesists,” “Put down that ham sandwich,” that sort of thing. Singer, of course from a certain ethnicity, from Australia where he was in the Australian senate. He was a civil libertarian and radical green. He’s a utilitarian. He’s a very interesting thinker. Because he’s introducing a new hard liberalism.

Singer says maybe biological ordinance is true; maybe disability is inherited; maybe gender is inherited; maybe sexuality is due to brain function; maybe the Right is correct. But what you must do is pass every law and every methodology that lies behind the law, jurisprudence, to make sure that there is either equality of opportunity or equality of outcome or those who proselytize for inequality of outcome are not allowed to affect it by the nature of their discourse. So, what he’s saying is even if biology is unequal, you make the society so impervious to that logic, even though you’ve got a hierarchy, that it’s not aware of that.

That’s the most important and intelligent form of far Leftism. They can only sustain anti-science. They built their entire creed on science. They can’t repudiate it. That’s just a stunt for a couple of decades. They’re going to have to accept the Human Genome Project. They’re going to have to accept the biological and prior ordination of man.

Every time I go into an NHS clinic there’s a leaflet for transplants, and in the middle of that leaflet you’re asked about your race. It says, “Are you White Caucasian? Are you Asian? Are you Negroid or Diaspora African?” All these little boxes. And that’s because human internal tissues will not transplant or graft as well in relation to one race as another. Prior racial difference within the taxonomies of the human even at the physical level.

If a scientist at Oxford or Cambridge or the London School of Economics had said that openly in the 1960s or 1970s, there would have been rioting! There would be rioting in the canteen. There’d be rioting in the lecture hall. The special control group would have been on the campus. You would have been hounded out of that place of learning. It’s now in an NHS leaflet. Quietly, no fuss. It’s just intruded there as a fact. “Who can reject it? We’re helping people! We’re helping people!”

And talking about helping people, there are ultra-liberal groups in the United States who are campaigning against certain forms of medicine that affect individual ethnicities. There are certain diseases that Blacks and Africans suffer from, particularly sickle cell anemia, which is almost congruent to them, and certain drugs that have genetic potential and originate from some of the theory and experimentation of the Human Genome Project react primarily on their group. There are ultra-liberal groups who are campaigning to not allow the Food and Drug Agency to license these.

Why? Why? Because it undermines the idea that man is a white sheet of paper that you can do with what you want and there is no prior identity. They would rather blacks suffer than that these drugs were produced, because they admit the prior biological differentiation of the human. And when you begin there, when you begin with such a monstrous prior essentialism, the doors to you-know-what are swinging open. So, you must close down the thing before you even begin to agree with what you disagree with.

Thank you very much!

Notes

[1] Bowden misspoke here: Ferdinand de Saussure was the founder of Structuralism, not one of its later developers as he seems to imply here.—Ed.

[2] Heidegger’s Collected Edition (Gesamtausgabe) runs to nearly 100 volumes, most of which were published posthumously.—Ed.

[3] The Yale School of Deconstruction signifies an intellectual movement, not an academic department or college. De Man joined the faculty in French and Comparative Literature at Yale. At the time of his death in 1983, he was Sterling Professor of the Humanities and chairman of the Department of Comparative Literature at Yale.—Ed.

[4] Apparently, the woman was actually named Beryl Merfin of Herne Bay, Kent.—Ed.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/08/stewart-home/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/08/b-stewart-home-jpg.jpg

[2] here: http://youtu.be/S8tjGJ4eUdA

[3] Marxism and the Frankfurt School and the New Left: http://www.counter-currents.com/2012/05/marxism-and-the-frankfurt-school/

[4] The Totalitarian Politics of Nineteen Eighty-Four: http://www.counter-currents.com/2014/08/george-orwells-nineteen-eighty-four-2/

[5] Francis Pollini: http://www.counter-currents.com/2011/08/francis-pollinis-night/

[6] YouTube: http://youtu.be/eNFVLU0pIWM

vendredi, 22 août 2014

Peter Sloterdijk: Die schrecklichen Kinder der Neuzeit

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Peter Sloterdijk: Die schrecklichen Kinder der Neuzeit – eine Rezension

Götz Kubitschek [1]

Ex: http://www.sezession.de

(Rezension aus Sezession 61 / August 2014)

Vorbemerkung: Ich las Sloterdijks Buch in Abschnitten unter dem Druck, ein ertragreiches Buch auf einer knappen Seite darzustellen. Nun lese ich noch einmal und in die Verästelungen hinein. Außerdem stelle ich allen Lesern folgende Aufgabe: Bis Ende August sind unter redaktion(at) sezession.de Rezensionen dieses Buchs einzureichen, die beiden besten werden hier veröffentlicht (wenn gewünscht auch unter Pseudonym) und honoriert, jede weitere gelungene wird mit einem der neuen Antaios-Notizbücher [2] bedacht. Ich halte Sloterdijks Buch für sehr wichtig. Nun meine Rezension:

DiSchrecklichenKinderderNeuzeit.jpgDie Neuzeit ist jene Epoche, die auf das vermeintlich dunkle Mittelalter folgte. Sie dauert als »Moderne« an, und ihr Kennzeichen ist die Emanzipation des einzelnen hin zu dem, was zu einem Allerweltswort verkommen ist: hin zum Individualismus, dessen vornehmliches Tun die Infragestellung von Schicksal, Bindung, Erbe und vorgegebener Hierarchie, kurz von jeglicher Form ererbter und vorgesetzter Fremdbestimmung ist.

Der Kulturphilosoph Peter Sloterdijk stellt dieser großen Loslösung von zweifellos welterschütternder Bedeutung in seinem neuen Buch (Die schrecklichen Kinder der Neuzeithier bestellen [3]) eine teure Rechnung aus: kein Fortschritt ohne Abbruch, keine Selbstermächtigung ohne Einmündung in einen Brei aus letzten Menschen. Diese Generaltendenz ist banal für jeden, der das Jahr 1789 nicht als den Beginn von allem, sondern als das Ende von etwas wertet. Banal ist auch, auf eine grundsätzliche Stärke des vorliegenden Buches hinzuweisen: Sloterdijk ist einer jener seltenen Philosophen, die zu erzählen wissen, und sein Schwung, seine atemberaubende Belesenheit, sein enzyklopädisches Gedächtnis oder jedenfalls seine perfekte Exzerpt-Kartei machen die Lektüre seiner Bücher fruchtbar. Systematisch sind sie nicht unbedingt, manchmal sogar heillos assoziativ in ihrem Versuch, Phänomene und Begebenheiten aneinanderzuknüpfen, und dies hat Sloterdijk unter seinen Fachkollegen unter anderem den Ruf eingebracht, kein Philosoph, sondern ein philosophischer Bestsellerautor zu sein.

Jedoch rührt von der Fähigkeit zur Quer-Schneise Sloterdijks Mut, mit dem er typisch konservative oder sogar reaktionäre Denkmuster aufgreift: Irgendwie verzeiht ihm die Zunft derlei, es ist, als ob er auf seinen Erntefahrten zuviel auf einmal einbrächte, ein bißchen unsortiert, aber manisch kräftig. Besonders augenscheinlich wird dieser Mut im vierten von sechs Großkapiteln: Es ist elegant mit »Leçons d’histoire« überschrieben und interpretiert »Sieben Episoden aus der Geschichte der Drift ins Bodenlose.« Sloterdijk schildert Szenen und destilliert aus ihnen das, was seine Theorie der neuzeitlichen Selbstüberhebung stützt.

Die Lektüre ist ein Gang durch sieben Kammern einer sich steigernden Rücksichtslosigkeit im Wortsinne: einer brachialen Abnabelung von allem Überkommenen, dem die Konstrukteure eines »Neuen Menschen« jede Legitimität abzusprechen bereit sind – mit der Konsequenz rücksichtsloser Experimente am lebenden Objekt Mensch. Paris 1793, Paris 1804, Zürich 1916, Jekaterinburg 1918, Moskau 1938, Posen 1943 und Bretton Woods 1944: Man ahnt die Struktur hinter diesem Gewebe, die immer hybridere Ablösung vom Halt einer Erdung, zuletzt (Bretton Woods) die von den Wirtschaftsprinzipien des Alten Europas. Jeden Linken und Liberalen muß die Reihung empören, jeden Rechten bestätigen. Ja, wir profitieren davon!

Wer im vorliegenden Buch Sloterdijks Urteil über den in der Breite eines Konsum-Schwemmfächers angekommenen Massenmenschen liest, darf das ohne weiteres als klassisch konservative Kulturkritik bezeichnen. Die Beschreibung der Stufen hin zum »letzten Menschen« unserer Tage beispielsweise ist bereits als bloße Beschreibung wertend genug. Eine der Wegmarken ist auch für Sloterdijk die Formulierung der Menschenrechte (»zeitgemäß, unumgänglich, hochherzig und uneinlösbar«), in denen »von Abstammung kein Wort mehr« fällt. Diese grundsätzliche Loslösung von allem Erbe habe sich in Amerika geradezu in ein Credo hinein gesteigert: Jede Art Bindung an eine Vergangenheit werde aufgebrochen, Gegenwart oder gar Vergangenheit im Vergleich zur Zukunft abgewertet. Sloterdijk macht das an Erwägungen Thomas Jeffersons fest, der von 1801 bis 1809 Präsident der USA war, und springt dann zurück nach Europa, um in Max Stirners Der Einzige und sein Eigentum [4] jenes Denken zu benennen, das bereits 1845 den äußersten Rand der Bindungslosigkeit markierte: Das »Ich« werde unanklagbar, werde zum »Selbstbesitz«, sei niemandem mehr etwas schuldig und könne Ansprüche jeder Art formulieren.

Was Stirner noch nicht wissen konnte, weiß Sloterdijk: Erst in den letzten fünf Jahrzehnten ist es der Masse unserer Hemisphäre ermöglicht worden, das theoretisch längst bestellte Feld praktisch zu erobern und eine Anspruchshaltung einzunehmen, die keinen Aufschub mehr hinzunehmen bereit ist und das dringende Bedürfnis hat, niemandem mehr zu Dank verpflichtet zu sein: »Zu realen und pragmatisch Letzten werden Individuen in der Konsum- und Erwerbsgesellschaft von dem Augenblick an, in welchem sie in die Daseinsweise von herkunftsschwachen und nachkommenslosen Selbstverzehrern einwilligen.«

Hierarchielos, breitflächig, ein »Konformismus des Anders-Seins«: Sloterdijks Ausblick ist mit »Im Delta« überschrieben, dort sieht er uns – irgendwie geronnen (dies erinnert nicht ohne Grund an die kristallisierte Gesellschaft, die Gehlen mit nüchternem Grauen beschrieb). Die beiden Wege, die er andeutet, sind jämmerlich: »Wille zur mittelfristigen Fortsetzung« dieses Endzustands lautet der eine, »feuerwerkartiger Endverbrauch im Hier und Jetzt« der andere. Daß unbesehen davon das Projekt einer Rettung der wenigen gewagt werden könnte, vermag er nicht zu formulieren.

(Peter Sloterdijk: Die schrecklichen Kinder der Neuzeit, Berlin: Suhrkamp 2014. 489 S., 26.95 € – hier bestellen [3].)

Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

URL to article: http://www.sezession.de/46001/peter-sloterdijk-die-schrecklichen-kinder-der-neuzeit-eine-rezension.html

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[1] Image: http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2014/08/petersloterdijk_kinderderneuzeit_720x600.jpg

[2] Antaios-Notizbücher: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/aus-dem-aktuellen-prospekt/2930/notizbuecher-viererpaket.-juenger-benn-montag-scholl

[3] hier bestellen: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/aus-dem-aktuellen-prospekt/2477/die-schrecklichen-kinder-der-neuzeit

[4] Max Stirners Der Einzige und sein Eigentum: http://antaios.de/detail/index/sArticle/3100

[5] : http://bereitschaftsfront.blogspot.com/2014/08/die-vier-haltungen-im-falschen.html

[6] : http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/peter-sloterdijks-neues-buch-die-schrecklichen-kinder-der-neuzeit-a-974984.html

[7] : https://www.youtube.com/watch?v=b23LYHxt1J8

[8] : http://www.literaturkritik.de/public/mails/rezbriefe.php?rid=19612#2834

[9] : http://www.lsr-projekt.de/juenger.html

[10] : http://gutenberg.spiegel.de/buch/4220/2

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mercredi, 13 août 2014

Elementos n°76: la cultura como objecto-mercancia

Elementos n°76

La cultura como objecto-mercancia

 
 
Sumario
 
Cultura y mercancía, por Ignacio Sánchez Cámara
 
La Cultura y la Mercancía, por Mario Fernando Bolognesi
 
El consumo como cultura. Una perspectiva teórica sistémica, por Kai-Uwe Hellmann
 
La cultura-artilugio, por Guillaume Faye
 
La cultura sin cultura, por César Antonio Molina
 
Los avatares de la cultura como mercancía, por Miquel Amorós
 
La cultura en la era del consumo, por Zygmunt Bauman
 
La negación y el consumo de la cultura, por Guy Debord
 
Cultura y economía: itinerario de dos conceptos, por Tomás Ariztía
 
Consumo de bienes culturales, por Luz María Ortega Villa
 
Las contradicciones culturales del capitalismo, por Daniel Bell
 

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mardi, 12 août 2014

Résister par l’Histoire, ou l’enracinement suprême

 

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Résister par l’Histoire, ou l’enracinement suprême

Ex: http://anti-mythes.blogspot.com

 
La démocratie moderne dans laquelle nous vivons donne des signes toujours plus nombreux de son principal objectif : la destruction de l’individu à travers un déracinement continu. L’homme aujourd’hui arraché à son histoire, à sa religion, à sa patrie, à sa famille, n’est devenu qu’un gibier pour le marché, un animal apolitique et anhistorique, admirateur et narcissique du présent. Il est essentiel de bien comprendre l’ampleur de ce déracinement ainsi que ses conséquences pour pouvoir s’enraciner et, par voie de fait, résister.

I. Le présent comme valeur suprême

Tocqueville, déjà, dans La démocratie en Amérique, expliquait que l’avènement de l’individu et son sacre comme valeur suprême mèneraient à un rétrécissement de son horizon temporel1.

Passant du rétrécissement au désintérêt pour les anciens, l’homme moderne a perdu la mémoire puisqu’elle est inutile dans sa jouissance matérielle perpétuelle du moment présent. La vie de l’homme moderne est en grande partie rythmée par le consumérisme effréné, son pseudo épanouissement dans le divertissement et enfin, l’invasion de la société par le moi, le culte narcissique. C’est ce déclin du sens du temps historique qui fait alors que chaque génération se perçoit comme étant au début, à l’an 0 de l’humanité, désaffiliée et autocentrée sur elle-même, aboutissant inéluctablement à l’éternelle revendication de droits individuels, puisque la mort de l’histoire a entraîné dans sa chute la disparition du devoir.

II. L’idéal de vérité abandonné

Néanmoins, notre société compte encore quelques curieux qui tentent de penser l’histoire.

Malheureusement cette démocratie totalitaire, par l’intermédiaire des médias de masse et des institutions, verrouille l’analyse historique à travers nos programmes scolaires3 ou à travers la déformation de faits historiques (comme nous l’a démontré la récente commémoration du débarquement de Normandie4 5) et allant même, parfois, jusqu’à écrire l’histoire dans le cadre des lois mémorielles, le politicien prenant ouvertement la place de l’historien. Ce constat déjà largement développé et facilement constatable doit être néanmoins précisé afin que l’idéal de vérité, tout relatif soit-il, puisse être sauvegardé face au relativisme moderne, qui accepte tout et permet de dire n’importe quoi.

En effet comme le précise Simone Weil, c’est la conception moderne de l’histoire, qui en ayant délaissé le désir de vérité, l’a substitué par autant d’inexactitude. Cet abandon a alors promu le conformisme et le carriérisme comme étant les nouvelles valeurs du système qui, dépourvu de morale, n’a comme objectif que l’unique présentation d’une suite ennuyante de dates, de faits erronés ou la promotion du bienfait de la « modernité ». La déchristianisation est alors un facteur déterminant dans cette perte de la morale : l’éducation religieuse d’ordre spirituel accompagnait autrefois le développement intellectuel, transmettant en même temps cet amour pour la vérité.

III. La déferlante des humanités

Cette déformation de l’histoire et l’abandon de son idéal de vérité va de pair avec la promotion des humanités qui a influencé l’historien pour en faire le propagandiste de la modernité et du progrès. De la même manière que la gauche a réussi à museler la droite par son droit de l’hommisme comme Éric Zemmour aime à le répéter, le XXe siècle a été l’avènement des sciences sociales, tuant du même coup le possible recours à l’Histoire.

Dans ce qu’on appelle l’humeur post-moderniste, règne le rejet des théories historiques, considérant l’histoire de l’humanité comme étant la croissance d’un individu passant de l’enfance à la maturité, l’histoire étant assimilée par conséquent à un âge d’oppression et d’atteinte à la liberté, interdisant de fait le respect de la tradition : « seul l’homme qui a dépassé les stades de la conscience appartenant au passé…peut atteindre une pleine conscience du présent ». Or on l’aura compris, c’est cette même pleine conscience du présent qui en a vidé le sens dans son rejet du passé. Outre sa fuite en avant dans le dogme de la liberté qui n’engendre qu’une inversion des valeurs morales choquant la décence commune, les sciences sociales font vivre l’homme dans l’idéal de la méritocratie, de l’ascension sociale, dans la continuité libérale inspirée des « Lumières ». La focalisation sur l’ascension au détriment du fond empêche de penser et de mettre en perspective les analyses par une culture historique. En plus de son déni de réalité c’est la condamnation de la possibilité de l’appréhender.

Concrètement, c’est principalement la stigmatisation du Moyen Âge, représenté comme période obscure et liberticide, rythmée par les guerres de religions, qui a propagé la certitude « d’un sens de l’histoire » qui oblige à accepter le présent comme progrès et notre démocratie moderne comme étant la fin de l’histoire. Cette liquidation aboutit à ce que Jean Claude Michéa appelle le complexe d’Orphée qui interdit de s’inspirer du passé puisqu’il est assimilé à la matrice intellectuelle du « réac primitif » désigné comme « facho en devenir »6.

Néanmoins, le recours à l’histoire se fait parfois, dans le but non pas d’ostraciser ou de calomnier le passé, mais dans l’optique de le revendiquer à travers un prisme bien particulier. Un culte de la victimisation (on pense alors à l’holocauste ou l’Algérie française) qui fait de l’exhibition des blessures, pourtant normalement refermées après tant d’années, un droit intarissable à la subvention et à l’impunité7. L’histoire, non pas pour permettre le vivre-ensemble à travers une histoire commune et la fierté d’appartenir à celle-ci, mais comme liquidateur du roman national et de l’histoire de France, tout simplement. On comprend mieux alors pourquoi tant de drapeaux algériens étaient brandis dernièrement, reflétant bien pour certains un esprit d’affront éhonté à notre souveraineté.

IV. L’histoire pour pouvoir résister

Annihiler la capacité critique de l’homme par des slogans, une déformation de l’histoire ou tout simplement par sa suppression contribue à faire des citoyens incultes, apatrides et sans repères, se laissant imposer la métaphysique de l’achat compulsif jusqu’à la désertion civique, soutenant la guerre contre « l’axe du mal »8 par l’idéologie droit de l’hommiste et au final glorifiant la destruction de la nation par l’Union Européenne et les revendications régionalistes.

Préserver notre histoire et son génie, c’est préserver notre patrie et son indépendance, car il n’y a pas de patrie sans histoire. La nation jouant réciproquement un rôle dans ce lien entre le passé et l’avenir comme aimait à l’écrire Simone Weil ; « La nation seule, depuis déjà longtemps, joue le rôle qui constitue par excellence la mission de la collectivité à l’égard de l’être humain, à savoir assurer à travers le présent une liaison entre le passé et l’avenir. » 9
 
Notes : 
 
1 Tocqueville – de la démocratie en Amérique II

2 Christopher Lash – La culture du narcissisme

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Marion-Sigaut-analyse-deux-versions-d-un-manuel-d-histoire-21703.html

4 Yves Nantillé – 1944.La Normandie sous les bombes alliées, La nouvelle revue d’histoire numéro72 p27

http://www.upr.fr/actualite/france/charles-de-gaulle-refusait-de-commemorer-le-debarquement-des-anglo-saxons-le-6-juin-1964

6 Jean claude Michéa – Le complexe d’orphée

7 Christopher Lach – La trahison des élites

http://www.youtube.com/watch?v=btkJhAM7hZw

9 Simone Weil – L’enracinement
Source : 
Le bréviaire des patriotes :: lien

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lundi, 11 août 2014

Elementos n°75: Ortega y Gasset y la Konservative Revolution

Elementos n°75

Ortega y Gasset y la Konservative Revolution alemana

 
 
 
Sumario
 
La recepción del pensamiento conservador-radical europeo en España (1913-1930), por Pedro Carlos González Cuevas
 
Un español en la Revolución Conservadora alemana. Ortega y Gasset y la «Konservative Revolution», por Jesús J. Sebastián
 
El ser y el no-ser de una Revolución Conservadora en Europa
La rehabilitación de la Revolución Conservadora por la Nueva Derecha
¿Existió realmente una “Revolución Conservadora” en España?
Ortega y Gasset y la Revolución Conservadora alemana
La recepción de Nietzsche en España: una aproximación
La impronta spengleriana: Ortega frente a Spengler
El tema de nuestro tiempo: la crisis de la modernidad
Meditación sobre Europa: la idea de la Nación Europa
La rebelión de las masas, las élites y el principio aristocrático
Meditación sobre el hombre y la técnica
La deshumanización del arte: manifiesto para su purificación
Ortega y Gasset o la oportunidad perdida para el conservadurismo revolucionario en España
 
Ortega y la «Revolución Conservadora» en Alemania, por Sabine Ribka
 
La Revolución conservadora
Un conservadurismo de nuevo cuño
La crítica al régimen weimariano
El rechazo selectivo de la modernidad
La relación con el nacionalsocialismo
Ortega y su diálogo con la cultura alemana
La «zona tórrida de Nietzsche»
Ortega ante la gran guerra
La necesidad de una política viril
Un diputado revolucionario-conservador
Las enseñanzas alemanas

lundi, 04 août 2014

Elementos n°73: Decadencia del arte

Elementos n°73

La decadencia del arte: autenticidad vs modernidad

 
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Sumario
 
La deshumanización del arte: manifiesto para su purificación, por Jesús J. Sebastián
 
Los ocho pecados capitales del arte contemporáneo, por José Javier Esparza
 
La simulacion en el arte, por Jean Baudrillard
 
Cuando se está en el vacío, ahí se queda uno: ex nihilo nihil, por Kostas Mavrakis
 
Etica y estética en el Arte contemporáneo, por Antonio Javier Fernández
 
La decadencia del arte occidental, por Eduardo Arroyo
 
Posmodernidad y obra de arte: de Heidegger a Vattimo, por Biviana Hernández
 
La emboscadura de lo bello. Breve historia de una prohibición vulnerada, por Herminio Andújar
 
Muerte u ocaso del arte. Un acercamiento desde Gianni Vattimo, por Esteban Antonio Bedoya Vergara
 
La verdad en la obra de arte: de Martin Heidegger a Jean Baudrillard, por Eliseo Ortíz Menchaca
 
La humanización del arte, por Ilia Galán
 
Ontología del Arte en Martin Heidegger, por Mauricio Alonso Enriquez Zamora
 
José Ortega y Gasset y La deshumanización del arte, por Constanza Nieto Yusta
 
Arte e identidad. Sobre la actualidad de la estética de Nietzsche, por Gianni Vattimo
 
Heidegger y la pregunta por el arte, por Alejandro Escudero Pérez

samedi, 02 août 2014

Elementos n°72: Niklas Luhmann

Elementos n°72

Pensar lo improbable:

Niklas Luhmann y su teoria de la sociedad

 
 
Sumario
 
La estela de Leipzig. La ideología del conservadurismo alemán como motivo fundacional de la sociología de Luhmann, por Juan Miguel Chávez
 
El problema luhmanniano, por Francisco Mujica
 
La teoría de sistemas de Niklas Luhmann, por Eguzki Urteaga
 
Niklas Luhmann: La compleja incertidumbre de un mundo secularizado, por Elvio A. Tell
 
La ilustración sociológica de Niklas Luhmann, por Daniel Innerarity,
 
La política desde la teoría de sistemas sociales de Niklas Luhmann, por Juan Pablo Gonnet
 
Hacia una formulación analítica de la sociedad mundial: de Rostow a Luhmann, por José Almaraz
 
La opinión pública, entre el sistema político y el sistema de medios. Contraste analítico entre Habermas y Luhmann, Mariano Fernández Constantinides
 
El caballo de Troya: una entrevista a Niklas Luhmann, por Heidie Rend y Marco Bruns

lundi, 28 juillet 2014

DE PIE SOBRE LAS RUINAS

DE PIE SOBRE LAS RUINAS

de Juan Pablo Vítali

 

De Pie Sobre las Ruinas
 

POR
 
JUAN PABLO VÍTALI
 
 
Diseño: Fernando Lutz
Maquetación y correciones: Manuel Q.
Colección: Minnesänger
Papel blanco 90gr.
Páginas: 152
Tamaño: 21 x 15 cm
Edición en rústica (cosido) con solapas de 8 cm
P.V.P.: 15 €
(Gastos de envío no incluidos)
 
ISBN: 978-84-940846-8-3 
 
 
Sabadell-CAM:
 
0081 3176 22 0006048819
 
 
 
 “Los poetas no están para interpretar poderes circunstanciales ni superficiales ideologías. Ellos expresan lo sagrado de los mundos auténticos e irrumpen como un rayo para alumbrar fugazmente la edad oscura. El poeta no es un dios, pero suele hablar por los dioses…..”
 
“El hombre moderno se ha colocado a sí mismo fuera de toda comprensión poética. Esa es acaso, la mejor definición de la edad oscura...”
 
“Lo poético no reside en el verso ni en la rima, sino en la tensión espiritual y épica del texto, en la sucesión simbólica que crece y se eleva hacia el objetivo, como la flecha de un arquero zen...”
 
“Los símbolos poéticos convocan a la percepción del hombre lo que está más allá de la percepción material. La poesía es la voluntad de plasmar un lenguaje simbólico no como la excepción, sino como la regla de un Orden Nuevo…..”
 
“La poesía es un mundo de dioses, que tiene por naturaleza la eternidad de los ciclos, el eterno retorno. Poeta y guerrero abren ciertas puertas a riesgo de sus vidas, para que otros pasen por ellas hacia la eternidad. Tal es su trágico destino…...”
 
 
Juan Pablo Vítali

dimanche, 27 juillet 2014

L’écologie selon Hildegarde

L’écologie selon Hildegarde

Écologie. Vous avez dit écologie…

La mode est à l’écologie. Soigner son environnement, protéger sa planète s’impose comme une obligation morale, surtout depuis qu’on interdit aux religions de prononcer ce gros mot. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Parler de planète, ce n’est pas la même chose que parler de monde ; parler de la nature ne dit pas ce qu’est cette nature, dans sa… nature profonde, même lorsqu’on l’écrit avec un « N » majuscule. Les anciens vivaient dans un monde ; nous, nous vivons sur une planète, perdus dans une immensité sans frontières…

Sainte Hildegarde appartient au passé, non parce qu’elle aurait aujourd’hui 916 ans ou parce qu’elle ne connaît rien à l’économie, mais parce qu’elle nous parle d’un monde qui ne ressemble plus du tout au nôtre. Tandis que nous construisons des mondes nouveaux, des cieux nouveaux, que nous sautons de progrès en découvertes, elle nous révèle ingénument les secrets d’un univers où les cieux peuplés de créatures chantent la gloire de Dieu, où la terre glorifie le Créateur dans toutes ses fibres, des plantes aux anges, en passant par les astres, le sexe, la vie, la souffrance…

C’est à peine si nous reconnaissons la nature qu’elle nous décrit dans ses visions et dans ses chants, tant le visage qu’elle en montre a changé depuis lors ! Comme si ses visions nous transportaient de l’autre côté de la toile, nous faisant découvrir avec stupeur qu’il y a un envers à ce que nous voyons, et que cet envers est en réalité l’endroit des choses. Nous qui croyions invinciblement et définitivement voir les choses à l’endroit, nous apprenons que cette perception a quelque chose d’illusoire. Elle ne dit pas que nos sens nous trompent, comme le pense M. Descartes, mais qu’ils ne nous disent pas tout, tant s’en faut, que ce qu’ils disent est plutôt vrai, mais à l’envers.

Ce défaut de perception, placé à la racine même de l’homme depuis la chute d’Adam, ne dit lui-même pas tout de l’homme : celui qui en dit tout, c’est le Verbe incarné, nouvel Adam, homme restauré dans sa dignité première, parfaitement à l’endroit, lui. En Lui, le microcosme est renouvelé, et sa vision du macrocosme peut enfin retrouver son vrai sens.

En effet, chez notre visionnaire – comme chez tous les Pères de l’Église d’ailleurs -, l’homme ressemble à l’univers parce qu’il en rassemble tous les règnes : corps, âme et esprit, d’où le terme de microcosme, c’est-à-dire petit-monde. Ainsi, le grand-monde trouve-t-il son sens dans le Verbe fait chair, et l’homme sa vraie place dans ce monde per ipsum et cum ipso et in ipso, par Lui, avec Lui et en Lui. Le Verbe est la clef de lecture du monde.

Le statut ontologique de l’homme fait que tout ce qu’il accomplit sur terre concerne aussi les cieux, qu’il aime, qu’il mange, qu’il dorme ou qu’il marche. S’il ne doit pas faire n’importe quoi, c’est que d’une certaine manière ses actes résonnent dans tout l’univers. Sa conscience est une conscience d’abord religieuse, une conscience qui le relie, via le Verbe, à l’univers créé et au Créateur, la conscience morale n’étant que le reliquat de cette conscience plus vaste.

Le monde hildegardien est un monde de nature symbolique, où ce qui est en bas ressemble à ce qui est en haut, où le supérieur fonde l’inférieur, où les êtres circulent. Et la musique d’Hildegarde ressemble à ce monde, avec ses effets de miroir, ses ascensions fulgurantes, ses résonances multiples. La grâce et la beauté y sont la parure de toutes choses, Marie le miroir où partout se reflète le verbe créateur : « C’est pourquoi tu as été couronnée de la Sagesse de Dieu qui t’a établie comme son miroir ». Chez Hildegarde, nous regardons la nature et c’est Dieu qui paraît, nous tournons nos regards vers Marie, et c’est le Verbe qui se montre…

Si notre monde moderne consentait à regarder sa planète comme un miroir, qui sait, peut-être y verrait-il Dieu ?

La Nef

samedi, 26 juillet 2014

Teoría del Mundo Cúbico

Teoría del Mundo Cúbico  

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Diálogo sobre la Teoría del Mundo Cúbico.- EMInves ha publicado una recopilación de artículos, corregidos y aumentados, acompañados de una conclusión, titulada Teoría del Mundo Cúbico. El libro ha aparecido precisamente la misma semana en la que menos de la mitad del electorado acudía a las urnas para elegir sus representantes en Europa y quizás sea este hecho por el que convenga empezar el diálogo con su autor, Ernesto Milá:

– Nuestro pueblo no parece ha estado muy interesado por las elecciones europeas… ¿Cómo sitúan en su libro a la Unión Europea?

– Es simple: la UE podía haberlo sido todo y, sin embargo, ha optado por no ser nada. La UE podía haberse constituido como una de las “patas” de un mundo multipolar, una de las zonas con mejor nivel de vida y bienestar de las poblaciones. Y, sin embargo, ha preferido ser una pieza más de un mundo globalizado y, como tal, una víctima más de esa odiosa concepción económico–política que aspira a homogeneizar el mundo en función de los intereses de la economía financiera y especulativa.

– Así pues, no hay futuro para Europa dentro de la globalización…

– Exacto, desde hace 25 años, Europa viene siendo víctima de un doble fenómeno: de un lado la deslocalización industrial en virtud de la cual, las plantas productoras de manufacturas tienden a abandonar territorio europeo y a trasladarse a zonas del planeta con menos coberturas sociales y, especialmente, salarios más bajos; de otro lado, la inmigración masiva traslada masas ingentes del “tercer mundo” hacia Europa con la finalidad de aumentar la fuerza de trabajo a disposición, logrando así tirar a la baja de los salarios. Ambos procesos –deslocalización industrial e inmigración masiva– tienden a rentabilizar el rendimiento del capital: se produce más barato fuera de Europa y lo que no hay más remedio que se fabrique en Europa, cuesta menos gracias a la inmigración masiva. Eufemísticamente, a este proceso, se le llama “ganar competitividad” y registra en su nómina a una ínfima minoría de beneficiarios y a una gran masa de damnificados. Por eso es rechazable.

– Hablando de “modelos”, en la introducción dices que tu Teoría del Mundo Cúbico es un modelo de interpretación de la modernidad, ¿puedes ampliarnos esta idea?

– Lo esencial de toda teoría política es interpretar el mundo en función de un esquema propio que ayude a explicar la génesis de la coyuntura histórica que se vive y cuál será su evolución futura. Esto es hasta tal punto necesario que, sin esto, puede decirse que ninguna doctrina política, ninguna concepción del mundo, logrará definir los mecanismos estratégicos para modificar aquellos aspectos de la realidad que le resulten rechazables o discordantes. Para que un modelo de interpretación de la realidad sea eficiente, es preciso que integre los aspectos esenciales del fenómeno que analiza. Los modelos geométricos son particularmente interesantes por lo que tienen de “visual”. De entre ellos, el cubo es, sin duda, el que mejor se adapta a la globalización y, por tanto, es el que hemos utilizado para nuestro análisis.

– Así pues, si no se comprende bien lo que es la globalización, ¿más vale no intentar aventuras políticas?

– Exactamente. Cuando emprendes un viaje, una aventura, debes llevar contigo un mapa. El mapa es, en definitiva, el modelo de interpretación que te llevará del lugar en el que te encuentras a aquel otro al que quieres llegar. Nadie sensato se atrevería a iniciar un viaje sin disponer de un plano susceptible de indicarle en cada momento dónde se encuentra y si va por la buena o por la mala dirección. Hoy, el factor dominante de nuestra época es el mundialismo y la globalización; el primero sería de naturaleza ideológica y en el segundo destaca su vertiente económica, especialmente. ¿Qué podríamos proponer a la sociedad si ignorásemos lo que es la globalización? Incluso Cristóbal Colón tenía una idea clara de a dónde quería ir; para él, su modelo de interpretación era la esfera; sabía pues que si partía de una orilla del mar, necesariamente, en algún lugar, llegaría a otra orilla. Desconocer lo que es la globalización y sus procesos supone no asentar la acción política sobre bases falsas y, por supuesto, una imposibilidad para elegir una estrategia de rectificación.

– ¿Qué pretendes transmitir a través de estas páginas?

– En primer lugar la sensación de que la globalización es el factor esencial de nuestro tiempo. Luego, negar cualquier virtud al sistema mundial globalizado, acaso, el peor de todos los sistemas posibles y, desde luego, la última consecuencia del capitalismo que inició su ascenso en Europa a partir del siglo XVII. Tras el capitalismo industrial, tras el capitalismo multinacional, no podía existir una fase posterior que no fuera especulativa y financiera a escala planetaria. Cuando George Soros o cualquier otro de los “señores del dinero” vierten alabanzas sobre la globalización, lo hacen porque forman parte de una ínfima minoría de beneficiarios que precisan de un solo mercado mundial para enriquecerse segundo a segundo, al margen de que la inmensa mayoría del planeta, también segundo a segundo, se vaya empobreciendo simétricamente. En la globalización hay “beneficiarios” y “damnificados”, sus intereses con incompatibles. Finalmente, quería llamar la atención sobre la rapidez de los procesos históricos que han ocurrido desde la Caída del Muro de Berlín. Lejos de haber llegado el tiempo el “fin de la historia”, lo que nos encontramos es con una “aceleración de la historia” en la que e están quemando etapas a velocidad de vértigo. La globalización que emerge a partir de 1989, en apenas un cuarto de siglo, ha entrado en crisis. En 2007, la crisis de las suprime inauguró la serie de crisis en cadena que recorren el planeta desde entonces, crisis inmobiliarias, crisis financieras, crisis bancarias, crisis de deuda, crisis de paro, etc, etc. En cada una de estas crisis, da la sensación de que el sistema mundial se va resquebrajando, pero que se niega a rectificar las posiciones extremas hacia las que camina cada vez de manera más vertiginosa. Con apenas 25 años, la globalización está hoy en crisis permanente. Así pues, lo que pretendo transmitir es por qué no hay salida dentro de la globalización.

– ¿Y por qué no hay salida…?

– La explicación se encuentra precisamente en el modelo interpretativo que propongo: está formado por un cubo de seis caras, opuestas dos a dos; así por ejemplo, tenemos a los beneficiarios de la globalización en la cara superior y a los damnificados por la globalización en la cara inferior; a los actores geopolíticos tradicionales a un lado y a los actores geopolíticos emergentes de otro; al progreso científico que encuentra su oposición en la neodelincuencia que ha aparecido por todas partes. Así pues tenemos un cubo con seis caras, doce aristas en las que confluyen caras contiguas y ocho vértices a donde van a parar tres caras en cada uno. Así pues, del análisis de cada una de estas caras y de sus contradicciones entre sí, de las aristas, que nos indicarán las posibilidades de convivencia o repulsión entre aspectos contiguos y de los vértices que nos dirá si allí se generan fuerzas de atracción o repulsión que mantengan la cohesión del conjunto o tiendan a disgregarlo respectivamente, aparece como conclusión el que las fuerzas centrípetas que indican posibilidades de estallido de la globalización se manifiestan en todos los vértices del cubo, así como las fricciones en las aristas, y hacen, teóricamente imposible, el que pueda sobrevivir durante mucho tiempo la actual estructura del poder mundial globalizado.

– ¿Quiénes son los “amos del mundo”? ¿Los “señores del dinero”…?

– En primer lugar es preciso desembarazarse de teorías conspiranoicas. Si el mundo estuviera dirigido por una “logia secreta” o por unos “sabios de Sión”, al menos sabríamos hacia donde nos pretenden llevar y existiría una “inteligencia secreta”, un “plan preestablecido”. Lo más terrible es que ni siquiera existe eso. El capitalismo financiero y especulador ha dado vida a un sistema que ya es controlado por ninguna persona, ni por ningún colectivo, ni institución. Simplemente, la evolución del capitalismo en su actual fase de desarrollo está completamente fuera de control de cualquier inteligencia humana. De ahí que en nuestro modelo interpretativo, la cara superior del cubo –la que representa a los beneficiarios de la globalización– no sea plana sino que tenga la forma de un tronco de pirámide. En el nivel superior de esta estructura piramidal truncada se encuentran las grandes acumulaciones de capital, lo que solemos llamar “los señores del dinero”… pero no constituyen ni un “sanedrín secreto”, ni siquiera pueden orientar completamente los procesos de la economía mundial. Simplemente, insisto, la economía se ha convertido en un caballo desbocado, que escapa a cualquier control…

– Entonces… ¿quién dirige el mundo?

– … efectivamente, esta es la pregunta que faltaba. En mi modelo, esta pirámide truncada, está coronada por una pieza homogénea que está por encima de todo el conjunto. En los obeliscos antiguos esta pieza era dorada o, simplemente, hecha de oro, y se conocía como “pyramidion”. En la globalización ese “pyramidion” son los valores de los que se nutre el neocapitalismo: afán de lucro, búsqueda insensata del mayor beneficio especulativo, etc, en total veinte principios doctrinales que enuncio en el último capítulo de la obra y que constituyen lo que podemos considerar como “la religión de los señores del dinero”. Esos “principios” son los que verdaderamente “dirigen la globalización”. Los “señores del dinero” no son más que sus “fieles devotos”, pero no tienen ningún control sobre los dogmas de su religión.

¿Hay alternativa a la globalización?

– Sí, claro, ante: la llamada “economía de los grandes espacios”. Reconocer que el mundo es demasiado diverso y que un sistema mundial globalizado es completamente imposible. Reconocer que solamente espacios económicos más o menos homogéneos, con similares PIB, con similar cultura, sin abismos ni brechas antropológicas, pueden constituir “unidades económicas” y que, cada uno de estos espacios, debe estar protegido ante otros en donde existan condiciones diferentes de producción, por barreras arancelarias. Y, por supuesto, que el capital financiero debe estar en primer lugar ligado a una nación y en segundo lugar tributar como actividad parasitaria y no productiva. La migración constante del capital financiero en busca siempre de mayores beneficios es lo que genera, a causa de su movilidad, inestabilidad internacional. Hace falta poner barreras para sus migraciones y disminuir su impacto, no sólo en la economía mundial, sino también en la economía de las naciones. Los Estados deben desincentivar las migraciones del capital especulativo y favorecer la inversión productiva, industrial y científica.

¿Es posible vencer a la globalización?

–  La globalización tiene dos grandes enemigos: en primer lugar, los Estados–Nación que disponen todavía de un arsenal legislativo, institucional y orgánico para defender la independencia y la soberanía nacionales de cualquier asalto, incluido el de los poderes económicos oligárquicos y apátridas; se entiende, que una de las consignas sagradas del neoliberalismo sea “más mercado, menos Estado”, que garantiza que los intereses económicos de los propietarios del capital se impongan con facilidad sobre los derechos de las poblaciones que deberían estar defendidos y protegidos por el Estado, en tanto que encarnación jurídica de la sociedad. El otro, gran enemigo de la globalización es cualquier sistema de “identidades” que desdicen el universalismo que se propone desde los laboratorios ideológicos de la globalización (la UNESCO, ante todo) y son antagónicos con los procesos de homogeneización cultural y antropológica que acompañan a la globalización económica. Así pues está claro: para vencer a la globalización es preciso reivindicar la dignidad superior del Estado (y para ello hace falta crear una nueva clase política digna de gestionarlo) e incluso recuperar la idea de Estado como expresión jurídica de la sociedad, es decir, de todos (con todo lo que ello implica) y, por otra parte, es preciso reafirmar las identidades nacionales, étnicas, regionales. Allí donde haya Estado e Identidad, allí no hay lugar para la globalización.

Datos técnicos:

Tamaño: 15 x 23 cm

Páginas: 258

Pvp: 20,00 euros

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pedidos: eminves@gmail.com