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lundi, 16 mai 2016

De la BAD au Kolkhose

De la BAD au Kolkhose

Conférence de Lucien Cerise et Piero San Giorgio à Lille

Dimanche 22 mai 2016 à 15h.

réservations à : reservation.rsf59@hotmail.com

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Profaner Verdun

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Profaner Verdun

Victoria Issaïeva

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Nous reprenons ici un article de la journaliste russe Victoria Issaïeva, publié par Sputnik.com. Ce n'est pas la première fois que nous sommes en acord avec les propos de ce site https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201605121024958638-bataille-verdun-rappeur/ (Jean-Paul Baquiast).
 
Polémique autour des commémorations de la bataille de Verdun. Ce qui devrait être un grand moment d'unité nationale tourne vinaigre. En cause ? Le concert du rappeur Black M prévu en clôture des cérémonies le 29 mai prochain.

On n'est pas en 1916, on est en 2016. Et aujourd'hui la musique classique n'est plus à la mode. Par contre le rap, c'est plus moderne et c'est la langue que parlent les jeunes. Ça aurait pu être une belle pub pour F. Hollande dont la popularité est en chute libre y compris auprès des jeunes d'inviter un rappeur à la cérémonie commémorative du centenaire du Massacre de Verdun, si le choix de l'Elysée ne s'était pas porté sur le chanteur Black M.

Le rappeur du groupe Sexion d'Assaut est connu pour ses textes violents. Pour lui, la France est le «pays de kouffars», c'est-à-dire «mécréant», terme très péjoratif utilisé par Daesh dans sa propagande anti-occidentale. Sans oublier des phrases antisémites et homophobes utilisées également dans ses chansons. « Black M s'est illustré dans ses chansons par un grand mépris pour notre beau pays, scandant: +La France, ce pays de Kouffars+ », stipule une pétition parue sur internet il y a peu. Elle appelle François Hollande à annuler le concert du rappeur. La pétition en ligne a déjà recueilli quelque 9000 signatures. Le débat enfle sur les réseaux sociaux. Olivier, administrateur de la page FB Kouffars et Morts pour la France, nous a expliqué sa préoccupation.

blackm346945.jpg« Ce rappeur n'a pas fait un dérapage exceptionnel. On s'est aperçu qu'à de multiples reprises, il avait par ses chansons incité à la haine des Français en traitant la France de +salle conne+, d'insulter la religion de ses habitants (...) On se retrouve là avec un rappeur qui, de façon répétée, participe à la haine et à la détestation des Français en raisons de leurs orientations sexuelles, religieuses. La bataille de Verdun est un symbole fort pour chaque Français puisque toute famille française a des noms de ses ancêtres qui sont gravés sur tous les monuments aux morts qui se trouvent dans toutes les villes et villages de France. C'est un symbole fort auquel nous sommes attachés ».

Dans ses chansons, Black M ne cache pas ses sentiments: "Je crois qu'il est grand temps que les pédés périssent. Coupe-leur le pénis, laisse-les morts, retrouvés sur le périphérique", voici un petit extrait de "On t'a humilié" de Sexion d'Assaut. Ou encore un tiré de "Dans ma rue": « Les youpins s'éclatent et font des magasins".

La mairie de Verdun est inondée d'appels suite à une autre campagne lancée sur internet. On retrouve sur twitter ainsi que sur certains sites comme celui de Soldats de France l'annonce suivante: « Faisons barrage à Black M à Verdun! Contactez la mairie! » L'indignation est partagée par des hommes politiques. Valérie Boyer, député LR, estime que le choix de ce rappeur « déshonorera la mémoire de nos soldats », elle le qualifie d' « honteuse provocation ». Pour Marion Maréchal Le Pen, « la France est humiliée » par ce choix.

Mais le maire socialiste de la ville Samuel Hazard essaye maintenant de convaincre l'opinion publique que "le concert de Black M n'a rien à voir avec les commémorations du centenaire de Verdun ". C'est apparemment pour que les jeunes ne s'ennuient pas lors de 4 jours de commémorations... «Black M représente la diversité de notre pays, c'est l'artiste préféré des Français en 2016, il est adulé par les jeunes. Je ne vois pas en quoi il souille la mémoire de nos soldats», martelait-il avant. Mais l'opinion publique ne semble pas convaincue. Qui est à l'origine de ce mouvement de contestation? La presse pointe du doigt le FN. Mais le mécontentement semble en réalité avoir envahi internet tout seul sans aide, tellement les Français se sentent insultés.

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L'administrateur de la page FB Kouffars et Morts pour la France détaille ses objectifs.

« Finalement il importe peu qui soit à l'origine de cette contestation. Ce qui compte, c'est qu'un maximum de Français se mobilise. L'objectif de la page c'est de représenter les Français et les fils de ces soldats qui se sont battus à Verdun qui ont perdu la vie ou une partie de leurs camarades et de leurs familles lors de cette bataille-là. Nous ce que l'on souhaite, c'est de faire connaître au plus grand nombre les paroles de ce rappeur et aussi essayer de participer de façon virale. En France, il y a plus de 37 mille communes soit plus ou moins autant de monuments aux morts de la Grande guerre. Ce que nous proposons à ceux qui nous lisent, c'est de se retrouver devant son monument aux morts et de se prendre en photo. Nous la diffuserons sur notre page Facebook. Le but est d'essayer de défendre ce devoir de mémoire et la mémoire de nos ainés qui sont tombés sur le champ de bataille de Verdun (...) Il n'y aura pas de concert du rappeur qui crache sur la France, les Français, leur mémoire et leur identité à Verdun. Il faut continuer à faire pression en appelant la mairie de Verdun et en leur demandant les comptes sur l'invitation de ce rappeur et notamment le coût pour le contribuable. On parle d'une subvention de plus de 50 000 euros...».

163 000 morts pour une France de « kouffars »? Se moque-t-on de l'histoire? Ce sont des questions que les Français se posent à l'heure actuelle en commémorant le centenaire de la Bataille de Verdun. A-t-on raison d'être révolté? L'heure de vérité approche.

Victoria Issaïeva

Les incontinences de François H., le rappeur de l’Élysée

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Les incontinences de François H., le rappeur de l’Élysée

Journal dde.crisis de Philippe Grasset

Ex: http://www.dedefensa.org

12 mai 2016 – En un sens, ce type, François H., est plus “performant” en fait de déconstruction qu’un Robespierre ou qu’un Lénine. Il a l’air bonasse du notaire de province rougissant et un peu moite qui va au boxon tirer son coup en douce, mais c’est désormais un habitué. Dans tout ce qu’il fait, François H. parvient à une quasi-perfection dans l’acte maléfique, et surtout dans l’auto-dissimulation de cet agir-là qu’il réalise comme on tire la chasse, en catimini et en col-cravate. Bref, c’est pas mon genre...

Tout cela pour dire qu’il a réussi à me faire signer une pétition, pour la première fois de ma vie. (Je suis le citoyen démocratique modèle tel que je le rêve : j’ai voté une fois dans ma vie, j’ai signé une pétition une fois dans ma vie, et cela à l’un et l’autre bout de ma vie.) Déjà, avant-hier, en lisant ceci sur RT-français, j’étais un peu mal à l’aise, – vous savez, comme lorsqu’on va s’indigner de quelque chose et que l’on ne va pas plus loin, – “à quoi bon ?”, se dit-on, épuisé de tant d’indignations diverses, et puis appelé à une tâche urgente que vous prépariez déjà... Tout de même me disais-je encore, choisir un rappeur pour célébrer Verdun, tout de même ... Et puis, autre chose à faire...

(RT : « Afin de commémorer le centenaire de la plus meurtrière des batailles de la Première Guerre mondiale, le gouvernement a décidé d’organiser un concert de rap le 29 mai. [...] L’Elysée souhaitait un rendez-vous populaire qui fasse la part belle à la jeunesse. Il a donc organisé un concert gratuit pour commémorer les cent ans de la terrible bataille de Verdun. Jusque-là, rien de bien clivant. Sauf que la tête d’affiche n’est pas pour plaire à tout le monde. C’est Black M, rappeur issu du groupe Sexion d’Assaut, qui a été choisi. Accompagné de Lefa et Abou Debeing, il chantera le 29 mai au Parc de Londres, à Verdun. »)

Hier matin, je reçois un message annonçant une pétition et m’invitant à la signer, et alors là, c’est vrai, la chose explose silencieusement dans mon esprit, se réalise, s’impose complètement et je n’y tiens plus ! Je signe aussitôt, et, pour faire suivre à qui le voudra, envoies la pétition ici ou là ; ce moment-là, à cet instant, était absolument opportun. Soudain, tout s’est assemblé dans mon esprit, et ce qu’est Verdun pour moi, et les voir là, qui ont trouvé cette trouvaille de “communicant” trouveur-de-trouvaille, absolument atroce, signe affreux d’un caractère complètement dissous, – même pas dissolu, non dissous, – d’une colonne vertébrale aussi ferme qu’un éclair au chocolat, d’un cœur sec comme un coup de trique, d’une âme aussi inspirée qu’une endive, d’une érection extrêmement molle jusqu’à pouvoir figurer comme “création contemporaine” dans un atelier d’exposition démocratique de l’Art Contemporain (AC).

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(Imaginez que Monsieur Bernard Arnault, Président-directeur général de LVMH, Président de la Fondation Louis Vuitton et grand mécène devant l’éternel de l’A.C., et enfin élégant cornac et pygmalion de sa Fondation, nous dise, entre flute à champagne, cravate en soie et Mercédès coupée à sa taille : « François H. a conçu un projet grandiose, pertinent et enchanteur, fruit d’un dialogue véritable avec sa propre “bite à érection extrêmement molle”. Son œuvre répond magnifiquement à l’architecture dans la continuité d’un travail, initié dès les années 1970, où se croisent couleurs, transparence et lumière. » Si vous voulez, le travail de l’artiste dit-“bite à érection extrêmement molle” comme équivalent A.C.-postmoderne de la cathédrale gothique, – voilà, c’est cela, bite-molle versus cathédrale gothique... Le marché tranchera, on sait bien dans quel sens.)

Je persifle, certes, et me conduis en garnement mais c’est pour mieux dissimuler l’indignation silencieuse qui me prend et me soulève. Savent-ils ce que c’est que Verdun, ces types dans leur 4x4 aux vitres teintées et leurs Peugeot grand luxe ? Ont-ils consacré un instant de leur précieux temps-compté à tenter de saisir la nostalgie tragique du souvenir de l’immense et terrible bataille ? Savent-ils encore “tenter de saisir” ? Peuvent-ils encore entr’apercevoir l’immensité tragique de cet événement, cette horreur mélangée au sublime exactement, toutes ces choses que leurs petits phrases étriquées comme leurs petits costumes et mécaniques comme leurs psalmodies labellisées-“droit-de-l’homme”, ne peuvent jamais espérer effleurer seulement ? Devant eux, devant leur impuissance à embrasser le tragique du monde, mon indignation elle-même devient sérénité, comme stupéfaite et presque apaisée par l’immensité du vide que des êtres aussi affreusement non-signifiants et de constitutions certes fragiles peuvent arriver à produire, ou à pondre, comme les poules des œufs, comme l’on pond exactement l’immensité du vide.

Bien sûr, je suis d’une foi bien approximative sinon mauvaise, moi avec mon obsession vertueuse de Verdun ; je le reconnais, de parti-pris, sans complaisance, sans aménité pour les pleureuses du type “quelle-absurdité-la guerre”, “plus-jamais-ça” ; non qu’elles disent, les pleureuses, des choses non fondées, mais simplement parce qu’elles parlent de choses qui les dépassent et qui leur laissent du temps pour “aller jouer avec cette poussière”. (Va jouer avec cette poussière, conseillait Henry de Montherlant.) Non, il n’est pas utile d’essayer de dire une fois de plus ce que Verdun représente pour moi, cet instant apocalyptique où s’exprima absolument le “déchaînement de la Matière” et où tant de jeunes hommes surent lui résister, au prix de la vie précieuse de tant de milliers de jeunes hommes... Oui Sire, c’était aussi le temps où Alan Seeger écrivait, avec comme le défi du sacrifice dans sa plume tragique : « ...Mais j’ai rendez-vous avec la Mort / A minuit, dans quelque ville en flammes, / Quand le printemps s’en va vers le nord / Et, fidèle à la parole donnée, / Je ne manquerai pas ce rendez-vous. »

Ainsi François H. rappera-t-il, le 29 mai, au bras de Black M, achevant ainsi la déconstruction reconstructive des civilisations qui se sont fortement entrechoquées ces derniers temps. En 1984, dans le froid glacial d’une soirée de novembre de la bataille commémorée sur le champ d’elle-même, devant les croix de l’immense cimetière et de son ossuaire, François Mitterrand avait pris la main d’Helmut Kohl pour consacrer dans cet instant la solitude métaphysique d’un silence tragique ; trente ans plus tard, François H. prend le bras de Black M, et l’on rappera Folleville ! Je n’étais pas très fanatique de l’esprit qui présidait à cette rencontre Mitterrand-Kohl, qui enterrait un peu trop vite les morts sans avoir exactement identifié la cause de leur malheur, – le “déchaînement de la Matière” et nullement “le choc des nations”, – mais enfin la dignité et le sens du tragique n’étaient pas absents de ce rendez-vous digne d'Alan Seeger. Ainsi peut-on mieux mesurer le rude chemin parcouru à marche forcée, et l’on aurait tort de trop s’en exclamer, ou de trop hurler d’indignation. Je suis sûr que certains trouveront l’idée charmante, et puis, hein, électoralement fort bien ajustée.

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...C’est-à-dire qu’il faut laisser dire, laisser faire et laisser aller, car la sottise des zombies-Système est encore plus grande que celle de leur seul maître à tous, dont vous savez bien, – je répète souvent cette citation de Guénon, – qu’il ne peut jamais se dispenser de faire une sottise... (« On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s'empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise, qui est comme sa signature... ») Ainsi, par leur sottise assez remarquable pour qu’on la mesure abyssale, par leur absence complète de conviction et d’intuition, par leur infécondité, par leur sécheresse de vieille fille-notaire de province déguisée en jeune mac de l’esprit postmoderne, ainsi organisent-ils encore plus rapidement que sa gravité ne le promet l’effondrement de la chose informe qu’ils ont fini par nous arranger. Ils sont à peine grotesques, parce que difficile à distinguer, parce qu’on voit au travers d’eux, parce que la transparence qu’ils vous promettent dans leur politique est déjà là, effaçant leur substance informe et réduisant à rien leur essence. Ils sont invisibles à force de transparente inexistence... “Fermez le ban !” disait le sous-officier caricaturé aisément bas-de-plafond ; “Tirez la chasse !” dit le gardien du musée de la postmodernité où l’exposition du rien réduit la visite à pas grand’chose, et le dernier n’oubliera pas de fermer la porte derrière lui sur ce musée disparu en poussière lorsque l’entropisation aura achevé son œuvre.

... Ainsi est-il arrivé, ce moment où moi qui n’ai guère l’habitude de l’activisme militant, je vous dis, lecteurs, pour ceux-là qui partageraient mon indignation devenue sérénité : si vous en avez le goût, faites comme moi, signez la pétition. Advienne que pourra et qu’elles continuent à reposer en paix, Les Âmes de Verdun, tandis que le rappeur danse avec cette poussière.

Notes

J’ajoute ici quelques citations venues d’un site ou l’autre, pour rendre compte du climat d’enthousiasme qui salue l’initiative parisienne-verdunoise du 29 mai.

• De Koztoujours, le 11 mai : « Ainsi le rappeur Black M sera tête d’affiche du concert de commémoration de la bataille de Verdun le 29 mai prochain – la seule date officielle – comme l’a dévoilé le Secrétaire d’Etat aux anciens combattants hier. Pourquoi un concert ? Pourquoi une fête ? Pourquoi Black M ? Pourquoi tête d’affiche ? Un concert, cela peut s’envisager. Certes. Il peut y en avoir de magnifiques et même improvisés. Personne n’a oublié Rostropovitch au pied du Mur de Berlin. Vous me direz que Rostropovitch, c’est élitiste et que, depuis que l’on a abandonné l’idée d’élever les hommes, d’élever les âmes, par l’art et par la beauté, cela ne se fait plus. Permettez-moi de penser tout de même qu’entre Rostropovitch et Black M, il y avait de la marge. Il y a des concerts dignes, il y a des concerts festifs : tout l’enjeu est de savoir discerner les circonstances appropriées. Ce discernement élémentaire vous manque-t-il, à vous, à vos conseillers, à votre ministre ?! »

(Note personnelle pour une autre comparaison illustrant le goût exquis du temps courant : du concert de l’Orchestre Symphonique du Théâtre Marinski de Saint-Petersbourg à Palmyre le 6 mai, pour saluer les victimes de la barbarie-en-cours, le ministre britannique de la défense de Sa très Gracieuse Majesté a dit que c’était une « tentative de mauvais goût de détourner l'attention des souffrances continues de millions de Syriens ». Bach, Prokofiev et Tchedrine à Palmyre, c’est le mauvais goût ; Black M à Verdun, c’est la classe. Imparable, Votre Honneur.)

• De Maxime Tandonnet, dans FigaroVox, le 11 mai : « Le chanteur a cru bon de se justifier: “C'est la scène et c'est quelque chose que j'aime énormément […] Je les invite à venir me voir, qu'ils aiment ou pas ma musique, on va s'amuser”. Mais, justement, la pensée de Verdun, la commémoration de cet atroce martyre des jeunesses et des peuples européens, ne se prêtent pas à la scène ni à l'amusement. Imagine-t-on un concert de rap pour clôturer d'autres cérémonies solennelles, comme la panthéonisation de Jean Moulin ou de Pierre Brossolette, la célébration du 11 novembre ou du 8 mai, la journée de la Déportation ou la commémoration de l'abolition de l'esclavage?

» Non, alors, pourquoi Verdun? Ce nom est aujourd'hui un symbole complexe du patriotisme absolu, jusqu'au sacrifice ultime du bonheur et de la vie, du courage et de la volonté inflexibles - «ils ne passeront pas» - de l'honneur, de l'unité des Français, de l'absurdité sanglante de la haine et enfin, de la réconciliation entre deux peuples. Désacraliser ainsi Verdun est une manière d'achever ces grands principes que les élites dirigeantes françaises jugent désormais dépassés et incompatibles avec l'idéologie dominante, fondée sur le culte du libre arbitre individuel, du narcissisme et de l'argent roi. »

La guerre de quatrième génération évolue

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La guerre de quatrième génération évolue

par William Lind

Ex: http://www.sans-langue-de-bois.eklablog.fr

Un article du New York Times du 12 avril souligne une évolution possible de la G4G [La guerre de 4e génération, c’est-à-dire les guerres non conventionnelles actuelles, NdT], évolution qui rendrait la menace qu’elle fait peser sur les États d’autant plus grave. Intitulé Un mentor jihadiste mélange crime et religion :

Le ‘gangstérisme islamique’ recrute à Bruxelles, l’article raconte l’histoire de Khalid Zerkani, un islamiste radical de Bruxelles, qui a recruté des jeunes hommes pour mener le djihad à la fois en Syrie et en Europe. Plus gangster qu’érudit islamique, Zerkani préfère recruter ceux qui ont un passé criminel.

Des responsables de la sécurité belge et des gens connaissant M. Zerkani, ont dit qu’il avait assuré à la jeunesse rebelle de Molenbeek que les condamnations criminelles passées ne constituaient pas un obstacle à la cause islamique mais, au contraire, un atout capital.

Le Times cite un expert, Hind Fraihi, sur Molenbeek, un quartier fortement islamisé de Bruxelles, qui dit que l’extrémisme islamique «a muté […] pour devenir une entreprise criminelle menée par une synergie entre le banditisme et l’islam.»

Du point de vue de l’État, l’un des aspects difficiles de la G4G est qu’il fait face non seulement à plusieurs adversaires, mais à plusieurs types d’adversaires, allant des gangs dont les membres appartiennent à des groupes ethniques spécifiques (par exemple les Tchétchènes) jusqu’aux fanatiques religieux. Il n’y a pas de réponse du type tout en unaux différents défis que la G4G présente.

Toutefois, l’État bénéficie également du fait que ses adversaires de la G4G sont si différents. Le succès de l’un ne profite pas nécessairement à tous; en fait, il peut affaiblir les autres. Si l’un d’eux est en pleine progression, l’État peut se concentrer sur lui tout en mettant les autres de côté.

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Quelle chance de survie reste-t-il à une culture, lorsque ses propres élites cherchent activement sa destruction?

La menace pour l’État augmenterait si des entités de G4G de différents types commençaient à travailler ensemble. C’est ce que l’article du Times suggère qu’il ait pu arriver à Molenbeek. Si les criminels étaient des opérateurs isolés, rien d’autre que des petits criminels, alors cela ne changera probablement pas beaucoup. Toutefois, s’ils étaient membres de gangs, la situation pourrait être plus grave.

Les gangs sont des entités classiques de la G4G, car ils offrent une grande variété de services, en commençant par la protection, ce qui les met en concurrence directe avec l’État. Ils prospèrent là où ce dernier est trop faible ou corrompu pour exercer ses fonctions, fonctions qui sont reprises par les gangs. Lorsque c’est le cas, la légitimité échappe à l’État pour aller aux gangs.

Si les gangs et d’autres types d’entités de la G4G tels que les djihadistes, commencent à coopérer contre un ennemi commun reconnu, l’État, alors la G4G aura évolué de façon importante. L’État serait moins en mesure de se concentrer sur un type de challenger, parce que d’autres tireraient immédiatement parti du fait d’être oubliés. Des États déjà au bord de la rupture seraient encore plus tendus.

J’insiste, ce n’est peut être pas une alliance entre un gang et des djihadistes qui s’est passée à Molenbeek. Je pense que ce n’est probablement pas le cas, du moins pas encore. Mais tous les Molenbeeks répartis à travers l’Europe sont une boîte de Pétri où la G4G évolue. Cette évolution comprendra des faux départs comme des pas en avant pour la G4G. Il n’y a aucun moyen d’arrêter le processus, sauf en nettoyant le plat.

PS: En Syrie et en Irak, ce qui semblait une étape évolutive importante pour G4G peut s’avérer être un faux départ. Cette étape est le fait qu’EI ait formé un califat, ce qui veut dire prendre un territoire et le tenir. La guerre de cavalerie légère, le seul type de guerre où les Arabes sont bons, est mal adaptée pour tenir un territoire. Et cela a rendu EI plus vulnérable face aux systèmes de distribution de la puissance de feu contrôlée par les armées d’un État. L’incapacité de l’islam pur à gouverner, aliène le peuple placé sous le contrôle d’EI. Il est beaucoup trop tôt pour prétendre qu’EI est éliminé, en particulier en Irak, où l’État et ses forces armées ne sont que mirages. Mais je ne serais pas surpris si, à long terme, des entités de type G4G tentant de remplacer l’État, soient moins efficaces que celles qui préfèrent opérer dans un État failli comme, par exemple, le Hezbollah le fait au Liban.

par William Lind

Illustration aucun Copyright Sans langue de bois

Source Traditional right

Traduit par Wayan, relu par Diane pour le Saker Francophone

Source URL de l'article

Heraclitus, change, and flow

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Heraclitus, change, and flow

The ancient philosopher Heraclitus of Ephesus (530-470 BC) is one of the most important thinkers in history. Heraclitus’ views on change and flow stand in stark contradition to the picture of the static universe presented by his predecessor Parmenides (5th century BCE), and fed into the work of untold philosophers from Marcus Aurelius (121 AD–180 AD) to Friedrich Nietzsche (1844-1900 AD).

Heraclitus’ philosophy is a good starting point for anyone concerned with change in life. Heraclitus said that life is like a river. The peaks and troughs, pits and swirls, are all are part of the ride. Do as Heraclitus would – go with the flow. Enjoy the ride, as wild as it may be.

Heraclitus was born into a wealthy family, but he renounced his fortune and went to live in the mountains. There, Heraclitus had plenty of opportunity to reflect on the natural world. He observed that nature is in a state of constant flux. ‘Cold things grow hot, the hot cools, the wet dries, the parched moistens’, Heraclitus noted. Everything is constantly shifting, changing, and becoming something other to what it was before.

Heraclitus concluded that nature is change. Like a river, nature flows ever onwards. Even the nature of the flow changes.

Heraclitus’ vision of life is clear in his epigram on the river of flux:

‘We both step and do not step in the same rivers. We are and are not’ (B49a).

One interpretation of this passage is that Heraclitus is saying we can’t step into the same river twice. This is because the river is constantly changing. If I stroll down the banks of the Danube, the water before my eyes is not the same water from moment to moment. If the river is this water (which is a debatable point – the river could be its banks, the scar it carves in the landscape, but let’s leave this aside), it follows that the Danube is not the same river from moment to moment. We step into the Danube; we step out of it again. When we step into it a second time, we step into different water and thus a different river.

Moreover, we step into and out of the river as different beings.

Most interpretations of Heraclitus’s river fragment focus on the idea of the river in a state of flux. But Heraclitus says more than this in this fragment: ‘We are and are not’.

The river changes and so do you.

We are familiar with the principle of biological generation and corruption. Heraclitus puzzled over this principle two thousand years before the birth of the modern biological sciences and drew the ultimate lesson for the human condition. As material beings, we live in a world of flux. Moreover, we are flux. As physical bodies, we are growing and dying all the time, consuming light and resources to replicate our structure, while shedding matter continuously.

Change and death are ubiquitous features of the natural world. Maybe this is what Heraclitus meant when he said, in his inimitable way:

‘Gods are mortal, humans immortal, living their death, dying their life’.

Or maybe not. With Heraclitus we can’t be sure. What we know of Heraclitus comes from his commentators (nothing survives of his original work), and so Heraclitean epigrams can seem dubious in provenance, attributable to other authors. Everything changes, and history has changed a dozen times since Heraclitus’ time; yet I believe we can still take value from Heraclitus, particularly in a time like today, which is so clearly calling out for deep institutional and infrastructural change (I am speaking to people who are looking to make deep changes in our environmental and energy systems; our political, representative and regulatory systems; in our economic system – market capitalism – which is intrinsically indebted to the kind of society we really don’t want to be, an industrial society).

I think that Heraclitus gets it right. Reality is change and flow.

dimanche, 15 mai 2016

Organiser la résistance cognitive

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Atelier de ré-information active n° 2 avec Lucien Cerise à Lille

Organiser la résistance cognitive

L’équipe d’E&R Lille accueillera Lucien Cerise le samedi 21 mai 2016 à 15h pour le deuxième volet de son atelier de ré-information active.

Réservations : reservation.erlille@outlook.fr

Entrée : 5 euros.

Notre libraire proposera à cette occasion Neuro-pirates, le dernier ouvrage de Lucien Cerise, édité aux éditions Kontre Kulture, que vous pourrez vous faire dédicacer après la conférence.

La bande-annonce de l’événement :

Jornada de metapolitica - Madrid

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11:36 Publié dans Evénement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : événement, espagne, madrid, métapolitique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La Xvarnah des Perses

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La Xvarnah des Perses

La religion de la Perse ancienne, le zoroastrisme, parle d'une Lumière de gloire, la Xvarnah, une énergie à l'œuvre depuis l'instant initial de la Création et qui perdurera jusqu'à l'acte final de la transfiguration du monde [1]. Cette lumière est la substance qui constitue Ahura Mazda. L'iconographie la représente comme un nimbe lumineux, une aura glorieuse. Cette gloire est la Terre céleste, la mère du monde, Spenta Armaiti, une divinité qui correspond à notre Sophia occidentale. Elle intervient dans la relation entre l'âme et le Divin, qui s'opère dans un monde intermédiaire entre le monde de la matière et celui du pur esprit : le mundus imaginalis (monde imaginal).Ce monde est celui où les formes sensibles s'immatérialisent et où les intelligences pures prennent une corporéité spirituelle. Sur ce plan imaginal, la Terre est perçue comme un ange, Spenta Armaiti.

Source: http://www.philosophe-inconnu.com/Etudes/corps_glorieux01.htm

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Ellen Kositza bespricht »Wunschdenken« von Thilo Sarrazin

Ellen Kositza bespricht »Wunschdenken« von Thilo Sarrazin

Das Buch hier bestellen:
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Ellen Kositzas siebtes Buchvideo befaßt sich mit dem neuen, aufsehenerregenden Werk Thilo Sarrazins: Die Literaturredakteurin der Zeitschrift Sezession stellt Inhalt und Argumentation seines gerade erschienenen Buchs »Wunschdenken. Europa, Währung, Bildung, Einwanderung – warum Politik so oft scheitert« bündig vor.

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Destitution de Dilma Rousseff : entretien avec Pepe Escobar

 

Destitution de Dilma Rousseff : entretien avec le journaliste Pepe Escobar

La présidente brésilienne Dilma Rousseff vient d'être officiellement écartée du pouvoir présidentiel au Brésil. L'annonce fait suite au vote hier des sénateurs en faveur de l'ouverture du procès en destitution de la dirigeante, qui est automatiquement remplacée pour une période de 180 jours maximum par celui qui était alors vice-président de la République, Michel Temer. Ce que beaucoup dénoncent comme un "coup d'état institutionnel" met fin à 13 ans de pouvoir de la gauche au Brésil. Vendredi dernier, le Cercle des Volontaires recevait le journaliste brésilien alternatif Pepe Escobar afin qu'il nous livre son analyse sur des événements pas forcément faciles à appréhender vus de France.

http://www.cercledesvolontaires.fr

Un responsable américain attise les tensions à la frontière entre l’Inde et la Chine

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Un responsable américain attise les tensions à la frontière entre l’Inde et la Chine

Auteur : Kumara Ira
Ex: http://zejournal.mobi

Le consul général des États-Unis à Calcutta, Craig L. Hall, a approuvé de façon provocante des revendications territoriales indiennes visant la Chine au cours d’une réunion le 28 avril avec le ministre- président de l’État d’Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l’Inde, Kalikho Pul.

Se référant à des revendications chinoises sur une partie de l’Arunachal Pradesh, Hall a déclaré que le gouvernement américain considérait l’Arunachal Pradesh comme partie intégrante de l’Inde. L’Arunachal Pradesh — situé stratégiquement entre le Bhoutan à l’ouest, la Birmanie à l’est, et la Chine au nord — comprend plusieurs zones également revendiquées par la Chine, telles que Tawang, le site du célèbre monastère de Tawang.

Hall a appelé au développement des infrastructures dans cette région éloignée et stratégique, où la construction de routes et d’infrastructures de transport est vitale pour le déploiement de la puissance militaire. Il a également appelé à des coentreprises et partenariats entre les USA et l’Inde dans le commerce et les échanges, pouvant être organisés par le consulat de Calcutta (Kolkata). « Le consulat, » a déclaré Hall, « sait que des sociétés américaines sont intéressées par des contrats de travaux pour le développement des infrastructures en Inde et dans le Nord-Est en particulier, avec un accent particulier sur l’Arunachal Pradesh ».

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Les commentaires de Hall étaient une tentative calculée pour attiser le conflit frontalier entre l’Inde et la Chine et ont été faits quelques jours seulement après que le conseiller de la sécurité nationale de l’Inde, Ajit Doval, a visité Beijing (Pékin) pour des discussions sur la résolution de la question frontalière.

En 1962, l’Inde et la Chine ont mené une guerre d’un mois sur la frontière himalayenne contestée, qui a fait plus de 4000 victimes. La guerre avait éclaté après une série d’incidents frontaliers violents à la suite du soulèvement tibétain de 1959, soutenu par la CIA, contre le régime chinois. Après la défaite de l’insurrection, l’Inde avait accordé l’asile au chef du bouddhisme tibétain, le Dalaï-Lama, et à ce jour le siège du gouvernement tibétain en exil est à Dharamsala dans le nord-ouest de l’Inde.

L’Inde et la Chine partagent une longue frontière qui traverse plusieurs régions contestées, dont une grande partie de l’Arunachal Pradesh et de l’Aksai Chin. Ce dernier est situé entre les régions autonomes chinoises du Xinjiang et du Tibet et est revendiqué par l’Inde comme faisant partie de la région du Ladakh dans le Jammu-et-Cachemire. Au cours de la Guerre sino-indienne de 1962, les forces chinoises ont envahi l’Arunachal Pradesh dont elles se sont retirées plus tard, mais elles ont étendu leur contrôle sur l’Aksai Chin.

Les commentaires de Hall reviennent à jeter de l’huile sur le feu du conflit frontalier sino-indien. Ils montrent que dans le cadre de son « pivot vers l’Asie », qui vise à isoler la Chine et à préparer la guerre contre elle, Washington est prêt à soutenir les revendications territoriales de l’Inde, considérées par Beijing comme des menaces à l’intégrité territoriale de la Chine.

Les remarques de Hall viennent au moment où l’Inde, s’alignant de plus en plus sur l’offensive stratégique des États-Unis contre la Chine, cherche à tirer parti de ses relations avec Washington pour atteindre au statut de puissance mondiale. L’Inde développe rapidement son armée et exige que les États d’Asie du Sud la reconnaissent comme l’hégémon régional.

Les États-Unis font pression pour que l’Inde devienne un État de première ligne dans son « pivot » anti-Chine. En avril, ils ont obtenu l’accord « de principe » de New Delhi pour un Protocole d’entente bilatéral d’échange logistique (Lemoa) qui donnera aux Etats-Unis l’accès à des bases militaires indiennes pour le réapprovisionnement, la réparation et le repos.

La Chine s’est fermement opposée aux commentaires de Hall. Mercredi, Beijing a déclaré que toute intervention « irresponsable » d’un tiers dans le différend frontalier sino-indien, « compliquerait » la question.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré: « La question de la frontière entre la Chine et l’Inde porte sur la souveraineté territoriale de la Chine et les sentiments du peuple chinois. Toute tierce partie doit respecter l’histoire et la réalité concernant la question frontalière, respecter les efforts déployés par la Chine et l’Inde pour résoudre les différends territoriaux par la négociation, éviter de s’impliquer dans les conflits ou de prendre parti sur les questions relatives à la propriété du territoire contesté ».

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Il a ajouté: « Des négociations saines entre la Chine et l’Inde sur la question de la frontière ainsi que la paix et la tranquillité des zones frontalières ces dernières années ont créé des conditions favorables à la croissance des relations bilatérales et à leur développement respectifs ».

Les remarques de Hall constituent une provocation délibérée de plus contre la Chine par l’impérialisme américain à l’heure où il attise les tensions dans toute la région.

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Dans le cadre de son « pivot » anti-chine « vers l’Asie », les États-Unis sont en train de fomenter le séparatisme en Chine, en particulier au Tibet et au Xinjiang. Des responsables américains ont récemment assisté à une conférence des organisations séparatistes chinoises financées par les États-Unis à Dharamsala, en Inde. Washington cherche à exploiter des conflits sociaux et ethniques acerbes — ayant leurs racines dans la politique réactionnaire du régime chinois, qui a de plus en plus fomenté le nationalisme chinois « Han » depuis la restauration du capitalisme en Chine dans les années 1980 — pour menacer la Chine d’une fragmentation selon des lignes ethniques.

Comme dans la région chinoise proche, où les minorités ethniques souffrent de la pauvreté et de la répression de Beijing, le nord-est de l’Inde est la région la plus pauvre et la moins développée du pays et est en proie aux tensions ethniques et aux insurrections.

« C’est l’endroit le plus complexe d’Asie », dit Sanjoy Hazarika, le président et directeur du Centre d’études du Nord-Est et de la recherche politique de New Delhi. « Vous avez 220 groupes ethniques pressées dans un territoire en forme de triangle, lié à l’Inde juste par un minuscule couloir ».

Comme dans le Jammu-et-Cachemire, New Delhi a depuis des décennies donné, dans l’Arunachal Pradesh et six autres États du Nord, de vastes et draconiens pouvoirs à l’armée en vertu de la notoire Loi sur les pouvoirs spéciaux des forces armées, pour y supprimer de nombreux mouvements sécessionnistes armés ethno-nationaux et anti-gouvernementaux. En raison de la pauvreté et de l’insécurité générale, des centaines de milliers de personnes de cette région défavorisée ont émigré vers les grandes villes indiennes pour y chercher un emploi, où ils sont souvent confrontés à la discrimination.

Washington craint que la Chine puisse exploiter les insurrections dans le nord de l’Inde, encourageant le séparatisme en Inde pour riposter à la promotion du séparatisme en Chine par Washington et il répond en s’ingérant de façon irresponsable dans les différends entre New Delhi et Beijing.

En même temps que Washington œuvre agressivement pour intégrer l’Inde dans son offensive stratégique contre Beijing, la longue rivalité entre l’Inde et la Chine et leurs conflits frontaliers, deviennent de plus en plus étroitement liés à la rivalité stratégique encore plus explosive entre les États-Unis et la Chine, poussant ainsi l’Asie, sinon le monde entier, vers une nouvelle conflagration.


- Source : WSWS

Moscou impassible face à la «révolution de palais» en Turquie

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Moscou impassible face à la «révolution de palais» en Turquie

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Le départ forcé d’Ahmet Davutoglu du poste de premier ministre de Turquie présage-t-il d’autres détériorations dans la la politique extérieure de ce pays proche (en termes géographiques uniquement) de la Russie ou, au contraire, signe-t-il l’abandon des rêves néo-ottomans ? Les deux options sont, probablement, valables.

La démission forcée de M. Davutoglu a été précédée par une charge virulente menée par le chef d’Etat assiégé contre cet ancien professeur devenu homme politique. « Vous ne devez pas oublier qui vous a donné ce poste », lançait le président Recep Tayyip Erdogan à l’homme qu’il avait personnellement choisi pour être d’abord son ministre des Affaires étrangères, puis, en août 2014, son commandant en second.A une époque, M. Erdogan disait : « C’est l’ère du président fort et du premier ministre fort ». Cela n’est plus vrai.

La divergence profonde entre les deux hommes est apparue sur fond de quête de pouvoir absolu par M. Erdogan, quête menée en brisant le système parlementaire et en introduisant un régime présidentiel. Plus il devenait autoritaire, moins il montrait de tolérance pour la dissidence et les contestations.

Malgré la loyauté démonstrative de M. Davutoglu au Numéro 1, le premier ministre n’a pu cacher ses divergences avec Erdogan sur la manière de gérer les graves crises intérieure et extérieure auxquelles le pays est confronté. Certains blogueurs ont scrupuleusement compilé 27 dossiers que le tandem ne voyait pas du même œil.

Zèle moral du professeur livresque

Sur de nombreux points, l’ancien professeur de sciences politiques d’une université de la banlieue d’Istanbul s’est montré comme un modéré flexible, réticent aux décisions brutales et précipitées.

Contrairement au président Erdogan, qui voit rouge face aux critiques à son encontre, Ahmet Davutoglu n’approuvait pas l’emprisonnement des journalistes et des universitaires partageant d’autres valeurs. Le premier ministre ne souhaitait pas étiqueter les écologistes d’« agent provocateurs » ni les malmener. Une « mauviette » typique, comme aurait dit Margaret Thatcher.

Par ailleurs, M. Davutoglu semblait réellement déterminé à combattre la corruption de haut niveau. En duo avec son adjoint Ali Babacan, il a élaboré le « paquet transparence », qui agaçait certains hauts fonctionnaires du Parti pour la justice et le développement (AKP) au pouvoir.

L’année dernière, le premier ministre Davutoglu a refusé de protéger quatre anciens ministres convoqués en justice pour des affaires de corruption. Il a été cité disant : « Nous casserons les bras de tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption, même s’il s’agit de mon frère ». Selon une rumeur, le « reis » (« chef »), c’est-à-dire M. Erdogan, n’appréciait pas spécialement le zèle moral de son premier ministre.

Diplomate mais pas guerrier

Cet épisode aurait pu marquer un tournant dans la relation au sein du tandem. Suite aux élections du 7 juin 2015, l’AKP a perdu la majorité parlementaire. Ahmet Davutoglu n’était opposé à l’idée de former une coalition gouvernementale avec le principal parti d’opposition. Cela a sans doute été perçu comme un blasphème par les conservateurs purs et durs de l’AKP et équivalait pour eux à une trahison.

Les récentes interactions avec les dirigeants européens ont renforcé le réputation du premier ministre Davutoglu en tant qu’homme pragmatique avec lequel il est possible de négocier. Pourtant, lorsqu’il a proposé de reprendre tous les réfugiés et migrants économiques ayant traversé la mer d’Egée pour entrer illégalement en Grèce, Erdogan a immédiatement désavoué la proposition.

Davutoglu a peut-être franchi la ligne rouge en proposant de reprendre les négociations avec les militants kurdes. Cette proposition allait à l’encontre de la diabolisation délibérée de l’ensemble des Kurdes par les responsables et les médias pro-Erdogan déterminés à attiser les sentiments nationalistes.

Enfin, alors que M. Erdogan est devenu la cible de critiques constantes dans les médias occidentaux, son premier ministre a été largement épargné et parfois même loué pour sa flexibilité. Cela pourrait être l’une des principales causes des récentes accusations d’un blogueur anonyme prétendant qu’Ahmet Davutoglu conspirait avec l’Occident et les ennemis de la Turquie pour défier Erdogan, régulièrement dépeint comme un dirigeant autoritaire à l’ego gonflé et aux habitudes erratiques.

Purges sans retour de flammes

La démission précipitée du premier ministre dans le contexte de multiples problèmes intérieurs et extérieurs qui accablent la Turquie confirme que les querelles internes à l’AKP sont la conséquence directe de nombreuses frustrations accumulées. On peut raisonnablement supposer que les divisions au sein du parti au pouvoir révèlent des fractures intérieures profondes, qui ne se résument pas à la figure du théoricien universitaire moustachu.

Les purges sont inévitables. Il est clair que les membres du « cercle intime » proche d’Akmet Davutoglu seront congédiés. Parmi les victimes ciblées, on indique Mehmet Simsek, vice-premier ministre de l’Economie qui semble jouir d’une excellente réputation auprès des investisseurs internationaux. Cela affaiblirait le pragmatisme relatif de l’AKP et aggraverait les désaccords sur la crise des réfugiés.

Les spéculations sur les chances d’Ahmet Davutoglu de rallier des soutiens parmi les parlementaires de même esprit et de créer un nouveau centre de pouvoir au sein de l’AKP sont infondées. Dénué de tout soutien populaire, M. Davutoglu est un simple responsable qui doit son envol à Erdogan.

Il n’est, dès lors, pas étonnant que sa démission n’ait pas provoqué de vagues massives, la livre turque ne s’étant dépréciée que de 4% par rapport au dollar. Davutoglu a sagement indiqué que « personne n’a entendu ni n’entendra un seul mot contre notre président sortir de ma bouche ».

La révolution qui dévore ses enfants

En Europe, les interlocuteurs habituels de Davutoglu le regretteront en tant que personne avec qui ils parlaient la même langue, à de nombreux égards. Mais le processus est irréversible : aujourd’hui, comme l’a formulé un commentateur turc, l’ex-premier ministre est déjà « en train d’entrer au panthéon des cadavres politiques ».

La Russie a dûment pris note de cette « révolution de palais », mais sans aucun soupir de soulagement (Ahmet Davutoglu avait initialement indiqué avoir ordonné la destruction de l’avion russe Su-24) ni regret. Moscou sait qu’une seule personne mène la danse en Turquie, et que M. Erdogan est intransigeant lorsqu’il s’agit d’admettre ses erreurs.

Pourtant, la fin de l’ère de Davutoglu mettra un point final à l’initiative diplomatique ratée baptisée « zéro problèmes avec les voisins », élaborée par l’ancien universitaire. Son départ en outre sonne le glas du mythe d’un Empire néo-ottoman renaissant avec la Turquie comme centre de gravité et arbitre du pouvoir.

En réalité, la montée en puissance de l’islam politique, largement sponsorisée et promue par l’AKP, l’islamisation rampante de l’appareil d’Etat et son débordement dans la société, tout comme les ambitions gonflées d’Erdogan pour un règne présidentiel digne d’un sultan, constituent des développements emblématiques marquant une rupture claire avec l’héritage d’Ataturk.

Fondamentalement, c’est une révolution en bonne et due forme. Et l’on sait que les révolutions ont une fâcheuse tendance à dévorer leurs propres enfants…

George Hawley’s Right-Wing Critics of American Conservatism

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George Hawley’s Right-Wing Critics of American Conservatism

Review:

George Hawley
Right-Wing Critics of American Conservatism [2]
Lawrence, Kansas: University of Kansas Press, 2016

Most academic studies of White Nationalism and the New Right do not rise above politically correct sneers and smears. They read like ADL or SPLC reports fed through a postmodern buzzword generator. Thus the growing number of serious and balanced academic studies and White Nationalism and the New Right are signs of our rising cultural profile. It is increasingly difficult to dismiss us.

pid_16428.jpgFor instance, The Struggle for the World: Liberation Movements for the 21st Century [3], the 2010 Stanford University Press book on anti-globalization movements by Charles Lindholm and José Pedro Zúquete contains a quite balanced and well-informed chapter on the European New Right. (See Michael O’Meara’s review here [4].) Moreover, Zúquete’s 2007 Syracuse University Press volume Missionary Politics in Contemporary Europe [5] contains extensive chapters on the French National Front and Italy’s Northern League.

Political scientist George Hawley’s new book Right-Wing Critics of American Conservatism is another important contribution to this literature, devoting a chapter to the European New Right and another chapter to White Nationalism. I’m something of an expert in these fields, and in my judgment, Hawley’s research is deft, thorough, and accurate. His writing is admirably clear, and his analysis is quite penetrating.

Naturally, the first thing I did was flip to the index to look for my own name, and, sure enough, on page 265 I found the following:

In recent years, elements of the radical right in the United States have exhibited greater interest in right-wing ideas from continental Europe. In 2010, the North American New Right was founded by Greg Johnson, the former editor of the Occidental Quarterly. While clearly focused on promoting white nationalism in the United States, the North American New Right is heavily influenced by both Traditionalism and the European New Right, and its website (http://www.counter-currents.com/) regularly includes translations from many European New Right intellectuals. The site also embraces the New Right’s idea of metapolitics, noting that the time will not be right for white nationalists to engage in more conventional political activities until a critical number of intellectuals have been persuaded that their ideas are morally and intellectually correct.

The work of my friends at Arktos in bringing out translations of European New Right thinkers is also mentioned on page 241.

Hawley’s definitions of Right and Left come from Paul Gottfried, although they accord exactly with my own views and those of Jonathan Bowden: the Left treats equality as the highest political value. The Right does not regard equality as the highest political value, although there is a range of opinions about what belongs in that place (pp. 11-12). Libertarians, for instance, regard individual liberty as more important than equality. White Nationalists think that both liberty and equality have some value, but racial health and progress trump them both.

Natreview.jpgIn chapter 1, Hawley argues that modern American conservatism was defined by William F. Buckley and National Review in the 1950s. The conservative movement was a coalition of free market capitalists, Christians, and foreign policy hawks. Hawley points out that based on ideology alone, there is no necessary reason why any of these groups would be Right wing or allied with each other. Indeed, the pre-World War II “Old Right” of people like Albert Jay Nock and H. L. Mencken tended to be anti-interventionist, irreligious, and economically populist and protectionist rather than free market. National Review was also philo-Semitic from the start and increasingly anti-racist, whereas the pre-War American Right had strong racialist and anti-Semitic elements. What unified the National Review coalition was not a common ideology but a common enemy: Communism.

In chapter 2, Hawley also documents the role of social mechanisms like purges in defining post-war conservatism. Buckley set the pattern early on by purging Ayn Rand and the Objectivists (for being irreligious) and the John Birch Society (for being conspiratorial and cranky), going on in later years to purge anti-Semites, immigration restrictionists, anti-interventionists, race realists, etc. The same pattern was followed with the firing of race realists Sam Francis from The Washington Times and Jason Richwine from the Heritage Foundation. Indeed, many of the leading figures in the movements Hawley chronicles were purged from mainstream conservatism.

Mainstream conservatism embraces globalization through free trade, immigration, and military interventionism. Thus Hawley devotes chapter 3, “Small is Beautiful,” to conservative critics of globalization, with discussions of the Southern Agrarians, including Richard Weaver and Wendell Berry, communitarian sociologists Robert Nisbet and Christopher Lasch, and economic localists Wilhelm Röpke and E. F. Schumacher. I spent a good chunk of my 20s reading this kind of literature, as well as the libertarian and paleoconservative writers Hawley discusses in later chapters. Thus Hawley’s book can serve as an introduction and a syllabus to a lot of the Anglophone literature that I traversed before coming to my present views.

The Southern Agrarians are particularly interesting, because of they were the most radical school of American conservatism, offering a genuinely anti-liberal and anti-modernist critique of Americanism, with many parallels to what later emerged from the European New Right. The Agrarians also understood the importance of metapolitics. Unfortunately, they were primarily a literary movement and had no effect on political policy. Although I am not a Southerner, I spent a lot of time reading first generation Agrarians like Allen Tate, Donald Davidson, and John Crowe Ransom, plus Weaver, Berry, and Marion Montgomery, and their influence made me quite receptive to the European New Right.

Christians form an important although subaltern bloc in the conservative coalition, thus Hawley devotes chapter 4 to a brief discussion of “Godless Conservatism,” i.e., attempts to make non-religious cases for conservatism. Secular cases for conservatism will only become more important as Christianity continues to decline in America. (Hawley deals with neopagan and Traditionalist alternatives to Christianity in his chapter on the European New Right.)

dec13.jpgChapter 5, “Ready for Prime Time?” is devoted to mainstream libertarianism, including Milton Friedman, the Koch Brothers, the Cato Institute, Reason magazine, the Ron Paul movement, and libertarian youth organizations. Chapter 6, “Enemies of the State,” deals with more radical strands of libertarianism, including 19th-century American anarchists like Josiah Warren and Lysander Spooner, the Austrian School of economics, Murray Rothbard, Hans-Hermann Hoppe, Lew Rockwell, the Mises Institute, and the Libertarian Party. Again, Hawley has read widely with an unfailing eye for essentials.

I went through a libertarian phase in my teens and 20s, and I understand from the inside how someone can move from libertarian individualism to racial nationalism. In 2009, when I was editor of The Occidental Quarterly, I sensed that the Ron Paul and Tea Party movements would eventually send many disillusioned libertarians in the direction of White Nationalism. Thus, to encourage our best minds to think through this connection and develop arguments that might aid the conversion process, TOQ sponsored an essay contest on Libertarianism and Racial Nationalism [6]. Since 2012, this trend has markedly accelerated. Thus I highly recommend Hawley’s chapters to White Nationalists who lack a libertarian background and wish to understand this increasingly important “post-libertarian” strand of the Alternative Right.

Chapter 7, “Nostalgia as a Political Platform,” deals with the paleoconservative movement, covering its debts to the pre-War Old Right, M. E. Bradford, Patrick Buchanan, Thomas Fleming and Chronicles magazine, Sam Francis, Joe Sobran, the paleo-libertarian moment, and Paul Gottfried.

screen322x572.jpegPaleoconservatism is defined in opposition to neoconservatism, the largely Jewish intellectual movement that largely took over mainstream conservatism by the 1980s, aided by William F. Buckley who dutifully purged their opponents. Since the neoconservatives are largely Jewish, and many of the founders were ex-Marxists or Cold War liberals, their ascendancy has meant the subordination of Christian conservatives and free marketeers to the hawkish interventionist wing of the movement. Now that the Cold War is over, the primary concern of neoconservative hawks is tricking Americans into fighting wars for Israel.

Paleoconservatives, by contrast, are actually conservatives. They are defenders of Western civilization and its moral traditions. Many of them are Christians, but not all of them. To a man, they reject multiculturalism and open borders. They are populist-nationalist opponents of economic globalization and political empire-building. Most of them are realists about racial differences.

The paleocons, therefore, are the movement that is intellectually closest to White Nationalism. Indeed, Sam Francis is now seen as a founding figure in contemporary White Nationalism, and both Gottfried and Sobran have spoken at White Nationalist events. Paleoconservatives were also the first Americans to pay sympathetic attention to the European New Right. Thus it makes sense that Hawley places his chapter on paleoconservatism before his chapters on the European New Right and White Nationalism.

Hawley is right that paleoconservatism is basically a spent force. Its leading figures are dead or elderly. Aside from Patrick Buchanan, the movement never had access to the mainstream media and publishers. Unlike mainstream conservative and neoconservative institutions, the paleocons never had large donors and foundations on their side. Beyond that, there is no next generation of paleocons. Instead, their torch is being carried forward by White Nationalists or the more nebulously defined “Alternative Right.”

Chapter 8, “Against Capitalism, Christianity, and America,” surveys the European New Right, beginning with the Conservative Revolutionaries Oswald Spengler, Ernst Jünger, and Arthur Moeller van den Bruck; the Traditionalism of René Guénon and Julius Evola; and finally the New Right proper of Alain de Benoist, Guillaume Faye, and Alexander Dugin.

31slbDCcakL._SL500_BO1,204,203,200_.jpgChapter 9, “Voices of the Radical Right,” covers White Nationalism in America, with discussions of progressive era racialists like Madison Grant and Lothrop Stoddard; contemporary race realism; the rise and decline of such organizations as the KKK, American Nazi Party, Aryans Nations, and the National Alliance; the world of online White Nationalism; and Kevin MacDonald’s work on the Jewish question — which brings us up to where we started, namely the task of forging a North American New Right.

Hawley’s concluding chapter 10 deals with “The Crisis of Conservatism.” Neoconservatism has, of course, been largely discredited by the debacle in Iraq. Since the Republicans are the de facto party of whites, especially white Christians with families, the deeper and more systemic challenges to the conservative coalition include the decline of Christianity in America, the decline of marriage and the family, and especially the growing non-white population, which overwhelmingly supports progressive policies. The conservative electorate is shrinking, and if it continues to decline, it will eventually be impossible for Republicans to be elected, which means the end of conservative political policies.

There is, however, a deeper cause of the crisis of conservatism. The decline of the family and the growth of the non-white electorate are the predictable results of government policies — policies that conservatives did not resist and that they will not try to roll back, ultimately because conservatives are more committed to classical liberal principles than the preservation of their own political power, which can only be secured by “collectivist,” indeed “racist” measures to preserve the white majority. Conservatives will conserve nothing [7] until they get over their ideological commitment to liberal individualism.

Hawley predicts that as the conservative movement breaks down, some Americans will turn toward more radical Right-wing ideologies, leading to greater political polarization and instability. Of the ideologies Hawley surveys, he thinks the localists, secularists, libertarian anarchists, paleocons, and European New Rightists have the least political potential. Hawley thinks that the moderate libertarians have the most political potential, largely because they are closest to the existing Republican Party. Unfortunately, libertarian radical individualism would only accelerate the decline of the family, Christianity, and the white electorate.

Of all the movements Hawley surveys, only White Nationalism would address the causes of the decline of the white family and the white electorate. But Hawley thinks that White Nationalism faces immense challenges, although the continued decline of the conservative movement might also present us with great opportunities:

Explicit white nationalism is surely the most aggressively marginalized ideology discussed here. As we have seen, advocating racism is perhaps the fastest way for a politician, pundit, or public intellectual to find himself or herself a social pariah. That being the case, there is little chance that transparent white racism will again become a major political force in the United States in the immediate future. However, the fact that antiracists on the right and left are extraordinarily vigilant in their effort to drive racists from public discourse can be viewed as evidence that they believe such views could once again have a large constituency, should racists ever again be allowed to reenter the mainstream public debate. Whether their fears in this regard are justified is impossible to determine at this time. What we should remember, however, is that the marginalization of the racist right in America was largely possible thanks to cooperation from the mainstream conservative movement, which has frequently jettisoned people from its ranks for openly expressing racist views. If the mainstream conservative movement loses its status as the gatekeeper on the right, white nationalism may be among the greatest beneficiaries, though even in this case it will face serious challenges. (p. 291)

Right-Wing Critics of American Conservatism is an important academic study, but it has a significant oversight. The meteoric rise of Donald Trump illustrates the power of another Right-wing alternative to American conservatism, namely populism. Populism is a genuinely Right-wing movement, because although it is critical of economic and political inequality as threats to the integrity of the body politic, populism is nationalistic. It does not regard citizens and foreigners as of equal worth.

I also noticed a couple of smaller mistakes. F. A. Hayek is twice referred to as a Jew, which is false, and on page 40 Hawley refers to Young Americans for Liberty when he means Young Americans for Freedom. Hawley uses the repulsive euphemism “undocumented immigrant” and repeatedly uses the word “vicious” to describe ideas he dislikes, but as a whole his book is relatively free of the tendentious jargon of liberal academics.

I highly recommend Right-Wing Critics of American Conservatism [2]Hawley is clearly not a friend of conservatism or White Nationalism. He’s something far more useful: a frank and fair-minded critic. Conservatives, of course, lack the capacity for self-criticism and self-preservation. So they will ignore him, to their detriment. But White Nationalists will read him and profit from it.

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2016/05/right-wing-critics-of-american-conservatism/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2016/05/HawleyCover.jpg

[2] Right-Wing Critics of American Conservatism: http://www.amazon.com/gp/product/0700621938/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=9325&creativeASIN=0700621938&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=B3FDFPYGYKSEBF4W

[3] The Struggle for the World: Liberation Movements for the 21st Century: http://www.amazon.com/gp/product/B005ZKKS1G/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=9325&creativeASIN=B005ZKKS1G&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=4AV4RLLWIQSXLRUC

[4] here: http://www.counter-currents.com/2010/07/against-the-armies-of-the-night/

[5] Missionary Politics in Contemporary Europe: http://www.amazon.com/gp/product/0815631499/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=9325&creativeASIN=0815631499&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=WYRYTYVV4TLV25PY

[6] Libertarianism and Racial Nationalism: http://www.toqonline.com/archive/2011-2/spring-11/

[7] Conservatives will conserve nothing: http://www.counter-currents.com/2016/02/why-conservatives-conserve-nothing/

samedi, 14 mai 2016

Donald Trump: possible père refondateur de l'Union Européenne

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Donald Trump: possible père refondateur de l'Union Européenne

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

L'opinion mal informée attribue généralement à Robert Schumann et ses homologues le mérite d'avoir été les pères fondateurs de l'Europe. En fait, comme ceci a été révélé depuis, ces « européens » avaient été des instruments de Washington, CIA interposée, pour faire de l'Europe un glacis militaire et économique leur permettant de commencer à mener la guerre contre l'URSS
Celle-ci a laissé place depuis à la Russie, mais la guerre américaine n'a jamais cessé et l'Europe n'a jamais été capable de prendre son indépendance politique et son autonomie militaire et économique.

La France sous le gaullisme avait pendant quelques années résisté à ce rôle d'alliée subordonnée, mais après 1968 (provoqué d'ailleurs par la CIA comme on l'a su depuis pour faire tomber De Gaulle) elle n'a eu de cesse de servir au mieux ce qu'il faut bien continuer encore à nommer l'impérialisme américain. Nicolas Sarkozy, premier des atlantistes, s'était ainsi immédiatement attaché à faire rentrer la France dans l'Otan et à initialiser au Moyen Orient les guerres qu'attendaient les intérêts pétroliers et stratégiques d'outre Atlantique.

Il en résulte aujourd'hui que l'Europe n'a ni diplomatie propre, ni moyens de défense autonome' par rapport aux forces armées américaines, ni volonté de concurrencer vraiment les entreprises et les banques américaines, ne fut-ce qu'en se protégeant par un minimum de protectionnisme. Aujourd'hui elle se laisse imposer les « sanctions » à l'égard de la Russie et les négociations dites du Tafta ou TTIP dont la véritable consigne peut se résumer par un simple mot « buy american ».

Or ce que les Européens n'ont jamais eu le courage de faire, Donald Trump s'il accède à la présidence les obligera peut-être à s'y résoudre. Le programme de celui-ci se précise peu à peu. S'il l'applique – à condition de n'être pas assassiné auparavant – l'Union européenne devra se résoudre à se doter d'une défense vraiment européenne, Donald Trump ayant déjà affirmé qu'il n'assurerait pas ce rôle. Par ailleurs, l'Union devra apprendre à voir dans la Russie un partenaire possible, « Le Donald » ayant affirmé vouloir cesser enfin une guerre froide à l'égard de Moscou jamais interrompue depuis la 2e guerre mondiale. Au plan économique, il dit enfin vouloir par le protectionnisme redonner de la vigueur à l'économie réelle américaine rendue exsangue par les impératifs de mondialisation imposés par Wall Street.

Aujourd'hui 3 mai, il a surpris tous les bien-pensants du néolibéralisme en annonçant qu'il n'hésiterait pas, par le protectionnisme, à se défendre des offensives économiques de la Chine. Celle-ci profite en effet du libre-échange imposé par les élites financières mondialisées pour inonder l'Amérique de produits à bas coûts, ruinant ce faisant ce qui restait à cette dernière de ressources industrielles propres.

Si comme prévisible, Trump accède à la Présidence, si ensuite il ne renonce pas à mettre en œuvre le programme annoncé, s'il trouve enfin aux Etats-Unis les compétences nécessaires pour mettre celui-ci en application, l'Union européenne sera nolens volens obligée d'en tenir compte et de s'adapter.

Concrètement notamment, cela voudra dire que, comme la fait dans une certaine mesure la France, elle se dotera d'une défense vraiment européenne, qu'elle réinvestira en propre dans les industries et la recherche, notamment dans le domaine numérique et finalement qu'elle négociera sans demander d'autorisation les coopérations qui lui paraitront utiles avec la Russie et le reste du monde. Elle devra enfin rebâtir et protéger ses frontières, en généralisant notamment un protectionnisme sélectif indispensable à son développement.

Si les pays européens s'y résolvent, les manuels d'Histoire pourront présenter Donald Trump comme le vrai et premier père de l'Europe. Il aura fait sans nécessairement le rechercher ce que nul Européen n'avait été avant lui capable de faire.

 

Cumann na mBan, un mouvement de femmes celtes

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Pâques 1916. Cumann na mBan

Un mouvement de femmes celtes

Par Fabien Régnier

03/05/2016 – 07h00 Dublin (Breizh-info.com) – Fabien Régnier, rédacteur en chef de la revue Keltia Magazine, nous adresse en exclusivité pour Breizh-info.com un article tiré du dernier numéro consacré notamment à l’Irlande.

Au début du XXe siècle, il était admis dans tous les pays que les femmes ne pouvaient en aucun cas participer à des combats. Même au plus dur de la Première Guerre mondiale, les belligérants n’envisagèrent le rôle des femmes qu’à l’arrière, comme infirmières ou comme ouvrières d’usines quand le manque d’hommes devint criant. Elles n’avaient d’ailleurs pratiquement aucun droit, et surtout pas celui de voter ou de participer à la vie active des divers pays car on ne les en jugeait pas dignes.

C’est pourtant une toute autre vision du rôle de la femme qu’allait développer le mouvement insurrectionnel irlandais, seul en Europe à renouer avec l’une des plus honorables caractéristiques de la culture celtique, concernant la place des femmes dans la société. Après le départ des Anglais, les insurgés du Sinn Fein établirent des structures dans lesquelles hommes et femmes avaient les mêmes droits et les mêmes fonctions. Mais il y eut un début héroïque à tout cela. Il est très peu connu et nous voulons vous en parler.

La fondation

Le premier meeting, considéré comme acte fondateur, eut lieu à l’hôtel Wynne à Dublin, le 2 avril 1914, c’est-à-dire quelques mois seulement avant le déclenchement de la Guerre mondiale1. La situation tragique de l’Irlande sous occupation anglaise, l’impitoyable traitement qui lui était infligé et n’était que le prolongement de nombreux siècles d’oppression, avait conduit l’organisation de la résistance nationaliste autour du Sinn fein2. Celle-ci incorporait principalement des hommes, mais les femmes irlandaises souffraient tout autant que ceux-ci. La femme qui prit l’initiative de cette réunion se nommait Kathleen Lane-O’Kelly. On peut donc légitimement lui attribuer la fondation du mouvement. Celui-ci prit le nom celtique de Cumann na mBan qui, en gaëlique signifie tout simplement « Association des Femmes ».

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Le « Haut Arbre »

Des « branches » furent mises en place, la première portant le nom de Ard Chraobh (le Haut Arbre, en référence au chêne sacré des druides). À partir de ce moment, ces militantes de la renaissance irlandaise commencèrent à s’entraîner au maniement du fusil et du revolver. Une photo représente la comtesse Constance Markiewicz3 un revolver à la main en plein entraînement. Toutes ces femmes avaient conscience de l’imminence du combat pour la liberté. Et toutes étaient prêtes à se sacrifier pour ce qu’on nommait « la Cause ». 10 000 femmes irlandaises s’enrôlèrent dans le Cumann na mBan au cours des deux années qui suivirent sa fondation, ce qui est énorme, surtout pour un si petit peuple.

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L’insurrection

Lorsque les volontaires entrèrent dans Dublin, le 23 avril 1916, pour se sacrifier afin d’accomplir la première révolution celtique de l’Histoire, en sachant par avance qu’ils seraient écrasés, ils pénétrèrent dans la ville tenue par d’énormes forces anglaises par divers côtés.

pg-20-32.jpgCe même jour, les Dublinois eurent la surprise de voir 70 femmes armées de fusils pénétrer dans la cité dans un ordre impeccable. Elles savaient toutes ce qui les attendait. Pourtant, elles avançaient sans hésitation. C’était le Cumann na mBan.

Certaines, commandées par Winifred Carney, prirent position dans le GPO (General Post Office) qui, inlassablement pilonné par l’artillerie anglaise, allait devenir le symbole de la résistance pour tous les Celtes conscients. D’autres mirent en place des barricades derrière lesquelles elles se retranchèrent à Bolland’s Mill sur le grand canal des docks de Dublin, pour y bloquer l’arrivée des renforts anglais.

En dehors de ces combattantes, d’autres femmes du Cumann na mBan soignèrent les blessés sous la mitraille et les obus. Elles furent également des héroïnes de l’insurrection, même si elles ne se battirent pas.

Ella Young, la comtesse Markievicz et bien d’autres, combattirent avec acharnement. Cette dernière abattit un soudard au service des Anglais qui tirait sur les positions insurgées.

Helena Molony fut grièvement blessée en attaquant le Château de Dublin, place forte des occupants où se trouvaient notamment les geôles dans lesquelles ils torturaient à mort les patriotes.

Il y eut des mortes et des blessées et, parmi les survivantes, bon nombre furent capturées et emprisonnées par les Britanniques. Mais ceci est une autre histoire.

Agnes O’Farrelly assuma la direction du mouvement de sa fondation jusqu’à 1916. La comtesse Markievicz prit sa suite. Cent ans plus tard, les femmes d’Irlande rendent toujours hommage au Cumann na mBan. Nous avons voulu quant à nous réparer l’injustice qui consiste, de ce côté-ci du Channel, à en ignorer jusqu’à l’existence.

Fabien Régnier.

1. En août 1914.
2. « Nous-mêmes ».
3. Elle ne devait en réalité son titre de comtesse qu’en raison du fait que son époux était un comte polonais, révolutionnaire patriote, ayant fui la Pologne occupée, après l’écrasement de l’insurrection patriotique par les armées russes.

Crédit photos : anphoblacht
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

Llega la era de la piropolítica

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Llega la era de la piropolítica

Ex: http://www.katehon.com/es

¿Qué significa cuando los politólogos hablan de "piropolítica"? Hay dos fuentes que explorar con el fin de entender de qué hablan. En primer lugar, uno tiene que investigar todo el ámbito de la teología política, incluyendo el pensamiento de Juan Donoso Cortés sobre el liberalismo, el socialismo, y el catolicismo (el último en ser percibido como Tradición como tal) y, por supuesto, uno debe luego estudiar a fondo la tesis central de Carl Schmitt, que demuestra que todas las ideas políticas tienen un transfondo teológico; en segundo lugar, usted tiene que tomar en consideración la percepción de Schmitt de la política mundial como un choque entre elementos primarios tales como la tierra y el agua. La política real, llamada en genuino alemán como  “das Politische”, está necesariamente ligada a la tierra, es continental, y el hombre político verdaderamente eficaz es una especie de geómetra romano que organiza el territorio objeto de su jurisdicción mediante la simple medición del mismo.

Tras las dos derrotas alemanas en 1918 y 1945, la Tierra ya no fue el elemento central de la política mundial y fue reemplazado por el Agua. De ahí la nueva dialéctica subversiva y destructiva del “Land und Meer”, o la Tierra y el Mar, en virtud de la cual el Agua alcanza la victoria al final. El diario de Schmitt editado póstumamente, Glossarium, insiste en gran medida en los efectos destructivos de los victoriosos "hidropolíticos" estadounidenses que todo lo abarcan. "Piros" significa "fuego" en griego, y representa, según Michael Marder (véase más abajo), otro elemento primario que combina no sólo la idea de una llama devoradora/ardiente, sino también los corolarios de "luz" y "calor". Incluso si Schmitt reduce las posibilidades de la política a dos elementos principales (tierra y agua), esto no significa que el fuego o el aire no existan y no jueguen un papel, incluso aun cuando los mismos son menos perceptibles.

Por lo tanto, el "Fuego" significa varios fenómenos: la fuerza ardiente de destrucción (que se encuentra en las revoluciones anti-tradicionales), la "luz-sin-calor" de la Ilustración, o el calor de la revuelta silenciosa contra las instituciones no tradicionales (en abstracto) derivado de varios corpus ideológicos de la ilustración del siglo XVIII.

Una vez que ya no hay territorios vírgenes que conquistar (ver el pensamiento de Toynbee) y subsiguientemente organizada de acuerdo a los mismos principios ligados a la tierra de los geómetras romanos, la Tierra, como elemento estructurante de la verdadera política, es reemplazada gradualmente, no sólo por el Agua, sino también por el Fuego. El Agua, como elemento emblemático del liberalismo, especialmente del tipo manchesteriano, el poder marítimo o plutocracia, no conoce fronteras claras o en reposo positivo (aquellos que descansan hundiéndose en el mar y se ahogan, dijo Schmitt en su Glossarium). Ningún "otium" (el descanso fructífero, la introspección, la meditación) es posible ya, sólo el "neg-otium" (la nerviosidad febril de las actividades materialistas sin descanso) sobrevive y prospera. Vivimos entonces en sociedades donde domina sólo la aceleración incesante ("Beschleunigung") y cancela todos los intentos razonables para desacelerar las cosas (el hermano de Ernst Jünger, Friedrich-Georg, fue el principal teórico de la "desaceleración" o "Entschleunigung", verdadero pensamiento ecológico que es un complicado intento para traer de vuelta el elemento primario Tierra a la escena política mundial).

La dominación de la hidropolítica (el poder marítimo) conduce a la disolución de las fronteras, como se puede observar claramente en la actualidad, y a la supremacía mundial de la economía y de las reglas anti-tradicionales/anti-telúricas/antipolíticas de la ley moral (por ejemplo, el wilsonismo).

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No obstante, incluso como un elemento ahora sometido a la dominación, la Tierra no puede ser simplemente eliminada, pero permanece en silencio como si estuviera profundamente herida y en estado de hibernación. Por lo tanto, las fuerzas hidropolíticas se esfuerzan por todos los medios posibles para destruir definitivamente el elemento Tierra tácitamente resistente y, con posterioridad,  provocar explosiones en el continente, es decir, movilizar al fuego como un coadyuvante, un fuego que no manipulan ellos mismos, sino que dejan a las fuerzas mercenarias contratadas en secreto para hacer los trabajos sucios en países con una gran cantidad de jóvenes sin trabajo. El vértice del Mar y el poder aéreo pudo observarse después de la destrucción del Irak de Saddam Hussein en 2003, sin la complicidad de aliados y extranjeros (el eje París-Berlín-Moscú). La guerra contra el Irak baasista no resultó una victoria completa para los agresores neocon. Los poderes del Mar, como no son poderes ligados a la Tierra, son renuentes a organizar áreas ocupadas como hicieron los geómetras romanos. Por lo tanto, para mantener a los países vencidos y destruidos en un estado de abandono total, los poderes hidropolíticos movilizaron el elemento fuego, es decir, el terrorismo (con su estrategia de volar a la gente y los edificios, y su ardiente fanatismo religioso - "ardiente" se deriva del latín "Ardere", que significa "quemar"). Los recurrentes ataques terroristas contra mercados del Bagdad chií son las acciones más atroces en este retorno de la violenta piropolítica. El mismo patrón de violencia destructiva total se utilizará más adelante en Libia.

Cuando ninguna de las habilidades del geómetra están disponibles y cuando no hay deseo de crear una nueva categoría de estado para reemplazar el que se ha roto, se observa una transición a la piropolítica. La élite militar baazista ligada a la Tierra del antiguo Iraq también se dirigió a la piropolítica, en parte mediante la creación del ISIS, que se extendió en la zona, siendo al mismo tiempo una revuelta contra el caos generado por la guerra del neoconservador Bush y una manipulación de las fuerzas secretas hidro/ talaso/políticas para dejar en llamas a los países indeseables y, finalmente, difundir el devorador Fuego fanático/terrorista a los territorios de los principales competidores (a Europa como un puerto para los refugiados, entre los cuales se esconden los terroristas, y a Rusia, donde los terroristas chechenos y dagestaníes están directamente vinculados a las redes wahabíes).

La estrategia hidro/talaso/política para establecer zonas enteras en llamas incitando revueltas, el odio religioso, y las enemistades tribales seguramente no es nueva, pero recientemente ha tomado nuevas dimensiones más gigantescas.

La piropolítica del ISIS tiene como efecto colateral la ridícula "luz-sin-calor" característica de las ideologías de la ilustración de las élites eurocráticas. Una luz ciega que no produce verdaderas soluciones para los nuevos problemas que fueron inducidos por la hidro y la piro política del enemigo disfrazado. Una luz cegadora de determinada ideología política que también está desprovista de cualquier "dar calidez", de sentimientos de seguridad, y está obviamente destinada al fracaso. Los estados europeos se vuelven gradualmente Estados fallidos porque se adhieren a la "ideología-sólo-luz", siendo solo débilmente desafiados por los llamados movimientos populistas "exigiendo-calor". Europa está siendo sometida a una doble agresión por parte de dos amenazas: una, de los sistemas ideológicos de "luz-sin-calor" - que conducen a lo que Ernst Jünger define como "post-historia" -, y la otra, de los piropolíticos importados del mundo musulmán anteriormente incendiado por varios factores, entre los cuales la destrucción total del Irak de Saddam es el más determinante. La piropolítica del ISIS tiene por objeto dejar en llamas los países de Europa occidental que se mantienen erróneamente responsables del colapso completo de los países del Cercano y Medio Oriente. La piropolítica del ISIS es, sin embargo, un problema bastante complejo: el elemento religioso en eso se rebela salvajemente contra toda "sólo-luz", determinando la ideología dominante occidental y global y promoviendo una piropolítica alternativa "basada en el calor", exactamente como una contraparte europea que también tendría como objetivo sustituir las anticuadas y sombrías molestias ideológicas "sólo-luz", por sistemas políticos más cálidos y abiertos de corazón. El avatar neoliberal de la ideología "sólo-luz" debe ser por lo tanto sustituido por un solidarismo "que-da-calor", es decir, el socialismo que debe perder todo el "frío" que fue atribuido al comunismo soviético o francés por Kostas Papaioannou, una voz crítica interna del comunismo en los años 60 y 70 en Francia.

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Pero también hay un salvaje y destructivo aspecto "como-en-llamas" en la piropolítica: el ardiente fuego de las explosiones y el traqueteo de las ametralladoras (como en París y Bruselas) y de algunas ejecuciones públicas por el fuego en la Siria ocupada por el ISIS, con el objetivo de encender el miedo en Europa a través del efecto mediático que inevitablemente tenían.

El uso de tales dimensiones de la piropolítica es una declaración de guerra contra el resto del mundo, que se configura como un reino mundial de enemigos totales (Dar-el-Harb), que no puede ser aceptado (como usted es, inevitablemente, el enemigo de todos aquellos que le declaran enemigo - Carl Schmitt y Julien Freund subrayan esto muy claramente en sus obras).

Nadie puede aceptar un rechazo tan radical y feroz sin negarse automáticamente a ellos mismos y su propio derecho a vivir. El problema se hace aún más agudo, ya que todo el sistema establecido por la ideología de "luz-sin-calor" (Habermas) no acepta la idea polémica del "enemigo". A los ojos de los seguidores de Habermas, nunca hay un enemigo; sólo hay interlocutores. Pero si los interlocutores se niegan a discutir, ¿qué ocurre? Los enfrentamientos son entonces inevitables. La elite dominante, como los seguidores del pobre e infantil Habermas, se quedan sin ninguna respuesta al desafío. Tendrán que ser reemplazados. Será la pesada tarea de aquellos que siempre han recordado las enseñanzas de Schmitt y Freund.

Robert Steuckers
Forest-Flotzenberg, May 2016

Fuente: Michael Marder, Pyropolitics: When the World is Ablaze (London: Rowman and Littlefield, 2015).

Further readings (articles of Prof. Michael Marder):

"The Enlightenment, Pyropolitics, and the Problem of Evil," Political Theology, 16(2), 2015, pp. 146-158.

"La Política del Fuego: El Desplazamiento Contemporáneo del Paradigma Geopolítico," Isegoría, 49, July-December 2013, pp. 599-613.

"After the Fire: The Politics of Ashes," Telos, 161, Winter 2012, pp. 163-180. (special issue on Politics after Metaphysics)

"The Elemental Regimes of Carl Schmitt, or the ABC of Pyropolitics,"  Revista de Ciencias Sociales / Journal of Social Sciences, 60, Summer 2012, pp. 253-277. (special issue on Carl Schmitt)

Note à l'attention des lecteurs:

La version originale de ce texte est anglaise et a paru pour la première fois le 6 mai 2016 sur le site américain (Californie): http://www.counter-currents.com dont le webmaster est Greg Johnson qui a eu l'amabilité de relire ce texte et de le corriger. Merci!

La version espagnole est parue sur le site http://www.katehon.com/es , lié aux activités d'Alexandre Douguine et de Leonid Savin. Merci au traducteur!

 

Novlangue et langues totalitaires

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Novlangue et langues totalitaires

par François-Bernard Huyghe
Ex: http://www.huyghe.fr

La langue ne sert pas uniquement à s’exprimer, à communiquer, à désigner clairement ce dont elle traite… Elle sert aussi à faire : faire croire, faire ressentir, faire obéir, faire taire,...

Cette bizarre faculté de changer le réel autant que de le décrire, elle la tient de ce qu’il est convenu de nommer sa dimension pragmatique. En clair : sa faculté d’agir sur le cerveau d’autrui. Il existe, bien entendu, de nombreuses théories pour l’expliquer. Les sémiologues parlent de la force illocutoire ou perlocutoire des mots, les sociologues de domination symbolique par le verbe. Ce n’est pas notre objet ici.

Car dans la perspective des stratégies de l’information, les choses se ramènent à trois catégories. Ou les mots tirent leur force d’une relation préétablie, ou de leur utilisation efficace, ou de leur simple existence et fréquence.

Le premier cas est celui où les mots de A qui parle (ou écrit) produisent un certain effet sur B qui l’écoute (ou le lit) parce que A jouit d’un statut ou d’une autorité qui lui permet d’ordonner ou encore parce qu’il est en situation de s’engager par une formule sacramentelle, un contrat…. Bref, c’est l’adéquation des paroles, généralement attendues et convenues, qui fait qu’elles changent quelque chose à la réalité. Un général ordonne une charge de cavalerie, un prêtre conclut un mariage, un commissaire-priseur termine une enchère.

Seconde situation : les mots sont efficaces parce que bien combinés. Ainsi, ils produisent un effet de persuasion ou exercent une certaine séduction. C’est typiquement le mécanisme de la rhétorique que nous avons décrite sur ce site. Le rhétoricien idéal convainc (il vous fait tenir une affirmation pour vraie) et charme (il vous fait tenir une chose ou une valeur pour désirable). Il fait tout cela en employant mieux qu’un autre les « mots de la tribu » ; a priori, il agit donc en mettant dans un certain ordre les termes que connaît le destinataire, mieux le second les comprend et plus il a de chance d’être mené là où le désire le premier, l’orateur (ou l’auteur).

La propagande, au sens classique, la publicité ne font qu’amplifier le pouvoir de la rhétorique : en ajoutant le pouvoir de l’image et de la musique à celui du verbe, en choisissant les bons vecteurs, en sachant toucher le destinataire de façon répétitive et efficace, en le mettant dans de bonnes dispositions pour recevoir le message, en abaissant ses défenses…

Une autre forme de pouvoir du verbe ressort à la poésie : elle n’est pas efficace par l’information qu’elle nous délivre (par exemple qu’il y a eu éclosion d’une rose aujourd’hui à 8H GMT). Elle est puissante par sa façon d’évoquer une multitude de sens et émotions offerts à l’interprétation de chacun (ainsi la phrase « Mignonne, allons voir si la rose qui ce matin était éclose…» est poétique). Mais qu’il s’agisse de propagande, d’éloquence, de littérature ou autre, le « pouvoir » des mots s’exerce uniquement au moment où ils forment un message précis reçu par un interlocuteur.

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Certes de tels messages ne recourent pas exactement aux mots de tout le monde : le poète pourra employer des vocables rares, le propagandiste multipliera les expressions caractéristiques de l’idéologie qu’il défend, le pubeur aura des tics de langage « branchés ». Mais s’ils ont une préférence pour un certain type de vocabulaire, leur but principal est d’être compris non d’être repris : il faut que les mots agissent, pas nécessairement qu’ils soient répétés

Troisième cas, enfin, on peut agir sur le cerveau d’autrui en propageant certaines habitudes langagières, un certain lexique, en favorisant une fréquence et une interprétation de certains mots préférentiels, de certains syntagmes. Il y alors langue de pouvoir là où un groupe lutte pour imposer l’usage et la valeur (laudative, dépréciative) d’un vocabulaire. L’action sur le cerveau est ici une action en amont. Elle repose grossièrement sur le principe que les termes que l’on emploie déterminent les pensées que l’on exprime. C’est ce que l’on pourrait appeler formater.

Pour être plus précis, une langue de pouvoir, destinée à être reprise ou propagée, remplisse bien cette fonction, elle doit faire trois choses :

- Interdire (qu’il s’agisse d’interdire de formuler certaines thèses, comme nous le verrons plus loin, ou tout simplement, interdire de comprendre au non-initié)

- Rassembler : créer une relation de similitude ou de familiarité entre ceux qui emploient le même langage

- Classer : imposer de ranger certaines réalités ou certaines idées dans certaines catégories

Une multitude de groupe utilisent des jargons ou des argots qui répondent partiellement à cette définition. Les premiers forment plutôt la langue particulière d’une profession ou des spécialistes d’un domaine technique bien particulier (on les appelle des sociolectes ou des technolectes). Les seconds ont au moins initialement pour raison d’être de fournir un code quasi secret à un groupe minoritaire qui veut se distinguer et garder la confidentialité de ses échanges. Dans les deux cas, le vocabulaire empêche la langue d’être comprise par tout le monde et cela permet aux initiés de se retrouver entre eux. Un non informaticien ne comprend rien à une phrase truffée de « implémenté » et de « bogué », un non-initié en intelligence économique est rebuté par des phrases pleines d’allusion au « knowledge management », à la «veille sociétale» au «rens» et au «retex» (renseignement et retour d’expérience).

Un esprit soupçonneux pourrait même accuser les jargons de véhiculer une idéologie implicite : culte de la technique ou de l’entreprise suivant le cas. Pourtant ce ne sont pas des langues de pouvoir parfaites, dans la mesure où leur objet est limité, comme l’est leur diffusion. Souvent, le jargon se révèle même utile pour fournir une terminologie à usage technique pour des utilisateurs qui les identifient très bien (et identifient mieux encore le statut de celui qui les emploie). Le défenseur de la langue française peut s’en plaindre, mais, après tout, les jargons remplissent bien leur tâche qui est de désigner quelque chose.

Les vraies langues de pouvoir sont autre chose dans la mesure où elles cherchent à s’imposer à tous pour unifier les cerveaux. Ce critère de la « lutte pour s’imposer » nous semble fondamental.

Soit l’exemple le plus extrême : la « novlangue ». Comme on le sait, cette langue a été inventée par George Orwell dans son roman d’anticipation « 1984 », en s’inspirant de la «sovlangue», langue soviétique alors en usage. La novlangue a été imposée par Big Brother aux citoyens d’Océania, la dictature imaginaire que le livre. Elle est officiellement destinée à remplacer l’ancienne langue véhiculaire dite « ancilangue » (liée aux anciennes mentalités) et elle surtout elle doit refléter l’idéologie officielle d’Océania, l’angsoc (socialisme anglais).

La novlangue fonctionne donc dans deux registres. D’une part, elle empêche de dire ou de penser certaines choses. D’autre part, elle formate les esprits des locuteurs, crée des associations, des disciplines, des habitudes mentales.

Pour remplir le premier but, elle agit brutalement : certains mots sont supprimés, ou leur sens réduit à un usage strictement pragmatique. Ainsi, on peut dire que la voie est libre, mais on ne peut plus exprimer le concept de liberté politique ou intellectuelle, puisqu’il n’y a plus de mots pour traduire ces vieilleries, pas plus qu’honneur, justice, science, religion. La novlangue tente ainsi de rendre impensable toute contestation, puisqu’il n’est plus possible de se référer à un autre monde, à d’autres catégories ou à d’autres valeurs que le monde décrit par la propagande officielle. Ceux qui pensent autrement sont indistinctement considérés comme «ancipenseurs» (les criminels qui pensent comme avant l’instauration de l’angsoc) et ne trouvent plus de termes pour exprimer leurs opinions hétérodoxes. Du reste, plus le temps passe, plus le vocabulaire de la novlangue s’impose, plus les textes écrits dans l’ancienne langue deviennent incompréhensibles. Avantage collatéral : les éventuels opposants sont privés de mémoire et ne peuvent plus s’appuyer sur des textes, philosophiques par exemple, pour critiquer le système ou le comparer à un ordre ancien plus juste ou plus libre. Ou simplement différent.

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Second volet : la novlangue oblige à décrire le monde et donc à penser en termes très pauvres, très standardisés, donc très contrôlés. La langue perd tous ses synonymes, toutes ses nuances, toutes ses complications. Elle se réduit de plus en plus à des expressions standard ou à des néologismes formés, par exemple, de la combinaison de plusieurs mots « compactés ». Ainsi «bonpenser» désigne globalement l’orthodoxie idéologique, l’attitude de soumission et de croyance que l’on attend de tout citoyen. Parallèlement, l’orthographe est hyper simplifiée : plus besoin de nombreux temps des verbes, de pluriels compliqués, de règles d’accord sophistiquées…

Les vocables sont réduits, simples, ils s’enchaînent presque automatiquement pour produire des phrases prévisibles et un sens pauvre. Les obstacles posés au développement de la pensée critique ou spéculative sont ainsi renforcés par les techniques de standardisation de l’expression, donc une fois encore de la pensée.

Censurer et marteler, empêcher d’énoncer des idées, obliger à répéter des slogans : les procédés de la novlangue sont clairs et simples. Ils supposent cependant l’absence de concurrence d’une autre langue naturelle et véhiculaire qu’il faut éliminer par la force. Dans le roman d’Orwell, la chose est imposée hiérarchiquement et planifiée sur des décennies.

La réalité historique n’est pas loin de ce modèle cauchemardesque. La langue de bois soviétique critiquée par de nombreux dissidents, ou encore la LTI (Lingua Tertii Imperi, langue du troisième Reich nazi) décrite par Victor Klemperer fonctionnent bien sur ce modèle vertical et disciplinaire.

De là à accuser son adversaire de parler la novlangue ou la langue de bois dès qu’il s’exprime de façon un peu lourde, ou à qualifier un discours idéologique que l’on désapprouve de manipulation bigbrothérienne des esprits, il y a un pas à ne pas franchir. Ainsi un livre récent d’Eric Hazan compare à la « LTI » nazie ce qu’il nomme la LQR (Lingua Quintæ Republicæ, langue de la cinquième République) néo-libérale. C’est typiquement le genre d’amalgame pseudo critique qui réduit à néant la crédibilité d’une analyse par ailleurs excellente des euphémismes et poncifs employés par les médias. Il y a une toute petite différence entre parler, certes avec mépris, du chômage en se référant à un « plan social lié à un phénomène de restructuration » et prôner la Totalkkrieg ou le Entjuden (guerre totale et déjudaïser).

Nietzsche: The Physician of Culture

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Gwendolyn Taunton

Ex: https://sidneytrads.com

Nietzsche: The Physician of Culture

Do not be afraid of the stream of things: this stream turns back on itself: it runs away from itself not only twice. Every ‘it was’ becomes again an ‘it is.’ The past bites everything future in the tail.
– Friedrich Nietzsche.

During March 1873, Friedrich Nietzsche wrote a letter to Erwin Rohde, telling Rhode that he was thinking of naming a book The Philosopher as the Physician of Culture.1 In regard to this statement there can be little doubt that Nietzsche believed his work would heal some of the ailments afflicting Western culture. On the surface Nietzsche’s work is often deeply critical of both religion and politics, so the cultural impact of his philosophy is not always immediately perceptible. Nonetheless, Nietzsche intended to have an effect which would drastically alter the nature of civilization, and this is why he referred to the philosopher as being the ‘physician of culture’.

Culture provides a mechanism for common interests and objectives that can tie a civilization together. The historical methods of unifying the nation were different – people could easily be united through shared ethnicity, tradition, and religion. In the contemporary West however these techniques are no longer feasible. The ethnic composition of a modern democracy is divided into several nationalities, tradition has been replaced by legislative procedure, and religion abandoned almost entirely. Under such conditions, culture is the most viable tool with which to cultivate national sentiment and communal pride in a civilization.

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The idea of culture as a defining characteristic of the nation is not unique to Nietzsche. It is also found in the ideas of Johann Gottfried von Herder who proposed that there was a “popular spirit” or Volksgeist at the core of nationalism.2 What neither Herder nor Nietzsche expected however, was that the creation of cultural works in the West would be severely impaired by a heavily production based ‘worker’ society. This production/worker society is a hybrid of both capitalism and socialism, and has its roots in the revolt of the bourgeoisie, as Nicholas Birns relates here: “The valorization of labor, originally upheld by the bourgeoisie as a reaction to the disinterested and therefore ‘unproductive’ nobility provided the first substitute for identity”.3 As a consequence of this modern democracies, by embracing capitalism and the ‘valorization of the worker’, have created a nation which is no longer capable of generating authentic culture. The necessity of full time employment for both men and women in a capitalist worker/production society, requires that in order to live at even a level of basic subsistence, the prospect of any pursuits capable of generating culture are instantly negated. Achievements in the arts, humanities, or any other academic area capable of creating cultural values, is likewise denigrated to such an extent that even the worker in factory is now held in higher esteem, and those who do attempt to make cultural achievements to further society receive nothing but lowly paid employment in the hospitality industry. The final culmination of this leaves all cultural efforts stillborn, the ramifications of which, though subtle, will one day become deadly as modern society fractures into several opposing groups, none of whom will profess loyalty to the community, nation, or civilization. By abandoning the cultural aspects of the nation, the heart of a civilization corrodes, and entropy spreads slowly to poison the entire political system.

This leaves the modern nation with a very real corundum – what constitutes national identity in a modern multicultural society where tradition and religion have been displaced? And furthermore, can it even be achieved without those who used to create culture, such as the artists and academics in the humanities?

Birns also raises this question when he states that, “Contemporary ‘nationalism’ might well be founded on a political ideal of State and citizenship, it would nevertheless be a mistake to believe that abstract political values are sufficient to create a common identity and, especially that they would suffice to convince their members to accept the sacrifices they sometimes require”.4 Even the very liberal John Stuart Mill, writes that democracy cannot function in a pluralistic society, saying that “Democratic power belongs to the people, but only if the people are united.”5

These questions surrounding culture, community, nation, and even civilization itself therefore have to be based on personal identity, which philosophers such as Heidegger have defined as “Being”. This includes self-awareness of identity as an individual expression of autonomy, as well as the state defined Being. Being is an individual expression of culture, and individual Being is a reflection of the values of the civilization. One cannot profess their loyalty to a government if it is alienated from the community, and as a consequence the community will not make any sacrifices on behalf of the nation, because they have become estranged from the government. A shared identity with the people therefore remains a fundamental factor in the process of ‘good government’ and is the most basic foundation for any genuine attempt to forge a national identity. It is the duty of a government to provide its citizens with a real sense of Being and identity within the community. Culture is not merely the byproduct of a successful nation; it is the mandatory requirement for building a great civilization, and it is equally as necessary for individual Being.

fn3h.jpgNietzsche also espouses this sentiment in The Birth of Tragedy where he describes culture as the “most basic foundation of the life of a people”.6 The modern nation however has become increasingly complex and the more it grows, the weaker the ties to the people and the concept of Being in the nation becomes. Familiarity is essential in creating communal bonds, but the very size of the nation renders this difficult, and micro-communities are therefore formed which ultimately serve to de-stabilize the larger power structure of the government. This is not only bad for the nation, but also for those who govern the nation, because it creates a distinction between ‘us’ and ‘them’, and this perceived disparity dissolves the foundation of collective identity within the nation. As such, the elected representatives of modern democracies immediately find themselves juxtaposed with a large group of disgruntled citizens who have no true loyalty to the nation, and are instead controlled by purely by legislative force alone. In the worst case scenario, this leads to both ressentiment and revolution.

Ressentiment is another key concept in Nietzsche’s philosophy. Ressentiment is a form of resentment, arising from envy, where a mass of those who believe themselves to be oppressed attempt to reform the social structure in their own interests, overthrowing those who are identified as the governing elite. As R. Jay Wallace explains, “Ressentiment becomes creative and gives birth to values when the tensions that attend it lead the powerless to adopt and internalize a wholly new evaluative framework.”7 Ressentiment is the mother of all revolutions, and all political powers should err on the side of caution when the chasm between the powerful and the powerless yawns dangerously wide. Therefore, far from endorsing oppressive regimes, Michael Ure informs us that Nietzsche “shares with the Hellenistic schools the belief that the central motivation for philosophizing is the urgency of human suffering and that the goal of philosophy is human flourishing, or eudaimonia”.8

Not only did Nietzsche draw inspiration from Hellenic philosophy, he was also heavily influenced by mythology. It may be difficult to reconcile Nietzsche’s vehement attacks on Christianity with this seemingly incongruous interest in the archaic religions of Greece, but nonetheless Friedrich Nietzsche was uncontestably influenced by Greek mythology. The key to understanding this contradiction in his philosophy can once again be explained by his use of the phrase the “philosopher as the physician of culture”. Nietzsche interprets mythology as a formula of symbols. These are not literal truths, and therefore are not a contradiction in his writing because the symbols found in mythology relate to insights into human behavior and culture. This is because it does not require religious belief. It is in this manner that Nietzsche makes use of Dionysus and Apollo. Tracy B. Strong reiterates this saying that, “Nietzsche’s appeal to the Dionysian does not refer to an attempt to go back to something that lies under Greek life or the origins of that which is Greek but, rather, to more new developments that might serve in the transformation of the older Apollonian world.”9 Dionysus therefore links the old traditions to a new culture envisioned by Nietzsche. Accordingly, myth becomes a powerful weapon for the preservation of culture, because unlike religion, belief in the literal truth of myth is not required, just a concession that it is part of a shared history and a testament to the enduring value of culture, which conveys its experiences from antiquity into modern times. As such, myths become a proclamation of the grandeur of one’s culture and “whatever their own particular political characteristics might have been, all nations have always resorted to national myths”, as Birns tells us.10

Nietzsche’s own use of myth is exceedingly complex and multi-layered, designed with the specific goal of reinvigorating the waning power of culture in the West, in a manner that is not dependent on the whims of political parties or organizations. This begins with his famous Apollonian/Dionysian dyad. The conception of this idea is not purely Nietzsche’s because traces of it can be found in earlier Germanic authors. Interest in these two gods was prolific before Nietzsche for as Max Baeumer remarks,

The tradition of Dionysus and the Dionysian in German literature from Hamann and Herder to Nietzsche — as it has been set forth for the first time from aesthetic manifestoes, from literary works, and from what today are obscure works of natural philosophy and mythology — bears eloquent witness to the natural-mystical and ecstatic stance of German Romanticists which reached its final culmination in the works of Friedrich Nietzsche.11

Other notable influences include J. J. Bachofen and Georg Friedrich Creuzer. Although interested in Creuzer, Nietzsche only mentioned him once in writing, “during his early Basel lectures (1870-71)”.12 Bachofen’s influence is more obvious and his contrast between Apollo and Demeter is an obvious analogy with Nietzsche’s own Apollo/Dionysus. Changing Demeter to Dionysus was a deliberate correction on Nietzsche’s part, because Hellenic myths and rituals from Delphi indicate that the two gods were often worshipped in tandem, with one as the mirror of the other. Thus, to Nietzsche and the Hellenes, Bachofen’s opposition of the Sun/Sky/Male to Lunar/Earth/Female was discounted as a false dichotomy – instead the interpretation was more complex – it occurred between two solar male gods connected with the creative process of higher cognition.

The most obvious figure to study in relation to this is Orpheus, who is related to both Dionysus and Apollo, and despite his tragic end, represents the balance of the two creative drives in Man. Kocku von Stuckrad tells us that, “Orpheus is truly a reconciler of opposites: he is the fusion of the radiant solar enlightenment of Apollo and the somber subterranean knowledge of Dionysus”.13 Nietzsche’s Dionysus is also a reconciler of opposites, who absorbs the characteristics of his counter-part Apollo into himself, in order to establish form from his own state of natural formlessness, becoming whole when the two creative drives merge into one. Von Stuckrad also makes it clear that Apollo does not disappear from Nietzsche’s work, but is instead merged with Dionysus: “Apollo, it is true, more and more loses his name to the other god, but by no means the power of his artistic creativeness, forever articulating but the Dionysian chaos in distinct shapes, sounds and images, which are Dionysian only because they are still aglow with the heat of the primeval fire”.14 Dionysus and Apollo are amalgamated into a mythical whole called “Dionysus” which is a synthesis of the two gods in Nietzsche’s philosophy. Thus when Nietzsche writes,

Indeed, my friends, believe with me in this Dionysiac life and in the rebirth of tragedy! Socratic man has run his course; crown your head with ivy, seize the thyrsus, and do not be surprised if tiger and panther lie down and caress your feet! Dare to lead the life of tragic man, and you will be redeemed. It has fallen to your lot to lead the Dionysiac procession out of India to Greece. Gird yourselves for a severe conflict, but have faith in the thaumaturgy of your god!15

Nietzsche does not proclaim the literal resurrection of a deity or religion, but instead the rebirth of the creative power inherent in Man. It is the rebirth of myth deployed to drive culture, announced by the artist/philosopher who operates as the ‘physician of culture’. Furthermore, the exemplification of the “tragic artist” is implicitly reliant on Dionysus and ancient Hellenic myth. Strong states that,

The process of the tragic chorus is the dramatic proto-phenomenon: to see oneself [as embodied in the chorus] transformed before one’s very eyes [as member of the audience] and to begin to act as if one had actually entered into another body, another character. It is thus, he argues, that tragedy effects a cultural transformation in the citizenry-spectators. A potential subtitle to BT [Birth of Tragedy] from fall 1870 reads “Considerations on the ethical-political significance of musical drama”.16

fn4.jpgIn regards to music and its effect on politics and culture, another figure connected to Nietzsche who cannot be ignored is the ever-present specter of Richard Wagner. Ultimately the friendship of the two was not based purely on passion for music, but also the use of mythology, something with Richard Wagner indisputably drew upon in his operas. Wagner wrote in Deutsche Kunst and Deutsche Politik on the social and political meaning of such aesthetic theories: “Modern life, Wagner wrote, [shall be] reorganized by the rebirth of art, and especially by a new theater whose life-giving function shall be equal to that of ancient Greek drama”.17 Although Nietzsche would eventually separate himself from Wagner due to the musician’s anti-Semitism, Nietzsche also explored the uses of myth during his period of friendship with Wagner. “The legend of Prometheus”, Nietzsche writes,

is indigenous to the entire community of Aryan races and attests to their prevailing talent for profound and tragic vision. In fact, it is not improbable that this myth has the same characteristic importance for the Aryan mind as the myth of the Fall has for the Semitic, and that the two myths are related as brother and sister.18

Ultimately this line of thought would end for Nietzsche once the National Socialist movement began to arise in Germany, terminating not only Nietzsche’s research in this area, but also his friendship with Wagner. Ultimately, Wagner’s manipulation of myth via music achieved a devastating impact over Germany, and the power he exerted over the country through his music was significant. Although Nietzsche passionately disagreed with Wagner’s anti-Semitism, he still believed culture would be the driving impetus behind any political change. Nietzsche simply could not accept the vision of culture that Wagner desired and opted to create his own instead.

Aside from revitalizing national spirit though mythology to create national identity, there is another option for generating culture which relates to Nietzsche – geophilosophy. According to Deleuze and Guattari, geophilosophy recognizes that thinking goes on not between subject and object but, rather, “takes place in the relationship of territory and the earth.”19 It therefore ties man to the ultimate national symbol – the landscape which surrounds them. Herman Siemens and Gary Shapiro argue that “Nietzsche’s thought undermines ideologically driven metanarratives of globalization, such as Eduard von Hartmann’s Weltprozess story, repeatedly ridiculed by Nietzsche, and also the more topical “end of history” story popularized by Fukuyama.”20 Haroon Sheikh expands on geophilosophy by  connecting geography directly to culture, stating that “the competitive advantage of a country is grounded in its traditional culture”.21 Nietzsche’s “Peoples and Fatherlands […] locates philosophy in a dynamic tension between deterritorialization (as in philosophy’s universalistic claims) and reterritorialization (as in the unavoidable, if largely unconscious reinscription of thought within spatial coordinates)”.22 Likewise, “Deleuze and Guattari see Nietzsche’s notion of the ‘untimely’ (unzeitmässig) — as in Untimely Meditations — to involve the opening of a geographic rather than a historical perspective”.23 This paves the way for a spatial developmental theory of philosophy instead of temporal one. The temporal aspect is manifest in the idea of Eternal Recurrence – everything repeats save that which is constant – as such they earth itself offers a ‘firm foundation’ for philosophy, compared to the fickle whims of history, which is one of the reasons they are “untimely”.

Leo Strauss and Francis Fukuyama take another view on culture in regards to Nietzsche’s concept of the Last Man, and seek to interpret Nietzsche in terms of the classical tradition of political theory, “which they oppose to modern political theory that sought to banish the concept of thymos from political thought”.24 Thymos is a part of the soul mentioned by Plato which deals with the human drive for recognition and honor. Fukuyama in particular interprets Nietzsche’s theories that culminate in the idea of the Last Man as a theory of the decline of thymos in the modern world.25 This highlights the connection between Nietzsche and Hellenic ideas yet again. Sheikh also believes that Fukuyama agrees with the “idea of the decline of thymos” saying that, “Due to the end of struggle and the pacification of man, the powerful and violent types like Caesar and Alexander but also the great creative types—artists and writers such as Homer, Michelangelo, or Pascal—can no longer come into existence”.26 However, links to the world of tradition still remain because,

The modern economy is driven by motives other than the purely material pursuit of comfort. In new forms, ancient authorities still command respect and motivate people, infusing the modern world with traditional thymos. Moreover, Fukuyama argues, these are not simple remnants of the past set to disappear in the future but, instead, critically underpin the modern world because they determine, for instance, the success societies have in terms of innovation and economies of scale.27

It is with this in mind that Nietzsche proposes Grosse Politik (Grand Politics) which is to be fought at an ideological and cultural level via a war he terms as the Geisterkrieg.

I bring the war. Not between people and people […] Not between classes […] I bring the war that goes through all absurd circumstance of people, class, race, occupation, upbringing, education: a war like that between rise and decline, between will to live and vengefulness against life.28

fn6.jpgThis is Nietzshe’s Geisterkrieg – a war of ideas that is to fought at the academic and intellectual level to control the flow of ideas, culture, and the politics that emerge from it. This is similar to the modern idea of “metapolitics”. The Geisterkrieg however, “cuts right through the absurd arbitrariness that are peoples, class, race, profession, education, culture,” a war instead “between ascending and declining, between will-to-live and the desire for revenge on life”.29 In the context of the Geisterkrieg and Grosse Politik, the artists and the philosophers become the creators of all future governments and orders – for as Nietzsche tells us, “The artist and philosopher […] strike only a few and should strike all”.30 This means that they have not yet realized their ability to create cultural changes. Only the artists and philosophers are capable of launching Nietzsche’s Geisterkrieg, the war of ideas. However, due to the current dominance of capitalism and production based society over democracy (across both the Left and Right) the influence of artists and philosophers are severely impaired. And because of this, their rule continues unchallenged because Nietzsche’s Geisterkrieg, if successful, would end all petty nationalism and party specific squabbles. Partisan based politics would no longer exist, replaced instead by leaders who embody thymos the most as is stated here,

Nietzsche concludes his “document of great politics” by declaring, “[I]f we are successful, we will have between our hands the government of the earth—and universal peace” (letter to Georg Brandes, beginning of December 1888).31

The Geisterkrieg Nietzsche desires to see is an intellectual and artistic contest, which leads individuals to overcome themselves and thus bring to light the Übermensch, but this is specifically within the rank ordering of the Party of Life (the replacement for the modern political system, which is more akin to a guild of experts).32 It is by no means a physical war. Nothing lasts forever, the rise and fall of empires is eternal – there is no man made legislation that can endure, and ours is no exception. But once an idea or concept successfully endures the ravages of history to become venerable, it passes into tradition and myth – thus making them not mere superstitions, but instead the enduring and strongest feature of any cultural or ancestral heritage.

Cristiano Grottanelli believes that “every culture that has lost myth has lost, by the same token, its natural, healthy creativity”.33 And when a culture loses its creative power, it begins to die. Myth is a link to a shared tradition and community, and it when it is present the nation is more vital, more healthy. According to Ure this is what Nietzsche means when he is, referring to himself as “the physician of culture” Nietzsche’s ambition is to prescribe for the state the medicine which he believes will cause culture to flourish and make the state healthy once again, by utilizing culture as the stimuli for what Heidegger will later call “Being”. In becoming a “physician of culture”, Nietzsche also reveals his own influences that served to create his “Being”, which are largely derivative of his own knowledge of Hellenic philosophy and culture, for,

Like all the Hellenistic philosophers, Nietzsche seems to have arrived at the view that the source of our misery is not to be found in things but in the value judgments that we bring to bear upon things and we can be cured of our ills only through a change in our value judgments.34

In the modern world metaphysical and religious elements are decreasing in popularity. Myth remains useful because it entails only a shared past, and not a shared belief. There is no compulsion or requirement for belief in any religion to accept the cultural significance of a common history. A society which has lost its myth, has lost both his past heritage and its present culture. Cristiano Grottanelli states that as the ‘physician of culture’ Nietzsche sought to create a “mythos of the future”,

In his reconsideration of Nietzsche’s attitude to myth that was published in 1979, Peter Putz (Der Mythos bei Nietzsche) stated that the German philosopher stopped discussing myth as such after Die Ursprung der Tragodie, only to “fashion a myth (the myth of Life).” More recently still, Alan Megill has stated that Nietzsche created “the mythos of the future, the myth destined to save us from the nihilism that he believes has cast its shadow on Western culture.”35

These future myths and possibilities are precisely what he wished to create in order to revive both culture and the nation. By supplying people with new myths (which maintain links with their ancient predecessors) it reinforces culture by unifying individuals in a shared sense of communal society. Citizens must be able to develop a sense of Being within the community, and they must as a primary mandate for this, perceive the government as an ally, not as an enemy. A civilization where the citizens are divided is one where loyalties are divided, for as Birns reminds us,

In medieval societies the prevalent virtue is loyalty. Therefore, the question is not “who am I?” but “to whom am I loyal,” i.e. “to whom do I pledge allegiance?” Identity is the direct result of that allegiance. Society is then divided in groups, which interlock but at the same time remain separate.36

In a society which is composed of many different ethnicities, religions, or cultural groups, such as Australia, a narrative is required to unite all the different components which are part of the nation. Cultural aspects such as national myths and the use of the landscape itself (via geophilosophy) are the only viable means to do so in socially diverse nation. For this Nietzsche prescribes a war of ideas (Geisterkrieg) which competes for intellectual dominance to create what he calls ‘Grand Politics’ (Grosse Politik) which is based not on parties, but on a new form of high nationalism that elevates the country by cultivating culture to set a “new agenda for innovation”. The physician of culture, whilst writing the prescription may not have supplied us with the medicine, but he did provide us with the formula to create our own cure.

 – Gwendolyn Taunton was the recipient of the Ashton Wylie Award for Literary Excellence for her first book, Primordial Traditions, a selection of articles from the periodical of the same name which was in operation between 2006 to 2010. The award was presented by the New Zealand Society of Authors and the Mayor of Auckland. The proceeds of the award were used to establish further titles. Both becoming a full time publisher and author, Taunton has worked as the web and graphic designer for the National Centre for Research on Europe and the Delegation of the European Union. Presently she publishes other authors through Numen Books and Manticore Press.

Endnotes:

  1. Tracy B. Strong, “Nietzsche and the Political – Tyranny, Tragedy, Cultural Revolution, and DemocracyThe Journal of Nietzsche Studies, Issue 35/36 (Spring/Autumn 2008) p. 58.
  2. Nicholas Birns, Ressentiment and Counter-Ressentiment: Nietzsche, Scheler, and the Reaction Against Equality (The Nietzsche Circle, 2005) p. 15.
  3. Ibid., p.20.
  4. Ibid., p.22.
  5. Ibid., p.12.
  6. Tracy B. Strong, op. cit. p. 48.
  7. R. Jay Wallace, Ressentiment, Value, and Self-Vindication: Making Sense of Nietzsche’s Slave Revolt (University of California, Lecture Notes, undated) p.13. This document is available as part of the “A Priori – The Erskine Lectures in Philosophy” at the University of Canterbury, New Zealand, Volume 3.
  8. Michael Ure, “Nietzsche’s Free Spirit Trilogy and Stoic TherapyThe Journal of Nietzsche Studies, Issue 38 (Autumn 2009) p. 62.
  9. Tracy B. Strong, op. cit. p. 57.
  10. Nicholas Birns, op. cit. p. 22.
  11. Kocku von Stuckrad, “Utopian Landscapes and Ecstatic Journeys: Friedrich Nietzsche, Hermann Hesse, and Mircea Eliade on the Terror of ModernityNumen 57 (Leiden: Koninklijke Brill, 2010) p. 81.
  12. Robert A. Yelle, “The Rebirth of Myth? Nietzsche’s Eternal Recurrence and its Romantic AntecedentsNumen, No. 47 (Leiden: Koninklijke Brill, 2000) p. 184.
  13. Kocku von Stuckrad, op. cit. p. 81.
  14. Ibid., p. 83.
  15. Cristiano Grottanelli, “Nietzsche and MythHistory of Religions, Vol. 37 No. 1 (August 1997) p. 3.
  16. Tracy B. Strong, op. cit. p. 57.
  17. Cristiano Grottanelli, op. cit. p. 3.
  18. Ibid., p. 1.
  19. Herman Siemens, “Nietzsche’s Critique of Democracy (1870–1886)The Journal of Nietzsche Studies, Issue 38 (Autumn 2009) p.11.
  20. Herman Siemens and Gary Shapiro, “What Does Nietzsche Mean for Contemporary Politics and Political Thought?The Journal of Nietzsche Studies, Issue 35/36 (Spring/Autumn 2008) p. 4.
  21. Haroon Sheikh, “Nietzsche and the Neoconservatives: Fukuyama’s Reply to the Last ManThe Journal of Nietzsche Studies, Issue 35/36 (Spring/Autumn 2008) p. 41.
  22. Herman Siemens and Gary Shapiro (2008) op. cit. p. 4.
  23. Herman Siemens (2009) op. cit. p. 9.
  24. Haroon Sheikh, op. cit. p. 29.
  25. Ibid., p. 29.
  26. Ibid., p. 35.
  27. Ibid., p. 42.
  28. Ibid., p. 33.
  29. Hugo Halferty Drochon, “The Time Is Coming When We Will Relearn PoliticsThe Journal of Nietzsche Studies, Issue 39 (Spring 2010) p.73.
  30. Tracy B. Strong, op. cit. p. 53.
  31. Hugo Halferty Drochon, op. cit. p. 74.
  32. Ibid., p. 79.
  33. Cristiano Grottanelli, op. cit. p. 2.
  34. Michael Ure, op. cit. p. 72.
  35. Cristiano Grottanelli, op. cit. p. 8.
  36. Nicholas Birns, op. cit. p. 15.

Citation Style:

This article is to be cited according to the following convention:

Gwendolyn Taunton, “Nietzsche: The Physician of Culture” SydneyTrads – Weblog of the Sydney Traditionalist Forum (30 April 2016) <sydneytrads.com/2016/04/30/2016-symposium-gwendolyn-taunton> (accessed [date]).

vendredi, 13 mai 2016

Bonne nouvelle pour l'Europe: Erdogan licencie Ahmet Davutoglu

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Bonne nouvelle pour l'Europe: Erdogan licencie Ahmet Davutoglu

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a soudainement annoncé mercredi 4 mai sa décision de démissionner de la présidence du Parti Justice et Développement (AKP) au pouvoir et de son poste de premier ministre. Lors d'une conférence de presse, après la réunion du Comité central de direction de son parti, Davutoglu a déclaré que l'AKP organiserait un congrès extraordinaire pour élire son successeur.
 
Davutoglu sauve les apparences en annonçant lui-même sa démission. Mais nul ne peut ignorer qu'il a été énergiquement poussé au départ par Recep Tayyip Erdogan. Plusieurs raisons justifient ce coup de force. La première tient aux réticences de plus en plus marquée du premier ministre aux actions menées par Erdogan et son parti pour écraser le Parti démocratique populaire pro-kurde (HDP).

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Cette démission est par ailleurs le reflet de conflits profonds au sein de l'Etat dans le contexte de la participation turque à la guerre civile syrienne, de tensions croissantes avec la Russie et d'une nouvelle guerre civile sanglante avec la minorité kurde en Turquie. On sait que depuis plusieurs jours l'AKP, instrumentalisé par Erdogan, menace de lever l'immunité parlementaire des députés HDP pour permettre leur procès sur des accusations de terrorisme. Si Davutoglu avait laissé faire, il ruinait définitvement son image et ceux des « islamistes « modérés qu'il représente désormais depuis que Erdogan a renoncé à toute modération pour éliminer y compris par des attentats organisés les désirs d'autonomie relative du parti kurde.

Merkel va-t-elle comprendre?

C'est non seulement auprès des 30% environ d'électeurs turcs souhaitant se rapprocher de l'Europe, qu'il aurait ruiné son image mais auprès des gouvernements européens. Davutoglu avait été pratiquement le seul artisan des accords négociés avec Angela Merkel pour que la Turquie contrôle les flux de migrants que jusqu'à présent, sous l'influence de Erdogan et de ses alliées les pétromonarchies, voire de soutiens au sein de Daesh, Ankara avait dirigés vers l'Union européenne pour la détruire de l'intérieur. Or l'expérience avait montré que si Erdogan acceptait les milliards d'euros de l'Europe, il ne faisait rien pour tarir le flot des migrants. Si Davutoglu avait fermé les yeux, il se déconsidérait définitivement comme interlocuteur de l'Union européenne dans la perspective de futurs rapprochements.

Son départ sera donc une bonne chose pour l'Europe, à commencé pour Angela Merkel. Il sera de plus en plus impossible de négocier avec la Turquie sur les migrants et l'éventuel rapprochement  avec l'Union européenne – y compris espérons-le sur la question qui aurait été très mal accepté de délivrer des visions aux voyageurs turcs. Il sera également de plus en plus impossible de continuer à offrir des portes ouvertes aux millions de « migrants » en attente.

Le départ de Davutoglu met en évidence la volonté d'Erdogan de devenir un dictateur en tous domaines, autrement dit le Sultan ottoman qu'il a toujours rêvé d'être. Ceci s'était traduit jusqu'ici par des poursuites contre la presse telles que la détention préventive de journalistes. Par ailleurs, de plus en plus aujourd'hui, Erdogan mène une politique belliqueuse, tant au niveau international qu'à l'intérieur de la Turquie.

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Il a attisé une guerre civile contre la minorité kurde de Turquie et presque provoqué la guerre avec la Russie quand, avec le soutien américain, la Turquie a abattu un avion de chasse russe au-dessus de la Syrie en novembre dernier. Il est de plus en plus évident qu'avec ses appels à un régime « présidentiel », Erdogan tente de faire face à des contradictions politiques insolubles en imposant un régime autoritaire.

On peut espérer que le masque représenté par Ahmet Davutoglu une fois arraché, l'Union et les gouvernements européens renonceront à toute collaboration sérieuse avec la Turquie d'Erdogan – quitte à braver les reproches de Obama et des autres organes de pouvoir américains n'ayant jamais renoncé à affaiblir l'Union européenne par l'intermédiaire d'un mariage forcé avec la Turquie.

Discriminatie in de paarvorming daar zwijgen de media liever over

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Discriminatie in de paarvorming daar zwijgen de media liever over

Koenraad Elst

Ex: http://www.doorbraak.be

Neoracisten denken van zichzelf dat ze helemaal geen racisten zijn.

In de meeste scherpgelaagde maatschappijen geldt dat mannen van de bovenklasse met ondergeschikte vrouwen mogen paren of trouwen, maar niet omgekeerd. In sommige gevallen loopt die klassenlijn samen met een rassenlijn, bijvoorbeeld in de laatste eeuw van de Amerikaanse slavernij, toen de blanke slavernij (voornamelijk Ieren) verdween, een wet zelfs verbood dat vrije zwarten nog blanken als slaaf hielden (dat kwam dus voor), en slaven alleen nog zwart konden zijn. De talloze ‘zwart’ genoemde halfbloeden stammen doorgaans af van blanke slavenhouders en hun zwarte slavinnen.

Als een blanke lobbygroep vandaag een verbod eiste op verkeer tussen blanke vrouwen en zwarte mannen, zou dat ‘racistisch’ genoemd worden, in België een strafbaar feit. Maar er is vandaag wel degelijk een ideologie, door een zeer talrijke gemeenschap beleden, die deze discriminatie oplegt: de islam. Een niet-moslim mag niet met een moslima trouwen, omgekeerd wel. Wil hij haar per se trouwen, dan moet hij zich eerst bekeren. Hieraan wordt ook in de praktijk strikt de hand gehouden via sociale druk. Alleen in zeer verwesterste milieus vindt men uitzonderingen, en dat gedrag wordt door de allermeeste moslims terecht als on-islamitisch bestempeld. Vlamingen, u bent tweederangsburgers in uw eigen land.

Let wel, deze sharia-regeling die de intrinsieke inferioriteit van niet-moslims tegenover moslims verkondigt, wordt door pleitbezorgers van de islam doorgaans ontkend, gebagatelliseerd of verzwegen. Knack brengt een artikel, ‘Halal daten op het internet: Sla eens een moslim aan de haak’ (4 mei 2016, door Ayfer Erkul), waarin dit cruciale feit om de paarvorming bij moslims te kunnen begrijpen, nergens vermeld wordt. Het geeft alleen toe: ‘Moslims trouwen doorgaans met moslims.’ Tja, bij de meeste gemeenschappen zou men daarmee een open deur intrappen. Alleen bij onze autochtonen zou men dat als racistisch gedrag verketteren, maar dat soort soort zoekt, is redelijk universeel. Daarover gaat het hier echter niet.

Wat als een moslima met een niet-moslim wil trouwen? Dáár zit het levende bewijs van het islamitisch ‘racisme’, van hun schriftuurlijk vastgelegd, voor alle moslims geldende superioriteitsbesef. Naarmate de trouwplannen concreter worden, neemt de sociale druk toe, en dergelijke plannen worden dus doorgaans afgeblazen. Tenzij de man zich met een air van oprechtheid laat bekeren en besnijden, iets wat ook in mijn vriendenkring al voorgekomen is. Hun eerste zoon heet dan Mohammed, de moslimgemeenschap groeit en de niet-moslimgemeenschap loopt verlies op: doel bereikt.

Dat wordt in Knack dus verdoezeld. In de plaats daarvan krijgen we het soort rechtvaardigingen voor endogamie (binnen de eigen groep trouwen) die bij Vlamingen weliswaar racistisch zouden heten, maar die iedereen verder heel redelijk vindt. Bijvoorbeeld een zekere Nawal legt uit: ‘Ik heb veel niet-moslimvrienden die dat niet begrijpen en mij vragen waarom dat zo belangrijk is. Ik wil een moslim omdat ik er ook een ben. Ik wil een partner met dezelfde waarden en normen.’ Dat niet-moslims het niet begrijpen, zal wel: zij worden immers onwetend gehouden (onder meer juist in dit Knack-artikel zelf) en aangemoedigd in die onwetendheid. Het inroepen van ‘normen en waarden’ zou een Vlaming zwaar aangerekend worden, maar een moslima weet dat ze daarmee vlot wegkomt. Zij geeft zelf aan dat moslims onze ‘normen en waarden’ niét delen, ongeacht wat de koketteerders met een geïntegreerde ‘euro-islam’ ook mogen fantaseren. En dat zij niet-soortgenoten tot de troostprijs ‘vrienden’ beperkt en haar huwelijk met eigen soort wil beleven, dat zal iedereen toch de logica zelf vinden; althans bij volwaardige mensen, niet bij de bekrompen en islamofobe Vlamingen.

Er zijn in marginale, doorgaans welgestelde milieus wel uitzonderingen, maar dat zijn nominale moslims, weinig vertrouwd met de islamwet en sociaal vooral onder de invloed van niet-moslims en niet-islamitische waarden. In een moslimland zouden ze er niet mee wegkomen: als de sociale druk niet werkt, dan wenkt de rechtbank, die bij wijze van minnelijke schikking een echtscheiding zal bevelen. En als dat niet werkt, is er nog de eerwraak. Hun gedrag betekent niet dat ‘er ook een verdraagzame islam bestaat’, zoals krampachtig naar geruststelling verlangende islamvrienden beweren. Het betekent alleen dat hun gedrag buiten de greep van de islam staat. Er is geen islam die het huwelijk van een moslima met een niet-moslim toestaat.

De neoracisten van Unia, DS enzovoort, beschouwen de islam bovendien als een ‘ras’, vandaar uitdrukkingen als ‘witten en moslims’ (neoracisten herken je meteen aan hun voorkeur voor ‘wit’ boven ‘blank’) en ‘anti-moslim racisme’. Deze discriminatie in geoorloofde versus verboden paarvorming, is volgens hun eigen definitie dus racisme, dat op hun eigen aandringen tot strafbaar feit uitgeroepen is. Nochtans, via het godsdienstonderricht, de financiering van de erkende erediensten en de mediaduiding ondersteunt het Bestel deze discriminatoire ‘racistische’ ideologie. Geen enkele overheidsdienaar heeft ooit gezegd: ‘Goed, wij subsidiëren de islam, maar op voorwaarde dat de discriminatie tegen niet-moslims in de paarvorming afgeschaft wordt.’

‘Meer islam is de oplossing voor het radicalisme’, luidt het bij onder meer een aantal ministers. Meer discriminatie, meer wij/zij-denken (inherent aan de islam), zou volgens hen dus de oplossing zijn? Bij elke gelegenheid moeten zij deze vraag voor de voeten geworpen krijgen. Hun antwoord zal vermoedelijk zijn dat de ‘euro-islam’ onder zijn hervormingen ook de afschaffing van die discriminatie zal tellen. Dat willen we dan wel eens zien: de Moslimexecutieve (of een ander gezaghebbend islamitisch orgaan) die de wens van de ongelovige honden zwaarder laat wegen dan de aan God zelf toegeschreven sharia.

malcolm-x-cover.jpgEen toemaatje: in dit opzicht volgt Dyab Abou Jahjah trouw zijn mascotte Malcolm X. (Het is weliswaar uiterst arrogant van hem om de mantel van een slavenafstammeling op te eisen terwijl hijzelf een gemeenschap van slaafnemers vertegenwoordigt, waarbij zijn Europese gastgemeenschap dan nog een belangrijke bron van slaven was, naast de Afrikanen.) De zwarte leider en islambekeerling Malcolm X was een typische halfbloed, voortgekomen uit de vereniging van rijke blanke mannen met ondergeschikte zwarte vrouwen. Hij had blanke raskenmerken, waaronder hetzelfde rosse haar als zijn Schotse grootvader. In Brazilië zou hij als mulat gegolden hebben, maar in de VS hanteert men de one-drop rule: zelfs bij één druppel zwart bloed geld je al als zwart. Er is daar geen ‘diversiteit’, je bent ofwel blank ofwel zwart. Welnu, ook Abou Jahjah stamt in vaderlijke lijn van de heersersgroep in zijn land, de moslims, en in moederlijke lijn van de gedoogde maar ondergeschikte groep, de christenen. Zijn moeder was christen, maar hij is niet halfchristen, hij is volledig moslim. Geen diversiteit in de moslimwereld. Maar om Belgische papieren te krijgen, oefende hij wel het voorrecht van moslimmannen uit om met een ongelovige vrouw te trouwen.

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Myanmar’s Suu Kyi is pivoting away from US

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Myanmar’s Suu Kyi is pivoting away from US

by M. K. Bhadrakumar

Ex: http://blogs.rediff.com

When an old friend and colleague who had served as ambassador in Myanmar sent to me last November an interview by Aung San Suu Kyi with the Washington Post, it was an eyeopener. The interview went against the grain of the common estimation of Suu Kyi in our country as a creation of the West on China’s soft underbelly.

In the WaPo interview, Suu Kyi point blank refused to give credit to the US for her achievements in fostering democracy. She underscored that Myanmar’s best interests will be served by pursuing non-aligned policies. She even differentiated Myanmar’s stance on the South China Sea problem to stress the importance attached to relations with China. (Washington Post)

In the Indian strategic discourses, wishful thinking often transmutes as hypotheses. The point is, the intense rivalry with China, which is the Indian pundit’s prism, leads him to wrong notions about Suu Kyi being dependent on US support for sheer political survival. (Times of India)

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Are we getting the plot straight? Given the “unipolar predicament” of the Indian pundits, they often attribute a larger-than-life US influence over other countries. Even the lessons from Afghanistan haven’t been learnt properly — namely, there are limits to US power. In fact, the indications, increasingly, are that the latent friction between Washington and Suu Kyi is surfacing, and the US is arm-twisting her. The new US ambassador to Myanmar openly defied the advice from the foreign ministry (headed by Suu Kyi) not to refer to the Rohingya problem. (Guardian)

Indeed, the Rohingya problem is hugely consequential for India too – because in the vast majority of opinion in Myanmar, the problem relates to large-scale illegal migration of Muslims from Bangladesh and does not pertain to an ethnic issue or of a persecuted minority.

Now, even as the new US ambassador was raising dust on the Rohingya problem on the diplomatic plane, New York Times wrote an angry editorial blasting Suu Kyi’s “cowardly stance”. The Times has a record of being the flag carrier and it is possible to make out that the real issue here is Suu Kyi herself:

“In the end, the reason Ms. Aung San Suu Kyi doesn’t want the Americans to say “Rohingya” doesn’t really matter. What matters is that a woman whose name has been synonymous with human rights for a generation, a woman who showed unflinching courage in the face of despotism, has continued an utterly unacceptable policy of the military rulers she succeeded… Her halo has been a central factor in Myanmar’s reacceptance into the world community… but already there are calls by human rights groups in the United States for President Obama to renew sanctions against the country before they expire on May 20.” (New York Times)

The Los Angeles Times was more explicit in recommending that “the U.S. government should keep in place at least some of the rules for investors and the sanctions against Myanmar that are set to expire later this month, particularly the ones that require American companies working in Myanmar to report on their efforts to ensure that human and labor rights are maintained, and to not do business with specially designated nationals with ties to human rights abuses”. (LA Times)

The US is shifting the goal post on sanctions. Meanwhile, Wall Street Journal reported on Tuesday quoting the new US ambassador to Myanmar that “Washington isn’t ready to fully shed sanctions on Myanmar, instead awaiting progress on issues including human rights”. (WSJ)

Evidently, the core issue here is Suu Kyi’s policies towards China. The US pressure is building up just when Suu Kyi is called upon to decide on the stalled Chinese projects in Myanmar. (She faces the same predicament that Sri Lanka’s Ranil Wickremesinghe faced.) Will Suu Kyi blink under American pressure? Beijing seems reasonably confident that Suu Kyi will ultimately take decisions that are in her country’s best interests – which was what Sri Lankan Prime Minister Ranil Wickremesinghe also finally did. (Global Times)

All this becomes important at a juncture when New Delhi is figuring out its own approach to the Suu Kyi government. External Affairs Minister Sushma Swaraj was due to visit Myanmar last week but put it off due to health reasons. India has vital interests at stake, which makes it imperative that it has a friendly, cooperative, responsive partner in Suu Kyi, no matter Uncle Sam’s disillusionment with her. The bottom line is that India should have an independent foreign policy toward Myanmar.

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Le château de cartes européen

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Le château de cartes européen

Ex: http://www.leblancetlenoir.com

L'Europe américaine sera-t-elle mise à mort par ceux-là même qui étaient censés la régénérer ? L'on peut sérieusement se poser la question quand on voit le divorce grandissant entre l'UE et les pays d'Europe centrale et orientale, fers de lance de la "Nouvelle Europe" si chère aux néo-cons. Le pied droit de Washington donne des coups au pied gauche et c'est tout le système vassalique européen qui risque de tomber. On comprend qu'Obama préfère penser à autre chose en jouant au golf...

Rappelons d'abord que la construction européenne fut, dès le départ, un projet américain. Des archives déclassifiées montrent que les soi-disant "pères de l'Europe" - Schuman, Spaak ou le bien-nommé Monet - travaillaient en réalité pour les Etats-Unis. Pour Washington, il était en effet plus aisé de mettre la main sur le Vieux continent par le biais d'une structure globale noyautée de l'intérieur que de négocier pays par pays avec des dirigeants indépendants.

La chute du Mur et l'intégration à l'UE des anciennes démocraties populaires n'étaient que le cache-sexe de l'avancée de l'OTAN vers la Russie. Mieux encore, ces pays nouvellement libérés de la tutelle soviétique et férocement anti-russes pour des raisons historiques compréhensibles étaient susceptibles d'établir un nouveau rapport de force très favorable aux Etats-Unis au sein de l'UE face à certaines poussées de fièvre frondeuse toujours possibles de la "vieille Europe" (De Gaulle, Chirac et Schroeder...)

Or, au moment où les institutions européennes sont noyautées et soumises comme jamais aux désidératas US, le château de cartes est en train de s'écrouler... Ce sont d'abord les sanctions anti-russes qui ont créé une brèche. Si elles furent accueillies avec des transports de joie par la Pologne et les pays Baltes, leur réception en Hongrie, en Slovaquie et même en République tchèque fut bien plus mesurée, c'est le moins qu'on puisse dire. Première cassure au sein de la "nouvelle Europe".

Et maintenant, la question des réfugiés pourrait bien sonner l'hallali. La Pologne, pays ô combien pro-US, refuse tout à fait d'obéir aux injonctions des institutions elles aussi ô combien pro-US de Bruxelles. Diantre, Brzezinski n'avait pas prévu ça...

Varsovie, ainsi que Budapest ou Bratislava, rejettent totalement ce qu'ils considèrent comme un diktat de Bruxelles et ses menaces d'amende (250 000 euros par réfugié refusé). Les mots sont intéressants :

  • Jaroslaw Kaczynski, chef du PiS au pouvoir : "Une telle décision abolirait la souveraineté des Etats membres de l'UE. Nous refusons cela car nous sommes et serons en charge de notre propre pays".
  • Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères : "La menace d'amende de la part de la Commission est du chantage pur et simple".

Notons en passant la naïveté confondante de ces dirigeants qui croyaient apparemment benoîtement que l'entrée dans l'UE allait préserver la souveraineté de leur pays...

Il n'en fallait en tout cas pas plus pour que le système se mette en branle. La mafia médiatique occidentale a glosé sur la "manifestation monstre" de... 240 000 Polonais (sur 40 millions !) contre le gouvernement et pour l'Europe. Toute ressemblance avec des événements (le Maïdan par exemple) ayant existé serait le fruit de la plus pure coïncidence.

Le fidèle lecteur de ce blog aura été prévenu avant tout le monde, dès le mois de janvier, sur la possibilité d'une révolution colorée en Pologne :

La nouveauté est que, d'arme offensive à l'assaut de l'Eurasie, la "révolution colorée" se transforme de plus en plus en moyen coercitif défensif pour faire rentrer dans le rang des pays théoriquement alliés mais qui ont de dangereuses tendances à l'émancipation. Cela en dit long sur le reflux US. Il y a une décennie, les "révolutions de couleur" visaient à encercler la Russie - Ukraine, Géorgie, Kirghizstan etc. Depuis deux ans, elles sont beaucoup moins ambitieuses et ont surtout pour objectif de colmater les brèches d'un système qui prend l'eau : Macédoine (pour empêcher le passage de l'extension du Turk Stream), Hongrie (pour tenter de mettre au pas l'électron libre Orban, peu soumis à l'UE et susceptible de se rapprocher de Poutine).

Le dernier exemple en date pourrait bien être la Pologne du PiS, parti conservateur démocratiquement élu et peu en odeur de sainteté à Washington, donc à Bruxelles. C'est notamment ce que pense un journaliste d'investigation polonais réputé, Witold Gadowski. Le parallèle avec le Maidan ukrainien est en effet troublant.

Diabolisation du gouvernement dans le caniveau les médias occidentaux, protestations de rue (pour l'instant assez légères), grandes sorties d'hommes de paille du système sur la "dictature" qui s1111111'installerait en Pologne (la palme de la crétinerie revenant à l'ancien Premier ministre belge qualifiant le PiS de "nazis"). Quand tous ces gens (dont l'inévitable Soros) se mettent à prendre des grands airs, il y a du coup d'Etat dans l'air...

Et dans un addendum le jour suivant :

Certains lecteurs doutent de la réalité d'un Maidan polonais en recourant à un argument de bon sens : le PiS étant anti-russe, quel intérêt y aurait-il pour Washington et Bruxelles à déstabiliser la Pologne ? Au premier regard, l'argument fait mouche. Au premier regard seulement...

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Il y a anti-russe et anti-russe. Le PiS n'a certes aucun penchant pour Moscou, mais il n'en a pas beaucoup plus pour Bruxelles. L'anti-russisme du PiS, c'est l'anti-troyisme d'Achille face à Hector : deux ennemis déclarés, mais qui se respectent et ont une certaine estime l'un pour l'autre. Au-delà de leurs différends, Poutine et Kaczynski partagent beaucoup de valeurs : même attachement sourcilleux à leur souveraineté nationale, même conception de la société (plutôt conservatrice et religieuse, familiale avec mariage hétérosexuel) ; ils sont tous deux atterrés par ce qu'ils considèrent comme étant la décadence civilisationnelle des pays occidentaux, la perte de leurs racines, morale et culture.

Kaczynski frère avait accepté l'invitation de Poutine en 2010, une sorte de paix des braves entre deux pays souverains. Et hop, un accident d'avion tombe à point nommé pour ne pas aller plus avant dans le réchauffement des relations polono-russes. Le défunt est remplacé par le clown américano-polonais Donald (sic) Tusk, libéral malléable et gluant aux ordres directs de Washington. Le système pousse un grand ouf de soulagement...

Et voilà que ça recommence avec l'autre frère ! La récente victoire du PiS a fait sonner quelques alarmes rouges à Bruxelles et outre-Atlantique, c'est certain. Des leviers, notamment médiatiques, ont été actionnés, on le voit. Les croisés des "révolutions de couleur" sont sortis de leur retraite. Il n'est pas sûr que cela finisse en Maidan polonais, mais ne pas s'interroger relèverait d'une grande naïveté.

http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/05/le-chateau-de...

USA : fomenter un « golpe » institutionnel au Brésil pour tenter de casser les Brics

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USA : fomenter un « golpe » institutionnel au Brésil pour tenter de casser les Brics

Ex: http://www.leblancetlenoir.com 

Le foutoir continue et s'amplifie même, au Brésil, où la présidente élue, Dilma Rousseff est sous le coup d'une destitution pour un motif mineur : débits budgétaires reportés d'une année sur l'autre, pour pouvoir annoncer un déficit inférieur. Un processus utilisé régulièrement par tous les partis au pouvoir. Les députés ont voté à une large majorité la demande de destitution. Ces parlementaires « golpistes » qui se sont prononcés pour la destitution sont aussi clairs qu'un élu des Haut-de-Seine ! Beaucoup ont gamellé auprès de Petrobras, machine à sous généreuse, d'autres sont poursuivis pour crimes et corruption…Au total, 60 % des 594 membres du Congrès du Brésil font face à des accusations graves comme corruption, fraude électorale, déforestation illégale, enlèvements et homicides. Quant à leur chef de file, le président de la chambre des députés Eduardo Cunha, il est lui-même mis en accusation par le Tribunal Suprême. Cette même Cour l'a écarté de ses fonctions pour avoir tenté d’entraver l’enquête sur les faits de corruption dont il est accusé ! C'est l'arroseur arrosé. Adversaire de Dilma Rousseff, il est l’homme qui avait déclenché « l'impeachment », en acceptant, en décembre, une demande de destitution de la présidente, une prérogative du chef du perchoir. Il a été remplacé par son vice-président Waldir Maranhao. Celui-ci a provoqué un retentissant coup de théâtre en annulant le vote de l'assemblée plénière des députés qui avaient approuvé le 17 avril la procédure de destitution de Dilma Rousseff.

Mais, nouveau coup de théatre, quelques heures plus tard, le président du Sénat Renan Calheiros a ordonné dans l'après-midi la poursuite de la procédure, ignorant la décision "intempestive" de suspension prise quelques heures plus tôt par le président par Waldir Mananhao le président intérim du Congrès des députés...lui-même revenu sur sa décision à la suite de pressions puissantes et multiples ! Quant on parle de foutoir, c'est un terme encore bien faible… Le sénat va donc, dès aujourd'hui "destituer" la présidente.

Le coup d'état « non violent » a donc repris pour destituer une présidente démocratiquement élu, et installer un des politiciens les plus corrompus – qui, d’une façon qui ne doit rien au hasard – se trouvent être préféré par l'establishment politique étasunien, bafouant ainsi la démocratie et les 54 millions de personnes qui ont réélu la première femme présidente du Brésil, il y a seulement 18 mois. La personne que les oligarques brésiliens et leurs organes de presse tentent d'installer en tant que président : le vice-président Michael Temer est l’incarnation de la contamination par la corruption au service des oligarques. Il est profondément impopulaire.

Deux faces d’un même pays s’affrontent par partis interposés, le Brésil des riches et celui des pauvres. Il s'agit bien de manœuvres de renversement illégal d'un pouvoir élu démocratiquement. Il est mené par l'opposition de droite : la droite politique qui veut échapper aux condamnations judiciaires et revenir aux affaires ; et la droite judiciaire qui utilise les enquêtes et leur médiatisation de façon partisane et en violant au passage les libertés publiques. Que des millions de personnes appuient ce coup d'État dans la rue n'y change rien. D'autres l'avaient fait avant eux il y a 50 ans, lorsqu'un coup d'Etat militaire avait été acclamé par des millions de Brésiliens, la presse, et la majorité de la classe politique. La dictature a duré 21 ans. Et certains en rêvent de nouveau.

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La bourgeoisie brésilienne ne se satisfait pas de sa condition de classe dominante. Elle exige des conditions qui lui permettent d'exploiter sans entrave la force de travail dont elle dispose : les plus pauvres, les sans-terres. Et les classes moyennes sont exaspérées non pas parce que leur niveau de vie se dégrade mais parce qu'elles voient les plus démunis gagner un peu plus de droits ! Cette pseudo élite ne reconnaît le principe de majorité que lorsqu’il répond à ses intérêts. Les banksters tout comme la bourse jouent à fond la destitution de la présidente de gauche (quelle horreur !). BNP-Paribas pense d'ailleurs qu'il est "temps de redevenir positif sur les perspectives économiques du Brésil...à condition que le vice-président Michel Temer "réussisse à réunir une équipe solid et à obtenir le soutien d'une partie du congrès pour prendre des mesures certes impopulaires mais au combien nécéssaire". Même des banques françaises jouent contre la présidente élue. Insupportable ingérence.

Voilà la conspiration qui veut foutre en l'air Dilma Rousseff. Certes le Parti des Travailleur a trahi sa promesse d'être un parti "propre", "éthique". Il s'est fondu dans le système, en partie pour mener des politiques d'inclusion que rejetait l'écrasante majorité de la classe politique (qu'il lui a fallu acheter), en partie parce que des politiciens du PT ont profité de l'exercice du pouvoir pour s'enrichir personnellement. Certes Dilma gouverne peu et mal. Sous la pression de la crise économique résultant de la chute des prix des matières premières dont le Brésil est un grand pourvoyeur mondial, elle a dû renoncé à mener des politiques sociales et de croissance. Mais ce ne sont pas des raisons valides pour faire démettre une présidente élue démocratiquement.

L'objectif des « golpistes » est de s'attaquer à la souveraineté populaire, exprimée par le vote et de la mettre sous la tutelle de la magistrature dont les membres, non élus et protégés de tout contrôle social, sont engagés dans un programme de changements rétrogrades qui ne sont pas exprimés. Contre la gauche – qu'ils vomissent – tout leur est bon, y compris un putsch militaire.

Mais derrière ces basses manoeuvres - que l'on retrouve aussi au Vénézuela - on devine les sales pattes des officines secrètes – CIA entre autres - qui magouillent sournoisement pour imposer la politique de Washington. A travers le Brésil, ce qui est visé, c'est l'alliance économique des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Car quelle meilleure façon de contrecarrer les actions réussies de cette alliance qui ose se dresser face à « l'Empire » que de placer au Brésil un gouvernant oligarchique à la botte des intérêts étasuniens ?

Bonne ambiance pour les J.O. !

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/u...

jeudi, 12 mai 2016

Adversus Haereses: Nicolás Gómez Dávila - Against the Religion of Democracy¹

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Krzysztof Urbanek

Adversus Haereses: Nicolás Gómez Dávila - Against the Religion of Democracy¹

Ex: https://sidneytrads.com

I

Nicolás Gómez Dávila2 is primarily known for his authorship of the five volume work Scholia to an Implicit Text. Those who study Dávila’s life and work mostly focus on these 10,260 aphorisms3 and question what the “implicit text” actually is. Various arbitrary answers are offered by different academics: Franco Volpi believes it is the ideal act which is beyond the Bogotán’s creative reach, Till Kinzel believes it is the books from his library, Francia Elena Goenaga Olivares believes it is God, and numerous other researchers believe that the “implicit text” is Western culture itself.

However, it is rarely asked whether the Author of the Scholia has not elucidated an answer to this himself. Indeed, it appears that in 1988 – thus during the thinker’s life – Francisco Pizano de Brigard (who was a friend of Dávila’s) noted in a special edition of Revista del Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario4 that the “implicit text” appears on pages 60-100 of the first volume of the Textos I.5 There is no evidence that Dávila ever objected to this. Moreover, in the first volume of the Scholia we encounter the Bogotan’s idiosyncratic note: “the writer’s original thought echoes in his passing commentaries.”6

This point is sufficiently pressing to call for a closer reflection on the abovementioned text in order to capture its essence, because the substance of one of the most ingenious works of twentieth century thought revolves around the ideas contained in Dávila’s Scholia to an Implicit Text.

II

dav2.jpgThe subject of Nicolás Gómez Dávila’s Text Implicite is democracy. According to the Author, democracy is a new religion; more precisely, an anthropotheistic religion in which Man is presented as God. The Catholic Thinker therefore concludes that the ultimate consequence can only be to treat democracy as if it were a form of Satanism.

At the beginning of his thesis, Dávila concerns himself with two main types of democracy: bourgeoisie democracy and people’s democracy. To the Bogotán, the difference between the bourgeoisie and peoples democracies is essentially trivial, give that both strive towards the same goal, namely “the redemption of Man though Man.”

According to the Author of the Scholia, democracy is neither an electoral procedure, nor a social structure, nor an economic order. History illustrates that democracy is accompanied by militant secularism and the criticism of the mere phenomenon of religion. The intent that underpins the secularisation of society emanates from a “Godless zeal” and “secular caution”.7 Students of democracy highlight its religious character: that the sociology of democratic revolutions operates in categories that have been established through religious historicism. Certainly, the religious aspect of democracy is illuminated – I would say rationalised – equally through the bourgeoisie capitalist systems as well as through the peoples’ communistic systems. Gómez admits the primacy of the later8 and adds that while its theories hold that it is the best exemplification of truth, “it could be said that it suffices to reverse [these communistic theories] to not fall into error.”9

Next, Gómez turns his attention to the philosophy of history. He holds that “every philosophy aims to define the relationship between Man and his deeds.”10 He adds, that “the manner in which the relationship between Man and his deeds is defined, determines all universal explanations [i.e. for human conduct]”,11 and “philosophical definition of a particular relationship [i.e. between Man and deed] constitutes a theory of human motivation.”12 The Bogotán considers the plurality of the theories of motivation and their successive or simultaneous application, yet he concludes that “in each motivational theory, to which one may be preferentially disposed, and in each configuration in which he may be found, every deed is coordinated by an earlier religious choice.”13 This original choice – which Man is often oblivious to – defines Man’s attitude towards God and is the ultimate context of the deed. Thus Gómez summarises that “the individual as a historical phenomenon is the product of a religious choice.”14

The Bogotán therefore continues that “as we study any democratic phenomena, only a religious analysis will explain its nature, and thus allow one to ascribe to it appropriate meaning.”15 His definition of democracy appears at this point of reflection: “Democracy is an anthopotheistic religion. Its principle is a choice which has a religious character, a deed in which Man acknowledges Man as a god. Its doctrine is the theology of Man-as-God, its praxis is the realisation of the principle in behaviour, institutions and deeds.”16 Thus Gómez holds that “a godliness that democracy ascribes to the individual […] is a strictly theological definition”17 and therefore “democratic anthropology treats Man’s being in a manner that accords with classical attributes of God.”18

According to the Author of the Scholia, anthopotheism opts for one of two solutions to our present miseries. Either it speaks of a godly past (Orphic cosmogonies or Gnostic sects), or a godly future (democratic religion). Modern democratic religion is a lesson in “painful theogony”,19 and Man is represented as “material for its future condition.”20 Gómez speaks of the ethical lawlessness of anthropotheism, of it sectarianism, and its metaphysical revolt. In the next stage of his reflection, he underlines that “democratic doctrine is an ideological superstructure, patently applied to religious assumptions. The anthropological bias of the democratic doctrine finds its continuation in a militant apologetics.”21 In relation to democratic anthropology, Man is represented by Will, a Will that is free, sovereign and equal. Gómez briefly describes four theses of the democratic ideology’s apologetics:

  1. Pompous atheism (theology of the immanent God);
  2. Progressivism (the idea of progress as theodicy: from matter through Man towards the Devine);
  3. Subjective axiology (value recognised as that which the Will considers its own); and
  4. Common determinism (“total human freedom demands an enslaved universe”22).

dav3.jpgAccording to Nicolás Gómez Dávila, the sovereign Will reigns in liberal and individualistic democracies, while the authentic Will reigns in collective and despotic democracies. In his characterisation of the democratic religion, the Author of the Scholia holds that “the transformation of a liberal and individualistic democracy, into a collective and despotic democracy, does not molest the democratic intention, nor does it depart from its promised objectives.”23 This is because the law of the democratic Will has the mandate to coerce the obedience of the individual Will, due to the fact that the individual Will “sins against its [i.e. the democratic Will’s] own being.”24 Summarising thus far, the Bogotán writes that “continued faith in the democratic ideal interferes with the immediate objectives of the authoritarian democrat, who enslaves in the name of freedom and awaits the coming of a god from without the depraved masses.”25 Thus in the context of Man’s supposed omnipotence, Gómez recalls democracy’s resulting abuse of technology and the “inexorable industrial exploitation of the planet.”26

Next, Gómez come to an historical outline in which he discusses the historical legacy of democratic anthropotheism. He comes to the conclusion that the “modern democratic religion comes into being when Bogomilian and Cathar dualism, and apocalyptic messianism, fuse together.”27 Through a century of evolution, the democratic religion – the “daughter of pride”28 – begets a tremendous number of subsequent ideologies:

All can deceive us: virtue, which dazzles itself, sin, which deforms itself before our eyes. For the whole doctrine to be accepted, all that is required is that one aspect flatter us. When we fall into the enslaving trap, the seemingly chaotic nature of our conduct is then subject to the pressures [i.e. of the ideology] that purports to enforce order.29

Here we see the multiplicity of pathways each of which lead to the same destination: the deification of Man. The Author of the Scholia argues that the watershed moment in the evolution of the democratic religion was the formation of the nation-state, “which believes itself to be the sole judge of its deeds and the ultimate arbiter of its affairs […] which it accepts only those norms which are acknowledged by its own Will, and whose interests is the highest law.”30 According to the Bogotán, “the sovereign nation is the first democratic victory.”31 The only response to this usurpation is to assert the Divine Right of Kings. Such a law will eliminate any absolutizing tendencies: “above the Monarch is the Monarch Most High – shall rain judiciously, anointed by religion, preceded by natural law, guided by the authority of morality.”32

The next stage of the democratic invasion, which justified through the nature of its doctrine, is the mass’s revolutionary demand for freedom. According to Gómez, this way “the masses demand the freedom to be their own tyrant.”33 Equally important is that as soon as the mass’s demands are met, the axiological ties that underpin economic dynamism are destroyed, and the desire for unlimited wealth and prosperity arises. This economic value is subject to the suzerainty of Man, and in Gomez’s opinion, it “is the least absurd symbol of Man’s imaginary sovereignty.”34 The cult of wealth is a typically democratic phenomenon associated with the dominance of the bourgeoisie. Thus the bourgeoisie consciously elects to create and support the existence of a secular state, so as to avoid having to resolve the opposition between his subjective whims against the “interfering axiology”35 of objective or perennial truths:36

[W]hoever tolerates the proposition that the religious perspective interferes with the pursuits of banal materialist or worldly affairs, that ethical righteousness can arrest technological progress, that an aesthetic cause can modify political initiatives and projects, such a person wounds that bourgeoisie sensitivity and betrays the bourgeoisie enterprise.37

In the democratic religion, each individual is granted the superficial authority over his own destiny. Everything is to be subject to the individual’s capricious will. Gómez writes that “economic theft [i.e. when the individual’s right to the fruit of his labour is abrogated, or when the aforesaid axiological ties that underpin economic dynamism are destroyed.] culminates in a pusillanimous individualism, in which ethical indifference is reflected in intellectual anarchy.”38 The Bogotán observes that “reactionary apprehension, which every democratic episode provokes, recreates a theory of human rights and political constitutionalism, so as to contain and restrain the mischievousness of people’s sovereignty.”39 In this context, Gómez recalls the weaknesses of political liberalism. Thus, “[t]he third phase of the democratic conquest is the establishment of the communistic society.”40 Communism, according to the Author, is a conscious project, and

in the communist society, the ambition of the democratic doctrine is revealed. Its goal is not the modest happiness of existing humanity: it’s goal is the recreation of a Man whose sovereignty assumes the omnipotent control over his universe. Communist Man is a deity, who treads on the earthen crust.41

In conclusion, Gómez writes about the resulting ennui and cruelty of Man who attempts unsuccessfully to imitate the omnipotence of God,42 and considers the total reactionary rebellion to be the only sincere response to the anthropotheistic democratic religion.43

Generally speaking, so much on the topic of anthropotheism can be found in the 1959 volume of the Textos. It is worth noting inter alia that in his text Implicite Gómez focuses on futuristic anthropotheism: i.e. the democratic religion itself. Furthermore, while searching for the roots of this democratic religion, he arrives at an anthropotheism fixated on Man’s deified past, or in other words, on Gnosticism. The extent to which there are commentaries concerning Gnosticism in the New Scholia to an Implicit Text,44 these are related to and contingent on the critique of democracy itself in the Scholia to an Implicit Text. It is clearly evident that on reflection, and after a period of omitting to address the issue, Nicolás Gómez Dávila places considerable weight on Gnosticism: this can be found in the overlapping boundaries of religion and philosophy. Moreover, the student can notice that during this period, Gómez departs from a clear distinction marked in his Textos, and all anthropotheism – both past and futuristic – is identified with Gnosticism itself.

In light of the above, it is unsurprising that the Bogotán treats Gnosticism with decisive enmity. The advocates of Gnosticism are apparently considered the greatest enemies of Christianity, and from this perspective he identifies the active threat of its contemporary manifestation: “Christianity should not be defended from the ‘arguments’ of past and present scientism, but against the Gnostic poison.”45 Let us attend to what Gnosticism is historically, and contemplate whether or not Gómez is mistaken when speaking of its toxicity.

III

‘Gnosticism’ is the label for numerous currents of thought which are based on the knowledge of divine secrets, that are exclusively reserved for an elite. Gnosticism calls for salvation through a higher awareness that is obtained by way of an internal enlightenment. Here we see a so-called ‘self-redemption.’ Gnosticism developed in the second and third century after the birth of Christ in the eastern provinces of the Roman Empire. It is a syncretic creature which combines many elements common to Hellenic philosophy as well as Judaism and Christianity. The rise of the main current of Gnosticism (whose creators include Basilides of Alexandria, Valentinus of Phrebonis and Marcion of Sinope) is preceded by a pre-Christian gnosis, for example, the Judaic apocalyptic of Qumran, various exotic doctrines of Iranian and Indo-Iranian origin, specific currents of Orphism, as well as neo-Pythegorianism and Platonism.

dav4.jpgThe geneology of Gnosticism is not foreign to Gómez: “the birth of gnosis can evidently be traced to the pre-Christian era, yet its poison has evolved in the shadow of Christianity.”46 Thus the Bogotán ceases to associate Platonism – to which he is endeared – with Gnosticism and directs his suspicions towards Stoicism47 – which he despises: “The Greek roots of Gnosticism spätantike are not found in Platonic dualism but in Stoic monism.”48

Returning to the general principles of Gnosticism, a closer inspection reveals that it can be characterised by the belief in Man’s god-like nature, and while he is often oblivious to this supposed nature, he nonetheless labours to obtain knowledge thereof. According to Gnosticism, the gnostic who thus labours, as well as the divine essence and the gnosis through which knowledge of it is sought, are all consubstantial.49 In other words, the divine aspect of Man’s personality is “dormant” until the moment that the redemptive gnosis has been attained, until the moment that Man becomes aware of his divine essence. In this context, Gómez observes that “the awareness of the Gnostic’s divine nature can be redemptive only when it is the deed of the subject50 when the subject recognises within himself a redeemed being. | Gnosis is idolatry.”51 Thus the continuation of Gnosticism is the Enlightenment and its rationalist programmes: “Only ignorance imprisons the divine nature of Man. This divine nature remains in a state of Fall [i.e. “dormancy” as per ibid.] until it has attained awareness of its divinity. Aufklärung [i.e. Enlightenment] is the careful exposition of Gnosis.”52 “Rationalism is the official sobriquet of Gnosticism.”53 According to the Author of the Scholia, Enlightenment’s faith in progress is connected to the auto-deification of Man: “‘Progress’ is the name of a process in which salvator-salvandus54 restores its Fallen divinity.”55 I believe that on the same philosophical56 basis, it would be appropriate to elucidate Gómez’s antipathy towards Hegel: “Goethe is a pantheist. Hegel is a Gnostic | Pantheism is a slope, only Gnosticism is a cliff edge”57 and “Nietzsche is barely uncivil – Hegel is blasphemous.”58 Now, we may come to learn what the Bogotán believes to be the difference between pantheism and Gnosticism. He writes that:

Because the substance of the matter which is to be understood directly is more important than its form, we need to differentiate naturalist mysticism and personal mysticism from theistic mysticism: likewise we need to differentiate the experience of a pristine world and the experience of the eternal ‘I’ from the experience of the reality of God.
Theistic mysticism is not susceptible to corruption. While naturalistic mysticism degenerates to pantheism, as the ecstatic awareness identifies the pure act of creation with the splendour of the Creator. Moreover, personal mysticism degenerates into Gnosticism, where one is steeped in self-awareness identifies the eternal soul with the perennial God.
The pantheistic attitude is less sinful than Gnostic attitudes because, in the former, Man’s pride is engulfed in the divine conflagration [i.e. of life]. However, an erroneous interpretation of mystic experience leads to a repetition of the sacrilegious.59

Gnostics believe that primordial Man is enslaved by the Demiurge and his worldly powers, as well as his flesh which is the prison of the divine spirit. Thus, redemption occurs by way of liberation from the mundane world and the corporeal flesh. “The Gnostic deification of the soul occurs when the merger of Neoplatonism and Mazdaism automatically results in the unification of Evil and materialism.”60

dav7.jpgIn the second century A.D., Gnosticism was customarily concerned with the Fall of the divine entity; Manicheanism, associated with the gnostic dualist religious currents begotten by Mani in the third century A.D., concerned itself with the duality of and struggle between Good and Evil. After contact with Christianity, Gnosticism assumed the religious elements of Judaism and Christianity, e.g. revelation per se, and in particular the revelation of Christ and the revelation contained in the Scriptures. In the womb of Christianity, Gnosticism stimulates numerous heresies (e.g. Valentinius of Phrebonis and his disciples). Manichaeism is presented as a continuation of Gnosticism, and the inheritors of both currents are the Pualines, Bogomils and Cathars. Gómez does not fully agree with this classification and seems to contradict it, as he earlier writes in Textos I:

Paulinism is closer to the Marcionite doctrines than the Manichean, therefore, as with Bogomilism and equally as in Catharism, Gnostic elements are likely the result of a contamination resulting from the blending of the two.
Gnosticism crystallises on the conventicles of the ‘free spirit’ and Amalric pantheism.61

In any case, the subject of Gnosticism is the attainment of secret knowledge, and its aim is an Enlightenment which is achieved through the revelation of mystic knowledge, where such revelation thus becomes the objects of secret wisdom. Gnostics derive this wisdom from Christ and his prophets, in opposition to faith (in particular Christian faith). Gnosis evolves in centres of Christian communities, particularly within those in which adherents to foreign beliefs can be encountered (Ephesus, Syria and Alexandria). The secret wisdom of Gnosis stands in opposition to naturalism, occultism and the magic of Christian Revelation. Its goal is the exaltation of Man’s hidden natural powers, the demotion of Christ to the role of but one in many unique historic individuals. In this context, it is worth noting Hebrew Docetism, i.e. the questioning Christ’s apparent humanity. Gómez clarifies: “Docetism takes as its beginning not the disdain to matter, but in the desperate need for the transformation of the Redemptor into a mundane vehicle of revelation. | Christ does not redeem Docetism, he evokes it.”62

Syrian Gnosis (centred in Antioch) derives from Simon Magus of Samaria (described by the Fathers of the Church as ‘the Father of all Heresies’). Simon claims that fire is the primordial principle (God acts through fire – reminiscent of the Burning Bush). This God-Fire is no simple concept. It is constituted by two elements: the male (mind) and feminine (thought). From God come the six roots of the Eons (cosmic powers) as well as a seventh, which is present in all, a power known as ‘Father’. The Father begets the world and the reigning six Eons, and a seventh power, which is the ‘Spirit’. According to Simon Magus, matter is not created, it is eternal and shaped by the Demiurge, who is an Angel sent by the Highest God. While Man is formed by Good as well as Evil powers, and thus is naturally corrupted, he is in need of redemption. Simon holds that the world requires redemption though the male element (himself) and the female element (Helen, a prostitute from Tyre63). Historically, this study leads to a moral laxity and the savagery of custom. In this context, it is worth noting that Gómez suggests that obscenity is a motif in Gnostic history: “The Gnostic is susceptible to liturgical profanity, because the sacrum unilaterally contradicts his divinity. | Sacrilegious obscenity is his favourite act. | One of the Gnostic Evangelia is authored by de Sade.”64

Menander, a student of Simon Magus, announces that the world was created by Angels, and enmity reigns between them and Man. Man learns magic from the primordial Absolute65 so as to conquer the Angels, with the aim of achieving redemption. A disciple of Menander was Basilides of Alexandria (second century A.D.). Basilides transplants Syrian gnosis from Antioch to Alexandria. There it merges with the Hebrew Kabbalah and Egyptian wisdom. In the opinion of this Gnostic, within the essence of all can be found the ‘god who isn’t’, and from him emanate numerable Eons. In this science, all emanates from providence: redemption and Evil. The source of all sin is Man’s impulse. Evil,66 and in particular suffering, are substantiated in Man’s previous life. Thus we encounter the concept of pre-existential spiritualism. The soul is capable of recognising and intuitively conceptualising reality.

Isidore of Alexandria, son and disciple of Basilides, is an advocate for amoralism and the total freedom of being. He believes that since redemption is certain, one can do what one pleases, whatever one desires. Gómez thus connects the lawlessness of the Gnostics with the lawlessness of the Revolutionists: “The Gnostic is a born Revolutionary, where the act of an absolute and unreserved rejection is the perfect method through which one announces one’s divine autonomy.”67 According to the Bogotán, the Revolution reached its peak during modernity: “The French Revolution was the highest watermark of the Gnostic tide”68 and “[n]o subsequent Revolution is the result of a new definition of ‘Man’ | All such subsequent Revolutions constitute a reiterated development of the Gnostic definition in changing circumstances.”69 Carpocrates of Alexandria and his son Epiphanes took Isidor’s conceptualisation of immoralism to an extreme. Moreover, they were characterised by their hatred of the Hebrew God. In their vision, Jesus, the natural son of Joseph and Mary, recalled his earlier incarnation and spread hostility aimed at Hebrew laws and customs. Epiphanes claims, that – in the pursuit of redemption – one must sate all manifestations of sensual pleasure and debauchery. Thus Gómez see the anti-Hebraic nature of Gnosticism: “The Gnostic is inevitably anti-Semitic since he must degrade the Creator to the level of the Demiurge.”70

dav5.jpgAnother famous Gnostic is Valentine, who studied Platonism and the secret wisdom of Egypt in Alexandria, and who attended Isidore’s lectures. He established two schools: the Eastern (Alexandria) and the Italian (Rome). The Eastern School interprets the Book of Genesis and the Evangelia, and develops the theory of the Eons which emanate in primordial pairs (Jesus is here one of the greatest Eons). There is a fundamental difference between the ‘good god’ (the Most High primordial Absolute71) and the Demiurge of the world. Equally, Man is represented dualistically. Within him co-exist two elements: the first, originating from the Evil Demiurge and his Angels (impulses are the bad spirits); the second originate from the ‘good god’. Redemption is necessary. It is made possible through the revelation of Jesus Christ. The Eastern School speaks of three types of Man:

  1. Hylic, the seat of the Devil;
  2. Psychic, who have faith but no knowledge (these are capable of choice, to become either Hylic or Pneumatic); and
  3. Pneumatic, who have attained perfect knowledge (gnosis) and are certain to achieve redemption (redemption comes from their nature).

According to this teaching, Jesus’s corporeal form is only phenomenal [i.e. momentarily apparent] animated by the pneumatic soul, and comes to redeem the Psychic type. The Italian School speaks about the meandering wisdom which begets knowledge, and the Fire which – at the End Times – comes forth from the Earth and consumes all matter, along with the Hylic type. In due course of these considerations, Gómez again warns against pride and recommends faith and scepticism: “Scepticism and Faith solely inoculate against Gnostic Pride. | He who does not believe in God, may gracefully lose his faith in himself.”72 Gómez equally reveals his attitude to theological-philosophical speculation: “Where the sceptic does not smile, his metaphysics dissolve into Gnostic speculation.”73

Cerdo (the Syrian) was another well-known Gnostic of the ancient world. He underlines the dualism of the spirit and matter. He juxdeposes the ‘good god’ (the Father of Jesus Christ, the God of the Evangelia) and the god of justice and cruelty (the God of the Old Testament). Marcion, the son of the Bishop of Sinope, was a student of Cerdo. Excluded from the Church (144 A.D.) for advocating heretical beliefs, he founded a Gnostic church in Rome which existed up until the first half of the fifth century. In the context of the Marconite heresy, one can notice that Gómez takes a position in respect to the relationship of Gnosticism and Christianity:

Gnosticism and Christianity, starting from the same origins, move in opposite directions.
On the basis of a common definition of the human condition, the Christian draws the conclusion that he has been created, the Gnostic, that he is a creator.74

Furthermore:

Christianity and Gnosticism concern themselves with the same subject matter. The feeling of ‘alienation’ was a common experience.
The state of ‘alienation’ is an historical constant, however it becomes more acute in times of social crisis.
‘Alienation’ is the abstract territory, within which either the romantic-Christian or the democratic-Gnostic answers arise.75

The ultimate answers provided by the Christian and Gnostic are radically at odds. The Bogotán provides an emblematic example: “‘Justice’ is a Gnostic concept. | It is sufficient for the fallen deity to assert its proprietary interest. | We Christians ask for mercy.”76

Marcion writes that the Biblical God, the Demiurge, is Evil and is opposed by the ‘good’ God of the Evangelia. This Gnostic advocates a severe puritanism and ascetics. His Docetist doctrine presents the flesh as the repulsive creation of the Demiurge, and rejects His Resurrection. Here, Christ is not prophesised by the Holy Scripture as the Messiah, and the baptism is reserved solely to the unmarried and eunuchs. Many contemporary Gnostic sects hold that Christ is a purely spiritual entity who liberates the soul, which derives from God but is imprisoned by the Evil Demiurge in the sensual world. Although researches consider that anthropological dualism is common to Gnosis and Neoplatonism, Gómez holds that “Gnosticism can be dualist or monist. | Gnosticism is a theory that concerns itself with the nature of the soul.”77 The dominant current of later Gnosticism held that reality is the deed of a free and radically Evil Power.

A particular expression of this idea is the doctrine of Manicheanism, which arose in the third century through the work of Mani of Ctesiphon. In its infancy, it encountered many religious traditions (in Persia, India and China) and later held that it completed the revelations of Zoroaster, Buddha, Adam, Noah, Abraham, Moses and Jesus. It speaks of two gods, two great and vying creative powers. Each deed of the Evil divinity is contradicted by a deed of the Good divinity. The conflict will come to an end when the Good divinity vanquishes his Evil opponent. Thus, Gnosticism – equally as the religion of democracy – is a relevant phenomenon.

IV

The following are representative of contemporary Gnosticism: New Age, National Socialism, Marxism Leninism and the Psychoanalysis of Jung.78 These fanatical and anti-Christian currents are concerned with the liberation of Man by Man. The author of the Scholia writes that “the Gnostic soteriology ferments in the multiplicity of all modern sects.”79 Moreover, he directs our attention to another aspect of contemporary Gnosticism, i.e. to contradict the lessons of Original Sin: “The dogma of Man’s natural goodness is expressed with the assistance of ethical terminology that is central to the experience of the Gnostic. | Man is naturally good because he is naturally divine.”80

Given the history and characteristics of Gnosticism, let us recall what Nicolás Gómez Dávila has to say about democracy in his Scholia to an Implicit Text. Namely, he determines that democracy is not only a political fact, but also a religion. It is a religion in which Man takes the place of God. The thinker describes this as a “metaphysical perversion”81 and highlights its Gnostic and Satanic background. In the opinion of the Author of the Scholia, contemporary Man behaves as if he were sovereign and as if he alone were capable of deciding questions of Good and Evil, Truth and Falsity, Beauty and Ugliness. A consequence of this worldview and attitude is that the modern world is a spectacle of iniquity.

To Gómez Dávila, democracy is an “Empire of lies”82 in which the masses are hypnotised by pro-liberal propaganda, while terror and slavery reign. The main vehicle of despotic governance is the rule of positivist law83 and a bureaucracy which rapidly becomes its own objective. Bureaucracy oppresses, and its excess are naturally repellent.84 The resulting falsity and disgust felt towards democracy among those who are so repelled is particularly apparent during elections, when democrats commit the most egregious frauds to flatter the masses. This leads to a situation where the masses are bribed with the “promise of another’s property”85 as well as selling one’s self “to the wealthy, for cash | to the poor, in installments.”86 Democratic politicians are ultimately simple frauds who “benefit from their robbery.”87 Thus the thinker believes that “among those popularly elected, those worthy of respect are only the imbeciles – the intelligent man, on the other hand, to be elected, must lie.”88 Moreover, “[w]here those popularly elected do not belong to the lowest intellectual, moral and social class, we can be certain that anti-democratic forces interfered with the natural progress of the democratic process.”89 As a consequence, Dávila further adds that “[i]n a democracy, the ‘Man of principle’ is worth barely a little more [i.e. than the democratic Man].”90

Generally, Gómez Dávila considers politics – as a typically democratic activity – as a “necessary Evil” and “a subordinate activity.”91 In the eyes of the Bogotán Recluse, democracy principally demoralises Man. Not just because of the persistent and enduring culture of falsehood, but also due to the inevitable temporariness of all laws, regulations and political arrangements. Thus, only the unscrupulous are capable of reaching the heights of democratic society, which in turn deepens the corruption of the masses.

dav6hor.jpg

The immediately obvious reason for this is because the ruling elite of a democracy cannot pass any reform without guaranteeing their electoral support. Meanwhile, a majority of the electors are unable to truly appreciate the issues on which they are to decide, either directly or indirectly. These characteristic contradictions of the democratic process and democratic man precipitate numerous crises: “the more serious the problem, the greater the number of incompetents who democracy calls upon to provide solutions.”92 Moreover, Gómez Dávila notes that in a democracy there are numerous matters which it is not permitted to raise in public: “race, social illness, the climate of the times, all appear to be corrosive substances [to the democratic status quo].”93 For example, equality is incessantly discussed among the demos. However, the author of the Scholia holds that “people are less equal than they say, but more than they think,” and “if people were to be born equal, they would invent inequality to kill the boredom.”94 He adds that “hierarchy is heavenly”95 and the truly equal are only those condemned to hell.

It is therefore unsurprising that Nicolás Gómez Dávila considers the word “democrat” to be a uniquely pejorative epithet: “the uplift that is felt before Greek literature and art obscures [i.e for future generations] the true nature of Greek Man: jealous, traitorous, sportsman, democrat and deviant.”96 The Columbian, whose work shows him to be the friend of genuine diversity and plurality, cannot in any way accept the presence of the democrat [i.e. due to the democrat’s levelling tendency]. Thus, he arrives to the conclusion that the “height of reactionary wisdom would depend on finding a place even for the democrat.”97

If we realise that the Columbian philosopher is above all the implacable enemy of a progress which is typical for the democrat, as well as his idolatrous worship of science and technology, then it becomes clear that his only response to the modern era is total isolation and solitude. Gómez Dávila is aware of the consequences of these beliefs, and is ready to face them. To him, this is the price of independence and integrity.98 He writes: “The struggle against the modern world must be carried out in solitude. | Where there are two, there is treachery.”99

– Krzysztof Urbanek is a scholar of the work of Nicolás Gómez Dávila and has dedicated his career to translating the work of the Colombian reactionary thinker from Spanish into Polish. His latest work is the 1054 page volume Scholia do Tekstu Implicite (Warsaw: Furta Sacra, 2014).

Endnotes:

  1. Furta Sacra Publishing

    [This is a translation from a draft of the original Polish unpublished manuscript by Dr. Krzysztof Urbanek of Furta Sacra publishing, dated 14 April 2016. The translator’s editorial comments are contained within parentheses in the body of the text and footnotes that follow.]

  2. [Throughout this article, Dr. Urbanek will refer to Nicolás Gómez Dávila as the “Author” (of the cited works) or as the “Bogotán” or “Bogotán Recluse” (Dávila being a native of Bogotá, Columbia), the “Thinker”, “Catholic Thinker” or “Philosopher”. These are used interchangeably. N.b., Dávila also referred to himself as “Don Colacho”.]
  3. Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un Texto Implícito (Bogotá: Villegas Editores, 2005).
  4. Revista del Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario, Vol 81 No. 542 (April June 1988).
  5. The writer relies on the Spanish language edition of the work: Nicolás Gómez Dávila, Textos (Barcelona: Atalanta, 2010 [Bogotá: Editorial Voluntad, 1959]) pp. 55−84.
  6. Nicolás Gómez Dávila, Scholia do Tekstu Implicite, Krzysztof Urbanek (trans.) (Warsaw: Furta Sacra, 2014) p. 105. [Dr. Urbanek’s original text, which is his translation from the Spanish, reads “Każdy pisarz komentuje w nieskończoność swój krótki tekst pierwotny”. The Spanish original was not available to the translator. For the most recent publication of Dávila’s work in English, Anglophone readers are directed to the bilingual edition of his selected aphorisms: Nicolás Gómez Dávila, Scholia to an Implicit Text (Bogotá: Villegas Editores, 2013). An online archive of English translations of Dávila’s work is located at the “Don Cloacho’s Aphorisms webpage”, <don-colacho.blogspot.com> (accessed 30 April 2016).]
  7. Dávila, Textos, op. cit. p. 59.
  8. [i.e. that communism best exemplifies the religious nature of democratic ideology.]
  9. Dávila, Textos, op. cit. p. 60.
  10. Ibid.
  11. Ibid.
  12. Ibid.
  13. Ibid. p. 61.
  14. Ibid. p. 62.
  15. Ibid.
  16. Ibid.
  17. Ibid. p. 62-63.
  18. Ibid. p. 63.
  19. Ibid.
  20. Ibid. p. 64.
  21. Ibid.
  22. Ibid. p. 69.
  23. Ibid. p. 71.
  24. Ibid. p. 72.
  25. Ibid.
  26. Ibid. p. 73.
  27. Ibid. p. 74.
  28. Ibid. p. 75.
  29. Ibid. p. 76.
  30. Ibid. p. 77.
  31. Ibid.
  32. Ibid. p. 78.
  33. Ibid. p. 79.
  34. Ibid. p. 80.
  35. Ibid. p. 81.
  36. [This is an interpretive translation of Dr. Urbanek’s phraseology. The original text reads: “Burżuazja zaś świadomie wybiera państwo laickie, aby nie musieć konfrontować „swoich kombinacji” z „wtrętami aksjologicznymi”.” The phrase “swoich kombinacji” is taken to mean the mendacity and craftiness of modern Man’s subjective whims, and the “wtrętami aksjologicznymi” is literally translated as an “interfering axiology”. The distinction being drawn by Dr. Urbanek between the two terms is greater than the mere opposition between the subjective and the objective; what is being described is the inversion of the Divine (or natural) order.]
  37. Dávila, Textos, op. cit. p. 81.
  38. Ibid.
  39. Ibid.
  40. Ibid. p. 82.
  41. Ibid. p. 83.
  42. [This is an interpretative translation of Dr. Urbanek’s text. The original words are: “Gómez pisze o znudzeniu i okrucieństwie człowieka, naśladującego wszechmoc Boga.” A literal translation may suggest that the boredom and cruelty of Man is a result of Man’s imitation of God; however, a clearer translation requires the interpolation, into the original text, that the boredom and cruelty is a function of the failed imitation, and furthermore, that any imitation of God is an exercise doomed to failure. Thus, all attempts to deify Man will deaden the individual spirit and dehumanise society. Taken in its context, this is understood to be the intended meaning of Dr. Urbanek’s original text.]
  43. [Here, the total reactionary rebellion – “totalna reakcyjna rebelia” – is the radical rejection of, and departure from, the deification of Man, or in other words, the return to a transcendent and hierarchical paradigm (social, moral and individual) which is antithetical to the demotic ideologies of the eighteenth through to the twentieth centuries. For more on this, see: “Transcendence and the Aristocratic Principle: ‘Throne and Altar’ as Essential Criteria for Civilisation and National Particularism; Defence Against Demotic Tyranny” in Aristokratia III (2015)]
  44. There is only one direct critique of Gnosticism in the two considerable volumes of the Scholia to an Implicit Text. See further: Nicolás Gómez Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. pp. 305-306.
  45. Ibid. p. 819.
  46. Ibid. p. 914.
  47. “Decidedly, Stoicism is the cradle of all error | (Deification of Man, determinism, natural law, egalitarianism, cosmopolitanism, etc. etc.)” (Ibid. p. 402).
  48. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 770.
  49. [This is an interpretive translation of Prof. Urbanek’s original text, which reads “Gnostycyzm mówi o identyczności poznającego, czyli gnostyka, poznawanego, czyli boskiej substancji, i środka poznania, czyli gnozy.” The word “identyczności” may be literally interpreted as “identicality” however “consubstantial” is used for the sake of grammatical clarity. The translator understands this passage to convey the notion that the relationship between the three concepts – the Gnostic, the divine essence and gnosis itself – is to be interpreted in an almost Trinitarian manner. The text that follows is of an elucidatory nature and its translation does not raise any caveats.]
  50. [i.e. when the animating intention to seek and achieve awareness comes from within the individual seeking gnostic redemption.]
  51. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 769.
  52. Ibid. p. 776.
  53. Ibid. p. 739.
  54. “Savior-saved” [likewise, Dr. Urbanek’s translation in his original Polish text is “zbawiający-zbawiany.”]
  55. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 774.
  56. [Dr. Urbanek uses the word “ideowym” which may readily be translated as “ideological”, however, the term “philosophical” is better suited for the English translation in the context of a reactionary critique of modernity.]
  57. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 775.
  58. Ibid. p. 1051.
  59. Ibid. p. 735.
  60. Ibid. p. 817.
  61. Ibid. p. 819.
  62. Ibid. p. 818.
  63. Thus, one may locate the historical basis for an interpretation of the following text of the Scholia: “Modern Man always discovers his soul in a filthy place – such as the paradigmatic brothel in Tyre” (Ibid. p. 775).
  64. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 770.
  65. [Dr. Urbanek’s original text is “Jednia” or “Oneness.”]
  66. Meanwhile, it seems that Gómez has failed to notice the Gnostic interest in Evil, when he writes: “The Gnostic does not ask as per Tertullian: Undem alum? but: Unde Ego?” (I am here, I am faultless) [Prof. Urbanek’s Polish translation reads: “Ja tutaj! Ja doskonały!”] (Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 818).
  67. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 770.
  68. Ibid. p. 773.
  69. Ibid. p. 790.
  70. Ibid. p. 913.
  71. [Dr. Urbanek’s original words read: “prajednia najwyższa” which can be literally translated as the “primordial oneness that is most high.” Here, the treatment of the original text complies with the earlier translation at n 65 supra, adjusted for grammatical clarity.]
  72. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 776. [Prof. Urbanek’s original words, in the last line, read: “Kto nie wierzy w Boga, może zdobyć się na tyle przyzwoitości, by nie wierzyć w siebie.”]
  73. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 701. [The term “smile” here is understood to indicate a disposition of the spirit which is akin to a gracious and humble scepticism, being self-aware of one’s limitations, a sincere and honest ability to approach that which is doubtful or not readily understood, not allowing one’s self to be carried by a wounded ego, a certain levity of heart which reflects and informs one’s intellect and moral attitude.]
  74. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 769.
  75. Ibid. p. 773.
  76. Ibid. p. 774.
  77. Ibid. p. 819. See Gómez further: “The core of Pelagianism is the Gnostic definition of the soul” (Ibid. p. 818).
  78. See further: Witold Myszor (ed.) Gnostycyzm Antyczny i Współczesna Neognoza [“The Gnosticism of Antiquity and Contemporary Neognosticism”] (Warsaw: Akademię Teologii Katolickiej, 1996). [This work is unavailable in English translation.]
  79. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 648.
  80. Ibid. p. 818.
  81. Ibid. p. 587.
  82. Ibid. p. 315.
  83. [Dr. Urbanek’s original words read: “władza sądownicza” which literally translates as the “rule” – in a negative sense, as in the tyranny – of the judicial class or law courts.]
  84. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 480.
  85. Ibid. p. 126.
  86. Ibid. p. 621.
  87. Ibid. p. 985.
  88. Ibid. p. 974.
  89. Ibid. p. 978.
  90. Ibid. p. 893.
  91. Ibid. p. 409.
  92. Ibid. p. 39.
  93. Ibid. p. 638.
  94. Ibid. p. 516.
  95. Ibid. p. 564.
  96. Ibid. p. 1033.
  97. Ibid. p. 683. [Emphasis added by the translator. This is interpreted as an expression of Dávila’s Catholic charity and sense of inclusivity, that he would express a desire to locate a place even for the sacrilegious element.]
  98. [Dr. Urbanek’s original word is “bezkompromizowności” which translates literally as the state of no compromise on principal. Here it is translated for the sake of brevity as “integrity.”]
  99. Dávila, Scholia, Urbanek (trans.) op. cit. p. 482.

Citation Style:

This article is to be cited according to the following convention:

Krzysztof Urbanek, “Adversus Haereses: Nicolás Gómez Dávila Against the Religion of Democracy” Edwin Dyga (translator) SydneyTrads – Weblog of the Sydney Traditionalist Forum (30 April 2016) <sydneytrads.com/2016/04/30/2016-symposium-krzysztof-urbanek> (accessed [date]).

Nuccio Ordine: Nourrir le corps, nourrir l’esprit

Nuccio Ordine: Nourrir le corps, nourrir l’esprit

Conférence exceptionnelle de Nuccio Ordine

La littérature et la philosophie de la Renaissance proposent une vision unitaire de l’être humain : nourrir le corps sans nourrir l’esprit est principe de stérilité. Les humanistes ont fait du banquet le lieu où conjuguer avec sagesse les mets et les mots, les saveurs et les savoirs. La nourriture est pour eux métaphore de fécondité dans le domaine spirituel comme dans celui de la culture et de la vie civile. Nous visiterons plusieurs banquets (chez Montaigne et Bruno, Rabelais ou L’Arétin) qui expriment différentes visions de la poétique, de la philosophie et de l’existence, et enseignent une convivialité où la pensée et les sens, s’enrichissant mutuellement, nous aident à goûter la vie.

Nuccio Ordine, professeur à l’Università della Calabria, a consacré trois ouvrages à l’œuvre de Giordano Bruno, dont il supervise l’édition et la traduction dans plusieurs pays du monde (en commençant par la France) : La Cabale de l’âne, Le Seuil de l’ombre, Contro il Vangelo armato. Il a exploré d’autres aspects de la culture de la Renaissance, comme le rire et le comique, notamment dans les nouvelles italiennes, le monde de la diplomatie, ou la signification des symboles de la monarchie française sous Henri III. Son dernier ouvrage, L’Utilité de l’inutile, est déjà traduit, ou en cours de traduction en 17 langues.

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