dimanche, 11 septembre 2011
Kratylos / JIES
Indogermanische Gesellschaft - Kratylos
Journal of Indo-European Studies
Haar tijdschrift Kratylos staat boordevol interessante artikelen en kan besteld worden via uitgeverij Reichert (http://www.reichertverlag.de/, Kreidlerstr. 9, D-70806 Kornwestheim, Deutschland; Tel: (0049) (0)7154/ 13270; e.mail: info@brocom.de info@brocom.de).
Het pendant van dit tijdschrift in de Engelstalige wereld is het vermaarde Journal of Indo-European Studies, wiens hoofdredactuer, James Patrick MALLORY, de auteur van het sinds de jaren 1980 vele malen heruitgegeven en vertaalde standaardwerk In Search of the Indo-Europeans, garant staat voor een onafgebroken stroom publicaties.
Te bestellen rechtstreeks via de website: http://www.jies.org/.
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Mircea Eliade: Liberty
Liberty
By Mircea Eliade
"Iconar", March 5, 1937
There is an aspect of the Legionary Movement that has not been sufficiently explored: the individual’s liberty. Being primarily a spiritual movement concerned with the creation of a New Man and the salvation of our people – the Legion can’t grow and couldn’t have matured without treasuring the individual’s liberty; the liberty that so many books were written about with which so many libraries were stacked full, in defense of which many
democratic speeches have been held, without it being truly lived and treasured.
The people that speak of liberty and declare themselves willing to die for it are those who believe in materialist dogmas, in fatalities: social classes, class war, the primacy of the economy, etc. It is strange, to say the least, to hear a person who doesn’t believe in God stand up for “liberty,” who doesn’t believe in the primacy of the spirit or the afterlife.
Such a person, when they speak in good faith, mix “liberty” up with libertarianism and anarchy. Liberty can only be spoken of in spiritual life. Those who deny the spirit its primacy automatically fall to mechanical determinism (Marxism) and irresponsibility.
There are, however, spiritual movements wherein people are tied by liberty. People are free to join this spiritual family. No exterior determination forces them to become brothers. Back in the day when it was expanding and converting, Christianity was a spiritual movement that people joined out of the common desire to spiritualize their lives and overcome death. No one forced a pagan to become a Christian. On the contrary, the state on the one hand, and its instincts of conservation on the other, restlessly raised obstacles to Christian conversion.
But even faced with such obstacles, the thirst of being free, of forging your own destiny, of defeating biological and economic determinations was much too strong. People joined Christianity, knowing that they would become poor overnight, that they would leave their still pagan families behind, that they could be imprisoned for life, or even face the cruelest death—the death of a martyr.
Being a profoundly Christian movement, justifying its doctrine on the spiritual level above all – legionarism encourages and is built upon liberty. You adhere to legionarism because you are free, because you decided to overcome the iron circles of biological determinism (fear of death, suffering, etc.) and economic determinism (fear of becoming homeless). The first gesture a legionnaire will display is one born out of total liberty: he dares to free himself of spiritual, biological and economic enslavement. No exterior determinism can influence him. The moment he decides to be free is the moment all fears and inferiority complexes instantaneously disappear. He who enters the Legion forever dons the shirt of death. That means that the legionnaire feels so free that death itself no longer frightens him. If the Legionnaire nurtures the spirit of sacrifice with such passion, and if he has proven to be capable of making sacrifices – culminating in the deaths of Mota and Marin – these bear witness to the unlimited liberty a legionnaire has gained.
http://www.archive.org/details/Liberty_7
00:05 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roumanie, légion archange michel, codreanu, mircea eliade, histoire, années 30 |
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samedi, 10 septembre 2011
Wer wird das libysche Erdöl kontrollieren?
Wer wird das libysche Erdöl kontrollieren?
Auf einem Treffen französischer Diplomaten aus aller Welt am Mittwoch, dem 31. August, lobte der französische Staatspräsident Nicolas Sarkozy die Unterstützung der libyschen Rebellen durch das NATO-Bündnis als »unverzichtbares Instrument« und wichtigstes Ergebnis des Kriegs, auch wenn sich Washington entschieden habe, in den Hintergrund zu treten. »Zum ersten Mal stellte die NATO ihre Dienste einer Koalition zur Verfügung, die aus zwei entschlossenen europäischen Ländern bestand – Frankreich und Großbritannien«, bemerkte er in einem Tonfall, der seinen Stolz darüber, Frankreich mit der Entscheidung, sich dem militärischen Vorgehen der NATO in Libyen, die auf den Sturz Muammar al-Gaddafis abzielte, anzuschließen, wieder zu seiner früheren imperialen Größe zurückzuführen, nicht verhehlen konnte.
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Die Prahlerei des französischen Präsidenten Sarkozy über einen erfolgreichen europäischen Krieg ist nur zum Teil berechtigt. Auch wenn Amerika die Führung an England und Frankreich abgetreten hatte, wäre keines dieser Länder ohne amerikanische Aufklärungssatelliten, Spionageflugzeuge und US-Nachschub in der Lage gewesen, Tripolis zu erobern, und Gaddafi hielte sich immer noch in Bab al-Aziziya versteckt.
00:24 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : libye, monde arabe, politique internationale, monde arabo-musulman, afrique, affaires africaines, afrique du nord, méditerranée, hydrocarbures, pétrole |
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La diplomatie des mosquées

La diplomatie des mosquées
Les jours précédents le même professeur de géopolitique, devenu maître d'œuvre de la politique extérieure d'Ankara s'était rendu dans deux autres pays des Balkans. Au Kossovo, il avait accompli ses dévotions d'abord à la mosquée impériale de Pristina. Celle-ci est également connue sous le nom de "Mehmed Fatih", en l'honneur du conquérant de Constantinople Mehmet II qui en avait ordonné la construction en 1461. Puis, dans le même territoire majoritairement albanais, il avait visité l'élégante mosquée édifiée au XVIIe siècle par Sofi Sinan Pacha et dont une légende veut qu'elle aurait été bâtie avec les matériaux du monastère des Saints-Archanges. Enfin en Roumanie, il avait accompli les mêmes gestes en un lieu édifié en 1910, aujourd'hui centre de l'implantation islamique locale, à la frontière bulgare, la mosquée "Hinkar" de style maure mais dont les guides aiment à souligner qu'elle copie son homologue de Konya, capitale des derviches tourneurs en Anatolie.
Commentant ce qu'il appelle la "diplomatie des mosquées" le journal pro gouvernemental turc Zaman Today (1)⇓ souligne que, jusqu'en 2002, les diplomates turcs visitaient traditionnellement leurs compatriotes mais que, depuis l'arrivée au pouvoir de l'AKP ils se tournent désormais au-delà des Turcs, au mépris de la laïcité, vers l'ensemble de leurs coreligionnaires.
Ne doutons pas une seconde que, pour un nombre non négligeable de Turcs, le souvenir de ce grand passé impérial représente une perspective de réimplantation dans les Balkans. Davutoglou, du reste, avait fait sensation à l'automne 2009 en y proclamant "Sarajevo est notre ville". Il s'agissait là, remarquions-nous à l'époque, du premier membre d'une phrase qu'il complétait en ajoutant, à l'attention des musulmans balkaniques : "Istanbul est votre Ville". (2)⇓
La même semaine écoulée, les journalistes français présents à Tirana pour la rencontre de podosphère entre les "bleus" et l'équipe nationale albanaise ne remarquaient guère un incident ayant justifié l'intervention de la Police. En effet, les irrédentistes locaux avaient déployé dans le stade une immense banderole de 30 mètres sur 40 figurant une carte de la Grande Albanie occupant des territoires actuellement situés dans divers pays voisins dans le sud de la Serbie, au Monténégro, ou dans l'ancienne république yougoslave de Macédoine. Le moment venu, ce genre d'étincelles, montées en épingle, pourrait justifier une intervention de l'armée turque, sans même que soit levée l'hypothèque du PKK, et avec la bénédiction du Département d'État.
Il était évidemment beaucoup plus encourageant, pour nos excellents moyens hexagonaux de désinformation, de mettre en exergue les quelques gestes, attendus depuis des années et promis désormais par le chef du gouvernement Erdogan en faveur des minorités non-musulmanes qui n'ont pas encore fui le pays. Quelques hôpitaux et écoles en bénéficieront. Un bon point, pensera-t-on. Il faut se pencher attentivement sur "Zaman" pour relever qu'au moins deux catégories de chrétiens échapperont apparemment à cette libéralisation : les Syriaques et les Turcs protestants (3)⇓. Les premiers souffrent sans doute de témoigner de l'injustifiable annexion du sandjak d'Alexandrette, les seconds indiscutablement coupables de prosélytisme.
Certes on peut se féliciter de voir normaliser certains aspects des relations entre l'État turc et les organismes de bienfaisance ou religieux arméniens, grecs ou juifs. Mais on n'omettra pas non plus de remarquer que cela aussi fait partie des traditions ottomanes et des théories islamiques : les gens du Livre ont droit à un statut spécial à la fois protégé et inférieur. Ils payent un impôt particulier et sont généreusement "dispensés" du service militaire. Beaucoup d'autres choses leur sont interdites, mais ils survivent. Les lecteurs de mon livre sur "La Question turque et l'Europe" ont compris que les crimes commis au XXe siècle ont été inspirés, dans ce pays comme ailleurs, par les adeptes d'une idéologie jacobine. Aujourd'hui le mouvement de Fethullah Gulen, qui inspire le pouvoir AKP, milite pour un retour aux principes antérieurs à la république et, donc, à une plus grande tolérance à l'égard des chrétiens. On ne doit pas l'ignorer.
L'expert géopolitique Ahmet Davutoglou a jusqu'à maintenant échoué dans son programme poudre aux yeux "pas de problèmes avec nos voisins". Les problèmes existants ne sont pas résolus. D'autres sont même apparus. Mais il ne renoncera pas à sa vision tridimensionnelle de l'expansion turque, à la fois vers le Proche Orient en posant au protecteur des Arabes, vers l'Asie centrale en rivalisant avec les Russes, et en utilisant contre l'Europe les minorités islamiques.
Ne nous méprenons pas sur les bonheurs passagers de l'économie turque actuelle. Ce triple rêve tourne évidemment le dos aux derniers lambeaux des principes légués par Mustafa Kemal. Mais il confirme encore plus la grave erreur que développent encore les négociations d'adhésion de ce pays aux institutions encore fragiles de l'Union européenne.
JG Malliarakis
Apostilles
- cf. Zaman Today du 4 août 2011 article "Ahmet Davutoğlu conducts ‘mosque diplomacy’ in Balkans".⇑
- cf. L'Insolent du 4 janvier 2010 "Comment les Turcs regardent leurs alliances".⇑
- cf. cf. Zaman Today du 4 août 2011 article "Non-Muslims praise law to return properties, await its implementation".⇑

