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jeudi, 24 juin 2010

Marchés criminels, un acteur global

Marchés criminels, un acteur global

M. Roudaut

Ex: http://www.scriptoblog.com/

Quand on parle du « crime organisé », on se représente une dizaine de vieux messieurs italo-américains, discutant dans l’arrière-salle d’une pizzéria à propos du découpage territorial des quartiers périphériques de Chicago.

Erreur.

L’ouvrage de M. Roudaut démontre que le « crime organisé », aujourd’hui, fait totalement partie de l’économie globalisée, et que son niveau d’intégration avec les grands acteurs de la mondialisation (Etats, entreprises multinationales, système bancaire) a largement atteint le stade symbiotique.

Les « marchés criminels », ou si l’on préfère les « marchés de l’illicite » sont désormais un acteur global, dont le poids financier est, dans certains cas, prépondérant. Il y a là un phénomène mal connu, trop souvent ignoré en tout cas, et qui pourtant explique sans doute pas mal de choses, concernant l’évolution politique et géostratégique de ces dernières décennies.

Un simple catalogue de chiffres et de faits permet de prendre la mesure de ce qui est en cours à ce niveau.

 

 

1. Les grands marchés (environ 2 000 milliards de dollars par an)

 

Ce sont les « vaches à lait » de l’économie criminelle. Ce ne sont pas forcément les activités les plus dangereuses pour la population (le trafic de matériaux radioactifs, par exemple, est bien plus dangereux). Mais ce sont les activités dont la surface financière est, de loin, la plus significative.

1.1 Traite des personnes (environ 400 milliards de dollars par an, prostitution incluse)

 

Le total des individus faisant, chaque année, l’objet de traite internationale est estimé, selon les sources, de 800.000 à 2,5 millions.

Le marché total de la traite proprement dite (prix des passages) avoisinerait de 12 à 36 milliards de dollars. Chaque année, de 500.000 à 1 million de personnes entreraient clandestinement dans la seule Union Européenne (ce qui génèrerait, en Afrique, une industrie de l’émigration clandestine pesant au minimum 300 millions d’euros par an). 12 millions de personnes seraient, de par le monde, soumises illégalement à une forme de travail forcé – presque toujours dans le cadre d’un trafic d’êtres humains. Pour avoir une idée de l’ampleur du phénomène, rappelons qu’il a fallu 4 siècles de commerce triangulaire pour déporter 12 millions d’Africains. Actuellement, nous avons donc l’équivalent d’une traite négrière tous les 5 ans, ou à peu près.

Dans ce cadre, on assiste à une véritable explosion du marché de la prostitution forcée. C’est là que se trouvent les plus gros enjeux financiers.

Il y aurait ainsi en Europe 1 à 2 millions de prostituées. En pointe sur ce marché : les mafias albanaises et les réseaux balkaniques. La traite des blanches représente probablement une bonne partie de l’économie du pseudo-Etat du Kosovo (le reste, c’est le trafic de drogues !), ou encore de la Bosnie. On estime à environ 120.000 le nombre de femmes faisant annuellement l’objet d’un trafic transitant par l’Europe balkanique.

Le pays le plus gravement touché est la Moldavie – au point qu’une aberration statistique est constatée, avec une quasi-disparition des jeunes femmes dans certaines zones. Sur le plan purement comptable (on laissera de côté ici l’aspect moral, de toute manière c’est indescriptible), une jeune Moldave « coûte » 2.000 euros à la revente, en Europe de l’Ouest, sachant qu’elle travaillera de 5  à 10 ans et rapportera, pendant cette période, peut-être 500 fois ce qu’elle a coûté à son proxénète.

En synthèse, un rapide calcul indique que le marché de la prostitution doit, en Europe, représenter au minimum 100 milliards de dollars, et peut-être le double. C’est l’ordre de grandeur du marché de l’automobile.

L’autre grand secteur « économique » du trafic d’êtres humains est le travail servile. Sur ce point, on est moins bien renseigné, parce que les centres d’exploitation ne se trouvent majoritairement pas dans les pays développés. Le marché global pourrait avoisiner 100 milliards de dollars, si l’on admet qu’un travailleur servile rapporte environ 10 000 euros par an à son employeur. Majoritairement, ces esclaves modernes sont des clandestins (dont la plus grande part se trouve en Asie du Sud-Est). Il est à noter que, bien loin de l’image du « sans-papier » venu chercher la liberté au Nord, image chère à la gauche « morale » européenne, l’immigré clandestin vers l’Europe est, dans 80 % des cas, la victime d’un réseau criminel organisé, qui lui a fait miroiter le « mirage européen » pour mieux en faire, ici, un esclave taillable et corvéable à merci.

Nombre de clandestins morts en mer en tentant de rejoindre les côtes européennes sur la dernière décennie ? Entre 13.000 et 30.000…

Enfin, secteur pour l’instant marginal mais qu’on estime « à fort potentiel » (commercialement, s’entend), le trafic d’organes. Actuellement, on estime que 10 % des transplantations rénales effectuées chaque année dans le monde sont rendues possibles par le marché noir. Les mafias indiennes (exploitation des intouchables), brésiliennes (exploitation des favelas) et israéliennes (organisation des réseaux de distribution) seraient au cœur de cette activité, mais elles ont un concurrent de poids avec… le Parti Communiste Chinois (qui revend les organes des condamnés à mort), et un autre, plus anecdotique, avec l’UCK kossovar (qui a prélevé des organes sur ses prisonniers serbes).

 

1.2 Marché des contrefaçons (environ 900 milliards de dollars par an)

 

Saisies européennes de contrefaçons : + 1000 % entre 1998 et 2004. La mondialisation, en faisant exploser les chiffres du transport de marchandises, en complexifiant de manière presque indéfinie les chaînes logistiques, a créé un immense réseau que personne, au fond, n’est capable de contrôler sérieusement.

A titre d’exemple, seulement 5 % des biens importés  dans l’Union Européenne font l’objet d’une vérification physique. Tout le reste, soit 95 %, peut être constitué indifféremment de biens légaux, ou de pures contrefaçons : personne n’en sait rien. Il faut une journée entière et deux agents des douanes pour vérifier un conteneur maritime. Et dans le seul port de Rotterdam, il passe un conteneur maritime toutes les 6 secondes. Autant dire que pour les réseaux semi-légaux de la contrefaçon, le risque de saisie est infime, par rapport aux bénéfices potentiels.

Au global, on estime que le marché des contrefaçons représenterait entre 5 et 10 % du commerce mondial (ce n’est pas une faute de frappe : 5 à 10 %). Cela représente entre 600 et 1.200 milliards de dollars par an.

Il s’agit d’une vaste « zone grise », où l’économie licite et l’économie illicite s’interpénètrent totalement, créant un continuum de fait entre réseaux criminels et certaines grandes entreprises (surtout celles des pays émergents). Résultat : en Europe, on estime à 200.000 le nombre d’emplois perdus chaque année, depuis une décennie, du seul fait de l’explosion de ce « marché gris ». L’économie générale est en effet la suivante : les centres de production se trouvent principalement dans les pays émergents (Chine, Inde), ils se développement avec l’assentiment tacite des autorités locales, et les biens sont ensuite exportés vers les pays occidentaux.

 

1.3 Trafics de drogues (environ 700 milliards de dollars par an)

 

C’est, avec le trafic de personnes et la contrefaçon, le troisième pilier de l’économie criminelle globale. Les grands pays producteurs sont l’Afghanistan (production en croissance depuis l’invasion OTAN de 2002) et la Colombie (pays allié des USA). Les principales plaques tournantes sont le Mexique (pays sous domination US) et le Kosovo (occupation OTAN). Certains croient pouvoir en déduire que le trafic de drogues fait aujourd’hui partie intégrante de la géostratégie US. Déduction qu’on pourra trouver hasardeuse… ou pas.

Où l’on se souviendra en tout cas que le trafic d’opium, au XIX° siècle, fut une arme stratégique utilisée ouvertement par l’Empire Britannique pour favoriser sa pénétration en Chine (au début du XX° siècle, on estime que 20 % de la population chinoise était opiomane).

Où l’on remarquera aussi que la véritable motivation de la guerre d’Afghanistan (ou en tout cas une des motivations véritables) pourrait être tout simplement le contrôle du trafic d’opiacés.

90 % du pavot mondial est cultivé en Afghanistan. On estime que la production afghane vaut, sur le marché mondial des stupéfiants, environ 65 milliards de dollars. Les Taliban se financent en grande partie en prélevant des « impôts révolutionnaires » sur cette manne. Mais plus important encore : le prix des opiacés double à chaque franchissement de frontières – ce qui implique que la drogue afghane entrant en Europe et aux USA (et qui transite souvent par le Kosovo), « vaut » sans doute des centaines de milliards de dollars par an : un enjeu financier énorme, dont l’ordre de grandeur est tel, qu’il peut être rapproché des besoins de financement des Etats anglo-saxons financièrement très fragilisés.

En somme, pour les USA, la drogue est un moyen de justifier l’interventionnisme (guerre contre la drogue en Colombie, au Mexique, en Afghanistan), mais aussi, peut-être, un jackpot…

Des stratégies similaires existent d’ailleurs à l’échelle de puissances régionales. La culture du cannabis dans le Rif est tolérée par le régime marocain pour apaiser les tensions sociales du pays. La diffusion de cette drogue en Europe est notoirement tolérée (de fait) par les autorités européennes, pour stabiliser la situation dans certaines « banlieues sensibles ».

Il y aurait ainsi, En France, 100.000 revendeurs de drogues dans nos rues. Ce marché touche environ 1.2 millions de consommateurs réguliers. Il permet aux grossistes  et semi-grossistes de toucher des revenus illicites comparables aux salaires des PDG d’entreprises moyennes (environ 50.000 euros par mois). Les dealers, par contre, ne font pas fortune : environ 800 euros par mois (pour une activité, il est vrai, peu chronophage). Banlieue : est-ce que la seule digue qui nous sépare encore de l’émeute à l’échelle du pays, c’est le trafic de cannabis ?

Situation inquiétante, en tout cas.

Ce type de stratégie (instrumentalisation du trafic de drogue par les Etats) est réversible. Certains Etats ont tellement laissé se développer l’économie souterraine des stupéfiants qu’ils sont devenus des « narco-Etats » - désormais, ce sont les cartels de narcotrafiquants qui « tiennent » l’Etat, au moins au niveau régional (Mexique, Colombie).

 

2. Les marchés de niche

 

Ce sont des marchés dont le poids financier reste marginal. Pour autant, il faut s’y intéresser, car ils peuvent constituer un danger important (écologique, en particulier) et interagir avec des problématiques géostratégiques.

2.1 Trafics de déchets

 

On estime à plusieurs dizaines de millions de tonnes les déchets industriels toxiques qui sont, chaque année, abandonnés, enfouis, voire « recyclés sans retraitement » (!) par les réseaux criminels, pour qui cette « industrie » (en fait : cette non-industrie) constitue désormais une source de revenus non négligeable.

Une opération menée par 13 pays  européens a récemment indiqué que plus de 50 % des déchets transportés d’un pays à l’autre l’étaient en toute illégalité – ce qui donne une idée de l’ampleur du phénomène, et donc du caractère relativement théorique des normes édictées en la matière. 10 % du fret maritime mondial serait constitué de déchets toxiques théoriquement interdits à l’exportation (là encore : 10 %, ce n’est pas une faute de frappe). On parle là d’un phénomène colossal, qui implique de facto une intégration très forte entre l’économie globalisée des grandes multinationales et les réseaux criminels.

L’économie du processus est aussi simple que désastreuse : il coûte 10 fois moins cher d’exporter des déchets industriels vers un « pays poubelle » que de les retraiter. Les grands acteurs de ce « métier » seraient la « D company », crime organisé indien, et les mafias de l’ex-bloc soviétique. En comparaison des quantités traitées par ces « industriels » mafieux, les « combines » de la camorra (enfouissement des déchets de l’industrie nord-italienne dans le sud pauvre du pays) font figure d’amateurisme éclairé.

On remarquera avec intérêt que le durcissement permanent des législations sur le retraitement des déchets, dans les pays développé, a ainsi fortement contribué au développement d’une gigantesque industrie de l’illégal dans les pays pauvres. Un rapide calcul montre que le marché total de cette « zone grise » se monte probablement, à l’échelle mondiale, à plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Pour le seul cas où un Etat encore relativement stable a pu se livrer à une estimation (la camorra dans le sud de l’Italie), on est arrivé à la conclusion que le marché de l’enfouissement illégal de déchets représentait environ 6 milliards de dollars par an.

Il est à noter, détail croustillant, que l’Etat italien a été amené à enquêter sur cette affaire lorsqu’il s’est avéré que la camorra, ayant pris le contrôle des entreprises de dépollution du sud de l’Italie, polluait délibérément les zones où « ses » entreprises étaient ensuite engagées par l’Etat pour nettoyer. Coup double.

Amateurs, les mafieux italiens, mais amateurs éclairés…

 

2.2 Pillage des  ressources naturelles

 

En Afrique, la frontière entre légal et illégal est floue. Il existe même quelques Etats (Sierra Leone, en particulier) où il n’y a en réalité pas de loi du tout, de sorte que selon les points de vue, tout est légal, ou tout est illégal.

Dans plusieurs zones du continent, les guerres tribales et autres luttes indépendantistes plus ou moins légitimes sont désormais de simples prétextes : les véritables forces agissantes sont des mafias, et un simple examen des cartes de guerre permet de vérifier que presque toujours, quand un conflit s’éternise, il y a du pétrole, des diamants, de l’or ou du bois précieux à proximité. Au Nigéria, les gouvernements régionaux plus ou moins fantoches sont financés par des multinationales, tandis que les mouvements indépendantistes ou révolutionnaires le sont… par d’autres multinationales. Le résultat est une exploitation pétrolière anarchique, donc extrêmement polluante.

Cependant, contrairement à ce qu’on pourrait croire, la matière première qui donne lieu au plus grand pillage illégal n’est pas le pétrole, pas plus que le diamant. Ces trafics très médiatisés cachent, c’est le cas de le dire, une forêt. Le plus grand pillage concerne en effet le bois : on estime à au moins 15 milliards de dollars par an la contrebande de bois. 25 % du bois sibérien est coupé illégalement. Au Gabon et en Indonésie, le taux dépasse largement 50 %.

Il est  intéressant de noter que les grandes entreprises (occidentales, mais aussi chinoises) qui importent ces bois coupés illégalement se rendent coupables de recel – et si elles plaident l’ignorance, cela ne répond pas à la vraie question : elles savent très bien que plus de la moitié de leur bois a été coupé illégalement ; et que font-elles ? Rien. Arguant du fait qu’elles ne peuvent tracer le matériau, elles l’achètent, fermant les yeux sur les trafics et la catastrophe écologique que leur attitude engendre.

 

2.3 Trafics d’armes

 

Le principal danger du trafic d’armes réside dans la contrebande de matériels et de technologiques nucléaires, bactériologiques, virologiques et chimiques. A noter qu’au sein de ce risque global, le plus sérieux, n’en déplaise aux scénaristes hollywoodiens avides de sensationnalisme, n’est pas la contrebande de têtes nucléaires. Beaucoup plus probantes sont les preuves de trafic de déchets nucléaires, susceptibles de servir en particulier dans la fabrication d’une « bombe sale » (une arme conventionnelle de forte puissance, disséminant des résidus radioactifs dans un vaste périmètre).

Autre enseignement intéressant : le seul exemple probant de contrebande nucléaire à grande échelle est venu… d’Irak ? Perdu. D’Iran ? Encore perdu. De Corée du Nord ? Toujours pas ! Cet exemple est venu du Pakistan, pays officiellement allié des USA, qui organisa en 2003 une filière (démantelée depuis par le protecteur américain) à destination de la Lybie, de l’Iran et de la Corée du Nord. Apparemment, le principal mobile de ce trafic basé au Pakistan était un apport de devises à ce pays en état de faillite structurelle permanente… et, accessoirement, un « petit » bonus pour les individus organisateurs du trafic.

Cependant, si le danger principal concerne les armes de destruction massive, c’est le trafic d’armes légères qui représente l’enjeu financier principal. A ce sujet, commençons par un chiffre : nombre de personnes tuées dans le monde par des armes légères illicites : 300.000 par an (plus que dans le total des conflits interétatiques, même en 2003). La guerre, concrètement, aujourd’hui, c’est un phénomène diffus.

L’enjeu financier du trafic d’armes reste, cela dit, assez marginal par rapport à d’autres secteurs criminels. On estime le total des transactions illicites dans ce domaine à environ 1 milliard de dollars par an. Il faut dire que les prix sont cassés par les anciens pays du bloc de l’est : la Kalash s’achèterait 70 dollars la pièce, au marché noir, en Biélorussie !

A ce « petit » marché totalement illicite s’ajoute un vaste marché « gris », de l’ordre de 5 milliards de dollars par an. Il s’agit d’opérations qui sont légales du point de vue du pays vendeur, et illégales dans le pays d’importation (dans certains cas : à la limite de la légalité).

Il est patent que ces trafics d’armes se développent surtout dans les zones frontières, là où l’ordre international est fragile et les zones d’influence entre grandes puissances incertaines. L’exemple le plus frappant en est la république russophone autoproclamée de Transnistrie, en Moldavie, qui survit, aux frontières  de la Moldavie (financée quant à elle par l’argent du trafic de personnes)… grâce à ses capacités de production et ses stocks d’armes ex-soviétiques (lance-roquettes antichars, armes légères en tout genre, 47.000 tonnes de munitions dont la moitié ont disparu on ne sait ni où ni comment) – et cela, bien sûr, sans toujours bien regarder à la licence d’importation de ses acheteurs.

 

3. Poids financier global : vers la symbiose économie spéculative / crime organisé ?

 

En conclusion, rappelons que pour des raisons évidentes, il n’est pas possible d’évaluer précisément le poids des activités criminelles dans l’économie mondiale. Le FMI s’y est risqué : il estime que le total des activités de blanchiment doit se trouver quelque part entre 600 et 1800 milliards de dollars.

On remarquera en premier lieu que c’est largement suffisant pour déstabiliser les marchés financiers, en injectant constamment dans l’économie spéculative des capitaux qui n’ont pas de contrepartie réelle dans l’économie productive. Il existe, de toute évidence, un lien de causalité, peut-être réciproque, entre développement des marchés criminels, explosion du blanchiment et dérèglementation tous azimuts des marchés de capitaux. Catastrophe à  l’horizon ?

Un exemple a pu être observé in vivo, au Japon, dans les années 90 : la bulle de l’immobilier était largement liée au recyclage des capitaux « noirs » provenant des milieux yakuzas – on connaît les conséquences : deux décennies de stagnation pour l’Empire du Soleil Levant. Autre exemple intéressant : au pire moment de la catastrophe Eltsine, Interpol estima que 40 % du PIB russe était contrôlé par des groupes criminels (vous avez bien lu, ce n’est pas une faute de frappe : 40 %) – et que 60 % des groupes bancaires avaient été pris d’assaut par les mafias, transformant l’économie russe en une sorte d’immense blanchisseuse (d’où l’implosion cataclysmique du système Eltsine, et la crise de 1998).

D’une manière générale, la multiplication des réseaux d’entreprises fonctionnant en circuits fermés et ne produisant rien de tangible est un bon indicateur de l’existence d’une vaste activité de blanchiment dans une économie donnée – et l’on remarquera ici que cette définition colle tout à fait à la quasi-totalité des activités financières de pure spéculation, en plein boom depuis deux décennies. A l’aune de ce rapprochement, on réalise en tout cas à quel point les mafieux italo-américains, avec leur « pizza connection » (chaînes de restaurants italiens intégrant des revenus illégaux à leurs recettes) font figure de petits joueurs.

Simple dérive du système ? On peut en douter. Surtout quand l’on sait qu’un test conduit récemment a prouvé qu’il était plus facile de créer des sociétés écrans à la City de Londres que dans les centres off shore les plus exotiques (Bahamas, Cayman, etc.)…

Pour caler nos idées, rappelons encore que le PIB mondial avoisine 60.000 milliards de dollars, ce qui implique que les marchés criminels pèseraient à peu près 2 % environ du PIB mondial pour leurs seules activités donnant lieu à blanchiment, donc probablement 4 % environ si l’on inclut les activités criminelles en « zone grise », qui ne donnent pas lieu à blanchiment (contrefaçons, en particulier).

En synthèse, on peut estimer que le poids total des activités illicites doit correspondre à peu près au PIB d’une puissance économique de premier plan, l’Allemagne par exemple.

Résultat : les cartels mafieux ont un poids financier et des effectifs comparables à celui des grandes entreprises. Le plus grand clan Yakusa aurait par exemple 38.000 membres. Les stratégies déployées par ces cartels rappellent d’ailleurs, elles aussi, celles des grands groupes multinationaux : implantation globalisée, poly-activité, investissements en capital-risque couplé à des « vaches à lait » stables…

Dans quelques cas extrêmes, les réseaux mafieux ont même atteint un stade de contrôle supérieur à celui des plus grands groupes industriels ou bancaires. Cosa Nostra, par exemple, contrôlerait totalement 180.000 votes à Palerme (sur 700.000 habitants), ce qui veut dire, en pratique, que cette mafia possède une grande ville, en toute simplicité. Si l’exemple sicilien est une réplique miniature du monde que le crime organisé triomphant nous prépare, la question mérite d’être posée : dans l’avenir, les termes « Etat » et « mafia » vont-ils devenir synonymes ?


 

 

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"Voyage au bout de la nuit" brûlé par le IIIe Reich?

Voyage au bout de la nuit brûlé par le IIIe Reich ?

Ex: http://lepetitcelinien.blogspot.com/
Les lecteurs de ce blog connaissent assurément le remarquable travail que Henri Thyssens consacre au premier éditeur de Céline. Son site internet constitue une somme impressionnante sur la vie (privée et surtout professionnelle) de Robert Denoël mais aussi sur les circonstances de son assassinat survenu le 2 décembre 1945, à proximité de l’esplanade des Invalides. Ce que l’on sait moins, c’est que Thyssens revoit, corrige et complète en permanence les informations figurant sur son site. Il s’agit donc d’une œuvre éditoriale sans cesse en mouvement – « work in progress », comme on dit outre-Manche – grâce aux recherches effectuées par son auteur. Lequel apporte des trouvailles du plus grand intérêt, notamment par un travail de dépouillement de la presse française du XXe siècle. Céline a naturellement toute sa place sur ce site puisqu’il fut incontestablement l’auteur majeur de cette maison d’édition créée à la fin des années vingt. Le site (1) comprend une passionnante chronologie allant de l’année de la naissance de Denoël à nos jours.
Prenons, par exemple, l’année 1933 pour nous intéresser à l’édition en langue allemande de Voyage au bout de la nuit. En décembre de l’année précédente, Robert Denoël a signé un contrat avec le Berliner Tageblatt pour la publication en feuilleton du roman. Il a également conclu un accord avec l’éditeur Reinhard Piper, à Munich, pour la parution du livre en volume. En février 1933, cet éditeur contacte Denoël pour lui signifier qu’il considère non satisfaisante la traduction due à Isak Grünberg, et que, par conséquent, il souhaite la confier à un autre traducteur, Ferdinand Hardekopf. Denoël s’insurge, défend le travail de Grünberg, appuyé en cela par Céline qui prend, lui aussi, fait et cause pour le traducteur juif autrichien (2). D’autant que celui-ci s’était lui-même proposé pour traduire Voyage en allemand après lui avoir consacré un article élogieux dans le Berliner Tageblatt. En réalité, précise Thyssens, l’éditeur allemand a vu le vent tourner : le parti national-socialiste est au pouvoir depuis février 1933 et cette traduction n’est plus du tout à l’ordre du jour. Aussi cède-t-il le contrat à Julius Kittls, un confrère éditeur installé à Mährisch-Ostrau, près de Prague, qui l’éditera en décembre 1933. Le 17 mai, L'Intransigeant publie un écho étonnant à propos du Voyage, mais ne cite pas ses sources. Il prélude, en tout cas, au refus du Berliner Tageblatt de publier le roman en feuilleton, conformément au contrat signé en décembre 1932 (3). Titré « Céline au bûcher », tel est cet écho : « Le Voyage au bout de la nuit, de M. Louis-Ferdinand Céline, a été, par ordre gouvernemental, retiré de toutes les librairies allemandes et brûlé la semaine dernière avec les autres ouvrages que condamne le régime hitlérien » (4). Cet autodafé de Céline par l’Allemagne hitlérienne est-il confirmé par une autre source ? Si son livre fut effectivement détruit par les nationaux-socialistes, voilà assurément un fait que Céline aurait pu mentionner dans son mémoire en défense de 1946 !

Marc LAUDELOUT

1. « Robert Denoël, éditeur » :
www.thyssens.com.
2. Marc Laudelout, « Quand Céline et Denoël défendaient Isak Grünberg », Le Bulletin célinien, n° 293, janvier 2008, pp. 8-9.
3. Le 15 juin, L'Intransigeant annonce que les Éditions Denoël et Steele viennent d'assigner le Berliner Tageblatt, pour rupture de contrat. Le journal allemand, « se retranchant derrière le cas de force majeure (le changement de régime) », a renoncé à publier en feuilleton Voyage au bout de la nuit.
4. C’est effectivement le 10 mai 1933 que le ministre de la Propagande, Joseph Goebbels, préside à Berlin une nuit d’autodafé pendant laquelle des milliers de « mauvais livres » d'auteurs juifs, marxistes, démocrates ou psychanalystes sont brûlés pêle-mêle en public par des étudiants nazis ; la même scène se tiendra ensuite dans d’autres grandes villes, comme Brême, Dresde, Francfort, Munich et Nuremberg.

 

 

 

Vers l'unité européenne par la révolution régionale?

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1992

Article paru dans "Nationalisme et République", Provence, 1992

Vers l'unité européenne par la révolution régionale?

 

par Robert Steuckers

 

«Vers l'unité européenne par la révolution régionale», tel était le sous-titre d'un vigoureux plaidoyer de Pierre Fougeyrollas pour une France fédérale (1). Sorti de presse en 1968, en pleine effervescence, sur fond de révolte étudiante et de grèves ouvrières, ce livre retrouve une étonnante actualité, avec la chute du Rideau de fer, avec la création de l'EEE (Espace Economique Européen), regroupant les pays de l'Europe des Douze et ceux de l'AELE (EFTA), avec l'inclusion prévisible dans cet espace de la Hongrie, de la Tchèquie, de la Slovaquie, de la Silésie devenue plus ou moins autonome, de la Croatie et de la Slovénie, et dans une moindre mesure, de la Pologne appauvrie. L'horizon du politique, de tout dynamisme politique constructif, n'est plus l'Etat-Nation fermé, qu'il soit centralisé ou fédéral, mais les limites géopolitiques du continent européen. Mieux: du continent eurasien, car il nous apparaît inutile de briser, de morceler, l'œuvre politique des Tsars blancs et rouges.

 

Un continent très vaste peut naître en l'espace de vingt ans, si une volonté politique froide, patiente, tenace, entre en action. Cette perspective eurasienne inéluctable n'est plus seulement un rêve d'européistes visionnaires: il est sereinement envisagé par les représentants de la ploutocratie mondiale. Dans un dossier récemment paru dans L'Expansion  (2), Jacques Attali, le président de la BERD, suggère un «marché commun continental» (MCC), englobant tous les pays de l'AELE, de l'ex-COMECON, Russie, Biélorussie et Ukraine compris. Ce qui signifie en clair, l'unification économique de l'espace sis entre l'Atlantique et le Pacifique. Ce qui nous amène à interpeller Attali et à lui poser deux questions: 1) Le fonctionnement de ce MCC doit-il est calqué sur les principes anti-dirigistes pratiqués aujourd'hui dans la CEE, c'est-à-dire doit-il être «ouvert» sans la moindre discrimination à la concurrence américaine et japonaise, au risque de devenir, surtout de l'Oder à la Mer d'Okhotsk, un débouché pour des produits américains ou japonais dont ne voudraient plus les Européens de l'Ouest? 2) Pourquoi, dans son article, Attali ne fait-il pas mention des républiques musulmanes d'Asie Centrale, réservoirs de matières premières utiles au MCC potentiel, dont le coton? Implicitement, Attali envisage-t-il d'abandonner à la Turquie, où règne une nouvelle effervescence pantouranienne, cette zone-clef de la masse continentale eurasienne, au risque de la rendre stratégiquement inviable, de la laisser à la merci des Etats-Unis et de leurs alliés turcs, saoudiens et pakistanais?

 

Si après les visions d'Ernst Niekisch (3), des Eurasistes russes (4), de Karl E. Haushofer, le géopoliticien allemand (5), d'Anton Zischka (6) de Jean Thiriart (7), l'idée eurasienne, l'idée du «grand bloc continental», a cessé d'être un engouement marginal et marginalisé, si cette idée eurasienne passe aujourd'hui dans le monde libéral de la haute finance (qui vise sans nul doute des finalités très différentes des nôtres), c'est qu'elle est inéluctable. Qui plus est, à Moscou, de hautes personnalités de l'Etat-major, du Parlement de Russie, des Musulmans attachés à la continuité de l'espace ex-soviétique, relancent dans le débat le leitmotiv de l'Eurasie (8). Bref: il y a quasiment consensus en ce qui concerne l'objectif territorial final des efforts à entreprendre. Les esprits divergent cependant quant aux principes qui règneront dans cet ensemble.

 

Attali, la BERD, les forces financières qui se profilent derrière cette institution, veulent, à l'évidence, introduire les principes capitalistes purs en Pologne et dans les Républiques de la CEI. La libéralisation des prix par Eltsine, le 2 janvier de cette année, et la paupérisation générale des Russes qui en résulte, est l'indice le plus patent de l'application de ce remède de cheval. Michel Albert, dans Capitalisme contre capitalisme  (8), a démontré avec brio quelles étaient les lacunes pratiques de ce libéralisme pur à l'américaine et qu'il fallait des garde-fou institutionnels pour préserver l'économie productrice de biens réels, industrielle et faustienne, des avatars de la spéculation capitaliste de type américain. Le modèle à appliquer dans l'actuelle CEI est donc un modèle mixte, à l'allemande ou à la suédoise; mais cela vaut pour le très long terme; dans un premier temps, la désoviétisation économique doit procéder par création graduelle de zones franches, selon le modèle chinois, comme l'envisage l'intellectuel kazakh Khamil Soultanov (9). Cette désoviétisation progressive, nécessairement lente, doit se faire sous l'autorité du politique et non dans l'anarchie et l'empressement; moralité: le politique ne peut en aucun cas être déconstruit ni évacué au profit de l'anarchie libérale-démocratique, exactement comme en Chine. Et cet Etat doit avoir le sens du divers: c'est ce que ressent confusément le Président de l'ancien groupe Soyouz (= L'Union) au Parlement de Russie, le Colonel Viktor Alksnis (10), pourtant adversaire du réflexe ethniste (balte, tatar, tchétchène, etc.). Alksnis veut un «Etat fédéral», où la sécession serait rendue impossible; un «Etat fédéral» qui se désoviétiserait progressivement sur le plan économique. Le Colonel Alksnis, un peu désorienté par les événements, énonçait en fait, tout en restant très marqué par les événements qui ont secoué l'ex-URSS, les trois principes qui doivent gouverner l'ensemble eurasien: décentralisation administrative pragmatique aux niveaux économique, scolaire, culturel; dirigisme souple de l'économie; solidarité obligatoire de tous les peuples eurasiens contre les ennemis extérieurs.

 

Comment concilier cette décentralisation par pragmatisme et la solidarité obligatoire des peuples contre les ennemis extérieurs? C'est une question qui se pose à tous les Européens, y compris à l'Ouest. Car à l'intérieur même de la CEE, il y a des Etats centralisés et des Etats fédéraux; il y a des Etats qui privilégient l'alliance américaine, entendent construire avec Washington le «Nouvel Ordre Mondial», et d'autres qui donnent la priorité à la construction européenne, à l'élargissement de l'Europe des Douze aux pays de l'AELE et de l'ex-COMECON. La cassure est nette: Paris et Londres sont atlantistes et entretiennent des réseaux de collabos, souvent vénaux, à Bruxelles, Rome et La Haye. Bonn est européenne, de tout son poids, a des compagnons de route à Vienne, Prague, Budapest, Zagreb et Ljubliana, également à Rome, Bruxelles et La Haye, dans les milieux industriels, mais dans ces deux dernières capitales, les journalistes des médias écrits et parlés sont résolument dans le camp atlantiste, en dépit d'un vernis gauchisant. Conséquence: l'idée de la construction européenne y est dépourvue d'attrait, n'exerce aucune séduction sur les esprits, apparaît abstraite et absconse.

 

Washington a intérêt à ce que règne la disparité des régimes politiques en Europe, à ce que se perpétuent des vieilleries de mauvais goût comme la monarchie britannique et son culte sous-sulpicien, avec ses assiettes roses ou ses tasses de thé mauves à l'effigie de la Queen, à ce que la France conserve un système centralisé archaïque en marge de toute l'Europe, à ce que le système de représentation majoritaire porte toujours au pouvoir les vieilles élites de droite ou de gauche acquises depuis la guerre à l'alliance américaine, à ce que des réflexes nationalistes étroits subsistent pour que le Pentagone et la CIA puissent les instrumentaliser contre d'autres puissances européennes et appliquer de la sorte le vieil adage «diviser pour règner».

 

Or, la construction européenne définitive, via l'EEE, la CSCE ou le MCC, n'est possible que s'il y a un accord de principe général quant aux institutions démocratiques. L'unité européenne postule de fédérer les énergies. «Fédérer» ne signifie pas diviser, mais mettre en «gerbe» ou en «faisceau». Même chose en allemand: Bund  est apparenté à bündeln,  rassembler en gerbe ou en faisceau. Tel est l'esprit qui a présidé à la confédération helvétique, une construction politique qui tient depuis 700 ans, sans trop de heurts (juste une petite guerre civile en 1847-48, fomentée par les Jésuites). Tel sont également les principes qui gouvernent la RFA, l'Etat le mieux organisé d'Europe et le plus efficace sur le plan économique. En reconnaissant aux cantons et aux Länder  une personnalité historique, économique et culturelle propre, les législateurs suisses et allemands évitent l'écueil du séparatisme, consolident l'unité nationale et exercent une séduction certaine sur leurs voisins. La diversité des Länder  et des cantons étant respectée, l'Etat, désormais svelte et souple, peut s'occuper à fond des instances essentielles de la souveraineté: diplomatie, armée, monnaie. En dépit du fait que la RFA demeure encore sous tutelle des Alliés occidentaux, sa diplomatie s'est montrée plus audacieuse que les autres, notamment à l'égard des Slovènes et des Croates, et a fait preuve d'originalité; son armée demeure réduite, preuve de cette souveraineté limitée, mais dispose de l'arsenal intact de l'ancienne NVA est-allemande, missiles et chasseurs Mig-29 performants compris, alors que les Etats-Unis avaient toujours cherché à limiter la puissance de la Luftwaffe et à juguler l'envol d'une industrie aéronautique allemande; en revanche, sur le plan de la monnaie, on connait le rôle déterminant de la Deutsche Bank  dans le maintien du mark, et dans le succès de l'économie allemande.

 

Cette organisation politique de la RFA connait le succès parce qu'elle est la plus moderne. Après l'effondrement du IIIième Reich, il a fallu faire table rase des institutions passées, celles de Weimar et de Hitler, pour renouer avec tous les principes de la tradition fédéraliste allemande. Ce recours a permis d'élaborer un système institutionnel et politique d'avant-garde, porté essentiellement par deux traits, qui différencient le fédéralisme allemand du fédéralisme américain: 1) la technique de répartition des compétences et 2) le système de représentation des Etats fédérés au sein de la Fédération (11).

 

«La technique de répartition des compétences aux Etats-Unis supposent la séparation et attribuent des matières entières, soit à la Fédération, soit aux Etats fédérés», écrit Constance Grewe, tandis que «l'organisation continentale (i.e. allemande) accentue la participation et l'interdépendance». Les affaires locales sont du ressort du Land,  les matières de souveraineté et de loi-cadre (les principes) relevant du Bund.  «La priorité fédérale dans le domaine législatif se trouve contrebalancée par la prépondérance des Etats membres dans le secteur administratif. A l'unité législative répond ainsi le pluralisme administratif». Conséquence pratique: «les services administratifs fédéraux sont dans ce système très peu nombreux, l'essentiel relevant du ressort des Länder  (...). En somme, la répartition des compétences s'inspire elle aussi du principe des équilibres et des contre-poids». La technique fédérale allemande est certes plus complexe que l'américaine, mais, dans le domaine de la loi-cadre, par exemple, elle implique des contacts fréquents entre le Bund  et les Länder. Cette multiplicité des contacts, qui contribuent à aplanir souplement les problèmes, crée l'interdépendance.

 

Les Länder  allemands sont représentés au Bundesrat  par des délégués des exécutifs des Länder,  investis d'un mandat impératif. Ce qui fait dire à certains zélotes «démocrates» que cette structure, qui assure une continuité au-delà de la mêlée politicienne et tient compte du fait de la territorialité, n'est pas purement «démocratique», puisqu'elle ne découle pas directement du suffrage universel. Mais comme dans les Sénats ouest-européens ou américains, le Bundesrat allemand fait fonction de «réservoir de sagesse», de frein contre l'intempérence politicienne de la chambre des députés élue au suffrage universel (Bundestag). A la différence qu'un veto du Bundesrat est toujours définitif et appelle des amendements au projet de loi rejeté, à rebours du système américain où une majorité simple dans la chambre basse peut bloquer définitivement un veto du Sénat. D'aucuns, notamment dans le mouvement flamand (12), veulent que l'Europe, l'EEE, adopte ce système de représentation. Les régions, redessinées dans chacun des pays membres sur des bases historiques, culturelles, ethniques et économiques, enverraient ainsi des délégués au Bundesrat européen, qui aurait notamment la tâche d'élire le Président européen, tandis que le Parlement de Strasbourg élirait, à l'instar du Bundestag, un «Chancelier européen». Ce bicaméralisme à deux vitesses, conciliant les impératifs de territorialité et de représentativité démocratique, pourrait fonctionner en Europe de l'Ouest, dans les pays de l'ex-COMECON et dans les républiques de la CEI, tout en respectant les régionalités à base ethnique ou non.

 

Mais pour faire triompher cet équilibre  —toujours instable à l'instar de la réalité physique sans cesse en effervescence et en devenir—   entre impératifs locaux et impératifs globaux, il faudrait que l'ensemble des nations du futur MCC envisagé par Attali adoptent ces principes et les adaptent à leurs réalités concrètes (tissus sociaux particuliers, traditions juridiques déterminées, etc.).

 

Cette volonté doit être précédée a) d'une volonté de faire table rase des institutions vieillies (monarchies résiduaires, tous reliquats d'arbitraire, administrations centralisées coupées des réflexes de la population, préfets nommés par l'administration centrale, structures ne tenant pas compte de l'indigénat, partis politiques incrustés dans les niches à prébendes que sont les instances administratives existentes, etc.).

 

b) d'une volonté de dépasser les instances relevant des anciens Etats nationaux devenus redondants (petit-nationalisme, chauvinisme) et de les remplacer par des mécanismes de représentation régionaux et européens.

c) d'une volonté de favoriser partout les synergies régionales transfrontalières, de façon à accélérer le processus d'unification européenne et à déconstruire les antagonismes du passé, ce qui amènera tout naturellement les populations vers cette solidarité générale. Par synergies régionales autonomes, nous entendons des processus, déjà à l'œuvre, comme la dynamique Alpes-Adriatique, regroupant, derrière la Lombardie et la Bavière, la Vénétie, quelques Länder autrichiens, deux départements hongrois, la Slovénie et la Croatie; la synergie Sar-Lor-Lux (Sarre-Lorraine-Luxembourg) (13); la synergie hanséatique-baltique (Scandinavie, RFA, Pays Baltes, Russie) (14); la coopérations entre zones frontalières néerlandaises et allemandes; les initiatives catalanes suggérées par Jordi Pujol; l'Euro-Regio regroupant les provinces de Limbourg, la flamande et la néerlandaise, la Province de Liège (Wallonie) et les districts de Cologne et d'Aix-la-Chapelle. Ces synergies ponctuelles sont possibles et efficaces parce que les régions concernées bénéficient d'une large autonomie administrative et économique. Au bout du compte: un enrichissement mutuel, tant sur le plan économique que sur le plan culturel. Et une véritable intégration européenne, au-delà des antagonismes du passé, du moins à l'intérieur de l'EEE (CEE + AELE + Hongrie et Tchécoslovaquie). Les régions pourront de la sorte aplanir les inimitiés, ce que n'ont pas réussi les Etats de type classique, d'ailleurs responsables des guerres inter-européennes. Ensuite, les irrédentismes n'ont plus aucune raison d'être quand se multiplient de telles synergies.     

 

mercredi, 23 juin 2010

Gender Mainstreaming: Woher kommt eigentlich der Wahnsinn?

Gender Mainstreaming: Woher kommt eigentlich der Wahnsinn?

Wang Xin Long

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Das Gender-Konzept ist ganz sicher nicht gottgegeben. Es ist eine Erfindung des Menschen. Aber welcher Mensch kann sich diese Doktrin ausgedacht haben, und welche Leute sind es, die hinter dieser Doktrin stehen? Irgendwoher muss der Wahnsinn doch kommen! Gehen wir heute gemeinsam auf die Suche nach dem Ursprung.

 

Wie bereits zu einem früheren Zeitpunkt dargelegt, ist das Gender-Konzept eine tragende Säule des Neoliberalismus, jener Ideologie, die die Abschaffung aller gesellschaftlicher Werte zum Ziel hat, zur Erschaffung dessen, was als die Totale Wirtschaft umschrieben werden kann. Es sind die klugen und redegewandten, aber auch arbeitsscheuen und anderweitig nutzlosen Vordenker, die diesen Angriff auf die Gesellschaft führen.

Geschichtlich gesehen hat dieser Vorgang seinen Ursprung irgendwann im Europa des 16. oder 17. Jahrhunderts genommen. Zu einem Zeitpunkt, an dem die oben genannte Klientel im Sinne des neu zu erschaffenden Humanismus alles »absolutistische« verteufelt und ein neues »Freidenken« erschaffen hat. Mit anderen Worten: Die Herrschenden des alten Europas wurden verdrängt, von einer Handvoll oppositioneller – und heute opportunistischer – Kräfte, die vom Kuchen der Herrschaft ein Stückchen abhaben wollten. Im Morgengrauen des neuen Zeitalters gibt es den absoluten Herrscher nicht mehr, denn es rückte eine ganze Heerschar neuer Herrscher empor. Die absolute Macht der Eine-Person-Regierung wurde auf die Mehrzahl der neuen Machthaber multipliziert: Die Geburtsstunde dessen, was im weiteren Verlauf der Geschichte als Demokratie gedacht, umgesetzt und vom Volk erlitten wird.

Selbstverständlich waren bzw. sind die in diesem Artikel genannten Abläufe wesentlich komplexer, sie können aber im Rahmen und zum Zwecke dieses Artikels ohne Weiteres wie hier beschrieben reduziert werden. Die Abläufe können nachgelesen werden in Büchern der Geschichte und der Philosophen. Und es werden verschiedene Blickwinkel und Interpretationen dessen, was das Konstrukt Regierung eigentlich ist, offenbar. Im Zuge und in der Vielfalt der geschichtlichen Interpretationen zu den Themen »Macht« und »Regierung« hatte sich im neuzeitlichen Sinne ein Philosoph besonders hervorgetan: Michel Foucault. Der 1926 geborene und 1984 verstorbene französische Philosoph war es, der den Begriff der Postmoderne bzw. des Poststrukturalismus prägte und diesen in seiner Analyse der Denk- und Herrschaftssysteme zur Anwendung brachte. Und es sind seine Analysen und Lehren, die als Ausgangspunkt des heutigen Neoliberalismus angesehen werden müssen.

 

 

Interessanterweise war Foucault alles andere als ein Befürworter einer totalen Wirtschaft oder des heutigen Neoliberalismus. Das Gegenteil scheint sogar der Fall gewesen zu sein, denn schließlich war er – wenn auch nur kurz – Mitglied der Kommunistischen Partei Frankreichs. Aber wenn Foucault den Neoliberalismus auch nicht begrüßte, so hat er ihn dennoch überaus trefflich analysiert, zerlegt und die Komponenten für eine breite Anwendungsmöglichkeit aufbereitet. Mit anderen Worten: Foucaults Kritik an Macht und Herrschaft hat die jeweiligen technischen Komponenten derart klar hervorgehoben, dass die heute Herrschenden sich dieser Technologien bei der Verfeinerung ihrer Machtausübung bedienen. Foucault überreichte der Elite ein soziales und politisches Baukastensystem, welches beim Ausbau dessen, was heute Macht und Regierung sind, zum Einsatz kommt.

Zwar wurde und wird Foucault von Philosophen und Sozialwissenschaftlern munter kritisiert, aber alle Kritik kommt in ihrem Verlauf immer wieder auf die Kernaussagen seiner Lehren und Analysen zurück; insofern steht Foucault wie ein Fels in der Brandung der neuzeitlichen Sozialwissenschaften. Kein anderer Wissenschaftler wird so oft kritisiert, aber auch zitiert und interpretiert. Überzeugen Sie sich selbst: Sie können alle heute vorhandenen universitären Forschungsarbeiten zu Themen wie Gesellschaft, Feminismus, Gender, Globalisierung, Neoliberalismus, aber auch im Bereich der Betriebswirtschaftslehre und des Managements nachschlagen, Sie werden immer – und mehrfach – auf einen Namen stoßen: Michel Foucault.

 

Foucault hat viele bemerkenswerte Bücher und Aufsätze geschrieben, besonders hervorzuheben sind allerdings drei seiner Werke: Sein Erstlingswerk Wahnsinn und Gesellschaft, eine Analyse zur Geburtsstunde der Psychiatrie und eine Kritik der Psychologie. Ein weiteres, für wirtschaftliche und politische Kreise besonders wichtiges Werk ist Foucaults Buch Überwachen und Strafen, in dem er wichtige Analysen und Hinweise auf »erfolgreiche« Regierungsstrategien gibt. Letztlich ist noch eine seiner Vorlesungen, die als Aufsatz erschienen ist, als besonders wichtig zu erwähnen: Gouvernementalität (im französischen Original: gouvernementalité). Dieser Begriff ist ein sprachliches Kunstprodukt, welches aber den Kern der Theorie bereits beschreibt: die Mentalität, die dem Herrschen innewohnt.

Mit seinen Analysen lenkte Foucault, der einen Lehrstuhl für die »Geschichte der Denksysteme« am Pariser College de France hatte, die Aufmerksamkeit auf die intrinsischen Abläufe des Herrschens. Er hat diese Abläufe derart geschickt dargelegt, dass seine Befunde rein technisch gesehen als Werkzeuge in der Weiterführung dessen, was er beschrieben und kritisiert hat, verwendet werden: bei der Ausübung von Macht. Wobei Foucault den Macht- und Herrschaftsbegriff immer wieder auf das Individuum überträgt, und zwar dem Individuum als Träger als auch Adressaten von Macht. Im weiteren Verlauf ist festzustellen, dass die erfolgreichste und gleichzeitig auch unaufwendigste Ausübung von Macht jene ist, die sich der Zustimmung und Mitarbeit der Individuen erfreut. Mit anderen Worten: Das Individuum soll nicht mehr gelenkt werden, sondern es lenkt sich selbst – unter den Vorgaben der Elite.

Insofern kann sich die Elite freuen: Mit Foucault, einem der größten und fähigsten Kritiker dessen, was heute abläuft, hat man den intellektuellen Hausmeister gefunden, der im neoliberalen Gedankengebäude für Ruhe, Ordnung und Sauberkeit sorgt. Somit ist geklärt, woher das Gedankenkonstrukt des Neoliberalismus kommt. Die Elite, auch wenn sie aus Menschen besteht, die unterschiedlicher Auffassungen sind, vereint sich in Verfolgung ihrer jeweiligen Ziele unter dem intellektuellen Schirm der Postmoderne und des Poststrukturalismus. Feministen, Globalisten, Unternehmen, Nationen, Gewerkschaften, ja sogar die Kirche und alle anderen erdenklichen Gruppierungen und Interessensvertreter: Sie mögen zwar alle unterschiedliche Ziele haben, aber sie bedienen sich alle derselben Techniken, die ihnen von Foucault in die Hände gegeben wurden. Damit ist auch zu verstehen, warum es sich hier um Einebnung und Gleichschaltung handelt: Unterschiedliche Ziele werden mit denselben Methoden verfolgt. Es führen viele Wege nach Rom. Auf die unterschiedlichen Wege machen sich viele, und alle kommen früher oder später in Rom an: im Neoliberalismus.

Somit ist geklärt, dass das geistige Konstrukt des Neoliberalismus vielleicht nicht auf eine Person zu reduzieren ist, sich jedoch eine Person besonders hervorgetan hat: Michel Foucault. Er war ein Kritiker dieser Abläufe, und doch ist er es gewesen, der diese Abläufe auf akademischer Ebene identifizierbar und handhabbar gemacht hat.

Nähern wir uns nun der Antwort auf die Frage, wer denn die Leute sind, die Foucault für sich entdeckt haben und seine Lehren für sich vereinnahmen. Wie gesagt, Foucault war Franzose, sein Wirken wurde aber im englischsprachigen Raum deutlich stärker aufgenommen und instrumentalisiert. Während er am Pariser College als Philosoph einen eher stoischen akademischen Arbeitstag hatte (dieser Langeweile suchte Foucault zu entkommen, indem er gerne an Demonstrationszügen, Diskussions- und Wahlveranstaltungen teilnahm), wurde er posthum von der englischsprachigen akademischen Welt entdeckt, und zwar von einer Klientel, die zwar als Minderheit angesehen werden kann, die aber den heutigen Mainstream bestimmt: Linke, Feministinnen und Feministen (ja, es gibt Feministen!) sowie Homosexuelle. Allesamt Personen bzw. Gruppierungen, die für sich Bedarf sahen, die eigenen Ansichten oder Neigungen salonfähig zu machen, um das eigene Leben und Streben innerhalb der Gesellschaft einfacher zu gestalten. Und im Verlauf dieser, nennen wir es einfach einmal »sozialpolitischen Lobbyarbeit«, bedient man sich eben der poststrukturalistischen, neoliberalen Techniken. Selbstverständlich hören das die jeweiligen Protagonisten nicht gern: Linke und Gewerkschaften wollen bestimmt nicht als Globalisierer identifiziert werden – und sie sind es trotzdem, und zwar ganz eindeutig! Feministinnen und Feministen wollen bestimmt nicht eingestehen, dass sie sich einer Technik bedienen, die zwar die eigenen Ziele innerhalb der Gesellschaft weiterbringt, aber auch gleichzeitig die Idee des freien Individuums verrät. Und es war bzw. ist diese Klientel, die an den Universitäten Dozentenstellen und Professuren innehatte und hat. Somit ist der Poststrukturalismus in der akademischen Welt auf breiter Straße zum Erfolg gefahren. Nicht zuletzt aber auch deshalb, weil Foucault, der selbst ein Linker und ein Homosexueller war, von vielen als einer der Ihren betrachtet wurde.

Die chamäleonartige Natur des Poststrukturalismus wird allerdings noch weiter offenbar, wenn man sich vor Augen hält, dass diese Techniken sich auch auf anderem Gebiet betätigen. Auf dem nordamerikanischen Kontinent, aber auch in Neuseeland und Australien, haben sich in den 1990er-Jahren neoliberale Think-Tanks gebildet, jene akademischen Abteilungen, die, unter direkter Aufsicht und Beauftragung der jeweiligen Regierungen, auf der Suche nach den bestmöglichen Regierungsstrategien sind. Und die bestmöglichen Regierungsstrategien sind nun einmal neoliberaler Natur. Warum? Weil der Neoliberalismus das Individuum am ehesten zu lenken versteht, weil das Individuum sich unter der Doktrin selber lenkt. Aber auch große Unternehmen gehen dazu über, sich der neoliberalen Techniken zu bedienen; sei es mit der Gründung entsprechender Abteilungen oder durch Inanspruchnahme von entsprechenden Dienstleistern. Führende Unternehmensberatungen lassen Experten auf dem Gebiet des Poststrukturalismus für sich arbeiten.

Folgende Fragen drängen sich nun auf: Wie sieht eine neoliberale Politik und Herrschaft aus? Und: Wie kann man solche Praktiken identifizieren?

Nun, es gibt eine herausragende Eigenschaft, derer man sich bewusst werden muss: Eine im Neoliberalismus eingebettete Regierung ist ein kühles, emotionsloses Wesen. Dieses kann man an den folgenden Beispielen gut erkennen.

In Deutschland können wir aktuell eine besonders »erfolgreiche« neoliberale Kampagne bezeugen: Hartz VI ist ein gutes Beispiel dafür, wie die neoliberale Regierung mit dem innerhalb der Volkswirtschaft entstehenden Überschuss an Arbeitskraft umgeht. Hartz VI unterscheidet nicht mehr zwischen den Komponenten Arbeitslosigkeit, Arbeitsunfähigkeit und Arbeitsunwilligkeit, sondern es verteilt die – statistisch sorgfältig ermittelten – staatlichen Zuwendungen zu gleichen Anteilen an jene Schicht, die an der volkswirtschaftlichen Leistung keinen Anteil hat. Das Individuum und sein Schicksal hat aufgehört zu existieren; es wird im neoliberalen Sinne fragmentiert, identifiziert, klassifiziert und abgefertigt.

Ein weiteres gutes Beispiel, das erneut die Bandbreite der Anwendungsmöglichkeiten der neoliberalen Doktrin verdeutlicht, kommt aus Nordamerika. In den USA und in Kanada werden der illegale Drogenhandel, da er nun einmal nicht abgestellt werden kann, kurzerhand besteuert. Die polizeibekannten Drogenhändler bekommen die Zahlungsaufforderungen der Finanzämter mit der Post zugestellt. Und die Dealer zahlen. Warum? Nun, solange ein Drogenhändler nicht auf frischer Tat gefasst wird, kann er für seine Aktivitäten nicht eingebuchtet werden. Aber Steuerhinterziehung ist ebenfalls kein Kavaliersdelikt, und wer der steuerstatistisch ermittelten Zahlungsaufforderung nicht nachkommt, wandert ein. Eine neoliberale Regierung hat kein Problem damit, an illegalen Geschäften zu verdienen.

Es muss noch einmal gesagt werden: Der Neoliberalismus ist ein kühles, emotionsloses Wesen.

Die Lehre des Poststrukturalismus wird an den Universitäten weiter verbreitet, »multipliziert«, wie es im Neusprech heißt. Und auch hier offenbart sich dieses Wesen erneut: Postmodernes und poststrukturalistisches Gedankengut wird in den höheren Studiendisziplinen im Bereich der Wirtschafts- und Sozialwissenschaften heute nicht mehr nur angewendet, sondern die Kenntnis der Techniken vorausgesetzt. Aber wer studiert denn heute in den Master- und Doktorstudiengängen der Wirtschafts- und Sozialwissenschaften? Es sind fast ausnahmslos Stipendiaten, die an der einen oder anderen Zitze des Systems hängen, und sich dankbar indoktrinieren und zu Werkzeugen des Neoliberalismus formen lassen. Insofern hat der Neoliberalismus erneut zwei Fliegen mit einer Klappe geschlagen, denn er schafft mit seinen Stipendien ein Wissensmonopol, welches er nutzen kann, welches sich aber niemals gegen ihn wenden wird.

Damit ist erklärt, woher der ganze Wahnsinn kommt und warum auch in der akademischen Welt jegliche Opposition ausgeschaltet ist. Schauen Sie sich die heutige Landschaft der Professoren und insbesondere der Juniorprofessoren in den einschlägigen »Fachgebieten« an: Die intellektuelle Elite befindet sich im Angriff auf die Gesellschaft – ob mit gutgemeinten oder offen feindseligen Aktionsplänen. Aber egal auf welcher Seite des Spektrums die Forscher und Dozenten auch stehen: Alle gehen durch den Flaschenhals des Poststrukturalismus und treffen sich auf der anderen Seite auf gleicher Ebene: der Ebene des Neoliberalismus. Dass das Ganze sich verselbstständigt hat, liegt auf der Hand, und kann aufgrund der Auswüchse, die der Neoliberalismus – auch in Gestalt der Globalisierung, Genderisierung und sonstiger »Ideen« – genommen hat, erkannt werden.

Es ist noch einmal ganz deutlich hervorzuheben: Es ist die Natur, die Verlockung und auch der Erfolg des Neoliberalismus, dass er sämtliche Strömungen einzufangen und zu neutralisieren versteht. Wer das nicht begreift, wird weiterhin bei der Verfolgung vordergründig wünschenswerter Ziele den Ast, auf dem er sitzt, absägen.

 

Presseschau - Juni 2010 / 04

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Juni 2010 / 04

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Die Weltverteilung des IQ zeigt (...) erhebliche Unterschiede. Der durchschnittliche IQ der autochthonen Bevölkerung (ohne eingewanderte Europäer) beträgt in Ostasien 105, in Europa 100, in Südostasien 90, in Nordafrika, dem Mittleren Osten, Südasien und Amerika 85, in Schwarzafrika 67 und ist am niedrigsten bei Australiern (62) und afrikanischen Buschmännern (56). Diese Differenzierungen werden übrigens durch die methodisch ganz anders gearteten Ergebnisse der kulturvergleichenden Entwicklungspsychologie nach Jean Piaget bestätigt. Daran, daß hier auch kulturelle und soziale Faktoren eine Rolle spielen, kann kein Zweifel bestehen. Die Frage ist allerdings, ob diese Unterschiede ausschließlich auf kulturellen Ursachen beruhen, wie die politisch korrekte Meinung dazu ist, oder ob auch die Gene dabei eine Rolle spielen. Es ist offensichtlich, daß es eine eindeutige Korrelation sowohl zur biologischen Dimension Archemorphie-Neomorphie als auch zum kulturellen Entwicklungsniveau vor Ausbreitung der Europäer gibt. Unterschiede bestehen auch bei den verschiedenen Teilkomponenten der Intelligenz. So zeigen sowohl die amerikanischen als auch die afrikanischen Negriden eine stärkere verbale als räumlich-visuelle Intelligenz. Bei den Ostasiaten ist es dagegen umgekehrt, die räumlich-visuellen Fähigkeiten sind besser ausgeprägt als die verbalen. Bemerkenswert ist nun, daß die Indianiden dasselbe Intelligenzprofil aufweisen wie die ostasiatischen Mongoliden, mit stärker räumlich-visueller als verbaler Intelligenz. Für die Beteiligung genetischer Faktoren spricht, daß auch bei den Reaktionszeiten entsprechende Unterschiede zwischen siniden Mongoliden, Europiden und Negriden bestehen. Die sind ein Maß für die neurologische Fähigkeit des Gehirns, einfache Reize zu verarbeiten. Die Mongoliden haben die kürzesten und die Negriden die längsten Reaktionszeiten.
Die Psychologen Richard Lynn und Edward M. Miller sehen in den Anforderungen, die das Eiszeitklima stellte, die Ursache für die höhere Intelligenz der Siniden und der (westlichen) Europiden. Das Leben in den nördlichen Breitengraden unterlag einem größeren Selektionsdruck als in den tropischen oder subtropischen Regionen. Während in den warmen Regionen Afrikas und Südasiens die Menschen mehr Sammler als Jäger waren, standen sie in den nördlichen Regionen vor den kognitiven Problemen, die die Jagd auf große Säugetiere im offenen Grasland stellte. Ebenso waren hier die Erfordernisse und Schwierigkeiten bei der Herstellung von Behausung und Kleidung und der Entfachung und Hütung des Feuers größere. Archäologen haben gezeigt, daß Jäger und Sammler in tropischen und subtropischen Regionen mit nur etwa 10 bis 20 Werkzeugen auskamen, während die in nördlichen Regionen zwischen 25 und 60 benötigten. Im Norden waren schon die Jäger und Sammler darauf angewiesen, Lebensmittel zu bevorraten, um den Winter zu überleben. Alle diese Anforderungen erzeugten einen verstärkten Selektionsdruck in Richtung auf kognitive Fähigkeiten.
In der Folge wird der erst einmal erreichte kulturelle Fortschritt selbst die Evolution kognitiver Fähigkeiten begünstigt haben. Er ermöglichte, daß der ständige Selektionsdruck in Richtung Robustizität abnahm und sich grazilere Typen durchsetzten. Das häufige Vorkommen kleiner körperlicher Defekte wie Kurzsichtigkeit, Farbsehstörungen und Deformationen der Nasenscheidewand in der europäischen und ostasiatischen Bevölkerung bezeugt das Nachlassen des Selektionsdruckes, den der Zwang zum Überleben unter naturnahen Bedingungen ausgeübt hatte. Differenziertere arbeitsteilige Sozialstrukturen erlaubten die Erhaltung von Sonderbegabungen. Der Fortpflanzungserfolg belohnte zunehmend ein Sozialverhalten, das an eine komplexe Gesellschaft angepaßt war. Der Verlust motorischer Fähigkeiten bei Mongoliden und Europiden erscheint so als das Ergebnis der nachlassenden natürlichen Selektion. Gleichzeitig liegt es nahe, die Friedfertigkeit und geringe Provozierbarkeit sowie den hohen IQ der ostasiatischen Mongoliden als Anpassungen an das Leben in einer zivilisierten Großgesellschaft zu interpretieren. Ebenso dürfte die somatische und psychologische Entsexualisierung der Europiden und Siniden gegenüber den Negriden (Hormonspiegel, Hodengröße usw.) nicht, wie der kanadische Psychologe J. Philippe Rushton glaubt, auf unterschiedlichen soziobiologischen Fortpflanzungsstrategien im Sinne der r- und K-Strategie, sondern auf der durch den kulturellen Fortschritt veränderten sexuellen Selektion beruhen (Bekleidung, Heiratsregeln).
Jüngste genetische Untersuchungen haben im menschlichen Genom Hinweise darauf gefunden, daß sich die Selektion in den letzten 40.000 Jahren und vor allem seit der letzten Eiszeit vor etwa 10.000 Jahren erheblich verstärkt hat. Es gibt weiterhin Hinweise darauf, daß die Veränderungen bei Europäern und Ostasiaten stärker waren als bei Afrikanern. Dabei sind vier Fünftel der evoluierten Gene rassenspezifisch, und nur ein Fünftel findet sich bei allen Menschen. Ein großer Anteil der durch die Selektion veränderten Gene betrifft das Gehirn und das Nervensystem. So zum Beispiel das Mikrocephalin-Gen und das ASPM-Gen, die beide die Hirnentwicklung steuern. Beide zeigen eine deutliche geographische Korrelation mit der Gehirngröße und dem IQ. So findet sich zum Beispiel das progressive Mikrocephalin-Allel bei Negriden mit nur 22 Prozent erheblich seltener als bei Europäern und Ostasiaten (unter 80 Prozent).
Bislang wissen wir nicht, wie groß der Beitrag der Gene zu den kognitiven Bevölkerungsunterschieden wirklich ist. Es ist möglich, daß er nur eine unbedeutende Rolle spielt. Aber auch das Gegenteil ist möglich. Erst die Aufklärung über die molekulargenetischen Grundlagen der kognitiven Fähigkeiten wird uns Klarheit verschaffen. Spätestens dann wird es nicht mehr ausreichen, das Thema zu tabuisieren, und es stellt sich die Frage, wie eine freiheitliche und der Menschenwürde verpflichtete Gesellschaft mit diesem Wissen umgeht.

(Andreas Vonderach: Die Europäer, die anderen und die asymmetrische Evolution, in: Sezession, Heft 26 [Oktober 2008], S. 13 f.)

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Diese Türkei hat in Europa nichts verloren
Der türkische Premier Erdogan kehrt zu den antiwestlichen Wurzeln des politischen Islam zurück und entfremdet sein Land von der EU.
Von Clemens Wergin
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article8044204/Diese-Tuerkei-hat-in-Europa-nichts-verloren.html

Eine radikale Türkei dreht Europa den Rücken zu
Ankara wendet sich immer mehr vom Westen ab. Die EU sucht bis Jahresende nach neuen Anreizen für den Bosporusstaat. [Unter anderem denken unsere EU-Hanseln allen Ernstes darüber nach, als Zeichen des Entgegenkommens den Türken Visa-Freiheit zu gewähren!]
http://www.welt.de/politik/ausland/article8044697/Eine-radikale-Tuerkei-dreht-Europa-den-Ruecken-zu.html

Afghanistan
„Die Jungs sind auch hier, um das Sterben zu lernen“
Das Gebirgsjägerbataillon 232 soll mit der afghanischen Armee kämpfen. Doch es gibt Probleme mit dem unberechenbaren Partner.
http://www.welt.de/politik/ausland/article8077900/Die-Jungs-sind-auch-hier-um-das-Sterben-zu-lernen.html

Dien Bien Kundus
Von Michael Paulwitz
„Ein Jahr, dann sind wir da wieder raus, haben wir damals gedacht. Da haben wir uns gründlich getäuscht.“ Der sich da als gescheiterter Blitzkrieg-Stratege zu erkennen gibt, ist nicht etwa ein Generalstäbler vom OKW, sondern kein anderer als Peter Struck, SPD-Fraktionschef, als Bundeskanzler Gerhard Schröder 2001 die „uneingeschränkte Solidarität“ mit den Vereinigten Staaten verkündete und der Bundestag den Einsatz der Bundeswehr in Afghanistan beschloß.
Der „Spiegel“ hat, für seine aktuelle Ausgabe, die „alten Krieger“ interviewt, die „Väter der deutschen Auslandseinsätze und der Beteiligung Deutschlands am Afghanistan-Krieg“, und dabei bemerkenswerte Einsichten zutage gefördert.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54ad9654d1c.0.html

Ende der Wehrpflicht
Widerstand in der Union wächst
Verteidigungsminister Guttenberg stößt mit seinen Überlegungen zum Ende der Wehrpflicht auf immer härteren Widerstand in den eigenen Reihen. Nun sprach sich auch Kanzlerin Merkel für einen Erhalt aus.
http://www.focus.de/politik/deutschland/ende-der-wehrpflicht-widerstand-in-der-union-waechst_aid_518934.html

Billionen-Schatz
USA finden riesige Rohstofflager in Afghanistan
Kupfer, Lithium, Eisen, Gold: Die USA haben wertvolle Bodenschätze in Afghanistan entdeckt. Die Mineralvorkommen sind nach ersten Schätzungen fast eine Billion Dollar wert. US-Militärs schwärmen schon vom Aufschwung in dem zerrütteten Land – sie brauchen dringend gute Nachrichten von der Front.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,700503,00.html

Gewalt in Zentralasien
Kirgisien schlittert in den Bürgerkrieg
Von Benjamin Bidder, Moskau
Marodierende Banden, die töten und plündern, eine machtlose Regierung: Kirgisien steht vor dem Bürgerkrieg und hat Moskau um Hilfe angerufen. Doch Rußland zögert, sich in den lange schwelenden Konflikt einzumischen – aus Angst vor einem neuen Afghanistan.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,700646,00.html

„Vuvuzelas sind Strafe für Kolonialismus“
JOHANNESBURG. Die lärmenden Trompeten während der Fußballweltmeisterschaft in Südafrika sind „ein Symbol für Afrikas Schrei nach Anerkennung“. Dieser Meinung ist der Vorsitzende des Südafrikanischen Kirchenrates, Tinyiko Maluleke. Die sogenannten Vuvuzelas können eine Lautstärke von bis zu 120 Dezibel entwickeln.
„Genug Dezibel, um die Trommelfelle der europäischen Männer, Frauen und Kinder zum platzen zu bringen“, freut sich der Kirchenmann. „Wir wissen das, weil ‚Wissenschaftsexperten’ das für uns herausgefunden haben“, heißt es auf dessen privater Netzseite.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M544d9a5ee90.0.html

Österreichischer Medienzar
„Krone“-Herausgeber Dichand gestorben
Mit der „Kronen Zeitung“ schuf er eines der einflußreichsten und auflagenstärksten Boulevardblätter Europas, seine Kommentare wurden von Regierung und Opposition gleichermaßen genau gelesen: Jetzt ist der österreichische Verleger Hans Dichand 89jährig in Wien gestorben.
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,701283,00.html

Auschwitz ist an allem schuld
Von Doris Neujahr
Die hehren Europa-Visionen werden gerade auf ihren banalen Kern reduziert: eine Mischung aus Bürokratenherrschaft und einer von Deutschland zu finanzierenden Transferunion.
Um sie zu rechtfertigen und dem verunsicherten Juste milieu der BRD neuen Halt zu geben, brachte dessen Zentralorgan, die Wochenzeitung „Die Zeit“, kürzlich ihr allerschwerstes Geschütz in Stellung: den Philosophen Jürgen Habermas, der laut ihrem Geburtstagsartikel zum Achtzigsten vom letzten Jahr eine „Weltmacht“ darstellt. Die Weltmacht titelte nun: „Wir brauchen Europa!“ Gewiß – bloß welches?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b7ab4856e5.0.html

Einkommensstudie
Ökonomen warnen vor Absturz der Mittelschicht
Die Reichen werden trotz Krise immer reicher, gleichzeitig wächst die Zahl der Armen: Nach einer neuen Studie hat sich die Einkommenslücke in Deutschland ausgeweitet. Großer Verlierer ist die Mittelschicht – und das Sparprogramm der Regierung könnte die Lage noch verschärfen.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,700687,00.html

Die Mär vom massenhaften Absturz der Mittelschicht
Sozialverbände warnen vor dem Abgleiten der Mittelschicht und den gierigen Reichen. Die Fakten sprechen eine andere Sprache.
http://www.welt.de/wirtschaft/article8063513/Die-Maer-vom-massenhaften-Absturz-der-Mittelschicht.html

Gastkommentar: Kein Elterngeld für Sozialhilfemütter
Stoppt die Vermehrungsprämie!
Von Gunnar Heinsohn
http://www.welt.de/die-welt/debatte/article8051346/Stoppt-die-Vermehrungspraemie.html

Bundespräsidentenwahlen
CDU-Politikerin Lengsfeld wirbt für Gauck
Ein weiterer Bremser für Christian Wulff: Die ehemalige DDR-Bürgerrechtlerin Lengsfeld ruft zur Wahl von Joachim Gauck zum Bundespräsidenten auf. „Er verkörpert die Sehnsucht nach der Beendigung machtpolitischer Spielchen“, so die CDU-Frau über den Kandidaten von SPD und Grünen.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,700688,00.html

Christian Wulffs Mehrheit bröckelt weiter
Angela Merkel schwört die Unions-Funktionäre auf die Wahl ihres Kandidaten ein. Doch viele fordern die freie Abstimmung.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8092081/Christian-Wulffs-Mehrheit-broeckelt-weiter.html

Präsidentenwahl
Linke Front gegen Gauck bröckelt
Von Björn Hengst
Nicht wählbar findet die Linken-Spitze den rot-grünen Präsidentschaftskandidaten Gauck – aber in der Partei gärt es. Immer mehr Genossen fordern, zumindest in einem möglichen dritten Wahlgang doch für ihn zu stimmen: weil dies das Ende der Bundesregierung bedeuten könnte.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,700631,00.html

Joachim Gauck und Christian Wulff sind …
Eine Umfrage der Zeitschrift „Gegengift“
http://cms.gegengift-verlag.de/index.php?option=com_content&task=view&id=660&Itemid=26

Euro-Rettungsschirm: Verfassungsrechtler Murswiek vertraut auf Karlsruhe
Das Bundesverfassungsgericht wird den EU-Rettungsschirm für verfassungswidrig erklären. Diese Überzeugung vertritt der Freiburger Verfassungsrechtler Dietrich Murswiek im Interview mit der JUNGEN FREIHEIT.
Im Auftrag des CSU-Bundestagsabgeordneten Peter Gauweiler hat er gegen das vom Bundestag beschlossene Euro-Rettungspaket Klage beim obersten deutschen Gericht eingereicht. Murswiek warnt, daß es sich bei den beschlossenen Maßnahmen nicht um eine einmalige Ausnahmesituation handelt, sondern um ein „präventives, auf Dauer angelegtes Instrumentarium, das die rechtliche Konzeption des Vertrags, die die Währungsunion als Stabilitätsunion konstruiert, fundamental umgestaltet“.
Aus der Währungsunion werde eine Haftungs- und Transferunion, „aus dem Euro tendenziell eine Weichwährung“, kritisierte der Jurist, der für Gauweiler bereits erfolgreich gegen den Vertrag von Lissabon geklagt hat.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b2835405dc.0.html

Schlimmer als bei Lehman
Europas Finanzmärkte standen kurz vor Kollaps
Die europäische Finanzwelt ist nur knapp an einem Total-Zusammenbruch vorbeigeschrammt. Laut EZB-Monatsbericht drohte Anfang Mai ein Kollaps von Banken-, Aktien und Devisenmarkt. Offenbar hat nur das beherzte Eingreifen der Notenbank das Schlimmste verhindert.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,701437,00.html

Finanzkrise – oder doch schon Systemkrise?
von Andreas Seidler
http://www.sezession.de/15965/krisenschnipsel-i-finanzkrise-oder-doch-schon-systemkrise.html

Finanzkrise
EU-Kommissar warnt vor neuen Banken-Turbulenzen
Die Bankenkrise schwelt weiter: Mit deutlichen Worten warnt jetzt Wettbewerbskommissar Joaquín Almunia vor neuen Risiken. Vor allem in Griechenland und Spanien könnten einige Institute in Schwierigkeiten geraten.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,701451,00.html

Nahost
Israels Liberale kämpfen gegen die fromme Front
Von Ulrike Putz
Der Fall entzweit Israel: Ultraorthodoxe Eltern wollen ihre Töchter mit allen Mitteln von anderen Kindern fernhalten. Dafür gingen über 100.000 Religiöse auf die Straße – und provozierten ihre weltlichen Mitbürger. Der Konflikt erschüttert die Grundfesten der israelischen Gesellschaft.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,701367,00.html

Gedenkveranstaltungen erinnern an Volksaufstand in der DDR
BERLIN. In Berlin ist am Donnerstag mit mehreren Veranstaltungen der Opfer des Volksaufstandes in der DDR vom 17. Juni 1953 gedacht worden.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50a1d1feeeb.0.html

Sparpaket: Luc Jochimsen plädiert für Generalstreik
HAMBURG. Die Kandidatin der Linkspartei für das Amt des Bundespräsidenten, Luc Jochimsen, hat sich dafür ausgesprochen, als Reaktion auf die Sparmaßnahmen der Bundesregierung den Generalstreik auszurufen. Man müsse darüber diskutieren, welche Möglichkeit die Bevölkerung habe, um sich gegen das Sparpaket zur Wehr zu setzen, sagte Jochimsen dem Hamburger Abendblatt.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5379592021a.0.html

Gewalt gegen Polizisten
Festnahmen nach Anschlag mit Sprengsatz
Die brutale Attacke auf zwei Polizisten löst eine Diskussion über schärfere Strafen aus. Die Linke distanziert sich von den Tätern.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8046379/Festnahmen-nach-Anschlag-mit-Sprengsatz.html

Ist dieser Mann der Berliner Bomben-Terrorist?
Am 12. Juni wurde in Berlin bei der Demonstration gegen das Sparpaket der Bundesregierung ein Bombenanschlag verübt (PI berichtete). Nach Analyse des Videos – insbesondere in Slowmotion – ergibt sich der Verdacht, daß der mutmaßliche Attentäter in dem von PI veröffentlichten Video zu erkennen ist. Ab ca. Sekunde 42 kommt eine junge Frau im blauen T-Shirt ins Bild sowie ein Fotograf, die mit dem Vorfall zu tun haben oder als wertvolle Zeugen dienen könnten.
http://www.pi-news.net/2010/06/ist-dieser-mann-der-berliner-bomben-terrorist/#more-141798

Das Feindbild der Grünen: Die Bürger
http://freie-waehler-im-roemer.de/index.php?id=44&tx_ttnews%5Btt_news%5D=459&tx_ttnews%5BbackPid%5D=3&cHash=a51212378d

Linke rufen zum Flaggen-Klau auf
BERLIN. Eine linke Gruppierung mit dem Namen „anti-nationaler Weltfußballverband“ hat zum „Diebstahl oder Raub“ von Deutschlandflaggen und sonstigen schwarzrotgoldenen „WM-Fanartikeln jeglicher Art“ aufgerufen.
Die nationalen und rassistischen Auswüchse der Fußballweltmeisterschaft seien entschieden abzulehnen und zu bekämpfen, hieß es in dem unter anderem auf dem linksextremen Internetportal Indymedia verbreiteten Aufruf.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f1199c5240.0.html

Über Habitus, Ideologie und Praxis: Im Gespräch mit Henning Eichberg (Teil 1)
Von Mathias Brodkorb
Im Sommer 2009 besuchten Robert Scholz und Mathias Brodkorb Henning Eichberg in Dänemark. Eichberg gilt als der vielleicht wichtigste Stichwortgeber für die heutige ethnopluralistische Programmatik der NPD, wechselte nach eigenen Angaben jedoch schon in den 1970er Jahren die politischen Seiten von ganz rechts nach ganz links und gehört heute der dänischen Linkspartei an. Über eben diese Wanderung zwischen den politischen Welten sprachen wir mit Eichberg. Was das mit der „Extremismustheorie“ zu tun hat, können Sie im nachfolgenden Interview erfahren.
http://www.endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=4971

Sie hat „Jehova“ gesagt ...
Müller-Hohenstein spricht von „Reichsparteitag“
Aufregung in der Halbzeitpause: Nach Kloses Treffer sprach ZDF-Moderatorin Katrin Müller-Hohenstein von einem „inneren Reichsparteitag“.
http://www.welt.de/fernsehen/article8032421/Mueller-Hohenstein-spricht-von-Reichsparteitag.html

Das Leben des Brian – Steinigung
http://www.youtube.com/watch?v=SohMW2aa9IQ

Reichsparteitag-„Entgleisung“
ZDF schließt Konsequenzen für WM-Moderatorin aus
Das ZDF hat sich offiziell für die „verbale Entgleisung“ seiner Moderatorin Katrin Müller-Hohenstein entschuldigt, die während des Deutschland-Spiels Miroslav Klose einen „inneren Reichsparteitag“ angedichtet hatte. Um ihren Job muß die Journalistin allerdings nicht bangen.
http://www.spiegel.de/kultur/tv/0,1518,700509,00.html

Was bedeutet eigentlich „Jammern“?
Von Martin Lichtmesz
http://www.sezession.de/15910/was-bedeutet-eigentlich-jammern.html

Du machst nicht mehr mit
Von Ellen Kositza
http://www.sezession.de/16003/du-machst-nicht-mehr-mit.html

Bitte, ich will da nicht mehr mitmachen
Von Claus Wolfschlag
http://www.sezession.de/16019/bitte-ich-will-da-nicht-mehr-mitmachen.html

Totale Ignoranz des biologisch Möglichen
Von Thorsten Hinz
Am Wochenende wird in Berlin zum Christopher Street Day (CSD) wieder eine große Schwulenparade durch die Stadt ziehen. Für Polizeipräsident Dieter Glietsch ist das der Grund, am Polizeipräsidium die Regenbogenfahne hissen zu lassen. Das ist um so bemerkenswerter, weil er gleichzeitig der Polizei untersagt hat, während der Fußball-WM die Dienstautos mit Schwarz-Rot-Gold zu dekorieren.
Das Symbol der Staatlichkeit gilt Glietsch als potentielles Ärgernis, dem Symbol einer Interessengruppe, die sich über ihre Sexualität definiert, erweist er als Vertreter des Staates seinen Respekt. Was sagt das aus über Glietsch und über die Stadt? Wie hängt beides miteinander zusammen? Und – was will der CSD überhaupt?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d7a1af8259.0.html

„Diese Welt ist krank“
Ex-Kommunarde Rainer Langhans wird 70
http://www.nz-online.de/artikel.asp?art=1242105&kat=49&man=4

Audio-Bilderfolge: Langhans – München – sueddeutsche.de
http://www.sueddeutsche.de/app/flash/muenchen/slideshow/langhans/

Türkische Gemeinde fordert Sarrazins Rücktritt
Die Türkische Gemeinde will, daß Sarrazin wegen abfälliger Äußerungen als Bundesbank-Vorstand zurücktritt.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8044772/Tuerkische-Gemeinde-fordert-Sarrazins-Ruecktritt.html

Linke und Migranten schäumen vor Wut ...
Quartals-Pöbler Sarrazin
Fliegt er jetzt endlich aus der SPD?
Migranten machen uns dümmer, behauptet der Bundesbanker
[Der Hammer ist folgende Aussage von SPD-Kreis-Chef Raed Saleh (Berlin-Spandau): „Wenn es Herrn Sarrazin in unserer Heimat Deutschland nicht mehr gefällt, rate ich ihm, auszuwandern.“ (!!)]
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/politik/sarrazin_poebelt_wieder/298993.php

Die JF zum Thema ...
Türkische Gemeinde fordert Absetzung Sarrazins als Bundesbank-Vorstand
BERLIN. Die Türkische Gemeinde in Deutschland hat die Absetzung Thilo Sarrazins als Vorstandsmitglied der Bundesbank gefordert. In einem Brief an Bundesbankpräsident Axel Weber forderte der Vorsitzende der Türkischen Gemeinde, Kenan Kolat, laut der Nachrichtenagentur dpa, den ehemaligen Berliner Finanzsenator wegen seiner „rassistischen Äußerungen zum Rücktritt zu drängen oder zu entlassen“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54306b54fbf.0.html

TGD im Original ...
Sarrazin muß zurücktreten oder zurückgetreten werden
Der Bundesvorsitzende der Türkischen Gemeinde in Deutschland, Kenan Kolat, hat den Bundesbank-Chef, Herrn Prof. Dr. Axel A. Weber in einem Brief aufgefordert, Thilo Sarrazin nach seinen letzten rassistischen Äußerungen zum Rücktritt zu drängen oder zu entlassen.
„Spätestens nach der Aussage ‚Wir werden auf natürlichem Wege durchschnittlich dümmer‘ dürfte uns allen einleuchten, daß hierbei nicht von Meinungsfreiheit oder Polemik die Rede sein kann. Mit seinen rassistischen Äußerungen sei Herr Sarrazin nicht nur unhaltbar, sondern er werde zu einer Belastung für den Ruf der Bundesbank, für unsere Gesellschaft und für unser Land“, so Kenan Kolat.
„Herr Sarrazin hat die demokratische Diskussionskultur verlassen und hört nicht auf, mit seinen Äußerungen gegen Minderheiten zu hetzen. Für diese Äußerungen müssen die Staatsanwaltschaften von Amts wegen ermitteln“, so Kolat weiter.
Die Türkische Gemeinde in Deutschland prüfe zur Zeit, ob von mehreren tausend Menschen Anzeige gegen ihn erstattet werden kann.
Auf jeden Fall werde die Türkische Gemeinde in Deutschland diesen Fall den internationalen Institutionen vorlegen.
http://www.tgd.de/index.php?name=News&file=article&sid=1061

Die türkischsten Städte Deutschlands
http://www.pi-news.net/2010/06/die-tuerkischsten-staedte-deutschlands/#more-142076

Jugendbande versperrt Polizeistreife den Weg
„Das ist unsere Straße!“
Sie trinken Bier, stehen nachts mitten auf der Straße. Eine heranrasende Polizeistreife („Platz da, wir müssen zu einem Notfall!“) interessiert die sechs Männer keinen Deut: „Nö. Das ist unsere Straße. Da machen wir, was wir wollen!“
Unfaßbar: Eine Dortmunder Bande versperrt einfach einem Einsatzwagen den Weg! Die Polizisten waren auf dem Weg zu einem älteren Ehepaar. Verbrecher hatten sie in ihrem Haus überfallen.
Ein Polizeisprecher: „Die Gruppe behinderte in unglaublicher Weise diesen dringenden Einsatz.“ Vier weitere Streifenwagen mußten anrücken, um die aggressiven Trinker (sic!) zu bändigen. Metin A. (27) wurde festgenommen: „Er ignorierte einen Platzverweis, trat um sich, beschädigte einen Polizeiwagen.“
Der festgenommene Türke zu BILD: „Das war ganz anders. Die hätten durchfahren können, da war Platz genug.“
Jetzt droht den Männern, die in der Nähe Geburtstag gefeiert hatten, eine Anzeige – wegen Sachbeschädigung, Widerstand und Strafvereitelung.
http://www.bild.de/BILD/regional/ruhrgebiet/aktuell/2010/06/16/das-ist-unsere-strasse/jugend-bande-versperrt-polizei-streife-den-weg.html

„Hells Angels“ greifen Autofahrer und Polizisten an
In Berlin haben Mitglieder der Rockerbande „Hells Angels“ [„Hells Angels MC Nomads Turkey“] einen Autofahrer attackiert. Als die Polizei kam, wurde auch sie angegriffen.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8091226/Hells-Angels-greifen-Autofahrer-und-Polizisten-an.html

Kleiner Junge sollte in Bochum klauen gehen
Dieser [türkische] Vater machte seinen Sohn (11) zum Dieb
Der unglaubliche Fall: Demir K. (38) und seine Frau Ele (31)* waren zusammen mit ihrem Sohn in einem Bochumer Kaufhaus unterwegs. Sie hatten Waren im Wert von 75 Euro in einen Wäschekorb gepackt, dann die Kassiererin abgelenkt.
Der Junge sollte den Korb unbemerkt aus dem Laden tragen. Am Eingang wurde er aber geschnappt.
Gestern Prozess vor dem Bochumer Amtsgericht. Der Vater versuchte, sich mit fadenscheinigen Ausreden durch die Verhandlung zu mogeln:
„Im Laden gab es keine Einkaufswagen, deshalb haben wir den Korb genommen. Wir wollten die Sachen ja bezahlen.“
Richter Dr. Axel Deutscher (50) glaubte ihm nicht. Denn: Eine Kamera hatte das Geschehen aufgezeichnet.
Das Urteil: Demir K. muß sechs Monate in den Knast – ohne Bewährung. Die Begründung: „Sie haben zwei laufende Bewährungen. Ihnen können wir wirklich keine positive Sozialprognose mehr ausstellen.“ Die Mutter wurde freigesprochen.
http://www.bild.de/BILD/regional/ruhrgebiet/aktuell/2010/06/10/klau-kid/dieser-vater-machte-seinen-sohn-zum-dieb.html

Berlin kommt Einwanderern entgegen
BERLIN. Der Berliner Senat hat umfangreiche Maßnahmen angekündigt, um den Bedürfnissen der Einwanderer in der Hauptstadt entgegenzukommen. „Alle Gesetze gehören auf den Prüfstand, ob sie noch den Bedingungen einer Einwanderungsstadt entsprechen“, kündigte Sozialsenatorin Carola Bluhm (Linkspartei) am Mittwoch an.
Bei Stellenausschreibungen sollen beispielsweise gezielt Einwanderer angesprochen und bevorzugt werden. Der jetzt vorgelegte Gesetzesentwurf sieht eine Quotenregelung vor, bei der in Behörden der Einwandereranteil dem Bevölkerungsdurchschnitt entsprechen soll.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M598ea6cfd29.0.html

Noch so ein globalistischer Gutmensch, der keine Probleme mit Einwanderern sehen will ...
„Wilders weiß nichts über den Islam“
Geert Mak ist niederländischer Schriftsteller. Michael Hesse sprach mit dem Intellektuellen über den Erfolg des Rechtspopulisten Geert Wilders in Holland, Immigranten und den Zusammenbruch der politischen Mitte.
http://www.ksta.de/html/artikel/1276522042179.shtml

Multikulti pur
Von Anni Mursula
Das Aroma indischer Gewürze vermischt sich mit dem Geruch von Abgas. Vor mir im überfüllten Bus sitzt ein Mann mit Kippa und langen Schläfenlocken. Aus dem Fenster sehe ich wie eine Frau auf der stürmischen Straße mit ihrer schwarzen Burka kämpft: Ständig bläst der Wind ihr das Gewand hoch oder entblößt ihr Gesicht. Sie sieht verzweifelt aus.
Das Straßenbild ist farbenreich – und damit meine ich nicht die netten bunten Blumenkästen an den Fensterbänken, die Leuchtreklame oder die traditionellen roten Doppeldeckerbusse. Nein: London ist multikulti pur.
Auf dem Weg nach Hause nehmen wir eine Abkürzung durch einen verrufenen Häuserblock. An einer Ecke stehen Blumen und ein Bild eines jungen schwarzen Mannes, der erst vor wenigen Tagen an dieser Stelle erstochen wurde. Ich laufe automatisch schneller. Meine Freundin meint lakonisch, daß ich nicht zu rennen bräuchte. Momentan wäre es kein Problem hier durchzulaufen. Schließlich würde es ja gerade regnen. Obwohl ich ebenfalls in einer Großstadt lebe, die Logik dieser Stadt verstehe ich nicht.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54559a97cdd.0.html

Britische Häftlinge konvertieren verstärkt zum Islam
LONDON. Häftlinge in britischen Haftanstalten treten zunehmend zum Islam über. Grund ist vor allem eine bevorzugte Behandlung im Strafvollzug. Dies ergab eine Studie, welche Großbritanniens oberste Gefängnisaufseherin, Anne Owers, beauftragt hatte.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56b44179398.0.html

Sprachschutz in Österreich
Von Thomas Paulwitz
Tu infelix Austria perturbas: Während die Deutsche Bahn (DB) umdenkt und mit freundlicher Unterstützung von Bundesverkehrsminister Peter Ramsauer allmählich wieder weg will von dämlichen Anglizismen wie „Service Point“, ist bei den Österreichischen Bundesbahnen (ÖBB) die gegenteilige Entwicklung zu beobachten.
So heißt zum Beispiel der neue Hochgeschwindigkeitszug „railjet“. Seit dieser Woche fährt er auch die Strecke zwischen Wien und Zürich und löst damit den „Transalpin“ ab. Die Erfahrung, daß mit der Einführung eines englischen Namens in der Regel eine Verschlechterung der Qualität einhergeht, bestätigt sich auch in diesem Fall wieder einmal.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M573e9dcfb0b.0.html

Genetik
Und der Herr warf Hirn
Von Volker Stollorz
11. September 2005 Der Mensch entstand durch Evolution. Aber wann war dieser Prozeß abgeschlossen? Gar nicht, glaubt ein Forscherteam um Bruce Lahn von der University of Chicago. In zwei Veröffentlichungen in der aktuellen Ausgabe von Science behaupten sie, die Fortentwicklung unseres Großhirns laufe weiterhin auf Hochtouren.
Dabei stützen sie sich auf Untersuchungen an zwei bestimmten Chromosomenabschnitten. Diese regulieren nach Lahns Ansicht das Wachstum unseres Großhirns und haben sich den Berechnungen der Forscher zufolge erst ausgebreitet, lange nachdem Homo sapiens vor rund 200.000 Jahren in Erscheinung trat.
http://www.faz.net/s/Rub268AB64801534CF288DF93BB89F2D797/Doc~ED4D75A2232FB4B7B8DC56CE5FB77CD64~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Andreas Vonderach: Die Europäer, die anderen und die asymmetrische Evolution
http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2009/03/vonderach_die-europaer-die-anderen-und-die-asymmetrische-evolution.pdf

Gemahlin von Otto dem Großen
Überreste von Königin Editha identifiziert
Spektakulärer Indizienbeweis: Im Magdeburger Dom sind tatsächlich die sterblichen Überreste von Königin Editha gefunden worden. Sie war vor mehr als tausend Jahren mit Kaiser Otto dem Großen verheiratet. Im Herbst soll die royale Tote nun noch einmal beerdigt werden.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,701099,00.html

Rilke-Jugendkultur-Preis geplant: Junge deutsche Kultur fördern!
http://www.blauenarzisse.de/v3/index.php/aktuelles/1688-rilke-jugendkultur-preis-junge-deutsche-kultur-foerdern

Infektion mit Folgen
Kaum bekanntes Virus gefährdet ungeborenes Leben
Von Cinthia Briseño
Fast niemand kennt die Gefahr: Infiziert sich eine Schwangere mit dem Zytomegalievirus, kann der Fötus schwere Schäden davontragen. Ein einfacher Test könnte Babys vor einer Behinderung schützen. Doch er gehört nicht zur Mutterschaftsvorsorge. Für Betroffene ein Skandal – für Mediziner ein Dilemma.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/medizin/0,1518,697385,00.html

Astrophysik
Forscher erschüttern Theorie über Dunkle Materie
Seit langem wird vermutet, daß die Dunkle Materie als Sternenkitt dient. Deutsche Forscher stellen das Theoriengebäude der Physik jedoch in Frage.
http://www.welt.de/wissenschaft/weltraum/article8058088/Forscher-erschuettern-Theorie-ueber-Dunkle-Materie.html

Vuvuzela-Irrsinn ...
Ein Tröten-Kommentar
Dieser Kommentar ist unsensibel, unausgewogen, zornig. Ist mir egal. Gegenargumente interessieren nicht und werden ignoriert. Ich will nichts hören von Kultur, Tradition und afrikanischer Lebensfreude. Ich will überhaupt nichts mehr hören von diesen elenden Vuvuzelas. Von Ralf Enders
http://www.op-online.de/sport/weltmeisterschaft/troeoeoeoe-oeoeoeoeoet-803786.html

100:0 für die FIFA
Von Michael Wiesberg
Einen kleinen Einblick in das beinharte Geschäft Fußball vermittelte vor kurzem der Rücktritt des englischen Bewerbungschefs Lord David Triesman. Er hatte in einem vertraulichen Gespräch mit seiner Ex-Geliebten Korruptionsvorwürfe gegen die Mitbewerber für die Austragung der Fußball-WM 2018, Rußland und Spanien, erhoben.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5dc68fa4d3e.0.html


De slapeloze uit Rasinari

cioran2.jpgDe slapeloze uit Răşinari

Terwijl ik met kromme rug gebogen zat in het archief van de Provinciale Zeeuwsche Courant, met als doel informatie te vergaren over een zekere historische periode van het stadje Terneuzen, van belang voor een verantwoording in het boek van een lokale auteur, stuitte ik op een artikel in de krant van 21 december 1934. Het artikel in de kunstbijlage - de laatste decennia zeer gewaardeerd vanwege de prettige opmaak en degelijke medewerking van scribenten als Hans Warren en Alfred Kossmann, maar na de restyling van 2001 voorlopig helaas verworden tot een moeilijk te herkennen katern - van de hand van ene Ramses P. Verbrugge, trok mijn aandacht. In de eerste plaats omdat het stuk handelde over een auteur die mij niet bekend was, namelijk E. M. Cioran, en in de tweede plaats omdat bij verder lezen het stuk mij fascineerde. De gerecenseerde auteur fascineerde mij, alsmede Verbrugge's aanpak en ontboezeming dat Cioran's debuut hem de stuipen op het lijf had gejaagd. Verbrugge's mening was overigens geformuleerd in het Zeeuws, met alle oa's en sch's inbegrepen, en niet te doorgronden voor buitenstaanders. Omdat ik geboren ben in Terneuzen - mijn achternaam is een symbool van haar rumoerige internationale havenverleden - heb ik mij in ieder geval enigszins in staat geacht een vrije vertaling te produceren, na het lezen van de bovenstaande Engelse vertaling uit 1992. Hier het resultaat.

De slapeloze uit Răşinari
E. M. Cioran, On the heights of despair


De Roemeense schrijvende filosoof E. M. Cioran, maakt mij bijzonder neerslachtig, maar doet mij daarvan de waarde realiseren. Met nadruk krijgt deze filosoof hier de voornaam 'schrijver' aangereikt. Zeer bekwaam is hij met woorden. Filosofie bij Cioran is van vlees en bloed, en moet daarom ook met het zwaard geschreven worden. Gaandeweg het boek doemde de impressie bij mij op dat zijn persoonlijke ontboezemingen, die meermaals als bijlage terugkeren, naast verstrengeld te zijn in de stukken - ook al erg ongebruikelijk in de filosofie - ertoe dienen om de filosofische wanhoop te bezweren. Maar die wanhoop - de ultieme wanhoop: de dood - is het enige waar we mee uit de voeten kunnen, want de logiek van de Griekse wijsgeren heeft voor Cioran afgedaan. Alleen door de lyriek beleven we de subjectieve chaos die ons universum beheerst.

'I despise the absence of risks, madness, and passion in abstract thinking. How fertile live, passionate thinking is! Lyricism feeds it like blood pumped into the heart!'

En:

'Haven't people learned yet that the time of superficial intellectual games is over, that agony is infinitely more important than syllogism, that a cry of despair is more revealing than the most subtle thought, and that tears always have deeper roots than smiles?'

Cioran's lyrisme van de wanhoop is ironisch, poëtisch, arrogant, paradoxaal en gewelddadig. Hij laat zijn licht schijnen over moderne zaken zoals hij daar noemt: vervreemding, absurditeit, het pijnlijke van het bewustzijn en de ziekte van de rede. Hij doet dat in zesenzestig korte, bondige, heftige hoofdstukken, alle gevuld met stevige aforismen. Nietzscheaans is Cioran in zijn afwijzing van het middelmatige, maar die is niet despotisch, want op lijden staat geen maat - lijden is altijd intern, nooit extern. Cioran gaat uit van zijn eigen lijden, dat een oorsprong heeft: slapeloosheid. Cioran lijdt aan slapeloosheid, en naar het schijnt heeft hij de kunde van het fietsen opgepakt om na uren en uren gefiets te proberen thuis in zijn kleine en schamele appartement in slaap te vallen. Vaak tevergeefs. Zijn fysieke gesteldheid is navenant en wordt de basis van zijn filosofie, zoals we lezen in Facing silence:

'Chronic fatigue predisposes to a love of silence, for in it words lose their meaning and strike the ear with the hollow sonority of mechanical hammers; concepts weaken, expressions lose their force, the word grows barren as the wilderness. The ebb and flow of the outside is like a distant monotonous murmur unable to stir interest or curiosity. Then you think it useless to express an opinion, to take a stand, to make an impression; the noises you have renounced increase the anxiety of your soul. After having struggled madly to solve all problems, after having suffered on the heights of despair, in the supreme hour of revelation, you will find that the only answer, the only reality, is silence.'

Ziekte, de eenzaamheid van de stilte maakt een mens lucide en doet hem de nietsheid ervaren. Hij moet die schrijnende kans met beide handen aangrijpen: 'Only the sick man is delighted by life and praises it so that he won't collapse.' Dit uitgangspunt voert de jonge Roemeense auteur naar verscheidene lyrische uitweidingen, die over de problematiek van de zelfmoordneiging zijn niet ondervertegenwoordigd. Met de zesenzestig hoofdstukken verwierf hij aan een universiteit in een grote stad (welke wordt niet duidelijk in de verantwoording) een plaats in Berlijn, alvorens een eindthese te schrijven over het Bergoniaanse intutionisme. Hij is pas drieëntwintig jaren jong en geboren te Răşinari, een klein, idyllisch Transsylvaans dorpje. Zal hij niet als een kwade zombie laveren tussen de zwartgeschaduwde stadsbussen en centrummuren?


Kerk te Răşinari - Januari 2005

Titels als The premonition of madness, Nothing is important, The world in which nothing is solved, Total dissatisfction, en The return to chaos geven een indruk van de beladen thematiek en haar behandeling; een stuk als Enthousiasm as a form of love geeft de speelsheid in die zwaarte weer. Mooi vind ik bovendien de stukken waarin Cioran zelf lijkt te balanceren, wild maar elegant te koorddansen, tussen het gewicht van zijn thema en de verwoording ervan. In The cult of infinity, een pleidooi voor de eindeloosheid, buigt hij zich over muziek.

'One of the principal elements of infinity is its negation of form. Absolute becoming, infinity destroys anything that is formed, crystallized, or finished. Isn't music the art which best expresses infinity because it dissolves all forms into a charmingly ineffable fluidity? Form always tends to complete what is fragmentary and, by individualizing its contents, to eliminate the perspective of the universal and the infinite; thus it exists only to remove the content of life from chaos and anarchy. Forms are illusory and, beyond their evanescence, true reality reveals itself as an intense pulsation. The penchant for form comes from love of finitude, the seduction of boundaries which will never engender metaphysical revelations. Metaphysics, like music, springs from the experience of infinity. They both grow on heights and cause vertigo. I have always wondered why those who have produced masterpieces in these domains have not all gone mad. Music more than any other art requires so much concentration that one could easily, after creative moments, lose one's mind. All great composers ought to either commit suicide or become insane at the height of their creative powers. Are not all those aspiring to infinity on the road to madness? Normality, abnormality, are notions that no longer mean anything. Let us live in the ecstasy of infinity, let us love that which is boundless, let us destroy forms and institute the only cult without forms: the cult of infinity.'

In de Kansas City Star van 11 november 1934 observeert een journalist, William Allen White, dat Franklin Delano Roosevelt 'has been all but crowned by the people.' Zijn radiopraatjes voor de openhaard nemen de mensen voor hem in, maar de depressie beklijft. In de Abessijnse stad Walwal is het 4 december tot een vuurgevecht gekomen tussen Italiaanse en Abessijnse troepen. Over de zelfmoord op 7 december van een Noorse zeeman in pension City in de Terneuzense Nieuwstraat blijft de commissaris in het ongewisse. Over het onbenullige van geschiedenis schrijft Cioran in History and eternity, ons ademloos achterlatend door een originele visie: geschiedenis is een nutteloos vacuüm?

'By outstripping history one acquires superconciousness, an important ingredient of eternity. It takes you into the realm where contradictions and doubts lose their meaning, where you can forget about life and death. It is the fear of life and death that launches men on their quest for eternity: its only advantage is forgetfulness. But what about the return from eternity?'

Met deze sporadische vraag geraken we tot het enige minuscule Socratische trekje in Cioran. De slapeloze lyriek van deze gewelddadige schrijver en filosoof zal hopelijk nog zoveel mogelijk open wonden open houden.

Aldo Fujimori

Préférences de structures européennes: circuit, travail et réciprocité

Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

Préférences de structures européennes:

Circuit, travail et réciprocité

 

par Bernard NOTIN

 

Meunier2xxxccvv.jpgLe système économique dominant est actuelle­ment du type transnational: des groupes privés ont des stratégies mondiales. Ce type d'organi­sa­tion est renforcé depuis les années soixante par une conquête des esprits à travers les thèmes de propagande américains: culture de masse, droits de l'homme, etc…, et trouve un ap­pui au sein des bu­reaucraties publiques des Etats européens où se conjuguent sécurité de l'emploi et avantages de la richesse. Ce n'est toutefois qu'une modalité pos­sible d'organisation. Notre réflexion sur l'Em­pire suggère trois paradigmes alternatifs, dont l'ensemble forme système. Un paradigme politico-économique: le circuit euro­péen, moyen de puissance de l'Empire; un para­digme socio-économique: le travailleur, mobili­sateur de la tech­nique; un paradigme éthique: le service so­cial avec plus de réciprocité. Ces trois para­dig­mes favoriseraient l'émergence de structures eu­ro­péennes qui permettraient d'entretenir notre foyer de civilisation.

 

1 – Paradigme politico-économique

 

Le circuit européen a été abordé dans le numéro 45 de Nouvelle Ecole  consacré à l'économie. L'exis­tence d'une monnaie commune est l'hypo­thèse fondamentale, dont les chances de réali­sa­tion s'améliorent régulièrement. La monnaie per­met l'intégration des économies en éliminant les difficultés de changes et en don­nant naissan­ce à une masse financière d'un poids suffisant pour éliminer les effets de domi­nation du dollar. Les aménagements institu­tionnels ont leur im­por­tance. En particulier, le statut d'une banque centrale européenne condi­tionne l'indépendance des autorités monétaires par rapport aux autorités politiques. La fonction politique, dont nous de­vons aussi étudier les mo­dalités de repré­sen­ta­tion, se limite, dans le do­maine de l'économie, à favoriser l'émergence de l'innovation, et à éli­mi­ner les causes d'incertitudes par une infor­ma­tion de qualité. La constitution de banques de données est un en­jeu majeur en matière de cultu­re et d'information. L'idée générale est de li­mi­ter les conflits entre producteurs européens par une ac­tion communautaire en amont, sur l'in­dus­trie de l'information, mariage de l'infor­ma­tique, des télécommunications, de l'audiovisuel, de l'information de base dans ses dimensions mul­tiples dont les banques de données. L'allian­ce entre logique industrielle et fonde­ments cultu­rels est la question économique prin­cipale au ni­veau du politique.

 

Le paradigme politico-économique intègre aussi une perspective spatiale. L'activité des régions est à vivifier au prix de politiques reposant sur la notion de territoire. La logique territoriale repose sur la structure sociale existante, sur les liens créés par l'histoire et l'expérience entre des in­dividus et des agents vivant dans le même es­pace. Elle suppose d'offrir des opportunités par la décentralisation sur des thèmes aussi divers que la culture, les transports, la formation, et de fon­der une souveraineté régionale dans certains sec­teurs: ceux qui intéressent directement les ca­ractéristiques des acteurs du territoire (âge, com­position familiale, etc.), et ceux qui contribuent à l'amélioration des performances économiques. Les actions de soutien à la technologie sont pos­sibles pour favoriser des spécialisations. Reste à étudier les questions de financement, vaste sujet sur lequel les analyes de M. Allais (prix Nobel) à propos de l'impôt sur le capital nous paraissent la voie à suivre.

 

II – Paradigme socio-économique

 

Le changement technique est une des forces im­por­tantes qui donne forme aux directions que prend le système économique. Le cadre socio-ins­titutionnel influence toujours (et parfois faci­lite ou retarde) les processus de changements techniques et sociaux. Le changement de mé­tho­des de production est guidé par plusieurs forces. Il y a les connaissances générales (biens pu­blics); les contributions des autres firmes (con­cur­rentes ou coopérantes); le savoir-faire propre de la firme. La progression technologique est cu­mulative: à chaque étape s'ajoute des con­nais­san­ces nouvelles, et d'autres sont retirées. An­ciennes et nouvelles techniques s'insèrent par­fois dans un dispositif original. En sorte que les technologies comprennent une partie spéci­fique (issue de l'expérience et de l'apprentissage) et une partie générale (acquise à l'extérieur de la fir­me).

 

Un axe de réflexion lié à la pratique française est la distinction, dans le domaine de la technique, en­tre le Noble et le Vil. La technique est noble en ce qu'elle renvoie à l'univers de la connaissance pure et désintéressée et de l'art. Cette pratique é­lè­ve l'homme au dessus du règne de la néces­sité. Cette distinction Noble/Vil a des effets sur le nom­bre et le statut des métiers. La valorisation de la compétence, quelle qu'elle soit, assure une pla­ce de l'homme technicien dans l'entreprise et dans un groupe plus large, celui de ses sem­bla­bles, dans la notion de métier. Le vil apparaît com­me ce qui doit être minimisé dans la préoc­cupation technicienne.

 

Le second axe du paradigme socio-économique est la dialectique entre l'utilitaire immédiat et l'inutile. La théorie est souvent inutile à court ter­me, mais innerve, de façon indirecte, l'en­sem­ble des réalisations techniques. L'articu­la­tion entre ces deux données est essen­tielle. Nous avons à apprendre des pratiques al­lemande ou japonaise. La connaissance théo­rique y est sou­mi­se à la pratique dans toute orga­nisation: les per­sonnes démarrent au plus bas de l'échelle a­fin de comprendre ce que chacun fait. Alors, el­les peuvent monter en responsabilité.

 

Le paradigme socio-économique demande beau­coup de formation. En amont, le système éducatif doit préparer toujours plus de généralistes éclai­rés et cultivés, terreau indispensable à une in­dustrie qui doit se nourrir d'intelligence perma­nente. Une formation régulière pour tout le per­sonnel des organisations est à généraliser.

 

III – Paradigme éthique:

le service social

 

L'éthique est spécifique, non autonome. Ce n'est pas une activité pour elle-même. Elle se greffe sur toutes les autres actions. L'éthique consiste en la manière dont nous utilisons les moyens des autres activités avec la volonté d'atteindre leur fin propre. C'est selon la manière négligée ou ri­goureuse dont le chercheur scientifique accom­plit son travail qu'il agira moralement ou non. Il en va ainsi pour l'entrepreneur, le pédagogue, l'homme politique, etc.

 

Nous proposons de définir le service social com­me la recherche de l'optimum social, c'est-à-dire l'engagement en direction du meilleur état du monde possible pour l'Europe, à partir de main­tenant.

 

Le service social suppose une compréhension d'ensemble de la question européenne et la sélec­tion de principes qui guident l'action. L'iden­ti­fi­ca­tion des grands champs de force qui rendent in­terdépendantes les différentes facettes de notre continent est obtenue par la notion de pouvoir, ou de puissance. Dans cette perspective, l'éthique du service social s'exerce dans quatre grands champs de force:

 

– Puissance politique: recherche de la cohésion in­terne à l'Europe.

– Puissance administrative: rendre cette cohé­ren­ce effective.

– Puissance économique: produire le maximum de richesses.

– Puissance des groupes d'intérêts: animer la vie collective.

 

Les interrelations entre ces quatre champs sont multiples, et il faut chercher, pour chaque pro­blème, la meilleure action en terme de finalité et d'applicabilité. Nous pouvons considérer l'ac­tion comme un art: celui de trouver à chaque épo­que et en chaque lieu, la meilleure harmonie en­tre ces quatre champs. En économie par exemple, la question soulevée par Serge-Christophe Kolm est à méditer: comment réduire la part du mar­ché (échanges) et du plan (transferts forcés), au pro­fit de plus de réciprocité (dons).

 

Bernard NOTIN.

(résumé d'une intervention à l'Université d'été du GRECE, août 1991).

 

mardi, 22 juin 2010

L'US Army à la chasse au trésor afghan

L’US Army à la chasse au trésor afghan

Le Pentagone a découvert un nouveau « Klondike » en Afghanistan. Près de 1 000 milliards de dollars seraient enfouis dans le sous-sol du pays, ce qui en ferait un géant minier d’une taille comparable à celle de l’Australie.

 

Minéraux en Afghanistan (cliquez sur la carte pour l'agrandir)

 

 

 

Depuis longtemps, les géologues russes et américains avaient identifié d’importantes richesses minières en Afghanistan. Dans ses rapports annuels sur les pays, l’US Geological Survey (USGS) avait listé les minerais présents en abondance dans ce pays : cuivre, or, minerai de fer, marbre, nickel, soufre, talc… Toutefois, Chin S. Kuo, le responsable de l’étude, notait que l’absence d’infrastructures, de main-d’œuvre qualifiée, sans oublier les problèmes non résolus de sécurité, interdisaient pour le moment l’exploitation de ces richesses.

 

 

 

Selon l’étude de l’USGS, les réserves cuprifères (prouvées et possible) du pays atteindraient 60 millions de tonnes (Mt). Une fraction des 3 milliards de tonnes possible, probable et vérifiée estimées par l’USGS, dans le monde. Celles, prouvées de minerai de fer s’établiraient à 2,2 milliards de tonnes. Une quantité respectable, mais limitée en comparaison des 160 milliards de tonnes estimées par l’organisme américain ou des 20 milliards de tonnes détenues par l’Australie. Les réserves du pays avaient également été examinées dans une enquête du Mining Journal publiée en 2006.

 

Activité « artisanale », le secteur primaire afghan ne produit annuellement pas plus de 150 000 tonnes de charbon, 50 000 tonnes de ciment, 7 000 tonnes de chromite, 20 000 barils de pétrole brut et 50 millions de mètres cubes de gaz naturel. Seul gisement de grande taille, la mine de cuivre d’Aynak dans la province de Logar a été attribuée en 2007 à l’entreprise chinoise China Metallurgical Group, pour une durée de 30 ans. Pour obtenir ce contrat, MGC a dû verser plus de 3 milliards de dollars, un milliard de plus que n’étaient prêts à verser les grands mineurs internationaux.

 

Outre les métaux ferreux et les métaux de base, l’Afghanistan dispose également d’importantes réserves de métaux mineurs dit stratégiques : tantale, niobium, béryllium, ainsi que de lithium sous plusieurs formes.

 

Malgré leur richesse, ces gisements n’étaient jusqu’à présent pas identifiés à hauteur de 908 milliards de dollars, comme le décrit un mémo du Pentagone cité par le New York Times. « Il y a là un extraordinaire » potentiel, a surenchéri le général David Petraeus, commandant en chef des troupes des Etats-Unis en Afghanistan. Affirmant avoir utilisé des documents datant de l’occupation soviétique, l’Etat-major n’hésite pas à reprendre les superlatifs, recyclant l’expression « Arabie Saoudite du lithium », pour en affubler l’Afghanistan.

 

 

Interrogée par le Washington Post, Stephanie Sanok, qui travaille sur ce type de question pour l’Ambassade des Etats-Unis en Irak, a rappelé que si « tout le monde est au courant », de la richesse minière du pays, « il n’y a aucun moyen de l’atteindre ». Pour Craig Sainsbury, un analyste de Citigroup qui a récemment effectué une évaluation des plus grandes mines du monde, l’estimation du Pentagone, qui mettrait l’Afghanistan au niveau de l’Australie, est bien trop élevée. De plus, évaluer la valeur d’un gisement sans poser la question des coûts de production n’a pas de sens. Particulièrement énergivore, l’extraction minière serait extrêmement difficile dans un pays dont la production d’électricité est au niveau des Iles Féroé.

 

La richesse minière potentielle de l’Afghanistan pourrait aussi bien l’aider à stabiliser son économie, qu’accentuer la guerre civile en cours. « Nous pouvons aussi bien devenir un nouveau Congo, qu’un Botswana ou un Chili », a commenté un ancien ministre des Finances afghan, Ashraf Ghani.

 

En janvier dernier, le Wall Street Journal expliquait que « le ministère des Mines est considéré comme l’un des départements les plus corrompus du gouvernement ». Les concessions sont attribuées en fonction des pots-de-vin et non des intérêts du pays, souligne le quotidien de Wall Street, mettant en cause l’attribution d’Aymak. Reconnaissant la difficulté à réunir les capitaux nécessaires à l’exploitation du cuivre ou du minerai de fer, l’USGS et le Département de la Défense tentent d’identifier les projets qui ne nécessitent pas autant de capitaux.

 

L’usine nouvelle

 

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D’autres articles sur le sujet :

 

L’Afghanistan disposerait de gigantesques réserves de minerais, dont du lithium

 

Des géologues américains ont découvert en Afghanistan de gigantesques réserves de minerais, dont du cuivre et du lithium, évaluées à plusieurs milliards de dollars, a rapporté lundi le New York Times.

 

Ces gisements, qui comprendraient également du fer, de l’or, du niobium et du cobalt, seraient suffisants pour faire de ce pays ravagé par la guerre un des premiers exportateurs mondiaux de minerais, ont estimé des responsables de l’administration américaine cités par le journal.

 

Les seules réserves de lithium de l’Afghanistan seraient ainsi comparables à celles de la Bolivie, détenteur des premières réserves mondiales, selon le New York Times.

 

Le lithium est un composant indispensable des batteries rechargeables, utilisé pour les téléphones et les ordinateurs portables ainsi que pour les automobiles électriques.

 

L’Afghanistan pourrait ainsi devenir « l’Arabie saoudite du lithium« , selon une note interne du Pentagone citée par le journal.

 

De même, les réserves de fer et de cuivre seraient susceptibles de faire de l’Afghanistan un des principaux producteurs mondiaux, selon les responsables cités par le journal

 

« Il y a là-bas un potentiel stupéfiant« , a déclaré au journal le général David Petraeus, chef d’Etat-major général, selon qui toutefois « il y a bien sûr beaucoup de ’si’ « . « Mais je pense que, potentiellement, c’est d’une immense portée« , a-t-il ajouté.

 

« Cela deviendra l’ossature de l’économie afghane« , a estimé pour sa part Jalil Jumriany, conseiller du ministère afghan des Mines, cité par le journal.

 

La découverte a été faite par une petite équipe de géologues et responsables du Pentagone, en s’appuyant sur les cartes et les données collectées par les experts miniers soviétiques durant l’occupation par l’URSS de ce pays durant les années 1980.

 

Les géologues afghans avaient caché chez eux pour les mettre à l’abri ces documents après le retrait de l’URSS, avant de les ressortir en 2001 après la chute des talibans.

 

« On avait les cartes, mais il n’y eu pas de suite, parce qu’on a eu 30 à 35 ans de guerre« , a déclaré Ahmad Hujabre, un ingénieur afghan qui travaillait au ministère des Mines dans les années 1970.

 

Selon le journal, le président Hamid Karzaï a été récemment informé de ces découvertes par un responsable américain.

 

Les Echos

 

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Du lithium pour les batteries en Afghanistan

 

Depuis 2001, les Américains cherchent désespérément Oussama Ben Laden dans les montagnes afghanes mais voilà que leurs efforts pourraient être récompensés. Si le riche Saoudien est toujours introuvable, en revanche, des géologues travaillant pour l’armée US viennent de découvrir que le sous-sol d’Afghanistan regorgeait de richesse en tous genres.

 

Outre le cuivre, le colbat, l’aluminium et l’or, ils auraient trouvé un important gisement de lithium, équivalent à celui de la Bolivie, actuellement premier fournisseur de ce métal.

 

Les esprits chagrins se demandent sans doute ce que viennent faire ces considérations minières au coeur d’un site consacré à l’actualité des télécoms. Les plus aguerris d’entre vous auront cependant fait le rapprochement : le lithium est un des principaux composants des batteries modernes, celles-là même qui alimentent les terminaux les plus performants du type iPhone.

 

On se souvient d’ailleurs qu’en 2008, d’inquiétants cas d’auto-combustion d’iPod nano s’étaient déclarés et qu’en août 2009 un iPod Touch avait explosé dans un jardin anglais. Dans chacun de ces cas, la batterie lithium-ion des appareils avait été incriminée. On imagine alors ce que les Talibans pourraient faire avec de telles quantités de lithium sous leurs pieds.

 

DegroupNews

 

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Les réserves minières, une vaste opération de com’

 

Le 14 juin, The New York Times annonçait en une que les Etats-Unis avaient découvert de vastes gisements miniers en Afghanistan. En fait, cette information, connue depuis longtemps, apparaît pour l’armée américaine comme un moyen de justifier sa présence sur le terrain.

 

S’il n’était pas signé James Risen – ce grand reporter du New York Times est actuellement en conflit avec l’administration Obama, qui exige qu’il divulgue l’identité de ses sources -, l’article paru le lundi 14 juin à la une du quotidien : « U.S. Identifies Vast Riches of Minerals in Afghanistan » [Les Etats-Unis découvrent de vastes richesses minières en Afghanistan] aurait suscité une bonne dose de scepticisme. D’autant qu’une simple recherche sur Google fait apparaître un certain nombre d’articles plus anciens contenant des informations identiques.

 

L’administration Bush avait conclu en 2007 que l’Afghanistan était potentiellement assis sur de vastes réserves de minerais et que cet élément devait être pris en compte dans la politique américaine de soutien au gouvernement de Kaboul. Les Soviétiques étaient déjà au courant en 1985, comme le montre une histoire économique de la région depuis 2002 sur le site de l’Institut de technologie de l’Illinois : « L’Afghanistan possède des réserves d’une grande variété de minerais, notamment du fer, du chrome, du cuivre, de l’argent, de l’or, du talc, du magnésium, du mica, du marbre et du lapis-lazuli. Dès 1985, des études soviétiques signalaient également la présence de réserves potentiellement intéressantes d’amiante, de nickel, de mercure, de plomb, de zinc, de bauxite, de lithium et de rubis. Au milieu des années 1980, le gouvernement afghan s’apprêtait à exploiter à grande échelle certaines de ces ressources avec le soutien technique des Soviétiques. La priorité était donnée aux vastes réserves de fer et de cuivre du pays.« 

 

Selon un ancien haut responsable du département d’Etat américain, des discussions sur la meilleure façon d’exploiter ces ressources à l’avenir étaient déjà en cours entre Washington et le gouvernement Karzaï dès 2006. Et, en 2009, le gouvernement afghan a commencé à lancer des appels d’offres pour divers projets d’exploitation minière.

 

La façon dont l’information a été présentée – avec des citations du général David Petraeus en personne, commandant des forces américaines en Afghanistan et en Irak, et de Paul Brinkley, promu pour l’occasion au poste de vice-ministre de la Défense – laisse penser à une vaste opération de communication visant à influencer l’opinion publique à propos de la guerre. En effet, comme le savent ceux qui ont lu les travaux du géographe américain Jared Diamond sur le déterminisme géographique, un pays possédant de vastes ressources en minerai tend vers la stabilité, pourvu qu’il soit doté d’un gouvernement central fort et stable.

 

Dans son article, Risen souligne que la découverte de ces réserves tombe à pic. Il parle notamment des réserves de lithium, un métal essentiel dans l’industrie électronique. Un haut fonctionnaire, lui, dit que l’Afghanistan pourrait devenir « l’Arabie Saoudite du lithium« , en référence à l’or noir qui a fait la richesse du royaume.

 

Le sentiment général qui prévaut aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde à propos de la guerre est que la stratégie américaine de contre-insurrection n’a pas réussi à asseoir le gouvernement Karzaï dans les régions hostiles. Et que cette stratégie est vouée à l’échec. Pour les théoriciens et les stratèges du Pentagone, ce n’est pas ainsi que les choses devaient tourner.

 

Quel meilleur moyen de rappeler aux gens – par « gens », je veux dire les Chinois, les Russes, les Pakistanais et les Américains – que le pays est promis à un avenir radieux que de diffuser ou rediffuser des informations valables mais déjà connues sur la richesse potentielle de la région ?

 

L’administration Obama et les militaires américains savent parfaitement qu’un article en une du New York Times attirera instantanément l’attention du monde. L’information est exacte, mais elle n’est pas si nouvelle que cela. Il faut s’interroger sur le contexte dans lequel intervient une telle révélation.

 

La « découverte » américaine fait sourire les Russes et saliver les Afghans

 

« Les cartes soviétiques ont aidé le Pentagone à trouver beaucoup de choses utiles en Afghanistan« , souligne le quotidien gouvernemental russe Rossiskaïa Gazeta à propos de la découverte de gisements miniers par des géologues américains dont fait état l’article du New York Times.

 

Il ne restait « plus qu’à se rendre sur place et à vérifier les données » collectées par les géologues soviétiques et archivées à la bibliothèque de Kaboul, écrit la presse russe. « Mille milliards de dollars en perspective« , titre le journal, en référence au montant auquel sont évaluées les réserves en minerai, notant que, comme en Irak avec le pétrole, c’est l’appât du gain qui motive les Américains en Afghanistan.

 

« Le mythe de l’Eldorado sert souvent à justifier l’expansion impériale. Les grandes puissances se persuadent souvent qu’il faut qu’elles contrôlent tel ou tel territoire éloigné parce qu’il est censé regorger d’or, de diamants, de pétrole, etc., et qu’un contrôle physique s’avère essentiel pour préserver l’accès à ces richesses« , rappelle le professeur de relations internationales Stephen Walt sur le site Internet du bimestriel américain Foreign Policy, qui a amplement commenté la « découverte » américaine.

 

En Afghanistan, le webzine Afghan Paper se réjouit de cette découverte, mais redoute un pillage des ressources, notamment en lithium, par les pays étrangers. « L’Etat afghan n’a pas les moyens financiers ni la stabilité politique nécessaires pour gérer au mieux l’exploitation d’un tel gisement. Il est possible que des pays tels que l’Inde, la Chine ou la Russie essaient de s’implanter davantage dans notre pays pour tirer profit de nos ressources en lithium. Quelles sont les chances que notre peuple profite un jour des retombées économiques de cette découverte ? Si les dirigeants de notre pays ne bradent pas entièrement le sol aux pays étrangers en ne pensant qu’à leur profit personnel, alors ce gisement sera notre chance pour ne plus dépendre des aides extérieures et affirmer une véritable indépendance.« 

 

 

 

 

 

 

- Article original en anglais : The Atlantic

 

- Traduction française et encadré : Courrier International

 

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Afghanistan : le président Karzaï appelle le Japon à investir dans les minerais

 

Le président afghan Hamid Karzaï a appelé vendredi le Japon à investir dans les réserves colossales de minerais découvertes en Afghanistan, qui pourraient faire de ce pays ravagé par la guerre un des premiers exportateurs mondiaux.

 

Le gouvernement afghan a estimé jeudi à trois mille milliards de dollars la valeur de ces gisements, soit trois [fois] plus que les estimations des géologues américains révélées en début de semaine.

 

 

Selon un responsable du Pentagone, l’Afghanistan disposerait de réserves énormes de lithium, de fer, de cuivre, d’or, de niobium et de cobalt.

 

« Les perspectives de l’Afghanistan sont donc très bonnes« , a dit le président Karzaï. « L’Arabie saoudite est la capitale mondiale du pétrole et l’Afghanistan va devenir la capitale mondiale du lithium.« 

 

Le lithium est un composant indispensable des batteries rechargeables, utilisé pour les téléphones et les ordinateurs portables ainsi que pour les automobiles électriques.

 

Les seules réserves de lithium de l’Afghanistan seraient comparables à celles de la Bolivie, qui jouit des premières réserves mondiales, selon les experts américains.

 

« Le Japon est le bienvenu pour participer à l’exploration de lithium« , a souligné le président afghan.

 

« L’Afghanistan doit donner en priorité l’accès aux pays qui l’ont aidé massivement au cours des dernières années« , a-t-il ajouté à l’adresse du deuxième pourvoyeur d’aide à son pays après les Etats-Unis.

 

Le Japon a promis l’an dernier de verser d’ici 2013 jusqu’à cinq milliards de dollars pour la reconstruction de l’Afghanistan.

 

Le président afghan a remercié jeudi le nouveau Premier ministre japonais Naoto Kan pour le soutien solide du Japon. Mais Tokyo a insisté sur la nécessité d’une meilleure gouvernance de l’Afghanistan miné par la corruption.

 

AFP (via Le Point)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Europäische Union warnt jetzt vor Bürgerkrieg und der Rückkehr der Diktaturen in Europa

Europäische Union warnt jetzt vor Bürgerkrieg und der Rückkehr der Diktaturen in Europa

Udo Ulfkotte

http://info.kopp-verlag.de

 

Während deutsche Qualitätsmedien auf Wunsch des Kanzleramts die Lage weiterhin beschönigen, hat der EU-Kommissionspräsident Jose Manuel Barroso nun Klartext gesprochen: Bei einem Treffen mit Gewerkschaftsführern in Brüssel sprach er von einer »absehbaren Apokalypse« in Europa, einem Abgleiten in den Bürgerkrieg und der Ablösung demokratischer Regierungen durch Diktaturen in der EU.

 

Der EU-Kommissionspräsident Jose Manuel Barroso hat bei einem Treffen mit Gewerkschaftsführern vor apokalyptischen Zuständen in Europa gewarnt. Wenn die durch Rettungsschirme bereitgestellten Finanzmittel für bankrotte EU-Staaten nicht ausreichten (was absehbar sei), werde es schon bald Bürgerkriege und möglicherweise auch Militärputsche in der EU geben. Barroso sagte vor den sichtlich geschockten Gewerkschaftsführern, in Staaten wie Griechenland, Spanien und Portugal werde die Demokratie dann sehr schnell der Vergangenheit angehören. Die Diktatur werde zurückkehren. Es drohe in mehreren bankrotten EU-Staaten ein Militärputsch. Auch die Gefahr von Bürgerkriegen in vielen EU-Staaten werde derzeit immer wahrscheinlicher, weil die Kassen leer seien, die Bürger aber ihre gewohnten sozialen Leistungen auch weiterhin einfordern wollten.

 

Die Ausführungen des EU-Regierungschefs werden weltweit von allen führenden Medien zitiert (etwa von der Londoner Daily Mail), nur nicht in Deutschland. Grund: Die Bundesregierung hatte die führenden deutschen Medienchefs bei mehreren Treffen im Kanzleramt dazu aufgefordert, die wahre Lage innerhalb der EU aus Gründen der politischen Korrektheit zu beschönigen. Erst vor wenigen Tagen hatte die EU-Führung auch mitgeteilt, dass in fast allen EU-Staaten die Sozialsysteme vor dem finanziellen Kollaps stehen.

 

Um Unruhen zu vermeiden, dürfen deutsche Qualitätsmedien schon lange beispielsweise nicht mehr wahrheitsgemäß darüber berichten, dass Bürger bei Lebensversicherungen demnächst etwa 15 Prozent weniger Kapital zurückbekommen werden, als sie einbezahlt haben. Und auch wenn Wirtschaftsprofessor Hans-Werner Sinn über die kommende Staatskrise in Deutschland spricht, berichten deutsche Systemmedien darüber äußerst zurückhaltend. Dabei prognostizieren Geheimdienste schon seit Wochen sogar Kriege in Zusammenhang mit den horrenden Staatsschulden. Doch deutsche Qualitätsjournalisten müssen lügen und den Bürgern die Wahrheit vorenthalten. Dazu hatte sie die Kanzlerin aufgefordert.

 

Dabei kommen die jüngsten Äußerungen des EU-Kommissionspräsidenten Jose Manuel Barroso über bevorstehende Bürgerkriege in Europa keineswegs überraschend. Die Bundesregierung hat ja schon seit langem Geheimberichte erstellen lassen, in denen all jene Orte in Deutschland aufgelistet werden, in denen sie künftig schwere innere Unruhen erwartet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Torheiten

Mourning_Athena.jpgTorheiten

Ex: http://rezistant.blogspot.com/
Die persönlichen Interessenverflechtungen sind in einer durchentwickelten Volksgemeinschaft derartig vielgestaltig und wegen des Spezialistentums so unlösbar, dass es weder zu einer erhöhten Freiheit noch zu einer wirklichen Brüderlichkeit und vor allem niemals zu einer echten Gleichheit kommen kann. In jedem einzelnen der unzähligen Fachgebiete muss es stets Zuständigkeiten, Befehlsbefugnisse, Verantwortlichkeiten, Kritikverbote und Gehorsamsverpflichtungen geben. Das ganze komplizierte Gebäude der Zusammenarbeit würde sehr schnell auseinander brechen, wenn jedermann in jeder Sache über seine spezielle Berufung hinaus ein Mitbestimmungsrecht ausüben würde, und sei es auch nur in personellen Fragen.

In der Politik kann es sich nicht anders verhalten, und infolgedessen pflegen politische Diskussionen in einer Demokratie unfachlich und praktisch unfruchtbar zu sein. Sie bedeuten eine ungeheuerliche Kraft- und Zeitvergeudung, wie es immer der Fall ist, wenn sich Laien in fachliche Dinge einmischen - noch dazu ohne für ihre Torheiten zur Verantwortung gezogen werden zu können - oder wenn Staatsführungen ihre Massnahmen auf ein laienhaftes Verständnis abstimmen müssen.

Hans Domizlaff, Die Seele des Staates. - Die Geburtsfehler der Demokratie. Privatdruck, Hamburg 1957.

Etats-Unis: être Noir et conservateur

Archives de Synergies Européennes - 1997

Etats-Unis: être Noir et conservateur

 

Le conservatisme des Noirs, aux Etats-Unis n'est plus un paradoxe, on n'est plus automatiquement de “gauche” quand on est Noir, ni hostile aux Noirs quand on est conservateur. Une enquête menée récemment par le Washington Post  a établi que 26% des Noirs américains s'identifient politiquement comme con­servateurs, c'est-à-dire veulent limiter le pouvoir du gouver­ne­ment fédéral, diminuer les impôts, introduire une répression plus mus­clée de la criminalité, réformer la sécurité sociale et favoriser l'ini­tiative personnelle. Certes, ces Noirs se félicitent des acquis moraux et légaux du Mouvement des Droits Civils, entrainé jadis par Martin Luther King, mais les porte-paroles de ces dynamiques Afro-Américains conservateurs rejet­tent le dis­cours répétitif sur l'inégalité, dont ils seraient automati­quement des victimes parce qu'ils sont Noirs, et critiquent sévère­ment les rituels au­to-référentiels du Mouvement des Droits Civils actuels et institutionalisés, figés et éta­blis. Les conserva­teurs afro-américains défendent tout un é­ven­tail d'idées, ils sont divers dans leurs expressions politiques et dans leurs va­riantes conservatrices, mais, en règle générale, acceptent une vision “positive et humaniste” du projet américain, tout en s'opposant à cette lancinan­te et lourde insistance sur la “victimisation” raciale, qui fait les choux gras des bien-pensants de la gauche libérale. Le livre de Stan Faryna, Brad Stetson et Joseph G. Conti présente les idées prin­ci­pales de fi­gures comme le Juge noir Clarence Thomas, l'ancien dé­puté Gary Franks, les écrivains Shelby Steele et Glenn Loury (tant dans des articles d'exégèse de leurs discours que dans des textes émanant directement de leur plume). Le conservatisme noir aux Etats-Unis rejette donc les politiques gouvernementales visant d'abord à victimiser l'ensemble de la population noire puis de généraliser des politiques sociales faisant des Noirs autant d'objets de pitié et de sollicitude, générant ainsi un racisme à rebours et toute une série d'attitudes finalement insultantes. Les Noirs ne doivent plus dès lors prendre la parole en tant que Noirs, que “pauvres Noirs”, mais doivent parler d'eux-mêmes et de leurs propres réalisations. Pour le conservatisme noir, la race con­ditionne la vie d'un individu mais ne saurait en aucun cas la définir totalement. Le conservatisme noir n'est pas révolutionnaire, il ne proclame pas une sécession implicite comme Garvey jadis ou Farrakhan aujourd'hui, il ne fait pas appel au boycott ou à la violence, mais refuse la position que les idéologies dominantes assignent irrémédiablement aux Noirs, celle d'être toujours des victimes, des pauvres, des paumés ou des criminels.

 

Benoît DUCARME.

Stan FARYNA, Brad STETSON, Joseph G. CONTI (ed.), Black and Right. The Bold New Voice of Black Conservatism in America, Praeger Trade, Greenwood Publishing Group (88 Post Road West, PO Box 5007, Westport, CT 06.881-5007, USA), 1997, 192 p., $19.95, ISBN 0-275-95342-4.

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lundi, 21 juin 2010

I processi di integrazione nell'America Indiolatina

I processi di integrazione nell’America Indiolatina

di Sergio Barone

Fonte: eurasia [scheda fonte] 
 

I processi di integrazione nell’America Indiolatina

In America Latina dalla fine della Guerra Fredda sono in corso processi di integrazione regionale che vanno nel senso dell’autodeterminazione economica e politica, lontani dall’influenza del modello neoliberale e dal dollaro.

Il Mercosur stesso, che ha le sue fondamenta nella Dichiarazione di Foz Iguazù del 1985  (integrazione tra Brasile e Argentina), ha parzialmente cambiato nel corso del tempo la sua impostazione iniziale, dando maggiore importanza ai temi del lavoro, oltre che del commercio.

Il progetto di integrazione più originale e significativo dal punto di vista geopolitico è l’Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América – Tratado de Comercio de los Pueblos (ALBA-TCP), che si contrappone ai progetti neoliberisti nordamaricani dell’ALCA nell’area, per uno sviluppo ed un’integrazione che parta da principi antagonisti rispetto a quelli liberisti: ovvero sovranità, autodeterminazione, cooperazione, solidarietà.

L’ALBA mostra così di essere, oltre che uno strumento di integrazione fra Paesi della stessa area, un altro modello di società e sviluppo possibile rispetto al capitalismo globalizzato dai cui binari non sembra possibile staccarsi.

MERCOSUR

L’embrione di quello che oggi conosciamo come MERCOSUR (Mercato Comune del Sud) fu il Trattato di Asunción, firmato il 26 luglio 1991 da Argentina, Brasile, Paraguay e Uruguay.

Gli organismi decisionali del Mercosur sono:

Il Consiglio del Mercato Comune, organo supremo (Decisioni);

il Gruppo del Mercato Comune, che si occupa delle questioni socio-lavorative (Risoluzioni);

la Commissione del Commercio del Mercosur (Direttive).

Esiste anche un Parlamento che non ha poteri decisionali, ma emette un parere per ogni direttiva, decisione o risoluzione degli organi decisionali e ha il compito di presentare un documento annuale circa la situazione dei diritti umani nei Paesi membri, oltre ad avere il ruolo di interlocutore privilegiato per ogni organo dell’Organizzazione.

I propositi iniziali del Mercosur erano: raggiungere

la libera circolazione di merci, servizi e fattori produttivi entro i Paesi membri;

l’adozione di una tassa comune con l’esterno  e di una politica commerciale comune;

la coordinazione tra le politiche macroeconomiche degli Stati membri;

l’armonizzazione delle legislazioni interne per avanzare nell’integrazione regionale;

Attualmente il raggiungimento di questi obiettivi soffre le molte eccezioni che ogni Paese applica alla lista di prodotti a cui non vuole applicare l’imposta comune e per questi motivi sono in molti a ritenere il MERCOSUR una unione doganiera incompleta o parziale.

Quello che è da rilevare invece è che, nonostante il Trattato di Asunción non prevedesse nessuno spazio  per i temi del lavoro, fin da subito i sindacati rappresentati nella Coordinadora de Centrales Sindicales del Cono del Sur (CCSCS), assieme ai Ministeri del Lavoro dei vari Paesi hanno spinto per discutere e prendere le adeguate misure a riguardo dell’impatto che l’integrazione avrebbe avuto sulle condizioni socio-lavorative nei Paesi membri.

Così, a un anno dalla nascita del Mercosur, nacque il Sotto Gruppo sulle Questioni socio-lavorative, dipendente dal GMC (Gruppo del Mercato Comune) e organizzato come un vertice tripartito tra sindacati, imprenditori e Ministeri del Lavoro, che ha generato un fruttuoso dialogo interregionale a partire dal quale il Mercato Comune si è dotato di organismi e strumenti per affrontare le tematiche del lavoro.

Nel 1997 si firmò la prima norma di contenuto socio-lavorativo del Mercosur (Acuerdo Multilateral de Seguridad Social del Mercado Común del Sur, ratificato solo dopo anni) e l’anno seguente con la Dichiarazione Sociolavorativa del Mercosur si stabilirono le basi per l’emanazione di risoluzioni di diretta applicazione (senza necessità di ratifica) nei Paesi membri, sempre con lo schema delle riunioni tripartitiche, che riuniscono gli interessi del mondo del lavoro, dell’impresa e i Ministeri del lavoro.

Dopo le associazioni nel Mercosur da parte del Cile e della Bolivia nel 1996, del Perù nel 2004 e di Colombia ed Ecuador nel 2006, si aspetta la ratifica dell’adesione venezuelana da parte del Paraguay.

Il Venezuela firmò gli accordi pre-adesione assieme alla Colombia ed all’Ecuador, ma ancora il Congresso paraguayense non ha dato il suo nullaosta per l’opposizione ideologica al presidente venezuelano Chavez.

Tuttavia le cose si dovrebbero sbloccare presto visto che lo stesso Presidente del Paraguay, Lugo, ha esortato di recente il proprio Congresso affinchè acceleri il processo di ratifica, in quanto l’ingresso venezuelano e’ considerato importante per gli interessi di integrazione di tutti i Paesi della regione.

ALBA

L’ALBA, nata il 14 dicembre 2004 a l’Havana su iniziativa del Presidente venezuelano Hugo Chavez, è oggi composta da otto Paesi (dopo l’espulsione dell’Honduras a seguito del golpe del giugno 2009), Venezuela, Cuba, Ecuador, Bolivia, Nicaragua, Rep.Dominicana, Granada, Antigua e Barbuda.

Se il Mercosur è la gamba economico-commerciale dell’integrazione dell’america indiolatina (non per niente i due Paesi cardine nella sua costruzione furono Brasile e Argentina, storicamente i più floridi della zona), l’ALBA è la sua gamba politica.

L’iniziativa per la nascita di questo nuovo organismo di integrazione regionale è portata avanti principalmente da Cuba e Venezuela e pretende di abbracciare tutte le nazioni che si trovano tra il Rio Bravo e la Patagonia, realizzando così l’ideale panamericano di Bolìvar.

L’obiettivo è quello di superare i nazionalismi egoistici di ogni Paese al fine di integrarsi secondo i principi di solidarietà e cooperazione, in modo da contrastare il modello neoliberale imposto dagli Stati Uniti tramite l’Accordo di Libero Commercio delle Americhe (ALCA).

La massima autorità è il Consiglio dei Presidenti dell’ALBA, allo stesso livello si trova il Consiglio dei Movimenti Sociali, che si propone di rappresentare appunto i movimenti sociali e i popoli dei Paesi membri, ma che è ancora in via di definizione.

Le principali forme di integrazione dell’ALBA sono i Trattati di Commercio dei Popoli, i cosiddetti progetti “Gran Nazionali” e le imprese Gran Nazionali, che si oppongono per struttura e obiettivi alle note imprese Trans-nazionali.

Queste forme di integrazione hanno come caratteristica primaria il rigetto di qualsiasi principio neoliberista, visto solo come uno strumento di colonizzazione del Nord America.

I Trattati di Commercio dei Popoli sono accordi di interscambio di beni e servizi per soddisfare le esigenze delle persone, al di là della logica del mero profitto.

Si sostentano sui principi di solidarietà, reciprocità, trasferimento tecnologico, utilizzo dei vantaggi che offre ogni Paese per il bene collettivo, risparmio di risorse e includono anche facilitazioni creditizie per facilitare i pagamenti.

Essi nascono per opporsi ai Trattati di Libero Commercio proposti dagli Stati Uniti, che portano verso la distruzione delle economie nazionali, incapaci di competere, senza l’adeguata protezione, con il grande capitale privato straniero.

I progetti Gran Nazionali danno concretezza ai principi solidaristici e antiliberisti espressi dall’ALBA, nonchè ai processi economici e sociali dell’integrazione americana.

Tali progetti sono a differenti stati di sviluppo e quelli che fino ad ora hanno avuto più successo sono il progetto della Banca dell’ALBA e quello di Alfabetizzazione e Post-alfabetizzazione (che ha fatto della zona dell’ALBA il primo spazio regionale libero da analfabetismo), ma esistono progetti Gran Nazionali in ogni settore, dalla scienza all’alimentazione, passando per salute e commercio.

Le imprese Gran Nacional nascono sempre da un progetto e possono essere composte dalla collaborazione fra due o più Stati aderenti all’ALBA.

Il concetto che le muove si oppone allo strapotere dei grandi gruppi privati (Corporations Transnazionali) e del mercato, a favore di una partecipazione dello Stato nell’economia affinchè si ottenga una produzione ed un’allocazione di risorse più razionale, che tenga conto innanzitutto dei reali bisogni della popolazione, a spese della logica del profitto, come fine ultimo dell’impresa.

Esistono imprese Gran Nazionali in molti settori: pesca (Transalba), trasporti, agricoltura e telecomunicazioni (Albatel), settore petrolifero (Albanisa, società mista venezuelo-nicaraguense) , costruzione di porti (Puertos de Alba, nata dalla collaborazione tra Cuba e Venezuela).

Il progetto forse più ambizioso dell’ALBA è la creazione di una moneta comune (SUCRE) da usare negli scambi commerciali fra Paesi dell’area  per sostituire il dollaro, che è già in piena fase di realizzazione.

Dapprima si è utilizzato esclusivamente come unità di misura comune (Sistema Unitario de Compensaciòn Regional, SUCRE), mentre il 27 gennaio è entrata in funzione come moneta commerciale a tutti gli effetti e il 4 febbraio vi è stata la prima transazione commerciale in SUCRE, con l’esportazione di diverse tonnellate di riso venezuelano verso Cuba.

Conclusioni

Oggi in America Latina ci sono degli attori che, dopo due secoli di subalternità alla dottrina Monroe, vogliono giocare il proprio ruolo nello scacchiere internazionale e nello scegliere il proprio modello economico.

Vi è una potenza regionale, il Brasile, che proprio di recente ha dimostrato come sia capace di giocare un ruolo indipendente nel mondo delle relazioni internazionali (si veda l’accordo con la Turchia e Iran sul nucleare) e che è la locomotiva economica trainante del Mercosur.

Proprio il Brasile si è espresso a più riprese per l’ingresso del Venezuela nel MERcado COmune del SUR, poichè, anche per le sue risorse energetiche, è un Paese fondamentale per l’integrazione sudamericana e ormai la ratifica da parte del Paraguay dovrebbe avvenire presto.

Il Venezuela è anche il motore dell’ALBA (organizzazione composta oggi da otto Paesi, ma con l’obiettivo di aumentarne il numero), organizzazione di ispirazione socialista e pan-americana che si propone di disegnare un altro modello di società, antagonista al modello neoliberale americano. Difatti la pressione statunitense nella regione è cresciuta parecchio negli ultimi anni, con la costruzione di sette nuove basi militari in Colombia, la riattivazione della IV Flotta (ottobre 2008) destinata a operare nel Sud Atlantico (inattiva da 52 anni) e attraverso il colpo di Stato contro il Presidente dell’Honduras Zelaya, che ha portato il Paese centroamericano fuori dall’organizzazione Bolivariana.

Il successo di queste iniziative di integrazione regionale dipenderà molto dai concreti risultati che si otterranno nel migliorare le condizioni materiali delle popolazioni sudamericane, poichè, specialmente nel caso dell’ALBA, un cambio nelle preferenze politiche da parte dei cittadini potrebbe interrompere o azzoppare tutto il processo, facendo ritornare preponderante l’influenza statunitense nel decidere le politiche economiche nell’area.

Nonostante i Paesi dell’area siano differenti fra loro (come composizione etnica, popolazione, estensione, sviluppo industriale) e dunque abbiano in parte interessi differenti, finora ha prevalso il rispetto per l’autonomia di ogni Paese e la consapevolezza che una maggiore integrazione può portare solo vantaggi ai Paesi dell’area, al di là delle loro priorità specifiche.

* Sergio Barone è dottore in Relazioni Internazionali (Università di Bologna)


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Immer mehr Europäer entdecken die Nationen

Immer mehr Europäer entdecken die Nationen

Von Klaus Rainer Röhl

Ex: http://www.ostpreussen.de/

klaus_rainer_roehl.jpgAls die zu Beginn ihrer Karriere gerade mal 18-jährige Nachwuchssängerin Lena Meyer-Landrut, ein rechtes Sonnenscheinchen für die ganze Nation, den Schlager-Wettbewerb der Eurovision mit einem belanglosen englischen Text und einer ebenso einfallslosen Melodie – die aber alle Zuschauer mitsangen aus Begeisterung für Lena – gewonnen hatte, sang sie zusammen mit Stefan Raab auf der Rückfahrt mit dem Bus nach Hannover trunken vor Freude immer wieder ein kleines Liedchen – und die ganze Begleitmannschaft sang begeistert mit: „Ich liebe Deutscheland“ und hielt dabei die ganze Zeit über die deutsche Fahne oder ihr schwarz-rot-goldenes Tuch in der Hand. Das Wort „Deutscheland“ hatten sie von einer Afrikanerin aus einer von Stefan Raabs Sendungen übernommen, die ihrer Wahlheimat damit ein Kompliment machen wollte, wie es Ausländer oft tun: „Ich liebe Deutscheland!“ Lena liebte es auch, unser Land, und die Zuschauer im Kongreßsaal, im Bus und die Zehntausende beim Empfang in Hannover schwenkten schwarz-rot-goldene Fahnen und Tücher und Mützen, und die ganze deutschsprachige Gemeinde in Europa sang das Lied mit und freute sich mit uns und unseren Freunden. Denn wir haben viele Freunde in der Welt, das kann man bei jedem Auslandsbesuch spüren.
Ist das nicht schön? Und schon packen die Fans der Fußballmeisterschaft ihre schwarz-rot-goldenen Fahnen, die sie in Südafrika in den Wind halten wollen und ihre T-Shirts und Mützen und Kleider, und die Millionen anderen Deutschen packen auch ihre gute Laune und die deutschen Fahnen ein für die Grillparty auf dem Balkon oder im Garten – mit dem Sechserpack Bier und Würstchen von Lidl und „Bild“. Wunderbar! Und das Wetter spielte auch mit und wurde endlich heiter, obwohl die Erdabkühlung seit zwölf Jahren weiter vorankommt. Und das trotz der dummen und durch Wiederholung nicht besser werdenden Sprüche von Sigmar Gabriel, Jürgen Trittin und dem geschlossenen linksgewirkten Medien-Mainstream, die immer noch über die „Erderwärmung“ reden, der man nur mit den „Erneuerbaren Energien“ begegnen könne – solche Leute lesen keine „FAZ“ und auch keine PAZ. Letztere betrachten sie als Feindpresse. Sie lesen auch nicht die internationale wissenschaftliche Zeitschrift „Nature“, die schon lange die Panikmache mit der Erderwärmung als Propaganda der Wind- und Solarenergie-Lobby entlarvt hat. Gar nicht drum kümmern. Weiter mit alternativen Energien – und Subventionen, alles natürlich nicht für den Profit der Solar-Konzerne, sondern für Europa. Währenddessen freut sich das schaffende Deutschland über das leichte Wirtschaftswachstum, das endlich mal angenehme Wetter und die billigen Grillwürstchen. Das liebe Deutscheland!
Nur die deutsche Kanzlerin hat noch nichts gemerkt und schwenkt keine Fähnchen und Tücher, sondern weiterhin das Unmutsfass. Oft sieht sie aus, als wenn sie schlechte Laune hätte.
Wir können aber auch genau sagen warum. Nicht nur der konservative Flügel der Union wird von der Politik der Kanzlerin nicht mehr angesprochen, der seit ältesten Zeiten nationale, also deutschfreundliche Flügel der Union sowieso nicht, auch der innovativ denkende Wirtschaftsflügel. Die Kanzlerin spricht eigentlich nur den sozialdemokratischen Flügel der CDU an (in der CSU ist er kaum vertreten). So gab sie letzten Freitag der „Frankfurter Allgemeinen Zeitung“ ein Interview, in der die Worte „deutsch“ oder „Deutschland“ überhaupt nicht vorkommen, dafür aber ein Zitat aus der früheren DDR-Nationalhymne, das ihr einfach mal so rausgerutscht war, und die „FAZ“, die es natürlich kannte, ließ es so stehen.
Ausgerechnet über den Kandidaten für das Amt des Bundespräsidenten Christian Wulff sagte sie, er liebe feste Werte und sei „der Zukunft zugewandt“. So schön stand es auch in der Becher-Hymne, die sich schließlich gegen den Brecht/Eissler-Entwurf durchsetzte und schließlich nach der Melodie der Schnulze „Goodbye, Johnny“ gesungen wurde: „Auferstanden aus Ruinen und der Zukunft zugewandt“. In einer Strophe auch „der Sonne zugewandt“. Der Zukunft zugewandt. Das wird ja bei der Bevölkerung der neuen Bundesländer wie ein Hammer ins Unterbewusstsein einschlagen. Fehlt nur noch die Sichel. Sprache ist verräterisch. Versprecher auch.
Was ihr noch Sorgen machen könnte, sind Sorgen um „unser Land“ – das Wort Deutschland kriegt sie nicht über die Zunge. Vielleicht meint sie schon Europa, Nation Europa, da redete man auch in der NS-Zeit schon gern drüber – aber ich glaube eher, sie meint sich selber: Mein Europa. Merkel-Land. Und da hört sie die Nachrichten der letzten Woche nicht so gern: Europa bewegt sich langsam, aber immer sicherer nach rechts. Da sind die Wahlergebnisse von letzter Woche in den Niederlanden und von diesem Wochen-ende in Belgien, ebenso wie letzten Monat in Dänemark, in Norwegen, in Ungarn, in der Slowakei und in Großbritannien. Überall hatten die angepassten, etablierten Parteien eine Niederlage eingesteckt, und niemals profitierten die Kommunisten davon, sondern die rechten Parteien. Und alle merken es in Deutschland und in Europa: Nur die Kanzlerin und die 68er Mainstream-Medien nicht: Man trägt wieder rechts. Das heißt, man trägt wieder den Kopf hoch, man übt wieder den aufrechten Gang und niemand hat mehr Angst zu sagen: „Ich liebe Deutschland!“, wie es Horst Köhler bei seinem Amtsantritt vor rund fünf Jahren gewagt hat. Und kaum jemand wünscht sich, wie einst Walter Jens, dass die deutsche Mannschaft verliert. Alle freuen sich, wenn Deutschland vorankommt.
Wem es in Deutschland zu kalt und nass ist, der kann ganz leicht mit „German Wings“ oder „Air Berlin“ für unter 100 Euro nach Spanien, Portugal oder  Griechenland fahren und sich in Sonne baden und damit noch etwas tun für die verschuldeten Sonnenländer, deren Wirtschaft vom Tourismus abhängig ist wie wir von der Autoindustrie und dessen Einwohner so gastfreundlich sind wie noch nie seit 1950. Klar, warum.
Ich lebe oft und gern in Griechenland, wenn ich es nur irgend einrichten kann, und wir sehen auch griechisches Fernsehen und hören Radio und beobachteten die Demonstrationen in Athen und in kleinen Städten. Und es gibt viel Unruhe und Unzufriedenheit in diesem Land, dessen Regierung sich völlig verzockt hat und nun von der EU und dem IWF kontrolliert wird und jetzt an allen Ecken und Kanten sparen muss, aber wie immer und auch in Deutschland bei den kleinen Leuten. Und die Großen bleiben ungeschoren. Und so gibt es viel Missmut im Land, der durch die Linken und Kommunisten noch geschürt wird, aber selbst die ganz Linken von der „Sirisa“ und die orthodoxen Kommunisten zeigen die Nationalfahne bei ihren Veranstaltungen und alle griechischen Fußballspieler singen natürlich ihre Nationalhymne mit, wie alle Spieler aller Länder der Erde, im Gegensatz zu „diesem unseren Land“, wo ein paar der wichtigsten Spieler die Zähne nicht auseinanderkriegen beim Abspielen des Deutschlandlieds.
Aber ihre Zuschauer lieben ihr Land und haben schon lange keine Scheu, es zu zeigen. Für sie mag es in diesem Moment als das schönste Land erscheinen – so wie anderen Völkern das Ihrige.

Klaus Rainer Röhl

Site de la Consolation, février 2008

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Février 2008, site de la Consolation, Franche-Comté. Les sources et les chutes de la Consolation sont légendaires. On le sait. En juillet 2006, après 32 ans, j'y suis retourné. Consternation: la sécheresse avait tari les sources. Quelques ruissellements à peine suintaient des flancs de la montagne. Février 2008, en plein hiver mais sous un soleil printanier, surprise: l'eau avait retrouvé tous ses droits. Atmosphère féérique. Grondement des flots qui jaillissent des nappes phréatiques de cette terre d'Europe centrale. Pour aller se précipiter vers le Dessoubre, le Doubs, la Saône, le Rhône et la Méditerranée. Alternance de couleurs: le vert éternel des mousses et des sapins. Le blanc de l'écume. Les bruns et les gris des terres et des roches. Et, à contre-jour, ce bleu féérique qui englobe tout. Inoubliable.

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Fondements du nationalisme russe

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES & du CRAPOUILLOT - 1994

Fondements du nationalisme russe

 

La Russie, dans son histoire, a toujours été étrangère aux dynamiques euro­péennes. Son nationalisme, son idéologie nationale, sont marquées par un double jeu d'attraction et de répulsion envers l'Europe en particulier et l'Occident en général. Le célèbre slaviste italien Aldo Ferrari nous le rappel­le: du 10ème au 13ème siècles, la Russie de Kiev est bien inserée dans le sys­tème économique médiéval. L'invasion tatare l'arrache à l'Occident, puis la Principauté de Moscou, en se réorganisant et en combattant les résidus de l'Empire Tatar, se veut une nouvelle Byzance orthodoxe, différente de l'Oc­cident romain ou protestant. La victoire de Moscou amorce l'élan de la Rus­sie vers les immensités sibériennes. De l'avènement de Pierre le Grand au règne de Catherine II et au 19° siècle, s'opère un timide rapprochement avec l'Ouest. Pour bon nombre d'observateurs, la révolution communiste inau­gure une nouvelle phase de fermeture autarcique, de désoccidentalisation, en dépit de l'origine ouest-européenne de son idéologie, le marxisme.

 

Mais l'occidentalisation du 19° siècle n'a pas été unanimement acceptée. Dès le début du siècle, un courant fondamentaliste, romantique, nationaliste, se manifeste avec véhémence dans toute la Russie: contre les “occidentalistes”, il se veut “slavophile”. Le clivage majeur opposant la gauche et la droite ve­nait de naître en Russie, dans le sillage du romantisme allemand. Il est tou­jours vivant aujourd'hui, où le débat est de plus en plus vif à Moscou. Le chef de file des occidentalistes du 19° était Piotr Tchaadaïev. Les figures les plus marquantes du camp “slavophile” étaient Kiréïevski, Khomiakhov et Axakov. L'occidentalisme russe s'est éparpillé en plusieurs directions: libé­raux, anarchistes, socialistes. Les slavophiles développèrent un courant i­déologique reposant sur deux systèmes de valeurs: la chrétienté orthodoxe et la communauté paysanne. En termes moins propagandistes, cela signifie l'autonomie des églises nationales (“autocéphales”) et un anti-individualis­me farouche qui considèrent le libéralisme occidental, surtout l'anglo-sa­xon, comme une véritable abomination.

 

Au fil des décennies, ce dualisme va se complexifier. La gauche va, dans cer­taines de ses composantes, évoluer vers un particularisme russe, vers un so­cialisme anarcho-paysan anti-capitaliste. La droite slavophile va se muer en un “panslavisme” manipulé par le pouvoir pour assurer l'expansion russe en direction des Balkans (appui aux Roumains, aux Serbes, aux Bulgares et aux Grecs contre les Ottomans). Parmi ces “panslavistes”, le philosophe Ni­kolaï Danilevski, auteur d'une fresque historique audacieuse où l'Europe est considérée comme une communauté de peuples vieux, vidés de leurs é­nergies historiques, et les Slaves comme une phalange de peuples jeunes, appelés à régir le monde. Sous la direction de la Russie, les Slaves doivent s'emparer de Constantinople, reprendre le rôle de Byzance et construire un empire impérissable.

 

Face à ce programme de Danilevski, le philosophe Konstantin Leontiev, lui, veut une alliance entre l'Islam et l'Orthodoxie contre les ferments de disso­lution libérale que véhicule l'Occident. Il s'oppose à toute guerre entre Rus­ses et Ottomans dans les Balkans. L'ennemi est surtout anglo-saxon. La pers­pective de Leontiev séduit encore beaucoup de Russes aujourd'hui. Enfin, dans le Journal d'un écrivain, Dostoïevski développe des idées simi­laires (jeunesse des peuples slaves, perversion de l'Occident libéral) auxquelles il ajoute un anti-catholicisme radical qui inspirera notamment les “natio­naux-bolchéviques” allemands du temps de Weimar (Niekisch, Paetel, Moeller van den Bruck qui fut son traducteur).

 

A la suite de la construction du chemin de fer transsibérien sous l'énergique impulsion du Ministre Witte, émerge une idéologie pragmatique et autar­cique, l'“eurasisme” qui veut se mettre au service de l'espace russe, que ce­lui-ci soit dirigé par un Tsar ou par un Vojd  (un “Chef”) soviétique. Les idéologues “eurasiens” sont Troubetzkoï, Savitski et Vernadsky. Pour eux, la Russie n'est pas un élément oriental de l'Europe mais un continent en soi, qui occupe le centre des terres émergées que le géopoliticien britannique Halford John Mackinder appelait la “Terre du Milieu”. Pour Mackinder, la puissance qui parvenait à contrôler la “Terre du Milieu” se rendait automa­tiquement maîtresse de la planète. En effet, cette “Terre du Milieu”, en l'oc­currence la zone s'étendant de Moscou à l'Oural et de l'Oural à la Transbaï­kalie, était inaccessible aux puissances maritimes comme l'Angleterre et les Etats-Unis. Elle pouvait donc les tenir en échec. La politique soviétique, sur­tout à l'heure de la guerre froide, a toujours tenté de réaliser dans les faits les craintes du géopoliticien Mackinder, c'est-à-dire à rendre le centre russo-sibérien de l'URSS inexpugnable. Même à l'ère du nucléaire, de l'aviation et des missiles transcontinentaux. Cette “sanctuarisation” de la “Terre du Milieu” soviétique a constitué l'idéologie officieuse de l'Armée Rouge, de Staline à Brejnev. Les néo-nationalistes impériaux, les nationaux-commu­nistes, les patriotes actuels s'opposent à Gorbatchev et à Eltsine parce qu'ils les accusent d'avoir dégarni les glacis est-européens, ukrainiens, baltes et centre-asiatiques de cette “Terre du Milieu”.

 

Voilà pour les prémisses du nationalisme russe, dont les multiples va­rian­tes actuelles oscillent entre un pôle populiste-slavophile (“narodniki”, de “narod”, peuple), un pôle panslaviste et un pôle eurasien. Pour Aldo Fer­rari, le nationalisme russe actuel se subdivise entre quatre courants: a) les néoslavophiles; b) les eurasistes; c) les nationaux-communistes; d) les natio­nalistes ethniques.

 

Les néoslavophiles sont essentiellement ceux qui épousent les thèses de Sol­jénitsyne. Dans Comment réaménager notre Russie?, l'écrivain exilé aux E­tats-Unis prône une cure d'amaigrissement pour la Russie: elle doit aban­donner toutes ses velléités impériales et reconnaître pleinement le droit à l'auto-détermination des peuples de sa périphérie. Soljénitsyne préconise ensuite une fédération des trois grandes nations slaves de l'ex-URSS (Rus­sie, Biélorussie et Ukraine). Il vise ensuite la rentabilisation maximale de la Sibérie et suggère une démocratie basée sur de petites communautés, un peu sur le modèle helvétique. Les autres néo-nationalistes lui repro­chent de mutiler la patrie impériale et de propager un utopisme ruraliste, irréalisable dans le monde hyper-moderne où nous vivons.

 

Les eurasistes sont partout dans l'arène politique russe actuelle. Le philoso­phe auquel ils se réfèrent est Lev Goumilev, une sorte de Spengler russe qui analyse les événements de l'histoire d'après le degré de passion qui anime les peuples. Quand les peuples sont passionnés, ils créent de grandes choses. Quand la passion intérieure s'estompe, les peuples déclinent et meurent. Tel est le sort de l'Occident. Pour Goumilev, les frontières sovié­tiques sont intangibles mais la Russie nouvelle doit respecter le principe du pluri­ethnisme. Pas question donc de russifier les peuples de la périphérie mais d'en faire des alliés définitifs du “peuple impérial”. Goumilev, décédé en juin 1992, interprétait dans un sens laïc les idées de Leontiev: peuples turco­phones d'Asie centrale et Russes devaient faire cause commune, sans tenir compte de leurs différences religieuses. Aujourd'hui, l'héritage de Goumi­lev se retrouve dans les colonnes d'Elementy, la revue de la “nouvelle droi­te” russe d'Alexandre Douguine, et de Dyeïnn (devenu Zavtra, après l'in­terdiction d'octobre 1993), le journal d'Alexandre Prokhanov, chef de file des écrivains et journalistes nationaux-patriotiques. Mais on le retrouve aussi chez certains musulmans du “Parti de la Renaissance Islamique”, no­tamment Djemal Haïdar. Plus curieux, deux membres du staff d'Eltsine, Rahr et Tolz, sont des adeptes de l'eurasisme. Leurs conseils n'ont guère été suivis d'effet jusqu'ici.

 

Les nationaux-communistes revendiquent la continuité de l'Etat soviétique en tant qu'entité historique et espace géopolitique autonome, précise Aldo Ferrari. Mais ils ont compris que les recettes marxistes n'étaient plus vala­bles. Ils se revendiquent aujourd'hui d'une “troisième voie” où la notion de solidarité nationale est cardinale. C'est notamment le cas du chef du PC de la Fédération de Russie, Guennadi Zouganov.

 

Les nationalistes ethniques s'inspirent davantage de l'extrême-droite russe d'avant 1914, qui entend préserver la “pureté ethnique” du peuple. En un certain sens, ils sont xénophobes et populistes. Ils souhaitent le retour des Caucasiens dans leur pays et manifestent parfois un antisémitisme virulent, selon la tradition russe.

 

Le néo-nationalisme russe s'inscrit bel et bien dans la tradition nationale et s'enracine dans des corpus doctrinaux du 19° siècle. En littérature, dans les années 60, les néo-ruralistes (Valentin Raspoutine, Vassili Belov, Soloükhi­ne, Fiodor Abramov, etc.) parviennent à évincer totalement les “libéraux occidentalistes”, amorçant de la sorte une véritable “révolution conservatri­ce”, avec la bénédiction du pouvoir soviétique! La revue littéraire Nache Sovremenik  s'est faite le véhicule de cette idéologie néo-orthodoxe, paysan­ne, conservatrice, soucieuse des valeurs éthiques, écologiste. Le communis­me, disent-ils, a extirpé la “conscience mythique” et créé une “humanité de monstres amoraux”, totalement “dépravés”, prêts à accepter les mirages oc­cidentaux. Enfin, cette “révolution conservatrice” s'imposait tranquille­ment en Russie tandis qu'en Occident la “chienlit” soixante-huitarde (De Gaulle) provoquait la catastrophe culturelle que nous subissons encore. Les conservateurs russes mettaient aussi un terme au fantasme communiste du “filon progressiste de l'histoire”. Les communistes, en effet, sélectionnaient dans le passé russe ce qui annonçait la révolution et rejetaient tout le reste. Au “filon progressiste et sélectif”, les conservateurs op­posaient le “flux uni­que”: ils valorisaient du même coup toutes les traditions historiques russes et relativisaient mortellement la conception linéaire du marxisme.

 

Robert STEUCKERS.

 

Bibliographie:

- Aldo FERRARI, «Radici e prospettive del nazionalismo russe», in Relazioni internazionali, janvier 1994.

- Robert STEUCKERS (éd.), Dossier «National-communisme», in Vouloir, n°105/108, juillet-septembre 1993 (textes sur les variantes du nationalisme russe d'aujourd'hui, sur le “national-bolchévisme” russe des années 20 et 30, sur le fascisme russe, sur V. Raspoutine, sur la polé­mique parisienne de l'été 93).

- Gerd KOENEN/Karla HIELSCHER, Die schwarze Front, Rowohlt, Reinbeck, 1991.

- Walter LAQUEUR, Der Schoß ist fruchtbar noch. Der militante Nationalismus der russi­schen Rechten,  Kindler, München, 1993.

- Mikhaïl AGURSKI, La Terza Roma. Il nazionalbolscevismo in Unione Sovietico,  Il Mulino, Bologne, 1989.

- Alexandre SOLJENITSYNE, Comment réaménager notre Russie?,  Fayard, Paris, 1990.

- Alexandre DOUGUINE (DUGHIN), Continente Russia, Ed. all'insegna del Veltro, Parme, 1991. Extrait dans Vouloir  n°76/79, 1991, «L'inconscient de l'Eurasie. Réflexions sur la pensée “eurasiatique” en Russie». Prix de ce numéro 50 FF (chèques à l'ordre de R. Steuckers).

- Alexandre DOUGUINE, «La révolution conservatrice russe», manuscrit,  texte à paraître dans Vouloir.

- Konstantin LEONTIEV, Bizantinismo e Mondo Slavo,  Ed. all'insegna del Veltro, Parme, 1987 (trad. d'Aldo FERRARI).

- N.I. DANILEVSKY, Rußland und Europa,  Otto Zeller Verlag, 1965.

- Michael PAULWITZ, Gott, Zar, Muttererde: Solschenizyn und die Neo-Slawophilen im heutigen Rußland,  Burschenschaft Danubia, München, 1990.

- Hans KOHN, Le panslavisme. Son histoire et son idéologie, Payot, Paris, 1963.

- Walter SCHUBART, Russia and Western Man, F. Ungar, New York, 1950.

- Walter SCHUBART, Europa und die Seele des Ostens,  G. Neske, Pfullingen, 1951.

- Johan DEVRIENDT, Op zoek naar de verloren harmonie - mens, natuur, gemeenschap en spi­ritualiteit bij Valentin Raspoetin, Mémoire, Rijksuniversiteit Gent/Université d'Etat de Gand, 1992 (non publié).

- Koenraad LOGGHE, «Valentin Grigorjevitsj Raspoetin en de Russische traditie», in Teksten, Kommentaren en Studies, n°71, 1993.

- Alexander YANOV, The Russian New Right. Right-Wing Ideologies in the Contemporary USSR,  IIS/University of California, Berkeley, 1978.

- Wolfgang STRAUSS, Rußland, was nun?,  Österreichische Landmannschaft/Eckart-Schriften 124, Vienne, 1993.

- Pierre PASCAL, Strömungen russischen Denkens 1850-1950,  Age d'Homme/Karolinger Verlag, Vienne (Autriche), 1981.

- Raymond BEAZLEY, Nevill FORBES & G.A. BIRKETT, Russia from the Varangians to the Bolsheviks,  Clarendon Press, Oxford, 1918.

- Jean LOTHE, Gleb Ivanovitch Uspenskij et le populisme russe, E.J. Brill, Leiden, 1963.

- Richard MOELLER, Russland. Wesen und Werden,  Goldmann, Leipzig, 1939.

- Viatcheslav OGRYZKO, Entretien avec Lev GOUMILEV, in Lettres Soviétiques,  n°376, 1990.

- Thierry MASURE, «De cultuurmorfologie van Nikolaj Danilevski», in Dietsland Europa,  n°3 et n°4, 1984 (version française à paraître dans Vouloir).

 

 

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dimanche, 20 juin 2010

"Weitere Revolutionen werden vorbereitet"

revOrangaIT.jpg"Weitere Revolutionen werden vorbereitet“

Ex: http://zurzeit.at/

Duma-Abgeordneter Markow über das Wesen der „Farbenrevolutionen“ und das Verhältnis Rußlands zu Europa und den USA

Herr Abgeordneter, inwiefern hat sich das Verhältnis zwischen Moskau und Washington verbessert, seit Barack Obama US-Präsident ist?

Sergej Markow: Barack Obama hat die Aggression gegen Rußland beendet und aufgehört, die Ukraine in die NATO zu holen, wo nur 15 Prozent der Bevölkerung für einen NATO-Beitritt sind. Auch hat Obama aufgehört, den Kriegsverbrecher (und georgischen Präsidenten, Anm.) Saakaschwili zu unterstützen, und aufgehört, Rußland auf dem internationalen Parkett offen zu kritisieren. Es ist eine gute Atmosphäre entstanden, aber es gibt noch keine konkreten Ergebnisse. Es gibt zwar Ergebnisse im Vertrag über die nukleare Abrüstung, aber dieser Vertrag ist für Obama wichtiger als für uns.

Wird nun die US-Politik zur Einkreisung Rußlands durch die NATO zu Ende sein oder wird sie unter vielleicht anderen Vorzeichen fortgeführt werden?

Markow: Die Zukunft ist offen. Die EU leidet derzeit unter einer Wirtschaftskrise, und ich glaube es gibt nur wenige, die in dieser Lage zu politischen Abenteuern bereit sind. Wir sind ja Befürworter einer strategischen Union zwischen Rußland und der EU, um gemeinsam ein großes Europa zu bauen. Es ist klar, daß Rußland und die Ukraine nicht Mitglieder der EU sein werden, aber was uns vorschwebt, ist eine wirtschaftliche europäisch-östliche Union, der Rußland, Weißrußland, die Ukraine, Aserbaidschan, Armenien und die Türkei angehören. Diese europäisch-östliche Union wäre kein Nachzügler, sondern ein Partner der Europäischen Union, und wir können Europa die Rolle eines wirklich wichtigen Spielers in der Politik zurückgeben.

Darüber hinaus können wir Europa seine wirtschaftliche Unabhängigkeit, vor allem was die Ressourcen betrifft, zurückgeben. Auch der anderen Seite möchten wir von der EU mehr moderne Technologie für unsere Wirtschaft haben. Wir wollen unsere Energieressourcen nicht nur für Geld verkaufen und diese Gelder auf den internationalen Finanzmärkten anlegen – nein, wir wollen unsere Ressourcen eintauschen. Jenes Land, das hier die Initiative ergreift, wäre dann ein wirklich führendes Land in der EU.

Aber die USA werden etwas dagegen haben, wenn zu einer Union zwischen Rußland und der EU kommen sollte, wie auch immer diese aussehen mag.

Markow: Hier gibt es die aggressive Politik Amerikas, die verhindern will, daß es eine strategische Vereinigung zwischen Europa und Rußland gibt. Aber gerade diese strategische Verbindung zwischen Rußland und Europa könnte ja auch zu einer Art Dreieck mit Amerika führen, weil Amerika schließlich auch auf christlichen Grundlagen gegründet ist. Wir sind nicht gegen Amerika, sondern wir sind nur dagegen, daß Amerika Europa dominiert. Wir wollen, daß Europa durch die Union mit Rußland selbständig und ein gleichwertiger Partner Amerikas wird, damit wir dann gemeinsam diese sogenannte europäische Zivilisation verteidigen können. Wir wollen Amerika nicht zerstören, aber wir wollen, daß Amerika für unsere allgemeinen europäischen Werte arbeitet.

Halten Sie es für möglich, daß es in den kommenden Jahren im postsowjetischen Raum zu von außen angezettelten Revolutionen kommen wird?

Markow: Diese Revolutionen werden jetzt vorbereitet in Weißrußland, in Pridnestrowje (die von Moldawien abtrünnige Republik Transnistrien, Anm.), im Iran, in Venezuela und vielleicht auch in der Türkei, wenn sich die Türkei weiterhin von Amerika entfernt. Und natürlich kann es noch mal den Versuch einer Farbenrevolution in der Ukraine geben und in gewissem Maß auch in Usbekistan. Weil die sogenannten Farbenrevolutionen die technologischen Revolutionen des 21. Jahrhunderts sind, wird es davon immer mehr geben. Im 19. Jahrhundert brauchte man für eine Revolution das Militär, im 20. Jahrhundert brauchte man politische Parteien und im 21. Jahrhundert braucht man für Revolutionen verschiedene Netzwerke: Man braucht Masseninformationsmittel, intellektuelle Kreise und öffentliche Meinungsbilder, die Einfluß nehmen.

Wie das Beispiel der Ukraine zeigt, beginnt es mit der Dämonisierung der gegenwärtigen Macht. Es wird ein Thema geschaffen, auf das die Netzwerke aufspringen und die optimale Zeit sind dabei Wahlen. 2004 war Janukowitsch der Wahlsieger, was die Organisation für Sicherheit und Zusammenarbei in Europa (OSZE) auch bestätigte. Aber dann kam im Zuge der Revolution Juschtschenko an die Macht, und damit wurde dem Land die Souveränität weggenommen.

Welchen Einfluß haben heute in Rußland eigentlich die unzähligen Stiftungen der USA oder die verschiedenen Organisationen des Herrn Soros?

Markow: Soros haßt Rußland, weil er keine Möglichkeit hat, Einfluß zu nehmen. Wenn man es so sagen will, dann haben die vielen kleinen russischen Sorose den großen amerikanischen Soros betrogen und deshalb mag er sie nicht mehr, weil er viel Geld verloren hat.

 
Das Gespräch führte Bernhard Tomaschitz.

Bild: Lizar

Sergej Markow
ist Abgeordneter zur russischen Staatsduma und außenpolitischer Sprecher der Partei „Einheitliches Rußland“.

 

Learning from the Left: Douglas Hyde's "Dedication & Leadership"

Learning from the Left:
Douglas Hyde’s Dedication & Leadership

White Nationalism is at present confined largely to the political right, i.e., the people who have been on a losing streak since Stalingrad. European rightists do, of course, have much practical wisdom to impart, even if they failed in the end.

But American rightists have not even managed to learn what they can from the losers, much less take an interest in learning from the winners: the left, which has now established ideological hegemony up and down the political spectrum, defining the Limbaughs and libertarians of the “respectable” (viz., ineffectual) opposition as surely as the liberals they huff and puff about.

For those rightists who want to learn from the winners, Douglas Hyde’s Dedication and Leadership (South Bend, Ind.: University of Notre Dame Press, 1966) is a good place to begin. Hyde was a 20 year veteran of Communist activism, serving as news editor of the Communist London Daily Worker, until 1948, when he resigned, renounced Communism, and announced his conversion to Catholicism.

Although Hyde rejected the ideals and aims of Communism, he thought that the party’s highly effective organizational techniques should be emulated by those who wish to change the world for the better. Dedication and Leadership is a 150-page distillation of his experiences and insights.

Communism has killed more than 100 million people world-wide and is still racking up victims. Thus it is hard to think of Communism as anything but evil. But even evil is an accomplishment, and prodigious evil is a prodigious accomplishment.

How did tiny minorities of Communists accomplish so much? Because they worked harder and smarter than their opponents. They were particularly effective in mobilizing important moral qualities: idealism, dedication, and self-sacrifice. (One tends to feel licensed to kill for causes that one is willing to die for oneself.)

The fact that these moral qualities were bent toward evil ends does not make them any less praiseworthy.

How does one find and mobilize idealism, dedication, and sacrifice? Hyde advises the following.

First, recruit people who are already idealistic.

Young people tend to be idealistic, so special efforts should be focused on recruiting them.

Second, if you want to get a lot from people, demand a lot from them.

Communists inspired tremendous efforts simply because they asked for them. Communists were taught not to ask what they party can do for them, but what they can do for the party. The Marine Corps has no shortage of recruits for the same reason: their recruitment propaganda emphasizes sacrifice and discipline, not the perks of membership.

I was particularly impressed by one example of the dedication and self-sacrifice that was routine in Communist circles. Hyde and his fellow party employees took 8/14 of their income—more than 50%—and tithed it back to the party. They did this every payday, not just on special occasions.

How many White Nationalists are willing to tithe any percentage of their income to the cause they claim is sacred to them?

There are legions of professional Jews and Blacks. But there are fewer than ten full-time White Nationalists in the entire United States, and most of them make so little from the cause that it would be inconceivable that they could tithe anything back to it. Poverty is their sacrifice.

It is not that money is lacking. There are individual White Nationalists whose wealth runs not just into tens, but hundreds of millions of dollars. Something else is lacking: the qualities of character that give rise to real, effective idealism, dedication, and sacrifice.

The truth is on our side. But truth is not enough to win if it remains locked in our hearts and heads, without consequences in the real world. When the first White Nationalist pledges 8/14 of his income to securing the existence of our people and a future for White children, I’ll believe that we will win.

But beyond asking for 8/14 of an employee’s income, Communism asked for 100% of each member, body and soul. And they got it.

Yes, demanding heroic dedication did make some hesitate before joining the party, but when they did, they were prepared to give their all. It also kept out lukewarm sympathizers and fellow travelers. But the party still had ways of utilizing the talents and resources of those who were unready or unable to take the plunge.  

Third, aim high.

If one is going to ask for everything, one has to have a good reason. The Communists asked everything of their activists because they had a world to win. Grandiose aims are only a problem if there is nothing concrete one can do in the here and now to realize them. But if one can forge that link, then even the humblest drudgery suddenly takes on a deeper and higher meaning.

I once asked an audience at a meeting on White community organizing why they were there. There were many answers: meeting new people, networking, seeing old friends, even learning about White community organizing. All of these were good enough reasons to get people there.

But then I offered a better reason: to save the world. Make no mistake, White nationalists are not just struggling to save the White race, since the welfare of the whole world depends upon our triumph. If we perish, the other races will breed recklessly and despoil the planet unchecked, and the one place in the universe where we know there is life will end up nothing but a burnt out cinder in the vastness of space.

So the next time you attend a White Nationalist gathering, remind yourself that you are saving the world. It will make the commute a little easier, parking less of a hassle.

The Communists realized that demanding heroic dedication to a higher cause does not drain people but energizes them. It does not hollow out their personalities but deepens them. Those who live for themselves alone have less meaningful lives than those who dedicate themselves to a higher cause.

Fourth, be the best.

The Communists taught that there is no contradiction between being a good Communist and being good in every other area of one’s life. The same should be true of White Nationalists. If you are going to be a good White Nationalist, you also have to be a good student, worker, employer, artist, spouse, parent, and neighbor.

One is a more credible and effective advocate for White Nationalism if one is well-regarded in other areas of one’s life. The Communists found that personal relationships with exemplary individuals were more important than ideology in recruiting new people to the cause.

Also, if one finds that one’s political commitments are interfering with excellence in other areas of one’s life, then one needs to scale back and regain balance. This prevents activists from burning out and keeps them in the fight.

Fifth, activism is essential.

Most individuals who joined the Communist party were immediately required to engage in some form of public activism. (A few with important social connections were trained as Communist secret agents.)

Public activism came before ideological instruction. By acting publicly as a Communist, one makes one’s commitment open and irreversible. By acting before one receives ideological instruction, one learns in a very personal and sometimes painful fashion the necessity of such instruction. Such activism also helps one weed out people who lack moral and physical courage before anything is invested in indoctrinating them.

Activism has a twofold purpose: to change the world and to change the activists. Since the party must act until the world changes, it must be organized for perpetual activism. Campaigns should be designed to (a) demonstrate that the party cares about its constituency, (b) to heighten the conflicts between the system and the party’s constituency, and (c) by building character, skills, and camaraderie among activists.

Hyde illustrates these and many other points with vivid anecdotes. His discussion of Communist cadre indoctrination techniques deserves an article of its own. I have not read many books that pack as much food for thought into so few pages.

Some White Nationalists might find Dedication and Leadership a depressing read, since it highlights the truly primitive, pathetic, unserious nature of the movement today. But that is the wrong way to look at it.

One does not need to read Douglas Hyde to see that White Nationalism in America today is full of kooks, losers, and dilettantes. One needs Hyde and authors like him if one is serious about creating a movement that can win.

The Occidental Observer, June 8, 2010

Londres, avril 2008

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Londres, avril 2008: belle journée, excursion d'un jour. Dans les nouveaux quartiers, les Docksides, animation inconnue des vieux visiteurs de la capitale anglaise. Un nouveau Londres, après celui de Jesus-Christ Superstar des années 70 de nos premières visites... C'est le Londres d'après Thatcher, le Londres de Blair et d'une espèce de "Troisième Voie" (qui n'est pas la nôtre...), avec cet animateur dans une rue couverte, tout de peinture argentée... Extraordinaire déguisement...

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L'occidentalizzazione del mondo nel pensiero di Aleksandr Zinov'ev

L’occidentalizzazione del mondo nel pensiero di Aleksandr Zinov’ev

di Francesco Lamendola

Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]





Se n’è andato, alla fine, nel 2006, il terribile vecchio, all’età di ottantatre anni.
Filosofo prestigioso, specializzato in questioni di logica; matematico geniale; romanziere amaro ed eccentrico; critico implacabile di tutto e di tutti: del comunismo e del post-comunismo; della Russia e dell’Occidente; del totalitarismo e della democrazia; uomo contro per eccellenza, ostinato, implacabile accusatore e irriducibile derisore di ogni conformismo, di ogni pigrizia mentale, di ogni acquiescenza al potere, qualunque esso sia: tale è stato Aleksandr Zinov’ev. Se l’è portato via, ancora indomito, un tumore al cervello; ma non se n’è andato in punta di piedi, bensì ruggendo e irridendo tutte le ipocrisie e tutte le forme di demagogia.
In Occidente non se ne sono accorti in molti, perché il personaggio era talmente scomodo che si è fatto di tutto per non propagarne li pericoloso messaggio: aveva attaccato Stalin e criticato Gorbaciov, accusato Eltsin e denunciato Putin; aveva, soprattutto, messo in guardia contro la ridicola pretesa occidentale (Fukuyama e soci) che, con la caduta dell’Unione Sovietica, anche il comunismo fosse finito per sempre. «Ritornerà - aveva detto - magari in forme inusuali ed inedite»; e non già perché ne avesse nostalgia, lui che fin dal 1976 era stato costretto all’esilio a causa della pubblicazione, in Germania, del suo romanzo «Cime abissali», ma che pure, davanti alle brutture del post-comunismo in Russia, aveva fatto il tifo per Gennadij Zjuganov, leader del vecchio Partito Comunista russo.
Gli avevano tolto tutti gli incarichi universitari; lo avevano espulso dalle istituzioni sovietiche; gli avevamo perfino strappato dal petto le decorazioni al valor militare guadagnate durante la seconda guerra mondiale (era stato un valoroso pilota di aviazione); ma non erano riusciti a ridurlo al silenzio. Poi, però, una volta caduta l’Unione Sovietica (come lui aveva previsto, allorché aveva criticato la “katastrojka” gorbacioviana), l’Occidente non aveva più avuto bisogno di lui; di lui che si era mostrato subito estremamente critico verso le forme sgangherate e mafiose del neocapitalismo proliferate in Russia sulle ceneri dell’ideologia marxista-leninista e che aveva denunciato come la sua patria fosse divenuta una semplice “colonia” dell’Occidente. Di lui che, soprattutto, si era mostrato critico implacabile delle “magnifiche sorti e progressive” promesse all’intera umanità dai fautori della globalizzazione.
Per lui, c’era qualcosa di ancor peggiore, sociologicamente parlando, dell’”uomo comunista”, ed era l’”homo sovieticus”: un tipo umano che voleva unire l’ozio e il parassitismo sociale, tipico della vecchia Unione Sovietica, con lo sfrenato desiderio del “tutto e subito” della Russia eltsiniana e putiniana, dominata da innominabili cricche e da squali della finanza e da avventurieri al caviale, mentre la massa del popolo faceva ancora le code nei negozi e non era in grado di pagarsi l’affitto di una abitazione decente.
Non che il mito del “popolo” facesse molta presa in lui, critico corrosivo ed implacabile demistificatore di tutte le ideologie umanitarie e progressiste della modernità; la stessa “umanità” era, per lui, una delle più subdole e delle più esiziali invenzioni dell’Occidente.
Vittorio Strada, in un celebre articolo sul «Corriere della Sera» del 30 dicembre 1997, così riassumeva le sue idee in proposito:

«C’era una volta l’Umanità… Inventata dagli stoici, spiritualizzata dal cristianesimo, secolarizzata dall’illuminismo, l’umanità, non come specie biologica classificata tra i mammiferi, ma come entità culturale inclassificabile tra gli organismi, è giunta al suo più alto grado di sviluppo o, meglio, di progresso,che ne segna però il tramonto, già iniziato in questa fine di secolo. […]  Iniziato con  la lieta novella che il nostro è forse “l’ultimo secolo umano”, cui seguiranno secoli di “storia superumana o postumana”questo “romanzo sociofuturologico” [ossia «L’umanaio globale»] non è tutto tenebroso, poiché a rischiararlo qua e là intervengono squarci di nostalgiche rievocazioni del comunismo sovietico che Zinov’ev criticò non per abbatterlo ma per salvarlo. Un comunismo che egli, in una variante mostruosamente peggiorata perché totalmente razionalizzata, ritrova proprio nell’umanaio occidentale, del quale la Russia, disse crucciato Zinov’ev, è diventata una colonia…»

Ora, di “occidentalizzazione” del mondo ci aveva già parlato Serge Latouche, ma con riferimento pressoché esclusivo ai paesi del Terzo e Quarto Mondo; mentre il punto di vista di Zinov’ev è molto più interessante, perché è quello di un russo che ha visto la sua patria “occidentalizzarsi” a tappe forzate, nel giro di pochi anni o pochissimi decenni; benché il processo fosse iniziato già da alcuni secoli e si fosse accelerato con l’azione riformatrice dello zar Pietro il Grande, per non parlare della “grande” Caterina, la sovrana illuminata…
Il punto di vista di Zin’ov è più ampio e più penetrante: da russo che ha visto e vissuto il traumatico passaggio dal totalitarismo sovietico, burocratico e inefficiente, al capitalismo d’assalto e semi-mafioso, ma con le stesse classi dirigenti gattopardescamente traghettate dall’uno all’altro, egli ci aiuta ad osservare il fenomeno dell’occidentalizzazione non solo nella sua dimensione coloniale o semicoloniale, ma anche in quella, più sottile e insidiosa, della cooptazione ideologica in guanti di velluto, basata sulla seduzione consumista e sulla filosofia cialtrona e irresponsabile del “tutto e subito”.
Il grande Dostojevskij lo aveva previsto o quantomeno paventato: occidentalizzandosi, la Russia avrebbe perduto la propria anima in cambio di un piatto di lenticchie. Ma Zinov’ev non ha più nemmeno l’illusione della “santa Russia”, l’illusione di quella arcaica e patriarcale Rus’ in cui ancora Sergej Esenin, ai primi del Novecento, aveva creduto, o voluto credere, con tutto il suo palpitante e disperato amore di poeta. Ciò rende l’analisi di Zinov’ev amara, impietosa, ma lucidissima e difficilmente confutabile.
Citiamo un passaggio chiave da «L’umanaio globale» (titolo originale: «Globalnyj Celovejnik», Mosca, Tsentrpoligraf, 1997; traduzione italiana di Alexei Hazov e Anna Cau, Milano, Spirali, 1998, pp. 167-173):

«I paesi occidentali si sono strutturati storicamente in “stati nazionali”, come organizzazioni sociali di livello organizzativo relativamente superiore al resto dell’umanità, come particolare “sovrastruttura” superiore alle altre.  Essi hanno sviluppato al loro interno  forze e capacità dio conquista  e di dominio sugli altri popoli.  E il concorso delle circostanze storiche ha dato loro la possibilità  di sfruttare il proprio vantaggio.  Io on ravviso in questo niente di amorale e di criminale.  I criteri della morale e del diritto non hanno senso se applicati ai processi storici.
L’aspirazione dei paesi occidentali a dominare il mondo  circostante non è soltanto frutto di malafede o di qualche loro particolare ambito. È condizionata dalle leggi dell’essere sociale.  L’influsso esercitato sull’evoluzione dell’umanità è stato contraddittorio. È stata una possente fonte di progresso. Ma è stata anche una non meno possente fonte di sciagure.  Ha prodotto innumerevoli guerre sanguinose, comprese due guerre mondiali “calde” e una “fredda”. Non solo non è scomparsa  col tempo, ma si è rafforzata.  Ha assunto nuove forme. Tra l’altro, la conquista di altri paesi e popoli è diventata una condizione indispensabile  per la sopravivenza dei paesi e dei popoli dell’Occidente. La tragedia della grande storia non consiste nel fatto che qualche uomo  malvagio, rapace e stupido spinga  l’umanità nella direzione sbagliata, ma nel fatto che l’umanità  è costretta a muoversi in questa direzione nonostante la volontà e i desideri di uomini buoni, generosi e intelligenti.
Con l’ovestismo l’Occidente ha sviluppato al suo interno un metabolismo incredibilmente intenso. Ha bisogno di risorse naturali, di mercati di sbocco,  di sfere d’investimento dei capitali, di forza lavoro a basso costo, di fonti di energia, ecc., in misura sempre crescente. Ma le possibilità sono limitate. E compaiono nuovi concorrenti,  che limitano ancora di più queste possibilità fino a minacciare l’esistenza  e il benessere dell’Occidente. La spinta dell’Occidente  al dominio mondiale, qualsiasi veste ideologica indossi,  è il bisogno vitale di conservare le posizioni raggiunte e sopravvivere in condizioni storiche rischiose.  L’intero sviluppo storico induce l’Occidente a perseguire un ordine mondiale  rispondente ai suoi interessi. E ha le forze per farlo. Durante la guerra fredda l’Occidente aveva elaborato una strategia politica, volta a stabilire un nuovo ordine conforme alla nuova situazione mondiale. Io l’ho denominata “occidentalizzazione” (“wetsernizzazione”).L’occidentalizzazione è l’aspirazione del’Occidente a rendere gli altri paesi simili a sé per ordinamento sociale, sistema economico e politico, ideologia, psicologia e cultura.  Dal punto di vista ideologico viene presentata come una missione umanitaria, disinteressata e liberatoria dell’Occidente, che ha la sua massima espressione nello sviluppo ella civiltà e nella concentrazione di tutte le virtù concepibili.  Noi siamo liberi, ricchi e felici - dice l’Occidente ai popoli da occidentalizzare - e vogliamo aiutarvi  a diventare liberi, ricchi e felici. Ma la reale sostanza dell’occidentalizzazione è tutt’altra.
Lo scopo dell’occidentalizzazione è assorbire gli altri paesi nella propria sfera d’influenza, , di potere e di sfruttamento. Assorbirli non con il ruolo di partner a pari potere e diritto - è praticamente impossibile vista la disparità di fatto delle forze -, ma con quello che l’Occidente ritiene più vantaggioso per sé. Tale ruolo può soddisfare una parte di cittadini dei paesi occidentalizzati, sia oppure per breve tempo. Ma nel complesso, è un ruolo di secondo piano e ausiliario. L’Occidente ha una potenza tale da non consentire la comparsa di paesi di tipo occidentale da esso indipendenti., che minacciano il suo dominio su una parte del pianeta conquistata e, in prospettiva, sull’intero pianeta.
L’occidentalizzazione di un dato paese non è solamente un’influenza dell’occidente su di esso, non è semplicemente l’imitazione di singoli fenomeni del modo di vita occidentale, non significa utilizzare i valori prodotti dall’Occidente, non è la possibilità di viaggiare in Occidente, ecc., ma è  qualcosa di molto più profondo e importante per esso.  È la ristrutturazione delle sue stesse fondamenta, della sua organizzazione sociale, del sistema di governo dell’ideologia, della mentalità della popolazione. Queste trasformazioni non sono fini a se stese, ma sono un mezzo per ottenere  quanto abbiamo detto prima.
L’occidentalizzazione non esclude la volontà dei paesi occidentalizzati, e neanche il desiderio, di percorrere questa via. Proprio a questo aspira l’Occidente: che la vittima predestinata si offra da sola al sacrificio, e che provi, per questo, anche riconoscenza. A tal fine è stato creato un potente sistema di seduzione e d’indottrinamento ideologico delle masse. Ma in ogni circostanza l’occidentalizzazione è unì’operazione attiva dell’Occidente, che non esclude neppure la violenza. La volontà da parte dei paesi occidentalizzabili non significa che tutta la loro popolazione accetti già questo orientamento della propria evoluzione. All’interno vi sono categorie in lotta  a favore o contro l’occidentalizzazione. L’occidentalizzazione non sempre riesce a spuntarla, come, ad  esempio,  è successo in Iran e in Vietnam.
L’intera attività di liberazione e di  civilizzazione dell’Occidente ha avuto in passato un unico scopo: la conquista del mondo per sé e non per gli altri, l’assoggettamento del pianeta ai propri interessi  e non a quelli altrui. Ha trasformato tutto ciò che lo circonda, perché gli stessi paesi occidentali potessero viverci comodamente. Quando qualcuno ha cercato di ostacolarlo, non ha avuto scrupoli a ricorrere a qualsiasi mezzo.  Il percorso storico del mondo è stato costellato di violenza, truffa e rappresaglia. Adesso le condizioni sono cambiate. L’Occidente è ormai diverso.  Ha mutato la propria strategia e tattica. La sostanza però  non è cambiata. Del resto non può essere diversamente, perché è una legge della natura. Ora, l’Occidente propugna la soluzione pacifica dei problemi, perché quella militare è pericolosa, e i metodi pacifici  gli creano una reputazione di arbitro supremo e giusto. Tali metodi pacifici hanno una particolarità: sono pacifico-coercitivi.  L’Occidente ha una potenza economica, propagandistica ed economica sufficiente a costringere i recalcitranti con metodi pacifici a fare ciò che gli serve. L’esperienza dimostra  che i mezzi pacifici possono essere integrati da quelli militari. Per questo motivo, qualunque sia la fase iniziale dell’occidentalizzazione di questo o quel paese, si evolverà comunque in un’occidentalizzazione forzata.
Per operare l’occidentalizzazione è stata messa a punto una tattica speciale. Vengono utilizzati i seguenti provvedimenti. Gettare discredito su tutti i principali attributi dell’ordinamento sociale del paese da occidentalizzare. Destabilizzarlo. Favorire la crisi dell’economia, dell’apparato statale e dell’ideologia. Dividere la popolazione in gruppi reciprocamente ostili, disgregarla, sostenere qualsiasi movimento d’opposizione, corrompere l’élite intellettuale e gli strati privilegiati. Contemporaneamente, propagandare i pregi della vita occidentale. Incitare la popolazione a invidiare l’abbondanza occidentale.  Creare l’illusione che quest’abbondanza sia raggiungibile anche da esso in brevissimo tempo se si porrà sulla via  delle trasformazioni seguendo i modelli occidentali.  Contagiarlo con i vizi della società occidentale, presentandoli  come manifestazioni di autentica liberà individuale. Aiutare economicamente il paese solo nella misura in cui ciò favorisce la distruzione della sua economia e la rende dipendente dall’Occidente,m mentre l’Occidente appare come suo disinteressato salvatore dai mali del modello di vita recedente.
L’occidentalizzazione è una forma particolare di colonialismo, in seguito al quale nel paese colonizzato si crea un modello sociopolitico di “democrazia coloniale” (secondo la mia terminologia),. Per alcuni tratti è la continuazione della vecchia strategia coloniale dei paesi occidentali, soprattutto della Gran Bretagna. Ma nel complesso è un uovo fenomeno, tipico del mondo contemporaneo. La sua paternità può essere attribuita, a ragion veduta, agli Usa.
La democrazia coloniale non è il risultato dell’evoluzione naturale dei paesi  colonizzati, in virtù  delle condizioni  interne e delle regole del suo ordinamento sociopolitico.  È qualcosa di artificioso, imposto dall’esterno e contro le tendenze evolutive manifestatesi storicamente. È sostenuta  dai metodi del colonialismo. Inoltre,  il paese colonizzato viene staccato dal sistema preesistente di rapporti internazionali. Ciò si ottiene distruggendo  i blocchi di paesi e disintegrando i grandi paesi, come è successo al blocco sovietico, all’Unione Sovietica e alla Jugoslavia.
Il paese avulso dal precedente sistema di rapporti   mantiene una parvenza di sovranità. Con esso si stabiliscono rapporti di partenariato apparentemente alla pari.  Gran parte della popolazione mantiene alcuni aspetti del modo di vivere precedente.  Si creano oasi economiche di modello quasi occidentale., sotto il controllo delle banche e delle compagnie occidentali,  nonché imprese  esclusivamente occidentali o miste. Ho usato la parola “quasi”, poiché queste oasi economiche  sono solo un’imitazione dell’economia occidentale moderna.
Al paese vengono imposti attributi esteriori  del sistema politico occidentale: multipartitismo,  parlamento, libere elezioni,  presidente, ecc. In realtà sono solo la copertura  di un sistema affatto democratico, ma piuttosto dittatoriale (“autoritario”). Lo sfruttamento del paese nell’interesse dell’Occidente  avviene con l’aiuto di una parte irrilevante della popolazione, che si nutre di questa funzione. Questi uomini hanno un elevato livello di vita, paragonabile a quello dei più ricchi strati dell’Occidente.
Il paese da colonizzare viene ridotto in uno stato tale che non può più funzionare autonomamente. Viene poi smilitarizzato fino a non essere più assolutamente in grado di opporre resistenza. Le forze armate servono solo a contenere le proteste della popolazione e a circoscrivere i tentativi dell’opposizione di cambiare lo status quo.
La cultura nazionale scade a un livello pietoso. Il suo posto viene occupato dai campioni più primitivi di cultura, o meglio, di pseudocultura occidentale. Alle masse vengono concessi: un surrogato della democrazia sotto forma  di libertinaggio, una blanda sorveglianza  da parte delle autorità, accesso ai divertimenti, un sistema di valori che affranca gli uomini dalla necessità di controllarsi e dalla morale.»

Come si vede, la posizione di Zinov’ev non è moralistica, poiché egli sgombra li terreno della storia dalla morale fin dall’inizio e sostiene (un residuo dell’hegelismo e dello stesso marxismo?) che la direzione della storia è quella che è, e pertanto che sarebbe vano deprecare certe conseguenze, una volta compresa la “necessità” delle premesse.
Ciò non toglie che la sua analisi sia lucida, penetrante, quasi spietata. Zinov’ev è un formidabile demistificatore: leggendo le sue pagine, non si può fare a meno di correre col pensiero all’Afghanistan, all’Iran, a tutti quei casi nei quali la posta in gioco del conflitto con l’Occidente è, appunto, l’occidentalizzazione, intesa come omologazione totale di quei Paesi ai valori, ai sistemi economici e finanziari, alla mentalità occidentale; ossia, allo scardinamento irreparabile dei precedenti sistemi social, economici e culturali, attuato nell’interesse di una parte minoritaria della popolazione e a danno della maggioranza di essa.
La democrazia, il parlamentarismo, non sono che specchietti per le allodole. Oppure qualcuno pensa davvero che il corrotto Kharzai sia preferibile al mullah Omar, non per l’egoistico tornaconto dell’Occidente, ma per gli interessi reali del popolo afghano? E che dire del tam-tam mediatico scatenato dall’Occidente intorno all’opposizione interna iraniana, spingendo migliaia di studenti a farsi massacrare dai Guardiani della Rivoluzione di Teheran, nell’interesse e col denaro dei servizi segreti occidentali, americani in primis?
C’è tuttavia una precisazione da fare, secondo noi, riguardo alle riflessioni sviluppate da Zinov’ev in merito al termine e al concetto stesso di “occidentalizzazione”.
Da buon russo, Zinov’ev considera “Occidente” tutto ciò che sta ad ovest della Russia, a cominciare dalla Polonia; e, d’accordo con la terminologia invalsa già da alcuni decenni, non distingue affatto tra Europa centro-occidentale e l’entità Stati Uniti-Canada; anzi, è fuori di dubbio che egli vi includa mentalmente anche l’Australia e la Nuova Zelanda.
Questa, però, è una grossolana semplificazione. Per un Italiano, un Francese o un Tedesco, “Occidente” è un termine ambiguo, che accomuna come se fossero omogenee, delle parti profondamente differenziate. Proponiamo pertanto che non si parli di “occidentalizzazione” del mondo, ma di “americanizzazione” : processo che è iniziato durante la prima guerra mondiale e che ha ricevuto la spinta decisiva durante la seconda, per poi proseguire “a tappeto” nella seconda metà del Novecento, grazie non solo al Piano Marshall, ma anche a Hollywood, al “blues”, al “jazz”, al “rock and roll”, alla televisione, alla pubblicità, a Hemingway, Faulkner, Fitzgerald, alla bomba atomica, alla Coca-Cola, al chewing-gum, alla conquista della Luna, alla “gioventù bruciata”, al mito scintillante di Manhattan e di Las Vegas, alla rivolta di Berkeley.
L’Italia, per esempio: cuore della civiltà europea per almeno tre volte - con l’Impero Romano, con la Chiesa cattolica e con il Rinascimento - non è diventata “Occidente” se non a partire dalla seconda guerra mondiale: prima con i devastanti bombardamenti arerei dei “liberatori” criminali, nel 1943-45; poi con il pane bianco, le sigarette e i dollari “generosamente” profusi dagli Usa per la ricostruzione; infine con il mito del “boom” economico e la distruzione della civiltà contadina, fra gli anni Cinquanta e Sessanta del ‘900.
Lo schema è sempre lo stesso: prima la seduzione culturale dell’american way of life, della musica leggera, del cinema (come è avvenuto tra le due guerre); poi l’attacco armato, brutale, spietato, scientificamente distruttivo; infine, di nuovo, l’invasione culturale, resa ancor più irresistibile dall’alone di gloria che sempre circonfonde i vincitori di turno. È lo stesso schema che abbiamo visto in atto nell’Afghanistan, dopo il 2001: come gli Afghani, anche noi abbiamo sperimentato i tre tempi: seduzione culturale; guerra e bombardamenti; invasione economico-finanziaria e nuova, definitiva ondata culturale.
Sarebbe ora di distinguere fra “Occidente” ed “Europa”. L’Europa, come giustamente affermava De Gaulle, va dall’Atlantico agli Urali. Comprende la Russia (senza la parte asiatica), di certo non comprende gli Stati Uniti e il Canada; a nostro avviso, inoltre, comprende solo in parte la Gran Bretagna. Il Canale della Manica è molto più largo di quel che non dica la geografia: fin dai tempi di Elisabetta Tudor, anzi fin dai tempi della Guerra dei Cent’Anni, per gli Inglesi l’Europa è “il continente”, una trascurabile appendice della loro inimitabile isola; per loro (ed hanno perfettamente ragione), gli Stati Uniti sono molto più vicini della Francia o dell’Olanda, in tutti i sensi; per non parlare dell’Ungheria, della Svezia o della Russia.
Loro guidano a sinistra; non si sentono veramente europei, ma isolani; l’Europa è quel continente che hanno sempre cercato di tenere diviso, indebolito, pieno di rancori, per poterlo meglio dominare finanziariamente ed economicamente.
Quando non ci sono più riusciti con le sole loro forze, a partire dal 1917, hanno chiesto aiuto ai loro nipotini americani.
Anche noi siamo stati occidentalizzati, caro Zinov’ev, nel senso di americanizzati: col bastione e con la carota; e anche noi, da ultimo, lo abbiamo fatto con zelo, con entusiasmo, addirittura con frenesia.


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Octobre 1993: les événements tragiques de Moscou

moscou93.jpgSYNERGIES EUROPÉENNES

VOULOIR

OCTOBRE 1993

Les événements tragiques de Moscou

 

Communiqué de presse du comité de rédaction de VOULOIR

 

Le comité de rédaction de la revue VOULOIR déplore les événements tragiques qui viennent de se dérouler à Moscou. Il estime:

- que, dans la querelle qui oppose le Parlement à la Présidence, il n'a pas été suffisamment tenu compte des conseils modérateurs du Dr. ZORKINE, Président du Tribunal Constitutionnel russe, qui prône un équilibre entre l'exécutif et le législatif.

- que les appels du Patriarche Alexis ll, qui s'était naguère insurgé contre l'américanisation des mœurs en Russie, sont dignes d'être écoutés et devraient davantage susciter l'intérêt de nos médias.

- que la position de Gorbatchev, peu suspect de soutenir les nationalistes ou les communistes du Parlement, est aux antipodes du manichéisme de nos médias; en effet, Gorbatchev déplore, comme nous, le recours à la force et la dissolution du Parlement proclamée récemment par l'exécutif. Cette position commune de Gorbatchev, de certains parlementaires russes et de notre groupe, montre qu'on ne peut construire une démocratie ex nihilo, et que toute démocratie russe doit reposer sur les structures déjà existantes, quitte à les réformer progressivement.

 - que les événements tragiques de ces deux derniers jours sont le résultat d'une déplorable précipitation et que la libéralisation de l'économie russe aurait dû s'effectuer sur le mode chinois, comme l'ont mentionné conjointement dans un débat à Moscou, le 1 er avril 1992, Alain de BENOIST (chef de file de la "Nouvelle Droite" française), Robert STEUCKERS (Directeur de Vouloir), Edouard VOLODINE (idéologue du FSN) et Guennadi ZOUGANOV (Président du nouveau "Parti Communiste Russe"). La Chine a procédé graduellement à une libéralisation de son économie, zone après zone. C'est ce modèle que préconise le FSN, à juste titre, nous semble-t-il.

- que les responsabilités de l'immense gâchis russe incombent principalement aux protagonistes de l'idéologie libérale pure, injectée dans la société russe lors de la libéralisation des prix de janvier 1992 par l'équipe de Mr. GAlDAR. Cette libéralisation a jeté de larges strates de la population moscovite dans la plus extrême précarité.

- que la position d'ELTSlNE a été fragilisée par les événements des 2 et 3 octobre 1993, du fait que sa police n'a pas pu tenir la rue, contrairement à ce qui avait été promis solennellement, et que sa démocratie s'impose en pilonnant le Parlement, alors que ce bâtiment aurait dû demeurer inviolable envers et contre tout, servir ultérieurement d'instrument à une démocratie réformée, partant de la base, des "Conseils" élargis à tous les éléments dynamiques de la population.

- Enfin, notre comité de rédaction déplore que le sang russe ait coulé, présente ses hommages et ses respects à toutes les victimes de cette tragédie, quel que soit leur camp. Par aileurs, nous signalons que Michel SCHNEIDER, qui avait accepté d'être l'un de nos correspondants à Moscou, a été blessé à l'épaule à proximité des bâtiments de la télévision dimanche soir. Et que Mme Larissa GOGOLEVA, qui était son interprète, a été très grièvement blessée par balle au même endroit. Notre comité rend hommage au courage de cette jeune femme, tombée dans l'exercice de sa profession et rappelle qu'elle avait traduit en russe plus d'un texte émanant de nos publications.  

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samedi, 19 juin 2010

Israël s'inscruste en Irak

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Israël s’incruste en Irak
par Gilles Munier
(Afrique Asie – juin 2010)

Israël s’est vite rendu compte que les Etats-Unis perdraient la guerre d’Irak, et que les projets d’établissement de relations diplomatiques et de réouverture du pipeline Kirkouk- Haïfa promis par Ahmed Chalabi, étaient illusoires. Ariel Sharon a alors décidé, selon le journaliste d’investigation Seymour Hersh, de renforcer la présence israélienne au Kurdistan irakien afin que le Mossad puisse mettre en place des réseaux qui perdureraient dans le reste du pays et le Kurdistan des pays voisins, quelle que soit l’issue des combats.

Programme d’assassinats

   La participation israélienne à la coalition occidentale ayant envahi l’Irak est loin d’être négligeable, mais demeure quasiment secrète. Les Etats-Unis ne tiennent pas à ce que les médias en parlent, de peur de gêner leurs alliés arabes et de crédibiliser leurs opposants qui dénoncent le "complot américano-sioniste" au Proche-Orient.

   Des Israéliens ne sont pas seulement présents sous uniforme étasunien, sous couvert de double nationalité, ils interviennent dès 2003 comme spécialistes de la guérilla urbaine à Fort Bragg, en Caroline du Nord, centre des Forces spéciales. C’est là que fut mise sur pied la fameuse Task Force 121 qui, avec des peshmergas de l’UPK (Talabani), arrêta le Président Saddam Hussein. Son chef, le général Boykin se voyait en croisé combattant contre l’islam, « religion satanique ». C’était l’époque où Benyamin Netanyahou se réunissait à l’hôtel King David à Jérusalem avec des fanatiques chrétiens sionistes pour déclarer l’Irak : « Terre de mission »... En décembre 2003, un agent de renseignement américain, cité par The Guardian, craignait que la "coopération approfondie" avec Israël dérape, notamment avec le " programme d’assassinats en voie de conceptualisation ", autrement dit la formation de commandos de la mort. Il ne fallut d’ailleurs pas attendre longtemps pour que le premier scandale éclate. En mars 2004, le bruit courut que des Israéliens torturaient les prisonniers d’Abou Ghraib, y mettant en pratique leur expérience du retournement de résistants acquise en Palestine. Sur la BBC, le général Janis Karpinski, directrice de la prison révoquée, coupa court aux dénégations officielles en confirmant leur présence dans l’établissement pénitentiaire.

   La coopération israélo-américaine ne se développa pas seulement sur le terrain extra-judiciaire avec la liquidation de 310 scientifiques irakiens entre avril 2003 et octobre 2004, mais également en Israël où, tirant les leçons des batailles de Fallujah, le Corps des ingénieurs de l’armée étasunienne a construit, dans le Néguev, un centre d’entraînement pour les Marines en partance pour l’Irak et l’Afghanistan. Ce camp, appelé Baladia City, situé près de la base secrète de Tze’elim, est la réplique grandeur nature d’une ville proche-orientale, avec des soldats israéliens parlant arabe jouant les civils et les combattants ennemis. D’après Marines Corps Time, elle ressemble à Beit Jbeil, haut lieu de la résistance du Hezbollah à l’armée israélienne en 2006…

Les « hommes d’affaire » du Mossad

   En août 2003, l’Institut israélien pour l’exportation a organisé, à Tel-Aviv, une conférence pour conseiller aux hommes d’affaires d’intervenir comme sous-traitants de sociétés jordaniennes ou turques ayant l’aval du Conseil de gouvernement irakien. Très rapidement sont apparus en Irak des produits sous de faux labels d’origine. L’attaque par Ansar al-Islam, en mars 2004, de la société d’import-export Al-Rafidayn, couverture du Mossad à Kirkouk, a convaincu les « hommes d’affaires » israéliens qu’il valait mieux recruter de nouveaux agents sans sortir du Kurdistan, mais elle n’a pas empêché les échanges économiques israélo-irakiens de progresser. En juin 2004, le quotidien économique israélien Globes évaluait à 2 millions de dollars les exportations vers l’Irak cette année là. En 2008, le site Internet Roads to Iraq décomptait 210 entreprises israéliennes intervenant masquées sur le marché irakien. Leur nombre s’est accru en 2009 après la suppression, par le gouvernement de Nouri al-Maliki, du document de boycott d’Israël exigé des entreprises étrangères commerçant en Irak, véritable aubaine pour les agents recruteurs du Mossad.

 

Israele impietantata in Iraq

Israele impiantata in Iraq

di Gilles Munier

Fonte: eurasia [scheda fonte]


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Israele impiantata in Iraq

Israele ha capito subito che gli Stati Uniti avrebbero perso la guerra in Iraq, e che i progetti di stabilire relazioni diplomatiche e la promessa della riapertura dell’oleodotto Kirkuk-Haifa fatte da Ahmed Chalabi, erano illusori. Ariel Sharon ha deciso, secondo il giornalista investigativo Seymour Hersh, di rafforzare la presenza israeliana nel Kurdistan iracheno affinché il Mossad stabilisca reti che si estendono per tutto il resto del paese e tra i curdi dei paesi vicini, a prescindere dal risultato del conflitto.
Programma di assassinii

La partecipazione di Israele alla coalizione occidentale che ha invaso l’Iraq è tutt’altro che trascurabile, ma rimane quasi un segreto. Gli Stati Uniti non tengono conto a ciò di cui i media parlano, per paura di interferire con i loro alleati arabi e di dare credibilità a loro avversari che denunciano il “complotto sionista-americano” in Medio Oriente.

Gli israeliani non sono presenti solo con l’uniforme degli Stati Uniti con cui, sotto la copertura della doppia cittadinanza, intervengono dal 2003 come specialisti nella guerra urbana a Fort Bragg, Carolina del Nord; il centro delle Forze Speciali. Qui è stata istituita la famosa task force 121 che, con i peshmerga del PUK (Talabani), catturò il presidente Saddam Hussein. Il suo leader, il generale Boykin, si vedeva un crociato contro l’Islam, “religione satanica”. Fu allora che Benjamin Netanyahu incontrò al King David Hotel di Gerusalemme, i fanatici cristiano-sionisti per dichiarare l’Iraq “Terra di Missione” … Nel dicembre 2003, un ufficiale dell’intelligence statunitense, citato da The Guardian temeva che la “cooperazione su vasta scala” con Israele deragliasse, in particolare con il “programma di omicidi in via di concettualizzazione“, cioè la formazione di squadroni della morte. Non bisognò neppure attendere molto perché il primo scandalo scoppiasse. Nel marzo 2004, si diffuse la voce che gli israeliani torturavano i prigionieri di Abu Graib, anche mettendo in pratica l’esperienza acquisita per piegare la resistenza in Palestina. Sulla BBC, il generale Janis Karpinski, la dimessa direttrice del carcere tagliò corto con le smentite ufficiali, confermando la loro presenza nella prigione.

La cooperazione israelo-statunitense non si sviluppò solo sul terreno della liquidazione extragiudiziale di 310 scienziati iracheni, tra aprile 2003 e ottobre 2004, ma anche in Israele, imparando dalle battaglie di Falluja, il Corpo dei genieri dell’Esercito USA costruì, nel Negev, un centro di addestramento per i marines diretti in Iraq e in Afghanistan. Il campo, chiamato Baladia City, è situato vicino alla base segreta di Tze’elim, che è la replica a grandezza naturale di una città mediorientale, con i soldati israeliani di lingua araba che giocano il ruolo di civili e combattenti nemici. … Secondo il Marines Corps Time, assomiglia a Beit Jbeil, il centro della resistenza di Hezbollah all’esercito israeliano, nel 2006…
Gli “uomini d’affari” del Mossad

Nell’agosto 2003, l’Istituto israeliano per l’esportazione organizzò a Tel Aviv una conferenza per consigliare agli imprenditori d’agire come subappaltatori di imprese giordane o turche, ottenendo l’approvazione del Consiglio di governo iracheno. Molto rapidamente emersero in Iraq dei prodotti sotto false etichette. L’attacco da parte di Ansar al-Islam, nel marzo 2004, alla società di import-export Al-Rafidayn, copertura del Mossad a Kirkuk, ha convinto gli “imprenditori” israeliani che era meglio reclutare nuovi agenti senza allontanarsi dal Kurdistan, ma ciò non ha impedito il progredire degli scambi economici israelo-iracheni. Nel giugno 2004, il quotidiano economico israeliano Globes stimava in due milioni di dollari le esportazioni in Iraq, per quell’anno. Nel 2008, il sito web Roads to Iraq contava 210 imprese israeliane che partecipavano, occultate, al mercato iracheno. Il loro numero è aumentato nel 2009, dopo la soppressione, da parte del governo di Nouri al-Maliki, del documento di boicottaggio d’Israele, richiesto dalle aziende straniere che operano in Iraq, una vera manna per gli agenti reclutatori del Mossad.

Fonte: Afrique Asie Giugno 2010

Traduzione di Alessandro Lattanzio

US Strategy in Eurasia and Drug Production in Afghanistan

US Strategy in Eurasia and Drug Production in Afghanistan

 

Tiberio Graziani

Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici

(Eurasia. Journal of Geopolitical Studies - Italy)

www.eurasia-rivista.org  - direzione@eurasia-rivista.org

 

 

51faLsPf7yL__SS500_.jpgA geopolitical approach aimed at understanding the relationship between the worldwide US strategy and the presence of North American forces in Afghanistan is given. The US penetration in the Eurasian landmass is stressed particularly with regard to the Central Asian area, considered as the underbelly of Eurasia in the context of the US geopolitics. In order to determine the real players in the Afghan theatre, a critics is moved to some general concepts used in geopolitical and international relations studies. The main characteristics  of potential candidates able to overcome the Afghan drug question are discussed. Among these a particular role  is due to Iran, Russia ad China. Anyway, due to the interrelations between the US strategy in Eurasia and the stabilization of Afghanistan, this latter can be fully accomplished only in view of the Eurasian integration process.

 

Key words: Afghanistan, geopolitical, Eurasian, Eurasia, drug

 

 

presentation

 

In order to address properly, without any ideological prejudice, but with intellectual honesty, the question about the drug production in Afghanistan and the related international problems, it is necessary and useful to define (even if schematically) the geopolitical framework and to further clarify some concepts, usually assumed as well known and commonly shared.

 

the geopolitical framework

 

Considering the main global actors nowadays, namely US, Russia, China and India, their geographic position in the two distinct areas of America and Eurasia, and, above all, their relations in terms of power and world geo-strategy, Afghanistan constitutes, together with Caucasus and the Central Asian Republics, a large area (fig. 1), whose destabilization offers an advantage to US, i.e. to the geopolitical player exterior to the Eurasian context. In particular, the destabilization of this large zone assures the US at least three geopolitical and geo-strategic opportunities: a) its progressive penetration in the Eurasian landmass; b) the containment of Russia; c) the creation of a vulnus in Eurasian landmass.

 

 

US penetration in Eurasia – US encirclement of Eurasia

As stated by Henry Kissinger, the bi-oceanic nation of US is an island outside of Eurasian Continent. From the geopolitical point of view, this particular position has determined the main vectors of the expansion of US over the Planet. The first was the control of the entire Western hemisphere (North and South America), the second one has been the race for the hegemony on the Euroafroasian landmass, that is to say the Eastern hemisphere.

Regarding the penetrating process of US in the Eurasian landmass, starting from the European peninsula, it is worthy to remind that it began , in the course of the I WW with the interference of Washington in the internal quarrels among the European Nations and Empires. The penetration continued during the II WW. In April 1945, the supposed “Liberators” occupied the Western side of Europe up to East Berlin. Starting from this date, Washington and the Pentagon have considered Europe, i.e. the Western side of Eurasia, just as a US bridgehead dropped on the Eurasian landmass. US imposed a similar role  to the other occupied nation, Japan, representing the Eastern insular arc of Eurasia. From an Eurasian point of view, the north American “pincer” was the true result of the II WW.

With the creation of some particular military “devices” like NATO (North Atlantic Treaty Organization) (1949), the security treaty among Australia, New Zealand, United States (ANZUS, 1951), the Baghdad Pact, that afterwards evolved in CENTO Pact (Central Treaty Organisation, 1959), the Manila Pact – SEATO (South East Asia Treaty Organization, 1954), the military encirclement of the whole Eurasian landmass was accomplished in less than one decade.

The third step of the US long march towards the heart of Eurasia, starting from its Western side, was carried out in 1956, during the Suez crisis, with the progressive removal of France and, under some aspects, also of Great Britain as geopolitical actors in Mediterranean sea. On the basis of the “special relationship” between Tel-Aviv and Washington, US became an important player of the Near Eastern area in a time lapse  shorter than 10 years. Following the new role assumed in the Near and Middle East, US was able either to consolidate its hegemonic leadership within the Western system or to consider the Mediterranean sea as the initial portion of the long path that, eventually, could permit to the US troops to reach the Central Asian region. The infiltration of US in the large Eurasian area proceeded also in other geopolitical sectors, particularly in the South-Eastern one (Korea, 1950-1953; Vietnam, 1960-1975).

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Coherently with the strategy aimed at dominating the eastern hemisphere, Washington worked also on the diplomatic side, focusing its attention towards Beijing. With the creation of the axis Washington – Beijing, conceived by the tandem Kissinger - Nixon (1971-1972), US contributed to increase the fracture inside the so-called socialist field, constituted by China and URSS and, thus, to block any potential “welding” between the two “lungs” of Eurasia, China and Russia.

During the seventies, two main geopolitical axis faced each other within the Eurasian landmass: the Washington-Islamabad-Beijing axis and the Moscow-New Delhi one.

1979, the destabilization’s year and its legacy in the today’s Afghanistan

Among the many events in international relations occurred in 1979, two are of pivotal importance for their contribution to the upsetting of the geopolitical asset, based at the time on the equilibrium between the United States and the URSS.

We are speaking of the Islamic revolution in Iran and of the Russian military involvement in Afghanistan.

Following the takeover of Iran by the Ayatollah Khomeyni, one of the essential pillars of the western geopolitical architecture, with the US as a leader, was destroyed.

The Pahlavi monarchy could easily be used as a pawn in the fight between the US and the URSS, and when it disappeared both Washington and the Pentagon were forced to conceive a new role for the US in the world politics. A new Iran, now autonomous and out of control, introduced a variation in the regional geopolitical chessboard, possibly able to induce a profound crisis within the “steady” bipolar system. Moreover, the new Iran, established as a regional power against the US and Israel, possessed such characteristics (especially the geographic extent and centrality, and the political-religious homogeneity) as to compete for the hegemony on at least part of the Middle-East, in open contrast to similar interests of Ankara and Tel-Aviv, faithful allies of Washington, Islamabad, Baghdad and Riyadh. For such reasons, the Washington strategists, in agreement with their bicentennial “geopolitics of chaos”, persuaded the Iraq under Saddam Hussein to start a war against Iran. The destabilization of the whole area allowed Washington and the Western Countries enough time to plan a long-lasting strategy and in the meantime to wear down the soviet bear.

In an interview released to the French  weekly newspaper Le Nouvel Observateur (January 15-21, 1998, p. 76), Zbigniew Brzezinski, President Jimmy Carter's national security adviser, revealed that CIA secretly operated in Afghanistan to undermine the power of the regime in Kabul since July, 1979,  that is to say, five months before the Soviet invasion. Indeed, it was July 3, 1979, that President Carter signed the first directive for secret aid to the opponents of the pro-Soviet regime in Kabul. And that very day the US strategist of Polish origin wrote a note to President Carter in which he explained that this aid was going to induce a Soviet military intervention. And this was precisely what happened on the following December. In the same interview, Brzezinski remembers that, when the Soviets invaded Afghanistan, he wrote another note to President Carter in which he expressed his opinion that at that point the USA had the opportunity of giving to the USSR its Vietnam War.

In Brezinski’s opinion, this intervention was unsustainable for Moscow and in time would have led to the Soviet Empire collapse. In fact, the long war of the Soviets in support of the communist regime in Kabul further contributed to weaken the Soviet Union, already engaged in a severe internal crisis, concerning both political- bureaucratic and socio-economic aspects. As we now well know, the Soviet withdrawal from the afghan theatre left behind an exhausted country, whose politics, economy and geo-strategic asset were extremely weak. As a matter of fact, after less than 10 years from the Teheran revolution, the entire region had been completely destabilized only to the advantage of the western system. The parallel and unrestrained decline of the Soviet Union, accelerated by the afghan adventure, and, afterwards in the nineties, the dismemberment of the Yugoslavian Federation (a sort of buffer state between the western and soviet blocks) changed the balance of power to favour the US expansionism in the Eurasia region.

After the bipolar system, a new geopolitical era began, that of the “unipolar moment”, in which the USA were the “hyperpuissance” (according to the definition of the French minister Hubert Védrin).

However, the new unipolar system was going to have a short life and indeed it ended at the beginning of the XXI century, when Russia re-emerged as a strategic challenger in global affairs and, at the same time, China and India, the two Asian giants, emerged as economic and strategic powers. On the global level, we have to consider also the growing wheight of some countries of Indiolatin America, such as Brazil, Venezuela. The very important relations among these countries with China, Russia and Iran seem to assume a strategic value and prefigure a new multipolar system, whose two main pillars coul be constituted by Eurasia an Indiolatin America.

Afghanistan, due to its geographical characteristics,  to its location  as respect to the Soviet State (its neighbouring nations Turkmenistan, Uzbekistan and Tajikistan were, at that time, Soviet Republics), and to the wide  variety of ethnic groups forming its population, different either in culture or in religion, represented for Washington an important portion of the so-called “arc of crisis”, namely that geographical region linking the southern boundaries of the USSR and the Arabian Sea. The Afghanistan trap for the URSS was therefore chosen for evident geopolitical and geo-strategic reasons.

From the geopolitical point of view, Afghanistan is clearly representative of a crisis zone, being from time immemorial the scene for the conflicts among the Great Powers.

The area is now “ruled” by the governmental entity established by US forces and named Islamic Republic of Afghanistan, but traditionally the Pashtun tribes have dominated over the other ethnic groups (Tajiks, Hazaras, Uzbeks, Turkmens, Balochs). Its history was spent as part of larger events concerning the interaction and the prolonged fighting among the three neighbouring great geopolitical entities: the Moghul Empire, the Uzbek Khanate and the Persian Empire. In the XVIII and XIX centuries, when the Country was under the rule of the Kingdom of Afghanistan, the area became strategic in the rivalry and conflict between the British Empire and the Russian Empire for supremacy in Central Asia, termed "The Great Game". The Russian land empire, in its efforts to secure access to the Indian Ocean, to India and to China, collided with the interests of the British maritime empire, that, for its part, sought to extend in the Eurasian landmass, using India as staging post, towards the East, to Burma, China, Tibet and the basin of the Yangtze river, and towards the West, to the present-day Pakistan, to Afghanistan and Iran, as far as the Caucasus, the Black Sea, to Mesopotamia and the Persian Gulf.

Towards the end of the XX century, in the framework of the bipolar system, Afghanistan became the battlefield where, once again, a maritime Power, the USA, confronted a land Power, the URSS.

The actors that confronted each other in this battlefield were basically: URSS troops, Afghan tribes and the so-called mujahideen, these latter supported by US, Pakistan and Saudi Arabia.

After the leaving of the Soviet troops from the afghan chessboard, the taliban movement assumed a growing important role in the region, on the basis of at least three main factors: a) ambiguous relations with some components of Pakistan secret services; b) ambiguous relations with US (a sort of “legacy” relied on the previous contacts between US and some components of the “mujahideen” movement, occurred during the Soviet - afghan war); c) the wahhabism as an ideological-religious platform directly useful to the interests of Saudi Arabia in its projection towards some zones as Bosnia, the Middle East area and the Caucasus (namely Chechnya and Dagestan).

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The three elements mentioned above allowed the taliban movement, for one hand, to insert and root itself in the afghan zone, gaining a growing weight on the military (with the creation and consolidation of the so-called sanctuaries) and economic (namely control of the drug traffic) levels, for other hand, impeded it to become an autonomous organization. Actually, because of the infiltration of US, Pakistan and Saudi Arabia, the taliban movement has to be considered a local organization directed by external players. These kind of considerations allows us to better understand and explain the choice of Obama and Karzai to open a dialogue with the Talibans, even to include some of them in local governments. Moreover, the apparent contradiction of the US (and Karzai) behaviours in Afghanistan, that could be explained according the theory and praxis for which the involvement of the enemy in institutional responsibilities aims to weaken it, follows the classic rule of the US geopolitical praxis, that is to maintain in a state of crisis a region considered strategic.

As we well know now, the drug production in Afghanistan has gone up more or less 40 times since the country’s occupation by NATO.

If we consider the solutions adopted so far by US forces and aimed at containing and overcoming the drug trafficking question in the more general context of the US geopolitical praxis, we can observe that US forces and  NATO seem “wasting” their time: drug production and diffusion in the southern part of the country are still going on. As we well know, the large-scale drug production is impossible in this area, because of the non-stop fighting. On the contrary, US and NATO forces focus their strategic interest in the northern side of the country. Here, they have built roads and bridges linking Afghanistan to Tajikistan), the road to Russia via Uzbekistan, Kyrgyzstan and Azerbaijan (see A. Barentsev, Afghan Heroine flow channelled to Russia, FONDSK). This modus operandi reveals openly the real intentions of Pentagon and Washington: opening a road towards Russia, starting from Afghanistan and the Central Asian republics. Actually NATO and other western forces do not conduct an effective fight against drug production and trafficking.

In such context, the supposed US/NATO fight against drug production and trafficking in Afghanistan seem to belong to the field of the western rhetoric more than to be a concrete fact (Fig. 2).

Similarly, the fight against taliban movement seem clearly subordinated to (and thus depending on) the general US strategy in the Eurasian landmass. Nowadays, this strategy consists in the setting up of military garrisons of US and its Western allies in the long strip that, starting from Morocco, crosses the Mediterranean sea and arrives as far as the Central Asian republics. The main aims of this garrisons are: a) the separation of Europe from North Africa; b) the control of north Africa and Near East (particularly the zone constituted by Turkey, Syria and Iran – using the Camp Bondsteel base, located in Kosovo ); b) the containment of Russia, and, under some aspects, of China too; c) an attempt of cutting the Eurasian landmass in two parts; d) the enlargement of the “arc of crisis” in the Central Asian area [Brzezinski defines this area the “Balkans of Eurasia” (the definition of the former advisor of president Carter sounds more as programmatic than as an objective description of the area)].

Creating a geopolitical chasm in Central Asia, i.d. a vulnus in Eurasia landmass, could lead to hostility and enmity among the main players in Asia, Russia, India and China (fig. 3). The only beneficiary of this game would be the US.

Other than the attempt “to knife” Eurasia along the illustrated path (from Mediterranean sea up to the Central Asia), we observe that US disposes (since 2008) of AFRICOM and, of course, of the related cooperative security locations in Africa: a useful “ military “device” which projection is also directed to Middle East and part of Central Asia (fig. 4).

 

 

In order to understand the importance of  the Central Asian zone for the US strategy aimed at its hegemony on the Eurasian landmass, it is enough to give a glance at the following picture (fig. 5) illustrating the US Commanders’ areas of responsibilities. The picture is representative of what we can name – paraphrasing the expression “the white man’s burden” formulated by the bard of the British imperialism, Rudyard Kipling, 1899 – the US’ burden.

 

general remarks on “accepted and shared” concepts

 

With the goal to reach a larger understanding of the complex dynamics acting presently at global level, it is useful criticizing some general concepts we consider accepted and shared. As we know, in the frame of the geopolitical analyses, the correct use of terms and concepts is at least as important as, those ones related to the description of the reality through maps and diagrams. For instance, the so-called “globalization” is only an euphemistic expression for economic expansionism of the US and the its capitalistic western allies (see Jacques Sapir, Le nouveau XXI siécle, Paris, 2008, p. 63-64). Even the rhetoric call to fight for the supposed “human rights”, or similar democratic values, spread by some think thanks, governments or simple civil activists, emphasizes the colonialist aspect of the US on the mass media and culture, without any consideration to other ways of life, like those expressed by no-western civilisations, i.e. more than three quarts of the world population. Among these concepts, we have to consider the most important one from the geopolitical (and international relations) point of view, that is the supposed International Community. The expression “International Community” does not mean anything in geopolitical terms. Actually, the International Community is not a real entity; its related concept sounds, simultaneously, like an aspiration of some utopian activists and a specific falsification of the history.

As in the worldwide real life we know State, Nations, People, International organisations [generally on the basis of (hegemonic) “alliances”] and, of course the relations among these entities, speaking of International Community means to mis-describe the real powers nowadays acting at global and local scales.

Considering now the focus of the present meeting, aimed at finding “shared solutions” for the afghan drug question in the context of the “International Community” (I.C.), honestly we have to underline, as analysts, that instead of I.C. it is more practical speaking of real players involved (and that could be involved) in the Afghan zone.

 

 the real players in the afghan theatre

 

For analytical reasons is useful to aggregate the players concerning the Afghan theatre in the following three categories: external players; local players; players who potentially could be involved in the afghan context. Afterwards we can easily define some conditions in order to delineate the characters of those partners who could be able to stabilize - effectively - the entire geopolitical area.

External players: US and NATO-ISAF (except Turkey) forces are to be considered external players because of their full strangeness to the specific geopolitical area, even if conceived in a broad sense;

Local players: among the local players we can enumerate the bordering countries (Iran, Turkmenistan, Uzbekistan, Tajikistan, China, Pakistan), the tribes, the insurgent forces, the  Talibans and the “governmental” entity led by Karzai.

Regarding the players belonging to the third category as defined above, we can include the Collective Security Treaty Organisation  (CSTO), the Shanghai Cooperation Organisation (SCO), i.e. the main Eurasian organisations with a large experience in managing questions related to the border control and drug trafficking of Central Asian area, and the Eurasian Economic Community (EURASEC). Moreover we have to mention also ONU, in particularly the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODOC).

The potential partners able to overcome the drug question in Afghanistan have to present at least the following characteristics: a) the knowledge of the local dynamics related to the ethnic, cultural, religious an economic aspects; b) the acknowledgement by the local population as part of the same cultural context (obviously in a large meaning); c) the will to coordinate collectively the actions without any prejudice or mental reserve within a Eurasian program.

The partners presenting the features synthetically described above are those included in the second and third categories. As matter of fact US and NATO – ISAF forces are perceived from the local population as what they really are: occupying forces. Moreover, considering the NATO role as hegemonic alliance led by Washington and acting within the framework of the US global strategy, its presence in Afghanistan should be considered a serious obstacle to the stabilization of the entire area. The Talibans and even the governmental entity, do not appear, due to the ambiguous relations that they seem to have with the occupying US forces, to be candidate partners in a collaborative effort to triumph over the drug question in Afghanistan.

The real players able to stabilize the area are - without any doubt - the Afghanistan bordering countries and the Eurasian organizations. Among the bordering countries, a special role could be carried on by Iran. Teheran is the only country that has demonstrated to assure the security of Afghan-Iranian border, specially for drug trafficking. Also Moscow and Beijing  assume an important function in the stabilization of the area and in the fight to drug trafficking, because Russia and China, it is worth to remind it, are the main powers of the Eurasian organizations above mentioned. A strategic axis between the two “lungs” of Eurasia, balanced by the Central Asian republics and India, could constitute the lasting solution for the stabilization of the area and hence the drug question. Only in the frame of a shared Eurasian plan aimed at stabilizing the area – conceived and carried on by Eurasian players –, it is possible to dialogue with local tribes and with those insurgent movements which are clearly not directed by external players.

 

 

conclusions

 

The stabilization of the afghan area is an essential requirement for any plan aimed to face the drug production and trafficking.

However, because of the pivotal role of Afghanistan in the Middle East and in the Central Asian regions,  the strategy to stabilize the area has to be conceived in the context of the integration of the Eurasian landmass.  Candidates particularly interested to halt the drug production and traffic are the Afghanistan bordering Countries.

US and NATO forces, because of their clear geopolitical praxis aimed at hegemonizing the Eurasian landmass, are not plausible candidate.

Equilibri multipolari

Equilibri Multipolari

di Lorenzo Salimbeni

Fonte: cpeurasia

Resoconto della tavola rotonda

Fuoco Edizioni ha scelto coraggiosamente di specializzarsi in un genere di nicchia come quello dell’analisi geopolitica, concedendosi pure qualche sconfinamento in ambito storico. L’editore Luca Donadei ha quindi organizzato assieme ad Eurasia. Rivista di studi geopolitici il 10 giugno la serata Equilibri multipolari. Politiche e strategie per il nuovo secolo per presentare alcune delle sue ultime opere ed i loro autori presso la Biblioteca Comunale Enzo Tortora di Roma, grazie alla collaborazione del dott. Emanuele Merlino.

Donadei ha ben evidenziato come, finita la contrapposizione della Guerra Fredda e con l’inizio della crisi del consequenziale unipolarismo statunitense, oggi lo scenario internazionale si in continuo sussulto, con potenze emergenti come quelle del BRIC (acronimo che indica Brasile, Russia, India e Cina) che chiedono maggiore capacità decisionale, laddove la potenza statunitense accusa colpi a vuoto in ambito militare, economico e diplomatico. In questa situazione è preziosa la guida rappresentata da La sfida totale. Equilibri e strategie nel grande gioco delle potenze mondiali, opera prima di Daniele Scalea, redattore di Eurasia. Rivista di studi geopolitici, con prefazione del Generale Fabio Mini. Apre quest’agile volumetto una disamina sulle principali scuole e dottrine geopolitiche, comun denominatore delle quali è la strategia per il controllo del cosiddetto Heartland, zona nevralgica del globo per la sua posizione e per le sue risorse energetiche che grosso modo corrisponde all’attuale Russia, per cui gran parte di guerre e contrasti erano dovuti proprio al possesso ovvero alla possibilità di influenzare quest’area. Venendo all’attualità, vengono approcciate le principali tematiche d’attualità, a partire dal risveglio dell’orso russo: smaltita la botta della dissoluzione dell’URSS (“l’evento geopolitico più importante della nostra epoca” l’ha definita Vladimir Putin), il Cremlino oggi attraverso alleanze, sistemi di mercato comune e consorzi energetici, sta riallacciando le fila con quei Paesi che ricadono nel suo “estero vicino” (sostanzialmente le ex repubbliche sovietiche), i quali però sono pure al centro dell’interesse statunitense, che, a suon di rivoluzioni colorate e di avveniristici progetti di scudo spaziale, va stringendo sempre più la morsa attorno alla rinascente Federazione russa. Nella massa eurasiatica si trovano anche altre due potenze emergenti a spron battuto, vale a dire la Cina e l’India, entrambe con problemi ancora irrisolti in termini di approvvigionamento energetico, di unificazione nazionale (Formosa e altre isole del Mar Cinese per Pechino, Pakistan e Bangladesh per Nuova Delhi) e di separatismi interni ai quali rispondono in maniera diametralmente opposta. Rispetto al federalismo indiano, ben più efficace sembra l’accentramento cinese, grazie al quale “il Drago” può affrontare le sfide poste dallo sfruttamento delle risorse africane e cimentarsi quasi alla pari con gli USA nella contesa per le rotte del petrolio che dal Medio Oriente deve irrorare il colosso cinese. Offre chiavi di lettura preziosissime per interpretare le notizie di maggiore attualità il capitolo dedicato alla contrapposizione fra Iran e Israele, con quest’ultimo Paese che è rimasto l’ultimo bastione sicuro della politica statunitense in Medio Oriente, anche se, come hanno ben documentato Wall e Mearsheimer, gran parte dell’agenda di politica estera di Washington è in effetti dettata da Tel Aviv. Sintomo più evidente della crisi statunitense è per giunta la perdita di controllo del “cortile di casa”, vale a dire quell’America “indiolatina” (così definita dalla redazione di Eurasia per evidenziare il ruolo fondamentale svolto dai vessilliferi degli abitanti originari nelle più recenti svolte politiche) che sull’onda dei successi elettorali dei movimenti neobolivariani ha posto (forse) finalmente fine all’epoca dei colpi di stato e delle ingerenze a stelle e strisce.

 

Ingerenze a stelle e strisce che sono invece ancora vive e vegete in Italia, come ha ben argomentato Fabrizio Di Ernesto, giornalista professionista e autore di Portaerei Italia. Sessant’anni di NATO nel nostro Paese, basti pensare a come il movimento No Dal Molin venga ostacolato in tutti i modi nella sua battaglia civile finalizzata a scongiurare l’allargamento della base americana sita a Vicenza, ovvero alla strage del Cermis rimasta di fatto impunita in base ad un codicillo sottoscritto dal governo di Roma e che garantisce la non processabilità all’estero per quei soldati statunitensi che commettano reati in Italia. In giorni in cui in Giappone il governo Atoyama dà le dimissioni perché non è stato capace di far chiudere la base di Okinawa, in Italia non possiamo neppure dire quante siano con precisione le installazioni a disposizione in un modo o nell’altro degli Stati Uniti (in ogni caso, un centinaio almeno). Risulta, infatti, che Gaeta e La Maddalena non facciano più parte del novero, eppure vi sono ancora soldati americani di presidio… Tant’è, queste basi, la cui collocazione geografica è oltremodo significativa (a nord-est in prospettiva balcanici, in Sardegna per surrogare l’ondivago appoggio francese, in Sicilia per proiettarsi verso l’Africa ed in Puglia per agire verso il Vicino e Medio Oriente), sono una garanzia per gli USA di poter proseguire l’asservimento della colonia italiana conseguente agli esiti della Seconda Guerra Mondiale: quei politici come Mattei, Moro e Craxi, i quali hanno cercato di riconquistare fette di sovranità, sappiamo tutti come sono “casualmente” finiti.

In questo scenario un Paese cardine per l’accesso ai Balcani è la Romania, facente parte di quella “Nuova Europa” che, sfuggita al controllo moscovita, ora si presta a garantire appoggio diplomatico e non solo all’avventurismo della politica estera atlantista. Antonio Grego, collaboratore di Eurasia. Rivista di studi geopolitici, nel suo Figlie della stessa lupa ha ripercorso la politica diplomatica intercorsa fra Roma e Bucarest fra le due guerre mondiali. A prescindere dalla ricostruzione storica che spiega i tentennamenti rumeni fra l’allineamento alle potenze democratiche occidentali, cui miravano i governi liberalnazionali e conservatori dell’epoca, ed il richiamo delle comuni radici culturali e linguistiche che esercitava l’Italia fascista, si tratta di un testo importante per approfondire la conoscenza di questo Paese. Oggi si parla dei romeni soprattutto con riferimento ad incresciosi fatti di cronaca, però deve essere ben chiaro che etimologicamente “Romania” non ha niente a che fare con il ceppo “rom” degli zingari, altresì è la testimonianza più lampante di come l’antica Dacia si senta legata a quella Roma imperiale che la conquistò e vi lasciò la sua impronta.

Ha tirato le somme della tavola rotonda il prof. Antonio Caracciolo, docente all’Università la Sapienza di Roma, il quale, da buon filosofo del diritto e fresco di un corso monografico su Carl Schmitt, un giusfilosofo col pallino per la geopolitica appunto, ha evidenziato come gli USA oggi abbiano ben presente la lezione hobbesiana che nel bellum omnium contra omnes che intercorre fra Stati sovrani una delle prime armi è quella di creare disordine in casa del nemico e inoltre non rispettino il diritto internazionale, salvo poi in certe circostanze pretendere che certi Paesi lo facciano, per cui viene a cadere l’universalità della norma. Se questi sono gli effetti dell’unipolarismo in prospettiva dell’utopistico Stato unico che dovrebbe affratellarci tutti, ben venga un mondo multipolare in cui le varie potenze regionali avranno modo di mettere in atto un sistema di scambi e compensazioni che sicuramente peggiore di quanto oggi abbiamo non potrà essere.


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La "Mère Volga" se meurt...

volga%5B1%5D.jpgLa "Mère Volga" se meurt...

Article de La Libre Belgique (15/06/2010)

Le plus grand fleuve de Russie est une catastrophe écologique. En cause, l’activité humaine et l’indolence des pouvoirs publics.

Boris Toumanov

Correspondant à Moscou

La Volga, le plus grand fleuve du continent européen (3 530 kilomètres) et un des symboles mondialement connus de la Russie, continue de s’éteindre sous le poids insupportable de la pollution due à l’activité et à la négligence humaine. Selon l’Institut écologique du bassin de la Volga, les ressources hydriques du fleuve subissent actuellement une charge huit fois plus grande par rapport à celle subie en moyenne par l’ensemble des autres ressources hydriques de la Russie.

Ce chiffre ne donne pourtant qu’une très faible idée de la vraie dimension du désastre. Selon les statistiques officielles, 45 % de la production industrielle et 50 % de la production agricole de la Russie sont concentrés dans le bassin de la Volga. C’est dans cet espace également que se trouvent 60 villes qui figurent sur la liste des 100 agglomérations urbaines les plus polluées du pays. Le volume des écoulements pollués déversés dans les eaux de la région constitue 38 % du chiffre général pour toute la Russie.

A cause de ça, les petits affluents de la Volga se trouvent dans un état critique. Selon les activistes du mouvement écologique local "Aidons les fleuves", les douze rivières de Nijni Novgorod, un des plus grands centres industriels du bassin de la Volga, sont d’ores et déjà "mortes". Précisons également que sur toute la longueur de la partie navigable du fleuve, on dénombre quelque deux milles et demi de bateaux abandonnés ou coulés avec leur chargement qui contaminent les eaux par le reste de combustibles ou par les produits chimiques.

Cette situation est aggravée par le fait que la cascade de barrages des huit centrales hydro-électriques ont transformé la Volga en un chapelet de lacs stagnants que sont devenus les réservoirs d’eau. C’est aussi une des raisons pour lesquelles l’eau du fleuve qui était potable aux années 50 du siècle dernier, ne l’est plus, ayant perdu sa capacité naturelle d’auto-purification.

Ajoutons que, selon les chercheurs de l’Université California Santa Barbara, le delta de la Volga se trouve dans la dizaine de zones côtières les plus polluées du monde. Cela ne surprend guère quand on sait que les berges cultivées - pour ne parler que de cette source de pollution - déversent dans le fleuve des tonnes et des tonnes d’engrais chimiques.

Inutile de dire que l’ensemble de ces facteurs a gravement déséquilibré le milieu biologique du fleuve, ce qui a fait de lui une puissante source de pollution. Des centaines de millions de poissons déchiquetés par les huit barrages contribuent à la destruction du milieu naturel de la Volga en catalysant la profusion des algues bleu-vert qui couvrent de 20 à 30 % de la surface des réservoirs d’eau. Elles dégagent 300 espèces de substances organiques toxiques dont 200 restent inconnues à cause de l’absence du biomonitoring expliquée par le manque de moyens financiers. Cette masse à acidification élevée est capable d’autoreproduction, ce qui rend irréversible le cercle vicieux de la pollution. Résultat : dans certains secteurs de la Volga, la part des poissons mutants a atteint en 2007 90 % !

Les efforts sporadiques entrepris par les autorités locales et les écologistes pour remédier à cette situation restent manifestement insuffisants face à l’indolence traditionnelle de la population et des chefs d’entreprises industrielles et agricoles. En attendant la Volga va vers une catastrophe écologique.