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vendredi, 13 février 2009

Manifestation à Nagasaki contre la venue d'un navire de guerre américain

Japon: manifestation à Nagasaki contre la venue d'un navire de guerre US

AFP 5/2/2009 : "Des centaines de Japonais ont manifesté jeudi contre la venue d'un navire de guerre américain dans la ville martyre de Nagasaki, ravagée par une bombe atomique larguée par les Etats-Unis en 1945.

L'USS Blue Ridge, le navire-amiral de la 7e Flotte américaine basé dans le port de Yokosuka (région de Tokyo), est venu accoster à Nagasaki officiellement pour promouvoir l'amitié nippo-américaine. Mais des centaines d'habitants de la ville, y compris des survivants du bombardement atomique, ont accueilli le navire de 19.600 tonnes en criant leur hostilité à cette escale. "Nous ne voulons pas voir de drapeau américain dans ce port tant que les Etats-Unis n'auront pas décidé d'abandonner les armes nucléaires", a déclaré à l'AFP un responsable de la ville de Nagasaki, Osamu Yoshitomi. Le maire de Nagasaki et le gouverneur de la préfecture ont refusé de participer à une cérémonie de bienvenue, après avoir demandé, en vain, aux autorités japonaises et américaines d'annuler la visite. Le navire doit repartir lundi.

Les Etats-Unis ont de nombreuses bases et plus de 40.000 hommes stationnés dans l'archipel, au nom de l'alliance conclue au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Un accord bilatéral de 1960 stipule que les autorités municipales n'ont pas le droit de refuser l'accostage d'un navire de guerre américain dans leur port. Le maire, Tomohisa Taue, a affirmé que cet accostage refroidissait l'enthousiasme de nombreux survivants de la bombe atomique, qui espèrent un geste du président Barack Obama en faveur de l'abandon des armes nucléaires. "Nagasaki ne peut accepter une escale qui réveille l'anxiété dans une ville frappée par une bombe atomique", a-t-il souligné dans un communiqué.

Quelque 70.000 personnes sont mortes lors du bombardement atomique américain de Nagasaki le 9 août 1945, trois jours après qu'une première bombe A ait été lâchée sur Hiroshima (ouest), faisant 140.000 morts. Le Japon a capitulé une semaine après, mettant fin à la Seconde guerre mondiale, mais la nécessité d'utiliser la bombe atomique pour faire plier l'archipel reste très controversée, a fortiori pour le second bombardement sur Nagasaki, jugé complètement inutile par de nombreux historiens."

Mondialisme contre ethnonationalisme

Mondialisme contre ethnonationalisme

Trouvé sur: http://qc.novopress.info/

Image Hosted by ImageShack.usDebout devant le Siegessaule, le monument commémorant les victoires de la Prusse sur le Danemark, l’Autriche et la France durant les guerres qui ont vu naître le second Reich, Barack Obama s’est déclaré lui même, « citoyen du monde » et a parlé d’un « monde debout comme un seul homme ».

Les mondialistes ont applaudi. Et l’élection de ce fils d’une adolescente blanche venue du Kansas et d’un diplomate kenyan est considérée comme l’évènement qui nous a fait entrer dans un nouvel âge « post-racial ».

Nous trompons-nous ? À travers le monde, la plus puissante force du XXème siècle, l’ethnonationalisme - ce créateur et destructeur de nations et d’empires ; cet effort constant des peuples pour créer un Etat-nation où leur foi et leur culture sont dominantes et où leur race ou leur tribu occupent la première place - semble plus manifeste que jamais.

« Le vote reflète les divisions raciales » titrait le Washington Times à propos d’un fait se situant à Santa Cruz en Bolivie. L’article commençait ainsi :

« Le référendum bolivien pour approuver une nouvelle Constitution soutenue par le président de gauche Evo Morales reflète les division raciales entre les descendants des Indiens d’Amérique et ceux des Européens ».

Les provinces où les métis et les Européens sont majoritaires ont voté contre la Constitution. Mais il apparait que les tribus indiennes des montagnes occidentales du pays ont voté massivement pour elle, car celle-ci traite des droits des groupes ethniques.

En 2005 Morales a accédé au pouvoir en étant résolu à redistribuer à sa propre tribu, les Aymara ainsi qu’à d’autres « peuples indigènes » un pouvoir et une richesse qu’il estime avoir été volés par les Européens à leur arrivée, il y a 500 ans à l’époque de Christophe Colomb.

La victoire de Pizzaro sur l’empire Inca est sur le point d’être renversée.

Selon l’article 190 de la nouvelle Constitution, les 36 zones majoritairement indiennes de la Bolivie sont autorisées à « exercer leurs fonctions juridictionnelles selon leurs propres principes, valeurs, culture, normes et procédures ».

La loi tribale est en passe de devenir la loi provinciale et même la loi nationale.

Le gouverneur Mario Cossio de Tarija, qui a voté « non », assure que cette Constitution va créer un « régime totalitaire », contrôlé par une « bureaucratie ethnique ». Ce à quoi Morales réplique : « les Boliviens de souche qui habitent sur ces terres depuis des milliers d’années sont nombreux mais pauvres. Les Boliviens arrivés récemment sont peu nombreux mais riches ».

La Bolivie est en train de se balkaniser, se divisant et étant partagée selon des critères de tribu, de race et de classe. Salué par Hugo Chavez, la Bolivie de Morales n’est pas la seule région où les revendications ethniques, tribales ou raciales partent en guerre contre l’universalisme et le mondialisme.

Après une élection disputée au Kenya, les Kikyu (1) ont subi un nettoyage ethnique de la part des Luo. Au Zimbabwe, les fermiers blancs sont dépossédés de leurs terres à cause de leur lignage. Au Sri Lanka, la rébellion tamoule contre les dirigeants Sinhalese - afin de créer une nation tamoule, une guerre qui a fait des dizaines de milliers de victimes - paraît perdue, pour l’instant.

A l’époque de Vladimir Poutine, les Russes ont écrasé les Tchétchènes, se sont affrontés aux Estoniens au sujet des monuments militaires russes datant de l’époque soviétique, ont eu des différends avec l’Ukraine concernant la Crimée et ont saigné la Géorgie.

Pékin écrase les Ouïghours qui veulent créer leur propre Turkestan oriental et les Tibétains qui cherchent l’autonomie, en envoyant dans ces deux régions des flots de Chinois Hans. (1)

En Europe, les partis populistes anti-immigration, alarmés par la perte des identités nationales, gagnent en respectabilité et en pouvoir. Le Vlaams Belang, parti indépendantiste flamand est le plus grand parti au Parlement belge. Le Parti populaire (3) et le Parti de la liberté sont maintenant les deuxième et troisième formation politique d’Autriche. Le Parti populaire suisse (4) de Christoph Blocher est le plus fort à Berne. En France, le Front National a récemment humilié le gouvernement en récoltant la moitié des votes dans une banlieue de Marseille (5).

Tous sont des ethnonationalistes convaincus. Le diplomate anglais Sir Christopher Meyer a écrit : « Il est inutile de dire que le nationalisme et le tribalisme ethnique n’ont aucune place dans les relations internationales au XXIème siècle ».

Dans le même temps, des institutions internationales, comme les Nations-Unies, le FMI et l’Union Européenne ont perdu de leur prestige. Les Tchèques - dont le président Vaclav Klaus, considère l’U.E. comme une prison des nations - exercent actuellement la présidence de l’U.E. Quand la crise financière a frappé, les Irlandais, Anglais et Allemands se sont précipités pour renflouer leurs banques, tout comme les Américains qui ont sauvé Ford, Chrysler et General Motors laissant Hyundai, Honda et Toyota dans la tourmente.

Cela s’appelle du nationalisme économique.

L’étoile montante du cabinet d’Ehud Olmert, est Avigdor Lieberman. Ce que défend Lieberman, écrit l’American Prospect, c’est « un nettoyage ethnique : comme ce nom effrayant le suggère, le parti Yisrael Beiteinu (qui signifie : “Israël est notre maison”) pense que le million d’Arabes citoyens israéliens doit être expulsé ».

Barack Obama a gagné le vote Afro-américain avec un ratio de 97 % contre 3 % seulement pour John McCain et un ratio de 90 % contre 10 % pour Hillary Clinton durant les primaires démocrates. McCain n’a fait mieux que son prédécesseur George W. Bush uniquement dans les Appalaches, le berceau des descendants des Écossais et des Irlandais.

Dans son article paru dans Foreign Affairs et intitulé Eux et Nous : le pouvoir durable du nationalisme ethnique, Jerry Z. Muller résume ainsi sa thèse :

« Les Américains sous-estiment généralement le rôle du nationalisme ethnique en politique. Mais (…) cela correspond à de tenaces propensions de l’esprit humain. Ce nationalisme ethnique est galvanisé par la modernisation et de lui dépendront les politiques mondiales des générations à venir. Une fois que le nationalisme ethnique a capturé l’imagination des communutés dans une société multiethnique, la désagrégation ethnique ou la séparation est parfois la moins mauvais réponse possible ».

La désagrégation ou la séparation, dit-il.

Sommes-nous vraiment en présence dans une Amérique post-raciale, ou est-ce que notre Amérique multiculturelle et multiethnique est, elle aussi, destinée à se balkaniser et à exploser ?

Par Patrick J. Buchanan
Traduit de l’américain et annoté par G.W. Blakkheim pour Novopress France

(1) L’auteur veut sans doute parler des Kikuyu.
(2) Ethnie majoritaire en Chine.
(3) L’auteur veut sans doute parler du BZÖ ou « Alliance pour le futur (ou l’avenir) de l’Autriche ».
(4) En fait, l’Union démocratique du centre.
(5) Information non confirmée…

Het vergeten conservatisme

Het Vergeten Conservatisme

Vriend en vijand als politiek criterium

Vriend en vijand als politiek criterium

De Duitse politieke filosoof en rechtsgeleerde Carl Schmitt (1888 - 1985) is een van de meest briljante critici van het liberalisme. Ten tijde van de Weimarrepubliek (1918-1932) was hij een vurig verdediger van een versterking van de grondwet én van een verbod op Verfassungsfeindliche politieke partijen; in die dagen de communisten van Ernst Thaelmann (KPD) en de nationaal-socialisten van Adolf Hitler (NSDAP). Schmitt is tevens de auteur van een omvangrijk oeuvre dat zich niet eenduidig laat beoordelen: zijn eerste boek verscheen in 1910, zijn laatste artikel in 1978.

De betekenis van Carl Schmitt

cs.jpgSchmitt's meest invloedrijke werk en één van de belangrijkste werken van de politieke theorie van de twintigste eeuw is Der Begriff des Politischen1. Hierin ontwikkelde hij zijn vriend-vijand theorie. Typerend voor het complexe denken van Schmitt is dat het decisionistische karakter aanwezig in zijn denken drie onderscheidende subcategorieën bevat: soeverein decisionisme2, antagonistisch decisionisme en constitutioneel decisionisme3. Decisionisme is algemeen beschouwd een term die aanduidt dat de contextuele beslissing van het individuele subject een centrale positie inneemt als de bron van politieke/existentiële waarmerking en bekrachtiging m.a.w. het is de concrete beslissing die van belang is. Ten onrechte wordt het antagonistisch decisionisme in Der Begriff des Politischen als representatief beschouwd voor zijn volledige oeuvre. Schmitt's werk wordt vooral gekenmerkt door een gefundeerde kritiek op de liberale (parlementaire) democratie. Parlementaire democratie is, volgens Schmitt, een contradictio in terminis. De wil van het volk kan niet vertegenwoordigd worden door een technische orde van parlementair debat en compromissen. Voor Schmitt heeft het parlement de waarde van een verzekeringshuis voor de economische kapitalistische machthebbers. De vorming van het algemeen belang is in een moderne democratie niet waarachtig democratisch want door belangen gefragmenteerd alvorens deze nog maar gevormd kan worden. Liberale democratie, argumenteert Schmitt, kan aldus nooit een waarachtige democratie zijn aangezien het slechts een instrument is die de private belangen van machtige kapitalistische groepen inbrengt in de uitvoerende macht. Daardoor kan een liberale democratie nooit een werkelijk legitieme regering voortbrengen. Het kan in het beste geval overheidsinstellingen voortbrengen die zichzelf rechtvaardigen door de inferieure criteria van legaliteit.

Tezamen met Oswald Spengler, Ernst & Friedrich Georg J�nger, Hans Bl�her en de vroege Thomas Mann behoort Carl Schmitt tot die figuren uit de conservatieve revolutie die de categorie�n Nationalrevolution�r, V�lkisch, Jungkonservativ & B�ndische4 overstijgen5. Ten onrechte wordt vaak gewezen op deze heterogene stroming als een wegbereider voor de nationaal-socialistische dictatuur. De verdiensten van Carl Schmitt op het vlak van de politieke theorie overstijgen echter al deze verdachtmakingen. Zelfs niemand minder dan J�rgen Habermas (o.a. van de postmarxistische Frankfurter Schule) heeft zijn invloed erkend en meer bepaald zijn kritiek op de technische aard van de parlementaire vertegenwoordiging overgenomen.

Der Begriff des Politischen

Vooraf dient men er rekening mee te houden dat Der Begriff des Politischen6 verschillende versies heeft gekend7. Enige betrachting van deze bijdrage is Schmitt's gedachtegang getrouw weer te geven en hier en daar enkele bijzonderheden aan te stippen. In het bestek van dit artikel dienen we ons te beperken tot de essentie voor een goed begrip van het vriend-vijand criterium en laten we de beschouwingen van Schmitt over de antropologische basis van politieke theorie�n (iedere werkelijke politieke theorie vooronderstelt dat de mens in geen geval onproblematisch maar een "gevaarlijk" en dynamisch wezen is), de pluralistische staatstheorie�n (als invraagstelling van de politieke eenheid van de staat) en de depolitisering door de polariteit van ethiek en economie (door de invloed van het liberalisme) achterwege. Voorts dient nog verduidelijkt dat Schmitt het niet heeft over de politiek (functie, bestel) maar over het politieke (handeling)8.

Politiek en staat

"Der Begriff des Staates setzt den Begriff des Politischen voraus". Het politieke gaat de staat vooraf, zo begint Schmitt zijn werk. Hij ziet de staat als de politieke status van een in een gesloten territorium georganiseerd volk. De staat is in het beslissende geval de ultieme autoriteit. Het politieke wordt vaak willekeurig gelijkgesteld met de staat of tenminste ermee in verband gebracht. De staat verschijnt dan als iets dat politiek is, het politieke als iets dat betrekking heeft op de staat, ongetwijfeld een onbevredigende vicieuze cirkel. De vergelijking staat = politiek wordt onjuist en bedrieglijk op het ogenblik dat staat en maatschappij zich wederzijds doordringen zoals dat zich noodzakelijkerwijze in een democratisch georganiseerde gemeenschap voordoet. "Neutrale" domeinen zoals cultuur, religie, onderwijs, economie, houden dan op "neutraal" te zijn. "Neutraal" in die zin dat ze geen verband hebben met de staat en het politieke.

Als polemisch concept tegen zulke neutraliseringen en depolitiseringen van belangrijke domeinen verschijnt de - potentieel elk domein omvattende - totale staat9. Dit resulteert in de identificering van de staat met de maatschappij. In de totale staat is alles - ten minste potentieel - politiek en in verwijzing naar de staat is het niet meer mogelijk een specifiek onderscheidingskenmerk met het politieke te handhaven. Schmitt bemerkt verder dat democratie zich moet ontdoen van alle typische onderscheidingen en depolitiseringen van de liberale negentiende eeuw. De totale staat kent niets meer dat absoluut niet-politiek is. In het bijzonder moet een einde gesteld worden aan de apolitieke (staatsvrije) economie en de economievrije staat.

Vriend en vijand

Een begrip van het politieke rust op het ultieme onderscheid tot dewelke alle politieke handelingen zich laten herleiden. Laat ons aannemen, argumenteert Schmitt, dat in het domein van de moraal het ultieme onderscheid goed en kwaad is, in de esthetica mooi en lelijk, in de economie nuttig en schadelijk of rendabel en niet-rendabel. De vraag is dan of er ook voor het politieke een specifiek onderscheid is dat kan dienen als eenvoudig criterium. Het specifieke politieke onderscheid tot dewelke politieke handelingen en motieven zich laten reduceren, stelt Schmitt, is het onderscheid tussen vriend en vijand. Schmitt beklemtoont dat het om een criterium gaat en niet om een inhoudelijke definitie. Het heeft dus dezelfde waarde als de andere criteria. De antithesis vriend-vijand is onafhankelijk, niet in de zin van een onderscheiden nieuw domein maar in die wijze dat ze niet kan gebaseerd of afgeleid worden van ��n van de andere antitheses of enige combinatie van andere antitheses. Het onderscheid tussen vriend en vijand duidt de uiterste intensiteitsgraad aan van een verbinding of scheiding, van een associatie of dissociatie. Concreet betekent dit dat de politieke vijand niet noodzakelijkerwijze moreel gezien slecht of esthetisch gezien lelijk moet zijn. Deze hoeft niet als een economische concurrent te verschijnen en het mag zelfs voordelig zijn met hem zakelijke relaties aan te gaan. Maar hij is, desondanks, de andere, de vreemde. In een concrete conflictsituatie is het aan de betrokkene om te oordelen of het anders zijn van de vreemde de negatie van de eigen levenswijze betekent en bijgevolg afgeweerd of bevochten dient te worden.

Publieke en private vijand

De begrippen vriend en vijand moeten verstaan worden in hun concrete en existenti�le zin, niet als metaforen of symbolen en niet vermengd of afgezwakt met morele, economische e.a. voorstellingen, allerminst als uitdrukking van persoonlijke gevoelens en tendensen. Het maakt tevens niet uit of men het nu verwerpelijk vindt of beschouwt als een atavistisch overblijfsel van barbaarse tijden dat naties zich blijven groeperen volgens vriend en vijand of hoopt dat dit onderscheid op een dag zal verdwijnen. Het gaat hier niet om abstracties of normatieve idealen maar om de inherente werkelijkheid en de re�le mogelijkheid tot dit onderscheid. De vijand is dus niet een concurrent of een tegenstander in algemene zin. De vijand is ook niet de private vijand die men haat. De vijand bestaat alleen wanneer de re�le mogelijkheid van een vechtende (k�mpfende) collectiviteit van mensen een gelijkaardige collectiviteit confronteert. De vijand is enkel de publieke vijand, omdat alles wat verband houdt met zo'n collectiviteit van mensen, in het bijzonder een volk, daardoor publiek wordt.

Schmitt neemt het voorbeeld van het gekende Bijbelcitaat "Bemint uw vijanden" (Mat. 5:44, Luc. 6:27) aangezien de Duitse en andere talen geen onderscheid kennen tussen publieke en private vijand. In het Latijn heet het "diligite inimicos vestros" en niet "diligite hostes vestros". De vijand is in het Latijn hostis (publieke vijand) en niet inimicus (private vijand) in bredere zin. Van politieke vijand is geen sprake. Nooit is het bij de modale christen tijdens de duizendjarige strijd tussen islam en christendom opgekomen om uit liefde voor de Saracenen of Turken, Europa uit te leveren aan de islam i.p.v. het te verdedigen. Het Bijbelcitaat betekent dus zeker niet dat men de vijanden van zijn eigen volk zou moeten liefhebben of ondersteunen.

Oorlog als manifestatievorm van vijandschap

Oorlog is gewapende strijd tussen georganiseerde politieke eenheden, burgeroorlog is gewapende strijd binnenin een, en daardoor ook problematisch wordende, georganiseerde eenheid. De begrippen vriend, vijand en strijd verkrijgen hun zin precies omdat ze verwijzen naar de werkelijke mogelijkheid tot fysische doding. Oorlog volgt uit de vijandschap, zij is de existenti�le negatie van de andere: de vijand. Oorlog is slechts de uiterste realisering van vijandschap. Het is niet zo dat het politieke enkel bloedige oorlog inhoudt en elke politieke handeling een militaire actie. Deze begripsbepaling van het politieke is oorlogszuchtig noch militaristisch, imperialistisch noch pacifistisch. Het is ook geen poging de zegerijke oorlog of de succesvolle revolutie als "sociaal ideaal" voorop te stellen aangezien oorlog noch revolutie iets sociaal of ideaal zijn. De militaire strijd is op zich niet de "voortzetting van politiek met andere middelen" zoals het beroemde citaat van Clausewitz meestal verkeerd geciteerd wordt10. Oorlog heeft zijn eigen strategische, tactische en andere regels en zienswijzen, maar zij vooronderstellen dat de politieke beslissing, nl. wie de vijand is, reeds genomen is. Oorlog is niet doelbestemming en doeleinde of tevens niet de eigenlijke inhoud van het politieke maar als een altijd aanwezige mogelijkheid is het de immer voorhanden zijnde vooronderstelling (Voraussetzung) die het menselijke handelen en denken op karakteristieke wijze determineert en daardoor een specifiek politiek gedrag cre�ert.

Het criterium van het vriend-vijand onderscheid betekent helemaal niet dat een bepaald volk voor eeuwig de vriend of vijand moet zijn van een ander specifiek volk of dat neutraliteit niet mogelijk of politiek niet zinvol kan zijn. Het gaat hier om een dynamisch criterium. Belangrijk is de mogelijkheid van het extreme geval, de werkelijke strijd, en de beslissing of deze situatie er is of niet. Dat dit extreem geval eerder uitzondering (Ausnahmefall) is, heft zijn beslissend karakter niet op doch bevestigt het des te meer. Een wereld waarin deze mogelijkheid tot strijd ge�limineerd en verdwenen is - ultieme wereldvrede - is een wereld zonder onderscheid van vriend of vijand en bijgevolg een wereld zonder politiek.

Niets kan de logische conclusie van het politieke ontsnappen. Indien de wil tot verhindering van de oorlog zo sterk is dat het de oorlog niet meer schuwt, dan is het een politiek motief geworden, m.a.w. het bevestigt de extreme mogelijkheid tot oorlog en de zin tot oorlog. De oorlog wordt dan beschouwd als de ultieme laatste oorlog van de mensheid. Zulke oorlogen zijn noodzakelijkerwijze bijzonder intens en onmenselijk aangezien ze het politieke overstijgen en de vijand tegelijkertijd tot morele en andere categorie�n degraderen en er een onmenselijk monster van maken die niet alleen verslaan maar ook definitief vernietigd moet worden. De mogelijkheid van zulke oorlogen maakt duidelijk dat oorlog als re�le mogelijkheid vandaag nog steeds voorhanden is en cruciaal is voor het vriend-vijand onderscheid en de betekenis van het politieke.

De beslissing over oorlog en vijand

Aan de staat als politieke eenheid komt het jus belli toe, het recht tot oorlogvoeren. Dat betekent de werkelijke mogelijkheid om in een concrete situatie te beslissen de vijand te bepalen en te bestrijden. Aldus heeft de staat als politieke eenheid een enorme macht: de mogelijkheid oorlog te voeren en daarmee te beschikken over de levens van mensen. Het jus belli impliceert de dubbele mogelijkheid: het recht om van de leden van zijn eigen volk de bereidheid tot sterven en doden (Todesbereitschaft und T�tungsbereitschaft) te verlangen. Maar de taak van een normale staat bestaat echter daarin binnenin de staat en zijn territorium de volledige vrede te garanderen. Rust, veiligheid en orde cre�ren en daardoor de normale toestand bewerkstelligen is de vereiste om rechtsnormen te doen gelden. Elke norm vooronderstelt een normale situatie en geen enkele norm kan geldig zijn in een voor deze volledig abnormale situatie.

Indien een volk niet meer de kracht of de wil heeft zich te handhaven in de politieke sfeer, dan zal het politieke niet verdwijnen uit de wereld. Enkel een zwak volk zal verdwijnen.

De wereld is geen politieke eenheid doch een politiek pluriversum

Uit het begripskenmerk van het politieke volgt het pluralisme van de statenwereld. De politieke eenheid vooronderstelt het re�le bestaan van een vijand en daardoor co�xistentie met een andere politieke eenheid. Zolang een staat bestaat zal er in de wereld dus meer dan ��n staat zijn. Een wereldstaat die de volledige aarde en de volledige mensheid zou omvatten kan niet bestaan. De politieke wereld is een pluriversum, geen universum. De mensheid kan aldus geen oorlog voeren want het heeft geen vijand, tenminste niet op deze planeet. Het begrip mensheid sluit het begrip vijand uit aangezien de vijand ook een mens is en daarin geen specifiek onderscheid ligt. Dat er oorlogen gevoerd worden in de naam van de mensheid doet niets af van deze eenvoudige waarheid. Integendeel, het heeft een bijzondere intensieve politieke betekenis. Wanneer een staat in naam van de mensheid een politieke vijand bestrijdt, is dit geen oorlog voor de mensheid maar een oorlog waarin een staat een universeel begrip gebruikt tegen zijn militaire tegenstander om zich, ten koste van de tegenstander, te identificeren met de mensheid op dezelfde wijze waarmee ook vrede, gerechtigheid, vooruitgang, beschaving misbruikt kunnen worden en door deze zich eigen te maken, ze ontzegt aan de vijand.

Het begrip mensheid is een bijzonder bruikbaar ideologisch instrument van imperialistische expansie en in zijn ethisch-humanitaire vorm is het een specifiek instrument van economisch imperialisme. Schmitt herinnert aan het woord van Proudhon: wie mensheid zegt, wil bedriegen. Het monopoliseren van het begrip "mensheid" heeft bepaalde consequenties zoals het de vijand ontzeggen een mens te zijn en hem hors-la-loi en hors l'humanit� te verklaren en daardoor de oorlog tot de extreemste onmenselijkheid te voeren. Afgezien van deze hoogst politieke bruikbaarheid van het niet-politieke begrip mensheid zijn er op zich geen oorlogen om de mensheid.

Gevaarlijkste boek

Uit een enqu�te die
Filosofie Magazine (december 2004) hield onder hoogleraren, schrijvers en journalisten bleek dat "Het begrip politiek" van Carl Schmitt is gekozen tot het gevaarlijkste werk uit de wijsbegeerte. Er werd gevraagd een top-drie van gevaarlijke boeken samen te stellen en te motiveren. Boeken die de schaduwzijde van het menselijk bestaan of van de moderne samenleving openbaren of de censuur van de goede smaak aanvallen. Boeken waarvan het gevaarlijker zou kunnen zijn ze te negeren dan ze te bestuderen.

Een van de ondervraagden, de filosoof Theo de Wit, die doctoreerde op de soevereine vijand in de politieke filosofie van Carl Schmitt (De onontkoombaarheid van de politiek), doorprikt in zijn motivering de liberale illusie van een conflictvrije samenleving: "Het verschijnen van een vijand maakt spoedig een einde aan de liberale droom waarin er wereldwijd alleen maar economische concurrenten of dialoogpartners bestaan. Een droom die alleen via een langdurig, mondiaal exces van geweld gerealiseerd kan worden."

Carl Schmitt - Het Begrip Politiek

Inleiding: Theo de Witt
Vertaling:George Kwaad/ Bert Kerkhof

Boom/ Parr�sia, Amsterdam, 2001.

ISBN 90 5352 725 7.
160 blz.
17.95 euro.
jan.lievens@vbj.org


Herwerkte versie (december 2004) van een artikel uit Breuklijn - november 2001.

Le déclin et la chute du droit international

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 2002

Nikolaj-Klaus von KREITOR : 

Le déclin et la chute du droit international


Les partitions de la Yougoslavie étaient en fait des vols de territoires, dissimulés et justifiés par le droit international. Les Etats-Unis, dans ce processus d'ap­pro­priation du territoire de ce pays souverain qu'était la Yougoslavie, ont com­mis, et commettent encore et toujours, un «délit d'ordre territorial».


Les références au droit international, noyau du dis­cours habituel de Washington, ne sont rien d’au­tre que l’idéologie justifiant une expansion impérialiste. Le fait de justifier ces actes d'ac­crois­sement impé­rialiste flagrant par le droit in­ter­national, fait du droit la servante prosti­tuée de la politique. Carl Schmitt avait —ô com­bien— raison lorsqu’il écrivait: «Der­rière la façade des normes générales du droit in­ter­national, se cache, en réalité, le système de l’im­périalisme anglo-saxon». Plus que jamais dans le passé, dans le “Nouvel Ordre Mondial”, derrière la façade du droit international, se ca­che, en réalité, le système de l’impérialisme a­mé­ricain.


Les Américains font de leur droit interne un droit international à leur dévotion


En fait, la doctrine américaine traditionnelle, com­me on le voit dans le comportement inter­na­tional des Etats-Unis, montre que le droit in­ter­national n’existe pas, que le fond du pré­ten­du droit international est à peine un droit éta­tique externe, sujet à la puissance souveraine de l’Etat. Le droit interne de l’Etat a une prio­rité sans limite sur le droit international. Ce der­nier est valable seulement dans la mesure où il fait partie du système légal interne, et c’est l’Etat seul qui détermine cette validité. La doctrine est bien explicitée par Dean Acheson qui dit : «La plupart des éléments juridiques dans ce que l’on appelle “droit international” est un corpus véhiculant une éthique, et il faut faire attention de ne pas confondre cette éthi­que avec le droit». Et Dean Acheson continue: «Tout simplement, le droit ne traite pas de ces questions concernant le pouvoir ultime —c'est-à-dire le pouvoir venant des sources de la sou­veraineté». [Dean Acheson (1963 Proceedings of the American Society of International Law 13, réimprimé chez Noyes E. Leech, Covey T. Oli­ver et Joseph Modeste Sweeney “The Inter­na­tional Legal System” (The Foundation Press, Mineola, New-York, 1973) p. 105].


Les traités n'ont qu'un but : promouvoir les intérêts des Etats-Unis


La circulaire du département d’Etat, n°175, du 13 décembre 1955, réimprimée dans “50 Am. J. Intl. L. 784 (1956)”, citée comme élément de politique concrète, constate : «Les traités de­vraient être desti­nés à promouvoir les inté­rêts des Etats-Unis par le biais d’une action sé­cu­risante entreprise par les gouvernements é­trangers dans une optique jugée avantageuse pour les Etats-Unis. Les traités ne sont pas cen­sés être utilisés comme moyen pour effec­tuer les changements sociaux internes ou pour essayer de contourner les procédures constitu­tion­nelles établies en relation avec ce qui con­cerne principalement les affaires intérieures». Les traités ne devraient pas imposer d’obli­ga­tions interna­tio­nales aux Etats-Unis ou en au­cun cas ne devraient interférer avec la législa­tion interne des Etats-Unis. Et les Etats-Unis se définissent eux-mêmes comme étant les seuls juges à légiférer «en matière d’af­faires in­térieures». Ainsi, pour chacun des traités aux­quels les Etats-Unis ont adhéré, le but était de contraindre les autres Etats à agir en faveur de la politique étrangère des Etats-Unis (Wil­liam W. Bi­shop, Jr., International Law, Little, Brown and Com­pany, Boston and Toronto, 1953, 1971, p. 101).


La Cour Suprême des Etats-Unis est arrivée à une conclusion semblable lors du cas précé­dent de la «Banque Nationale de Cuba vs. Sab­batino (1964)»: «La loi adoptée par la doc­trine de l’Etat est ap­plicable, même si le droit international a été violé».


Seule domine la volonté des Etats-Unis


Depuis les “corollaires” d'Olney (1895) et de Roo­se­velt (1904) à propos de la Doctrine Mon­roe, il n’existe pas de droit international en vi­gueur dans l’hémisphère occidental, mais seule domine la volon­té des Etats-Unis, en tant que seul et omniprésent sou­verain dans l’hé­mi­sphère occidental. Les Etats-Unis ont décidé qu’ils sont les seuls créateurs de leur propre droit international pour leur propre espace im­pé­rial, défini dans l’espace par le périmètre de la Doctrine Monroe. Et ainsi le “Nouvel Ordre Mon­dial” est la base des prémisses du corol­laire de Roosevelt, appliqué au monde dans son ensemble —c’est-à-dire la doctrine Al­bright, prononcée juste avant le début de la guerre d’agression contre la Yougoslavie, qui doit être perçue comme étant l'équivalent du co­rol­laire de Roosevelt, cette fois pour le mon­de entier.


Dans cette conjoncture, il faut se rappeler la for­mu­lation de l’Amiral Stansfield Turner, alors di­recteur de la CIA, qui a défini la vraie finalité de la Guerre du Golfe; il est même allé plus loin en déclarant lors d’un programme de la chaî­ne CNN en juillet 1991: «Nous avons un ob­jectif bien plus grand. Nous devons voir plus loin dès à présent. Voici un exemple : la situa­tion entre les Nations Unies et l’Irak, où les Na­tions Unies s’imposent délibérément dans la sou­veraineté d’une nation souveraine… C’est mainte­nant un formidable précédent à utiliser dans tous les pays du monde…».

(cf. http://www.srpska-mreza.com/lirary/facts/kent.html)....


Le traité instituant l'OTAN est sans substance normative


Il a été souligné, à juste titre, dans le débat al­­le­mand, que l’OTAN est un «traité à rou­let­tes»; il n’a aucune substance normative dans le droit inter­na­tional mais sert simplement les convenances de l’ex­pansionnisme américain. Ain­si l’agression menée par les forces de l’O­TAN contre la Yougoslavie était clairement une violation de la charte même de l’OTAN. Le con­cept de la «jurisprudence ambula­toi­re» ou des « lois sur roulettes» (ou traité omnibus) a été in­troduit par l’éminent juriste allemand Carl Schmitt pour qui cela signifiait la forme de l’ap­pro­che décisionniste et volontariste des nor­mes légales par le souverain. Et à l'évi­den­ce, la majeure partie de l'ancien droit interna­tio­nal a été transformée par les Etats-Unis en «normes à roulettes», pour être complétée par une nouvelle substance selon les con­ve­nances de la volonté américaine d’expan­sion­nis­me. Ain­si, la substance normative même du droit in­ter­national a disparu.


Par respect pour le droit international, il est im­por­tant de se rappeler les quelques mots qu’a eus Lassa Oppenheim: «Un Droit des Na­tions peut exister à la seule condition qu’il y ait une stabilité, un équilibre des pouvoirs, entre les membres de la famille des Na­tions. Si les Puissances ne peuvent pas se sur­veil­ler mu­tuel­lement, aucune loi n’aura de force, vu qu’un Etat superpuissant tentera naturelle­ment d’en­freindre la loi. Etant donné qu’il n’y a pas et qu’il ne peut jamais y avoir une autorité politique centrale au-dessus des Etats sou­ve­rains, qui pourrait faire respecter la loi in­hé­ren­te au Droit des Nations? Un équilibre du pou­voir doit empêcher tout membre de la fa­mille des Nations de devenir omnipotent» (Las­sa Oppenheim International Law. A Trea­tise, Long­mans, Green, 1905-06, l, pp. 73-74).


Apparemment, dans le paysage unipolaire du “Nou­vel Ordre Mondial”, aucune loi et norme du droit international ne fait force hormis ces nor­mes et lois qui émanent de la volonté hé­gémonique des Etats-Unis. Par conséquent, le droit interne américain a effectivement rem­pla­cé les normes du droit inter­na­tional et ce qui est prétendument le droit interna­tional n'est plus rien d'autre qu'un éventail d'appa­ren­ces qui dissimule, tant bien que mal, la vo­lon­té de l’impérialisme américain. Le droit in­ter­national est devenu un déguisement de l’im­périalisme amé­ricain.


Les Etats-Unis entendent modeler le monde à leur image


Bien que les Etats-Unis prétendent utiliser leur statut de superpuissance pour favoriser la sta­bilité géné­rale et les droits universels, beau­coup d’observa­teurs internationaux n’y voient là qu’une vulgaire intention d’autosatisfaction en modelant le monde à leur propre image —et piétinant tout ce qui se met en travers de leur chemin, écrit Atman Trivedi dans le Fo­reign Policy Journal, révisant l’article du Pro­fes­seur Etaju Thomas, publié dans la revue World Affairs (n°1, 1999): «Le Professeur Eta­ju Thomas, professeur de sciences politiques à l’Université de Marquette, montre tout particu­liè­re­ment Washington du doigt parce que les E­tats-Unis mènent une politique étrangère de «bom­bardements, de sanc­tions et de destruc­tion d’Etat». Il soutient que la soi-disant doc­tri­ne Albright a donné aux Etats-Unis l’au­tori­sa­tion de se livrer à des «saccages expan­sion­nistes» dans l’ex-Yougoslavie, en Irak et ail­leurs, en commettant des agressions sans pro­vo­cation. Selon Thomas, l’armée américaine pour­rait, soutenue par la puissance des sanc­tions économiques ou des récompenses, trans­former les Nations Unies en un appendice doci­le des Etats-Unis; les sanctions ont déjà donné la possibilité à Washington de tourner le droit international en farce. Les Serbes, par exem­ple, «ont plus de droit moral, politique et in­ter­national sur le Kosovo que les Etats-Unis sur la Ca­lifornie et le Texas». En outre, il note qu'un million à 1,7 million d’Irakiens innocents sont morts à la suite des sanctions «sponsorisées par l’Amérique», y compris plus d’un demi mil­lion d’enfants.


Que dire de plus? Dans le passé, le Ministre des Af­faires étrangères allemand avait déclaré à l’égard de la doctrine américaine de Monroe que «par principe, aucune ingérence de la part des Etats européens dans les affaires du con­tinent américain ne reste injustifiée à moins que les Etats d’Amérique, pour leur part, s’ab­stiennent également d’intervenir dans les affai­res du continent européen». C’est un bon point de départ: une doctrine Monroe pour l’Europe comme réponse au “Nouvel Ordre Mondial” et aux ambitions totalitaires américaines d'exer­cer la Welt­herrschaft. Ou comme l’avait un jour dit le Général De Gaulle: «Une Europe vrai­ment libre est une Europe libre de l’hégé­mo­nie américaine».


Les USA ne sont pas les gouverneurs du mon­de! Et jamais ils ne le seront!


Nikolaj-Klaus von KREITOR.

(http://disc.server.com/discussion.cgi?id=57779&articl... ; trad. franç. : LA).

 

jeudi, 12 février 2009

Encore un mauvais coup contre la liberté de recherche et la liberté d'expression

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Encore un mauvais coup contre la liberté de recherche et la liberté d'expression

Trouvé sur: http://www.polemia.com/ 

Aymeric Chauprade, chargé du cours de géopolitique au Collège interarmées de défense (CID, l'ancienne Ecole de guerre) a été brutalement congédié ce matin par le ministre de la Défense Hervé Morin, à la suite d'un article paru dans « Le Point ». Hervé Morin lui reproche d'être l'auteur d'un « texte au travers duquel passent des relents inacceptables » consacré aux attentats du 11 septembre, présentés comme le fruit d'un complot israélo-américain. Aymeric Chauprade vient de publier une « Chronique du choc des civilisations » aux éditions Chronique-Dargau, dont « Le Point » cite quelques expressions choc :

« L'attaque des tours jumelles du World Trade Center de New York et du 
Pentagone par des terroristes préparés par al-Qaïda ? »

« Le nouveau  dogme du terrorisme mondial »,

« Une « version officielle ».

Au World Trade Center, « l'incendie n'a pas été si violent que le prétend la commission d'enquête ».

« L'onde de choc n'a pas pu provoquer l'effondrement. (...) Seule une démolition contrôlée par des  explosifs permet d'obtenir un effondrement aussi rapide et parfait. »

Rien que du politiquement incorrect !

Quelques heures après la parution de cet article, le professeur est débarqué par le ministre de la Défense qui l'explique  :

« J'ai découvert un texte au travers duquel passent des relents inacceptables. Sur onze pages, on nous parle d'un complot israélo-américain imaginaire visant à la conquête du monde. Quand j'ai appris cela mardi soir, j'ai donné pour consigne au général Desportes, le directeur du Collège interarmées de défense [le supérieur de M. Chauprade], de ne pas conserver ce monsieur Chauprade dans son corps enseignant. Il n'a absolument rien à faire à l'École militaire ».

Interrogé par Libération/Secret défense, Aymeric Chauprade, 40 ans, se déclare « stupéfait »:

« On me coupe la tête. Je n'ai eu aucun contact avec le cabinet du ministre, qui n'a pas cherché à m'entendre avant de prendre cette décision à la suite de la parution d'un seul article ». « Très fâché », Chauprade entend se défendre.

Sur le fond de ce qui lui est reproché, il s’explique à son tour :

« Je présente la thèse [du complot américano-israélien], certes de manière avantageuse, mais sans la faire mienne. Je souhaitais mettre en opposition deux façons de voir le monde, sachant que la moitié de l'humanité pense que les attentats du 11 septembre sont le fruit d'un tel complot » et non l'oeuvre des islamistes d'Al Qaïda. »

Dès ce jeudi après-midi, des élèves du CID s'élevaient contre ce qui s'apparente, à leurs yeux, à une « chasse aux sorcières » au nom de « la pensée unique ».

Aymeric Chauprade, qui enseignait cette semaine aux officiers de l'armée marocaine, à Kenitra, sera reçu demain matin par le directeur du CID, le général Vincent Desportes. Il lui a été demandé de cesser immédiatement ces activités et n'assurera donc pas le séminaire « Energie et développement durable » qu'il devait animer ce vendredi. Aymeric Chauprade enseigne au CID depuis 1999 et dirige le cours de géopolitique depuis 2002. (…). [Il est] officier de réserve de la marine. Outre son séminaire, son cours porte sur les méthodes d'analyse géopolitique, destiné à des officiers d'environ 35 ans. Ses activités au CID représente environ un tiers de ses activités et donc de ses revenus. Il est par ailleurs éditeur et auteur de plusieurs ouvrages, dont une « Géopolitique, constantes et changements dans l'histoire » aux éditions Ellipses.

« Il n'a jamais fait de prosélytisme dans ces cours, n'a jamais exprimé sa vision du monde, mais en faisant état de ses fonctions au CID dans ces livres, il engage l'institution militaire avec des thèses qui ne sont pas les nôtres » assure le général Vincent Desportes, qui commande le CID.

Le général Desportes, qui est l'une des têtes pensantes des armées et l'auteur de nombreux livres, s'affirme « intellectuellement en opposition avec les thèses défendues par Chauprade, qui sont assez peu recevables ».

Dans ces livres et ses articles, Chauprade défend une théorie du choc des civilisations, au travers notamment d'une opposition entre l'Europe (incluant la Russie) et l'Islam.

Et « Le Point » de présenter Aymeric Chauprade dans l’introduction de l’article :

« Aymeric Chauprade est un géopoliticien qui ne cache pas ses convictions. Directeur de campagne de Philippe de Villiers aux européennes de 2004, en charge de la Revue française de géopolitique, il est très réservé sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.(…). Il s'est montré critique sur le récent « Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale », ce qui ne manque pas de courage pour un enseignant censé se trouver en phase avec la politique de défense nationale »..

Sources :
http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense
et
http://lesalonbeige.blogs.com/
5/02/09

Correspondance Polémia
05/02/09

« Chronique du choc des civilisations »
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_ss_w?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Daps&fieldkeywords=Chronique+du+choc+des+civilisations&x=14&y=19

« Géopolitique, constantes et changements dans l'histoire »
http://www.amazon.fr/Géopolitique-Constantes-changements-dans-lhistoire/dp/2729811222/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1233938778&sr=8-2

Correspondance Polémia

De demoligarchie

De demoligarchie

Geplaatst door yvespernet op 7 februari 2009

Opmerking

Eergisteren had ik geen bericht geplaatst en het kan goed zijn dat er op 8 februari 2009 er ook geen zal zijn. Daarom dit langere bericht om te compenseren. Uiteraard is dit geen diepgaande analyserende tekst en kunnen er nog fouten in staan (zowel spellingsfouten als inhoudelijke). Ook is ze niet volledig aangezien ik bv de rol van dingen als godsdienst in het behoud van het systeem niet noem. Dit misschien in een latere tekst.

Constructieve kritiek is dan ook altijd meer dan welkom.

De demoligarchie

Over het ontstaan van de democratie zijn ondertussen al halve bibliotheken volgeschreven. Sommige beweringen, vooral uit Amerikaanse hoek, hebben vaak een emotionele kijk op de geschiedenis. En dan zeker wanneer het neerkomt op het ontstaan van de democratie. Zo heb ik het genoegen gehad om in een documentaire van History Channel te mogen vernemen dat Sparta een geboorteplek was van de democratische en vrije samenleving. Heel het bestaan van de helotenklasse, de pseudo-eugenetische keuring van kinderen, het barakkenbestaan, etc… wordt compleet genegeerd. Laten we dan ook met wat minder emotie naar het ontstaan van de democratie kijken.

De democratie is in mijn ogen, maar wie ben ik natuurlijk, een staatsvorm die zijn wortels heeft in de nood aan een legitimatie van private belangen door de brede bevolking. Het is vanuit dat standpunt om het huidige systeem geen democratie, maar een demoligarchie te noemen. Wanneer de brede bevolking zich keert tegen de private belangen van een persoon of een groep kunnen die immers verloren gaan. Om direct te gaan roepen en tieren dat dit slecht is en dat zulke systemen in het verleden kwaadaardig waren, is echter ook te ver gaan. We mogen nooit dingen als het cultureel en historisch kader vergeten. Waarom werden er vroeger geen vraagtekens gesteld bij het nastreven van de belangen van oligarchen? Heel simpel, omdat mensen niets anders gewoon waren en omdat de democratie van toen net een verbetering was tegenover het systeem ervoor.

Voorbeelden van oligarchische belangen vinden we genoeg in de klassieke republieken. De Romeinse republiek waarbij de macht in handen was van enkele machtige families en waarbij private economische belangen werden nagestreefd vanuit de Senaat. Of “recenter” denken we maar aan het kolonialisme waarbij de staat moest ingrijpen om private belangen in Afrika na te streven. Vanuit dat opzicht is het duidelijk dat de economische onderbouw de politieke bovenbouw bepaalt. Dit is in het verleden zo geweest, het is in het heden ook zo en zal dat ook in de toekomst zo zijn. Ook de stabiliserende factor van de staat is nooit verdwenen geweest. Zo was het beschermen van handelaren in de Romeinse republiek (met als achterliggend doel het beschermen van handelsbelangen) een zaak van nationaal belang voor simpele redenen. Private belangen gingen verloren, er werd verlies gemaakt en dus werd dit voorgesteld als een nationaal belang om zo de massa te mobiliseren. Als men immers ronduit ging zeggen dat een familie verlies begon te maken en dat daardoor oorlog moest worden gevoerd, met alle gevolgen van dien (platgebrande akkers, doden, plunderingen, etc…), zou het niet lang duren of de verantwoordelijken zouden worden afgezet.

Maar ook de huidige verzogings- en subsidiestaat dient momenteel als stabiliserende factor. De staat koopt hiermee sociale onrust af. Als West-Europeaan krijgen wij vele sociale voorzieningen, die ik trouwens niet in twijfel trek, maar ik wens de achterliggende redenering van sommige politici te geven, die ervoor zorgen dat de meerderheid zwijgt. Op hetzelfde moment zorgt de staat ervoor dat de belangen van een kleine economische elite worden gediend aangezien die belangen nauw verweven zijn met de staat. Het gebruik van gemeenschapsgeld om banken te redden, die o.a. door dwaze avonturen in problemen zijn geraakt en dreigen de halve economie mee te sleuren. Ook vele huidige oorlogen moet men zien als conflicten tussen economische elites. Het conflict in Noord-Kivu kan men bv bekijken als het eeuwige geweld in Afrika, of men kan het ook eens economische bekijken. De Congolese staat had besloten om een Chinees bedrijf te grondstoffen te laten ontginnen i.p.v. bedrijven met Rwandese verbindingen. Handig toch dat direct daarna een Rwandees-gezinde krijgsheer opstaat in die regio en die gebieden inpalmt. Nkunda werd echter wat hebberig met zijn dreigement om heel Kongo over te nemen en hij zit nu in een Rwandese cel. Of laten we gewoon maar kijken naar de miljoenenwinst die bedrijven als Blackwater, die recent zijn buitengesmeten, in Irak hebben gemaakt.

Verzet tegen de demoligarchie?

Men zou denken dat de massa zich zou verzetten tegen dit nastreven van belangen. Specifiek doel ik daarmee op de werkende massa; de arbeiders en bedienden. Het probleem is echter dat hun belangenorganisaties (ABVV, ACV en ACLVB, al blijf ik heel het principe van een liberale vakbond enorm raar vinden) mee deel uit maken van deze demoligarchie. Ze klagen wel over de uitwassen van het systeem en zullen ageren tegen enkel gevolgen ervan, maar op geen enkel moment zullen zij de oorzaken aanpakken. Het beleid van de vakbonden tegenover vreemdelingen en migratie is er bv één dat neerkomt op dweilen met de kraan open. Op geen enkel moment durven zij te stellen dat de meeste vreemdelingen naar hier worden gehaald door werkgevers om prijzen te drukken en om in een economische slavernij gestoken te worden. Dat hun cultuur hier voor conflicten zorgt, zorgt er op zich dan weer voor dat de brede massa te verdeeld zal zijn om zich tegen de hogere klasses af te zetten. Door het open-armen-beleid dat sommige vakbondsmensen menen uit te dragen, werken zij echter volop de heersende klasse in de hand.

Maar is dit niet bewust? Vakbondsleiders zullen strijdvaardig zijn als militanten, zodra zij echter de top bereiken is het al een gans ander verhaal. Antoon Roossens, die we niet direct kunnen verdenken van zeer rechtse sympathiëen, stelde het reeds in 1981: “[...] zij (de vakbonden) voert die strijd strikt binnen het kader van de wetten van de kapitalistische economie en van de burgerlijke staat, die geen van beide in vraag worden gesteld. [...] De organisaties die spreken en handelen in naam van de arbeidersklasse, streven niet op een bewuste, systematische en coherente wijze naar de verovering van de politieke macht. [...] Zij beperken hun streven tot die objectieven die haalbaar zijn binnen het bestaande economische en politieke bestel. Niet alleen ondergaan zij de hegemonie van de heersende klasse, zij streven er zelfs niet naar deze te betwisten of in vraag te stellen.” (uit “De Vlaamse Kwestie; ‘pamflet’ over een onbegrepen probleem“, uitgegeven bij Kritak in 1981, p.73).

Radikaal-links probeert soms wel eens, maar zit al snel vast in hun typische gefocus op het Vlaams Belang en daaraan gekoppeld beginnen ze ook al te vaak over migratie. Ook gaan zij uit van een idealistische wereldbeeld waarbij dé arbeider bestaat en culturele verschillen er amper toe doen. Zij pleiten wel voor multicultuur, maar weigeren op die manier ook de eigenheid van elke cultuur te erkennen. Zolang de linkerkant niet stopt met “antifascistisch” en “progressief” als belangrijkste punten uit te dragen, zullen zij op geen enkel moment een alternatief kunnen bieden. Zij stellen immers slechts zelden het systeem an sich in vraag en verkiezen platte retoriek, over zaken die slechts gevolgen zijn van een systeem, boven kritiek op en actie tegen het systeem zelf. Het zal dus van de rechterkant moeten komen, en om exact te zijn van de volksnationalistische solidaristische kant.

Uitgangspunten van een rechtse kritiek

De volksnationalistische solidaristen zijn uiteraard geen marxisten en nog minder zijn we liberalen. We worden door socialisten graag als rechts beschouwd, de liberalen noemen ons dan weer links. Laten we het dan maar houden op het radikale centrum, al gebruik ik hierboven voor het gemak even de term rechts. Als we in opstand wensen te komen tegen het systeem, dienen we eerst dit systeem te analyseren vanuit een paar standpunten;

  1. het huidige systeem dient om een kleine economische elite aan de macht te houden;
  2. de taalgrens is in de Brusselse salons ook een sociale taalgrens;
  3. de kapitalistische samenleving beschouwt identiteit als een manipuleerbaar en verkoopbaar iets;
  4. de gemiddelde mens wenst enkele steunpunten van stabiliteit in zijn of haar leven, wij moeten dan ook zorgen voor een maatschappelijke stabiliteit. De huidige economie is echter een achtbaan die enorme hoogtes kent, maar ook zorgt voor enorme duiken;
  5. waar volkeren elkaar raken en gedwongen worden om samen te leven in een staat waar ze zich cultureel en historisch niet meer kunnen verbinden, ontstaan conflicten. Daarom is het nodig om staatsgrenzen en volksgrenzen te doen samenvallen.

Willen wij dus werkelijk iets veranderen, dienen wij een beweging te zijn die niet enkel vecht tegen de gevolgen van het systeem, maar ook tegen de kern ervan. Het ontbinden van de Belgische staat, het buitensmijten van de Belgische kapitalistische elite zonder die gewoon in te ruilen voor een “Vlaamse”, het omvormen van de economie naar een vraageconomie i.p.v. een aanbod economie met als doel het afbouwen van de overproductiementaliteit van bedrijven, het zijn maar enkele dingen die dienen te gebeuren. Het is dus tijd voor een nieuw soort beleid, een Vlaams, sociaal en nationaal beleid. En er is meer dan ooit nood aan een beweging om de politici die het moeten waarmaken te controleren en waar nodig actie te voeren om onze eisen door te drukken.

We moeten ons immers hoeden om België niet in te ruilen voor een mini-België dat toevallig de naam Vlaanderen zou dragen.

Bulletin célinien n°305

Le Bulletin célinien

Le Bulletin célinien, n° 305, février 2009:

Au sommaire:
Marc Laudelout : Hommage à quatre céliniens
Dossier sur Lucien Combelle (1913-1995) : textes de Pierre Assouline, Lucien Combelle, François Gibault, Marc Laudelout, Dominique Venner.
J.-L. Aubrun : "Un grand poète épique" [1936]
Jean-Paul Louis : L'Année Céline 2007
Marc Laudelout : Censure et diffamation


Le Bulletin célinien
B. P. 70
B 1000 Bruxelles 22
http://louisferdinandceline.free.fr




Un numéro de 24 pages, 6 euros franco.
celinebc@skynet.be

L. F. Céline: le cadavre bouge encore...

Trouvé sur: http://ettuttiquanti.blogspot.com/

Louis-Ferdinand Céline : le cadavre bouge encore

Le Figaro, 5/2/2009 : "Paul Yonnet - Un essai passionnant sur ce grand écrivain qui scandalisait parce qu'il renvoyait une peinture atroce de l'homme.

Écrire sur l'astre noir de la littérature française du XXe siècle à propos duquel tout semble avoir été déjà mille fois dit et imprimé, c'est l'audacieuse intention du
Testament de Céline. Le pedigree de son auteur mérite que l'on s'y arrête. Après des livres sur le travail et le loisir, le sport, la famille et l'enfant, Paul ­Yonnet accéda à une certaine notoriété en 1993 lors de la parution de Voyage au centre du malaise français. Cet essai visionnaire paru chez Gallimard (collection « Le Débat ») lui valut un procès en sorcellerie (accusation de « lepénisation des esprits ») et au mieux de sévères critiques, notamment de Luc Ferry - ce qui n'empêcha pas ce dernier de se retrouver plus tard en compagnie de ­Yonnet dans la charrette des « nouveaux réactionnaires » (Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, Philippe Muray, Maurice G. Dantec, Alain Badiou, Renaud Camus…), rassemblant des auteurs peu soucieux de plaire aux bonnes mœurs de la pensée correcte et soumise à la vindicte publique par Daniel Lindenberg en 2002.

Décidément familier des sujets qui fâchent, Yonnet consacre donc un livre très personnel - qui tient du journal intime, de la réflexion politique et historique aussi bien que de l'étude littéraire - à cet écrivain honni et encensé, abonné à la fois aux listes noires de l'infamie collaborationniste et aux manuels sco­laires.

Une indéfectible volonté d'offenser. Il confronte Céline à d'autres infréquentables aujourd'hui maudits (Maurras) ou oubliés (Bernanos). Ce dernier rendait d'ailleurs hommage au Voyage dans Le Figaro en prévenant les âmes sensibles face à « un livre dont aucun homme sensé ne recommandera la lecture à sa femme, et moins encore à sa fille ». Surtout, il soulignait la vocation de l'écrivain : «M. Céline scandalise. À ceci, rien à dire, puisque Dieu semble l'avoir fait pour ça.»

Le scandale Céline, c'est d'abord d'avoir renvoyé une peinture atroce mais vraie de la condition humaine. C'est ensuite sa fureur antisémite exacerbée dans les pamphlets et qui s'étendra même dans la presse collaborationniste à « ces antisémites de mots (…) pires que des juifs » dont « le Maurras ». ­Céline outrage, vomit certains racistes qu'il juge trop ­tièdes, se soucie peu du vitriol qu'il dispense. « Nous ne parlerions pas des pamphlets s'il n'y avait eu ­Voyage, mais parlerions-nous autant de Céline, et alors d'un air entendu du Voyage, supposé connu de tous, une affaire réglée, s'il n'y avait pas eu les pamphlets ? », interroge Paul Yonnet.

Au-delà du génie littéraire et de la haine antisémite, la paradoxale postérité de Céline réside dans son indéfectible volonté d'offenser, de revendiquer sa part maudite et d'offrir le visage vociférant d'un écrivain qui, dès le Voyage, a voulu dépouiller les hommes « du moindre prestige qu'on a encore tendance à leur prêter ». Mission accomplie."

"Unternehmen Patentenraub" 1945

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Georg, Friedrich
›Unternehmen Patentenraub‹ 1945


Die Geheimgeschichte des größten Technologieraubs aller Zeiten



368 Seiten
194 Abbildungen
Leinen
Lexikonformat
ISBN-13: 978-3-87847-241-4 - 19,80 Euro


z.Zt. vergriffen, Neuauflage voraussichtlich 03/2009

Verdanken die USA ihren Aufstieg zur Technologie-Supermacht den geraubten deutschen Patenten und Erfindungen?


Kurztext:

Der militärische Sieg der Alliierten über Deutschland 1945 und die Besetzung des Reichsgebietes hatten auch die Folge, daß vor allem die USA anschließend Hunderttausende deutscher Patente, Erfindungen und Gebrauchsmuster beschlagnahmten und entschädigungslos enteigneten. Dieser Raubzug war schon einige Jahre vorher von Washington generalstabsmäßig geplant worden. Denn man hatte erkannt, daß die Deutschen den Westmächten in der Grundlagenforschung und in der Entwicklung neuer Ideen auf fast allen Gebieten der modernen Wissenschaften und Technikbereiche um Jahre voraus waren. Nur durch den Raub deutschen Wissens und jahrelange Zwangsarbeit deutscher Wissenschaftler und Techniker in den USA war es möglich, daß die Vereinigten Staaten ihre Wirtschaft und Rüstung auf neue Grundlagen stellen und an die Spitze der Entwicklung kommen konnten.

Dieses Buch beschreibt ausführlich Vorbereitung, Durchführung und Folgen des größten ›Patentenklaus‹ der Geschichte. Im einzelnen werden für die verschiedenen Sachgebiete an vielen Beispielen mit Nennung der Verantwortlichen die Vorgänge des alliierten Diebstahls deutschen geistigen Eigentums und der Zwangsverpflichtung deutscher Forscher und Techniker geschildert. Es zeigt sich, daß die modernen Neuerungen wie Farbfernsehen und Transistortechnik, Raumfahrt und Raketen, Überschallflug und Computer auf deutsche Erfindungen und Entdeckungen zurückgehen, mit denen die US-amerikanische Wirtschaft anschließend Milliardengewinne machte.

Langtext:

Bis heute wird weltweit verschwiegen, daß die USA ihren steilen Aufstieg vom technisch weitgehend veralteten Massenhersteller, der keine Grundlagenforschung betrieben hatte, zur ›einzigen Weltmacht‹ nach 1945 dem aus dem vollkommen besetzten Deutschland gewaltsam mitgenommenen geistigen Eigentum verdanken. Die amerikanische Führung hatte früh bemerkt, daß das Deutsche Reich in Wissenschaft und Technik den anderen Nationen um Jahre voraus war und eine unglaubliche Fülle neuer Forschungsergebnisse und Verfahrensweisen zu bieten hatte. Unter Leitung und ausdrücklicher Genehmigung von US-Präsident Truman kam es nach Kriegsende zum größten Technologieraub aller Zeiten. Höchste amerikanische Gremien aus Industrie und Wissenschaft hatten vorher die Operation zur Ausbeutung der deutschen Wirtschaft und Technik von langer Hand gemeinsam generalstabsmäßig geplant und durchgesetzt.

Tausende von US-Spezialisten kamen im Frühjahr 1945 dicht hinter der Front ins Reich und durchkämmten die deutschen Betriebe nach neuen Maschinen, Verfahren und technischen Erfindungen. Außer der vollständigen Wegnahme von Hunderttausenden von deutschen Patenten, Gebrauchsmustern und Entwicklungsskizzen nahmen die Amerikaner dazu noch Tausende von deutschen Forschern und Technikern einfach mit, die dann jahrelang zur Forschungsarbeit und zur Bedienung der neuen deutschen Geräte in den USA gezwungen wurden. Die Überführung neuartiger Technologien – ein einmaliger und mehrere Jahre währender skrupelloser Raubzug in Deutschland – sollte auf diese Weise die amerikanische Industrie revolutionieren und den Absturz in eine neue Depression verhindern, wie es der US-Wirtschaftsminister 1946 erklärte.

Das ›Unternehmen Patentenraub‹ war so erfolgreich, daß das moderne Leben in den USA von den Halbleitern bis zum Container, vom Fernsehen bis zum Raumflug ohne die aus Deutschland mitgenommene Technik gar nicht denkbar wäre. Dasselbe gilt für die militärischen Neuerungen wie Raketen, Düsenjäger, U-Boote und Nuklearwaffen. Trotz aller Vertuschungsversuche ist es in dem vorliegenden Buch gelungen, den Versuch einer Bilanz dieses größten Wissensraubes aller Zeiten zu ziehen.

Mit dem Diebstahl der Hunderttausenden von deutschen Patenten und Erfindungen gelang den USA nach Ende des Zweiten Weltkrieges ein absolut beispielloser Coup. Seine Auswirkungen sind auch noch im 21. Jahrhundert deutlich spürbar. Folgende Fragen drängen sich auf:
- Wären die USA 1945 trotz ihres überwältigenden Sieges ohne den geistigen Raub an den Deutschen zum zweitklassigen Technologieland abgestiegen?
- Erteilte US-Präsident Truman in Kenntnis der Rückständigkeit der USA seinen Besatzungstruppen eine rückwirkende ›Lizenz zum Stehlen‹ aller nutzbaren deutschen Erfindungen?
- Kannte man schon Jahre vorher in Washington die wissenschaftliche und technische Überlegenheit der Deutschen, und hatte man deswegen früh mit den generalstabsmäßigen Planungen für die ›Operation Patentenraub‹ begonnen?
- Wie lief die systematische Jagd auf Deutschlands geistiges Eigentum sowie auf seine Forscher und Techniker wirklich ab?
- Trifft es zu, daß schweigsamen deutschen Erfindern noch 1948 die Todesstrafe drohte, wenn sie ihre Geheimnisse nicht verraten wollten?
- Wird die Zahl der 1945 in Berlin eingesackten Patente nachweisbar viel zu niedrig angegeben?
- Warum war Professor Ferdinand Porsche so wichtig?
- Welches Geheimnis versteckt sich bis heute im massenhaften Import von deutschen Spitzenwissenschaftlern zur Forschungsarbeit in die USA?
- Wie sind wichtige Zukunftstechnologien wie Magnetband, Computer, Fernsehen und Transistortechnik wirklich entstanden?
- War die synthetische Benzinherstellung von Leuna ein Kriegsgrund?
- Ist Präsident Bushs sensationeller Weltraumbomber wirklich so neu?
- Ist der Wert der von den USA aus Deutschland mitgenommenen Patente und Erfindungen so astronomisch, daß heute niemand aus Wirtschaft und Politik darüber sprechen darf?

Inhaltsverzeichnis:

Einleitung
Die fünfte Technologiewelle des Industriezeitalters 11

Vorspann
»Nazigehirne helfen der USA« - 13

1. Kapitel
Warum die deutschen Patente und Entwicklungen für die USA so wichtig waren 17
A. 1937–1944: »Krieg wäre jetzt ein gutes Geschäft...« - 19
Rettete der Zweite Weltkrieg die USA vor einer neuen Depression? - 19
B. Die Durchsetzung des wirtschaftlichen Liberalismus im Welthandel - 25
»Es konnte nur Einen geben«:
die wirtschaftliche Systemkonkurrenz USA/ Deutschland von 1933 bis 1941 - 25
Die Unterwerfung der deutschen Wirtschaft unter den amerikanisch beherrschten Freihandel - 26
C. Veraltet in die Zukunft? Das Technologiedefizit der USA und seine unkonventionelle Aufhebung - 29
Uneingeschränkte wirtschaftliche Vorherrschaft mit tödlichem Risiko - 29
War Amerika 1945 zum zweitklassigen Technologieland abgestiegen? - 30
›Planned Obsolescence‹ oder gerade noch mal Glück gehabt – 35
D. Die Geburt des Projekts zur Sicherung der technologischen Herrschaft Amerikas - 41
Böse Vorzeichen – 41
Vannevar Bush bläst zur Jagd auf das deutsche geistige Eigentum - 43

2. Kapitel
Wie das ›Unternehmen Patentenraub‹ organisiert war 47
Exekutivorder 9604 - Präsident Trumans »Lizenz zum Stehlen« - 49
Ordnen, verteilen - und vernichten - 52
Bund der Diebe - 55

3. Kapitel
Die Heuschrecken werden auf das Feld gelassen 63
A. Das Dokumentenprogramm - 65
»Nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs 1945 stellte das Patentamt seine Tätigkeit ein ... « - 65
Das Schatzschloß - 71
Das ›Air Documents Research Center‹ - 71
Wurden alle gefunden?
Die geheimen Mikrofilmverstecke von Süddeutschland - 72
Bis heute geheim, die Akten der Reichspostforschungsanstalt - 73
Auf der Suche nach Kammlers SS-Schatz:
bewaffnete US-Expedition in die Tschechoslowakei 1946 - 74
Das verschollene ›Bernsteinzimmer der Technik‹ - 78
Eine astronomische Menge von Beute - 81
B. Ausforschungsberichte. Die gnadenlose Jagd auf Ideen und Betriebsgeheimnisse - 83
Wenig feine Methoden der ›Befreier‹ - 83
Der schnelle Vogel fängt den Wurm – 84
Die ›Heuschreckenliste‹ vom Sommer 1945 - 85
Jeder ist sich selbst der nächste - 88
Wie die Alliierten sich gegenseitig betrogen - 89
Der ›lange Arm‹ kannte keine Grenzen - 93
C. Die Entnahme von Mustermaschinen - 94
Das weiße ›M‹ - 94
Mahles Magnesium-Spritzgußmaschine:
ein Beispiel für den amerikanischen Umgang mit technischer Beute - 96
D. »Letzter Aufruf nach Deutschland« oder: als den »Heuschrecken« das Futter ausging. . . - 98
Der Wind beginnt sich zu drehen: der ›Fall Österreich‹ - 98
Angst vor deutscher Zivilkonkurrenz - 99
Der harte Weg, einen unkontrollierten Diebstahl zu stoppen - 99
1948: Todesstrafe für schweigsame Erfinder - 101
Zu schön um aufzuhören: die Nachfolger von CIOS und FIAT - 103
E. Wissenschaftler wie Waren importiert: der systematische Transfer lebendigen Wissens 1945–1949 - 107
Die große ›Zielscheiben‹-Jagd beginnt - 107
Rechtmäßige menschliche Beute - 108
Ein Nobelpreisträger protestiert gegen unlautere Abwerbungsmethoden - 110
Legitimation durch Nutzen - 111
Die große Untertreibung – oder wie viele deutsche Spezialisten arbeiteten wirklich für die USA? - 114

4. Kapitel
Die ›Faust der Technik‹ wird geschmiedet – deutsche Erfindungen revolutionieren die amerikanische Industrie 117
A. Die neue Technologie wird ›amerikanisch‹ oder das Erlernen einer neuen Sprache - 119
Wie das Erlernen einer neuen Sprache - 119
»Deutschland spuckt seine üppigen Geheimnisse aus« - 121
Die Überlegenheit der deutschen Forschung war 1947 mit damaligen Mitteln selbst mengenmäßig kaum in den Griff zu bekommen - 128
Wie lange brauchte man mit der Auswertung? - 129
B. Alles nur geklaut? Ausgewählte Beispiele für wichtige Zukunftstechnologien deutschen Ursprungs - 132
Sektion A: Rettet das Erdölmonopol! Synthetisches Benzin gefährdet(e) die britisch-amerikanische Ölgeopolitik - 132
Kriegsgrund Kohleverflüssigung -132
Die Tragödie der Kohleverflüssigung und der synthetischen Benzinherstellung: gestohlen, verboten und ›vergessen‹ - 137
Ölschiefer – ein deutsches Geschenk für die USA - 147
Synthetische Öle und Superschmiermittel - 149
Sektion B: Chemie beherrscht(e) die Welt - 151
Die Amerikanisierung der Antibabypille - 156
Sektion C: das Reich der Metalle - 158
Container oder die Blechkiste, aus der die Globalisierung ist - 158
Altstoff wird Rohstoff: Aluminiumschrott-Recycling - 161
Die Hochtemperaturlegierungen von ›Project RAND‹ - 162
Supermetalle - 163
Sektion D: Optik - 165
Die revolutionäre Welt der Mikroskopie - 165
Das ›Photophon‹ - 167
Wer entwickelte die Kameras für Aufklärungssatelliten? - 168
Sektion E. Neue Medien und Kommunikationstechnologie - 169
Der Agfa-Farbfilm – 169
Die Wiedererfindung der Scheibenantenne - 170
Die Einführung der Magnetbandtechnologie - 170
Das ehemalige deutsche Monopol in der Fernsehtechnik - 172
Farbfernsehen - 175
Miniaturfernsehkameras mit Sender - 177
Hochauflösendes Fernsehen (HDTV) - 179
Weitere Pionierleistungen der Fernsehtechnik - 179
Die geheime Schatzkammer der Nachrichtentechnik von Burg Feuerstein - 180
Geheime Kommunikationssysteme - 181
Spracherkennungstechnologie (automatische Stimmerkennung) - 182
Die Magier von Fort Monmouth - 184
Infrarottechnologie - 185
Sektion F: Die digitale Welt, wie sie wirklich entstand - 188
Das Geheimnis der Quarzuhren - 188
Röhren zur Informationsspeicherung - 189
›Alternative Zwei‹ oder: wie Siliziumtechnik, Halbleiter und Transistor wirklich entstanden - 190
Das Geheimnis der ersten Digital-Computer - 200
Rechner mit Elektronenröhren - 205
Der rätselhafte Aufstieg der Firma IBM - 207
Sektion G: Neue Konzepte für Fortbewegungsmittel auf Land und Wasser - 208
Turbinenantrieb für Landfahrzeuge - 208
Die Sequenzenräder von Le Tourneau - 212
Fakt oder Fiktion: Nuklearantrieb für Landfahrzeuge - 217
Gasturbinenantrieb für Schiffe - 219
Das Tragflügelboot - 222
Technisch abgeschlagen:
die Probleme der amerikanischen U-Boot-Technik - 224
Die amerikanischen ›U-Boot-Revolutionen‹, Mythos und Wahrheit - 228
Plötzlicher Ideenmangel oder:
Die dritte ›amerikanische U-Boot-Revolution‹ fällt aus - 235
Sektion H: Wie die US-Luftüberlegenheit wirklich entstand, und was dahinter verborgen wurde - 237
Republic P-47M ›Thunderbolt‹ – Sinnbild amerikanischer Technologie 1944/45 - 237
Zwei Züge – zwei Schätze - 238
Erst 1970 freigegeben: Krieghoffs Experimentalbordwaffen - 241
Das traurige Geheimnis der amerikanischen Luftfahrttechnologie 1945: »nicht die beste, nur die größte...« - 242
»Gemein, gemein, gemein!« (wicked, wicked, wicked) - 247
Rettung in letzter Minute für das amerikanische Düsenprogramm 247
Wie Howard Hughes die US-Luftwaffe 1948 mit deutscher Technik vorführen wollte - 254
Das Geheimnis von Volkenrode oder:
Amerikas ›zweites Manhattan-Programm‹ - 255
Die erste Höhenprüfstandsanlage der Welt geht in die USA - 262
»Wackelt mit den Tragflächen, Jungs!« – Die sichtbaren Folgen der Übernahme deutscher Luftwaffentechnologie - 263
Die Flächenregel – Wie genial war Mr. Whitcomb wirklich (Teil 1)? - 282
Die rechtzeitige Wiedererfindung des superkritischen Pfeilflügels – eine Waffe im transatlantischen Handelskrieg oder:
Wie genial war Mr. Whitcomb wirklich (Teil 2)? - 284
Der ›schiebende Flügel‹ - 285
Triebwerke mit weltumspannender Reichweite – wo sind sie geblieben? - 286
Pfeilblatt – Rotortechnologie
Nach 50 Jahren aus dem Dornröschenschlaf erweckt - 286
Der Pate des ›Warzenkeilers‹ (Warthog) oder:
Wie die USAF aus einer Klemme befreit wurde - 287
Tarnkappe für Flugzeuge - 290
Sektion 1: Wernher von Braun kam nicht allein - 298
Beispiele von Spitzenleistungen durch ›Paperclip‹-Wissenschaftler für die USA - 298
Präsident Bush und sein ›Weltraumbomber‹ - 305
C. Merkwürdige Begebenheiten - 308
Schnellzuglokomotive mit Einzelachsantrieb - 308
Gekränkter Sportehrgeiz?
Die alliierte Entzauberung der Silberpfeile - 308
Die Kosmetikindustrie Mission (Cosmetic Industry Mission) - 312
Rettet den ›Teddybär‹ - 313
Automatische Postsortierungssysteme:
Habsucht und Dummheit hemmen den Fortschritt - 313

5. Kapitel
Bilanz des größten Raubes aller Zeiten 317
Die größte Schatzsuche der Welt - 319
Jubel in der New York Times - 322
Der deutsche Einfluß auf die RAND-Denkfabrik - 324
Deutsche Erfindungen wertlos«! - Großkonzerne als Leugner - 324
Die Außerirdischen waren es – Hilflose Erklärungen für den plötzlichen Technologiesprung? - 325
Für immer vernichtet? Die Folgen von Pfuscherei und Dummheit - 325
Die Grenzen des Ausbeutungsprogramms - 326
Versuch einer finanziellen Bilanz - 328
Militärische Vorherrschaft durch ehemalige deutsche Technik - 329
Hundert Jahre voraus? - 330
Akten geschlossen? - 330
Keine Weltwirtschaftsdepressionen dank deutscher Technologie? - 331

6. Kapitel
Rechtsstaatlich gelöst? 333
Die Jagd auf Patente oder: Müssen Ideen geschützt werden? - 335
Massiver Verstoß gegen das Völkerrecht - 335
Der größte Diebstahl der Weltgeschichte wird abgesichert - 336
Patentverletzungen bis heute aktuell: 1,52 Milliarden Euro Schadenersatz für ein einziges Patent - 338

7. Kapitel
... und es geht immer weiter 341
Neo-›Paperclip‹ statt Antiterrorkampf? - 343
Die digitale Version vom ›Unternehmen Patentenraub‹ - 344
Wie Boeing wieder Weltspitze wurde - 346
Die Faust der Technologie - 348
Diebstahl geistigen Eigentums als Grundlage und Teil des amerikanischen Wirtschaftsmodells - 350

Keltia n°11

Keltia n°11 - Janvier 2009

keltia11.jpg

4,90 €
Disponible prochainement !

Au sommaire :

Au sommaire :
Dossier : La Belgique des Celtes
- Ambiorix le Sanglier des Ardennes
- Art du feu... esprits fumeux
- Festivals, musique, artisanat, musées et sites...

- L'Origine des Celtes (2), par V. Kruta
- Musique : Pascal Lamour
- Cacophonie céleste : la chasse sauvage
+ Livres, BDs, DVDs, web, infos, musique...

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Oswald Spengler and "Faustian Culture"

Oswald Spengler and ‘Faustian culture’

Ex: http://faustianeurope.wordpress.com/

spenglerWhen the first volume of Spengler’s Decline of the West appeared in Germany shortly after the First World War, it was an unexpected success. At this time, Spengler’s idea that the Western civilization is slowly but inevitably entering into its last phase of ‘life’ was in the eyes of the German public confirmed by hardships of the post-war years. Moreover, it provided very much desired answers that rationalised the German post-war suffering into a context of the decline of the Western civilization itself.

But Spengler did not want to provide simple answers for the masses. He was also far for trying to spread pessimism. He merely presented the idea that all cultures are organic entities that go through birth, adulthood, and ultimately their death. The same life course should be expected for the Western world - for the so-called Faustian culture - Spengler believed, and this was the time of its transition from the culture to the civilization.

This transition is characterised among others things especially by migration of people from countryside to city assuring thus their separation from soil - from the experience of natural life. People, instead of experiencing what the real life is - are now separated from it in cities, leading to abstract, from real experience separated ideas and thinking.

The use of the word ‘Faustian’ when describing the Western culture Spengler explained by pointing out a parallel between the tragic figure of Faust and the Western world. Just as Faust sold his soul to the devil to gain greater power, the Western man sold his soul to technics.

It might be now quite easy to see what Spengler had in mind. We rely so much on our technological miracles that we tend to forgot that we would not be able to live without them. This is neither good, neither bad, it is the way things currently are. However, it would be foolish to describe ourselves solely as Nature’s creatures. To ‘return to Nature,’ to ‘live in harmony with it’ as perhaps Rousseau would have is an impossible nonsense, Spengler argues. With the first sparks of fire made by Man, he desires to control the unleashed power, not merely to look at it with awe. The inspiration with Nietzsche is at this point obvious.

The difference between Goethe’s Faust and the Faustian man is thus only one, Spengler said, for the destiny for the latter offers no way to ‘redemption’. Spengler gives just as Julius Evola after him a parallel to a Roman centurion - the Faustian man can face the coming twilight with courage and determination and make his end spectacular, but these are all options left. The optimism must be condemned as weakness to face the inevitable.

Finally, it must be left to the reader to consider for himself whether our civilization truly faces any decline or whether the only remaining option is just to try to hold to the fading banner. What cannot be denied however is that Spengler’s writings give us a certain feeling of melancholy and we can easily imagine Spengler writing before the dusk of the First World War, predicting a tragedy which would wipe away all the things past and leave the Western man with a bleak vision of his inevitable destiny.

Except this eight hundred pages long two volume edition of Decline of the West, other Spengler’s works for instance include Man & Technics or Prussianism and Socialism, which are perhaps more accesible to the first time reader thanks to their shorter length.

La revelacion de Emil Cioran

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La revelación de Emile Ciorán

 

Abel Posse

 

Después de muchas horas de diálogo con Emile Ciorán, me pregunté cuál es el secreto de su atracción intelectual.
Aparentemente su negación de la filosofía académica y su defensa de un pensamiento Independiente hasta el borde de lo anárquico, podría parecer más bien un episodio final del modernismo romántico. ¿Por qué inquieta Ciorán? ¿Por qué crea adeptos mas bien rechazándoles? Se deslizó durante décadas como un antifilósofo, estimado por escritores y por un público heterogéneo pero ninguneado en el plano de la filosofía oficial, académica, "seria". ¿Cuál es la clave de su sobrevivencia y de su éxito final?

La fascinación de Ciorán a través de sus libros (y particularmente de esa obra central que es La Tentación de Existir, que acaba de ser reeditada por "Tauruo" en la magnífica traducción de Fernando Savater) se entra en subversiva sospecha del autor contra la sacralidad, la intocabilidad, el orgullo, de la condición humana misma.

Lo que nos deja Ciorán, después de la lectura de La Tentación de Existir, La Caída en el Tiempo o El Aciago Demiurgo es la de que el hombre bien podría ser tratado como un animal descastado, un indigno cósmico, en vez del semidiós, "la criatura, a su imagen y semejanza", etc,.a que se tiene acostumbrado. Es como si el hombre, a partir de Ciorán, empezase a ser considerado como una pieza de discordia cósmica, un tonto o un energúmeno infatuado que en el fondo lleva a la enfermedad y la destrucción de todo lo que toca: sean sus, pares o el planeta mismo que habita.

Lo que creo que no se expresó claramente en torno a Ciorán es que es tino de los primeros filósofos que nos dice que el hombre es una causa detestable, un asesino que se cree lleno he cualidades bondadosas.

La ética, hasta ahora, fue la respuesta creada por el hombre ante la sospecha (y la evidencia) de sus malas inclinaciones. Más allá de la respuesta de la ética está Ciorán ?que aunque no lo quiera está directamente ligado a Nietzsche? y que nos dice que el factor criminal del hombre, su destructividad, es la verdadera revelación del siglo XX: el hombre, a través de la tecnología, manifestó su verdadera faz inmoral, definitivamente pérfida: esto es el siglo de los campos de concentración, del hipócrita y cotidiano genocidio, Norte-Sur, de Hiroshima, y más que nada de la destrucción, del orden natural del planeta Tierra a través del desequilibrio ecológico, la contaminación, el definitivo avasallamiento del ritmo de la biosfera, de los animales y las plantas: por una especie triste, neurótica, infatuada, que ni siquiera obtiene placer de sus crímenes.

No es extraño que el ensayo La Tentación de Existir sea una crítico de ese, supuesto favorable a la vida humana y a la bondad del hombre que baña su hipocresía toda la cultura o incultura de Occidente.

Dice Ciorán: “Habiendo agotado mas reservas de negociación, y quizás la negociación misma, ¿por qué no debería yo salir a la calle a gritar hasta desgañitarme que me encuentro en el umbral de una verdad, de la única válida?"
Esa verdad que conmueve a Ciorán, lo separará para siempre de los bien pensantes del mundo (desde Sartre hasta Russell).
La solitaria repulsa de Ciorán se origina en este hecho central: al descalificar al hombre como ente privilegiado, loable, admirable y salvable, condena a muerte la tarea de esos filósofos del hombre, habitantes del ghetto del optimismo.
Ciorán en realidad es el primer filósofo que deja de ser "oficialista" del partido del hombre. Se pone más allá de esa obligatoria y engreída "conciencia de humanidad". Rompe el contrato, invita a que nos unamos a la opinión que de nosotros podrían tener nuestras víctimas: las plantas, los mares, los exterminados tigres de bengala, los místicos, las aves.
¿Por qué el hombre no va a ser algo prescindible en el orden de lo creado?
¿Cuál es la verdadera lectura de ese libro que sigue siendo secreto y que se llama la Biblia: qué quiere decir la parábola del ángel rebelde, la de Caín, la de la expulsión del Paraíso? ¿hemos leído bien la Biblia?
Ciorán niega al hombre actual seguir postulándose arrogantemente y sin dudas como candidato al Paraíso. Ciorán nos dice lo que muchos podemos sentir al culminar este siglo involutivo: el hombre no solamente no merece el Paraíso sino que lo saquea y destruye. Es definitivamente un animal dañoso con peligrosísimas aptitudes...
En un tiempo de pensamiento público pervertido por el lenguaje equívoco de la política y de los grandes intereses, la filosofía -la fracasada Filosofía, arrinconada a mera materia de examen, o a prestigiosa antigualla?, cobra una importancia dramática: junto con el arte y la religión son los únicos espacios de resistencia que nos quedan ante la presión cosificadora. Cosificadora no sólo por el materialismo de una "sociedad de cosas" sino porque esa sociedad termina cosificando a su protagonista, el que debería haber sido su beneficiario.)
La filosofía es guerrilla, como afirma Gilles Deleuze. Es resistencia y ataque ante un enemigo demasiado poderoso, por el momento de apariencia invencible. La guerrilla se arma en silencio y golpea cuando y donde puede.
Es el retorno al Ser y a sentirnos ser pese a la desolada, sometida versión de nuestro ser social, mejor: de nuestro aparecer.
El desdoblamiento entre el yopúblico, como escribió Bergson y el yo profundo, es un fenómeno cultural que se agudiza en este tiempo de extraordinarias y velocísimas mutaciones.
La reflexión es el mecanismo natural, privadísimo, de soldar esa peligrosa ruptura. Filosofar empieza por ser un poner esa reflexión, saber conducirla hacia objetivos. Nuestro sentimiento de existir en cuanto yo (y no en cuanto ese otro del yo publico). Filosofar es existir. En la reflexión íntima nos sentimos existir, nos sentimos en el mundo. La reflexión en estos tiempos tiene in valor similar al de la oración en este caso correo el sentimiento intimo del estar con dios, sin Dios o ante Dios).
Filosofar es existir. Nunca como ahora, en tiempos del yo volcado hacia afuera, vale y tiene tanto peso aquel cartesiano cogito, ergo sum (pienso, luego existo).
Ciorán es el gran guerrillero. Es un ejemplo de resistencia pensante. Piensa como resultado de una reflexión necesaria en un mundo en que la vida que se nos propone, tanto como las ideas hechas en torno a las que nos seguirnos moviendo, nos llevan a la despersonalización, a ese mundo de no?yos, de yos de los otros.
Frente al pensamiento de los frívolos y ruidosos noveaux philosophes de la decadencia cultural francesa, o ante las parrafadas previsibles de Popper (que en nombre del liberalismo democrático oculta la realidad del genocidio económico del tercer mundo), Ciorán se alza como el representante privadísimo e insobornable de la verdadera filosofía: coraje para el compromiso con la verdad, o mejor, con lo verdadero. Hemos llegado a tal punto de ceguera subcultural que Ciorán, el negativo se erige en posibilidad de dignificación.

1

L'été de Maillol

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mercredi, 11 février 2009

Retour de la France au sein de l'OTAN: Ankara étudie la demande française...

PlantuSarkozyTurquie.jpg

Retour de la France au sein de l’Otan : Ankara « étudie avec circonspection » la demande française… : "Dans sa décision de réintégrer le dispositif militaire de l’Alliance atlantique, Sarkozy n’avait sans doute pas prévu qu’il devrait recevoir le blanc-seing de la Turquie… Par la voix de son ministre des affaires étrangères, Ali Babacan, le gouvernement turc vient en effet de déclarer qu’il est « toujours en train d’évaluer » la demande française de retour dans le commandement de l’Organisation. « Les modalités (d’un retour de la France) sont en train d’être discutées au sein de l’Alliance atlantique. Est-ce qu’il y aura un vote (des pays membres) ou pas, on ne le sait pas encore », a expliqué M. Babacan samedi à la presse turque. Il a précisé que le retour de la France dans l’alliance occidentale « est plutôt une affaire politique que légale. La plupart des alliés de l’Otan y voient une décision positive, mais nous sommes toujours en train de l’évaluer », laissant entendre que gouvernement turc pourrait s’y opposer si Paris continuait de freiner l’entrée d’Ankara dans l’UE. Soucieux d’engranger les voix du camp national, Nicolas Sarkozy avait fait du non à l‘entrée de la Turquie dans l’UE l’un des thèmes de sa campagne pendant la présidentielle de 2007, prônant à la place un « partenariat spécial », dont Ankara ne veut pas entendre parler. Pendant sa présidence tournante de six mois, de juillet à décembre 2008, le président français avait néanmoins accepté d’ouvrir deux nouveaux chapitres de la candidature de la Turquie, portant leur nombre à 10 (sur 35). Un geste considéré comme tout à fait insuffisant par la partie turque, qui, réponse du berger à la bergère, pourrait s’opposer aux demandes françaises de réintégrer le commandement militaire de l’Otan…" Source

Gaza: Blocus des hydrocarbures de Palestine

gas-Gaza.jpg

Gaza : Blocus sur les hydrocarbures de Palestine

Trouvé sur: http://ettuttiquanti.blogspot.com/

Rivarol n°2889, 23/01/2009 : "Le sacre d'Obama — qui n'a pas une fois évoqué le Proche-Orient dans son discours d'investiture —ne devant en aucun cas être obscurci par les fumées des dévastations de Gaza, Israël décrétait un cessez-le-feu à la veille du grand événement et procédait le 20 janvier à l'évacuation de ses blindés. Ce qui ne change rien au fond du conflit, qui est le refus de l'entité sioniste de voir se constituer un Etat palestinien viable. Et pour cause.

Selon Oil & Gas Investing, le gouvernement palestinien parvenait à la fin des années 90 du XXe siècle à un accord avec le groupe British Gas (BG) afin d'effectuer des forages de pétrole et de gaz en Méditerranée. En 1999, Noble Energy, société basée à Houston, découvrait, pour le compte d'Israël, du gaz au large d'Ashkelon, dans les eaux territoriales israéliennes. Au même moment, BG annonçait que d'importantes réserves énergétiques venaient d'être repérées au large de Gaza. Pour les Palestiniens, cette découverte ouvrait la porte à l'indépendance économique et à la stabilité financière. Elle ne provoqua pourtant qu'envie et convoitise car une Palestine riche en énergie, véritablement autonome, n'était pas dans les intérêts des dirigeants sionistes.

Aussi, en 2005, Israël devait porter un coup fatal à l'industrie palestinienne en choisissant l'Egypte comme fournisseur de gaz pour ses besoins. Pour expliquer ce geste hostile, l'Etat hébreu parla de "sa crainte de voir l'argent versé à la Palestine employé plus tard à financer le terrorisme". Une manoeuvre qui devait détruire complètement l'espoir d'une industrie florissante à Gaza, par la création d'emplois et la perception de taxes par le gouvernement palestinien. «Cette réserve, 0.4 trillion de mètres cubes de gaz naturel, affirmait Triple Diamond Corporation, aurait non seulement permis à la Palestine de couvrir amplement ses besoins énergétiques mais aussi aussi de profiter à l'expansion de son commerce. » Pour parer à cet événement funeste et tenter de faire fructifier ces nouvelles ressources, le gouvernement palestinien approcha British Gas qui obtint du gouvernement égyptien la permission d'exporter ce gaz —pour une période de 50 ans — via le pipeline de Gaza-Al Arish. Hélas, cette fois, ce fut le gouvernement britannique qui mit son veto, demandant à British Gas d'offrir une autre chance à Israël pour l'obtention d'un nouvel accord avec son voisin... Mais Tel Aviv refusa de nouveau tout compromis et l'espoir des Palestiniens s'effondra. L'accord fut abandonné.

On connaît la suite : colonisation sauvage, expulsions sans états d'âme et finalement blocus de Gaza. Fait navrant : entendre certains comparer hâtivement cette situation à l'apartheid sud-africain car, comme peuvent seuls en témoigner ceux qui ont vécu cette période dans la Republik, y étaient alors inconnus les destructions d'habitations au bulldozer, l'arrachage de plantations et de vergers centenaires, la volonté insidieuse d'annihilation de l'autre qui semble aujourd'hui prédominer au Proche-Orient. Cela doit être dit et répété. On apprenait finalement fin 2007 qu'une plainte était portée devant la Haute Cour de Justice israélienne (HCJ 91 32/07 ) contre l'Etat sioniste, concernant la baisse de fourniture d'électricité et de gaz par Israël à Gaza. Dans le même temps, une pétition était déposée par Noble Energy [Méditerranée] à propos de l'approvisionnement d'énergie en sens inverse, c'est à dire de la bande de Gaza vers Israël. Cette requête HCJ 5547/07, qui faisait état d'un certains nombres de multinationales se disputant le droit d'exploiter le gaz situé dans les fonds marins palestiniens - gaz approvisionant donc le marché de la demande israélienne - , passa étrangement quasi inaperçue.

Le 25 décembre 2007, la juge Beinish de la Haute Cour rejetait la plainte, affirmant que l'Etat d'Israël n'était pas tenu de transférer une quantité illimitée de gaz et d'électricité à la bande de Gaza « dans des circonstances où certaines de ces ressources continuent d'alimenter des organisations terroristes dans le but de cibler des civils israéliens ». La résolution 3005 (XXVII) de l'Assemblée Générale de l'ONU confirme, quant à elle, « le principe de la souveraineté de la population des territoires occupés sur leur richesse nationale et leurs ressources ». De même, la résolution 3336 (XXIV) de l'AGONU affirme que l'exploitation « humaine, naturelle et de toutes les autres ressources et richesses des territoires occupés est illégale ». Avec la résolution 32/161 de l'AGONU, Israël est appelé à cesser son exploitation des ressources naturelles dans les territoires occupés palestiniens, réaffirmant que ces ressources appartiennent au « peuple dont les territoires sont encore sous occupation israélienne ».

Au regard de cette évidence choquante, n'est-il pas incroyable que depuis rien n'ait changé ? Le gouvernement d'Ehoud Olmert se croit-il vraiment au-dessus des lois ? N'est-il pas temps pour lui de faire preuve d'un peu moins d'intransigeance, et de plus d'équité, à l'égard d'un peuple qui réclame depuis soixante ans de vivre enfin libre sur sa terre ?

Michelle Favard-Jirard.

Une pièce à l'effigie de Knut Hamsun

Trouvé sur: http://ettuttiquanti.blogspot.com/

"La Banque centrale norvégienne a annoncé vendredi le lancement d'une pièce commémorative à l'effigie de Knut Hamsun, auteur d'abord célébré dans son pays, lauréat du prix Nobel de littérature en 1920, puis tombé en déchéance après la guerre en raison de ses positions pronazies. "C'est l'auteur que nous célébrons", a déclaré Leif Veggum, un directeur de la Banque de Norvège. Il s'agit de la première pièce commémorative à être tirée en l'honneur de Hamsun. En argent et d'une valeur nominale de 200 couronnes (22,6 euros), elle sera mise en vente, au prix de 450 couronnes, le 19 février, date du 150e anniversaire de la naissance de l'auteur de La Faim (1890).

Les dernières années de Hamsun, mort en 1952, ont été marquées par la déchéance dans un pays bien embarrassé sur le sort à accorder à celui qui en 1940, à 80 ans, a choisi de soutenir le régime pronazi du collaborateur Vidkun Quisling. A la Libération, les autorités norvégiennes le déclarèrent mentalement affaibli pour ne pas avoir à le juger et le ballottèrent d'un hospice à l'autre. Bien que Hamsun ait été l'un des trois seuls Norvégiens à avoir reçu le Nobel de littérature, ni Oslo ni Grimstad, sa ville natale, n'ont encore de rue à son nom. Seulement une poignée de localités du pays scandinave lui ont pour l'instant fait cet honneur."


Source
AFP

Nietzsche on Friendship and on the Tragedy of Life

Nietzsche on friendship and on the ‘tragedy of life’

Ex: http://faustianeurope.wordpress.com/

Friedrich Nietzsche ‘Friendship’ is something to which we all probably would nod and we would say that we fully understand what is meant by it, but do we? Who are these ‘friends’ we think are around us? What do they mean to us and do these ‘friends’ of today really differ from people we only ‘know better’ and or to whom we ‘talk more’ than with random people we daily meet? These might sound like silly questions to ask, really, however, when the phenomenon of Facebooks, Myspace etc. strikes daily the news and journalists often mention that people have tens or even hundreds ‘friends’ on their profiles, I believe it is never useless to stop and wonder for a moment.

Quite interestingly, I would like to point out to perhaps the most unexpected person who considered friendship in his work - to Friedrich Nietzsche. He, just as the voluntarist Schopenhauer before him, had almost no friends at all. Suffering from constant health problems – migraine headaches and vomiting, this brilliant intellectual had to resign from the post of professor at the University of Basle, which he received at unheard age of 24, and in 1879 started to travel around Europe, seeking seclusion and peace from his collapsing health near mountain lakes deep in the Alps.

In earlier days of his writing career, Nietzsche was a friend and admirer of the work of Richard Wagner. Nietzsche saw in Wagner’s opera Tristan und Isolde (1865) the possible resurrection of the antic tragedy. The Greek tragedy was for Nietzsche especially important because he regarded it as an ‘honest depiction of human life.’ That is, as a piece of art that depicts each person as born with certain qualities, but also possessing the ‘tragic flaw,’ which gives him a destiny that he cannot escape. Although in the Greek tragedy characters struggle with their predestined path, by each step they inadvertently proceed towards their certain end.

This is perhaps best depicted in Sophocles’ Oedipus Rex, where Oedipus is given a terrible predicament – he is to marry his mother and kill his father. The tragic flaw in case of Oedipus is hubris – and although that when he hears his terrible fate from the Delphic Oracle and tries to flee from the place where his (foster) parents live, escaping, he kills his father Laius – only because they argue who has the right-of-way.

Nevertheless, heroes of the antic tragedy – although endowed with the tragic fate – are not content with it, and they struggle till the very end. As Nietzsche mentions in The Birth of Tragedy this is a ‘honest’ image of what life is – tragic.

One is born into a condition one does not chooses. He is endowed with certain predispositions, born into a certain family, into a specific community, which make tremendous impact on one’s identity – on the fact ‘who one is.’ The ancient Greeks personified this human precondition as ‘given’ by three Moirae – the personifications of destiny. The ancient hero, however, is the one who, although endowed with both flaws and qualities, does not ‘give up’ and fights his destiny and although never wins (the human life can never be won, the human life is tragic, it always ends in death which can never be avoided) he understands that ‘there are moments and things worth living (and dying) for.’

In his later works, Nietzsche elaborates further; when one considers great heroes as Beethoven, Goethe or Napoleon, they were all both endowed with certain flaws, no one of them was ‘perfect,’ but they all, above all, were in their specific fields great ‘warriors,’ who stood against the human fate and managed to push the meaning of living to a completely another, greater level – they set example for others and in their fight found what ‘they are’ – what to be living for them truly means. They found that it is precisely this fight, this totality of all things – both living and dying, both flaws and qualities, both joy and sadness, both victories and failures – what life is. That life is beautiful – and interesting – and worth living for – because above all, to be a human means a tremendous possibility, a challenge – to understand one’s flaws and qualities and on them build one’s work – one’s fate. For Nietzsche, life is an art, a Greek tragedy. And it is precisely this fact that life is tragic – which makes is beautiful. For Nietzsche, and for the ancient Greeks, the life ‘makes sense’ only when understood in this highly artistic sense.Richard Wagner

As to Richard Wagner – and to the opera Tristan und Isolde Nietzsche so admired, one could now perhaps better understand why Nietzsche praised Wagner as a  cultural prodigy. Nietzsche saw in earlier Wagner’s work a possibility how to restore the tragic understanding of life, back into the contemporary society which elevated only the Christian reverence and its preaching that man is born from sin and that he can only achieve ‘happiness’ in the afterlife. The Christians, Nietzsche maintains, do not understand what life is, they are in fact, the life’s failures, to weak to conceive of life as the totality of all values – as both struggle and peace, as both birth and death and so on. They instead would like to live in ‘eternal happiness and peace,’ which is a non-sense Nietzsche argues; since happiness cannot exist without sadness, as sadness cannot without happiness. Just as well as life entails death, also death is necessary to give life to next generations. Each exists only in relation to the opposite. The weak would be even unable to consider, Nietzsche argues, that life consisting only of ‘happiness’ would be too boring to live. Indeed, for the strong, for the type of the antic hero, it is unimaginable to be living in the Christian heaven, in an eternal ‘peace and happiness.’ One might well say that what is the hell for the Christian, is the ‘heaven’ for a Nietzschean hero, because, quite simply, it would be much more fun.

The friendship between Wagner and Nietzsche nevertheless did not last long. Wagner more and more enclosed himself with a circle of German nationalists and instead of elevating Nietzsche’s untimely model of the Antic hero, Wagner became too narrowly German, and ultimately, with his final opera Parsifal, even a hypocrite. In Parsifal Wagner elevated the Christian piety, when he himself was an admirer of Nordic paganism. Nietzsche was nauseated by the fact that Wagner used something so alien to his (Wagner’s) beliefs only to promote the sense of German national history. Even then, Nietzsche stayed true to his beliefs, and although he despised its pseudo-Christian leitmotif, he admired the beauty of the music; in a letter to Peter Gast from 1887, he asks himself: ‘Has Wagner ever written anything better?’

It is then perhaps no wonder that for Nietzsche, the friendship has a very peculiar meaning. Today it is mostly understood that a friend is someone ‘who wants the best for you.’ Nietzsche considers this too shallow and his response is similar as in the case of the Christians who would like to live only in their ‘heaven.’ A true friend for Nietzsche is someone who by wishing you the ‘best’ wishes you ‘the worst,’ – struggle, strife, obstacles, fear, and ‘many good enemies.’ A friend for Nietzsche is not someone who accepts your every word and blindly follows in your steps or even someone who tries to ‘offer you a helping hand’ – this only promotes laziness, acceptance of one’s status, weakness and decadence. To wish truly one best also means to be in opposition, to propose contra-arguments, to go one’s own way and even destroy and fight against a friend’s plans. In the Nietzschean sense, the friend is the one ‘who wishes you to be strong.’ In contrast to a Christian who wishes you ‘heaven,’ that is meekness and decadence in otherworldly piety.

Consider also this assumption: what is for Nietzsche the difference between friend and enemy? One can easily derive from the above mentioned that there is no difference at all. Both friend and enemy is someone who you consider your equal. It is someone who you think is worth fighting against. From the fight, you both learn and ultimately strengthen your resolve. In fact, it might be said that ‘your best friend is also your best enemy, and your best enemy is your best friend.’ Similarly, Nietzsche mentions Christ’s ‘love thy enemy’ as a commendable principle to follow, but not in the ‘Christian sense.’ For Nietzsche, since love and hate are almost inseparable, the enemy, your antithesis, is also someone to be truly admired, because this enemy inevitably forms a part of ‘who you are,’ the enemy shows you a different side of the coin, and thus makes you stronger in the end.

In the end, one might and might not aggree, yet Nietzsche certainly provides a persuasive theory of friendship, especially in a time when it seems that friendship is being reduced to an artificial list of names available on an individual’s profile somewhere on the internet…

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El cantor del nuevo mito - Giorgio Locchi revisitado

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El cantor del nuevo mito. Giorgio Locchi revisitado.

Adriano Scianca



“…sonaba, tan antiguo, y sin embargo era tan nuevo…”

Richard Wagner


Y por último llegó la “globalización”. En dos mil años de pensamiento único igualitario nos hemos tragado: la “inevitable” venida de los tiempos mesiánicos, el “inevitable” avance del progreso técnico, económico y moral, el “inevitable” advenimiento de la sociedad sin clases, el “inevitable” triunfo del dominio americano, la “inevitable” instauración de la sociedad multirracial. Y ahora, precisamente, es la globalización la que se impone como “inevitable”. El camino ya está trazado, nada podemos contra el Sentido de la Historia. Es cierto que la entrada triunfal en el Edén final es postergada de manera continua porque siempre surgen pueblos impertinentes que no aprecian los hegelianismos en salsa yanqui como los anteriormente citados. Pero, tarde o temprano- nos lo dice Bush, nos lo dicen los pacifistas, nos lo dicen los científicos, los filósofos y los curas- la historia llegará a su fin. Seguro. ¿Seguro?



¿El fin de la historia?

Es verdad: la historia, efectivamente, puede llegar a su fin. Es del todo plausible que en el futuro que nos espera se pueda asistir al triste espectáculo del “último hombre” que da saltitos invicto y triunfante. Pero este es sólo uno de los posibles resultados del devenir histórico. El otro, también este siempre posible, va en la dirección opuesta, hacia una regeneración de la historia a través de un nuevo mito. Palabra de Giorgio Locchi. Romano, licenciado en Derecho, corresponsal en París de “Il tempo” durante más de treinta años, animador de la primera y más genial Nouvelle Droite, fino conocedor de la filosofía alemana, de música clásica, de la nueva física, Locchi ha representado una de las mentes más brillantes y originales del pensamiento anti-igualitario posterior a la derrota militar europea del 45.

Muchas jóvenes promesas del pensamiento anticonformista de los años 70 conservan todavía hoy el nítido recuerdo de las visitas que hicieron a “Meister Locchi” en su casa de Saint-Cloud, en París, “casa a la que muchos jóvenes franceses, italianos y alemanes se dirigían más en peregrinaje que de visita; pero simulando indiferencia, con la esperanza de que Locchi (…) estuviese como Zarathustra con el humor adecuado para vaticinar y no, como desgraciadamente sucedía más a menudo, para que les hablase del tiempo o de su perro o de actualidades irrelevantes” (1). Las razones de tal veneración no pasan tampoco inadvertidas para quienes sólo hayan conocido al autor romano a través de sus textos. Leer a Locchi, de hecho, es una “experiencia de verdad”: tomemos su Wagner, Nietzsche e il mito sovrumanista – un “gran libro”, “unos de los textos clásicos de la hermenéutica wagneriana”, como lo define Paolo Isotta en el… ¡Corriere della Sera! (2)- uno se encuentra ante el desvelamiento (a-letheia) de un saber original y originario. Desvelamiento que no puede ser nunca total.

La aristocrática prosa de Locchi es, de hecho, hermética y alusiva. El lector es conquistado por ella, tratando de atisbar entre las líneas y de captar un saber ulterior que, estamos seguros de ello, el autor ya posee pero dispensa con parsimonia (3). A aumentar la fascinación de la obra de Locchi, además, contribuye también la vastedad de referencias y la diversidad de los ámbitos que toca: de las profundas disertaciones filosóficas a los amplios paréntesis musicológicos, pasando por las referencias a la historia de las religiones y por las audaces digresiones sobre la física y la biología contemporánea. Quien está acostumbrado a la atmósfera asfixiante de cierto neofascismo onanista o a los tics de los evolamaniacos de estricta observancia es raptado inmediatamente por todo ello.



La libertad histórica

El punto de partida del pensamiento locchiano es el rechazo de todo determinismo histórico, es decir, la idea de que “la historia- el devenir histórico del hombre- surge de la historicidad misma del hombre, es decir, de la libertad histórica del hombre y del ejercicio siempre renovado que de esta libertad histórica, de generación en generación, hacen personalidades humanas diferentes” (4). Es el rechazo de la “lógica de lo inevitable”. La historia está siempre abierta y es determinable por la voluntad humana. Dos son, a nivel macrohistórico, los resultados posibles, los polos opuestos hacia los que dirigir el porvenir: la tendencia igualitarista y la tendencia sobrehumanista, ejemplificadas por Nietzsche con los dos mitemas del triunfo del último hombre y del advenimiento del superhombre (o, si se prefiere, del “ultrahombre”, como ha sido rebautizado por Vattimo en el intento de despotenciar su carga revolucionaria). El filósofo de la voluntad de poder afirma la libertad histórica del hombre mediante el anuncio de la muerte de Dios: quien ha adquirido la conciencia de que “Dios ha muerto” “no cree ya que esté gobernado por una ley histórica que lo trasciende y lo conduce, con toda la humanidad, hacia una finalidad- y un fin- de la historia predeterminada ab aeterno o a principio; sino que sabe ya que es el hombre mismo, en todo “presente” de la historia, el que establece conflictivamente la ley con la que determinar el porvenir de la humanidad” (5).

Todo esto lleva a Locchi a identificar una auténtica “teoría abierta de la historia”. El futuro, desde esta perspectiva, no está nunca establecido de una vez por todas, ha de ser decidido constantemente. No sólo eso: tampoco el pasado está cerrado. El pasado, de hecho, no es lo que ha acaecido de una vez por todas, un mero dato inerte que el hombre puede estudiar como si fuese un puro objeto. Al contrario, es interpretación eternamente cambiante. El tiempo histórico, lo vamos viendo poco a poco, asume un carácter tridimensional, esférico, estando caracterizado por interpretaciones del pasado, compromisos en la actualidad y proyectos para el porvenir eternamente en movimiento. El origen mítico acaba proyectándose en el futuro, en función eversiva con respecto a la actualidad. Las distintas perspectivas que brotan de ello acaban chocando dando vida al conflicto epocal.



El conflicto epocal

El “conflicto epocal” se da por el choque de dos tendencias antagónicas. Ya se ha dicho cuales son las tendencias de nuestra época: igualitarismo y sobrehumanismo. Toda tendencia atraviesa tres fases: la mítica (en la que surge una nueva visión del mundo de manera todavía instintiva, como sentimiento del mundo no racionalizado y, por tanto, como unidad de los contrarios), la ideológica (en la que la tendencia, habiéndose afirmado históricamente, comienza a reflexionar sobre sí misma y, entonces, se divide en diferentes ideologías contrapuestas entre sí) y la autocrítica o sintética (en la que la tendencia toma nota de su división ideológica y trata de recrear artificialmente la propia unidad originaria). Y si el igualitarismo (hoy en fase “sintética”) es la tendencia histórica dominante desde hace dos mil años, la primera expresión “mítica” del sobrehumanismo ha de buscarse en los movimientos fascistas europeos.

El fascismo, para Locchi, no puede ser comprendido más que a la luz de la “predicación sobrehumanista” de Nietzsche y Wagner (6) y de la “vulgarización” que de tales tesis llevaron a cabo los intelectuales de la Revolución Conservadora (que, por tanto, deja de ser una entidad “inocente”, abstractamente separada de sus realizaciones prácticas, tal y como quisiera cierto neoderechismo débil). Por tanto, el fascismo como expresión política del Nuevo Mito que apareció en el siglo XIX en algún lugar entre Bayreuth y Sils Maria. Entonces, algo nuevo. Pero, wagnerianamente, algo antiguo también.

El fascismo, de hecho, representa también la plena asunción del “residuo” pagano que el cristianismo no logró borrar y que ha sobrevivido en el inconsciente colectivo europeo. Un fenómeno revolucionario, en definitiva, que se reconoce en un pasado lo más ancestral y arcaico posible, proyectándolo en el futuro para subvertir el presente. El objetivo, de larga duración, es hacer que la Weltanschauung cristiana “retroceda más allá del umbral de la memoria”, derramando significados nuevos en los significantes viejos de matriz bíblica, tal y como originariamente el cristianismo “falsificó” los términos paganos para canalizar la propia visión del mundo en un lenguaje que no resultase incomprensible a las gentes europeas. Es el proyecto que el Parsifal wagneriano expresa con la fórmula “redimir al redentor” (7).



El mal americano

Pero la primera tentativa de actuar concretamente en la historia por parte de la tendencia sobrehumanista, como sabemos, desembocó en la derrota militar europea de 1945. Una derrota que puso al viejo continente entre las fauces de la tenaza construida en Yalta. En aquel periodo, está bien recordarlo, demasiados herederos del mundo que salió derrotado de la segunda guerra mundial pensaron en renovar su militancia sosteniendo uno de los dos brazos de la tenaza a expensas del otro, anhelando un Occidente “blanco” que no podía ser otra cosa que la “tierra del anochecer” (Abend-land) en la que ver el crepúsculo de toda esperanza de renacimiento europeo. Eligieron, aquellos “fascistas” viejos o nuevos, la táctica del “mal menor”, que, como se sabe, no es otra que la táctica del “tonto útil” vista… por el tonto útil.

En este contexto, será precisamente Locchi (no sólo, ni el primero: sólo hay que pensar en Jean Thiriart) quien denuncie las insidias del “mal americano”. Y El mal americano (Il male americano) es también el título de un libro que salió de un artículo aparecido en Nouvelle Ecole en 1975 con la firma de Robert de Herte y Hans-Jürgen Negra, pseudónimos respectivamente de Alain de Benoist y del mismo Locchi. Tal texto contribuirá de manera decisiva a depurar el corpus doctrinal de la Nueva Derecha de toda sugestión occidentalista. Por lo demás, los dos autores provocarán un cortocircuito en la lógica de los bloques citando una frase de Jean Cau: “En el orden de los colonialismos, es ante todo no siendo americanos hoy, como no seremos rusos mañana”. Hay una gran sabiduría en todo esto. En Il male americano América es descrita más en su ideología implícita, en su way of life, que en su praxis criminal. Una ideología hecha de moralismo puritano, de desprecio por toda idea de política, tradición o autoridad, de mentalidad utilitarista, de conformismo y ausencia de estilo, de odio freudiano contra Europa. Lo que especialmente interesa a los autores es la influencia de la Biblia en la mentalidad colectiva estadounidense, sin la cual serían inconcebibles los delirios neocon de la actual administración. Y además – el recuerdo del 68 estaba todavía caliente- no falta el repetido énfasis de la sustancial convergencia entre la contestación izquierdista y los mitos del otro lado del Atlántico. Nueva York como capital del neo-marxismo: basta con esto para distinguir el texto del Locchi/ de Benoist de las denuncias “progresistas” de los varios Noam Chomsky (aunque, por supuesto, también estos tienen su función).



La tierra de los hijos

Pero “el mal americano” es sobre todo un mal de Europa. Hoy que la guerra fría ha terminado ya y al orden de Yalta le ha sucedido el feroz solipsismo armado de un pseudoimperio fanático y usurero, nos damos cuenta de ello más que nunca. Europa: el gran enfermo de la historia contemporánea. Pero también una idea-fuerza, un mito, un retorno a los orígenes que es proyecto de porvenir, como proclama la lógica del tiempo esférico.

En este sentido, las referencias a la aventura indoeuropea o al Imperium romano, a las polis griegas más que al medievo gibelino sirven como materia prima a partir de la cual forjar algo nuevo, algo que no se ha visto nunca. “Si se quiere hablar de Europa, proyectar una Europa, es preciso pensar en Europa como en algo que nunca ha sido, algo cuyo sentido y cuya identidad han de ser inventados. Europa no ha sido y no puede ser una ‘patria’, una ‘tierra de los padres`, ésta solamente puede ser proyectada, para decirlo como Nietzsche, como ‘tierra de los hijos’ (8). Si tiene que haber nostalgia, entonces que sea “nostalgia del porvenir”, como en el (extrañamente feliz) eslogan del MSI de hace ya años. Este mundo que cree en el fin de la historia quizás está asistiendo simplemente al fin de su propia historia. Después de todo, nada está escrito. ¿Nos hundiremos también nosotros en las pútridas ruinas de esta decadencia iluminada con luces de neón? ¿O tendremos la fuerza para forjar nuestro destino a través de la institución de un “nuevo inicio”? Lo decidirá tan sólo la solidez de nuestra fidelidad, la profundidad de nuestra acción, la tenacidad de nuestra voluntad.



Notas:

(1) Stefano Vaj, Introduzione a Girogio Locchi, Espressione e repressione del principio sovrumanista (La esencia del fascismo).Entre los intelectuales influenciados por Locchi recordamos, además del propio Vaj, todo el núcleo fundador de la Nouvelle Droite de los años 70/80, desde De Benoist a Faye, pasando por Steuckers, Vial, Krebs, pero también Gennaro Malgieri y Annalisa Terranova, hoy en AN. Ideas locchianas aparecen también en tiempos recientes en Giovanni Damiano y Francesco Boco. No podemos dejar de citar, además, a Paolo Isotta, crítico musical del Corriere della Sera (¡!), a quien Maurizio Carbona logró convencer para que redactara un entusiasta ensayo introductorio al libro sobre Nietzsche y Wagner y que últimamente (véase la siguiente nota) ha vuelto a citar a Locchi precisamente en las columnas del mayor diario italiano.

(2) Paolo Isotta, “La Rivoluzione di Wagner”, en Il Corriere della Sera del 4/4/05

(3) Hay que decir, además, que entre los papeles que Locchi dejó, se encuentra diverso material inédito, entre el cual está un ensayo sobre Martin Heidegger probable y desafortunadamente destinado a no ver nunca la luz.

(4) De Wagner, Nietzsche e il mito sovrumanista.

(5) Ibidem

(6) Por otra parte, gran mérito de Locchi es el hecho de haber redescubierto las potencialidades revolucionarias de la obra wagneriana en un ambiente que continuaba pensando en el compositor alemán desde la perspectiva de la doble “excomunión” nietzscheana y evoliana.

(7) Los Indoeuropeos, la filosofía griega, la Konservative Revolution, el fascismo, Europa: el lector atento habrá vislumbrado, detrás de referencias semejantes, la sombra pujante de Adriano Romualdi. Y sin embargo, increíblemente, Locchi desarrolló su pensamiento de manera completamente autónoma de Romualdi. Es más, será sólo gracias a algunos jóvenes italianos que fueron a visitarle a París como el filósofo conocerá la obra del joven pensador que murió prematuramente. Sin dejar de subrayar la objetiva convergencia de perspectivas. Al respecto, véase La esencia del fascismo como fenómeno europeo. Conferencia-Homenaje a Adriano Romualdi, que reproduce un discurso de Locchi pronunciado precisamente en honor del llorado autor de Julius Evola: el hombre y la obra.

(8) De L’Europa: non è eredità ma missione futura

Entretien avec Dragos Kalajic (1997)

 

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1997

 

Entretien avec Dragos Kalajic

 

Tandis que l'on vote en Serbie, le vent de la guerre souffle à nouveau sur les Balkans et les accords de Dayton risquent d'être balayés par les tensions provoquées par l'intransigence des Etats-Unis qui viennent de se ranger du côté de la “Dame de fer” de la République Serbe, la Présidente Plavsic.


Les principaux observateurs internationaux sont d'accord pour dire qu'une simple étincelle suffirait à embraser une situation déjà bien critique. Ils nous rappellent également que l'avenir de l'aire balkanique préoccupe non seulement les Serbes, les Bosniaques et les Croates mais aussi les Européens, les Russes et les Américains. C'est dans ce contexte que le nouveau quotidien milanais La Padania a recueilli les propos du Sénateur serbe Dragos Kalajic, co-directeur de l'Institut des Etudes géopolitiques de Belgrade. Kalajic nous a expliqué l'actuelle crise balkanique avec le regard d'un (géo)politologue serbe qui connaît bien la situation italienne.

 

DK: Les sanctions et l'embargo subis par la Serbie depuis plusieurs années ont appauvri l'économie du pays et provoqué un fort taux de chômage. Aujourd'hui encore la Serbie est isolée de la communauté internationale et le FMI déconseille d'investir chez nous, tandis qu'une caste de nouveaux riches, authentiques requins de la finance, spécule sur cette situation tragique. Ceux qui hier faisaient chez nous l'apologie du communisme se sont transformés aujourd'hui en thuriféraires de la “démocratie” capitaliste libérale. C'est un peu ce qui s'est passé en Italie après la chute du fascisme, le 25 juillet 1943...


GS: Monsieur le Sénateur, regrettez-vous le régime communiste?


DK: Absolument pas! Il me déplait que l'Europe ait utilisé deux poids deux mesures, en reconnaissant arbitrairement le droit à la sécession de la Croatie et de la Slovénie, et, en même temps, ait avalisé les frontières entre les diverses républiques yougoslaves que le régime communiste avait tracées.


GS: Mais le référendum sur la sécession en Yougoslavie a été proposé démocratiquement par Zagreb, tandis que la Serbie ne l'a pas acceptée et a envoyé des troupes...


DK: Ce référendum a été imposé par la coalition croato-musulmane à la suite d'une suggestion américaine; les Serbes, eux, voulaient suivre à la lettre la Constitution de la République de Yougoslavie. C'est la raison pour laquelle ils n'ont pas accepté la sécession: elle était contre la loi constitutionnelle. Mais parlons d'autre chose que de la guerre entre Serbes et Croates, évoquons plutôt du gros problème que pose l'émergence d'un Etat musulman en plein cœur de l'Europe.


GS: Vous voulez que nous parlions de la Bosnie?


DK: Exactement. Durant la guerre entre nous, les Serbes, et les Croates, j'ai rencontré un soldat ennemi que nous avions fait prisonnier et qui m'a dit: “Dans le futur, la Croix ne combattra plus, parce que le danger, c'est le Croissant”. L'Europe de Bruxelles et les Américains font semblant de ne pas comprendre que l'Islam vise l'“arabisation” du monde. Nous nous trouvons en tant qu'Européens en face d'une religion qui propage un totalitarisme implaccable, mais, à cause de sordides intérêts d'argent, personne n'ose le dire. Je voudrais vous rappeler qu'en mars 1992, un projet intéressant a été proposé aux parties belligérantes: la création d'une fédération de cantons ethniques en Bosnie-Herzégovine. Si ce projet avait été accepté, des flots de sang auraient été épargnés au pays. Mais c'est le leader bosniaque Izetbegovic qui a fait pression sur l'ambassadeur américain Zimmermann pour que celui-ci fasse marche arrière et retire sa signature. Ce petit jeu cynique de la superpuissance américaine, en paroles adversaire tenace de l'Islam, mais en fait grande financière et protectrice des Musulmans quand ceux-ci représentent un danger pour l'Europe.


GS: N'êtes-vous pas en train d'exagérer?


DK: En disant cela, je me base sur des données et des rapports internationaux qui n'ont jamais été démentis. Saviez-vous que les politologues turcs les plus influents annoncent l'islamisation de l'Europe dans les prochaines décennies? En 1991, la revue de géopolitique des musulmans bosniaques, Preporod (Sarajevo), donnait la parole au professeur turc Nazmi Arifi qui y préconisait l'islamisation de l'Europe par l'explosion démographique des résidents musulmans dans notre continent.


GS: En Italie, le gouvernement de l'Olivier (gauche) veut donner le droit de vote à tous les “extra-communautaires”, alors que l'immigration clandestine demeure un problème irrésolu. Que pourrait-on bien faire, selon vous, pour éviter toutes tensions futures?


DK: C'est Umberto Bossi qui a raison quand il prévoit une véritable invasion d'immigrants dans les prochaines décennies. Or vos jeunes, en Italie, ne bénéficient plus d'aucune protection sociale. Pire, les groupes de la criminalité organisée pourront recruter partout, chez vos jeunes comme chez les immigrants, des hommes désespérés et déracinés prêts à tout. Ce problème de l'exclusion et de l'immigration n'est pas l'affaire de chaque Etat en particulier, c'est un problème qui est désormais international. Hélas, les déséquilibres géopolitiques d'aujourd'hui ne laissent rien présager de bon, vu la prépondérance de l'idéologie mondialiste dans tous les gouvernements d'Europe.


GS: Depuis longtemps, vous suivez les événements d'Italie. Que pensez-vous de l'émergence d'une Padanie indépendante?


DK: Ce phénomène interpelle, à mon avis, deux dimensions politiques différentes: premièrement, la volonté réelle du peuple de se débarrasser de la fiscalité étouffante imposée par Rome et, deuxièmement, les retombées possibles de cet état d'esprit révolutionnaire. L'histoire nous enseigne que la route de l'enfer est pavée de bonnes intentions. En tant qu'observateur étranger, je ne peux qu'enregistrer les énormes différences qui existent en tous domaines entre Lombards et Siciliens, entre Vénétiens et Campagnols, etc. Ensuite, force est de constater que la carte de l'Europe se modifie sur base des ethnies et se recompose de façon telle que nous retrouverons bientôt une situation comme avant la révolution française, c'est-à-dire, pour l'Italie, à une situation d'avant le Risorgimento. A mon avis, c'est une évolution positive, qui démontrer que l'unité politique de votre péninsule est artificielle, qu'elle a été voulue par les intérêts idéologiques de la franc-maçonnerie et les intérêts matériels de la finance, mais qu'elle n'a jamais reflété la volonté populaire. Mais cette évolution, bien que positive dans bon nombre de ses aspects, recèle également un grave danger: la désagrégation des Etats nationaux pourrait aussi apporter de l'eau au moulin du mondialisme des financiers et de leurs hommes de main dans la sphère politique. Il faut donc que les peuples qui sont réellement animés du désir de liberté et de paix trouvent une voie conjugant le réveil des nations authentiques et l'émergence d'une Europe forte, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur les plans militaire et politique. Mais si vous voulez entendre l'avis d'un homme qui vient de faire la guerre, je vous dirai que je ne crois pas que la sécession éventuelle de la Padanie provoquera un affrontement armé. En Yougoslavie, la situation était beaucoup plus compliquée, mais, vous Italiens, possédez une conscience historique qui s'étend sur trois millénaires.


(propos recueillis par Gianluca Savoini lors de l'Université d'été de “Synergies Européennes” et parus dans le quotidien La Padania, édition du 21/22 septembre 1997).

 

mardi, 10 février 2009

Colloque sur la géopolitique du Moyen Orient à Paris

Samedi dernier : un intéressant colloque sur la géopolitique au Moyen Orient à Paris...

persis1.jpgSamedi dernier, se déroulait à Paris un colloque fort intéressant consacré à la géopolitique au Moyen Orient et au rôle de l’Iran dans celle-ci. Le thème exact était : « De la Perse royale à l’Iran révolutionnaire : le jeu d’échecs planétaire ».

 

Organisé par le Mémorial des Rois, fondation présidée par notre ami Chahpour Sadler qui regroupe de nombreux partisans de la dynastie impériale iranienne, ce colloque reçut les contributions de véritables spécialistes tels que les professeurs Jean Haudry et Charles-Henry de Fouchecour, de fins connaisseurs de l’Iran comme André Pertuzzio et Joseph-Antoine Santa Croce, et de géopoliticiens comme Robert Steuckers et Laurent Artur du Plessis.

 

Le Général Gallois fit une remarquable intervention, retransmise sur écran géant, rappelant le rôle néfaste, pour ne pas dire criminel, de Valéry Giscard d’Estaing dans la promotion de l’Ayatollah Khomeiny (exilé en France) et la chute du Shah d’Iran. Chute qui a engendré l’instauration du régime islamiste et la déstabilisation de l’ensemble du Proche et du Moyen Orient. Le monde paye encore, trente ans plus tard, l’inconséquence politique de ce valet de l’Amérique qu’était Giscard.

 

Il y a des vérités qui sont bonnes à rappeler. Ce colloque fut l’occasion d’en rappeler une, une vérité qui, à elle seule, résume la politique à courte vue des libéraux…

 

Nous reviendrons sur ce colloque dans le prochain numéro de la revue Synthèse nationale.

Trouve sur: http://synthesenationale.hautetfort.com/

 

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Déclaration d'Aymeric Chauprade

Aymeric Chauprade : ”Le petit clan qui, au coeur de la Défense, défend des intérêts étrangers, essentiellement américains, va devoir s’inquiéter”

images.jpgSource : SECRET DEFENSE

 Aymeric Chauprade, expert en géopolitique et enseignant au CID, qui a été congédié jeudi par le ministre de la Défense après la parution d’un texte contestant ce qu’il appelle “la version officielle” des attentats du 11 septembre, va attaquer en justice le ministre de la Défense, Hervé Morin. Son avocat devrait préciser cette semaine la nature de la plainte. “Une riposte juridique est engagée”, dit-il. Ce samedi, Chauprade assure n’avoir toujours eu aucun contact avec le cabinet du ministre, afin de pouvoir s’expliquer.

 “J’ai désormais les mains libres pour m’exprimer. Le petit clan qui, au coeur de la Défense, défend des intérêts étrangers, essentiellement américains, va devoir s’inquiéter”, menace-t-il.

 Aymeric Chauprade, 40 ans, a été reçu vendredi matin par le général Vincent Desportes, commandant du Collège interarmées de Défense. Au cours d’un entretien “très courtois” d’un quart d’heure, le général lui a signifié la fin immédiate de sa collaboration. Chauprade a demandé à ce que son renvoi lui soit notifié par écrit. Les autres interventions de Chauprade dans des organismes de la Défense, comme l’IHEDN, l’Emsom (troupes de marine) et le Cesa (armée de l’air), devraient également être annulées. Il devait par exemple embarquer le 20 février sur le navire-école Jeanne d’Arc pour une série d’interventions auprès des élèves-officiers de la Marine, entre Djakarta et la Réunion. La Marine l’a averti d’un “changement de programme brutal”.

Interrogé par Secret Défense sur le fond de l’affaire, c’est-à-dire les attentats du 11 septembre, Aymeric Chauprade maintient ses affirmations qui rejoignent celles des complotistes, visant à dédouaner l’islamisme radical pour en attribuer la responsabilité aux Américains ou aux Israéliens : “On a le droit de ne pas savoir (qui est à l’origine des attentats). Je ne suis pas convaincu par le version officielle. J’ai en effet présenté de manière crédible les thèses alternatives. Mais je donne la version officielle - que tout le monde d’ailleurs connait - dans une chronologie. J’ai des doutes importants, mais cela ne veut pas dire que je crois que les responsables sont des éléments des services américains ou israéliens. Je ne tire pas de conclusions, je m’interroge”.

Commentaire du Pacha : Complot et brutalité.

La thèse présentée par Aymeric Chauprade dans son livre “Chronique du choc des civilisations” alimente tous les fantasmes complotistes. Elle n’est, à mes yeux, absolument pas recevable et j’ai eu l’occasion de le lui exprimer. Les opinions politiques (proches de la droite dure) d’Aymeric Chauprade, qui n’a jamais mis son drapeau dans sa poche (dans ses livres, ses articles ou ses conférences), n’étaient pas secrètes. Il intervient depuis dix ans dans différentes institutions de la Défense, dont le Collège interarmées de Défense.

La méthode dont use le ministre de la Défense pour se séparer de lui est toutefois d’une grande brutalité, qui risque d’être très mal perçue chez de très nombreux officiers qui ont suivi ses cours. Des témoignages me remontent déjà. C’est exactement le contraire de l’effet recherché…

 

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A LIRE :

Chronique du choc des civilisations

Aymeric Chauprade

Editions Chronique, collection Théma

239 pages, janvier 2009

 

Bankencrisis is ook crisis van de Belgische instellingen

Bankencrisis is ook crisis van de belgische instellingen

Ex: http://www.n-sa.be/
De financiële crisis die reeds enkele maanden aanhoudt is de laatste dagen weer in een stroomversnelling geraakt. Ook nu weer mag de Staat opdraven als redder omdat te ver doorgedreven liberaliseringen de banken op de rand van de afgrond hebben gebracht (en Kaupthing, Fortis,…zelfs in de afgrond). De Vlaamse regering schoot KBC te hulp, meteen het startschot voor een tweede ronde van grandioze verspilling van belastinggeld aan het grootkapitaal. In ongeveer drie maanden tijd hebben de politieke waterdragers van het grootkapitaal het gepresteerd zo maar eventjes 25 miljard euro, (zijnde 1000 miljard oude Belgische franken!!) in de private banken te stoppen. Er wordt overigens niet aan getwijfeld dat de banken in de nabije toekomst opnieuw bij de staat zullen aankloppen. De gevolgen van de financieel-economische crisis die ze zelf hebben veroorzaakt moeten ze nog incasseren.  

Historisch gezien wordt de Kredietbank en haar aanhangsels als zowat de financiële ruggengraat aanzien van de Vlaamse welvaart en industriële ontwikkeling in de 2de helft van de 20ste eeuw. Wat Fortis / Generale Bank was voor belgië, is KBC voor velen, zeker in de brede Vlaamse Beweging, voor Vlaanderen. Reeds voor de oorlog wist de Kredietbank, als voorloper van KBC en opvolger van de ‘Algemeene Bankvereeniging’, een Nederlandstalige burgerij en de voor Vlaanderen typische kleine en middelgrote ondernemingen aan te spreken die zich bij de grote Franstalige banken niet zo thuis voelden. De Kredietbank heeft zo een vorm van cultureel nationalisme weten te gebruiken om er economisch beter van te worden. Deze omkering, waarbij nationalisme instrument voor de kapitalistische economie wordt, sluit nochtans niet uit dat degene die het gebruikt er toch ook in gelooft zoals de Antwerpse voorzitter van de Kredietbank, Fernand Collin, dat destijds bewees. Maar, niet alleen behoorde die Vlaamsgezinde elite in de omgeving van de Kredietbank logischerwijs nooit tot het nationalistische kamp die financieel en economisch gewin zouden opofferen voor één of andere ‘Vlaamse idee’, vandaag de dag is die nationale binding compleet verwaterd of verdwenen. Vlaanderen als begrip en het nationalisme er rond was vooral welkom als het iets kon opleveren. KBC heeft vooral nog steeds het imago een echte Vlaamse bank te zijn. Een imago, maar ook niets meer dan dat…

 

De crisis toont nog maar eens aan dat we over een eigen sterke Vlaamse volksstaat moeten beschikken die het bankwezen naar zich toe trekt en het monopolie over de geldcreatie bezit. Binnen de belgische structuur zitten we opgescheept met ondermeer Waalse politici die niet enkel knecht zijn van het grootkapitaal maar ook geen verantwoording hoeven af te leggen tegenover het Vlaamse volk. Ondermeer PS-politica Onckelinckx verklaarde dan ook niet meteen geneigd te zijn de federale overheid als reddingsboei te laten optreden voor die “Vlaamse” KBC, een bank die zoals eerder gezegd een Vlaams imago heeft. Toen verzekeraar Ethias in de problemen raakte, betaalden de Vlamingen via de federale staatskas evenwel gul mee om deze oogappel van de Waalse PS te redden. Het spaargeld van de gewone Vlaming kan hen vierkant gestolen worden, zij dienen immers enkel hun Waalse bevolking rustig en goed gezind te houden. Enkele maanden na de Fortis-affaire blijkt duidelijk dat de belgische Staat ofwel in de onmogelijkheid, ofwel in de manifeste onwil verkeert om als Staat de Vlaamse burgers en bedrijven te beschermen tegen de kwalijke gevolgen van liberaliseringen op de financiële markten.

Uit een zeer recent rapport van het VN-Bureau voor Drugs en Misdaad blijkt dat interbancaire kredieten betaald werden met geld uit de drugshandel en ander misdaadgeld. Nog voor de overheden met geld over de brug kwamen, werd in de tweede helft van 2008 de vraag naar liquiditeit van het banksysteem in Europa al in belangrijke mate ingelost door drugsgeld dat als enige grootschalige kapitaal direct beschikbaar was. Georganiseerde misdaad en liberaal-kapitalisme zijn onlosmakelijk met elkaar verbonden. De vraag moet gesteld worden of er in het najaar van 2008 grote hoeveelheden misdaadgeld naar Fortis zijn gevloeid.

 

De bankencrisis legde bovendien de totale mislukking van de belgische staat, haar instellingen en haar politieke klasse bloot. De crisis was de spreekwoordelijke druppel voor de regering Leterme. Na maandenlang geklungel en pure onkunde volgde nu het ontslag. Partijpolitieke spelletjes, vooral tussen de Waalse PS en de MR, alsook diverse domme uitspraken en tussenkomsten van individuele politici zijn dagelijkse kost. Schoolvoorbeeld is de Waalse liberaal Reynders, die als gangmaker mag aanzien worden achter de uitverkoop van de grootste bank van dit land aan de Fransen van BNP Paribas. Met een domme uitspraak over nieuwe kapitaalinjecties kelderde hij bovendien nog eens de beurskoers van KBC. De man presteerde het ook nog eens te pleiten voor de oprichting van een openbare “bad bank”, een slechte bank die alle “slechte” kredieten van de private banken zou overnemen zodat de financiële instellingen niet continu onder de dreiging leven om het slachtoffer te zijn van speculatie op de financiële markten. De dreiging en risico’s zouden dan afgewenteld worden op de belastingbetaler terwijl de aandeelhouders op hun beide oren kunnen slapen. Zo’n “bad bank” is een permanent zwaard van Damocles boven de overheidsfinanciën.

 

Eind 2008 kwam de federale regering al KBC ter hulp maar pas nadat de typisch belgische wafelijzerpolitiek werd bovengehaald. KBC met haar Vlaams imago kon enkel geld krijgen van de overheid indien ook steun werd verleend aan Sonaca, telg uit de Waalse vliegtuigindustrie. De nieuwe eerste minister Van Rompuy blinkt samen zijn “nieuwe” regering al evenmin uit in veel daadkracht. De federale politiek zit in een complete impasse op het moment dat de Staat als enige instelling de facto orde op zaken zou moeten stellen. In de voorbije maanden is er niet één politicus in belgië opgestaan die krachtdadig het roer in handen neemt, integendeel. Men lijkt zich in de regeringen en parlementen niet bewust van de situatie, men doet de ene domme publieke uitspraak na het andere dwaze voorstel, men speelt naar hartelust partijpolitieke spelletjes. Op geen enkel moment is er werk gemaakt van een duidelijk en globaal plan ter bestrijding van de crisis, men loopt de feiten achterna en pleegt wat oplapwerk. Fortis werd korte tijd genationaliseerd en daarna verpatst aan de Fransen, bij Dexia verkreeg de overheid aandelen in ruil voor staatssteun, bij KBC gaat het over achtergestelde leningen van zeer lange duur. Men pakt bank per bank aan, telkens op andere wijze en zonder fundamentele oplossingen.

 

En dit alles is nog het minste! Het ergste van de ganse situatie is dat de regeringen in feite zijn overgegaan tot pure diefstal van belastinggeld op zeer grote schaal. Het zijn dus niet enkel politieke klungelaars, het zijn gewoon criminelen. Zo heeft bijvoorbeeld de Vlaamse overheid van bendeleider Peeters reeds 2 miljard euro in KBC gestopt en houdt het nog eens 1,5 miljard klaar. Vlaanderen was net schuldenvrij, en moet nu opnieuw gaan lenen. Maar de overheid –zowel de Vlaamse als de federale- krijgt niets van macht, controle of zelfs inspraak in ruil voor die inbreng van belastingsgeld! Er verandert dus niets aan de bestaande aandeelhoudersstructuur in KBC, kortom de staat redt een private onderneming van de ondergang en geeft dus een cadeaucheque aan de aandeelhouders die gespaard worden, zonder dat die laatsten zelf een financiële inbreng doen ter redding van hun bank. Voor wie nog enigszins geloofde dat het parlement als hoeksteen van de liberaal-democratie hier enige zeggingsschap in heeft of had is er aan voor de moeite: zonder enige discussie of parlementaire afspraken zijn de bendes van Leterme / Van Rompuy en van Peeters met belastingsgeld overgegaan tot depannage van private banken. In maart 2008 bedroeg de beurswaarde van de drie grote banken Fortis, KBC en Dexia gezamenlijk nog bijna 81 miljard euro. De overheid verkwanselde blindelings nog eens 22,4 miljard euro aan deze drie (naast 1,5 miljard voor Ethias). Uiteindelijk hebben Fortis, Dexia en KBC in januari 2009 nog een gezamenlijke beurswaarde van iets meer dan 9 miljard euro! In nauwelijks 4 maanden tijd hebben de politieke plutocraten een belangrijk deel van het sanerings- en besparingswerk in de overheidsfinanciën van de afgelopen 15 à 20 jaar ongedaan gemaakt!

 

Aan Vlaams-nationale zijde is het ondertussen armoede troef inzake antwoorden en voorstellen betreffende deze crisis. Buiten wat oppervlakkig geklaag over de –uiteraard schandalige- uitverkoop van Fortis aan de Fransen van BNP Parisbas is er weinig te beleven. Sommigen stelden samen met Luc Van der Kelen van Het Laatste Nieuws al tevreden vast dat Vlaanderen dankzij de KBC-crisis en het “snelle optreden” van de bende rond minister-president Peeters bewezen heeft belgië niet meer nodig te hebben! Dat het in werkelijkheid om het zuiverste bewijs gaat dat dit officiële Vlaanderen de facto een belgië in het klein is, daar ging men gemakshalve aan voorbij! Indien men aan Vlaams-nationale zijde écht “Vlaams geld in Vlaamse handen” wil, dan is het hoog tijd om de neoliberale dogma’s van vrije marktwerking voorgoed achterwege te laten! N-SA herhaalt dat de enige oplossing ligt in een verregaande vernieuwing van het banksysteem waarbij ook definitief gebroken wordt met de renteslavernij, woeker en speculatie. Wij wensen geen “bad bank”, wij willen geen zoveelste schijnnationalisering, om een Fortis Morgana door de storm te loodsen. De doorgevoerde schijnnationalisaties hier en elders in Europa laten de bankiers gewoon aan het roer, om het schip nadien weer cadeau te doen aan nieuwe speculanten. Het is niet meer dan logisch dat een Staat die kapitaal in de banken inbrengt, er ook zelf het beheer van overneemt. Ons pleidooi voor het nationaliseren van de banken wordt ten andere ondersteund door de pleidooien voor –weliswaar tijdelijke- nationalisaties vanwege diverse economen (de Leuvense prof Paul de Grauwe, Nobelprijswinnaar Paul Krugman in de NYTimes, Prof. Willem Buiter,…).

Een openbaar statuut kan in elk geval een waarborg bieden tegen wild speculerende bankiers en tegen riskante operaties met onze spaargelden en pensioenen. Een openbaar statuut maakt stringente regels mogelijk. Geen mandaten in private raden van beheer voor de bestuurders. Geen cumul. Afgebakende bezoldiging voor de bankleiding, zonder gouden parachutes. Een controlecomité met vertegenwoordigers van corporaties, sociale organisaties en klanten, en met vetorecht in strategische beslissingen. Oprichting van een Corporatie voor het Bankwezen ter vervanging van de Commissie voor Bank- en Financiewezen (CBFW), en die de financiële stromen tussen de banken en spaarkassen in kaart brengt. Oprichting van een Vlaamse openbare Volksbank met goedkopere dienstverlening. Een openbare Vlaamse volksbank is ook een waarborg om de opbrengsten ervan terug in de gemeenschap te investeren: in sociale woningbouw, energiebesparing, de zorgsector, duurzame economie. Bovendien moet deze Vlaamse Volksbank opnieuw de bevoorrechte schuldeiser van de staat en de gemeenten worden. Vandaag eisen privébanken hoge interesten op de overheidsschulden. Het is natuurlijk gemakkelijker die schuld te heronderhandelen met een overheidsbank.

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Angriff der neuen Linke

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Schwab, Jürgen
Angriff der neuen Linken
[200 216]
€ 19,80

Eine Herausforderung für die nationale Rechte



368 Seiten
Klappenbroschur
53 Abbildungen
Personenverzeichnis
ISBN-13: 978-3-89180-082-9

Kurztext:

Der frühere SPD-Vorsitzende Oskar Lafontaine hat mit der aus der SEDNachfolgepartei PDS hervorgegangenen ›Die Linke.PDS‹ gemeinsame Sache gemacht. Er wirkt nun – oft mit nationalen Tönen – als Türöffner für die Altkommunisten Gysi und Bisky in Westdeutschland und hat bei den letzten Landtagswahlen der neuen Linken bereits zum Einzug in mehrere westdeutsche Landtagsparlamente verholfen.

Die immer mehr in Armut abgleitenden Deutschen werden verstärkt nach politischen Alternativen suchen. Für die Parteien der nationalen Opposition wird es darum gehen, vor allem die Täuschungen der Linkspartei zu entlarven und die Wähler, die dorthin abgewandert sind, wieder zurückzugewinnen.

Hierzu müssen diese Wähler erkennen, daß sich die sozialstaatlichen Versprechungen von Lafontaine, Gysi und Bisky nicht in einem ›Weltstaat‹ oder in einer ›internationalen Ordnung‹ erreichen lassen, sondern nur in einem deutschen Nationalstaat, der in einen autarken europäisch-russischen Großraum einzubinden ist.

Klappentext:

Die neue Partei DIE LINKE hat sich 2007 durch eine Vereinigung aus ›Linkspartei.PDS‹ und ›Wahlalternative Arbeit und soziale Gerechtigkeit‹ (WASG) gebildet. Sie versucht, sich nun auch im Westen der Republik auszubreiten. Mit dem Einzug in die Landesparlamente von Bremen, Hamburg, Niedersachsen und Hessen konnten Lafontaine & Co. bereits erhebliche Erfolge verbuchen, wenn sie auch in Bayern mit 4,4 Prozent der abgegebenen Stimmen an der 5-Prozent-Hürde scheiterten. Aber 2009 stehen die Chancen gut für einen Erfolg der neuen Linken bei der Landtagswahl im Saarland, wo Oskar Lafontaine ihr Spitzenkandidat sein wird, der die Angst der Wähler vor den Kommunisten in der Partei aufheben soll.

Die neue Linkspartei stößt in die programmatische Lücke vor, die vor Jahren noch von der SPD ausgefüllt war. Nachdem unter der Kanzlerschaft von Gerhard Schröder (SPD) der umfassendste Sozialabbau in der Geschichte der Bundesrepublik zu verzeichnen war – man denke an ›Agenda 2010‹ und ›Hartz-IV‹ –, stellt sie sich nun geschickt um so mehr als die neue soziale Partei und als Wahlalternative für den ›kleinen Mann‹ vor, der sich nach dem goldenen sozialdemokratischen Zeitalter von Willy Brandt oder nach der sozialen Sicherheit der DDR zurücksehnt. Doch das ist von seiten der immer noch tonangebenden Kommunisten Gysi und Bisky Täuschung des Wählers. Lafontaine hat sich diesen Leuten verbunden, die ihn für die Gewinnung nationaler und wertkonservativer Wähler einsetzen.

Viele Wähler der sozialen Unterschicht, die ihren Protest gegen die internationalen Kapitalisten äußern wollen, schwanken nun zwischen einer Stimmabgabe für NPD oder DVU einerseits oder Linkspartei andererseits. Für sie kritisiert Lafontaine hin und wieder die vorherrschende Ausländerpolitik und wettert gegen den Turbokapitalismus. Bei Hartz IV-Empfängern und Geringverdienern kommt es gut an, wenn Linkspolitiker die Vermögenssteuer und Erbschaftssteuer erhöhen wollen und die Börsenumsatzsteuer einzuführen gedenken. Dabei entsteht der falsche Eindruck, daß solche nationalen Forderungen innerhalb der neuen linken Partei mehrheitsfähig seien oder in deren Programm stünden. Dies ist ebenso wenig der Fall, wie es keine allgemeine Zustimmung zu gewissen Äußerungen zur Familienpolitik von Lafontaine-Gattin Christa Müller gibt, die 2008 von der Mehrheit ihrer Genossen auf dem Bundesparteitages in Cottbus abgelehnt wurden. In Wirklichkeit steht die Linkspartei insgesamt für eine inländerfeindliche Politik, tritt für weitere ›Zuwanderung‹ und gegen eine Familienpolitik für Deutsche ein.

Notwendig ist mehr als bisher, die soziale Frage als die der Wiederherstellung nationalstaatlicher Souveränität in der Öffentlichkeit zu vertreten: »Sozial geht nur national!« Lafontaine bildet eine große Herausforderung für die nationale Rechte. Diese hat jetzt zu beweisen, ob sie die Zeichen der Zeit erkannt hat: Allein ein moderner, weltoffener Nationalismus kann aus den Sackgassen der EU und des US-Imperialismus hinausführen.

Inhaltsverzeichnis

Vorwort: Warum dieses Buch? 7

1. Woher kommt die Linkspartei? 11
Zur Geschichte der Linkspartei 11
Das schwierige Erbe der DDR 14

2. Wo steht die Linkspartei? 24
Die Vision von der Einheit der Linken 24
Zwei sozialdemokratische Parteien? 39
Regierungsbeteiligung als strategische Falle 48
Linker Spagat zwischen SPD und Kommunisten 58
Was ist links? 66

3. Was will die Linkspartei? 75
Lafontaine – ein Populist? 75
Partei ohne Programm? 96
Weltanschauliche Grundsätze 98
Lafontaine – ein Jünger der Aufklärung 103
Gregor Gysi über die Aufklärung 112
Liberaler oder linker Fortschritt? 115
Interessenwahrer des Ostens 121
Linke Kämpfer gegen den Neoliberalismus 125
Gregor Gysis Verhältnis zum Neoliberalismus 125
Lafontaine: Soziale Geborgenheit statt Neoliberalismus 133
Die Sozialpolitik der Linkspartei 143
Die Bildungspolitik der Linkspartei 156
Die Umweltpolitik der Linkspartei 162
Gregor Gysi über Umweltzerstörung 167
Die Wirtschaftspolitik der Linkspartei? 170
Lafontaine über den Keynesianismus 176
Die Linkspartei zur Eigentumsfrage 198
Lafontaine – ein Sozialist? 202
Der ›Sozialismus‹ des Gregor Gysi 217
Lafontaines Verhältnis zum Nationalstaat 222
Die Linke – Partei der multikulturellen Gesellschaft 245
Lafontaine: Ausländer sind Konkurrenten! 248
Die Frauen- und Familienpolitik der Linkspartei 260
Die Familie – Müller gegen Marx 265
Der Pazifismus der Linkspartei 281
Linkspartei möchte Globalisierung gerecht gestalten 286
Die Weltgesellschaft als revolutionäres Ziel 287
Vom Pazifismus zum Menschenrechtshellizismus 290
Linker Antiimperialismus und Antiamerikanismus 305
Die Existenz Israels als »deutsche Staatsräson« (Gysi) 315
Der Antizionismus des Norman Paech (MdB) 321
Das Verhältnis der Linkspartei zur EU 330
EU-Beitritt der Türkei – die Linke gespalten 333

4. Wie soll die nationale Rechte auf die Linkspartei reagieren? 336
Linke Herausforderung für die nationale Rechte 336
Lafontaines Scheinalternative 345
Nachwort: Querfront – Vision oder Utopie? 352

5. Ein Ausblick in die Zukunft 369

Personenverzeichnis 372

Über den Autor:

JÜRGEN SCHWAB, geboren 1967 in Miltenberg/Main. Diplom-Germanist und Publizist, studierte deutsche Sprach- und Literaturwissenschaften, Kommunikations- und Politikwissenschaft an der Universität Bamberg. Aus seiner Feder stammen die Bücher: Die Meinungsdiktatur – wie ›demokratische‹ Zensoren die Freiheit beschneiden (Coburg 1997), Deutsche Bausteine – Grundlagen nationaler Politik (Stuttgart 1999). Er ist Mitherausgeber von 1848 – Erbe und Auftrag (Graz 1998). Jürgen Schwab fühlt sich der nationalrevolutionären Tradition der Deutschen Burschenschaft (DB) verpflichtet.

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Sovereignty : The History of the Concept

Sovereignty: The History of the Concept

Ex: http://faustianeurope.wordpress.com/

leviathanWhat is sovereignty? In general, it might be said that the sovereignty is always either ‘internal’ or ‘external’, or de facto and de jure [1]. My primary concern in this essay will be to shed some light on the first of these - internal sovereignty. Indeed, it is entirely correct to say that sovereignty cannot be so easily labelled into two separate categories and it should be acknowledged that the ‘external’ sovereignty, in the light of the Westphalian peace treaty, could be regarded as nothing else but placing a last piece of the puzzle of sovereignty into its place – granting the internally acknowledged sovereign entity also the external recognition of its legitimacy.

John Hoffman suggests that most often, the contemporary view considers sovereignty to be a ‘unitary, indivisible and absolute power concentrated in the state’ [2]. However was it always so? If not, when did the idea of sovereignty as supreme power, as Weberian ‘monopoly on the violence in a given territory’, first appear? My suggestion will be that the concept of sovereignty in its fullness is a very modern phenomenon, whose emergence can be traced back no deeper than into the early modern period [3], but which, nevertheless, remains with us almost intact even today – still being necessarily thought of as ‘absolute and indivisible’.

The Necessity of a Historical Perspective

It is important to acknowledge that sovereignty, although a common part of our contemporary political vocabulary, is fundamentally a historical concept. The concept of sovereignty as such was unknown before the sixteenth century [4]. It was completely unfamiliar to the Ancient Greeks, Romans, as well as to the scholars of the medieval period [5]. Although the Roman law provided the technical vocabulary to the theory of sovereignty, the Romans themselves spoke only about different layers of authority, not about ‘supreme power’ or about any conceptual notion of sovereignty as such. Potestas was thus used to signify the official legal power of the magistrates, auctoritas on the other hand implied the influence and prestige, and imperium the right to command in certain offices – all that in the interest of the whole political body [6].

Nevertheless, Vincent still argues that ‘it does not follow that the reality of state sovereignty did not exist in earlier periods, even though the concept itself had yet to be formulated’ [7].

I believe that the problem here is that Vincent does not sufficiently acknowledge what the questioning of the very concept of sovereignty entails. He conflates the sovereignty with merely being ’sovereign’ or having the authority of command in a certain sphere, which the Romans sophisticated into many different layers of political auctoritas as was mentioned before.

To understand what sovereignty is, one cannot stop by finding out who has the powers of a sovereign. The sovereignty is a political concept and is thus bound to the process of questioning of who should be sovereign, which tries to provide certain justifications for a political authority where such authorities were previously unquestioned. The point here is that the moment of questioning itself – the intellectual vacuum instead of previous unquestioned traditions, which the scholar tries to fill in, forms the integral part of every political concept. It is the contest – dispute – over its exact meaning, which can be present only if the consent and some self-evident social truth between the arguing parties already disappeared.

But when and how did that ‘moment of questioning and uncertainty’ arise?

Jean Bodin

Although Bodin (1520-1596) did not ‘invent’ sovereignty, he was certainly the first who gave it a serious consideration and conceptualized it in a systematic manner [8]. His magnum opus Six Books of the Commonwealth was written on the background of the waging Wars of Religion. Bodin’s chief concern was thus understandably to find a way to end the chaos and war, which he perceived to be the natural result of the labyrinthic feudal order, with its myriad of principalities, guilds, cities, and trading unions, formally united under the Church and Emperor, but with none of them having the power to subdue the others in the time of crisis [9]. Bodin argued that for a government to be strong, it must be perceived as legitimate, and to be legitimate it must follow certain rules of ‘justice and reason’ comprehensible through the divine law. Essentially however, the power of a sovereign is for him the ability to create laws and break them according to one’s will [10].

Since according to this definition, the sovereign must be able to simultaneously create laws ex nihilo (the ‘positive law’) [11], and to break it at his own discretion, the sovereign cannot be also his own subject, otherwise he would be bound to the laws he created and therefore would no longer be the sovereign. The sovereign’s power is thus for Bodin necessarily ‘absolute and indivisible,’ the sovereign standing above the law and above the society itself [12]. In fact, the sovereign is a ‘mortal God’[13]. Bodin elaborates:

‘The attributes of sovereignty are . . . peculiar to the sovereign prince, for if communicable to the subject, they cannot be called attributes of sovereignty . . . Just as Almighty God cannot create another God equal with Himself, since He is infinite and two infinities cannot co-exist, so the sovereign prince, who is the image of God, cannot make a subject equal with himself without self-destruction’[14].

With regard to the Wars of Religion, Bodin’s purpose is clear, Vincent suggests that, ‘to make civil law the will of the sovereign is to undermine some of the impact of customary and natural law. Effective law becomes the command of the sovereign’ [15]. Sovereignty in this light is ultimately absolutely independent of the subjects - sovereign becomes the source of his own legitimacy responsible only to God, the legislator as well as the executor.

For these purposes, the principles of princeps legibus solutus (the prince is the living law) and plenitudo potestantis (the fullness of legal power) were adopted by the medieval jurists from the Roman law for an attack on until-then predominant feudal ‘ascending thesis’, the argument that authority of a sovereign comes from below - from feudal lords and other intermediary bodies - not the other way around (’descending thesis’ – legitimacy comes from above – God and the sovereign) [16].

It is most often argued that this shift to centralization from the decentralized feudal order occurred because of the increasing conflicts - as mentioned the Wars of Religion brought on France unprecedented suffering – thus to bring order, monarchs required taxation, orderly collection of such revenues, which again dependent on the disciplined troops, and above all the justification for these extended sovereign’s interventions that would give him the upper hand over disloyal nobility [17].

Finally, what is important to stress, as Alain de Benoist rightly notes, is that such ‘new sovereign order’ henceforth recognizes only the state and atomized individuals (’society’) and ‘abolishes particular ties and loyalties, and bases itself on the ruins of concrete communities’.[18] From the multiplicity of feudal communities – build upon the natural ties, loyalties and mutual interest – Bodin creates an abstract community of atomized individuals bound together only by the common monarch – the state. This is for Bodin inevitable, although he recognizes the importance of human associations to a certain extent, he cannot make them nothing but communities of individuals with no claim on the political power or self-management, since that would threaten the absolute power of the sovereign. This was nevertheless taken even a step further by Thomas Hobbes.

Thomas Hobbes

Hobbes (1588-1679) similarly to Bodin wrote his magnum opus Leviathan during the period of a civil war, wishing to mitigate this ‘worst of all evils’. His concept of sovereignty knows however even less limits than that of Bodin. Whereas Bodin acknowledged that there are some actions which might be perceived as illegitimate [19], Hobbes accepted only the right of the individual for ‘self-preservation’ [20].

To avoid the constant civil war and anarchy, to which humans are according to Hobbes prone because of their ‘evil’ human nature [21], people by entering into society agree to give up their ‘natural’ sovereign rights in favour of the sovereign. The sovereign, not being a party to the original contract, does not recognize any limits to his authority. He exercises his powers unconditionally. While Bodin based the legitimacy of the sovereign on the divine sanction, Hobbes built his own on the social contract between ‘naturally free and equal’ individuals [22], thus relating his argument very much to our contemporary time.

The paradox of Hobbes is that although his sovereign bases his legitimacy on the relation between him and the people (i.e. because of the original social contract) the ruler is made autonomous, possibly even operating against the community from which he derives his legitimacy in the first place. The question thus arises whether the ruler can really think of himself as legitimate when the source of his legitimacy (the people) does not consider him anymore as being such. Bodin could not have this problem because his source of legitimacy was God. Hobbes wants to have it both ways however, the source of the legitimacy of the sovereign comes from the below, but at the same time he takes over from Bodin the sovereignty as ‘absolute and indivisible’ and hence cannot allow the sovereign any limits on his powers even if this means the fight against his own people.

The gap between the state sovereignty and ‘popular sovereignty’ (the source of legitimacy designating the ruler) is thus open, and as it will be shown, remains open even under our liberal representative democracies. One needs to take one further step to John Locke, who managed to synthesize Bodin and Hobbes to provide us with the foundations for liberalism and thus for our modern Western states.

John Locke

Whereas Hobbes’ thought contains both liberal (social contract) and illiberal (absolute ruler) elements, it is Locke (1632-1704) who is considered to be the true father of liberalism [23]. Nevertheless, contrary to what some liberal thinkers seem to suggest[24], there is no significant gap between him, Hobbes and Bodin. Similarly to Hobbes, he founds the society on the abstract social contract, which every individual ’signs’ by coming into it [25].

For Locke, certain ‘natural rights’ can never be taken away from the individual and his preservation is in fact the only reason why utility-maximizing individuals enter the society [26]. Although the life in the ’state of nature’ for Locke is not ‘nasty, brutish, poore, and short’ as for Hobbes, Locke’s individuals being relatively benign, living according to the divine law, and not interfering with each other’s ‘natural rights’ [27], there are still few who are dangerous.

Logically for Locke, for his people qua ‘rational individuals,’ it is therefore only in their best self-interest to enter the society, where in exchange for certain duties (for instance: the service in the national army) [28], they receive the state protection against these perpetrators.

What one immediately might notice is the fact that the state is again an all powerful entity, except for a certain limited sphere of ‘natural rights’ (similarly to Bodin), which he cannot interfere with if his actions are to be perceived as legitimate. In fact, as Hoffman notes, one might regard Locke as Bodin ‘refurbished’ with the social contract to the 17th century English conditions [29].

French Revolution, Soviet Revolution, National Socialists

The distance in legitimacy between the ruler and ruled did not disappear, although there were certainly some efforts to solve this duality in many different ways. The French Revolution, based on the concept of Rousseau’s ‘general will,’ argued that the will of the nation is embodied in the National Assembly - therefore, by this logic, the nation was the general assembly [30], being able to send thousands under the guillotine, for their ‘own good.’ Similarly the Russian Bolsheviks argued that it is the Communist Party acting as the vanguard of the proletariat, embodying its will, and ‘subsequently,’ that the party qua the proletariat embodies the true spirit of the whole people, ‘free’ of the class interests [31]. And indeed, the German National Socialists claimed that the will of the German volk is embodied in Führer, the German jurist Carl Schmitt claiming (in the vein not unlike Bodin) that Hitler embodies the ‘living law’ of the Aryan race, purifying the nation from its bad elements (Aktion T4) in the victims’ own name.

In all these instances, the sovereignty, as the ’supreme, absolute and indivisible’ is based on the Hobbesian idea that the state can operate against the wishes of those from whom it draws it legitimacy.

But this is untenable, as David Beetham argues, the legitimacy ‘must be conceived as a relationship between parties bound together by shared beliefs and by some kind of common interest’ [32]. This does not mean that the government cannot be oppressive, the argument only suggests that the legitimacy means the dual relationship, which cannot be broken from either side, otherwise the action of the state is not considered legitimate, but merely the manifestation of the force, not of the right. The individual’s peers thus might justifiably expect that he will try to develop certain civic virtues that help to preserve that very community in which he lives in and the individual rights he enjoys. He as well might be expected to fight (and potentially die) for that community in a battle, being considered a coward, effeminate or ostracized if he does not do so – but otherwise – no one can legitimately press him to act in such way – since the legitimacy – the ability to acknowledge a certain force as rightful and not just a mere force – belongs only to him.

Liberal democracy

It would be a mistake to assume that the paradox of sovereignty has been solved in contemporary Western liberal democracies. Quite the contrary, the modern liberal state is built on the principles outlined by Locke three hundred years ago. There exists a certain set of rights with which the state cannot meddle with. Similarly, it is also based on the ’social contract’ between the citizens and government, which is periodically ‘renewed’ in the general elections.

Nevertheless, the legitimacy of the liberal state sovereignty is in fact more questionable than ever before. The chief problem might be regarded in what is called ‘legal sovereignty’ or also Rechtsstaat. As Alain de Benoist suggests, today “politics… is considered to be inevitably dependent upon irrational and arbitrary ‘decisions,’ is disqualified, since the political sphere denies the autonomy and, thus, the essence of law” [33]. The titular wielder of the power can thus be ignored, since his decision might be considered to clash with the ‘ethical’, legal sovereignty.

Politics is thus not only alienated from the hands of its titular wielders – people, but also constantly moved from the realm of deliberation to the realm of administration. The people are not only distrusted enough that they have to be ruled through representatives (acting according to their ‘best’ judgement), not by delegates who would have to represent their will and could not act without having the people’s consent, but the realm of the possible political action is constantly circumscribed in the name of the revelation of the superior historical reason manifested in certain political taboos which today are ‘evil’ or ‘immoral’ to questioned. The liberal democratic state thus appears to be a messianic entity, moving towards a paradise where no longer any political activity, action, and deliberation will be necessarily – since all our ‘human reason’ will be imbued in the rational Hegelian machinery of our legal state.

As Chantal Mouffe notes – liberal democracy wants to completely annihilate the political in the name of the ‘rational’ management of the divergent interests within the political community, because it supposedly transcends their ‘particularities’ and is applicable to them all [34]. Indeed, as in all universalistic regimes, unquestionably.

Thus all pluralism of divergent life styles within the liberal state is destroyed, as Mouffe concludes, ‘. . . conflicts, antagonisms, relations of power, forms of subordination and repression simply disappear and we are faced with a typically liberal vision of a plurality of interests that can be regulated, . . . where the question of sovereignty is evacuated’ [35].

The liberal thus does not understand that people are inherently social and political beings – that for them it is not enough to have their divergent political ideas, cultures, traditions, religions somewhere in the private, dark recesses of their minds – but that they want to live according to them, have the right to behave in a certain way in public, celebrate traditions in a certain way, consider some things to be moral and some not without any ‘political correctness.’ To allow the diversity of the public – of the political – and not merely of the private and atomized is something which the liberal democracy will never be able to solve.

A pluralist alternative?

As might be seen, the central flaw of the theories of ‘supreme and indivisible’ sovereignty is that they conceive of the individual and society in highly individualistic, rational, and pre-social terms. In case of Hobbes and Bodin, individuals are anti-social power-maximizers, who can be subdued only by the all-powerful entity. In case of Bodin and liberals, individuals are utility maximizers coming together only for their own greater benefit, in order to better protect their ‘natural rights’ and property, and content to fetishize their identities somewhere in private.

Nevertheless, there exists a certain group of scholars, inspired by the contemporary of Bodin, Johannes Althusius, and the German thinker Otto von Gierke, who argue that humans are social beings who do not come to society just for the profit or protection, but because of their social nature [36]. Althusius calls humans ‘symbiots’ [37], since they form multiplicity of public associations according to their sense of belonging (families, tribes, cultural groups, ethnics), mutual interest (guilds, manufactures, trading unions, today political movements etc.) and never can be reduced to the simple dichotomy “individual-state” as according to the modern theorists of sovereignty since Hobbes.

These pluralist thinkers are for instance J. N. Figgis, H. J. Laski, or G. D. Cole. They argue that sovereignty is inalienable to the individuals, who are not some ‘unencumbered selves’ of the liberals [38], but their ‘individuality’ only truly exists because they are members of various intertwined social groups. But at the same time, the sovereignty is for them divisible, with each such group having the authority over its own internal affairs, to the extent it can manage for itself, and its social activities do not clash with those of the others’ [39]. The state is for them only the highest of such groups uniting not individuals qua individuals, but only as the members of multiplicity of various other groups, as social beings with already determined, divergent interests [40].

This idea is present also in Mouffe, who suggests that these divergent social groupings do not have to be united by their thick public moralities, as communitarians suggest, but by ‘thin’ set of goods, or ‘thin morality’ if you like only – by the common adherence to the ideal of the polity (res publica) which allows them to live their divergent public lifestyles, and which therefore requires them certain civic virtues. As Mouffe notes, ‘this modern form of political community is held together not by a substantive idea of the common good, but by a common bond, public concern.’

Similarly, Quentin Skinner agrees with this proposition when he writes:

‘All prudent citizens recognise that, whatever degree of negative liberty they may enjoy, it can only be the outcome of - and if you like the reward of - a steady recognition and pursuit of the public good at the expense of all purely individual and private ends’ [41].

What is required of the citizen is thus the adherence to the virtues of political activity and participation, public concern for the common affairs, courage in defending the public interest, prudence in dealing with the others – that is, the respect for the plurality of divergent cultures and lifestyles and their right to organize their public affairs according to themselves (for instance, Muslims having every right to wear headscarves or whatever their want according to their cultural traditions). In short – a civic morality is necessary for all members of the res publica if they want to preserve their plural lifestyles, the principle of ‘unity in diversity.’

Ultimately, the individuals thus delegate but do not forfeit their sovereignty. The sovereign of the state as the higher unit is thus only the highest intermediate between the constantly fluid diversity of the political unit, having as his goal to promote their public good [42]. In the words of Friedrich II, although superior to them all individually, he is only a subject to them as to the whole community, being nothing but the ‘first servant of the state.’

This is the expanded version of the essay submitted by the author as a part of his undergraduate degree at the University of Sheffield.

References:


[1] A. Heywood, Key Concepts in Politics (Basingstoke, 2000), pp. 37-39.

 

[2] J. Hoffman, Sovereignty (Buckingham, 1998), p. 32. See also D. Strang, ‘Anomaly and Commonplace in European Political Expansion: Realist and Institutional Accounts,’ International Organization 45 (1991), p. 148..

[3] R. Cooper, The Postmodern state and the New World Order (London, 2000), p. 45: defines the early modern period as dominated by centralised states, gradual shift from agrarian to commercial economy, rationalism and foreign relations dominated by the inter-state interaction.

[4] J. A. Camilleri, and J. Falk, The End of Sovereignty? The Politics of a Shrinking and Fragmenting World (Aldershot, 1992), p. 239. Also D. Held, ‘Introduction: Central Perspectives on the Modern State,’ in States & Societies, ed. D. Held et al (Oxford, 1985), pp. 1-2.

[5] A. Vincent, Theories of the State (Oxford, 1987), p. 32.

[6] Ibid., p. 32.

[7] A. Vincent, Theories of the State (Oxford, 1987), p. 35.

[8] J. Hoffman, Sovereignty (Buckingham, 1998), p. 35.

[9] J. Bodin, Six Books of the Commonwealth (Oxford, 1955). Also D. Held, ‘Introduction: Central Perspectives on the Modern State,’ in States & Societies, ed. D. Held et al (Oxford, 1985), p. 2.

[10] J. Bodin, Six Books of the Commonwealth (Oxford, 1955), II.

[11] L. L. Fuller, The Law in Quest of Itself (Boston, 1966), p. 19, thus calls Bodin the ‘father of legal positivism’.

[12] J. Bodin, The Six Books of the Commonwealth (Oxford, 1955), pp. 40-50.

[13] Ibid., pp. 49-50.

[14] Ibid., p. 42.

[15] A. Vincent, Theories of the State (Oxford, 1987), p. 54.

[16] Ibid., p. 47.

[17] F. Kratochwil, ‘Of Systems, Boundaries, and Territoriality: An Inquiry into the Formation of the State System,’ World Politics 39 (1986), pp. 27-52.

[18] A. de Benoist, ‘What is Sovereignty?’, Telos 116 (1999), p. 102.

[19] A. Vincent, Theories of the State (Oxford, 1987), pp. 58-59.

[20] T. Hobbes, Leviathan (London, 1914). For the ‘right of self-preservation’ which Hobbes grudgingly in De Cive acknowledged as ‘inalienable right’ see D. Baumgold, ‘Hobbes’, in Political Thinkers From Socrates to the Present, ed. D. Boucher and P. Kelly (Oxford, 2003), pp. 174-176.

[21] T. Hobbes, Leviathan (London, 1914), Chapter XIII.

[22] Ibid., Chapter XIV and XV.

[23] D. Held, ‘Introduction: Central Perspectives on the Modern State,’ in States & Societies, ed. D. Held et al (Oxford, 1985), pp. 9-14.

[24] J. Waldron, ‘John Locke’, in Political Thinkers From Socrates to the Present, ed. D. Boucher and P. Kelly (Oxford, 2003), pp. 181-197.

[25] J. Locke, Treatises of Government (Cambridge, 1988).

[26] Ibid.

[27] Ibid.

[28] J. Hoffman, Sovereignty (Buckingham, 1998), p. 46.

[29] Ibid., pp. 45-47.

[30] A. de Benoist, ‘What is Sovereignty?’, Telos 116 (1999), p. 106.

[31] V. I. Lenin, The State and Revolution: The Marxist Theory of the State and the Tasks of the Proletariat in the Revolution (Moscow, 1965).

[32] D. Beetham, The Legitimation of Power (Basingstoke, 1991), p. 31.

[33] A. de Benoist, ‘What is Sovereignty?’, Telos 116 (1999), p. 110.

[34] C. Mouffe, The Return of the Political (London, 1993).

[35] C. Mouffe, The Return of the Political (London, 1993), p. 49.

[36] J. Althusius, The Politics of Johannes Althusius (Boston, 1964), and O. von Gierke, Political Theories of the Middle Age (Oxford, 1900). For the overview of the pluralist theory of the state see A. Vincent, Theories of the State (Oxford, 1987), pp. 181-217.

[37] J. Althusius, The Politics of Johannes Althusius (Boston, 1964).

[38] The definition is Michael Sandel’s, Liberalism and the Limits of Justice (Cambridge, 1982).

[39] A. Vincent, Theories of the State (Oxford, 1987), pp. 181-217.

[40] Ibid.

[41] Q. Skinner, Visions of Politics - Volume 2: Renaissance Virtues (Cambridge, 2002), p. 212.

[42] Ibid.

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Bibliography:

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