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dimanche, 21 septembre 2014

Casse-tête et conséquences des sanctions anti-russes

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Casse-tête et conséquences des sanctions anti-russes
Traduction : Daniel pour Vineyardsaker

Tout ce que fait la Russie ne laisse pas de place au doute. On rapplique avec des sanctions. Nous y voilà encore. La dernière série de sanctions imposées par le département du Trésor américain et l'Union européenne vise le système bancaire russe, le secteur de l'énergie et l'industrie de la défense.

Les sanctions sont cruelles. Les sanctions sont désagréables. Il n'y a pas d'euphémisme pour les décrire. Ce n'est rien de moins qu'une déclaration de guerre économique.

Sberbank, la plus grande banque de Russie, n'aura plus accès aux marchés des capitaux occidentaux pour obtenir du financement à long terme, y compris toute forme d'emprunt s'étalant sur plus de 30 jours. En outre, cette nouvelle série de sanctions a ramené de 90 à 30 jours l'échéance maximale des prêts imposée à six autres grandes banques russes lors de la série de sanctions précédente.

Sur le front énergétique, ce que les États-Unis et l'Union européenne veulent, c'est la mise au rancart des nouveaux projets d'exploration russes en Sibérie et dans l'Arctique, en interdisant aux grandes pétrolières occidentales de vendre de l'équipement et de la technologie aux projets extracôtiers et en eau profonde, ainsi qu'aux projets d'exploitation du gaz de schiste.

Cela veut dire que les sociétés Exxon et Shell, par exemple, doivent mettre un frein à leurs activités avec cinq grandes sociétés russes dans le secteur du pétrole, du gaz naturel et du pipeline : Gazprom, Gazprom Neft, Lukoil, Surgutneftegaz et Rosneft.

Personne n'a jamais perdu d'argent en misant sur la stupidité des sempiternels « hauts responsables américains » anonymes, qui répètent inlassablement que la dernière série de sanctions vise à obliger Moscou à « respecter le droit international et la souveraineté de l'État ». Un examen rapide des données historiques nous autorise à rire aux éclats en lisant ce passage.

Pour sa part, David Cohen, sous-secrétaire chargé du terrorisme et du renseignement financier au département du Trésor américain, insiste pour dire que la série de sanctions va « isoler » la Russie du système financier mondial.

Les médias institutionnels occidentaux ont aussi qualifié la série de sanctions comme susceptible de « causer une agitation sur les marchés financiers déjà nerveux ». Comme « agitation », on a déjà vu pire. En Russie, les titres des sociétés visées par les sanctions ont monté. Aux États-Unis, les titres énergétiques ont fléchi. Bref, les marchés « agités » ont interprété la dernière série de sanctions comme un autre tir dans les pieds de Washington et de Bruxelles.

Divisons l'Eurasie

« L'isolement » de la Russie, c'est l'empêcher d'accéder à des « sources importantes de financement libellé en dollars », pour reprendre le jargon de Washington et de Wall-Street, baptisées par euphémisme « capitaux occidentaux ». Il est question ici de dollars américains et d'euros. Mais quiconque suit les mesures qui se superposent en faveur d'un monde multipolaire sait que la Russie n'a pas besoin de se procurer plus de dollars américains et d'euros.

Moscou pourrait se servir de ces deux devises pour des achats croisés de biens et services avec les États-Unis et l'Union européenne. Sauf qu'il peut se procurer ces biens et services ailleurs dans le monde. Pour ce faire, les « capitaux occidentaux » sont inutiles et Moscou favorise de plus en plus l'utilisation d'autres devises avec ses autres partenaires commerciaux. Le gang des atlantistes tient pour acquis que Moscou a bien plus besoin de biens et services des États-Unis et de l'Union européenne que l'inverse. Il se met le doigt dans l'œil.

La Russie peut vendre ses ressources énergétiques abondantes en n'importe quelle devise autre que le dollar américain et l'euro. La Russie peut acheter tous les vêtements qu'il lui faut en Asie et en Amérique du Sud. Dans le secteur de l'électronique et de la haute technologie, pratiquement tout est fabriqué en Chine de toute façon.

Un aspect crucial se joue sur le front énergétique. Il sera palpitant de suivre l'Union européenne - qui n'a même pas encore adopté de politique énergétique commune - dans sa recherche de fournisseurs de remplacement. Pour un certain nombre de raisons complexes (quantité insuffisante de gaz promise, absence de pipeline), l'Azerbaïdjan, le Turkménistan et le Qatar ne font pas partie du lot.

Ce n'est pas pour demain non plus que l'administration Obama autorisera l'Union européenne à importer de l'énergie de l'Iran, et ce, même si l'accord sur le nucléaire iranien (qui bat de l'aile) était signé d'ici la fin de 2014, ouvrant sans doute la voie à la levée des sanctions.

Les marchés « irrationnels » voient ce qui se passe vraiment. Loin d'être « irrationnels », ils fluctuent en fonction des profits à tirer de la realpolitik.

Tout ceci se passe avant même que Moscou n'ait donné la réplique. Le coup pourrait être fatal, s'il vise les exportateurs de l'Union européenne vers la Russie et même l'approvisionnement en énergie de la Russie. L'Union européenne va ensuite riposter, puis la Russie rappliquera. C'est exactement ce que souhaite Washington : une guerre commerciale et économique ravageant et divisant l'Eurasie.

Et ces vingt mille milliards de dollars ?

Sur le plan politique, l'Ukraine et l'Union européenne avaient initialement convenu de « repousser à la fin de 2016 l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'Union européenne ». Ça ne s'invente pas. C'est exactement ce qu'a fait Victor Ianoukovytch en novembre dernier, car il savait que l'Ukraine ne pouvait se permettre de perdre un partenariat commercial certifié avec la Russie en faveur d'un vague « libre échange » avec l'Union européenne. Cette décision de « repousser » l'accord a été supervisée par ce parangon de médiocrité qu'est José Manuel Barroso, le président sortant de la Commission européenne.

Lors d'une séance plénière, le Parlement européen à Strasbourg s'est empressé de ratifier l'accord d'association avec l'Ukraine [1], au moment même où le président Petro Porochenko le déposait au Parlement ukrainien. Ce qui ne veut pas dire que l'accord entre immédiatement en vigueur. « L'intégration » économique avec l'Union européenne, l'euphémisme utilisé pour nommer l'invasion à sens unique de produits de l'Union européenne en Ukraine, ne débutera qu'en janvier 2016. Il ne faut pas s'attendre non plus à ce que l'Union européenne, frappée par la crise, accueille l'Ukraine en son sein prochainement (si elle le fait).

Ce jeudi, Porochenko va rencontrer son maître, le président des États-Unis Barack Obama, et prendra la parole au cours d'une séance conjointe des deux chambres du Congrès américain. Attendez-vous à de la rhétorique concernant « l'empire du mal » aux proportions intersidérales.

Mais c'est samedi à Berlin que les vraies choses vont se jouer, pendant les négociations sur l'énergie entre la Russie, l'Union européenne et l'Ukraine. Inutile de rappeler que Moscou a toutes les principales cartes dans son jeu.

La dette colossale de Washington a pratiquement atteint vingt mille milliards de dollars, et continue de grossir. Avec une crise monstrueuse qui s'approche comme un tsunami infernal, il ne faut pas s'étonner que Washington ait recours à la tactique de diversion parfaite : le retour de « l'empire du mal ». Les écoles d'études politiques s'inspirant des Marvel Comics ont de nouveau la cote, semble-t-il.

La Russie possède un énorme surplus de capitaux étrangers et est en mesure d'affronter la tempête. Par contre, la première économie de l'Union européenne qu'est l'Allemagne souffre déjà. Elle a déjà une croissance négative s'établissant à -0,2 %. C'est dans cette direction que le vent de l'imposition hystérique de sanctions souffle, en faisant dérailler davantage les économies de l'UE. Mais personne n'est prêt à parier que l'Union européenne aura le cran nécessaire pour résister à Washington. Surtout pas à Bruxelles, où les vassaux sont légion.

samedi, 20 septembre 2014

Discours d'Aymeric Chauprade au Forum sur la Famille à Moscou

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Photo: Aymeric Chauprade – Forum sur la famille à Moscou 10 sept. 2014

Discours d'Aymeric Chauprade au Forum sur la Famille à Moscou, le 10 septembre 2014

Ex: http://medias-presse.info

L’eurodéputé Front national, Aymeric Chauprade, invité d’honneur du forum « Grande famille et avenir de l’humanité » qui s’est tenu au Kremlin à Moscou les 10 et 11 septembre 2014, est intervenu lors de son inauguration.

Voici le texte de son intervention qui a été interrompue par les applaudissements à de nombreuses reprises:

Eminences honorables, invités, chers amis !

Je voudrais remercier les organisateurs de ce forum sur la famille et le futur de l’humanité. Avec une attention particulière pour la fondation St. André et pour mon ami Konstantin Maloféev que je salue ici, qui s’investit beaucoup pour la défense de notre cause patriotique et spirituelle. Je salue aussi Mme Mizoulina qui ce matin encore à la Douma d’Etat défendait la famille, la cause des enfants et des femmes aussi menacés par cette barbarie qui s’installe chaque année d’avantage. Je remercie aussi Vladimir Yakounine dont le rôle en faveur du dialogue des civilisations oh combien précieux pour la paix mondiale est bien connu. C’est un honneur d’être à côté de tous ceux qui se battent ici pour cette cause, d’être ici à Moscou pour la défense à la fois du monde multipolaire et d’un monde fondé sur les valeurs solides de famille, des valeurs naturelles.

La guerre du mondialisme euro-américain contre les nations et leurs civilisations est en marche. Nous en voyons chaque jour d’avantage les dommages. Cette guerre a deux volets, deux facettes. La première est une facette géopolitique. C’est une guerre visant à empêcher l’établissement d’un monde multipolaire au profit d’un monde unipolaire dominé par les USA et par les oligarchies qui leur sont asservies. C’est un monde qui se bat pour le contrôle de l’énergie, pour l’extension de l’OTAN au détriment des intérêts de la Russie, qui se bat contre l’établissement de pays émergeants, la Russie, la Chine et d’autres pays et qui se bat au fond contre la paix et l’équilibre des puissances. C’est la dimension géopolitique. Moi qui suis parlementaire européen, qui dirige la délégation des députés du Front national, première délégation française au Parlement européen. Eh bien, je vous dis que ce combat je le mesure chaque jour au Parlement, je vois chaque jour les lobbys LGBT et les lobbys antirusses à l’œuvre pour soutenir les actions illégales et meurtrières du gouvernement ukrainien en place à Kiev.

Cette guerre a aussi un volet idéologique qui est le pendant du volet géopolitique. Ce volet idéologique puise ses sources dans la philosophie libérale, celle de l’individu-roi, celle du matérialisme, de l’émancipation de Dieu, celle de la dictature de la matière sur l’esprit. Et c’est cela qu’ils veulent établir – une dictature mondiale de la matière contre l’esprit. Cette guerre prend une forme individualiste dont les gouvernements de l’UE et le gouvernement des USA sont les principaux promoteurs. Ils se font les promoteurs de la culture de mort contre la culture de vie, de l’avortement, de la destruction du mariage fondé sur la différence sexuelle, de la théorie du genre, de tout ce qui va contre la vie et de tout ce qui est en train de construire un monde de barbarie.

Face à cela il y a aujourd’hui un espoir. C’est qu’un pays important sur la scène mondiale, un pays qui pèse, un pays qui s’est redressé depuis 1999 grâce à son président Vladimir Poutine, la Russie, apporte l’espoir aux peuples qui défendent leur nation, leur civilisation et leurs valeurs. Cette Russie est l’espoir du monde aujourd’hui. Et je dis qu’il faut que tous les patriotes s’unissent autour d’elle !

La Russie est une puissance géopolitique, la Russie est une civilisation, elle a une profondeur historique. Elle a un président doté d’une volonté forte et d’une raison claire face aux jeux dangereux menés par les USA et les gouvernements soumis de l’Union européenne. C’est cette Russie qui apporte l’espoir à tous les partisans de la multipolarité, de la paix et de l’équilibre des civilisations, à tous les partisans de la supériorité de l’esprit sur la matière.

Tous ensemble aujourd’hui nous allons travailler, nous unir pour que ce monde infernal qui se met en place échoue et que nous puissions l’espoir. A bientôt dans ce combat pour les nations, les civilisations et la vie ! (Source)

vendredi, 19 septembre 2014

Pour une nouvelle politique européenne de détente

Pour une nouvelle politique européenne de détente

L’aggravation du conflit avec la Russie est une impasse

par Karl Müller

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

colombe-de-la-paix.jpgIl y a plus de 50 ans, le 15 juillet 1963, Egon Bahr, à cette époque le maître à penser de la politique extérieure du SPD allemand, a fait un discours dans la Evangelische Akademie à Tutzing en Bavière, un discours d’une grande importance s’inscrivant dans l’Histoire. Il était intitulé «Wandel durch Annäherung» (le changement par le rapprochement mutuel). Egon Bahr a prononcé ce discours juste deux ans après la construction du mur entourant Berlin de l’Est (depuis le 13 août 1961 et moins d’un an après la crise de Cuba en octobre 1962).

Au sein des élites politiques des Etats occidentaux la manière de penser avait changé. La guerre froide misant sur la pure confrontation s’était aggravée de façon menaçante. Aucun des deux côtés n’avait pu remporter une «victoire». Par contre les coûts de la guerre froide avaient continué d’augmenter. La construction du mur de Berlin représentait un symbole du renforcement de la séparation de l’Allemagne et, avec la crise de Cuba, le monde faillit sombrer dans une catastrophe nucléaire.


A cette époque, on a reconnu au fur et à mesure que les peuples et les Etats en Europe et dans le monde devaient et pouvaient vivre ensemble en paix et coopérer même s’ils appartenaient à des blocs différents et avaient des idées différentes sur l’organisation de la vie sociale, économique et politique. De plus, à cette époque, est né à nouveau l’espoir d’un «changement par le développement de relations plus étroites» pouvant diminuer crises et conflits et empêcher tensions et aggravations. Du côté occidental cette politique a reçu le nom de «politique de détente». Déjà au milieu des années 1950 des politiciens soviétiques avaient parlé de la possibilité et de la nécessité d’une «coexistence pacifique».

Une nouvelle confrontation avec la Russie

Déjà dans les années 1980, et surtout la dissolution du bloc de l’Est en 1990, a fait oublier les expériences des deux dernières décennies. Depuis, comme enivré de sa «victoire» l’Occident cherche l’hégémonie. Depuis plus de dix ans déjà, dès la première entrée en fonction de Vladimir Poutine, des forces puissantes de l’«Occident», menées par les USA, cherchent à nouveau la confrontation ouverte avec la Russie.

Lors de la décennie suivante, à la suite de la dissolution de l’Union soviétique, ces forces ont essayé de rendre la nouvelle Russie docile afin qu’elle se laisse, sans résistance, instrumentaliser pour leurs intérêts. Les conséquences pour le pays furent désastreuses. Il sombra dans le chaos politique, économique et social et menaçait de s’effondrer. L’OTAN déplaça ses frontières – à l’encontre des accords avec les dirigeants soviétiques avant la dissolution du Pacte de Varsovie – et progressivement en direction de la frontière occidentale de la Russie. Des émeutes et des efforts de séparation à l’intérieur de la Russie furent encouragés de l’extérieur. De plus en plus d’organisations non gouvernementales sous influence occidentale, mais aussi d’autres forces à des postes de responsabilité au sein de la société russe, y œuvrèrent comme une 5e colonne.

Tout cela peut actuellement être prouvé de façon compréhensible pour tout le monde. Ce furent les années de «l’unique puissance mondiale» USA. Les USA et l’OTAN ne s’en sont plus tenus au droit international, mais ils ont misé uniquement sur leur puissance et leurs moyens de pression. Le nouveau président de la Russie, V. Poutine, a essayé de faire contre-poids. Ce qui lui a valu de devenir «l’ennemi public numéro 1» de l’Occident.

La confrontation actuelle n’a pas ses racines dans le développement intérieur de l’Ukraine, ni dans la politique ukrainienne occidentale ou russe. Elle a des causes bien plus profondes. Depuis que la Russie n’accepte plus d’être traitée de colonie occidentale, exploitée et humiliée, elle doit être mise à genoux.

La propagande occidentale antirusse n’a pas seulement commencé en automne dernier, elle est mise en œuvre depuis des années. Ces derniers mois et semaines, elle s’est aggravée en raison de l’importance centrale de l’Ukraine dans la lutte contre la Russie pour l’hégémonie et, du côté occidental, elle a pris des traits manichéens. Elle n’apprécie ni la Russie ni la politique russe à sa juste valeur. Elle mène tout droit dans une impasse – semblable à la guerre froide des décennies après la Seconde guerre mondiale.

L’OTAN mise sur la stratégie de confrontation

Dans nos médias occidentaux, nous lisons, entendons et voyons tous les jours qu’en Russie  tout serait «méchant», avant tout les dirigeants du gouvernement. C’est typique de la part d’une propagande de confrontation, mais totalement à côté de la réalité. Depuis quelques semaines, l’Occident a imposé des sanctions à la Russie. Maintenant l’OTAN veut résilier les accords avec la Russie, conclus après la guerre froide, réarmer à l’Est de l’Europe et fixer «la représentation hostile» de la Russie dans des décrets officiels. Ce que Philip Breedlove, le plus haut dirigeant militaire de l’OTAN en Europe, a déclaré au journal allemand Welt am Sonntag  du 17 août à savoir qu’un comportement de la Russie, comme en Crimée, contre un pays membre de l’OTAN serait compris comme un acte de guerre contre l’OTAN, n’a aucune base réaliste, mais c’est de la pure intox et propagande de guerre. Au lieu de présenter des preuves pour son affirmation que la Russie menacerait les pays baltes, ce général américain ne se lasse pas de prononcer de sombres menaces: «Je voudrais rappeler clairement une chose: lorsque l’OTAN voit s’infiltrer de forces étrangères dans l’un de ses territoires nationaux, et si nous pouvons prouver que cette démarche provient d’une nation qui est elle-même l’agresseur, l’article 5 s’appliquera. L’OTAN invoquera la clause de défense mutuelle. Cela signifie une réponse militaire à l’adresse de l’agresseur.» La question se pose de savoir pourquoi le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen et le commandant de l’OTAN en Europe, cité ci-dessus, ont écrit le même jour un article commun paru dans le «Wall Street Journal» où est évoqué de la même manière alarmante, un présumé danger russe pour les Etats membres de l’OTAN de l’Europe de l’Est?

Une politique à l’encontre de la nature humaine

Il y en a qui prétendent que la propagande et les projets de l’OTAN seraient des efforts de défense nécessaires contre une Russie agressive. Cette argumentation ne résiste pas à l’examen. La politique réelle de la Russie n’y donne aucune base.

D’autres, par contre, déclarent que cette politique occidentale correspondrait aux «intérêts» américains. Il y en a qui ajoutent qu’elle ne correspondrait en aucun cas aux «intérêts» européens … et d’autant moins aux «intérêts» allemands. On peut également y réfléchir.
Mais peut-il y avoir un «intérêt» dans de telles confrontations et aggravations? La guerre froide nous a bien montré que cette voie ne sert finalement l’intérêt de personne. Les responsables font fonctionner là un mécanisme très dangereux qui pourrait aboutir à une catastrophe pour l’humanité tout entière toucherant tous les êtres humains. Une telle politique est criminelle et va à l’encontre de la nature humaine. Les livres d’histoire sont pleins de cette politique «rationaliste» et «d’intérêts» qui a toujours abouti au désastre.

Avoir recours aux instruments de la politique de paix ayant fait leurs preuves

La politique des années 70 du siècle dernier a créé, sur la base du respect mutuel, des instruments permettant de quitter la voie de la confrontation, d’entamer des négociations et arriver ainsi à des solutions. Les Etats impliqués dans la crise actuelle sont tous membres de l’OCDE. Cette dernière offrirait la possibilité d’un débat sur un pied d’égalité, base essentielle d’une prise de décision commune. La «Charte de Paris» de novembre 1990, déclaration officielle de la fin de la guerre froide, constitue une réferrence sur laquelle se bases aujourd’hui. Il n’est pas besoin de réinventer la roue pour trouver une solution aux problèmes actuels – il faut simplement le vouloir.


Cette volonté grandira lorsqu’on arrivera à la conclusion qu’il ne peut y avoir un «vainqueur» dans une deuxième guerre froide, mais uniquement une solution par négociations. Les forces occidentales menant cette nouvelle guerre froide espèrent toujours une victoire. Elles ne misent pas seulement sur une victoire militaire au champ de bataille, mais sur un coup d’Etat en Russie même. Les «révolutions colorées» et le Maidan en Ukraine en sont l’exemple.
Mais le monde est devenu plus intelligent. La stratégie du renversement est transparente. Si l’on réussit à empêcher le renversement en Russie, la volonté grandira d’en finir avec la nouvelle guerre froide.    •

Russland schmiedet Asien-Partnerschaft mit Wirtschaftsmacht Indien

Russland schmiedet Asien-Partnerschaft mit Wirtschaftsmacht Indien

 
VladPout.jpgDer Gipfel der Shanghaier Organisation für Zusammenarbeit (SOZ) in der tadschikischen Hauptstadt Duschanbe hatte ein zentrales Thema: die Sanktionspolitik der USA und der EU gegen Russland wegen des Ukraine-Konflikts. Der russische Staatspräsident Wladimir Putin nutzte den Gipfel, um weitere Verbündete für eine weltweite Gegenstrategie gegen den Wirtschaftskrieg des Westens zu gewinnen.

Russland wird 2015 statutenmäßig den SOZ-Vorsitz übernehmen und will dies für einen weiteren Aufbau dieser Organisation nutzen. Aktuell gehören der Organisation die Volksrepublik China, Russland, Usbekistan, Kasachstan, Kirgisistan und Tadschikistan an.

Indien soll als neues SOZ-Mitglied gewonnen werden

In der Vergangenheit scheiterte eine Aufnahme der Wirtschaftsmacht Indien an schwelenden Grenzkonflikten mit China. Diese Konflikte sollen nun unter Vermittlung Russlands ausgeräumt werden. Moskau und Peking haben große Pläne mit der Organisation: Neben einer SOZ-Entwicklungsstrategie bis 2025 sollen ein Regierungsabkommen über die Förderung der internationalen Frachttransporte von Fahrzeugen sowie die Gründung einer SOZ-Bank auf Basis der Eurasischen Entwicklungsbank vorangetrieben werden.

Bereits jetzt arbeiten China und Indien im Rahmen der BRICS-Staaten an einer alternativen Weltwirtschaftsordnung als Gegengewicht zu den USA und haben dazu bereits Mitte Juli eine „alternative Weltbank“ mitbegründet. 

jeudi, 18 septembre 2014

Misère de l'occidentalisme: les Européens de l'Ouest ne veulent rien savoir de la Russie

Misère de l'occidentalisme: les Européens de l'Ouest ne veulent rien savoir de la Russie

Auteur : Slobodan Despot
 
russie.jpgCette nation qui a donné Pouchkine et Guerre et Paix, Nijinsky et le Lac des Cygnes, qui a l'une des plus riches traditions picturales au monde, qui a classé les éléments de la nature, qui fut la première à envoyer un homme dans l'espace (et la dernière à ce jour), qui a produit des pelletées de génies du cinéma, de la poésie, de l'architecture, de la théologie, des sciences, qui a vaincu Napoléon et Hitler, qui édite les meilleurs manuels — et de loin — de physique, de mathématiques et de chimie, qui a su trouver un modus vivendi séculaire et pacifique, sur fond de respect et de compréhension mutuelle, avec ses Tatars et ses indénombrables musulmans, khazars, bouddhistes, Tchouktches, Bouriates et Toungouzes, qui a bâti la plus longue voie de chemin de fer au monde et l'utilise encore (à la différence des USA où les rails légendaires finissent en rouille), qui a minutieusement exploré et cartographié les terres, usages, ethnies et langues de l'espace eurasien, qui construit des avions de combat redoutables et des sous-marins géants, qui a reconstitué une classe moyenne en moins de quinze ans après la tiers-mondisation gorbatcho-eltsinienne, cette immense nation, donc, qui gouverne le sixième des terres émergées, est soudain traitée, du jour au lendemain, comme un ramassis de brutes qu'il s'agit de débarrasser de leur dictateur caricatural et sanglant avant de les éduquer à servir la « vraie » civilisation !

L'Occident ressort la même guignolerie haineuse à chaque crise, depuis Ivan le Terrible à “Putler”-Poutine, en passant par le tsar Paul, la guerre de Crimée, le pauvre et tragique Nicolas II, et même l'URSS où tout succès était dit « soviétique » et tout échec dénigré comme « russe ».

Des nations serviles qui accordent aux Américains un crédit illimité de forfaiture et de brigandage «parce-qu'ils-nous-ont-libérés-en-45» n'ont pas un mot, pas une pensée de gratitude pour la nation qui a le plus contribué à vaincre l'hydre national-socialiste… et qui en a payé le prix le plus lourd. Ses élus sont traités en importuns, son président caricaturé avec une haine obsessionnelle, la liberté de mouvement et de commerce de ses citoyens, savants, universitaires et hommes d'affaires est suspendue au bon vouloir d'obscures commissions européennes dont les peuples qu'elles prétendent représenter ne connaissent pas le nom d'un seul membre, ni pourquoi il y siège plutôt qu'un autre larbin des multinationales.

Mais tout ceci n'est encore rien. C'est dans l'ordre des choses. L'Occident et la Russie ne font que jouer les prolongations, à l'infini, du conflit Rome-Byzance en l'étendant aux continents voisins voire à l'espace interplanétaire. La vraie guerre des civilisations, la seule, est là. Barbare comme le sac de Constantinople, apocalyptique comme sa chute, ancienne et sournoise comme les schismes théologiques masquant de perfides prises de pouvoir. Tapie dans les replis du temps, mais prête à bondir et à mordre comme un piège à loups. C'est le seul piège, du reste, que l'empire occidental n'ait pas posé tout seul et qu'il ne puisse donc désamorcer. (Etant entendu que la menace islamique n'est que le produit des manoeuvres coloniales anglo-saxonnes, de la cupidité pétrolière et de l'action de services d'Etat occupés à cultiver des épouvantails pour effrayer leurs propres sujets, puis à les abattre pour les convaincre de leur propre puissance et de leur nécessité).

La menace russe, elle, est d'une autre nature. Voici une civilisation quasi-jumelle, ancrée sur ses terres, consciente d'elle-même et totalement ouverte aux trois océans, à l'Arctique comme à l'Himalaya, aux forêts de Finlande comme aux steppes de Mongolie. Voici des souverains qui — depuis la bataille de Kazan remportée par ce même Ivan qui nous sert de Père Fouettard — portent le titre de Khans tatars en même temps que d'Empereurs chrétiens siégeant dans l'ultime Rome, la troisième, Moscou, qui fleurit au moment où Byzance gémissait sous l'Ottoman et le pape sous la verge de ses mignons. Voici une terre aux horizons infinis, mais dont les contours sont gravés dans l'histoire du monde, inviolables bien que diffus. Voici des gens, enfin, et surtout, aussi divers qu'on peut l'imaginer, mêlant au sein d'un même peuple le poil blond des Vikings aux yeux obliques et aux peaux tannées de l'Asie. Ils n'ont pas attendu le coup de départ du métissage obligé, les Russes, ils l'ont dans leur sang, si bien assimilé qu'ils n'y pensent plus. Les obsédés de la race au crâne rasé qu'on exhibe sur les chaînes anglo-saxonnes ont la même fonction que les coucous suisses : des articles pour touristes.

Cela ressemble tellement à l'Europe. Et c'en est tellement loin ! Tellement loin que les infatigables arpenteurs des mers — gênois, anglais, néerlandais, espagnols —, qui connaissent l'odeur de la fève de tonka et la variété des bois de Sumatra, ne savent rien de la composition d'un borchtch. Ni même de la manière dont on prononce le nom de cette soupe. Ce n'est pas qu'ils ne pourraient pas l'apprendre. C'est qu'ils n'en ont pas envie. Pas plus qu'ils ne veulent connaître, vraiment, l'esprit, les coutumes et la mentalité des immigrants exotiques qu'ils accueillent désormais par millions et qu'ils laissent s'agglutiner en ghettos parce qu'ils ne savent comment leur parler.

J'ai dû, moi, petit Serbe, apprendre deux langues et deux alphabets pour entamer ma vie d'immigré. J'en ai appris d'autres pour mieux connaître le monde où je vis. Je m'étonne sincèrement de voir que mes compatriotes suisses ne savent pas, pour la plupart, les deux autres grandes langues de leur pays. Comment connaître autrui si vous ne savez rien de la langue qu'il parle ? C'est le minimum de la courtoisie. Et cette courtoisie, désormais, se réduit de plus en plus à des rudiments d'anglais d'aéroport.

De même font les Russes, dont l'éducation intègre la culture ouest-européenne en sus de la leur propre. Où voit-on la réciproque, à l'ouest du Dniepr ? Depuis Pierre le Grand, ils se considéraient européens à part entière. Les artistes de la Renaissance et les penseurs des Lumières sont les leurs. Leontiev, le père Serge Boulgakov, Répine, Bounine, Prokofiev et Chestov sont-ils pour autant les nôtres ? Non, bien entendu. Parler français fut deux siècles durant la règle dans les bonnes maisons — et le reste encore parfois. Ils se sont intensément crus européens, mais l'Europe s'est acharnée à leur dissiper cette illusion. Quand les jeunes Russes vous chantent Brassens par coeur, vous leur répondez en évoquant « Tolstoïevsky ». L'Europe de Lisbonne à Vladivostok n'aura été réelle qu'à l'Est. À l'Ouest, elle ne fut jamais que la projection livresque de quelques visionnaires.

L'Europe de Lisbonne à Vladivostok ! Imagine-t-on la puissance, la continuité, le rayonnement, les ressources d'un tel ensemble ? Non. On préfère « definitely » se mirer dans l'Atlantique. Un monde vieillissant et ses propres « outlaws » mal dégrossis s'étreignant désespérément par-dessus la mer vide et refusant de voir dans le monde extérieur autre chose qu'un miroir ou un butin. Leur derniers échanges chaleureux avec la Russie remontent à Gorbatchev. Normal : le cocu zélé avait entrepris de démonter son empire sans autre contrepartie qu'une paire de santiags au ranch de Reagan. Vingt ans plus tard, les soudards de l'OTAN occupaient toutes les terres, de Vienne à Lviv, qu'ils avaient juré de ne jamais toucher ! Au plus fort de la Gorbymania, Alexandre Zinoviev lançait son axiome que tous les Russes devraient apprendre au berceau : « Ils n'aimeront le tsar que tant qu'il détruira la Russie ! » « Ah, vous les Slaves ! » — ouïs-je souvent dire — « Quel don pour les langues ! » Je me suis longtemps rengorgé, prenant le compliment pour argent comptant. Puis, ayant voyagé, j'ai fini par comprendre. Ce n'est pas « nous les Slaves » qui avons de l'aisance pour les langues : c'est vous, les « Européens » qui n'en avez pas. Qui n'en avez pas besoin, estimant depuis des siècles que votre package linguistique (anglais, français, allemand, espagnol) gouverne le monde. Pourquoi s'escrimer à parler bantou ? Votre langue, étendard de votre civilisation, vous suffit amplement, puisqu'au-delà de votre civilisation, c'est le limes (comme au temps de César), et qu'au-delà du limes, mon Dieu… Ce sont les terres des Scythes, des Sarmates, des Marcheurs Blancs, bref de la barbarie. Voire, carrément, le bord du monde où les navires dévalent dans l'abîme infini.

Voilà pourquoi le russe, pour vous, c'est du chinois. Et le chinois de l'arabe, et l'arabe de l'ennemi. Vous n'avez plus même, dans votre nombrilisme, les outils cognitifs pour saisir ce que les autres — qui soudain commencent à compter — pensent et disent, réellement, de vous. Ah ! Frémiriez-vous, si vous pigiez l'arabe des prédicateurs de banlieue ! Ah ! Railleriez-vous si vous entraviez des miettes de ce que les serveurs chinois du XIIIe dégoisent sur vous. Ah ! Ririez-vous s'il vous était donné de saisir la finesse de l'humour noir des Russes, plutôt que de vous persuader à chacun de leurs haussements de sourcil que leurs chenilles sont au bord de votre gazon.

Mais vous ne riez pas. Vous ne riez plus jamais. Même vos vaudevilles présidentiels sont désormais commentés avec des mines de fesse-mathieu. Vous êtes graves comme des chats qui caquent dans votre quiétude de couvre-feu, alors qu'eux, là-bas, rient, pleurent et festoient dans leurs appartements miniatures, leur métro somptueux, sur leur banquise, dans leurs isbas et jusque sous les pluies d'obus.

Tout ceci n'est rien, disais-je, parlant du malentendu historique qui nous oppose. La partie grave, elle arrive maintenant. Vous ne leur en voulez pas pour trois bouts d'Ukraine dont vous ignoriez jusqu'à l'existence. Vous leur en voulez d'être ce qu'ils sont, et de ne pas en démordre ! Vous leur en voulez de leur respect de la tradition, de la famille, des icônes et de l'héroïsme — bref, de toutes les valeurs qu'on vous a dressés à vomir. Vous leur en voulez de ne pas organiser pour l'amour de l'Autre la haine du Soi. Vous les enviez d'avoir résolu le dilemme qui vous mine et qui vous transforme en hypocrites congénitaux : Jusqu'à quand défendrons-nous des couleurs qui ne sont pas les nôtres ?

Vous leur en voulez de tout ce que vous avez manqué d'être !

Ce qui impressionne le plus, c'est la quantité d'ignorance et de bêtise qu'il vous faut déployer désormais pour entretenir votre guignolerie du « ramassis de brutes qu'il s'agit de débarrasser de leur dictateur caricatural et sanglant avant de les éduquer à servir la « vraie » civilisation ». Car tout la dément : et les excellentes relations de la Russie avec les nations qui comptent et se tiennent debout (BRICS), et le dynamisme réel de ce peuple, et l'habileté de ses stratèges, et la culture générale du premier Russe venu, par opposition à l'inculture spécialisée du « chercheur » universitaire parisien qui prétend nous expliquer son obscurantisme et son arriération. C'est que ce ramassis de brutes croit encore à l'instruction et au savoir quand l'école européenne produit de l'ignorance socialisée ; croit encore en ses institutions quand celles de l'UE prêtent à rire ; croit encore en son destin quand les vieilles nations d'Europe confient le leur au cours de la Bourse et aux banquiers de Wall Street.

Du coup, la propagande a tout envahi, jusqu'à l'air qu'on respire. Le gouvernement d'Obama prend des sanctions contre le régime de Poutine : tout est dit ! D'un côté, Guantanamo, les assassinats par drones aux quatre coins du monde, la suspension des droits élémentaires et le permis de tuer sans procès ses propres citoyens — et, surtout, vingt-cinq ans de guerres coloniales calamiteuses, sales et ratées qui ont fait du Moyen-Orient, de la Bosnie à Kandahar, un enfer sur terre. De l'autre, une puissance qui essaie pas à pas de faire le ménage à ses propres frontières, celles justement dont on s'était engagé à ne jamais s'approcher. Votre gouvernement contre leur régime…

Savez-vous de quoi vous vous privez en vous coupant ainsi, deux fois par siècle, de la Russie ?

Du refuge ultime de vos dissidents, en premier lieu du témoin capital Snowden. Des sources d'une part considérable de votre science, de votre art, de votre musique, et même, ces jours-ci, du dernier transporteur capable d'emmener vos gens dans l'espace. Mais qu'importe, puisque vous avez soumis votre science, votre art, votre musique et votre quête spatiale à la loi suicidaire du rendement et de la spéculation. Et qu'être traqués et épiés à chaque pas, comme Snowden vous l'a prouvé, ne vous dérange au fond pas plus que ça. À quoi bon implanter une puce GPS à des chiens déjà solidement tenus en laisse ? Quant à la dissidence… Elle n'est bonne que pour saper la Russie. Tout est bon pour saper la Russie. Y compris les nazis enragés de Kiev que vous soutenez sans gêne et n'hésitez pas à houspiller contre leurs propres concitoyens. Quelle que soit l'issue, cela fera toujours quelques milliers de Slaves en moins…

Que vous a-t-il donc fait, ce pays, pour que vous en arriviez à pousser contre lui les forces les plus sanguinaires enfantées par la malice humaine : les nazis et les djihadistes ? Comment pouvez-vous vouloir contourner un peuple étendu sur onze fuseaux horaires ? Destituer de l'extérieur un chef d'Etat plus populaire que tous vos polichinelles réunis ? Etes-vous déments ? Ou la Terre est-elle trop petite, à vos yeux, pour que l'« Occident » puisse y cohabiter avec un Etat russe ?

C'est peut-être cela, tout compte fait. La Russie est l'avant-poste, aujourd'hui, d'un monde nouveau, de la première décolonisation véritable. Celle des idées, des échanges, des monnaies, des mentalités. À moins que vous, atlantistes et eurocrates, ne parveniez à entraîner la nappe dans votre chute en provoquant une guerre atomique, le banquet de demain sera multipolaire. Vous n'y aurez que la place qui vous revient. Ce sera une première dans votre histoire : mieux vaut vous y préparer.


- Source : Slobodan Despot

mercredi, 17 septembre 2014

Dugin on the Subject of Politics

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An agent of chaos: Alexander Dugin with the chaos star, symbol of Eurasianism[1]

Dugin on the Subject of Politics

By Giuliano Adriano Malvicini

Ex: http://www.counter-currents.com

Dugin’s Social Constructionism

The claim that there is no biological basis for the concept of race, or that it is not useful in explaining contemporary reality, is of course patently false. But Dugin follows postmodern thinkers like Foucault and Althusser in arguing that not only race, but all political subjects are constructs. 

Race is a product of society, rather than society a product of race. Man, he argues, exists as a subject only within the political realm. “What man is, is not derived from himself as an individual, but from politics. It is politics that defines the man. It is the political system that gives us our shape. Moreover, the political system has an intellectual and conceptual power, as well as transformative potential without limitations” (The Fourth Political Theory, p. 169). In other words, the subject does not create itself, nor is it a natural given like race or the individual. The subject is a construct, existing only within a political system.

It follows that ultimately, there is no master subject who creates or exercises conspiratorial control over the system. On the contrary: subjects exist only as functions, produced by subjectless political structures. As the political system changes, shifting from one historical paradigm to another — from traditional society to modern society, for example — it constructs the normative type of subjectivity it requires to function. “[T]he political concept of man is the concept of man as such, which is installed in us by the state or the political system. The political man is a particular means of correlating man with this state and political system. […] We believe we are causa sui, generated within ourselves, and only then do we find ourselves within the sphere of politics. In fact, it is politics that constitutes us. […] Man’s anthropological structure shifts when one political system changes to another” (The Fourth Political Theory, p. 169). In other words, the subject does not bring about a political paradigm shift on its own — it is the new paradigm that will call a new subject into being through a process of “interpellation.”

The study of the anthropological shift from the type of man belonging to traditional society to the type of man belonging to modern society leads to the relativization not only of modern man, but of modern rationality as such. This relativization of modernity is “postmodernity.” The modern idea of progress towards a humanity unified on the foundation of universal Reason is shown to be an illusion, and this implies that traditional societies are placed on the same level as modern society.

Dugin’s reasoning appears to be as follows: the subject cannot radically break through the system (carry out a revolution or “paradigm shift”) and go beyond it if it is itself a product of the system, and can only exist within the limits of that system. This was why class, race, and the individual, all of which are subjects constituted and defined within the horizon of modernity, failed to overcome the crisis and impasses of modernity. In other words, the subject would have to be grounded in a reference point outside of the political system, in order to have the leverage needed for any radical political agency. There would have to be a “radical subject,” and for Dugin the “radical subject” seems to be chaos [2]. Chaos is freedom beyond its capture within the limits of the bourgeois or humanist conception of the individual. The shattering of the liberal individual is not the negation of freedom, but the revelation of the essence of freedom as anarchic, sovereign chaos, a chaos that will be mastered only through the emergence of a new kind of subject.

The political subject acts within the realm of politics, but must be founded in a realm beyond and before the political – in the case of modern, secular ideologies, the realm of nature. The subject of politics must transcend the sphere of politics in order to be able to master it, define it, and set its boundaries and goals. For example, liberal ideology posits the existence of the individual as a natural given, prior to the existence of the social order. Only in this way can it found the political order on the individual and its universal, natural rights.

Analogously, National Socialists view race as a biological given existing prior to and beyond the political, and the state as possessing meaning only insofar as it is an instrument through which a race is protected, preserved and its potentialities are actualized and enhanced. This means that for National Socialists, race transcends the political realm, subordinating it to itself. The political consciousness they strive to awaken others to is racial self-consciousness, much as Marxists attempt to awaken the proletariat to class consciousness.

For Marxists, the means of production transcend the political realm, forming its material basis and driving force. A class constitutes itself as a political subject by taking control of the means of production. Marx defined labor as “the metabolism of nature.”

“The definition of a historical subject is the fundamental basis for political ideology in general, and defines its structure” (The Fourth Political Theory, p. 38). For example: for nationalists, the real subjects of history are nations, viewed as a sort of supra-individuals with a will and a destiny of their own. History is the history of nations. Identity is primarily national, and the friend/enemy distinction (which is constitutive for the political) goes along national lines. For racism, on the other hand, the true subjects of history are the various races, locked in a Darwinian struggle for life. This view of history is determined by the modern concepts of biological evolution and progress. Identity is primarily racial, and the friend/enemy distinction goes along racial lines. For Marxism, the subjects of history are classes, again viewed as forms of collective subjectivity, and consequently, the whole of history was interpreted as the history of class struggle. Identity is class identity, and the friend/enemy distinction goes along class lines.

The political subject is also an historical subject. This means that each modern political ideology corresponds to a “grand narrative” — an over-arching interpretation — of history. History as a whole is viewed as created through the agency of a certain historical subject. It then becomes obvious that political ideologies are secular substitutes for a theological interpretation of history, and that the historical subjects posited by them are substitutes for divine Providence as the transcendent subject of history. As Carl Schmitt argued, all the fundamental concepts of politics are secularized theological concepts.

The place of the political subject — a kind of vacuum left by the withdrawal of God from the world and history — is the site of contestation between the various modern political ideologies. Each of them fought to occupy that vacant place with their own concept of the political subject. Each of them claimed to master the destructive and creative forces liberated by modernity, bringing modernity to its full actualization. Communism saw itself as the final, inevitable and culminating phase of modernity, towards which industrial capitalism had only paved the way. Liberalism views the progressive liberation of the individual, along with the processes of secularization, modernization, and globalization, as an historical necessity. Fascism saw itself as an avant-garde, revolutionary movement, dismissed liberal, bourgeois democracy as a doomed residue of the nineteenth century, and claimed that the organic state was the only adequate form through which the masses could be mobilized in modern societies. Both Italian Fascism and German National Socialism modernized and revolutionized their respective nations, and would not have been politically successful if they had not done so. Early Fascism was influenced by the avant-garde modernism of Futurism, which called for the nihilistic destruction of the past and unconditionally worshipped modern technology and “progress.” (This lead Evola to reject Futurism as a form of “Americanism.” Marinetti retorted that he had as little in common with Evola as with “an Eskimo.” Bizarrely — for someone who claims to be a traditionalist — Dugin views Futurism as one of the admirable elements of early Fascism that he wishes to recuperate.)

Each of these political systems, then, claimed that it was the most appropriate form for modern, technologically advanced society. This form corresponded to a certain figure or human type, an embodiment of a certain political project, the normative “man of the future”: be it homo sovieticus, the new Fascist man, the racially purified Aryan superman, or the enlightened, bourgeois individual. In other words, each of these ideologies or “political theories” posited a normative subject as the basis of its political vision and its interpretation of history. The transition into fully realized modernity was not only a political revolution, but also an anthropological revolution: the production of a “new man.”

According to Dugin, in the crisis of the end of modernity, not only race and class, but also the nation-state ceases to be an authentic political subject, even though he recognizes that the will to preserve national sovereignty is, in the current situation, a natural locus of resistance to globalism. The de-sovereignization of the nation is its de-subjectivization. After 1945, European nations ceased to be sovereign, independent historical actors, and effectively also ceased to exist as historical subjects with a real identity.

However, Dugin sees this de-sovereignization/de-subjectivization as inevitable, even inherent in the nature of the nation itself. He fully accepts the postmodern idea that the nation is an artificial, ideological, and political construct, an “imagined community” created as a means of unifying fragmented, modern societies. The nation is, in his view, merely a simulacrum, an artificial substitute for the lost totality of traditional society (presumably, he views race similarly, as being a modern simulacrum of the “ethnos”). Historically, its emergence corresponds to the precise moment when traditional society enters into crisis. It is a compromise, a transitional form, a ruse.

Moreover, he views the function of the nation as a device for facilitating the transition from pre-modern, traditional society to fully modern, liberal, civil society. As a result, it cannot constitute an enduring force of resistance to liberal globalization. He views the nation as a dispositive of power geared to producing a certain standardized, normative type of political subject: the bourgeois individual (citizen). In doing so, it destroys regional, organic, ethnic communities (for example, through the suppression of regional autonomy, traditions, and linguistic variation in Italy and France, and the imposition of a standardized national language) as well as liquidating the last residues of traditional elites (the aristocracy).

Thus, the concept of “ethno-nationalism” is, in his view, ultimately an absolute contradiction in terms: the nation is inherently “ethnocidal [3].” It destroys the ethnos and replaces it with a “demos.” Nationalism, according to Dugin, must be condemned not just because it has been the cause of pointless, destructive wars, but because the nation itself is inherently violent — violent in the sense that it is an arbitrary construct without any sacred, transcendent basis. Its violence is the violence of modernity itself. (Certainly, this is true of many nations, perhaps most notably of the nation of Israel, which is an entirely modern, artificial construction, as is perhaps the idea that Jews are a unified, homogeneous race or ethnic group.) Nothing, however, so far assures us that the idea of Eurasian empire dominated by Russia would be less artificial, violent or “ethnocidal.”

(The new European post-war order projected by the dominant faction of the Waffen SS was not based on the nation-state, but on a pan-European federation of culturally autonomous regions. Dugin fails to mention this fact, but his characterization of National Socialism is tendentious.)

In any case, the ultimate incompatibility of Eurasianism with ethno-nationalism is clear. David Beetschen of the Eurasianist artists’ association has given poetic expression to this incompatibility in the following (stirring!) lyrical effusion:

Have you dreamt of the eurasian parliament
for which all energy we have joyfully spent.
There isn’t any discriminatory segregation
in class, race, sex or in any form of a nation.

As for the fascist concept the organic state, based on Hegel’s philosophy of the state, Dugin does not discuss his reasons for rejecting it as a credible candidate for the political subject. In general, Dugin simply takes the defeat of both the second and third political theories as axiomatic, without providing much in the way of substantial argument for this. The third political theory simply does not exist after 1945. “Each and every declared fascist after 1945 is a simulacrum” (The Fourth Political Theory, p. 174). In his view, modernity has been fully actualized in liberal society, and consequently, the ideological contest of modernity is over.

This view is more credible with regard to communism than with regard to fascism. The death of communism was, as Dominique Venner has written, an “inglorious demise.” Its collapse was due to its own bureaucratic inertia and utter failure to effectively manage economic development. Fascism and National Socialism, on the other hand, were spectacularly successful as political experiments, and, perhaps for this very reason, had to be militarily destroyed by their international rivals.

Dugin clearly views the defeat of National Socialist Germany as a consequence of its anti-Russian and anti-communist policies. Since Dugin views both of these policies as connected with the infection of National Socialism by atlanticism and Anglo-Saxon, biological racism, he views the defeat of the third position as a consequence of ideological errors, and not simply as an historical contingency. Not only was Nazi Nordicism a vulgar, materialist misinterpretation of the traditional doctrine of the north as the pole of tradition, National Socialism was anti-communist and anti-Slavic because it was anti-Eastern, that is, pro-Western (modern).

Today, according to Eurasianists (who in this respect are inheritors of National Bolshevism), European nationalists are repeating the disastrous errors of the German National Socialists when they again oppose “the East” in the form of Islamisation. Generally, Eurasianists try to downplay the idea of a “clash of civilizations” or any claim that there is a sharp opposition between Islam and European civilization. They accuse nationalists who view Islam as incompatible with European values of confusing “Europe” with “the West.”

Any interpretation of European history that sees some enlightenment values as rooted in the European tradition itself — in classical Greece, for example — is accused of trying to legitimate “the West” by inventing historical precedents and falsifying the true European tradition, which is rooted in Eurasia and in no way opposed to Islam. This is undoubtedly consistent with a Traditionalist position, which only recognizes those elements of European civilization as valid that are derived from the unitary, universal Tradition, of which Islam is viewed as a part. However, the exclusivist claims of Islam, especially in its modern, radical form, are wholly non-Traditional.

Dugin sees the triumph of liberalism as a necessary, fatal triumph, in a sense. Liberalism has triumphed because it can legitimately lay claim to being the most successful actualization of the potentialities of modernity. Liberalism did indeed succeed in modernizing the West to a much greater degree than communism succeeded in modernizing the countries of the Eastern bloc, so much so that “the West,” and particularly the United States, is today more or less synonymous with modernity. In the decades after the second world war, capitalism, using economic means, modernized Western European societies to a degree undreamed of by fascism, making the third position ideologies seem archaic and obsolete by comparison. In a sense, liberalism is the origin of the other ideologies of modernity – both communism and fascism emerged as attempts to overcome liberalism, while mastering the forces liberated by modern industrial capitalism and technology. It has also outlived the adversaries it engendered.

Dugin Contra Nationalism

Why does Dugin reject nationalism? His negative view of nationalism differs to some extent from that of Evola, who saw it not only as destructive of the traditional European order, but also as leading towards modern collectivism (Dugin, on the contrary, sees collectivism as something positive). Does Dugin follow Heidegger in viewing nationalism as an “anthropologism” (cf. “Letter on Humanism”)? What Heidegger mean by this is that nationalism, like Marxism, places man, rather than Being, at the center of history. Nationalism is a “subjectivism,” in the sense that it views man as the subject of history. In this sense, nationalism is indeed a modern phenomenon, since modernity, for Heidegger, is essentially an epoch in the history of metaphysics that was initiated with Descartes’ cogito: with the rational subject as the secure foundation of philosophy and science. Descartes identifies the subject with reason (ratio). This became the metaphysical foundation for the Enlightenment and its anthropology.

However, Dugin does not, unlike Heidegger, reject subjectivism as such. On the contrary, the whole point of the fourth political theory is that it is the search for a new “political subject,” an alternative to the individual as a political subject.

Why does Dugin give Heidegger’s concept of “Dasein” the pivotal role in the “fourth political theory”? Heidegger elaborated his analysis of Dasein as an attempt to overcome the abstractions of the metaphysical concept of the subject. Hence, his “analytic of Dasein” offers the possibility of going beyond the modern political ideologies based on various interpretations of the subject. Dasein is beyond, or prior to, the subject-object split. Dasein is not the rational subject as the abstract basis of the concept of universal man. Dasein is the historical, spatio-temporal structure of concrete existence. The subject is outside of the world, relating to the world as a system of objects. Dasein is always already in the world, involved in it, struggling within it. The world, as Heidegger uses the term, is a totality of relations of meaning. Each thing refers to other things in a circuit of relations. Dasein’s relation to things is one of understanding and interpretation, not (primarily) one of objectification.

The subject is reason, that is, it is defined by its relation to an ultimate cause and foundation (Grund). Dasein is defined by its relation to finitude, death, and the abyss (Ab-grund). However, all this means that it is not clear how Dasein, which according to Heidegger is precisely not the subject, can be called “the subject” of the fourth political theory. Dasein is not a subject that arbitrarily imposes its will, creates itself from nothing or freely makes history. Instead, it is part of a cosmic process that transcends man and his agency. Man does not decide the history of Being. Heidegger is not interested in re-elaborating or modifying the concept of the subject, nor is he interested in returning man to “God and Tradition” in the sense of metaphysical foundations, but is trying to overcome metaphysics itself, that is, all thinking in terms of the Being of beings as a “foundation” (Grund). This also means that Heidegger is far from the metaphysical conceptions of Traditionalism.

If Dugin invokes Heidegger and the analytic of Dasein, we must assume that behind the critique of liberalism and the West, he is attempting a critique of modernity as such (identified with the West). Heidegger’s critique of modernity is linked to an attempt to overcome the philosophy of the subject. In Heidegger’s view, modernity, when the humanitarian masks of the Enlightenment fall off, is technological nihilism, and this nihilism is the fatal consequence of Western metaphysics. Western metaphysics, however, is the foundation of Western civilization as a whole.

Heidegger’s critique is not simply political. He is criticizing bolshevism, liberalism (which paved the way for bolshevism), and other modern ideologies for failing to understand not only their own essence, but the essence of modernity itself: technological nihilism. According to Heidegger, the emancipation of the subject (humanity interpreted as subject) is not the purpose of technological development. It is the other way around — the emancipation of the the subject is a means through which technology emancipates itself. Here, Heidegger’s interpretation of modern technology draws on Nietzsche’s concept of the Will to power. According to Nietzsche, the self is not the subject of the will to power, but is brought into being by the will to power. The last glimmers of transcendence are extinguished from the world so that technology can pursue, unobstructed and on a planetary scale, the endless, circular self-enhancement of its productive power, drawing everything into its vortex, with no ultimate goal or end other than power for its own sake. The West becomes “das Abendland,” the evening-land, the realm of the darkening of the divine, the withdrawal of the gods. Technology as “Ge-stell” is not mastered by man (the subject), but an impersonal destiny of Being itself. Man as a subject can never master technology, since the essence of technology as Gestell constitutes man as a subject. Technological development has no intrinsic, immanent limit, and no boundary can be arbitrarily set to it as long as thinking remains within the horizon of the philosophy of the subject (humanism) and of technological calculation (the final deviation of the Western logos). But as modern technology reaches the full actualization of its dominion, the subject that it once called into being enters into crisis, begins to “vanish.” It is liquidated in a system of purely functional relations without a center, without fixed norms or foundations. The essence of the subject reveals itself to be a kind of limit, which initially functioned as a necessary ground or condition, but now becomes only an obstacle to be overcome. For Heidegger, this crisis, this ultimate threshold of nihilism — brought about by technology itself — opens up the possibility of thinking the essence of man and Being in a much deeper dimension, beyond or before the subject. Instead of man as subject, Heidegger tries to think the historicity of Dasein. This is why the “inner truth” of National Socialism for him meant the confrontation between modern technology and historical man (that is, not man as subject).

For Heidegger, Western modernity and materialism are not, as traditionalists claim, the consequence of a fall from the normal, traditional society of medieval Europe. On the contrary, he views the transition from the Middle Ages to the modern age more as a development than as a radical break with the traditional past. For Heidegger, medieval scholasticism, with its misinterpretation of the Greek logos as “ratio” and its onto-theological synthesis of Greek philosophy with Christianity, prepared the way for Descartes’ rationalism. In a sense, Heidegger develops Nietzsche’s idea that nihilism is not so much a break with Christianity, but instead a revelation of the nihilistic essence of Christianity. As a Christian and a traditionalist, however, Dugin consistently avoids the anti-Christian aspect of Heidegger’s thought, without, however, being able to articulate a critique of it. For Heidegger, as for the majority of the conservative revolutionaries, the origin of modernity is Christian, or rather, it lies in the “onto-theological” synthesis of Christianity and Greek metaphysics. It is the Christian conception of the “sovereignty” of God with regard to the world as creation that is at the origin of the modern concept of the subject, just as the Christian notion of the free individual with a personal relation to God and the Christian concern with the salvation of the immortal soul of all individuals is the origin of modern mass individualism. It is God as the “highest being” — both causa sui and causa prima, the first cause, sovereign over all other beings and the “maker” of the world — that is at the origin of the sovereign subject whose relation to things is one of instrumental manipulation and objectification. Modern secular humanism is onto-theological: it has its origin not in Greek thought, but in the Christian interpretation of Greek thought.

We may add that the Evola of Revolt Against the Modern World also sees Christianity as a primary cause of the involution of the West. He does not view modernity as a fatality somehow inherent in the nature of the West. For Evola, the Western mode of spirituality, which is primarily an active rather than contemplative spirituality, was cut off from the dimension of transcendence by the Semitic, lunar, self-mortifying type of religiosity of Christianity, which ultimately lead to the Western drive to activity being deviated, finding an outlet only on a purely material and human plane.

In any case, whether from a Heideggerian or Traditionalist view, one may agree that race, insofar as it is conceived as a purely human, biological characteristic, is ultimately insufficient, or rather, that it is too narrowly anthropological, and must be integrated into a deeper conception. This is not the same as liquidating the concept of race. It does mean the rejection of certain narrow forms of racism, where the biological concept of race plays an analogous reductive role to the Marxist concept of a material base that determines the ideological superstructure (culture, mentality etc.) of a society.

Man is not the unconditioned, self-creating subject of modern metaphysics. Human existence is conditioned and finite — men are, as Jünger wrote, “sons of the earth.” Race is one of the earthly conditions of man’s existence. An historical world is not an unconditioned, arbitrary “construct.” There is, in Heidegger’s terms, an historical world is always founded through a struggle between world and earth — the world, an articulated, historical space of possibilities and decisions, and the conditions set by the un-objectified, elemental forces of the earth. Blood and soil are given the meaning of a destiny in an historical world (this is not at all the same as claiming that it is an arbitrary historical and social construct). For Heidegger, the limits set by the biological potentialities of human beings are not arbitrary historical creations — what is historical is the particular “figure” or constellation of relations that gives them meaning.

We can also note that the statistical concept of race referred to by race realists today is very different from National Socialist racial theories, which were based on the idea of racial purity. The modern concept of race is not on its own sufficient to non-reductively account for the specificity of our or other civilizations or cultures. The differences between the mentality of Americans of European descent, on the one hand, and the mentality of Europeans, on the other, underscores this clearly. However, it is more than obvious that race plays a role in shaping the general character of civilizations.

Editor’s Note

1. On the chaos star, see Wikipedia [4].


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/09/dugin-on-the-subject-of-politics/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/09/Dugin-chaos-star-e1410484135489.jpg

[2] chaos: http://against-postmodern.org/dugin-necessity-metaphysics-chaos

[3] ethnocidal: http://www.youtube.com/watch?v=fdH6JgqNsPo

[4] Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/Symbol_of_Chaos

mardi, 16 septembre 2014

The 'De-Dollarization' Chart That China And Russia Are Banking On

End Of Empire - The 'De-Dollarization' Chart That China And Russia Are Banking On


As Deutsche Bank's Jim Reid explains,

In 1950 China’s share of the world’s population was 29%, its share of world economic output (on a PPP basis) was about 5% (Figure 98). By contrast the US was almost the reverse, with 8% of the world’s population the US commanded 28% of its economic output.

By 2008, China’s huge, centuries-long economic underperformance was well down the path of being overcome (Figure 97).

Based on current trends China’s economy will overtake America’s in purchasing power terms within the next few years. The US is now no longer the world’s sole economic superpower and indeed its share of world output (on a PPP basis) has slipped below the 20% level which we have seen was a useful sign historically of a single dominant economic superpower. In economic terms we already live in a bipolar world. Between them the US and China today control over a third of world output (on a PPP basis).

However as we have already highlighted, the relative size of a nation’s economy is not the only determinant of superpower status. There is a “geopolitical” multiplier that must be accounted for which can allow nations to outperform or underperform their economic power on the global geopolitical stage. We have discussed already how first the unwillingness of the US to engage with the rest of the world before WWII meant that on the world stage the US was not a superpower inspite of its huge economic advantage, and second how the ability and willingness of the USSR to sacrifice other goals in an effort to secure its superpower status allowed it to compete with the US for geopolitical power despite its much smaller economy. Looking at the world today it could be argued that the US continues to enjoy an outsized influence compared to the relative size of its economy, whilst geopolitically China underperforms its economy. To use the term we have developed through this piece, the US has a geopolitical multiplier greater then 1, whilst China’s is less than 1. Why?

On the US side, almost a century of economic dominance and half a century of superpower status has left its impression on the world. Power leaves a legacy. First the USA’s “soft power” remains largely unrivalled - US culture is ubiquitous (think McDonald’s, Hollywood and Ivy League universities), the biggest US businesses are global giants and America’s list of allies is unparalleled. Second the US President continues to carry the title of “leader of the free world” and America has remained committed to defending this world. Although more recently questions have begun to be asked (more later), the US has remained the only nation willing to lead intervention in an effort to support this “free world” order and its levels of military spending continues to dwarf that of the rest of the world. US military spending accounts for over 35% of the world total and her Allies make up another 25%.

In terms of Chinese geopolitical underperformance there are a number of plausible reasons why China continues to underperform its economy on the global stage. First and foremost is its list of priorities. China remains committed to domestic growth above all other concerns as, despite its recent progress, millions of China’s citizens continue to live in poverty. Thus so far it has been unwilling to sacrifice economic growth on the altar of global power. This is probably best reflected in the relative size of its military budget which in dollar terms is less than a third the size of Americas. Second China has not got the same level of soft power that the US wields. Chinese-style communism has not had the seductive draw that Soviet communism had and to date the rise of China has generally scared its neighbors rather then made allies of them. These factors probably help explain why in a geopolitical sense the US has by and large appeared to remain the world’s sole superpower and so, using the model of superpower dominance we have discussed, helps explain why global geopolitical tensions had remained relatively low, at least before the global financial crisis.

However there is a case to be made that this situation has changed in the past five or so years. Not only has China’s economy continued to grow far faster than America’s, perhaps more importantly it can be argued that the USA’s geopolitical multiplier has begun to fall, reducing the dominance of the US on the world stage and moving the world towards the type of balanced division of geopolitical power it has not seen since the end of the Cold War. If this is the case then it could be that the world is in the midst of a structural, not temporary, increase in geopolitical tensions.

Why do we suggest that the USA’s geopolitical multiplier, its ability to turn relative economic strength into geopolitical power, might be falling? Whilst there are many reasons why this might be the case, three stand out. First, since the GFC the US (and the West in general) has lost confidence. The apparent failure of laissez faire economics that the GFC represented combined with the USA’s weak economic recovery has left America less sure then it has been in at least a generation of its free market, democratic national model. As this uncertainty has grown, so America’s willingness to argue that the rest of the world should follow America’s model has waned. Second the Afghanistan and in particular the Iraq War have left the US far less willing to intervene across the world. One of the major lessons that the US seems to have taken away from the Iraq war is that it cannot solve all of the world’s problems and in fact will often make them worse. Third, the rise of intractable partisan politics in the US has left the American people with ever less faith in their government.

The net result of these changes in sentiment of the US people and its government has been the diminishment of its global geopolitical dominance. The events of the past 5+ years have underlined this. Looking at the four major geopolitical issues of this period we raised earlier – the outcome of the Arab Spring (most notably in Syria), the rise of the Islamic State, Russia’s actions in Ukraine and China’s regional maritime muscle flexing – the US has to a large extent been shown to be ineffective. President Obama walked away from his “red line” over the Syrian government’s use of chemical weapons. The US has ruled out significant intervention in Northern Iraq against the Islamic State.

America has been unable to restrain Pro-Russian action in Ukraine and took a long time (and the impetus of a tragic civilian airplane disaster) to persuade her allies to bring in what would generally be considered a “first response” to such a situation - economic sanctions. And so far the US has had no strategic response to China’s actions in the East and South China seas. Importantly these policy choices don’t necessarily just reflect the choice of the current Administration but rather they reflect the mood of the US people. In Pew’s 2013 poll on America’s Place in the World, a majority (52%) agreed that “the US should mind its own business internationally and let other countries get along the best they can on their own”. This percentage compares to a read of 20% in 1964, 41% in 1995 and 30% in 2002.

The geopolitical consequences of the diminishment of US global dominance

Each of these events has shown America’s unwillingness to take strong foreign policy action and certainly underlined its unwillingness to use force. America’s allies and enemies have looked on and taken note. America’s geopolitical multiplier has declined even as its relative economic strength has waned and the US has slipped backwards towards the rest of the pack of major world powers in terms of relative geopolitical power.

Throughout this piece we have looked to see what we can learn from history in trying to understand changes in the level of structural geopolitical tension in the world. We have in general argued that the broad sweep of world history suggests that the major driver of significant structural change in global levels of geopolitical tension has been the relative rise and fall of the world’s leading power. We have also suggested a number of important caveats to this view – chiefly that a dominant superpower only provides for structurally lower geopolitical tensions when it is itself internally stable. We have also sought to distinguish between a nation being an “economic” superpower (which we can broadly measure directly) and being a genuine “geopolitical” superpower (which we can’t). On this subject we have hypothesised that the level of a nations geopolitical power can roughly be estimated multiplying its relative economic power by a “geopolitical multiplier” which reflects that nations ability to amass and project force, its willingness to intervene in the affairs of the world and the extent of its “soft power”.

Given this analysis it strikes us that today we are in the midst of an extremely rare historical event – the relative decline of a world superpower. US global geopolitical dominance is on the wane – driven on the one hand by the historic rise of China from its disproportionate lows and on the other to a host of internal US issues, from a crisis of American confidence in the core of the US economic model to general war weariness. This is not to say that America’s position in the global system is on the brink of collapse. Far from it. The US will remain the greater of just two great powers for the foreseeable future as its “geopolitical multiplier”, boosted by its deeply embedded soft power and continuing commitment to the “free world” order, allows it to outperform its relative economic power. As America’s current Defence Secretary, Chuck Hagel, said earlier this year, “We (the USA) do not engage in the world because we are a great nation. Rather, we are a great nation because we engage in the world.” Nevertheless the US is losing its place as the sole dominant geopolitical superpower and history suggests that during such shifts geopolitical tensions structurally increase. If this analysis is correct then the rise in the past five years, and most notably in the past year, of global geopolitical tensions may well prove not temporary but structural to the current world system and the world may continue to experience more frequent, longer lasting and more far reaching geopolitical stresses than it has in at least two decades. If this is indeed the case then markets might have to price in a higher degree of geopolitical risk in the years ahead.

samedi, 13 septembre 2014

Dugin Contra Liberalism

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Dugin Contra Liberalism

By Giuliano Adriano Malvicini

Ex: http://www.counter-currents.com

Editor’s Note:

This is a beginning of a series of more or less self-contained articles on Alexander Dugin drawn from a larger text, “Race, ‘Ethnos,’ and the Fourth Political Theory.”

Alexander Dugin has designated “liberalism” as the enemy of the “fourth political theory.” Or rather, since the enemy can only be an actually existing group of people and not an idea or ideology, he has designated as the enemy all those are in favor of the global hegemony of liberalism (the hegemony of “the West” and “atlanticism”): “If you are in favor of global liberal hegemony, you are the enemy.”

What does Dugin mean by “liberalism”? Is it the ideology of the people referred to as “liberals” in America? Calling someone a “liberal” in Europe means something quite different from calling someone a “liberal” in the United States. “Liberals” in the United States are on the left: they vote for the Democratic party and are in favor a welfare state and a regulated economy. In Europe, they would be considered social democrats. Ideologically, they are egalitarians and tend to be critical of laissez-faire capitalism. They oppose “racism,” “sexism” and “homophobia” from an egalitarian point of view. They view prison sentences as therapeutic and socializing rather than as forms of punishment. They believe in “social justice” rather than justice through retribution. They believe that human beings are basically good and can be redeemed through “social work.” They believe in social conditioning rather than personal responsibility. They tend to be in favor of a strict separation of church and state, while at the same time advocating an egalitarian world-view that is essentially a form of secularized Christianity.

In Europe, “liberals” are on the right: they are generally opposed to the welfare state, in favor of free markets, the privatization of the infrastructure and a largely unregulated economy. Traditionally, they also support various conservative social policies, placing an emphasis on individual responsibility as the correlative of the notion of individual rights. In other words, liberalism is a bourgeois ideology, favoring a capitalist economy, based on the enlightenment concept of individual human rights.

Today, however, the polarity between left and right is becoming much less sharp, and is gradually being replaced by a general consensus. The social policies of European liberal parties often coincide with those associated with the post-1968, libertarian left. Liberal, pro-capitalist parties oppose “racism,” “sexism,” and “homophobia” from the point of view of individualist libertarianism. Everyone is supposed to be treated as an individual, in an unprejudiced” way. Forms of collective identity — national, religious or racial – are declared passé. National borders and ethnic communities, insofar as they limit the freedom of the individual, are to be abolished. The freedom of the individual must be defended as long as it does not interfere with the rights of other individuals. This is the liberalism that Dugin has designated as the enemy: globalist capitalism founded on the ideology of human rights. The fourth political theory is anti-capitalist, against globalism, and against the ideology of human rights.

Today, the common foundations and origins of the social democratic, egalitarian left and the bourgeois, liberal right in the enlightenment ideology of human rights has become clearer, as “the left” and “the right” become increasingly hard to distinguish from one another. Both left and right-wing mainstream parties today tend to favor multiculturalism, immigration, gay rights, and the separation of church and state. They share fundamental views about gender equality and sometimes drug liberalization. These policies are legitimized by the “right” from the point of view of individual rights, and by the “left” from the point of view of egalitarianism. Moreover, the middle-class leftist “revolutionaries” of the late ’60s and early ’70s have often made a transition from the communist left to the libertarian right, realizing that their adherence to the left was based on an ideological self-misunderstanding. They were essentially bourgeois, left libertarians who briefly mistook themselves for communist revolutionaries.

In other words, the differences between the left and the right in Europe today are only differences of interpretation of a single legacy: the enlightenment. It would more correct to talk about “liberal-egalitarian hegemony” rather than simply “liberal hegemony.” Both liberalism and egalitarianism are based on the ideology of human rights, but emphasize different aspects. Right-wing liberals emphasize the individual aspect of human rights. Leftist egalitarians emphasize the universal aspect of human rights. Both conceptions of humanity — universal man and individual man — are abstractions, that is, defined only in negative terms. Both universal man and individual man are defined as not belonging to a particular group or category (ethnic or otherwise). Insofar as man is universal, “he” cannot belong to any particular ethnic group, gender or other category. The individual, on the other hand, cannot as such be subsumed under any category or defined as belonging to any collectivity (nationality ethnicity, gender, etc.) since this would violate his or her absolute singularity. “The individual,” then, is any and every human being and potentially corresponds to all of humanity. The individual is universal (as a representative of “humanity” as such) and all human beings are, as human beings, individuals. In other words, “universal man” can only be “individual man.” Egalitarianism and individualism ultimately boil down to the same abstract conception of man.

All established, mainstream political parties in Europe today gravitate towards this liberal-egalitarian center. This leaves all other groups marginalized. This center is the rational, humane, bourgeois individual, monopolizing the legacy of the enlightenment, with reason itself as the defining trait of humanity, it follows that those who deviate in some way from the center are non- or less-than-human (monsters), irrational and unenlightened. The marginalized are de-humanized and dismissed as irrational, “mentally ill” or “extremist.” They are denied a voice, the capacity to think and a right to participate in the political sphere: in other words, they are in various ways deprived of political subjectivity.

These groups include the various losers of liberal modernity, such as religious conservatives who oppose gay rights and the separation of church and state. Christian religious conservatives are not completely marginalized — they still have a presence within established political parties, albeit one that is steadily weakening. Communists, who oppose the idea of individual rights, free enterprise, and private property are not entirely marginalized, especially within academia and cultural institutions. When necessary, they post-communist parties in Europe are allowed to form parts of coalition governments. Leftist activists, in the form of “antifa” groups are tolerated insofar as they perform functions as the watchdogs of the system, when measures are required that lie outside of the limits of legality. They also share a common basis with the established political parties in the egalitarian, universalist aspects of their ideology, which has its roots in the enlightenment.

Much more marginalized and demonized are nationalists, who oppose, in varying degrees, universalism (to the extent that they value national identity), free trade (to the extent that they want to protect national economies), and individualism (to the extent that they view national and ethnic identity as in some cases having primacy over individual identity). Finally, the most marginalized and demonized group of all are racialists and racial nationalists, who oppose not only universalism, but also egalitarianism. However heterogeneous these groups are, they are sometimes placed in the same category – that of “totalitarian” or “anti-democratic” movements – by the liberal center.

It is on this basis that Alain de Benoist, Dugin, and Alain Soral have wanted to create an “alliance of the periphery against the center,” that is, of more or less marginalized groups against the dominant political establishment. In their case, this has so far meant not so much an alliance between the radical left and the radical right as an alliance between religious conservatives (to a large extent Muslims) and ex-communists. A good example of this in Western Europe is Alain Soral’s “Egalité et réconciliation” (“Equality and Reconciliation”), which rejects the repatriation of immigrants, instead embracing “communitarianism,” and attempts to build an alliance between Muslim immigrants and French “patriots.” The name of Soral’s movement already makes it clear that a critique of egalitarianism is not part of the agenda. Neither, of course, is racialism or racially-based nationalism.

It is noteworthy that Dugin, too, avoids any critique of egalitarianism. To the extent that opposition to egalitarianism is the essence of the true right, this means downplaying the real differences between left and right by focusing entirely on attacking “liberalism.” The concept of “liberalism” — intentionally left ambiguous, referring at times to capitalist economic individualism, at times to the moral individualism of gay rights activists and secularists — is meant to function as a central pole of opposition that will artificially unify into a single, cohesive front groups that are otherwise profoundly heterogeneous.

It is crucial to understand that Dugin, who calls for a “crusade against the West” is not opposed to liberalism because it is leading to the destruction of the white race. On the contrary, he frequently identifies “the West” with the white race (since he does not view Russians as white, as will be explained later). His primary stated goal is to destroy liberalism, even if that means destroying the white race (“European humanity”) along with it. As he puts it in The Fourth Political Theory:

. . . liberalism (and post-liberalism) may (and must – I believe this!) be repudiated. And if behind it, there stands the full might of the inertia of modernity, the spirit of Enlightenment and the logic of the political and economic history of European humanity of the last centuries, it must be repudiated together with modernity, the Enlightenment, and European humanity altogether. Moreover, only the acknowledgement of liberalism as fate, as a fundamental influence, comprising the march of Western European history, will allow us really to say ‘no’ to liberalism. (The Fourth Political Theory, p. 154)

He also defines the race of the subject of the “fourth political theory” as “non-White/European” [Ibid. p. 189]. He has predicted world-wide anti-white pogroms as retribution for the evil deeds of the white race, pogroms that Russians, however, will be exempt from, since they are not, according to him, fully white [2].


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/09/dugin-contra-liberalism/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/09/Dugin4.jpg

[2] not, according to him, fully white: http://www.arcto.ru/article/1289

L’Europe et la Russie

L’Europe et la Russie

par Peter Eisner

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

UE-Russie_Ar_01.jpgJ’ai volontairement repris, dans le titre, la façon de s’exprimer de la plupart des journalistes et des dirigeants de l’UE et de l’OTAN, lesquels décrivent le conflit actuel comme opposant d’un côté « Kiev et les Européens » et de l’autre « Moscou ». Or rien n’est plus absurde ; la Russie fait partie de l’Europe et le conflit n’est qu’un conflit interne à l’Europe. En réalité, c’est un peu plus que cela, mais pas dans le sens que l’on croit, comme on le verra.

Revenons d’abord très brièvement sur l’enclenchement du conflit et sur les vraies responsabilités, pour lesquels quelques commentateurs, minoritaires hélas, ont apporté malgré tout une vision éclairée. Tout a commencé quand l’UE a fait miroiter à l’Ukraine une certaine forme d’association sans englober la Russie dans sa démarche. Je passe sur la propagande et sur l’organisation de l’agitation, sur le non-respect des accords négociés à Kiev. Je passe aussi sur le rôle des USA et sur leur doctrine Brzezinski. C’est l’UE qui a commis la faute originelle et qui n’a rien fait pour corriger son erreur en maintenant toujours la Russie à l’écart. C’est elle et elle seule qui porte la responsabilité des morts d’aujourd’hui. Ce ne sont pas les USA, qui sont libres de leurs choix, les dirigeants européens n’ayant pas mission d’appliquer la stratégie d’un état qui n’est pas européen. Ce n’est pas l’Ukraine, qui est en décomposition. Ce n’est pas non plus la Russie.

La Russie pouvait-elle faire autre chose que réagir ? Chaque fois qu’elle s’est montrée conciliante, elle a été écrasée, humiliée. L’OTAN avait promis de ne pas s’étendre aux anciennes républiques soviétiques en échange de la réunification allemande ; la Russie n’a pas réagi quand cela s’est fait et maintenant l’OTAN envisage de s’étendre à l’Ukraine. Poutine a bien compris le message. Il a réagi en Géorgie et a fini par s’y faire respecter, même s’il est dommage que cela ait abouti à une situation bancale, avec des états non reconnus. Il a réagi de façon remarquable en reprenant une Crimée qui est russe et dont le rattachement à l’Ukraine par Khrouchtchev était justifié par la continuité géographique. Il devait réagir au Donbass. Là, on ne sait pas comment cela se terminera, mais il est peu probable que l’issue soit satisfaisante.

Que faut-il faire du côté de l’UE ? Il ne s’agit pas non plus de laisser entendre à la Russie qu’elle peut se permettre n’importe quoi : certains nostalgiques de l’URSS voudraient l’invasion de l’Ukraine. Mais il y a des dirigeants sérieux à Moscou alors qu’il n’y a que des pantins à Kiev. Il faut donc négocier comme Nicolas Sarkozy l’a fait pour la Géorgie, en reconnaissant à la Russie une part de bon droit et en indiquant ce qu’on exigeait d’elle par ailleurs. En Ukraine, il faudrait exiger de la Russie le respect de l’Ukraine et exiger d’elle de ne plus intervenir au Donbass dès lors que l’Ukraine aurait conféré un statut d’autonomie à cette province. En même temps, il faudrait faire comprendre aux dirigeants de Kiev qu’ils ne peuvent espérer aucun soutien s’ils n’acceptent pas cette autonomie. Partant de là, la Russie prendrait à sa charge le redressement économique de l’Est et l’UE celui du reste de l’Ukraine, dans le cadre d’une formule d’association UE-Ukraine-Russie.

Maintenant, si l’on replace le conflit dans une perspective européiste plus ambitieuse, en pensant à la future république à instaurer sur notre continent, le conflit prend une tout autre dimension. Bien sûr, on doit regretter cette guerre interne à l’Europe, qui fait des victimes dont on aurait pu se passer et qui va installer un fossé entre des Européens frères. Pourtant, étant donnée l’attitude des dirigeants de l’UE qui sont à la solde d’une puissance alliée mais étrangère, il fallait qu’elle ait lieu. Quelles que soient les réticences que l’on puisse avoir à propos des dirigeants russes, il faut reconnaître que la Russie d’aujourd’hui est le principal point d’ancrage de l’européanité sur le continent. Ainsi le conflit est-il une guerre entre l’Europe, représentée par la Russie, d’une part, et les mauvais démons de cette Europe, représentés par l’UE d’autre part. Il est donc essentiel que la Russie ne se couche pas dans cette affaire. C’est la survie d’une Europe européenne qui est en jeu.

En attendant, comment faire confiance aux dirigeants des USA et à ceux de l’UE en matière géopolitique ? Les Américains n’ont pas compris que cela fait deux décennies qu’ils ont tout faux quant à leurs alliances. Le 11 septembre ne leur a-t-il pas suffi ? L’exécution ignoble de leurs deux otages par les islamistes d’Irak et de Syrie ne leur a-t-elle pas ouvert les yeux ? Quant aux membres de l’UE, l’exemple de la Libye ne leur dit-il rien ? Ont-ils vraiment pris conscience de ce qui va se passer quand leurs milliers de djihadistes reviendront de Syrie ? Il est vrai que les pays de l’Est de l’UE sentent moins les dangers venant du Sud. Mais comment un dirigeant polonais, par exemple, lequel a nécessairement visité Paris à plusieurs reprises, peut-il se montrer aveugle ?

Peter EISNER (PSUNE/LBTF)

vendredi, 12 septembre 2014

Les mensonges sur l'indice de fécondité russe

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Les mensonges sur l'indice de fécondité russe

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

On aurait pu espérer que la respectable New York Review of Books puisse être une source fiable, sur quelque sujet que ce soit. Ce n'est pas le cas cependant concernant la démographie, et plus précisément la démographie en Russie.

L'article cité ci-dessous 1), en date du 2 septembre 2014 dresse un tableau épouvantable des difficultés qu'a subies la population russe de 1992 à 2009 . Les personnes de sexe masculin y seraient frappées par une véritable épidémie de décès,  provenant de toutes les causes imaginables, y compris le suicide. Quant au taux de natalité (birth rate) il s'est effondré. L'article ne fait aucune allusion à un redressement sensible de la situation depuis l'arrivée au gouvernement de Vladimir Poutine, en conséquence des mesures adoptées en faveur de la relance économique, comme de la reprise des naissances. Pourtant, tous les démographes en conviennent, à l'ouest comme à l'est. Si la démographie s'était effondrée, à la suite de la perestroïka et de la libéralisation-américanisation systématique du pays s'en étant suivi, le mouvement s'est durablement inversé depuis quelques années.

Un article que vient de publier le magazine américain Forbes 2), spécialisé dans le conseil financier, écrit tout le contraire. Le taux de natalité, s'est redressé rapidement dans les dernières années, et se rapproche de celui des Etats-Unis .  Indéniablement la politique de réveil de la fierté nationale conduite par Vladimir Poutine joue un grand rôle dans ce phénomène salvateur. On notera qu'en Europe, et particulièrement en Allemagne, si fière de ses bons résultats, la population ne cesse de diminuer. Cette baisse n'est même pas compensée par le fort appel à l'immigration est-européenne et turque. Seule la France fait exception. Ses bons résultats se rencontrent dans toutes les catégories de la population et pas seulement dans les familles issues de l'immigration. La raison en échappe aux démographes.

Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons que nous étonner, voire nous indigner, du Putin-bashing qui s'est emparé de certains milieux culturels et économiques américains, y compris dans des instances apparemment apolitiques telles que la NYR. Seul Forbes conserve un minimum d'esprit scientifique. Qu'il en soit félicité.
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On nous écrit!: even more interesting is that the TFR will rise again this year. I do work in Rosstat and I can tell you this for sure. We've got complete info of births and deaths for 6 months and partial (around of 40-50%% of population) for July. Russia have 2% increase of births this year. As Russia progressively have less women of reproductive age with each coming year, this marginal increase will be translated in TFR value of 1.76. I can bet that in 2014 Russian TFR will be no any means lower than 1.75. Just check it again in March 2015, when such stats will be available. However, there's some info about fake statistics due to maternal capital (which is around $13k now) gerrymander, but anyway it couldn't lower the TFR value by more than 2-2.5%%. Moreover, average age of 1st births and all births continue to increase at least till 2013, which means that actual (cohort) fertility is even higher (see Bongaarts-Feeney method for calculation age- and parity- adjusted TFR).

Notes

  1. The NYR of Books http://www.nybooks.com/blogs/nyrblog/2014/sep/02/dying-russians/?insrc=hpbl

  1. Forbes http://www.forbes.com/sites/markadomanis/2014/08/18/russias-total-fertility-rate-is-rapidly-converging-with-americas/

Remerciements à Einar S. et à l'éditeur de ryskaposten.se/

Bluster and Bluff in the Baltic

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Bluster and Bluff in the Baltic

“I say to the people of Estonia and the people of the Baltics, today we are bound by our treaty alliance. … Article 5 is crystal clear: An attack on one is an attack on all. So if … you ever ask again, ‘who’ll come to help,’ you’ll know the answer — the NATO alliance, including the armed forces of the United States of America.”

That was Barack Obama in Tallinn, Estonia, last week, reissuing a U.S. war guarantee to the tiniest of the Baltic republics — which his Cold War predecessors would have regarded as certifiable madness.

From 1945 to 1989, no president would have dreamed of issuing a blank check for war in Eastern Europe. Our red line was in the heart of Germany. It said to Moscow: Cross the Elbe, and we fight.

That red line was made credible by hundreds of thousands of U.S. troops permanently stationed in West Germany.

Yet Truman did not use force to break the Berlin Blockade. Ike did not use force to save the Hungarian rebels. JFK fulminated, and observed, when the Wall went up. When Leonid Brezhnev sent Warsaw Pact armies into Czechoslovakia, LBJ did nothing.

Why did these presidents not act? None believed there was any vital U.S. interest in Eastern Europe worth a war with Russia.

And, truth be told, there was no vital interest there then, and there is no vital interest there now. If we would not risk war with a nuclear-armed Russia over Hungary or Czechoslovakia half a century ago, why would we risk it now over Estonia?

Cold War presidents routinely issued captive nations resolutions, declaring our belief in the right of the peoples behind the Iron Curtain to be free. But no president regarded their liberation worthy of war.

What has changed?

When did the independence of the Baltic republics, miraculous and welcome as it is, become so critical to us that if Russia intrudes into Estonia, we will treat it as an attack on our homeland?

In 1994, George Kennan called the expansion of NATO into the old Soviet bloc “a strategic blunder of potentially epic proportions.”

Yet we not only brought into NATO all the Warsaw Pact nations, George W. Bush brought in the Baltic republics.

To see the folly of what we have done, consider Ukraine, which has been involved in a military and political collision with Russia ever since we colluded in the overthrow of its pro-Russian regime.

As neocons cheered the ouster of the corrupt and incompetent, but democratically elected, Viktor Yanukovych, Vladimir Putin moved to secure and annex Crimea, and pro-Russian separatists sought to break away from Kiev and achieve independence or reunification with Russia.

A question arises: Why do not the pro-Russian separatists of Donetsk and Luhansk have the same right to secede from Ukraine, as Ukraine had to secede from the Soviet Union?

And why is this quarrel any of America’s business? Was it the business of Czar Alexander II when the 11 Southern states seceded from the Union and, then, West Virginia seceded from Virginia?

Under the new government of Petro Poroshenko, Ukraine sent its forces to the southeast to crush the separatists.

They failed. Rising casualties and a separatist drive on the city of Mariupol have apparently persuaded Kiev to seek a ceasefire and peace.

Needless to say, those who celebrated the overthrow of the pro-Russian regime in Kiev are now apoplectic at Kiev’s apparent defeat.

Yet, on Sept. 5, the New York Times wrote, “The Americans have no illusion that Ukraine could ever prevail in a war with Russia.”

That is realism. But if Ukraine’s cause is militarily hopeless, what would be Estonia’s chances in a clash with Moscow? Estonia has three percent of Ukraine’s population and is less than one-tenth its size. If Moscow decided to take Estonia, it could do so in 48 hours.

And should Putin engage in so rash an act, what would NATO do?

Would 28 NATO nations declare war and send troops? Would the United States declare war on Russia and conduct air strikes on Russian forces inside and outside Estonia?

Would we send aircraft carriers into the Baltic Sea? Would we start a war with Russia that could lead to early use of tactical atomic weapons, devastating Estonia and causing massive deaths?

How would NATO save Estonia without destroying Estonia?

To eliminate second thoughts about our war guarantee to Estonia, some in Washington are calling for permanent U.S. bases and the stationing of U.S. troops in the Baltic states, so that any Russian incursion would lead to U.S. causalities and a definite clash with Russia.

Presumably this threat would deter Russia in perpetuity.

But if it doesn’t deter Putin, or if a future Russian ruler regards it as a bluff and chastises Estonia, what do we do then? Put the B-2s on alert and go to DEFCON-2, as we did in the Cuban missile crisis?

 

jeudi, 11 septembre 2014

Eerste conclusies onderzoek MH17 duiden op schuld Oekraïne, niet Rusland


Eerste conclusies onderzoek MH17 duiden op schuld Oekraïne, niet Rusland

 

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Zoals we enkele weken geleden al kort na de ramp schreven stelt nu ook de Onderzoeksraad voor de Veiligheid (OVV) dat de op 17 juli boven Oekraïne verongelukte Maleisische Boeing 777 door een groot aantal objecten werd doorboord en vervolgens uit elkaar is gevallen (2). Premier Rutte en andere politici in binnen- en buitenland benadrukken dat het nog veel te vroeg is om een schuldige aan te wijzen (3). Dat is in schril contrast met de eerste dagen en weken na de noodlottige crash, toen het voor het Westen al leek vast te staan dat de pro-Russische separatisten en de Russische president Putin de daders waren. De plotselinge terughoudendheid lijkt er daarom op te wijzen dat Oekraïne verantwoordelijk is, en niet Rusland.

Zeer verdacht is het feit dat de inhoud van het laatste gesprek met de piloten van het toestel als geheim is geclassificeerd, zo blijkt ook uit de reactie van de Duitse regering op vragen van de oppositiepartij Die Linke.  

Poging om schuld Oekraïne te verdoezelen?

Omdat de tragedie met vlucht MH17 voor het Westen een belangrijke reden was om sancties tegen Rusland in te stellen, zou de inhoud van dit gesprek ongetwijfeld wel zijn geopenbaard als hieruit de schuld van Rusland en/of de pro-Russische separatisten zou kunnen worden opgemaakt. Nu dit niet is gebeurd lijkt juist het tegendeel het geval te zijn, namelijk dat het Oekraïense leger –zoals we van meet af aan al schreven- verantwoordelijk lijkt voor de fatale ramp.

Na maanden anti-Russische oorlogsretoriek kunnen de Europese regeringen niet zonder zwaar gezichtsverlies toegeven dat ze er met hun razendsnelle conclusies –de brokstukken vielen bij wijze van spreken nog uit de lucht- dat Putins separatisten of het Russische leger de Boeing hadden neergeschoten, volledig naast zaten. Daarom volgt men nu de tactiek door de conclusies van het onderzoek pas over een jaar te publiceren, in de hoop dat het onderwerp in de tussentijd door nieuwe ontwikkelingen naar de achtergrond wordt verdreven.

‘Onbewezen beschuldigingen en wilde speculaties’

Alexander Neu, woordvoerder defensie van Die Linke, had geen goed woord over voor deze houding. ‘De antwoorden van de regering... laten duidelijk zien dat de regering niet weet of de MH17 in Oekraïne werd neergeschoten en vooral door welke oorlogspartij. Deze uitspraken contrasteren enorm met de verwijten van de bondsregering en haar Westelijke partners dat de opstandelingen en Rusland verantwoordelijk zijn voor het neerschieten.’

‘Derhalve worden schuldigen aangewezen op grond van wilde speculaties, wensdenken en vooral op grond van politieke belangen tegen Rusland, die iedere rechtstatelijke aanspraak op toereikende bewijslast tegenspreken. En met deze tot nu toe niet bewezen beschuldigingen wordt de sanctiespiraal tegen Rusland opgevoerd. De bondsregering neemt bewust deel aan de escalatie van het conflict in Oekraïne, in plaats van aan de-escalatie bij te dragen. Een verantwoordelijk buitenland- en veiligheidsbeleid ziet er anders uit.’

Westen verliest geloofwaardigheid

Het lijkt er dan ook sterk op dat het Westen alles in het werk stelt om de werkelijke oorzaak van de ramp met vlucht MH17 te verdoezelen en mogelijk permanent achter slot en grendel te houden. De geloofwaardigheid van de EU, de VS, de NAVO en ook de Nederlandse regering heeft in ieder geval een enorme deuk opgelopen, zeker als bedacht wordt dat de Russische regering tot nu toe de enige is die vanaf het begin af aan heeft aangedrongen op volledige openheid van zaken. (1)

Nieuw bewijs, of...?

Ondertussen duiken in de reguliere media regelmatig nieuwe beschuldigingen aan het adres van het Kremlin op. Zo berichtte RTL-nieuws gisteren dat burgerjournalisten van Bellingcat hebben geconcludeerd dat de BUK-raket waarmee de Boeing zou zijn neergeschoten, ‘zeer waarschijnlijk’ door Russische soldaten werd bestuurd (4).

Ook nu wordt er echter geen hard bewijs geleverd, maar gaat het om vage beweringen. Bovendien zijn er sterke aanwijzingen dat Bellingcat niets anders is dan een poging van de gevestigde orde om onder het mom van ‘onafhankelijke’ onderzoeksjournalistiek de publieke opinie ook via deze weg te beïnvloeden en te manipuleren. Bellingcat werd namelijk opgericht door blogger Eliot Higgins (‘Brown Moses’), die ook in zijn berichtgeving over Syrië geheel de Westerse lijn tegen de regering Assad volgt.

Xander

(1) Contra-Magazin
(2) NU
(3) NU
(4) RTL Nieuws


Zie ook o.a.:

07-08: Meer bewijs dat vlucht MH17 werd neergehaald door luchtmacht Oekraïne (/ Canadese OVSE-waarnemer bevestigt kogelgaten in wrakstukken)
31-07: Piloot: Cockpit Boeing werd met boordkanon jachtvliegtuig beschoten
29-07: Financial Times: Rusland rekent op oorlog in Europa
26-07: Crisis Oekraïne: Backup-plan globalisten naar Derde Wereldoorlog
24-07: Westen verdraait interview separatistenleider; Kiev houdt gesprekken met piloten achter
23-07: CIA gaat mogelijk Oekraïense ‘deserteur’ schuld geven van vliegramp
22-07: Videobewijs van Russische betrokkenheid neerschieten Boeing ontkracht
20-07: ‘Spaanse luchtverkeersleider in Oekraïne zag twee jachtvliegtuigen bij Boeing’
20-07: Geheime dienst Oekraïne neemt gesprekken met piloten MH-17 in beslag
18-07: Ooggetuigen: Maleisische Boeing neergeschoten door straaljager
18-07: Neergeschoten Maleisisch toestel: Sarajevo 1914 op herhaling?

La russophobie: stratégie US contre la France et l’Europe

La russophobie: stratégie US contre la France et l’Europe

Dans un précédent article, j’ai défendu l’idée que l’administration américaine (”les Trois Sœurs”) poussait à une confrontation de l’OTAN avec les Russes, à l’occasion de la crise ukrainienne qu’elle a elle-même provoquée, avec deux buts en tête : empêcher la Russie de redevenir une grande puissance et briser tous les liens UE–Russie. Logique géopolitique évidente.  Approfondissons l’analyse pour mieux saisir ce qui se passe.

Sanctions anti-russes : affaiblir l’économie européenne

Ce qu’il faut comprendre maintenant, c’est que cette hostilité fabriquée envers la Russie est beaucoup plus dangereuse et dommageable pour la France et l’Union européenne que pour la Russie elle-même. En effet, la Fédération de Russie est un trop gros morceau pour Washington. Le maillon faible, c’est l’Europe occidentale et centrale. Dans toute cette machination qu’est la crise ukrainienne, ce n’est pas seulement la Russie que vise l’administration américaine mais surtout l’Union européenne. En effet, en cassant les relations économiques entre l’UE et la Russie, par des sanctions qui ne nuisent absolument pas aux USA mais au contraire les favorisent, Washington n’espère pas d’abord déstabiliser l’économie russe mais briser tous les liens de coopération techno-économique entre la Russie et la France, l’Allemagne, l’Italie, le Bénelux, les pays nordiques et danubiens. Même cette pauvre Grande Bretagne qui y perd des plumes (ses relations financières avec Moscou) suit aveuglement son maître américain.

Le but est l’affaiblissement du commerce extérieur européen, selon la stratégie mercantiliste américaine, reprise de celles de la Grande Bretagne et des Provinces Unies néerlandaises des XVIe au XVIIIe siècles : la guerre au service du commerce. Rompre les liens d’échange euro-russes a pour corollaire le traité de libre échange EU-USA en préparation. Comme sur le plan stratégique, la naissance d’un espace économique euro-russe privilégié est inacceptable pour les USA, qui n’utilisent le libre-échange qu’à leur profit.

Ce qui est dramatique, c’est la soumission des Européens. Violant sa parole et sa signature, le gouvernement socialiste français, aux ordres de Washington, renonce à honorer le contrat de livraison des BPC Mistral à la marine russe aux dates prévues. Ignominieux et déshonorant. Catastrophique pour les exportations de l’industrie de défense française et pour l’image d’indépendance de la France. Ajoutons que Washington a toujours essayé de torpiller les exportations militaires françaises depuis…les années 60 ! 

La construction d’une ”nouvelle guerre froide”

Washington et ses alliés dans l’UE (notamment la Pologne de Donald Tusk, agent américain, et les pays baltes) accentuent maintenant la provocation envers la Russie en essayant d’inciter l’Ukraine à adhérer à l’OTAN. C’est volontairement franchir la ligne rouge pour pousser la Russie de Poutine à la faute. L’objectif américain est de créer une nouvelle guerre froide contre la Russie pour briser définitivement la perspective d’un dynamisme économique euro-russe. 

La construction idéologique de la russophobie, pensée par les milieux atlantistes, vise à découpler l’Europe de la Russie, en présentant cette dernière comme infréquentable et antidémocratique. Le calcul des stratèges de Washington est plus encore l’affaiblissement de l’Europe que celui de la Fédération de Russie. C’est le point central qu’il faut comprendre.

Du temps du communisme, il y avait un condominium américano-soviétique sur l’Europe, coupée par le rideau de fer. Après la chute du communisme,  de 1991 à l’an 2000, les USA ont cru à leur superpuissance unilatérale et qu’ils allaient dominer à la fois l’UE et la Russie. Lorsque Poutine est arrivé au pouvoir, avec l’idée de renaissance russe traditionnelle (hors communisme) et d’alliance avec l’Europe, selon la vision de la ”Maison commune” dont avait d’ailleurs parlé M. Gorbatchev, Washington a fait une crise de nerfs.

Le but global de Washington est donc aujourd’hui parfaitement logique : créer un conflit gravissime entre l’UE et la Russie (à partir du prétexte ukrainien) afin de rendre impossible cette idée de ”Maison commune” à la fois stratégique et économique. Il était impératif de briser la volonté du président Poutine de construire une alliance stratégique, politique et économique, avec l’Europe, notamment avec l’Allemagne et la France. Déligitimer Poutine, le présenter comme un dictateur et un fauteur de guerre a été la base de la désinformation. Quand on pense au fauteur de guerre irresponsable GW.Bush, on rêve…

Véritable agresseur et crimes de guerre

En effet, ce qui est incroyable, c’est que l’idéologie russophobe présente aujourd’hui la Russie de Poutine, qui n’a absolument rien d’un pays totalitaire, comme pire que l’Union soviétique ! La désinformation fonctionne à plein régime. Du temps de Staline, Krouchtchev , Andropov, Brejnev, l’idéologie dominante des ”droits de l’homme” était beaucoup plus sympathique et accommodante avec le régime communiste ! Cherchez l’erreur.

De plus, le gouvernement de Porochenko, issu d’un coup d’État, présenté comme humaniste et démocratique, choyé par les Occidentaux, a commis des actes de guerre unilatéraux contre les provinces sécessionnistes. L’armée ukrainienne, en effet, aux ordres de ce gouvernement, s’est livrée dans la région de Donetsk à des bombardements d’artillerie meurtriers contre les populations civiles russophones et de nationalité ukrainienne, provoquant des centaines de morts et des milliers de réfugiés (près de 500.000). En droit international, on appelle cela un crime de guerre, car il n’y avait aucun objectif tactique et il ne s’agissait pas de ”dégâts collatéraux”, comme dans la bande de Gaza, mais de frappes destinées à terroriser les populations. Est-ce que le gouvernement britannique de Westminster commet des actions militaires contre les populations civiles écossaises dont une partie veut l’indépendance ? Et l’armée espagnole contre les indépendantistes catalans ? L’armée ukrainienne, soutenue par l’Occident, se comporte  exactement comme les armées de pays dictatoriaux en Asie et en Afrique qui massacrent les dissidences.

Même s’il s’avère que des mercenaires russes, des convois humanitaires et militaires en provenance de Russie ont tenté de venir en aide aux populations russophones indépendantistes, jamais l’armée russe n’a commis la moindre exaction, le moindre meurtre de civils, le moindre acte de guerre offensif en Ukraine. La violence est uniquement le fait des forces du régime  de Porochenko, soutenues par Washington, l’OTAN et, malheureusement,  par des gouvernements européens peu sérieux. On présente M. Poutine comme un cynique machiavélien, un agresseur masqué. De qui se moque-t-on ? Les troupes ukrainiennes, aidées par des conseillers de la CIA, qui bombardent les populations civiles ne seraient donc pas des agresseurs ? Qui sont donc les criminels ?  Et qui les poursuivra ? (1)

L’impératif de l’alliance russe

 Il ne s’agit pas de diaboliser les USA et de faire de l’anti-américanisme primaire. Comme je l’ai toujours dit, Washington joue son deal au poker mondial, à la fois géopolitique, économique, idéologique et polémologique. Mais ce jeu, brutal et maladroit, a toujours eu des résultats catastrophiques depuis la guerre du Vietnam. Provoquer la Russie en dressant l’Ukraine contre elle après avoir fomenté un coup d’État afin d’asservir l’ensemble de l’Europe, telle est la carte abattue sur le tapis par les brillants stratèges de Washington Au nom de la liberté et de la démocratie. Ce calcul échouera, comme tous les autres auparavant.

Le gouvernement actuel de Kiev est entièrement soumis aux ordres de Washington et de l’OTAN et des dirigeants de l’UE inconscients des enjeux. L’intérêt des populations de l’Ukraine ne peut résider que dans une relation pacifique avec la Russie et non pas dans une confrontation fabriquée de toutes pièces depuis les rives du Potomac.

 Si la France se pensait encore comme une puissance indépendante, elle n’aurait jamais dû réintégrer le commandement intégré de l’OTAN, qui n’est pas une alliance égalitaire mais de soumission. Elle ressemble à la Ligue de Délos dominée par Athènes dans l’Antiquité qui visait à soumettre les autres Cités grecques. Les Russes ont été bien sympathiques  après la chute du communisme soviétique et la dissolution du Pacte de Varsovie. On leur avait promis, après la réunification allemande, que jamais l’OTAN ne s’étendrait jusqu’à leurs frontières. On leur a menti. Je serais russe, je penserais qu’on assiste objectivement à une agression soft contre la Russie. Je serais à la place de M. Poutine, je serais beaucoup plus coléreux que lui.

Notre alliance avec la Russie est dictée par la géographie, l’histoire et la culture. La menace russe, l’impérialisme russe sur l’Europe sont des légendes, des fabrications de propagande idéologique. Du temps de l’URSS, la menace de l’Armée rouge et du Pacte de Varsovie n’était déjà pas crédible, aux yeux même de la CIA et du Pentagone. Encore moins aujourd’hui, avec la Russie de Poutine. D’ailleurs, les autorités de Washington  trompent le peuple américain lui même en réactivant la russophobie. Car la véritable menace vient d’ailleurs…

L’objectif central serait évidemment non seulement une nouvelle sortie de la France du commandement intégré de l’OTAN, mais à terme la disparition de l’OTAN et une union, à la fois économique et militaire entre l’Europe et la Russie. Pour l’instant, c’est une perspective très éloignée. Mais l’histoire peut s’accélérer. L’essentiel, aujourd’hui, est de substituer à une russophobie dictée de l’extérieur contre nos intérêts, une russophilie conforme à nos intérêts. 

 (1) À  ce propos, il serait parfaitement licite et recevable d’engager des plaintes contre les membres et dirigeants du gouvernement actuel ukrainien et de son armée auprès du Tribunal pénal international pour bombardements de populations civiles et crimes de guerre.

 
 

mercredi, 10 septembre 2014

Philippe de Villiers (MPF) à propos de la suspension de la livraison du Mistral

220px-Philippe_de_Villiers_-_Meeting_in_Toulouse_for_the_2007_French_presidential_election_0165_2007-04-16_cropped.jpgPhilippe de Villiers (MPF) à propos de la suspension de la livraison du Mistral à la Russie

Un communiqué de Philippe de Villiers:

Si François Hollande reportait la livraison du premier bateau de projection et de commandement de type MISTRAL, il poserait un acte de trahison vis-à-vis de la France et commettrait trois erreurs graves.

D'une part, François Hollande obligerait la France à trahir sa parole et sa signature, ce qui décrédibiliserait notre pays devant le monde entier, et affaiblirait notre industrie de défense en mettant en risque les grands contrats tels que le projet de vente de Rafales à l'Inde. Les Indiens s'interrogent d'ailleurs aujourd'hui sur le sérieux de notre pays et sa capacité à respecter ses engagements…

D'autre part, François Hollande poserait cet acte absurde et grave au moment même où, malgré la pression américaine et la position atlantiste et totalement soumise de l'Europe, Porochenko et Vladimir Poutine sont en train de parvenir à un accord de cessez-le-feu qui doit être signé vendredi et qui ouvre la voie à une solution diplomatique et politique à la crise !

Enfin, en plus du millier d'emplois liés aux contrats de fourniture des bateaux MISTRAL mis en danger par une telle décision, c'est toute l'industrie française à Moscou qui risquerait d'en subir les conséquences au moment même où notre industrie est parvenue à développer durablement ses activités en Russie dans un climat de confiance, créant, entre les 1200 entreprises françaises présentes sur le territoire russe, près de 100 000 emplois indirects en France générés par les projets russes de la France.

Si François Hollande avait la semaine passée une popularité de moins de 20%, ses erreurs successives et l'incompétence dont il fait preuve doivent le conduire à tirer les conclusions évidentes de son échec : François Hollande doit démissionner.

mercredi, 03 septembre 2014

MISTRAL: Dimanche, Saint-Nazaire sera dans la rue!

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MISTRAL: Dimanche, Saint-Nazaire sera dans la rue contre la décision de François Hollande de s'aligner sur les diktats américains!

Comme des millions de Français consternés, nous prenons acte, ce soir, de la décision du président de la République, François Hollande, suite à un conseil restreint de défense, de ne pas livrer à la Russie le BPC Vladivostok (livraison initialement prévue en octobre).

Ainsi, dans son communiqué de presse final, le conseil restreint évoque le fait que, selon lui, « malgré la perspective d’un cessez-le-feu [ dans l’Est de l’Ukraine ] (…) les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC ne sont pas réunies. »

Le bureau de Mistral, gagnons ! est indigné du choix du président de la République. Il constitue, à notre sens, un recul sans précédent de la France et une très grave menace pour Saint-Nazaire.

Nous dénonçons sans faiblesse, depuis un mois :

  • Le manque de parole de la France à l’égard de la Russie, les deux parties ayant signé ce contrat il y a déjà plusieurs années.
  • Si la suspension devient une annulation, l’obligation de la France à verser des réparations à la Russie.
  • Le choix pour la France de s’inféoder à d’autres puissances, défendant des intérêts géostratégiques distincts des siens et l’empêchant de demeurer souveraine, en premier lieu, les États-Unis.
  • Le risque que cette décision fait prendre quant à la crédibilité de la France à l’international, concernant de potentiels futurs contrats militaires : par exemple notre contrat en cours de 9 milliards d’euros en finalisation avec l’Inde pour la vente d’une centaine d’avions Rafale.
  • La menace que fait peser cette décision sur le bassin d’emploi de Saint-Nazaire (Saint-Nazaire, Trignac, Montoir-de-Bretagne, Donges…) et des milliers de travailleurs directement ou indirectement liés aux chantiers des deux BPC.

Nous maintenons, et d’ailleurs plus que jamais, notre souhait que les BPC Vladivostok et Sébastopol soient vendus à la Russie, comme il était prévu depuis 2010. Le soutien des syndicats locaux et de personnalités politiques relativement à cette vente, s’il est le bienvenu, reste cependant tardif pour beaucoup d’entre eux !

Heureusement, une minorité prenait déjà position dès le printemps dernier en faveur de cette vente.

Nous maintenons de même notre appel à manifester pour la protection de notre industrie et de notre liberté commerciale, ainsi que l’amitié entre les peuples, dimanche 7 septembre à partir de 13 heures, à Saint-Nazaire, devant le Vladivostok.

Source cliquez ici

mardi, 02 septembre 2014

OVSE: Geen bewijs voor Russische troepen in Oekraïne

OVSE: Geen bewijs voor Russische troepen in Oekraïne; NY Times eist oorlog

Republieken Donetsk en Lugansk willen autonome status, maar deel blijven van Oekraïne

Vier EU-landen dreigen met veto tegen hardere sancties

Putin beschuldigt de EU ervan weg te kijken terwijl het Oekraïense leger doelbewust burgers bestookt met tanks en artillerie (7).

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Een woordvoerder van de OVSE (Organisatie voor Veiligheid en Samenwerking in Europa) heeft vandaag verklaard dat er geen aanwijzingen zijn dat er Russische troepen actief zijn in Oekraïne, zoals het regime in Kiev en het Westen blijven beweren. Maar het is weer maandag, dus beschuldigt de Oekraïense president Poroshenko Rusland opnieuw van het inzetten van tanks in zijn land, deze keer bij de verovering van het vliegveld van Luhansk door de separatisten (2).

De NAVO beweerde vorige week bewijzen te hebben van Russische militaire operaties in het oosten van Oekraïne, en het regime in Kiev schreeuwt om de paar dagen dat er een invasie is begonnen. Diverse Europese leiders toonden zich zeer bezorgd; sommigen waarschuwden zelfs voor een mogelijke oorlog tussen Europa en Rusland.

Geen Russische troepen en tanks gezien

De OVSE is een onafhankelijke organisatie en heeft 250 waarnemers in de regio, en heeft daarom een goed en neutraal beeld van de werkelijke situatie. De medewerkers hebben niets gezien dat duidt op de aanwezigheid van Russische militairen of tanks.

Na een moeizaam begin –zo werden twee teams voor korte tijd vastgehouden door de separatisten- kan de OVSE zich inmiddels vrij bewegen in het crisisgebied. Woordvoerder Roland Bless hoopt dat de volgende stap, namelijk een wapenstilstand, snel volgt.  (1)

IMF blokkeert wapenstilstand

Gisteren wezen we er nog op dat een wapenstilstand onder druk van het IMF al maandenlang wordt afgewezen. Het door het Westen gecontroleerde IMF wilde Oekraïne alleen geld lenen als het beloofde militair op te treden tegen de separatisten, en geen akkoord met hen te sluiten.

OVSE bevestigde rechtmatigheid referendum

De OVSE was ook aanwezig tijdens het referendum dat in de Krim werd gehouden. 98% van de bevolking stemde toen voor aansluiting bij Rusland. Waarnemers van de organisatie verklaarden dat het referendum eerlijk en rechtmatig was verlopen. De uitslag werd echter verworpen door de EU, de VS en de NAVO, omdat erkenning zou betekenen dat het jarenlang voorbereidde plan om het land te destabiliseren en uit de Russische invloedssfeer los te weken, zou mislukken.

Volksrepublieken willen vrede en deel blijven van Oekraïne

De volksrepublieken Donetsk en Lugansk hebben het regime in Kiev vandaag opgeroepen de autonome status van het gebied te erkennen en de militaire operatie te beëindigen. In ruil daarvoor willen de gebieden onderdeel blijven van Oekraïne. Ook riepen vertegenwoordigers op om een commissie in te stellen die een vreedzame oplossing en de wederopbouw van de regio moet gaan regelen. (3)

Vooralsnog lijken de gevechten in Oost Oekraïne niet te stoppen. Naast de verovering van het vliegveld bij Lugansk zouden de volksmilities ook een Su-27 gevechtsvliegtuig van de Oekraïense luchtmacht hebben neergeschoten. (4)

Vier EU landen dreigen met veto tegen sancties

De EU dreigt opnieuw met hardere sancties tegen Rusland. De Britse premier David Cameron stelt voor om de Russische banken uit het internationale SWIFT betalingssysteem te gooien. Tsjechië, Slowakije, Hongarije en Cyprus zijn daar echter op tegen, en dreigen zelfs gebruik te maken van hun vetorecht. De Slowaakse president Robert Fico noemt nieuwe sancties ‘zinloos en contraproductief’.(5)

New York Times eist oorlog

De New York Times, doorgaans een spreekbuis van het Witte Huis, heeft in een redactioneel commentaar de Amerikaanse regering opgeroepen om het Oekraïense leger wapens, tanks en drones te geven om de separatisten te verslaan.

Het deels door fascisten geleide regime in Kiev zou als onderdeel van het Westen en toekomstig lid van de EU en de NAVO moeten worden beschouwd. Daarom zouden er NAVO-troepen naar het land moeten worden gestuurd als blijkt dat Russische tanks inderdaad in Oekraïne actief zijn. Amerikaanse en Britse troepen zouden de vliegvelden van Kiev en Odessa moeten gaan ‘beschermen’, vindt de Times. (6)

Dat zou vrijwel zeker neerkomen op het begin van een nieuwe Wereldoorlog. De NY Times is een goede graadmeter van de plannen van het Witte Huis. De krant is al jarenlang een propaganda orgaan van de Amerikaanse regering, en werkte volop mee aan de misleidende berichten die leidden tot de invasies van Irak en later Libië, en het steunen van Al-Qaeda in de strijd tegen de Syrische president Assad.

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Frankfurter Allgemeine
(3) Russia Today
(4) Ria Novosti
(5) Ria Novosti
(6) Infowars
(7) Ria Novosti

Zie ook o.a.:

31-08: Council Foreign Relations: Crisis met Rusland is schuld van Westen

30-08: NAVO-lid Noorwegen stuurt tanks naar grens met Rusland (/ Na Letland spreekt nu ook Litouwen over oorlog tussen Rusland en Europa)

Russian-Iranian Relations Strengthen Amidst International Sanctions

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Author: Steven MacMillan

Ex: http://journal-neo.org

Russian-Iranian Relations Strengthen Amidst International Sanctions

As the sanctions against the Russian government continue to be implemented by western nations, Moscow has been forced to look to Asia for economic and strategic partnerships. The Kremlin has been negotiating significant trade deals with two giants in the region for years now, with the prospect of a new geopolitical reality emerging if Russia, Iran and China continue to forge stronger ties into the future.

At the beginning of August, Russia and Iran signed a historic $20 billion oil deal which will see the two nations enhancing cooperation within the “oil and gas industry”, in addition to strengthening economic collaboration. The deal proposes that Russia will assist Tehran in developing its energy infrastructure along with purchasing Iranian oil, in exchange for Iran importing consumer goods and agriculture products including wheat, leather, pulses and meat. Further talks are set to take place at the Russia-Iran intergovernmental commission meeting in Tehran on September 9-10, which will see the details of the deal cemented.

Relations between the two nations are complex and have ranged from collaborative to hostile in the last few decades, with a degree of tension existing between Moscow and Tehran over many issues today. The Caspian Sea is one dispute that has strained relations between the five bordering countries since the collapse of the Soviet Union in the early 1990’s. Russia, Iran, Kazakhstan, Azerbaijan and Turkmenistan are unable to agree on the legal portion owned by each state, in a sea which is home to vast deposits of oil and gas. Iran has also been displeased by Russia’s support of United Nations Security Council Resolutions which haveimposed sanctions on Iran over the past decade, stunting the development of the Iranian economy.

Yet the two nations have increasingly found themselves sharing the same geostrategic interests, especially in their support of Bashar al-Assad in his fight against western sponsored proxy forces in Syria. A closer strategic alliance with Iran could also benefit Russia through Tehran providing regional assistance to help stabilise the Caucasus and Central Asia. A vast amount of terrorist cells – which have close links to the CIA - have been active in the Caucasus for years now, in an effort to destabilise the underbelly of the Russia Federation.

A Resource Rich Alliance

The strength of Iran and Russia is underpinned by the two powers holding considerable deposits of oil and gas, and an increase in cooperation between Tehran and Moscow could be mutually beneficial considering the sanctions imposed on each state. Iran is a natural dominant player in the Middle East as it has the “fourth-largest proved crude oil reserves” on earth, along with the “world’s second-largest natural gas reserves”, in addition to having the 3rd largest population in the region – of over 80 million. Russia holds the largest natural gas reserves in the world along with the eighth largest proved crude oil reserves.

Moscow could be an essential importer of Iranian oil as the latest round of sanctions, imposed by the United States (US) and the European Union (EU) in 2011/2012, have had a sizable affect on the production and revenues received from the Iranian energy sector. Export revenues from oil and gas have plunged by47% in the fiscal year 2012/2013 to $63 billion, according to the IMF, compared to an export revenue of $118 billion the previous year. Russia has also announced it will build a rail line in the North of Iran, running from the city of Rasht on the Caspian Sea to Astara on the Azerbaijan border.

The decision by western leaders to impose sanctions on Russia in March has pushed Moscow closer to Iran and China, as well as strengthening the BRICS group and the Eurasian Economic Community. In May, Russia and China agreed what was hailed by many analysts as the ‘deal of the decade’; when the two powers signed a 30 year gas deal totalling $400 billion. China and Iran also plan to boost trade over the next 10 years by a factor of 5, with trade expected to reach $200 billion by 2024, compared to $40 billion in 2013. Iran is a major supplier of crude oil to China with demand set to remain high as Beijing is now the largest net importer of crude oil, surpassing the US in September of last year.

If the trend continues into the future, the emergence of a Russian-Iranian-Sino alliance would come to dominate the continent of Asia, and if truly independent of western influence, would seriously challenge the Anglo-American international order.

Steven MacMillan is an independent writer, researcher, geopolitical analyst and editor of  The Analyst Report, especially for the online magazine “New Eastern Outlook”.

dimanche, 31 août 2014

Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

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Ukraine : le dessous des cartes...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par le journaliste Jean-Michel Quatrepoint au Figaro et consacré aux dessous de la crise ukrainienne. Jean-Michel Quatrepoint a récemment publié un essai intitulé Le Choc des empires. Etats-Unis, Chine, Allemagne: qui dominera l'économie-monde? (Le Débat, Gallimard, 2014).

Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint

FigaroVox: Dans votre livre, Le choc des Empires, vous décriviez l'affrontement entre les Etats-Unis, le Chine et l'Allemagne. La situation en Ukraine ne rappelle-t-elle pas davantage la guerre froide?

Jean-Michel QUATREPOINT: En réalité, on assiste à un choc entre deux blocs: d'un côté, l'Amérique qui veut enrôler l'Europe sous sa bannière, et de l'autre, la Chine et la Russie qui de facto se rapprochent ne serait-ce que parce que les Américains mènent à leur encontre une politique de «containment» depuis 2010. Les Américains veulent imposer leur modèle économique et idéologique: le libre-échange et les droits de l'Homme. Le parti au pouvoir en Chine et les Russes ne veulent pas de ce modèle. Dans ce contexte l'Europe, notamment l'Allemagne, est prise en sandwich. Angela Merkel doit choisir et penche plutôt pour le moment pour les Etats-Unis. Cela signifie qu'à terme, tout le développement qu'elle pouvait espérer grâce à la Russie, va devoir être passé par pertes et profits. De la même façon, tous les projets d'investissement sur les transports , notamment la nouvelle route de la soie ferroviaire entre la Chine et l'Europe via la Russie, risquent d'être remis en cause. Si l'escalade des sanctions se poursuit, les Russes pourraient interdire le survol de la Sibérie pour toutes les compagnies aériennes avec pour conséquence une augmentation des coûts exponentielle et in fine l'affaiblissement économique puis politique de l'Europe. La légère récession qu'a connue l'Allemagne au troisième trimestre est un premier signal alors même que les effets du boycott russe ne se sont pas encore fait sentir.

En quoi les enjeux politiques et économiques s'entremêlent-t-ils?

Aujourd'hui, l'investissement en Allemagne chute pour trois raison. D'abord à cause du coût de l'énergie. L'abandon du nucléaire coûte une fortune au pays et le rend dépendant du gaz russe. Deuxièmement, le coût de la main d'œuvre n'est plus aussi bas qu'il ne l'était, notamment avec la mise en place du smic et troisièmement l'Euro est surévalué par rapport au dollar. En conséquence, les industriels quittent l'Europe et préfèrent investir aux Etats-Unis qui redémarrent économiquement grâce à leur énergie à bas coût (gaz et pétrole de schiste) et sa main d'œuvre meilleur marché. L'Europe en stagnation est dans la situation du Japon dans les années 90-2000. Sa balance commerciale reste excédentaire grâce à l'Allemagne, mais elle vieillit et ne se développe plus. Cela signifie que nous allons perdre notre pouvoir sur la scène internationale.

Dans ce contexte, les sanctions contre la Russie constitue-t-elle une erreur stratégique?

Oui, ces sanctions sont contre-productives. Malheureusement, la plupart des pays européens à commencer par les pays de l'Est, préfèrent les Etats-Unis à la Russie. La Pologne, les pays Baltes et la République Tchèque sont viscéralement antirusses et joueront toujours le jeu des Américains car le souvenir de l'occupation par les troupes soviétiques y est encore prégnant. L'Allemagne, elle, est écartelée et tout l'objectif des Américains est de la détacher de la Russie. L'axe entre Paris-Berlin et Moscou pour s'opposer à la guerre en Irak en 2003 est resté dans la mémoire du département d'Etat américain. Les dirigeants américains ont donc décidé de punir la Russie et de ramener l'Allemagne dans leur giron. C'est tout le but du traité transatlantique qui est en fait une grande alliance germano-américaine.

La France, qui a une tradition de non-alignée, peut-elle jouer un rôle?

La SFIO n'a malheureusement jamais eu une tradition de non-alignée. La comparaison entre François Hollande et Guy Mollet est cruelle, mais pas dénuée de fondement. Il y a une vocation européano-atlantiste qui est dans les gènes du Parti socialiste. On peut d'ailleurs également déplorer l'abandon de la politique arabe de la France: non que les Israéliens aient toujours tort, mais on ne peut pas les laisser faire n'importe quoi.

Iriez-vous jusqu'à parler de tournant néo-conservateur de la politique étrangère française?  

Oui, ce tournant a d'abord été pris par Alain Juppé lorsqu'il était au quai d'Orsay. Les diplomates français mènent désormais une politique de court terme. Lors des Printemps arabe, jouant aux apprentis sorciers, la France a réagi sur l'instant en se félicitant de la chute des dictateurs, mais sans en mesurer les conséquences, notamment l'arrivée au pouvoir des islamistes qui ont totalement déstabilisé la région. On a également oublié que les régimes autocrates, qui étaient en place, protégeaient les minorités chrétiennes. Pour un chrétien, il valait mieux vivre sous Saddam Hussein qu'aujourd'hui sous le régime chiite. De la première guerre d'Irak de 1991 jusqu'à la guerre en Libye de 2011, les pays occidentaux ont semé le chaos. Certes les dirigeants en place au Moyen-Orient n'étaient pas recommandables, mais au moins ces pays n'étaient pas des champs de ruines. On ne déclenche plus de guerre mondiale, mais on déclenche des guerres civiles avec des centaines de milliers de morts.

Jean-Michel Quatrepoint (Figarovox, 23 août 2014)

Spirale des sanctions entre Russie et UE: Israël grand bénéficiaire

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Spirale des sanctions entre Russie et UE: Israël grand bénéficiaire

La réaction de Moscou à l’absurde politique de sanctions dans laquelle patauge l’Union européenne cause dès à présent à certains pays-membres un manque à gagner significatif. Par exemple, l’économie grecque qui était bien partie pour enfin engranger une petite croissance en 2014 restera vraisemblablement engluée une année de plus dans la récession du fait du préjudice infligé à son agriculture par les mesures de rétorsion russes. De son côté, l’Allemagne est également vouée à payer le prix fort pour l’aveuglement et/ou l’asservissement de ses dirigeants à la puissance américaine. En effet, le Comité oriental de l’économie allemande (organisation représentant les intérêts des sociétés allemandes opérant dans les pays de l’ex-URSS et en Europe de l’est) prédit pour cette année une chute de 20 à 25 % des exportations de la première économie européenne vers la Russie, ce qui affecterait 50 000 emplois en Allemagne. Se montant à plus de 36 milliards d’euros en 2013, les exportations allemandes s’étaient alors déjà réduites de 5,2 % par rapport à l’année précédente.

En face, il est bien évident que les produits agro-alimentaires que la Russie n’importera plus d’Occident, elle les produira elle-même – ce qui constitue une aubaine pour doper la modernisation et l’amélioration de son agriculture – ou elle se les fera livrer par d’autres pays qui ne manqueront pas cette occasion en or. Et parmi les heureux bénéficiaires de la situation figure incontestablement l’Etat d’Israël qui a déjà commencé à s’engouffrer dans la brèche ouverte par les stupides sanctions européennes. Le ministre israélien de l’agriculture Yair Shamir expliquait récemment : « C’est une occasion unique pour nous et pour le marché russe. En effet, nous pouvons lui offrir une gamme de produits beaucoup plus large que celle sur laquelle il pouvait compter. Plus de fruits tropicaux et d’autres produits. En outre, nous disposons déjà d’une bonne expérience. Au cours des dernières années, nos exportations vers la Russie de pommes de terre et d’autres productions agricoles ont été multipliées par trois. Cela montre que les clients russes apprécient nos produits. Donc, c’est pour nous une chance inespérée. » Concrètement, les Israéliens sont d’ores et déjà impliqués dans le nouveau complexe de transformation de produits laitiers Petrovski, dans la région de Saint-Pétersbourg ; les pommes de terre polonaises seront partiellement remplacées sur le marché russe par des israéliennes ; un projet russo-israélien de construction d’une ligne de transformation de lait de chèvre est à l’ordre du jour dans la région de Vologda. Enfin, le ministre de l’agriculture de la république de Crimée a communiqué que la production de volailles allait être relancée dans la péninsule grâce à des investissements israéliens.

L’Union européenne osera-t-elle faire pression sur Israël comme elle essaie de le faire sur les pays d’Amérique latine afin qu’ils ne lui prennent pas ses parts de marché qu’elle a très intelligemment renoncé par soumission aux Etats-Unis ?

samedi, 30 août 2014

Vladimir Poutine plaide toujours pour une grande alliance européenne

Vladimir Poutine plaide toujours pour une grande alliance européenne

Baudouin Lefranc.

vendredi, 29 août 2014

La Serbie refuse d'adopter des sanctions contre Moscou

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La Serbie refuse d'adopter des sanctions contre Moscou

Auteur : RIA Novosti 
 

Les dirigeants de l'UE et des pays des Balkans de l'Ouest se réunissent aujourd'hui à Berlin pour accélérer l'intégration de la région à l'Union européenne, écrit jeudi 28 août le quotidien Kommersant.

A la veille du forum, la Serbie a précisé son approche des relations avec l'UE et la Russie: le premier ministre serbe Alexandre Vucic a déclaré que "la Serbie respectait l'Union européenne mais n'adopterait jamais de sanctions contre la Russie". Aucun Etat candidat à une adhésion à l'UE n'avait encore exprimé une position aussi amicale envers Moscou.

A la veille de la conférence berlinoise, Bruxelles a laissé entendre que l'objectif de l'UE visait à soutenir l'intégration européenne des Balkans de l'Ouest. Le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz a expliqué que sans cette région, le projet de l'UE serait inachevé. Dans le contexte du refroidissement des relations entre l'UE et la Russie en raison de la crise ukrainienne, la position de Bruxelles est interprétée aujourd'hui comme une proposition aux pays des Balkans de prendre définitivement position quant à leurs relations avec l'UE et Moscou.

La Serbie, pays clé des Balkans, a donc dû annoncer sa vision avant la conférence, après que l'UE a envoyé à Belgrade un mémorandum exigeant de ne pas accroître ses exportations en Russie tant que l'interdiction de l'importation de certains produits européens était en vigueur, ajoutant que, le cas échéant, cette démarche serait interprétée comme un "comportement inamical". Ainsi, Bruxelles a poussé la Serbie à choisir entre la loyauté à la ligne d'intégration européenne et ses relations amicales avec la Russie.

Le premier ministre serbe Alexandre Vucic a mis les choses au point: "Nous respectons l'UE qui est notre partenaire stratégique. Mais nous n'adopterons pas de sanctions contre la Russie. Ce sera le cas tant que je serai à la tête du gouvernement". Et d'ajouter: "Il y a un terme du document que je n'arrive pas à comprendre: la "solidarité" avec les pays de l'UE. La solidarité en quoi? Personne ne nous a demandé notre avis quand les sanctions ont été adoptées contre la Russie, ni quand la Russie a répondu".

La réponse du premier ministre semble avoir satisfait l'UE. Du moins, le porte-parole du commissaire européen à l'élargissement Peter Stano a qualifié l'approche de Belgrade de "constructive".

Ce pragmatisme permet à la Serbie de tirer également des bénéfices sur la ligne russe. Après la récente visite d'une délégation gouvernementale serbe à Moscou, plusieurs entreprises nationales ont reçu l'autorisation d'exporter leurs produits en Russie. Zeljko Sertic, président de la Chambre de commerce et d'industrie serbe - qui selon certaines informations sera le prochain ministre de l'Economie - a récemment déclaré que le pays s'attendait à une augmentation des exportations en Russie jusqu'à 300 millions de dollars (117 millions de dollars en 2013).

Après la détérioration des relations entre la Russie et l'Occident en raison de la crise ukrainienne, la Serbie doit tenir un équilibre, et pas seulement sur le plan économique. Lors des débats à l'Onu en mars concernant la résolution sur l'Ukraine, Belgrade ne s'est pas opposé à la position russe en s'abstenant de voter. Quand, après cela, l'UE a adopté des sanctions contre la Russie et exigé la solidarité des partenaires, le premier ministre serbe a répondu: "Nous n'adopterons pas de sanctions contre la Russie étant donné qu'elle n'en a jamais adopté contre nous". En juin, Alexandre Vucic a dû désavouer sa propre vice-première ministre qui avait annoncé la suspension des travaux sur la parcelle serbe du gazoduc South Stream, puis, plus récemment, expliquer la décision du ministre de l'Intérieur d'ouvrir une enquête sur l'achat de la compagnie pétrolière NIS en 2008 par Gazprom Neft: le premier ministre a assuré qu'il ne mettrait pas en péril les relations avec la Russie. Belgrade devra également montrer ses grands talents de manœuvre politique en 2015 quand il présidera l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Les experts serbes interrogés pensent que la position actuelle de Belgrade pourrait entraîner des atermoiements dans l'intégration européenne, ce que le gouvernement serbe pourrait en fin de compte compenser par les profits de sa position intermédiaire entre la Russie et l'UE.


- Source : RIA Novosti

jeudi, 28 août 2014

Cinco mitos sobre Rusia

 

por Alberto López Espinosa

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Algunos de nuestros contemporáneos creen que viven en un siglo de luces cuando en realidad el oscurantismo continúa a hacer estragos. Este oscurantismo concierne muy particularmente a nuestras relaciones con Rusia.​

Nuestras “llaves” para entender a Rusia están oxidadas. Nos esforzamos en descifrar a Rusia con la ayuda de códigos caducado de barbarie (asiática) y de democracia(occidental) frabicando tópicos estériles. Rusia sigue cumpliendo para Europa una función arcaica de catarsis para sus sufrimientos internos.​

​Las cinco llaves herrumbradas que utilizamos son las ideas de economia de renta, de continuidad del totalitarismo, de derrrumbe demográfico, de persistencia del Gulag y de la inmoralidad.​

-El primer mito es el de la economía de renta: ​Según la absurda fórmula de Kissinger, Rusia sería Camerún equipado con armamento atómico. Hoy se diría que Rusia es una economía de renta cuya base es la producción de gas y de petróleo. En realidad, el gas y el petróleo representan el 10% del PNB ruso​. Comparemos esto con el 42% del PIB de Arabia Saudita: ésta sí es una economía de renta.

​La agricultura rusa representa el 5% del PIB (3º exportador mundial de trigo), la industria representa el 28% del PIB; la producción de materias primas, entre ellas el petróleo y el gas​, representa el 10%, pero el 70% de las exportaciones. El sector terciario (finanzas, comunicaciones, distribución…) representa el 66% de la economía. Según los estándares occidentales, Rusia es sin duda un país desarrollado.

​Un buen indicador de la actividad económica es la producción eléctrica​. Rusia llega en este sector en tercer lugar junto con Japón y detrás de China y EEUU. Rusia controla un tercio del comercio mundial de la construcción de centrales nucleares. Tiene el monopolio del envío de seres humanos en la estación espacial orbital gracias a sus cohetes Soyuz. Rusia posee más cabezas nucleares que los EEUU y tiene la segunda marina de guerra del mundo. Rusia es una gran potencia tecnológica, incluso en informática: el motor de búsqueda Yandex está por delante de Google y Kaspersky es el número 1 del antivirus infomático. Pero se quiere ignorar todo esto. Se quiere hacer de Rusia a toda costa un país subdesarrollado y menos avanzado que Occidente. Se inventa entonces un mito: Rusia es una economía de renta… ¡como Arabia Saudita y Qatar!

-El segundo mito es el de la continuidad del totalitarismo desde hace 1000 años: ​El régimen zarista no era realmente un régimen totaliario. La historia nos cuenta que respetó a los indígenas de Siberia mucho más que los EEUU hicieron con los indios encerrados en reservas.​ Ha practicado la servidumbre pero no la esclavitud basada en la raza, contrariamente a los EEUU. La Iglesia ortodoxa era un contrapoder importante. Equiparar el poder zarista al de los nómadas mongoles no es serio. Rusia llegó incluso a conocer experiencias de democracia directa como en Suiza: las repúblicas de Novgorodo y de Pskov en la Edad Media, democracia “cosaca” en al sudeste del país. Ciertamente el zarismo era formalmente una autocracia. Pero en realidad la sociedad rusa vivía también de los contrapoderes que formaban sus tradiciones, y el zar no podía ignorarlos ni arrancarlos. ¿Acaso hubiera podido destruir la ortodoxia, la familia, la autoridad de las abuelas sobre la juventud? ¡No! Tampoco era ese su proyecto. Y los bolcheviques también fracasaron en ahogar las tradiciones, tal como lo predijo De Gaulle: “¡Rusia absorberá el comunismo como el papel secante absorbe la tinta!”

​El totalitarismo llegó de Occidente: la matriz inicial ha sido el poder del Terror jacobino bajo Robespierre, admirado por Marx y Lenin. El marxismo es un invento occidental, como Lénin lo subrayó en su libro “El Estado y la Revoución”: una sintesis de economía inglesa (Ricardo), de ideología francesa socialista y de filosofía alemana (Hegel y Feuerbach). La URSS fue una ruptura con la Rusia tradicional, tanto como el Tercer Reich lo fue respecto del Imperio Alemán.

​La nueva Rusia ya no es más totalitaria que lo es la Alemania actual después de la derrota de Hitler. Eso tamposo se quiere reconocer, ¡porque se necesita un enemigo para refugiarse bajo el paraguas estadounidense!​ ¡La Europa oficial no quiere convertirse en adulta! Por lo tanto hay que construir el mito de un enemigo eterno: ¡Rusia!

El tercer mito es el del derrumbe demográfico: Ciertamente, este derrumbe tuvo lugar después de la caída de la URSS y la desmoralización importada de Occidente durante los años de Yeltsin. Pero las cifras muestran una recuperación muy clara: la población aumenta desde el año 2009. Desde 2012, la tasa de natalidad ha alcanzado la tasa de mortandad (13,3 por mil habitantes) y la tasa de fecundidad, que estuvo en su nivel más bajo en 1997 (1,17) no ha dejado de remontar para alcanzar el 1,69 en 2012. El número de abortos por mujer ha caído de 3,4 en 1990 a 1,2 en 2006. La esperanza de vida masculina ha crecido en 4 años entre 2005 y 2010 (69 años actualmente).​

​Rusia practica una política familiar ejemplar al tiempo que contempla el suicidio demográfico de Occidente​. Cada familia rusa recibe al nacimiento de un hijo una gratificación de 7.000 euros. Las ayudas financieras son completadas por una revalorización del matrimonio. La fidelidad y la natalidad son objeto de una fiesta anual en la que se premia a las parejas meritorias. No se subvenciona ni se alienta el homosexualismo como en Europa. Tampoco las malas costumbres. Mientras tanto, Occidente predica la ideología del “childfree” (“libre de niños”). ¡En Occidente la libertad es la ausencia de niños! Estamos muy lejos de los valores de la caridad cristiana.

​A esto hay que añadir la afirmación de la igualdad de valor entre la pareja voluntariamente esteril y de la pareja ​heterosexual fecunda y la voluntad de favorecer la eutanasia de los enfermos incurables. ¡Cuánta razón tenía el Papa Juan Pablo II cuando denunciaba el auge de una cultura de la muerte en Occidente! Rusia, tal y como lo ha dicho el presidente Putin y el patriarca Cirilo, ve esta evolución con preocupación y toma el partido de la vida.

El cuarto mito es el del gulag permanente​: El gulag soviético ya no existe. Contrariamente a los tópicos, sólo hay unos 800.000 presos en Rusia, frente a los 2,5 millones en los EEUU. La tasa de encarcelamiento norteamericana es de 514 presos por 100.000 personas, frente a los 552 de Rusia. Los EEUU no respetan la supresión de la pena de muerte votada por el Consejo de Europa (39 ejecuciones en el año 2013). ¿Qué diríamos si esto pasara en Rusia? ¡Tendríamos un escándalo mediático asegurado! Porque la verdad es que Rusia, aunque no ha abolido la pena de muerte, mantiene desde hace años una moratoria en materia de ejecuciones. Los EEUU, grandes sermoneadores y donantes de lecciones de moral y de derecho, no respetan los derechos de la defensa en el caso de Guantánamo. ¿Que diríamos si esta cárcel estuviera en suelo ruso?

​El gulag en realidad fue también una importación de Occidente: los ingleses inventaron los campos de concentración en África del Sur, cuando las guerras contra los boers, y Lenin copió el Terror de Robespierre. Ese infierno represivo fue exportado por Occidente hacia Rusia, y tal vez para hacernos perdonar, acusamos a Rusia de haber generalizado ese sistema cuya víctima número 1 ha sido el propio pueblo ruso.​

​El quinto mito es el de la inmoralidad innata de Rusia​: Es un conflicto histórico antiguo que se remonta al saqueo de Constantinopla por los Cruzados durante la 4ª Cruzada en 1204 (contra la voluntad del Papa de entonces, hay que precisar). La hostilidad hacia los bizantinos se ha convertido en la hostilidad hacia Rusia. Según el antieslavismo occidental, los rusos serían “genéticamente” crueles, ladrones, deshonestos e ineptos para la libertad. Occidente guarda silencio sobre sus propias infamias, guerras de religión (Guerra de Treinta Años en la cual la tercera parte de la población de Alemania pereció), Terror de la Revolución Francesa, genocidio de la Vendée decidido oficialmente por la Convención (Primera República Francesa), las dos guerras mundiales: ¿todo eso por culpa de los rusos?

Las estadísticas de la criminalidad no son demasiado favorables a Occidente. Por ejemplo, en el terreno de las drogas, cannabis, extasis y cocaína, los EEUU están mucho más tocados que Rusia. Más allá de este tipo de estadística, podemos hacernos la pregunta de saber si el estado moral de los rusos es mejor o no que el de los occidentales. En todo caso, desde los años 60, la situación de los valores se ha degradado dramáticamente en Occidente. Resultado: en Europa Occidental, por término medio, la criminalidad se ha multiplicado por 4 en las últimas cuatro décadas. No tenemos lecciones que darle a nadie en este tema.

Dosto​i​evski nos ofrece las palabras finales​ (“Los hermanos Karamazov”)​: el​ starets Zossime (hombre santo surgido del pueblo​) ​declara que la libertad sin disciplina interior en Occidente consiste en multiplicar sus necesidades sin límite. Los hombres se vuelven dependientes de los objetos y materialistas. La igualdad sin amor conduce a la envidia, a los celos y al asesinato. La fraternidad sin raíces es simple​ palabrería: ​se constata en realidad el aislamiento creciente de los hombres. Frente a ese desierto espiritual, Rusia ofrece el ejemplo de un cristianismo vivo que puede unirse al cristianismo occidental para defender los valores de nuestra común civilización.

A los europeos nos interesa asociarnos con Rusia: el interés económico es evidente, el interés político también, para no convertirnos en una simple colonia de la superpotencia del momento. Nuestro interés humano es salvar los valores familiales frente a la cultura de la muerte y nuestro interés espiritual es reanudar con los valores bimilenarios del cristianismo y de la antiguedad clásica. El desprecio de Rusia impide la unidad de Europa con su aliado natural, que no es otro que Rusia.

Fuente: Hispanidad

mercredi, 27 août 2014

Crise ukrainienne : vers une guerre contre la Russie ? Au profit des USA ?

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Crise ukrainienne : vers une guerre contre la Russie ? Au profit des USA ?

La crise ukrainienne s’envenime sévèrement. Nous risquons, pour la première fois depuis 70 ans, de voir éclater une guerre en Europe contre la Russie. Perspective épouvantable mais bien réelle. Cette possibilité est ouverte depuis que le gouvernement de Kiev, poussé par l’administration américaine et la CIA, a décidé d’intervenir militairement, au prix de nombreux morts civils, de milliers de réfugiés (400.000 ( !) selon l’ONG Human Right Watch ), de destructions de bâtiments et d’infrastructures innombrables, contre les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine dans le Donbass. Kiev, conseillé par ses  ”amis” occidentaux (surtout américains) a refusé la seule solution intelligente qui était la négociation diplomatique. Analysons l’enchaînement des faits et les intérêts en jeu, pour déterminer qui sont les pousse-au-crime et deviner si la situation ne va pas s’embraser, selon une grille d’ analyse que l’on ne risque pas de trouver dans la presse occidentale. Les parties de cet article sont : 1) La stratégie belliciste antirusse de Washington  2) Ukraine : le piège tendu à Poutine. 3) L’hypothèse d’une guerre contre la Russie. 4) Les Trois Sœurs à la tête de l’Amérique.

La stratégie belliciste antirusse de Washington

 Washington a déjà essayé, en 1999, d’allumer la guerre en Europe par l’intervention contre la Serbie – avec bombardements meurtriers de l’OTAN auxquels la France a lâchement participé en reniant tous les principes gaulliens –, agression aussi illégale au regard de l’ONU et du droit international que le fut celle contre l’Irak.  Aujourd’hui, le processus se répète avec l’Ukraine. Dans les deux cas, ce que peu de polémologues ont vu, il s’agit de provoquer militairement la Russie. Afin de la pousser à réagir et de pouvoir entrer dans un processus de guerre ouverte contre elle.

Avant la chute de l’URSS, Washington se serait bien gardé de provoquer militairement l’Union soviétique. La prudence était dictée par le principe du MAD (”fou” en anglais) ou Mutual Assured Destruction (”destruction mutuelle assurée”), c’est-à-dire le risque de guerre nucléaire. Mais aussi parce l’OTAN n’était pas sûre de pouvoir gagner une guerre classique en Europe contre le Pacte de Varsovie. Tout a changé avec la disparition de l’URSS en 1991,  la dissolution du Pacte de Varsovie et l’entrée dans l’OTAN de plusieurs anciens pays communistes, dont surtout la Pologne. La ”nouvelle Russie”, n’étant plus une grande puissance militaire, faisait moins peur. On pouvait donc l’encercler et la provoquer sans trop de risques.

L’arrivée de Vladimir Poutine, en l’an 2000, a été un coup de tonnerre. Il perturbe gravement les plans américains. Il commet le péché suprême de vouloir restaurer la Russie comme puissance internationale, alors que Washington croyait, (depuis Eltsine) qu’elle était définitivement reléguée au rang de puissance régionale. De plus, il a le tort de vouloir renforcer des liens économiques avec certains pays européens, notamment l’Allemagne et la France. L’axe Paris-Berlin–Moscou est la hantise du Pentagone. On ne pardonne pas non plus à Poutine, en bon géostratège, d’avoir parfaitement compris, contrairement à Eltsine, la stratégie d’encerclement et de neutralisation américaine. D’autre part, encore plus grave, il est patriote et veut restaurer les valeurs traditionnelles russes, contre l’idéologie occidentaliste cosmopolite et libertaire.

Ce point est capital : Poutine est beaucoup plus dangereux, pour les idéologues de Washington et l’intelligentsia, que le communisme soviétique qui était devenu un mammouth paralysé et sans danger. Ainsi, Poutine est l’homme à abattre. On va donc faire démarrer l’énorme machine de la propagande médiatique internationale, qui fonctionne comme un réseau électrique à haute tension, pour faire passer M. Poutine pour un néo-stalinien, voire un fasciste et un autocrate infréquentable, et la Russie comme un malheureux pays soumis à une dictature.

Il faut faire vite. Poutine réarme, restaure la puissance russe. Il se rapproche de la Chine, qui réarme aussi. Bien que dépensant 50% du budget militaire mondial, le Pentagone est inquiet. De plus, en Syrie, la diplomatie américaine a été humiliée face à M. Serge Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe. La Russie a marqué un point, c’est inacceptable. Il n’est pas question qu’elle redevienne une grande puissance. Mais il faut faire vite, face à ce remuant M. Poutine.

Ukraine : le piège tendu à Poutine

On va donc tendre à la Russie de Poutine un piège. En utilisant l’instabilité et la mauvaise qualité du régime ukrainien, prétexte idéal. (voir autres articles de ce blog.) Première phase : pousser l’Ukraine à se rapprocher de l’UE, pour braquer la Russie et créer une tension avec elle. Que ce rapprochement soit une aberration économique n’a aucune importance. Deuxième acte : la ”révolution” meurtrière de Maïdan, qui permet de renverser le régime de Kiev et le faire remplacer par un autre, antirusse et pro-occidental ou plutôt pro-américain. Les ONG américaines et la CIA  ont grandement aidé ce coup d’État dissimulé, un grand modèle machiavélien. Troisième acte : après le référendum sur le rattachement de la Crimée (russe) à la Fédération de Russie et après la rébellion de l’Est russophone de l’Ukraine supposée être provoquée par le Kremlin ”impérialiste”, on prend des sanctions économiques et financières contre Moscou, décidées en réalité à Washington et servilement suivies par les dirigeants de l’UE. Ces sanctions, illégales en droit, nuisent gravement aux intérêts des Européens, mais favorisent les intérêts américains. Elles visent aussi à faire perdre son sang froid au Kremlin et à le pousser à des contre-sanctions (rétorsions) comme la limitation de certaines importations. Ce qui est fait. Et ce qui a pour effet de dégrader encore l’image de la Russie dans les opinions occidentales.  À cela s’est ajouté l’affaire de l’avion de la Malaysian Airlines, abattu dans des circonstances peu claires. 

Le quatrième acte, décisif, a été de pousser le gouvernement de Kiev à envoyer son armée contre les sécessionnistes du Donbass, plutôt que d’entamer des négociations sous patronage international comme le proposait la Russie.  Structurellement, l’armée d’Ukraine est mal équipée et peu professionnelle. Le Pentagone lui a donc fourni des conseillers. Les dégâts des combats entre l’armée ukrainienne (terre et air) et les sécessionnistes sont considérables, surtout pour les civils. La propagande suggère l’idée que la Russie fournit des armes et des combattants aux sécessionnistes, sans preuve avérée. Mais l’objectif de la machination est de pousser l’armée russe à franchir la frontière pour contrer l’armée ukrainienne. Le fait que le convoi humanitaire russe ait été bloqué à la frontière renforce cette hypothèse. C’est ce casus belli que recherche  Washington, en misant sur le fait que Poutine ne veut et ne peut pas perdre la face, sur le plan international et vis-à-vis de son opinion publique.

 L’hypothèse d’une guerre contre la Russie 

Imaginons que l’armée russe entre en Ukraine pour venir en aide aux sécessionnistes, faire cesser les massacres et les destructions et se présenter en force d’interposition. L’enchaînement serait le suivant : il y aurait affrontement armé direct avec les troupes ukrainiennes. Donc, un état de guerre ouvert de nature juridiquement international entre deux États. La Russie serait présentée comme l’agresseur, l’envahisseur. C’est le scénario secrètement espéré par les stratèges du Pentagone. Déjà, on prétend que – premier cran de l’engrenage – des armes lourdes et modernes sont livrées aux rebelles par les Russes, ce qui expliquerait les difficultés de l’armée de Kiev.

Devant l’impossibilité d’un mandat de l’ONU (vétos russe et chinois), Washington prendrait la tête d’une intervention armée de l’OTAN, sous sa direction, comme en Serbie et en Irak. Dans un premier temps, il s’agirait de frappes aériennes contre les troupes russes. Elles sont faciles à réaliser à partir des bases d’Europe orientale (Pologne, Pays baltes) ou de porte-avions munis de F14 Tomcat positionnés dans  le Golfe persique ou en Baltique. Pour la première fois, un affrontement direct aurait lieu entre la Russie et l’OTAN, ce qui ne s’était jamais produit pendant la guerre froide. La suite des événements serait alors dramatique pour l’Europe mais conforme aux plans de Washington, ou plus exactement des ”trois sœurs” qui pilotent la Maison Blanche (voir plus bas).

Le double but est 1) de créer en Europe orientale une situation de crise aigüe déstabilisatrice, qui affaiblirait toute l’Europe et renforcerait le tutorat américain ; 2) d’obtenir une victoire militaire contre la Russie, forcée de se retirer d’Ukraine, en espérant humilier et faire tomber du même coup Poutine, bête noire de Washington, et le remplacer par un autre, un pion aux ordres. Cette stratégie stupide est inspirée par l’idéologie néo-conservatrice et néo-impérialiste américaine. Animée par un fanatisme ”soft”, dissimulé, elle tente de réagir au déclin relatif américain et de maintenir les USA comme ”unique superpuissance”. Casser les reins de la Russie apparaît comme un objectif constant. Ce rêve d’unique superpuissance, caressé lors de la chute de l’URSS, est d’autant plus poursuivi qu’il est hors de portée.      

Cette stratégie d’apprentis sorciers joue avec le feu. Elle peut déboucher sur une confrontation militaire ingérable. Elle est combattue par de nombreux lobbies à l’intérieur même des USA, voire même par l’impuissant Obama. L’idée que tout cela puisse déboucher sur une catastrophe, notamment nucléaire, est absente : on estime qu’une confrontation militaire avec la Russie ne débouchera pas sur une riposte nucléaire de cette dernière. 

C’est une grande différence avec les analystes de la guerre froide, Mac Namara ou Kissinger, qui prônaient la modération envers l’URSS pour éviter les frappes nucléaires. La nouvelle génération de analystes de la CIA et du Pentagone ne croit plus au deterrent (dissuasion) nucléaire russe. Ils pensent qu’on peut faire sans risques une guerre classique à la Russie, qui n’osera jamais utiliser ses armes nucléaires. Cette option stratégique, dépourvue de tout principe de précaution, est démente : cette démence (ou hubris), dissimulée sous le voile de la ”guerre juste”, est malheureusement la marque de fabrique de la politique étrangère américaine, qui, depuis que les ”Trois Sœurs” la dirigent, a perdu tous ses repères. 

Les Trois Sœurs à la tête de l’Amérique

En Syrie, Washington aide objectivement les djihadistes contre Bachar El Assad, mais en Irak, il les bombarde. De même que, jadis, en Afghanistan, les USA armaient les Talibans contre l’Armée rouge avant d’essayer en vain de les exterminer. L’invasion illégale de l’Irak a produit le résultat contraire à celui proposé : le chaos absolu. Inutile d’additionner les exemples que toute le monde connaît : la politique étrangère de Washington est celle du ”gendarme du monde”, du ”supersheriff” qui ne sait plus utiliser son bâton ou son révolver, qui perd pied partout et crée le désordre dans tous les saloons. La dernière lubie est de provoquer la Russie à la guerre après avoir créé la crise ukrainienne. (1)

Les USA ne sont pas du tout une puissance ”militariste”, au sens de la Prusse, mais belliciste. C’est-à-dire que l’état permanent de guerre extérieure et de haut budget militaire est jugé profitable à la fois pour l’impératif d’hégémonie et pour celui de l’industrie d’armement, qui est une locomotive économique – ce qui est très bien vu. À condition que le sanctuaire américain ne soit pas touché (il l’a quand même été le 11 septembre, ce qui a bouleversé tous les repères et stimulé l’interventionnisme). C’est le concept de ”guerre de projection”. L’idéologie américaine, dans ce domaine, se fonde évidemment sur la morale, la démocratie d’apparence et une bonne conscience hypocrite issue du puritanisme anglais.

 Un affrontement armé de moyenne intensité, si possible sans envoi de troupes au sol, entre l’OTAN – c’est-à-dire en gros l’Europe sous commandement américain – et la Russie est le rêve secret du Pentagone et de la CIA, irrigués par l’idéologie belliciste des néo-conservateurs. Le Président Obama est vent debout contre cette stratégie, mais c’est un faible, qui est neutralisé. Il obéit, il essaie de freiner tant qu’il peut sans vraiment y parvenir. N’oublions pas que, contrairement à une légende, la Maison Blanche (l’exécutif) ne gouverne pas réellement la politique américaine, sauf quand elle se plie– comme Johnson, Reagan et les deux Bush – aux injonctions de la CIA, du Pentagone et du complexe militaro-industriel, qui sont les ”trois sœurs” qui dirigent réellement les USA. Les Présidents qui essayent de s’opposer aux Trois Sœurs sont soit assassinés (Kennedy) soit démis (Nixon). On laisse tranquille les faibles  (Carter, Obama) qui ne sont pas d’accord mais laissent faire.

Les  Trois Sœurs, bien que très puissantes, sont très mauvaises en stratégie et s’en prennent le plus souvent aux ”mauvais cochons” pour parler comme Churchill. Elles désignent le plus souvent le mauvais ennemi, s’allient à de mauvais amis, changent constamment d’alliances, combattent ceux qu’elle viennent d’armer Concernant le djihad islamique, qui est objectivement l’ennemi principal de tous les peuples civilisés, elles l’auront plus aidé concrètement  que combattu. Elles n’ont pas conscience du danger qu’il représente.

Cependant, les Trois Sœurs ont un objectif constant : empêcher la renaissance de la puissance russe, car face à la montée inexorable de l’immense Chine, elles ne peuvent strictement rien. Elles se concentrent donc sur trois cibles : 1) maintenir l’Union européenne dans la dépendance, ce dont les Européens, assujettis volontaires, sont les seuls responsables ; 2) éviter à tout prix une alliance stratégique et économique forte entre l’UE et la Fédération de Russie, en enfonçant notamment un coin entre les deux, c’est-à-dire la Pologne, les Pays Baltes et l’Ukraine, priés de devenir russophobes ; 3) affaiblir, déstabiliser puis amollir de l’intérieur la Russie, afin de la neutraliser en douceur.

C’était bien parti avec Eltsine. Avec Vladimir Poutine, cet objectif géostratégique s’est heurté à un obstacle. Il ne restait plus pour les Trois Sœurs qu’une seule option, le Plan B : la guerre. Nous y sommes.    

 (1) Voir mon livre Le Coup d’État mondial, essai sur le nouvel impérialisme américain, L’Aencre.

 

lundi, 25 août 2014

Dollar-Dämmerung

Dollar-Dämmerung

von Bruno Bandulet

Ex: http://www.jungefreiheit.de

Amerikanische Dollarnoten: Eine Leitwährung unter Druck Foto:  picture alliance / blickwinkel/McPHOTO

Amerikanische Dollarnoten: Eine Leitwährung unter Druck Foto: picture alliance / blickwinkel/McPHOTO

Die Dominanz des Dollars bedrohe die russische Wirtschaft, und russische Öl- und Gaslieferungen sollten künftig in Rubel abgerechnet werden, erklärte Präsident Putin jüngst auf der Krim. Ein bemerkenswerter Schachzug im neuen Kalten Krieg zwischen dem Imperium und der kleinen Großmacht, auch wenn die Deutschen als Großkunden russischer Energieexporte zögern werden, sich einer konstitutionellen Schwachwährung wie dem Rubel zu bedienen und dabei auch noch den Zorn der Amerikaner auf sich zu ziehen.

Ernster zu nehmen ist der strategische Plan Pekings, den eigenen Außenhandel ebenso wie Investment-Transaktionen in weitaus größerem Umfang als bisher in Yuan statt in Dollar abzuwickeln. Bereits im März unterzeichneten die Deutsche Bundesbank und die Deutsche Börse entsprechende Abkommen mit der chinesischen Zentralbank.

Chinas Währung wird Alternative zum Dollar werden

Frankfurt wird neben London zum zweiten Handelszentrum für Yuan in Europa. Die Liberalisierung des chinesischen Kapitalmarktes und die Freigabe des Yuan-Wechselkurses werden folgen. Chinas Währung wird sich als Alternative zum Dollar etablieren. Angesichts chinesischer Währungsreserven von nahezu 4.000 Milliarden Dollar ist China ungleich schwerer angreifbar als Rußland.

Amerikanische Sanktionen gegen das Reich der Mitte nach dem Vorbild der jüngsten antirussischen Maßnahmen würden die internationalen Finanzmärkte in ihren Grundfesten erschüttern. Sie würden als Vorspiel zum Krieg interpretiert – so wie Präsident Roosevelts Blockade gegen das imperiale Japan.

Die vorsichtigen Chinesen werden den Showdown hinauszögern wollen. Ihre strategischen Denker sprechen seit Jahren von der Notwendigkeit, die Rolle des Yuan an den Kapitalmärkten zu stärken, die Dollar-Herrschaft zu brechen und die eigenen Goldreserven aufzustocken. Zu letzterem hatten sie 2013 Gelegenheit, als Goldman Sachs zur Attacke auf den Goldpreis blies und die amerikanischen Fonds in Panik verkauften.

Die Vordenker in Peking wissen – sie sagen es auch ganz offen –, daß China in der Dollar-Falle sitzt und in einer Währung überinvestiert hat, die nach amerikanischem Belieben abgewertet und im Konfliktfall blockiert werden kann. Die Option, die Dollarreserven der chinesischen Volksbank auf den Markt zu werfen, existiert in der Realität nicht. Praktikabel ist nur eine graduelle Lösung von der Weltreservewährung auf längere Sicht.

Annäherung von Moskau und Peking durch Amerika beschleunigt

In diesem Zusammenhang ist das im Mai abgeschlossene Erdgasabkommen zwischen Moskau und Peking von überragender Bedeutung. In etwa ab 2018 wird der russische Staatskonzern Gazprom 30 Jahre lang Erdgas in einem Gegenwert von geschätzten 400 Milliarden Dollar an China liefern, die Rechnungen jedoch nicht in Dollar, sondern in Yuan oder Rubel stellen. Die Ironie des Deals, der Washington alarmiert haben muß, besteht darin, daß die Amerikaner ihn selbst beschleunigt haben – durch ihre Strafmaßnahmen gegen Moskau. Sie treiben Rußland in die Arme Chinas.

Deutschland und die EU hingegen scheinen sich mit den bestehenden Verhältnissen abgefunden zu haben. Die Bundesrepublik fungiert als unsinkbarer Flugzeugträger der einzigen Weltmacht, die amerikanischen Truppen hierzulande einschließlich ihres zivilen Gefolges und der Geheimdienstmitarbeiter genießen exterritorialen Status und unterliegen nicht deutscher, sondern amerikanischer Gerichtsbarkeit. Die US-Justiz besteht auf der Geltung amerikanischen Rechts auch in Europa – und sie kann den Anspruch durchsetzen.

Zuletzt akzeptierte die französische Großbank BNP Paribas eine milliardenschwere Strafzahlung an die US-Behörden wegen Umgehung amerikanischer Sanktionen gegen den Iran, den Sudan und Kuba, obwohl die Geschäfte nicht auf amerikanischem Boden, sondern in Genf und Paris getätigt wurden. Es genügte, daß in Dollar fakturiert wurde – eine perfekte Illustration, wie der sogenannte Dollar-Imperialismus funktioniert. Die französischen Politiker waren empört – und gaben klein bei. Kein zweiter de Gaulle in Sicht, nirgends.

Deutsches Gold bleibt in Amerika

Unterdessen ist aus London zu hören, daß internationale Handelsgeschäfte zunehmend in Gold abgewickelt werden. Dabei wechseln die Barren an den Handelsplätzen Singapur, Shanghai, Dubai oder Istanbul den Eigentümer. Weil nichts über Bankkonten und Clearingstellen läuft und die Transaktionen für das US-Justizministerium nicht einsehbar sind, können die Amerikaner auch nichts blockieren oder verbieten.

Auch damit wird ein neues Kapitel in der langen Saga der Dollar-Dämmerung geschrieben. Die USA, immer noch im Besitz der größten Goldreserven der Welt, beginnen die Kontrolle über den Markt für Gold – die maßgebende werthaltige Alternative zum Dollar – zu verlieren.

Nicht aber die Kontrolle über den Teil der deutschen Goldreserven, der zusammen mit einigen tausend Tonnen anderer Länder im Keller der Federal Reserve Bank of New York liegt. Noch 2013 hatte sich der CDU-Außenpolitiker Philipp Mißfelder mit Unterstützung der Bild-Zeitung dafür stark gemacht, das deutsche Gold aus New York zurückzuholen.

Im Frühjahr 2014 verlor er sein Amt als Amerikabeauftragter der Bundesregierung. Als er sich dann auch noch die Freiheit nahm, den Geburtstagsempfang für Altbundeskanzler Gerhard Schröder in Sankt Petersburg zu besuchen, auf dem Wladimir Putin, der Leibhaftige, gesichtet wurde, war er bei den Amerikanern unten durch.

Seitdem schwindet auch die Chance auf ein baldiges Wiedersehen mit dem amerikanisierten deutschen Gold. Spiegel-Online meldete am 24. Juni: „Bundesregierung will Gold in den USA lassen.“ Der lange Arm von Uncle Sam – bis Peking reicht er nicht, wohl aber bis Berlin.

JF 35/14

dimanche, 24 août 2014

Merkel y Putin podrían estar discutiendo un acuerdo secreto para terminar con la crisis de Ucrania

Alemania y Rusia han estado trabajando en un plan secreto para negociar una solución pacífica para poner fin a las tensiones internacionales sobre Ucrania. The Independent ha revelado que el plan de paz, que se está trabajando tanto por Angela Merkel y Vladimir Putin, se basa en dos ambiciones principales: la estabilización de las fronteras de Ucrania y dotar al país con problemas financieros con un fuerte impulso económico, especialmente un nuevo acuerdo energético para garantizar la seguridad del suministro de gas.

Más polémico, si trato de la Sra. Merkel llegara a ser aceptable para los rusos, la comunidad internacional tendría que reconocer la independencia de Crimea y su anexión por parte de Rusia, un movimiento que algunos miembros de las Naciones Unidas podrían encontrar difícil de digerir.

Fuentes cercanas a las negociaciones secretas afirman que la primera parte del plan de estabilización exige a Rusia que retire su apoyo financiero y militar a los diversos grupos pro-rusos que operan en el este de Ucrania. En el marco de dicho acuerdo, se permitiría que asumieran competencias para garantizar su autonomía de Kiev.

Al mismo tiempo, el presidente de Ucrania, estaría de acuerdo en no solicitar la adhesión a la OTAN. A cambio, el presidente Putin no buscaría bloquear o interferir con las nuevas relaciones comerciales de Ucrania con la Unión Europea en virtud de un pacto firmado hace unas semanas.

En segundo lugar, Ucrania se ofreció a un nuevo contrato a largo plazo con la rusa Gazprom, la empresa proveedora de gas, para el suministro de gas y los precios futuros. En la actualidad, no existe un acuerdo de gas; Los suministros de gas a Ucrania se están agotando y es probable que se quede a cero antes este invierno, lo que significaría la ruina económica y social para el país.

Como parte del acuerdo, Rusia compensaría Ucrania con una dotación de mil millones de dólares por la pérdida de la renta que solía pagar por el estacionamiento de sus flotas en Crimea y en el puerto de Sebastopol, en el Mar Negro hasta Crimea votó por la independencia en marzo.

Sin embargo, estos intentos por parte de la Sra. Merkel para actuar como intermediario entre el Presidente Putin y el presidente de Ucrania, Petro Poroshenko, fueron puestos en un segundo plano tras el derribo del avión MH17 en el este de Ucrania.

Pero fuentes que son parte en los debates, dijeron que el "plan de paz alemán está todavía sobre la mesa. Las negociaciones se han estancado debido al desastre MH17 pero se espera que se puedan reiniciar una vez que se haya realizado la investigación”. "Es en interés de todos hacer un trato. Con suerte, las conversaciones serán reanudadas si se puede llegar a un resultado satisfactorio en las investigaciones que se están haciendo en cuanto a las causas de la catástrofe del MH17".

Un portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores alemán dijo que no tenía conocimiento de tales negociaciones. Sin embargo, el portavoz dijo que pensaba que es muy poco probable que los EE.UU. o el Reino Unido estuvieran de acuerdo en reconocer el control ruso sobre Crimea.

Llegar a una solución a la disputa en curso es pertinente para los alemanes ya que Rusia es su mayor socio comercial. Según Merkel, el eje ruso-alemán se ha fortalecido de manera significativa y, hasta el derribo del avión, su gobierno había sido firmemente contrario a las sanciones no solo por razones comerciales, sino también diplomáticas.

Tales lazos comerciales fuertes entre los dos países también han servido para fortalecer la mano de la Sra. Merkel y el presidente de Rusia se ha convertido en el principal impulsor de las relaciones estrechas entre la UE y Rusia. "Este es el acuerdo de Merkel. Ella se ha entendido directamente con el presidente Putin en esto. Necesita resolver la disputa, ya que no interesa a nadie tensar la situación en Ucrania o Rusia cuando llegue el frío. Nadie quiere otra guerra fría", dijo una fuente cercana a las negociaciones.

Algunas de las mayores empresas alemanas tienen grandes inversiones en Rusia, que es ahora uno de los mercados de automóviles más grande de Europa, mientras que muchos de sus pequeñas y medianas empresas también se están expandiendo en el país. Aunque Rusia ahora ofrece a los países de la UE una tercera parte de sus suministros de gas a través de gasoductos que atraviesan Ucrania, Alemania tiene su propio gasoducto bilateral directo con Rusia por lo que es menos vulnerable que otros países europeos.

Sin embargo, Rusia sigue siendo el tercer mayor socio comercial de la UE en comercio transfronterizo, y las últimas sanciones que se introducen por la UE con respecto a los individuos y los bancos rusos perjudicará a los países europeos más que a cualquier otro, en particular a Alemania y a la City de Londres.

Indispensable para las negociaciones sobre cualquier nuevo acuerdo de gas con Gazprom es uno de los empresarios más ricos de Ucrania, Dmitry Firtash.  Firtash negoció el primer acuerdo de gas entre Ucrania y Rusia entre 2006 y 2009 y está ahora viviendo en Viena intentando evitar las peticiones de extradición de los estadounidenses. Pero él tiene una estrecha relación con los líderes de Rusia y Ucrania -apoyó a Poroschenko- y ha estado actuando como intermediario entre bastidores a los más altos niveles.